2ème Séminaire national d’ethnobotanique et de ...

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2ème Séminaire National d’Ethnobotanique

et de Valorisation des Substances Naturelles

Alger : 6-7 Juin 2021

Recueil des résumés

Pleurotus ostreatus (Jacq.) P. Kumm. 1871, Photo M. Toumi, Mai 2021

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Liste des évènements ethnobotaniques

Date Titre Lieu

2013 1er Atelier d’Initiation à la phytothérapie INRA, Alger

2014 2ème Atelier d’Initiation à la Phytothérapie et 1ère exposition

ethnobotanique nationale Jardin du Hamma,

Alger

2015 3ème Atelier d’Initiation à la Phytothérapie et 2ème exposition


Alger



Alger


ethnobotanique nationale Bastion 23, Alger,

ENSA, Alger


ethnobotanique nationale Maison de la culture,

El-Oued

2017 1ère Journée d’étude : Flux de la Biodiversité dans la réion Algéroise INRA, Alger


ethnobotanique nationale Maison de la culture,

El-Oued

2019 1er séminaire national d’ethnobotanique et de valorisation des

substances naturelles Faculté des Sciences

Univ. d’Alger I

2021 2ème séminaire national d’ethnobotanique et de valorisation des

substances naturelles (Webinaire) Faculté des Sciences

Univ. d’Alger I

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Comité scientifique

Pr. Mohamed Toumi (Président), Univ. Alger I) Pr. Nadjia Zermane (Fac. Sci., Univ. Alger I) Pr. Ali Benoudah (Fac. Sci., Univ. Alger I) Pr. Ahmed Bouaziz (Fac. Sci. Univ. Alger I) Dr. Abdenour Ait Ouazzou (Fac. Sci. Univ. Alger I) Pr. Fatiha Abdoun (FSB, USTHB, Alger) Pr. Djamila Bouchema-Benaziza (ENS-Kouba) Pr. Rachid Meddour (Univ. M. M. Ti zi-Ouzou) Pr. Abdelkarim Kameli (LESN, ENS-Kouba, Alger) Pr. Abdelghani Zitouni (LBSM, ENS-Kouba, Alger) Dr. Faiza Ammad (Univ. Blida), Dr. Bilal Rahmoun (Univ. Tiaret) Dr. Nadjat Azizi (Fac. Sci. Univ. Alger I) Dr. Nesrine Lenchi (Fac. Sci. Univ. Alger I)

Comité d’organisation

Mohamed Toumi (Président), (Fac. Sci. Univ. Alger I) Abderrahmane Benkhalifa (ENS Kouba, Alger) Safia Abla (Fac. Sci., Univ. Alger I) Hakim Guenoun (Univ. M. M. Tizi Ouzou) Brahim Toumi (Sarl Marbatim) Bilal Rahmoun (Univ. Tiaret) Saad Bouzaa (ENSA, Alger) Ahmed Nouasri (ENS Kouba, Alger) Amel Benzid (LRZA, USTHB)

Secrétariat

Mahrez Al-Mansba (Univ. Alger I) Bilal Rahmoun (Univ. Tiaret I) Saad Bouzaa (ENSA, Alger)

2ème

Séminaire National d’Ethnobotanique et de Valorisation des Substances Naturelles Alger, 6/7 Juin 2021

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Sommaire

Communications orales

Thème 1. Inventaire et identification des espèces

C1-1 L'inventaire des levures pourrait-il booster l’économie en Algérie ?

Abderrahmane BENKHALIFA et Mohamed TOUMI 9

C1-2 Etude floristique et ethnobotanique des plantes médicinales du Parc National de Belezma Batna (Algérie).

Hassen BOUKERKER, Mouna Rachida BOUMEDJANE et Abd El ghaffour DOUGHBEGE 13

C1-3 Valorisation de la flore endémique d’intérêt médicinal du Djebel Messâad (Boussâada, M’sila).

Souhila BOUNAB, Ahmed BENCHETTOUH et Zahia DALI 15

C1-4 La flore médicinale de la région d’El Aïoun (Wilaya d’El Tarf) : Inventaire et étude ethnobotanique.

Lamia BOUTABIA et Salah TELAILIA 16

C1-5 Contribution à l’inventaire des macromycètes de la forêt de Baïnem.

Samy IBKAOUI, Souhila AOUALI et Mohamed TOUMI 18

C1-6 Les plantes toxiques utilisées dans les soins traditionnels en Algérie.

Mohamed TOUMI et Abderrahmane BENKHALIFA 24

Thème 2. Valorisation des Substances Naturelles

C2-1 Efficacité de l’huile de thym et l’acide oxalique dans la lutte contre Varroa destructor et les effets secondaires sur les abeilles.

Noureddine ADJLANE et Assia HABBI-CHERIFI 27

C2-2 Identification, caractérisation et étude In Vitro des propriétés antioxydantes et antimicrobiennes des huiles essentielles des bulbes d’ail (Allium sativum) obtenues par différents procédés d’extraction.

Hamza ALIBOUDHAR, Nacéra TIGRINE-KORDJANI, Zineb LAKACHE et Farid-Ali BENKACI 29

C2-3 Identification des composés lipidiques des graines d’Hyoscyamus muticus L. subsp. falezlez.

Sofia AYARI-GUENTRI, Nadjette DJEMOUAI, Rabéa GACEB-TERRAK et Fatma RAHMANIA 31

C2-4

Recherche de métabolites bioactifs contre Fusarium oxysporum f. sp. albedinis : Etude préliminaire des extraits de racines de Luzerne (Medicago sativa) sur la production de l’acide fusarique.

Tassadit AZOUAOUI - AIT KETTOUT, Hafida KHELAFI, Said BOUDEFFEUR, Baya BOUCENNA-MOUZALI et Fatma RAHMANIA 33

C2-5 In-vitro antibacterial effects of different lin seed (Linum usitatissimum) extracts (essential oils, alkaloids, polyphenols, crude extracts and linseed oil) on some pathogen bacterial strains of broilers

Zineb BENGHARBI, Said DAHMOUNI and Djilali BENABDELMOUMENE 36

C2-6 The functional properties of raw and roasted lentil (Lens culinaris) flour.

Farida BENMEZIANE-DERRADJI, Nour El-Houda AYAT et Doha AOUFI 38

C2-7 Evaluation de l’activité antioxydante, antimicrobienne et inhibition des biofilms de l’huile essentielle de Citrus aurantium.

