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Chères lectrices et chers lecteurs, Le comité de rédaction de la gazette vous remercie cha- leureusement pour les nom- breuses remarques et avis positifs qui nous sont parvenus après la première parution de la nouvelle édition. Ils sont un signe d’encouragement et de motivation adressés à l’équipe afin d’assurer une continuité du journal villageois. Au centre de nos préoccupa- tions actuelles, nous plaçons aujourd’hui l’éducation et le développement de nos enfants auxquels nous consacrons une part non négligeable de notre budget. L’augmentation de la population est majoritairement formée par de jeunes familles avec enfants, ce qui induit for- cément quelques investisse- ments. C’est ainsi que notre village propose quelques adap- tations. Je suis convaincue que si nos jeunes et plus jeunes habitants se sentent à l’aise dans notre commune, cela influence également positive- ment l’intégration des parents. C’est la mi-temps pour la légis- lature actuelle de notre conseil communal. Nous profitons de cette occasion pour leur poser quelques questions concernant leurs dicastères. Après la grisaille des mois d’hi- ver, la saison se réchauffe et la nature nous offre un grand choix de couleurs, de formes et d’odeurs que nous accueillons avec joie. Avec notre reportage sur le miel, les abeilles et l’api- culture nous désirons vous donner un avant-goût des mois à venir. J’aimerais saisir l’opportunité qui m’est donnée, pour vous rappeler que vous pouvez à tout moment nous faire par- venir vos commentaires ainsi que nous proposer des thèmes pour nos prochaines éditions. Le plus simple est d’utiliser notre adresse email. Les cour- riers sont naturellement aussi les bienvenus. Vous trouverez l’adresse dans les pages inté- rieures. Enfin, je vous souhaite beau- coup de plaisir à parcourir nos textes ! n Birgit Robert azette de letterens La Numéro gratuit Editorial © recto verso 4 Mars 2014 Architecture Projet d’agrandissement du complexe scolaire L’enquête La législature à mi-temps Reportage L’accueil extra-scolaire

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Chères lectrices et chers lecteurs,Le comité de rédaction de la gazette vous remercie cha-leureusement pour les nom-breuses remarques et avis positifs qui nous sont parvenus après la première parution de la nouvelle édition. Ils sont un signe d’encouragement et de motivation adressés à l’équipe afin d’assurer une continuité du journal villageois. Au centre de nos préoccupa-tions actuelles, nous plaçons aujourd’hui l’éducation et le développement de nos enfants

auxquels nous consacrons une part non négligeable de notre budget. L’augmentation de la population est majoritairement formée par de jeunes familles avec enfants, ce qui induit for-cément quelques investisse-ments. C’est ainsi que notre village propose quelques adap-tations. Je suis convaincue que si nos jeunes et plus jeunes habitants se sentent à l’aise dans notre commune, cela influence également positive-ment l’intégration des parents.C’est la mi-temps pour la légis-lature actuelle de notre conseil

communal. Nous profitons de cette occasion pour leur poser quelques questions concernant leurs dicastères. Après la grisaille des mois d’hi-ver, la saison se réchauffe et la nature nous offre un grand choix de couleurs, de formes et d’odeurs que nous accueillons avec joie. Avec notre reportage sur le miel, les abeilles et l’api-culture nous désirons vous donner un avant-goût des mois à venir.J’aimerais saisir l’opportunité qui m’est donnée, pour vous rappeler que vous pouvez à

tout moment nous faire par-venir vos commentaires ainsi que nous proposer des thèmes pour nos prochaines éditions. Le plus simple est d’utiliser notre adresse email. Les cour-riers sont naturellement aussi les bienvenus. Vous trouverez l’adresse dans les pages inté-rieures.Enfin, je vous souhaite beau-coup de plaisir à parcourir nos textes ! n

Birgit Robert

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Numéro gratuit

Editorial

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4Mars 2014

ArchitectureProjet d’agrandissement du complexe scolaire

L’enquêteLa législature à mi-temps

ReportageL’accueil extra-scolaire

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Village Lacustre : le Village lacustre ouvrira sa saison 2014 le 4 mai. Démonstration de tir à la sagaie et de confection de galettes. Entrées payantes, ani-mations gratuites. + d’infos sur www.village-lacustre.ch Vous pouvez également vous procurer au prix de CHF 6.– la brochure « vivre le néolithique » à la caisse du Village lacustre et à l’administration communale.

La paroisse vous informe : suite au départ de M. l’Abbé Bernard Allaz, nommé curé modérateur pour l’union pastorale Saint-Protais, nous avons accueilli au mois de jan-vier 2014 un nouveau prêtre, il s’agit d’un religieux spiritain, le Père Gérald Mayor, 55 ans. Ce dernier a travaillé en qualité de missionnaire en Afrique durant de nombreuses années. Il est nommé prêtre auxi-liaire à temps complet pour les onze paroisses de notre unité pastorale. Il habite à la cure de St-Aubin et est secondé par le Père Lucien Pochon pour diverses collaborations jusqu’au mois de juillet.Grâce à l’arrivée de ces deux prêtres, notre paroisse peut proposer, dès le 4 février 2014, une messe supplémentaire en semaine. Elle aura lieu à 19h00 tous les mardis soirs à l’église de Gletterens. Plus d’infos sur les horaires des cultes sur www.upnotredamedetours.chLes célébrations des confirma-tions pour les jeunes de notre paroisse auront lieu le dimanche 13 avril 2014 à 10h à l’église de St-Aubin, et pour les communions, le dimanche 8 juin 2014 à 10h à l’église de Delley.

