39ème congrès de l’APLIUT - WordPress.com...Nous sommes 28 enseignants titulaires en langues à...

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  • SOMMAIRE

    Bienvenue à l'IUT Paul Sabatier Toulouse 3 ....................................................... 3

    Plan 1 : IUT Paul Sabatier ........................................................................... 5

    Plan 2 : IUT et INSA (Restauration)................................................................. 6

    Comité Scientifique et Comité d'Organisation .................................................... 7

    Wifi ..................................................................................................... 7

    Restauration ........................................................................................... 7

    Nouvel adhérent ...................................................................................... 7

    Programme général ................................................................................... 9

    Programme du jeudi 31 mai ....................................................................... 10

    Programme du vendredi 1er juin .................................................................. 12

    Programme du samedi 2 juin ...................................................................... 14

    Programme des conférences ...................................................................... 15

    Conférence 1 : A. Walters ......................................................................... 15

    Conférence 2 : L. Graham et J. Pagèze ......................................................... 16

    Conférence 3 : S. Roussel .......................................................................... 18

    Conférence 4 : J.-C. Beacco ...................................................................... 20

    Conférence 5 : A. Henderson ..................................................................... 22

    Programme des ateliers ............................................................................ 24

    Première série : ateliers 1 à 4 du jeudi de 15h30 à 16h15 ................................... 24

    Deuxième série : ateliers 5 à 8 du jeudi de 16h25 à 17h10 .................................. 28

    Troisième série : ateliers 9 à 12 du vendredi de 10h45 à 11h30 ............................. 33

    Quatrième série : ateliers 13 à 16 du vendredi de 11h40 à 12h25 .......................... 37

    Cinquième série : ateliers 17 à 21 du vendredi de 15h10 à 15h55 .......................... 41

    Sixième série : ateliers 22 - 23 du samedi de 10h15 à 11h00 ................................ 46

    Swap-shops .......................................................................................... 48

    Septième série : ateliers 24 - 25 du samedi de 11h10 à 11h55 .............................. 50

    Réception à l'hôtel de ville (Capitole) ........................................................... 52

    Dîner du congrès, 40e anniversaire ............................................................... 52

    Marché des produits régionaux ................................................................... 53

    Remerciements ...................................................................................... 55

    Éditeurs, sponsors et partenaires ................................................................ 56

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    Bienvenue à l'IUT Paul Sabatier Toulouse 3

    ous vous souhaitons la bienvenue dans notre IUT toulousain. Créé en 1966, et rattaché à l'université Toulouse 3 Paul Sabatier, il est aujourd'hui un des plus importants IUT de France, tant par sa taille que par la diversité des formations

    qu'il propose : 14 DUT différents et plus de 30 licences professionnelles à plus de 5500 étudiants sur les sites de Toulouse, Auch et Castres. Nous espérons que vous passerez un agréable séjour à Toulouse et participerez activement à un congrès qui s’annonce très enrichissant. Un congrès est un moment privilégié pour faire connaissance et partager nos recherches en didactique et nos pratiques pédagogiques. Afin d’élargir ces échanges et d’amorcer une discussion potentielle avec les enseignants de notre IUT, permettez-nous une brève présentation de l’enseignement des langues à l’IUT Paul Sabatier. Nous sommes 28 enseignants titulaires en langues à l’IUT, (3 en espagnol, 25 en anglais), répartis sur 17 départements et 3 sites (dont Auch, qui a accueilli le congrès de l'APLIUT en 2003), accompagnés de vacataires, et avons la chance de pouvoir travailler les langues dans les 10 laboratoires multimédia de l'IUT. Certains d'entre nous sont enseignants-chercheurs et sont membres du LAIRDIL (LAboratoire Interuniversitaire de Recherche en Didactique du LANSAD - EA 7415). Implanté à l'IUT, le LAIRDIL est le seul laboratoire en France qui a pour vocation de développer et d’ancrer une recherche fondamentale et appliquée en didactique du LANSAD. Depuis 2010, l'IUT s'est doté d'un Centre des Relations Internationales et des Langues (CRIL), qui accueille en un seul lieu un centre de ressources en langues et un pôle relations internationales, cas unique dans le paysage français des IUT. Cette unité de lieu fait sens pour préparer au mieux les étudiants à une vie professionnelle dont l’internationalisation ne cesse de croître. Le lien entre langues et RI va de soi : nos étudiants partant à l’étranger ont besoin d’une assise solide en langue pour y réussir, et l’enseignant de langue est souvent aussi une fenêtre vers l’international. Bon nombre de collègues de langues sont donc partie prenante des RI de leur département, la majorité y jouant un rôle majeur. L'IUT Paul Sabatier a toujours soutenu le développement de la mobilité étudiante et enseignante et affiche depuis 2003 une politique internationale claire et déterminée qui permet à nos étudiants de valoriser leur parcours universitaire dans le cadre d'une mobilité accompagnée et d'enrichir ainsi l'offre de formation en l'internationalisant. L’IUT réalise chaque année une mobilité sortante de 340 étudiants (stages, semestres et DUETE,) et 100 étudiants en mobilité entrante, ce qui correspond à 20% des effectifs. Il représente près de 20% de la mobilité ERASMUS de l’université Paul Sabatier. Ce 40e congrès porte sur l'internationalisation des formations et l’enseignement / apprentissage des langues. L’internationalisation des formations est une problématique émergente dans l’enseignement supérieur, en lien avec la transdisciplinarité, la professionnalisation et l’insertion professionnelle. Les enseignants de langues, qui sont avant tout des enseignants de leur département de spécialité, sont directement concernés par l’internationalisation des formations où la maîtrise des langues de spécialité ou professionnelles contribue à améliorer la mobilité internationale et l’employabilité.

    N

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    L’enjeu pour la communauté des linguistes de l’enseignement supérieur est de se positionner comme acteurs d’une internationalisation pleinement "réfléchie" dans une université française qui, pour des raisons de reconnaissance internationale, d'attractivité ou de politique d'excellence, s'anglicise. Le congrès a pour ambition de mettre en perspective des considérations d'ordre politique, linguistique, culturel, social et économique de l’internationalisation des formations en France, de s'interroger sur la variété de l'anglais utilisé et sur la place de la langue française dans ces formations. Les communications permettront d’établir un état des lieux sur l’internationalisation des formations dans l’enseignement supérieur et la place de l’enseignement/apprentissage des langues étrangères, en abordant deux axes : d'une part les enjeux, (disciplinaires, linguistiques, culturels, sociaux, politiques et économiques), et d'autre part les objectifs et la mise en place d'un dispositif d'internationalisation des formations. A l'issue du congrès, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir compléter le questionnaire de satisfaction qui se trouve dans votre mallette de bienvenue et de le remettre dans l'urne prévue à cet effet, ou bien de compléter le questionnaire en ligne disponible au lien suivant : https://goo.gl/forms/A4dDIDwMpQxYsM7E2

    Vos desiram un plan bon congrès a totas et totes !

    Très bon congrès à toutes et à tous !

    Benvenguda Benvengut en a Tolosa

    Paul Sabatier (1854 -1941), chimiste français. Lauréat du prix Nobel de chimie en 1912. Doyen de la Faculté des Sciences de l'université de Toulouse.

    https://goo.gl/forms/A4dDIDwMpQxYsM7E2

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    Plans Le congrès se déroule au département Informatique de l'IUT Paul Sabatier, sur le site de Rangueil, 133B avenue de Rangueil (plan 1).

    Plan 1 - IUT Paul Sabatier (site de Rangueil)

    Venir en métro ou en bus Station de métro : Faculté de pharmacie / Facultat de farmacia (ligne B) Dernier départ : minuit du dimanche au jeudi, 3h (3 a.m.) le vendredi et samedi. Ligne de Bus : N° 44, Arrêt La Pélude Venir en vélo Vous pouvez retirer un vélo dans l’une des 283 stations Vélô Toulouse. Plusieurs stations se situent à proximité de l’IUT (voir le plan d'accès ci-dessus, sigle VT).

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    Plan 2 - IUT et INSA (Restauration)

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    Comité scientifique

    Claire CHAPLIER Présidente Université Toulouse 3 Paul Sabatier

    Monica ALAEZ-GALAN IUT Paul Sabatier, Université Toulouse 3

    Anne-Laure DUBRAC Université Paris-Est Créteil

    Joëlle FARIGOUX IUT du Limousin, Université de Limoges

    Dan FROST Université Grenoble Alpes

    Noëlla GAIGEOT Université du Maine, Le Mans

    Laura HARTWELL Université Toulouse 1 Capitole

    Danielle JOULIA IUT Paul Sabatier, Université Toulouse 3

    Nicole LANCEREAU-FORSTER IUT Paul Sabatier, Université Toulouse 3

    Corinne LANDURE IUT d’Epinal, Université de Lorraine

    Emilie LUMIÈRE Université Toulouse 2 Jean-Jaurès

    Marie-Pierre MARTINEZ IUT de Metz, Université de Lorraine

    Julie MORÈRE IUT de Nantes, Université de Nantes

    Linda TERRIER Université Toulouse 2 Jean-Jaurès

    Comité d’Organisation

    Danielle JOULIA Responsable IUT Paul Sabatier, Université Toulouse 3

    Virginie BLUMBERGER IUT Paul Sabatier, Université Toulouse 3

    Jacqueline CAZABAN IUT Paul Sabatier, Université Toulouse 3

    Claire CHAPLIER Université Toulouse 3 Paul Sabatier

    Laura HARTWELL Université Toulouse 1 Capitole

    Emilie LUMIÈRE Université Toulouse 2 Jean-Jaurès

    Wifi Vous pouvez vous connecter avec vos identifiants habituels utilisés dans votre université via le réseau EDUROAM. Des identifiants pour l'Université Toulouse 3 Paul Sabatier vous sont également fournis (Wifi UPS).

    Restauration Les déjeuners ont lieu au restaurant de l'INSA (voir plan 2, page 6) à quelques minutes à pied du département Informatique. Une restauration rapide/cafétéria "Les Oliviers" (CROUS) est également à votre disposition au 134 avenue de Rangueil (voir plan 2). Merci de remettre la contremarque lors de votre passage aux caisses de l'INSA.

    Vous êtes nouveau/nouvelle à l’APLIUT ? N’oubliez pas de vous rendre à l’accueil des nouveaux APLIUTien.nes le jeudi 31 mai à 10h30 en salle IN 118. Pour les ancien.ne.s: les nouveaux adhérents de l’association ont un badge violet. N’hésitez pas à aller leur parler !

