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MARDI 9 AOÛT 2011 - 9 RAMADAN 1432 - N° 6330 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Photo : Samir Sid Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 ELLES ONT TRAITÉ DES QUESTIONS DE DÉFENSE E T DE SÉCURITÉ NA TIONALES Les auditions secrètes de Bouteflika Abdelaziz Bouteflika a interrompu, momentanément, les séances d’audition des membres du gouvernement pour présider deux réunions ultra secrètes, samedi et dimanche derniers, consacrées aux secteurs très sensibles de la sécurité nationale et de la défense. PAGE 3 CITÉ BOIS DES PINS COLERE A HUIS CLOS PAGE 5

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MARDI 9 AOÛT 2011 - 9 RAMADAN 1432 - N° 6330 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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ELLES ONT TRAITÉDES QUESTIONS DE DÉFENSEET DE SÉCURITÉ NATIONALES

Les auditionssecrètes deBouteflika

Abdelaziz Bouteflika a interrompu,momentanément, les séancesd’audition des membres dugouvernement pour présider deuxréunions ultra secrètes, samedi etdimanche derniers, consacréesaux secteurs très sensibles de lasécurité nationale et de la défense.

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CITÉ BOIS DES PINS

COLERE AHUIS CLOS

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Aen croire des sources proches du FLN,Abdelaziz Belkhadem «prévoit» de réserverla position de tête de liste à Alger, pour les

prochaines législatives, à l’actuel ministre de l’En-seignement supérieur, Rachid Harraoubia,ceci dans la perspective d’en faire le futurprésident de l’APN. Donc au détri-ment de Abdelaziz Ziari.

Ce qui fait dire à notre source queforcément cela signifie que Boutefli-ka a définitivement lâché ce dernier.Cela promet en tout cas de chaudesempoignades dans la maison FLN.

Un jour, un sondage

OUI

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Résultats du dernier sondageAppréciez-vous les programmes de

la Télévision algérienne durant le Ramadan ?OUI : 5,46%NON : 90,53%SANS OPINION : 4%

Pensez-vous qu’il y a suffisamment d’activitésculturelles durant les soirées de Ramadan ?

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www.lesoirdalgerie.com

PPLa causepalestinienneet les bonnes

affairesUn baron de l’ex-parti

unique, possédant despalmeraies à Biskra, afait montre d’un remar-quable sens des affaires.Saisissant l’opportunitéde la tenue d’un colloquesur les prisonniers pales-tiniens à Alger ennovembre 2010, il a réus-si à vendre pour le parti400 kg de Deglet Nourque le FLN a offerts com-me cadeau à ses invitésde marque. Une bonneaffaire, incontestable-ment, surtout lorsqu’onsait que la marchandisede notre politicien a étéécoulée à 450 DA le kiloau moment oùlesdétaillantsla propo-saient à300 DAdurant lamêmepériode.

Harraoubia raflela mise

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[email protected]

L’APN retardesa reprise

La cérémonie officielled’ouverture de la sessiond’automne du Parlementaura lieu le 4 septembreau lieu du 2, comme ini-tialement prévu.

C’est ce que nousapprend une source bieninformée, justifiant celéger report par le faitque le 2 septembre coïn-cidera tout simplement

avec lajournée

duven-dredi.

Quand la politique s’en mêleLe traditionnel tournoi de pétanque

tant attendu pour ce mois de Ramadanpar les habitants de la commune d’ElMarsa et ses alentours a été gâché à sonpremier jour. Le RND et le MSP, qui ontdéjà entamé la course pour les électionsmunicipales de 2012, voulaient mettre,chacun, l’événement sous son égide àtravers deux associations sportives qui

ne cachent plus leurtendance poli-

tique. Pourcombler levide, leP/APC a ins-tallé sur le

boulodromedes tables de«dominos».

Les communiquéssont rédigés par Bouteflika

Les communiqués qui sanctionnent lesauditions des ministres en ce mois de Rama-dan sont rédigés par Bouteflika en personne,selon une source proche de la présidence. «Leministre concerné présente un projet de com-muniqué mais Bouteflika, stylo à la main, refaittout au fur et à mesure dudéroulement de l’audi-tion !»

Selon notre sour-ce, Bouteflika agit dela sorte depuis leRamadan de l’annéedernière. Aupara-vant, lesdits commu-niqués étaient rédi-gés par les ministresconcernés et lesconseillers de la pré-sidence.

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Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - C’est ce que nousapprend une source très bieninformée. «Ces deux réunionsne ressemblent en rien auxauditions traditionnelles desresponsables civils. Elles nesont pas publiques bien sûr etaucun communiqué ne lessanctionnera. Et même la parti-cipation à ces conclaves est trèsrestreinte», nous révèle notresource.

Ainsi, pour la premièreréunion, tenue samedi dernieret consacrée à la sécurité natio-nale, seuls le Premier ministreAhmed Ouyahia, le ministred’Etat, représentant personneldu président de la République,Abdelaziz Belkhadem, et DahoOuld Kablia y ont pris part parmiles «civils».

Même parmi les proches col-laborateurs de Bouteflika quiprennent régulièrement part auxauditions classiques commeMohamed Boughazi et MoulayKendil, seul le conseiller auxaffaires de défense et à la sécu-rité nationale, le général majorMohamed Touati, y a assisté.

Cette réunion a regroupéessentiellement les principauxhauts responsables de la sécu-rité du pays, comme le généralde corps d’armée MohamedMédiene dit Toufik, les respon-sables de la sécurité extérieure,

le général major Attafi et legénéral Ahmed, le généralmajor commandant de laGendarmerie national et ledirecteur général de la Sûreténationale, Abdelghani Hamel,ainsi que le ministre délégué à

la Défense nationale le généralmajor Abdelmalek Guenaïzia etle chef d’état-major, le généralde corps d’armée Gaïd Salah.

Comme de bien entendu etde par la nature même de ceconclave, il est difficile d’obtenir

le détail de l’ordre du jour. Notresource nous concède justequelques grandes lignes.

«Il a été question du terroris-me évidemment mais aussi detout ce qui a trait à la sécuriténationale en général.»

L’on ne peut ne pas pensernotamment aux derniers déve-loppements survenus du côtéde nos frontières Est et Sud dufait de la dégradation de lasituation sécuritaire en Tunisieet surtout en Libye.

A plusieurs reprises, lesautorités algériennes ont mis engarde la communauté interna-tionale quant aux risques quefait courir une situation de nonEtat en Libye sur la sécuritédans l’ensemble des pays duSahel où Al Qaïda, qui a infestéla région depuis des annéesdéjà, trouve là une occasioninespérée pour asseoir sesréseaux et renforcer son arse-nal militaire avec «ce marchéd’armes à ciel ouvert» qu’estdevenu le pays de Kadhafi.

Il s’agit aussi, pour l’Algérie,de faire face au péril que consti-tue la jonction avérée notam-ment dans l’extrême sud entreles réseaux terroristes et ceuxde la contrebande. Ceci pour laréunion du samedi.

Quant à celle tenuedimanche et consacrée auxquestions de défense nationale,rien n’a pu filtrer. D’ailleurs, endehors de Abdelaziz Bouteflika,aucun responsable «civil» n’y apris part.

K. A.

ELLES ONT TRAITÉ DES QUESTIONS DE DÉFENSEET DE SÉCURITÉ NATIONALES

Les auditions secrètes de Bouteflika

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L’Algérie est en passe deperdre plusieurs dizaines demilliards de dollars en valeur. Lacrise financière américaine quiva très vite se transformer encrise boursière puis en dévalua-tion drastique du dollar aura desrépercussions mondialesrapides et intenses. Commenous l’avions écrit dès l’année2009(1), cet effondrement trèsprochain de la valeur du dollarétait attendu depuis plusieursmois (en fait depuis au moins2008).

Or, l’Algérie possède desréserves financières (excédentdû à la transformation de notrepatrimoine naturel d’hydrocar-bures en papier vert d’imprime-rie), qui dépasseraient les 170milliards usd. Il semblerait querares sont les personnes quiauraient une idée précise de lagestion de ces fonds. Unebonne partie serait confiée à labonne garde des Etats-Unissous forme de T-Bonds.

A part notre gouvernement,toute personne censée au faitdes affaires du monde, savaitdepuis longtemps qu’il s’agit làdu plus mauvais placement.

Ayant personnellement écrit àce sujet en attirant l’attention del’opinion publique sur l’inélucta-bilité de la dévaluation du dollar(dernier recours pour les Etats-Unis pour éponger une partie deleurs faramineuses dettes, etce, au détriment de pays tiers)et sur la nécessité pour l’Algériede préserver ses avoirs en lestransformant essentiellement en

or(2 et 3) je ne peux qu’affirmeraujourd’hui, encore une fois,que nos dirigeants ont fait preu-ve soit d’un aveuglement cou-pable et d’une incompétencecrasse, soit d’un choix délibéréen échange d’un soutien poli-tique de la grande puissance. Ilne faut pas oublier qu’ennovembre 2008 (donc après lekrach boursier de septembre

2008), le président de laRépublique avait décidé demettre à exécution le change-ment constitutionnel pour leverla limitation des mandatures !Faudrait-il voir ici une négocia-tion de haut vol, pour un silencecomplice contre le patrimoinedu pays et une compensation àl’annulation de la loi sur leshydrocarbures ?

Quoi qu’il en soit, noussommes à la veille d’un dérapa-ge de la valeur du dollar quipeut atteindre 30 à 50% d’iciquelques mois, une récessionmondiale qui se traduira par labaisse rapide du prix du baril depétrole et un renchérissementinflationniste en partie importé(la valeur de nos importationspour l’essentiel en euro vacroître très fortement) et en par-tie interne à cause d’une poli-tique gouvernementale irres-ponsable et incapable de pré-voyance.

A ce rythme, l’Algérie verras’évaporer toutes ses réservesen quelques mois. Et bien sûr,nos gouvernants viendront,encore une fois, nous dire quel’Algérie n’est pas concernée

par la crise, comme elle n’estpas concernée par le printempsarabe, et qu’en tous les cas, cen’est pas de leur faute s’il y aune crise mondiale qui laminerale pays !

Les épreuves que l’Algérieva devoir affronter pour trèsbientôt nécessitent un renouvel-lement profond et rapide deshommes qui sont aux com-mandes. Plus que jamais,l’Algérie a besoin d’hommesjeunes, actifs et capables decomprendre ce qui se passevraiment dans le monde. Dansle cas contraire, le peuple netardera pas à scander en chœuret dans les rues de toutes lesvilles à l’attention du pouvoir :«Irhal !», dégage !

Le coordinateur, Soufiane Djilali

(1) 1er Novembre : Quelmonde attend les héritiers duflambeau national ? In Le Soird’Algérie du 27.10.2009.

(2) Voir plusieurs textessur jiljadid.com

(3) L’Algérie en question,édité à compte d’auteur, juin2011.

DÉCLARATION DE JIL JADID

À qui la faute ?

Abdelaziz Bouteflika ainterrompu, momentané-ment, les séances d’audi-tion des membres du gou-vernement pour présiderdeux réunions ultrasecrètes, samedi etdimanche derniers, consa-crées aux secteurs très sen-sibles de la sécurité natio-nale et de la défense.

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Sid.

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Le porte-parole de l’UGCAAaffiche, néanmoins, sa satisfac-tion quant aux mesures prisespar le ministère des Transportspour mettre de l’ordre dans lesegment du transport des voya-geurs.

Dans son évaluation, M. Bou-lenouar met l’accent sur lenombre accru des accidents dela route qui font plus de 4 000victimes annuellement. Entreonze et douze personnes meu-rent quotidiennement sur lesroutes, rappelle-t-il. Dans la plu-part des cas, la responsabilitéincombe aux transporteurs ettaxis, estime Boulenouar.

«L’état des véhicules et l’ex-cès de vitesse en sont les deuxprincipales causes» souligne-t-il.Mais également d’autres indica-

teurs font état du comportementdes chauffeurs.

Ce dernier rapporte, parailleurs, que 70 000 bus sontrecensés au niveau national.Plus de 10 000 dans un état déla-bré, vétuste, constituent un dan-ger pour les citoyens. Aussi, ondénombre 150 000 taxis en Algé-rie dont 15 000 ne répondant pasaux conditions liées au confortdes usagers.

Un renouvellement du parcautomobile serait donc de mise,notera Boulenouar. Ceci limiteraitle nombre d’accidents de laroute. Autre point soulevé par leporte-parole de l’UGCAA, le pro-blème des transporteurs clan-destins. Ils seraient prèsde 50 000, selon les estimationsde l’UGCAA.

Un chiffre qui équivaut au tiersdes taxis. «Les clandestinsempiètent sur le travail deschauffeurs de taxi, ne paient pasd’impôts et sont à l’origine de plu-sieurs vols. On se demande oùest le rôle de l’Etat. Il faut trouverune solution» tonne notre interlo-cuteur.

L’UGCAA met en branle unesérie de propositions tendant àvaloriser la profession de trans-

porteur et améliorer le servicepublic. La création d’une com-mission régionale technique pourfixer les conditions et la demandedes lignes de transport est pri-mordiale, dira Boulenouar.

Aussi, l’obligation d’une for-mation pour les chauffeurs et lesreceveurs est fondamentale. Laformation devrait se faire, selonBoulenouar, dans des auto-écoles spécialisées, ou au

niveau des directions des trans-ports. Ce dernier n’a pas omis dedéplorer la gestion «catastro-phique» des aérogares et autresstations de bus et de taxis. Laresponsabilité incomberait auxAPC qui, dit-il, «ne jouent pasleur rôle».

L’UGCAA appelle à l’implica-tion des pouvoirs publics pour lasécurisation de ces lieux.

W. Z

Devant l’ampleur dunombre de cas déclaréset/ou suspectés de la patho-logie de fièvre typhoïde(une trentaine jusqu’à hierlundi), une commission despécialistes de la préven-tion sanitaire du ministèrede la Santé, de la Popula-tion et de la Réforme hospi-talière est depuis hier sur leterrain à Annaba. Elle vientrenforcer l’équipe locale depraticiens biologistes etspécialistes dans la préven-tion qui s’est impliquéedepuis l’apparition des pre-miers cas de cette maladie.

Parallèlement, la cellule decrise présidée par la secrétairegénérale de la wilaya et compre-nant des représentants de lasanté, de l’hydraulique, dubureau d’hygiène communal etde la Société de l’eau et de l’as-sainissement d’El Tarf et d’Anna-ba (Seata) tenait quotidienne-ment des réunions d’évaluationet pour prendre des mesurespour faire face à la situation.

«Je confirme sur la base desmultiples prélèvements et ana-lyses effectués en laboratoires,que l’eau potable qui alimente lapopulation des wilayas d’El Tarfet d’Annaba est propre à laconsommation, qu’elle n’est d’au-

cun danger pour la santé et quel’enquête actuellement en coursdéterminera avec précision lesfacteurs à l’origine des cas defièvre typhoïde», a déclaré le pre-mier responsable de la Seata,Tabouchi Abelhalim.

Selon des sources concor-dantes, les différentes brigadesde contrôle en charge du dossier«fièvre typhoïde» d’Annabaorientent leurs investigationsbactériologiques vers les videssanitaires, les fruits et légumesarrosés à l’aide d’eaux usées etautres facteurs de maladies àtransmission hydrique (MTH).

Ces cas de fièvre typhoïdepourraient avoir pour origine une

cross-connection, c'est-à-dire lemélange d’une eau usée avecune eau potable suite à un rac-cordement illicite.

Toutes les opérations decontrôle sur le terrain sont effec-tuées sous la supervision de lasecrétaire générale de la wilaya.Par ailleurs, tant au niveau de laDirection de la santé qu’au servi-ce infectieux de l’hôpital Dr Dor-ban du Centre hospitalier univer-sitaire d’Annaba, l’heure est à lamobilisation générale.

De nombreux praticiens etautres effectifs du corps médicalqui sont en congé ont été invitésà rejoindre leur poste de travail.

A. Bouacha

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TRANSPORT SELON L’UGCAA

Près de 50 000 transporteursclandestins recensés

FIÈVRE TYPHOÏDE À ANNABA

Des spécialistes de la préventionsanitaire sur le terrain

Il existe 50 000 transporteurs clandestins.

Une trentaine de cas ont été déclarés.

MANQUE D’EAU POTABLE À BENI YENNI

Les comités de villageferment le siègede l’antenne ADE

Elles sont devenues quasi cycliques les contestations popu-laires contre l’Algérienne des eaux, cette entreprise publique cen-sée gérer et procurer de l’eau potable à ses clients mais qui déci-dément, ne se manifeste que pour «encaisser les factures deconsommation sans se soucier de la disponibilité de ce précieuxliquide et encore moins de la qualité de la prestation de service».

C’est ce qu’ont déploré dimanche les comités des villages dela commune de Beni Yenni devant le siège de l’antenne ADE deleur municipalité qu’ils ont tout simplement fermé jusqu’en fin dejournée, pour protester contre la pénurie d’eau potable durant troisjours.

Tout a commencé vendredi dernier quand la station de pompa-ge qui alimente la commune de Beni Yenni a cessé de fonctionnersuite à un acte de sabotage au niveau de la rivière Ichikar. Lescitoyens, restés sans eau durant deux jours, n’ont rien trouvé àredire du fait que le problème est «relativement justifié».

Cependant, leur colère a été attisée quand ils ont découvertque les habitants du village Taourirt Mimoune ont été «fournis eneau potable par leur réservoir qui a desservi pendant douzeheures, alors que les autres villages continuent à subir la pénu-rie», nous a expliqué Boumaza Mohand-Arab, le président del’APC de Beni Yenni, que nous avons joint par téléphone.

La colère du maire est d’autant plus justifiée que le village «pri-vilégié» par l’ADE se trouve être son propre village, ce qui peuts’apparenter à un avantage au détriment des autres villages de sacommune. Mais les comités de village, connaissant la gestion del’ADE, n’ont pas été dupes et s’en sont pris immédiatement auresponsable local de cette entreprise sur lequel ils ont déversétoute leur colère. «L’ADE ne doit trouver aucun prétexte à avan-cer pour justifier ses défaillances au niveau de Beni Yenni puisquenous payons nos factures rubis sur l’ongle», tonnera un citoyenparmi les contestataires qui, avant de libérer les lieux, ont mena-cé de «ne plus payer leurs redevances si l’ADE continue dans cespratiques peu honorables».

Signalons que le responsable de l’antenne ADE de Beni Yenniest resté injoignable durant la soirée de dimanche et même d’hier.Aux dernières nouvelles, la ligne téléphonique de l’ADE de BeniYenni est fonctionnelle mais il y a un problème de combiné que«les responsable à Tizi-Ouzou ne veulent pas encore fournir»,nous expliquera, ironiquement, un responsable local de cetteentreprise.

Sadek Aït-Salem

Le décret fixant les obligations et les devoirs deschauffeurs de taxi élaboré par le ministère serait «unebonne chose», selon le porte-parole de l’Union généraledes commerçants et artisans algériens (UGCAA), Hadj-Tahar Boulenouar. Ce dernier interpelle, par ailleurs, leministère de tutelle sur le phénomène des transporteursclandestins.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 9 août 2011 - PAGE5

Nawal Imès -A lger (Le Soir)- Inutile de demander son cheminpour arriver à la cité du Bois desPins, il suffit de suivre l’intermi-nable file des camions de policepour atterrir dans une cour quasi-ment occupée par ces mêmespoliciers. Par dizaines, ils occu-pent les lieux. Ils sont allongés àmême le sol à l’entrée desimmeubles jusque dans les halls.Les habitants les appellent avecironie «les nouveaux voisins».

Des voisins indésirablesdepuis que la révolte des jeunesdu quartier a donné lieu à de véri-tables expéditions punitives. Lequartier en garde encore desséquelles. Ses habitants ne seremettent toujours pas de l’inter-vention musclée des élémentsdes forces de l’ordre. En voulantà tout prix rattraper des jeunesqu’ils soupçonnaient d’être à l’ori-gine de jets de pierres, des poli-ciers ont violé des domiciles, sac-cagé des portes et cassé desvitres.

Du haut de ses huit ans, Bilelraconte comment il a vécu l’inter-vention policière. Il raconte avecbeaucoup d’émotion dans la voixcomment «ils» ont défoncé laporte de chez lui qui garde tou-jours des traces, comment «ils»ont fait irruption dans sa maison àla recherche «d’hommes». Bilelraconte comment sa maman arépondu que son époux étaitabsent. C’est à ce moment-là que«ils» se sont tournés vers sonfrère pour l’embarquer. Lamaman s’est interposée pour pro-

téger son enfant mineur. Dans lafoulée, Bilel aura reçu une gifled’un des policiers. Un traitementqu’il ne digère toujours pas. Samère raconte comment sesenfants sont traumatisés.

Le traumatisme, ses voisinesde palier en savent également unbout. Elles en ont gros sur lecœur et ne comprennent toujourspas qu’on puisse ainsi violer undomicile occupé exclusivementpar des femmes. Elles racontentcomment leur grand-mère, quin-quagénaire, a été bousculée vio-lemment avant de tomber.

L’une d’entre elles est catégo-rique : les policiers qui sont ren-trés chez elles avaient l’intentionde porter atteinte à leur intégritéphysique. Elles continuaient hierde fulminer contre un Etat où lapolice, plutôt que de protéger sescitoyens, les terrorise.

Un étage plus haut, la colèreest la même. Un septuagénaire avécu le même calvaire. Il a vudébouler des policiers qui aprèsavoir défoncé la porte recher-chaient des jeunes. Sa nièce,venue prendre des nouvelles, nedécolère pas. Elle ne comprendpas le mépris des élus face àceux qui les ont élus. Elle n’arrivepas à admettre qu’aucune média-tion ne soit tentée pour désamor-cer la crise. Pessimiste, elle dits’attendre à tout, pourquoi pasune expropriation pour l’exten-sion du projet ? Un projet soustrès haute surveillance.Pratiquement quatre policierspour un ouvrier, ironise un habi-

tant. Des policiers dont la présen-ce attise les tensions. Les boîtesaux lettres arrachées, les têtes deparaboles abîmées par cesmêmes policiers sont là pour ravi-ver les tensions.