Sentier didactique Chevroux-Gletterens-Delley-Portalban : en collaboration avec les Communes de Chevroux & Delley-Portalban, la Société de Développement de Delley-Portalban & Gletterens, le Village Lacustre, le groupe de gestion de la Grande Cariçaie & la corporation forestière sont en train d’évaluer la possibilité de

prolonger le sentier didactique de Chevroux jusqu’à Portalban. Une vision locale avec les partenaires cités ci-dessus a eu lieu. Un projet définitif sera présenté prochaine-ment aux différents services des deux Cantons et ce prolongement devrait être opérationnel pour le printemps 2015.

Chemin du Canada : déjà inter-dit aux véhicules, ce chemin est néanmoins passablement emprunté par ces derniers. Dans le but de sécuriser ce chemin et d’empêcher définitivement la circulation, des poteaux seront mis aux deux entrées. Les ser-

En bref

Infos utilesAdministration communaleT 026 667 20 [email protected]

Horaires de l’administra-tion jusqu’au 30.06.2014 Lundi 9h-11h 16h-18h45

Mardi 16h-17h30

Mercredi 14h-16h30

Jeudi 9h-11h 14h-16h30

Vendredi 9h-11h 14h-16h30

L’administration sera ferméen Le vendredi 18 et le

lundi 21 avril (Pâques)n Le jeudi 1er mai après-midin Le jeudi 29 mai

(Ascension)n Le lundi 9 juin (Pentecôte)

Horaire de la déchetterie jusqu’au 30 avril 2014Lundi 11h-12h

Mercredi 17h-18h

Samedi 10h-12h

Dès le 1er mai jusqu’au 30 septembre Lundi 11h-12h

Mercredi 17h-19h

Samedi 10h-12h et

16h-17h

Impressum :Equipe de ré[email protected]

Conception et mise en page :recto verso, Gletterens

Impression :Imprimerie Gasser, Le Locle

Tirage : 450 exemplaires

Imprimé avec des encres végétales sur du papier recyclé.

vices forestiers, les employés de la STEP ainsi que les services d’urgences auront la possibilité d’accéder à ce secteur.

Plage communale : comme l’an passé, la Commune de Gletterens a été sollicitée par l’Assurance Concordia, pour le tournage d’un nouveau spot publicitaire. Pour le moment les dates définitives ne sont pas encore connues. Le tour-nage de ce spot devrait se faire selon les possibilités météorolo-giques en mai ou en juin. Une info précise, sur la fermeture de la plage au public sera donnée via le site Internet www.gletterens.ch. n

Le saviez-vous ?Le restaurant de la Croix Fédérale propose aux personnes du troisième âge, un service de repas à domicile.

Renseignements : Restaurant de la Croix Fédérale M. Frédéric Guinnard Tél. 026 667 25 67

Au programme de l’agenda 21Douches publiques à la plage communale : la mise en place de douches publiques dans l’enceinte de la plage communale de Glet-terens sera opérationnelle dès le mois de mai 2014. Le système de douches est celui de l’ancienne plage : il sera mis en service par nos employés communaux et sera directement branché sur le réseau d’épuration.Fenêtres de l’Avent : un grand merci à Mmes Descombes et Viret pour la mise sur pied des fenêtres de l’Avent 2013. Cette édition, comme les précédentes, aura connu un grand succès puisqu’une vingtaine de soirées sur les 24 possibles ont été organisées dans les différents quartiers de notre village. Pour cette année, une version remaniée est à l’étude. + plus d’infos dans la gazette d’automne. Co-voiturages : notre commune participe à une opération canto-nale d’envergure pour faciliter les utilisateurs de co-voiturages. Des places de parcs seront réservées sur le parking communal sis près de l’école et une plate-forme internet cantonale facilitera l’organi-sation entre utilisateurs. Cette plate-forme devrait être opération-nelle avant la rentrée scolaire du mois d’août.

Petite annonceRetraité aimant le blues jouerait volontiers des claviers avec des amateurs au village pour le plaisir. Contact : 026 667 18 48

Camp de skiL’école, regroupant les élèves de Gletterens et Delley-Portalban a tenu son camp de ski traditionnel à Vercorin.Les conditions de neige étaient excellentes malgré une météo quelque peu rébarbative. Les enfants ont particulièrement apprécié la convivialité valaisanne et la bonne volonté des moni-trices et moniteurs qui ont non seulement mis de l’ambiance sur les pistes mais également lors de « la boum » du jeudi soir.A noter qu’il n’y a eu aucun incident ou maladie et que tout s’est passé dans la bonne humeur.L’illustration montre la des-cente aux flambeaux, qui a été un des points forts du camp.Les parents ont récupéré leurs enfants le vendredi en fin d’après-midi.

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Ces dernières années, les communes liées à notre cercle scolaire ont connu une aug-mentation conséquente de leurs populations. L’effet de cette augmentation a eu une grosse influence sur la capa-cité d’accueil des infrastruc-tures existantes. En effet, l’augmentation citée en sus et la non-conformité de certaines classes obligent le cercle sco-laire à agrandir ses infrastruc-tures.

