4 7 0 Feghouli rêve I N S I de la Ligue des A … · p h o t o s: s a m i r s i d mardi 6 mars...

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Photos : Samir Sid MARDI 6 MARS 2012 - 12 RABIE AL-THANI 1433 - N° 6503 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 LE BONJOUR DU «SOIR» Ils sont venus, ils sont tous là ! Ce douar qu’ils ont superbement ignoré durant leurs mandats de ministres ou de députés les accueille après une si longue absence ! Ils oublient alors qu’ils mangent bien, roulent en carrosse, habitent de belles demeures, possèdent de solides affaires et voyagent en première classe… Les voilà accroupis sur des nattes de fortune, partageant le couscous collectif... Les voilà parmi les misérables qui croupissent dans les chaumières, voyagent dans les 404 rafistolées des fraudeurs, comptent leurs sous à la fin du mois et vivent dans l’attente des vieilles promesses. Entre les uns et les autres, il y a un immense gouffre. Mais, de temps à autre, une urne sous forme de passerelle est tendue pour relier les deux mondes. Le temps des salamalecs, des nouvelles promesses qui ne seront jamais tenues… Mais dès le 11 mai à l’aube, chacun regagne dare-dare son camp : dans la nuit, des agents de la voirie ont retiré la passerelle. À la prochaine. [email protected] P. S. : Nous ne boycotterons pas si vous vous engagez, chez le notaire, à changer ces têtes qu’on a assez vues et à envoyer Benbouzid en Nouvelle-Zélande comme ambassadeur… Les voici, les voilà ! PAGE 3 ACQUISITION D’HÉLICOPTÈRES Bouderbala attend le feu vert PAGE 4 ENVIRONNEMENT Pollutec a ouvert ses portes hier Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 PAGE 12 Feghouli rêve de la Ligue des champions d’Europe Feghouli rêve de la Ligue des champions d’Europe DJOUDI LE RECONNAÎT «La corruption existe dans la douane» «Personne ne peut nier cela. Il y a également des insuffisances», a déclaré le ministre des Finances lors de l’ouverture d’un atelier international. PAGE ? FNPOS Grève illimitée des travailleurs PAGE 3

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os:S

amir

Sid

MARDI 6 MARS 2012 - 12 RABIE AL-THANI 1433 - N° 6503 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

LE BONJOUR DU «SOIR»

Ils sont venus, ils sont tous là ! Cedouar qu’ils ont superbement ignorédurant leurs mandats de ministres ou dedéputés les accueille après une si longueabsence ! Ils oublient alors qu’ils mangentbien, roulent en carrosse, habitent debelles demeures, possèdent de solidesaffaires et voyagent en première classe…Les voilà accroupis sur des nattes defortune, partageant le couscous collectif...Les voilà parmi les misérables quicroupissent dans les chaumières,voyagent dans les 404 rafistolées desfraudeurs, comptent leurs sous à la fin dumois et vivent dans l’attente des vieillespromesses.

Entre les uns et les autres, il y a unimmense gouffre. Mais, de temps à autre,une urne sous forme de passerelle esttendue pour relier les deux mondes. Letemps des salamalecs, des nouvellespromesses qui ne seront jamais tenues…Mais dès le 11 mai à l’aube, chacunregagne dare-dare son camp : dans la nuit,des agents de la voirie ont retiré lapasserelle. À la prochaine.

[email protected]

P. S. : Nous ne boycotterons pas sivous vous engagez, chez le notaire, àchanger ces têtes qu’on a assez vues et àenvoyer Benbouzid en Nouvelle-Zélandecomme ambassadeur…

Les voici, les voilà !

PAGE 3

l ACQUISITIOND’HÉLICOPTÈRESBouderbala

attend le feu vert

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l ENVIRONNEMENT

Pollutec a ouvertses portes hier

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Feghouli rêvede la Ligue des

champions d’Europe

Feghouli rêvede la Ligue des

champions d’EuropeDJOUDI LE RECONNAÎT

«La corruption existedans la douane»

l «Personnene peut

nier cela. Il y aégalement desinsuffisances»,

a déclaré leministre des

Finances lorsde l’ouverture

d’un atelierinternational.

PAGE ?

l FNPOS

Grève illimitéedes travailleurs

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Des pilotes pourl’agriculture

Tassili Agro Aérien, filiale de Tassili Airline, vaformer 49 pilotes pour l’obtention du «Aircraft

Commercial Pilot Licence».A noter que cette filiale cherche à se

déployer rapidement pour apporter son assis-tance à l'agriculture algérienne qui souffre dumanque de moyens aériens, notamment dansles grandes exploitations.

U n décret présidentiel insti-tuant l’introduction de l’éduca-tion à la sécurité routière datant

de 1987 n’a toujours pas été mis enapplication.

Et pour cause, les textes d’applica-tion n’ont jamais suivi sa publication. Denombreux experts considèrent pourtantque l’éducation des enfants pourrait êtreune des solutions à mettre en placepour lutter contre l’incivisme surles routes.

Un jour, un sondage

OUI

NON

Sans opinion

Résultats du dernier sondage

Pensez-vous que le service minimumest assuré dans les hôpitaux lors

des journées de grève ?OUI : 20,55 %NON : 62,21 %S. OPINION : 10,24 %

Pensez-vous qu’au vu de ses moyens financiers, l’USM Alger va remporter

le championnat ?

Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algériewww.lesoirdalgerie.com

PP [email protected]

ERISCOOPERISCOOPMardi 6 mars 2012 - Page 2

Un décret en stand-by

Le premier partipour une femmeLe PEP (Parti équité et proclama-tion) est le premier des nouveauxpartis à être conduit par une fem-me, Salhi Naïma, la présidente de

l’Union des cadres algériens.On compte parmi ses autres

membres fondateurs, NacereddineBaghdadi, l’ex-membre de la FAF.

Le nouveau partitiendra soncongrès le 9

mars pro-chain à Aïn

Benian.

Les Belges en force

C’est une entreprise belge, enl’occurrence Preconex, qui adécroché le gros lot du marchélancé par l’Onab (Office nationaldes aliments de bétail) pour lafourniture des matières premières

entrant dans lafabrication

des ali-mentsdebétail.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 6 mars 2012 - PAGE 3

Chérif Bennaceur - Alger (LeSoir) - Consacré à la probléma-tique des usages de la quantifica-tion dans les administrations fis-cales et douanières des pays endéveloppement et émergents, cetatelier est organisé sur deux joursen collaboration avecl’Organisation mondiale desdouanes, la Douane algérienne, laBanque mondiale et la Banqueislamique de développement.

Certes, le ministre desFinances n’a pas été précis quantà la nature et à l’ampleur de cettecorruption. Et à ce propos, le direc-teur général des Douanes a étéégalement imprécis, voire nuancé.Tout en reconnaissant son existen-ce, Mohamed Abdou Bouderbalaa, cependant, minimisé l’ampleurdes actes de corruption.

Ce «ne sont que des brou-tilles», dira le DG des Douanesnationales, assurant que lorsquel’auteur d’une infraction, d’un actede corruption est appréhendé etcet acte avéré, des procédures

répressives sont aussitôt déclen-chées. Et d’autant que lesDouanes nationales ont renforcéleurs moyens de lutte et de pré-vention, M. Bouderbala a évoquéle déploiement des inspectionsrégionales des douanes ainsi quela capacité de l’inspecteur à s’au-tosaisir.

En outre, le DG des Douanesrelève que l’extension de l’informa-tisation des procédures, des décla-rations et des contentieux permetde réduire toute possibilité demanipulation et d’interférence dueà l’intervention humaine.

Ce processus d’informatisationest quasi finalisé, relève MohamedBouderbala qui avait indiqué aupa-ravant que son administration s’estengagée à développer la gestiondes risques, l’appréciation efficien-te et mesurée de la performance,une lutte renforcée contre la cor-ruption.

Des efforts qui doivent êtrecependant intensifiés malgré «lesrésistances», comme le relève

Karim Djoudi qui a assuré de la«volonté (de l’Algérie) à poursuivreles efforts d’ouverture de l’écono-mie pour une meilleure insertiondans les échanges mondiaux» etinvite, dans ce sens, l’administra-tion des Douanes à poursuivre lerapprochement avec les opéra-teurs économiques.

Et dans la mesure où le secré-taire général de l’Organisationmondiale des douanes, KunioMikuriya, satisfait, au demeurant,du processus de modernisation del’administration douanière lié à lalutte contre la corruption et lacontrebande, appelle pour autant àalléger les tarifs douaniers, amélio-rer les conditions socioprofession-nelles des agents et adopter unedémarche réfléchie et concrète enmatière de quantification notam-ment.

A ce propos, Karim Djoudi avaitobservé que la maîtrise de laquantification (des chiffres et desindicateurs) revêt une importancecapitale du fait qu'elle permet dedétecter la fraude, de mesurer l'ef-ficacité des services douaniers et

d’améliorer la gouvernance ausein de cette importante institution.

Thématique principale de cetatelier, la quantification est

conçue, au-delà de la productionde statistiques et de leurs appré-ciations divergentes, comme unesolution appropriée pour régulerles rapports des fonctionnaires eninterne et avec l’extérieur de leuradministration.

Qu’il s’agisse d’atteindre unniveau optimal de recettes, d’amé-liorer l’efficacité des contrôles, derenforcer l’autorité politique et lecontrôle hiérarchique interne,d’améliorer le rapport aux diffé-rents types d’usagers, la quantifi-cation est perçue comme unetechnique administrative vecteurd’objectivité.

Cette transparente objectivitévéhiculée par les chiffres est, ensoi, une solution proposée poursoutenir les réformes dans desenvironnements où la subjectivitéet l’asymétrie d’informations cau-sées par la corruption ou la faibles-se des ressources des administra-tions troublent les rapports entregouvernement, fonctionnaires,usagers et bailleurs.

C. B.

Phot

os:S

amir

Sid.

DOUANES

La corruption existe, reconnaît Djoudi

600 milliards de dinars de recettesLes recettes douanières générées en 2011 ont atteint 600 mil-

liards de dinars pour 2011. C’est ce que le ministre des Finances,Karim Djoudi, a rappelé hier.

C. B.

La corruption existe au sein des Douanes. Et c’est leministre des Finances qui le reconnaît. «Personne ne peutnier que la corruption existe, qu’il y a des insuffisances»,a déclaré Karim Djoudi qui a ouvert, hier, à l’hôtel ElAurassi (Alger), un atelier international de recherche appli-quée.

Bouderbala minimise l’ampleur des actes de corruption.

LE DG DES DOUANES L’AFFIRME :«Le climat social n’a jamais été perturbé»

«Le climat social n’a jamais été perturbé» au sein des Douanes quicomptent 20 000 agents. C’est ce qu’affirme le directeur général desDouanes, serein quant au bon fonctionnement interne, notamment enmatière de rémunération. Pour Mohamed Abdou Bouderbala, les insatis-faits et agitateurs existent certes mais constituent une infime minorité.«Ce n’est pas parce qu’il y a quelques personnes qui (s’agitent) que le cli-mat social est perturbé», dira le premier responsable de l’administrationdouanière.

C. B.

LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT D’ARGENTET LE FINANCEMENT DU TERRORISME

Le Canada apportesa contribution à l’Algérie

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - L’ambassadrice duCanada, Mme Geneviève desRivières, qui a pris part aux tra-vaux d’ouverture de cet atelier, atenu à souligner : «Notre sécuritéest indissociable de celle desautres Etats, y compris l’Algérie,le Canada participe activement àla lutte mondiale contre le terro-risme.»

Selon la diplomate, «leCanada a mis en place en 2005le programme d’aide au renforce-ment des capacités antiterroris-te». «Ce programme, vise à four-nir aux pays la formation, le finan-cement, l’équipement ainsi quel’expérience technique et juri-

dique pour leur permettre de pré-venir les activités terroristes surleur territoire et de réagir, le touten conformité avec les normes etles obligations internationalestouchant les droits de la personneet la lutte contre le terrorisme.»Elle dira, également, que le«Canada a joué un rôle-clé dansle lancement du Forum mondialde lutte contre le terrorisme àNew York».

«Cette nouvelle initiative inter-nationale a donné lieu à l’établis-sement d’un groupe de travail surle renforcement des capacités delutte antiterroriste au Sahel.Celui-ci, coprésidé par l’Algérie etle Canada, a pour principal objec-

tif d’aider les pays de la région àrenforcer leurs capacités civilesde lutte contre le terrorisme danscinq domaines, à savoir la sécuri-té transfrontalière, la coopérationentre les services de police, lesecteur juridique et judiciaire, lalutte contre le financement du ter-rorisme et l’engagement commu-nautaire».

Pour sa part, le directeurgénéral des affaires judiciaires etjuridiques du ministère de laJustice, Amara Mohamed, a qua-lifié la dite rencontre d’«espacescientifique, où le contact etl’échange d’informations consoli-deront les liens entre les diffé-rents participants venus desEtats-Unis, de Hollande, deGrande-Bretagne et des expertsonusiens».

En somme, la partie algérien-ne a tenu à mettre en exerguel’avancée des différentes juridic-

tions, visant à lutter contre leblanchiment d’argent. Il s’agitnotamment de la publicationd’une ordonnance au Journal offi-ciel (n°8 de l’année 2012). «Unenouvelle loi qui découle de lavolonté politique d’éradiquer cemal qui gangrène l’économienationale. Le président Bouteflikaavait assimilé l’engagement del’Algérie à lutter contre la corrup-tion à celui de la lutte contre leterrorisme», a-t-on indiqué.

Enfin, hier, tout le monde s’ac-cordait à dire que le défi imposé àl'Algérie en matière de luttecontre le blanchiment d'argent(accentué avec l'entrée du paysdans l'économie de marché, lesscandales financiers et le terroris-me) et le financement du terroris-me appelle à la prise de nou-velles mesures ou au renforce-ment de celles déjà existantes.

A. B.

ACQUISITION D’HÉLICOPTÈRESBouderbala attend le feu vert

Les Douanes attendent encore «le feu vert» pour l’acquisition dequatre hélicoptères destinés notamment au contrôle des frontières.«Nous attendons», dira le directeur général des Douanes, en marge decet atelier. Par ailleurs, Mohamed Bouderbala a indiqué que son admi-nistration a acquis des scanners fabriqués par une entreprise publiquechinoise. Un marché contracté pour 5 à 6 millions de dollars et que leDG des Douanes a qualifié de «bonne affaire», laissant entendre quele parc de scanners sera encore renforcé.

C. B.

Près de 100 000 euros saisis en 2011Près de 100 000 euros ont été saisis en 2011 selon un bilan non

exhaustif dressé par l’administration des Douanes. Ainsi, le 2 août2011, les douanes de l’aéroport Houari-Boumediène ont saisi 99 850euros. En outre, les douanes de Béchar ont, le 23 novembre dernier,saisi 518 000 DA en billets de 2 000 DA falsifiés. Concernant les stu-péfiants (kif traité et résine de cannabis), les douanes font état de plusde 2 000 kg de saisies.

C. B.

La lutte contre le blanchiment d’argent et le financement duterrorisme en Algérie était, hier, au centre d’un débat d’atelierorganisé à la résidence des magistrats. La rencontre, organi-sée par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime,et appuyée par le Canada, était destinée aux magistrats.

TIZI-OUZOUUn deuxième faux barrage en moins

de 24 heuresUn peu moins de vingt-quatre

heures après le faux barrage dres-sé dans la nuit de samedi, auniveau duquel un usager du CW147 menant de Tizi-Ouzou àMechtras a été délesté de son véhi-cule, un groupe terroriste a érigé unautre faux barrage, dimanche soir,cette fois-ci un peu plus au nord deTizi-Ouzou, pas loin du lieudit Pont-de-Bougie, à l’une des sorties Estde la ville, sur la route menant àBoudjima.

Selon une source sécuritaire,les citoyens contraints à cette halteintempestive ont été obligés d’exhi-ber leurs pièces d’identité avantque les terroristes ne procèdent àla distribution de supports vidéo depropagande, puis d’intimer l’ordreau chauffeur d’un véhicule de trans-port de voyageurs de les conduirevers les environs de Sidi Naâmane,à l’ouest de la ville de Tizi-Ouzou.Ce n’est que vers une heure dumatin que le transporteur a été libé-ré. A. M.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 6 mars 2012 - PAGE4

Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Le tramway,opérationnel à présent sur 7 km, de Bordj ElKiffan à la cité les Bananiers, continuera sonchemin, une fois les essais terminés, jusqu’à lastation des Fusillés, dans le quartier desAnnassers, sur une longueur totale de 16 km.Les rames, au nombre de 26, devant être misesen circulation sur ce tronçon ponctué par 16arrêts, devront assurer un départ toutes les 7 ou8 minutes pour transporter, suivant les prévisionsde l’Entreprise du métro d’Alger (EMA), de BabEzzouar aux Annassers en passant par leCaroubier, dans les deux sens, 60 000 usagerspar jour. Pour lancer cette deuxième phase de«marche à blanc», le ministre a pris le tramway,en aller simple, de la station des Fusillés à celledes Pépinières de Bab Ezzouar où il a reçu, sousun chapiteau dressé à l’occasion, les explica-tions d’Alstom, compagnie française en chargedu montage des rames, s’agissant justement deces derniers essais.

La mise en service pour le 5 juillet ?Il faudrait ainsi «mesurer le temps de par-

cours, effectuer des tests de performance (inter-valle minimum), tester le matériel roulant, lasignalisation ferroviaire, l’énergie électrique…

gérer les irrégularités et les petits retards enligne, la relève des conducteurs et du matérielroulant (garage, échange de matériel roulant…),gérer les perturbations entraînant un retard nonrattrapable en terminus, simuler une marchelente des trains et la mise en place d’un servicepartiel». Il faudrait aussi «simuler des incidentsou des dysfonctionnements techniques, d’acci-dents ou d’incidents lourds (collision avec unvéhicule routier, déraillement d’un matériel rou-lant et intervention levage, accident avec un pié-ton engagé sous le tramway, collision entre deuxrames, incendie à bord d’une rame, incendie surles installations fixes ou incendie d’un immeublesur le passage du tramway)…». Le but étant deconnaître les conditions optimales d’exploitationcommerciale et de tester le dispositif d’interven-tion et de secours dans le cas d’un incident.

Ces essais prendront, selon le ministre,quelque trois ou quatre mois. Il a néanmoins

refusé de s’engager sur une date fixe pour lamise en service du tramway sur ce tronçon. «Le5 juillet ?», s’interroge-t-on. «J’aimerais que çasoit bien avant», répliquera M. Tou, sur un tonnonchalant. Le ministre s’est, par ailleurs, étalésur les extensions prévues pour les tracés dutramway et du métro d’Alger.

«Les travaux sur le tronçon Dergana-Bordj ElKiffan butent sur un problème d’expropriation desept bâtisses classées biens habous et le minis-tère ainsi que la wilaya sont en train de négocieravec les occupants. Sinon, un bureau d’études aété désigné pour réaliser les études pour l’exten-sion du tramway vers Bir Mourad Raïs et bientôtun appel d’offres sera lancé pour réaliser lesétudes de celui de Bir Mourad Raïs vers Drariaen passant par El Achour. Des projets qui porte-ront la longueur du tracé du tramway d’Alger à 40km en 2020. Idem pour le métro dont les travauxde génie civil devront être achevés au maximum

vers la fin avril sur le tronçon Hai El Badr-ElHarrach sur 4 km. Ceux sur le tronçon Grande-Poste-Place des Martyrs avancent bien, égale-ment. Et les études devront être lancées inces-samment pour le mener jusqu’à Draria en pas-sant par Bab El Oued, Chevaley, Dely Brahim etChéraga», annoncera-t-il. Et d’ajouter : «Tous lesprojets d’extension en phase d’étude se sont vuallouer des enveloppes financières pour leur réa-lisation. Le tramway et le métro se relieront àDraria. Les 40 km de tramway régleront les pro-blèmes de transport dans la zone sud de la capi-tale et les 40 km de métro ceux de la zone nordet décongestionneront un peu la circulation auto-mobile dont le parc national augmente chaqueannée de 300 000 véhicules.»

Il convient, enfin, de signaler que les travauxde réalisation du tramway d’Alger, précisera leministre, ont coûté, jusqu’ici, environ 52 milliardsde dinars. L. H.

TRANSPORTS

Bientôt la mise en service du tramwaysur le tronçon les Bananiers-les Fusillés

IL EST ROUVERT DEPUIS HIERL’hôtel El Aurassi relooké

L’hôtel El Aurassi à Alger, fermé pendant des mois, rouvreses portes aux visiteurs avec un nouveau look. Une entréeembellie, un design d’intérieur plus accueillant et davantagechaleureux et un nouvel aménagement des restaurants,espaces d’exposition et salles de conférences notamment,ponctuent 26 mois de travaux de rénovation. Justifiés par lanécessité de mettre en conformité cet hôtel, ouvert en 1975,avec les standards internationaux de l’hôtellerie d’affaires detype 5 étoiles, ces travaux avaient été confiés au groupementturc KEF, pour un coût de près de 72 millions d’euros. C. B.

ENVIRONNEMENT

Pollutec a ouvert ses portes hierLes professionnels de l’environne-

ment ont désormais leur rendez-vous.Le premier Salon international deséquipements, technologies et servicesde l’environnement s’est ouvert hier.

Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Dédié auxdéchets ménagers, industriels et spéciaux, auxénergies renouvelables, au traitement de l’air età la gestion des espaces verts, ce salon ras-semble depuis hier une centaine d’exposantsinternationaux. 3 000 visiteurs professionnel ysont attendus pour découvrir une offre répondantaux besoins du marché algérien de l’environne-ment. Les promoteurs de la manifestation inau-

gurée hier expliquaient que depuis 8 ans, SIEEPollutec organise en Algérie un évènement envi-ronnemental (SIEE- Algérie) qui était destinéaux professionnels de l’eau mais ont souhaitécréer un évènement complémentaire dédié auxautres secteurs de l’environnement, notammentcelui des déchets ménagers, industriels et spé-ciaux, des énergies renouvelables, du traitementde l’air et de la gestion des espaces verts. Lespromoteurs de cette importante manifestationéconomique et commerciale soulignent «qu’avecun taux de croissance de plus de 3%, l’Algériedresse un bilan économique positif de l’année2011 et bénéficie de bonnes perspectives pour2012, principalement grâce à une politique bud-

gétaire en expansion». Ils ajoutent que «c’estdonc dans ce climat économique sain et promet-teur offrant de réelles perspectives d’affaires queles professionnels de l’environnement (air,déchets, énergie, risques, sites et sols, serviceset développement durable) se donnent rendez-vous pour la première fois en Algérie, qu’est leSITE-Pollutec, lequel réunira pendant quatrejours plus de 100 entreprises exposantes de 20pays qui présenteront une offre répondant audéveloppement du marché algérien de l’environ-nement à 3 000 visiteurs professionnels issus del’administration et des collectivités locales, del’énergie et de l’industrie».

N. I.

Le Salon national de l’emploi et de l’entreprenariat«Carrefour de l’emploi 2012» revient dans sa 6e édition prévuedu 14 au 15 mars prochains à l’Office Riad El Feth à Alger.Ayant pour objectif de créer un espace commun de rencontresentre les entreprises de rucrutement et les diplômés cher-cheurs d’emploi, le Salon national de l’emploi et de l’entrepre-nariat «Carrefour de l’emploi 2012» se veut national et géné-raliste. Il regroupera cette année une quarantaine de sociétéset d’institutions. Outre la participation d’entreprises de diverssecteurs d’activité, des écoles de formation prendront égale-ment part afin de proposer leurs offres aux différents profes-sionnels. «Notre but est d’attirer le maximum de visiteurs afinde permettre à ces milliers de jeunes diplômés de décrocherun emploi ou une formation continue», dira Ali Belkhiri, organi-sateur du salon, hier à Alger. Pour lui, ce rendez-vous annueloffre une opportunité aux universitaires à la recherche d’em-ploi, aux professionnels visant à booster et améliorer leur car-rière ainsi qu’aux diplômés désirant créer et développer leurpropre entreprise. Il rappelle que l’édition 2011 a enregistré 16000 visiteurs avec la participation de 35 entreprises et institu-tions. Pour la 6e édition, l’organisateur s’attend à accueillirentre 20 et 25 000 visiteurs. «Nous envisageons organiserl’année prochaine, des salons régionaux à l’est et à l’ouest dupays notamment à Sétif où il y a une forte concentration d’en-treprises. Nous visons également à organiser dans l’avenirdes salons sectoriels», a ajouté l’organisateur. Par ailleurs,des conférences thématiques et des ateliers seront organisésen marge du salon dédiés particulièrement aux jeunes diplô-més. Rym Nasri

SALON NATIONAL DE L’EMPLOIET DE L’ENTREPRENARIAT

«CARREFOUR DE L’EMPLOI 2012»

La 6e édition prévuedu 14 au 15 mars

Les essais techniques sont terminéssur le deuxième tronçon de 9 km de laligne est du tramway d’Alger. Hier, leministre des Transports, Amar Tou, aprésidé la cérémonie de lancement dela deuxième phase des essais, celle dela «circulation des trains en conditioncommerciale sans voyageurs». C’est ladernière phase avant la mise en servicedu tramway sur ledit tronçon dont leministre a refusé de s’engager pour unedate précise.

Le Salon international Eve 2012qui est à sa huitième édition, aaccueilli ses premiers visiteurs,hier, leur offrant une porte ouver-te sur le monde de la beauté, de laforme et du bien-être au féminin.

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Le Salonde la beauté et de la forme Eve 2012, quiest à sa huitième édition, ambitionne, selonses initiateurs, de rassembler les meilleursproduits et services offerts aux femmes etdédiés à leur bien-être. La manifestation,qui s’étalera sur six jours au Palais desexpositions des Pins-Maritimes et organi-sée par la World Trade Center, rassemble103 exposants et s’attend à recevoir 100000 visiteurs. Ains, tous les secteurs d’ac-tivités relatifs à l’univers de la femme sontreprésentés. Il s’agit, notamment, du prêt-à-porter et de la lingerie féminine, des par-

fums et cosmétiques, de la nutrition et del’hygiène féminine ainsi que de l’électromé-nager et de la décoration intérieure. Il aaussi été aménagé un espace profession-nel pour les équipements, tels que lessalons de coiffure et les instituts de beauté.Selon les organisateurs du Salon, lesexposants ciblent aussi bien les consom-matrices que les importantes institutionsnationales et internationales. Participant àla manifestation, l’entreprise Faderco, spé-cialisée dans les dérivés du coton est,selon ses responsables, très intéresséepar l’investissement dans la productionindustrielle. «Nous avons beaucoup deprojets dont un complexe industriel quisera livré incessamment et sera spécialisédans la production adulte et le papier», adéclaré Mlle Idjer, représentante deFaderco. Pour cette dernière, il s’agit aussi

pour les producteurs algériens de faireface à une concurrence déloyale et à l’im-portation de produits non conformes auxnormes et qui, pourtant, noient le marché.Elle précisera que l’entreprise est certifiéeISO et contrôle régulièrement la qualité deses produits comme elle ambitionne dediversifier sa gamme. Intervenant, parailleurs, lors de sa visite du salon, Mme

Nouara Djafar, ministre déléguée auprèsdu ministre de la Solidarité, chargée de laFamille et de la Condition féminine, adéclaré que 1 800 postes de travail ont étécréés par les entreprises prenant part auSalon. Elle évoquera, cependant, lescontraintes vécues par les femmes entre-preneurs qui souffrent notamment des pro-blèmes de financement, de carences dansla formation, le coaching et le marketing.

F.-Z. B.

LE SALON EVE 2012 A OUVERT SES PORTES HIER

Une manifestation dédiée à la forme, la beauté et le bien-être

L’Algérie a enregistré jusqu'àfin décembre dernier près de15 000 personnes souffrant d’in-suffisance rénale. Depuis 1986,date de la première greffe rénaleen Algérie, 1 000 greffes seule-ment ont été réalisées, selon le Pr

Gheddoum, néphrologue à l’hôpi-tal Parnet, Alger.

Salima Akkouche - Alger (Le Soir) -Selon les chiffres communiqués hier parce professeur en marge de la célébrationde la Journée mondiale du rein, 90% deces cas sont traités par hémodialyse, 6%sont transplantés et 4% sont traités par ladialyse péritonéale à domicile. Ces chiffressont loin, voire très loin, des recommanda-tions de l’Organisation mondiale de lasanté (OMS), reconnaissent les spécia-listes. Cette organisation recommande50% de transplantations rénales, 30%d’hémodialyse et 20% de dialyse périto-néale. Selon le Pr Gheddoum, les 13 000patients en hémodialyse sont répartis defaçon inégale entre le secteur privé, qui

prend en charge 8 500 patients, soit 65%dans les 130 cliniques privées, et 4 500,soit 35%, sont traités dans les 200 unitésd’hémodialyse chronique du secteurpublic. Les séances d’hémodialyse ne sontpas une solution en soi. C’est pourquoi lesnéphrologues proposent comme alternati-ve d’encourager la transplantation d’or-ganes. «Il faut faire des efforts pour déve-lopper la transplantation et la prévention.Nous devons mettre fin, coûte que coûte, àl’hégémonie de l’hémodialyse qui augmen-te sans cesse depuis 10 ans», a recom-mandé le Dr Dégaichia, néphrologue.D’antant que, soulignent les spécialistes, letraitement par hémodialyse coûte trois foisplus cher que la dialyse péritonéale etcoûte 6 fois plus cher que la transplanta-tion rénale. Ainsi, les défis des néphro-logues pour les années 2010-2020 consis-tent en une politique citoyenne en matièrede santé publique qui passera par le déve-loppement simultané de nombreusesmesures comme le dépistage et le dia-gnostic précoce de la maladie, la mise enplace d’un réseau thérapeutique chez les

diabétiques et les hypertendus, la généra-lisation des traitements néphroprotecteurs,le développement des méthodes moinscoûteuses comme la dialyse péritonéale etla priorité absolue qui est de donner nais-sance et développer le programme natio-nal de transplantation rénale. A ce sujet, leministre de la Santé, présent lors de cettecérémonie, a indiqué qu’un décret exécutifpour la création d’une agence nationale detransplantation d’organes a été adoptédepuis deux semaines par le gouverne-ment. Selon les spécialistes, l’insuffisancerénale peut évoluer durant des années,sans le moindre symptôme. D’où l’impor-tance de voir son médecin pour un dépis-tage quand on a un ou plusieurs facteursde risque : plus de 50 ans, du diabète, unexcès de mauvais cholestérol, de l’hyper-tension artérielle, la notion de prise demédicaments connus pour leur toxicitérénale, des antécédents familiaux d’insuffi-sance rénale…Aussi, quand les reins sontmalades, le risque de mortalité cardiovas-culaire augmente.

S. A.

SELON LES NÉPHROLOGUES

La transplantation d’organes, meilleure alternative à l’hémodialyse

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 6 mars 2012 - PAGE5

FNPOS

Grève illimitée des travailleurs

M. Kebci - Alger (Le Soir) -Leur principale revendicationn’est pas moins que le départ dupremier responsable du Fondset de l’un des ses proches colla-borateurs, le directeur de l’admi-nistration qu’ils chargent d’unchapelet d’accusations allant del’abus de pouvoir caractérisé àdes velléités de triturer les listesdes bénéficiaires de logementsau niveau de la capitale.

Les travailleurs du FNPOSparlent de licenciements abusifs,de mutations arbitraires n’obéis-sant à aucune logique, demenaces, d’intimidations et deharcèlements moraux.

Et pas seulement, puisque leDG, en poste depuis août 2006,et son DAG sont accusés de«malversations, de trafic d'in-fluence», avec en sus, une affai-re de logements, un marché quiferait l’objet, selon les grévistes,de spéculations et de marchan-dages concernant des habita-tions en voie de répartition dansla capitale et à propos des-quelles on parle de beaucoupd’«intrus».

Et aux grévistes de citerl’exemple de ce bénéficiaire delogement qui n’aurait jamais coti-sé et par-dessus tout, inéligibleau logement social.

Divorce d’avec l’UGTAEt ce débrayage n’a pas été

sans conséquences sur la struc-ture syndicale de l’établissementaffiliée à l’UGTA.

Cette dernière, selon un tra-vailleur gréviste, vient d’être sus-pendue par l’union de wilaya, cequi a eu pour effet de courroucerdavantage les travailleurs qui sedisent loin d’être minoritaires.

«Le mot d’ordre de grève aété décidé démocratiquementavec l’assentiment de 90 tra-vailleurs sur les 140 que comptela direction générale», affirmenotre interlocuteur, comme pourrétorquer à leur directeur qui lesqualifierait de «perturbateursmanipulés par quelquesemployés dont le seul mobile neserait que le gain facile». Et ànotre interlocuteur d’évoquer la

perspective de rejoindre uneautre entité syndicale, le Snapapen l’occurrence, avec descontacts noués déjà avec sadirection.

Du côté de la direction, nostentatives de joindre le premierresponsable Athmane Sebaâ ontété vaines, le concerné prési-dant, nous a-t-on répondu, uneréunion du conseil d’administra-tion dont le mandat desmembres parmi lesquels ne figu-re aucun représentant des tra-vailleurs, précise-t-on, est arrivéà expiration.

Un conclave fortement atten-du par les travailleurs d’autantque la distribution de logementsdans la wilaya d'Alger, sujet àconvoitises, devait y être traitée.Ceci non sans nourrir de

sérieuses appréhensions quantà la «possibilité que ce conseil,composé, selon notre interlocu-teur, de syndicalistes UGTA etde membres de l’Inspection dutravail, mette à jour l'ancienneliste de logements modifiée etqui, heureusement, a été annu-lée par le wali d'Alger». UneInspection du travail que les gré-vistes montrent du doigt pours’être rangée, disent-ils, du côtéde l’administration, en déclarantla grève illégale lors du dépôt dupréavis.

A noter qu’il n’y a pas long-temps, d’anciens cadres duFonds, licenciés ou poussés àremettre leur démission commeils l ’affirment, ont dressé unlourd réquisitoire contre le DG.

M. K.

C’est ce qu’a annoncé, hier, àpartir de Constantine, le prési-dent du MSP, Aboudjerra Soltani,lors d’une conférence de pressetenue à l’hôtel Panoramic, convo-quée exclusivement à cet effet.La charte convenue par les troispartenaires islamistes qui pré-destinera à leurs engagementsvis-à-vis de ce regroupementainsi que le communiqué de laproclamation de naissanceseront rendus publics lors decette cérémonie à laquelle serontconviées, des «personnalités»que l’on compte parmi «les fon-dateurs du courant islamiste enAlgérie», a révélé AboudjerraSoltani.

Les trois partis islamistes quiont, vraisemblablement, abouti àce consensus après avoir décidéde présenter des l istes com-munes lors des prochaines élec-tions législatives franchissentainsi un cap déterminant en pers-pective de l’échéance du 10 maiprochain.

Une entreprise qui pèsera cer-tainement dans la configurationde l’échiquier politique qui pré-vaudra pendant et après la cam-pagne, si l’on tient compte descapacités de mobilisation desislamistes, indépendamment dela fin de non-recevoir signifiéepar le tout nouveau part i deAbdallah Djaballah qui auraitdéf ini t ivement décl iné l ’of fred’une délégation de la coalition,mercredi dernier, selon le prési-dent du MSP. Pour celui-ci, «l’as-piration première des trois forma-tions consistait en la constitutiond’un front contre la fraude électo-rale. Le débat a, cependant, évo-lué rapidement vers la possibilitéde présenter des l istes com-munes et l’adoption d’un discourset d’un programme unique repré-

sentant un seul courant et nonpas en tant que partis politiquesd’autant plus que nous avonsdécelé dans le dernier discoursdu président de la Républiqueune réel le volonté pol i t iqued’amorcer une nouvel le èredémocrat ique». Une ère quidevra se passer, selon lui, de«l’état d’urgence, la logique de latragédie nationale et de l’absten-tionnisme qui est une attitudenégative». Il s’est, d’ailleurs, féli-cité au nom de son parti de ladécision du FFS de participeraux prochaines joutes électo-rales.

L’Al l iance président iel le avécu au motif que «le RND et leFLN ont refusé depuis 2008d’évoluer vers un partenariatpolitique alors qu’avec l’accrédi-tation de nouveaux partis, la dis-persion des électeurs supposeune déperdition des voix. Un faitqui nous a mis devant l’obligationde composer avec une logiquede famille politique plutôt que lavision strictement partisane».

Aboudjerra Soltani estime,d’ailleurs, que la coalition destrois formations islamistes n’estpas conjoncturelle puisqu’il espè-re une majorité parlementaire quipermettra à cette «famille poli-tique» d’arrimer le pays vers unrégime parlementaire à travers«le trai tement des anachro-nismes des réformes et de laConstitution». Et à ce titre, lemodèle turc est cité en exemplepar le conférencier qui louera,dans ce sillage, les avancéesremarquables réalisées par cepays dans différents domaines.

Une victoire des islamisteslors des prochaines législativesne relèverait pas seulementd’une simple prévision maisconstitue «une probabilité pré-

pondérante» dans les postulatssoumis par le président du MSPà partir du moment où «le mondetolère à présent les islamistes,Européens et Américains nedéveloppent plus la phobie del’islamisme, le courant islamisteest le plus organisé et le plusstructuré en Algérie, sentimenta-lement, les électeurs algérienssont pour les islamistes, les voixdormantes des abstentionnistestraditionnels qui ont été heurtéspar l’arrêt du processus électoralen 1992 voteront pour le courantislamiste à la faveur des indica-teurs de transparence du pro-chain scrutin dont l’implication del’appareil de la justice dans l’opé-ration de surveillance des élec-tions et, enfin, la conjonctureinternationale favorable de parles victoires des islamistes unpeu partout dans le mondearabo-musulman», arguera-t-il.

Soltani, qui laisse planer ledoute quant aux chiffres officielsdu corps électoral qui sont large-ment au-dessus des normesinternat ionales admises, necraint pas pour autant une fraudemassive puisqu’au sein de sanouvelle coalition, il œuvreraitselon ses dires, «à mettre tousles moyens à contribution pourannoncer les résultats du voteavant le ministère de l’Intérieur».

K. G.

ABOUDJERRA SOLTANI À CONSTANTINE

«Nous annoncerons les résultatsdu vote avant Ould Kablia»

Ça gronde du côté du Fonds national de péréquationdes œuvres sociales (FNPOS). Les travailleurs au niveaude la Direction générale ont mis à exécution leur motd’ordre de grève illimitée qu’ils ont entamée, hier, lundi.

La proclamation officielle de la naissance de l’allianceislamiste, en prévision de l’échéance électorale du 10 maiprochain, est prévue demain mercredi lors d’une cérémo-nie qui regroupera les figures de proue de la mouvanceislamiste, dont celles issues des trois formations quicomposent cette coalition, le MSP, El Islah et Ennahda enl’occurrence.

L’ESPACE SENGHOR DE BRUXELLESÀ LA RENCONTRE DE LA RÉSISTANCEDES FEMMES POUR L’INDÉPENDANCE

DE L’ALGÉRIE

Les autres HassibaBen Bouali

Louiza Ighilahriz, Cécile Draps, Suzy-Thuy Rosendor, BayaHachemi levez-vous et dites ce que vous savez de la guerre d'Algérie,du 1er Novembre, de Ben M’hidi, de Jeanson, de la résistance desfemmes pour l’indépendance de l’Algérie…

L’Espace Senghor de Bruxelles a ouvert ses portes à l’Algérie lesamedi 3 mars en cours. L’occasion de célébrer la Journée internatio-nale de la femme et d’inscrire son combat dans le sillage du 50e anni-versaire de l’Indépendance du pays. Les organisateurs de la manifes-tation Aïb/Interface/Algérie-Belgique/Itinérances/Laba et la FCAB ontuni leurs efforts et leur savoir-faire pour mettre sur pied un excellentprogramme.

La projection du documentaire Les moudjahidate d’Alexandre Dolsa été le prélude de la journée suivi de témoignages de résistantes tanteuropéennes qu’algériennes. Louiza Ighilahriz, Baya Hachemi, CécileDraps et Suzy-Thuy Rosendor ont pris la parole pour dire leur vécu,leurs sacrifices, leurs émotions et leur fierté d’avoir apporté à la justeguerre de Libération algérienne. Belle résistance et juste cause.

L’occasion pour ces femmes modèles de résistance et de couragede témoigner sur les différents aspects de la lutte des femmes enAlgérie et leurs immenses aspirations pour l’égalité et la justice égalepour tous et pour toutes. C’était le message du 1er Novembre, cela dit.

Le modérateur, le professeur Mohamed Tahar Bensaâda (universitélibre de Bruxelles-ULB), n’avait pas besoin de beaucoup d’énergie pouranimer les débats, les résistantes savaient trouver les mots justes, lesdits les plus concis et les formules adéquates. Leur sincérité et leurauthenticité facilitèrent grandement la tâche du modérateur.

En soirée, l’artiste de variété Faïza D’ziria a animé un spectaclecomme les aiment les Algériens de Belgique et les Belges qui aimentl’Algérie. Chants et danses de toutes les régions d’Algérie et duMaghreb. Relevons que l’ensemble des activités sont soutenues parl’ambassade d’Algérie en Belgique et au Luxembourg et le consulatd’Algérie à Bruxelles.

A. M.

BLIDASit-in des victimes du terrorisme

devant le siège de la WilayaPlusieurs dizaines de victimes du terrorisme ont observé, hier, un sit-

in devant le siège de la wilaya de Blida, et ce, pour demander l’interven-tion du wali quant à la prise en charge de leurs préoccupations socialesdont le retard dans le versement des pensions non perçues depuis jan-vier dernier. Tout comme elles demandent le recrutement de leursenfants dans les différentes institutions de l’Etat.

Dans leur lettre de revendications adressée au premier responsablede l’exécutif de la wilaya, les victimes du terrorisme demandent un quotade logements sociaux locatifs, au même titre que les autres citoyensdans le besoin.

A noter que ce sit-in a été précédé d’une marche qui s’est ébranlée dusiège de l’Organisation nationale des victimes du terrorisme (ONVT),dont le bureau est situé à côté de la daïra de Blida.

M. B.

Aboudjerra Soltani.

De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari

Phot

o:S

amir

Sid

Dans la journée de lundidernier, les habitants deMerine, dans le sud de lawilaya de Sidi Bel-Abbès,ont afflué vers la polycli-nique pour manifestercontre le manque de vac-cins, l’absence d’une ambu-lance pour les évacuationsde malades et aussi demédecins de permanence.

Les citoyens qui ont observéun sit-in devant ladite structuresanitaire exigeaient plus demoyens humains et matériels auservice des malades de cette zoneenclavée. Craignant que le scéna-rio qui s’est produit la semaine der-

nière devant l’EPSP de Marhoumne se reproduise suite à l’accou-chement d’une parturiente auxabords de l’établissement sanitaire,les autorités locales ont aussitôtréagi pour prévenir un fâcheux

événement.Le maire, le chef dedaïra et le nouveau directeur del’EPSP de Marhoum sont allés ren-contrer les manifestants pourécouter leurs doléances et tenterde résoudre leurs problèmes qui

ne sont que légitimes, nous dirontd’aucuns. En tout cas, hier lundi endébut d’après-midi, les manifes-tants étaient toujours attroupésdevant le centre de santé.