Les habitants du quartier neveulent pas oublier ce qu’ils ontvécu. Ils ne tolèrent pas d’êtreobligés de supporter une telleprésence policière jusque devantleurs portes. Allongés dans lescouloirs menant aux immeubles,les policiers empêchent lesenfants d’y jouer.

Une habitante affirme qu’àtemps perdu, ces mêmes poli-ciers tapent avec leurs armes surles murs provoquant un terriblebruit. Ce n’est pas le seul bruitavec lequel doivent composer leshabitants. Les pelleteuses sont

en action à longueur de journée,provoquant non seulement duboucan mais une grande craintechez les habitants. Ils affirmentque certains immeubles sontclassés orange par les servicesdu CTC et risquent de s’effondrersuite aux travaux engagés. Destravaux qui ont déjà engendréune éventration des égouts. Une

preuve de plus, affirme un avocatet élu RCD, que les travaux ontété engagés sans étude préa-lable. Qu’à cela ne tienne, sespromoteurs ne semblent pass’embarrasser des formalités. Ilsont cependant face à eux descitoyens décidés à faire entendreleurs voix.

N. I.

CITÉ BOIS DES PINS

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AMIR

SID.

Pas de réaction de la DGSN La DGSN n’a pas jugé utile de communiquer au sujet des accusa-

tions qui pèsent sur plusieurs de ses éléments. Les services de laDGSN gardent en effet le silence au moment où ses éléments sontmis en cause. En intervenant suite aux affrontements entre policierset jeunes du quartier du Bois des Pins, certains d’entre eux ont eneffet défoncé des portes, violé des domiciles, arraché des boîtes auxlettres et détruit du courrier. Les traces sont toujours visibles sur leslieux.

N. I.

Les travaux engendrent des désagréments et une grande crainte chez les habitants de la cité.

Le tribunal administratif deBir Mourad Raïs (Alger) a ren-voyé sous huitaine sa décisiondans l’affaire de la cité desBois des Pins. Le verdict tantattendu par l’opinion publique,notamment la partie plaignan-te, en l’occurrence les habi-tants de la cité des Bois desPins, ne sera donc connu quelundi prochain, a décidé le jugeen charge du dossier.

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Hier, l’assistance étaitnombreuse au niveau du tribunaladministratif de Bir Mourad Raïs.La majorité des personnes pré-sentes étaient concernées parl’affaire de la cité des Bois desPins. Ainsi, après la plaidoirie dela partie plaignante, le présidentdu tribunal a jugé utile d’ajournerd’une semaine sa décision, à lagrande déception des présents.

Il est à rappeler que la plaintedéposée en référé par les habi-tants de la cité des Bois des Pinsavait pour principal objectif de«ramener le tribunal administratifà suspendre les travaux engagéspar la wilaya d’Alger, portantdéfrichement de la forêt des Boisdes Pins». D’ailleurs, un membre

du collectif des avocats a plaidé«l’urgence d’une prise de déci-sion du tribunal administratif por-tant suspension des travauxengagés par l’entrepriseBatigec». Il est à noter que leshabitants de la cité Bois des Pinsont déposé deux plaintes auprèsdu tribunal administratif de Bir

Mourad Raïs. La première defond a porté sur la légalité destravaux, ainsi que sur la prioritédu terrain, bien indivisible deshabitants propriétaires. La secon-de, déposée en référé, avaitpour objectif de «stopper immé-diatement les travaux jusqu’aujugement de fond», comme le sti-

pule la loi.Une troisième plainte a été

déposée au niveau du tribunalpénal de Bir Mourad Raïs contre«la police pour violences, agres-sions et destruction de biensd’autrui», des plaintes accompa-gnées de plus de quinze certifi-cats médicaux légaux. Le projet

d’un parking à étages que comp-te réaliser l’APC au niveau del’unique espace vert que comptele quartier Bois des Pins à Hydraa suscité la colère des riverainsqui ont protesté et qui continuentde protester pour que les autori-tés reviennent sur leur décision.

Les habitants des Bois desPins ont saisi également toutesles autorités, dont le ministre del’Environnement, afin qu’ellesinterviennent pour sauver «uncadre de vie», mais leur appel estresté sans écho.

Ils dénoncent «le flou» quientoure ce projet et les autorités– APC et wilaya d’Alger – qui serejettent la responsabilité, esti-mant que l’implantation du par-king s’est fait «sans respecter lalégalité». «L’enquête commodo etincommodo n’a pas été diligen-tée.

Le terrain choisi pour construi-re ce parking nous appartient, ilest hors de question d’abîmer uncadre vie et de décimer desarbres centenaires», tonnent lesreprésentants des habitants.

A. B.

SAISI EN RÉFÉRÉ PAR LES HABITANTS DE LA CITÉ BOIS DES PINS

Le tribunal de Bir Mourad Raïs ajourne sa décision

La tension n’est pas retombée à la cité du Bois des Pins.Ses habitants vivent au rythme des engins qui continuentde dévaster la forêt attenante à leurs habitations. Ils nes’habituent pas à l’impressionnante présence policière etsont toujours sous le choc de l’expédition punitive menéepar des éléments de la Sûreté nationale.

Les plaignants ne connaîtront le verdict que lundi prochain.

Colère à huis clos

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AMIR

SID.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 9 août 2011 - PAGE6

Donner de son sang, affirmentles différents organismes de donde sang, est indispensable poursauver des vies humaines. LaFédération nationale des donneursde sang et l’Agence de sang enpartenariat avec les ministères desAffaires religieuses et de la Santérenouvellent pour la quatrièmeannée consécutive l’opération dedon de sang spécial Ramadan.

«Nous avons pu collecter 37000 poches de sang l’année der-nière, cette année, nous espéronsatteindre les 40 000» a indiqué M.Gharbi, président de la fédération.En 2008, précise Mme Chraïtia del’Agence nationale de sang, la col-lecte a atteint 32 000 dons contre36 895 en 2009.

«Nous sommes dans lesnormes et les bénévoles sont enconstante évolution» a-t-elle souli-

gné. L’opération qui a été lancéedepuis le 5 août dernier et durerajusqu’au 26 du mois en cours«marche bien», selon le présidentde la Fédération. Selon ce dernier,les comités des wilayas sont àpied d’œuvre pour superviserl’opération qui a mobilisé 24camions mobiles de collecte desang répartis à travers les 48wilayas. Les camions s’invitentainsi après la rupture du jeûndevant les mosquées pour rece-voir les donneurs. Lesquels, rassu-re M. Gharbi, ne devront avoiraucune crainte. «C’est le risquezéro. L’opération se déroule enprésence d’un médecin qui consul-te le donneur, le matériel est àusage unique et stérilisé» confie-t-il. Le président de la Fédérationappelle ainsi les volontaires à«redoubler de solidarité pendant

ce mois de piété». Il rappelle quel’homme peut donner jusqu’àquatre fois par an de son sang et lafemme trois fois. Le don de sang

est, cependant, déconseillé pourles malades chroniques, lesfemmes enceintes ou pendant l’al-laitement, les personnes de moins

de 50 kilo, les moins de 18 ansainsi que pour les personnes deplus de 65 ans.

S. A.

PROGRAMME SPÉCIAL RAMADAN DE DON DE SANG

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Un geste qui peut sauver des vies humaines.

En tout cas, les servicesde sécurité, par le biais de lasection de recherche de laGendarmerie nationale deBoumerdès, enquêtent.Première conséquence decette enquête, qui, dit-on,sera vaste et approfondie, leSlep (subdivisionnaire dulogement et des équipe-ments publics) de la daïra deBordj Ménaïel vient d’êtrerelevé de ses fonctions. Sonresponsable hiérarchique, leDlep de Boumerdès, nous aconfirmé l’information. Cettesuspension, affirme le Dlep,est liée, pour l’heure, à la dis-tribution des logementssociaux. Présentement, lesgendarmes décortiquent laliste des bénéficiaires deslogements sociaux, récem-ment affichée et qui a étél’objet d’une forte contesta-tion de la population de BordjMénaïel. Sur un total de 493logements attribués, lescontestataires ont, selon lesinformations récoltées,recensé, pas moins de 94habitations affectées illégale-ment à des proches des

membres de la commissioncommunale. Un élu de cettecommune enfonce les res-ponsables locaux : «Je vousassure que le chef de ladaïra, le maire, le Slep et unvice-président de la commu-ne ont, chacun, pris un quotade logements pour le distri-buer à leur convenance àleurs proches. Ils ont étéentendus à cet effet par lesgendarmes.» Effectivement,nos informations indiquentqu’en cours de semaine, lechef de la daïra et le maireont été auditionnés par lesgendarmes. Cet élu, quenous avons joint par télépho-

ne, dira que personne àBordj Menaïel n’ignore quedes négatifs, des certificatsde résidence et des fiches depaie falsifiés ont été versésdans les dossiers de certainsattributaires. Nous avonstenté à plusieurs reprises dejoindre le chef de la daïra etle maire de Bordj Ménaïel,sans succès. Pour rappel, leSlep de Bordj Ménaïel estdénoncé par les contesta-taires de la fameuse listepour avoir distribué, à luiseul, 11 logements auxmembres de sa famille et àses proches.

Si les gendarmes de lasection de recherche pren-nent la peine d’approfondirleurs investigations, ils met-tront immanquablement àjour d’autres dossiers etdébusqueront d’autres indivi-

dus liés à la passation demarchés publics et d’autresaffaires opaques.

En effet, depuis desannées, l’opinion publique àBordj Ménaïel reste outréepar le comportement de cer-tains qui ont profité de lasituation sécuritaire et dulaxisme des pouvoirs publicspour s’ériger en véritablesnababs, amassant des for-tunes colossales en untemps record au détrimentdu développement de lalocalité. La conjonctureaidant, des langues sedélient et les gens se posentdes questions sur le retardd’une enquête enclenchéefin 2010 par la police. Cetteenquête concerne plusieursvolets de la gestion de lacommune de Bordj Ménaïel.

Abachi L.

TRAFIC DE LOGEMENTS SOCIAUX ET DE DOCUMENTSINHÉRENTS À L’ATTRIBUTION D’HABITATIONS

Le Slep de Bordj Ménaïel suspendu

La Fédération nationale des donneurs de sang a renou-velé son programme spécial Ramadan de don de sang enpartenariat avec l’Agence de sang et les ministères desAffaires religieuses et de la Santé. Les initiateurs espèrentcollecter 40 000 poches de sang.

Les initiateurs s’attendentà une collecte de 40 000 poches

L’autorité commence-t-elle enfin à faire valoir sesdroits à Bordj Ménaïel ? C’est la question que seposent les Bordjiens qui voient leur ville gangrenéepar le terrorisme, la délinquance, la corruption, lespasse-droits et la mauvaise gestion.

CONSTANTINE

La forêt de Chettaba ravagée par un incendiePour la troisième journée consécuti-

ve, les sapeurs-pompiers deConstantine, appuyés par des élémentsde la colonne mobile de la Protectioncivile de la wilaya de Skikda, continuentde lutter contre l'incendie qui s'étaitdéclaré samedi dernier dans la forêt deChettaba, dans la commune de AïnSmara. Les vents violents et secs quisoufflent depuis trois jours sur les lieux,

la pénibilité des chemins d'accès, ainsique la dispersion sur plusieurs fronts del'incendie ont rendu l'opération d'extinc-tion des flammes des plus ardues.

D'importants moyens humains etmatériels ont été mobilisés pour faireface aux flammes déchaînées quimenacent les habitations jouxtant laforêt. Aussi, l'effectif mobilisé — 60sapeurs-pompiers et 7 camions

citernes, depuis le début des opéra-tions, a été renforcé, hier, par unecolonne mobile dépêchée depuis lawilaya de Skikda. Il s'agit de 44 agentset 9 engins moyens de lutte contre lefeu. Aucun bilan n'est encore disponiblesur les dégâts provoqués par cet incen-die.

Farid Benzaïd

MOSTAGANEMSit-in des entreprises

du BTPH devant la WilayaQuelque 25 entrepreneurs du BTPH ont organisé,

hier, un sit-in devant la Wilaya pour dénoncer le retardmis par l’agence foncière de wilaya dans le versementdes travaux réalisés par ces entrepreneurs dans le sec-teur du bâtiment. Ils sont 200 entrepreneurs à exprimerleur mécontentement face aux lenteurs de l’agence fon-cière pour payer les arriérés.

Depuis le départ en retraite de l’ex-directeur de cetteagence la fin de l’année dernière, la situation semble secompliquer, ce qui explique ce faux-fuyant. A l’issued’une rencontre avec une délégation des entrepreneursde wilaya, le chef de cabinet s’est dit disposé à résoudredans les meilleurs délais le problème.

A. B.

Un autre sit in, celui des alphabétiseurs

Malaise au sein de l’Office national d’alphabétisationet de l’enseignement pour adultes. 351 alphabétiseursne sont toujours pas payés depuis le mois d’octobre2010. Un groupe de ces enseignants en colère s’est ras-semblé hier devant le siège de la Wilaya pour demanderle versement de leur rémunération.

Une bonne partie de ces travailleurs sont des pèresde famille et vivent vraiment dans la misère. Pour voirplus clair dans cette affaire, les intéressés nous ont affir-mé qu’un chèque a été déposé au Trésor mais il a étébloqué pour une procédure administrative par le contrô-leur financier.

Ces enseignants mécontents ont été reçus par lechef de cabinet, qui a donné des directives pour qu’ilssoient payés au même titre que tous les autres salariés.

A. B.

Chute mortelle d’une vieille dame

Une septuagénaire est morte dimanche dernier,après une chute mortelle du cinquième étage dans unecité à Sidi Lakhdar. Nous ignorons les faits ayant conduitcette vieille dame à basculer dans le vide faisant unechute de plus de 25 mètres. Evacuée à l’hôpital de larégion, la victime a succombé à ses blessures. Uneenquête a été ouverte par les services de sécurité pourconnaître les faits exacts de ce drame.

A. B.

LA PROTECTION CIVILE D’ALGER EN DEUILDeuxième décès d’un des quatre pompiers brûlés

La triste nouvelle du décès d’un deuxième pompier s’est répandue telle une traînée depoudre à travers l’ensemble des casernes de la capitale. En effet, l’agent Saou Lyes, qui faitpartie de l’équipe du FPT dépêchée le 27 juillet 2011 pour maîtriser le feu qui a pris dans unbus suivi d’une explosion, à la station de Tafourah, a succombé à ses blessures dans l’après-midi de dimanche, au service des soins intensifs de l’hôpital militaire d’Aïn Naâdja (Alger).L’enterrement a eu lieu hier au cimetière de Garidi. Il repose aux côtés de son collègue, lelieutenant Boumezbeur Djamel, décédé la semaine dernière. En ce douloureux événement,nous présentons à la famille du défunt et à la Protection civile nos condoléances les plusattristées. Amar Aghrensi

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 9 août 2011 - PAGE 7

Les souvenirs d’enfance quirevenaient souvent dans ses pro-pos, sont les interminablesvacances d’été passées à étudierle Coran dans la zaouïa de sesaïeux, en tenue traditionnelle et lescheveux coupés à ras, ponctuéestoutefois de séjours bien plusagréables et divertissants dansleur résidence secondaire deTlemcen. Après avoir étudié aulycée d’Oran, période marquéepar une scolarité perturbée, c’est àParis qu’il poursuivit ses études demédecine.

Ensuite en Suisse pour suivrela formation de psychiatre à la cli-nique Bel Air de Genève, sous lahoulette du professeur J. de Aju-riaguerra, tout en étant secrète-ment affilié au FLN, pour le comp-te duquel il militait discrètement.Ami d’artistes, tels Issiakhem, lepeintre ou Malek Haddad, lepoète, ses compagnons d’infortu-ne.

Ses camarades d’études, dontil parlait souvent et avec lesquels ilétait lié par une amitié sans faillequi durera toute sa vie, étaientOmar Boudjellab, Mohamed Redji-mi et Saddek Bedali-Amor, toustrois futurs professeurs en médeci-ne de l’Algérie indépendante. Enété 1962, après un exil dur et forcémais fécond, alors lauréat, fraîche-ment promu, promis à un avenirradieux, il rentrait au pays, rame-nant avec lui la science quêtée enterre d’Occident. il était d’ailleurs lepremier psychiatre algérien.

Chef de service des urgencespsychiatriques du CHU Mustaphaà Alger-Centre, qu’il créera prati-quement, il était également méde-cin-chef de l’hôpital Drid-Hocine de1967 à 1976, et depuis médecin-directeur jusqu’au début de l’an-née 1984, régnant ainsi en despo-te éclairé sur toute la psychiatrie

de l’Algérois. Il était secondé parson fidèle complice et ami de tou-jours, le professeur Pierre Labor-de, Bordelais de naissance, Algé-rois d’adoption et Algérien decœur, décédé peu de temps avantcelui qu’il considérait toujourscomme son maître, bien que soncadet de deux ans.

Durant cette période, outre qu’ilavait mis en place toutes lesmodalités fonctionnelles du dispo-sitif psychiatrique de l’Algérois,avec son intersecteur comprenantun service d’urgence, un hôpitalavec son centre de jour et ses dis-pensaires à la rue Horace-Vernetet au boulevard Victor-Hugo àAlger-Centre, à El Biar, à OuedOuchayeh, à Kouba et à La Haute-Casbah, mais également deux ser-vices de dégagement aux deuxpoints cardinaux de la wilaya, àThénia et à Koléa, pour les longsséjours en post-cure.

Il avait reconstruit pour celaDrid-Hocine de fond en comble enl’agrandissant et en le réaména-geant totalement pour le rendreconforme aux exigences de sonmodèle de fonctionnement idéal.

De la modeste clinique l’Ermita-ge, petit établissement colonialprivé, il avait fait un grand hôpitaluniversitaire, l’institution-mère et lepremier centre de formation psy-chiatrique de la jeune Républiquealgérienne.

Lui, l’élève de J. de Ajuriaguer-ra, grand maître de la pédopsy-chiatrie, il avait créé le premier ser-vice d’hospitalisation à temps pleinpour les enfants, à Drid-Hocine,avant de se raviser et de transférerses activités dans une structure dejour, à temps partiel.

Dans cette tâche gigantesque,il sera aidé par son ami de tou-jours, le professeur Omar Boudjel-lab, promu au rang de ministre de

la Santé et qui s’avérera être unauthentique bienfaiteur de la psy-chiatrie et de la santé mentale. Ilbénéficiera également desconseils avisés et du soutien d’unde ses autres amis, Tahar Hocine,ex-directeur du CHU Mustapha.

On lui doit de la même façon lacréation de la clinique de Chéragasur les décombres d’une ancienneclinique de pneumophtisiologiedynamitée par l’OAS, et qui a long-temps fonctionné comme centrede cure psychiatrique et de reposde la Casoral. De la même façon,c’est à lui que revient le mérited’avoir conçu et inspiré l’institution-nalisation du premier CES de psy-chiatrie, à la Faculté de médecined’Alger en 1969, en s’inspirant del’exemple français après les évé-nements de Mai 1968 et la scis-sion entre neurologie et psychia-trie. C’était en ces temps-là qu’ilrecevait régulièrement le philo-sophe français Francis Jeanson,un ses amis, qui animait un sémi-naire sur la réhabilitation despatients en milieu urbain selon uneapproche transdiciplinaire ainsique maintes autres conférenciersde renom.

Par ailleurs, une des caractéris-tiques essentielles de cette per-sonnalité attachante et fidèle enamitié était cette érudition incom-mensurable qui portait, à peu près,sur tout ce que l’esprit humain étaiten mesure d’embrasser. Critiqued’art pictural à l’occasion, finconnaisseur et collectionneur lui-même, il savait, le cas échéant,conseiller ses amis artistes.

De la même façon, à l’improvis-te, il était capable de réciter demémoire des tirades entières de lachanson du Mal-aimé d’Apollinaire

ou du Cimetière marin de Valéry,ainsi que des pages entières duQuai aux fleurs ne répond plus deson ami Malek Haddad, ainsi quede tant d’autres, modernes et clas-siques.

Dans un registre voisin, il luiarrivait d’écrire assez fréquem-ment des articles dans la presse. Ilpassait alors avec un égal bonheurdu langage des fleurs et de sessubtiles significations dans lesrègles du savoir-vivre à la prodi-gieuse épopée de la mystiquemusulmane, le Tassawûf, de sapremière aurore et de son envoloriginel à son essor universelactuel, en passant par une étudede l’intellectuel algérien, de safonction sociale et de ses rapportsà la culture, l’idéologie et l’ordresociopolitique, un de ses premiersécrits journalistiques.

A un moment, fortementimpressionné par le film de Luchi-no Visconti Le Guépard, et m’enétant ouvert à lui, il me parla lon-guement de l’œuvre de Tomaso DiIampeduzza, lui-même authen-tique prince de rang, qui avait servià l’adaptation cinématographiquede la dynastie normande desprinces de Sicile, qu’ils prirent auxArabes au XIIe siècle. Il savait être,par moments, un génial improvisa-teur, capable de fulgurations d’es-prit éblouissantes et de répartiescinglantes.

Une fois, invité par son maître àGenève en 1973, à l’occasion d’uncongrès de psychiatrie légale, etayant eu à exposer ses positionsdoctrinales et sa praxis sociale surles mesures d’internement et ladéfense sociale, il fut vivement prisà partie par Franco Basaglia, del’hôpital Gorizia de Trieste, lecélèbre chef de file du courant poli-tichiatrique de l’anti-psychiatrie. Ledébat qui s’ensuivit fut, semble-t-il,un moment d’une rare densitéintellectuelle.

On lui doit également uneœuvre de la maturité, conçueaprès son départ à la retraite, Laraison paramagique, qui peut êtreconsidérée tout simplementcomme un traité d’histoire de laphilosophie naturelle de l’esprit,d’admirable facture et donnant lapleine mesure de sa parfaiteconnaissance des grands clas-

siques. On ne saurait terminer sans

évoquer K. Benmiloud, l’auteur duscénario du film d’Akiki, L’Olivierde Boulhilet, sorte de conte popu-laire moderne se basant sur uneréalité sociologique, culturellementet historiquement déterminée, ani-mée d’un lyrisme exalté et mys-tique, en faisant une œuvre d’unesouveraine beauté.

