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Sommaire Les membres de l’ATUQ dans les médias....................................................................... 2 Transports collectifs: début de rébellion envers l’ARTM .................................................. 2 Inadmissible, mais pas étonnant ..................................................................................... 3 Les six bonnes raisons de prendre le transport en commun ........................................... 5 Le Cégep veut inciter ses employés à emprunter le transport en commun .................. 6 L’accessibilité universelle de la Rive-Sud à Montréal ...................................................... 8 STO officially decides future of transit in Gatineau includes light rail............................................... 9 How will the Gatineau LRT connect to Ottawa's LRT? .................................................. 10 Un doute sur la sensibilité du nouveau PDG de la Caisse de dépôt et placement du Québec .......................................................................................................................... 13 Sujets connexes ............................................................................................................ 14 Les Québécois «sont prêts» à faire des sacrifices pour l’environnement, croit Benoit Charette ......................................................................................................................... 14 L’UMQ demande «un effort supplémentaire» en transport collectif ............................... 16 Le gouvernement Legault se veut plus vert en 2020 ..................................................... 16 Les villes, des acteurs clés du virage en transport ...................................................... 18 Veille technologique ...................................................................................................... 19 Montréal n’échappe pas à la frénésie des taxis volants!................................................ 19 3 février 2020

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Sommaire Les membres de l’ATUQ dans les médias ....................................................................... 2

Transports collectifs: début de rébellion envers l’ARTM .................................................. 2 Inadmissible, mais pas étonnant ..................................................................................... 3

Les six bonnes raisons de prendre le transport en commun ........................................... 5 Le Cégep veut inciter ses employés à emprunter le transport en commun .................. 6

L’accessibilité universelle de la Rive-Sud à Montréal ...................................................... 8 STO officially decides future of transit in Gatineau includes light rail ............................................... 9 How will the Gatineau LRT connect to Ottawa's LRT? .................................................. 10 Un doute sur la sensibilité du nouveau PDG de la Caisse de dépôt et placement du Québec .......................................................................................................................... 13 Sujets connexes ............................................................................................................ 14

Les Québécois «sont prêts» à faire des sacrifices pour l’environnement, croit Benoit Charette ......................................................................................................................... 14 L’UMQ demande «un effort supplémentaire» en transport collectif ............................... 16

Le gouvernement Legault se veut plus vert en 2020 ..................................................... 16 Les villes, des acteurs clés du virage en transport ...................................................... 18 Veille technologique ...................................................................................................... 19 Montréal n’échappe pas à la frénésie des taxis volants!................................................ 19

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Les membres de l’ATUQ dans les médias Transports collectifs: début de rébellion envers l’ARTM

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

L’ARTM est secouée depuis deux semaines par un début de mutinerie des quatre sociétés de transport sous sa gouverne, soit la STM, la STL, le RTL et le réseau exo.

La nouvelle Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), qui chapeaute tous les services de transports collectifs dans la grande région de Montréal depuis juin 2017, est secouée depuis deux semaines par un début de mutinerie des quatre sociétés de transport sous sa gouverne, soit la STM, la STL, le RTL et le réseau exo.

BRUNO BISSON

LA PRESSE

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/202002/02/01-5259331-transports-collectifs-

debut-de-rebellion-envers-lartm.php

Selon les témoignages recueillis par La Presse, les dirigeants et gestionnaires des sociétés de transport de la grande région de Montréal reprochent à l’ARTM d’avoir créé depuis deux ans une envahissante « bureaucratie métropolitaine du transport », au lieu de se concentrer sur des dossiers plus urgents qui, eux, n’avancent pas. La marmite bout depuis des mois, mais le couvercle a fini par sauter il y a deux semaines lors de la publication des résultats d’une importante enquête portant sur les déplacements quotidiens des 4 millions d’habitants de la grande région de Montréal. L’onde de choc a été ressentie jusqu’à Québec, qui a jugé bon d’intervenir. Le 24 janvier, la directrice de cabinet du ministre des Transports François Bonnardel a rencontré le directeur général de l’ARTM, Benoît Gendron, pour lui faire part de son mécontentement à l’égard des relations que l’Autorité entretient avec ses transporteurs, a appris La Presse.

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PHOTO TIRÉE DE TWITTER

Benoît Gendron, directeur général de l’ARTM

À cette occasion, M. Gendron a aussi reçu le mandat du ministre de rétablir un nécessaire climat de collégialité qui, à l’évidence, n’existe pas actuellement avec les transporteurs qui ont assuré l’an dernier plus de 500 millions de déplacements dans l’ensemble du territoire métropolitain. En entrevue avec La Presse vendredi, M. Gendron a assuré que plusieurs pas avaient déjà été franchis et plusieurs actions mises en place afin de rétablir des ponts avec ses homologues de la Société de transport de Montréal (STM), du Réseau de transport de Longueuil (RTL), de la Société de transport de Laval (STL) et du réseau exo.

Inadmissible, mais pas étonnant

La crise a été exposée au grand jour le 21 janvier à l’occasion du lancement de l’Enquête origine-destination 2018. La divulgation des résultats de cette enquête, menée tous les cinq ans, a été par le passé l’occasion d’une grande rencontre du milieu des transports de Montréal et des banlieues pour commenter l’évolution des habitudes de déplacement de la population dans la région métropolitaine. Au lancement de l’enquête 2018, organisé par l’ARTM, le président de la STM, Philippe Schnobb, celui du RTL, Jonathan Tabarah, le président de la STL, Éric Morasse, et la présidente du réseau exo, Josée Bérubé, brillaient tous par leur absence. Ils n’avaient pas été invités.

Les directeurs généraux des quatre sociétés de transport, invités pour leur part

par l’ARTM, ont refusé, de concert, de participer à l’événement.