Dans ce contexte, les com-munes partenaires ont décidé de proposer un projet d’agran-dissement sur la commune de Gletterens en prolongement du bâtiment actuel. Ce projet proposera à nos populations 8 nouvelles salles de classe et un bureau pour le responsable d’établissement, une salle polyvalente ainsi qu’un terrain multi sport.Cet agrandissement est égale-ment important dans le cadre

d’un éventuel regroupement des cercles scolaires de Val-lon-St-Aubin et Delley-Portal-ban-Gletterens. Il permettra à nos communes de préserver un site sur leurs territoires et pérennisera l’enseignement, le sport et la culture. Ci-dessus, vous pouvez voir le projet primé dans le cadre du concours. De l’avis du jury, ce projet remplit parfaitement les souhaits et les attentes des Communes. Il se veut fonction-

nel et pratique et est d’un coût raisonnable compte tenu des nouveaux bâtiments proposés.Une exposition publique a été mise en place du 14 au 23 mars 2014 dans les abris de l’admi-nistration communale de Glet-terens. Les communes proposeront conjointement une séance d’information pour expliquer toutes les implications finan-cières, juridiques et pédago-giques de ce projet. n

Architecture par Nicolas Savoy

Projet d’agrandissement du complexe scolaire de Gletterens

projet lauréat – atelier MARCH / Genève

Dans l’édition précédente, nous avions organisé un son-dage concernant la nouvelle gazette.Les résultats sont très encou-rageants et l’accueil de la nou-velle version a été particulière-ment apprécié. Etonnamment c’est une majorité de réponses en langue allemande qui nous est parvenue.Le « design » a été plébiscité sans exception et la majorité

absolue désire y être abonnée gratuitement. Une version électronique n’est pas vraiment désirée. Par contre, 3-4 parutions par année sont souhaitées.Il est étonnant de constater que peu de personnes ont des anecdotes villageoises à raconter ou des photos à publier. Les petites annonces sont les bienvenues.

La parution de publicité au sein de la gazette est très par-tiellement acceptée.Le bilinguisme est en grande majorité souhaité.Ces réponses démontrent que l’esprit village est bien pré-sent, mais mettent aussi en exergue le fait que la popula-tion est très mélangée entre romands et alémaniques. Il est intéressant de constater que justement les aléma-

niques se sentent très concer-nés par la vie du village, ce qui démontre une certaine inté-gration.Ces réactions positives encou-ragent le comité de rédaction à poursuivre ses efforts afin de rendre cette gazette encore plus attractive. Nous remer-cions tous les participants de leur intérêt. n

Le comité de rédaction

Questionnaire

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« Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre ». Cette fausse citation, bien qu’attribuée à Albert Einstein, met en évidence l’importance de l’apiculture sur toute la surface de notre planète.

En effet, le miel est une des dernières denrées strictement naturelles. Il représente la douceur et le sucre, il est pro-duit partout dans le monde, sans aucune autre interven-tion humaine, si ce n’est la « domestication » de certains essaims.Depuis la nuit des temps, il est le symbole de la félicité, de la richesse et du labeur.

Dans notre commune, il reste encore quelques pas-sionnés qui produisent, avec l’aide de leurs colonies, ce fameux nectar. Cet article a pour but de mettre en valeur ce travail et cette passion ainsi que, dans une moindre mesure, de vous sensibiliser à l’importance de cet insecte sur nos vies quotidiennes. Francis Ansermet a inoculé son virus à Raphaël Bernard qui depuis plus d’une saison a repris sur les conseils avi-

sés de son mentor, l’exploita-tion d’une trentaine de ruches.

Comment vous est venue l’envie de vous lancer dans l’apiculture ?

Francis Ansermet : Grâce à Robert Dubey qui faisait de l’apiculture et, dans un pre-mier temps, j’ai commencé par l’aider. Ensuite, il m’a conseillé de prendre une ruche et tout a commencé comme ça. J’ai commencé avec un Dadant (nom pour les ruches extérieures). Par la suite, j’ai augmenté mes colonies de 1995 jusqu’en 2000 avec la reprise d’un rucher complet à Dompierre, que j’ai ramené à Gletterens. Depuis l’an passé, c’est Raphaël qui s’occupe de la colonie. Il devra néanmoins prendre des cours d’apiculteur à l’institut de Grangeneuve et obtenir son certificat pour entrer dans la « famille ».

Raphaël Bernard : Tout est parti de la location de la mai-son de Francis. Ses ruches étant dans le jardin, j’ai eu en plus le plaisir de prendre en charge la colonie. Dans un pre-mier temps, je ne savais pas

trop ou j’allais, mais j’ai été vite « piqué » et je me suis pris au jeu.

Avez-vous des normes d’hygiène à respecter pour produire du miel ?

F. A. : Nous sommes contrôlés par la société romande d’api-culture. Chaque année, nous contrôlons la teneur en eau dans le miel, qui est de 18,5. Si on dépasse ce chiffre notre miel n’est pas labellisé. Pour la teneur en eau, si nous ne sommes pas dans la norme, c’est une indication que le miel n’est pas mûr et qu’il y a un risque de pourriture. En prin-cipe l’abeille détermine elle-même quand son nectar est à

maturité en bouchant (oper-cule) les alvéoles.