Quoi dire d’autre sinon que leprofesseur K. Benmiloud est mortdeux fois. Il est d’abord mort pré-maturément à la psychiatrie à l’âgede 53 ans, lors de son départ forcéen retraite anticipée, à la suite d’unsérieux différend l’opposant auministre de la Santé de l’époque,alors que son sens de l’honneur nelui permettait pas de rester enfonction. Il est mort également,mais pour de vrai cette fois-ci, cetriste jour de vendredi 25 juillet2003, alors que rien ne le laissaitprésager, fermant ainsi une doubleparenthèse, celle de sa vie ouver-te 72 ans plus tôt, et celle de lamaturité professionnelle après sonretour d’exil, ouverte 40 ans plustôt, et qui n’aura pas tenu toutesses promesses. Il était particomme il avait vécu, dans la dis-crétion la plus pudique et la rési-gnation la plus stoïque, enessayant, comme toujours, de nedéranger personne.

Artiste, philosophe, poète etmystique, vous, le médecin psy-chiatre qui ne se prenait jamaisvraiment au sérieux et qui à la finde sa vie portait sur le monde ceregard à la fois lourd d’insistanceet perçant d’application, d’une luci-dité sans complaisance, mais avecune sympathie pleine d’indulgen-ce, dénuée de toute amertume etrancœur, qui l’avait amené à cettesérénité intérieure et à cet apaise-ment extérieur, et qui lui faisaitenvisager la perspective de sapropre finitude, sans angoisse nidésespoir métaphysique. En votredernière demeure, trouvez lesommeil du juste, vous qui enaviez été tant privé de votre vivant.

B. Henine

Extrait du témoignage du pro-fesseur M. Tedjiza, chef de serviceà l’hôpital psychiatrique universi-taire Drid-Hocine, Kouba, Alger).

Le professeur Khaled Benmiloud est né en 1930 à Aïn-Sefra etest décédé le 25 juillet 2003 à Alger. Il a fait le collège à Tlemcenet le lycée à Oran. Il a obtenu le doctorat en médecine à Paris, lediplôme de psychiatrie à Genève et l'agrégation de médecine àAlger. Il a été professeur à la Faculté de médecine d'Alger etmédecin-chef de la Clinique universitaire de psychiatrie d'Alger.«Je suis un fils de paysan», aimait à répéter Khaled Benmiloud,cet enfant issu d’une lignée de notables de l’oasis de Tiout, prèsde Aïn Sefra, descendant du saint Sidi Ahmed Benyoucef ElMéliani (Khémis-Miliana). Son père, Si-Khelladi, est mort en1981, alors qu’il n’a jamais connu sa mère décédée à sa nais-sance.

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DR

DU PÈRE TERRIBLE DE LA PSYCHIATRIE ALGÉRIENNE AU DIGNEREPRÉSENTANT DE L’AUTHENTIQUE HUMANISME ALGÉRIEN

Hommage à Khaled Benmiloud

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COMMUNIQUÉ DE PRESSELa Spa Elsecom Véhicules Industriels introduit en série

un nouveau camion 10 T SPA Elsecom Véhicules Industriels, société de distribution exclusive en

Algérie de la marque Daewoo Trucks, agrandit sa gamme de camions en lan-çant en série un nouveau camion 10T F4CBF en version Plateau et Châssis Nu.

Dans le but de toujours satisfaire sa clientèle, Daewoo Trucks a décidéd’introduire en série le camion 10 T. En effet, ce modèle a déjà été importé en2009 pour répondre à un appel d’offres de la DGSN où 60 unités ont été com-mandées. Face à la demande des clients et pour conquérir une nouvelle cible,ce choix stratégique a été fait.

Ce dernier modèle vient agrandir la gamme Daewoo déjà composée deCamions Bennes, Tracteurs, Malaxeur et Citerne. Par ailleurs, une autre nou-veauté se prépare déjà pour le SIVI en octobre où le groupe dévoilera en exclu-

sivité un nouveau tracteur 4X2 doté de 420CH. Le nouveau camion 10 T estproposé en version Plateau et Châssis Nu et s’adresse tout particulièrement auxtransporteurs qui font des petits et moyens trajets.

Doté d’une puissance de 225 ch, d’une boîte de vitesse, mécanique et d’unesuspension à lames, idéal pour des transporteurs qui doivent emprunter desroutes difficiles.

Concernant les dimensions du plateau, qui restent très pratiques : lon-gueur : 5,7 m, largeur : 2,35 m et hauteur 0,45 m.

Ce camion est disponible déjà au siège social du représentant de Daewooet chez l’ensemble des agents agréés. Daewoo reste fidèle à son image : Laqualité au meilleur prix !

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 9 août 2011 - PAGE 8

AÏN SEFRA

Une hrira au mermez La hrira (soupe) au mermez est

l’une des grandes spécialités desmets des Ksourien de la région,plus particulièrement chez lesChleuhs amazighs, des monts desKsour. Il s’agit d’une hrira préparéeà base de mermez servie à la ruptu-re du jeûne. Une soupe certes, maiscertainement pas comme lesautres.

La préparation d’une bonne hrira au goûtassouvissant et à la dégustation appréciée enpériode de Ramadan n’est pas facile. Elle estspéciale et exceptionnelle et on doit se confor-mer aux règles durant la cuisson du court-bouillon qui se fait de préférence avec de laviande de lapin ou d’agneau, des légumesécrasés et assaisonnée de ras-el-hanout, depersil et d’autres plantes herbacées vertes.

C’est un plat principal préparé quotidienne-ment durant le mois de Ramadan servi à larupture du jeûne après les dattes et le lait.

Le mets est présenté dans une soupière etservi dans des bols spéciaux, agrémenté decitron et des hchaïèche (plantes herbacéessèches), accompagné d’une suite de plats

somptueux et d’une variété de salades. Maisc’est quoi donc cette substance appelée mer-mez ? Plusieurs étapes précédent sa fabrica-tion La moisson se fait au moment où l’épi

d’orge est en voie de maturation, encore vert.On fait battre les épis pour faire détacher lesgraminées du chaume, et à l’aide du souffle duvent, les grains sont ventilés de leurs tifs.

A la maison, les femmes font à leur tourpasser les grains au couscoussier comme sielles préparaient du couscous jusqu’à l’évapo-ration. Elles font sécher les grains en les éta-lant en plein air et les rangent dans des sacs.On obtient donc des grains secs de couleurverte.

Au moment du besoin, les grains passentau crible et sont rincés de façon à les dépous-siérer, puis étuvés, moulinés et ensuite tami-sés pour en extraire enfin, après le parcoursdu combattant, la semoule (dchicha) qui estappelée le mermez.

La hrira au mermez chez les Ksouriendemeure le plat préféré à offrir généreusementaux invités. C’est un secret transmis de géné-ration en génération. C’est un mets enrichis-sant, compagnon protocolaire de son excel-lence le méchoui. Son prix actuellement oscil-le entre 300 et 350 DA le kilogramme. Sahaf’tourkoum.

B. Henine

Selon une source digne de foi, le mouha-fedh reconduit pour un second mandat parune décision, vivement contestée, de Bel-khadem, secrétaire général du FLN, prise aumois de juillet dernier, et qui a soulevé unlarge mouvement d’indignation parmi lescadres et les militants, vient de perdre le sou-tien du maire d’El-Attaf, qui, nous dit-on,était totalement acquis au «désigné».

Redhouane Mohamed a été installé offi-ciellement président de l’APC samedi, aprèsque 10 des 15 élus, soit les 2/3, aient retiréleur confiance au P/APC Boudjella Moha-

med, c'est-à-dire les 7 élus FLN auxquels sesont joints 3 autres appartenant à d’autresformations.

Selon d’anciens militants, cette «bataille»que viennent de remporter les contestatairesde la décision de Belkhadem sera suivie parbien d’autres qui, selon des indiscrétions,obligeraient immanquablement le chef duparti à annuler sa décision.

D’autres ajoutent : «A moins que Belkha-dem ait décidé de soutenir ce mouhafedh ensacrifiant le FLN ici.»

Karim O.

Phot

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Une trentaine de personnes, repré-sentant 6 villages (6 000 habitants) dunord de la commune de Bordj-Menaïel, wilaya de Boumerdès, onteffectué le trajet de 40 kilomètres, parun jour de canicule, jusqu’au chef-lieude wilaya pour interpeller les autori-tés locales et le ministre des Res-sources en eau.

Leurs robinets sont à sec depuis plus d’unmois et les quelques puits se sont taris.«Nous achetons une citerne de 300 litresd’eau puisée dans des conditions douteuse àraison de 1 200 DA. Parfois, nous n’avonsmême pas de quoi nous laver les mains. Or,

la conduite d’eau potable venant du barragede Tagsebt passe par notre commune etBordj-Menaïel et à moins de 5 km de nos vil-lages», diront-ils. Et d’ajouter : «Au ministrequi a promis à la télévision, lors de sa récen-te visite dans la wilaya de Boumerdès, un étéet un Ramadan sans pénurie d’eau, nous luidemandons de venir voir dans quelquesconditions nous vivons.» Ces villageois necachent par leur hostilité à l’endroit du P/APCde Bordj-Menaïel qui, disent-ils, se cachepour ne pas répondre à leurs doléances. Visi-blement non satisfaits de la réponse du res-

ponsable de l'hydraulique qui les a reçus, cesvillageois menacent de revenir en force. Nousavons pris attache avec le responsable del’hydraulique. Selon lui, les villages en ques-tion sont alimentés à partir de Ouled Aïssa,commune voisine de Bordj-Menaïel.

Il y a, d’après lui, tout simplement unemauvaise répartition des ressources entremunicipalités. La ressource hydrauliquen’est-elle pas comme le stipule la Constitutionun bien collectif ? Qui veillera sur l’applica-tion de cette obligation constitutionnelle ?

Abachi L.

BOUMERDÈS

Les villageois de Bordj Menaïel interpellentle ministre des Ressources en eau

MASCARA363 interventions dans lesecteur du commerce en

ce début de Ramadan30 brigades, soit un peu plus de 60

éléments, ont été mobilisées pouroccuper le terrain en ce mois où lesspéculateurs et autres fraudeurs nereculent devant rien.

Du 1er au 7 août, ce sont 363 inter-ventions qui ont été recensées et 33procès verbaux dressés dont 14 relatifsà des infractions portant sur des pro-duits à prix réglementé.

Le contrôle de la qualité a permis lasaisie de viandes d’un montant évaluéà 60 000 DA. L’on apprendra que parmices brigades, une a pour mission des’occuper des chambres froides. Ilconvient de signaler que lors des sor-ties des agents du commerce, aucunincident n’a été signalé.

M. Meddeber

L’université prête à accueillir les

nouveaux bacheliersL’université de Mostaganem consti-

tuée de 5 facultés a déployé tous lesmoyens pour la prise en charge desnouveaux étudiants.

Les préparatifs de la prochaine ren-trée universitaire vont bon train notam-ment dans les structures pédago-giques et d’hébergement. 5 537, c’est lenombre exact des nouveaux bacheliersvenus de Mostaganem et d’autreswilayas qui se sont inscrits.

A signaler que la faculté de médeci-ne ouvrira ses portes pour la premièrefois à Mostaganem à la rentrée2012/2013.

A. B.

Pendant que des populationsentières à travers le pays souffrentde la soif, à Bouira, l’eau se déver-se par terre sans que personnedaigne bloquer l’arrivée d’eau ouprévenir les autorités afin qu’ellesmettent fin à ce carnage qui duredepuis huit jours avec pas moins

de cinq litres d’eau qui partentdans les égouts chaque heure.Pourtant, les réserves de la wilayaen eau ne sont pas intarissables,et dans certains quartiers popu-laires, souvent les robinets sont àsec pendant une demi-journée.Les fuites d’eau et autres sur-utili-

sation hydrique sont fréquentes àBouira sans qu’aucun respon-sable ni instance, pas même lasociété civile, ne voient l’urgencede tirer la sonnette d’alarme.

C’est le cas notamment de cer-tains grands chantiers dans la villequi ne cessent d’inonder lesroutes à coups de centaine delitres d’eau.

C’est le cas du nouvel hôtelprivé en construction à côté de laposte centrale, qui rejette des mil-liers de litres d’eau sur la voiepublique, inondant ainsi la route etarrosant les piétons qui ne saventà qui crier leur désarroi. Un autre

chantier entrepris par le ministèrede la Culture devant accueillir unthéâtre en plein air brasse, luiaussi, des milliers de litres d’eauqu’il vomit ensuite sur la voiepublique sans égard ni pour lespassants et ni pour les automobi-listes, encore moins pour cet élé-ment qui se raréfie avec le temps.

En somme, gaspiller de l’eauest devenu le maître mot dans laville de Bouira alors qu’il s’agit làd’un élément vital qui risque dedevenir un luxe dans quelquesannées. Alors arrêtons le mas-sacre avant qu’il ne soit trop tard !

Katya Kaci

BOUIRA

Quand le gaspillage est le maître motL’état de l’édifice de l’ancienne gare routière de Bouira,

connu jusque-là pour les ordures et les saletés de tous genresqui s’y amoncellent et où se côtoient rats d’égout et gargotes,dénote encore une fois de la négligence des autorités localesà assainir ce point de transit. Une fuite d’eau potable s’estdéclarée le premier jour du Ramadan et aucune interventionpour mettre fin à ce gaspillage intolérable n’a été enregistrée.

AÏIN-DEFLA

Les opposants à Belkhadem remportent une victoire

COMMUNIQUÉ ALLO OTA

Du «shor» au «ftor», profitez du bonus Allo OTA !

C’est la promotion de ce début de Ramadan : pour tout rechargement à partir de200 DA, Allo OTA offre 50 % de bonus valable 7 jours vers tous les réseaux nationaux, uti-lisable de 2h du matin à 20h. Le crédit bonus est attribué dès le rechargement, et saconsommation est prioritaire. Quant au nombre de rechargements, il est illimité.

Cette promotion est valable du 8 au 22 août.Rappelons que Djezzy a déjà lancé en ce mois sacré les promotions Classic, Control et

le Mégapack qui ont suscité un très grand engouement sur le marché du mobile.

OTASimple et intelligent…

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 9 août 2011 - PAGE 9

RELIZANEUn jeune

homme tentede s’immoler

Après une accalmie dans lestentatives de suicide par immola-tion, voilà qu’un jeune désespéréveut mettre fin à ces jours. Ils’agit d’un jeune homme âgé de34 ans, originaire de la ville deRelizane, qui a tenté, samedidans la soirée, juste après lef’tour, de s'immoler par le feudevant le domicile parental.

Il s'est aspergé le corps d'es-sence avant d’y mettre le feu. Sasœur cadette, présente lors de cedrame, s’est dépêchée d’éteindreles flammes juste avant l'arrivéedes voisins qui l'ont évacué versl'établissement hospitalier publicMohamed-Boudiaf de Relizane.Les causes de cette tentative res-tent inconnues. Rappelons querécemment, une veuve d’unetrentaine d’années, native deRelizane, a tenté de mettre fin àses jours devant le siège de lawilaya. L’irréparable aurait eu lieun’était l’intervention des passantsqui lui ont arraché des mains labouteille d’essence avec laquelleelle allait s’asperger le corps. Elleest veuve, sans abri, chômeuseet mère de deux enfants.

A. Rahmane

TÉBESSAUn suicide

parpendaisonLe phénomène de suicide ne

cesse de prendre de l’ampleur.Le 6e jour du Ramadan, unhomme âgé de 37 ans a étédécouvert dans sa chambrependu à une corde accrochée auplafond. Le corps a été déposé àla morgue du secteur sanitairepour autopsie ordonnée par leparquet.

Saâdallah Djamel

M’SILA

Les citoyens réclament de l’eauUne dizaine de représen-

tants des quartiers de laville de M’sila ont pris d’as-saut lundi l’unité de distri-bution de l’Algérienne deseaux, située à la cité Cheï-kh-Tahar. Une crise quidure depuis plusieursjours et touche plus de 20quartiers situés au chef-lieu de wilaya.

Des citoyens ont envahi le bureaudu directeur pour protester contre lamauvaise gestion et l'incompétencedes services et de ses agents. Excé-dés, les habitants de ces quartiersont exprimé leur ras-le- bol et leurcalvaire surtout en ces jours canicu-laires de jeûne. M. Khalfallah, direc-teur de l’unité, a eu beaucoup depeine à calmer les esprits. Il finira parapaiser la tension en invitant lescontestataires au dialogue.

La durée de la pénurie diffèred’un quartier à un autre, elle va d’unesemaine pour certains, à un moispour d’autres, comme c’est le casde Ichbilia, les 1 000-Logts, les 216,128, 150, 100, 32, 204, NouvelleChebilia les 44, 380. La ration de ceprécieux liquide est très limitée et sedistribue en un temps très court.

Ainsi, les habitants n’ont même pasle temps de faire leurs réserves. Pourparer à cette pénurie, les citoyenssont contraints d’acheter leur eau.«Des barons des citernes d’eau ontvu le jour.

Un fléau qui ne cesse de prendrede l’ampleur dans la ville, il s’agit deplusieurs camions dotés d’une citer-ne de 3 000 l chacune, qui puisentl’eau des puits dans la périphérie dela ville et la vendent à 600 DA, voire800 DA au vu et au su de tout le

monde, sans que l’on se soucie deson traitement. On ne sait même passi elle est potable», nous dira, indi-gné, un protestataire.

Un autre citoyen n’a pas manquéd’évoquer à l’assistance le fait que luiet ses voisins de la cité 140-Logts(Cnas) achètent des citernes d’eaupour les transvaser dans la bâche àeau de la cité.

Cette eau est alors distribuée viales conduites des locataires pourensuite être enregistrée dans les

compteurs et payée une secondefois. Quant au directeur de l’unité dedistribution, celui-ci expliquera quecette pénurie est due au nombre trèsélevé d’abonnés et la forte consom-mation de ce liquide, évaluée à 8000 m3/jour, outre les fuites enregis-trées dans le réseau et la productionqui ne cesse de baiser.

Il promettra néanmoins que cettesituation sera réglée dans un délai nedépassant pas les 24 heures.

A. Laïdi

TLEMCEN

La détresse des habitantsdu village des Ouled Ben Ziane

Ce petit village qui abrite une popu-lation de 300 âmes n’est pas au boutde ses peines. Après avoir vécu l’enferdurant les années 1990, les conditionsde vie restent difficiles, et ce, malgréle retour de nombreuses familles quiont fui la menace terroriste.

Les pouvoirs publics tardent à engager unepolitique de redynamisation pour redonner un peude vie à ce hameau qui a payé un lourd tribut dansla lutte antiterroriste. Aujourd’hui, tout reste à fairepour permettre à cette population de mener une vienormale. En priorité se pose le problème de l’eauqui n’a pas été réglé, et ce, malgré un investisse-

ment de six milliards engagé en 2006 pour un son-dage de 300 m de profondeur qui a été réalisé parune entreprise chinoise et équipé par les servicesde l’hydraulique.

Ce sondage est laissé à l’abandon bien que lestravaux aient été achevés. Alors pourquoi avoirlancé une telle opération qui a coûté plus de huitmilliards ? La population, qui a soif, n’a d’autrechoix que de recourir à l’achat de l’eau en débour-sant 800 DA pour une citerne. Pourtant, la wilayade Tlemcen a lancé une grande opération à tra-vers toutes les localités pour alimenter les popula-tions rurales en eau potable. Pourquoi donc cettecrise d’eau qui dure depuis huit ans chez lesOuled-Ben-Ziane ? Un autre problème se posepour les habitants de ce village qui réclame la

construction d’un quai pour l’arrêt du train qui arepris la desserte Tlemcen-Maghnia le 1er avril2008. Les voyageurs des Ouled-Ben-Ziane fontun trajet de plus de 4 km à pied pour rejoindre lagare de Zelboun, alors que le train passe àquelques mètres de leur village.

Les habitants de cette contrée isolée de l’Algé-rie profonde lancent un véritable appel de détresseau premier responsable de la wilaya pour que lavie reprenne à Ouled-Ben-Ziane. En hiver, la viedevient de plus en plus dure, dans ces régions dumonde rural, le manque d’eau et d’infrastructuresconstituent la principale préoccupation. Les gensse chauffent toujours au bois, alors que le gaz deville arrive à Béni-Mester et ses environs.

M. Zenasni

DÉTOURNEMENT DU FONCIER AGRICOLE À BORDJ EL BAHRI

La malédiction de Haouch el Kaïda

Tarek Hafid - Alger (Le Soir) -Que reste-t-il de Haouch el Kaïda?La ferme acquise au début desannées 1960 par la famille Hazemn’est, aujourd’hui, qu’un vaste terrainen chantier. Vingt hectares de terreagricole rongés par le béton et la bêti-se humaine. «C’est une guerre quenous menons depuis des annéescontre une véritable mafia qui veuts’accaparer nos biens», expliqueHafid Hazem. Aux côtés de son oncleet de ses cousins, le jeune homme apassé la moitié de sa vie à tenter desauver la terre de sa famille. Vaine-ment. Les ennuis des Hazem com-mencent durant les années 1990lorsque l’APC de Bordj El-Bahri déci-de de morceler une parcelle de 10hectares en lots de terrain. Ils serontensuite distribués dans la plus totaleillégalité. Aucune décision de justicene sera respectée. Les dix autreshectares ne tarderont pas à subir le

même sort. C’est l’Office de promo-tion et de gestion immobilière (OPGI)de Dar El Beïda qui engage la pre-mière offensive.

L’organisme public lance laconstruction de 300 logements encontrebas de la propriété. «Auxtermes d’une longue procédure, leConseil d’Etat a ordonné l’arrêt défi-nitif des travaux. Mais cette décisionde la plus haute juridiction adminis-trative du pays n’a jamais été respec-tée. Les responsables de l’OPGI deDar El Beïda ont agi comme s’ilsétaient au-dessus de toutes les loisde la République. Les appartementsont finalement été distribués, commesi de rien n’était», souligne HafidHazem. A la même période, quelqueshectares plus haut, la wilaya d’Algerse lance dans la construction d’unegrande salle omnisports. La familleHazem réagit aussitôt en saisissantle tribunal de Rouiba. En seconde

instance, l’affaire parvient au niveaude la cour d’Alger. Les plaignantsobtiennent une décision d’arrêt destravaux qui, bien entendu, ne serajamais respectée. Mais pour des rai-sons qui restent encore inconnues, ledossier restera en suspens au niveaude la cour d’Alger durant plusieursannées. Entre-temps, la familleHazem devra faire face à d’autresindus occupants : l’agence de promo-tion immobilière de l’armée ainsiqu’une coopérative immobilièredénommée El Badr regroupant descadres de la wilaya d’Alger.