Dans une lettre commune adressée le jour même au président du conseil de l’ARTM, Pierre Shedleur, les quatre dirigeants de ces organismes de transport ont dénoncé l’attitude « inadmissible et inexcusable » de l’ARTM, en soulignant qu’elle était « symptomatique de l’ADN de l’organisation ». « Nous estimons cette façon de faire totalement déplacée, mais elle ne nous étonne pas, écrivent-ils. Elle représente très bien l’attitude de l’ARTM à l’égard de la gouvernance des [sociétés de transport]. Nous sommes considérés comme des simples opérateurs qui exécutent un contrat et non pas comme des partenaires de premier plan. »

Depuis 2017

L’ARTM a été créée et mise en place par le gouvernement du Québec en 2017. Il s’agit de la pièce maîtresse d’une refonte en profondeur de la gouvernance des transports collectifs de la région de Montréal, qui visait spécifiquement à dépolitiser les débats entourant le choix des grands projets et à regrouper une multitude d’organismes de transports collectifs locaux, implantés dans les couronnes nord et sud de la banlieue. Ainsi, depuis juin 2017, c’est l’ARTM qui finance l’ensemble des services offerts par la STM, la STL, le RTL et le réseau exo sur le territoire métropolitain. Elle a l’autorité

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exclusive sur les tarifs en vigueur sur tous les réseaux et détermine le niveau de service que doit offrir chaque transporteur. Son budget de fonctionnement pour 2020 s’élève à 3,4 milliards, dont l’essentiel sera redistribué aux quatre sociétés de transport de la région en fonction d’ententes de service signées au début de 2019. La signature de ces ententes « devait donner le signal d’une nouvelle approche, mais il n’en fut rien », déplorent les présidents des quatre sociétés de transport dans leur lettre du 21 janvier. De l’avis de tous les dirigeants et gestionnaires rencontrés par La Presse au cours des deux dernières semaines, la signature de ces contrats s’est plutôt traduite par une augmentation des contrôles administratifs, une rigidité accrue des suivis budgétaires et des demandes de reddition de comptes jugées excessives, parce qu’elles dédoublent les audits internes et les processus d’approbation existants dans les quatre sociétés de transport.

Pendant ce temps, la nécessaire refonte des tarifs, qui devait se déployer à partir

de juin 2018, ne sera mise en place que dans quelques secteurs ciblés de la Rive-

Sud en 2020, parce que l’intégration des services ne peut plus attendre.

Quant au plan stratégique de développement des services de transports collectifs, qui devait être rendu public en 2019, il ne sera pas prêt avant juin 2020, au mieux. Une version préliminaire de ce plan présentée aux villes et sociétés de transport au début de décembre a été taillée en pièces par la Ville de Montréal dans une note de trois pages que La Presse a obtenue.

Bonification

La Ville estime ce plan préliminaire « insuffisant » pour répondre à la demande de services de transport dans le centre de l’agglomération métropolitaine, et « inadéquat » pour atteindre les cibles métropolitaines et provinciales d’augmentation d’achalandage et de réduction des gaz à effet de serre d’ici 2030. La Ville de Montréal critique aussi vivement l’absence d’un ordre de priorité pour la réalisation de nouveaux projets et de nouvelles pistes de solution pour les financer. En entrevue, le directeur général de l’ARTM, Benoît Gendron, assure que le plan préliminaire est déjà de l’histoire ancienne. Le 19 décembre, le conseil d’administration de l’ARTM, incluant les cinq membres provenant des municipalités, a entériné un plan bonifié « pour consultation » qui « intègre tous les commentaires formulés par les parties prenantes », assure M. Gendron. Ce plan bonifié sera au centre d’intenses consultations dans les prochains mois. Pas moins de 25 rencontres de travail étaient prévues entre l’ARTM et les organismes de transport en janvier et en février seulement, et des consultations publiques devraient suivre avant la fin de l’hiver. Le plan final pourrait être adopté par le conseil de l’ARTM en juin, dit M. Gendron. Le directeur général, entré en fonction le 1er janvier dernier, précise par ailleurs qu’il a personnellement rencontré chacun de ses homologues des sociétés de transport public métropolitaines. M. Gendron ajoute avoir l’intention de tenir de telles rencontres une fois par mois « pour faire en sorte qu’on établisse des relations plus cordiales entre l’Autorité et les sociétés de transport ». « On comprend la résistance aux changements des sociétés de transport, dit M. Gendron. Mais c’est notre intention de collaborer avec toutes les parties prenantes, soit les sociétés, les municipalités et le gouvernement, pour mieux desservir les usagers du transport collectif. »

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Les six bonnes raisons de prendre le transport en commun

PHOTO AGENCE QMI ROXANE TRUDEL Lundi, 3 février 2020 00:00MISE À JOUR Lundi, 3 février 2020 00:00 https://www.journaldemontreal.com/2020/02/03/les-6-bonnes-raisons-de-prendre-le-transport-en-commun

Les transports en commun font partie du quotidien de dizaines de milliers de personnes qui habitent et travaillent dans le Grand Montréal. Même s'ils comprennent leur lot de désagréments, ils valent quand même la peine d'être fréquentés. Voici six bonnes raisons de les employer plus régulièrement.

1. GRETA THUNBERG VA APPROUVER

Évidemment, c’est bien plus écologique d’opter pour le transport en commun plutôt que de se déplacer seul à bord d’un véhicule motorisé. Une étude réalisée en 2015 par la Société de transport de Montréal (STM) démontre que «chaque tonne de CO2 émise par la STM permet d’en éviter 20 à Montréal».

Un bon premier pas pour ceux qui souhaitent rendre la militante écologiste Greta Thunberg fière en adoptant des habitudes plus écologiques!

2. PLUS D’ARGENT DANS VOS POCHES

En 2009, l’Association du transport urbain du Québec (ATUQ) a établi qu’un citoyen épargnait en moyenne entre 17,95$ et 19,40$ par jour selon la région de son domicile en empruntant les transports en commun plutôt qu’en utilisant une automobile individuelle. Ça, ça équivaut à près de 7000$ de plus dans vos poches chaque année.