Ch. BENZAID, L.TICHATI et S. TOUAIBIA 39

C2-8 Effet des extraits pectiques de racines de palmier dattier sur l'activité biologique de Fusarium oxysporum f.sp. albedinis, agent causal du Bayoud.

Baya BOUCENNA-MOUZALI, Tassadit AZOUAOUI AIT-KETTOUT et Fatma RAHMANIA 41

2ème


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C2-9

Valorisation des substances naturelles de l’extrait aqueux de Nicotiana glauca (Solanaceae) sur le comportement sexuel de Drosophila melanogaster (Diptera ; Drosophiladae).

Abir BOUZAR, Sarra HABBACHI, Ibtissem SAMAI, Wafa HABBACHI, Makarem RAHAT, Nour El-Imene BOUBLATA, Fatma-Zohra SAADANE, Saliha BENHISSEN et Abdelkrim TAHRAOUI 44

C2-10 Etude de l’activité antibactérienne d’une plante endémique du Sahara Algérien : Myrtus nivellei Batt. &Trab.

Rym Gouta DEMMAK, Simon BORDAGE, Abderrahmane BENSEGUENI et Sevser SAHPAZ 47

C2-11 Antioxidant activity and essential oil composition of Hypericum Perfoliatum L. growing in Algeria

Aicha HASSANI, Mohamed. ABDELHADI, Fahima ABDELLATIF et Baya BERKA 48

C2-12 Biodiversity of pearl millet Pennisetum glaucum (L.) R. Br. in southern Algeria (Tidikelt region).

Mohamed LEMGHARBI, Badr Eddine BELHADI, Rachid SOUILAH, Djaafar DJABALI and Boubakeur NADJEMI

49

C2-13 Screening in Silico des inhibiteurs de Her-2 d’origine végétale dans le traitement des cancers du sein.

Nesrine LENCHI, Mourad BOUICHE, Souad IDJERAOUI, Kawther BOUCHENAF et Souad KHEMILI 55

C2-14 Potentiel bénéfique de quelques phyto-œstrogènes en cancérologie : éclairage sur le récepteur des œstrogènes GPER1 par docking moléculaire.

Kamilia Zineb MAHLOUL, Zeineb LOUGHREIT et Rafik MENAD et Meriem FERNINI 57

C2-15 Evaluation of antioxidant and antibacterial activities of organic extracts of needles of two Pinus species.

Soumia MERAH, Ahmed NOUASRI, Soumia KRIMAT, Dahmane DAHMANE and Tahar DOB 59

C2-16 Valorisation de l’impact d’une substance naturelle (Fenugrec) sur le modèle animal,

Faiza ROUAG, Habiba FERHATI et Abdlekrim TAHRAOUI 61

C2-17 Caractérisation phytochimique des fruits de deux espèces d’Aubépine : Crataegus azarolus L. et Crataegus monogyna Jacq.

Meriem TOUAIBIA, Feriel MOULAY et Fairouz SAIDI 62

C2-18 Extraction des molécules bioactives d’une plante de la famille des Lamiaceae.

Ratiba ZAID, Fazia MOUHOUCHE, Ramon CANELA-GARAYOA et Nancy Milena ORTEGA CHACÓN 65

C2-19 Des plantes au service de la protection des cultures.

Nadjia ZERMANE 66

Thème 3. Mise en culture et développement de filières

C3-1 Levure naturelle et levain maison : Richesse et déclin des traditions en Algérie.

Abderrahmane BENKHALIFA, Khiera KEHLI et Asma OULD MOHAMMED 68

C3-2 Caractérisation morphologique, phénologique et agronomique de 95 lignées de Petit pois (Pisum sativum L.) en provenance de plusieurs localités.

Fatima DAHLIA, Khaled DRICI et Habiba LAIDI 71

C3-3 Effet de la stratification mécanique et chimique sur la germination des graines de Jujubier.

Mériem MARFOUA, Oussama SI MOHAMMED et Choueib MECHRAOUI 73

C3-4 La filière câpres au service du développement socio-économique des territoires montagneux et ruraux.

F. Z. OUKARA, Y. MOUAS, A. KADDOURI, W. RIAHI, A. ABDELBAKI et L. BOUROUGAA 77

C3-5 Caractérisation pollinique et physico-chimique de deux types de miel : Miel d'importation et Miel produit localement

A. REGUIG, N. KABLI, L. HADERBACHE et A. MESSAÏ 79

C3-6 Impact des changements climatiques sur l’évolution des paramètres météorologiques dans certaines stations du littoral algérien.

S. SAIDI, R. SAI et A. SLIMANI-HASNAOUI 81

2ème


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C3-7

Mise en culture du pleurote forme d'huître (Pleurotus ostreatus) sur marc de café mélangé à des copeaux de carton et broyat de bases de palmes.

Mohamed TOUMI, Chiraz Fellah, Abderrahmane BENKHALIFA, Djamila BOUCHEMA-BENAZIZA, Sabrina MOKRANI, Mokhtar SEBAI et Hanaa BOUALEM. 84

Thème 4. Enquêtes ethnobotaniques

C4-1 Enquête ethnobotanique sur les plantes médicinales utilisées pour perdre du poids

Leila GADOUCHE, Azdinia ZIDANE et Khayra ZERROUKI 86

C4-2 Huile d’Argan de Tindouf, perspective sur la traçabilité et défis.

Réda KECHAIRI et Abderrahmane REDJEM-KHODJA 87

C4-3 Biodiversité et inventaire des plantes médicinales dans la région de Mila (Nord-Est algérien)

Horia MENASRI et Nedjoua ZAIDI 89

C4-4 Enquête Ethnobotanique sur l’utilisation des tisanes chez les nourrissons.

Leyla METAHRI, Amal HELALI et Mustapha Kamel DALI-YAHIA 91

Thème 5. Ethnobotanique et pandémie du Covid 19

C5-1 Etude ethnobotanique des plantes médicinales utilisées pour le traitement et la prévention de la COVID-19 à Batna et à Biskra, Algérie

Karim BAZIZ, Rim Tinhinen MAOUGAL, Khadidja KERMICHE, Meriem ARAB et Dhikra GHADDAB 92

C5-2 Formulation d’une solution pour inhalation à base de produits naturels pour la prise en charge des maladies respiratoires : l’innovation naturelle contre le COVID-19.

