3 Mercredi - Château de...

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Année — № 3 ABONNEMENTS Trois Mois. Six .Mois. . Un An. . 3 fr. 5.50 10 fr. INSERTIONS Annonces, la ligne. 0.40 Réclames 0.50 Faits locaux 0.75 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires d'Avis Divers —/ FONDÉ EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI REDACTION & ADÏVimîSTRATlOW : 4, PLACE DU MARCHE-NOIR Mercredi 12 Novembre 1919 L E 8 N U M É R O 10 c mes Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. Adresse télégraphique : ÉCHO SAUMUR. Directeur : A . G I R O U A R D Téléphone 1-95 Aux FEMMES FRANÇAISES La longue et dure épreuve qui vient de prendre fin n'a pas seu- lement exailé le soldat français, mais elle a produit et mis en pleine lumière Cttlle qui, jadis, se tenait à l'ombre du foyer. Les peuples de l'univers ne tarissent point d'éloges pour ces êtres tout de dévouement et d'abnégation qui furent et qui resteront les femmes de France Quelle tâche magnifique n'ont-elles point as- sumé pendant qné là-bas, à la frontière le père, l'époux, 'e fian- cé, le fils ou le frère payaient gé- néreusement leur dette sacrée. Comme l'on a eu raison de vous louer et de vous glorifier, ô femmes françaises! Vous n'avez pas hésité à remplacer l'absent pour assurer à notre cher pays la vie et le bien-être nécessaires. Les unes à l'usine, avec un travail quelquefois pénible ou aride ; au bureau, dans une attention se- rieuse et soutenue ; les autres, aux champs, penchées sur la charrue, ou semant la graine bienfaisante ; celles-ci, dans un hôpital, au chevet de nos pauvres blessés ; celles-là, dans la zone de feu, pour ramasser des muti- lés, toutes vous avez courageuse- ment et spontanément rempli votre noble et grande tâche !. Pendant quatre ans, vous avez peiné courageusement, malgré les ennuis, la séparation et la •crainte, malgré la perte d'êtres aimés qui vous a crucifiée et im- molée : vous avez été grandes ' vous avez été sublimes i Allez-vous maintenant dispa- raître de cette vie intense et ma- nifeste ? Vous désintéresserez- vous des graves questions que vous avez touchées de plus près, vues plus tangiblement? Laisse- rez-vous de côté ces intérêts que vous sentez plus intimement liés à votre vie ? Vous reprenez votre vraie place au foyer, celle qui vous est réser- vée I Mais cette immixtion aux affaires extérieures ne vous a-t- elle point placées en face degraves problèmes ? Vous n'ignorez plus les dan- gers nombreux qui perturbent et entravent la vie économique ; les pénis continuels que rencontrent vos chers enfants ; les durs as- sauts que subissent vos foyers ; les atteintes contre la famille qu'il faut protéger, défendre et sauver. N'interviendrez-vous point éner- giquement ? Le droit de vote ne vous est point acquis, je lésais; mais voilà quand même les élections ; évé- nement politique grave et pri- mordial qui va renouveler toutes les forces vives de la nation. Res- terez - vous indifférentes ? Vous n'avez pas craint pendant l;i guerre, ayez maintenant la mêmn témérité Ce n'est plus l'heure de trembler ; il faut de l'énergie. Le moment est grave : l'avenir en dépend. Toutes vous avez une influence à exercer chez vous, surtout après ces années où, seules, vous avez géré vos affaires et vos intérêts. Vous avez acquis des nouveaux titres qu'on ne voudra jamais vous dénier. Quel beau rôle vous avez au foyer dont vous êtes Tâme, la créatrice et ,1a gardienne I Et c'est contre vous qne des ennemis implacables veulent s'a- charner pour votre ruine par une production insuffisante, par la démoralisation des individus, par la restriction de la famille, par la corruption éliontée de la jeunesse, enfin par les impedi- menta successifs qui entravent la vie économique. C'est donc à vous de plaider la cause de votre intérieur, de vos enfants d'où découle l'avenir tie notre nation. La France, en ces moment so- lennels, a besoin de vous encore, ilépondez à son appel comme en 1914; soyez les conseillères de demain. Le bonheur, la prospérité de votre foyer ; l'honneur, le respect qui vous est dû ; l'avenir de vos enfants dans des jours meilleurs, tout cela dépend des hommes qui seront élus pour conduire la France à ses sublimes destmée-s. Continuez donc votre nuble* mission, et demain la France re- trouvera la paix promise aux bonnes volontés. A . GIROUARD. É L E C T I O N S L I Ê S I S L A T I V E S Bu 16 Novembre 1919 Première Circonscription de Maine-et-Loire (Angers 1", Saumur, Baugé) I^ESSIEURS Docteur MONPROFIT G. de GRANDMAISON I D É F X J T É Alfred RABOUIN I D É Ï ' X J T É LJr Voici rAppel que fovt. aux Elec- teurs les (an.iHd'its dt' la première circonscription de Maine-et-Loire : CHI RS CO.NC[TOYENS, C'est dans une pensée com- mune d 'Union Sacrée pour le bien de la Patrie que nous sol- licitons vos suffrages. Après l'effroyable guerre dont nous sortons, après la victoire due à la vaillance de nos poilus et de leurs chefs, à la valeur des Foch et des Joffre, à l'énergie de Clémenceau, tout est à reconsti- tuer sur la terre de France L'union entre les braves gens, les bons citoyens de tous les par- tis, de toutes les t)pinions, s'im- pose, plus que jamais, sur le terrain delà République ouverte à toutes les bon ues volontés, et respectueuse de toutes les con- victions. LaRépubliquequi nousa donné la Victoire, et nous a rendu l'Al- sace-Lorraine, doit être indiscu- tée. C'est sous son égide que nous devons travailler dans l'ordre, la liberté, la paix et le progrès ! Nous adressons un souvenir ému à notre collègue et ami Gas- ton Dumesnil, député d'Angers, tué à l'ennemi, et le salut de nos cœun^ reconnaissan ts à n os braves soldats de l'Anjou, qui, en toutes circonstances, ont su faire si héroïquement leur devoir! Nous saluons également ces lemmes, ces vieillards, ces en- fants qui ont, à la ferme, au ma- gasin et à l'atelier, si courageuse- ment pris la place des hommes absents, et ont aussi conturibé à la victoire en permettant au pays de vivre. Conformément à notre passé, notre programme ne comporte pas de promesses, faciles à faire en périodes électorales, et si sou- vent impossibles à réaliser. C'est notre bonne volonté que nous vous apportons !• C'est à elle que nous vous de- mandons de faire confiance ! Nous demanderons toutes me- sures propres à améliorer le sort des mutilés et des victimes de la guerre : veuves, orphelins, as- cendants, etc., dans les mesures que permettront les ressources du pays ! Nous nous associerons à toute législation ayant pour but de venir en aide aux agriculteurs, commerçants et industriels mo- bilisés, qui ont été atteints dans leurs intérêts pendant qu'ils etaient aux armées. Nous demanderons que la loi de huit heures soit susceptible de dérogation par accord entre patrons et ouvriers, afin d'inten- sifier la production nationale, et de ne pas nous laisser tributaires des impoitations étrangères, ce qui maintiendrait la vie ctière, et amènerait rapidement la ruine de notre pays ! Nous voterons tout ce qui pour- ra améliorer l'outillage national, et en particulier les moyens de transport. Nous solliciterons et provoque- rons même les revendications trop souvent timides des agricul- teurs, des industriels et des com- merçants, en vue de défendre énergiquement leurs intérêts. Nous nous associerons à toutes les lois, si hardies soient-elles, améliorant le sort et le bien-être des travailleurs des champs et des ateliers, mais à oondition de rappeler à tous que les droits comportent des devoirs à tous les degrés de l'échelle sociale, et que les plus légitimes revendications, qui peuvent trouver leur expres- sion et leur réalisation dans l'exer- cice du droit de vote, ne sauraient se manifester par un arrêt quel- conque dans les services publics, car le progrès ne naît ni de l'a- narchie, ni du désordre ! Nous voterons toutes lois favo- rables aux familles nombreuses, et lutterons pour l'amélioration des logements insalubres, foyers de tuberculose. Nous exigerons que les lois fiscales ne comportent ni vexa- tions, ni inquisitions, et que les charges nouvelles qui en résulte- ront soient équitablement répar- ties. Nous demanderons aussi que, seul, le Gouvernement, respon- sable devant le pays, ait l'initia- tive des dépenses publiques. Partisan de la réduction du temps de service et des charges militaires dans la plus large me- sure , nous voulons cependant que la B>ance ne soit plus impré- voyante comme jadis et soit tou- jours prête à faire respecter son territoire, son honneur et ses droits, et nous exigerons de nos Gouvernants qu'une surveillance de tous les instants assure l'exé- cution intégrale du traité de paix, imposé à nos ennemis vaincus et scellé de notre sang ! Nous demanderons que toutes les lois concernant ces réformes soient préalablement soumises au Conseil d'État, avant d'être votée par les Chambres. Respectueux de toutes les opi- nions et de toutes les croyances, nous voulons pour tous r^ercic«