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    Programme général

    Jeudi 31 mai

    08.30 – 09.00 Accueil des congressistes 09.00 – 10.50 Ateliers de spécialités IUT Session spéciale IUT

    "DUT 180 (ou PLIUT), état des lieux et quid des langues"

    10.30 – 10.50 Accueil des nouveaux (salle IN 118, 1er étage) 11.00 – 12.00 Conférence plénière : Adam WALTERS

    Développement des enseignements disciplinaires en anglais à l'université de Toulouse 3

    12.00 - 13.30 Déjeuner au restaurant de l'INSA 13.30 – 14.15 Ouverture officielle du congrès 14.15 – 15.15 Conférence plénière : Lesley GRAHAM et Joanne PAGÈZE

    Equi[i]per les enseignants et les ingénieurs pédagogiques pour l’internationalisation

    15.15 – 15.30 Pause-café 15.30 – 16.15 1e série d’ateliers 16.25 – 17.10 2e série d’ateliers, visite du CRIL (limité à 20 personnes) 17.30 – 18.45 Visite de la ville (centre historique) 19.00 – 20.30 Réception à l'hôtel de ville de Toulouse, Salle des Illustres (Capitole)

    Vendredi 1er juin

    08.30 – 09.00 Accueil des congressistes 09.00 – 10.00 Conférence plénière : Stéphanie ROUSSEL

    Apprendre un contenu disciplinaire en langue étrangère : enjeux politiques, théoriques et pratiques pour l'internationalisation des formations

    10.00 – 10.45 Pause-café, ouverture du salon des éditeurs et du marché régional 10.45 – 11.30 3e série d’ateliers, atelier de Prep my future (éditeur), visite du CRIL 11.40 – 12.25 4e série d’ateliers, atelier d' ETS Global (éditeur), visite du CRIL 12.30 – 14.00 Déjeuner au restaurant de l'INSA 14.00 – 15.00 Conférence plénière : Jean-Claude BEACCO

    L’internationalisation des formations d’enseignement supérieur : de politique en didactique

    15.10 – 15.55 5e série d’ateliers, atelier de Global Exam (éditeur) 15.55 – 16.40 Pause-café, visite du salon des éditeurs et du marché régional 16.40 – 18.30 Assemblée générale, tombola 20.00 – 24.00 Dîner au Barricòt (à Compans-Caffarelli) et 40e anniversaire de l'APLIUT

    Samedi 2 juin

    08.30 – 09.00 Accueil des congressistes 09.00 – 10.00 Conférence plénière : Alice HENDERSON

    EMILE dans l’internationalisation de l’enseignement supérieur français : La prononciation encore et toujours orpheline ?

    10.00 – 10.15 Pause-café 10.15 – 11.00 6e série d’ateliers et swap-shop 1 & 2, visite du CRIL (limité à 20 personnes) 11.10 – 11.55 7e série d’ateliers et swap-shop 1 & 2 suite 12.00 – 12.30 Clôture du 40e congrès de l’APLIUT 12.30 – 13.00 CA de l’association

  • 10

    Jeudi 31 mai

    08.30–09.00 Accueil des congressistes Hall d’entrée

    09.00 –10.50

    Ateliers de spécialités IUT

    DUT 180 (ou PLIUT),

    état des lieux et quid des

    langues

    Session spéciale IUT

    Ateliers réservés aux enseignants IUT

    Atelier A : INFO (Informatique) MMI (Métiers du Multimédia et de l’Internet) RT (Réseaux et Télécommunications) STID (Statistique et Informatique Décisionnelle) Atelier B : TC (Techniques de commercialisation), INFO COM (Information-communication) Atelier C : GACO (Gestion Administrative et Commerciale), GEA (Gestion des Entreprises et des Administrations), GLT (Gestion Logistique et Transport) Atelier D : CHIMIE, GBIO (Génie Biologique) GCGP (Génie Chimie-Génie des Procédés) HSE (Hygiène, Service et Environnement) Atelier E : GCE (Génie du Conditionnement et de l’Emballage), GDI (Génie de la Distribution Industrielle), GEII (Génie Electrique et Informatique Industrielle), QLIO (Qualité, Logistique Industrielle et Organisation) Atelier F : GCGD (Génie Civil Construction Durable), MP (Mesures Physiques) SGM (Science et Génie des Matériaux) GMP (Génie Mécanique et Productique) GIM (Génie Industriel et Maintenance) GTE (Génie Thermique et Energie) Atelier E : CJ (Carrières Juridiques) CS (Carrières Sociales).

    Salle IN 201

    D. Joulia

    Salle IN 203 A. Brentel

    Salle IN 204 M. Lopes

    Salle IN 205 B. Andlauer

    Salle IN 208 D. Guilbert

    Salle IN 209 C. Bonifait

    Salle IN 210 H. Garnier

    11.00 –12.00

    Conférence plénière 1

    Adam WALTERS Développement des enseignements

    disciplinaires en anglais à l'université de Toulouse 3

    Amphi 33 G. Eiffel

    12.00 –13.30 Déjeuner INSA

  • 11

    13.30 –14.15 Ouverture officielle du 40e Congrès Amphi 33 Eiffel

    14.15 –15.15

    Conférence plénière 2

    Lesley GRAHAM et Joanne PAGÈZE

    Equi[i]per les enseignants et les ingénieurs pédagogiques

    pour l’internationalisation

    Amphi 33 Eiffel

    15.15 –15.30 Pause-café Salle GR 019

    15.30 –16.15 Première série

    d’ateliers

    Atelier 1 : Nicolas Molle Le cas d'un Master 2 Juriste d’Affaires International : l’anglais comme nécessaire Lingua Franca oui, mais pas seulement…

    Atelier 2 : Jocelyne Sourisseau L'internationalisation de Beïjing à Toulouse : points de vue croisés sur la mise en place d'une double licence chinoise et française à l'attention d'un public chinois

    Atelier 3 : Aldjia Outaleb-Pellé et El-Mehdi Soltani Besoins et pratiques linguistiques dans les entreprises. Cas de l’opérateur téléphonique "Djezzy" en Algérie

    Atelier 4 : Lesley Graham et Joanne Pagèze Language and language diversity in international teaching and learning

    Salle IN 118

    Salle IN 201

    Salle IN 209

    Salle IN 210

    16.25 –17.10 Deuxième

    série d’ateliers

    Visite du CRIL

    Atelier 5 : Dan Frost Putting the new 2018 CEF phonological control descriptors into context

    Atelier 6 : Paul Jones L’approche S.P.I.R.E. : viser l’excellence dans l’internationalisation à l’IUT

    Atelier 7 : Jocelyne Napoli Formation internationale: une étude de cas dans le secteur du tourisme

    Atelier 8 : C. Pelissier et N. Matas-Runquist Stratégie ascendante pour l’internationalisation des formations : retours d’expériences et perspectives

    Salle IN 118

    Salle IN 201

    Salle IN 209

    Salle IN 210

    17.30 –18.45 Visite de la ville (centre historique)

    19.00 –20.30 Réception à l'hôtel de ville de Toulouse

  • 12

    Vendredi 1er juin

    08.30 -09.00 Accueil des congressistes Hall d'entrée

    09.00 -10.00

    Conférence plénière 3

    Stéphanie ROUSSEL

    Apprendre un contenu disciplinaire en langue étrangère : enjeux politiques, théoriques et

    pratiques pour l'internationalisation des formations

    Amphi 33 Eiffel

    10.00 -10.45 Pause-café, ouverture du salon des éditeurs

    et du marché des produits régionaux Salles 21/22

    10.45 –11.30 Troisième série

    d’ateliers

    Visite du CRIL

    Atelier 9 : Corinne Landure La classe MOCCA (MOdules Coeur de Compétence en Anglais) : une expérience à reconduire ?

    Atelier 10 : Émilie Chorin Internationalisation et enseignement des langues étrangères et/ou régionales : de la transmission des savoirs à l’amélioration des compétences en langue(s)

    Atelier 11 : Bita Pourmoezzi La formation continue pour des enseignants de FLE : un dispositif prêt-à-appliquer

    Atelier 12 : N. Yassine-Diab et M.P. Baduel Enjeux linguistiques et évaluation d'un dispositif d'internationalisation en Licence EEA

    Atelier Éditeur A : Alice Milhe de Saint Victor Prep my future

    Salle IN 118

    Salle IN 201

    Salle IN 209

    Salle IN 210

    CRIL

    11.40 –12.25 Quatrième

    série d’ateliers

    Visite du CRIL

    Atelier 13 : Alexandra Reynolds Attitudes to EMI teacher-training: new teacher identities?

    Atelier 14 : Anne-Marie O'Connell Le "génie de la langue" au service de l'internationalisation des formations ?

    Atelier 15 : Susan Becaas et Laüra Hoskins La mise en place d'un dispositif EMILE

    Atelier 16 : Susan Bulmer et Adeline Attard Pratique pédagogique : S4 International en GMP TA.

    Atelier Éditeur B : F. Sourbié et L. Berkowitz ETS Global

    Salle IN 118

    Salle IN 201

    Salle IN 209

    Salle IN 210

    CRIL

  • 13

    12.30 -14.00 Déjeuner INSA

    14.00 –15.00

    Conférence plénière 4

    Jean-Claude BEACCO

    L’internationalisation des formations d’enseignement supérieur : de politique en didactique

    Amphi 33 Eiffel

    15.10 –15.55 Cinquième

    série d’atelier

    Atelier 17 : Françoise Wolf-Mandroux L’internationalisation à l’IUT de Sceaux, Université Paris Sud : exemples de la diversité des parcours Atelier 18 : C.D. Martinez Ramirez, F. Castellanos Forero, C. A. Baron Serrano Multilinguisme et mondialisation. Le cas des services d'éducation et d'accueil en Colombie et en Amérique Latine Atelier 19 : Céline Murillo L’accueil d’enseignants et d’étudiants étrangers pour dynamiser l’apprentissage des langues : quelles pratiques et quels développements ? Atelier 20 : Anthony Stenton SWANS : un plaidoyer pour la lecture à l'écran et un alphabet adapté à un public international et hétérogène Atelier 21 : R. Guilet, A. Miller, T. Torrero et M. Alaez-Galan Le CRIL de l'IUT Paul Sabatier de Toulouse : un outil au service de l'apprentissage des langues et pour une internationalisation des formations Atelier Éditeur C : Sarah Barbier

    Global Exam

    Salle IN 118

    Salle IN 010

    Salle IN 209

    Salle IN 210

    CRIL

    CRIL

    15.55 -16.40 Pause-café, visite du salon des éditeurs

    et du marché des produits régionaux Salles 21/22

    16.40 -18.30 Assemblée générale, tombola Amphi 33 Eiffel

    20.00 -24.00 Dîner au Barricòt et 40e anniversaire voir p. 52

  • 14

    Samedi 2 juin 08.30 -09.00 Accueil des congressistes Hall d'entrée

    09.00-10.00

    Conférence plénière 5

    Alice HENDERSON

    EMILE dans l’internationalisation de l’enseignement supérieur français : La

    prononciation encore et toujours orpheline ?

