3.terrassements organisation controles_fasc.2

46
service d'Études techniques des routes et autoroutes Sétra mars 2007 Guide technique Conception et réalisation des terrassements Fascicule 2 : organisation des contrôles

Transcript of 3.terrassements organisation controles_fasc.2

Page 1: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

service d'Études

techniques

des routes

et autoroutes

Sétra mars 2007

Guide technique

Conception et réalisation des terrassementsFascicule 2 : organisation des contrôles

Page 2: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

Guide technique

Conception et réalisation des terrassementsFascicule 2 : organisation des contrôles

Actions principales du CFTR

• établissement de documents exprimant l’état de l’art,

• élaboration d’avis techniques sur l’aptitude à l’emploi de procédés, produits et matériels, ainsi que de documents de qualifi cation pour les matériels,

• délivrance d’agréments pour les laboratoires routiers,

• mise en œuvre de procédures de certifi cation et de conformité aux normes.

Le CFTR est une structure fédérative qui réunit les différentes composantes de la com mu nau té routière fran çai se afi n d’élaborer une expression de l’état de l’art partagée par tous et servant de ré fé ren ce aux pro fes sion nels routiers dans les do mai nes des chaussées, des terrassements et de l’as sai nis se ment routier.

Comité français pour les techniques routières 10 rue Washington 75008 Paristéléphone : 33 (0)1 44 13 32 84 - télécopie : 33 (0)1 42 25 89 99mél : [email protected] : http://www.cftr.asso.fr

Page 3: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

2 Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

Comité de rédaction :

• Claude Aimé (DTP Terrassement)

• Jean-Claude Auriol (LCPC Nantes)

• Louis Robert Borrel (Entreprise RAZELLouis Robert Borrel (Entreprise RAZELLouis Robert Borrel (Entreprise R )

• Sylvain Brouard (SCETAUROUTE)

• Gérard Chanrion (DDE 34)

• Abel Delfaut (DREIF - LROP)

• Yves Deniel (DDE 28)

• Claude Deschamps (Sétra)

• Catherine Drouaux (Sétra)

• Alain Fèvre (Cete Normandie-Centre - L• Alain Fèvre (Cete Normandie-Centre - L• R de Rouen)R de Rouen)R

• Pascal Fournier (Conseil général 78)

• Daniel Gandille (Entreprise GUINTOLI)

• Thierry Gosselin (SCETAUROUTE)

• Yves Guerpillon (SCETAUROUTE)

• Hervé Havard (LCPC Nantes)

• Jean-Pierre Joubert (Sétra)

• Michel Kergoët (DREIF - LREP)

• Gilles Lacassy (Cete du Sud-Ouest - LR de Bordeaux)R de Bordeaux)R

• Jean-Pierre Lejeune (SCETAUROUTE)

• Vincent Martin (SCETAUROUTE)

• Claude Maury (Entreprise GTM - Construction)

• Thierry Mollier (SCETAUROUTE)

• Marcel Mudet (SNCF)

• Pierre Olivier (Entreprise VALERIANPierre Olivier (Entreprise VALERIANPierre Olivier (Entreprise V )

• Michel Peyron (Cete Méditerranée)

• Christophe Poilpré (Entreprise GTS)

• Michel Recourt (Cete Nord-Picardie)

• Pierre Rossi (Entreprise RAZELPierre Rossi (Entreprise RAZELPierre Rossi (Entreprise R )

• Henri-Pierre Robert (DDE 76)

Ce guide technique a été rédigé, dans le cadre des activités du comité sectoriel “méthodologie” du Comité français pour les techniques routières (CFTR), par un groupe de travail constitué de représentants du réseau scientifi que et technique du ministère des Transports, de l’Éreprésentants du réseau scientifi que et technique

Éreprésentants du réseau scientifi que et technique

quipement, du Tourisme et de la Mer, des directions techniques des entreprises et des producteurs dans le domaine routier.

Son contenu a fait l’objet d’une enquête de validation auprès des différents adhérents du CFTR.

Page 4: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

3

Sommaire 1

Introduction 5

1 - Principes généraux 71.1 - Contrôles dans l’organisation de l’assurance qualité 7

1.1.1 - Généralités 71.1.2 - Contrôles dans les différents documents qualité 71.1.3 - Convenance 91.1.4 - Qualité des essais de contrôle 91.1.5 - Validation des résultats du contrôle 91.1.6 - Modifi cation des PAQ 9

1.2 - Exigences techniques minimales liées à l’exécution des terrassements et contrôles et moyens à y associer 101.2.1 - Identifi cation des matériaux 101.2.2 - Préparation des matériaux 101.2.3 - Mouvement des terres 101.2.4 - Compactage 111.2.5 - Portance et déformabilité 111.2.6 - Assainissement 121.2.7 - Géométrie 121.2.8 - Environnement 121.2.9 - Techniques particulières 12

1.3 - Coût des contrôles des travaux de terrassements 13

2 - Contrôles de l’exécution des travaux de terrassements 152.1 - Préparation des assises des remblais 162.2 - Extraction des matériaux des déblais 19

2.2.1 - Déblais meubles 192.2.2 - Déblais rocheux 23

2.3 - Exécution des remblais 262.4 - Réalisation des arases et plates-formes supports de chaussées 29

2.4.1 - Arases de la partie supérieure des terrassements 292.4.2 - Couches de forme et plates-formes 30

3 - Récolement des contrôles des terrassements 35

Page 5: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

4 Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

4 - Réception et point zéro des ouvrages 374.1 - Réception des ouvrages 374.2 - Point zéro des ouvrages 37

Annexes 39Annexe 1 - Exemple de fi che de synthèse déblai 39Annexe 2 - Exemple de fi che de synthèse remblai 40

Page 6: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

5

Introduction

Le guide « Conception et réalisation des terrassements » a pour but d’aider et de conseiller le maître d’œuvre pendant l’élaboration du projet jusqu’à la réalisation des travaux de terrassements.

Il se compose de 3 fascicules indépendants : • fascicule 1 : études et exécution des travaux ;• le présent fascicule 2 : organisation des contrôles ;• fascicule 3 : méthodes d’essais.

Au regard de l’article 2 du CCAG Travaux, le maître d’œuvre est chargé de diriger et de contrôler l’exécution des travaux et de proposer la réception de l’ouvrage.

Dans l’exercice de ses responsabilités, le maître d’œuvre est confronté d’une part à la complexité technique des normes (CCTG, CCTP, et autres documents mis à sa disposition), et d’autre part à la multiplicité des paramètres à contrôler et des moyens de contrôles nécessaires à la vérifi cation des spécifi cations contractuelles.

Le fascicule 2 « organisation des contrôles », rédigé dans le cadre du CFTR, fournit une synthèse qui décrit les actions et pratiques actuelles en matière de contrôle de l’exécution des travaux de terrassements. Il indique également les méthodes et moyens à utiliser pour ces contrôles avec leur domaine et limite d’utilisation.

Il ne traite pas de la répartition des contrôles entre l’entreprise, le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage, celle-ci étant défi nie par les textes en vigueur ainsi que par le marché les liant.

Ce fascicule a volontairement été élaboré en gardant à l’esprit une démarche synthétique et pragmatique en vue de son application réelle sur chantier.

Il s’applique à la réalisation des travaux de terrassements généraux routiers et prend en compte les différentes parties d’ouvrages en terre couramment rencontrées (sols supports, corps de remblais, PST, couches de forme, déblais meubles ou rocheux). Il en exclut les applications particulières telles que remblais techniques, fondations, etc.

Il est dédié essentiellement aux actions de contrôle à mener au cours de l’exécution des travaux de terrassements des ouvrages en terre routiers. Il situe la place des contrôles dans la démarche qualité appliquée aux travaux de terrassements et rappelle les principales règles techniques d’exécution et les contrôles et moyens à y associer. Enfin il donne quelques éléments pratiques pour assurer en fi n de chantier l’établissement du récolement des contrôles des terrassements.

Page 7: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

6 Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

Page 8: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

7

1 - Principes généraux

1.1 - Contrôles dans l’organisation de l’assurance qualité

1.1.1 - Généralités

Les contrôles sont de deux types :• par essais ;• visuel.

Dans le domaine des travaux de terrassement, le contrôle visuel est un complément indispensable au contrôle par essais. Pour être effi cace, il doit être réalisé par un personnel qualifi é.

Les contrôles par essais sont défi nis par :• la nature des essais à effectuer (teneur en eau, portance…) ;• la fréquence des essais pour chaque partie d'ouvrage (nombre, maillage...).

Les différentes phases d’essais, en fonction de l’avancement du chantier, sont :• les essais de convenance qui permettent d’adapter et de valider le processus d’exécution ainsi que les matériels proposés ;• les essais de suivi, qui garantissent la bonne réalisation des processus validés ;• les essais d'information, qui permettent de détecter d'éventuelles anomalies ;• les essais de conformité, qui permettent de vérifi er que la qualité requise est atteinte pour prononcer la réception.

1.1.2 - Contrôles dans les différents documents qualité

Préambule

Le guide « Organisation de l’assurance qualité dans les travaux de terrassement », (LCPC/ Sétra janvier 2000), défi nit précisément les différents niveaux de contrôles envisageables et les différents documents qualité à établir avant et pendant les travaux de terrassement.