A. M.

Le Soird’Algérie Société Mardi 6 mars 2012 - PAGE6

IL EST POURSUIVI POUR OUTRAGE À MAGISTRAT ET INSULTE

Plainte contre l’ex-inspecteur généraldu ministère de la Justice

Tarek Hafid - Alger (Le Soir)- Le juge d’instruction de la pre-mière chambre du tribunal de Bir-Mourad-Raïs a auditionné, hier,le magistrat Abdallah Haboul, enqualité de plaignant et de partiecivile, dans le cadre d’une plaintecontre Ali Badaoui, ex-inspecteurgénéral du ministère de laJustice.

Selon une source proche dudossier, Abdallah Haboul a dépo-sé plainte avec constitution depart ie c iv i le pour «outrage àmagistrat et insulte».

L’affaire remonte à décembre2005 lors du passage de cemagistrat devant le Conseil supé-rieur de la magistrature (CSM)réuni en session disciplinaire.Abdallah Haboul, qui avait faitl’objet d’une suspension pour nepas avoir assisté à deux coursd’informatique, sera pris à partiepar Ali Badaoui. Ce dernier l’aaccusé d’être un «magistratindigne». Des propos condamnéssur- le-champ par les autresmembres du Conseil supérieur dela magistrature. Haboul décide de

saisir le ministère de la Justice àtravers deux plaintes administra-tives. Une démarche qui n’abouti-ra pas. En 2006, le magistrat sai-sit le tribunal de Bir-Mourad-Raïs.Mais, fait étrange, cette premièreplainte disparaîtra. Une secondeplainte est introduite auprès de lamême juridiction. C’est cette pro-cédure qui a finalement abouti eta donné lieu à l’audition, hier, dumagistrat par le juge d’instructiondu tribunal de Bir-Mourad-Raïs.Selon notre source, il devrait êtreconvoqué prochainement. Deuxchoix s’offrent à lui : comparaîtreen qualité de témoin ou en quali-té de prévenu. Dans le premiercas, le magistrat instructeur se

devra d’auditionner l’ensembledes personnes présentes lors dela session de discipline du CSM.Si Ali Badaoui opte pour la quali-té de prévenu, le juge d’instruc-tion devra alors transmettre ledossier au niveau de la Coursuprême. C’est au niveau decette haute juridict ion que sedéroulera la phase d’instruction,puisqu’au moment des faits, l’ex-inspecteur général bénéficiait duprivilège de juridiction. Notonsque Abdallah Haboul est défendupar un collectif d’avocats compo-sé des ex-magistrats MohamedRaïs El Aïn et Rafik Menasria etde Me Abdelhamid Rhioui.

T. H.

L’ex-inspecteur général du ministère de la Justice estsous le coup d’une plainte déposée par le magistratAbdallah Haboul pour outrage et insulte.

ANNABAMort atroce d’un vieil homme

Un vieil homme est décédé dans la soirée de dimancheà Annaba, des suites de brûlures de 3e degré. Âgé de 91ans, B. M. habitait dans un appartement au rez-de-chausséed’une habitation R+2 de la cité Plaisance de Kouba, quartiersitué au nord de l’antique Bouna. Dès qu’ils ont reçu unappel faisant état de la déclaration d’un feu dans cet apparte-ment, les éléments de la Protection civile se sont déplacéssur les lieux du sinistre. Après avoir éteint le feu, les pom-piers ont constaté la présence à l’intérieur de l’appartementd’un corps presque calciné. Selon l’un de ses voisins, ledéfunt éprouvait beaucoup de difficultés à se déplacer.Cette mort atroce serait due certainement à la rapidité aveclaquelle s’est propagé le feu qui s’est déclaré au niveau del’appartement de B. M. et à sa lente et tardive réaction, enraison de son âge avancé. Une vieille dame grabataire estmorte dans des circonstances identiques, il y a près de deuxans à Annaba. Une enquête a été ouverte par les servicesconcernés pour déterminer les causes exactes de ce drameà l’origine de beaucoup de chagrin et d’émotion chez les voi-sins du vieil homme.

A. B.

TÉBESSASaisie de marchandises

évaluées à 210 millions etarrestation de 9 Tunisiens

Les éléments de la Gendarmerie nationale de la wilayade Tébessa ont réussi à saisir, avant-hier, lors d’un guet-apens tendu au niveau de la route de Hewijbet, à 15 km duposte frontalier de Bouchebka, 900 kg de riz, des souliers,des effets vestimentaires, de la vaisselle et d’autres objetspour bébés, lors de la fouille d’un bus. Au cours de cetteopération, neuf personnes de nationalité tunisienne dont unmineur ont été arrêtées. Selon toute vraisemblance, cettemarchandise, dont la valeur est estimée à 210 millions dedinars allait être exportée illicitement vers la Tunisie. Lesneuf inculpés dans cette affaire, après leur audition par lesenquêteurs de la Gendarmerie nationale, seront présentésaujourd’hui devant le procureur de la République près lacour de Tébessa.

B. Y.

BÉCHARLes jeunes du pré-emploi

devant la wilaya Le ras-le bol se lisait sur les visages de ces dizaines de

jeunes filles et garçons. Ils donnaient l’air d’avoir été trahispar la société. Ils s’étaient regroupés,ce lundi,devant le siègede la wilaya, pour la énième fois. Ils ont crié leur colère etraconté leurs péripéties aux fonctionnaires et autres curieux.Dépêchés sur les lieux de la manifestation, les policiers sesont contentés de gérer la circulation et de suivre, parfois, àpartir de leurs véhicules, les événements. «On nous a instal-lés dans une impasse sans issue. Les postes de travail sontréservés à d’autres, à leurs proches», ne cessaient-ils derépéter. «Nous sommes dans le pré-emploi depuis plusieursannées et personne ne s’est soucié de notre situation. Onnous ment pour gagner du temps.

A chaque fois, on nous sort une histoire, aujourd’hui,encore, on va nous raconter celle du vote pour nous fairetaire. Ils ignorent que nous vivons, avec nos familles, dans laprécarité.»

Ces jeunes ont tout dit et ne semblent pas près de bais-ser les bras. Le wali a convoqué les responsables du secteurde l’emploi et, ensemble, ils ont reçu des dizaines deconstestataires,au niveau de la salle de réunions de l’APW.La rencontre a duré plusieurs heures.

Lies Mourad

BÉJAÏAInterpellation de trois individus

pour trafic de faux billetsLe 29 février 2012, vers 20h40, les éléments de la 13e

URS Oued Ghir (Béjaïa), de faction au carrefour d’OuedGhir/Béjaïa, ont intercepté une Peugeot 207 appartenant àune agence de location de voitures, conduite par le nomméB. R., 34 ans, demeurant à Boumerdès, accompagné de T.M., 34 ans, demeurant à la même wilaya, tous les deux nepossédant pas de pièces d’identité. Soumis à une fouille cor-porelle, il a été trouvé en leur possession 57 000 DA en fauxbillets de 1 000 DA ainsi qu’une arme blanche (couteau). Lestrois individus ont été déférés devant la justice.

ORANFaux et usage de faux

et usurpation d’identité Le 1er mars 2012, les forces de police du port d’Oran

ont interpellé la nommée S. K., âgée de 48 ans, demeu-rant à Oran, laquelle s’est présentée au port le mêmejour pour embarquer à destination d’Alicante (Espagne),à bord du car-ferry El Djazaïr 2, en présentant un passe-port français et une carte d’identité algérienne falsifiés.

SOUK AHRAS

L’inquiétante évolution de la criminalitéCe phénomène est dominé en

premier lieu par les crimes et lesdélits contre les biens.

Malgré les efforts déployés par les ser-vices de sécurité pour lutter contre la crimina-lité, sous toutes ses formes en resserrantl’étau sur les bandes de malfaiteurs dans lesouci d’assurer la sécurité du citoyen, le ban-ditisme a connu une évolution inquiétante, etle bilan annuel en est une preuve irréfragable.Ainsi, durant le mois de février de cetteannée, les services de la Sûreté nationale auniveau de la wilaya de Souk-Ahras ont relevé

226 affaires pour lesquelles 180 personnessont inculpées.

Ce phénomène est dominé en premier lieupar les crimes et les délits contre les biens.Dans ce chapitre, les services de police ontenregistré 86 affaires dans lesquelles 58 indi-vidus sont mis en cause, dont 12 ont étéécroués tandis que 40 comparaîtront en cita-tion directe.

Les atteintes contre les personnes vien-nent en deuxième position avec 86 affairesrelatives à des crimes et délits, le nombred’inculpés est de 68. Les auteurs de cesméfaits sont en majorité des femmes. Dans

ce chapitre, on souligne que 11 personnesont été incarcérées, cinq autres sous contrôlejudiciaire et trois ont bénéficié de la libertéprovisoire. Durant la même période, l’on aconstaté cinq affaires contre la famille et lesbonnes mœurs pour lesquelles cinq per-sonnes sont inculpées, seulement un individua été écroué et deux autres comparaîtront encitation directe.

Les saisies les plus importantes des ser-vices de la police durant ce mois sont 20grammes de kif traité et 819 bouteilles deboissons alcoolisées.

Barour Yacine

AÏN-TÉMOUCHENT

Cri de détresse des habitants de Deb-DebPlus de soixante-dix familles

habitant la localité de Deb-Deb, rat-tachée à la commune de HammamBou-Hadjar, sont montées au cré-neau pour exiger des autoritéslocales de trouver une solutionurgente à leur situation qui perdu-re depuis plus de vingt ans.

Ces citoyens déclarent que des sourcesd'eau chaude jaillissent de leurs habitations,ce qui engendre des maladies de la peau etdes problèmes respiratoires aux occupants.

Ils affirment que leurs enfants sont aussi endanger, du fait que ceux en bas âge tombentdans ces sources, alors que d'autres se brû-lent les mains par cette eau chaude, mêmeles animaux ne sont pas épargnés, ce quireprésente un danger réel pour la populationde cette localité.

Les pères de famille ont adressé plu-sieurs correspondances aux responsablesconcernés pour leur attribuer des logementsdécents mais leurs doléances sont restéeslettre morte. A plusieurs reprises, on leur apermis de les reloger dans d'autres habita-

tions, mais rien n’a été fait. Le maire de laville des thermes a déclaré, récemment, à laradio locale, que ces citoyens seront relogésdans de nouvelles habitations à El Hadjairiadès que le programme des 170 logementssera achevé.

Cette déclaration du premier responsablede la ville, quoique satisfaisante, devra cal-mer un peu l'impatience de ces citoyens quiattendent, depuis plus de deux décennies,une solution à leur situation qui n’a que tropduré.

S. B.

OUM EL BOUAGHI

Pour tentative d’enlèvement, il écope d’un an de prison fermeLors du procès qui s’est déroulé à la cour

criminel le d'Oum El Bouaghi, le juge acondamné le nommé R. S., la quarantaine,pour tentative d'enlèvement d'une enfant de 7ans, à une année de prison ferme assortied'une amende. Les faits remontent à l'année2010 lorsque l'accusé, berger de son état, quigardait son troupeau à l'orée de la forêt avoisi-

nante, remarqua la présence de la fillette etaccourut vers elle pour essayer de l'emmenerde force dans la forêt. La gamine a dû sonsalut à un citoyen qui a assisté à la scène et aeu le courage d'arracher la petite des griffes deson ravisseur. Présenté devant le juge, l'incul-pé nia les charges retenues contre lui.Malheureusement pour lui, la victime l’a recon-

nu et a relaté les faits tels qu'ils se sont pro-duits. Le procureur de la République, qualifiantles faits de gravissimes, demanda 8 ans deréclusion criminelle. Après les plaidoiries, lejuge prononça une peine d'une année de pri-son ferme assortie d'une amende de dom-mages pour la victime.

Moussa Chtatha

SIDI BEL-ABBÈS

Les habitants de Merine exigent des médecinsde permanence, des vaccins et une ambulance

Suite à des informations que la Sûreté urbainede Sidi Bel-Abbès a exploitées, deux personnesont été arrêtées en possession de kif et écrouéespar le procureur de la République au début de lasemaine en cours. Les informations recueilliesévoquaient une personne à bord d'un véhicule demarque Renault 18 qui transporterait du kif. Cettedernière a été interceptée en ville. La fouille du

véhicule a permis effectivement la découverte deprès de 90 grammes de kif.

Le mis en cause a dénoncé son complice dontle domicile a été, à son tour, perquisitionné. 734grammes y étaient dissimulés. Les deux accusésont été arrêtés et présentés devant le procureurde la République.

A. M.

Un kilogramme de kif saisiet deux personnes écrouées

Dans la mythologie grecque, Cécropsserait le premier autochtone (l’Adam desmonothéistes) à la seule différence qu’ilserait né avec un corps mi-homme, mi-

serpent. Décrit comme un des fils de Gaïa,toutes les légendes lui attribuent qu'il appritaux Athéniens à être civilisés en reconnais-sant à Zeus le titre de «roi des dieux» et enapprenant aux hommes à vénérer correcte-ment leurs dieux, en interdisant les sacrificeshumains, offrant à leur place des gâteaux…comme la galette des rois ou encore un mou-ton ! Réputé, aussi, pour avoir introduit l'agri-culture et l'écriture, Cécrops fonda Athènes,divisant l'Attique (région d’Athènes) en douzetribus (tiens ! tiens !), instaurant ainsi les fon-dements de la démocratie athénienne sous lenom de «réforme de Clisthène». Il mit fin aujeu politique pris en otage par les grandesfamilles aristocratiques et imposa l’isonomieou l'égalité citoyenne de droit et devant la loi,sous forme de nouvelles circonscriptionspopulaires avec une Assemblée «la boulè»(Sénat ou Conseil), dotée de pouvoirs quicontrebalancent et remplacent ceux des aris-tocrates. Composée de 400 hommes, la boulèd’Athènes n’en est pas moins notreAssemblée populaire d’aujourd’hui source detoutes les dépenses et déviations… (À titred’exemple, si aujourd’hui en Algérie la boulécompte 462 boulés, en France elle compte577 boulés).

Fait marquant aussi du règne de Cécrops,son différend avec Poséidon qui disputait leroyaume d’Attique à Athéna (Ève ?), porté parle choix utile du présent de la fille de Zeus etde Métis, la déesse de la sagesse et des

artistes offrit un olivier à la place de la sourcesalée du dieu de la mer. Ce choix soumis àune assemblée mixte fut remporté d’une voixen faveur d’Athéna, les femmes plus nom-breuses font pencher la balance du vote, leshommes votèrent pour Poséidon. Furieux,Poséidon submerge l'Attique sous les flots etles Athéniens, pour apaiser sa colère, imposè-rent aux femmes deux punitions : les femmesn'auront plus le droit de vote ; aucun enfant neportera le nom de sa mère… (Tiens ! Tiens !).Pour l’anecdote et contrairement à la réputa-tion sulfureuse de la société débauchée del'Olympe, Athéna était insensible aux désirs del'amour et défendait farouchement sa virginité,vierge par excellence, les processions ne pro-menaient son image que «voilée»… (Tiens !Tiens !)... Et celui qui violerait sa pudeur serait

maudit comme Tirésias, le devin aveugle deThèbes, coupable de l’involontaire indiscrétiond’avoir vu la déesse se baignant toute nue. Ilfut privé de la vue… hum !

Et si tout ce que les hommes ont fait demieux a été fait en Grèce ?... Car en cet ins-tant même et, ce peuple qui fut jadis heureuxet serein, héritier d’Euripide, Socrate et Platon; nous offre en direct la tragédie d’un mondenouveau, perdu dans les chimères des finan-ciers… Un peuple qui s’oppose courageuse-ment à l'avènement d’un projet monstrueux :acceptation du monde tel qu'il est, dans soniniquité et sa rugosité, sans espoir d'un «idéal»humain autre que celui dicté par l’élitismesournois et tragique de la bourgeoisie finan-cière qui contrôle désormais le monde.

Ali Kâ (Ouamer-Ali Tarik)

Le Soird’Algérie

Mardi 6 mars 2012 - PAGE 7

• Salut ma chère Nassima. Je veux teconfirmer que mon amour pour toi dépassetoutes les limites imaginées par l'esprithumain, hamleghkem comme j'aimais te ledire à maintes reprise via mes sms.J’espère que tu vas lire ce message éma-nant des tréfonds de mon cœur qui ne batque pour toi. Que notre amour vive encoreplus longtemps ! Je t'aime.

Ton Rachid d'Ifri

• À Nabil des Allemands (Annaba) :joyeux anniversaire et beaucoup, beaucoupde bonheur.

De la part de S.

• À Zahia de Aïn-Bénian. L’Amour a unnom, c’est toi. Ton amoureux qui attendavec impatience le 8 mars, ta fête et legrand jour qui marque deux annéesd’amour… Merci pour avoir donné un sens àma vie.

Billy d’El Biar

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TTEEXXTTOO

Un texte à faire passerdans «Vox Populi» ?

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Le mouvementassociatif

en perditionQuand les supposés représentants du

peuple avaient adopté une première fois laloi sur les associations, c'était dans lecadre des réelles attributions dévolues auxmouvements associatifs, sinon à quoi ser-virait une association qui ne repose suraucun fondement nouveau.

La loi concrétisait le droit aux citoyensde s'organiser en association et construireun modèle sur le système démocratique.Dès lors, l'appartenance des membres etde la responsabilité qui les incombe au seinde l'association sont inévitablement les élé-ments constitutifs de la citoyenneté.

L'absence, la disparition ou la restrictiondes prérogatives du mouvement associatifapparaîtra comme une fracture dans lefonctionnement démocratique ; elle renver-rait les «jeunes» qui forment la force de lanation et la graine à qui il faut donner le ter-reau pour qu'elle pousse et fleurisse, à leurterrain d'habitudes.

Paradoxalement, les aventuriers, lesopportunistes, arrivistes qui forment cetteengeance méprisable deviendraient laseule forme représentative. Les citoyensqui ont dans le cœur ce grand et beaupays, aspirant à retrouver le bonheur et laprospérité, ne pourraient y adhérer sembla-blement et la situation qui prévaudra nepourrait que donner naissance à la dualitéde notre société.

Bob. Med

CHRONIQUEDE BELCOURT

Je me demande pourquoi les officiels fran-çais s’intéressent tant à l'Algérie ? Ont-ilsl'Alzheimer au point d’oublier qu'on est en

2012 ? Le maire de Nice interdit une activiténommée «Algérie 1962» en qualifiant cetteannée de celle du rapatriement et pas del'Indépendance, Monsieur Juppé nous conseillede fêter notre Indépendance avec modération,êtes-vous respectivement maire et ministre dela France ou ceux de l'Algérie ?

Autre question ? C’est vrai qu'on nous prendpour des indigènes mais Monsieur Juppé, à ceque je sache, a des problèmes avec la justice.Chose qui lui a coûté le refus d'enseigner dansune école au Québec (lien ci-joint) :

h t tp : / /wwww. ledevo i r.com/non-c las-se/74366/l-uqam-refuse-juppe-l-enap-lui-offre-le-gite

Au moins, chez nous, les indigènes qu'onest, quand un responsable est cité dans desaffaires en justice, il doit prendre la touche enattendant son innocence, donc on ne va pasécouter les conseils de modération de quel-qu'un qui aurait pu modérer ses agissementsau lieu de s’ingérer dans les affaires qui ne leconcernent pas.

C’est vraiment navrant de voir en 2012 unesociété qui prétend être civilisée refuser d’ac-complir un geste symbolique qui peut apaiserles esprits et servir la coopération et l’amitié

pour de bon ! Reconnaître le génocide commisen Algérie et demander pardon. Quant àMonsieur modération, gardez votre conseil pourvous ou proposez-le à vos compatriotes et àceux que vous gouvernez.

On va fêter notre Indépendance comme bonnous semble, on va surtout rendre hommage àceux qui nous ont offert la citoyenneté la pluschère au monde, ce n'est pas donné le fait dese lever chaque matin et de sentir qu'il y a1 500 000 braves qui ont offert leur vie pourqu'on soit libres,

C’est un privilège que seule l'histoire de cepays peut offrir.

Habbib

Une tragédie grecque moderne

Phot

o : D

R

LE BILLET DE DAHOUEL FRUSTRÉ

Ne bougez pas :vous aurez

une Allemande !L’autre fois, j’ai vu une émission qui

s’appelle «Maâlim», il y avait ce reportagetrès prometteur où on a voulu passer unmessage trop fort. C’était : «On arrêteel harga, c’est l’Allemagne qui viendra cheznous !» eh oui, on a raconté l’histoire dedeux femmes qui ont pris la fuite parbateau et leurs mères qui les pleuraientcomme si ça touchait quelqu’un ; hey, lepeuple algérien est devenu comme unmédecin légiste habitué aux cadavres ; iln’en sera jamais choqué mais bon c’est undétail et l’erreur est humaine. Enfin bref, lasuite évoquait une Allemande qui habite àTiaret avec son mari algérien et qui parlearabe. Elle est devenue musulmane etprend soin de la mère du mari ! Le rêved’un jeune Algérien quoi (sauf qu’ellen’était pas trop belle).

Donc chers jeunes chômeurs, jeunesasphyxiés de la «hagra» au nom de ladémocratie, jeunes pauvres et jeunes pro-chains citoyens algériens qui allez votercontre vos volontés ou pour 200 DA,l’ENTV vous promet que l’Allemagne avectoute sa beauté féminine viendra enAlgérie, vous n’avez qu’à attendre sansrien faire ; surtout ne pas mettre les voileset vous aurez une Allemande… Quoi que…ceux qui préfèrent les brunes vous êtes malbarrés, mais bon le plan de el harga peuttoujours être une issue et j’en doute fortqu’il y’en ait d’autres !