Bien que les chiffres datent un peu, l’esprit reste: pas d’entretien de voiture, de changements de pneus, de gaz et de stationnement à payer, juste une passe mensuelle, et hop! le tour est joué. Avec tout l’argent économisé, vous pourrez partir en voyage, acheter enfin un nouveau divan ou même... contribuer à vos REER!

3. PAS DE PERTE DE TEMPS AVEC LE STATIONNEMENT

On s’entend, il n’y a rien de plus enrageant que de tourner incessamment en rond dans les rues parfois sinueuses, parfois drôlement signalées et bien souvent parsemées des fameux cônes orange de la Ville de Montréal à la recherche de stationnement.

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Ce gaspillage de temps est évité quand on se déplace en transport collectif.

4. FAIRE AUTRE CHOSE EN MÊME TEMPS

La tête libre de tous soucis liés à la conduite automobile, vous pouvez profiter du trajet entre deux destinations pour vaquer à vos occupations.

Répondre à des courriels, lire le dernier tome de The Witcher, étudier, jouer à Candy Crush sur votre téléphone ou au tout dernier Mario Party sur votre Switch... voilà plein de choses que vous ne pourriez pas faire les deux mains sur le volant.

5. FAIRE DES RENCONTRES INUSITÉES

Prendre les transports en commun augmente grandement vos chances de croiser par hasard des collègues et des amis, de vieilles connaissances à qui vous n’avez pas parlé depuis 10 ans, ou même votre celebrity crush québécois qui a visiblement, lui aussi, le pouce vert.

Sans parler de toute la faune montréalaise imprévisible qui vous décrochera certainement un sourire et qui vous inspirera votre prochain look saisonnier ou bien une publication sur les réseaux sociaux. Un homme déguisé en Spider-Man, c'est à la station Berri-UQAM qu'on peut voir ça, pas sur l'autoroute!

Il faut dire, d’ailleurs, qu’un arrêt de service dans le métro peut être un bon prétexte pour entamer une conversation...

6. LIRE LE 24 HEURES, ÉVIDEMMENT!

Lire le 24 Heures dans le transport en commun fait déjà partie de la routine d'un grand nombre d'entre vous, grâce à notre équipe de camelots. À partir d’aujourd’hui, vous pourrez même prendre votre propre copie dans nos nouveaux présentoirs à l'entrée des stations de métro!

En plus de faire un tour d'horizon de l'actualité au quotidien et de consulter nos sections spéciales colorées, vous pourrez vous relaxer en remplissant les fameux sudokus et mots croisés, ou encore en lisant votre horoscope, pourquoi pas.

De la part de toute l'équipe du 24 Heures, merci de voyager avec nous chaque jour!

Le Cégep veut inciter ses employés à emprunter le transport en commun

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ISABELLE PION La Tribune https://www.latribune.ca/actualites/sherbrooke/le-cegep-veut-inciter-ses-employes-a-emprunter-le-transport-en-commun-aa86a8225350ec5ebdf2752afb9486b0 Le Cégep de Sherbrooke et la Société de transport de Sherbrooke (STS) bonifient leur offre auprès du personnel du campus, en offrant un rabais pouvant aller jusqu’à 55 % du tarif mensuel en vigueur. Le programme s’adressant aux employés existe depuis plusieurs années déjà. « À l’époque, c’était 10 % de rabais pour la STS et 10 % offerts par le Cégep. Maintenant, pour les abonnements annuels, au total on a 55 % de rabais pour les utilisateurs, et 50 % pour les autres programmes, comme pour les enseignants qui ont un statut précaire. Il y a un volet actif pour ceux qui souhaitent utiliser le vélo ou venir travailler à pied et qui utiliseront l’autobus du 1er novembre au 30 avril », indique Manon Desaulniers, directrice des ressources matérielles et financières au Cégep.

Le programme comptait seulement cinq ou six participants. Depuis la bonification, le nombre est grimpé à 10.

Sans oser fixer d’objectifs précis, Mme Desaulniers note que l’équipe aimerait bien voir ce chiffre grimper à 25, minimalement.

En plus de réduire l’empreinte écologique de l’établissement, la mesure vise aussi à réduire la pression sur les stationnements.

« L’offre de stationnement ne répond pas à l’ensemble des demandes que l’on reçoit », note Mme Desaulniers.

Selon une étude réalisée par le Centre de mobilité durable de Sherbrooke (CMDS), 73 % des membres du personnel du Cégep résident sur le territoire de Sherbrooke. Du nombre, environ 60 % demeurent à moins de 400 mètres d’un circuit desservant directement le campus.

« Au Cégep, l’empreinte écologique des transports représente une part très importante de nos impacts environnementaux. L’utilisation du transport en commun permettra aux employés de réduire de 70 % leurs émissions annuelles de gaz à effet de serre pour se rendre au travail. Nous souhaitons donc que ce programme amélioré permette à notre personnel d’opter pour un transport plus écologique », indique Mme Desaulniers.

Selon la directrice générale Marie-France Bélanger, de la promotion sera faite pour mieux faire connaître le programme.

« Il y a toutes sortes de stratégies pour inciter les gens à utiliser davantage le transport en commun, par exemple, proposer des circuits et dire : tu restes dans tel coin, ça risque de te prendre 10, 20 minutes en autobus. On veut informer davantage les gens pour qu’ils sachent à quoi s’en tenir », note Mme Bélanger.

Formule flexible L’institution offre trois types d’abonnement, annuel, semestriel ou par session, selon les besoins particuliers ou le statut des adhérents.

Présidente du Syndicat du personnel enseignant du Cégep de Sherbrooke (SPECS-CSN), elle-même abonnée au programme, Julie Dionne indique que cette formule est maintenant beaucoup plus flexible.

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Du côté de l’Université de Sherbrooke, un an après avoir mis en place un programme pour ses employés, l’UdeS dénombre maintenant 260 abonnements à Sherbrooke et 76 à Longueuil.