Page 9: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

8 Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

Les contrôles par essais sont répartis entre le contrôle intérieur dépendant de l’entreprise et le contrôle extérieur à la charge du maître d’œuvre. Cette répartition sera fonction de la modalité d’organisation qualité retenue. On distingue trois niveaux d’engagement de l’entreprise dans la démarche d’assurance qualité : modalités 0, 1 ou 2 défi nies dans le tableau ci-après (voir aussi, guide « Organisation de l’assurance qualité dans les travaux de terrassement », chapitre 2.2 1, alinéa a, page 16).

1 - Modalités contrôle intérieur 2 - Contrôle extérieur

0

Pas d’assurance qualité formelle de la tâche.

L’entreprise exécute les prestations prévues au marché, en mettant les moyens nécessaires à disposition.

Assurance qualité complète de la tâche.

Contrôles de moyens, méthodes et points sensibles.

Contrôles de conformité.

Contrôles non contractuels.

I

Assurance qualité sur les moyens et méthodes de la tâche.

Il y a un responsable qualité sur la tâche. Il s’assure sur le terrain du respect de la qualité et en particulier des consignes.

Pas de laboratoire, sauf mesures de teneurs en eau.

Facultatif : il existe une gestion de la qualité au niveau du siège de l’entreprise - hors chantier - par un expert technique.**

Assurance de la fi abilité du contrôle intérieur et de la conformité aux stipulations de la tâche.

Validation du contrôle intérieur.

Contrôles de conformité.

Contrôles des points sensibles.

Contrôles non contractuels.

2

Assurance qualité sur moyens, méthodes et tâches.

Il existe un chargé d’exécution du contrôle intérieur.

Epreuve de convenance de la tâche au marché.

Il y a un laboratoire de chantier pour les essais courants en laboratoire et en place.

Il existe une gestion de la qualité au niveau du siège de l’entreprise - hors chantier - par un expert technique. **

Assurance de la fi abilité du contrôle intérieur et de la conformité aux stipulations de la tâche.

Validation du contrôle intérieur.

Contrôles des points d’arrêt.

Contrôles non contractuels.

**Le document d’harmonisation entre le contrôle intérieur et le contrôle extérieur est appelé plan de contrôle (voir guide « Organisation de l’assurance qualité dans les travaux de terrassement », chapitre 2.4.3, page 23 et annexe 2.2). Il précise les obligations de chacun, notamment en matière d’information réciproque des partenaires.

Page 10: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

9

Phase de consultation des entreprises

Lors de la rédaction du dossier de consultation, le maître d’œuvre doit définir précisément, avec le concours de son contrôle extérieur, les contrôles dans les pièces suivantes :• esquisse du Schéma Directeur de la Qualité dit SDQ (document présenté dans le guide « Organisation de l’assurance qualité dans les travaux de terrassement », page 15) ;• CCTP qui donne les références réglementaires et les fréquences des essais à effectuer pour chaque tâche.

Dans son offre, l’entrepreneur établit le Schéma Organisationnel du Plan d’Assurance Qualité dit SOPAQ (voir guide « Organisation de l’assurance qualité dans les travaux de terrassement », chapitre 2.2.2) qui indique, entre autre, l’organisation retenue pour l’exécution des essais (laboratoire, essais sous-traités, etc.) ainsi que les matériels et méthodes d’exécution envisagés.

Démarrage des travaux

L’entrepreneur retenu établit son Plan d’Assurance Qualité dit PAQ (voir guide « Organisation de l’assurance qualité dans les travaux de terrassement », chapitre 2.4.1, page 21) à partir du SOPAQ et du CCTP, qui comprendra entre autres :• une note d’organisation générale détaillant :- les moyens de laboratoire et de contrôle,- la méthodologie d’étalonnage et de vérification

du matériel (laboratoire, engins d'exécution des travaux),

- la nature des documents émis pour les résultats des contrôles (voir guide «l’organisation de l’assurance qualité dans les travaux de terrassement » chapitre 3.2, page 30 précisant en autre les fi ches à établir) ;

• un ensemble de procédures d’exécution comprenant par tâche les conditions d’exercice du contrôle intérieur, et précisant la nature et la fréquence des contrôles, les intervenants et les modalités de réalisation.

Après examen du contrôle extérieur et visa du maître d’œuvre, ces documents avec leurs prescriptions doivent être appliqués. Ils permettent de prendre en compte les moyens et méthodes de l’entreprise. Le PAQ est néanmoins susceptible de pouvoir exceptionnellement évoluer au cours des travaux.

A partir du PAQ, le maître d’œuvre fi nalise le SDQ et le plan de contrôle (voir guide « Organisation de l’assurance qualité dans les travaux de terrassement », chapitre 2-4-3, page 23 et annexes 2 page 36).

1.1.3 - Convenance

La convenance est une opération systématique du maître d’œuvre et de son contrôle extérieur qui vérifi ent ainsi que les matériels, matériaux, produits

et méthodes que l’entrepreneur envisage de mettre en œuvre, permettent de satisfaire les exigences du marché et les règles de l’art. Ces contrôles sont préalables à la mise en production du chantier et sont normalement assortis d’un point d’arrêt.

1.1.4 - Qualité des essais de contrôle

Les essais de contrôle doivent être réalisés conformément aux normes et, en l’absence de celles-ci, de modes opératoires particuliers, s’ils sont cités dans le CCTP.

Au démarrage du chantier, le laboratoire de l’entreprise doit être agréé par le maître d’œuvre qui vérifi era :• l'adéquation des moyens humains et matériels au type de chantier ;• la conformité du matériel d'essai et de mesure ainsi que son étalonnage préalable ;• la qualifi cation du personnel réalisant les essais ;• la procédure qualité mise en place qui garantit l’absence de dérive des équipements pendant la durée du chantier.

1.1.5 - Validation des résultats du contrôle

Les résultats des essais de contrôle seront analysés par le maître d’œuvre. Il vérifi era en particulier que les échantillons testés sont représentatifs.

Les résultats d’essais de contrôle seront considérés comme conformes s’ils répondent aux spécifi cations du CCTP.

En l’absence de conformité dans les résultats des essais, une fi che de non conformité sera établie.

En cas de désaccord, des contrôles contradictoires seront effectués par les laboratoires de l’entreprise et du maître d’œuvre. Des essais complémentaires pourront éventuellement être réalisés par un laboratoire accrédité.

1.1.6 - Modification des PAQ

En cours de chantier, les PAQ des intervenants pourront être adaptés dans les cas suivants :• adaptation du projet (lié à un aléa géotechnique par exemple) ;• modifi cation des procédures d’exécution (lié à un changement de méthode d’exécution par exemple).

Ces modifi cations devront être validées par le maître d’œuvre. Le plan de contrôle qui est établi à partir des éléments contenus dans les PAQ des intervenants sera modifi é en conséquence.

Page 11: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

10 Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

1.2 - Exigences techniques minimales liées à l’exécution des terrassements et contrôles et moyens à y associer

1.2.1 - Identification des matériaux

Préalablement au démarrage du terrassement d’un déblai ou d’un emprunt, celui-ci aura été reconnu, les formations classées et identifi ées (voir guide « Réalisation des remblais et des couches de forme »Sétra/LCPC, septembre 1992), et les conditions de réutilisations défi nies (pourcentage de réutilisation, traitements éventuels, etc.). Une grille de décision formalisera ces résultats et permettra de définir pour chaque état hydrique d’un matériau donné les conditions de réemploi.

En cours de terrassement, le suivi au jour le jour de l’état hydrique du matériau est une nécessité afi n d’optimiser la réutilisation (utilisation de la grille de décision) et de vérifi er l’absence de dérive. Le choix du type d’essai et la fréquence, doivent rester réaliste pour obtenir des résultats pertinents dans un délai compatible avec leur interprétation et les cadences de production.

Les essais de contrôle à effectuer, après identifi cation de la nature du matériau, doivent être simples et rapides. Ils sont constitués principalement par :• des mesures de la teneur en eau permettant de défi nir l’état hydrique par rapport au proctor normal de référence pour les matériaux situés du côté sec, ou proches de l’optimum ;• des mesures de l’IPI permettant de classer les matériaux humides à très humides ;• la vérification du Dmax pour les matériaux grossiers ;• éventuellement des mesures de valeur au bleu (VBS).

1.2.2 - Préparation des matériaux

Les matériaux doivent être préparés pour permettre leur mise en œuvre et leur compactage. Deux actions principales peuvent être nécessaires.

Action sur la teneur en eau

L’action sur la teneur en eau est indispensable lorsque :• les matériaux sont trop humides pour permettre la trafi cabilité et le compactage. Dans ce cas la baisse de la teneur en eau peut être obtenue soit par aération mécanique (forte évaporation nécessaire) soit par traitement à la chaux ;• les matériaux sont dans un état sec à très sec pouvant conduire à terme à des tassements au sein du remblai.

Dans ce cas, l'augmentation de la teneur en eau par arrosage peut être une nécessité (dans certains cas un compactage intense suffi t) afi n d’approcher l’optimum Proctor.