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  • Année — № 3

    A B O N N E M E N T S

    T r o i s Mois.

    Six .Mois. .

    U n A n . .

    3 fr.

    5 . 5 0

    1 0 fr.

    I N S E R T I O N S

    Annonces , la l igne. 0.40

    Réclames — 0 . 5 0

    Faits locaux — 0 . 7 5

    Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires d'Avis Divers

    —/ FONDÉ E N 1841 — P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

    REDACTION & ADÏVimîSTRATlOW : 4, PLACE DU MARCHE-NOIR

    Mercredi 12 Novembre 1919

    LE8 N U M É R O

    1 0 c m e s

    L e s A b o n n e m e n t s sont p a y a b l e s d ' a -

    v a n c e et l ' a c c e p t a t i o n d e tro is nu-

    m é r o s e n g a g e p o u r une a n n é e .

    L a quittance est p r é s e n t é e à l ' abonné

    sans d é r a n g e m e n t pour lui.

    Adresse télégraphique : ÉCHO SAUMUR. Directeur : A . G I R O U A R D Téléphone 1-95

    A u x FEMMES

    F R A N Ç A I S E S

    La longue et dure épreuve qui

    vient de prendre fin n'a pas seu-

    lement exailé le soldat français,

    mais elle a produit et mis en pleine lumière Cttlle qui, jadis, se tenait à l 'ombre du foyer. Les

    peuples de l 'univers ne tarissent

    point d'éloges pour ces êtres tout

    de dévouement et d'abnégation

    qui furent et qui resteront les

    femmes de France Quelle tâche magnifique n'ont-elles point as-

    sumé pendant qné là-bas, à la

    frontière le père, l 'époux, 'e fian-

    cé, le fils ou le frère payaient gé-

    néreusement leur dette sacrée.

    Comme l'on a eu raison de

    vous louer et de vous glorifier,

    ô femmes françaises! Vous n'avez

    pas hésité à remplacer l'absent

    pour assurer à notre cher pays la

    vie et le bien-être nécessaires. Les

    unes à l 'usine, avec un travail

    quelquefois pénible ou aride ; au

    bureau, dans une attention se-

    rieuse et soutenue ; les autres,

    aux c h a m p s , penchées sur la

    c h a r r u e , ou semant la graine

    bienfaisante ; cel les-ci , dans un

    hôpital, au chevet de nos pauvres

    blessés ; celles-là, dans la zone

    de feu, pour ramasser des muti-

    lés, toutes vous avez courageuse-

    ment et spontanément rempli

    votre noble et grande tâche !.

    Pendant quatre ans, vous avez

    peiné courageusement, malgré

    les e n n u i s , la séparation et la

    •crainte, malgré la perte d'êtres

    aimés qui vous a crucifiée et im-

    molée : vous avez été grandes '

    vous avez été subl imes i

    Allez-vous maintenant dispa-

    raître de cette vie intense et ma-

    nifeste ? Vous désintéresserez-

    vous des graves questions que

    vous avez touchées de plus près,

    vues plus tangiblement? Laisse-

    rez-vous de côté ces intérêts que

    v o u s sentez plus intimement liés

    à votre vie ?

    Vous reprenez votre vraie place

    au foyer, celle qui vous est réser-

    vée I Mais cette immixtion aux

    affaires extérieures ne vous a-t-

    elle point placées en face degraves

    problèmes ?

    Vous n' ignorez plus les dan-

    gers nombreux qui perturbent et

    entravent la vie économique ; les

    pénis continuels que rencontrent

    vos chers enfants ; les durs as-

    sauts que subissent vos foyers ;

    les atteintes contre la famille qu'il

    faut protéger, défendre et sauver.

    N'interviendrez-vous point éner-

    giquement ?

    Le droit de vote ne vous est

    point acquis, je lésa is ; mais voilà

    quand même les élections ; évé-

    nement politique grave et pri-

    mordial qui va renouveler toutes

    les forces vives de la nation. Res-

    terez - vous indifférentes ? Vous

    n'avez pas craint pendant l;i

    guerre, ayez maintenant la mêmn

    témérité Ce n'est plus l 'heure de

    trembler ; il faut de l'énergie. Le

    moment est grave : l 'avenir en

    dépend.

    Toutes vous avez une influence

    à exercer chez vous, surtout après

    ces années où, seules, vous avez

    géré vos affaires et vos intérêts.

    Vous avez acquis des nouveaux

    titres qu'on ne voudra jamais

    vous dénier.

    Quel beau rôle vous avez au

    foyer dont vous êtes Tâme, la

    créatrice et ,1a gardienne I

    Et c'est contre vous qne des

    ennemis implacables veulent s'a-

    charner pour votre ruine par une

    production insuffisante, par la

    démoralisation des i n d i v i d u s ,

    par la restriction de la famille,

    par la corruption éliontée de la

    jeunesse, enfin par les impedi-

    menta successifs qui entravent la

    vie économique.

    C'est donc à vous de plaider la

    cause de votre intérieur, de vos

    enfants d'où découle l 'avenir tie

    notre nation.

    La France, en ces moment so-

    lennels, a besoin de vous encore,

    ilépondez à son appel comme en

    1914; soyez les conseillères de

    demain.

    Le bonheur , la prospérité de

    votre foyer ; l 'honneur, le respect

    qui vous est dû ; l 'avenir de vos

    enfants dans des jours meilleurs,

    tout cela dépend des hommes qui

    seront élus pour conduire la

    France à ses sublimes destmée-s.

    Continuez donc votre n u b l e *

    mission, et demain la France re-

    trouvera la paix promise aux

    bonnes volontés.

    A . GIROUARD.

    É L E C T I O N S L I Ê S I S L A T I V E S

    Bu 16 Novembre 1919 Première Circonscription de Maine-et-Loire (Angers 1", Saumur, Baugé)

    I ^ E S S I E U R S

    Docteur MONPROFIT G. de GRANDMAISON

    I D É F X J T É

    Alfred RABOUIN I D É Ï ' X J T É

    L J r

    Voici rAppel que fovt. aux Elec-teurs les (an.iHd'its dt' la première circonscription de Maine-et-Loire :

    CHI RS CO.NC[TOYENS,

    C'est dans une pensée com-

    mune d'Union Sacrée pour le bien de la Patrie que nous sol-licitons vos suffrages.

    Après l 'effroyable guerre dont

    nous sortons, après la victoire

    due à la vaillance de nos poilus

    et de leurs chefs, à la valeur des

    Foch et des Joffre, à l 'énergie de

    Clémenceau, tout est à reconsti-

    tuer sur la terre de France

    L'union entre les braves gens,

    les bons citoyens de tous les par-

    tis, de toutes les t)pinions, s ' im-

    pose, plus que j a m a i s , sur le

    terrain d e l à République ouverte

    à toutes les bon ues volontés, et

    respectueuse de toutes les con-

    victions.