BEKER Laboratoires 94

C5-3 Effets du CoV-2 sur le système nerveux central

Naima CHALOUR 96

C5-4

Prévenir l’infection par le Covid 19 : Quelle place pour la phytothérapie selon la population algérienne ?

Meriem GHOUL, Chaimae MOKHTARI, Amal HELALI, Mohamed Adil SELKA et Mustapha Kamel DALI

YAHIA 98

Communications Affichées

Thème 1. Inventaire et identification des espèces

P1-1 Richesse et diversité des plantes d’intérêt médicinal dans la forêt de Baïnem

Safia ABLA, Chahinez GUETTAI, Nadjia ZERMANE et Ouahid ZANNDOUCHE 101

P1-2 Etude morphologique et microscopique d’un lichen foliacé Xantoria parientina rencontré à la forêt

de Baïnem

Nadir Imed BOUCETTA, Mohamed TOUMI et Abderrahmane BENKHALIFA 103

P1-3 Inventaire et identification des plantes aromatiques et médicinales de la forêt de Tamezguida, wilaya de Médéa.

Fethia HALFAOUI et Chérifa CHAOUIA 105

P1-4 Inventaire et évaluation phytoécologique des steppes à Armoise blanche (Artemisia herba-alba Asso.) dans la région Est de l’Algérie

Sabria HOUAMEL, Mohammed BELHAMRA et Ahmed AIDOUD 107

P1- 5 Analyse floristique et phytogéographique de la végétation naturelle d’une zone steppique (Hammam Dhalaa, M’sila, Algérie).

Nabila OUADEH et Khellaf REBBAS 108

P1-6 Contribution à l’inventaire et l’identification morphologique des macromycètes de trois régions dans la wilaya de Tlemcen.

Mimoune SOUNA, Choukri TEFIANI, Ghada LAMRAOUI, Salim HABI et Ikram SOUNA 110

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Thème 2. Valorisation des Substances Naturelles

P2-1 Étude comparative des changements de détérioration des extraits de caroténoïdes d’une espèce marine entre échantillons frais et déshydratés.

Meriem ADOUANE, Nabil KADRI et Baya LADJOUZE 113

P2-2 Exploration de l’effet thérapeutique de l’extrait éthanolique de Rosmarinus officinalis sur le système nerveux chez les rats Wistar intoxiqués à l’éthanol : Etude neurocomportementale.

Rima Farah AOUAD, Mokhtaria-Yasmina BOUFADI, Djallal Eddine ADLI et Miloud SLIMANI 115

P2-3 Chemical composition of Asphodelus tenuifolius essential oil growing in the Algerian Sahara.

Katia BELAZOUGUI et Samira MECHERARA-IDJERI 117

P2-4 Antihyperglycemic activity of Punica granatum L. peels extract in streptozotocin-induced diabetic rats and it’s in vitro antioxidant activity.

Nacéra BELKACEM, Rabah DJAZIRI et Farid LAHFA 119

P2-5 Effet antimicrobien d'Allium sativum (ail) contre Staphylococcus aureus isolée en milieu hospitalier

Lilya Farah BELMIHOUB, Nesrine TEMIM, Lydia TOUATI, Sara ZAIDI, Naima RAAF, Hamza AIT SEDDIK et Amina BESSAS 120

P2-6 Evaluation de l’activité antioxydante des feuilles du Coriandrum sativum L..

Yamina BEN MIRI 122

P2-7 Activité insecticide d’une huile essentielle d’une plante de la famille des Apiacées (Mill, 1768) sur les aphides du maïs dans la région ouest d’Algérie.

Hichem BENDDINE, Samia DAOUDI-HACINI, Djaafar BABAALI et Ratiba ZAID

124

P2-8 Antiplatelet activity of CcMP-II purified from Cerastes cerastes venom: Structure‐function relationship

Amel BENNACER, Hinda BOUKHALFA-ABIB and Fatima LARABA-DJEBARI 125

P2-9 Antioxydants de nature phénolique identifiés dans les graines du palmier dattier (Phoenix dactylifera L.),

Najla BENTRAD et Rabéa GACEB-TERRAK 126

P2-10 Acacia tortilis (Forssk.) Hayne subsp. raddiana (Savi) Brenan, native species of the desert areas of Algeria: good source of fodder.

Hanane BENZETTA, Nadjette DJEMOUAI, Asma NACER1 and Said AMRANI 127

P2-11 Composition chimique et activité antibactérienne de l’Huile Essentielle de Thymus vulgaris L. de la région de Hammam Melouane (Blida - Algérie)

Soumya BOKRETA, Hassina KHALDOUN, Chahrazed MAKHLOUF et Nacira DAOUDI-ZERROUKI

131

P2-12 Etude de la toxicité d’huile essentielle d’Origan sur le Varoa jacobsoni parasite d’Apis millifera dans la région de la Mitidja

Seif Eddine BOUAAMAMA et Rachida BELGUENDOUZ 133

P2-13 Substances naturelles en Pharmacie : Mise au point sur le contrôle des drogues végétales selon les recommandations de la Pharmacopée Européenne 10

ème édition

Redouane Amine CHERIF, Abdeldjalil LALAOUNA et Mohammed Tahar BENMOUSSA 134

P2-14

Analyse phytochimique et évaluation de l’activité antimicrobienne des extraits de composés phénoliques de Ziziphus ziziphus (L.) H. Karst.

M .B. CHETOUI–BELKHEIR, Rabéa GACEB-TERRAK et Fatma RAHMANIA 136

P2-15 Formulation pharmaceutique d’une crème antifongique à base d’extrait éthanolique de Juglans regia L. : un éventuel traitement contre les onychopaties

Nassima DJAIRENE, Hamida Saida CHERIF, Fella HAMAIDI et Leila REZKALLAH 139

P2-16 Contribution a l’étude de l’activité antibactérienne et antifongique de l’huile essentielle de l’ortie : Urtica dioica.

Kamera ELALEM et Ahmed HARRIRI 140

2ème


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P2-17 Evaluation of the antioxidant activity of essential oils extracted by two methods from the peels of Citrus sinensis.

Hinda HACIB, Zineb LAKACHE, Affaf LAASAMI and Abdelkrim KAMELI 141

P2-18

Screnning phytochmique et activité antioxydante de l’extrait aqueux de la sauge et l’ortie d’origine de Sétif.