Comment faites vous pour rassembler des colonies ?

R. B. : On peut acheter une petite colonie avec une reine et si la reine est productive on agrandit la ruche avec des cadres supplémentaires. Il y aussi la possibilité de trouver des essaims, principalement au mois de mai. Ces essaims proviennent soit de sa propre colonie qui se divise avec une nouvelle reine et quitte la ruche primaire (rucher ini-tial). Soit ce sont des essaims qui peuvent venir de plus loin (village voisin ou / et rucher voisin). Parfois il faut changer

Le miel par passion Nature et environnement par Nicolas Savoy

© apiculteur.ch | didier bettens

Francis Ansermet Raphaël BernardPour tout renseignement : 079 706 53 57

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la reine de ces essaims. On en trouve chez des apiculteurs spécialisés dans la reproduc-tion de reines que nous rece-vons par courrier postal, ceci pour le côté anecdotique.Une fois la colonie rassem-blée, il faut en assurer le suivi et la survie en contrôlant si les abeilles ne sont pas atteintes par un virus. Il y aussi le pro-blème des traitements dans l’agriculture qui peuvent déci-mer une colonie. En principe, les agriculteurs ne sont pas autorisés à traiter avant 21h.

Combien produisez vous de miel par année et un apiculteur peut-il vivre de son travail ?

F. A. : C’est proportionnel au nombre de ruches, la qualité de la colonie : la moyenne est d’environ 12 kilos. Si la météo est mauvaise (froide), les abeilles peuvent également manger leur production pour survivre. Il y a aussi la notion des distances comme par exemple si un champ de colza est trop éloigné du rucher, les

abeilles auront tendance à ne pas y aller. Pour la rentabilité, je dirais que c’est plus une passion qu’une profession et il faudrait plus de 200 ruches pour commencer à imaginer en vivre.

Les abeilles sont-elles dangereuses ? Quelle est la différence entre les guêpes et les abeilles ?

R. B. En principe, et comme pour beaucoup d’espèces, les abeilles ont plus peur de nous que le contraire… Il faut rester calme quand elle est à proxi-mité et ne pas commencer à s’agiter dans tous les sens. Contrairement aux guêpes, si une abeille vous pique, elle perd son dard et meurt. Les guêpes ne sont pas plus dangereuses que les abeilles. Ce sont simplement des pro-fiteuses qui ne produisent pas de miel et qui s’alimentent souvent dans les ruchers. Un des soucis des apiculteurs, c’est de contrôler de ne pas avoir trop d’intruses dans ses colonies. n

© apiculteur.ch | didier bettens

Quelques chiffres• 1 essaim = 1 reine, 500 faux-bourdons, 25 000 ouvrières. • 1 colonie = 1 reine, 3000 faux-bourdons, 6000 ouvrières.• Au cours de sa vie, une reine pond environ 500 000 œufs. • Pour obtenir 1 kilo de miel, il faut 3 kilos de nectar récolté

soit 100 000 sorties sur 150 millions de fleurs.• Au printemps, le miel provient principalement des arbres

fruitiers, des pissenlits et du colza.• En août, le miel provient des sapins, framboises

et lavandes.

La construction du lotissement de Fin de Gros Bois Dessous débutera dans le courant du mois de mars. Ce projet de vingt-quatre villas ossature bois est réalisé conjointement par FGBD SA consortium d’entreprises ayant son siège à Gletterens et Flexome SA, entreprise générale.Le chantier va débuter par les travaux d’infrastructures telles que les chemins de dessertes du lotissement et les canalisations principales des eaux claires et des eaux usées.La construction des villas s’échelonnera sur 4 à 5 ans en fonction des ventes. Le projet pourrait être terminé fin 2017.

Le quartier divisé en cinq secteurs comptera 8 villas groupées, 8 villas mitoyennes et 8 villas individuelles.

Une place de jeux et des jardins potagers feront partie des amé-nagements extérieurs.

Les constructeurs sont soucieux d’éviter au maximum les désa-gréments aux riverains pendant la durée des travaux. Un cour-rier d’information sera envoyé ces prochains jours aux personnes concernées. n

Lotissement de Fin de Gros Bois Dessous

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C’est la mi-temps pour la législature actuelle du conseil communal de Gletterens. C’est le bon moment de s’arrêter un instant et de tirer un premier bilan et de jeter un œil sur le futur !

Nicolas SavoySyndic depuis le 16 avril 2011 Administration générale, Affaires sociales, santé, tourisme

Karim HamdaniConseiller communal depuis 2011Développement durable et énergies, écoles et formation, routes et éclairage public, trans-ports et communication

Patrice CollombConseiller communal depuis 1994Port, pêche et chasse, protection de la nature, économie publique, bâtiments communaux

Roger RobertConseiller communal depuis 2012Impôts, finances, déchetterie, voirie, personnel

Serge BongardConseiller communal depuis avril 2011 Urbanisme, protection civile, service du feu, eau potable, épura-tion, culture, sport et loisirs

L’enquête par Birgit Robert

La législature à la mi-temps Questions aux conseillers communaux

Si vous regardez en arrière sur la première partie de la législature, en quoi avez-vous été particulièrement actif et quelle est votre plus grande réussite ?