    Amphi 33 Eiffel

    10.00 -10.15 Pause-café GR 019

    10.15 -11.00 Sixième série

    d’ateliers

    Swap-shops

    Visite du CRIL

    Atelier 22 : H. Boutenbat et R. Bencivenga Se former "entre les langues" : pour une internationalisation qui intègre l’interculturel dans la formation

    Atelier 23 : Alice Henderson Prononcer et comprendre l’anglais : Mais qu’est-il réellement possible pour moi de faire ?

    Swap-shop 1 : Marie-Pierre Martinez Compréhension orale, expression orale et interaction

    ***Inscription préalable obligatoire***

    Swap-shop 2 : Marie-Agnès Travaux Compréhension écrite et orale, expression écrite, multimédia et vocabulaire technique

    ***Inscription préalable obligatoire***

    Salle IN 118

    Salle IN 201

    Salle IN 204

    Salle IN 209

    11.10 -11.55 Septième série

    d’ateliers

    Swap-shops

    Atelier 24 : Martine Derivry et Jody Ballah Un dispositif de télécollaboration interculturelle dans l’enseignement supérieur: l’internationalisation au service de l’humain

    Atelier 25 : Laura Hartwell et Samia Ounoughi Pratiques langagières, mobilité et intégration universitaire.

    Swap-shop 1 suite : Marie-Pierre Martinez Compréhension orale, expression orale et interaction

    ***Inscription préalable obligatoire***

    Swap-shop 2 suite : Marie-Agnès Travaux Compréhension écrite et orale, expression écrite, multimédia et vocabulaire technique

    ***Inscription préalable obligatoire***

    Salle IN 118

    Salle IN 201

    Salle IN 204

    Salle IN 209

    12.00 -12.30 Clôture du 40e congrès Amphi 33 Eiffel

    12.30 -13.00 CA de l’association Amphi 33 Eiffel

  • 15

    Programme des conférences

    Conférence plénière 1

    Adam WALTERS Université Toulouse 3 Paul Sabatier

    Présidente de séance : Joëlle Farigoux

    Jeudi 31 mai 11.00 – 12.00

    Amphi 33 Gustave Eiffel

    Développement des enseignements disciplinaires en anglais à l'université de Toulouse 3

    Des masters "internationaux" sont de plus en plus proposés en anglais à l'UT3. Ces masters permettent d'ouvrir nos formations à des étudiants non francophones et sont enrichissants pour nos étudiants. Des expériences ont également lieu en licence et en DUT pour introduire une part "raisonnable" d'enseignement disciplinaire en anglais dans nos formations. Cela permet une pratique de la langue pour préparer une mobilité et pour renforcer les compétences professionnelles. Je commencerai par parler de la politique de l'université concernant ces enseignements, du cadre réglementaire, des synergies avec les collègues enseignants de langue et des priorités pour l'avenir. Puis je présenterai l'Axe Promouvoir l'Enseignement en Anglais (PEA) des Relations Internationales de l'université et les projets qui ont reçu une aide financière. Je mentionnerai également le retour positif des étudiants français pour l'enseignement disciplinaire en anglais avec quelques exemples tirés du vécu d'un enseignant anglophone dispensant ses cours de physique en anglais. J'évoquerai ensuite les résultats des enquêtes réalisées pour les projets en cours, qui montrent aussi un retour positif des enseignants concernés. C'est en effet l'intérêt des étudiants qui nous motive à développer ces enseignements et la volonté des enseignants impliqués dans ces dispositifs qui permet ce développement.

    Biographie

    Adam WALTERS est né en Angleterre et a effectué ses études à l'université de Manchester. Il est enseignant-chercheur en France depuis 1990 et enseigne la physique à l'Université Paul Sabatier de Toulouse depuis 2002. Il a souvent collaboré avec le département des langues pour donner des cours d'anglais scientifique en licence et en master. Il coordonne le master conjoint Erasmus+ Spacemaster. Il dispense également des cours d'anglais technique et professionnel à l'IUT Paul Sabatier en Mesures Physiques. Il a lancé des initiatives pour l'utilisation de l'anglais dans les cours disciplinaires en L3 et à la Prépa des INP.

    Il est membre de la Commission des RI et Européennes et de la CFVU. Dans ce cadre, il a fait partie d'un groupe de travail sur les enseignements disciplinaires en anglais et coordonne actuellement les appels d'offre de l'axe Promouvoir l'Enseignement en Anglais.

  • 16

    Conférence plénière 2

    Lesley GRAHAM et Joanne PAGEZE Université de Bordeaux

    Présidente de séance : Marie-Pierre Martinez

    Jeudi 31 mai 14.15 – 15.15

    Amphi 33 Gustave Eiffel

    Equi[i]per les enseignants et les ingénieurs pédagogiques pour

    l’internationalisation

    Depuis une dizaine d’années, on note une volonté forte des établissements de l’enseignement supérieur de s’internationaliser. Ce phénomène, d’ampleur mondiale, a été accompagné par une augmentation du nombre de programmes enseignés en anglais. Un glissement sémantique s’effectue bien souvent et, internationalisation devient synonyme de programmes proposés en anglais (English Medium Instruction, EMI), soulevant controverses et questionnements, notamment sur la qualité de l’apprentissage. L’internationalisation, au sens large, mais également comme partie intégrante de toute formation (internationalisation at home) suscite de nouveaux défis pour les enseignants universitaires et pour leur développement professionnel. De nombreux travaux de recherche sur la qualité dans ces contextes d’apprentissage ont vu le jour et tendent à souligner qu’une approche holistique impliquant un apprentissage actif, centré sur l’apprenant, ainsi qu’une attention particulière à la communication, à la dynamique de groupe, aux compétences interculturelles inhérentes est un facteur de réussite majeur de ces classes internationales, multilingues et multiculturelles. L'objectif de cette présentation est de proposer une synthèse complète du projet EQUiiP (2016-2019) - un partenariat stratégique Erasmus+ réunissant 7 universités européennes engagées dans le développement de la qualité des programmes internationaux inclusifs de l’Enseignement Supérieur (EQUiiP). Le partenariat EQUiiP s'appuie sur les travaux de projets européens antérieurs (Intluni, Lanqua) et vise à créer un ensemble modulaire de supports destinés aux ingénieurs pédagogiques ainsi qu'aux formateurs d'enseignants intervenant auprès des enseignants disciplinaires responsables de programmes internationalisés au sein d’établissements de l’Enseignement Supérieur. Ces modules seront fournis par le biais d'une plate-forme en libre accès afin qu'ils puissent être intégrés dans le soutien au développement professionnel du personnel enseignant universitaire existant à travers l'Europe. Ils visent à sensibiliser les acteurs de l'enseignement supérieur aux divers besoins sociaux et linguistiques de tous les étudiants des établissements d'enseignement supérieur et à leur proposer des stratégies pour leur permettre d’optimiser l'inclusion et l'interaction dans les contextes internationaux. La présentation se focalisera plus spécifiquement sur la question de la langue et de la diversité linguistique dans les cursus internationalisés.

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    Sensibiliser les enseignants au rôle fondamental de la langue et de la communication dans tout apprentissage disciplinaire est primordial si l’on souhaite développer de solides méthodes pédagogiques pour la classe internationale. Les enseignants disciplinaires doivent pouvoir développer des stratégies de communication pertinentes qui soutiennent et enrichissent l’apprentissage dans un contexte de lingua academica. Dans cette optique, le développement de la classe internationale à l’université s’avère être l’un des vecteurs de transformation pédagogique de l’enseignement supérieur. Nous proposerons, en complément à cette présentation, un atelier qui permettra aux participants d’expérimenter quelques activités, développées pour le module Langues et Diversité des langues, dans le cadre du partenariat stratégique EQUiiP. Références

    Carroll, J. (2015). Tools for teaching in an Educationally Mobile World. Routledge (New York & London).

    Dafouz, E., & Smit, U. (2016). Towards a dynamic conceptual framework for English-medium education in multilingual university settings. Applied Linguistics, amu034.

    Doiz, A., Lasagabaster, D and Sierra, J.M. (2013). English-medium Instruction at universities. Global Challenges. Bristol: Multilingual Matters.

    Jenkins, J. (2011). Accommodating (to) ELF in the international university. Journal of Pragmatics, 43(4), 926-936.

    Leask, B. (2015). Internationalising the Curriculum. Abingdon: Routledge

    Pagèze, J. Lasagabaster, D. (2017). Teacher Development for Teaching and Learning in English in a French Higher Education Context, L' analisi linguistica e letteraria XXV, Milano: Vita e Pensiero. 289-311.

    Taillefer, G (2013) CLIL in higher education: the perfect crossroads of ESP and didactic reflection. ASp,63 31-53.

    Biographie

    Lesley Graham est maîtresse de conférences en anglais à l’Université de Bordeaux depuis 1997 après avoir occupé plusieurs postes dans cette même université (lectrice, maîtresse de langues, assistante associée, ATER). Elle est directrice du Département Langues et Cultures et directrice adjointe du laboratoire de recherche LACES. Une partie de sa recherche porte sur l’anglais de spécialité, et notamment sur les genres para-professionnels (auto/biographies) en anglais de spécialité et les nouvelles technologies appliquées à l’enseignement de l’anglais de spécialité.

    Joanne Pagèze, professeure agrégée d’anglais, enseigne dans le secteur LANSAD à l’université de Bordeaux. Elle prépare une thèse sur les contextes d'apprentissage EMI (English Medium Instruction) à l'université française et s’intéresse plus particulièrement aux concepts de "teacher cognition" et de "translanguaging". Ce travail de recherche est intimement lié au travail qu’elle mène avec les enseignants disciplinaires. Elle est très impliquée dans l'internationalisation des formations par le biais du programme DEFI international qu’elle gère à Bordeaux - programme de formation

    linguistique et pédagogique pour les enseignants qui enseignent leur discipline en anglais. Elle s’interroge sur les questions fondamentales liées aux aspects langue/communication de l'internationalisation des formations.