    LaRépubliquequi nousa donné

    la Victoire, et nous a rendu l'Al-

    sace-Lorraine, doit être indiscu-

    tée.

    C'est sous son égide que nous

    devons travailler dans l'ordre, la

    liberté, la paix et le progrès !

    Nous adressons un souvenir

    ému à notre collègue et ami Gas-

    ton Dumesnil, député d'Angers,

    tué à l 'ennemi, et le salut de nos

    cœun^ reconnaissan ts à n os braves

    soldats de l 'Anjou, qui, en toutes

    circonstances, ont su faire si

    héroïquement leur devoir !

    Nous saluons également ces

    lemmes, ces vieil lards, ces en-

    fants qui ont, à la ferme, au ma-

    gasin et à l'atelier, si courageuse-

    ment pris la place des hommes

    absents, et ont aussi conturibé

    à la victoire en permettant au

    pays de vivre.

    Conformément à notre passé,

    notre programme ne comporte

    pas de promesses, faciles à faire en périodes électorales, et si sou-

    vent impossibles à réaliser.

    C'est notre bonne volonté que

    nous vous apportons !•

    C'est à elle que nous vous de-

    mandons de faire confiance !

    Nous demanderons toutes me-

    sures propres à améliorer le sort

    des mutilés et des victimes de la

    guerre : v e u v e s , orphelins, as-

    cendants, etc., dans les mesures

    que permettront les ressources

    du pays !

    Nous nous associerons à toute

    législation ayant pour but de

    venir en aide aux agriculteurs,

    commerçants et industriels mo-

    bilisés, qui ont été atteints dans

    leurs intérêts pendant qu'ils

    etaient aux armées.

    Nous demanderons que la loi

    de huit heures soit susceptible

    de dérogation par accord entre patrons et ouvriers, afin d'inten-sifier la production nationale, et

    de ne pas nous laisser tributaires

    des impoitations étrangères, ce

    qui maintiendrait la vie ctière,

    et amènerait rapidement la ruine

    de notre pays !

    Nous voterons tout ce qui pour-

    ra améliorer l 'outillage national,

    et en particulier les moyens de

    transport.

    Nous solliciterons et provoque-

    rons même les revendications

    trop souvent timides des agricul-

    teurs, des industriels et des com-

    merçants, en vue de défendre

    énergiquement leurs intérêts.

    Nous nous associerons à toutes

    les lois, si hardies soient-elles,

    améliorant le sort et le bien-être

    des travailleurs des champs et

    des ateliers, mais à oondition de

    rappeler à tous que les droits

    comportent des devoirs à tous les

    degrés de l'échelle sociale, et que

    les plus légitimes revendications,

    qui peuvent trouver leur expres-

    sion et leur réalisation dans l'exer-

    cice du droit de vote, ne sauraient

    se manifester par un arrêt quel-

    conque dans les services publics,

    car le progrès ne naît ni de l'a-

    narchie, ni du désordre !

    Nous voterons toutes lois favo-

    rables aux familles nombreuses,

    et lutterons pour l 'amélioration

    des logements insalubres, foyers

    de tuberculose.

    Nous exigerons que les lois

    fiscales ne comportent ni vexa-

    tions, ni inquisitions, et que les

    charges nouvelles qui en résulte-

    ront soient équitablement répar-

    ties.

    Nous demanderons aussi que,

    seul, le Gouvernement, respon-

    sable devant le pays, ait l 'initia-

    tive des dépenses publiques.

    Partisan de la réduction du

    temps de service et des charges

    militaires dans la plus large me-

    sure , nous voulons cependant

    que la B>ance ne soit plus impré-

    voyante comme jadis et soit tou-

    jours prête à faire respecter son

    territoire, son honneur et ses

    droits, et nous exigerons de nos

    Gouvernants qu'une surveillance

    de tous les instants assure l'exé-

    cution intégrale du traité de paix,

    imposé à nos ennemis vaincus et

    scellé de notre sang !

    Nous demanderons que toutes

    les lois concernant ces réformes

    soient préalablement soumises

    au Conseil d'État, avant d'être

    votée par les Chambres.

    Respectueux de toutes les opi-

    nions et de toutes les croyances,

    nous voulons pour tous r ^ e r c i c «

  • leSplus^compltit de la liberté sous

    TOUTES ses formes.

    C ' e s t dans ces conditions, Chers

    Concitoyens, que nous nous pré-

    sentons à vos suffrages, décidés,

    ati cours de cette période électo- '

    raie, à n'atlaqner personne, mais

    résolus à défendre nos opinions

    et vos intérêts 1

    Vive la France victorieuse et

    immortelle l

    Vive la République de tous les

    Français I

    Docteur M O N P R O F I T , ancien Député d'Angers, chevalier de la Légion d 'honneur, Croix de Guerre.

    Georges de GRAND-MAISON, Député de Saumur, Conseiller Gé-néral , chevalier de la J > é g i o n d'honneur. Croix de Guerre.

    Alfred R A B O U I N , Maire, Conseiller Général, l)é-])uté de ilaugé.

    LES É l M n O A S Vous devez voter

    pour trois Candidats

    Il nous revient que, dans cer-taines régions, les électeurs iC méprennent complètement mr les droita et dtvoifs qui les inté-rtssent dans le nouveau mode de scrutin.

    Quelques-uns, en eljét, s'ima-ginent que, trouvant trois noms sur une liste, ils ont le choix eulre les di/Jérents candida's, et qu'ils n'ont qu'à en désigner un, celui qui appartierd à leur ar-rondissement.

    Que tjus les élecleurs auertis s'evtpressenl de corriger cetle erreur, grossière et répètent que Con doit voler pour les Tí ¡OÍS candidats dans ta circons-crii¡livn de Maine - et - Loire : MM. le Professeur Monprofil ,

    de Grandmaison el Rabouin.

    FEUILLETON DE L'Echo Saumurois N" 3. — 12 Novembre.

    U REfPiT Grand Roman inédit du temps de Guerre,]

    Гаг Jules de G A S T Y N E

    raEMIÉKE P A R T I E KN PLEIN MYSTÈRE

    I (Suite)

    I l remit l 'auto eo marche et Calixte ressaisit le bras de sou ami pour s'y ap-puyer .

    Il n'avait plus une goutte de sang dans les veines.

    I l lui semblait qu ' i l allait mour i r . L 'auto suivait maintenant nna route

    couver te de pavés po iu tusqu i la faisaient cabioter hor r ib l ement , bordée de deux rangées d 'arbres é levés, et plus no i re , plus sombre que toutes les autres rues, car il n 'y avait qne de rares maisons , des maisons bourgeo ises inhabitées sans doute à cette saison et où l 'on ne voyait pas de lumières .

    Au f ond , nne l igne plus s o m b r e , plus no i re , une g rande p r o f ondeu r obscure où

    Nos Candidats Docteur MONPROFIT

    Chirurgien en chef de l 'Hôtel-Dieu

    d 'Angers, Conseiller Municipal d 'Angers

    depuis de longues années.

    Maire de la ville d 'Angers de 1908 à

    1 9 1 2 , Consei l lerGénéral du c a n t o n N . - O .

    d 'Angers de 1904 à 1910. Député d 'An-

    gers de 1 9 1 0 à 19x4.

    A u x élections de 1 9 1 4 a présenté aux

    électeurs angevins Gaston Dumesni l , qui

    fut élu à 3,000 voix de majorité. Se pré-

    sente à nouveau pour relever le drapeau

    de la Fédération Républicaine tombé des

    m.-tins de Gaston lOumesnil, tué g lor ieu-

    sement à l 'ennemi.

    A la déclaration de guerre, bien que

    d-'gagé par son âge de toute obligation

    militaire,futvolontaire aux armées c o m m e

    chirurgien chef d 'ambulance. A été, de

    ce fait, décoré de la L é g i o n d 'honneur et

    de la Croix de guerre (3 citations).

    députation, sur un programme patrioti-

    que et largement libéral, qui rallia sur son

    nom les suffrages de tous ceux qui croient

    ne pouvoir être mieux défendus que par

    un enfant du pays connaissant leurs inté-

    rêts.