Action sur la granulométrie

Pour les matériaux grossiers, le Dmax des matériaux doit rester compatible avec l’épaisseur de la couche mise en œuvre (Dmax < 2/3 de l’épaisseur de la couche), et les exigences de réglage (Dmax < 800 mm pour des matériaux rocheux en remblai courant, D max < 300 mm en PST, Dmax < 60 mm pour une couche de forme sans couche de réglage). Par ailleurs, pour certains matériaux évolutifs (matériau R3 en particulier) des spécifi cations particulières peuvent être défi nies pour la granulométrie, afi n de limiter l’indice des vides après compactage.

L’optimisation du plan de tir pour l’extraction des matériaux rocheux doit être recherchée dans tous les cas, afi n de limiter le traitement ultérieur des matériaux qui est onéreux.

Les actions sur la granulométrie peuvent être les suivantes :

• tri à l’extraction ;

• criblage des matériaux grossiers ;

• concassage des matériaux soit en utilisant un concasseur mobile, une raboteuse ou un broyeur de pierres ;

• utilisation du BRH pour fragmenter les blocs les plus importants ;

• concassage en centrale pour les couches de forme granulaires ou traitées, avec prise en compte des différences de cadence entre les terrassements et le concassage. Dans ce cas la surface des aires de concassage doit intégrer les surfaces nécessaires au stockage. Les contrôles associés à ces actions sont souvent visuels et parfois accompagnés d’un contrôle par essais (teneur en eau, analyse granulomètrique).

1.2.3 - Mouvement des terres

Le contrôle du respect du mouvement des terres peut se faire en comparant la destination réelle des matériaux (que l’on peut facilement saisir par les feuilles de suivi du contrôle continu du compactage) avec le mouvement prévisionnel des terres inclus au PAQ.

Etant donné les conséquences importantes d’une modifi cation du mouvement des terres sur le projet, il est indispensable d’en observer un suivi attentif. Tout changement dans le mouvement des terres devra être signalé par le contrôle intérieur de l’entreprise au maître d’œuvre avant exécution (point d’arrêt).

Page 12: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

11

1.2.4 - Compactage

Le compactage est une nécessité pour permettre la densification du matériau mis en place. Dans certains cas particuliers (sols évolutifs), le compactage peut aussi être utilisé pour réaliser une fragmentation complémentaire du matériau, mais qui conduit, elle aussi, à une augmentation de la densification.La densif icat ion du matériau est recherchée pour limiter les risques de tassements à long terme et pour réduire l’indice des vides.

Limitation des risques de tassements à long terme

Le GTR défi nit, pour chaque type de matériau mis en œuvre et pour chaque matériel utilisé, l’intensité de compactage (Q/S) avec les qualités q4 pour les remblais courants et q3 pour les couches de forme. Le contrôle de ce compactage en cours d’exécution, doit porter sur les points suivants :• vérification que les moyens de compactage du chantier sont conformes aux fiches techniques du matériel annoncé dans le PAQ ;• vérification préalable que les moyens de compactage sont en adéquation avec le rendement de mise en œuvre (calcul du débit pratique Qprat « Réalisation des remblais et des couches de forme » GTR -Fascicule I - annexe 4 - chapitre 4.1) ;• contrôle du Q/S en cours de chantier à partir des disques de contrôlographe ;• vérification visuelle de la bonne répartition du compactage (balayage) et du respect de l’épaisseur des couches.

Dans le cas général le contrôle du compactage sera réalisé par la méthode dite du « e-Q/S ». Dans certains cas particuliers, tels que les couches de forme en matériaux homogènes de faible granulométrie, le contrôle du compactage peut être effectué par mesure de densité.

En complément du contrôle par la méthode du « e-Q/S », des mesures complémentaires et non systématiques pourront être effectuées, telles que :• mesure de densité in situ en référence au Proctor normal pour Dmax < 20 mm (essai le plus courant), lors de la mise en œuvre [gammadensimètre (NF P 94-061-1), densité au sable (NF P 94-061-3), densitomètre à membrane (NF P 94-061-2), essai pour matériaux grossiers (NF P 94-061-4)]. Les deux derniers essais cités ci-avant sont contraignants avec des délais d’exécution importants ;• réalisation d’essais au pénétromètre dynamique (XP P 94-063) pour un matériau non traité avec Dmax compatible, afin de vérifier les épaisseurs de couche mises en œuvre et l’homogénéité du compactage en tout point du remblai (dans ce cas, il faut connaître parfaitement le classement GTR et l'état hydrique du matériau testé).

Réduction de l’indice des vides

Ceci permet d’augmenter ses caractéristiques intrinsèques (cohésion et angle de frottement). Il est important de noter que, pour les sols traités aux liants hydrauliques, l’amélioration des caractéristiques mécaniques par densification est à rechercher en priorité avant d’augmenter le pourcentage de liant. Une densifi cation insuffi sante en chantier conduira souvent à obtenir des caractéristiques mécaniques plus faibles que celles retenues en étude.

1.2.5 - Portance et déformabilité

Dans la conception d’un projet de terrassement, la portance doit être prise en compte, tant lors de l’exécution, pour garantir la trafi cabilité, que pour le dimensionnement de l’ouvrage.

Portance pour la trafi cabilité

La trafi cabilité de chantier est un paramètre important qui garantit le rendement d’exécution (coût) et les délais de réalisation. Cette traficabilité doit être adaptée au type d’engin de transport (décapeuse, tombereaux rigides ou articulés, semi-remorques) et aux volumes transportés en un point donné du projet. Ainsi il est nécessaire de vérifi er que l’état hydrique de mise en œuvre est bien adapté au trafi c de chantier.

Portance pour le dimensionnement

Pour les couches supérieures du terrassement (PST, couche de forme) et pour certaines parties de l’ouvrage, le contrôle de la portance est une obligation pour vérifi er le respect des critères de dimensionnement. La réalisation de planches d’essai pour caler la méthodologie de mise en œuvre, et de planches de références pour caler les moyens de contrôle, peut être une nécessité pour les couches de forme traitées et pour les couches de forme granulaires PF3. Pour ces matériaux granulaires, la réalisation de planches d’essais préalables en forte épaisseur (> 1,2 m) pourra permettre de vérifi er que le module intrinsèque du matériau est bien conforme à celui pris en compte en étude.

Les mesures de la portance, tant au niveau des arases que des plates-formes supports de chaussées seront réalisées à la plaque (NF P 94-117-1), à la dynaplaque (NF P 94-117-2), au défl ectographe, voire au portancemètre. Dans le cas de plates-formes traitées à la chaux et/ou aux liants hydrauliques, la portance sera déterminée à l’aide d’un défl ectographe (NF P 94-200-1 à 4) ou d’un curviamètre.

Page 13: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

12 Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

1.2.6 - Assainissement

Assainissement provisoire

Le but de l’assainissement provisoire est de permettre l’évacuation des eaux de ruissellement (précipitations, eaux provenant des nappes interceptées) et d’éviter la stagnation ou la circulation d’eau sur la plate-forme de terrassement qui sont préjudiciables pour :• la réutilisation des matériaux ;• la reprise des travaux après les intempéries ;• la maîtrise de la consommation de chaux.

Le contrôle en cours de travaux doit porter sur :• le respect des profi ls en travers et en long favorisant l’écoulement ;• le phasage d’exécution des déblais garantissant continuellement l’exutoire des eaux (extraction de l'aval vers l'amont) ;• la fermeture par un compactage sommaire de la surface de terrassement en fi n de poste ;• la réalisation de fossés provisoires profonds en bordure de plate-forme pour favoriser le drainage de l’eau libre en cas de nappe ;• la mise en place de système de drainage provisoire ou défi nitif (éperons, masques, tranchées, pour capter les arrivées d'eau en provenance du terrain naturel ; • la col lecte de toutes les eaux captées (voir environnement - 7).

Assainissement défi nitif

En cours de travaux, le contrôle portera sur la vérifi cation de la conformité :• de la réalisation au projet ;• des matériaux et des fournitures aux agréments ;• de la mise en œuvre (portance du sol support – compactage des remblais et des blocs techniques).

En fi n de travaux, le contrôle portera simplement sur la vérifi cation de l’effi cacité de l’assainissement : • continuité ; • écoulement.

1.2.7 - Géométrie

Le respect des implantations (projet) permettra d’éviter des reprises techniquement délicates et onéreuses : • passage hors emprise (déboisage, circulation…) ;• ouvrage mal positionné ; • pentes de talus et donc largeurs de plate-forme incorrectes (enlèvement sur grande hauteur ou reprise avec redans suivant le cas) ; • niveaux altimétriques des plates-formes erronées (notamment arase de déblai) avec, le plus souvent, nécessité de terrasser (déblai ou remblai) sur de faibles épaisseurs.

Le contrôle en cours de travaux doit porter sur le respect des piquets implantés par les géomètres et des indications qu’ils portent (nécessité d’expliquer aux intervenants ces indications et leur signifi cation). Il faudra vérifi er périodiquement : • les largeurs de plates-formes (décamètres) ; • les pentes de talus (gabarit) ; • les niveaux de l’altimétrie des plates-formes repères (arase, couche de forme…) notamment par des implantations intermédiaires.