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    Conférence plénière 3

    Stéphanie ROUSSEL Université de Bordeaux

    Présidente de séance : Danielle Joulia

    Vendredi 1er juin 9.00 – 10.00

    Amphi 33 Gustave Eiffel

    Apprendre un contenu disciplinaire en langue étrangère : enjeux

    politiques, théoriques et pratiques pour l'internationalisation des formations

    Dans le contexte actuel d'internationalisation des formations, de plus en plus de cours dans différents domaines sont dispensés en langue étrangère, majoritairement en anglais (Derivry-Plard, Faure & Brudermann, 2013), mais également dans d'autres langues. L'enseignement d'une discipline dans une langue étrangère se trouve ainsi au cœur des débats politiques, scientifiques et pédagogiques. Comme souvent en éducation - et pour transposer à notre contexte particulier l'analyse générale de Bryk (2015) sur les contextes éducatifs –, il y a dans la mise en place de cours en langues étrangères un véritable enjeu politique pavé de bonnes intentions (attractivité des formations, préparation à la mobilité et à l'employabilité des étudiants), de rapides efforts institutionnels et des recherches universitaires qui confèrent de la crédibilité à cette tendance. Ces volontés politiques, dont la pertinence pragmatique ne fait aucun doute, ne doivent pourtant pas faire oublier l'objectif premier de ces approches : améliorer substantiellement les apprentissages des étudiants (Bédard & Béchard, 2009). La véritable question est alors de savoir si l'enseignement d'une discipline dans une langue étrangère peut-être synonyme à la fois d'un meilleur apprentissage du contenu disciplinaire et de la langue étrangère, ou à quelles conditions il est possible qu'il le devienne. Pour répondre à ces questions, en évitant de passer précipitamment de la volonté politique aux pratiques d'enseignement, en "oubliant" les aspects théoriques, il s'agira, dans la présente communication, de s'intéresser aux fondements scientifiques de ces pratiques pour mieux comprendre ce qui se joue sur le plan cognitif, lorsque deux types de connaissances secondaires (Sweller, 2016), que sont le contenu disciplinaire et la langue étrangère, doivent être apprises simultanément. Le propos sera illustré par les résultats - souvent contradictoires - de plusieurs études du domaine (e.g. Airey, 2012 ; Dalton-Puffer, 2011 ; Bruton, 2011, 2013 ; Dallinger, Jonkmann, Hollm, & Fiege, 2016 ; Roussel, Joulia, Tricot, & Sweller, 2017 ; Roussel & Galan, 2018). L'hétérogénéité des résultats, qui tient à la diversité des cadres théoriques invoqués et des démarches scientifiques utilisées, sera discutée. Se dessine alors un agenda de recherche pluridisciplinaire porteur, dans lequel le secteur LANSAD et les enseignants de langues ont certainement un rôle important à jouer.

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    Références

    Airey, J. (2012). I don't teach language: The linguistic attitudes of physics lecturers in Sweden. AILA Review, 25, 64–79.

    Bedard, D., & Béchard, J.-P. (2009). Innover dans l’enseignement supérieur. Paris : PUF.

    Bruton, A. (2011). Is CLIL so beneficial, or just selective? Re-evaluating some of the research. System, 39, 523–532.

    Bruton, A. (2013). CLIL: Some of the reasons why ... and why not. System, 41, 587–597.

    Bryk, A. (2015). Accelerating How We Learn to Improve. Educational Researcher, 44(9), 467-477.

    Dallinger, S., Jonkmann, K., Hollm, J., & Fiege, C. (2016). The effect of content and language integrated learning on students' English and history competences – Killing two birds with one stone?. Learning and Instruction, 41, 23–31.

    Dalton-Puffer, C. (2011). Content-and-language integrated learning: From practice to principles?. Annual Review of Applied Linguistics, 31, 182–204.

    Derivry-Plard, M., Faure, P. & Brudermann, C. (2013). Apprendre les langues à l’université au 21ème siècle. Paris : Éditions Riveneuve.

    Roussel, S., Joulia, D, Tricot, A., Sweller, J. (2017) Simultaneous Learning of Subject Content and a Foreign Language should not Ignore Human Cognitive Architecture: A Cognitive Load Theory Approach. Learning and Instruction, 52, 69–79.

    Roussel, S., & Galan, J-P. (2018, in press). Can Clicker-Use Support Learning in a Dual-Focused Second Language German Course?. Language Learning & Technology, 22(3).

    Sweller, J. (2016). Cognitive load theory, evolutionary educational psychology, and instructional design. In D. Geary, & D. Berch (Eds.), Evolutionary perspectives on child development and education (pp. 291–306). Switzerland: Springer.

    Biographie

    Stéphanie ROUSSEL est maîtresse de conférences en études germaniques à l'Université de Bordeaux depuis 2012. Elle y enseigne l'allemand aux étudiants en droit et en économie depuis 2007. Ses travaux de recherche portent sur l’enseignement et l’apprentissage des langues étrangères, à la lumière des travaux en psychologie cognitive. Elle a publié en 2017 un ouvrage en collaboration avec Daniel Gaonac’h : L’apprentissage des langues, dans la Collection "Mythes et Réalités", dirigé par André Tricot.

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    Conférence plénière 4

    Jean-Claude BEACCO Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3

    Présidente de séance : Claire Chaplier

    Vendredi 1er juin 14.00 – 15.00

    Amphi 33 Gustave Eiffel

    L’internationalisation des formations d’enseignement supérieur : de politique en didactique

    La multiplication des relations entre établissements d’enseignement supérieur, dans l’espace européen et au niveau mondial, est sans aucun doute à considérer comme bénéfique pour les étudiants. L’internationalisation est devenue une priorité des politiques des établissements. Cependant ces créations de collaborations internationales, dans une situation sociolinguistique où prédomine l’anglo-américain (au moins dans le monde occidental), posent des problèmes de politique linguistique et de didactique des langues. Les plus évidents sont ceux de la ou des langues utilisées dans les formations et par les enseignants eux-mêmes, de leur diversité, des formes et des niveaux de leur maîtrise effectifs ou attendus. Le choix des langues enseignées a de fortes incidences sur la nature des connaissances transmises, dans un marché des connaissances dont les enjeux ne se sont pas uniquement cognitifs, d’autant que la configuration de la production des connaissances est très variable suivant les domaines disciplinaires et les spécialités. Quant à l’enseignement de langue étrangère ou en langue étrangère, il a à tenir compte du fait que l’appropriation d’une langue ne se réduit pas à celle de ses formes, car les pratiques langagières sont des pratiques culturelles, ce qu’enseigne l’anthropologie linguistique au moins depuis D. Hymes. Ces dimensions culturelles sont rattachées à la notion de propriété (vs. grammaticalité) des discours, c’est-à-dire à la conformité de ceux-ci aux conventions communicatives établies dans une communauté de communication et de pratiques données. Elles concernent tout particulièrement les formes de rhétorique de la connaissance (équivalent possible de academic discourse) auxquelles les étudiants doivent être préparés, aussi bien en langue première que dans les langues acquises ultérieurement. Indications bibliographiques

    Beacco J.-C. (2016). Ecole et politiques linguistiques éducatives, Paris : Didier.

    Beacco J.-C., Fleming M., Goullier F., Thürmann E., Vollmer H. (2015). Les dimensions linguistiques de toutes les matières scolaires. Strasbourg : Conseil de l’Europe, https://rm.coe.int/guide-pour-l-elaboration-des-curriculums-et-pour-la-formation-des-ense/ 16806ae61c

    https://rm.coe.int/guide-pour-l-elaboration-des-curriculums-et-pour-la-formation-des-ense/%2016806ae61chttps://rm.coe.int/guide-pour-l-elaboration-des-curriculums-et-pour-la-formation-des-ense/%2016806ae61c

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    Le Lièvre F. (2017). Quelles motivations et quelles conséquences au choix d’enseigner en anglais à l’Université en France ? In Suzuki E., Potolia A., Cambrone S., Carré N., Kim J.-O., Ouvrard L. & Zhang-Fernandez R. (dir.), Penser la didactique du plurilinguisme et ses mutations : politiques, idéologies, dispositifs (à paraître).

    Truchot C. (2010). L’enseignement supérieur en anglais véhiculaire : la qualité en question. La Revue Géopolitique, http://www.diploweb.com/L-enseignement-superieur-en.html

    Truchot C. (2010). Questions de langues dans l’internationalisation de l’enseignement supérieur en Europe. Education et sociétés plurilingues 29, 86-97.

    Biographie

    Jean-Claude Beacco est professeur émérite en sciences du langage et en didactique des langues et des cultures, spécialisé dans l’enseignement du français comme langue étrangère. Il a enseigné à l’université Paris III de 2000 à 2012 et il y a été responsable du master Didactique du français et des langues et directeur de recherches (35 thèses soutenues). Il y a créé l’équipe de recherche "Grammaires et contextualisation" (GRAC/DILTEC ED 2288). Site de Jean-Claude BEACCO : https://in2p3.academia.edu/JeanClaudeBeacco

    http://www.diploweb.com/L-enseignement-superieur-en.htmlhttps://in2p3.academia.edu/JeanClaudeBeacco

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    Conférence plénière 5

    Alice HENDERSON Université Savoie Mont-Blanc

    Président de séance : Dan Frost

    Samedi 2 juin 9.00 – 10.00

    Amphi 33 Gustave Eiffel

    EMILE dans l’internationalisation de l’enseignement supérieur français : la prononciation encore et toujours orpheline ?

    Début 2017, dans la conclusion de son rapport sur la place des recherches SHS françaises à l'international Wieviorka et Moret disent vouloir plaider

    "pour que les établissements d’enseignement supérieur et de recherche acceptent le bilinguisme dans leur activité. Non pas pour que l’anglais supplante le français, mais qu’il soit possible, et souhaitable, de s’exprimer dans les deux langues, de circuler de l’une à l’autre. […] La France, de façon plus générale, devrait apparaître comme un pays assurant la promotion du plurilinguisme sur la scène internationale (texte en gras dans le rapport d’origine)" (2017, 84-85).