    * *

    Georges de Grandmaison Conseiller Municipal, C o n s e i l l e r G é n é -

    ral , Député de Saumur depuis 26 ans

    ^'1893) ; toujours réélu avec des majorités

    écrasantes.

    Propriétaire-Vit iculteur.

    Bien que dégagé, par son âge, de toute

    obligation militaire, a repris volontaire-

    ment du service à la déclaration de guerre,

    et fut envoyé, sur sa demande, aux ar-

    mées.

    A été décoré de la Lég ion d 'Honneur

    et de la Croix de guerre, au cours des

    hostilités. *

    Alfred RABOUIN Licencié en droit, notaire à Seiches,

    âgé de 58 ans,^ appartenant à une vieille

    famille d'officiers ministériels universelle-

    m ; n : estimée dans le pays Baugeois, de-

    puis plus de 50 ans. Son père fut un des

    premiers soutiens de l'idée républicaine

    dans le Baugeois, où il apporta dans la

    défense de ses opinions autant de libéra-

    lisme que de fermeté.

    , Le député actuel de Baugé, s'inspitant

    de l 'exemple paternel, a s,nivi les mêmes

    traditions, et ses concitoyens l 'ont porté

    successivement au Conseil Municipal, à ! a

    Mairie, au Conseil Général, et enfin à la

    ne se montra i t aucune lueur . C'était forê t da Meudon . La vi l la des Roses se t rouvai t à la l i -

    s ière m ê m e de la forê t , car c 'est là que l 'auto s 'arrêta .

    I I

    Calix le s 'é lança à terre d 'un élan f o u . La no i r c eur tombant des nuages et qu i

    l ' enve l oppa i t d ' o m b r e , lui donnai t un as-pect enco re plus s in istre .

    Avec les te r reurs dont il était hanté, Calixte fr issonnait eu la con t emp lna t .

    Toutes les épouvantes entra ient en lo i . C'éiait v ra iment un endro i t chois i pour

    un d r a m e très s o m b r e et pour lui le plus d o u l o u r e u x .

    Une sonner i e lo inta ine s 'était fait en-tendre , ma is aucun m o u v e m e n t ne s 'é -tait p rodu i t dans la ma ison .

    Et ,1e s i l ence d e m e u r a p r o f ond , i m -press ionnant .

    Calixte se tourna vers son ami . — On dirait qu ' i l n 'y a personne . — Peut-être t ' es - tu t r o m p é . La m a i -

    son semb le en ef ïet inhab i tée . Calixte sonna de nouveau. M ê m e s i l ence . A l o r s il se jeta sur la por te , essayant

    de l ' en fonce r , puis il f rappa de sa canne avec v io l ence .

    UN MANIFESTE DE

    La Ligue d'Action Civique La « L i g u e d 'act ion c i v i que » pub l i e

    le mani fes te suivant : Le parti socia l iste uu i f i é lance à la

    France un ins< leot dé f i . Il a, p e n l a n t trois aos , d o n n é le spec -

    tacle dd ses ( i lv i^ ioas, de ses q u e r e l l a s , de ses dé fa i l lances ; il a ent rave le g o u -ve rnement d e l à R é p u b l i q u e , oa ra l yse la dé fense nat ionale ; r e ta rde , la v ic to i re et c o m p r o m i s la paix : et il ose a u j o u r d ' h u i déc la re r qu ' i l a t^nt p r é vu , tout c o m p r i s et tout fan p o u r j l e saint pub l i c .

    C ro i t - i l donc , fjar l ' é n u r m i i é m ê m e d a mensonge , échsp i j e r au j u g e m a o t de c e peup le qu ' i l a si ( loo.stamment el si p e r -fidement t r o m p é

    Toici vu la g u e r r e ? — A l o r s s r e j e t e le budge t et les sapé la d i sc ip l ine , r e -

    fusé à la France |es m o y e n s da s ' a r m e r et de se dé f endre ^

    ja l é les c r i m i n e l s q u i , , d i t e s - v o u s , v ou l a i en t

    ia g u e r r e ? — Alor^, p o u r q u o i a v e z - v o u s d i ss imulé au peudie f rança is la vo l on t é be l l i queuse de l 'A l e iuagne , ses p lans e c o o q a è t e , ses préparat i fs d ' a g r e s s i on .

    « Vous avrz poi j r e m p ê c h e r la g u e r r e , p r oposé l ' entente i t j i e r n a i i o u a l e ? — A lo r s , p ou rquo i avaz-vous p a c t b e avec l a S o Z i a l -d é m r k r a t i e , domes t i que de l ' imper ia l i s tue paoge rman i s t e , qu re je ta i t l ' a rb i t rage pour acqué r i r , par le ¡ .abre, l ' h é g é m o n i e ?

    « Vous avuz flélr lek fautes îles états m a j o r s mi l i t a i r es , ¡ g ouve rnemeu i aux e l d ip l oma i i q i i e> ? — ¡Alors p o u r q u o i avez-vous a j ou t e ces laules, issues o e vos in-t r i gues , les révo l tes u j i l i i a i res , les crise-p j i i t i qu « s , i e soonve ( sa t i ous put ) l iques ou s e c i é i r s avec l ' e n n e b i î

    « Vous avez proie^ieconira lasupprn-

    sion des liberié> puDliques ? — A l o r s

    pourquoi avei-vuus, toiiieme I«» ¡¿rêves,

    propagé (t- iHl ili« .ii| et Mi с о е IH.S cri;itH>

    Ce j u g e m e n t le * Vous avez pr

    pou rquo i avez-vou crédi ts mi l i ta i res ,

    « Vous avez sig dans tous les pay,

    Le b 'is ren iDua. luais il u'y m t pas d a p p a i t u c e Je vie daus la s m o r e tie m e u r e .

    — Vous é t ' i bien sûr . o emanda Al bt-n au cObutleur, que Ce^i la v m a OtS Ko>es ?

    — OUI, II' IJ.-ieur. Hue luui ier . il ontrdi i Ver» le mneu

    de la route , a un rt-z-Je-chausséo. Ce de vait e i r e d a u » la buui ique d 'un marchaud de v ins.

    — Je vais m ' i u f o r m e r la-bas, dit A bdt t .

    Et 11 c ouru t . Pendant ce temps, ce qui se passait e o

    l ' âme de Calixte est i n e x p r i m a b l e . I l en venait à douter de la réa l i té de

    ce "qu'il avait entendu. I l était pr is de bouf îées d ' e spo i r , pu i s

    des t e r reurs subi tes l ' envah issa ient . I l se croya i t le j oue t d ' un c a u c h e m a r . Et ses y eux ne pouvaient se dé tacher

    de ce l te ma ison de s i l ence et de nui t , OÙ peut -ê t re s'était passée ia chose e f -f royab l e qu ' i l r edou ia i t .

    Ah ! c o m m e n t y peoe t r e r ? ' I l aurai t vou lu d 'un sou f l e j e ter bas

    ces murs maud i ts pour savo i r , pour ë t r t fixé.

    Albert revint.

    e m p o i s o n n é s qu i raoïiaient o b i t a J e à la res taurat ion de ces l iber tés ?

    « V o u s avez d é n o n c é les pro f i t eurs de la g u e r r e ? — A l o r s , p o u r q u o i a v e z - vous r endu leurs pro f i t s poss ib les en r e j « t an t la mi l i tar i sa t ion des us ines ; qui eut e m -pêché la hausse excess i ve des p r i x , des sala ires e l des bónéüces î

    « Vous vous êtes o p p o s é à la p r o l o n g a -t ion d « la « b o u c h e r i e » ? — A lo r s , p o u r -quo i l ' a v e z - v o u s r e n d u e fatale en p r o v o -quant le f l é ch i s s emen t nat iona l , en soute -nant la r é vo lu t i on b o l c h e v i s t e , e n f o rman t les in t r i gues paci f is tes ?

    c Vous vous êtes r e fu s é à ra t i f i e r un tra i té qu i ne garant i t pas la paix ? — A lo r s , p o u r q u o i l ' a v e z - v o u s r e n d a poss i -b l e en encouragean t l ' e n n e m i , en d é n i -grant nos r ep résen ian ts , en c a l o m n i a n t nos r e v end i ca t i ons , en c o m p l o t a n t avec les sauveurs du Boche va incu ? »

    L e part i soc ia l i s te un i f i é , dont les h o m -mes , les idées , les p r o g r a m m e s s o m b r e n t d i n s l ' anarch ie d 'un R a p p o p o r t et dans la t rah ison d 'un S a d o u l , ose menace r de « fa i l l i te » la F rance v i c t o r i e u s e , — v ic to -r i euse m a l g r é lu i .