Pour ce qui est de la CPIA, ils’avère que cette coopérative a étédissoute au milieu des années 2000.Mais en 2008, un individu qui se fai-sait passer pour un officier supérieurde l’armée décide de relancer le pro-jet. Pour ce faire, il fait intervenir l’OP-GI de Tipasa et confie les travaux àune entreprise de construction ira-nienne. Le chantier n’a finalementduré que quelques mois. Un beaujour, le «promoteur» sera arrêté etcondamné à 5 années de prisonferme pour usurpation de fonction.Pour sa part, la coopérative El Badr

reste un véritable mystère. Son agré-ment a été délivré par l’APC de Bou-rouba, son siège se trouve à HusseinDey, les logements sont construits àBordj El Bahri et son président est undes inspecteurs de l’urbanisme de lawilaya d’Alger.

El Badr, qui n’a presque jamaistenu d’assemblée générale, res-semble plus à une promotion immobi-lière qu’à une coopérative. Toutes lestentatives pour la déloger se sontavérées vaines. Depuis quelquesmois, la famille Hazem doit faire faceà une nouvelle offensive. Des parti-culiers se sont installés sur une autreparcelle de terre après s’être fait déli-vrer des décisions signées par l’ex-maire de Bordj El Bahri, Nacer Ben-chabi. «Ces lots de terrain ont étédistribués à des membres de l’APC, àdes amis du maire et à des person-nalités.

Aujourd’hui, le lot de 200 mètrescarrés se vend à 2 milliards de cen-times», note Hafid. Et comme un mal-heur n’arrive jamais seul, une autrecoopérative «militaire» s’est récem-ment installée sur les deux hectaresde la «fausse CPIA». «On ne sait tou-

jours pas comment cette coopérativea refait surface. C’est encore un autremystère de Haouch el Kaïda.

Le jeune homme dit n’avoir plusrien à perdre. Il arrive même à touttourner en dérision. A l’instar de l’af-faire de la salle omnisports qui, selonlui, est une véritable farce. «Le jugeen charge du dossier est arrivé à laconclusion que ce projet n’a aucuneexistence légale. Il n’y a aucune traceadministrative, aucun budget, rien.Pourtant cette salle existe, l’Etat adéboursé une véritable fortune pourla construire. On parle de plus de 195milliards de centimes.»

Aujourd’hui, la famille Hazem nedispose que d’une vieille maisonfamiliale et d’un étroit chemin pour s’yrendre. «Nous avons presque toutperdu. Les plus hautes autorités del’Etat sont au courant de l’affaire deHaouch el Kaïda. Y compris le prési-dent de la République à qui nousavons adressé une correspondancedétaillée. Reste à savoir si, un jour,quelqu’un interviendra pour nousrendre nos biens», s’interroge HafidHazem.

T. H.

Les membres de la famille Hazem luttent depuis plus de20 années contre le dépeçage de Haouch el Kaïda, uneferme agricole située dans la commune de Bordj El Bahri.Aucune des décisions de justice rendues en leur faveurn’a été respectée et appliquée.

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Souvent aussi, ce sont les réalisateurs defeuilletons qui tiennent à mettre en avant unecélébrité, qui, même si le monde du 7e art n’estpas le sien, son nom à lui seul peut leur assu-rer les sponsors et une bonne distribution.

Si des chanteurs et des chanteuses ont déjàtenté l’expérience dans le monde du cinéma, lefeuilleton télévisé reste malgré tout une barreassez haute à atteindre avec prudence.

Durant les trois dernières années, le moisdu Ramadan a vu défiler des chanteurs dansdes feuilletons à l’exemple d’Ali El Hajar, Mus-tapha Kamar, Mohamed Fouad, Hamada Hilal,Sirine Abdenour… Cette année, Tamer Hosni,l’idole des jeunes dans le monde arabe, tentel’expérience pour la première fois. Et il n’est pasle seul, trois autres chanteuses libanaises ten-tent, elles aussi, l’aventure cinématographique,il s’agit de Nicole Saba, de Rola Saad et deCarole Samaha.

Nicole Saba a bien su débuter sa carrière ens’associant avec le grand Adel Imam dans unfilm au cinéma (L’expérience danoise) qui l’apropulsée au devant de la scène du 7e art.Depuis, sa carrière cinématographique adémarré. Cette année, elle tente l’expériencedu feuilleton de Ramadan avec Noor Meriemaux côtés de Yousef El Chérif.

Le feuilleton raconte l’histoire d’un avocatconnu qui trompe son monde avec sa person-nalité exemplaire. Sa femme Meriem (Nicole

Saba) est un médecin de renom honnête, qui vitune belle histoire d’amour avec son époux jus-qu’à ce qu’elle découvre son vrai visage. Selonles premières impressions des téléspectateurs,ils sont agréablement surpris par la prestationde Nicole Saba, qui s’est beaucoup amélioréeen se détachant de son côté «starlette».

Carole Samaha signe sa première expérien-ce dans la télé en incarnant la vie de sa compa-triote Sabah. Mis à part ses courtes prestationsdans ses clips, la chanteuse n’a pas d’expérien-ce dans le cinéma et encore moins dans leslongs feuilletons. Surtout qu’elle a dû interpréterle rôle d’un personnage réel et de surcroîtvivant qui suit le feuilleton avec beaucoup d’at-tention, de détails et de critiques !

Son défi est de taille, mais les premièresparties de la série semblent être en sa faveur,même si le côté caricatural de Sabah s’ac-croche à l’actrice malgré elle. Elle qui disaitpendant le tournage ne pas vouloir imiterSabah.

Rola Saada, chanteuse et femme d’affairesavisée, tente de bien diriger sa carrière au ciné-ma constatant que la concurrence est rudeaprès avoir été devancée dans ce domaine parses compatriotes Serine Abdenour, NicoleSaba ou encore sa grande rivale Haïfa Wahbi.

Rola est loin d’être talentueuse dans le jeu,mais tente de s’améliorer, selon les critiques.Ce Ramadan elle ose l’expérience du feuilletonavec une comédie syrienne aux côtés ducélèbre et grand acteur égyptien Hassan Hosnidans Sayine dayine. Il traite la question du chô-mage des jeunes dans le monde arabe et s’in-terroge sur la responsabilité du chômage quiincombe au chômeur ou bien à l’Etat, le toutdans un moule comique.

Le chanteur Tamer Hosni, l’idole des jeuneset dont la notoriété fut ébranlée par ses posi-tions sur les révolutionnaires, tente ce Rama-dan de reconquérir ses fans. Y parviendra-t-il ?Après le grand succès que connaît son film àtrois volets Omar et Selma, Tamer Hosni selance cette année dans l’expérience du feuille-ton télévisé avec Adam, dans lequel il partagel’affiche avec la célèbre actrice Afaf Chouaib,les talentueux Ahmad Zaher et Mahmoud ElJindi et sa partenaire dans Omar et Selma MayAzzedine ainsi que l’actrice tunisienne (sa dul-cinée dans le feuilleton) Dora.

L’histoire tourne autour de Adam, un jeuneissu d’un milieu pauvre qui se retrouve du jourau lendemain responsable de sa famille aprèsle décès de son père. Le feuilleton aborde éga-lement la relation entre les coptes et les musul-mans.

Tamer Hosni a un tel succès auprès de sesmilliers de fans que même si sa première expé-

rience dans ce feuilleton ne semble pas pourl’instant très captivante, eux l’applaudiront tou-jours. Certes, il a connu cette année desmoments très difficiles, notamment lorsqu’il afailli être lynché par les jeunes révolu-tionnaires à la place Tahrir à causede ses positions envers eux,mais depuis il tente par tousles moyens : chansonpatriotique dédiée auxrévolutionnaires, descampagnes de bienfai-sance… de regagnerl’amour de son fans-club, qui, il est vrai,est énorme à lesuivre depuis desannées et qui finirasûrement par luipardonner.

Plus que lesacteurs, ces chan-teurs et ces chan-teuses qui tententl’expérience desfeuilletons seront sujetsaux critiques des pro-fessionnels, qui se pro-nonceront à l’issue dumois de Ramadan.

Des critiques que ces artistes craignentmais comptent sur leur notoriété auprès deleurs fans qui les soutiendront, quel que soit leniveau du feuilleton.

Des fans comme ces dizaines d’Algériennesdont on se souviendra longtemps, lorsque

Tamer Hosni avait chanté en Algérie etqu’elles lui avaient lancé leurs

bijoux en or sur scène, alors qued’autres lui ont carrément sauté

dessus le blessant à la mainet d’autres se sont carré-

ment évanouies. Des fansqui aimeront, à coup sûr,le feuilleton de leur

idole. Amel B.

([email protected])

Le Soird’Algérie Culture Mardi 9 août 2011 - PAGE 10

[email protected]

ZAPPING : TAMER HOSNI, NICOLE SABA, CAROLE SAMAHA OU ENCORE ROLA SAÂDS’IMPLIQUENT DANS DES FEUILLETONS

Du chant à la comédie

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Il y a des chanteurs et des chanteuses qui n’ont pas à prouver leur notoriété mais qui veulent en acquérir encoredavantage et il n’y a pas mieux pour cela que d’apparaître dans un feuilleton durant le mois de Ramadan,

où l’on s’assure d’une large audience. Il y a également ceux qui veulent se faire remarquer davantage pour se faireune notoriété dans le monde du cinéma et s’attirer plus de sympathie, de fans et de contrats, bien évidemment.

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Tadj Moulay

Adresse : Centre commercial Essafa22, Rue des frères Azizou Sidi-Yahia

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Affiche du film Adam.

CaroleSamaha.

Nicole Saba dans Noor Meriem2.

Roula Saâd dans Sayine.

Culture Mardi 9 août 2011 - PAGE [email protected]

Le Soird’Algérie

R appelons que l’Unac,sous les auspices duministère de la Culture, a

entrepris la lourde tâche defaire l’anthologie des artistespeintres à travers la réalisationd’un recueil de près de100 pages où sont recensés120 artistes peintres issus detoutes les régions d’Algérie.

Dans la préface de cerecueil, Khalida Toumi rendhommage aux artistespeintres : «Un hommage estaussi à rendre à nos gale-ristes, à Alger, mais aussidans nos grandes villes, pourleur ténacité et leur volonté demaintenir le cap, malgré lesdifficultés de toutes sortes,aussi bien matérielles quefinancières, compte tenu de laréalité qui caractérise notre

marché de l’art ou plutôt ce quien tient lieu. Nous avonsconscience que dans l’avenir,nos galeries privées sontappelées à devenir le moteuressentiel de notre futur mar-ché de l’art.»

La ministre de la Culture aainsi mis en avant pratique-ment un véritable programmeconcernant l’art et la culture enAlgérie : «Dans les années àvenir, l’effort portera essentiel-lement sur une offre de servi-ce élargie aux différentescouches de notre population,le soutien à la création, le ren-forcement des collaborationsentre acteurs, la formation etla sensibilisation.» Plus loin,la ministre précisera ce pro-

gramme qui semble être enadéquation avec les préoccu-pations des artistes : «Serontaussi encouragées les mani-festations d’envergure àl’étranger, les échanges et lesinvitations d’artistes… notam-ment avec les pays arabes etl’espace euro-méditerranéendans une perspective de for-mation d’ateliers et de ren-contres.»

C’est dans ce contexteparticulièrement favorable à lacréation artistique et picturale,que M. Arroussi a tenté «d’in-viter» l’histoire de l’art picturalalgérien. Il dira en substance àun oratoire plutôt critique vis-à-vis de l’histoire et du par-cours de l’art pictural en Algé-rie : «L’art pictural algérienmoderne est né en 1962, dans

le suivi des écoles coloniales.L’art algérien n’était même pasaccepté par ces écoles colo-niales. On n’a rien inventé, ona été dans le suivi de cesécoles. Notre art n’était pasadmis. C’était du mépris, del’injustice. On était perçuscomme des exclus, des indi-gènes. Malgré cela, dès lesannées 1960, nous avonscréé une rupture historique,nous avons marqué notre pré-sence, on a imposé notre ori-ginalité au monde, car on étaitplus déterminé en matièred’art en notre qualité d’Algé-riens.»

L’orateur dira à ce titre que«la peinture algérienne a étéen constant progrès et qu’ellen’a rien à envier à d’autresexpériences culturelles, pourla même époque, notammentau Maghreb et dans le restede la Méditerranée.»

Dans son exposé,M. Arroussi évoquera le mou-vement des Aouchem, né en1969, marqué par Adane etd’autres artistes peintres.L’orateur évoqua en outre «lesartistes qui continuèrent às’inscrire dans le sillage deleurs prédécesseurs, tout enexpérimentant de nouvellesnuances picturales et en assu-rant une transition entre lesminiaturistes à l’image deOmar Racim et Temmam lecourant de la pensée picturalep o s t - i n d é p e n d a n c e » .M. Arroussi identifiera «ceux

qui n’hésitèrent pas à jeter unregard neuf sur les arts plas-tiques et à se lancer dans desexpériences picturales et desquêtes personnelles pour lerenouvellement des sens etdes significations à l’instar deKhadda, Issiakhem et Louail».

Il n’omettra pas la femmealgérienne, à l’instar de Bayaet Souhila Belbahar, de KolaiNawal, de Saâdoune Yasmi-na, de Ababsia Djamila et deZidani Karima.

M. Fendjel, un artistepeintre, interpella l’orateur :«Depuis 1970, considéréecomme la période des grandsartistes, nous avons constatéque l’art dans la société algé-rienne a régressé, on aconstaté un blocage et, par-tant, un frein de l’art picturals’ensuivit. A quoi cela estdû ?» Même si la réponse esttoute trouvée par l’orateur quiévoqua l’argument de ladécennie noire, ce dernier«met au défi l’assistance detrouver une galerie opération-nelle et ouverte en cette pério-de de désolation, d’affres etd’exode de ville en ville et dela montagne vers la ville».

Un second participant,M. Bensalah, tout en adulantles périodes antérieures, et enparlant de l’art militant, affir-mait que «cet art louait lestrois révolutions», tout en met-tant à l’index ce qui se passeaujourd’hui : «L’art éveille lesconsciences. Il est un vecteur

pour un monde meilleur, sinoncette période se sclérose.On a donné la chance auxartistes de réaliser desfresques publiques, d’exposerleurs œuvres dans la rue.L’art était en éveil. Malheureu-sement aujourd’hui, on encou-rage plutôt un autre type deculture.» M. Arroussi, interpel-lé par l’assistance sur le rôledes ingérences politiques lorsdes années passées, précise :«Depuis les années 1960,1970 et 1980, le parti uniqueétait là pour cadrer mais nes’était jamais mêlé, car l’art n’ajamais eu une orientation poli-tique, sauf à un moment del’histoire où il fallait parler de laRévolution agraire, maisaujourd’hui, il y a l’art moderneet l’approche de cet art estadmirablement exposée parles artistes Mesli, Bounoua etKorichi.»

L’orateur conclut en affir-mant que «notre galerie histo-rique et notre Union doiventleurs existences à des artistesémérites qui, dès les pre-mières années de l’indépen-dance, ont cherché à prendreen charge le présent et seshéritages…», en ajoutant que«les dernières expositions desculptures et de peinture, parla qualité des œuvres don-nées à voir au public, témoi-gnent de la persévérance etde la créativité de nosjeunes».

Larbi Houari

CHERCHELL

L’Unac fait l’anthologie des artisteset des arts plastiques algériens

Ouardia, Nouria et Boubagra à Djemai Family

Une agréable surprise dans la sixième partie, samedi, dufeuilleton Djemai Family : l’apparition des comédiennes Ouar-dia et Nouria. Djaâfer Gacem, en effet, a eu la bonne idée d’in-sérer une scène d’un vieux film, montrant deux commères entrain «d’espionner» une jeune mariée. Le lendemain le télé-spectateur a vu Hassan El Hassani (Boubagra) dans un extra-it du film Les vacances de l’Inspecteur Tahar. Même siGacem, lui-même, n’est pas entièrement satisfait du résultatfinal, il y a beaucoup de nouveautés dans Djemai Family 2011.C’est connu qu’on ne change pas une équipe qui gagne, maisil y a de nouvelles têtes et des guest-stars, comme AmineBoumedienne, Hamid Achouri, Mustapha «ghir hak», SalimaLabidi ou Farida Saboundji (en attendant d’autres).

La chanson du générique est interprétée par des artistesde la nouvelle vague algérienne, à savoir le groupe rock GoodNoise et le rappeur Nima Psy. Djemai Family, en outre, n’estplus un sitcom mais un feuilleton. Autre nouveauté, la familleDjemai est — enfin — sortie de sa maison et le feuilleton com-porte beaucoup de scènes extérieures. Djemai Family estpour le moment une des rares «productions ramadanesques»que les téléspectateurs algériens suivent quotidiennement.

K. B. [email protected]

Le coup de bill’art du SoirPar Kader Bakou

L’Union nationale desarts culturels (Unac) etson président, Abdelha-mid Arroussi, encoura-gés certainement parl’engouement du publiclors de la dernière Jour-née de l’artiste, ontchoisi la ville de Cher-chell pour évoquer, laveille du Ramadan,l’histoire de l’art pictu-ral en Algérie.

FEUILLETON EN TAMAZIGHT GUER SIN WULAWANUn homme entre cœur et raison

G uer sin wulawan (entredeux cœurs) est unfeuilleton en 13 épi-

sodes de 26 minutes chacun,en tamazight, qui sera diffusésur la Chaîne IV de la Télévi-sion algérienne durant laseconde moitié du mois deRamadan, selon SellahLounes, auteur du scénarioavec le concours de RamdaneAmari, son réalisateur (il adéjà à son actif la réalisationdu feuilleton Sabra). Le feuille-ton a été tourné à Azeffoun et sa région ;le tournage a duré deux mois.

On peut dire que Guer sin wulawanest une histoire d’amour très particulière.Anis (rôle interprété par MohamedAzzoun) est un jeune ingénieur, chef deservice dans un bureau d’études à Algeret qui fait la navette entre son village

kabyle et Alger. Ahlam, unejeune Algéroise qu’il a plusou moins connue à l’univer-sité, vient chercher du tra-vail. Elle devient la collègued’Anis dans le même servi-ce. La relation entre eux sedéveloppe, ce qui ne plaîtpas à Amel qui travaillaitdéjà dans le bureaud’études avant l’arrivée desa «rivale». Elle fait toutpour séduire Anis, lequelfait face à d’autres pro-

blèmes tout en essayant de prendre encharge le cas de son frère qui a fait unetentative de suicide. Guer sin wulawan estproduit par la boîte algéroise Afro News.Les rôles principaux sont interprétés parMohamed Azzoun, Malika Guemat(Ahlam), Katia Chaibi (Amel), Krimo Kher-fellah et Fadila Ouabdesselem. «Dans ce

feuilleton social, il y a des drames et ausside la comédie. Mon expérience person-nelle, en outre, m’a permis de traiter lesthèmes relatifs à l’urbanisme et à la réali-sation des bâtiments», nous a confié Sel-lah Lounes, déjà auteur d’un livre intituléGuide d’aménagement et d’urbanisme(ed. Hasmaoui).

Du tournage à Azeffoun et sa région(Ioujdal notamment), il ne garde que debons souvenirs. «Les habitants, le prési-dent de l’APC d’Azeffoun, l’associationTahar-Djaout d’Oulkhou, tous nous ontbien accueillis et nous ont aidés dansnotre tâche», rappelle-t-il reconnaissant

Sellah Lounes est l’auteur de plu-sieurs œuvres (scénarios) pour la ChaîneII de la Radio algérienne. Il vient de termi-ner l’écriture du scénario d’un projet defilm en tamazight intitulé Trugh midadhsi-th (j’ai pleuré le jour où j’ai ri).

K. B.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)Mardi 9 août :A 22h30 : concert de Baba Aïssa Rachid et ZineEddine Bouchaâla.COMPLEXE CULTUREL LAÂDI-FLICI (ALGER)ll Mardi 9 août :A 22h, soirée madh avec l’association El-Djenna-dia et l’association Cordoba.PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)ll Mardi 9 août :A 22h, gala de variétés avec Mourad Djaâfri,Boualem Chaker et Nawal Skander.CENTRE CULTUREL AÏSSA-MESSAOUDIDE LA RADIO ALGÉRIENNE (21, BD DESMARTYRS, ALGER)ll Mardi 9 août :A 22h, un concert de Akli Yahiaten.MÉDINA CULTURELLE (COMPLEXE OLYM-

PIQUE MOHAMED-BOUDIAF, ALGER)ll Mardi 9 août :A 22h30 (au chapiteau), concert de Caméléon etde la chorale Eben, et one man show de NabilAsli.A la librairie : séance de vente-dédicaces avecSaïd Hilmi qui signera son ouvrage Plume quidélire.A minuit (à la Kheïma), concerts de Caravanse-rail et de Mazal.SOIRÉES MILLE ET UNE NEWS» (28, RUEKHALFI-BOUALEM, ALGER) :ll Mardi 9 août :A 22h, rencontre-débat avec Rédha Mehigueni,manager de Beur TV. Modérateur : MohamedReda Khiar, journaliste.KHEÏMA DE LA SOLIDARITÉ DE LA TRIBUNE(HUSSEIN-DEY, ALGER)ll Mardi 9 août :En soirée, concert de Nacer Galiz et hommage àRabah Lahcen, ancien gloire de l’USMH.

SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER) ll Mercredi 10 et jeudi 11 août :A 22h30, concert de lounis Aït Menguellet.CASIF DE SIDI-FREDJ (ALGER)ll Mercredi 10 août :A 22h30, concert de Noudjoum Diwane de Sidi-Bel-Abbès.IDRH-ÉCOLE DE MANAGEMENT (SALLE DECONFÉRENCES MAHMOUD-DARWICH, 18 A,RUE ZIGHOUT-YOUCEF CANASTEL-ORAN) ll Mercredi 10 août à 22h : Conférence «A livre ouvert», une lecture detextes inédits par les écrivains et poètes Moha-med Abbou (économiste/ancien ministre de laCulture et de la Communication), Kamel Daoud(journaliste), Brahim Hadj Slimane (journaliste),Brahim Senouci (professeur à l’université deCergy Pontoise, Paris) et Sid-Ahmed Benziane(consultant/journaliste).THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIEN

MAHIEDDINE-BACHTARZI (ALGER) ll Mardi 9 et mercredi 10 août :En soirée : pièce Houlm el-ab du TNA.THÉÂTRE RÉGIONAL KATEB-YACINE DE TIZI-OUZOUll Mardi 9 et mercredi 10 août :A 22h30, pièce Ma kmelche de la coopérative deproduction artistique Encre et Masque (Alger).PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)ll Jusqu’au 27 août :Exposition-vente de produits de l’artisanat d’art.GALERIE D’ART (84, RUE DIDOUCHE-MOU-RAD, ALGER)ll Jusqu’au 13 août :Exposition de l’artiste peintre Lakhdar El-Gouizi.GALERIE AHLEM (HÔTEL HILTON D’ALGER)ll Jusqu’au 25 août :Exposition collective de miniature et de calligra-phie «Encre et lumière» (30 artistes).

Poto

s : D

RAbdelhamid Arroussi, premier à partir de la gauche.

Sellah Lounes.

Le CRB, orphelin de soncoach argentin Angel MiguelGamondi, parti au club émirati deKalba, s'est rabattu sur GianniSolinas qui avait quitté l'ES Sétifen cours de saison pour rentreren Italie en raison de problèmesfamiliaux.

En l'espace d'une saison,Gamondi avait réussi à redonnervie aux Rouge et Blanc après plu-sieurs saisons passées à éviter larelégation.

C'est pourquoi lesBelouizdadis espèrent que l'ex-périence de l'entraîneur étrangerportera ses fruits une nouvellefois.

D'emblée, Gianni Solinasannonce la couleur : «Notreobjectif sera d'améliorer la 5e

place et récolter plus de pointsque les 45 du précédent exerci-ce. Ensuite, si on fait un bonrecrutement et que tout marchebien, pourquoi pas jouer lepodium».

«Ça reste, cependant, unemission difficile parce qu'il y abeaucoup de concurrents qui sesont bien renforcés. Mais onverra», a-t-il tempéré.

Pour l'ex-coach de l'ESS, lepoint positif chez le CRB cettesaison, c'est qu'il a gardé la majo-rité des joueurs du précédentexercice.

«J'ai sous la main un bongroupe qui travaille ensembledepuis plusieurs années. C'estun bon point. Nous avons l'avan-tage d'avoir gardé les joueurs del'année dernière», a indiquéSolinas qui réclame cependantdes «doublures à chaque poste».

«Les dirigeants doivent rame-ner d'autres joueurs pour équili-brer l'effectif en premier lieu puisl'améliorer. Je suis à la recherchesurtout d'un arrière droit, d'unmilieu de terrain et d'un atta-quant. Je ne vais pas faire denoms, je parle par compartimentset par postes», explique le techni-cien italien.

«Les joueurs sont armés d'une gran-de volonté»

Si Solinas ne veut pas fairede noms, on évoque du côté duclub phare de Laâqiba le pro-chain retour à la «maison» deHamza Aït Ouamar, le probablerecrutement des attaquantscamerounais Iboussi Boujongo etghanéen Dine Chérif, sansoublier la venue déjà officielle dudéfenseur FarèsBenabderrahmane (USM El-Harrach) et du milieu de terrainde la JS Kabylie, Bilal Naïli.

Le nouveau coach du CRB aévoqué par la suite la préparationde ses poulains en prévision dela nouvelle saison dont le coupd'envoi sera donné le 10 sep-tembre prochain avec la récep-tion, au stade du 20-Août-1955,du MC El-Eulma.

«La préparation se dérouledans de bonnes conditions. Lesjoueurs sont armés d'une grandevolonté de bien faire. Ils tra-vaillent bien avec beaucoup dedisponibilité et de sérénité».

L'entame de la préparationdes Belouizdadis a coïncidé avecle début du mois sacré duRamadan, c'est pourquoi Solinasa décidé de programmer les

entraînements en soirée, après larupture du jeûne.

«Pour l'instant, aucun stage àl'étranger n'est au programme.Peut-être que pendant la trêvehivernale, on aura la possibilitéde se déplacer à l'étranger, maispas maintenant», a-t-il fait savoir.

Solinas reste très attachéà Sétif

Evoquant son prédécesseurGamondi, Solinas dit avoirconstaté que le technicien argen-tin a fait un «très bon» travail etqu'il le respectait, mais qu'il n'étaitpas venu au CRB pour «le faireoublier».

«Je suis en Algérie pour fairemon travail, pas pour regardercelui des autres. J'ai mes propresméthodes de travail, je ne suispas venu au Chabab pour rivali-ser avec un autre entraîneur.»

Puis Gianni Solinas a replon-gé dans le passé et son expérien-ce avec l'ES Sétif, club qui, dit-il,il n'aurait «jamais» quitté si cen'était ses problèmes familiaux.

«Je suis très content deretourner en Algérie et de tra-vailler ici. J'étais obligé de rentreren Italie et de mettre fin à monexpérience avec l'ESS à causede problèmes familiaux. Je restetrès attaché à la ville de Sétif, j'aipassé des moments inoubliables.J'ai beaucoup d'amis et je voue

beaucoup de respect aux suppor-ters et au club.» Revenant à sonclub actuel, toujours sans prési-dent depuis le départ de MahfoudKerbadj, élu à la tête de la Liguede football professionnel (LFP),alors qu'Azzeddine Gana, le pré-sident pressenti mais qui n'a tou-jours pas été élu, Solinasexplique que cette situation ne leperturbe point. «Je m'occupe dece qui se passe sur le terrain, le

volet administratif relève descompétences des dirigeants.»

Sur les chances du CRB enprévision de la nouvelle saison,l'entraîneur italien se dit «toujoursconfiant».

«Je fais confiance en mon tra-vail et en mes méthodes de tra-vail. Je suis confiant que nousallons réaliser une bonne sai-son», a-t-il conclu.

Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsMardi 9 août 2011 - PAGE12 Mardi 9 août 2011 - PAGE13

LE CR BELOUIZDAD TENTERA D’AMÉLIORERSON CLASSEMENT DE LA SAISON DERNIÈRE

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Le CR Belouizdad, version Gianni Solinas, tente-ra d'améliorer, lors de l'exercice 2011-2012, sa 5e

place de la précédente édition du championnatprofessionnel de Ligue 1 et pourquoi pas montersur l'une des marches du podium, a affirmé le tech-nicien italien dans un entretien à l'APS.

FOOTBALL LE PLUS GROS DU CONTINGENT ATTENDU AUJOURD’HUI À MARCOUSSIS

Première séance d'entraînementdes Verts ce soir

ABDELMALEK DJEGHBALA (ARRIERE LATERAL DU MC ALGER) :

Après trois ans de bons etloyaux services à El-Harrach,Djeghbala a préféré changerd’air pour se retrouver chez leDoyen où il sera appelé à ren-forcer l’arrière-garde des Vertet Rouge. Coup de projecteursur ce joueur originaire du Sudet qui veut réussir dans leNord.

Le Soir d’Algérie : Comment sepasse votre intégration au sein duMCA ?

Abdelmalek Djeghbala : Ça sepasse très bien. J’ai été accueilli avecbeaucoup d’enthousiasme, surtout de lapart des supporters.

Quelle différence avez-vous trou-vée entre l’USMH et le MCA ?

Il y a une différence au niveau de l’am-biance. Ici, les supporters sont très pré-sents et ils sont nettement plus nombreuxqu’à El-Harrach.

Est-il vrai que vous avez quittél’USMH à cause de l’argent ?

Disons qu’on ne m’a pas considéré àma juste valeur à El-Harrach, alors quecela faisait trois ans déjà que je défendaisles couleurs du club. Bon, à l’USMH, onne m’a pas donné ce que j’exigeais etdans le même temps j’ai eu une proposi-tion plus intéressante de la part des diri-geants mouloudéens. Alors je n’ai pashésité et j’ai signé au MCA.

Et comment a réagi BoualemCharef, le coach harrachi qui vous alancé ?

Charef n’a jamais voulu que mon bien.Je dois reconnaître que c’est un superentraîneur qui aime bien travailler avecles jeunes. J’ai eu la chance d’être sous

ses ordres pendant trois ans et c’estgrâce à lui que j’ai percé.

Au MCA, la concurrence au posted’arrière-droit est très forte. Cela nevous fait pas peur ?

Non, au contraire, la concurrence estune excellente source de motivation etelle va me permettre de travailler davan-tage. D’autre part, je vous précise que jesuis un joueur polyvalent et je peux occu-per non seulement le poste d’arrière-droitmais aussi celui de milieu défensif ou destoppeur.

Mais quel est votre poste de prédi-lection ?

J’aime bien évoluer au poste de milieudéfensif.

Et la finale perdue de la Couped’Algérie, vous l’avez toujours en tra-vers de la gorge ?

Personnellement, j’ai oublié cettedéfaite et je préfère regarder vers l’avant.

C’est le football, une fois vous êtes vain-queur et une fois vous êtes perdant.

Vous êtes originaire de Touggourtet maintenant que vous êtes au MCA, ilparaît que vous y êtes très populaire ?

Le Mouloudia est un club historique ettrès populaire. Evidemment, dès que leshabitants de Touggourt ont appris la nou-velle de ma signature au MCA, ils n’ontpas cessé de me féliciter. D’ailleurs, j’enprofite pour les remercier de toutes lesmarques de sympathie qu’ils m’ont témoi-gnées.

De plus en plus de joueurs origi-naires du Sud parviennent à s’imposerdans les grands clubs du Nord.Finalement, il n’y a pas que le pétrolelà-bas ?

Aujourd’hui, dans le sud du pays, il y ades moyens et aussi de très bonsjoueurs. D’ailleurs, il n’y a pas mal deprospecteurs qui s’intéressent à cette

région maintenant. Le problème, c’estque les joueurs du sud du pays sont trèstimides et c’est pour cela qu’ils n’arriventpas à affirmer leur talent.

Vous n’avez pas de licence africai-ne, cela doit être frustrant de ne paspouvoir participer à la ChampionsLeague...

Oui, c’est très frustrant. Je dois mecontenter d’encourager mes nouveauxco-équipiers à partir des tribunes. Mais jepense que j’aurai l’occasion de connaîtrel’Afrique.

Il faudrait que le MCA remporte letrophée ou gagne un titre la saisonprochaine...

De toute façon, si j’ai accepté designer au Mouloudia, c’est pour remporterdes titres. Bon, je sais que ce fut difficile lasaison dernière, mais avec les nouvellesrecrues, je pense que l’on n’a pas le droitde décevoir autant de supporters.

Justement, après les séances d’en-traînement, on a remarqué que vousêtes très sollicité par les supporters.Que vous disent-ils ?

Ils me disent qu’ils comptent sur moipour que le MCA retrouve sa grandeur.

Et ça vous met la pression ?La pression, je m’y suis habitué à El-

Harrach où les supporters sont égalementtrès présents.

Ma réponse, ce sera sur le terrain oùj’ai bien l'intention de me donner à fondpour une nouvelle équipe.

A propos de terrain, vous préférezle stade de Bologhine ou celui du 5-Juillet ?

Sans hésiter, je dirai le 5-Juillet. Lefootball doit se jouer de préférence sur dugazon naturel et non pas sur du tartan.

Propos recueillispar H. B.

L'effectif des Verts, qui seraau complet à partir d’aujour-d’hui où pas moins de 27joueurs, tous des profession-nels, rallieront le premier grou-pe constitué de AzzeddineDoukha (USMH), Hadj AissaLazhar (ESS), LemmouchiaKhaled et Mohamed AmineZemmamouche (USMA), HilalSoudani (Guimaraes, Portugal)et Abdelmalik Ziaya (Al-Ittihad,Arabie saoudite), est déjà àpied d’œuvre depuisdimanche.

Au total, trente et unjoueurs devaient prendre part àce premier regroupement sousla conduite du technicien bos-nien. Ferradj Brahim (Brest,France) et Adlene Guedioura(Wolverhampton, Angleterre),tous les deux blessés sontindisponibles respectivementpour six mois et six semaines.Les deux éléments se sont pré-sentés au lieu du stage et ontassisté, hier matin, à la premiè-re séance de travail organiséepar le staff de l’EN. Une pré-sence toute symboliquepuisque les deux joueurs onttenu à apporter leur soutienpsychologique au reste dugroupe.

D’autre part, aux dernièresnouvelles, le sociétaire du FCSochaux, Riyad Boudebouz etcelui du Havre AC, WalidMesloub manqueront au ren-dez-vous fixé par le coach bos-nien. Le premier, blessé same-di lors du lancement du cham-pionnat de ligue 1, contrel’OM(2-2), a demandé à êtredispensé tandis que le second

invoque l’arrivée tardive de saconvocation pour ce stage.

Ce dernier coïncide avecune date de la Fédérationinternationale (Fifa) ne serapas sanctionné par une jouteamicale. Halilhodzic ayant pré-féré le consacrer à une prisede contact pour expliquer son«projet» aux sélectionnés. Leregroupement de Marcoussisintervient à moins d'un mois duprochain match officiel face àla Tanzanie, prévu le 4 sep-tembre à Dar Es-Salaam, pourle compte de la 5e journée (GrD) des éliminatoires de laCAN-2012. «Ce regroupement

sera une bonne occasion pourmoi de rencontrer les joueurs,discuter avec eux, et éventuel-lement essayer d'analyser toutce qui n'a pas marché avant.On va discuter aussi desobjectifs assignés à cette équi-

pe», avait déclaré le coach desVerts. A signaler que CoachVahid animera un point depresse ce mercredi à partir de14h au centre national de laFédération Française deRugby à Marcoussis.

À quand la reprise ?Au moment où toutes les équipes du pays, toutes divisions

confondues, sont en pleine phase de préparation pour le pro-chain exercice, à la maison CRT, on ne semble pas pressés dereprendre les entraînements tant les nombreux problèmesinternes étouffent le club cher au regretté Omar Sikki.

A commencer par la présidence du club qui a vu la démis-sion du président de la SSPA/CRT Larbi Abdelbaki depuis laphase aller de l’exercice écoulé. La récente réunion des action-naires, qui ont décidé de désigner Mezouar Aziz président d’undirectoire pour assurer le démarrage des entraînements, nesemble pas avoir résolu le problème. Mezouar Aziz ne veut pass’engager sans des garanties financières en raison d’un passifde 1,2 milliard de centimes.

A cela s’ajoute le problème des joueurs cadres de l’équipequi ont préféré changer d’air en raison de la non-perception deleurs dus des six derniers mois.

A presqu’un mois du début du championnat, le club se trou-ve livré à lui-même : ni président, ni entraîneur, ni joueurs, ondirait un club orphelin et c’est le même scénario que les annéesprécédentes où il était le dernier à entamer la reprise. Lesannées se suivent et se ressemblent dans la maison CRT enl’absence volontaire ou involontaire de ses dirigeants qui n’ont,à l’heure actuelle, manifesté ni leur amour ni leur inquiétudepour ce club. La rétrogradation de l’équipe du CRT n’a eu aucuneffet sur le cours des évènements dans la ville d’Aïn-Témouchent, aucun compte n’a été rendu aux milliers d’incon-ditionnels des Rouge et Blanc et personne ne s’est inquiété dusort de ce club ni même cherché à situer la responsabilité de cenaufrage de l’équipe durant l’exercice écoulé.

Il est navrant de constater que la leçon de l’année dernièren’a pas été retenue du fait qu’on remarque chaque jour le départdes joueurs vers d’autres horizons et sans que cela n’inquièteles responsables.

On annonce le départ massif des meilleurs joueurs de l’équi-pe vers d’autres clubs voisins et qui évoluent pourtant dans lemême palier que le CRT, malheureusement dans ces clubs, il ya des hommes qui vouent un amour au club chose qui n’existepas au CRT.

Aux dernières nouvelles, on parle du départ de Rachedi,Benamar, Zitouni, Lechlech, Bouyousfi, Adda Djallal et Khelloufiet d’autres vont les suivre dans les prochains jours, devant l’ab-sence du premier responsable administratif de l’équipe. Lesmembres du directoire tardent à agir pour mettre fin à cette sai-gnée des meilleurs éléments de l’équipe témouchentoise.

S. B.

ALLEMAGNE-BRÉSIL

«Un matchtrès émouvant»

pour CacauLe match amical entre

l’Allemagne et le Brésil demain àStuttgart sera riche en émotions,a déclaré l’attaquant Cacau,Brésilien de naissance maisAllemand d’adoption, dans unentretien lundi au magazinespécialisé Kicker. «Ce sera unmoment très spécial, très émou-vant», assure ClaudemirJeronimo Barreto, dit Cacau,venu de Palmeiras en 1999 pourjouer en Allemagne pays qu’ilreprésentera demain pour la 17e

fois depuis l’obtention de sonnouveau passeport en 2009. Sasélection contre le Brésil lui per-met de jouer contre la Seleçaoqui l’a fait rêver comme tous lesenfants brésiliens. «J’ai suivi leMondial 1994 en entier. Avecles Romario, Jorginho, Dunga.C’est la génération qui m’a faitrêver», se souvient le natif deSanto Andre, dans l’Etat de SaoPaulo. Joachim Löw l’a retenupour la première fois depuis2010, année qui l’a vu revenird’Afrique du Sud avec la troisiè-me place mondiale mais qui futmarqué ensuite de blessures.Quant à son pronostic contre leBrésil : «Très difficile à dire.J’espère qu’on gagnera. Mais jeserai surtout heureux quand jefoulerai la pelouse», dit Cacauqui évoluera dans le stade deStuttgart où il brille depuis 2003(titre en 2007). Le buteur a par-faitement débuté la saison 2011-2012 en inscrivant samedi lepremier but d’une victoire surSchalke 04 (3-0), son 71e sousses couleurs de Stuttgart.

MC ORAN

AG extraordinaire imminenteAussitôt reçue la lettre de démission de Tayeb Mehiaoui, la DJ

d’Oran a décidé d’organiser une AG extraordinaire du MC Oran.Une décision sollicitée par les membres du CSA dont les deux tiersdes membres de l’AG ont apposé leurs signatures pour laconvocation d’une AGE. Plus d’une centaine de signaturesavaient été réunies par l’opposition qui réclamait la tenue d’uneAGE. Cela dit, la date n’a pas encore été fixée alors que le lieu desa tenue, en soirée, devait être la maison des jeunes AhmedMaoued-Ahmed (ex-rue Mirauchaux), tout près du siège de la DJSde la wilaya d’Oran. Aussi, le DJS a dû solliciter la DRAG(Direction de la réglementation et de l’administration de la Wilaya)pour obtenir les autorisations nécessaires pour la tenue de cetteAGE.

Le DJS aura à présenter aux membres de l’AG la lettre dedémission de Tayeb Mehiaoui (ex-P-dg du CSA) avant d’entre-prendre d’autres démarches, à savoir la mise en place de lacommission de candidatures issue de la composante de l’assem-blée et de conclure par une AG élective.

Outre Youssef Djebbari qui tente de faire le forcing pour que sacandidature soit retenue, il y a l’ex-président du CRB Aïn El-Turck,Mohamed Belhadj, dit «Baba» qui avait déclaré à plusieursreprises son intention de postuler à la présidence du club d’El-Hamri. D’ailleurs, il a déjà annoncé la couleur en prenant en char-ge le coach palestinien Hadj Mansour et un joueur émigré (Ilya) àl’essai. Pendant ce temps, l’équipe première s’entraîne commeelle peut. Deux groupes de joueurs se sont constitués. Le premierse prépare à El Kerma alors que le second, composé des fron-deurs qui réclament de l’argent frais ou leurs dus antérieurs, jouedes matches de quartier qu’organise l’association La Radieuse.

C. K.

Solinas veut poursuivrel’œuvre de Gamondi

L’international algé-rien Karim Ziani a indi-qué que l’offre du clubqatari Al Djich était laseule proposition offi-cielle reçue lors du mer-cato estival, et qu’il adécidé d’aller jouer auQatar par conviction etnon pas pour gagnerplus d’argent.

«L’offre d’Al Djich étaitl’unique que j’avais entre lesmains et qu’il fallait prendreune décision rapidement.Finalement, j’ai accepté cetteoffre. Sincèrement, je suis heu-reux de mon choix. Quand je

prends une décision, je l’assu-me entièrement», a déclaréZiani au site spécialisé Estad-aldoha.

«Quand certaines per-sonnes avancent que Ziani achoisi d’aller jouer au Qatarpour l’argent, je leur répondsque si j’avais réellement penséà l’argent, je n’aurais pas rési-lié mon contrat onéreux avecWolfsburg. J’ai pris le risque derésilier mon contrat, alors queje n’avais aucun contactsérieux ni offre officielle. Moi,je ne pense pas de cettemanière, j’aime le football, etj’ai pris une décision person-nelle que j’assume pleine-ment», a-t-il précisé.

Ziani, libre de tout engage-ment, s’est engagé le 21 juilletavec le club qatari d’Al Djich,

qui retrouve la première divi-sion, pour les trois prochainessaisons. «J’ai pris ma décisionrapidement après avoir consul-té certains amis sur le Qatar etle niveau de son football», a-t-il dit.

Interrogé sur ses objectifsavec sa nouvelle équipe quivient de remonter en premièredivision professionnelle, Ziania répondu qu’il va se donner àfond pour réussir une bonnesaison.

«Nous allons faire le maxi-mum pour jouer dans le hautdu tableau. En football tout estpossible. La saison est longueet on ne peut pas avancer lemoindre pronostic. Une certitu-de, nous possédons un groupede joueurs pétris de qualité»,a-t-il conclu.

KARIM ZIANI ÉVOQUE SON TRANSFERTÀ AL DJICH DU QATAR :

«Je n’ai pas fait le choix de l’argent»

La sélection algérienne de football, version VahidHalilhodzic effectuera ce soir sa première séanced'entraînement à l'occasion de son stage entamédimanche au centre national de la FédérationFrançaise de Rugby à Marcoussis, près de Paris envue des prochaines échéances officielles.

Gianni Solinas.

Entraînement des Verts.