1.2.8 - Environnement

La limitation de l’impact des terrassements sur l’environnement est une nécessité qui doit conduire à prévoir :• l’arrosage des zones circulées pour éviter l'envol de poussières par temps sec ;• l’interdiction du traitement au liant par vent au sol supérieur à 40 km/h, afi n d’éviter la dispersion des particules. Pour des chantiers en zone particulièrement sensible, l’utilisation de liants à faible capacité d’envol pourra être retenue ;• l’interdiction d’effectuer l’entretien des engins en dehors des aires étanches prévues à cet effet ;• la collecte de toutes les eaux de ruissellement, soit dans des fossés, soit dans des bassins, réalisés préalablement aux terrassements grandes masses. Ces eaux seront systématiquement décantées avant rejet dans le milieu naturel. Cette décantation sera réalisée soit dans des bassins avec surverse, soit par des dispositifs de fi ltration constitués de géotextile ou de paille qui seront régulièrement remplacés ;• la limitation des vibrations induites par les tirs de mine ou le compactage sur les ouvrages sensibles (habitat, canalisations, ouvrage en cours de construction, etc.). Des essais préalables seront effectués avec auscultation des structures à l’aide de capteurs de vibration (géophones) ;• la limitation des nuisances sonores dans les zones habitées, en anticipant la construction des merlons phoniques, en utilisant des engins en bon état et adaptés (échappement sous benne par exemple) et en évitant de travailler de 20 h à 7 h.

Les contrôles à mener sont essentiellement d’ordre visuel mais pourront être confortés par des mesures ponctuelles sur site (géophones…).

1.2.9 - Techniques particulières

Pour la réalisation de travaux faisant appel à des techniques particulières (remblais de très grande hauteur, réutilisation de matériaux évolutifs, réutilisation de sols organiques ou de sous-produits industriels, remblais hydrauliques, etc.), le contrôle sera défi ni en référence aux recommandations propres à ces techniques.

Page 14: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

13

1.3 - Coût des contrôles des travaux de terrassementsLe coût du contrôle des travaux de terrassements va dépendre d’un certain nombre de paramètres fonctions :• de l'importance du chantier (petit, moyen ou grand selon le volume de matériaux à extraire et à mettre en œuvre) ;• de la complexité du chantier (nombre et nature des matériaux rencontrés, réalisation de remblais de grande hauteur, présence de sols supports compressibles…) ;• des délais, des conditions météorologiques de réalisation, etc. ;• mais également du niveau d'assurance qualité requise ou des exigences contractuelles particulières demandées par le maître d'ouvrage. Il est donc diffi cile d'en donner un chiffrage précis. Cependant l'expérience montre que l'impact fi nancier moyen du contrôle des terrassements sur le coût des travaux varie dans des limites relativement bien défi nies. Le coût de ces contrôles représente en moyenne 1 % à 3 % du coût global des terrassements (hors topographie). L'impact fi nancier apparaît alors très faible par rapport aux risques encourus par les ouvrages en absence de contrôles suffi sants.

Page 15: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

14 Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

Page 16: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

15

2 - Contrôles de l’exécution des travaux de terrassements

Sont détaillées dans ce chapitre les diverses actions de contrôle à mener lors de l’exécution des travaux de terrassements routiers selon les parties d’ouvrage suivantes :• assises de remblais,• déblais en matériaux meubles,• déblais en matériaux rocheux,• remblais généraux,• arases, couches de formes et plates-formes supports de chaussées.

Pour chaque cas, sont indiqués : l'aspect général considéré, les actions de contrôles à réaliser, les outils, moyens et fréquences minimales

conseillées, les références, observations et recommandations

diverses.

Dans le cas de traitement à la chaux et/ou aux liants hydrauliques des sols en remblais et couches de forme, les actions de contrôles spécifi ques au traitement sont précisées en caractères rouges.

Sont exclus de ce chapitre les travaux de terrassements spécifi ques à certains ouvrages particuliers tels que les remblais techniques, ouvrages de fondation, etc.

Les actions de contrôle présentées concernent essentiellement les actions à mener lors de la phase d’exécution des travaux de terrassements proprement dite. On considèrera que les études

géotechniques (reconnaissances géologiques, études de traitement…), ainsi que les éventuelles reconnaissances complémentaires des sols, ont été réalisées selon les règles de l’art et que la phase de préparation du chantier (acceptation des pièces contractuelles, du laboratoire de l’entreprise, du programme d’exécution…) est fi nalisée.

Page 17: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

16 Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

2.1 - Préparation des assises des remblais

EMPRISE DES TRAVAUX

EMPRISE DES TRAVAUX

La bonne implantationdes emprises.

PRÉPARATIONINITIALE

Débroussaillage, déboisage,

dessouchage démolition

PRÉPARATIONINITIALE

Débroussaillage, déboisage,

dessouchage démolition

Visuel et quotidien.

Les stipulations et la conformité de l’exécution de ces opérations avec les prescriptions du marché.

L’effi cacité de la protection des arbres dont la conservation est prévue dans le projet.

Un dessouchage préalable n’est pas indispensable pour les remblais de grande hauteur mais s’avère toujours nécessaire dans le cas de remblais rasants.

La nécessité du dessouchage dans toutes les zones du tracé lorsqu’elle n’est pas explicitement précisé dans le marché.

L’évacuation dans les lieux prévus à cet effet des souches, des végétaux et autres matériaux extraits.

Le remblaiement des cavités apparues au cours du dessouchage et des démolitions souterraines.

Peut nécessiter d’augmenter le volume de la cavité pour permettre l’exécution du compactage.

VÉRIFIERVÉRIFIER

voir page suivante

La conformité aux spécifi cations du marché des matériaux de remblaiement.

Le compactage des matériaux couches par couches.

Visuel et matériel topographiqueAvant démarrage des travaux.

Page 18: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

17

PRÉPARATION INITIALE

Décapage

PRÉPARATION INITIALE

Décapage

En début de chantier.

La nécessité de cette opération en toutes zones du tracé lorsqu’elle n’est pas explicitement précisée dans le marché.

PRÉPARATION INITIALE

Purge et substitution de matériaux

PRÉPARATION INITIALE

Purge et substitution de matériaux

Visuel et quotidien.

Que le décapage n’est pas entrepris trop tôt avant le démarrage des travaux de terrassements proprement dits.

L’épaisseur de décapage de la terre végétale.

Le décapage n’est pas toujours indispensable sous les remblais de hauteur signifi cative (> à 2 mètres) et dans les zones inondables lorsqu’un géotextile doit être mis en place.

Les conditions de stockage de la terre végétale en vue de sa meilleure conservation possible avant réemploi.

La mise en dépôt défi nitif de la terre végétale dans le cas ou le marché ne prévoit pas de réemploi.

L’implantation et la géométrie de la purge.

Le délai le plus court est en général le meilleur (risques d’érosion et d’entrées d’eau dans le terrain sous- jacent).

VÉRIFIERVÉRIFIER

voir page suivante

La nature et l’état du fond de purge.

La conformité des matériaux de remblaiement de purges.

La conformité du compactage et de la portance si elle est spécifi ée.

Au minimum un essai par purge.Matériel de laboratoire, pénétromètre, plaque, dynaplaque 1 ou 2.

Une caractérisation par type de matériau.Matériel de laboratoire.

Journalier pour chaque purge.Q/s, plaque, dynaplaque 1 ou 2, camion chargé…

Fiches 2, 20, 21 et 25

Fiches 1 à 13Si le matériau est plus perméable que celui en place, prévoir un drainage du fond de purge.

Fiches 16 et 20 à 22

Une fois par purge.Visuel et relevés topographiques.

Stockage en tas de hauteur inférieure à 2 mètres.

Préparation des assises des remblais (suite)

Page 19: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

18 Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

VÉRIFIERVÉRIFIER

Le réglage longitudinal et transversal de l’assise (pente des profi ls).

Quotidien et sur l’ensemble du linéaire.Visuel, matériel topographique.Q/S

Q/s calculé pour une épaisseur de 30 centimètres.

Fiche 16

PRÉPARATION GÉNÉRALE

DES ASSISES

AMÉLIORATION DU SOL SUPPORT PAR

TRAITEMENT

TRAVAUX PARTICULIERS

Drainage, assainissements,

redans…

TRAVAUX SPÉCIFIQUES

Consolidation par compactage

dynamique, drainage, pré-chargement…

Que l’assise a subit un compactage général.

La portance de l’assise.

Voir «Exécution des remblais», partie traitement.

La conformité des matériaux et fournitures.

La bonne exécution générale des travaux.

Le bon fonctionnement des ouvrages hydrauliques.

La conformité de l’exécution des travaux par rapport aux préconisations des études particulières.

En fi n de préparation des assises sur l’ensemble du linéaire.Visuel par passage d’un camion chargé, mesure à la plaque, dynaplaque, portancemètre.

Une vérifi cation minimum par matériau ou fourniture.Visuel par comparaison aux données spécifi ées dans le marché.Matériel de laboratoire de caractérisation.

Journalière.

Au minimum une fois après mise en place.Mesure des débits, passage de caméra…

Fiches 20 à 22

Fiches 1 à 13

Fin de la procédure

Préparation des assises des remblais (suite)

Page 20: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

19

VÉRIFIERVÉRIFIER

voir page suivante

La bonne implantation des emprises du déblai avant le démarrage des travaux d’extraction.