    I l o se p r o c l a m e r — c o m m e le proc la malt l ' E m p i r e — la pa i x , la l iber té et l e b e a - ê t r e .

    P o u r savo i r ce q u e sont la pa i x , la l i -ber té et le b i e n - ê t r e des soc ia l i s tes uni fiés,la F r a n c e n'a qu ' à r e g a r d e r ce q u e leurs camarades e l l eurs ma î t r es ont fa i t de la R u s s i e .

    La Russ i e d é so l é e par la g u e r r e e x l é r i e u r e et i n t é r i eu r e , g u e r r e des d ic ta teurs b j l c h e v i s t e s c o n t r e tous l eurs vo is ins , g u e r r e d e tous les patr io tes russes con t r e les me r c ena i r e s a r m é s par les bo l chev i s i e s pour le s u p p l i c e d e l eur in fo r t t inée pa t r i e : V o i l à l eur pa i x .

    La R u s s i e r a v a g é e par la m i s è r e , les v i l l es déc imée. i par la f amtne et les é p i -d é m i e s , l es paysans dé f endan t l eurs g ra ins et l eu r s b i ens c o n t r e la r équ i s i t i on , la p r o d u c t i o n para l ysée , les finances r n i -n. ie» . l e pr ix des choses e m p o r t é dans une ascens i on f o l l e : vo i là l eur b i e n - ê t r e .

    La R u s s i e t o r turée et mar t y r i s é e par une c l i q u e c y n i q u e d ' a v e n t u r i e r s , la Co i i s t i t aan ie chassée , les lois abo l i e s , la pr ison pour q u i c o n q u e est l adve r sa i r e de-c la ré ou p r é s u m é du r é g i m e , l e s c o n d a m -nat ions sans j u g e m e n t , les exécu t i ons en masse , et a p r è s les basses p r o m e s s e s dé-U iagog i ques aux o u v r i e r s et aux Sov ie ts , les Sov ie ts d i ssous â la p r e m i è r e incarta-

    — La v i l la est inhab i t ée , d i t - i l . E l l e appar t i en t à un a l l e m a n d , M. Kautzu iann .

    Cal ixte eut un t r e i s sa i j l ement . 'J'ouies ses ango i sses lui r e v in r en t , b i en q u e ta g u e r r e n ' eut pas m o n i r s

    a u m o n d e ce qu ' é i a i en t les A l l e m a n d s , u HÛi pas mis en p l e ine l u m i è r e , c o m m e e l l e l ' es t à ce i t e heure , toute r i g n o m i n i e de cet te race de f ou rbes et d e m e n t e u r s , Ca l i x l e ava i t t ou j ours eu d e l ' h o r r e u r d e l A l l e m a n d .

    Ou savai t q u ' o n pouva i t tout r e d o u t e r qnand un A l l e m a n d était m ê l é dans une a f fa i r e q u e l c o n q u e .

    I l savai t q u e sa m è r e ha'issait c o m m e lui les A l l e m a n d s et ne serait j a m a i s v e -nue , d e son p le in g r é , dans une ma i son habi tée par nu A l l e m a n d ,

    EU y aura i t donc é té a m e n é e m a l g r é e l l e , si t oute fo i s c 'é ta i t b ien de la qu ' é ta i t part i son ango i ssant a p p e l ?

    L e s a p p r é h e n s i o n s du pauv r e g a r ç o n se préc i sa i ent ma in tenant .

    — A h I cr ia- t i l , il faut en t re r là, en-t re r là à tuut pr ix I

    — Les E a u i z m a o n son t à N i c e d e p u i s deux m o i s .

    — R a i s o n d e p lus , — Mais c o m m e n t f a i r e , m o n p a u v r e

    ami ? Oq n e peut b r i se r cet te p o r t e . I l

    lie et le travai l l o r ce é tab l i dans les us i -ues : vo i là leur l i b e r t é .

    L e I G n o v e m b r e , l a F r i O c e e n t i è r e , s a n s i l ist iuct ion d o p i n i o n s , r é p o n d r a c o m m e il i ;onv:ent an déf i du part i soc ia l i s te un i f i é , e par i i de la g n e r r e , de l ' e s c l a vage et d e

    a m i s é ^ . »

    Les Dissidents Socialistes E o r é p o n s e à un o r d r e d o j o u r d e la

    c o m m i s s i o n admin i s t r a t i v e du part i s o -cia l is te , les accusant de t rah i son , les é lus d iss idents du part i soc ia l i s te un i f i é , M M . Levasseur , Lauche , D e j e a n t e , A u b r i o t , Ad r i en Vebe r et R o z i e r adressen t aux é l ec t eurs un a p p e l .

    I l s r e fusent de r e c o n n a î t r e à l eurs ad-ver-'^aires le dro i t de les j u g e r et r é p u -d ient toute p o l é m i q u e p e r s o n n e l l e v i o -lente, Au b o l c h e v i s m o t r i o m p h a n t d a n s leur part i , ils o p p o s e n t la p o l i t i q u e d e Jaurès , r épub l i c a ine et soc ia l i s t e , doLt ils a f f i r m e n t rester les s e r v i t e u r s fidèle.'.

    MONUMENT à la Mémoire des Saumurois

    môrls pour la France

    pendant la Guerre igi^-igi8

    Les Souscriptions sont reçues

    à la.Vlairie de S a u m u r (bureau du

    Secrétariat) et dans tous les b u -

    reaux des journaux :

    Echo Saumurois, place du Marché N o i r ;

    La Petite Loire, rue du P u i t s -Tribouillet ;

    Courrier de Saumur, place de la Bilange ;

    Le Petit Courrier, chez M. Noel, correspondant, place du P u i t s -N e u f ;

    L'Ouest, rue Balzac.

    * *

    Il est fait en outre une quête à

    domicile dont se chargent les D a -

    mes des deux Sociétés de C r o i x -

    Rouge : Société de Secours aux

    blessés militaires et Union des

    Femmes de France.

    Les listes de Souscriptions s e -

    ront publiées incessamment par la

    voie de la presse.

    faudrait demander au commissa i r e de faire une descente.

    — Et p e r d r e des h e u r e s , des heures ! Et SI ma pauv r e m é r e est en d a n g e r I

    Sans a t tendre la r é p o n s e de son a m i , C lutB, q u e tous ces r e t a rds a f f o l a i en t , se mit à tourne r au tour de la m a i s o n .

    Da cô i e de la loré t il n ' y avait pas d e mur , mais une s i m p l e b a r r i è r e fa i te d ' e -cha:as re l i és par des fils d e f e r .

    Il y avait, au mil ieu, une porte q u e Calixto essaya vainement d ' ouv r i r . j

    Alors il s 'e f força de briser les m o r c e a u x Ja bois pour y ouvr i r une brèche .

    Et, ayant rénss i après b e a u c o u p d ' e f -f j r i s , il pénétra dans le j a r d i n .

    A lbe r t l ' y su iv i t . L e u r s j a m b e s s ' emba r ra s sa i en t dausv

    les he rbes , dans les arbustes , h » n ' y p rena ieut pas ga rde . I l s i ranch issa ient tout . Une m ê m e f r énés i e l es e m p o r t a i t

    maintenant , le dés i r d ' ê t r e r e n s e i g n é s , d e savo i r , b ien qu ' i l s c o m m e n ç a s s e n t à d o u -ter qu ' i l s d écouv r i r a i en t q u e l q u e c h o s e dans cette ma i son semb lan t d e p u i s l o n g -t emps deser t e et o ù n 'appara i s sa i t a u -cune t race de v i e . ^

    (4 suivre.)