Avez-vous atteint les objectifs de votre mandat communal ? Quels sont les résultats avec lesquels vous n’êtes pas satisfaits ? Dans quelle mesure avez-vous eu une quelconque d ésillusion ?

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N. Savoy La première année a été celle de l’apprentissage. En effet, sans expérience de la fonction publique, il a fallu trouver nos repères et prendre connaissance des dossiers en cours et surtout gérer le départ, après plus de 17 ans d’activité, de la secrétaire communale. Une fois plus ou moins dans le « bain », je dirais que l’ouverture de l’accueil extrascolaire, la mise sur pied du projet des appartements protégés ainsi que la mise au concours pour l’agrandissement de notre complexe scolaire sont, pour mes dicastères, de grosses

satisfactions.

N. Savoy La désillusion est venue très vite puisque le début de législature a été passablement houleux entre une partie de la population et le Conseil fraîchement élu. Nous dirons que maintenant

K. Hamdani L’agenda 21 local m’a demandé une énergie folle, mais en voyant la par-ticipation de la population à ce projet, je pense que la démarche a toute son impor-tance pour notre commune.

P. Collomb Pour ma part cela fait bientôt 20 ans que je suis au Conseil communal et le pro-jet dont je suis le plus fier est la création du port de Glette-rens. Nous avons été plusieurs à contribuer à cette réussite et je pense que nous avons su trouver le juste milieu entre les « pro-nature » et les utilisa-teurs. La plage de Gletterens et son port deviennent très prisés.

les relations sont devenues normales et constructives pour le bien de toute la collec-tivité.Concernant les objectifs, à titre personnel, je pense que pour le Conseil ils sont

La construction du Club House est également un projet qui m’a tenu à cœur. Beaucoup de personnes avaient un apriori négatif sur ce bâtiment et je pense qu’à l’heure actuelle et au vu de son utilisation, sa création n’est plus remise en question.

R. Robert Je me suis intéressé en premier lieu à une bonne compréhension des finances communales, au budget et à son suivi par dicastère. Un processus a été mis en place. Le bien-être des employés a été mon souci suivant et je me suis penché sur la gestion du personnel. J’ai mis en place

atteints, mais devront être encore confirmés, ces pro-chaines années.

K. Hamdani Les objectifs de mon mandat communal me guident au quotidien. Ma plus

quelques procédures avec pour conséquences d’excel-lentes relations de travail.

S. Bongard Petit coup d’œil dans le rétroviseur pour se dire que la première moitié de la législature est déjà derrière nous. J’ai été particulièrement actif pour la concrétisation de la mise à l’enquête préalable du PAL avec la commission d’urbanisme et le bureau Urba-sol. Un point fort, à la demande de la préfecture, est l’octroi des permis d’occuper pour les nou-velles constructions. J’ai éga-lement contribué à l’achat des deux magnifiques véhicules pour le service du feu.

grande déception provient surtout de la lenteur avec laquelle les choses bougent et se mettent en place.

P. Collomb A ce jour, je crois avoir tenu mon cahier des

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La population a augmenté de manière constante ces dernières années. Dans le cadre du développement du village, quels sont les points importants sur lesquels il faudra i mpérativement se pencher dans un proche avenir ?

Quelle est votre vision du futur de Gletterens dans les dix à vingt ans à venir ?

N. Savoy Le premier point important est la mise à l’en-quête de notre nouveau plan d’aménagement local. Ce der-nier sera certainement notre boussole pour les prochaines années. L’augmentation nous oblige également à revoir certaines infrastructures comme l’école, la déchetterie et l’épuration. Nous devons également analyser notre capacité d’absorption de nou-veaux habitants. En effet nous sommes actuellement à une taille critique. Une augmen-tation de 200 à 300 habitants supplémentaires serait peut-être plus un handicap qu’un avantage.

N. Savoy Si nous nous proje-tons à 5 à 10 ans, notre Com-mune devra se pencher sur la possibilité de fusionner avec certaines communes voisines. Je suis conscient que c’est un sujet très sensible et très émo-tionnel. Mais nous devrons en discuter tous ensemble et trouver la voie la plus adaptée pour notre collectivité. En tant qu’exécutif, ce n’est pas au Conseil à faire un choix mais à notre population une fois que tous les aspects auront pu être présentés et débattus.

K. Hamdani La commune de Gletterens peut exercer un

K. Hamdani La plupart des points sont déjà pris en compte par le Conseil communal : l’école, les routes, l’approvi-sionnement en eau, la gestion des déchets et, bien-sûr, l’as-sainissement des bâtiments.

P. Collomb Une réflexion commune entre les villages de Delley-Portalban et Gletterens est actuellement en cours afin de revoir de manière objective les infrastructures (écoles, salle polyvalente, accueil sco-laire et sportif). A ce jour, nous arrivons bientôt au cap de 1000 habitants et il est important de savoir si nous voulons encore augmenter. Toutefois, il serait

rôle de leader par rapport à son engagement dans le déve-loppement durable. Elle est en parfaite adéquation avec les politiques énergétiques cantonales et fédérales. Riche de son expérience et de son dynamisme, elle peut prendre une place importante dans le paysage politique fribour-geois.