En janvier 2019, 180 employés y participaient sur le campus de Sherbrooke.

La contribution de l’UdeS afin d’encourager un employé à temps plein à adopter les transports en commun est de l’ordre de 50 $ par mois. « La contribution de l’employeur, combinée au rabais octroyé par la Société de transport de Sherbrooke », « permet d’offrir un titre mensuel d’abonnement » à environ 17 $ pour l’ensemble des employés à temps plein.

L’objectif est d’en arriver à 300 inscriptions à Sherbrooke et 100 à Longueuil en 2022. L’UdeS emploie un peu plus de 7000 employés.

L’accessibilité universelle de la Rive-Sud à Montréal

Le Réseau de transport de Longueuil (RTL) met en place une première ligne universellement accessible pour se rendre de la Rive-Sud au terminus du Centre-ville à Montréal.

La ligne 15 dessert les arrondissements du Vieux-Longueuil et de Greenfield Park dans la ville de Longueuil et les villes de Saint-Lambert et de Brossard.

C’est la dix-septième ligne du RTL à permettre aux personnes à mobilité réduite de se déplacer dans l’agglomération sur un peu moins de 90 lignes régulières au total.

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STO officially decides future of transit in Gatineau includes light rail With ridership growing, it says an increase in buses would further congest traffic over the Portage Bridge.

CIty of Gatineau. https://www.ottawamatters.com/local-news/sto-officially-decides-future-of-transit-in-gatineau-includes-light-rail-2062572

The Outaoauis' public transit agency has confirmed it will build a light rail line in Gatineau, saying it will not be able to properly serve its growing ridership with a plan that only includes buses.

The Société de Transport de l'Outaouais (STO) announced it is now contemplating three possible scenarios for transit in the west end of the city: an "all-tram" option, and two others including a mix of buses and trams.

The city originally consulted on five possible scenarios, but two plans did not incorporate trains of any sort. Trains or trams can offer close to seven times the capacity of a regular bus and STO believes they would reduce traffic congestion in the future, especially in areas like the Portage Bridge.

"Over the next 15 years, the number of public transit users crossing the Portage Bridge in the direction of Ottawa during the morning peak period will increase from 3,500 to around 7,500 riders per hour," explained a press release from the STO on Friday.

The current challenge involves finding a way to incorporate a new system into the existing infrastructure of Ottawa's light rail transit.

STO's buses currently make stops near Ottawa's Lyon Station.

The transit agency will present its preliminary options before Ottawa's transportation committee this spring.

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How will the Gatineau LRT connect to Ottawa's

LRT?

Connecting Gatineau's future LRT to downtown Ottawa will present several challenges. (Laury Dubé/Radio-Canada illustration) https://www.cbc.ca/news/canada/ottawa/gatineau-ottawa-lrt-transit-station-1.5444712 As plans for Gatineau's LRT begin to take shape, there are questions about how the system would connect riders to Ottawa's downtown core. The Société de transport de l'Outaouais (STO), which confirmed this week it will be developing some kind of light rail system, has so far shared few specifics. The Portage Bridge is the preferred option, with both city's mayors now cool on the possibility raised in the past of the Prince of Wales Bridge near Bayview station. It stands to reason the new Gatineau LRT station would have to be built close enough to an existing Confederation Line station so that riders could easily transfer from one to the other. If the new route went over the Portage Bridge, transfers would likely happen at the Confederation Line's Lyon station.

Lyon station may be the nearest transfer point between the Gatineau and Ottawa LRT systems. (Michel Aspirot/Radio-Canada) David Jeanes, an engineer and public transport activist, looked over a few ideas that could be considered for the station for Radio-Canada and gave each location a ranking out of 10.

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4. The Portage Bridge exit

If the new Gatineau LRT station was built at the Portage Bridge exit, riders would have to walk 600 metres to transfer to Ottawa's LRT system. (Radio-Canada/Michel Aspirot) There is land on the Ottawa side that is not a heritage site and would be relatively inexpensive to build a station there, according to Jeanes. However, the location is at the bottom of a slope and nearly 600 metres away from Lyon station, which would make for a more difficult transfer. There's also recently-revealed plans in the works for a national monument to the federal government's "LGBT Purge" of queer public servants in the area. Score: 2/10 3. Garden of the Provinces and Territories

If the Gatineau LRT station was built at this site, it would be sandwiched between two significant sites. (Michel Aspirot/Radio-Canada) A site at Wellington and Bay streets would have enough space for a station, but it would have to navigate the garden, a monument that dates back to 1962, and a soon-to-be-built monument to the victims of communism. This location is 400 metres away from Lyon station. Score: 4/10 2. Library and Archives Canada

Riders would have to cross Wellington Street to change train lines if the new station was built at this site. (Michel Aspirot/Radio-Canada) The site just east of this building offers the most space compared to the other three possible locations. It's not all that close to a monument or historic site, but it is close to the current STO stop on Wellington Street where commuters can catch a bus into Gatineau. A station here would be only 200 metres away from Lyon station; however, riders would have to cross busy Wellington Street to get there. Score: 6/10

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1. The intersection of Wellington and Lyon

The intersection at Wellington and Lyon may be the closest option for a new Gatineau LRT station. (Radio-Canada/Michel Aspirot) This location is only 130 metres away from the existing Lyon station, making it the closest option. However, the train would stop right in front of an important monument dedicated to Canadians who served in the Second World War. It could be difficult to get permission to build there. The West Memorial Building at that intersection will be home to the Supreme Court around the time a Gatineau light rail line could be built. Score: 7/10* * If the city were to build a pedestrian tunnel that connected this site to the Lyon station entrance beneath the Place de Ville building, Jeanes said he would score this location 8/10. Official plans in spring The STO is going over the option and plans to appear before Ottawa's transportation committee in the spring to present the preliminary options. "I don't want to speculate on what the options will be for getting into Ottawa," Myriam Nadeau, president of the STO, said in French last week. "We are studying them with our partners."