    L’internationalisation de l’enseignement supérieur français s’accompagne souvent des enseignements de forme EMILE (enseignement d’une matière en intégrant une langue étrangère). Il s’agit d’un champ où les enseignants de langues du secteur LANSAD ont un rôle clé à jouer, en accompagnant les enseignants d’autres disciplines (dites "disciplines non-linguistiques" ou DNL dans le secondaire) et/ou en liant fortement leur propre enseignement, par exemple, à l’exploration de la langue spécialisée, aux tâches qui reflètent des activités de la communauté disciplinaire visée, etc. (voir Taillefer, 2004, 2013). Mais EMILE pour qui et par qui ? Donc, à un niveau micro (mais ayant un impact large et puissant), les interactions doivent être examinées de plus près, en termes de variations et de normes. Ces interactions entre locuteurs reposent sur les traits linguistiques de la langue cible, ainsi que sur ceux de la langue de départ/maternelle. Les représentations phonologiques étant la pierre fondatrice de la maîtrise d’une langue chez les entendants, il est essentiel de promouvoir un respect mutuel qui se décline de plusieurs façons : un respect moral pour la personne qui parle et pour celle qui écoute, pour leurs besoins cognitifs, et pour leurs capacités à s’adapter à l’Autre, le tout cadré par les phénomènes phonologiques et interactionnels (voir Henderson, 2014). Toute inter-culturalité dépend de notre envie de nous ouvrir à l’Autre et de notre capacité d’adaptation à l’Autre – à sa voix, à son accent, à sa culture, à ses comportements. Cependant, dans le contexte d’un cours à l’université où j’ai envie et besoin de comprendre un professeur qui fait cours, si le signal sonore est difficilement accessible (bruits de fond, voix faible), ou que j’ai du mal à décoder la chaîne parlée (accent marqué, prosodie inhabituelle, débit élevé) mon interaction sera marquée par la frustration, voire l’abandon de l’effort et la fermeture à l’Autre. Cela pourrait même m’amener à accepter certains stéréotypes sur l’Autre et à adopter des comportements discriminatoires : “non mais, t’as vu comment il prononce le mot xx ?! Il se prend pour qui ?!”.

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    Je propose d’analyser certains textes récents concernant les évolutions du "paysage" de l’enseignement secondaire et supérieur, pour révéler la présence et/ou l’absence de référence à la phonologie ou (plus largement) à l’interaction orale. Je pose comme base du respect mutuel une prise de conscience de la nature de telles interactions. Dans cette optique, je m’appuierai également sur des recherches provenant de divers domaines, dont la didactique, la linguistique appliquée, la psychologie sociale et expérimentale, ainsi que sur des données à présent non-publiées, liées aux études de cas, aux entretiens et aux sondages d’enseignants et d’étudiants européens. Mon objectif est d’identifier concrètement chez les acteurs concernés quel rôle est attribué, ou pas, à la formation à l’interaction orale et à la phonologie. Ensuite, je proposerai quelques suggestions sur comment nous, en tant qu’enseignants de langues vivantes, pouvons promouvoir la phonologie au sein de nos institutions. Une phonologie qui respecte la diversité des locuteurs, de leurs langues et de leurs accents, en rendant possible et agréable l’interaction avec l’Autre. Références bibliographiques :

    Henderson, A. (2014). Takes Two to Tango: Research into accent, comprehensibility and intelligibility and the implications for CLIL. Dans W. Szubko-Sitarek et al. (eds.), Second Language Learning and Teaching, Springer International Publishing: Lausanne, Switzerland, 63-79.

    Taillefer, G. (2004). Enseigner une matière disciplinaire en langue étrangère dans le contexte français des sciences sociales : défi, observations et implications. ASp, 37/38, 111-126. Disponible à https://journals.openedition.org/asp/884

    Taillefer, G. (2013).CLIL in higher education: the (perfect?) crossroads of ESP and didactic reflection. ASp, 63, 31-53. https://journals.openedition.org/asp/3290

    Wievieorka, M. et J. Moret (2017). Les sciences humaines et sociales françaises à l’échelle de l’Europe et du monde. Rapport à M Thierry Mandon, secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et la Recherche. FMSH Editions : Paris. Disponible à https://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/SHS/50/8/RapportSHS_EP1_ 07032016_743508.pdf

    Biographie

    Alice Henderson est maîtresse de conférences en anglais à l’Université Savoie – Mont Blanc où depuis 1993 elle enseigne aux étudiants de LLCE Anglais et du secteur LANSAD en sciences humaines. Elle a étudié aux Etats-Unis (Boston University, BA, University Professors Program), en Angleterre (University of Manchester, MEd TESOL) ainsi qu’en France, et a obtenu l’ex-DEA Langue Anglaise des Spécialités, Scientifiques et Techniques à l’Université de Bordeaux II, suivi par un doctorat à l’Université de Savoie (2001) sur la lecture de

    textes spécialisés en langue étrangère par des étudiants en sociologie. Ses recherches actuelles portent sur l’enseignement et l’apprentissage de la prononciation de l’anglais, les accents natifs et non-natifs dans l’enseignement supérieur ainsi que sur les questions de politique linguistique.

    https://journals.openedition.org/asp/884https://journals.openedition.org/asp/3290https://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/SHS/50/8/RapportSHS_EP1_%2007032016_743508.pdfhttps://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/SHS/50/8/RapportSHS_EP1_%2007032016_743508.pdf

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    Programme des ateliers

    Atelier 1

    Nicolas MOLLE Université de Lorraine – Site de Nancy

    Modératrice : Véronique Charriau

    Jeudi 31 mai 15.30 – 16.15

    Salle IN 118

    Le cas d’un Master 2 Juriste d’Affaires International : l’anglais comme nécessaire Lingua Franca oui, mais pas seulement…

    Dire que l’anglais est essentiel pour un juriste d’affaires international revient à enfoncer des portes ouvertes : "l’internationalisation des entreprises est un fait avéré et la communication entre tous ses acteurs est facilitée par l’anglais des affaires" (Deman, 2015). Ceci amène à la conclusion que l’anglais est un outil essentiel pour les professionnels du droit des affaires. Les responsables du diplôme ont donc eu à cœur d’inscrire ce parcours dans un cadre international tout en y associant la notion de professionnalisation : "les objectifs de la formation sont de former des juristes de haut niveau préparés à une insertion professionnelle rapide dans le contexte de la globalisation des affaires". Naturellement, à l’instar de ce qui se passe dans de nombreux diplômes, le recours à l’anglais est l’une des stratégies des responsables du parcours. Bien que Truchot (2010) ait démontré combien ce recours à l’anglais pouvait avoir des effets néfastes, nous verrons que, sur le plan historique, il n’y a d’autres choix que de former les étudiants à l’anglais juridique des affaires. Ainsi, outre les actions des responsables du diplôme pour ouvrir les étudiants à l’international, cette communication se propose de montrer de manière tout à fait concrète comment le cours de langue fondé sur le principe du ‘task-based learning’ et visant un anglais spécialisé peut contribuer à renforcer l’internationalité des étudiants par le biais de la professionnalisation. Enfin, à nouveau selon Truchot, associer enseignement en anglais et internationalisation est très tentant, nous montrerons alors que ce cours s’inscrit plus largement dans un cadre institutionnel pensant la diversité linguistique comme un atout majeur de l’internationalisation des étudiants avec la possibilité de découvrir d’autres langues grâce au dispositif en auto-apprentissage mis en place à l’Université de Lorraine. Références

    Deman, Myriam (2015). Guide de l’anglais des contrats d’affaires, lecture, traduction, rédaction, Paris : LexisNexis, p IX.

    Truchot, Claude. (2010) : "Questions de langues dans l’internationalisation de l’enseignement supérieur en Europe", Éducation et sociétés plurilingues 29, 85-97.

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    Atelier 2

    Jocelyne SOURISSEAU Université Toulouse 1 Capitole

    Modératrice : Monica Alaze-Galan

    Jeudi 31 mai 15.30 – 16.15

    Salle IN 201

    L'internationalisation de Beïjing à Toulouse : points de vue croisés sur la mise en place d'une double licence

    chinoise et française à l'attention d'un public chinois

    L’internationalisation des formations s’accélère dans tous les pays (Pisani-Ferry, 2015) et recouvre des réalités diverses dans l’enseignement supérieur : enseignement en langue étrangère, stages à l’étranger, programmes d’échanges internationaux ou collaborations entre universités de pays différents pour établir un double cursus. C’est ce cadre qui nous intéresse pour présenter l’élaboration d’un dispositif spécifique, commencé en septembre 2015 entre l’Université UIBE (University International Business Economics) de Beijing et l’Université Toulouse1 Capitole, et qui va permettre à ses étudiants chinois d'obtenir en quatre ans une double licence française et chinoise, dès juin 2019. Aujourd’hui, les étudiants chinois représentent le deuxième groupe d’apprenants étrangers en France derrière le Maroc (Campus France, 2016). Ils sont présents aussi bien dans les écoles d’ingénieur, les écoles de commerce que dans les IUT ou les universités. L’analyse de la création de ce double-cursus sera l’occasion de nous interroger, plus précisément, sur les motivations de cette université chinoise à l’origine de ce dispositif. Nous présenterons ensuite les étapes du processus de construction et d’élaboration des programmes de formation en Chine et en France ainsi que les ajustements ou les changements réalisés pour rester en conformité avec les objectifs de chaque université tant dans les aspects disciplinaires et linguistiques que culturels et politiques. Enfin, il s’agira d’évaluer, grâce à des enquêtes réalisées auprès des 15 étudiants chinois, si les dispositifs mis en place correspondent à leurs besoins et à leurs attentes, tant au niveau d’acquisition des connaissances qu’en matière de compétence de communication interculturelle (Pu Zhihong, 2013). Références

    Pisani-Ferry. 2015. Rapport d'activité 2015 - France Stratégie "investir dans l’internationalisation de l’enseignement supérieur".

    Pu Zhihong. 2013. Formation à une compétence interculturelle dans le contexte chinois. Synergies Chine 8, 25-34.