Une invasion armée qui se solde par uneoccupation forcée, quelle qu’en soit la rai-son, est une colonisation, c'est-à-dire un

cortège interminable de crimes abominablesque rien ne saurait justifier, et dire qu’on estvenu nous vendre le paradis ou la protection nechange rien. Il y a d’autres moyens plus civiliséset plus humains pour prêcher la bonne parole etsurtout celle de Dieu.

Quant au troc de dupes qui consiste àéchanger sa liberté contre une protection vir-tuelle, cette approche indécente s’apparenteaux agissements des racketteurs et aux exac-tions maffieuses qui nous rappellent le joli dealque proposa l’ogresse à l’ânesse : «Je vousdonnerai un saâ d’orge, puis je vous mange-rai.» Encore cela n’est rien comparé à ce qui estexigé de nous aujourd’hui, à savoir : l’oubli detout ce qui est de nature à rappeler nos souf-frances et l’injustice subie sous divers puissantsanesthésiants dont l’effet s’est propagé dans letemps et l’espace ; au passage, il nous estdemandé de glorifier nos bourreaux, on veutqu’on soit plongé dans la rivière de l’oubli, maisles cris terrifiants des vierges arrachées à leurs

familles, écorchées vives, souillées par des qui-dams dégoulinants de partout nous parviennentvia les sombres siècles que nous avons traver-sés à coups de pilules sans faire attention auxcontre-indications dont les complications sontaujourd’hui criantes.

Ces hurlements de suppliciés nous empê-chent d’oublier les dommages directs et collaté-raux, malgré les mausolées et les stèles érigésà la gloire de nos tortionnaires et dont nosenfants de passage en ces lieux se photogra-phient à côté de ceux qu’ils croient être noshéros.

Mais où sont les tombes de nos pères, oùvoyez-vous de monuments élevés à la gloire età la hauteur du glorieux Aksal (le tigre) de larace des fiers guerriers qui n’acceptent pas l’es-clavage et l’humiliation ou de la valeureusereine et mère Kahina la clairvoyante pour neciter que ceux-là ? Mais qu’à cela ne tienne,leurs histoires, leurs bravoures, leurs sacrifiessont ancrés en nos cœurs et nous nous feronsun devoir de les transmettre aux générationsfutures au nom de tous nos miens.

Farid Boutrid

Monsieur modération et les autres

En plus il faut oublier,voire glorifier nos bourreaux

Le Soird’Algérie Contribution Mardi 6 mars 2012 - PAGE 8

L’histoire mouvementée

Une base à l’EstDans les structures de l’ALN, la place de

la Base de l’Est a été importante. Le rôleessentiel qu’elle a joué et qui a fait faire à larévolution une avancée qualitative remar-quable est dû à plusieurs facteurs : sa posi-tion géographique,la nature du terrainqu’elle contrôlait, lesmoyens qu’elle amis en œuvre, ladétermination deses unités et lesqualités du chef cha-rismatique qui l’acréée et qui l’a long-temps commandée :le colonel AmaraBouglez.

Le directoire poli-tique de l’Algérie enguerre, le CCE, issudu Congrès de laSoummam, a donnéla priorité au renfor-cement de la luttearmée par la restruc-turation de l’ALN et par un effort conséquentpour la doter en moyens militaires perfor-mants. La délégation extérieure du FLN,avant sa capture en octobre 1956, avaitsérieusement dégrossi le dossier de la sour-ce des approvisionnements auprès de cer-tains pays du Moyen-Orient. Le CCE (Comi-té de coordination et d’exécution), animépar son noyau dur, travaillera à élargir lasphère géographique où la révolution algé-rienne pouvait prétendre à des solidaritésagissantes traduites par l’ouverture desdépôts militaires. La seconde phase, sansdoute la plus difficile, sera l’acheminementdes matériels militaires, obtenus d’unefaçon ou d’une autre, jusqu’à leurs futuresutilisateurs dans les profondeurs des dje-bels algériens.

Amar Ouamrane, arrivé en Tunisie à lafin de l’année 1956 en éclaireur du CCE,avait tout de suite compris qu’il fallait unebase à l’Est, un tremplin aux ressorts éprou-vés pour faire faire l’ultime bond aux maté-riels qu’ils allaient faire parvenir à la portetunisienne de l’Algérie en guerre. Ce trem-plin existe déjà, c’est la zone autoproclaméeautonome de Souk Ahras.

«Autoproclamée» ! Pourquoi cetterégion, qui s’étend de la Calle jusqu’au nordde Tébessa, sur une profondeur dequelques dizaines de kilomètres, s’est-elleproclamée autonome alors, qu’à l’origine,elle faisait partie de la Wilaya II ? L’explica-tion tient en quelques phrases : l’immensitédu territoire de la Wilaya II et ses moyens audébut limités n’ont pas permis une coordi-nation effective entre le commandement dela wilaya et les unités opérant à l’extrêmenord-est après la mort, le 11 janvier 1955,de Béji Mokhtar fondé de pouvoir de Yous-sef Ziroud. L’état-major de la wilaya, aprèsl’effort considérable du 20 août 1955 et lesrépressions menées par l’armée française,s’était imposé un repli tactique. L’Aurès, auzénith de sa puissance, désireux d’étendrepartout la révolte, et parce qu’il voulait fédé-rer, sous la houlette de sa prestigieuseIdara, les régions berbérophones au-delà

des piémonts du grand massif montagneuxdu centre-est, a affecté d’autorité, danscette région de Souk Ahras, des officiers(Tahar Arfa, puis Louardi Guettel et AmorBouguessa) et des unités de combat. Yous-sef Zirout, et après lui Lakhdar Bentobbal et

Ali Kafi, ont admistacitement cettemain- mise de l’Aurèsdu moment que l’ac-tion de ce dernierconcourrait puissam-ment au but commun.Il faut rappeler quel’offensive du 20 août1955 a été lancée,entre autres raisons,par le commande-ment de la Wilaya IIpour soulager l’Aurèsassailli par des forcesennemies considé-rables. Les particula-rités spécifiques auxdeux régions — lenord-constantinois etla région de SoukAhras ont eu, sans

jamais remettre en cause la fraternitéd’armes, l’effet de deux pôles positivementchargés. C’est ainsi que le fait accompli del’Aurès ne sera pas remis en cause aumoment des discussions concernant la pré-paration du Congrès de la Soummammenées par Brahim Mezhoudi et AmarBenaouda, membres éminents de l’état-major de la Wilaya II, lors de leur rencontreavec Louardi Guetel, vers la fin du mois demai 1956 à Khef Erekhma, au nord de SoukAhras.

Lorsque la cohésion du commandementde l’Aurès sera ébranlée après la mort deMostefa Ben Boulaïd, les difficultés qui s’ensuivront auront une répercussion jusquedans l’extrême nord de la Wilaya I. La morttragique de Amor Djebar, un important cheflocal, conduira au retrait en juin 1956 desofficiers nememchas. Leur départ précipitécréera un grand vide et laissera dans ledésarroi les maquis du nord-est.

Le Congrès fondateur de la Soummamn’a pas encore eu lieu. La Wilaya II est tour-née vers d’autres priorités. L’Aurès estdésormais absent. Le mérite de Amara Bou-glez (de son vrai nom, Laskri) ancien sous-officier mécanicien de la marine française,qui commandait le secteur de la Calle en1956, est d’avoir su faire preuve d’opportu-nisme bénéfique pour la révolution en seposant en successeur de ceux que le mou-vement giratoire qui s’était emparé de l’Ida-ra de l’Aurès avait aspirés. Il saura répondreavec intelligence à la question concernant lalégitimité de sa candidature que posaientdes chefs locaux méfiants et recroquevilléssur eux-mêmes. Parti des hauteurs qui sur-plombent la Calle, au début du mois dejuillet 1956, Amara Bouglez — il tient le sur-nom de Bouglez d’un lieu-dit, la source deBouglez, qu’exploitait son défunt père —visitera, accompagné d’un groupe de jeunesBônois rieurs, diserts, les principauxbivouacs des puissants groupes armésdemeurés sans chef, sans coordination etsans perspective. Grand de taille, svelte,

brun de peau, la voix légèrement rauque, legeste tour à tour ample ou bref, habilléd’une «canadienne» au col duveté de laine,armé d’une carabine US, Bouglez rendratrès vite sa silhouette familière dans lesmoindres recoins de la zone de Souk Ahras.Il répétera sans se lasser les mêmes argu-ments : «Ecoutez-moi, écoutez-moi bien,sans l’union, l’organisation et l’ordre, lesmousquetons harkis seront bientôt dix foisplus nombreux que nos mausers.

C’est ça que vous voulez ?» Ses interlo-cuteurs étaient impressionnés par l’apoca-lypse qu’il décrivait si leur entêtement àrefuser l’union et la discipline devait perdu-rer. Sa force de persuasion, il la tirait de saconviction. Livrés à eux- mêmes, isolés lesuns des autres, manquant de l’essentiel, lut-tant par désespoir, ils n’espéraient plus riende l’avenir, et voilà que l’ancien marin venaitleur communiquer sa foi inébranlable en lavictoire, et exprimer sa détermination à toutfaire pour surmonter les épreuves qu’ilsvivaient tous. Beaucoup de ceux qui avaienttâté du B 26, de l’half truck et du harki quiconnaissait les dialectes, les pistes et lesréseaux de soutien, verront en lui l’hommede la situation. Les autres, les plus rétifs aujoug de la discipline, se rallieront, contraintset forcés, lors de la réunion tenue dans laville frontalière du Kef le 22 septembre1956. L’intervention musclée de la gardenationale tunisienne, sur ordre de Bourgui-ba, en sa faveur, et le «vous serez le goulotde la bouteille», écrit par Ben Benbella etconfié au commandant Tahar Saïdani, à Tri-poli, décideront de l’issue heureuse de larencontre.

Ou le colonel Bouglez fait feu de tout bois

Désormais recon-nu par ses pairs,Amara Bouglez semet en devoir d’éva-luer ses moyens etses possibilités. Surle plan militaire, il dis-pose, au centre, desmilitaires algériensqui ont déserté lecamp français deLebtiha situé àquelques kilomètresde la ville de Souk-Ahras, avec armes etbagages en mars1956 et qui sontregroupés autour du«chef» Abderrahma-ne Ben Salem et deson compagnonMohamed Aouachria. Ils occupent la régionde Ouchtetta et le bec de canard, une sailliealgérienne au droit de Ghardimaou, petiteville à l’extrême-ouest de la Tunisie. Plus àl’Est, opèrent les groupes de Tayeb Djebbar,confortés par la présence, dans leurs rangs,de nombreux transfuges de l’armée françaiseayant fait leurs classes en Indochine. Lesforêts des Béni Salah sont tenues par les uni-tés de Slimane Belachari, un vétéran dumouvement national. Ce centre deviendra,dans peu de temps, la zone d’opération du 2e

bataillon de la Base de l’Est qui sera confié àAbderrahmane Ben Salem. Du sud immédiatde Souk Ahras jusqu’à Louenza, activent lesgroupes de Sebti Boumaâraf, MohamedLakhdar Sirine, Mohamed Lasnam, HadjLakhdar Daoudi et Abdallah Slémi. Ces élé-ments, nombreux et très aguerris, formerontl’effectif du 3e bataillon. Tahar Zbiri, de retourde l’Aurès, sera bientôt à sa tête. Au Nord,dans le demi-cercle dessiné par la ligne quirelie le piémont oriental de l’Edough à la lisiè-re des forêts des Beni Salah et qui remontevers Tabarka, laissant à l’extrême-nord lephare ancien de la Calle, activent les pre-miers compagnons de Bouglez, quelquequatre cents hommes. Ces vétérans, dontl’intrépide Allaoua Béchaïria et le chanceuxChadli Bendjedid, constitueront le noyau durdu futur 1er bataillon que commandera Choui-chi Laïssani. Les «citadins» du commandode Slimane Laceu (Guenoune Slimane) acti-vent, eux, à la périphérie immédiate desimplantations militaires de l’armée françaiseet dans la ville de Souk Ahras.

Bouglez, désormais en position de force,fin politique, répond au souci des nouvellesautorités tunisiennes, désireuses de voirl’ordre régner chez elles, en prenant unesérie de mesures destinées à faire respecterpar ses maquisards la souveraineté du paysd’accueil. Il se place, ainsi, dans la positiond’interlocuteur valable face à Driss Guiga,commissaire central, puis ministre de l’Inté-rieur, ou au débonnaire Bahi Ladgham, vice-président de la jeune République tunisienne.Il impose la concertation avec le comman-dant Mahdjoub Ben Ali, chef de la Gardenationale bourguibienne, pour résoudre parle dialogue les nombreux problèmes nés desincessants va-et-vient des hommes de l’ALNà travers la frontière. Estimant, à juste titre,que la révolution algérienne a tout à gagner

d’une Tunisie stable, ilrepousse ostensible-ment les avances deSalah Ben Youssef, leleader de l’aile maxi-maliste du Néo Des-tour compétiteurdéterminé du prési-dent tunisien. Mais,se méfiant d’uneéventuelle versatilitéde ce dernier, il main-tient dans les unitésde Sebti Boumaârafun des plus combatifsde ses chefs de guer-re, des moudjahidineyousséfistes qui ontcombattu l’arméefrançaise pendant les

évènements de Tunisie, et qui sont venuss’intégrer à l’ALN, sous la bannière des«Combattants de l’Afrique du Nord». Grâceà son sens du compromis, son réalisme, seschoix pertinents, il engrange, sans prendrede risques, d’inestimables avantages pour larévolution. Le premier et le plus important estla bénédiction de Habib Bourguiba pour l’ins-tallation de bases de l’ALN en territoire tuni-sien. Il ne cède pas aux options exprimées,parfois véhémentement, sur le maintien ducommandement à l’intérieur de l’Algérie.

Au-delà des jugements à l’emporte- pièce portéssur des hommes qui ont exercé de grandes res-ponsabilités pendant la guerre de Libération, au-delà des verdicts prononcés injustement contrebeaucoup d’entre eux, demeurent les vraies ques-tions d’Histoire que n’ont pas épuisé les débatsouverts dans le cadre des rencontres cycliquesdes acteurs de la Révolution, les livres publiés oules écrits parus dans la presse. Le sujet relatif àl’Histoire de la Base de l’Est mérite d’être revisité.Les grands évènements qui ont été à l’origine desdynamiques qui ont conduit à la victoire ont eusouvent pour cadre la Base de l’Est.

Pourquoi la Base de l’Est a-t-elle été créée ? Quia créé cette Base d’où ont pris leur élan des

hommes qui serviront, plus tard, leur pays à dehauts postes de l’Etat : Chadli Bendjedid, TaharZbiri, Mohamed-Chérif Messaâdia, Ahmed Draïa,Abderrahmane Bensalem, Khaled Nezzar, Abdel-malek Guenaïzia, Djeloul Khatib, Selim Saâdi ettant d’autres moudjahidine ?

Qui était ce colonel Amara Bouglez qui a su pro-jeter sa vision au-delà des horizons où il exerçaitun commandement sans partage ? Est-il vrai quec’est grâce aux moyens de la Base de l’Est qu’unepoignée d’hommes (Ouamrane, Krim, Bentobal,Boussouf), venus seuls en Tunisie à partir de la finde l’année 1956, porteurs d’un simple sigle (CCE),ont pu s’imposer et concrétiser le cahier descharges de la Soummam ? Qu’est-ce que l’achemi-

nement ? Pourquoi cette opération vitale pour laRévolution a conduit à la bataille des frontières quia été à l’origine de l’accélération de la dynamiquequi a conduit les Français à leur •impasse d’Evian.

Mohamed Maarfia, témoin de la naissance de laBase de l’Est, rappelle le cheminement qui a vu uneALN désorganisée, et parfois désorientée, devenirdans le Nord-Est algérien une force militaire disci-plinée, capable d’initiatives stratégiques et d’offen-sives frontales. Il dresse, dans le même texte, leportrait du colonel Amara Laskri, dit Bouglez, troplongtemps méconnu, alors que les combats quecet homme a menés ont eu une incidence positiveremarquable sur le cours de la Révolution.

R. N.

Par Mohamed Maarfia

L’entrevue entre les deuxhommes se déroule dans lebureau de Driss Guiga. Leséchanges sont brefs, maissuffisants. — «Jereprésente le CCE, voilàmon ordre de mission». —«Bienvenue parmi tesfrères moudjahidine,colonel Ouamrane». Toutest dit. Bouglez, légaliste,éminemment politique, semet à la disposition del’autorité légitime de laRévolution.

L’organisation, mise enplace par Amara Bouglezpour élever le niveau del’ALN, fera école, à telleenseigne que Houari Bou-mediène, visitant ces ins-tallations au courant dudeuxième semestre del’année 1957, demanderaet obtiendra l’affectationà la Wilaya V de l’officierKhaldi Hasnaoui, un desinstructeurs de la Base del’Est.

Pédagogue, il explique patiemment auxpuristes de la révolution, et aux allumés dudjihad, qu’il est vain d’espérer un étatd’équilibre entre les forces de l’armée algé-rienne naissante et celles de l’ennemi. Ilestime — et il cite des exemples illustres àl’appui de sa démonstration – que pourdurer et espérervaincre un jour, laseule alternativepour un mouvementindépendantisteencore faible est debâtir, à l’abri d’unsanctuaire, lesconditions d’unelongue résistance.«L’armée françaiserespectera-t-elle lasouveraineté del’Etat tunisien ?» Oubien «n’est-il pasaventureux deconcentrer notreétat-major et de lesédentariser dansun endroit connu del’ennemi ?» Ce sontlà les questions judi-cieuses qui lui sont posées. Le proche ave-nir démontra que l’analyse qu’il avance estclairvoyante : «Les Français seront certai-nement tentés de réoccuper la Tunisie et leMaroc pour neutraliser durablement lesbases arrière de l’ALN, mais un facteur leleur interdira toujours : la conviction queleur agression provoquera la création d’unfront nord-africain uni et déterminé à leurrésister. Ils n’ont pas les moyens humains,matériels, financiers et diplomatiques pours’engager dans une telle aventure. Ce quiest à craindre, et il faudra veiller à s’en pré-munir, ce sont des actions de commandos,ponctuelles et limitées dans le temps,contre nos installations.» A la veille de l’ar-rivée de Amar Ouamrane en Tunisie, Bou-glez a déjà fait l’essentiel en matière deremise en ordre dans les rangs des groupesarmés qui activent dans le Nord-Est.

En très peu de temps, il a montré sonsavoir-faire. Avant même la réception desorganigrammes de la Soummam, les unitésqu’il commande sont restructurées parAbderrahmane Bensalem et MohamedAouachria, les deux célébrissimes déser-teurs de mars 1956, selon le modèle fran-çais qu’ils connaissent bien. Les anciensseigneurs de la guerre, qui tiennent les dje-bels, sont entrés dans le moule façonneur.Ils obéissent aux ordres de la nouvelle hié-rarchie. Des centres d’instruction sontouverts. De jeunes maquisards y appren-nent les rudiments du métier des armes.L’organisation, mise en place par AmaraBouglez pour élever le niveau de l’ALN, feraécole, à telle enseigne que Houari Boumè-diène, visitant ces installations au courantdu deuxième semestre de l’année 1957,demandera et obtiendra l’affectation enWilaya V de l’officier Khaldi Hasnaoui, undes instructeurs de la Base de l’Est.

Au nom du CCEA souk Al Arbaâ, où il s’installe avec son

staff, dès octobre 1956, une administrationvoit le jour. Sous la houlette du dynamiqueLayachi Benaâzza, elle mène une actiondans toutes les directions grâce à des mili-tants dévoués et compétents : Tahar Saïda-ni, Ahmed Nidham, Tahar «Spaguet», AmarBosco, Rabah Nouar, Hama Chouchène,Abdelkader Laribi, Daoudi Abdeslem, SalahMéchentel, Mahmoud Harathii, AhmedDraïa, Abderrahmane Bouraoui et tantd’autres. La Tunisie et la Libye sont minu-tieusement prospectées par Ali Ben Ouerdjaet Hadj Hocine Sahraoui à la recherche desarmes abandonnées en 1943 par l’AfrikaKorps de Rommel et de Von Arnim. Le résul-tat est parfois fabuleux. Les carabines mau-sers, (auxquelles les maquisards vouent un

véritable culte), les mitrailleuses MG 42 et43, les PM «Schmeisser», les pistolets«Luger» ou «Parabellum», font le bonheurdes hommes de Bouglez. L’argent manque.Il ordonne l’exploitation du liège. Les chênesdes forêts des Ouled Bechih et des BeniSalah sont une véritable manne céleste. Le

produit de la vente, réa-lisée par l’intermédiairede Salah Othmani,grand négociant d’origi-ne algérienne installé àTunis, permet de pallierau plus urgent : la sem-piternelle «mhamssa»des popotes et leschaussures Palladium,dont les maquisardsfont un usage considé-rable. Les médicamentssont réduits à l’aspirineet au mercurochrome.«El imen, baba !» tientlieu de recette miraclepour vaincre le froid, lafatigue et les millepetites douleurs duquotidien. De généreuxdonateurs viennent au

secours de l’ALN. De richissimes membresde la diaspora kabyle dénouent leur bas delaine, et des commerçants djerbis, en majo-rité fidèles à Salah Ben Youssef, le secrétai-re général dissident du Néo- Destour, offrentdes centaines de gourdes en fer blanc, deschemises, des pataugas. Les réfugiés com-mencent à affluer en Tunisie, chassés deleurs mechtas par les bombardements del’aviation, ou fuyant les camps dits, pudique-ment, de «regroupement». Bouglez essaie,avec le peu de moyens dont il dispose, desoulager leur détresse. Les rapports qu’ildresse de la situation de ces déracinés, rap-ports confiés à l’UGTA qui vient d’ouvrir unbureau auprès de l’UGTT à Tunis, tenu parle dynamique Brahim Bendriss, seront utili-sés dans peu de temps par Ahmed Bou-mendjel et M’hammed Yazid pour sensibili-ser les Croix et Croissants Rouges de la pla-nète à ce qui se passe à la frontière tuni-sienne. Décembre 1956. Ouamrane rejointla Tunisie. L’homme a l’aspect d’un bulldo-zer. Il en a la force. Une grosse tête poséesur le cube puissant du buste. Un visageaux traits durs. Des mâchoires impression-nantes. Un accent du terroir brut de décof-frage. Il est surtout oint de l’huile sainted’Ifry. Les autres atouts de ce guérillero defer sont des états de services anciens etconnus de beaucoup d’anciens militantsnationalistes du Nord-Est : un engagementancien dans le mouvement national, unchoix précoce pour la lutte armée, (condam-né à mort en 1945 pour cause de mutineriedu régiment de tirailleurs dont il faisait partieet hors la loi française avant la lettre deNovembre, dès sa sortie de prison), unrécent et prestigieux commandementwilayal et une proximité valorisante avec lelégendaire Belkacem Krim. Mais cela luiaurait-il suffi pour mener à bien sa mission àl’Est, s’il n’avait point rencontré – aprèsquelques tâtonnements — Amara Bouglez ?L’entrevue entre les deux hommes sedéroule dans le bureau de Driss Guiga. Leséchanges sont brefs, mais suffisants. — «Jereprésente le CCE, voilà mon ordre de mis-sion». — «Bienvenue parmi tes frèresmoudjahidine, colonel Ouamrane». Tout estdit. Bouglez, légaliste, éminemment poli-tique, se met à la disposition de l’autoritélégitime de la révolution. Ouamrane, mû parle souci de doter le CCE d’une force militai-re conséquente, et surtout indépendantedes états-majors des wilaya, confirme Bou-glez dans son grade de colonel et entérinel’autonomie de la zone qu’il commande. Lesmoyens mis à la disposition de Ouamranemettront fin aux agissements fractionnelsd’Ahmed Ben Bella, ouvertement insurgécontre le principe abanien de «la primautéde l’intérieur sur l’extérieur» qui le déchoit,

ipso facto, de la prééminence qu’il s’estauto-octroyée. Le représentant de ce der-nier, Ahmed Mahsas, qui avait réussi à cir-convenir l’état-major de l’Aurès et à l’inciterà ne pas reconnaître la légitimité du direc-toire politique issu du congrès de la Soum-mam, décrit comme une «dunette» régiona-liste, est contraint de quitter Tunis dans laprécipitation, exfiltré in extremis, par les ser-vices de Driss Guigua.