Visuel et matériel topographique.En début des travaux.

EMPRISE DES TRAVAUX

2.2 - Extraction des matériaux des déblais

2.2.1 - Déblais meubles

PRÉPARATION PRÉALABLE DES

EMPRISES

Débroussaillage, déboisage,

dessouchage, démolition, décapage

L’exécution selon les spécifi cations du marché du débroussaillage, du déboisage, du dessouchage et de la démolition.

Visuel et quotidien.

Dessouchage obligatoire pour tous les déblais

L’évacuation dans les lieux prévus à cet effet des souches, végétaux et autres matériaux non utilisables en remblai.

L’épaisseur de la couche de décapage effectuée par rapport à l’épaisseur réelle de la couche de terre végétale du site.

Décapage obligatoire dans tous les cas.

Les conditions de stockage de la terre végétale en vue d’assurer sa bonne conservation avant son réemploi.

Il est conseillé de stocker la terre végétale en tas de hauteur inférieure à 2 mètres.

La mise en dépôt défi nitif des produits de décapage dans le cas où le marché ne prévoit pas leur réemploi.

La bonne adéquation entre la date du décapage et la date du début de l’extraction de matériaux du déblai.

En début de chantier.

Un court délai entre les deux opérations est fortement recommandé afi n d’éviter les risques d’érosion et la modifi cation de l’état hydrique des matériaux sous-jacent.

Page 21: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

20 Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

VÉRIFIERVÉRIFIER

voir page suivante

La présence des fossés de crête lorsqu’ils sont nécessaires. Visuel.

ASSAINISSEMENT ET DRAINAGE DÉFINITIF

MÉTÉO

Le captage des drains agricoles.

La conformité au projet et le bon fonctionnement du drainage (fossés, tranchées…) et du réseau d’assainissement (en particulier l’aménagement des exutoires).

La prise en compte de la situation météorologique dans l’établissement et l’exécution des grilles de décision.

Obligatoire pour les déblais en matériaux sensibles à l’eau.Les méthodes modernes de prévision ne dispensent pas d’une observation locale directe du ciel.

La conformité des matériaux rencontrés par rapport à ceux de la grille de décision à appliquer et défi nie au PAQ.

Fiches 1 à 13

La convenance des moyens et méthodes (tri des matériaux, actions sur la teneur en eau, actions sur la granulométrie…).

La bonne réalisation de l’actualisation de l’état hydrique.

Matériel de laboratoire.Au moins une actualisation par poste et par nature de matériau.

Les mesures de teneur en eau doivent être faites sur le chantier obligatoirement.

Fiche 2

En particulier si les sols à extraire sont érodables.

EXTRACTION DES MATÉRIAUX

Visuel.

Visuel, caméra, essai étanchéité à l’eau, mesure de débit.

Météo France,quotidien.

Visuel, essais de laboratoire.

Visuel et mesures,une fois au moins.

Si l’exutoire naturel est impossible mettre en place un système de pompage.

Extraction des matériaux des déblais - Déblais meubles (suite)

Page 22: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

21

VÉRIFIERVÉRIFIER

voir page suivante

L’existence des documents quotidiens de suivi d’extraction.

Visuel.Une fois par poste.

EXTRACTION DES MATÉRIAUX

GÉOMÉTRIE

La mise en place et le fonctionnement des ouvrages d’assainissement et de drainage provisoires.

L’existence de moyens de protection des matériaux contre les eaux (pentes, fermeture, captage de résurgences…) ainsi que de moyens de protection vis-à-vis de la circulation des engins de chantier.

Contrôler l’effectivité de fonctionnement des dispositions qui ont été prises, après les pluies.Le phénomène de dégradation par la circulation des engins est à éviter impérativement à l’approche de l’arase terrassement.

La pente des talus, la largeur des risbernes, pièges à cailloux…

A chaque étape d’approfondissement du déblai, l’entreprise doit pouvoir ajuster les pentes à projet.

La côte altimétrique de l’arase du déblai et la largeur de la plate-forme.

Les informations contenues doivent se recouper avec les fi ches Q/s pour les matériaux réutilisés.

Visuel et quotidien.

Visuel, mesure d’orniérage.

Quotidien.

Visuel, mesures topographique.Au moins en fi n de travaux.

Matériel topographique.Un par profi l.

S’interdire le rejet dans l’environnement des eaux chargées en matières. Prévoir alors un système de rétention des particules minérales (blocs de paille par exemple).Le drainage est en particulier nécessaire pour assurer la tenue des talus ou permettre la diminution de l’état hydrique des sols.

Extraction des matériaux des déblais - Déblais meubles (suite)

Page 23: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

22 Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

VÉRIFIERVÉRIFIER

Fin de procédure

Le bon compactage du fond de déblai.

Q/SLorsque le fond de déblai est atteint.

COMPACTAGE

TRAITEMENT DES SOLS EN DÉBLAI

Qu’au chargement (et éventuellement au déchargement) les matériaux transportés sont uniquement des matériaux traités.

N’est ici pris en compte que la spécifi cation du traitement des sols en déblai. Voir par ailleurs le paragraphe « traitement des sols » de la procédure exécution des remblais généraux pour les autres points de contrôle.Se référer également au GTS.

Visuelet permanent.

On prendra en compte une épaisseur de 30 cm minimum (à adapter en fonction de l’état de désorganisation globale des matériaux du fond de déblai).Fiche 16

Extraction des matériaux des déblais - Déblais meubles (suite)

Page 24: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

23

VÉRIFIERVÉRIFIER

voir page suivante

La bonne implantation des emprises du déblai avant le démarrage des travaux d’extraction.

Visuel et matériel topographique.En début des travaux.

EMPRISE DES TRAVAUX

PRÉPARATION PRÉALABLE

DES EMPRISES

Débroussaillage, déboisage,

dessouchage , démolition, décapage

EXTRACTION

SANS MINAGE

L’exécution selon les spécifi cations du marché du débroussaillage, du déboisage, du dessouchage et de la démolition.

Visuel et quotidien.

Dessouchage obligatoire pour tous les déblais.

L’évacuation dans les lieux prévus à cet effet des souches, végétaux et autres matériaux non utilisables en remblai.

L’épaisseur de la couche de décapage effectuée par rapport à l’épaisseur réelle de la couche de terre végétale du site.

Décapage obligatoire dans tous les cas.

Les conditions de stockage de la terre végétale en vue d’assurer sa bonne conservation avant son réemploi.

Il est conseillé de stocker la terre végétale en tas de hauteur inférieure à 2 mètres.

La mise en dépôt défi nitif des produits de décapage dans le cas où le marché ne prévoit pas leur réemploi.

La bonne exécution de l’extraction des déblais non minés en considérant l’utilisation prévue (granulats, matériaux de remblai).

2.2.2 - Déblais rocheux

Page 25: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

24 Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

Extraction des matériaux des déblais - Déblais rocheux (suite)

VÉRIFIERVÉRIFIER

voir page suivante

L’arrêt de l’extraction sans minage au niveau altimétrique prévu par l’entreprise.

Topographique.

FORATION, CHARGEMENT,

AMORCAGE

La bonne exécution de la piste d’accès et des plates-formes de travail des chariots de foration.

La déviation des forages dans les premiers mètres et le diamètre du taillant, surtout pour les tirs d’essais et de découpage.

La côte altimétrique des fonds de trous de forage.

Prévoir un nivellement à chaque carreau de reprise d’abattage s’il y a plusieurs gradins.

Le respect du plan de tir (charges spécifi ques, mailles, séquences, implantation des trous, position des charges dans les trous).

La mise en place du plan de secours, du dispositif de suivi des vibrations et la réalisation des constats préalables.

L’avance du tir de découpage sur l’abattage courant.

Visuel et quotidien.

Levé topographique du toit rocheux après décapage.Laisser quelques dizaines de centimètres de matériau rippable pour les bourrages.

Visuel et quotidien.

Topographique + Boretrak ou diademe.

A chaque tir d’essai et de découpage.

A chaque tir d’essai et de découpage.

Capteurs sur ouvrages et bâtiments.

Déviation et variations de diamètre inférieures à 3 %.

Les talus de piste dans les zones altérées du massif doivent être soignés car ils constituent souvent une partie des talus défi nitifs, diffi ciles d’accès en fi n de travaux.

Au début des travaux.

Page 26: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

25

Extraction des matériaux des déblais - Déblais rocheux (suite)

VÉRIFIERVÉRIFIER

Fin de procédure

Pour les tirs de découpage, l’état de la fi ssure de découpage.

Visuel.

EN FIN DE TRAVAUX

La fi ssure doit être nette, franche et continue, sans fi ssures parasites.

APRÉS MINAGE

Les charges spécifi ques par mesure du volume abattu, pour les tirs d’essais et ponctuellement pour l’abattage courant.

Topographiques. Levés topographiques après les tirs.

La granularité et les fi nes obtenues en référence à l’utilisation prévue du matériau (enrochements, granulats, matériau de remblai).

Essais géotechniques à chaque tir.

Pour la granularité sur blocs, voir le guide « Terrassements à l’explosif dans les travaux routiers ».