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    Atelier 3

    Aldjia Outaleb-PELLÉ et El Mehdi SOLTANI Université de Tizi Ouzou - Algérie

    Modératrice : Julie Morère

    Jeudi 31 mai 15.30 – 16.15

    Salle IN 209

    Besoins et pratiques linguistiques dans les entreprises. Cas de l’opérateur téléphonique "Djezzy" en Algérie

    La mondialisation incite les entreprises à travailler avec des partenaires du monde entier, ainsi, les employés sont appelés, en permanence, à vendre, à acheter, à négocier, à rédiger des contrats, à préparer des interventions, et ce, au niveau du marché international. Les pratiques linguistiques sont donc ancrées dans les stratégies et les politiques de l’entreprise, c’est-à-dire, la volonté et la capacité à s’adapter aux besoins linguistiques de ses partenaires/concurrents internationaux. En Algérie, le bilinguisme (l’arabe et le français) est un acquis nécessaire pour tous les travailleurs. Cependant, de nos jours, les deux langues ne suffisent plus pour mettre tous les atouts du côté des employés, notamment les cadres ; il faudra désormais maîtriser au moins une autre langue étrangère : l’anglais, puisque c’est grâce à ses compétences linguistiques aussi que le cadre-employé décroche un travail. Cette contribution a pour objet de répondre à cette question centrale : l’usage de plusieurs langues dans une entreprise est-il un atout ? Celle-ci sous-tend d’autres questions plus précises.

    - quels sont le rôle et la place de l’enseignement/apprentissage des langues étrangères en Algérie ?

    - quelles langues sont le plus pratiquées par les employés de l’entreprise "Djezzy"? - comment sont gérées les différentes langues ? - Les besoins et les pratiques des langues sont-ils soumis à des stratégies

    d'entreprise ? - à quels impératifs –langagiers– les dirigeants et/ou les cadres sont-ils contraints ?

    Afin d'analyser une situation réelle se rapportant aux besoins et aux pratiques linguistiques dans l’entreprise, et à l’enseignement-apprentissage des langues étrangères en Algérie, nous avons mené une étude - par questionnaire - auprès des employés de l’opérateur téléphonique "Djezzy" implanté en Algérie. Références

    Boutet, Josiane. (2008). La vie verbale au travail. Des manufactures aux centres d’appels. Toulouse : Octarès.

    Borzeix Anne et Fraenkel, Béatrice (dir.). (2001). Langage et travail. Communication, cognition, action. Paris : CNRS.

    Judet de La Combe Pierre, Wismann Heinz. (2004). L’avenir des langues Repenser les Humanités. Paris : Cerf.

    Truchot, Claude. (1995). "L'internationalisation et les langues. Effets et enjeux linguistiques de la mondialisation des échanges", Langue nationale et mondialisation : enjeux et défis pour le français. Québec : Conseil de la langue française.

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    Atelier 4

    Lesley GRAHAM et Joanne PAGEZE Université de Bordeaux

    Modératrice : Joëlle Farigoux

    Jeudi 31 mai 15.30 – 16.15

    Salle IN 210

    Language and language diversity in international teaching and learning.

    (suite de la conférence) Une sélection d'activités sera proposée dans cet atelier ; activités développées dans le cadre du partenariat stratégique Erasmus + EQUiiP. Le projet EQUiiP réunit sept universités européennes dont l'Université de Bordeaux– il vise à mettre en place des modules de formation pour soutenir une internationalisation de qualité à l'université.

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    Atelier 5

    Dan FROST Université Grenoble Alpes

    Modératrice : Marie-Pierre Martinez

    Jeudi 31 mai 16.25 – 17.10

    Salle IN 118

    Putting the new 2018 CEF phonological control descriptors into context

    L’enseignement de la prononciation a toujours connu des hauts et des bas, suite à l’adoption de l’approche communicative et l’importance qu’elle accordait à la "fluence", elle n’était pas une priorité pour de nombreux enseignants. Or cette situation est en train d’évoluer car nous réalisons l’importance de la prononciation, non seulement pour l’intelligibilité mais également pour la compréhension (Munro et Derwing, 2011). Depuis quelques années, l’anglais oral de certains de nos étudiants s’améliore grâce principalement à ce qu’on pourra appeler Online Informal Learning of English (Sockett, 2011), mais les apprenants francophones connaissent toujours des difficultés avec l'accentuation en anglais. Les concepts d’intelligibilité et de compréhension sont d’autant plus importants dans l’enseignement supérieur où des programmes d’EMILE, la présence d’étudiants étrangers et des projets d’échanges internationaux sont fréquents. Étant donné ce contexte : - comment peut-on mesurer les accents ? - quelle importance doit-on accorder à la prononciation ? - quelle importance doit-on accorder à l’enseignement de la prononciation ? - comment peut-on enseigner la prononciation ? - quel(s) modèle(s) nos étudiants devraient-ils viser ? Cet atelier abordera ces questions et fournira l’occasion de discuter les thèmes qu’elles soulèvent. Les descripteurs de "contrôle phonologique" du Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL) de 2001 étaient tellement vagues qu’ils étaient presqu’inutiles pour de nombreux praticiens. De ce fait, plusieurs auteurs ont proposé des alternatives (Horner, 2013 ; Frost & O’Donnell, sous presse), et les descripteurs de contrôle phonologique de la version 2018 du CECRL ont été étoffés par une équipe dont j’ai fait partie. Après avoir présenté certains aspects de la prononciation que nous pourrions privilégier auprès de nos étudiants, je voudrais présenter les descripteurs de contrôle phonologique du CECRL 2018, ainsi que d’autres descripteurs, donner l’occasion de les utiliser et enfin discuter de leur utilité et de la manière de les incorporer dans nos pratiques.

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    Références

    Council of Europe. (2018). Common European Framework for Reference for Languages. Learning, Teaching, Assessment Companion Volume with New Descriptors. Strasbourg: COE

    Frost, D. et J. O’Donnell. (sous presse). Evaluating the essentials, the place of prosody in oral production. Dans Volin, J. (sous presse) (éd.), The Pronunciation of English as a Foreign or Second Language. Cambridge : CUP.

    Horner, David (2013). Towards a new phonological Grid. In E Galaczi, E. & C. Weir (éds.) Exploring Language Frameworks: Proceedings of the ALTE Krakow Conference, Cambridge University Press, Studies in Language Testing, 227-251.

    Munro, M. J. et Derwing, T. M. (2011). The foundations of accent and intelligibility in pronunciation research. Language Teaching, 44(3), 316–327.

    Sockett, G. (2011). “From the cultural hegemony of English to online informal learning: Cluster frequency as an indicator of relevance in authentic documents”, ASp, 60, 5-20.

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    Atelier 6

    Paul JONES IUT d'Annecy

    Université Savoie Mont-Blanc

    Modératrice : Monica Alaez-Galan

    Jeudi 31 mai 16.25 – 17.10

    Salle IN 201

    L’approche S.P.I.R.E. : viser l’excellence dans l’internationalisation à l’IUT

    L’internationalisation et son développement occupent une place particulière à l’IUT. Reconnues par les parties intéressées (étudiants, parents, enseignants) comme essentielles pour l’employabilité des futurs diplômés, les compétences internationales sont souvent laissées entre les mains de quelques-un.e.s : les enseignant.e.s d’anglais et quelques spécialistes de disciplines, passionnés par le sujet. Pourtant, rien ne doit être laissé au hasard car l’internationalisation présente des spécificités à respecter. Dans cette communication, l’auteur se concentrera sur les formations en anglais (à l’IUT et dans l’université partenaire) et proposera l’approche S.P.I.R.E. pour structurer la démarche utilisée : Stratégie, Préparation, Initiative, Réalisation et Envoi. L’IUT d’Annecy servira d’exemple. Un IUT ne peut pas tout faire. Il convient donc d’être Stratégique et faire des choix judicieux. Les acteurs externes (ex. le tissu économique et politique local) et internes (ex. les enseignants, la politique internationale de l’université) à impliquer ainsi que les documents à utiliser dans de tels projets seront abordés avec des exemples concrets d’approche. La discussion avec les partenaires existants sera également traitée. Dans la phase de Préparation, la connaissance des principes du fonctionnement des relations internationales (la réciprocité, les démarches et documents administratifs, une connaissance des systèmes universitaires des pays cibles, etc.) et la préparation des différents acteurs seront développées. L’IUT doit également prendre l’Initiative et être à l’écoute concernant le "produit" qu’il propose à ses partenaires pour que ce soit une situation "gagnante-gagnante". La Réalisation concrète de l’internationalisation dans une approche systématique (l’investissement dans les déplacements, la signature des accords…) est tout aussi vitale. Enfin, l’Envoi réciproque des étudiants et du personnel, qui constitue à la fois un point culminant solide (spire) et une base de futurs projets, sera abordé avec l’importance du suivi que cela comprend.

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    Atelier 7

    Jocelyne NAPOLI Université Toulouse 3 Paul Sabatier

    Modératrice : Julie Morère

    Jeudi 31 mai 16.25 – 17.10

    Salle IN 209

    Formation internationale: une étude de cas dans le secteur du tourisme

    Le tourisme est étudié comme l’un des phénomènes majeurs de la civilisation contemporaine (Wackermann, 1988). Les investissements et les méthodes de gestion de plus en plus sophistiquées qui lui sont consacrés étaient jusqu’ici réservés à la grande industrie. Cependant, l’universalité du phénomène implique une langue universelle, l’anglais, puissance irrésistible (Kushner, 2002), particulièrement à l’ère de la mondialisation et de la mobilité. Le rayonnement de la langue anglaise est indéniable, il constitue par exemple la langue de travail officielle de la Banque Centrale Européenne (Wallraff, 2011) dont le siège est à Francfort bien qu’aucun des pays anglophones ne soit membre de l’Union économique et monétaire. L’anglais devient, de ce fait, un facteur de compétitivité internationale reconnu par tous (Trouillon, 2010). Par ailleurs, le transport aérien international représente un facteur non négligeable de pertinence dans l’utilisation de la langue anglaise. Le secteur du tourisme englobe un vaste domaine d’activités et représente un domaine d’études qui exige une réflexion pertinente et permanente centrée, à la fois, sur la relation entre le tourisme individuel et collectif mais également sur les prestataires touristiques dans un environnement socio-économique et culturel particulièrement mouvant. Donner une finalité professionnelle à un nombre croissant de filières de formation, quelle que soit la dominante traditionnelle d’une université, constitue une des principales clés d’élargissement du volet pédagogique et de la mise en place d’une formation originale et efficiente. C’est au terme de deux années de réflexion avec les différentes instances institutionnelles et professionnelles que le master International Management of Air Transport and Tourism/Management International du Transport Aérien et du Tourisme (MITAT) a été habilité en septembre 2011 par la DGESIP et l’AERES (ex-HCERES). Ce dispositif unique en France a été noté A+ par les instances ministérielles françaises pour sa double compétence en management du transport aérien et en tourisme ainsi que pour son enseignement intégralement dispensé en anglais. Cette communication a pour objectif de réfléchir sur l’intérêt de développer des formations internationales à travers une étude de cas de formation dans le secteur du tourisme. Références Kushner, E. (2002). L’anglais comme langue globale : problèmes, dangers, opportunités. Diogène 2/2002 (N°198), p.21-28. Trouillon, J.L. (2010). Approches de l’anglais de spécialité. Perpignan : P. U. de Perpignan. Wackermann, G. (1988). Le Tourisme international. Paris : A. Colin. Wallraff, B. (2011). Les paradoxes d’une domination. L’anglais universel peut-être, mais fragile, Courrier international, The Atlantic.