    Pi^'iîiSfëi-,?-''

  • ET REGIONALE

    llSNovembre 1918 ! 11 Novembre 1919 ! i

    C'est av tc uu eiouueiuBQt m ê l é d 'un peu d ' a m e r i u m e que beaucoup cous la -laieDl bier l 'absence de l ou ie uuaDifesta-Uou pub l ique eu c e l a D û i v t r s a i r e a j ama i s m é m o r a b l e de l ' A r o i u l i c e l

    I l tst , en eiTei, plus que su rp r coan l que la date g l o r i euse e o i r e toutes n'ait pas eu le mo iud r e échu o f f i c i e l pouvau l faire v ibrer les coetirs f rança is .

    L 'autor i té mi l i ta i re a cependant por té à la décis ion que le s e r v i e « du d imanche serait app l i qué à DOS po i lus ; mais l au-lor i té c iv i le ne p r e s cnv i i i i en du tou l , pas le plus p t l i t drapeau, pas le pius petit l ampion pour que chaque França is puisse t e rappe l e r , ne fût-ce q u ' a n ins -lanl , q u e , le 11 n o v e m b r e 1 9 1 8 , la France était sort ie v i c to r i euse du plus grand et du plus sanglant des ca ï a -di'sujes M!

    Il est vrai que cer la ins de nos hono -rables ont beaucoup a fa i re , qu ' i l leur laut la l l i e r l e » sul ïrages de ceux qui vau-dront bien leur coul ier a uouveau les destinées du pays ; et que , d 'autre p a n , trop nou^breux sont ceux qu i , lauteurs ue t roubles , louieuteut j ourne i l eu i en t des i , r è f e s mul t ip les qui n 'aurot i l d 'autres l ésa i ta l s que celui de re tarder enco re le r e i e v i m e n t de la France .

    4utanl de cons idéra t ions qui ont e m -pêche a d 'aucuns ue se s o u v e n i r . . .

    M a i s , tout de m ê m e , la m a j o r i t é des Français s 'est rappe l ee h ier , cé lébrant à sa laçon dans le cahue et le l e c u e i l l e m e n i , un anniversa i re qui fut celui du retour de l 'A lsace et de la Lo r ra ine à la M é r t -P a t r i e l l ! c. N.

    * *

    A Saumur , que lques j o y e u x c o m p è r e s cu l H anileirte un peu b r u y a m m e n t au c o u r » de la nuit ; l ' oussant m ê m e p lus loin leur e i l e r v e i c ence ncc turne e i jusi l i -l i a u l d un t e r i a in atule i is iue , i s rcUssi-reni à hisser sut le soc le qui a t iead tou-j ours la statue de du Pe i i t -Thouars , un é c o i m e chtva l de bois — mannequ in d ,é ludes — q u ' i l s avaient sorti des cuu i s dd l 'E' ' .o!o. , ^ ^ L ' t x h i t i i l i o n oe l ' i ne t i e canasson se piuloufeta asbtz lo iu oans la mat inée , j u » q u ' a u m o m ' m où une é q u i p é de po: ius soit ués i goee pour le r e in i eg r e r aux po -teaux ue g y u n a s t i q u e . j

    P o u r v u q u e ce g t n r e d ' ann i v e r sa i i e ne se t raduise pas. par que l ques huita ines d arrêts 1

    V I L L E DE •[^Emprunt de 500,000 iàj^Le t i rage au sort ob l i ga t i ons de cet e m p r u n t , r e m b o u r s a b l e le I b n o v e m b r e , aura lieu à la Mai r i e le m e i c r e d i 12 no -v embre , à 4 heures du so i r .

    Allocations Le t r o i s i ème t r imes t re d 'a l locat ion aux

    Pap i l l e s de la Nat ion (Saumur-ville) sera eilHc.nie le jeudi 13 n o v e o i b r e , de oeuf neuiei> a onze heures et de t re ize h eu r e » a qu inze heures t rente , aux guichets de i à Recet te des F inances , rue d 'A lsace .

    VACCINATION

    Demain j e u d i , à 9 heures , séance de ^aecinaiioD gratu i te à la m a i r i e d e S a u m u r salle de la Just ice de Pa ix .

    Vendredi 14, à 8 h .45 , autre séance à l'Hospice généra l rue S e i g n e u r .

    Chambra des Avoués A partir du Samedi 45 nocembre, les

    études des A voués de Saumur fermeront tous les jours à 5 heures du soir.

    T R I B U N A L C O R R E C T I O N N E L

    Dans sa deru i é re aud ience , tenue samedi , le T r i buna l Cor rec t i onne l a pro-nonce les condauinat iuns suivantes :

    Vagabondage.—i8 heures .le pr ison à R u t i n Oasse i zk i , 28 ans, su je t russe, et cmg j o u r s à A lex i s Bo is t ron, 53 ans.

    Fois. — I n mo i s de pr ison a Ernest ine Baïuârgeau, 04 ans, pour vol ae recuites; un mois de p n s o n avec surs is â uuo l em-uie P run i e r , pour vol d 'un poulet ; huit Jours do pr ison a Fdrnan l e Dreux, 2(5 ans pour vol d 'e l ïets , surs is ; ua mo is de p r i -son et lut ) francs d 'auienda ( s u r » i s poui la pr i son ) à Henr i Battais, 44 ans, cav ls ie a Chace qui déroba le po r t e f eu i l l e d 'un le ses co l l è gues ; six mo is de pr ison â Eu-gene Martin, j on rna i i e r pour vol do 300 irancs au p r é jud i c e do M. Har rau l t , do » ' L a m b e r t . Mart in beué i ic io de la loi de sursis.

    Loi des céréales.—iô f r . d ' a m e n d e a LiiUis Esuard , cu l t i vateur a JNueil pour trauspori do ble san» pe rm i s ; 16 Ir.d'a-mende é ga l emen t à M m e Beranger des Verchers , qui , dounai t du blé a ses pou les

    Au prix cil est le beurre.—'io f r . "d 'a -mende chacun â Augus te B o u r r e a u , de Luuerre, Mar ie Gu i l l emot de Dénezé , Jo-séptiiue Poupar t de T r e m o n t , pour ve. . ie de beurre au-dessus du Cours n o r m a l .

    Lait mouillé. —Lq lait de la l e m m e bres iard , de S ' Lambe r t était é c r e m e a 15 O/Oot mou i l l e à 310/0;ces actes dé l i c tueux lui coûtent SIX j o u r s de pr ison et 300 i r . d 'amende .

    Le tr ibunal , t i és indu lgent , accorde l e sursis pour la pr i son , mais il o rdonne 1 af-f ichage du juge inon t a la por te de la fermière , aux mai r i es d e S ' L a m b e r t et de Sdumi.r e l aussi au marché de ce l te v m e ; puis uu extra i t du jugouioui sera l u - m o dans le Courr i e r .le S a u m u r , i É ; l o -Saumuro is , la Pet i te L o i r e , le Peut Cum-ner el l 'Ouest , sans que cnacuue des in-sertions puisse dépasser 30 f rancs .

    Matinée Reoréativn au Patronage Saint-Joseph

    de Nantilly ^ P o u r un succès , ce fut un succès I ' D imanche a p r è s - m i d i , biou avant l 'heure fixée pour le l ever du r u e a u , une fou le c o m p a c t e se pressa i t aux diU'e-reotes portes donnant accès à la m a g m -tique salle du Pa t r onage . A 15 u. 3/4, pas une seule p lace assise u 'e la i t i n o c -cupée. P lus de 600 spectateurs a t i e u -daient, pa t i emment j e dois le d i r e , que le ride5;u ne se levât . . . et t i/ujour» il arr iva i t du m o n d e . On dut l e rmer k s portes e l pr ier les re tardata i res do rev«--nir d imanche procha in e t . . . d ' a r r i v e r un peu plus tôt s' i ls veu lent t rouver place. ^ A 1ô h. 25, le r ideau se leva m a j e s -tueusement , découvrant la mise en sceni-de la p ièce mi l i ta i re de T h . Botre i , Mon-sieur l'Aumônier (un bureau de c o m p a -gn ie ) .