CR TÉMOUCHENT

TURF

Avec Salvator de Carrere,Ouatania, Nori, Ourouba etNadjet comme base de jeu duPari mutuel urbain program-mé aujourd’hui à l’hippodro-me Kaïd-Ahmed de Tiaret, lesjeux semblent déjà faits et lesautres concurrents ne ferontque de la figuration dans les1 500 mètres du parcoursretenu. Mais c’est à voir, carcet hippodrome nous a habi-tués de temps à autre aucoup de tonnerre dans un cielbleu avec le réveil intempestifdes outsiders et même par-fois des gros. Méfiance doncpour ce prix Ouared regrou-pant trop de favoris, car il fautbien qu’il y ait des battusparmi eux.Les partants au crible

1. Salvator de Carrere : Il col-lectionne les victoires. Rien nedevrait l’empêcher d’ajouter à sonpalmarès ce prix Ouared.

2. Fodhil : Sa forme actuelleest sujette à caution.

3. Aouatania : Pouliche pétrie

de moyens, capable de lutter avecses aînés.

4. Orin d’Or : Son trop-pleind’échecs n’incite guère à l’optimis-me.

5. Ourouba : Pouliche perfec-tible, elle mettra à profit sa fraî-cheur physique pour se placer.

6. Nadjet : Elle gagne bien sonavoine très bien engagée dans celot.

7. Karoum : Il marque le pasces derniers temps, mais gare auréveil !

8. Nori : Il reste sur une sériede bons résultats, devrait mainte-nir le cap.

9. Jalel : Avec lui, il faudra tirerà la courte paille.

10. Nadia du Bac : Malgré sesderniers échecs, elle conservedes chances.

11. Hadhira : Outsider decharme pour relever les rapportsPMU.

12. Star Meharèche : Tenterade se racheter de ses dernierséchecs.

13. Leila : Très bien placée surl’échelle des poids.

Favoris en perspective

EN DIRECT DE TIARETMARDI 9 AOÛT 2011

FAITES VOS JEUXQUARTÉ-QUINTÉ : 1 -

3 - 8 - 5 - 6 / 10 - 13

Propriétaires Chevaux Jockeys Pds CDS EntraîneursH. du Meharèche 1. S. de Carrere S. Benyettou 57 6 Prop.H. du Sersou 2. Fodhil AP. A. Bencherif 53 1 Prop.T. Arab 3. Ouatania M. Chadouli 53 12 AL. FeghouliH. du Meharèche 4. Orin d’Or AC. Bensalem 53 13 Prop.Haras GTF 5. Ourouba K. Haoua 53 11 K. FeghouliMN. Metidji 6. Nadjet A. Moussa 51 10 H. FatmiD. Boubekeur 7. Keroum F. Ammar 51 7 M. BoubekeurFP. Tiaret 8. Nori R. Belmorsli 51 9 K. AsliH. du Meharèche 9. Jalel AP. R. Aïchouba 49 4 RC. KhaldiMR. Khaldi 10. Nadia du Bac AP. T. Aggag 49 8 RC. KhaldiAH. Feghouli 11. Hadhira AP. WF. Djellaoui 46 3 K. FeghouliH. du Meharèche12. Star de MeharècheAP. M. Mahmoudi 46 2 RC. KhaldiL. Khaldi 13. Leila AP. AB. Feghouli 45 5 RC. Khaldi

1re course - Prix Ouared / Arabe pur - Quarté-QuintéDotation : 230 000 DA - Distance : 1 500 m - Départ à 16h

EN PRÉVISION DE LA 5E JOURNÉEDES ÉLIMINATOIRES DE LA CAN-2012

Les sélections africainesaffûtent leurs armes

Les sélections africaines de football disputent aujourd’hui etdemain mercredi des matches amicaux de préparation en vue de lacinquième journée des qualifications de la Coupe d’Afrique desnations CAN-2012.

La sélection algérienne, sous la conduite du nouveau sélection-neur Vahid Halilhodzic, va se contenter d’un stage de quatre jours àMarcoussis (France) après la décision du technicien bosnien d’annu-ler le match initialement prévu face à la Tunisie.

En revanche, les trois autres équipes du groupe de l’Algérie ontprogrammé des matches amicaux à l’occasion de la date Fifa.

La Tanzanie, prochain adversaire des Verts, le 4 septembre pro-chain à Dar es Salam, se rendra à Khartoum pour se mesurer àl’équipe du Soudan.

La République centrafricaine, surprenant co-leader du groupe Davec le Maroc jouera également en déplacement face à Malte, tandisque le Maroc, effectuera un déplacement à Dakar pour croiser le feravec les Lions du Sénégal.

Start

«J’ai signé au Mouloudia pour gagner des titres»

Aujourd’huiA Watford (Angleterre) : Ghana -NigeriaMercredi 10 août A St Leu la forêt (France) :Gabon - Guinée A Genève (Suisse) : Côted’Ivoire -Israël A Lisbonne (Portugal) : GuinéeBissau - Guinée Equatoriale A Ta’Qali (Malte) : Malte -Centrafrique

A Banjul : Gambie - RD Congo A Dakar : Sénégal - Maroc A Gaborone : Botswana - Kenya A Harare : Zimbabwe - Zambie A Johannesburg : Afrique duSud - Burkina Faso A Khartoum : Soudan -TanzanieA Maputo : Mozambique -Malawi A Monastir : Tunisie - Mali A Monrovia : Liberia - Angola

Le Soird’Algérie Sports Mardi 9 août 2011 - PAGE14

A cinq jours du match aller de laSupercoupe d'Espagne à SantiagoBernabeu, Pep Guardiola ne semontre pas spécialement confiant.L'entraîneur de Barcelone consi-dère que le Real Madrid est enavance dans sa préparation.

«Nous savons que nous sommes un peujustes. Les jambes et le physique ne sont pasencore là. Les Madrilènes sont mieux rodés, ilsont joué tous ensemble depuis le début de leurpréparation», a-t-il expliqué à As. LesBarcelonais ne partent pour autant pas défai-tistes et espèrent bien faire bonne figure avantle match retour au Camp Nou. «Nous essaie-rons d'aller chercher un bon résultat dans leurstade pour au match retour, avec notre public,remporter ce trophée», a poursuivi le techni-cien catalan.

Le match aller aura lieu dimanche prochainà Madrid, le retour étant, lui, programmé lemercredi suivant à Barcelone.

Keita : «Ce n’est pas une finalede Coupe du monde, mais…»Lors du séjour américain pour la prépara-

tion estivale de son équipe, Seydou Keita alivré son point de vue sur le premier classicode la saison. «Evidemment, ce n'est pas unefinale de Coupe du monde, mais un match faceau Real Madrid est toujours très important, tantpour les fans que pour nous, les joueurs, esti-mait le milieu de terrain Blaugrana sur le siteofficiel de son club. Il s'agit d'une finale où lesdeux équipes veulent la victoire. De plus, c'estla première compétition officielle de la saisonet il est toujours important de débuter sur unenote positive.»

Sergio Ramos forfait…Touché au dos et d'ores et déjà forfait pour

le match amical de la sélection espagnole faceà l’Italie mercredi, Sergio Ramos pourrait éga-lement manquer dimanche le match aller de laSupercoupe d'Espagne face à Barcelone, àSantiago Bernabeu.

Le latéral droit du Real Madrid, victimed'une lombalgie depuis la tournée de prépara-tion du Real en Asie, ne devrait pas être suffi-samment remis pour participer sans risque àce premier Clasico de la saison.

Pour le remplacer, c'est Alvaro Arbeloa quidevrait être titularisé dans le couloir droit, selonMarca.

… Puyol aussiBlessé au genou gauche le 22 janvier face

à Santander, Carles Puyol avait manqué unegrande partie de la saison dernière avant derejouer face au Real Madrid le 16 avril et... derechuter ! Opéré le 1er juin, celui qui avait toutde même joué quelques minutes en finale de ladernière C1 n'a toujours pas repris l'entraîne-ment. Toujours gêné par son genou, le défen-seur international espagnol ne devrait pas faireson retour avant le 28 août prochain et unmatch face à Villarreal. Il manquera donc lesdeux matches de Supercoupe d'Espagne faceau Real, celui de Supercoupe d'Europe contrePorto et la première journée de Liga à Malaga.

LE 1er CLASICO DE LA SAISON AURA LIEUDIMANCHE PROCHAIN Capello : «Barton ?

Trop dangereux !»Fabio Capello a

communiqué sa listepour affronter lesPays-Bas demain enamical. Et encoreune fois, il s’estconfirmé que FabioCapello n’est pas fande Joey Barton, lemilieu de terrain libé-ré il y a quelquesjours de sa dernièreannée de contrat, cequi a suscité une grande frénésie chez pas malde patrons de clubs. Mais cela n’a pas pourautant attendri Capello qui a jugé Barton «tropdangereux». «C'est un bon joueur mais c'estsurtout un joueur dangereux. Avec lui, vouspouvez facilement terminer un match à 10contre 11».

Malgré l'absence de Steven Gerrard, lejoueur de Newcastle n'a donc toujours pas étérappelé en équipe d'Angleterre samedi. Sa der-nière et unique sélection remonte à 2007, enamical face à l'Espagne. A noter dans la listeanglaise le forfait de Darren Bent, remplacé parle jeune attaquant de Manchester United,Danny Welbeck et qui, au tout dernier moment,aurait déclaré lui aussi forfait hier.

Bundesliga : Déjà un record !

Pour la première journée de Championnaten Allemagne, le record historique d'affluence aété battu. Il y avait en moyenne 51 302 specta-teurs sur chacun des neuf matches du week-end, dont six se sont joués à guichets fermés.

A titre de comparaison, la Ligue 1 françaisea démarré avec une affluence en moyenne de20 414 spectateurs.

Neymar au Realle 20 décembre ?

Le feuilleton Neymar a trouvéson épilogue à en croire la presseespagnole. D'après Marca, le Reala accepté les exigences de l'atta-quant international brésilien duSantos FC, qui souhaite rester auclub jusqu'en décembre pour parti-ciper au Mondial des Clubs.Neymar rejoindrait Madrid à partirdu 20 décembre, deux jours aprèsla finale de l'épreuve. Marca ajoute que Madrid devrait officia-liser ce qui sera l'un des transferts de l'été la semaine pro-chaine.

Mancini dément pourSneijder…

Manchester City n'est pas intéressé par Wesley Sneijder, lemilieu international néerlandais de l'Inter Milan. C'est le mana-ger des Citizens, Roberto Mancini,qui le dit. «Non, ce n'est pas vrai, aréagi le technicien italien, en réfé-rence aux informations parues dansles médias anglais et transalpins,qui annoncent un transfert estimé à34 millions d'euros. C'est un joueurde l'Inter Milan et nous n'avonsjamais parlé de lui avec eux».

Au cours d'une conférence depresse après la défaite de son équipe face à ManchesterUnited (2-3) dimanche lors du Community Shield, Mancini a,en revanche, confirmé qu'il cherchait à enrôler d'autresjoueurs cet été. «Nous devons nous renforcer mais je suis trèsoptimiste concernant mon équipe. Nous avons encore dutemps avant la fermeture de la fenêtre des transferts.» SamuelEto'o (Inter) et Samir Nasri (Arsenal), notamment, sont régu-lièrement évoqués pour renforcer City.

… Sneijder se dit «à vendre»Wesley Sneijder s'est confié sur son avenir dans une inter-

view au média néerlandais Voetbal International. «Pour fairebref au sujet de City et United, je n'ai parlé à aucun des deuxclubs, donc je ne peux pas dire grand chose de mon avenir.Tout ce que je sais, c'est que l'Inter a besoin d'argent et que je

serai à vendre si une offre acceptable arrive» a déclaré lemilieu international néerlandais.

Offre de l'Atleticopour Falcao

L'Atletico Madrid compte réin-vestir l'argent récupéré grâce autransfert de Sergio Agüero àManchester City. Les Colchonerosauraient formulé une offre de 25millions d'euros plus leur attaquantSalvio à Porto pour s'attacher lesservices de Falcao, selon As.Malgré le fait que l'internationalcolombien ait renouvelé soncontrat, faisant passer sa clause libératoire de 30 à 45 millionsd'euros, le président de Porto, Pinto da Costa, a promis qu'il lelaisserait partir si une belle offre venait à se présenter.

Tottenham vise RuizTottenham espère enrôler un attaquant supplémentaire

d'ici la fin du mercato. Selon le Daily Mail, les dirigeants desSpurs s'intéressent au buteur costaricien du FC Twente, BryanRuiz (25 ans). Ce dernier a inscrit 40 buts en deux saisonsavec Twente et a été longtemps pressenti à Liverpool avant ledouble coup de l’hiver dernier qui avait vu Suarez et Carrolldébarquer à Anfield.

Marseille lorgne CassanoA la recherche d'un attaquant

expérimenté qui pourrait être recru-té en cas de départ de Lucho,Marseille semblait intéressé,comme la saison dernièred’ailleurs, par Alberto Gilardino.L'attaquant de la Fiorentina n'est enfait pas le seul à figurer dans lashort-list des Olympiens.

D'après La Gazzetta dello Sportd’hier, l'attaquant de l'AC Milan, Antonio Cassano intéresseDeschamps, tout autant que la Fiorentina, le Genoa etWolfsburg. Mais lui, il se dit déterminé à rester au Milan, qu'ila rejoint l'hiver dernier après son départ plutôt bruyant de laSampdoria. Il s’est fait certes remarquer chez les Rossoneri,mais sans que cela n’émeuve outre mesure Massimo Allegriqui lui préfère Ibrahimovic, Pato, Robinho et même Paloschi.

Pieters pour remplacerEnrique à Newcastle ?

Il se confirme chaque jour un peu plus que Newcastle nepourra pas retenir indéfiniment Jose Enrique, annoncé àLiverpool pour un montant de 6,5 millions d'euros. Hier, cesont les contacts établis par les Magpies avec le PSVEindhoven pour Erik Pieters, l’arrière gauche de 22 ans, quisont venus confirmer que le défenseur espagnol est plusproche que jamais de Liverpool.

Arsenal veut Cahill, mais…Selon le Daily Mail, Arsenal va

réactiver la piste menant à GaryCahill, le solide défenseur centraldes Wanderers de Bolton. La bles-sure de Thomas Vermaelen obligeles Gunners à renforcer leur char-nière centrale. Seulement, selonplusieurs rapports de presse,Arsenal doit compter avec lasérieuse concurrence de Liverpoolqui lui aussi veut étoffer ses rangs avec un défenseur centralqui pourrait être le même Gary Cahill. Et contrairement àArsène Wenger, Kenny Dalglish, le manager de Liverpool, estprêt à mettre le prix (pas donné) que demandera Owen Coyle,le manager de Bolton, pour consentir à lâcher son solidegaillard. Le salut d’Arsenal passe par le fait que les Reds n’ontpas définitivement tranché, semble-t-il, entre Cahill, PerMertesacker, l’international allemand du Werder Brême, ouScott Dann de Birmingham.

Leicester prépare deux groscoups

Leicester City, l’ambitieux club de deuxième division dirigépar l’ex-sélectionneur Sven Goran Eriksson, serait en train depréparer un gros coup pour l’été et un autre pour l’hiver, à encroire la presse londonienne. En effet, l’international Irlandaisde Tottenham, Robbie Keane, serait tout près de rejoindreLeicester qui veut l’accession en Premier League. Si les plansd’Eriksson ne foirent pas, Keane sera suivi, lors du mercatohivernal, par David Beckham. Le richissime propriétaire thaï-landais des Bleus de Leicester aurait promis d’user de sonchéquier comme l’exige l’ex-sélectionneur de l’équiped’Angleterre qui ne veut pas moisir en Championship (La D2anglaise) surtout après l’amère expérience avec Notts County.

FOOTBALL

LA GAZETTE DES TRANSFERTS

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Guardiola : «Un peu justes»DE PARTOUT

Guardiola-Mourinho, le duel des géants.

Le Soird’Algérie Mardi 9 août 2011 - PAGE 15

Un mémorandum desrebelles libyens sur l'après-Kadhafi recommande lemaintien de la plupart desinfrastructures existantesdu régime afin d'éviter unchaos comparable à celuiqu'a connu l'Irak après lachute de Saddam Hussein,a rapporté hier le Times.

Ce rapport de 70 pages, quele quotidien britannique s'est pro-curé, a été élaboré par les oppo-sants libyens regroupés dans leConseil national de transition(CNT), qui reconnaissent toute-fois qu'ils ont peu de chance derenverser le dirigeant au pouvoirdepuis si longtemps mais esti-ment que les divisions internes leforceront à partir.

Les rebelles libyens comptentsur une «force opérationnelle àTripoli» constituée de 10 000 à15 000 hommes pour sécuriser lacapitale et capturer les partisansde Mouammar Kadhafi.

Toujours selon le projet, envi-ron 5 000 policiers seront recru-tés pour servir comme forces desécurité du gouvernement provi-soire. Les rebelles affirment que800 responsables de l'actuel

gouvernement ont déjà étéacquis à leur cause, et qu'ilspourraient former le noyau d'unenouvelle administration, poursuitle journal. Le document indiquecomment les télécommunica-

tions, les transports et le secteurénergétique seront assurés dansles quelques heures suivant l'ef-fondrement du régime. Lesrebelles, toujours selon le texte,comptent énormément sur les

défections. Ils estiment qu'envi-ron 70% des hauts responsablesdu pouvoir actuel s'engagerontauprès du nouveau régime.

Le CNT a confirmé l'authenti-cité du mémorandum, maisdemandé au quotidien britan-nique de ne pas mentionner cer-tains points importants qui pour-raient compromettre l'opérationen cours. Aref Ali Nayed, le res-ponsable de la cellule de planifi-cation pour la «force opération-nelle», a déclaré qu'il était impor-tant que le public «sache qu'ilexiste un projet».

«Ce que vous avez obtenu,c'est une première ébauche. Ontravaille maintenant à quelquechose de plus important», a-t-ildit au Times.

La ville de Bir Ghanamtoujours aux mains

des rebelles La ville stratégique libyenne

de Bir Ghanam, située à 80 kilo-mètres au sud-ouest de Tripoli,était toujours aux mains desrebelles dimanche soir, selon destémoins.

Le régime avait affirmé aupa-ravant avoir repris le contrôle deBir Ghanam, conquise la veillepar les rebelles, mais dimanchesoir, ces derniers contrôlaient laville où la situation était calme, aindiqué la même source.

«Des rebelles contrôlent lescheck-points. Il n'y a aucun tir», atémoigné le journaliste, qui a pré-cisé que des avions de l'Otansurvolaient fréquemment la loca-lité dans la nuit de dimanche àlundi. Le Premier ministre libyenBaghdadi Mahmoudi avait affir-mé quelques heures auparavantau cours d'une conférence depresse que les troupes du régimeavaient repris «le contrôle total»de Bir Ghanam. La localitéconstitue un verrou stratégiquesur la route de la capitale.

LIBYE

Les rebelles libyens ont déjàplanifié l'après-Kadhafi

Monde

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MAURITANIE

L'opposition peine à s'entendre sur le dialogue avec le pouvoir

La Coordination de l'oppositiondémocratique (COD) de Mauritanie,principale coalition de l'opposition,n'a pas réussi dimanche à adopterune position commune sur le dia-logue avec le pouvoir à cause dedivergences sur la procédure envisa-gée, selon un de ses responsables.

«Les dirigeants (de l'opposition) ont tenuune réunion marathon dimanche pour consta-ter qu'ils divergent gravement sur des ques-tions de procédures et des préalables poséspar certains» d'entre eux avant le dialogueavec le pouvoir, a assuré hier à l'AFP ce res-ponsable à la COD, qui a requis l'anonymat.

Selon lui, les divergences tournent autourdu principe de la constitution d'une commis-

sion de la COD qui irait discuter avec le pou-voir des feuilles de route sur le dialogueconcoctées par la majorité et l'opposition.

Elles concernent également les préalablesposés par la COD dont l'ouverture desmédias à tous les acteurs politiques et l'enga-gement du pouvoir de s'abstenir de touteélection non consensuelle, des préalablesque le pouvoir considère comme devant êtredes thèmes du dialogue politique envisagé.

«Si aucune solution n'est trouvée, jecrains que la COD ne vole en éclats», a sou-ligné cette source qui estime que des initia-tives pouvant rapprocher les points de vuesdans l'opposition «sont déjà dans l'air».

Le principal parti de l'opposition, leRassemblement des forces démocratiques(RFD) d'Ahmed Ould Daddah, qui «tient à la

satisfaction des préalables» avant tout dia-logue, a par ailleurs appelé hier dans un com-muniqué à mettre fin aux régimes militairesen Mauritanie «dont celui du généralMohamed Ould Abdel Aziz n'est que le der-nier avatar».

Il a dénoncé «l'impasse» dans laquelle leprésident Ould Abdel Aziz «a installé le pays,du fait de son exercice solitaire du pouvoir, dela marginalisation subséquente de la classepolitique et de son mépris pour le peuplemauritanien et ses représentants».

L'ex-général Ould Abdel Aziz est arrivé aupouvoir par un putsch le 6 août 2011 avantd'être élu au premier tour un an plus tard à laprésidence de la République au terme d'uneélection rejetée par l'opposition comme «frau-duleuse».

ITALIE

L'opposition accuse Berlusconi d'avoir mis l'Italie sous «tutelle» Une «lettre secrète» envoyée par

la BCE à Silvio Berlusconi pour dic-ter ses conditions au soutien à ladette italienne faisait polémiquehier en Italie, l'opposition accusantle Cavaliere d'avoir placé le payssous «tutelle» des puissancesétrangères.

La lettre, révélée hier par le journal IlCorriere della Sera, dresse la liste demesures (libéralisation, privatisation dessociétés municipales gérant déchets,transport ou distribution d'électricité, etréforme du marché du travail) que le gou-vernement doit adopter «au plus vite» encontrepartie du soutien de la Banque cen-trale européenne à la dette italienne.

Selon le Corriere, la missive signée parle président (bien président) Jean-ClaudeTrichet et son successeur désigné MarioDraghi suggère même à M. Berlusconi lesoutils législatifs à utiliser : des décretsgouvernementaux plutôt que des projets

de loi dont le vote au Parlement est pluslong. L'opposition de gauche a exigé deséclaircissements du gouvernement.