Quelques jours après cette première ren-contre avec Ouamrane, Bouglez réunit sonstaff de commandement et ses officiers del’intérieur dans la propriété d’un Algériennon loin de la ville tunisienne de Béja. Il pré-sente Ouamrane. Son préambule va auprincipal : «Le congrès du FLN, qui est l’au-torité suprême de la révolution, a désignéune direction politique, le colonel Ouamra-ne, que voici, la représente. En votre nom, jedéclare que nous reconnaissons cette direc-tion. En votre nom, je souhaite la bienvenueà si Amar.» Il poursuit, avec le langageimagé qu’il affectionne, tout en agitant ungros classeur de couleur blanche : «Ceci estle nouveau code de la route de la Révolu-tion. Il a été rédigé par Larbi Ben M’hidi,Abane Ramdane, Belkacem Krim et YoussefZirout. Le chemin qu’il balise conduit à lavictoire». Il passe la parole à Ouamrane.Les officiers de la Base de l’Est, réunis parBouglez pour écouter l’homme, que le jour-naliste Robert Barrat a médiatisé en mars1955, attendent de lui qu’il commente, à leurusage, les articles du LIVRE qui vient deleur être Révélé et qu’il leur donne sa propreanalyse sur les perspectives à plus longterme de la révolution. Ouamrane n’est pasun tribun. Il estime qu’il n’a nullement besoinde prêcher la révolution à ceux qui la font. Ilse contente de montrer par-dessus sonépaule, du pouce de sa main droite, le grosclasseur que tient toujours Bouglez, et enhochant la têted’une façon signifi-cative, il dit : «Nousl’appliquerons !»,puis il enchaîne sursa récente ren-contre avec HabibBourguiba. Discoursépique valant biendes envolées ! Lesmots, dont il dit avoirusé devant le prési-dent tunisien, sontun échantillon dulexique «diploma-tique» dont il ferabientôt étalage à Tri-poli, au Caire ou àBaghdad. La tenuedroite et le langagefort du rugueuxmaquisard ont posédéfinitivement, à sajuste place, la Révo-lution algérienne surl’échiquier régional : «A djmaâ, j’ai rencon-tré hier ce couillon de Bourguiba et je lui aidit assmaâ mlih, la Révolution algérienne apris son essor. Désormais, elle traitera avecchacun d’égal à égal…» Mouvementsdivers dans les rangs des officiers de laBase de l’Est présents ce jour-là . On serapproche de l’homme de la Soummam. Onl’entoure de plus près. Son attitude face àBourguiba traduit une nouvelle donne. Ellene prête à aucune équivoque. Ils en saisis-sent immédiatement le sens : l’Algérien enTunisie, au Maroc, en Égypte ou ailleursn’est plus le cousin pauvre, il n’est plus l’or-phelin de l’Histoire, il est désormais le fils dela grande révolution de Novembre. Quel-qu’un ose une interrogation. – «Qu’est-ceque Bourguiba vous a répondu, mon colonel?» — «Assiaâka, il pense ce qu’il veut letype, l’essentiel est qu’il sache que lesarmes qui vont arriver passeront à travers laTunisie et arriveront jusqu'à vous, coûte quecoûte !» C’est peut- être ce jour-là, non loinde la petite ville de Béja, que le CCE a

gagné, sans réserves, les suffrages de l’éli-te combattante du Nord-Est. Il les a gagnésgrâce à l’orgueil inspiré à l’immense Kabylepar les détonations des fusils des moudjahi-dine dans les djebels algériens, orgueil qu’ilexprimera avec la même superbe devanttous les grands du monde arabe.

Les armes, hélas, les armes ! Longue ettragique saga des pourvoyeurs de l’ALN. Laquestion a hanté les chefs de la Révolutionavant même le début de l’insurrection. Larecherche des armes a failli coûter la vie àBen Bella en février I955, à Tripoli. Elle acoûté leur liberté à Mostapha Ben Boulaïd età Tahar Zbiri. Elle a contraint Taleb Larbi etAbdelkrim à sévir d’une main de fer contreles civils tunisiens ou libyens soupçonnésde détenir des fusils de guerre. Ces deuxmoudjahidine le payeront de leur vie. Desbateaux ont été sabotés dans des ports,coulés ou arraisonnés dans la Méditerra-née. Des caravanes ont été interceptéesdans le désert et des fournisseurs euro-péens ont été assassinés dans des hôtels.Aït Ahcène a été victime d’un attentat enAllemagne. L’avion de Mustapha Ferroukhis’est désintégré au-dessus de la Mongolie,tout comme l’avion tchèque le fut à proximi-té de la base américaine de Nouaceur, auMaroc, en 1961. Et tant et tant d’autresdrames à l’est, à l’ouest, au sud et au nordde l’Algérie provoqués par la rechercheeffrénée d’armes par le FLN, contrée parles meurtres et les sabotages exécutés parles services secrets français. La quêted’armes entreprise par le CCE, couronnéede succès dès le début de l’année 1957amènera l’ennemi à imaginer l’impensable :installer des rideaux de fer le long des fron-tières de l’Algérie pour empêcher l’ALNd’avoir les moyens de lui tenir tête. Danspeu de temps, cette muraille de Chine à lafrançaise va devenir pour les uns la carte

maîtresse dans leurstratégie et pour lesautres le facteur néga-tif principal dans leuréquation. Début 1957,les membres du CCE,chassés d’Alger par ladixième division para-chutiste du généralMassu, rejoignent enordre dispersé la Tuni-sie. Krim, seul rescapédu prestigieux premierétat-major de l’ALN,est l’homme fort dudirectoire politique issud’Ifry. Les affaires mili-taires relèvent naturel-lement de lui. La pro-blématique des arme-ments de l’ALN estenfin sérieusementprise en charge.L’équipe dont il estentouré est convain-

cue de l’impérieuse nécessité de tout mettreen œuvre pour la résoudre. Une fois lessources d’approvisionnement découverteset exploitées, les armes promises parOuamrane arrivent enfin en quantités. Lesstructures installées par Bouglez démon-trent leur utilité. Les dépôts de Béja, deSouk El Arbaâ, du Kef ou de Ghardimaouregorgent bientôt de caisses remplies defusils 303 «Enfield», de mitrailleuses«Lewis» à chargeur camembert, de MG 42et 43, de lances-roquettes à ressort «Piatt»,de mortiers de tous calibres et d’énormesquantités de munitions. Il faut à présent fairerentrer ces matériels en Algérie.

La mission sera naturellement confiée àla Base de l’Est, dont c’est la raison d’être.Ses plateformes de départ protégées par unrelief accidenté et boisé qui les met à l’abride toute incursion mécanisée, ses filières,ses relais et ses moyens humains considé-rables vont être mi à l’épreuve.

M. M.(À suivre)

Le Soird’Algérie Contribution Mardi 6 mars 2012 - PAGE 9

de la base de l’Est

Amar Ouamrane, arrivéen Tunisie à la fin del’année 1956 en éclaireurdu CCE, avait tout desuite compris qu’il fallaitune base à l’Est, untremplin aux ressortséprouvés pour faire fairel’ultime bond auxmatériels qu’ils allaientparvenir à la portetunisienne de l’Algérie enguerre. Ce tremplinexiste déjà, c’est la zoneauto-proclaméeautonome de Souk-Ahras.

Bouglez rendra très vitesa silhouette familièredans les moindresrecoins de la zone deSouk-Ahras. Il répéterasans se lasser les mêmesarguments : «Ecoutez-moi, écoutez-moi bien,sans l’union, l’organisa-tion, et l’ordre, lesmousquetons harkisseront bientôt dix foisplus nombreux que nosmausers. C’est ça quevous voulez ?»

(1re partie)

Culture Mardi 6 mars 2012 - PAGE [email protected]

Le Soird’Algérie

PALAIS DE LA CULTURE IMAMA (TLEMCEN)• Jusqu’au 15 mars : Journées culturelles du Portugal.

CENTRE DES LOISIRS SCIENTIFIQUES (5, RUEDIDOUCHE-MOURAD, ALGER)• Jusqu’au 6 mars : Exposition collective de peinture en hommage à Chérif Kheddam.

COMPLEXE CULTUREL LAADI-FLICI (ALGER)• Jeudi 8 mars à 14h : Concert de l’artisteHamidou.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER- CENTRE)• Jeudi 8 mars à 15h : Concert de Samir TouniSALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER)Mardi 6 mars à 15h : «Maw’ id Maâ El Kalima»

accueillera le critique de théâtre et journaliste Samir Mef-tah à propos de son texte théâtral Les rêveuses (au Clubdes médias culturels).• Jeudi 8 mars à 15h : Concert de Cheb Yazid.

COMPLEXE CULTUREL ABDELWAHAB SALIM(CHENOUA, TIPASA)• Jeudi 8 mars 2012 à 14h00 : Concert de DJ FayçalGalaxy.

SALLE EL-MOUGGAR (2, RUE ASLAH-HOCINE,ALGER-CENTRE)• Du 5 au 7 mars 2012 : Cycle «Nouveau film italien».• Mardi 6 mars :A 14h et à 18h : Film Espace blanc de FrancescaComencini (Italie, 2009). Avec Margherita Buy, Salvatore

Cantalupo, Antonia Truppo et Gaetano Bruno.A 16h et à 20h : Film Cosmonaute de Susanna Niccia-relli (Italie, 2009). Avec Miriana Raschilla, Claudia Pan-dolfi et Pietro Del Giudice.• Mercredi 7 mars : A 14h et 18h : Mariages et autres désastres, film deNina Di Majo (Italie, 2012). Avec Margheritta Buy, FabioVolo et Luciana Littizitto.A 16h et 18h : C’est faisable, film de Giulio Manlrodo-nia (Italie, 2008). Avec Claudio Bisio, Anita Caprioli etGiuseppe Battiston.

MAISON DE JEUNES MOHAMED- LAÂLA (BD DESMARTYRS, ALGER)• Jeudi 8 mars à 19h : Concert de musique andalousepar l’association El Fakhardjia.

SALLE MOKSI DE LA CINÉMATHÈQUE ALGÉRIEN-NE (SIDI-BEL-ABBÈS)• Mardi 6 mars : à 14h : Entre le ciel et l’enfer, filmd’Akira Kurosawa (Japon, 1963).A 17h, Contes de la lune vague après la pluie, film deKenji Mizoguchi (Japon, 1952).

Maison de la culture Mouloud-Mammeri de TiziOuzou• Mardi 6 mars de 9h à 16h : Spectacles (théâtre,chants, danses…) organisés par le Centre de formationprofessionnel et de l’apprentissage Kerrad-Rachid.

Aux Etats-Unis d’Afrique, lavie est belle. «La Fédération desEtats-Unis d'Afrique prospèreavec ses centres boursiers, sesmégalopoles, ses savants et sesartistes réputés, indifférente ausort des millions de réfugiés de lasanglante et désolée Euramé-rique qui se pressent à ses fron-tières, ou viennent s'échouer surles plages d'Alger et de Djerba»,écrit Abdourahman A. Waberi,dans son roman Aux Etats-Unisd’Afrique, publié en 2006 chezJean-Claude Lattès à Paris. Maisles USA (United States of Africa)ne peuvent pas accueillir toute lamisère du monde. «Le cheminvers cette terre promise africaine,Maya l'a déjà emprunté, il y abien longtemps. Elle a été arra-chée à la misère et à la faim parun homme providentiel, DocteurPapa, alors en mission humani-taire en Normandie. Il l'adopte etl'emmène à Asmara, en Erythrée.Mais, à présent, Maya doit partirretrouver l'Europe et ses maux,se rapprocher des siens. Elleentame un long et douloureuxpériple vers les terres sombres etmisérables qui l'ont vu naître.»

Ecrivain africain d’expressionfrançaise Abdourahman Waberiest né en 1965 à Djibouti sur laEast Coast africaine. En 1985, ilquitte son prospère pays pouraller poursuivre ses études enFrance malgré le sous-dévelop-pement qui règne dans ce petitpays du continent blanc. Waberiest admirateur déclaré de soncompatriote Nuruddin Farah(Etat de Somalie, est des Etats-Unis). D’ailleurs, il avait commen-cé à écrire, en France une thèsede doctorat sur cet auteur, avantde s'orienter vers un travail com-paratif entre les romans deNuruddin Farah et ceux d'AssiaDjebar (Etat d’Algérie, Nord desUSA). Depuis 1994, il a publiéune huitaine d'ouvrages.

Pour lutter contre la faminedans la Corne de l’Amérique, degrands artistes africains vontdonner un mégaconcert de soli-darité à Oran, la grande mégalo-pole de la côte Nord de l’Afrique.Les noms de Cheb Khaled,Abdelwahab Doukkali, YoussouN’dour, Lotfi Bouchenaq, ManuDibango, Angélique Kidjo, AlphaBlondy, Queen Etémé et MariaAlice figurent parmi les stars quivont participer à ce concert, sousle slogan: «USA for America».

K. [email protected]

Le coup de bill’art du SoirNé aux Etats-Unis d’Afrique

Par Kader Bakou

L’ARTISTE PLASTICIENNE OUAÏBA LALMI MÉRAHIUne «bohémienne» de Paris à Alger

CCoommmmeenntt uunnee PPaarrii--ssiieennnnee ddee nnaaiissssaannccee

ppeeuutt--eellllee ssee rreettrroouuvveerr eennttrraaiinn ddee ««ffaaiirree llaa bboohhêê--mmee»» àà AAllggeerr ?? DDaannss LLaa

bboohhêêmmee,, CChhaarrlleess AAzznnaavvoouurr ddiitt qquu’’iill

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LLaallmmii MMéérraahhii,, nnééee eenn11995588,, àà PPaarriiss,, eesstt ââggééee

ddee 5544 aannss..

O n dit qu’on ne doitjamais demander sonâge à une femme,

mais cette artiste plasticien-ne parle volontiers de sonâge. «Je suis en Algériedepuis quelques mois. Cequi est bien pour moi, c’estque j’ai pu exposer dansmon pays et j’ai rencontrébeaucoup d’artistes», nousa-t-elle confié en marge de

l’expo collective dédiée àChérif Kheddam, organiséepar l’Etablissement Arts etCulture au Centre des loi-sirs scientifiques à Alger.Parmi ces artistes, elle citele peintre algérien DenisMartinez qu’on retrouved’ailleurs dans le tableau deMérahi intitulé «Les

artistes sont là». Mais,retournons vers le passé :«J’ai peut-être été toujoursartiste sans le savoir. Troisannées de couture et descours privés de stylismechez Vauclaire et Daroux. Ala sortie, un diplôme de toi-liste. Le collage et la peintu-re que j’ai faits plus tard

m’ont servi d’art thérapieque j’ai fait seule», rappelle-t-elle. On dit souvent quenous avons tous besoind’un petit coup de chance.«A la rue Daguerre, Paris14e, le destin m’a fait ren-contrer M. Lemaître, cinéas-te, qui m’a ouvert les ate-liers du grand peintre japo-nais Naondo Nakamura.

C’était en janvier 2008.J’ai continué à faire mescollages, j’ai montré montravail au grand copiste AlinMarthouret qui m’a proposéde créer 10 tableaux, unchallenge pour moi, la ban-lieusarde d’Asnières». Unsilence, puis Ouaïba LalmiMérahi, continue : «Mestableaux ont été exposés àSaint Peray. Ensuite, je n’aiplus vu la couleur de mestableaux. Déception ? Oui,bien sûr, et non ! Officielle-ment, je les lui offre, maispour boucler la boucle, j’aifait part à M. Marthouret du

poème du grand KatebYacine : Bonjour ma vie !J’ai repris confiance en moiet j’ai exposé d’autres demes tableaux à Asnières.»

L’artiste peintre OkoNakamura, fille de Naondo,fera remarquer à Oaïba :«Vos collages racontenttoujours une histoire.» Celuidu Centre des loisirs scien-tifiques, en vérité, raconteplusieurs histoires à traversles portraits des artistesvisibles dans ce tableaugrand format. D’autres deses œuvres sont intituléesHarcèlements, Tu t’en sorstoujours maman !, Sous lejasmin ou Ma bohême àAlger avec Kateb (Yacine).

Ouaïba Lalmi Mérahidonc parle sans complexede son âge : «Artiste dansson pays d’origine à 50 ansbien sonnés, merci la vie !»La «bohême» à Alger,encore et toujours !

K. B.

POÉSIE KABYLELe chroniqueur poétique Mohamed

Ben Hanafi tire sa révérencePh

oto

: DR

Un tableau de Ouaïba Lalmi Mérahi.

Boubakeur Hamidechi signera son recueilLETTRES DE PROVINCE

le samedi 10 mars 2012 à 14hà la librairie du Tiers monde, Place Émir Abdelkader,

Alger.

Alors que l’on venaitjuste de commémorerle 40e jour de la dispari-

tion de l’icône de la chansonkabyle, Chérif Kheddam,voilà qu’un autre chantre dela culture amazighe vient detirer sa révérence.

Mohamed Ben Hanafi,chroniqueur poétique, né en1927 au village Sidi Athma-ne (Ouacifs ), s’est éteintdans la matinée dedimanche dernier à Bou-khalfa, dans la banlieue deTizi-Ouzou. La nouvelle desa disparition a suscité unevive émotion chez tous ceuxqui connaissent la valeur duverbe kabyle que l’imagina-tion débordante du défuntavait su explorer jusquedans ses moindres secrets.

Poète prolixe et proli-fique, il avait tout donnépour la poésie kabyle,léguant un riche héritage aupatrimoine ancestral.Homme de radio dès lespremières années de l’indé-

pendance, Mohamed BenHanafi a écrit des sketchs etdes pièces de théâtre,animé des émissions-cultes.

Parolier, il a révélé parsa poésie surgie desentrailles des chanteusesqui ont relevé le flambeaude la chanson kabyle fémini-ne comme Anissa, Malha,Nouara ou Chavha. Cettedernière, en pleurs, a dit surles ondes de la Chaîne IIque Ben Hanafi a été plusqu’un père pour elle. Sontalent l’avait conduit à ani-mer des émissions quiavaient toutes pour vocationde redorer le blason de laculture amazigh, à unepériode-clé de sa vie, aveccomme leitmotiv une exi-gence de tous les instants.

Disparu, tout le mondereconnaît aujourd’hui qu’ilfut un grand poète. Maiscomme beaucoup de sespairs partis avant lui, il avaitvécu dans l’anonymat.Aucun sérieux hommage ne

lui a été rendu de son vivant.«Ghaf yiri lkanun», fut sadernière émission dont ilavait enregistré un épisodepeu avant les dernièresintempéries.

A Alger, son lieu de pré-dilection dans les années1960/-1970 fut le jardinpublic de Bir Mourad Raïsoù il se ressourçait auprèsdes vieux du bled.Incon-table, la fabuleuse mémoiredu défunt est à souligner. ABouzeguène où il avaitanimé un gala de Aït Men-guellet en 1974 avec ChérifNadir et Chavha qui avaitchanté à l’occasion une deses chansons «Assa tiwizi»,il a répété intégralementquelques jours plus tard surles ondes de la radio unlong poème original décla-mé alors par Mhand Azaz-gui, percussionniste de Sli-mane Azem «Hedhraghawal sichiwiw». Adieu lepoète !