    Vous raconter en déta i ls , car l 'analy.-e serait t rop i n c o m p l è t e , le scénar io do cette p i èce , entra înera i t bien lo in. Qu' i l vous s n f f i j e de savoir q u e tous les a c -teurs s 'acqui t tè rent avec art de leur rô le . Oa ne peut faire de pe rsonna l i t é , car tous les emp l o i s é ta ient tenus de façon par fa i te . Auss i , des r i res sonores soul ignèrent- i ls les passages c o m i q u e s , el des la rmes qui I radu ia i rent les m o -ments d ' émot i on . Quand un artiste peut fa i re v i v re son rô l e , c o m m e il le vi i lu i -

    m é m o , par toute une sa i le , il ne peut demander m i e u x .

    Après que l ques in ier i.èdes qui Greni tr luvbp iDoius long les changemen i s de décurs , le r ideau se leva de nouveau , m a i « , ce l te fois-ci,ce lui p o u r décha îner dans la sal le un r i re presque cont inu pH.ndaui trois quarts d 'heure .

    QUI n ' a p'ds.'ia ¡«net Une Nuit orageuse de Maur ice Hennequ iu ?. . . Celte c omed i e . bou i fo sans charge , demande une tn ler -pré ia i i on so i gnée , si on ne veut pas qu ' e l l e ne tourne au r id i cu l e .

    Les artistes qui assumèrent la tâche assez l o u r i e de der ide r tous le fronts pendant plus de quarante minutes furent merv i i i l eux de br io el de c om ique . Aussi les bravos oe leur furenl- i ls pas ménagés . Par instants, la salle tout ent ière partait d 'un éclat do r i r e qu i mei la i t en j o i e les acteurs e u x - m ê m e s .

    Merc i , a tous dos bonnes heures q u e nous avons passées , et rendez -Yous d i -manche procha in a la même h e u r e . . . surtout pour les ma lheureux retardataires qu i , l o rsqu ' i l s l iront ces l ignes, regre i t e -r oa l enco r e davantage de ne s ' ê t re pas un peu plus pressés .

    J . E T A T .

    Les Sports Not re exco i i eu l c o m r e r e Anjou^Sport

    organ i se d ' in l e ressantes épreuves s p o r -tives â l 'occas ion de son cross d ' au tomne qui sera c ou ru le 30 n o v e m b r e .

    En out re des n o m b r e u x prix dest inés à >es ép r euves , Anjou-Sport, de concer t avec M. Lasserre , secre ia i ro généra l du R a c i n g - C l u b Montreui i la is , y a j ou te ra le cha l l enge de Grandmaisou qui se d u p u -lait naguère à Montreu i l -Bo l lay .

    Le c ross-country qui se de rou l e ra i6 30 n o v e m b r e a Angers fera donc e p o q u e dans les annales soor t i v es de ce l te v i l l e .

    KtsLi-ÛLvil de Saumur I V A I I k S A K C E

    G e n e v i è v e Jeanne CarassiOn, ruo du Tniup le . 30 .

    l l A B i A « ! E ' j S Le 8 n o v e m b r e — Juios L i g i e r , o r o -

    prietair ' i a épuuso Marie F leurant , deb i -tante de tabac, tous deux a S a u m u r .

    R e n é Val let , e m p l o y é de chemin de fer , a é p j u s é Jeanne C m l o a , tous d e u x a S a u m u r .

    l ' ierre D iri->n l , vo f r ie r a (iiv i •^Rnôii»') 1 epousft Lea B l in , bouur-tièro i Saumur .

    Le 10 n o v e m b r e — E m u e Beaura in , macanic ien a Quentin, a epousé Cathe-r ine Mer l in , cond i t i onneuse en pharma-c ie a S a u m u r .

    T h é o p h i l e P i zo ï , meun i e r a Jarnae, a épouse H e r m i n e Ch icóme, saos pro f es -sion à S a u m u r

    ( î oo rges Panz i i i , cava l ier de ^ lanège a epouse û r s u ' o Vlachelaux. c ou tu r i è r e tous deux a S a u ' u u r .

    U E C É N Le 9 i iDvembro — Jules Va l iee , 64

    ans, re tra i té (unitaire, c omptab l e a la Cl i sse d ' épargne , rue Se igûour 27 .

    Frao^ois Goure , v e u f , 8 6 a o s , r e t r a i t é , r u e dos S a u l a i e s .

    P ier re P e r raudaau , veuf , 78 ans, c h a -pe le t ier , â l 'hosp i ce .

    Le 10 n o v e m b r e — Lèou Josse , époux Mora l , 29 f e rb lan t i e r au Clos-Bonne l .

    C y c l l H l e n v t t l l l e z A v o n m a c u i n e « t C'est laule d ' avo i r suivi ce conse i l

    tant de fo is donné cependant , que M . R a y m o n d Gaut i e r , d emeuran t route de Varra ins , eut la surpr i se désagréa t j l o de con^lateг le vo l de sa b icyc le t te .

    S'é tani arrê té dans un café de la place de la R é p u b l i q u e , M . Gaut ier laissa que lques minutes sa bicyclet te a la p o r -te de cet é tab l is^emei i t .

    Un p e r s o n n a g r t indél icat profita de l ' i iccasion, en fourcha sans nul doute la mach ine et roula i t lo in déjà quand le vo lé s ' aperçut du vo l .

    Pas d 'au i re res^source que de r e cour i r au serv i ce de Po l i ce . M. Gaut ier y r em i t le s i gna l ement de la bicyclet te qu ' i l e s -t i m e 475 f rancs E l l e est de m a r q u e Pdi t ier et en exce l l ent état.

    Une enquête est ouver t e .

    U n e m a l a d e Une pauvre v ie i l l e d é n o m m é e Manette ,

    sor t i e ces j ours de rn i e rs de l 'hosp ice , fut pr ise d 'un v io lent mala ise a son d o m i c i -le, quar t i e r de Nant i l l y .

    Y étant seule le serv i ce de po l i ce dut in i e rvou i r pour la condu i r e et la fa i re a d m e i l r e à nouveau à 1 hôp i la l .

    D é f a u t d ' a l l l c b a g e Joseph J o r e j i i e , j a ru iu i e r a Sou .ange r ,

    cl Masson, auberg i s i o a s o u l a n g e r , ont nég l i g é d ' a f f i ober les pr ix de leurs den -rees . D 'où co i i i ravent on des g enda rmes eu tournee .

    l l a H e l e z v u s C h i e n a i ' o u r avo i r nég l i gé couo presc r ip t i on

    pre l ec i o ra l e , M. Henr i chaussep i ed , ue B r a i n - s u r - A l l o u n e s , laissant e r r e r son cabot , a e cope d 'une cont ravent ion .

    INans L i u o a l è r e M . J e a n Lha iOouu io r , b o u c h e r a Con-

    courson , n 'ec ia ira pas sou véh icu lé qu ' i l c o n j u i s a i l de nuit. Pour le rappe l e r aux r èg l ements de la ponce du rou lage , les genda rmes unt i ve rba l i se .

    Les SPECTACLES

    Théâtre de Sanmur

    Le Duel Samedi 15 p r o c h a i n , g rand gala de

    c o m é d i e avec le c h a f - o ' œ u v r è de Henr i Lavedan , du r épe r t o i r e de la C o m é d i e -Frauça ise .