P. Collomb J’aimerais que le village prenne le temps de « respirer » et de se poser les bonnes questions pour son développement. Voulons-nous garder « l’esprit de village » ? Les citoyens doivent aussi se

impensable de le faire sans lancer une étude complète des infrastructures comme les canalisations et autres instal-lations. De plus, il est néces-saire d’intégrer les nouveaux villageois de façon plus active dans la vie locale et sociale du village. Le giron des jeunesses a été une bonne chose dans ce sens-là.

R. Robert Le conseil commu-nal est conscient que diffé-rentes infrastructures devront progressivement être adap-tées. C’est pourquoi, plusieurs projets ont été élaborés et sont en cours, notamment en ce qui concerne les routes, l’éclairage

positionner et faire entendre leur avis. De plus, j’espère qu’avec la nouvelle révision du PAL, les décisions seront prises de manière objective et en accord avec le développe-ment durable.

R. Robert Cela dépendra en particulier d’une éventuelle fusion qui pourrait interve-nir dans les 5 ans. Cela dit, je crois fermement que la Com-mune se développe dans un sens très positif avec une nouvelle école qui pourrait être un atout à faire valoir. En outre, nous bénéficions déjà d’une zone touristique attrac-

et l’école. Il reste toutefois encore beaucoup de travail à accomplir et nous allons nous intéresser en particulier aux eaux, la déchetterie et la gestion des énergies. Ces sujets seront naturellement influencés par la volonté future de la population en matière de fusion.

S. Bongard En effet, la popula-tion a énormément augmenté ces dernières années et c’est pourquoi, nous travaillons sur un nouveau projet d’agrandis-sement de l’école, salle poly-valente et place multisports. Nous devrons aussi nous sou-cier du bien-être de nos cana-lisations.

tive et en particulier d’un port moderne et apprécié. Il nous manque certainement encore une infrastructure hôtelière qui ferait de notre Commune un des pôles d’attraction de la Broye fribourgeoise.

S. Bongard J’imagine la com-mune de Gletterens avec du talent, des ressources et des alliances. Sauvegarder notre zone touristique. Il faudrait concerter nos efforts pour par-tager des visions communes et continuer à innover ensemble afin que notre commune garde son patrimoine.

charges et obtenu les résultats escomptés. Seul bémol, les réfections des routes du Lac et des Grèves qui durent depuis un certain temps mais qui ne sont plus dans mon dicastère depuis le début de la législature.

R. Robert Les objectifs de mon mandat sont partielle-ment atteints, quelques pro-jets importants étant toujours

en cours. Néanmoins, j’ai proposé quelques améliora-tions en matière de gestion qui ont été mises en place afin de consolider et amé-liorer quelques processus administratifs. Je pense que les désillusions font partie du quotidien d’une administra-tion communale. Cependant, il est regrettable qu’une cer-taine partie de la population

ait fraîchement accueilli l’ins-tallation d’un nouveau conseil communal et de son adminis-tration.

S. Bongard En effet, les objectifs de mon mandat communal ne sont pas encore aboutis entièrement. Le déve-loppement du village fait que notre réseau d’eau potable et d’épuration me demande

davantage de temps, car nous sommes en train d’effectuer de gros travaux entre Glet-terens et Portalban. Mais ceux-ci devraient être opé-rationnels d’ici fin 2014. Ma désillusion est de ne pas avoir encore trouvé la solution pour les conduites d’eau potable qui se désagrègent d’année en année dans notre camping caravaning.

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Un grand merci à tous les conseillers communaux pour le temps consacré à répondre à nos questions.

Comment appréciez-vous le contact direct avec la population ?

Quelle est la part d’investissement personnel dans le cadre du mandat que vous exercez ?

Comment arrivez-vous à concilier vie professionnelle et familiale avec les responsabilités admi-nistratives de votre mandat communal ?

N. Savoy Le contact direct c’est un peu le cadeau de notre mandat. A titre personnel, ce contact est enrichissant, il nous permet d’aborder avec les habitants les différents aspects de notre vie quoti-dienne.

K. Hamdani A l’échelle d’une petite commune, c’est ce qui est le plus intéressant.

N. Savoy L’investissement est proportionnel à l’envie d’aller de l’avant et aux défis que nous souhaitons relever pour notre commune. Les dossiers actuels sont très importants et nous demandent un investis-sement à 100 % pas forcément en temps mais plutôt en état d’esprit.

N. Savoy Une épouse très conciliante, une activité profes-sionnelle indépendante et des enfants hors de la coquille me permettent de m’investir com-plètement dans ce mandat.

K. Hamdani C’est réglé comme du papier à musique. A chaque chose son temps imparti et pas de mélange entre sphère privée, profes-

sionnelle et communale. Ca donne parfois l’impression que je suis peu disponible, mais ça me permet de conci-lier harmonieusement le tout.

P. Collomb J’ai la chance de connaître pas mal de monde au village et ce grâce à mon travail et à mes activités au sein de diverses sociétés. De ce fait, je côtoie les habitants du village et ceux du Carava-ning et ces contacts sont fort appréciables.

R. Robert C’est l’activité la plus gratifiante de notre fonc-

K. Hamdani Enorme ! Comme dans tout ce que je fais d’ail-leurs. J’aime m’investir à fond quand je m’engage dans quelque chose.