«Que nous demandent vraiment laBCE et les institutions internationales ? Ungouvernement impuissant totalement dis-crédité et désormais sous tutelle doit aumoins dire quelle est la situation réelle», adéclaré à la presse le chef du Parti démo-crate (PD, gauche), Pierluigi Bersani.

L'ex-commissaire européen MarioMonti, personnalité appréciée à droite et àgauche, avait ouvert la série des critiquesdimanche en estimant dans un éditorial duCorriere della Sera que l'Italie était dirigéepar un «podestat étranger».

Pour cet économiste, l'Italie a perdu sa«dignité», sa classe politique est «déclas-sée», le «temps perdu» à sous-estimer lesproblèmes se traduit par une cure d'austé-rité plus sévère et la croissance va être«pénalisée» car «les décisions imposéespar les marchés et l'Europe feront préva-loir la stabilité sur la croissance».

Après une semaine de chute de laBourse de Milan et de montée en flèchedes taux obligataires, le gouvernement aannoncé par surprise vendredi soir uneanticipation de l'équilibre budgétaire à2013 au lieu de 2014. Mercredi, l'exécutifdoit rencontrer les partenaires sociaux, etles nouvelles mesures d'économies serontprésentées jeudi au Parlement qui, excep-tionnellement, ne fermera pas ses portesau mois d'août. Pour Guido Compagna,éditorialiste politique du site d'informationséconomiques Firstonline.info, la déclara-tion franco-allemande de dimanche et lesannonces de soutien de la BCE prouventque «le gouvernement italien a été defacto mis sous tutelle de ceux qui comp-tent en Europe».

Silvio Berlusconi accepte cette situa-tion «à contrecœur car il y voit la seulepossibilité pour son gouvernement dedurer, si possible jusqu'à la fin de la légis-lature», selon l'expert. Sur le plan poli-tique, M. Berlusconi n'arrive pas à retrou-

ver un second souffle depuis deux échecssuccessifs avant l'été, aux municipales etlors de référendums, et en raison de scan-dales de corruption frappant sa majorité.

«Il n'y a aucune mise sous tutelle del'Italie», qui est uniquement «soumise (...)à un contexte économique et financier trèsdifficile», a rétorqué hier Fabrizio Cicchitto,chef de file des députés du PDL, le partide M. Berlusconi.

Umberto Bossi, chef de la Ligue duNord et allié-clé de M. Berlusconi a jugé«positif» que l'Italie soit «conditionnée parl'Europe et la BCE» car «pendant troplongtemps le pays a vécu au-dessus deses moyens».

Pour Carlo Maria Pinardi, professeur àla prestigieuse université Bocconi, «l'Italiea toujours eu besoin de voir le bord dugouffre pour se mettre à réagir» et «la fai-blesse du gouvernement a contribué à ladétérioration économique et financière dupays, nécessitant des pressions exté-rieures plus fortes».

Le Soird’Algérie Monde Mardi 9 août 2011 - PAGE16

Dans sa première réactionpublique depuis le début de lacontestation populaire en Syrie il ya près de cinq mois, le roi saoudienAbdallah a annoncé dimanche soirle rappel de son ambassadeur pour«consultations», en appelant lerégime syrien à «arrêter la machinede mort» «avant qu'il ne soit troptard». Il a été suivi par le Koweït etBahreïn qui ont décidé d'une mesu-re similaire, les trois monarchiesarabes du Golfe se joignant ainsi auconcert de protestations internatio-nales contre la répression de larévolte en Syrie qui a coûté la vie àplus de 2 000 personnes, en majo-rité des civils, depuis le 15 mars,selon des ONG syriennes.«Personne ne peut accepter l'effu-sion de sang en Syrie (...). L'optionmilitaire doit cesser», a déclaré lechef de la diplomatie koweïtienne,Mohammed al-Sabah, en faisantétat d'une prochaine réunion dessix monarchies arabes du Golfe surla Syrie. La prestigieuse institutionsunnite Al-Azhar au Caire est éga-lement sortie du silence. Dans uncommuniqué, l'imam d'Al-AzharAhmed al-Tayyeb a dénoncé unesituation «inacceptable» qui «adépassé les limites» précisant avoir«longtemps patienté» pour s'expri-mer «en raison de (la) sensibilité»de la situation.

Ces annonces sont survenuesaprès une nouvelle journée san-glante où l'armée, chargée demater les manifestations, a tué 54civils dimanche, en grande majoritédans la ville de Deir Ezzor (nord-est), selon des militants des droitsde l'Homme. Hier, quatre civils y ontaussi péri. Dans une nouvelle ten-tative de convaincre le pouvoir decesser de réprimer la contestation,le chef de la diplomatie turqueAhmet Davutoglu est attenduaujourd’hui à Damas pour adresserun message fort aux autorités,Ankara se disant «à bout de patien-ce». La secrétaire d'Etat américai-ne Hillary Clinton a demandé à M.Davutoglu de leur dire de «renvoyerles soldats dans leurs casernes».Mais la tâche du ministre turcsemble ardue, le régime refusantde reconnaître l'ampleur de lacontestation et continuant d'accu-ser des «hors-la-loi» de semer le

chaos pour justifier le recours à laforce. Le président Assad a, paral-lèlement à la répression, annoncédes réformes — élections libres,multipartisme, levée de l'état d'ur-gence — mais sa crédibilité est for-tement entamée autant à l'interna-tional qu'en interne et la violence dela répression a radicalisé les mani-festants qui veulent désormais sondépart. L'opposition exige uneréforme en profondeur de laConstitution qui dans sa formeactuelle garantit au seul parti Baas,au pouvoir depuis 1963, le statut de«dirigeant de l'Etat et de la socié-té». Après les sanctions imposéespar l'Occident au régime Assad etles appels de la Russie, du Conseilde sécurité de l'ONU et des monar-chies du Golfe à cesser la répres-sion, la Ligue arabe l'a exhorté àmettre «immédiatement» fin auxviolences.Le roi saoudien a, lui, étéplus loin. Outre le rappel de sonambassadeur, il a estimé dans uncommuniqué que la répression desprotestataires syriens «contrevient

à la religion, aux valeurs humaineset à la morale». L'Union européen-ne (UE) envisage de son côté denouvelles sanctions, après l'inter-diction de visa et le gel d'avoirsvisant une quarantaine d'individuset de sociétés proches du régime,a-t-on appris hier de sources diplo-matiques. Mais M. Assad, qui asuccédé à son père Hafez el-

Assad, mort en 2000, est restésourd aux protestations. Son régi-me a rejeté les ingérences étran-gères et accusé les médias interna-tionaux, interdits de circuler libre-ment en Syrie, de diffuser des«mensonges». Malgré la répres-sion, le mouvement de contestationne s'essoufle pas. Pour le mois dejeûne musulman du Ramadan,

commencé le 1er août, les militantsorganisent des défilés quotidienne-ment après la prière du soi. Dans lanuit de dimanche à hier lundi, desmanifestations appelant à la chutedu régime ont eu lieu à Homs(centre) et Alep (nord), deuxièmeville du pays, selon des ONG.

Selon Rami Abdel Rahmane,président de l'Observatoire syriendes droits de l'homme (OSDH), lesforces de sécurité ont poursuivileurs interventions hier à DeirEzzor, menant des perquisitionsaprès un pilonnage à l'aube. Unefemme et ses deux enfants qui ten-taient de fuir leur quartier ont ététués par une patrouille de la sécuri-té, alors qu'une femme âgée a péridans un autre secteur de la ville. AIdleb (nord-ouest), des chars et destransports de troupes blindés ontpénétré dans la localité de Maaretal-Noumane et les forces ont procé-dé à des arrestations, selon destémoins.

Mais comme d'habitude, lesmédias officiels ont justifié l'inter-vention de l'armée par la «présencede groupes terroristes» en omettantde mentionner le mouvement decontestation.

SYRIE

Le régime d’Al Assad de plus en plus isolé

Des habitants de Mogadiscio ont fuihier plusieurs secteurs de la capitalesomalienne en raison d'accrochages dansla nuit entre forces gouvernementales etmiliciens shebab, dont la majeure partie aquitté la ville pendant le week-end.

«Nous sommes très inquiets et de nombreuxhabitants ont déjà fui les échanges de tirs», aexpliqué à l'AFP un habitant du quartier nord deSuqaholaha, Abdulahi Duale. «Nous pouvionsentendre les tirs près de notre quartier», a-t-ilajouté. Les insurgés islamistes radicaux shebab,qui contrôlaient la moitié de la capitale, ont aban-donné samedi à l'aube la grande majorité deleurs positions, à la surprise générale. Lestroupes du gouvernement de transition somalien(TFG) et leurs alliés de la force de l'Union afri-caine (Amisom) progressent depuis dans les ter-ritoires libérés et y installent de nouvelles posi-tions avancées. Un nombre indéterminé de she-bab est toutefois resté à Mogadiscio et provoquedepuis samedi des accrochages à l'arme auto-matique dans certains quartiers du nord et dusud de la capitale. «Nous avons entendu descombats violents dans la nuit de dimanche àlundi», a confirmé un autre habitant, Huda Ali.

«Nous avons prévu de partir car nous entendonsles balles perdues se rapprocher de notre zone»,a-t-elle ajouté.Dimanche soir, un porte-paroleshebab se félicitait de ces attaques, affirmantqu'elles entraient dans la droite ligne du change-ment de tactique militaire évoqué par son mou-vement pour expliquer le retrait massif deMogadiscio. Les shebab ont semble-t-il décidéde privilégier une tactique de harcèlement per-manent des troupes pro-gouvernementales àune bataille conventionnelle impliquant lignes defront et combats à l'artillerie lourde. «Nous avonsinfligé de lourdes pertes à l'ennemi (...) dans leszones où les envahisseurs chrétiens tentent deprogresser», avait assuré le porte-parole she-bab, Abdulaziz Abu Musab. Les forces pro-gou-vernementales ont réfuté ces affirmations, évo-quant des accrochages très sporadiques avecdes éléments shebab isolés.

«Le changement de tactique dont ils parlentn'existe pas. Nous savons qu'ils (les shebab)étaient affaiblis par leurs dissensions internes etqu'ils ne pouvaient faire face à l'offensive que legouvernement préparait contre eux. Ils ont doncdécidé de partir avant qu'il ne soit trop tard», adéclaré hier à la presse Youssuf Mohamed Siad

«Indho Ade», le chef d'une milice pro-gouverne-mentale à Mogadiscio. Outre l'insurrection, legouvernement somalien fait face à une situationhumanitaire d'urgence dans la ville, où environ100 000 habitants sont venus se réfugier cesderniers mois pour fuir la sécheresse qui affectel'ensemble de la Corne de l'Afrique et notam-ment la Somalie. Le Haut-commissariat desNations unies pour les réfugiés (HCR) a ainsiacheminé hier matin par avion plusieurs tonnesd'aide humanitaire d'urgence, une première pourl'agence onusienne depuis cinq ans.

L'aide du HCR arrive normalement par laroute ou par la mer en Somalie mais «l'augmen-tation sans précédent» du nombre de civilsfuyant la famine a contraint l'agence à recourir àun pont aérien pour accélérer la distribution del'aide. Le chargement d’hier, qui sera suivi dedeux autres d'ici la fin de la semaine prochaine,contient 2 500 kits comprenant chacun desbâches en plastique, des couvertures, des jerri-canes pour l'eau et des ustensiles de cuisine.

Par ailleurs, la Turquie a envoyé hier deuxavions cargo d'aide humanitaire à la Somalie,transportant 50 tonnes d'aide, dont 10 tonnes demédicaments et équipements médicaux.

SOMALIE

Des habitants de Mogadiscio fuient les accrochages

Londres, sous le choc, a connu unedeuxième nuit consécutive de vio-lences et de pillages, marquée par unecentaine d'arrestations, alors qu'unevaste enquête tentait toujours hier dedéterminer les responsabilités dansces troubles inédits depuis plus de 20ans.

Au moins neuf membres des forces del'ordre ont été blessés durant la nuit dedimanche à hier et 35 au total durant le week-end, selon la police qui s'est dite «choquéepar cet incroyable niveau de violence à sonencontre». Jusqu'au petit matin hier, despetits groupes de jeunes ont harcelé lesforces de l'ordre, endommageant plusieursde leurs véhicules, détruisant des devantureset pillant des magasins. «Des actes criminelsinspirés», selon les services de sécurité, parceux survenus la nuit précédente dans lequartier multiethnique et déshérité de

Tottenham (nord), secoué par de violentesémeutes. A Walthamstow, Enfield, Islington(nord), Brixton (sud) et même à OxfordCircus, en plein cœur du Londres touristique,les mêmes scènes se sont reproduites.

Instruite par les débordements de la veilleet les vives critiques contre la lenteur de saréaction, la police, déployée en force, a pro-cédé à plus d'une centaine de nouvellesarrestations, après les 61 interpellations dedimanche.

«C'est parti visiblement de ce qui s'étaitpassé à Tottenham... Mais ça ressemble fortà une excuse, ça n'a juste pas de sens»,déplorait Williams Falade, 28 ans, respon-sable d'un club de gym à Brixton. Un senti-ment partagé par certains élus et par lenuméro deux du gouvernement Nick Cleggqui a condamné une «vague de violence gra-tuite», n'ayant «absolument rien à voir avecla mort de Mark Duggan», ce père de familledont le décès a été le détonateur des

émeutes de Tottenham. Cette seconde nuitde troubles, à un an des Jeux olympiques deLondres, n'a toutefois pas été de la mêmeintensité que la première. Samedi soir, àTottenham, un quartier déjà théâtred'émeutes en 1985, des habitations avaientété brûlées, des véhicules de police et un busincendiés, 29 personnes blessées et desmagasins pillés, faisant de cette nuit de vio-lences l'une des pires dans la capitale britan-nique depuis plus de vingt ans.

Les troubles ont éclaté dans la fouléed'une manifestation pour réclamer «justice»après la mort jeudi de Mark Duggan, lorsd'une opération des forces de l'ordre contre lacriminalité au sein de la communauté noiredans ce secteur. La police et une commissionde contrôle indépendante ont ouvert uneenquête sur les circonstances de son décès,alors que certaines informations de presselaissaient entendre que les forces de l'ordreavaient ouvert le feu sans avoir été atta-

quées. Des expertises balistiques et uneautopsie sont en cours. «Il n'y a pas d'ex-cuses (...). Ceux qui sont responsables de laviolence devront faire face aux consé-quences de leurs actes», a toutefois prévenula ministre de l'Intérieur Theresa May, qui adû écourter ses vacances.

Si les photos de bâtiments en feu faisaientla une hier de tous les journaux britanniques,beaucoup se gardaient de toute interprétationtrop rapide. «La nuit de samedi était-elle unedébauche de violence aveugle ou le cri decolère d'une frange marginalisée de la socié-té ?», s'interrogeait ainsi la BBC. ATottenham, la question faisait aussi débatparmi les habitants.

«On ne peut pas se contenter de dire queces évènements sont dus simplement à cedécès ou à des criminels», soulignaitOsagyefo Tongogara, un résident de longuedate. «J'appelle ça une rébellion. Les genssont frustrés et en colère.»

GRANDE-BRETAGNE

Nouvelle nuit d’émeutes à Londres

Le président syrien Bachar al-Assad est de plus en plus isolé,lâché par trois pays du Golfe dont l'Arabie saoudite et condamnépar la plus haute institution de l'islam sunnite Al-Azhar, mais rienne semble pouvoir arrêter la machine de guerre du régime qui afait quatre morts hier.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 9 août 2011 - PAGE 17

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Hlalim

100 g de pois chiches (trempés depuis 12h),400 g de petits pois frais, 2 cœurs d'artichauts

frais coupés en cubes moyens l'équivalent d'unelouche de pâte «hlalim» fraîches, 1 petit oignoncoupé en dés fins, 2 c. à s. de persil haché frais

+ 1 c. à s. de céleri haché frais, 3 à 4 c. à s. d'huiled'olive, 1 c. à s. et 1/2 de concentré de tomates,

sel, poivre

Dans une cocotte-minute, chauffer l'huile et y fairerevenir l'oignon avant d'ajouter la tomate diluée dansun verre d'eau. Laisser revenir quelques minutes à feumoyen (pour enlever l'acidité des tomates) puis ajouterle sel et le poivre et mélanger.Mouiller d'eau à moitié, fermer la cocotte et laissercuire pendant une dizaine de minutes à feu moyen.Ouvrir, rectifier le niveau d'eau et ajouter les légumesfrais et le persil, fermer et laisser cuire à nouveaupendant une dizaine de minutes.Ouvrir, rajouter un peu d'eau, chauffer et à ébullition,ajouter les pâtes «hlalim», et continuer la cuisson endéposant le couvercle mais sans fermer la cocotte.Mélanger de temps à autre pour que les pâtes necollent pas au fond. Les pâtes sont cuites au boutd'une dizaine de minutes, ramener la soupe à latexture désirée : veloutée, pas trop liquide, pas tropdense. Servir avec des quartiers de citron.

3 pêches jaunes, 20 cl d’eau, 120 g desucre, 1 c. à c. de gingembre râpé,

3 branches de menthe fraîche, 1/2 jus de citron vert

Pelez les pêches et coupez-les en quartiersfins. Répartissez dans 4 bols. Versez l'eau,le sucre, le jus de citron vert, le gingembre

et la mentheciselée dansune petitecasserole.Portez àébullition etlaissezbouillir à petitfeu pendant10 min.Laissezrefroidir puisversez surles fruits.Servez frais.

Chermoula2 gousses d'ail,

1 petit bouquet decoriandre,

2 c. à s. d'huile, 2 c. à s. de

piment doux, 1 c. à c.

de cumin,paprika, sel

Presser l'ail.Le passer aumixer avecl'huile, lacoriandre, lecumin, lepaprika,1 pincée depiment fort et 1pincée de sel. Ajouterun peu d'eau. La consistance ne doit pas

être trop liquide.

1 dinde moyenne, 1,6 kg de petites pommes deterre, 2 têtes + 2 gousses d'ail, 4 c. à s. d'herbesciselées, 4 brins de thym frais, 4 c. à s. d’huile

d'olive, 1 c. à c. de vinaigre, gros sel, poivre

La veille, piquez la dinde de deux gousses d'ail enlamelles. Frottez-la avec du gros sel et du poivre.Parsemez-la de thym effeuillé, enveloppez-la dansun linge et mettez-la au réfrigérateur. Le jour-même,allumez le four th. 6 (180 °C). Essuyez et déposez ladinde dans un plat de cuisson. Enduisez-la de deux

cuillerées d'huile, laissez-la à l'air ambiant1h. Ajoutez les têtes d'ail coupées en deuxautour du rôti. Couvrez-la de papieraluminium et enfournez. Retournez-la etarrosez-la régulièrement en ajoutant un peud'eau. Après 1h30 de cuisson, retirez lepapier aluminium et ajoutez les pommes deterre pelées. Arrosez-les du reste d'huile.Salez, poivrez, continuez la cuisson 1h.Remuez plusieurs fois les pommes de terre.Pour servir, disposez la dinde et les légumessur un plat chaud. Ajoutez dans le plat deuxcuillerées à soupe d'eau, portez à ébullitionen remuant et versez le vinaigre. Versez ensaucière et servez.

Roulés de purée800 g de pommes de terre, 1 œuf + 1

jaune d’œuf, 4 c. à s. de farine, 50 g debeurre, 5 cl d'huile, 2 pincées de noix

de muscade, sel, poivrePour la farce : 500 g de viande hachée,

1 oignon, 1 gousse d'ail, 6 brins depersil, 1 clou de girofle, 1 feuille delaurier, 1 pincée de thym, poivre, sel

Lavez les pommes de terre et faites-lescuire avec leur peau dans de l'eaubouillante salée. Mettez dans unesauteuse la viande, l'oignon, l'ail haché,les brins de persil noués, la feuille delaurier, le clou de girofle et le thym. Salezet poivrez. Couvrez d'eau et laissez cuiresur feu doux jusqu'à évaporation duliquide. Pelez les pommes de terre,écrasez-les à l’aide d’une fourchette et

ajoutez-y le beurre, 2 c. à s. de farine, l’œuf entier et le jaune, salez, poivrez etajoutez une pincée de noix de muscade. Mélangez le tout à l’aide d’une fourchette,jusqu’à obtention d’une pâte homogène que vous étendrez sur de la farine à l'aided’un rouleau à pâtisserie jusqu'à ce qu’elle ait une épaisseur de 1 cm. Mettez lafarce sur cette pâte aprèsavoir retiré les brins de persil,le laurier et le clou de girofle.Roulez la pâte sur elle-même,de façon à obtenir une formecylindrique que vousdécouperez en tranches de2 cm d'épaisseur. Passez-lesdans la farine.Mettez l’huile dans une poêle.Une fois l’huile bien chaude,disposez les tranches quevous laisserez dorer sur lesdeux faces. Egouttez.Remarque : servez chaud,accompagné d'une salade.

4 tasses d’eau bouillante, 2 c. à s. de thé, 1 bâtonnet

de cannelle, quartier de citron

Dans une casserole, mettrele thé et la cannelle. Ajouterl'eau bouillante et laisserinfuser pendant 5 minutes.Passer l'infusion et serviravec des quartiers de citron.

Souffléau fromage

4 œufs, 100 g de fromage rougerâpé, 70 g de beurre,

25 cl de lait, 50 g de farine, noixde muscade râpée, sel, poivre

Mettez 50 g de beurre dans unecasserole et faites fondre, puisajoutez la farine et mélangez enfaisant cuire à feu doux pendant 2à 3 min. Ôtez la casserole du feuet versez le lait tout en fouettant.Salez, poivrez et ajoutez de lamuscade. Remettez la casserolesur le feu et faites cuire enremuant 2 min. Ôtez du feu.Incorporez les jaunes d'œufs à labéchamel, puis ajoutez le fromageet mélangez bien. Fouettez lesblancs en neige ferme avec unepincée de sel. Incorporez lesblancs d’œufs en neigedélicatement et en soulevant lamasse à la béchamel. Beurrez unmoule à soufflé avec le reste debeurre et versez-y la préparation.Faites cuire au four à th.6 (180°C)pendant 20 min jusqu'à ce que lesoufflé soit bien monté et doré.