Salem Hammoum

Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsMardi 6 mars 2012 - PAGE12 Mardi 6 mars 2012 - PAGE13

FOOTBALL / CR BELOUIZDAD LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE HANDBALL BASKET-BALL

ESCRIME

GYMNASTIQUE

VOLLEY-BALL

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Les assurances de M. Khiat

«Mis à part deux joueurs, toutl'effectif est payé jusqu'au moisde décembre dernier. La direc-tion du club doit donc deuxsalaires seulement auxjoueurs», a indiqué à l'APS, ledirecteur général de laSSPA/CRB, Abdelkader Khiat.

La formation de Laâquibaenregistre, depuis quelquessemaines, une baisse de régimesensible, traduite par une sériede contre-performances, dont ladernière en date est la défaiteconcédée samedi dernier àSaïda (2-0) pour le compte de la21e journée du championnat.Cette mauvaise passe est justi-fiée par «la non-régularisation dela situation financière desjoueurs», selon l'entraîneur desRouge et Blanc de la capitale,Djamel Menad. «L'argent mono-polise toute l'attention desjoueurs», a déclaré l'ancienbaroudeur de la sélection algé-rienne, pour expliquer la chutelibre de son équipe, ajoutant que«le problème financier revientsans cesse». Mais la directiondu Chabab n'est pas tout à faitconvaincue par «cet argument»,d'autant plus qu'elle «est à jouravec les joueurs en matière deprimes de match», a expliquéencore le DG du club. Le CRBavait connu des perturbations

causées par des problèmesd'ordre financier durant la majeu-re partie de la phase aller, où lescoéquipiers du capitaineMaameri étaient à chaque foisstoppés dans leur élan dès quele sujet revient au`-devant de lascène. «Les problèmes finan-ciers ne sont pas propres auCRB. On n'est pas moins lottisdans ce registre comparative-ment aux autres formations desdeux ligues professionnelles», aexpliqué le responsable belouiz-dadi. Les dirigeants misentd'ailleurs sur la prochaine ouver-ture du capital du club pourespérer voir des investisseursintégrer le conseil d'administra-tion. «Le commissaire auxapports désigné pour l'évalua-tion du capital du CRB a terminéson travail. Son rapport a étéd'ailleurs lu et approuvé au coursde la dernière assemblée géné-rale du club amateur (CSA)», aprécisé M. Khiat. «Le capital duCRB, selon le même rapport, estestimé à 570 millions de dinars.Il ne reste que quelques procé-dures administratives à accom-plir avant l'ouverture du capital.Nous espérons que des investis-seurs se manifestent pour rache-ter des actions dans le club etpourquoi pas voir l'un d'entre euxen acquérir la majorité», a-t-ilpoursuivi. Par ailleurs, le CRBreviendra vendredi prochain àSaïda, une semaine seulementaprès sa défaite contre leMouloudia local. Cette fois, lespoulains de Menad vont devoiraller chercher la qualification auxquarts de finale de la couped'Algérie face au même adver-saire. «Les joueurs se préparentactivement pour ce rendez-vous.Les séances d'entraînement sefont au niveau du terrain annexedu complexe olympiqueMohamed-Boudiaf afin de leurpermettre de s'habituer avec lapelouse en gazon naturel,puisque le match aura lieu sur lemême type de terrain», a infor-mé M. Khiat. Sur le plan de l'ef-fectif, le staff technique du CRBespère récupérer quatre joueursblessés, ayant manqué les der-

nières sorties avec leurs coéqui-piers, à leur tête le défenseur

Aksas et le milieu de terrainNaïli.

La direction du CR Belouizdad ne doit que «deux moisde salaires» à ses joueurs, a assuré hier son directeurgénéral, estimant que la situation financière du club«n'est pas plus mauvaise» que celle des autres clubsprofessionnels en Algérie.

Le Chabab veut reprendre goût aux joies du succès.

CHAMPIONNAT SUPERDIVISION (MISE À JOUR)

Deux matches cetaprès-midi

NATIONALE UNE MESSIEURS (10e JOURNÉE)

Un beau duel à Aïn Touta

(8ES DE FINALE, RETOUR)

Arsenal et la mission impossibleArsenal est confronté à un

scénario façon mission impos-sible en Ligue des champions :les Gunners doivent remonteraujourd’hui à Londres un 8e definale aller perdu 4 à 0 contrel'AC Milan pour continuer à exis-ter dans cette compétition.

Les statistiques de l'UEFAsont éloquentes : seules troiséquipes ont réussi à remonterune défaite de 4 buts à l'allerdans le passé dans une compé-tition européenne. Le RealMadrid avait perdu 5-1 auBorussia Mönchengladbach enCoupe de l'UEFA en 1985/86avant de gagner au retour 4-0.Leixões (contre La Chaux deFonds en Coupe des vainqueursde Coupe en 1961/62) et lePartizan Belgrade (contre lesQueens Park Rangers en Coupede l'UEFA en 1984/85) avaientsurmonté un 6-2 encaissé pours'imposer au retour respective-ment 5-0 et 4-0 à la maison.

L'entraîneur des RossoneriMassimiliano Allegri ne cesse demarteler que son équipe «n'estpas encore qualifiée». Le coachdes Lombards connaît l'histoiredu club : en quarts de finale de laLigue des champions 2003/04, leMilan AC s'était imposé 4-1 chezlui à l'aller avant de perdre 4-0

chez le Deportivo La Corogneau retour. Les Londoniens veu-lent croire qu'ils sont sur unebonne dynamique. «Noussommes sur une bonne série, cequi nous met en situation deréussir l'impossible mardi. Noustenterons le coup», lance ainsiArsène Wenger. Mais cela suffi-ra-t-il pour renverser des mon-tagnes italiennes ? Le coach desGunners doit gérer une infirmeriequi se remplit. «Je ne sais pasqui va être disponible. J'aligneraipeut-être six attaquants car nousdevons marquer beaucoup debuts», a préféré plaisanter l'en-traîneur alsacien des Gunners.

Le tableau n'a pourtant riende réjouissant. Diaby n'a pujouer que 27 minutes avant de seblesser de nouveau, samedi àLiverpool, alors qu'il faisait sapremière apparition avec Arsenaldepuis le mois de novembre etseulement sa troisième de lasaison et Arteta est sorti sur unecivière... Les deux hommes enforme des Londoniens sont auxextrémités : l'attaquant VanPersie et le gardien Szczesny.C'est ainsi le Néerlandais, auteurd'un doublé, qui a arraché la vic-toire dans les dernièressecondes contre Liverpool (2-1).La semaine passée, Arsenal

avait signé un joli renversementde situation contre son ennemilondonien : mené 2 à 0 parTottenham, la formation deWenger l'avait finalementemporté 5 à 2. Mais si on parlede forme du moment, alors il fautévidemment souligner quesamedi, l'AC Milan a pris troispoints d'avance en tête sur laJuventus Turin en surclassantPalerme 4 à 0, grâce notammentà un triplé de... ZlatanIbrahimovic. Dans l'autre 8e

retour, ce soir, la marche semblemoins haute pour Benfica, chezlui, qui doit remonter sa défaite àl'extérieur 3-2 contre le ZenitSaint-Pétersbourg.

Deux rencontres de mise àjour du championnat nationalde superdivision auront lieucet après-midi. Il s'agit desrencontres CSMC-NAHD etNBS-GSP. Le GSP et leCSMC sont respectivementleader et dauphin du challen-ge national. Une victoire deces deux équipes, aujourd'hui,déboucherait sur un statu quo.

Une défaite des Pétroliers etce sont les Constantinois quireprendront le leadership.

Start (Aujourd'hui)

A Constantine : CSMC-NAHussein Dey (15h) A Staouéli : NBS-GSPétroliers (16h)

CHAMPIONNATS ARABES MINIMES

Abik Bounegab en or au sabre féminin

La sabreuse algérienneAbik Bounegab a remportéune médaille d'or auxChampionnats arabes d'escri-me de la catégorie minimes,disputés du 1er au 3 mars 2012à Amman (Jordanie).

Outre cette médaille d'or,les jeunes escrimeurs algé-riens ont remporté égalementquatre autres médailles,toutes en bronze, à ces cham-pionnats. Au sabre féminin,Sarah Atrouz s'est adjugée la

médaille de bronze, toutcomme Salim Haraoui au fleu-ret garçons. La récolte algé-rienne s'est achevée avecdeux dernières médailles debronze remportées au sabreet au fleuret masculin paréquipes.

L'Algérie accueillera du 9au 15 mars 2012, à la salleHarcha-Hacène (Alger), lesChampionnats arabes d'escri-me cadets et juniors (filles etgarçons).

CHAMPIONNATS D'AFRIQUE

Neuf pays dont l'Algérieconfirment leur

participationNeuf pays, dont l'Algérie, ont confirmé leur participation aux

11es Championnats d'Afrique de gymnastique (hommes etdames) prévus du 9 au 15 avril prochain en Tunisie, a indiquél'Union africaine de gymnastique (UAG) sur son site officiel.Outre l'Algérie, il s'agit du Maroc, de la Libye, de l'Egypte, del'Afrique du Sud, du Congo, de la Namibie, du Zimbabwe et de laTunisie (pays hôte). Le secrétaire général de l'Union africaine degymnastique (UAG), l’Algérien Ali Zaâtar, avait effectué récem-ment une visite de travail de quelques jours en Tunis. Les tra-vaux de la réunion tenue avec le président de la Fédération tuni-sienne de gymnastique, Fayçal Zemni, et le directeur techniqueet président de la Direction technique nationale (DTN), KamelJendoubi, ont porté sur les préparatifs de ce tournoi continental.Il est à rappeler que la dernière édition des Championnatsd'Afrique de gymnastique s’est déroulée à Walvis Bay enNamibie, en mars 2010.

PRIX MONDIAL DAMES

L'Algérie candidate à l’organisation des barrages

L'Algérie est candidate àl'organisation des deuxmatches barrage «Algérie-Taipei» qualificatifs à la 20e édi-tion du Grand Prix mondialféminin qui aura lieu du 27 juinau 1er juillet 2012 à Ningbo(Chine).

«Nous avons présenté à laFédération internationale devolley-ball (FIVB) notre candi-dature pour l'organisation desdeux matchs barrage qualifica-tifs au Grand Prix mondial fémi-

nin», a affirmé MustaphaLemouchi. «Les dates de cesdeux rencontres sont laisséesà notre appréciation et sesituent dans l'intervalle du 3mars au 15 mai 2012. Pournotre part, nous avons proposéla deuxième quinzaine du moisd'avril pour abriter ces deuxmatchs, soit à Alger ou àOran», a précisé le premierresponsable de la FAVB.

L'équipe nationale damesdéjà qualifiée aux Jeux olym-

piques de Londres 2012, à l'is-sue du tournoi qualificatif dis-puté du 2 au 4 février 2012 àBlida, aura comme adversairel'équipe de Taipei (Chine),selon les désignations effec-tuées par l'instance internatio-nale.

Au 4 janvier 2012, l'équipenationale dames est 16e mon-diale au classement de la FIVBavec un total de 47,25 points,tandis que Taipei pointe à la 20e

place avec 20,00 points. Le

Grand Prix Mondial de volley-ball est une compétition fémini-ne comprenant 16 nations etaura lieu du 27 juin au 1er juillet2012 à Ningbo (Chine). Laphase finale comprend 8 paysdont la Chine qualifiée d'officeen sa qualité d'organisatrice del'événement.

La 19e édition du Grand Prixmondial de volley-ball féminins'est déroulée à Macao (Chine)du 5 au 28 août 2011 et a étéremportée par les Etats-Unis.

De nouveau, la compéti-tion au niveau de la divi-sion nationale une mes-sieurs sera effective en cemardi avec le déroulementde la 10e étape de cet exer-cice. Des cinq affiches auprogramme, certaines sontà suivre car elles donne-ront lieu à de belles empoi-gnades.

Au niveau du groupe A,seule une confrontation estprévue et elle aura pour cadrela ville de Bordj Bou-Arréridj.Là, les locaux auront à en

découdre avec de coriacesvisiteurs venus de ChelghoumLaïd et l’intensité handballis-tique sera de mise. Dans ledeuxième groupe, les Skikdisdans une courbe ascendanterecevront les nouveaux pro-mus que sont les gars deM’sila.

Cependant, l’avantage duterrain et l’apport du publicpourront faire pencher labalance du côté des locaux.Par contre, Boufarik qui reçoitEl Arrouch devra redoublerd’efforts pour venir à bout deses hôtes, très compétitifs encette période.

Pour la quatrième poule, ily aura un derby du Sud quisera abrité par la salle d’El-Oued. Les gars de Touggourty viendront pour se mesurer

avec les protégés de Kheraïfiaavides de victoires. Du côtédes Aurès, la formation de AïnTouta devra se méfier de cellede la banlieue d’Alger, à savoirle team de Baraki.

O. K.

MMÉÉMMEENNTTOOAveu

d'impuissanceEt d'échec. Le DG des

sports du MJS, HocineKennouche, a reconnu hiersur les colonnes de noteconfrère El Moudjahid, avoirdemandé au SG de la FAHB,Habib Labane, de remettresa démission en vue dedénouer la crise dans laquel-le est empêtrée la petiteballe algérienne.

M. Kennouche a soulignéqu'il était prêt à sacrifier son«job» pour faire entendre rai-son, et au secrétaire généralde la Fédération de handball,désigné par le MJS, faut-il lepréciser, et à ceux qui persis-tent à observer le silencedevant le conflit latent quioppose trois clubs de la N1 àla FAHB.

M. Kennouche a certai-nement visé dans son pro-pos quelques personnalitésqui occupent, comme lui,des postes de responsabilitéau sein de la plus hautesphère dirigeante du sporten Algérie. Sans les nom-mer, il a ciblé Saïd Bouamraet Djafar Yefsah, respective-ment ancien président de laFAHB et DOS/DEN de lamême structure fédérale.Ces derniers ne seraient pasexempts de reproches dansla gestion de ce dossier.

Saïd Bouamra étaitmême convié directementaux débats à l'occasion de laréunion qui devait réunir lesresponsables de la fédéra-tion, ceux des clubs boycot-teurs ainsi que des autreséquipes engagées dans lechampionnat.

Ce conclave avaitéchoué malgré la décisionprise par le MJS (Bouamra?) de faire reprendre la com-pétition dans les plus brefsdélais.

Aujourd'hui, alors que lasaison tire à sa fin, la ques-tion est de savoir à quoi auraservi cette guéguerre dontl'issue n'est pas pourdemain, si bien que chaquepartie se cantonne derrièresa position.

M. B.

TOURNOI INTERNATIONAL FÉMININ

Une première à Constantine Un premier tournoi international de handball féminin sera

organisé mercredi et jeudi prochains à Constantine, à l'occa-sion de la Journée internationale de la femme, a-t-on appris duprésident du comité d'organisation. Cette compétition, placéesous l'égide de la direction de la jeunesse et des sports (DJS),regroupera les équipes de l'AS Djerba et du Hilal de Tunis, desformations évoluant en division 1 tunisienne, l'AS G’dyel(Oran), et 5 équipes constantinoises, en l'occurrence l'AFSConstantine, le FSC, le NRFC, l'OJSC et CB Didouche-Mourad. Les équipes participantes, réparties en deux poulesde quatre, en découdront dans les salles du complexe sportifChahid Hamlaoui et de l'INFS, a précisé M. Ahmed Boualem,président de l'Association sportive Fatayat Constantine (FSC),initiatrice du tournoi. Il est espéré que cette joute «donne unnouvel élan à la petite balle constantinoise, longtemps margi-nalisée», a indiqué M. Boualem, promettant une participation«encore plus large» lors de la prochaine édition.

Start(Cet après-midi, 15h)

Groupe AA Bordj Bou-Arréridj :CRBBA-C Chelghoum Laïd Groupe BA Skikda : JSES-O M’silaA Boufarik : GSB-R ElArrouchGroupe DA El-Oued : OEO-NRBTouggourtA Aïn Touta : ESA-CRBBaraki.

VERTS D'EUROPE

Sofiane Feghouli rêve de la C1L'international algérien,

Sofiane Feghouli, ambitionne de«gagner à l'avenir la Ligue deschampions européenne», etdevenir un joueur de «renomméemondiale», après avoir réussi às'imposer cette saison au sein deson club espagnol, le FCValence (D 1/Espagne). «Monrêve est de décrocher la Liguedes champions d'Europe. Jeveux aussi gagner une placedans le rang des meilleursjoueurs au monde», a déclaré lenéo-international des Verts sur lachaîne de télévision françaiseCanal+. «Il me reste néanmoinsbeaucoup de travail à faire, d'au-tant plus que je suis encorejeune, et censé beaucoupapprendre aussi sur tous lesplans», a-t-il ajouté. La chaînecryptée française qui a consacrédimanche soir un reportage aujeune joueur algérien, 22 ans,réalisé à Valence, a mis en reliefla nette ascension du milieu deterrain offensif formé dans l'écolede football du club français deGrenoble Foot 38. «Il a un men-tal de fer, et c'est ce qui m'im-pressionne le plus en lui. Aprèsune première saison très difficile

à Valence, pendant laquelle il aété prêté à Almeria (D /1Espagne) lors de la phase retour,il est revenu avec un espritrevanchard, en parvenant à s'im-poser comme un élément essen-tiel dans notre échiquier», a com-menté, pour sa part son coéqui-pier, le défenseur internationalfrançais, Adil Ramy. Interrogé aucours du même reportage, l'en-traîneur du FC Valence, UnaiEmery n'a pas tari d'éloges sur lejoueur algérien, mettant l'accent

sur «les grandes potentialitésphysiques dont il dispose». Leréalisateur du reportage n'a pasmanqué de saluer l'attituded'Emery qui «a le mérite d'alignerles joueurs les plus en forme»,ajoutant que cela a permis àFeghouli de faire reléguer au sta-tut de remplaçant des joueursréputés pour être des «chou-chous» des supporters valen-ciens. Le journaliste français n'apas manqué également de rap-peler que «désormais, l'équipede France ne bénéficiera pasdes services de Feghouli qui achoisi d'opter pour le pays ducœur». La chaîne française estrevenue d'ailleurs, sur la premiè-re sortie de Feghouli sous lescouleurs de l'Algérie, au cours delaquelle il a contribué dans la vic-toire des Verts à Banjul face à laGambie, en inscrivant le deuxiè-me but (1-2), leur permettantainsi de prendre une option pourse qualifier au troisième et der-nier tour dans les éliminatoiresde la Coupe d'Afrique dansnations CAN-2013. C'est parl'image de la belle réalisation del'ex-joueur de Grenoble à Banjulqu'a été clôturé le reportage surl'étoile montante du football algé-rien.

La diffusion de ce travail acoïncidé avec le cinquième butde Feghouli sous le maillot deson club depuis le début de cettesaison, un but qui a offert la vic-toire à ses coéquipiers dimanchelors de leur déplacement àGrenade (0-1) pour le compte dela 26e journée de la Liga. Grâceà ce succès, Valence occupe latroisième place au classementgénéral, derrière les deux géantsdu championnat espagnol, leReal Madrid et le FC Barcelone.Le club est également toujoursen course dans l'Europa League,il affrontera jeudi en huitième definale aller, le PSV Eindhoven(Pays-Bas).

Start (Heure algérienne)

Ce soir (20h45)Arsenal (ENG)-AC Milan(ITA) 0-4 Benfica (POR)-Zenit Saint-Pétersbourg (RUS) 2-3 Mercredi 7 mars (20h45)Apoel Nicosie (CYP) - Lyon(FRA) 0-1 FC Barcelone (ESP)-BayerLeverkusen (GER) 3-1 *La seconde partie des hui-tièmes de finale aura lieu lesmardi 13 et mercredi 14 mars.

Karim Matmour indisponiblepour 10 jours

L'attaquant international algérien de l'Eintracht Francfort(Bundesliga 2), Karim Matmour, a annoncé qu'il sera indisponiblepour une durée de 10 jours, en raison d'une blessure contractéedimanche lors de la séance d'échauffement avant le match face àl'Energie Cottbus (1-0), comptant pour la 24e journée du champion-nat. «Je me suis fait une déchirure à la cuisse, j'en ai pour 10 joursd'arrêt», a déclaré le joueur sur le site spécialisé algérien, «la gazet-te du Fennec». Matmour avait interrompu son échauffement et adéclaré forfait juste avant le coup d'envoi, suite à une décision prisepar le staff médical. L'Eintracht Francfort s'est imposé par la plus peti-te des marges, grâce à un but signé Erwin Hoffer à la 68e minute dejeu. Grâce à cette victoire, l'équipe de Matmour remonte à la 2e placeau classement avec 49 points, à une longueur du leader, GreutherFurth. Matmour a pris part au match aller Gambie-Algérie (1-2), dis-puté mercredi dernier à Banjul, pour le compte du second tour deséliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2013.

QUELQUES JOURS APRÈS LES ÉMEUTES SURVENUES SUITEAU MATCH USMBA-JSS

11 nouvelles interpellationsDans la journée de dimanche

dernier, sur les onze émeutiersarrêtés à l’issue du match defootball ayant opposé l’USMBA àla JS Saoura vendredi dernier, leprocureur de la République prèsle tribunal de Sidi Bel Abbès aplacé sous mandat de dépôt sixd’entre eux, trois ont bénéficiéd’une citation directe alors queles deux autres, un adulte et unmineur, ont été relâchés.