P. Collomb J’essaie de faire au mieux et de concilier mes acti-vités professionnelles et celles de la commune de manière à respecter mon mandat.

P. Collomb C’est une question d’organisation. Je pensais pou-voir me décharger de ces res-ponsabilités mais le désiste-ment général de mes anciens collègues m’a poussé à me représenter pour une dernière législature. Etait-ce une bonne chose ? On fera le point à la fin du match. J’ai également la chance d’avoir une épouse « partenaire ».

R. Robert Me retrouvant partiellement à la retraite en ayant conservé mon job de musicien « free lance », j’ai donc un peu de temps à dis-

tion. Il y a les gens honnêtes et polis qui sont reconnaissants du travail accompli. Il y a aussi toutes sortes de problèmes à résoudre et nous nous y acti-vons de la manière la plus harmonieuse possible. Et puis comme dans toute administra-tion communale, il y a quelques « râleurs » avec lesquels nous essayons de trouver des solu-tions sur un mode acceptable.

R. Robert Je me suis beaucoup investi au début de mon man-dat et me suis rendu au bureau pratiquement tous les matins afin de me mettre dans le bain d’une administration commu-nale. J’y ai trouvé beaucoup de plaisir et d’excellentes interac-tions avec tous mes collègues, ce qui m’a motivé à continuer sur le même rythme.

position. J’ai également le bonheur d’avoir une épouse compréhensive et conciliante qui me soutient dans mes activités. Je me sens donc très à l’aise avec mon investisse-ment personnel au service de la Commune en me rendant tous les jours au bureau.

S. Bongard Il faut dans tous les cas être bien organisé et discipliné pour être au bon

S. Bongard J’apprécie le contact direct avec la popu-lation ; c’est pour moi une partie de mes fonctions que je me réjouis d’exercer. Etre à l’écoute des citoyens me permet d’exposer leurs idées ou leurs questions au sein du conseil communal. Je participe avec grand plaisir aux mani-festations et aux assemblées de nos sociétés locales.

S. Bongard Je m’investis per-sonnellement dans le cadre du conseil communal pour acquérir de nouvelles compé-tences. Les décisions finales ne reposent jamais sur un seul conseiller. C’est pour cela que les dossiers doivent être trai-tés minutieusement et avec respect pour être présentés.

moment et au bon endroit. Je fixe mes priorités profession-nelles et communales avec soin. Je mets tout en œuvre afin de trouver les moments nécessaires à ma vie familiale car ceux-ci me ressourcent. n

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La musique pour les enfants, mais pas seulement…Notre village possède de nombreuses personnes qui enrichissent notre bien-être quotidien. Ces femmes et ces hommes nous permettent d’accéder à des formations, à des enseignements ou à toutes sortes de connaissances proches de chaque habitant.En arrivant à la route de la Ria 53, nous découvrons une ancienne ferme rénovée qui laisse présager un formidable dynamisme de vie. Une place importante est attribuée aux cinq enfants de la famille se consacrant tous à la musique.La maman, jeune trentenaire à l’œil pétillant, est pianiste professionnelle, passionnée de musique et amoureuse des notes de Mozart, de Chopin et de Bach. Christine Viret est diplômée d’enseignement, et dispense actuellement à Glet-terens des cours de musique adaptés aux enfants. Le piano et la flûte à bec sont enseignés à une trentaine d’élèves d’âge scolaire, mais elle ouvre éga-lement sa salle de cours aux adultes. Depuis plus de 12 ans, cette professeure éveille bien des passions et possède une

riche expérience d’instruction de la musique. Une forte demande de leçons provient de tous les villages alentours, et Christine peut encore contenter toutes les sollicitations.

Un lieu d’apprentissage chaleureuxLa salle de musique est située dans l’ancienne grange de la ferme familiale et offre un confort adapté à un ensei-gnement de qualité. Le piano à queue trône fièrement au milieu de la pièce, entouré de partitions et de méthodes de toutes sortes. La batterie ins-tallée nous laisse entrevoir une ouverture aux différents mondes de la musique. L’enseignement de Christine se base sur un partage avec l’élève, et permet une pro-gression du niveau de chacun en fonction de ses aspira-tions personnelles. Au revoir les leçons rébarbatives de musique ! Le répertoire ensei-gné est très large, couvrant autant le style classique, pop ou musique de film. Les élèves progressent ainsi dans un esprit permettant de vivre la musique et non pas de la subir.

Cependant, Christine apprend à chaque élève qu’une bonne progression ne peut s’effectuer qu’avec une activité régulière.

Une vie en musiqueIssue d’une famille fortement impliquée dans le monde musical, Christine Viret décide à l’adolescence, que sa vie serait consacrée à la musique. Elle effectue ses études au Conservatoire de Lausanne où elle obtient également un diplôme de solfège. Elle ne conçoit pas l’aménagement de ses journées sans une pra-tique musicale. Au-delà de l’enseignement, elle consacre encore son temps à différents projets d’accompagnement pianistique. Avec cinq enfants

à élever, elle peut compter également sur un total appui d’une jeune fille au pair, de sa famille et de son mari, Pierre. L’harmonie s’étend donc au-delà de la musique…Actuellement seule à ensei-gner, elle n’exclut pas un jour de s’associer à d’autres pro-fesseurs pour étendre l’offre à différents instruments.L’enseignement musical se trouve en de bonnes mains dans notre village, et c’est avec beaucoup de plaisir que Christine Viret répondra à toutes vos questions.