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    Atelier 8

    Chrysta PELISSIER et Nada MATAS-RUNQUIST IUT de Béziers et UAPV, Université d’Avignon

    Modératrice : Joëlle Farigoux

    Jeudi 31 mai 16.25 – 17.10

    Salle IN 210

    Retours d’expériences et perspectives pour l’internationalisation des formations

    Dans la perspective de faciliter l’internationalisation des formations, plusieurs expériences menées au sein de l’IUT de Béziers (DUT MMI – écritures pour les médias numériques) donnent à l’enseignant de langue un autre rôle : il collabore et épaule les enseignants de spécialité disciplinaire, principalement à deux niveaux : - l’anglais et l’espagnol s’"invitent" au sein d’autres cours disciplinaires comme celui

    d’écritures pour les médias numériques dont le but est de familiariser les étudiants à la méthodologie de conception d’un site web. Les deux professeurs de langue sont les commanditaires d’un même site web que les étudiants doivent réaliser. Une situation théâtrale fait intervenir les trois enseignants. Ils expriment leurs attentes respectives comme pourrait le faire un client en situation réelle. L’idée est de permettre aux étudiants de faciliter leur intégration dans des équipes professionnelles françaises et/ou étrangères ;

    - une application a été développée pour capitaliser une série de productions audiovisuelles produites chaque année par les étudiants en cours d’anglais. Il s’agit d’une sorte de SPOC (Small Private Online Course) où les étudiants, après avoir identifié les problèmes linguistiques communs à une même promotion, sont amenés à produire un mini-cours sur cet aspect linguistique. Ce travail permet à l’enseignant de participer à l’évaluation de compétences qui ne sont pas exclusivement liées à la langue (compétences audiovisuelles, d’esthétique, d’intégration multimédia, d’expression orale et écrite).

    D’autres expériences ont également été menées dans une perspective interculturelle, avec la "Oxford University Debating Society". Ces débats ont permis aux étudiants d’échanger entre pairs, de partager (et d'essayer de comprendre) les différents patrimoines et habitudes culturelles des étudiants étrangers. L’enjeu est de faire prendre conscience aux étudiants français qu’ils sont avant tout des "étudiants universitaires", dans un monde globalisé et très multiculturel. Plus particulièrement, les étudiants (premier et second cycle) participent à des débats informels/formels et à des "débats d'urgence". Cela leur permet de perfectionner leurs compétences en matière de débat, de parler dans un environnement détendu, de comprendre et d’analyser les préoccupations du Royaume-Uni et du monde anglo-saxon en général, et plus spécifiquement des étudiants universitaires.

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    Atelier 9

    Corinne LANDURE IUT d'Épinal

    Modératrice : Anne Brentel

    Vendredi 1er juin 10.45 – 11.30

    Salle IN 118

    La classe MOCCA (MOdules Coeur de Compétence en Anglais) : une expérience à reconduire ?

    La mise en place, pour l’année universitaire 2017/2018, d’un dispositif d’enseignement de matières par l’intégration d’une langue étrangère est perçue comme un événement majeur au sein du département de Techniques de Commercialisation (TC) de l’IUT d’Épinal. En effet, la classe MOCCA concerne 24 étudiants en 2e année de DUT TC, soit un quart de l’effectif. Les étudiants se sont inscrits sur la base du volontariat et ont tous effectué leur première année dans ce même établissement. Ce dispositif a pu voir le jour grâce à l’engagement de sept enseignants dont quatre maîtres de conférences, affectés principalement à l’IUT, et de trois intervenants professionnels locaux. Les maîtres de conférences enseignent ou ont déjà enseigné leur spécialité en anglais à des étudiants en Master. Quant aux intervenants extérieurs, ils utilisent quotidiennement l’anglais dans le cadre de leur activité professionnelle. L’enseignement et l’évaluation en anglais portent sur huit modules : marketing, négociation, environnement international, méthodologie, économie, achat/qualité, e-marketing et stratégie/prospective d’entreprise. Lors de cette présentation, nous nous attacherons, tout d’abord, à cerner les objectifs des porteurs de ce projet expérimental, ainsi que les obstacles d’ordre administratif et pédagogique auxquels ils ont été confrontés, la résolution de ces problèmes et les changements consentis pour mener à bien ce projet. Nous analyserons ensuite les profils, motivations, résultats et ressentis des étudiants de la classe MOCCA. Puis, nous interrogerons les enseignants et intervenants sur leurs propres motivations et impressions liées à cette expérience impliquant des étudiants en 2e année de DUT. Enfin, nous ferons le bilan et serons alors en mesure d’expliquer les raisons de la reconduction ou non de la classe MOCCA.

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    Atelier 10

    Émilie CHORIN Université Toulouse 2 -Jean Jaurès

    Modératrice : Brigitte Bouchot

    Vendredi 1er juin 10.45 – 11.30

    Salle IN 201

    Internationalisation et enseignement des langues étrangères et/ou régionales : de la transmission des savoirs à l’amélioration des compétences en langue(s)

    La présente communication se propose de mettre en perspective les considérations de politiques linguistique et éducative liées à l’internationalisation des formations dans le supérieur avec les choix pédagogiques faits dans les Calandretas, établissements bilingues français-occitan. Dans ces derniers (écoles, collèges, lycées), le dispositif de transmission des savoirs disciplinaires par le biais de l’immersion en langue occitane s’articule avec la mise en relation régulière de différentes langues entre elles, à la fois pour en renforcer la maîtrise et pour élargir les horizons linguistiques et culturels des élèves. Ces pratiques mobilisent chez les élèves des compétences métalinguistiques indispensables à l’apprentissage des langues (Kervran, 2008) et s’intègrent pleinement dans le champ des approches plurielles pour l’enseignement des langues et des cultures (Candelier, 2002, 2008). Puisqu’elles contribuent également à l’acquisition, par les apprenants, d’une compétence plurilingue et pluriculturelle, aujourd’hui reconnue comme nécessaire à la formation des citoyens de demain (CECRL, 2001), on peut se poser la question de leur adaptation à l’enseignement supérieur. Comment articuler, dans un même dispositif de formation, l’enseignement de différentes langues entre elles, quel que soit leur "statut social" et leurs particularités linguistiques (langues "proches" ou "lointaines") ? Quels aménagements mettre en place pour que la langue choisie pour l’enseignement d’une ou de plusieurs matières soit à la fois pleinement vecteur de transmission des contenus disciplinaires et objet d’étude à part entière, dans l’optique de garantir des apprentissages (linguistiques et non linguistiques) les plus efficaces possibles ? En nous appuyant sur les pratiques plurilingues existantes dans les établissements bilingues français-occitan Calandretas, nous proposons d’examiner quelques modalités de mise en relation des langues au sein d’un dispositif de type EMILE, au regard des enjeux propres à l’internationalisation des formations dans le supérieur. Références Candelier, M. (2002). Une autre voie pour l'enseignement des langues à l'école primaire : faire de la diversité un instrument d'éducation. La lettre de l'Acedle, 10. Candelier, M. (2008). Approches plurielles, didactique du plurilinguisme : le même et l'autre. Les cahiers de l'Acedle-actes du colloque de l'Acedle, 5(1). Conseil de l'Europe (2001). Un Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues : apprendre, enseigner, évaluer. Paris : Didier. Kervran, M. (2008). Apprentissage de l'anglais et éveil aux langues à l'école primaire: développement et transfert de compétences dans le cadre d'une didactique intégrée." Thèse de doctorat, Université du Maine : Le Mans.

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    Atelier 11

    Bita POURMOEZZI Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3

    Modératrice : Anne-Laure Dubrac

    Vendredi 1er juin 10.45 – 11.30

    Salle IN 209

    La formation continue pour des enseignants de FLE : un dispositif prêt-à-appliquer

    Face à des modifications sociétales ou institutionnelles qui font évoluer les espaces d'enseignement-apprentissage, les enseignants sont amenés à repenser leurs pratiques pour les adapter à des contextes en mutation (Annoot & Fave-Bonnet, 2004 ; Duguet & Morlaix 2012 ; Berthiaume & Reget-Colet, 2013). Nous présenterons le cas d’une formation continue auprès d’enseignants universitaires afghans dans les universités afghanes en pleine évolution. Notre communication a pour objectif, d'une part, de présenter le dispositif de formation continue mis en place, en tenant compte des facteurs de rejet et de distance interculturelle (Perrenoud, 1997), et d'autre part, de mesurer l’impact du dispositif nous permettant d’évaluer la cohérence de notre démarche et de voir la possibilité de mettre en place un tel dispositif dans des contextes similaires. Notre étude se situe sur trois plans didactiques : l’aspect métadidactique ou macro, c'est-à-dire la réflexion autour de l’aide à la qualité de l’enseignement-apprentissage dans un contexte d’enseignement spécialisé (Dubourg-Lavroff et al., 2015 : 27), l’aspect méthodologique sur l’aide à la transposition didactique des concepts vers la classe et enfin le niveau micro ou technique, la classe où se joue l’enseignement-apprentissage (Cuq, 2003). Nos résultats permettront de cerner les besoins professionnels attendus pour des enseignants de langues dans des contextes universitaires fortement contraints. Références Annoot, E., & Fave-Bonnet, M.-F. (Coord.). (2004). Pratiques pédagogiques dans l'enseignement supérieur : enseigner, apprendre, évaluer. Paris : L'Harmattan. Berthiaume, D., Rege Colet, N. (2013) La pédagogie de l'enseignement supérieur : repères théoriques et applications pratiques, tome 1 "Enseigner au supérieur". Peter Lang international academic publishers. Cuq, JP. (2003). Dictionnaire du FLE/S. Paris : clé International. Duguet, A., Morlaix, S. (2012). Les pratiques pédagogiques des enseignants universitaires : Quelle variété pour quelle efficacité ? Questions Vives, 6 (18) https://journals.openedition.org/questionsvives/1178 Dubourg-Lavroff, Sonia, Patrice Champion, Jean Delpech de Saint-Guilhem et Renaud Nattiez. (2015) Bilan des enseignements non francophones dans l’enseignement supérieur. Rapport N° 2015-050 de l’IGAENR. Perrenoud, P. (1997). Pédagogie différenciée : des intentions à l’action. Paris : ESF.