One of the three scenarios studied by the STO involves a tram-only option that serves two routes before connecting with Ottawa's downtown LRT system. If it goes with a hybrid system, the buses would roughly follow the proposal for the rail line. (Provided by STO) The City of Ottawa isn't sharing many details yet, either. Ottawa's director of transportation planning provided a written statement that city staff are "working closely with the STO and other regional transportation planning partners," but that it is "too early to comment" because technical evaluations are still underway. The STO originally raised the possibility a rail line could open in 2028.

Environ 15 000 personnes utilisent le train de la ligne Deux-Montagnes chaque jour, ce qui en fait, et

de loin la ligne la plus achalandée du Grand Montréal.

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Un doute sur la sensibilité du nouveau PDG de la

Caisse de dépôt et placement du Québec

Le nouveau président directeur général de la Caisse de dépôt et placement du Québec,

Charles Émond, répète qu’il est sensible à la situation des usagers du train de Deux-

Montagnes. Pourtant, toujours rien n’est prévu pour éviter que la majorité des usagers

de la ligne de train de Deux-Montagnes ne passe entre trois et quatre heures par jour

dans les transports en commun, à compter du 30 mars.

À l’occasion d’une entrevue radio avec Patrick Lagacé, accordée peu après sa

nomination officielle à ce poste, Charles Émond a répété plusieurs fois qu’il était

sensible aux impacts sur les usagers. «Dès la fin mars, on nous impose des trajets de 4

heures de train-autobus-métro, réplique Francis Millaire. Où est cette sensibilité?»

«La Caisse de dépôt a commencé à travailler sur son REM sans s’assurer d’abord que

les 15 000 usagers de la ligne de train seront capables de poursuivre leurs vies

professionnelles et familiales, ajoute Magali Barré, co-porte-parole du Comité. La Caisse

a saboté un service qui fonctionnait très bien pour nous plonger dans un enfer de quatre

ans. Et maintenant, ils disent qu’ils sont sensibles aux usagers, vraiment?»

«Exporter le REM»

Lors d’une autre entrevue, avec Gérald Filion cette fois, M. Émond n’a pas caché que le

REM pourrait être exporté. C’est connu que la Caisse de dépôt souhaite miser sur le

REM comme une vitrine sur son expertise en matière de projets de transport en

commun. Le Comité souhaite lancer un avertissement à M. Émond. «Si la Caisse veut

exporter son savoir-faire, il va falloir d’abord qu’elle quitte son mode

«bulldozer» décrié à la fois par les usagers et par de nombreux de ces partenaires, et

mette enfin au premier plan les besoins des gens, lance Magali Barré, co-porte-

parole. Saboter la vie professionnelle, la vie familiale et la santé mentale de 15 000

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personnes, ce n’est pas une très bonne carte de visite.» Responsabilité sociale de la

Caisse

«Le député de Deux-Montagnes, Benoît Charette, nous a appris il y a deux semaines

que c’est la Caisse qui mène dans le dossier du REM et que son gouvernement, à son

arrivée au pouvoir, était tombé sur une page blanche en termes de mesures

d’atténuation pour les usagers, poursuit Francis Millaire, co-porte-parole. Le simple fait

que la Caisse ait débuté son projet sans avoir prévu des mesures d’atténuation viables,

ça démontre que pour la Caisse, tout ce qui compte, ce sont les profits. Facile de

générer des profits quand on refuse de prendre ses responsabilités sociales. Est-ce

normal que la Caisse fasse des profits sur le dos des milliers de familles des usagers

actuels?»

«À M. Émond de corriger cette injustice en imposant une révision du calendrier des

travaux pour protéger la vie des usagers. C’est la sensibilité qui est due aux

usagers», conclut Francis Millaire.

Le Comité

Le Comité rappelle qu’il a lancé un site web, http://www.notretrain.info, qui regroupe les

dernières communications du Comité, des témoignages d’usagers et les publications

d’articles sur le sujet. Le Comité des usagers de la ligne Deux-Montagnes compte une

dizaine de personnes. Plusieurs de ses membres ont pris part à des démarches

concrètes pour trouver des solutions de transport pendant la construction du REM.

Sujets connexes

Les Québécois «sont prêts» à faire des sacrifices pour l’environnement, croit Benoit Charette

Les surplus budgétaires vont servir entre autres à la lutte aux changements climatiques. «C’est une première que l’on note noir sur blanc que, dorénavant, les surplus vont à la lutte aux changements climatiques. Ça montre l’engagement du gouvernement», se

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félicite Benoit Charette en entrevue avec notre Bureau parlementaire, jeudi, à Saint-Sauveur, dans les Laurentides.

CHARLES LECAVALIER

https://www.journaldequebec.com/2020/02/02/prets-a-faire-des-sacrifices-pour-lenvironnement

Les Québécois sont prêts à faire des sacrifices et à modifier leurs comportements pour aider l’environnement, à condition que le gouvernement démontre que ces gestes sont utiles, dit Benoit Charette.

«Je suis convaincu qu’ils sont prêts. Mais en même temps, ils doivent être convaincus que leurs efforts vont donner des résultats», lance le ministre de l’Environnement lors d’une entrevue avec notre Bureau parlementaire, près d’un an après avoir hérité de ce poste névralgique.

Pas question, toutefois, de viser les automobilistes avec des péages ou des taxes supplémentaires. Il écarte également d’ici 2022 un système de bonus-malus qui rend les voitures polluantes plus coûteuses. «Pas dans ce mandat-ci, car on a pris un engagement ferme au niveau des tarifs qui doivent se coller à l’inflation. Mais les gouvernements qui vont suivre auront à se questionner là-dessus», a-t-il dit.