L’état des talus : présence de blocs, de hors-profi ls, karsts, évaluation des effets arrière.

Visuel.

Si besoin, proposer des mesures correctives.

La qualité des bermes.

L’absence de dépassement des seuils de vibration.

Mesures de vibration.Géophones et matériel spécifi que.

La pente des talus, la largeur des risbernes, pièges à cailloux…

Visuel, topographique.

La côte altimétrique de l’arase du déblai et la largeur de la plate-forme.

Topographique.Un par profi l.

La bonne exécution des mesures correctives éventuelles (curages des talus, remblaiements de karsts, ancrage, pièges à cailloux, poses de grillages).

Page 27: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

26 Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

VÉRIFIERVÉRIFIER

voir page suivante

La bonne application du mouvement des terres : respect des destinations géographiques et fonctionnelles des matériaux.

Visuel etquotidien.

MOUVEMENT DES TERRES

2.3 - Exécution des remblais

ATELIER DE MISE EN ŒUVRE

La conformité du matériel de mise en œuvre et des systèmes de contrôle associés.

Début de chantier et à chaque changement de matériel.

Bascules, coussins de levage.

La bonne adéquation entre l’effectif des engins de régalage et de compactage et celui des engins de production.

Le bon fonctionnement des compacteurs (amplitude, fréquence des vibrations…) ainsi que leur masse.

Voir fi ches 26 et 27

L’étalonnage les contrôlographes. Voir fi che 28

La nature et l’état hydrique du matériau mis en œuvre.

L’épaisseur des couches élémentaires, les rapports Q/S, la vitesse des compacteurs.

W : un par poste et par matériau.Nature : un essai/5 000m3.Matériel de laboratoire.

Dépouillement journalier des disques des contrôlographes des compacteurs.

Voir fi che 16

Voir GTR, fascicule 2, annexe 4

RÉGALAGE, COMPACTAGE

La bonne répartition du compactage dans l’espace (balayage du profi l en travers) et dans le temps (horaires d’approvisionnement et de compactage).

Quotidien,visuel, contrôlo-graphes, décamètre.

Voir fi che 1 à 13

Page 28: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

27

VÉRIFIERVÉRIFIER

voir page suivante

La compatibilité des compacteurs avec l’épaisseur des couches, la nature et l’état des matériaux.

Visuel etquotidien.

CONTRÔLE COMPLÉMENTET DÉTECTION D’ANOMALIES

Exécution des remblais (suite)

GÉOMETRIE DE L’OUVRAGE

L’état de fragmentation des déblais rippés ou minés.

GPV, double sonde, GDS 200, PDG 1000.

L’absence de matelassage trop important lors du compactage.

En cas de doute sur Q/S, vérifi er la qualité du compactage par :- mesure de densité,- pénétrodensitographe.

Pas d’éléments supérieurs aux 2/3 de l’épaisseur des couches, en proportion inférieure à 40 %.

La conformité des pentes de talus avec celles du projet.

Un moyen objectif de vérifi er le respect des modalités de compactage, et en particulier la répartition uniforme du travail des compacteurs sur la totalité de la zone de mise en œuvre, consiste à effectuer sur un ou plusieurs profi ls en travers une série de mesures de densité du sol en place. Cela suppose néanmoins que les matériaux soient suffi samment homogènes en nature et état dans les profi ls considérés.Voir fi ches 17,18,19,25

Dans le cas de la méthode du remblai excédentaire, vérifi er la bonne évacuation des terres en excès au moment et dans les lieux prévus.

Topographie.

La méthode du remblai excédentaire est généralement réalisable pour des remblais de hauteur moyenne (<10 mètres). Au-delà vérifi er que la méthode en W est prévue.

Visuel et quotidien.

Page 29: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

28 Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

VÉRIFIERVÉRIFIER

L’exécution systématique en fi n de journée et avant tout arrêt de chantier d’un système d’évacuation des eaux effi cace de la plate-forme et au minimum un réglage des pentes transversales supérieur à 5 % et une fermeture des surfaces au compacteur.

Visuel etquotidien.

DISPOSITIONS DE PROTECTION

TRAITEMENT DES SOLS

EN REMBLAI

Visuel par vérifi cation de l’origine à partir des bons de livraison.Une mesure de réactivité de la chaux par 200 à 500 tonnes.

L’existence et le bon fonctionnement des moyens de protection vis-à-vis des eaux de ruissellement du chantier, en particulier pour les sols sensibles à l’eau ou à l’érosion.

Le bon fonctionnement des moyens de traitement des eaux de ruissellement du chantier.

Prévoir des prélèvements conservatoires chaque 500 tonnes ou au minimum un par chantier.

Voir GTS, partie B, pages 76 à 81

La nature et les caractéristiques des produits de traitement.

Voir fi che 24

Voir GTS, annexe 6

Voir GTS, partie B, pages 76 à 81

La conformité et le bon fonctionnement du matériel spécifi que au traitement :- épandeur (état, coeffi cient

de variation, étalonnage des dispositifs embarqués),

- charrue et malaxeur (état, profondeur d’action).

Une intervention au moins en début de chantier.Visuel.Essai à la bâche ou au bac.

La quantité et la répartition du produit de traitement.

La qualité et l’homogénéité de la mouture.L’épaisseur de traitement.

Une fois par jour minimum.Pesée épandeur, essai à la bâche ou au bac.Visuel, analyse granulométriqueVisuel (règle, pige).

Voir fi ches 24 et 29

Voir GTS, annexe 6

Voir GTS, partie B, pages 76 à 81

Exécution des remblais (suite)

Fin de la procédure

Page 30: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

29

VÉRIFIERVÉRIFIER

L’identifi cation géotechnique des sols.

PST en déblai :- une identifi cation en nature et

état chaque 100 mètres pour les formations homogènes (minimum 2) ;

- u n e c h a q u e 5 0 m è t r e s ( m i n i m u m 5 ) p o u r l e s formations moyennement homogène ;

- une chaque profil pour les f o r m a t i o n s h é t é r o g è n e s (minimum 10).

PST en remblai :- continu par rassemblement

des résultats de contrôle de remblai ;

- matériel de laboratoire pour identifi cation des sols.

NATURE DES SOLS

La valeur du module ou/et la déformabilité.

Le nivellement.

2.4 - Réalisation des arases et plates-formes supports de chaussées

2.4.1 - Arases de la partie supérieure des terrassements

Vérifi cation des caractéristiques de la PST et de l’arase en vue de son classement et de la conformité avec celle prévue au projet

Voir page suivante

PORTANCE DE L’ARASE

GÉOMETRIE

DRAINAGE DE L’ARASE

La conformité au projet du dispositif de drainage et de son état de fonctionnement.

Un essai chaque 500 m2 pour le matériel de mesure ponctuelle ou un passage par voie pour le matériel de mesure en continu.

Plaque, dynaplaque 1 ou 2 suivant la gamme de mesure,portancemètre, défl ectographe, curviamètre, poutre Benkelman

Trois points par prof i l de 25 mètres.Matériel topographique.

Visuel.

Identifi cation pour classifi cation selon NF P 11-300

Fiches techniques 1 à 13

Voir également GTR

Fiches 20 à 23

Généralement + ou - 5 cm sauf spécifi cations particulières

Page 31: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

30 Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

VÉRIFIERVÉRIFIER

La conformité des :- matériaux ;- liants ;- autres produits.

Matériel d’identifi cation de laboratoire des matériaux.Un échantillon au moins par produit pour test de conformité dans le cas de produits non certifi és.

NATURE DES MATÉRIAUX ET

PRODUITS

La conformité du matériel :- compacteurs (type,

amplitude, fréquence) ;- contrôlographe ;- épandeurs (exactitude du

CV) ;- malaxeurs (profondeur

d’action) ;- arroseuses (état de

fonctionnement et débit) ;- centrale.

2.4.2 - Couches de forme et plates-formes

Convenance matériaux, produits, materiel

Voir page suivante

Un intervention au moins en début de chantier.Vibromètre, coussins de levage, chronomètre, double décamètre, bâches et bacs…

Identifi cation pour classifi cation des matériaux selon NF P 11-300Fiches 1 à 14Se référer à la première partie du tableau C3-IV, page 158 du GTS

Fiches 26 à 30Se référer à l’annexe 6 et au tableau C3-IV, page 159 du GTS

NATURE DES MATÉRIELS

Page 32: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

31

La nature et l’état des matériaux constituant le corps d’épreuve et sa conformité à l’échantillon représentatif défi ni à l’issu de l’étude du gisement.La quantité de liant épandu.La mouture et la répartition du liant.La teneur en eau après traitement.

Le compactage par :- Q/S ;- densité y compris fond de

couche.

Cinq identifi cations au minimum.Matériel d’identifi cation géotechnique.

Une mesure.Bascule.Visuel.

Cinq au moins.Etuve, micro-ondes.

Continu.Controlographe.Dix à vingt mesures de densité moyenne.Gammadensimètre.Trois à cinq mesures de densité fond de couche.Double sonde gamma.