Pour rappel, dans l’après-midi de vendredi dernier, lors dumatch de football qui a opposél’équipe locale l’USMBA et cellede la JS Saoura au niveau dustade de 24-Février, qui s’estsoldé par le score de 0 à 0, dessupporters déchaînés se sontlivrés à des actes de vandalis-me, de saccage, de pyromanie.Un supporter et le président del’USMBA ont été agressés et 5

policiers souffrent de blessuresgraves. En effet, dès la fin dumatch, des centaines de suppor-ters sur les 40 000 qui ont suivil’évènement ont envahi le stade,saccageant tout sur leur passa-ge. Tout n’était que désolationdans le stade, portes, vitres, gra-dins, tribunes d’honneur, grilla-ge, etc. ont subi l’assaut demanifestants malgré l’interven-tion des policiers et des forcesanti-émeutes appelées en ren-fort. Un supporter a été blessé àl’arme blanche par un manifes-tant.Une fois chassés du stade,les émeutiers ont saccagé desvitrines de commerces, les tré-teaux des vendeurs situésautour de la coupole, les abri-bus, les cabines téléphoniquesdu centre-ville avant d’allerdéverser leur rage sur le prési-dent de l’USMBA. Ils l’ont blessé

au couteau après avoir mis le feuà sa salle des fêtes. Les dégâtsn’ont pas été limités malgré l’in-tervention des sapeurs-pom-piers. Sur la route d’Oran,d’autres pilleurs se sont attaquésà un autre commerce«Samsung», saccageant lesvitrines et volant des équipe-ments. Un autre édifice public, laDirection de l’éducation en l’oc-currence, subira le même sortavec des jets de pierres.

Les policiers et les forcesanti-émeutes ont, pour disperserles manifestants, usé de bombeslacrymogènes. Onze personnesont été arrêtées pour actes devandalisme, vols, agressions,etc. Quant au président del’USMBA, M. Benaïssa, il adéposé une plainte pour agres-sion à l’arme blanche contre X.

A. M.

MMCC OORRAANN

Le Suisse Raoul Savoy, nouvel entraîneur

Le Suisse Raoul Savoy a étédésigné hier lundi comme nou-vel entraîneur du MC Oran, enremplacement de MohamedHenkouche, démissionnaire, a-t-on appris auprès du présidentdu club oranais, YoucefDjebbari. «Nous avons engagéun nouvel entraîneur, en l'occur-rence le Suisse Raoul Savoy. Ilentamera sa mission mardi», aindiqué, à l'APS, le premier res-ponsable du club oranais. «Ilaura pour principale mission defaire éviter à notre équipe la relé-gation. J'espère qu'il sera à lahauteur des espérances», a-t-ilajouté. Ancien gardien de but dela sélection helvétique, RaoulSavoy, 39 ans, a écourté sa car-rière à cause d'une blessure àl'épaule avant d'embrasser en1999 une carrière d'entraîneurdans son pays, puis deux ansplus tard, au Tonnerre deYaoundé. En 2003, il part auMaroc où il prend en charge desclubs comme le CODM deMeknès et l'Ittihad de Tanger.Avant cette dernière équipe, ilavait un passage au Chabab deMohammadia. Il a eu égalementà diriger les sélections natio-nales de Swaziland et del'Ethiopie. Au MCO, il sera épau-lé par un entraîneur adjointcamerounais, a affirmé le prési-dent oranais. A propos de

Henkouche, Djebbari a faitsavoir qu'il a «présenté sadémission lundi matin». Cettedémission fait suite à la réuniond'urgence à laquelle a appelé ladirection de la formation d'ElBahia avec son staff technique,en raison de la détérioration desrésultats techniques de sonéquipe. Le MCO a concédésamedi son troisième échec derang, lors de son déplacement àConstantine face au Chabablocal (3-1), pour le compte de la21e journée du championnat deLigue une professionnelle, aprèsceux de Tlemcen (4-2), à d'El-Eulma (3-0).

Du coup, les Hamraouareviennent à la case de départ,en se retrouvant de nouveaudans une mauvaise posturedans leur lutte pour le maintien,eux qui avaient pourtant biendémarré la phase retour, don-nant l'impression d'être biendécidés à remonter la pente.

Le Suisse Raoul Savoy serale sixième entraîneur à défiler àla barre technique du Mouloudiaaprès le Français Alain Michel,(parti après une seule séanced'entraînement durant l'intersai-son), le Palestinien HadjMansour et les AlgériensHenkouche, qui a fait deux pas-sages au club cette saison,Chérif El Ouezzani et Benchiha.

LIGUE 1 (MISE À JOUR),CET APRÈS-MIDI (17H45)

À CHLEF : ASO-MCA

Les Lions du Chélif en pole

L'ASO Chlef aura une belleoccasion aujourd'hui dereprendre sa position de dau-phin, en accueillant le MC Alger(17h45), en match comptantpour la mise à jour de la 21e

journée du championnat profes-sionnel de football de Ligue 1.Auréolés de leur qualificationpour les 16es de finale de laLigue des champions d'Afriqueaux dépens des Burkinabés del'ASFA Yennenga (aller 0-0,retour 4-1), les Chélifiens aspi-rent à réduire l'écart de deuxpoints sur le leader, l'ES Sétif(1er, 40 points). Cela passerainéluctablement par un succèsface au MCA.

De son côté, le MC Alger(11e, 26 points), où rien ne vaplus après l'énième contre-per-formance concédée cette fois-ciface au NA Hussein-Dey (2-2),sera certainement mis à rudeépreuve par une équipe deChlef intraitable dans son antrede Mohamed Boumezrag. LesVert et Rouge seront amoin-dris par l'absence de sixjoueurs, en l'occurrenceAttafen, Younes, Sayoud,Besseghir, Yachir, et Babouche,pour diverses raisons, idempour l'ASO Chlef, qui devra sepasser des services deAbdesslam, Achiou, Senouci, etZaouche.

Les autres matches de cettejournée ont été disputés same-di et marqués notamment par lesuccès du leader sétifien face àl'AS Khroub (2-0).

Phot

os :

DR

Soir Retraite Le Soird’Algérie Mardi 6 mars 2012 - PAGE 15

En ce qui me concerne, j’ai été victimed’une délation, et ce, dans l’exercice de mesfonctions (dont rapport archive joint) enversM. le P-DG de l’époque et à mon sens quela justice n’a pas traité d’une manière équi-table.

Premier déni (moi partie civile devenuecontre le cours des choses témoin à charge)pour avoir été remercié de la sorte (enquêteeffectuée par le journaliste du quotidienLiberté durant plus d’un mois et qui a donné

des résultats probants de ce qui a été col-porté dans mes écrits). L’enquête terminée,j’ai pris le téléphone pour m’enquérir desrésultats, mais mon interlocuteur del’époque (le journaliste chargé de l'enquêteest-il toujours en vie ?) m’a sèchementrépondu phoniquement qu’il regrettait de nepouvoir insérer mes écrits, du moment qu’ilavait reçu des instructions des hautessphères du pouvoir. Mon ex-vis-à-vis (P-DG)démissionnaire, après avoir été entendu par

la justice et tout simplement condamné sym-boliquement pour une affaire de magouille(cour de Annaba), huit mois plus tard, j’aiconstaté que le climat social était détenduentre les sbires de ce P-DG et moi-même.

J’avais décidé de déposer ma demandede départ en retraite, mais qu’elle fut ma sur-prise de constater de n’avoir bénéficié d’au-cune catégorie comme stipulé dans laconvention collective Géni-Sider(40 années de labeur dont 10 à Géni-Sider).Pour cela, je crois avoir été la cible de monex-P-DG qui aurait donné des consignesstrictes avant son départ à ses sbires pourme laisser sur le carreau, car la plupart deces cadres... étaient au parfum de l’ampleurde toute la magouille et personne n’a osélever le petit doigt pour dire stop.

Mes droits ont été spoliés au vu et au sude tous pour avoir dit (dénoncé) tout haut ce

que d’autres pensent tout bas, avoir fait montravail correctement, ma conscience esttranquille, aucun remord, et si c’était à refai-re, je le referais.

Par la suite, j’avais été convoqué par lapolice (Ct. central) pour me signifier de leurremettre tous les documents (Ph. c.), en mapossession, relatifs à cette affaire.

De mon côté, souffrir de ce que j'avaisenduré n’est pas une fin en soi, sachant queje serais récompensé dans l’au-delà, mais jesuis fier d’avoir fait mon travail comme il sedoit.Par contre, je réfléchis toujours à ce quele journaliste de l'époque m’avait rapporté,et la justice qui n’a pas été équitable.

La justice est le fondement naturel d’unenation ; si cette notion n’existe pas, point denation.

A. Fartas

Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — E.mail : [email protected]

«Aucune équité dans ce pays, nous l’avons compris»

Les fils de chahid et les deux catégories

Les deux catégories instituées par la loi desmoudjahid et chahid en 1999, au profit desenfants de chahid en activité, sont restées long-temps gelées pour être finalement appliquées.Les fils de chahid partis après en retraite conti-nuent à être ignorés : ils n’en ont pas bénéficié.Espérons que le ministère des Moudjahidineremédie à cette situation.

Semaï Djelloul, Douaouda-Ville, Tipasa

Validation de la période du servicenational et non-prise en compte

dans ma retraiteEn bénéficiant de la loi de retraite propor-

tionnelle instituée par l’ordonnance 97-13 du 31mai 1997, je suis parti en retraite proportionnel-le le 01.09.2009 à l’âge de 53 ans après 28 ansde travail dans l’enseignement comme PEM.Ayant obtenu mon CAPEM2, j’ai été incorporé auservice national le 18.09.1979, après une annéede stage. Et à ma réintégration au poste commePEM titulaire, une somme de 5 311,44 DA a étéretenue sur mon salaire à compter du 01.04.82au 31.03.85 (dans deux CEM où j’ai travaillé).Cette somme concerne la validation de la pério-de du 17.09.78, date de mon installation commePEM stagiaire au 15.09.81, date de libération duSN. C’est-à-dire la validation de l’année de sta-giairisation et la période du SN.

Avant mon départ en retraite, un respon-sable de la CNR, après m’avoir reçu, m’a surprispar la non-comptabilisation de la période du SNque j'avais validée mensuellement par le biaisdes deux gestionnaires des deux établisse-ments où j’avais travaillé. Ceux-ci, que je tiens àremercier, m’ont délivré des certificats adminis-tratifs prouvant la validation de 36 mois.

Le responsable de la CNR m’a affirmé qu’ilfallait m’adresser à la justice si je voulais avoirgain de cause. Voici l’Etat de droit ! Que dois-jefaire ? Je vous remercie.

A. Ali, Biskra

RÉPONSE : Au risque de nous répéter,tout en confirmant les propos de ce «res-ponsable» de la CNR, les années du servicenational (SN) ne sont pas prises en comptedans le calcul de la pension de retraite dansle cas de la retraite proportionnelle et sanscondition d’âge et ce, conformément à la loirelative à la retraite.

Pleurez ô retraités oubliés !Au moment où les travailleurs, toutes caté-

gories confondues, voient leurs salaires sub-stantiellement augmentés, voire doublés cesdernières années, sans jalousie, les retraitéstitulaires de pensions de misère – soyons justesaujourd’hui des pensions même de 20 000 ou30 000 DA sont des pensions de misère pources cadres moyens qui ont donné les meilleuresannées de leur vie à cette Algérie épanouie –continuent à broyer du noir vu la cherté de la vie.Et ce ne sont pas ces miettes de 4 ou 5% attri-buées annuellement qui vont peser dans labalance. C’est vraiment ridicule ! Les retraités

ont bossé toute leur vie, ont contribué au pro-grès de leur pays, chacun dans son domaine, etce n’est que justice s’il demandent à être digne-ment traités.

Semai Djelloul, PEM, en retraiteDouaouda-ville, w. Tipasa

NDLR : Ce courrier nous est parvenu bienavant les récentes augmentations des pen-sions et allocations de retraite.

48 dinars pour un accidentde travail en... 1958 !

Je porte à votre connaissance que j’ai tra-vaillé à l’entreprise Vins Tannière, n°1088, de1958 à 1962 comme comptable, et le 13novembre 1958, j’ai été victime d’un accident detravail avec une incapacité de 10%.

Etant donné que mon entreprise était assu-rée chez la Constantinoise assurances agri-coles, j’ai bénéficié à l’époque d’une pension de48 francs français versée par cette dernière.Cette somme à cette époque pouvait me fairevivre pendant une semaine étant donné que lanourriture était très bon marché.

A l’indépendance, les 48 francs français sontdevenus 48 dinars algériens, et ils sont del’ordre de 48 dinars actuellement. Je n’ose plusaller toucher cette misérable somme. En consé-quence, je vous prie de m’aider à faire revalori-ser cette somme ridicule, surtout que je suis unmodeste retraité. De plus, je présume que laConstantinoise assurances agricoles a dû pré-voir le suivi des affaires en cours et qu’elle a dûlaisser de quoi payer les ayants droit.

Pour mon affaire, j’ai écrit à la Caisse demutualité agricole qui ne m’a pas donné deréponse satisfaisante.

Enfin, je vous demande de m’aider à recou-vrer mes droits et à faire revaloriser ma rente.

M. Barkat Zenati, Constantine

Augmentation et «retraite proportionnelle»

Je viens solliciter votre journal Le Soir d’Al-gérie d’être à l’écoute des «retraités à la propor-tionnelle» qui n’ont bénéficié d'aucune augmen-tation de leur retraite. L’ordonnance ministériellen°97/13 du 30 mai 1997 avait facilité, voiremême invité les retraités ayant 50 ans + 20années de cotisations qu’ils pouvaient prendreleur retraite. Laissez vos postes de travail auxjeunes désœuvrés ! On a été floués, induits enerreur et aucune information d’explicationdétaillée sur nos droits, rien ! Allah est témoin«rabi chahed !» On a laissé entendre que cetteretraite minable était coûteuse... par rapport auxautres retraités qui ont été augmentés.

1. Pourquoi l’avoir accordée puisqu’elle allaitêtre coûteuse, 3500/4000 DA mensuels, retraitede la honte ?

Les décideurs l’ont accordée et on nousimpute cette phrase injuste : «Ce sont eux quiont voulu prendre leur retraite.» La proposition aété faite par le ministère du Travail, ordonnancen°97/13 du 30.05.1997.

Aucun journal n’a apporté aide et assistanceaux retraités comme le fait notre journal Le Soird’Algérie. Très sincères et hautes considéra-

tions à notre affectueux journal Le Soir d’Algé-rie. Merci à tout le personnel du Soir. Cela faitdes années que nous attendons les larmes auxyeux d’être augmentés, mais rien à ce jour.Nous précisons que c’est l’Etat qui l’avait propo-sé en mai 1997, ministère du Travail.

Allah est juge, et aujourd’hui, on remet celasur notre dos.

M. Mounir Arbaoui, Cherchell

NDLR : Nous avons reçu ce courrier bienavant les dernières augmentations des pen-sions de retraite, augmentation qui bénéfi-cient aussi aux retraités à la proportionnelleet sans condition d’âge.

Mutuelle et complément de retraiteAncien fonctionnaire d’une APC, cotisant à

la Mutuelle nationale des fonctionnaires com-munaux, retraité depuis le début de l’année1999, j’ai l’honneur de vous demander de m’ex-pliquer si j’ai le droit de bénéficier d’un complé-ment de retraite auprès de la Caisse mutuelle àlaquelle j’étais affilié pendant toute ma carrièrede salarié (plus de 32 ans titulaire).

M. Mohamed, wilaya de Bouira

RÉPONSE : Le bénéfice d’un complé-ment de retraite par une mutuelle est tribu-taire du contrat d’adhésion entre le mutua-liste et sa mutuelle. Si ce complément figuredans le contrat, vous y ouvrez droit.

Fils de chahid et annéesde cotisation supplémentaires

Je viens par la présente lettre vous deman-der des renseignements concernant ma futureretraite. En effet, je suis né à Tlemcen et je suisde nationalité algérienne. Je suis fils de chahid.

J’ai travaillé dans le bâtiment et les travauxpublics pendant 3 à 4 ans dans la région deTlemcen. Pourriez-vous me dire si j’ai le droit àcertains avantages en tant que fils de chahid etme donner la démarche à suivre pour les fairevaloir.

M. Aïssaoui Benchour

RÉPONSE : Il faut valider vos annéesdans le BTP (confirmer le versement effectifde cotisations sociales) et confirmer votrestatut de fils de chahid. Ce dernier vousdonne droit à 7 années de cotisation supplé-mentaires. Le total étant inférieur à 15années, vous n’ouvrez droit qu’à une alloca-tion de retraite et à partir de 60 ans.

Où sont passées mes années à la gendarmerie ?

J’ai l’honneur de venir par la présent sollici-ter votre haute bienveillance de vouloir bienprendre en considération ma demande en vued’insérer au sein de votre rubrique le SoirRetraite mon texte ci-joint.

Membre de l’OCFLN, détenu 1958/1962, j’aiexercé au sein du Darak El-Watani de 1962 à1972, sorti pour limite d’âge. Je bénéficie d’uneretraite proportionnelle, mais sans activité révo-lutionnaire à ce jour. J’ai exercé à titre civil au

sein de la DNC de 1972 à 1988, sorti à la retrai-te à 55 ans à titre d’ancien moudjahid. Actuelle-ment je bénéficie d’une retraite (CNR) avec l’ac-tivité révolutionnaire.

Ce que je demande : est-ce que je peux pré-tendre au paiement de l’activité révolutionnairede la caisse militaire des années 1962 à 1988inclus sans prétendre au cumul?

M. Kabel Ahmed Benachour, wilaya de Blida

RÉPONSE : Vos années de «darki» doi-vent légalement être comptabilisées avecvotre retraite civile. Vous devez les fairevaloir par la Caisse de sécurité sociale mili-taire et par la CNR.

Licenciement abusif et annéesde cotisation perdues

Je vous prie de bien vouloir m’informer si laloi (réglementation) m’ouvre droit au bénéficedes années cotisables à la CNR. Concernant lecas suivant : le 29/08/1994, j’ai été victime d’unlicenciement abusif pour avoir dénoncé desdétournements au sein d’une entreprise natio-nale où j’exerçais la fonction de trésorier princi-pal. La justice a ordonné ma réintégration etcondamné l’entreprise et le P-DG à des dom-mages et intérêts.

Le 03/01/2003, j’ai réintégré mon poste detravail au sein de cette entreprise nationale et le01/12/2009 j’ai été mis en retraite. Mais cetteentreprise n’a pas cotisé pour mon compte à laCnas pendant la période du 09/08/1994 au30/09/1998 et du 01/01/2000 au 31/12/2002.Pour cela, j’ai intenté une action en justicecontre cette entreprise nationale et une décisionde justice du 26/09/2010 n0 4252/10 a désignéun expert judiciaire pour évaluer et constater lepréjudice (manque à gagner) pour non-déclara-tion à la Caisse nationale de retraite en dépit detoutes les décisions de justice et d’une fausseattestation de travail qui m’a été remise par monemployeur (l’entreprise nationale).

Malheureusement, cet expert judiciaireaprès avoir perçu la somme de 22 000,00 DAde ma part n’a pas fait convenablement sa mis-sion. Pour ma part, je ne peux engager uneautre action en justice, ma faible pension deretraite ne me permet pas des frais de justice(huissiers, avocats et experts). Je n’arrivemême pas à survivre avec cette pension.

M. Chenine AtmaneBaraki, wilaya d’Alger

RÉPONSE : Est-ce que dans votre déci-sion de justice de votre réintégration estmentionné le versement des salaires nonperçus entre 1994 et 2003 ? Si oui, avez-vousbénéficié d’un rappel de ces 9 ans desalaires ? Tout versement de salaire obligel’employeur à verser des cotisationssociales. Par contre, si la décision de réinté-gration exclut le versement des salairesantérieurs, votre employeur ne peut pasvous faire bénéficier des seules cotisationssociales.

Ayant lu l’article paru dans votre quotidien du 12/07/2011 de M. KouadriHabbaz (El Marsa, Alger), relatif à la prime de départ en retraite, j’ai compristout de suite que je n’étais pas le seul lésé et la énième victime des employeurs.Mais mon cas est tout autre, car durant toute ma carrière professionnelle —plus de 40 années — et particulièrement mes dernières années d’activité, je mesuis sacrifié pour le fauteuil sur lequel sont assis ces ministres du gouverne-ment, qui leur sied à merveille, et qui s’en foutent royalement de leurs conci-toyens (qu’ils mangent à leur faim ou qu’ils crèvent ne les dérange nullement).

Courrier des lecteurs

TÉMOIGNAGE

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 6 mars 2012 - PAGE 17

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TToommaatteess ffaarrççiieess àà llaa sseemmoouullee ddee bblléé

6 tomates, 300 gde reste de

viande, 4 c. à s.de semoule, 1

oignon haché, 1gousse d'ail

hachée,chapelure, sel,

poivre

Préchauffez le fourth.8 (240°C).Videz les tomates,salez et poivrez.Dans le beurre,faites blondir l'ail etl'oignon hachés.Hachez finement laviande et ajoutez-

la, puis la semoule, salez et poivrez.Garnissez les tomates, disposez-les dans un plat,saupoudrez de chapelure, mettez un peu d'eau dansle fond du plat et enfournez 25 à 30 min.

TTaarrtt’’ccrrêêppee aauuxx ppoommmmeess

4 crêpes, 40 g de sucre, 1 sachet de sucrevanillé, 4 pommes, 10 cl de lait, 10 cl de crème

fraîche, 2 œufs, 50 g de raisins secs blonds

Préchauffez le four à 160°C (th.5).Disposez une crêpe entièrement dépliée en guise defond de tarte dans chaque moule et drapez-la en soncentre pour ajuster sa taille au moule. Coupez lespommes en fines lamelles et disposez-les sur lescrêpes.Ajoutez les raisins secs.Dans un saladier, mélangez avec un fouet les œufs,le sucre, puis ajoutez le lait, la crème et le sucrevanillé.Versez la préparation sur les pommes puis enfournezles tart’crêpes.

Pour avoir de beauxcheveux, il faut avoir un

peu de chance maissurtout en prendre soin.

Mais souvent, dans lesoin de nos cheveux,

nous avons de mauvaisréflexes qui sont en

réalité contre-productifs.Voici quelques conseils

précieux...