Meriem HAMOUDI, Djouher AMROUN, Allaoua NOURI, Samira GHEDJATI, Abdelmalak HARRAG et Saliha DAHAMNA 144

P2-19 UPLC-MS profiling, antimicrobial and antipyretic activities of Deverra scoparia Coss. & Dur. extracts

Lilya HARCHAOUI, Saida OUAFI et Djamila CHABANE 145

P2-20 Composition en acide gras de six cultivars locaux d’Arachides (Arachis hypogea L.)

Mohmed HARRAT, Ahmed YAGOUB, Ayoub SEDKI, Nadhir GOURINE et Mohamed YOUSFI 147

P2-21 Valorisation d’un déchet agro-alimentaire ‘‘Margine’’ pour la production de lipase à partir d’une moisissure isolée localement

Hind KHELALEF et Aïcha BENLOUNISSI 149

P2-22 Evaluation du pouvoir antioxydant et dosage des polyphénols et flavonoïdes de quelques extraits de Satureja calamintha (Lamiaceae)

Amina KHELFALLAH et Mohamed KEBIECHE 150

P2-23 L’étude de l’activité larvicide avec l’utilisation des polyphénols de Pistacia atlantica sur les moustiques.

Mouna KIROUANI et Nadjiba CHEBOUTI-MEZIOU 154

P2-24 Application de la méthodologie des plans d'expériences pour l’optimisation d’un protocole d’extraction de l’huile essentielle d’Eucalyptus globulus

Abd El Djalil LALAOUNA, Redouane Amine CHERIF, Farid DALIA et Mohammed Tahar BENMOUSSA 156

P2-25

Antioxidant and antimicrobial activities of essential oil and acetone extract of Ammodaucus leucotrichus subsp. Leucotrichus Cosson & Durieu fruits

Zineb LOUAIL, Nadjette DJEMOUAI, Karima BOUTI, Soumia KRIMAT, TOUNSI Hassina and Abdelkrim KAMELI 158

P2-26 Microencapsulation of Thyme polyphenols with casein/pectin: Characterization and evaluation of their antioxidant activity

Noudjoub MEBARKI, Henifa ZIANE et Henni CHADER 161

P2-27 Etude de l’activité anti-hyper-glycemiante de Zygophyllum geslini

Houria MEDJDOUB, Wafaa BOUALI et

Boufeldja TABTI 163

P2-28 Preventive effects of crude sulfated polysaccharides from Algerian marine green algae Ulva lactuca on dextran-sulfate-sodium-induced colitis in mice

Hichem MEZDOUR, Ahmed MENAD and Souad AMEDDAH 164

P2-29 Essai de certaines huiles essentielles extraites à partir de plantes médicinales sur les diarrhées d’origine bactérienne et parasitaire chez les souris de laboratoire

Nora MIMOUNE, Djamel KHELEF et Rachid KAIDI 165

P2-30 A study of ethno-veterinary medicinal plants and in vitro antimicrobial activities against bovine mastitis isolated bacterial pathogens in Algeria

Nora MIMOUNE, Radhwane SAIDI, Djamel KHELEF and Rachid KAIDI 167

P2-31 Activité antibactérienne de l’huile végétale des graines de Nigella sativa L.

Naïma RAAF, Mounia GUETTALA et Houria ZMIT 168

P2-32 La mise en valeur de la composition phytochimique des graines d’Eucalyptus camaldulensis

Fatma RABIE, Najiba CHEBOUTI-MEZIOU, et Atika GUENDOUZ-BENRIMA 170

2ème


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P2-33

Valorisation des substances naturelles du Solanum nigrum L. (Solanaceae) sur le développement, la mortalité et le comportement alimentaire de Drosophila melanogaster (Diptera : Drosophilidae).

Makarem RAHAT, Sarra HABBACHI, Ibtissem SAMAI, Abir BOUZAR, Wafa HABBACHI, Saliha BENHISSEN

et Saliha TAHRAOUI

172

P2-34 Etude de l’activité analgésique de l’infusion des parties aériennes de Marrubium deserti de Noé en utilisant le test au formol

S. SAAD, S. OUAFI, H. MEGUELLATI, N. DJEMOUAI et D. SAHAR 174

P2-35

Phytochemical screening, total polyphenols and flavonoids estimation and in vitro evaluation of antimicrobial capacities of different extracts obtained from Rhamnus alaternus L.

Chafia TIGRINE, Hania AMRI, Samira TATA, Ahmed NOUASRI, Hassina TOUNSI, Mohammed TOUMI and Abdelkarim KAMELI 176

P2-36 Evaluation de la capacité antioxydante des extraits phénoliques de plante locale Plantago ciliata (Desf).

Aissa TOUNSI, Amar JERIDANE, Mohamed YOUSFI, Messaouda DEKMOUCHE et Mokhtar SAIDI 178

P2-37 Détection moléculaire des leptospires chez les chiens errants de la région d’Alger

Sara ZAIDI, Amina BESSAS, Djamila HEZIL, Hassen BENSGHIR, Michel DRANCOURT et Idir BITAM 180

Thème 3. Mise en culture et développement de filières

P3-1

Quel est l’Impact de diminution graduelle du coefficient de croissance (K), avec l’âge, de l’équation de von Bertalenffy sur l’évaluation de la mortalité naturelle (M) et la prédiction du stock exploitable de l’anchois Engraulis encrasicolus (Linnaeus, 1758) de la région centrale de l’Algérie ?

Maissa ARABI, Feriel BENMIMOUN et Ahmed BOUAZIZ 182

P3-2 Impact de travail du sol pour la mise en culture du blé sur la qualité du sol et le rendement agronomique dans la région semi-aride, Sétif.

Abdelouahab BELHADJ, Samir HADJ MILOUD, Arezki MEKLICHE et Mohamed TOUMI 184

P3-3

Quel est l’Impact de la diminution du coefficient de croissance (K), avec l’âge, de l’équation de von Bertalanffy sur l’évaluation de la mortalité naturelle (M) et la prédiction du stock exploitable de la bogue Boops boops (Linnaeus, 1758) de la région centrale de l’Algérie ?

Sarah BELMAHDI et Ahmed BOUAZIZ 186

P3-4 Contribution à l’étude du traitement physico-chimique sur le pouvoir germinatif chez l’arganier : Argania spinosa L. (Skeels).