Crise du recyclage, dépenses farfelues au Fonds vert, cibles de réduction des gaz à effet de serre (GES) ratées, retard énorme dans la création d’aires protégées: M. Charette craint la «perte de confiance des citoyens», en raison des échecs des gouvernements précédents.

Son plan pour redonner confiance: un blitz environnemental en 2020 qui a commencé avec la consigne élargie, annoncée jeudi lors du caucus de la CAQ.

Il présentera bientôt son plan d’électrification et de changements climatiques. Il y promet des «investissements colossaux» qu’il n’a pas voulu chiffrer, mais qui seront «passablement plus importants» que 10 milliards $, d’ici 2030.

Les revenus de la bourse du carbone ne seront pas suffisants, une partie des surplus budgétaires va donc muscler la politique environnementale du Québec, a répété M. Charette.

Bon pour l’économie

Le ministre promet de la rigueur et du pragmatisme dans les subventions environnementales qui seront annoncées. «C’est un plan d’action pour réduire les GES, mais également un formidable plan de développement économique. Ce sont des investissements faits au Québec et qui vont mettre de l’avant des technologies québécoises», a-t-il dit.

Il se montre ouvert, par exemple, à simplifier les programmes pour financer l’électrification de flottes de véhicules, qui pourra bénéficier à des entreprises comme Lion. Vidéotron, filiale de Québecor, en a fait la demande récemment, tout comme des représentants de l’industrie du taxi. «On voit à quel point c’est complexe. L’industrie du taxi nous l’a dit. D’autres nous le mentionnent. Il faut simplifier et rendre disponibles ces programmes. S’il y a des freins, on est les premiers pénalisés», a-t-il dit.

Autre mesure qui sera annoncée: certains dépotoirs revalorisent déjà les gaz produits par la décomposition des matières organiques, par exemple pour faire rouler des camions qui ramassent les détritus. M. Charette veut que cette stratégie soit appliquée partout au Québec.

Crédibilité

Avec cette vision terre-à-terre, il croit pouvoir combler le déficit de crédibilité de la CAQ en matière d’environnement.

Il dépeint ses adversaires politiques d'une tout autre manière. Le Parti libéral du Québec (PLQ) fait de beaux discours, mais ne bouge pas, dit-il, et Québec solidaire (QS) démobilise avec des propositions qui divisent. Il cite en exemple le fait que QS n’a pas dénoncé les grimpeurs du pont Jacques-Cartier, qui ont «pourri la vie de dizaines de milliers de personnes».

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À ceux qui disent que la CAQ n’avait pas de plateforme environnementale lors des élections de 2018, il souligne d’ailleurs à la dérision que le principal engagement du PLQ était d’interdire les pailles en plastique.

L’UMQ demande «un effort supplémentaire» en transport collectif https://www.journaldemontreal.com/2020/02/02/lumq-demande-un-effort-supplementaire-en-transport-collectif MONTRÉAL — L'Union des municipalités du Québec (UMQ) sollicite des investissements supplémentaires dans les transports collectifs. Se basant sur le dernier rapport du ministère des Finances qui affiche un surplus budgétaire de 5,1 milliards $, l’UMQ «encourage le gouvernement du Québec à profiter du prochain budget pour entreprendre un effort supplémentaire en mobilité urbaine et régionale», a indiqué dimanche par communiqué Suzanne Roy, présidente intérimaire de l'UMQ et mairesse de Sainte-Julie. Québec a manifesté sa volonté de consacrer une partie des surplus budgétaires à la lutte contre les changements climatiques. «Avec 43% des émissions de gaz à effet de serre (GES) qui proviennent du secteur des transports, il faut investir massivement dans l'offre de transport collectif, en prenant en compte le coût d'exploitation des services de transport, et ce, pour les municipalités de toutes tailles», a déclaré Mme Roy. Outre la priorité accordée à la lutte contre les changements climatiques, l'UMQ a décidé de prioriser «deux importants dossiers» au cours de la prochaine session parlementaire: la consultation en vue de l'adoption d'un livre vert sur la police et la réforme du recyclage. «Ce sont deux objectifs politiques de première importance pour nous en 2020», a ajouté la responsable de l’UMQ.

Le gouvernement Legault se veut plus vert en 2020

Photo: Louis-Étienne Doré Le gouvernement Legault prévoit investir dans l’électrification des transports collectifs.

Marco Bélair-Cirinoà Québec

https://www.ledevoir.com/politique/quebec/572044/legault-ecolo

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À quelques jours de la reprise des travaux à l’Assemblée nationale, le premier ministre François Legault établit les priorités de son équipe ministérielle. La présentation d’un plan d’action visant à renforcer la présence de la langue française au Québec et d’une nouvelle réforme du Programme de l’expérience québécoise (PEQ) n’en fait pas partie.

Le dénouement de ces deux dossiers sur lesquels le ministre Simon Jolin-Barrette a trébuché au fil des derniers mois sera connu à l’automne. « L’année 2020 sera l’année de l’environnement », a indiqué M. Legault au terme du caucus présessionnel des élus caquistes vendredi.

Pour preuve, il a dévoilé l’élargissement de la consigne à 4 milliards de contenants de boisson prête à boire supplémentaires par année. « Je pense qu’on commence fort », a-t-il souligné, avant de saluer le travail abattu par le ministre Benoit Charette afin de mener à terme ce projet. « Je suis fier. »

La Coalition avenir Québec compte asseoir sa crédibilité dans la lutte contre les changements climatiques au moyen du prochain budget du Québec 2020-2021. Le ministre des Finances, Eric Girard, allouera des sommes importantes pour décarboniser le secteur des transports au Québec, qui est responsable de la moitié des émissions de gaz à effet de serre (GES) québécoises.

« Dans le domaine du transport collectif, il faut investir pour avoir plus de trains, de tramways, d’autobus électriques, de véhicules électriques. Il faut poser des actions », a fait valoir M. Legault vendredi.