    https://journals.openedition.org/questionsvives/1178

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    Atelier 12

    Nadia YASSINE-DIAB et Marie-Pierre BADUEL Université Toulouse 3 Paul Sabatier

    Modératrice : Émilie Lumière

    Vendredi 1er juin 10.45 – 11.30

    Salle IN 210

    Enjeux linguistiques et évaluation d’un dispositif hybride d’internationalisation en Licence EEA

    Dans un contexte nécessairement international où le rôle professionnalisant de l’université est de plus en plus renforcé, le Département Langues Vivantes et Gestion de l’Université Toulouse 3 Paul Sabatier multiplie les projets pédagogiques innovants et les formations hybrides dans le but de répondre à la fois à une diversité de publics, de niveaux et de situations d’apprentissage : club de débat, ateliers de conversation, classe virtuelle ou inversée et site de jeux sérieux pour l’apprentissage de la terminologie spécialisée sont autant d’exemples de cette richesse et de ce dynamisme. L’internationalisation partielle du L2 EEA avait plusieurs objectifs que nous détaillerons, et a été réfléchie à la fois par l’équipe disciplinaire et l’équipe d’anglais. Ce travail a débouché sur un dispositif d’apprentissage hybride (Garrison, 2004) en deuxième année d’électronique où nous utilisons la plateforme Moodle et le site gratuit de jeux sérieux (Alvarez 2007, Djaouti 2011) "Check your Smile" en complément des enseignements présentiels. Nous présenterons donc les enjeux linguistiques et sociaux de ce dispositif, avant d’analyser les résultats donnés par le protocole de recherche mis en place afin d’obtenir des indicateurs sur l’impact de ce dispositif notamment sur l’acquisition lexicale des étudiant.e.s concerné.e.s. Nous terminerons par une analyse comparative des résultats obtenus avec ceux de l’étude pilote mise en place en 2ème année de Médecine cette année. Références Alvarez, Julien. (2007). Du jeu vidéo au serious game : approches culturelle, pragmatique et formelle (Thèse de doctorat en informatique). Université de Toulouse 3, Toulouse. Djaouti, D. (2011). Serious Game Design Considérations théoriques et techniques sur la création de jeux vidéo à vocation utilitaire (Thèse de doctorat en informatique). Université de Toulouse 3, Toulouse. Garrison, D. R., & Kanuka, H. (2004). Blended Learning: Uncovering Its Transformative Potential in Higher Education. The Internet and Higher Education, 7, 95-105. http://dx.doi.org/10.1016/j.iheduc.2004.02.001

    http://dx.doi.org/10.1016/j.iheduc.2004.02.001

  • 37

    Atelier 13

    Alexandra REYNOLDS Université de Bordeaux

    Modératrice : Anne Brentel

    Vendredi 1er juin 11.40 – 12.25

    Salle IN 118

    Attitudes to EMI teacher-training: new teacher identities?

    Cette étude porte sur une formation à l’EMILE1 au sein d’une école des Mines en France en 2017. La formation, sous forme d’ateliers, avait pour mission de préparer 15 enseignants-chercheurs à enseigner leurs matières scientifiques en anglais. La formation était l’occasion, pour les participants, de repenser leurs identités professionnelles en tant qu’enseignants, non de langue anglaise, mais en langue anglaise (Dioz et al., 2013 ; Reynolds, 2016). Cette étude s’ancre dans un contexte ‘d’internationalisation’ des universités en France, menée par des programmes de formation à l’EMILE à l’Université de Nantes (centre TOEPAS2) et à l’Université de Bordeaux (projet IDEX3), par exemple. Ces universités françaises s’inscrivent dans la lignée d’universités plus établies dans l’EMILE, telle l’université de Copenhague. Les données récoltées pour cette étude ethnologique montrent comment les participants se sont positionnés par rapport à la langue anglaise, tout d’abord en termes de leur compétence. Ils ont été amenés à définir le terme ‘bilinguisme’ et à décrire si leurs compétences langagières, pour eux-mêmes, et pour leurs étudiants, relevaient du ‘bilinguisme’. Lors de cette communication, nous aurons l’occasion de nous interroger sur l’efficacité de la formation à l’EMILE sus-citée pour la préparation des enseignants-chercheurs à enseigner leur matière scientifique en anglais (selon un questionnaire de satisfaction distribué aux participants de la formation). D’autre part, y-a-t-il eu une évolution des attitudes concernant un éventuel enseignement en anglais suite à cette formation à l’EMILE ? Références Doiz, A., Lasagabaster, D., & Sierra, J. M. (2013). What does ‘international university’ mean at a European bilingual university? The role of languages and culture. Language Awareness, 1–15. Reynolds, A. (2016). English as a medium of academic identity: attitudes to using English for research and teaching at Nantes University (Doctoral dissertation, University of Sussex).

    1 Enseignement d’une matière par l’intégration d’une langue étrangère. 2 Test of Oral English Proficiency for Academic Staff. 3 Initiative d’excellence.

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    Atelier 14

    Anne-Marie O’CONNELL Université Toulouse 1 Capitole

    Modératrice : Brigitte Bouchot

    Vendredi 1er juin 11.40 – 12.25

    Salle IN 201

    Le "génie de la langue" au service de l'internationalisation des formations ?

    L'expression "génie de la langue" occupe une place centrale dans les écrits linguistiques de Wilhelm von Humboldt (1767-1835). Ce dernier y développe l'idée selon laquelle la structure de la langue influence la manière dont ses locuteurs pensent (ce qu'Humboldt désigne comme une "vision du monde"). La langue est un flux continu, dynamique, changeant tout en conservant intactes ses structures (morpho-syntaxe), lui assurant ainsi identité et plasticité. Ce génie propre est associé à un territoire, une culture, voire une nation (Chabrolle-Cerretini, 2007). La linguistique à l'époque d'Humboldt était classificatrice, comparatiste, mais aussi susceptible de générer des stéréotypes, positifs ou négatifs, selon les idéologies. Cependant, il se pourrait qu'aborder la langue vivante étrangère par le biais de son "génie" soit une méthode intéressante pour résoudre les difficultés de cette langue tout en ménageant une entrée vers sa culture, dans un contexte d'internationalisation des formations. La présente contribution analysera tout d'abord cette notion de "génie" comme une "boîte à outils" conceptuelle : le génie est ce qui se rapporte à l'ensemble des codes, signes et discours qui caractérisent une langue-culture. Cette boîte à outils est également didactique, puisque la continuité entre langue, culture et pensée définissant le "génie" permet à l'enseignant de langue de réfléchir à la manière dont la langue seconde crée un monde qui n'est pas transposable directement dans celui de la langue première. Il s'agit alors de faire prendre conscience aux apprenants de la relativité des croyances, des représentations et des cultures à partir du fonctionnement de la langue seconde, et de se décentrer. Enfin, d'un point de vue pédagogique, certaines activités peuvent permettre d'abaisser les résistances, les incompréhensions culturelles des apprenants vis-à-vis de la langue seconde, et peut-être leurs craintes. Références Chabrolle-Cerretini, A-M. (2007). La linguistique cognitive et Humboldt. Corela HS-6. http://journals.openedition.org/corela/1476 ; DOI : 10.4000/corela.1476 von Humboldt, W. (1974). Über die Verschiedenheit des menschlichen Sprachbaus und seinen Einfluss auf die geistige Entwicklung des Menschengeschlechts (traduit par P. Caussat (éditeur et trad.), Introduction à l'œuvre sur le kavi et autres essais. Paris : Seuil.

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    Atelier 15

    Susan BECAAS et Laüra HOSKINS DLC, Université de Bordeaux

    Modératrice : Anne-Laure Dubrac

    Vendredi 1er juin 11.40 – 12.25

    Salle IN 209

    La mise en place d’un dispositif hybride : étude de cas

    Cette communication porte sur l’élaboration, la mise en place et l’évaluation d’une UE d’anglais de spécialité destinée aux étudiants en 5ème année d’odontologie à l’Université de Bordeaux. Il s’agit d’un dispositif EMILE où, comme tâche finale, les étudiants présentent un cas clinique qu’ils ont traité à l’hôpital. En suivant le schéma de Cheng (2011), nous décrivons les différentes étapes : l’analyse des besoins, notre collaboration avec les enseignants disciplinaires, les supports et les tâches, et les critères d’évaluation. Nous analyserons les attentes, les perceptions et les avis des étudiants avant et après les cours par un questionnaire. Nous démontrerons les avantages de ce type de dispositif, et pour les enseignants de langues et pour les enseignants disciplinaires dans le contexte de l’internationalisation des formations dans l’enseignement supérieur en France. Références Cheng, A. (2011). ESP classroom research: basic considerations and future research questions. In A. M. Johns, B. Paltridge & D. Belcher (Eds), New directions in English for specific purposes research (pp. 44-72). University of Michigan Press.

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    Atelier 16

    Susan BULMER et Adeline ATTARD IUT Paul Sabatier Toulouse 3

    Modératrice : Émilie Lumière

    Vendredi 1er juin 11.40 – 12.25

    Salle IN 210

    Pratique pédagogique : S4 International en GMP TA (Génie Mécanique et Productique, Techniques Aérospatiales)

    Le département GMP TA de Toulouse porte un projet qui consiste en la mise en place d’un semestre "International" dont la majorité des enseignements sont dispensés en anglais. Pour l’année universitaire 2017-2018, il concerne un seul semestre : le S4 et un seul groupe TD de 28 sélectionnés. Les objectifs du projet sont :

    - au niveau du département : développer la transversalité, augmenter la motivation et les performances linguistiques des étudiants, et avoir une meilleure intégration professionnelle dans le secteur aéronautique où l’anglais est un facteur d’emploi primordial ;

    - au niveau national : contribuer au rayonnement du département GMP de Toulouse et élargir son recrutement ;

    - au niveau international : améliorer la mobilité RI entrante qui est actuellement faible contrairement à la mobilité sortante.

    Il se veut innovateur en s’intégrant d