Ahmed BENCHETTOUH, Hicham GOUZI, Kaddour MAAMAR-KOUADRI et Ferial MOUSTFAOUI 188

P3-5 Phytoremédiation : Tolérance et Accumulation des metaux lourds par Phragmites australis

Khadidja BOUSSAID et Nadjiba CHEBOUTI-MEZIOU 192

P3-6 Les effets de la salinité des sols sur l’arboriculture fruitière dans la région du Hodna

Samir HADJ-MILOUD et Abdelouaheb BELHAJ 193

P3-7

Confection d’une nouvelle approche pour l’évaluation, par cohorte du coefficient de croissance (K) de l’équation de von Bertalanffy chez les poissons pélagiques : Cas de l’anchois Engraulis encrasicolus (Linnaeus, 1758) de la région centrale de l’Algérie.

Chahinez Achwak HAMAZ, Rania KASSIS et Ahmed BOUAZIZ 196

P3-8

L’association de Salmonella Dublin avec l’avortement bovin à Alger et comparaison de différentes méthodes de diagnostic.

Djamila HEZIL, Sara ZAIDI, Hassen BENSEGHIR, Radja ZINEDDINE, Amina BESSAS, Amine MSELA et

Farida GHALMI 199

P3-9 Application de techniques de greffage pour valoriser des plants de Caroubier (Ceratonia siliqua L.)

Kaddour MAAMAR-KOUADRI, Ahmed BENCHETTOUH, Yahia CHEBOUTI et Aissa MIHOUBI 201

P3-10 Origine botanique des miels de la région de Mostaganem

Djamaia-Sabiha RADJA, Mounia HOMRANI, Abdelkader El-Amine DAHOU, Ahmed HADDAD et Abdelkader HOMRANI 203

2ème


7

P3-11

Confection d’une nouvelle approche pour l’évaluation, par cohorte, du coefficient de croissance (K) de l’équation de von Bertalanffy chez les poissons pélagiques : application sur la bogue Boops boops (Linnaeus, 1758) de la région centrale de l’Algérie.

S. TAYA, I. TOUGAI et A. BOUAZIZ 204

Thème 4. Enquêtes ethnobotaniques

P4-1 Algerian ethno medicinal plants used for remedy of Cancer.

Houari BENAMAR, Malika BENACEUR and Abderrazak MAROUF 207

P4-2 Ethnobotanique de la plante médicinale ‘‘Chendgoura’’ (Ajuga iva) dans la région d’Ain Séfra

Abdelkrim BENARADJ, Hafidha BOUCHERIT, Ali MIHI, Djamel ANTEUR et Moussa HOUHAMDI 208

P4-3 Traditional pharmacopoeia in southern Naâma (Algeria).

Abdelkrim BENARADJ, Hafidha BOUCHERIT, Ali MIHI, Djamel ANTEUR et Moussa HOUHAMDI 209

P4-4 L’utilisation des plantes médicinales dans le traitement des maladies respiratoires (Asthme, Toux et Grippe) dans la région d’El-Oued.

Mohammed Tahar BEN-MOUSSA, Amina HAROUN, Djihad LATRECHE et Redouane CHERIF 210

P4-5 Traditional treatment of wounds in M’sila (North Algeria): An ethno-pharmacology survey

Sarra CHABANE et Amel BOUDJELAL 211

P4-6 Usages des plantes médicinales par les diabétiques de la région Ouest d’Algérie

Mustapha CHELGHOUM, Walid KHITRI et Dalila SMATI 213

P4-7

Revue de littérature sur Aristolochia longa L. : éthnobotanique, phytochimie pharmacologie et toxicologie.

Meriem GHOUL, Mohammed Adil SELKA, Amal HELALI, Chaimae MOKHTARI et Mustapha Kamel YAHIA DALI

215

P4-8 Etude ethnobotanique des plantes médicinales utilisées dans le traitement des affections du système respiratoire dans la région de Rélizane, Algérie.

Hayat HADJ ALI, Zahira SOUIDI et Bachir BENARBA 216

P4-9 Enquête ethnobotanique sur l’Armoise blanche Artemisia herba alba Asso.

Sara KHOCHEMANE 217

P4-10 Revue de la littérature sur Berberis vulgaris L. - Ethnobotanique, Phytochimie et Pharmacologie

Chaima MOKHTARI, Nazim BELLIFA, Sara HASSAINE, Amal HELALI et Meriem GHOUL 219

P4-11

Enquête ethnobotanique sur les plantes médicinales utilisées dans la prise en charge de l'hypercholestérolémie dans la région de Tlemcen.

Chaima MOKHTARI, Meriem GHOUL, Amal HELALI, Mohamed Adil SELKA et Mustapha Kamel DALI YAHIA 220

P4-12 Etude ethnobotanique dans deux communes de Kabylie : Iflissen et Tigzirt (Wilaya de Tizi Ouzou).

S. OUAFI, L. HARCHAOUI, M. BENEDIR et D. BENTEBICHE 221

P4-13 Contribution à la valorisation des plantes utilisées dans le traitement du diabète dans le Sud algérien.

Farah RAMDANE, Zineb KHERAZZ, Makhloufa TOUSLIHT, Souria BEN KADDOUR et Mahfoud HADJ

MAHAMMED 223

P4-14 L’utilisation de la phytothérapie chez les diabétiques et leur influence sur l’observance thérapeutiques.

Amel ZEHOUANI, Fatima Zahra MISSAT et Ali LOUNICI 224

Thème 5. Ethnobotanique et pandémie du Covid 19

8


2ème



9

C1-1 L'inventaire des levures pourrait-il booster l’économie en Algérie ?

Abderrahmane BENKHALIFA1 et Mohamed TOUMI2

1Département des Sciences Naturelles, Ecole normale supérieure El-Ibrahimi, Kouba, Alger 2Faculté des sciences, Univ. Alger I. Benyoucef Benkhedda, Alger

[email protected]

Mots-clés : Levures, vinaigre, Pain traditionnel, Levain, Biodiversité, Savoir ancestral.