Le gouvernement caquiste donnera le feu vert à des projets à Montréal (Réseau express métropolitain), à Longueuil, à Brossard, à Québec (Réseau structurant de transport en commun) et à Gatineau.

M. Legault a écorché le bilan environnemental du Parti libéral du Québec. Malgré ses « beaux discours », son prédécesseur Philippe Couillard — qu’il affublait du surnom de « géant vert » lorsqu’il était dans l’opposition — a empêché le Québec d’atteindre ses cibles de réduction de GES pour 2020. Du coup, il faudra retirer l’équivalent d’un million d’automobiles à essence de la route pour respecter les cibles de réduction de GES pour 2030, répète-t-on dans les officines gouvernementales.

Après le dévoilement du budget 2021-2022, Benoit Charette dévoilera sa stratégie de réduction de 37,5 % des émissions de GES par rapport à celles de 1990. « Ce sera sûrement un moment fort de la prochaine session », a avancé M. Legault.

La pièce maîtresse du gouvernement québécois est actuellement coiffée du titre : « Plan d’électrification et de changements climatiques ». Mais des conseillers politiques se sont mis en tête de lui trouver un autre nom puisque l’acronyme du titre provisoire rappelle le fiasco de la réforme du PEQ dirigée par Simon Jolin-Barrette.

Le chef du gouvernement veut éviter, autant que faire se peut, que l’attention médiatique se détourne des initiatives gouvernementales en matière d’environnement. « On va garder le cap », a promis M. Legault vendredi après-midi.

De son côté, M. Jolin-Barrette pourra mener de longues consultations avant de dévoiler un nouveau PEQ et une nouvelle politique linguistique — qui sera largement inspirée du « rapport Samson » — sans doute l’automne prochain.

« Plus de richesse, moins de GES »

Le premier ministre mise sur une approche « pragmatique » associant la lutte contre les GES et la croissance économique pour faire un grand coup vert sans se mettre à dos un électorat qui n’a pas voté pour un gouvernement vert le 1er octobre 2018.

« Vous allez beaucoup m’entendre en 2020 prononcer cette phrase : “Plus de richesse, moins de GES” », a-t-il averti.

Les signaux sont actuellement au vert sur le tableau de bord de la CAQ. Le parti politique de François Legault obtient 42 % des intentions de vote, contre 23 % pour le

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PLQ, 19 % pour le PQ et 11 % pour QS, selon un sondage Léger commandé par la CAQ en janvier.

« Ça fait assez longtemps que je suis en politique pour savoir que l’appui de la population [pour une formation politique] peut varier rapidement », a nuancé M. Legault.

Autres priorités

Par ailleurs, le premier ministre veut voir la ministre Danielle McCann conclure une nouvelle entente de rémunération avec les médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ), sans quoi il n’y aura jamais de « vraie prise en charge » des patients selon lui.

M. Legault s’attend aussi à ce que le ministre Jean-François Roberge fasse adopter le projet de loi visant à abolir les élections scolaires cet hiver. « Il y a un peu de résistance, mais on va aller de l’avant », a-t-il dit, laissant planer la menace d’un bâillon.

Les villes, des acteurs clés du virage en transport

À VOUS LA PAROLE Le Droit https://www.ledroit.com/opinions/votre-opinion/les-villes-des-acteurs-cles-du-virage-en-transport-ad3cd6d25d54e1efc034c36e706ec568 Le 7 février prochain, Gatineau accueillera des maires et des hauts dirigeants de grandes villes du Canada, des représentants fédéraux et des penseurs influents pour se pencher sur des enjeux urbains importants : le transport en commun, la mobilité et la sécurité routière seront au cœur de cette rencontre de haut niveau. Cette journée s’inscrit dans le cadre du Projet urbain de la Fédération canadienne des municipalités, une initiative visant à trouver des solutions aux grands défis que les villes doivent relever. En effet, les villes sont constamment au front pour résoudre des enjeux dont la portée dépasse largement leurs frontières administratives. Elles ont, notamment, un pouvoir immense quand vient le temps de lutter contre les changements climatiques.

À Gatineau, nous sommes proactifs dans cette lutte, les événements climatiques extrêmes que nous avons subis dans les dernières années ont démontré l’importance de s’y attaquer. Conscients que le transport contribue à plus de 40% des émissions de gaz à effet de serre du Québec, et près de 30 % au Canada, nous avons mis en

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œuvre plusieurs mesures pour encourager l’utilisation des modes de transport collectifs et actifs. Nos investissements massifs dans l’amélioration de l’offre de services de la Société de transport de l’Outaouais se sont traduits par des augmentations de l’achalandage parmi les plus élevées au Canada. Le projet de tramway dans l’ouest de la ville et le prolongement du Rapibus dans l’Est s’inscrivent aussi dans cette volonté d’inciter plus de citoyens à opter pour le transport en commun. En matière de transport actif, nous avons adopté un plan directeur vélo ambitieux dans lequel Gatineau investit plus de 30 millions $ et qui vise, à terme, à doubler la taille de notre réseau cyclable.

Malgré ces efforts, un travail important reste à faire si l’on souhaite changer significativement les habitudes de déplacement de nos citoyens. En effet, à l’échelle du Canada, moins de 20 % de la population utilise un mode de transport durable. Nous devons absolument accélérer le transfert vers ces modes de transport car leurs bénéfices sur l’environnement et sur la santé de la population sont indéniables.

D’une ville à l’autre, nos défis sont relativement les mêmes et nous devons faire reconnaître notre contribution à la résolution des enjeux de mobilité auprès des autres paliers de gouvernement. Nous devons augmenter et diversifier nos revenus afin de pouvoir investir davantage dans les transports collectifs et actifs. Nous devons mettre en place des environnements qui assurent la sécurité de nos piétons et de nos cyclistes. Nous devons contribuer au débat public afin de favoriser les changements de mentalité sur les questions de mobilité.