    L ' in i e rpré ia t i on de ce l l e œ u v r e , qu i lait le plus grand honneur aux Lettres f rançaises , esl tout à fait o x cep t i onoe l l e et Jouuera sali.slacti

  • lâbonnenieQts à l'EOHO SAUMUROIS ^ Journal bi-hebdomadaire à 4 Pages

    â Un An Fr. 10 » p Six Mois 3) 3 5Ü : ^ Trois Mois » 3 »

    i B I L L Ë T I \ D E S O U S C R I P T i O \ ^ M d e m e u r a n t à • ^ d é c l a r e s o u s c r i r e u n a b o n n e m e n t d ^ à i ' E c h o S a u m u r o i s , à p a r t i r d u ' • ^ SIGNATURE DE L'ABONNÉ :

    ^ NOTA.— Détacher C«Bulletin el l'adresserâ M. le Directiiir de l ECHO S.4UMUR0IS. ^ 4, place du Marclié-Noir, avec le montani de l'AhotHietneni en mэnd.• l̂-|)0 t̂e.

    à

    I M P R I M E R I E P A U L G O D E T

    GIROUARD & RICHOU, Successeurs ¡ k A l H U t t — 4 , M a c e d u M a r c l i è - X o i r , — S A U H C B

    I M l R f i S S I O ^ S T O U S GEJSRËS » O U R L E L O V I M E R I . E E T L ' L X i > U S T R i E É D I T I O N S - L A T A L u ( i U E > - 1 R I X - C O U R A N T S - C A K T E S l » « V I S I T E S - L E T T R K S P A I R E P A R T M A R I A G E ,

    N A I S S A N C E , U É - É S - A F F I C H E S T O U S G E N R E S — l ' R O G H A M M E S - i . V I I ' B E S > 1 0 N S A D M I N I S T R A T I V E S IVII R E S ^ I O N S DE J O U R N A U X E T P U B L I C A T I O N S D I V E R S E S , e t c . , e l c .

    Adresse Télégraphique: GlliOUARD-SAUMUR — Téléphone ¡-05

    m p i ^ i E i m MB f cl L I G N E D E L ' É T A T

    PAKÍ.S - SAÜMDH -- BORDSAOl

    MFIOI» Expr. Expr. Omn. Expr. ; Expr. Oan. Omn.

    Pttls 21 IO 21 10 > 8 » I e Cbartre» 23 22 22 45 9 55 9 43 5 30 ) Cûurtaliin^départ) > 23 49 11 31 > > 7 30 * .Chtteaa-du'Loir 1 34 1 04 15 45 11 57 10 13 4 54 ;Chtleaa-li-V«mère > * 16 23 » • 10 46 5 27 |Noyant-Méoii 1 I 16 56 t 1 11 14 5 56 'Liniirei-BouUm • > 17 05 1 > Il 22 6 04 Vtrnincei > 17 16 > > 11 32 6 14 Blon * > 17 26 • » U 41 6 23 ViT, » » 17 3 i » > I l 48 6 30 hAUMORiO.l^trr. F 2 09 17 45 13 08 11 57 6 39

    (départ) i 2 15 17 55 • 13 21 1-2 08 6 47 .iantiUj (départ) >AöMÜR(Etat)ar.

    1 > 18 40 > > i2 27 • .iantiUj (départ) >AöMÜR(Etat)ar. » > 18 46 I T 12 33 I

    (départ) * > 17 38 > > 11 56 > .•iantilly (départ) > > 18 06 » > 12 16 6 56 àhacé-Varrami » » 18 12 > > n 21 7 OU Ôréié-Saint-Cyr > > 18 20 » • 12 28 7 09 liontreuil (départ) > 2 40 18 41 > 13 47 12 48 7 37 Thouari (tr.) 3 24 2 59 19 12 • 14 06 13 15 8 U4

    - (dép.) 3 12 3 17 » 14 22 15 15 8 4U tunrault (jonction) * a » > 14 47 16 03 9 ü3 Parthenay 4 37 4 10 > * 15 15 16 50 10 12 liorl 5 40 4 56 a 16 14 17 54 11 35 iatntef 7 16 » » 19 01 t HArdvivx (arr.) 9 55 1 I 21 37 F

    BOROSADX -- SAOLIT^I — PÀRIS

    i fATIOMt

    äordeims Sume* Niort Parthenay AiTTauii (jonction) Thouar» ^ Montreuil ^départ) tírété-Saint-Cji Chasé-^ arramt Nantillj (arriTée SAUMCRiEtat^ar.

    (départ; C^axitiiij (départi SAOMCR(Orl.)ar.

    cdé'jart) VIT;)

    •jlou Vernante» Làmère»-Boutoa Noyant-Méon ;hâteau-lt-Valûèrf

    Châieau-du-Lolï iiourtal»in (départ) jhartrftt P»Tb (ar.)

    Onm. Oma.i E:ipr. Expr. Onm 1 E x i r . Expr.

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    SAÜMDR — PORT-BOULKT — CHIRON

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    ANGERS — D O P É — MOWTRKÜIL — POIT IERS FL PQITI8RS — MONTRKDIL — DODT — ILRGEBS

    STATIONS Omn. Oma. Omn. M. V.

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    i o w © 9 10 14 30 Loudun 6 58 10 23 16 46 HOIlGOillOIir 7 32 10 5 " 17.55 Poitien 9 39 12 38 2) 03

    1 STATIONi Onm. Omn ¡M.V. Omn. Mixte

    [Poitier» 6 2 3 1 3 1 6 . 3 » Hoflcomoiir 9 4 8 1 8 4 1 8 4 ' l.uri - 14 41 • 20 3 i > > 6 14 > 14 52 a 20 45 • ) 6 21 > 14 59 1 20 53 * » 6 28 > 15 06 > 21 02 > > 6 40 10 17 15 18 1Í 17 21 16 0 58 1 19 6 48 10 19 15 27 14 20 21 25 1 > 1 21 7 01 > 15 41 a 21 45 > > 7 18 > 16 ï » 23 10 > > 7 58 > -16 42 * 22 56 » > 8 40 11 18 17 34 15 19 •23 49 2 02 2 52

    12 42 16 04 » 19 58 > 7 07 7 17 1

    CHEMIN DE FER DEPARTEMENTAL T r a i n s de S a u m u r à Cholet

    STATIONS KT UALTES Sanmar E.dep Naatilly |h)ar — dei; Cbac« . . Muoet (halte) Coudraj-Mac. Courctaamps. Munlorl-Ciia] Douces (hallel Uoué-la-FoDl.

    - dep B»u(5ê-l-Four> Les Verchers Liitn« (haltej Nueil . . . Passavant. . Cltr«. . . Les Corqueui Vihiers. . . St-Uilaire(bal| Coron. . . Velins . . L» Poterie . Nnaine . . CHOLET ar

    T r a i n s

    OMniBDS-MlXTM QnOTIDIIItl •'* Bl 2— classe

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    de Cholet & S a u m u r

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    S a u m » Vi,, Longué Lef Hayet Jumellei Ghanrené B a u g é Cleft La Flècùe

    I 9 30 16 » -3 9 47 16 11 £

    10 05 16 23 . -4 10 17 16 31 S ,10 2 5 1 6 37 1 . 1 ILO 34 16 43 S . . 10 50116 53 S ® 11 1 5 I 7 09 'Â 11 32 17 21

    La Flèclit C h f » Baugé Ghartrené Jumelle« Lei Hxyei Longué

    S a u m u i

    I 35 7

    7 49 . i . 8 05 8 1 2 ^ s 8 18 ë g 8 22 s -8 30 « ® 8 41 § 8 51 ^

    STATIONS El UALTKS CHOLET dèp. Nuaille . La Poterie Veiins . . Coron , Sl-Hilaire (b| Vihieri . Le* Cerqueux Cl«r« . . Passavant (hj .Nueil . . . . Uiine (halte). Les Verchers. Baugo-I-Kours l)ou6-la-K. ar

    — dep. Douces (balte) MontlurtCiu; Coorchamps . Coudra j-Mac. Munei (balte) Cbace . . . ' NanUllT (h.a . - dep,

    Saoniar.E-ar.

    OMMians-MiiTM Oeotidieüi «t classe

    7 oo 7 17 7 K 7 38 7 55 8 17 8 41 8 59 9 11 » 18 9 S4 9 as • 45 9 S3

    10 00 0 1 0

    10 «« 10 ( 9 0 44 0 54 1 01 I 01 t 0<

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