Introduction : En ethnobotanique, l'inventaire des levures ou des champignons est parfois évoqué mais reste limité devant celui des usages de plantes aromatiques, alimentaires ou celles évoquées dans les soins traditionnels et visés potentiellement pour leur impact sur la santé. Pourtant, nombreux sont les produits de terroirs issus des levures. L’identification des levures et de leurs capacités sont enrichis exponentiellement grâce à l'identification de nouvelles espèces dans le monde. En Algérie, l'inventaire des champignons accuse un retard dans les bilans dédiés à la concrétisation de la convention sur la Biodiversité (CBD). Celui des levures est totalement négligé ! Nous avons décidé d’entreprendre rapidement un examen de quelques travaux pour mettre la lumière sur la richesse de ce volet en vue de l'aligner au reste des inventaires de la faune, de la flore et des microorganismes. L’impact de cet essai, dans une approche ethnobotanique, souligne le lien entre certaines pratiques ancestrales, produits de terroirs et enjeux économiques basés sur la maitrise des identifications des taxons et les voies de leur valorisation. Nous focalisons sur les stratégies éducatives pour favoriser la standardisation des taxons et inciter à leur prise en charge dans la perspective de rendre service à l’économie.

Matériel et méthodes : Nous nous sommes intéressés à examiner l’état des connaissances des levures qu’elles soient pathogènes ou utiles. En Algérie, nous avons inclus également le recensement des traditions et produits locaux, liées à l’usage des levures à partir de travaux dédiés aux inventaires et identification des taxons. Nous avons également pisté les circonstances de leur enseignement afin de comprendre les raisons de la marginalisation de ce volet, pourtant si important.

Résultats & Discussion : L’inventaire des levures dans le monde progresse d’années en années. De 500 espèces environs au milieu des années 1980, l'inventaire passe en 2010-2011 à 1500 espèces (Kurtzman et al., 2011). On estime actuellement le taux à 2000 espèces décrites. Les approches de biosystématique laissent de nombreux taxons en pleine perpétuelle mise à jour. Presque chaque espèce est mouvementée dans une panoplie d’appellations.

Les levures sont rencontrées dans tous les milieux terrestres et marins. Ils sont liés presque à tout les organismes y compris les fleurs et même sur les champignons. Ils ont un pouvoir d’adaptation remarquable et peuvent croitre sur des milieux extrêmes et même sur des lipides et des huiles.

L’intérêt pour les levures s'est élargi considérablement puisque leur valorisation ouvre sur de nouveaux horizons. Actuellement, les domaines d'applications (Żymaoczyk-Duda, 2017) sont ceux de la fermentation classique ; Panification, vinification, production d’alcools, d’arômes et de vinaigres, etc. Les biotechnologies ne se limitent pas à l’amélioration des procédés traditionnels et s’ouvrent sur de nouveaux domaines car les levures sont de biocatalyseurs à cellules entières qui rentabilisent de nombreux substrats en particulier avec des propriétés chirales pour configurer de nouvelles molécules (geraniol et le citronellol, …) ou synthétiser des

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enzymes (lipases, estérases, invertases, ...). La biologie moléculaire est indispensable pour accélérer et améliorer les identifications et aussi augmenter les rendements. Le nombre de chromosomes réduit et le cycle de vie court facilitent l’accès au transfert de gènes par manipulation de plasmides. Komagataella (Pichia) pastoris devient un modèle des études moléculaires y compris dans le domaine pharmaceutique. L’accès à la documentation appropriée garantit le développement d'approches d’identification et doit également permettre la maîtrise de nouvelles voies de valorisation.

En Algérie, l’inventaire des levures n'est pas encore établi. Même si on ne prétend le faire exhaustivement ici, on l’initié et on souhaite vivement qu'il soit dressé en consortium. Au niveau de l’enseignement les levures sont évoquées au cycle du moyen d’abord sous le thème de la fermentation. La manière exige d’être revue dans sa finalité car le but n’est clairement ciblé et encore moins le lien entre approches disciplinaires et moyens de mise en œuvre. L’enseignement de la fermentation ne doit pas être réduit au seul cas du pain ou de la levure boulangère mais doit être élargie à sa vocation pratique liée aux traditions comme le vinaigre afin d’inciter à la découverte d'un monde vivant très intéressant. Le volet-santé doit être initié dès le jeune âge pour sensibiliser les scolarisés. Actuellement, le manuel scolaire n’incite pas l'apprenant à faire un effort pratique convaincant. Nous pensons que c'est là ou la faille du manque de curiosité est gravée.

Dans le cursus universitaire le sujet des levures est traité dans plusieurs cursus différents ; Cytologie, Botanique, Microbiologie, etc. mais la seule vedette reste la levure boulangère Saccharomyces cerevisiae, durant plus de 150 ans ! L’ultra structure n’est évoquée que pour démontrer le modèle de cellules eucaryotes sans trop se soucier de sa composition ou de sa physiologie. Heureusement qu’en médecine et en parasitologie on aborde les cas cliniques de plusieurs taxons ; Candida albicans C. tropicalis, C. parapsilosis, C. Krusie, C. glabrata, Naganichia alba, Sporothrix schenckii, ... Evidemment, la maitrise de l’épidémiologie a un impact sur l’économie. En phytopathologie le cas des champignons doit s’élargir aux levures car souvent sont associés. Parfois les levures sont une source pour freiner les symptômes fongiques. En Pomologie et en technologie alimentaire, les levures sont plus évoquées mais par handicap d’identification les travaux se contentent de la simple signalisation de présence de levures et moisissures y compris dans les mesures de contrôle de qualité. La valorisation des levures devrait être prise en charge dans les formations de technologies alimentaires (humaines ou animales) et également dans la formation professionnelle pour booster l’économie.

Au niveau des savoirs et savoir-faire, il y beaucoup de lien entre les produits de terroirs et la nécessité d’approfondir les inventaires des levures. En plus aux deux axes les plus répondus ; le pain et le vinaigre, un travail de fond est indispensable pour éclairer la société quand aux choix entre tradition et modernité ? Ce n’est pas pour un effet nostalgique seulement mais il y a des enjeux de taille en matière d’impact sur la santé et également en économie. Ce qui nous mène à la nécessité de se pencher sur l’inventaire des taxons voir même des souches liées à l’élaboration des levains traditionnels ou la fabrication de la levure boulangère face aux problèmes épineux de son importation. Apparemment, on importe de grandes quantités de levures boulangères avec des sommes de plus de 150 Million $. Entre vinaigres naturels fait maison ou dans des ateliers (micro-entreprises) ou vinaigres chimiques il y a des choix à favoriser.