Khobz dar1 kilo de farine, une c. à s. de levure de

boulanger, 1 c. à c. de sel

Délayer dans l'eau tiède la levure boulangère,laisser durant 10 ou 15 min, ajouter la farine.Travailler la pâte jusqu'à ce qu'elle devienne molle etbien lisse. Laisser la pâte reposer 10 ou 15 minutes.Diviser la pâte en morceaux de la grandeur du plat decuisson. Etaler la pâte de 2.5 cm d'épaisseur, la couvriret la laisser monter durant plus au moins 45 min, elle vadoubler de volume. Faire chauffer le four à température haute.Baisser la température et faire cuire le pain une demi-heure à 40 min.

Dinde rôtie à l’ailet pommes de terre confites

TThhéé àà llaa ccaannnneellllee

Salade de pêchesà la menthe

et au gingembre

Phot

os :

DR

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Capitale----------------

ApprisSon pays

Gâta----------------

Volume----------------Acclamation

Alternative----------------Génitrices

Note----------------Charpente

Radium----------------

Cycle----------------

Mince

Sodium----------------Ouvrier----------------Queue de souris

Article----------------

Berné----------------Réflecteur

Salut----------------

Note----------------Vie végétale

Sens----------------

Frustras----------------

Article

Mépris----------------

Prénom

Flaque----------------

Festin

Tenter----------------

Disposé----------------

Stars

Dans la tige----------------

Douceur

Mission----------------

Comique

Posséderas----------------

Pronom----------------

LentMaladresse----------------

Tendre

Venin----------------

Capitale

Monstre----------------

Satisfaite

Pouffe----------------

NettoiePénètra

Fin de série----------------

Loupa

Egards----------------

MonnaieEspèce animale Adeptes

Île----------------

Orifice

Isolée----------------

Chiffre

Visage----------------Dans le nerf

Cochons----------------

Rigoles

Néon----------------

Hardi----------------

Mois

Tournoi----------------

Enlève----------------

En l’étatPronom

----------------Implique

Espèce----------------

Dans la peine

Consonnedouble

----------------Erbium

Déniche----------------

Mélodie

Conjoint ----------------Meitnerium

Hurle

Son métiér Cour

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

15 footballeurs français ayant évolué en Angleterre.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Goal français»

1- CANTONA2- GINOLA3- PIRES4- GALLAS5- ANELKA

6- VIERA7- NASRI8- SAHA9- SAGNA10- MALOUDA

11- CISSÉ12- EVRA13- MAKELELE14- WILTORD15- PETIT

MOT RESTANT = FABIEN BARTHEZ

F A B I E N B A R T H EE E V R A M A K E L E ZS S A S A H A S I R W PC I G S I EA D N A L TO U A N T IL A M A O TA N E L K A V I E R R DS A L L A G S E R I P AC A N T O N A G I N O L

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

SERINGUE-MOLIEREIDEE-UNITES-NN-MMET-VEINES-S-GAIUN-BAT-EL-TYRANSL-SUR-OD-VERITESTSUNAMI-DE-IES-IAU-UNE-MEULES-DONIMES-DUBLIN-DONETAL-HE-UES-RE-SMES-BOLETS-TENU-ES-POTINS-PREUVEN-SEMEES-RUE-ESTTROUBLE-CERNEE-E-OI-ES-COU-TE-MRDURES-CENTRE-PANEGEE-PORCIN-GALECIE-HARDIS-PIN-LOR-VERSAS-GENIALM-V-TIEN-MER-ERE

PROPRES-BERCER-MOUTREE-MOTEUR-FESIRES-TERRES-LININES-LA-NES-DONTTES-BEZIER-TAGE-IE-VO-ZOO-MINE-VO-FONDIT-RUAS-LINOEL-UE-SANG-MIS-PUTREFACTION-SA

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-BATISTA-COACH-ASEVES-EGARA-TUERETES-AN-MI-ETANGROC-ROUGE-TT-ITEGN-CORSE-RIANT-NI-SONT----EGO-MTORANGE----DE-MAI-EPEE-----E-PAINIDES-ZAIRE-MA-TETIR-MALLE-BATIR-

AT-FIGEE-CALI-EHL-NE-RP-NON-NASAINERTE-BOUGRE-SIE-FUTBOLERO-RUER

LETTRESLETTRESRUSSIERUSSIE

--KREMLIN--------SIBERIE---------MOSCOU----YACHINE---------LAPTEV----------POUTINE-----STALINE--------EISENSTEIN-PERESTROIKA-------ROUBLE----GAGARINE-------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : San Fransisco

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

CALIFORNIE

1- OCÉAN2- QUARTIER3- CÉLÈBRE

TRAITÉ4- A DÉTRUIT LA

VILLE EN 19065- ACTIVITÉ

INDUSTRIELLE6- SA VOCATION7- PONT8- CONSTRUCTION9- PAYS10- GOUVERNEUR

Le Soird’Algérie DDéétteennttee Mardi 9 août 2011 - PAGE 18

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSDespoteromain

----------------Catastrophe

Assoiffés----------------

Etoffes----------------

Prénom

Sélénium----------------Auberges

Lithium----------------

Pronom----------------Fin de série

Coutumes----------------

Article----------------

Repéré

Hors série----------------

Reposes----------------

Résoud

Coutumes----------------

AideFroid

----------------Hurle

----------------Détournes

Article----------------

Couteurs----------------Conjonction

Concept----------------

Ferment----------------

Marché

Mesure----------------

Ceinture----------------Démonstratif

Baudets----------------Cité antique----------------

Oté

Manche----------------

NéonCube

----------------Propulseur----------------

Pouffé

Singer----------------

Rente----------------

PaysOrage

----------------Renonce

----------------Peau

Prétend----------------Début de zèle----------------Monument

Pronom----------------

Terres----------------

HardiManie

----------------Monnaie

Précautions----------------

MortelleSudiste

----------------Dans la route----------------Piège (pho.)

Ristourne----------------

Monnaie

Fer----------------

Plus

Titres----------------

Usés

Noir----------------

Graffiti

Jeux----------------

Ferment

Casse-cous----------------Compatriotes

Possessif----------------

Monnaie----------------

Cédée

Palpa----------------

EditeurRenvoi

----------------Sosie

----------------Moment

Capitale----------------

RejointPronom

----------------Possessif

----------------Poignards

Article----------------Filet d’eau

Déguste----------------

GonfleFou

----------------Bout

de pain

Ceinture----------------

ViaDans

le sangFin de série----------------

Analyses

Appareil----------------

Rêves

Broyons----------------Instrument

Instruments----------------Résumés

Pièces----------------

Fleuve----------------Dans le train

Voie----------------

Grondes

Animalmarin

----------------Posa (inv.)

Abattue----------------Mammifère

Air----------------

Pronom----------------Coutumes

Trolley----------------

Lézard

Impôt----------------

Rues

Etalée----------------

Va àLondres

Négation----------------Six à Rome----------------Démonstratif

Pronom----------------

Île

Môme----------------

Grade

DécoderionsLiés

----------------Idéal

Île----------------

ClassifierEst dans

l’obligation

Prévenus----------------Possessif

Astate----------------Possessif

----------------Cobalt (inv.)

Dinar----------------

Mâcha

Nickel----------------

Lentille

D’après----------------

Fruit

Ponctuation----------------

CarteCessez-

le-feu----------------

Célébra

Pays----------------

Détaler----------------

SommetTitre

----------------Métal

Fer----------------

Formed’avoir

Branché----------------

Titre----------------

MancheCharpente

----------------Possessif

Cassée----------------

Exprime(pho.)

Note----------------

Drame

Syndicat----------------

ErbiumTitane

Lentille----------------

EtainMalversation

Grade----------------Enlèverait

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durée de la formation un (01) mois.- Chef de rang : niveau d’accès 9e AF ou

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PENSÉEÀ la mémoire de Safia Houari

Ce qui compte, c’est la traced’amour et de beauté quenous laissons sur terreauprès des êtres qui nousont rencontrés.C’est cette trace d’amour etde beauté qui demeure.L’identité véritable qui survit àla mort, de ta singularité,c’est cette parcelle d’éternitéqui, hors du temps, te main-tient en nous.Repose en paix.

PENSÉEIl y a un an, jourpour jour, le 09 août2010, nous a quittésà jamais notre chèremère, belle-mère,sœur, grand-mère ettante

Ratni Houria née Hantit

à l’âge de 72 ans, laissant un grand vide.En ce triste souvenir, nous demandons àtous ceux qui l’ont connue et aiméed’avoir une pieuse pensée en sa mémoi-re.Ta fille Dalila et tes fils, Mohamed,Mahmoud et Mustapha, tes belles-fillesRoza et Lynda, ton gendre Abdenour quivous ont tant aimée ne pourront de cefait t’oublier.

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Monsieur le directeurgénéral et l’ensemble dupersonnel de la SPA ELSE-COM VÉHICULES INDUS-TRIELS présentent àMme Ihamouine Malika et sonfrère Karim leurs sincèrescondoléances suite au décèsde leur père.Puisse Dieu le Tout-Puissantaccorder au défunt SaSainte Miséricorde et l’ac-cueill ir en Son VasteParadis.«A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons.»

ELKH/B1

CONDOLÉANCESRÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

WILAYA DE TIZI OUZOUDAÏRA DE TIZI GHENIFF

COMMUNE DE TIZI GHENIFF

Le président de l'Assemblée populaire communale deTizi Gheniff informe la population que M. MenacheMohamed-Rabah, né le 12/05/1969 à Tizi Gheniff, a for-mulé une demande tendant à obtenir un certificat de pos-session sur une parcelle de terrain située au lieu-dit «ElGhoudh» d’une superficie de 380.00 m2 sise au villageTamelaht commune de Tizi Gheniff.

Limitée dans son ensemble :- Au Nord : Par la pté HAMOUDI Mouloud- Au Sud : Par la pté FEKHART Mohamed- A l’Est : Par la pté KEDACHE Slimane et un accès- A l’Ouest : Par la pté KEDACHE Slimane.Les éventuels contestataires sont tenus d’adresser

leurs requêtes écrites au service de l’Urbanisme de l’APCde Tizi Gheniff, dans un délai de deux (02) mois à partirde la date de parution du présent avis.

Tizi Gheniff, le 03 août 2011Le président de l’APC

R117846/B13

AVISPORTANT ÉTABLISSEMENT

D’UN CERTIFICAT DE POSSESSION

Nous, Belhadjoudja, Fouad Boughanem etBadreddine Manaâ, attristés par le décès de

Kara Nour-Eddine

oncle de notre ami Torchi Hamid, présen-tons nos sincères condoléances à la familledu défunt et l’assurons de toute notre sym-pathie.

Que Dieu accueille le défunt en Son Vaste Paradis.

DÉCÈS

Edité par la SARLSIÈGE :

DIRECTION-RÉDACTION :Fax : 021 67.06.76

ADMINISTRATION :Fax : 021 67.06.561, Rue Bachir Attar

Place du 1er -Mai - Alger - Tél. :

021 67.06.58 - 02167.06.51

COMPTES BANCAIRES :CPA : Agence

Hassiba Ben BoualiN°116.400.11336/2

BNA : Agence «G»Hussein-Dey

N° 611.313.335.31CCP : N° 14653.59

Registre du commerce :RC N° 0013739.B.00

MEMBRESFONDATEURS :Maâmar FARAH

Djamel SAÏFIFouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSI

Mohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Nacer BELHADJOUDJAP.A.O. : «Le Soir»

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IMPRESSIONCentre : S.I.A Alger

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DIFFUSIONEst : Sodi-PresseCentre : Le SoirOuest : KDPO

Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Les parents d’élèves ont raison d’user de tousles stratagèmes – et surtout de leurs«connaissances» — pour placer leurs

enfants dans les meilleurs établissements ou, sur-tout et lorsqu’ils le peuvent, de les confier auxsoins des meilleurs enseignants.

De même que ces derniers ont raison deréclamer les meilleures conditions de vie et de tra-vail. De la satisfaction de leurs revendicationssocio-profesionnelles dépend l’avenir de nosenfants. Telles sont également, en substance, lesconclusions des études les plus récentes et lesplus sérieuses sur ce qu’il est convenu d’appeler«l’effet enseignant». De quoi s’agit-il ?

La performance des politiques éducatives arévélé l’importance cruciale d’un paramètre oulevier, parmi tant d’autres (réaménagement dutemps scolaire, révision des programmes, modula-tion des moyens — taille des classes, cours desoutien), c’est l’enseignant lui-même.

Une recherche récente en éducation met plusque jamais en évidence l’importance de l’ensei-gnant sur les acquisitions des élèves(*).

Menée par le Centre d'analyse stratégique,une institution d'expertise et d'aide à la décisionplacée auprès du Premier ministre français, qui apour mission d'éclairer le gouvernement dans ladéfinition et la mise en œuvre de ses orientationsstratégiques les plus variées, elle ne peut doncêtre soupçonnée de partialité ou de corporatisme.

L’«effet enseignant» (ou «effet établisse-ment») est établi lorsque les résultats d’un élèvedépendent de l’enseignant (ou de l’établissement)auquel il est affecté.

Le document donne une première mesure dupoids du paramètre enseignant parmi l’ensembledes facteurs concourant à la réussite de l’élève :«Toutes choses égales par ailleurs, notamment àniveau initial et catégorie professionnelle desparents identiques, 10 % à 15 % des écarts derésultats constatés en fin d’année entre élèvess’expliquent par l’enseignant auquel l’enfant a étéconfié (…) Dire que l’effet enseignant explique 15% de la variance des résultats entre élèves, c’estdire que si les enseignants étaient tous identiques,les écarts de résultats entre élèves, tels quemesurés par la variance, seraient inférieurs de 15% à ce que l’on constate effectivement.»

On peut même aller au-delà de cette propor-

tion sans grand risque d’erreur : «Une synthèsede dix-sept analyses menées aux États-Unis entre1971 et 2002 à différents niveaux de l’école élé-mentaire indique qu’entre 7 % et 21 % de lavariance des acquisitions entre élèves seraientattribuables à l’enseignant».

Les études menées depuis plus de quaranteans établissent par ailleurs d’autres vérités quitoutes replacent l’enseignant au centre du systè-me éducatif : d’abord, que l’ampleur de l’«effetenseignant» est supérieure à celle de l’«effet éta-blissement», ensuite que la portée d’une augmen-tation de l’efficacité pédagogique d’un enseignantest potentiellement supérieure à celle d’une dimi-nution de la taille des classes, enfin que l’impactde l’enseignant s’estompe assez vite une fois quel’élève change d’enseignant mais que les impactsdes enseignants successifs réunis peuvent secumuler. Ces vérités n’ont pas toujours été évi-dentes. Ainsi, au milieu des années 1960, les dif-férences d’acquisition des élèves étaient plutôtrattachées à des facteurs extérieurs à l’école,notamment au contexte familial. Cette «vérité»s’avéra hâtive. La part de l’enseignant dans la per-formance des systèmes d’enseignement ne seramise en évidence que dans les années 1970 auxEtats-Unis, au milieu des années 1980 en Franceet toujours pas… chez nous. Il faut admettre quela mise en évidence de l’influence et de l’efficacitéde l’enseignant sur les acquisitions des élèves estune opération «délicate», avertit l’auteur de l’étu-de. La variance des acquisitions attribuables àl’enseignant change d’une matière à l’autre etsemble être plus forte en mathématiques qu’enlangues. En replaçant l’enseignant au centre detoute politique et de toute démarche, on devientplus sensible à la question de savoir quel pourraitêtre le résultat d’une augmentation de l’efficacitédes enseignants ? Ce résultat est non négligeablepour l’élève. Et il a été quantifié : «Passer d’unenseignant pas très efficace à un enseignant effi-cace permettrait à un élève moyen de gagner 13places sur 100 dans le classement des élèves. Enmathématiques, l’effet enseignant étant plusimportant, le gain de places le serait également :l’élève moyen gagnerait 18 places sur 100 dans leclassement des élèves.» Mais il convient encorede s’interroger sur le caractère persistant ou nonde l’effet enseignant. Outre-Atlantique, des études

sur des données expérimentales, dans lesquellesles enseignants sont affectés aux classes defaçon aléatoire, laissent penser que l’effet ensei-gnant est durable, même s’il s’émousse au coursdu temps, et qu’il peut par ailleurs se cumuler.Cette usure de l’effet enseignant est confirméemais elle ne lui est pas propre. Il en est de mêmepour l’effet de la réduction de la taille des classes.Si l’effet de l’enseignant s’estompe au cours dutemps, il peut en revanche se cumuler. «Lesétudes sur l’effet enseignant nous livrent donc plu-sieurs résultats importants : premièrement, l’ensei-gnant a un impact significatif sur les acquisitionsde ses élèves et les enseignants diffèrent sensi-blement du point de vue de leur capacité à faireprogresser leurs élèves ; deuxièmement, si l’onarrive à faire progresser sensiblement les ensei-gnants en efficacité, on peut en attendre deseffets potentiellement supérieurs à ceux qui résul-teraient d’une diminution importante de la tailledes classes ; troisièmement, au cours du temps,les impacts des enseignants successifs se cumu-lent mais le rôle qu’a eu chaque enseignant surles acquisitions de ses élèves s’estompe assezvite.»

Voilà qui nous invite à déterminer quelles sontles caractéristiques des bons enseignants.

Lorsqu’on cherche à établir quelles sont lescaractéristiques d’un bon enseignant, le premierréflexe consiste à tester l’effet de ce qui se mesu-re simplement : le niveau de formation initiale(considéré comme étant «soit faible, soit nonsignificatif») et l’ancienneté ou l’expérience profes-sionnelle (qui a «un rôle distinguant»)

Pour mesurer l’importance de l’ancienneté, ilsuffit d’observer la manière dont l’enseignant tra-vaille, in concreto, donc la façon dont, concrète-ment, l’enseignant exerce son métier.

Toutes les études émanant de la psychologie,de la pédagogie ou des sciences de l’éducationconvergent pour dire que l’efficacité de l’ensei-gnant se construit dans l’interaction avec sa clas-se. Parmi les facteurs qui expliquent les diffé-rences d’efficacité entre les enseignants, on peut,sans chercher à être exhaustif, en citer au moinsquatre : primo, le temps quotidien réellement dis-ponible pour le travail ; secundo, les attentes desenseignants ou effet «Pygmalion» qui désigne l’in-fluence autoréalisatrice des attentes des ensei-

gnants sur les résultats des élèves ; tertio, le«feedback» ou la façon dont le maître apporte descorrections aux erreurs des élèves ; quatro, lastructuration des activités pédagogiques, la règleétant qu’il est plus facile d’apprendre lorsque lecours est bien structuré.

A la question de savoir si les enseignants sontplus performants lorsqu’ils sont mieux payés, l’ex-ploitation des données de l’OCDE établit une cor-rélation directe entre le niveau de rémunération dupersonnel enseignant et la performance desélèves. En comparant entre eux les 28 pays pourlesquels ils disposent de données, l’OCDE conclutqu’en moyenne, une augmentation de la paieannuelle des enseignants de 5 000 dollars estassociée à une augmentation de la performancedes élèves de 10,3 %. Aussi, une rémunérationélevée permettrait d’augmenter le nombre de can-didats potentiels aux postes d’enseignants et doncd’améliorer la qualité des candidats retenus.

A. B.

(*) Centre d’analyse stratégique, La Noted’analyse n° 232 — juillet 2011, Que disent lesrecherches sur l’ «effet enseignant» ? disponiblesur le site www.strategie.gouv.fr, rubrique publi-cations.

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Par Ammar [email protected]

PPANORAMAANORAMA «L’effet enseignant»

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@[email protected]

POUSSE AVEC EUX !

Les autorités algériennes rassurent. Les marins algériens otages enSomalie vont bien. Ils ont même droit à deux repas par jour, plus le petitdéjeuner.

Les veinards !

Les interventions de nos officiels de la finance pour nous expli-quer que l’argent placé aux Etats-Unis ne risque rien, malgré ledéclassement historique de ce pays de la note Triple A, et malgréla dégringolade des places boursières mondiales, notamment lesasiatiques, me poussent aujourd’hui à faire une chose que j’auraisdû faire depuis longtemps. J’ai eu tort de reporter à chaque fois cegeste pourtant nécessaire et logique. Finis les reports successifs !C’est ce mardi ou jamais que je rendrai hommage au Saint. QuelSaint ? Mais le Saint Taleb qui nous sauve à chaque fois. Celui quiprotège mordicus nos réserves de change placées aux States,alors que le monde de la finance fait dans son froc ces dernièresheures. Ce Saint Taleb qui, avant d’entourer notre argent d’un haloprotecteur magique qui ferait passer Harry Potter pour un petitprestidigitateur de foire foraine, s’était déjà occupé d’éloigner lesoiseaux migrateurs de notre espace aérien afin de nous préserverde la grippe aviaire. Ce même Saint Taleb qui avait immunisétoutes nos vaches contre Creutzfeld Jacob. Ce même Saint Taleb

qui a le pouvoir de garder limpide la portion de Méditerranée danslaquelle nous baignons, alors qu’au même moment, tous les paysqui bordent cette mer crient à la catastrophe écologique. Ce mêmeSaint Taleb qui, en matière de drogue, arrive avec ses gros brasforts et protecteurs à nous maintenir dans la rubrique «pays detransit», nous empêchant ainsi de plonger dans l’affreuse et infa-mante case «pays consommateur» ou plus avilissant encore, dansla rubrique «pays producteur». Ce même Saint Taleb qui fait ensorte que nos greniers à blé et à orge sont toujours pleins, alorsque ceux des autres pays comptent leurs grains un à un et pani-quent devant des indicateurs pourtant clairs d’une pénurie mon-diale dans le secteur des céréales. Et ce ne sont là que quelquesexemples épars de l’immense pouvoir mystico-magique de ceTaleb bienfaiteur de l’Algérie, protecteur de notre pays en toutescirconstances. Je trouve d’ailleurs que nous sommes bien ingratsde ne pas lui rendre assez hommage. C’est limite de l’ingratitudede notre part. Imaginez un instant, un seul instant que le Sainttombe malade, soit indisponible, voit ses pouvoirs abrogés parson patron, le Saint des Saints Taleb ou pis, que le Taleb n’aitjamais existé ? J’en frissonne d’effroi ! Rabbi yestar ! Je fume duthé à sa santé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Prions pour qu’il vive longtemps, ou mieux,pour qu’il soit immortel !