Identifi cation pour classement selon NF P 11-300

Fiches 1 à 14

Fiches 24 et 30

Fiche 2

EXÉCUTION

PERFORMANCES

Fiches 16

Fiches 18 et 19

Examen visuel de l’état de surface (feuilletage)

Convenance méthode d’exécution et évaluation des performances

VÉRIFIERVÉRIFIER

Voir page suivante

Page 33: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

32 Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

VÉRIFIERVÉRIFIER

La portance immédiate ou/et la déformabilité.

Les épaisseurs par :- nivellement ;- sondage ;- radar.

Dix essais pour les appareils à mesure ponctuelle.Un passage par voie pour l’appareillage à mesure continu.Plaque, dynaplaque 1 ou 2, appareil de mesure de défl exion, portancemètre.

Une mesure par profi l.Matériel topographique, carotteuse, radar géologique.

PERFORMANCES

La protection superfi cielle.

Convenance méthode d’exécution et évaluation des performances

Voir page suivante

Contrôle continu visuel plus un essai au moins par chantier important.Matériel d’épandage de liants et granulats.

Fiches 20 à 24

Matériel classiquement utilisé pour les enduits superfi ciels.

DIVERS

• Remarque 1 :préalablement à la réalisation de l’épreuve de convenance, l’entreprise peut de son côté réaliser une ou plusieurs planches d’essai afi n d’ajuster les différents paramètres d’exécution.

• Remarque 2 :en première approximation on considère qu’une épreuve de convenance représente1/2 à 1 journée de travail de chantier.

Page 34: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

33

VÉRIFIERVÉRIFIER

La bonne application de la procédure d’exécution défi nie au PAQ et des moyens et méthodes acceptées à l’issu de la convenance.

Continu, journalier.Visuel.PROCÉDURE

Les matériaux de couche de forme (nature et état).

La chaux et les liants hydrauliques.

Voir page suivante

Examen visuel ponctuel.Une teneur en eau chaque 1 000 m3 et une identifi cation en nature chaque 5 000 m3.Matériel de laboratoire.

Un essai de réactivité à la chaux chaque 5 000 t. ou un minimum par chantier.Matériel de test de réactivité.

On vérifi era en particulier la non dérive dans le temps du matériel.

Identifi cation pour classifi cation des matériaux selon NF P 11-300Fiches 1 à 13

Fiche 14Prévoir un prélèvement conservatoire chaque 500 t. de liant ou de chaux ou au minimum un par chantier.

MATÉRIAUX ET PRODUITS

Observer visuellement sur le chantier la bonne répartition de l’énergie de compactage.Fiches 1, 2, 16, 18, 19, 24, 30Voir GTS.L’ajustement de la teneur en eau en cours d’exécution du traitement est de la compétence de l’entreprise. Le maître d’œuvre ne fait qu’un contrôle à posteriori.

Exécution de la couche de forme

RÉALISATION

Le compactage par :- Q/s- ou densité selon choix du

DCE.

Le nivellement.

Quantité et répartition en chaux et liants hydrauliques.

La qualité de la mouture.

L’épaisseur de malaxage.

La teneur en eau fi nale avant compactage.

Journalier, controlographeUne mesure de densité chaque 300 m2 et au moins 20 mesures.Gammadensimètre.

Trois points de mesure minimum par profi ls espacés de 15 mètres.Matériel topographique.Une fois par jour au minimum.Pesée épandeur, bâches, bacs.Une fois par jour.Visuel, analyse granulomètrique.Une fois par jour.Visuel (à la règle, pige…)Une fois par jour au minimum étuve, micro-ondes…

Page 35: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

34 Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

VÉRIFIERVÉRIFIER

Le nivellement.

La protection superfi cielle dans le cas des couches de formes traitées.

Trois points de mesure au minimum par profi ls espacés de 15 mètres.Matériel topographique.

Un essai au minimum.Matériel de contrôle des enduits.

DIVERS

La portance et la déformabilité :

- module EV2 ;- module dynamique ;- défl exion.

L’épaisseur.

Fin de procédure

Un essai chaque 250 m2

pour les mesure de module et un passage par voie pour la défl exion.Plaque, dynaplaque 1 ou 2, poutre Benkelman, défl ectographe, curviamètre, portancemètre.

Un essai par 500 mètres ou au minimum cinq essais par chantier.Sondeuse, pénétromètre dynamique, radar.

Le portancemètre sera utilisé plus comme outil d’épreuve d’information que comme outil de réception proprement dite.

Fiches 20, 21, 22, 25

PERFORMANCES

(cas sans traitement)

La défl exion sera toujours appliquée comme outil d’acceptation des couches de formes traitées.

Fiches 15, 20, 21, 22, 23

Le carottage et les essais mécaniques sont retenus comme outils d’acceptation uniquement dans le cadre de marchés de type 4 tels que défi nis dans le GTS (tableau C3- I).

Exécution de la couche de forme (suite)

PERFORMANCES

(cas avec traitement)

La défl exion.

Le module statique ou dynamique.

L’épaisseur, compacité, caractéristiques mécaniques comme épreuves d’information.

Un essai chaque 100 m2 pour les mesures ponctuelles et un passage par voie pour les mesures en continues.Plaque, dynaplaque 2, défl ectographe…

A défi nir selon le chantier.Carotteuse, presse d’écrasement, banc gamma, balance hydrographique.

Acceptation des travaux

Page 36: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

35

3 - Récolement des contrôles des terrassements

Le récolement des contrôles de terrassement doit faire partie du dossier de récolement général du chantier et s’intègre donc au dossier d’ouvrage. Il doit rendre compte de l’ensemble des contrôles réalisés au cours de l’exécution des travaux de terrassements et en indiquer la nature et les résultats.

Le récolement des contrôles de terrassement doit comporter au minimum, pour les chantiers de petite ou moyenne importance, un tableau de synthèse traitant, par ouvrage élémentaire (déblai, remblai) et par parties d’ouvrages (couche de forme, arase/PST, corps et assise d’ouvrage), les rubriques suivantes :• nature, état, origine et répartition des matériaux ;• contrôles réalisés avec positionnement vis-à-vis des seuils demandés (fi ches de contrôle correspondantes mises en annexe au document) ;• dispositions particulières (purges, géotextiles, comblement de cavités…) ;• indications des non conformités et adaptations retenues avec renvoi au fi ches spécifi ques mises en annexe.

Bien que la présentation des tableaux de synthèses de récolement puisse fortement varier d’un concepteur à l’autre, il est couramment admis qu’ils soient établis sur la structure suivante (voir exemple en annexes 3 et 4) :• une en tête où fi gurent le nom du chantier, l'unité géographique (section courante, rétablissement), l'ouvrage de terrassement concerné (N° du déblai ou remblai) ;

• un linéaire schématique constitué du tracé gradué (PK par exemple) du profi l en long de la section récolée où seront positionnés, pour repère, les ouvrages d'art, ouvrages hydrauliques, etc. ;• une légende où sont fi gurés les symboles lithologiques retenus pour représenter les divers matériaux constituant en particulier la PST et la couche de forme ainsi que les symboles de représentation des résultats des essais de contrôles et de réception ;• des sections "couche de forme/PF" et "PST/arase" calées suivant la même échelle que le tracé du profi l en long précédemment cité. Ces sections peuvent parfois, selon le degré d'hétérogénéité latérale, être partitionnées en plate-forme gauche et plate-forme droite. Dans chacune de ces sections seront reportés au moins :- l a nature, l'état, et l'origine des matériaux constituant

cette partie d'ouvrage ;- les traitements subis ;- les résultats des mesures de réception (compacité,

portance, défl exion, altimétrie…) ;- et plus généralement tout élément présentant un

intérêt certain pour la connaissance de la constitution et de l'état de l'ouvrage.

• une section "corps de remblai ou déblai" où sont reportés, en particulier, la nature, l'état, la classe et l'origine des matériaux ; • un ensemble "dispositions constructives particulières" dans lequel sont indiqués les particularités constructives telles que purges, substitutions, redans, géotextiles, drainage, pentes de talus, cavités reconnues, etc.

Page 37: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

36 Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

Dans le cas de chantiers plus importants ou très complexes, on pourra compléter les tableaux de récolement par :• des fi ches synthétiques par ouvrage élémentaire (voir exemple en annexes 1 et 2) ;• un rapport explicatif de synthèse générale (historique de l'exécution des travaux de terrassements, nature et nombre de matériel…).

Page 38: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

37

4 - Réception et point zéro des ouvrages

4.1 - Réception des ouvragesLa réception est l’opération par laquelle le maître d’œuvre prononce l’achèvement et la conformité au marché des travaux.

Afi n de pouvoir la prononcer, le maître d’œuvre procède, à la demande de l’entrepreneur et contradictoirement avec lui, aux « opérations préalables à la réception »ou « OPR » qui comportent :• la reconnaissance des ouvrages ;• les constatations :

- de bon achèvement (ou non) de l’exécution (totale ou partielle) des prestations prévues au marché,

- des imperfections ou malfaçons ;• l'examen des épreuves, contrôles, essais prévus au marché.

Ces opérations font l’objet d’un procès verbal signé par le maître d’œuvre et l’entrepreneur. Le maître d’œuvre prononce ou non la réception des travaux. Dans l’affi rmative, il acte :• la date d'achèvement des travaux ;• les réserves dont il a, éventuellement, assorti la réception.

L’entrepreneur doit remédier aux imperfections à l’origine des réserves.