Les processus traditionnels couvrent certains produits laitiers qui renferment des levures utiles et des levures de contamination. Il y a le petit lait ‘‘L’ben’’, Rayeb, Jben ou Kemarya ou certaines

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levures sont spécifiques aux saisons et aux conditions de collecte et de traitement. Ider et al. (2019) ont dénombré, dans le lait de chamelle, une dizaine d’espèces de levures ; Candida parapsilosis, C. tartarivorans, C. zeylanoides ; Millerozyma farinosa ; Pichia fermentans, P. galeiformis, P. manshurica ; Trichosporon asahii ; Rhodotorula mucilaginosa. Bien que les moisissures sont plus spécifiques aux fromages mais la présence de levures est notifiée. Le fromage Bouhezza, un produit de terroir renferme également en plus aux bactéries des levures.

Rezki-Bekki (2014) a isolé et identifié à partir de fruits et source alimentaires diveres (dattes, melon, cornichon, lait, miel, …) prés d’une dizaine d’espèces dont cinq étudié d’une manière poussée ; Clavispora lusitanea, Hanseniaspora uvarum, Kodamaea ohmeri, Issatchenkia orientalis, Trichosporon asahii. Certaines sont remarquables pour les arômes et alcools. L’espèce C. lusitaniae a été isolée également avec d’autres espèces de levures amylolytiques ; Pichia guilliermondii, P. carribbicca, Meyerozyma guilliermondii et Rhodotorula rubra, à partir du blé produit à Biskra (Dekhmouche-Djekref, 2016). Deux enzymes ; α-amylase et pullulanase sont étudiées pour leur production comme enzymes thermostables.

A partir des grappes de raisin, en plus à S. cerevisiae, quatre autres espèces sont isolées, Torulaspora delbrueckii, T. pretoriensis, Candida solani, C. pseudointermedia (Berber et al. 2016). Sept autres espèces sont isolées à partir du sol ; Meyerozyma guilliermondii et Debaryomyces hansenii qui pourraient augmenter le rendement des cultures (Bilek et al., 2020 ), Rhodotorula mucilaginosa, Cryptococcus aerius, Hanseniaspora opuntiae, Hanseniaspora uvarum et Pichia kluyveri. Cette dernière espèce possède une activité Killer qui est proposé pour être utilisé comme un nouveau bio contrôle dans les boissons (Labbani, 2015).

Enfin on note dans certains travaux le test de levures comme aliment de bétail en particulier les vaches laitières mais il serait dommage de ne pas favoriser la production des levures sur l’usage de la levure boulangères surtout importée. Plusieurs essais convaincants de production de S. cerevisiae favorisent le choix des rébus de dattes par exemple par rapport à la mélasse ce qui donne les possibilités de valorisation des déchets de dattes et l’amélioration des rendements. On rappelle que la production de levures fait partie de la nomenclature (Classe 15.85 dans les industries alimentaires diverses) des activités en Algérie et ne doit pas se limiter à la levure boulangère classique. Seul un enseignement adéquat pourra la faire évoluer au rand des industries pharmaceutiques et autres comme la fabrication de levures fourragères (exemple de la nomenclature de petits projets auprès de l’ANSEJ !)

Conclusion : Non exhaustif, cet essai élève l’inventaire des levures identifiées en Algérie à une trentaine d’espèces. Ce nombre n’est pas la totalité car nombreux sont les travaux non recensés. Nécessaire pour le la préparation du pain ou du vinaigre, les levures sont spécifiques aux fruits et on y trouve sur chaque insecte ou dans chaque fleur des taxons spécifiques en fonction des milieux. L’accès aux outils moléculaires est d’un grand secours pour rattraper le retard accusé. Les produits de terroirs issus de savoirs ancestraux sont un bon alibi pour élargir les inventaires mais les biotechnologies restent un moyen nécessaire pour rendre service à l’économie. Le dossier des levures incite à ne pas recourir seulement aux importations des souches traditionnelles ou de leurs produits (enzymes, aromes, ...), mais surtout à la sélection de nouvelles espèces et souches performantes. Le niveau d’appréciation des levures pathogènes ou de contamination nécessite également des efforts supplémentaires pour y adhérer aux approches de biosystématique grâce à la généralisation des outils moléculaires. Enfin, un réseau

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de compétences nationales initiées aux inventaires des levures est à mettre en place pour encourager les prospections, car ce qui reste à faire est au delà des 99%.

Références bibliographiques

Berber N. Aissaoui R., Bekada A.M.A., Coarer M., 2016. Isolation and Molecular Identification (PCR-Delta and PCR-RFLP-ITS) of yeasts from the Black muscat grape cultived in El-Malah (Wilaya of Ain Temouchent, Algeria). Advances in Environmental Biology, 10(12): 55-61.

Bilek F. N., Rezki M. A., Grondin C., Yahia N., Bekki A., 2020. Plant growth promoting characteristics and stress tolerance of yeasts isolated from Algerian agricultural soils, South Asian Journal of Exprimental Biology. 10(6): 413-426.

Dakhmouche-Djekrif S., 2016. Production et caractérisation de l’Amylopullulanase de la levure Clavispora lusitaniae ABS7 isolée de blé cultivé et stocké en zones arides. Thèse de Doctorat es Sciences en Cotutelle, Univ. Frères Mentouri, Constantine I (Algérie) et Université de Technologie Compiègne (France). 201p.

Ider S., Belguesmia Y., Coucheney F., Kihal M., Drider D., 2019. Impact of seasonality and environmental conditions on yeast diversity from camel's milk collected in Algeria. Arch. Microbiol., 201(3) : 399-407. doi:10.1007/s00203-019-01626-y

Kurtzman C. P., Fell J. W. and Boekhout T., 2011. In The Yeasts, a Taxonomic Study, Vol.1, Fifth Edition, Elsevier, 537p.

Labbani F. Z., 2015. Activité ‘‘Killer’’ chez des levures isolées des sols du Nord-Est Algérien : Purification, caractérisation et effet sur les souches de levures indésirables, Thèse de Doctorat es Science, Département de Biochimie et Biologie Cellulaire et Moléculaire, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie Univ. des Frères Mentouri Constantine 1, 102p.

Rezki-Bekki M. A., 2014. Production de métabolites par les levures : Caractérisation et identification des arômes et des alcools, Thèse de doctorat. Faculté des Sciences, de la Nature et de la Vie, Univ d’Oran, 158p.