RenseignementsChristine ViretRoute de la Ria 53026 667 26 08. n

Culture et loisirs par John Kummli

© recto verso

Sans la musique, la vie serait une erreur (Friedrich Nietsche)

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En février 2013, les 2 com-munes de Gletterens et Delley-Portalban ont mis sur pied un des premiers AES de la Broye fribourgeoise. Ceci a néces-sité un engagement préalable important de la part des deux communes afin de trouver des locaux, des animatrices et de développer des règlements et une tarification acceptable.Pour dresser un premier bilan après une année d’exploi-tation, nous nous sommes entretenus avec Mme Sabine Zimmermann, présidente de la commission de l’accueil extrascolaire (AES).

Madame Zimmermann, comment en est-on venu à décider de la mise sur pied d’un AES ?En fait, c’est une nouvelle loi fribourgeoise incitant les com-munes à proposer un AES afin de permettre aux parents de concilier vies familiale et pro-fessionnelle. Nous avons éga-lement réalisé une enquête auprès de notre population dans le but d’en estimer le besoin réel.

Comment en êtes- vous arrivé à rassembler les deux communes pour réaliser un seul AES ?Ceci est une évolution tout à fait naturelle. En effet, les deux communes sont regroupées dans le même cercle scolaire. En outre, nous sommes dans une phase de planification d’une nouvelle école commune

sur le site de Gletterens qui devrait également englober l’AES. Il aurait été contre-productif d’installer 2 AES pour une période probable-ment relativement courte.

Quel a été le résultat de l’enquête préalable auprès de la population ?Un réel intérêt, voire de l’enthousiasme a été démon-tré. C’est pourquoi les deux communes ont été moti-vées à réaliser ce projet le

plus rapidement possible. L’AES a accueilli ses premiers « clients » le 18 février 2013, soit en plein milieu de l’année scolaire.

Pourquoi est-ce que le site de Gletterens était plus favorable ?En fait, les élèves les plus concernés, soit l’école enfan-tine des deux communes, fré-quentent l’établissement sco-laire de Gletterens. De plus, nous pouvions adapter relati-vement facilement des locaux disponibles qui se trouvaient à proximité.

Comment est-ce que le financement est couvert, y a-t-il des subventions de la part du canton ?L’ouverture de l’AES est sub-ventionnée par la Confédé-ration ainsi que par le Can-ton, afin de garantir un bon démarrage. Le fonctionne-ment est ensuite garanti par les finances communales. De plus, une participation est demandée aux parents. Les tarifs sont fixés par rapport aux revenus des parents.

Quel est le fonctionnement de l’AES, les animatrices sont-elles professionnelles ?L’administration se trouve au bureau communal de Glet-terens, chapeautée par une

commission ad hoc qui est formée par des représentants de chaque commune et de la commission scolaire. En outre, la commission est conseillée par une éducatrice de la petite enfance professionnelle et expérimentée. La commission AES a engagé trois animatrices et une auxiliaire qui suivent des cours professionnels dispensés par le canton. Elles couvrent toutes les plages horaires.Le détail du fonctionnement se trouve sur le site des deux communes.

Quelles sont les heures d’ouverture de l’AES ?L’AES est ouvert de 6h30 à 18h pour permettre aux parents d’être flexibles avec leurs propres horaires de travail. Il est fermé les jours fériés ainsi que pendant les vacances d’été du 15 juillet au 20 août ainsi que pendant la période des fêtes de fin d’année.

Comment sont organisés les repas ?Les repas de midi sont livrés par le restaurateur de la Croix-Fédérale à Gletterens qui a été agréé « fourchette verte », ce qui est une exigence dans le cadre de l’AES.Les petits déjeuners et les goû-ters sont préparés sur place par les animatrices en respec-tant également les directives « fourchette verte ».

Quel a été l’accueil des enfants ? des parents ?Les enfants apprécient l’AES. Ils s’y sentent à l’aise. D’autres se réjouissent d’en faire bien-tôt partie dans le futur. En outre, les parents nous ont réservés un excellent accueil et sont très satisfait du service rendu.

Quel bilan tirez-vous après une année d’activités ?Le nombre d’enfants partici-pants s’est particulièrement étoffé, de sorte que nous envi-sageons un agrandissement afin d’accueillir bientôt seize enfants.Il est réjouissant de constater que le financement est large-ment couvert par nos prévi-sions budgétaires. Les animatrices ont montré beaucoup d’enthousiasme lors de la mise sur pied de l’AES et ont fait preuve d’initiative et d’autonomie. Elles sont très dévouées et assurent le bien-être des enfants.L’AES procure du travail à temps partiel à quatre per-sonnes, habitantes des deux communes.Nous avons atteint notre objec-tif en permettant aux parents de concilier vies familiale et professionnelle. Finalement, ce projet commun nous a égale-ment permis de créer des liens entre les deux communes. n

Reportage par Roger Robert

Accueil extra scolaire de Gletterens et Delley-Portalban