4.2 - Point zéro des ouvragesLe « point zéro » sert à établir un état initial des ouvrages particuliers susceptibles d’évoluer dans le temps et pour lesquels une surveillance et un suivi s’avèrent nécessaires.

Le « point zéro » des ouvrages de terrassement n’est pas, comme pour les ouvrages d’art, une obligation réglementaire. Il est toutefois conseillé de réaliser un point zéro au moins sur :• les déblais ou remblais de grande hauteur ;• les remblais en matériaux évolutifs, tels que les marnes par exemple, ou construits en matériaux marginaux ou non conventionnels ;• les remblais sur sols compressibles ;• les traversées de zones instables, en déblai ou remblai ;• les déblais avec une hydrogéologie particulière ;• etc.

Pour être effi cace, le point zéro doit être réalisé avec le phasage suivant :• prise en compte des éléments de conception des ouvrages en terre ;• analyse des plans de réalisation spécifi ques tels que drains verticaux, masques, éperons drainants… ;• analyse des problèmes techniques rencontrés à la construction de l'ouvrage ;• bilan de l'instrumentation éventuellement mise en

Page 39: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

38 Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

place et défi nition d'une mesure "point zéro" servant de référence pour le suivi dans le temps (la mise en place de bornes topographiques ou d'instrumentations complémentaires, permettant un suivi de précision, peut être requis dans des secteurs spécifiques délicats) ;• recommandations pour le suivi à long terme.

La prestation de «point zéro» doit faire l’objet d’un rapport de synthèse exhaustif avec clichés photographiques, plans, synoptiques, etc. Ce rapport doit faire apparaître les secteurs sensibles de l’ouvrage et défi nir clairement un plan de surveillance.

Page 40: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

39

AnnexesAnnexe 1

Exemple de fiche de synthèse déblai

Déblai D16-17

Présentation Commune : Torvilliers

PK Profi ls L m H m maxi

Talus L/h V m3 Date

reconnaissance OA Rétabt.

120,090 4003 RD 53

840 8 3/2 187300 25.03.92 PS 1214

120,930 4031 VC 34

Particularités Risberme (voie SENS-TROYES) : VC 34 – voie latérale (largeur 15,00 m).

Identifi cation (7 sondages) TURONIEN – CONIACIEN

Graveluche A1 - 10 % Craie R1 - 90 %

71 % m - 29 % h 62 % m - 19 % h - 19 % th

Type essais W natPassantà 0.08 mm

VBs OPN W 0/20 W bloc densité bloc OPN

Nombre essais 7 1 1 1 21 13 13 1

Valeur miniValeur maxi

18,120,4

20,329,3

19,427,2

1,571,68

Moyenne 19,4 70 % 1,6 1,68 à 19 % 25,2 24,2 1,62 1,51

à 26,2 %

Etat m pour W < 20 % pour W < 26 %

Purge assise

Destination

Ouvrages Structures Volume m3 Matériaux

R10 Corps de remblai 3 700 (2 %) R1CR 1189 Corps de remblai 6 000 (3 %) R1R15 Corps de remblai 21 000 (11 %) R1R18 Corps de remblai 30 800 (16 %) R1RD 53 Corps de remblai 24 800 (13 %) R1Dépôt DD 1210 31 600 (17 %) A1Dépôt Merlon DD 1210 20 100 (11 %) R1D11 Substitution 6 500 (4 %) R1RD 94 (1239) Corps de remblai 28 000 (15 %) R1RD 83 (1260) Corps de remblai 13 200 (7 %) R1D16/17 Substitution arase 1 600 (1 %) R1

Dépôt DD 1210 (purge arase D16-17) 1 600 A1

Purge arase

Date Profi ls Ep m Vm3 Matériaux Substitution Provenance

4019 - 4023 0,5 1600 R1 D 16 - 17

Page 41: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

40 Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

Annexe 2

Exemple de fiche de synthèse remblai

Remblai 4

Présentation Commune : Neuville sur Vanne

PK Profi ls L m H m maxi

Talus L/h

V m3

Hors purgesDate

Mise en œuvre OA Rétabt. OH

106,620 3554

630 14 2/1 143 600 du 16 sept.au 3 nov. 92

Pl 1070

R1 1071diam. 1600107,250 3575 Neuville

Particularités - Remblai de grande hauteur (étude spécifi que et PQP) - Base (quand H > 10 m) traitée à 4 % LIGEX - Talus (1 = 3,50 m) traité à 3 % LIGEX - Banquettes latérales (largeur 4 m) traitées à 3 % LIGEX

Provenance

Déblais Volume (m3) Nature

D5 143 600 100 % Craie R1

Identifi cation R non traité R traité Ligex

W 0/20 W bloc densité bloc Wav T Wap T OPN

Provenance D5

Nombre essais 36 1 1 32 30 1

Valeurs mini 16,2 18,9 18,2

Valeurs maxi 24,9 26,1 25,6

Moyenne 22,3 18,5 1,6 23,5 21,4 1,55

Classe matériau (état) R12 m (h) R12 m

ContrôlesQ/S

remblai non traité Base 4 % Ligex Talus 3 % Ligex

Compacités % densité bloc Compacités %

Nombre essais 42 167 (33 profi ls) 32 60 (12 profi ls) 50 (10 profi ls)

Valeurs mini 1 98,1 1,52 103,9 104,5

Valeurs maxi 1,9 110 1,63 111,6 109

Moyenne 1,2 1,046 1,57 106,4 106,8

Hors tolérance 5 < 1,2 0 < 98 % / y bloc 13 < 105 % / OPN 3 < 105 % / OPN

Page 42: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

41

Purge assise

(voir PQP)

Zone P 3554 – 3574

Niveau TN sous base traitée (épaisseur 1,50 m)

Date 16 au 21 septembre 92

Substitution CR2 + 4 % LIGEX – Provenance D5

Volume 37 700 m3

(argile et limon très humides)

Contrôles

Compacités % OPN référence

Nombre 10 (2 profi ls) 1

Valeurs mini 98,7

Valeurs maxi 101,3

Moyenne 100,4 1,55

Hors tolérances 10 < 105 %

Traitement remblai

(traitement au déblai par pulvimixer RACO 250)

Zone base (quand H > 10 m) P. 3570 – 3573(quand H <10 m sur une épaisseur de 1 m)talus (1 = 3,50)

Matériaux base R12 +4 % LIGEX - provenance D5talus R12 +3 % LIGEX - provenance D5

Volume base 78 140 m3

talus 12 000 m3

Contrôles voir page 1Suivi pose de repères topographiques :

contrôles altimétriques réalisés du 23/11/92 au 20/07/93 (tassements mesurés sur 7 mois : 5 à 15 mm).

Page 43: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

42 Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

Page 44: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

43

Page 45: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

44 Conception et réalisation des terrassements - fascicule 2 : organisation des contrôles

Page 46: 3.terrassements organisation controles_fasc.2

46 avenue

Aristide Briand

BP 100

92225 Bagneux Cedex

France

téléphone :

33 (0)1 46 11 31 31

télécopie :

33 (0)1 46 11 31 69

internet : www.setra.

equipement.gouv.fr

Sétraservice d'Études

techniques

des routes

et autoroutes

Ce guide « Conception et réalisation des terrassements » a pour but d’aider et de conseiller le maître d’œuvre pendant l’élaboration du projet jusqu’à la réalisation des travaux de terrassements.

Il se compose de 3 fascicules indépendants :

• fascicule 1 : études et exécution des travaux ;• fascicule 2 : organisation des contrôles ; • fascicule 3 : méthodes d’essais.

Le présent fascicule 2 « Organisation des contrôles » présente les actions de contrôle à mener au cours de l’exécution des travaux. Il situe la place des contrôles dans la démarche qualité appliquée aux travaux de terrassements et rappelle les principales règles techniques d’exécution ainsi que les contrôles et moyens à y associer.

Le Sétra appartient

au Réseau Scientifique

et Technique

de l'Équipement

Document disponible au bureau de vente du Sétra46 avenue Aristide Briand - BP 100 - 92225 Bagneux Cedex - France téléphone : 33 (0)1 46 11 31 53 - télécopie : 33 (0)1 46 11 33 55Référence : 0702-2 - Prix de vente : 14 Couverture - crédit photos : A. Delfaut (Dreif - Lrpc), Y. Aubert (Entreprise Gtm Terrassements), Y. Deniel (DDe 28), C. Drouaux (Sétra), G. Lacassy (Cete du Sud-Ouest - Lrpc), E. Mazière (Entreprise Gtm Terrassements), P. Pettier (Scétauroute), P. Rossi (Entreprise Razel), N. Travers (DDe 50).Conception graphique et mise en page : Domigraphic, 16 rue Diderot, ZAC Les Radars - 91353 GrignyImpression : Caractère - 2, rue Monge - BP 224 - 15002 Aurillac CedexL’autorisation du Sétra est indispensable pour la reproduction, même partielle, de ce document.© 2007 Sétra - Dépôt légal : 1 er trimestre 2007 - ISBN : 978-2-11-094657-7

Ce document participe à la protection de l’environnement. Il est imprimé avec des encres à base végétale sur du papier écolabélisé PEFC.CTBA/06-00743

PEFC/10-31-945