En tant que maire hôte de la rencontre organisée par le Projet urbain, je souhaite que cet événement permette de réaffirmer l’importance du rôle des villes dans le virage à donner en matière de mobilité et de mettre en évidence les actions concrètes et les ressources qui sont nécessaires, et urgentes, afin de le réaliser.

L'auteur du texte est le maire de Gatineau, Maxime Pedneaud-Jobin.

Veille technologique

Montréal n’échappe pas à la frénésie des taxis volants!

IMAGE FOURNIE PAR BELL TEXTRON

Vision du Nexus de Bell Textron en vol

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https://auto.lapresse.ca/202001/29/01-5258710-montreal-nechappe-pas-a-la-frenesie-des-taxis-volants.php?mc_cid=062e69aeba&mc_eid=30fcb07517

À l’ombre de l’imposant quadricoptère électrique qui surplombait l’ensemble du kiosque de Hyundai au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, il y a deux semaines, se trouvait un autre prototype de taxi volant électrique. Son nom ? Nexus. Sa particularité ? Il a été développé… à Mirabel.

ALAIN MCKENNA

COLLABORATION SPÉCIALE

Le Nexus est une création de la société Bell Textron, qui a ses installations canadiennes un peu au nord de Montréal. L’équipementier spécialisé dans le secteur militaire effectue une partie du développement de sa technologie de décollage vertical (VTOL, selon le sigle anglais) au Québec. Au CES, elle a été mise en valeur de deux façons : outre le Nexus, un taxi volant électrique comme ceux dont rêve Uber, notamment, on voyait aussi l’Autonomous Pod Transport (APT). Il s’agit d’un drone volant plus modeste pouvant livrer des colis dont le poids peut aller jusqu’à 32 kg (70 lb). Une version pouvant soulever 450 kg est aussi dans les plans. Avec une vitesse de pointe de 222 km/h, l’APT risque de faire la vie dure aux FedEx et Purolator de ce monde…

PHOTO FOURNIE PAR BELL TEXTRON

L’Autonomous Pod Transport (APT) est un drone volant pouvant livrer des colis dont le poids peut aller jusqu’à 32 kg (70 lb).

Avec 70 % de la population mondiale vivant dans les grandes villes de la planète d’ici 2050, des solutions aériennes comme un taxi à hélices seront nécessaires pour décongestionner les centres-villes, croit l’entreprise américaine. Déjà, la plupart des villes sont trop grosses pour leur réseau de transport actuel, constate Mitch Snyder, son PDG. « [Avec ces deux appareils], on illustre ce à quoi ressemblera la ville intelligente de demain », assure-t-il. Et par demain, M. Snyder veut dire… demain. Presque littéralement.

Sous leur forme actuelle, ces véhicules sont des produits au fort potentiel

commercial qui pourront être rapidement certifiés par les autorités.

Mitch Snyder, à propos du Nexus et de l’Autonomous Pod Transport

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« Le ciel s’ouvre maintenant à nous »

Bell Flight a un partenaire en tête pour réaliser son projet : Uber. Il n’est pas seul, puisque Hyundai a également confirmé, lui aussi en janvier, son propre partenariat avec la société californienne. Uber Elevate promet un service aéroporté sur demande dans plusieurs grandes villes de la planète au plus tard en 2023.

PHOTO FOURNIE PAR HYUNDAI

Selon Hyundai, le S-A1, un « véhicule aérien personnel », pourra transporter jusqu’à quatre passagers ainsi qu’un pilote sur une distance de 100 km, avant d’être rechargé.

Selon Hyundai, le S-A1, un « véhicule aérien personnel », sera prêt à temps et pourra transporter jusqu’à quatre passagers, ainsi qu’un pilote, sur une distance de 100 kilomètres avant d’être rechargé. « Le ciel s’ouvre maintenant à nous », résumait Jaiwon Shin, directeur de la mobilité urbaine de Hyundai, au moment de présenter son prototype au CES. Akio Toyoda, président de Toyota, dit sensiblement la même chose. « On lève désormais notre regard vers le ciel », a-t-il illustré, il y a 10 jours, en annonçant un investissement de 394 millions US dans la firme californienne Joby Aviation. Celle-ci boucle ainsi un financement total de 590 millions US qui lui permettra de finaliser son propre quadricoptère électrique. Appelé S4, il peut parcourir 240 kilomètres par charge, à une vitesse de pointe de 320 km/h, avec cinq personnes à bord. Électrique, il s’avère « 100 fois plus silencieux » qu’un avion ou qu'un hélicoptère au moment du décollage.

PHOTO FOURNIE PAR TOYOTA

Le quadricoptère électrique S4 de Toyota Joby eVTOL peut parcourir 240 km par charge, à une vitesse de pointe de 320 km/h, avec cinq personnes à bord.

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Un engouement manifeste

Pourquoi cet engouement soudain envers ces aéronefs nouveau genre ? C’est simple : il s’agit d’un marché qui pourrait valoir des dizaines de milliards de dollars, aussi tôt qu’en 2026, selon les prévisions d’experts. Surtout si, comme le promet JoeBen Bevirt, PDG de Joby, « on crée un système sécuritaire qui coûte la même chose que prendre la voiture ». En prime, la demande est déjà au rendez-vous. La société américaine Blade Aviation, financée entre autres par Airbus, propose un service de taxi aérien entre le centre-ville de différentes agglomérations aux États-Unis et l’aéroport le plus près. Très prisé, le service peut coûter jusqu’à 4000 $ par trajet, dans le cas d’événements très recherchés comme le festival Coachella, en Californie. Il peut aussi coûter moins cher qu’un trajet en taxi : ç’a été le cas l’automne dernier, à New York, où il s’avérait par moments plus abordable, par passager, que de commander un Uber pour se rendre de Manhattan à l’aéroport JFK. Il ne manque plus qu’à remplacer ces hélicos par des taxis volants électriques, et la ville de demain pourra voir le jour. En silence. Et grâce, en partie, à l’expertise québécoise.