Erreur n°1: Surdoser lesprincipes actifsLes shampooings fontaujourd'hui souventdouble emploi entreproduit de beauté etproduit de soin. Ilscontiennent des produitsactifs de plus en plusefficaces. Et c'est tantmieux… jusqu'à un certainpoint !En effet, ces principesactifs ne doivent pas êtresurdosés, sous peine dedévelopper des problèmesautres que ceux qui ontmotivé leur utilisation. Il

faut donc alterner leurutilisation avec celle d'unshampooing très douxpour les cheveux et qui necontienne pas de produitspotentiellement agressifs.Ce conseil estparticulièrement valable sivous utilisez unshampooing anti-pelliculaire, un shampoinganti-chute, ou unshampoing pour cheveuxgras.

Erreur n°2 : Mal rincerIl est très important debien rincer ses cheveuxquand on les lave. Eneffet, le silicone contenudans la grande majoritédes shampooings etautres produits de beautépour cheveux a tendanceà les alourdir s'il en restebeaucoup dans lachevelure après leshampooing.Par ailleurs, ces produitsaugmentent aussi la

tendance des cheveux àgraisser. Passez doncsoigneusement la maindans vos cheveux aprèsles avoir rincés. Si unendroit vous semblecollant ou au contraire unpeu trop glissant, n'hésitezpas à repasser sous ladouche ! Faitesparticulièrement attentionsi vous utilisez beaucoupde produits différents.

Erreur n°3 : Chauffertrop fortUtiliser un sèche-cheveuxn'est pas déconseillé ensoi, au contraire : selonles dermatologuesspécialisés dans lescheveux, c'est bénéfique àleur santé et à leurbeauté. En effet, si le cuirchevelu reste humidependant longtemps aprèsle shampooing, celaencourage ledéveloppement debactéries, donc les petitsboutons ou les folliculites.En revanche, chauffer lescheveux trop fort est trèsmauvais, surtout s'ils sontencore mouillés. Lestempératures trop élevéesabîment en effet la fibre etla rendent cassante.

Il faut savoir que ce n'estpas la diarrhée elle-mêmequi menace les plus petits,c'est la déshydratation ! Siles grands peuventfacilement compenser lespertes hydriques et ensels minéraux en buvantbeaucoup (eau, bouillons,etc.), c'est un réelproblème pour les tout-petits. Chez lesnourrissons, il est doncprimordial de prévenirprécocement cettecomplication qu'est ladéshydratation, à l'aide desolutions de réhydratationorale. Leur efficacité est

largement démontrée.Hélas, elles restent sous-utilisées. Ces solutés sontdisponibles enpharmacie. Avant l'épidémie, il estdonc conseillé aux parentsde nourrisson decompléter préventivementleur armoire à pharmacieavec ce produit. Maisaussi, il faut éviter dedonner du coca ! Ceréflexe très répandu, voiresystématique, doit êtreabandonné. La prise decoca en cas de gastro-entérite peut se révélerdangereuse en aggravantles diarrhées. De plus, lateneur en sodium de cetteboisson est trop faiblepour

compenser les perteshydriques.Il est égalementdéconseillé d'oublier lesmédicaments et la carotte,et de ne pas changer delait. En conclusion, ce qu'ilfaut, c'est réhydrater lesnourrissons,systématiquement etuniquement à l'aide desolutés de réhydratationorale. Si la consultationmédicale ne s'imposegénéralement pas, elle estobligatoire pour lesenfants en bas âge et lespersonnes affaiblies. Eneffet, la déshydratationmenace tous les sujetsfragiles, dont lespersonnes âgées. Les

solutions deréhydratation orale sontdonc aussi conseillées

à ces populations.

Peut-on prévenir lagastro ?

Le principal mode decontamination par lesvirus est représenté parles mains. Il faut doncrespecter une hygiène

rigoureuse très simple : selaver les mainssoigneusement et

régulièrement à l'eau et ausavon, et particulièrementavant de cuisiner, ensortant des toilettes, aprèsles transports en commun,et aussi systématiquementavant de s'occuper debébé ! Et pour les grands,sachez que la gastro-entérite classique, viraleou alimentaire, disparaîtspontanément en 3 joursenviron.

Beauté des cheveux : 3 erreurs à éviter !

PPaarreennttss :: ggaassttrroo,, ppaass ddee ccooccaa,, ppaass ddee ccaarrootttteess !!

AAssttuucceess Pour une mayonnaisequi ne monte pas :

La mettre auréfrigérateur, l'oublier 1/2 h. Puis la reprendreen rajoutant de l'huilemême à températureambiante.

Comment retirerl'odeur de l'ail sur lesdoigts :

Lorsqu'on coupe de l'ail,cela laisse une mauvaiseodeur sur les doigts.Solution : Utiliser uncouteau à lame d’acierinoxidable et se rincer lesdoigts sous l'eau enfrottant la lame de couteausur les doigts. Radical,plus aucune odeur !

Nettoyer le calcaire etles taches d'unebouilloire :Afin de nettoyer lecalcaire et les tachesd'une bouilloire, il suffitde mettre dedans duvrai jus d'orange. Fairebouillir deux fois ouplus selon l'état de lavôtre... Elle seracomme neuve !

Taches d'encre survêtements :

Pour retirer les tachesd’encre sur lesvêtements, faire tremperle morceau de tissutaché dans le lait etfrotter avec les doigts letissu baignant dans lelait. Changer le lait sinécessaire. Le vêtementne doit pas être lavé aupréalable.

FFaaiirree mmûûrriirrlleess aavvooccaattss

Quand on les achète, ilsmanquent souvent de

maturité et sont durs.Pour les faire mûrirplus vite, il suffit deles envelopperséparément dansune feuille de

papier journal.

Phot

os: D

R

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Son métier

Crétin----------------Exprimée

----------------Double

Livide----------------

CaissonSon succès

Néon----------------Cri d’arène----------------Sans relief

Négation----------------

Arme----------------

Adresse

Dans l’œil----------------

Danse----------------

ArmeSaison

----------------Europe

----------------Carrière

Foot àConstantine----------------

Rive

Lac (inv.)----------------

PeupleImite lemouton

----------------Allongea

Colère----------------

Photo----------------

Achever

Terres----------------

Valse----------------Possessif

Toit----------------

Négation----------------

MétroLiaison

----------------Possessif

Orient----------------

Pronom----------------

Incite

Femme----------------

Organe

Sélénium----------------

Dinar

Insecte----------------

Dirigera

Se traîna----------------

Charge

En a tournéplusieurs

Radium----------------

Humide

Aliment----------------

Usa

Pagaye----------------

Dans leblanc

Note----------------

Disposé

Diplôme----------------Possessif

Insecte

Médite----------------

Primate

Fort----------------

Foot àChlef

Echéance----------------

SerpentColère----------------Veules----------------Ingurgité(inv.)

Négation----------------

Appris

Assurances----------------

Dans lebarème

Vieux do----------------

Région militaire

Monnaie----------------

Cœurtendre

Gagné

Il y travailla

Y fut distribué

Musée----------------Rechigna

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

13 villes ayant abrité les Jeux olympiques.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«ville olympique»

1- EDMONTON2- AUCKLAND3- RIETI4- TOKYO5- ATHENES

6- PEKIN7- HELSINKI8- ZURICH9- PORTLAND10- BERLIN

11- BARCELONE12- LONDRES13- ROME

MOT RESTANT = LOS ANGELES

D N L O S A N G E L E SR A I N B A R C E L O EI L L R E B D N A L N ME K E T E OT C D R L RI U M O O ST A O P N EO N N I Z U R I C H D RK O T K N I S L E H N IY O A T H E N E S P E K

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

PREOCCUPATIONS-CRATS-ANATOMIE-RAERE-SS-R-MA-EGALSE-DA-ETRE-G-AMIO-BOLIVIE-SET-EFMALDIVES-SANSIROPROUVES-HE-TAS-RTATEES-PASSER-NNU-T-S-RABAIS-RAIEMIS-PERIME-GAVEUNE-CAVITE-REVE-SA-DOREES-HERITAE-FEUTRE-MUSE-SUSURPRIS-CUITES-T-TAISE-BOTTES-MRPENTE-GALERE-MOIA-CE-FR-LEE-BANCNEE-CRABES-DER-HCS-FO-CES-DELICE

A-PRUNES-BENIES-REMORDS-SALUER-RTRUITE-METIER-MEER-DE-HARARE-NIDSADE-HATIVE-MELO-IE-PARIEE-SI-EUAT-BARONS-CONE-TI-RAME-A-JETE-LERASSEMBLEES-TUAS

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-POLLACK-TOOTSIESIRES-RUBAN-RIF-YENS-SURES-SEL-ODCA-VA-DE-RESOLUNE-SEINE-LA-SS-TE-TARN----BUE-TOYAOURT----AN-FAF-VIRE-----T-DIRACITA-TB-OR-MANIFILS-SALIN-MEME-R

NI-PIREE-VOTE-GIE-O-EMU-SOUS-BACMARINA-PULL-DORAA-LESCHEVAUX-NE-

LETTRESLETTRESTTAJ MAHALAJ MAHAL

---MUMTAZMAHAL------ARGRA----CHAHDJAHAN---------MARBRE-------MAUSOLEE-------HINDOU-------YAMUNA----MONGOLE--------------------------------------------------------------

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LETTRES DE : Titteri

1

2

3

4

5

6

7

TITTERI

1- WILAYA

2- STADE

3- CLUB DE

FOOTBALL

4- WILAYA

5- CULTURES

6- PRÈS DE

DJELFA

7- LOCALITÉ

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familial (procédures OMI/RF) - Lesdocuments militaires (fiche

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syndactili. A toute âme charitablepouvant aider ce bébé à subir une

intervention. Contacter le pèreCheriti Brahim au : 0555 36 52 01

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(CPMC) - Service hématologie.APPEL AU DON DE

PLAQUETTES SANGUINES : La jeune Houari Dounia (19 ans),

malade greffée au niveau duservice hématologie du CentrePierre et Marie Curie (CPMC-

Hôpital Mustapha) a un besoin enextrême urgence de plaquettes

sanguines. Cette malade a surtoutgrand besoin de vous, de votreaide pour retrouver la chaleur

familiale, le sourire et la joie devivre. Vous êtes son seul espoir,ne la décevez pas. Si vous êtesâgés entre 18 et 65 ans et enbonne santé, soyez généreux,

répondez à l’appel du cœur, faitesdon de vos plaquettes ! Adressez-vous immédiatement au niveau du

service hématologie du CPMC-Hôpital Mustapha. Faites votrebonne action, la vie de cette

malade est entre vos mains, nel’abandonnez pas. Dieu saura

vous récompenser.––––––––––––––––––

JF âgée de 33 ans, étant atteinted’un cancer glione nécessitant un

traitement coûteux, je lance unappel à toutes âmes charitablespour une aide financière. Merci.Allah vous le drendra. Contact :

0551 03 53 37––––––––––––––––––

Mère de famille de 5 enfants enbas âge, en détresse, atteinte

d’une maladie du cœur, je lanceun appel pour une aide financière

et matérielle. Mon époux estatteint d’une maladie grave

(handicapé à 100 %) ; ma filleaînée est une handicapée

moteur et mes enfants sont enbas âge. Je m’adresse aux

autorités concernées et à touteâme charitable de m’aider de

quelque manière que ce soit et deme procurer une cure piscineinscription 1 année. Contact :

0553 21 96 48 - Merci. Dieu vousle rendra.

––––––––––––––––––Safâa, handicapée moteur à

100 %, âgée de 9 ans,demande à toute âme

charitable de l’aider en luiprocurant des couches 3e âge(Molfix). Merci. Allah vous le

rendra. - 0552 57 05 26––––––––––––––––––––

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terminale, nécessite un traitementde suppléance par hémodialyse

périodique. Ne pouvant payer sesséances, et en attendant de régler

sa situation pour une prise encharge en clinique, il demande et

solicite toute âme charitablepouvant l’ider par n’importe quelmoyen, ayant aussi un enfant

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rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

DÉCÈS––––––––––––––––––––

Les familles Berrazouane, Betache,Bettache, Zahri et Michnouna ont l’im-mense douleur d’annoncer le décès deleur mère et tante

Mme Berrazouane Bayasurvenu le 5 mars 2012 à l’âge de 85 ans.

L’enterrement a eu lieu à Saoula lemême jour.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Cela fait 40 jours

que notre cher etregretté

Ammari Bachirnous a quittés. Rien nipersonne ne pourraatténuer notre douleur,mais nous gardons ensouvenir sa bonté, sa générosité et sonamour.

En cette douloureuse occasion, safamille d’El Achir, de Bordj-Bou-Arréridjet de France demande à ceux qui l’ontconnu et aimé d’avoir une pieuse pensée àsa mémoire. F128371

––––––––––––––––––––

NECROLOGIE

Q uelles peuvent être les consé-quences d’une attaque israé-lienne contre les installations

nucléaires iraniennes tant décriées ?Que sera le jour d’après ? C’est la

question, grave et explosive (au senspropre du mot), que se pose la revueForeign Affairs dans une récenteétude(*).

Il est d’abord rappelé que ce ne serapas la première fois qu’Israël frapperaun de ses voisins. L’entité sioniste l’adéjà fait en 1981 et 2007 dans desattaques dites «préventives» pourdétruire les réacteurs nucléaires d'Iraket de Syrie. Saddam Hussein n'avaitalors pas réagi et la Syrie n’avait pasd’autre choix que de se taire.

Une attaque contre l’Iran n’auraitpas les mêmes incidences et pourraitdégénérer en un conflit plus large. Lesdécideurs israéliens le savent et s’en-tourent de toutes les précautionsd’usage, notamment la préparation dufront intérieur, avec un débat public«étonnamment franc», comme ce futrécemment le cas lors d’une tableronde télévisée réunissant le Premierministre israélien Benjamin Netanyahuet Ehud Barak, ministre de la Défense,avec l'ancien directeur du Mossad,Meir Dagan, adversaire le plus en vue,néanmoins très isolé, d’une opérationmilitaire.

Pour l’instant, l’enjeu demeure laquête du consensus politique et l’ad-hésion totale de l’opinion publique.

A ce propos, l’auteur de l’étudeavertit : «Pour éviter une bévue straté-gique dans le traitement du dossiernucléaire iranien — soit à la suited'une attaque, ou un défaut de le faire— Israël devrait associer plus étroite-ment, et beaucoup plus tôt qu’elle nele fait, l’opinion au débat sur le “jourd'après”.»

La «petite élite professionnelle»

israélienne en charge du dossiernucléaire iranien ne semble prendre encompte que les conséquences immé-diates d’une éventuelle riposte oucontre-attaque de Téhéran. L’étudel’invite à ne pas perdre de vue les mul-tiples impacts à plus long terme,comme «les contours d'une stratégiede repli, l'impact sur les relations amé-ricano-israéliennes, les retombéesdiplomatiques mondiales, la stabilitédes marchés énergétiques mondiauxet l’incidence en Iran même». Tant quel’agresseur potentiel n’a pas réponse àtoutes les questions en suspens, ilpourra se retrouver face à «unedébâcle stratégique», même s’il auraatteint ses objectifs militaires étroits etimmédiats.

Netanyahu sait que le lobby israé-lien est tellement fort que, en pleinecampagne électorale, Obama n’oserajamais s’en prendre ouvertement àIsraël en cas d’attaque.

«L'un de nos objectifs à long termedans cette région est de faire en sorteque l'engagement sacro-saint quenous avons vis-à-vis de la sécuritéd'Israël ne se traduise pas seulementen lui fournissant les capacités mili-taires dont il a besoin, pas seulementen lui permettant le genre de supériori-té militaire nécessaire dans une régiontrès dangereuse», vient de rappeler leprésident américain.

Ephraim Kam, un ancien officier derenseignement militaire israélien etchef adjoint de l'Institut d'Israël pourles études de sécurité nationale(INSS), reflète le consensus en forma-tion quand il écrit que l'Iran peutrépondre de deux manières possibles :soit par des frappes de missiles surIsraël, directement ou par le biais d’or-ganisations alliées comme leHezbollah ou le Hamas, soit par des«attaques terroristes», probablement

sur des cibles israéliennes à l'étrangerpar des Iraniens ou par procuration.

Une réponse iranienne directe pour-rait prendre la forme de tirs de mis-siles sur le territoire israélien, compa-rable à la volée de roquettes lancéespar l'Irak au cours de la première guer-re du Golfe. Seul un citoyen israélienavait alors été mortellement touché.Les responsables israéliens estimentque les dégâts, même encore limités,seraient nettement plus importantscette fois-ci. Ehud Barak avait envisa-gé cette éventualité en novembre der-nier en minimisant les risques : si toutle monde reste chez lui, les pertes nedépasseraient pas les 500 morts. Uneestimation contredite par d’autressources, moins optimistes, qui rappel-lent qu’un quart de tous les Israéliensn'ont pas d'abri pour échapper à destirs de roquettes soutenus et que lesmasques à gaz ne sont disponiblesque pour seulement 60% de la popula-tion.

Les décideurs israéliens ne sem-blent également pas particulièrementpréoccupés par la perspective d'uneriposte par procuration. Le Hezbollahpeut, comme il l'a fait en 2006 dans leSud Liban, recourir à des tirs deroquettes dans le cadre d’un «conflitprolongé». Israël compte sur l’autono-mie croissante du mouvement pouréviter un embrasement durable de cecôté du front. A en croire cheikhHassan Nasrallah, le mot de la finreviendra au mouvement lui-mêmesans interférence étrangère aucune.Par ailleurs, les experts israéliensenvisagent des attaques contre desintérêts israéliens dans le monde,comparables aux attentats-suicidescontre l'ambassade d'Israël à BuenosAires en 1992 et le centre communau-taire juif dans la même ville deux ansplus tard, mais ils soutiennent que la

capacité de réaction de Téhéran restelimitée. Ils se déclarent confortés parla récente intervention, maladroite etbâclée, attribuée, à tort ou à raison, àdes agents iraniens en Géorgie, enInde et en Thaïlande, «blessant uneseule personne à New Delhi et se ter-minant dans l'humiliation à Bangkok».

Le rapprochement de ces menaces,au demeurant infimes, avec les béné-fices attendus d'une campagne debombardements israéliens est facile àétablir : un retard de trois à cinq anspour le projet nucléaire iranien, ce quisemble encourager l’aile aventurièredu Mossad.

A. B.

(*) Ehud Eiran, What happens afterIsrael attacks Iran : Public debate canprevent a strategic disaster, 23 février2012, en ligne sur ForeignAffairs.com.

Par Ammar [email protected]

PANORAMAPANORAMA Le jour d’après

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@[email protected]

POUSSE AVEC EUX !

Faute de preuves, le dossier du financement occul-te des partis islamistes algériens est remis aux…

… calendes turques !

Hum ! Hum ! Une commission nationale de sur-veillance des législatives qui débraye 3 jours pourprotester contre des trucs pas très nets qui se prépa-rent à quelques semaines du scrutin ? Hum! Hum !Une commission qui, à peine installée, entre en dis-sidence ? Hum ! Hum ! Une commission de sur-veillance des législatives qui s’insurge à demi-motcontre ce qu’elle qualifie avec des quarts de mots de«gonflage du corps électoral dans le sud du pays» ?Hum ! Hum ! Non ! Rassurez-vous, je n’ai pas de chatdans la gorge, et je n’ai pas non plus attrapé froid.C’est juste que je «humhumise» à force de «perplexi-ser» face à cette décision de la commission de gelerson activité trois jours. Allez savoir pourquoi je n’ar-rive pas à m’enflammer devant cet acte de «bravou-re» républicaine. Peut-être suis-je blasé au point dene plus m’enflammer pour rien. Peut-être aussi l’ha-bitude, celle de voir toutes les commissions de sur-veillance se faire installer bien confortablement, sefaire mettre en cage avec de beaux barreaux dorés etne rien surveiller du tout, tout en se gardant de tropse l’ouvrir. Peut-être aussi parce que bizarrement,des membres de cette commission s’en sont pris àl’armée, et que même civil, même très en colèrecontre les généraux qui bavassent à tort et à tort, jetrouve tout de même bizarre cette levée de boucliersdepuis quelques semaines contre l’institution militai-

re. Je la trouve même vachement minutée, synchro-nisée au diable, à la limite de la campagne comman-dée. Quand je sais que la «commission rebelle» a étéinstallée par le châtelain et bénie sur les marches enmarbre blanc du Palais, ma gorge reprend ses Hum !Hum ! Et même les roches se mettent à se glissersous les anguilles tellement les odeurs dans l’air mesemblent nauséabondes. On aurait voulu piégerl’ANP, dans son acception de dernier rempart contrel’islamisme intégriste que l’on n’aurait pas mieuxmonté ce scénario de débrayage de la commissionde surveillance des législatives. En arabe parlé, dansle langage courant, celui de la rue, il y a un terme quidécrit fort bien cette situation : «ett’baâbaâ !» oui !Ett’baâbaâ tellement que ça en devient presque rigo-lo d’amateurisme. On lance en l’air des rumeurs degonflage du corps électoral, on demande à quelquescoqs et quelques poules habitués des miettes lan-cées dans la cour du palais de chantonner sanscesse cette rengaine du bourrage des listes déjàentamé et on montre du doigt, avec un gros doigtboudiné, enflé par la maladie et la haine rancunière,les casernes dans l’intention évidente d’y faire focali-ser toutes les attentions «droits-de-l’homistes», lesbien comme les malintentionnées, et le tour est joué.S’il y a fraude le 10 mai, c’est pas de ma faute, c’est àcause d’eux, là-bas, les méchants bidasses.Décidément, à se rabattre sur ce genre de montages,c’est qu’ils doivent mouiller du froc dans le Palais.Hum ! Hum ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cau-chemar continue.

H. L.

Pourquoi je sens qu’il y aroche sous anguille ?

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