Żymaoczyk-Duda, E., Brzezioska-Rodak, M., Klimek-Ochab, M., Duda, M., & Zerka A., 2017. Yeast as a Versatile Tool in Biotechnology. In Morata A. and Loira I. 2017. Yeast - Industrial Applications. Publisher InTech. Chapiter I, pp 3-40. https://doi.org/10.5772/intechopen.70130

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C1-2 Importance des plantes médicinales associées au Cèdre de l’Atlas au niveau du

Parc National de Belezma -Batna- (Algérie)

Hassen BOUKERKER¹, Mouna Rachida BOUMEDJANE² et Abd El-ghaffour DOUGHBEGE1

1Centre de recherche Scientifique et Technique sur les Régions Arides (CRSTRA), Biskra.

2 Conservation des Forets, Biskra.

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Introduction : Typiquement méditerranéenne, la cédraie du Parc National de Belezma, située au sud de l’Algérie du Nord, s'individualise par sa nature, son histoire et ses problèmes. Sa situation latitudinale, sa géologie, son orographie et son exposition aux influences sahariennes représentent les principaux facteurs de son originalité naturelle. Cette espèce endémique Cedrus atlantica Manetti représente l’une des unités écologiques considérées dans le PNB et constitue un capital forestier majeur sur le pourtour méditerranéen.

Notre contribution consiste à faire un diagnostic écologique sur ce type de forêt dans les régions d’Oued El Ma et d’Oued El Chaâba (zones nord et sud du parc national de Belezma). Dans ce diagnostic, nous nous sommes intéressés aux aspects de la diversité biologique, en essayons de donner une vue aussi précise que possible des particularités floristique de l’écosystème forestier étudié. De ce fait on vise à décrire la composition floristique de ces cédraies et mettre en valeur leurs principales ressources en plantes médicinale et statuer sur les facteurs de menace et de dégradation.

A l’issue des recensements floristiques que nous avons effectués, nous avons dressé une liste floristique des espèces médicinale avec une classification systématique par famille et par usage thérapeutique.

Matériel et méthodes : Pour mettre en évidence l’importance de la richesse floristique en plantes médicinales des écosystèmes cédraies et leur sens d’évolution ainsi que les principaux facteurs discriminants, nous avons entamé, en première phase un diagnostic phytoécologique, suivie de calcules de quelques indices de diversité.

Nous nous sommes basés, dans une première phase, sur la réalisation des relevés exhaustifs des plantes au niveau des cédraies sur les trois Cantons ; Boumerzoug, Touggurt et Bordjem. Par la suite on a entamé une enquête auprès de la population ayant connaissance de l’usage des plantes spontanées à usage médicinal. Enfin les plantes inventoriées ont été identifiées et ont subit une classification systématique par famille et par usage thérapeutique en utilisant des clés de détermination et des guides (Quezel et Santa, 1962 - 1963 ; Ozenda, 2004 ; Bayer et al., 1990). Pour l’identification des espèces on fait appel parfois aux collègues botanistes du centre de recherche scientifiques et technique sur les régions arides de Biskra (CRSTRA), Pour la récolte des espèces nous avons utilisé un couteau afin d’éviter l’arrachage des racines ; ainsi l’élimination de la terre des racines à la main pour ne pas casser l’échantillon. Certaines espèces et pour être précis de la classification, nous avons utilisé parfois, un matériel spécialisé (loupe binoculaire).

Résultats et discussion : D’après l’inventaire floristique réalisé, la flore des stations étudiées est représentée par 173 espèces végétales, regroupées en 39 familles dont 42 espèces ne sont pas signalées dans la liste de la flore du Parc national de Belezma consignée dans la phase 1 du plan de gestion du PNB (2010). Dans notre inventaire, nous notons la présence de 45 espèces à intérêt médicinal ; 6 (Thapsia garganica, Geranium robertianum, Saturjea granatensis, Satureja

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vulgaris, Teucrium polium et Thymus algeriensis) peuvent être cultivées et 39 spontanées, une espèce aromatique et médicinale (Rosmarinus officinalis), deux espèces à usage artisanal (Stipa tenacissima, Ampelodesma mauritanicum) et une espèce d’orchidée rare (Ophris sp.).

La plus part des populations périphérique au parc utilisent les plantes médicinales. Plus de 75% des populations gens enquêtés connaissent bien la phytothérapie et plus de 80% ont déclaré l’avoir utilisé. Plus particulièrement, certaines plantes sont plus utilisées que d’autres (Armoise, thym, genévrier.etc).

Conclusion et perspectives : Cette étude a permis, d’une part, d’avoir une idée sur la richesse floristique et ethnobotanique du Parc National de Belezma et d’autre part, d’avoir un avis important sur la connaissance et l’utilisation des plantes médicinales par les populations riveraines périphériques au Parc. Il ressort que le traitement avec les plantes est très répondu, plus de 80% de la population ciblée connaissent la phytothérapie et 90% ont déclaré l’avoir utilisé. Cette étude nous a permis de mettre la lumière sur les plantes médicinales les plus connues par la population et leurs vertus, ainsi que les plantes les plus utilisées sont : le Genévrier, la Menthe, la Verveine et le Gingembre contre les douleurs, le Thym contre la toux, l’Eucalyptus pour les problèmes respiratoires et les intoxications, l’Armoise contre les spasmes, et le Lentisque et l’Inule visqueuse contre les brûlures.

Ce travail a permis aussi de préciser les méthodes et les formes les plus connues de l’utilisation des plantes ainsi que les catégories des maladies traitées ; En ce qui concerne les différentes formes d’utilisation et les parties utilisée, la majorité des individus utilisent les plantes médicinales sous forme de tisanes, les parties les plus utilisée sont les feuilles.

Les pathologies les plus traitées par ces plantes sont principalement les douleurs, les problèmes gastriques et les maladies d’ordre respiratoire et dermatologique ; l’enquête a permis de constater un manque d’informations sur la dose utilisé et leurs effets secondaires.

Ce patrimoine parfois méconnais et négligé nécessite des mesures de protection et de préservations spéciales. Ces actions peuvent être bien détaillées dans les plans de gestions des aires protégées. Ainsi la valorisation de ce patrimoine et leur utilisation est un vari créneau d’investissement pour notre pays visant à encourager une industrie pharmaceutique Algérienne.


Ali-Dellile L., 2013. Les plantes médicinales d’Algérie. Berti Edition Alger 6-11.

Anonyme, 2018, Récolter, sécher et conserver les plantes aromatiques (PAM)[En ligne] consulté le 10 Avril 2018. - https://www.bio-enligne.com/phytotherapie/349-secher.html..

Anonyme, 2018. Herboristerie : récolte, séchage et conservation. [En ligne] consulté le 12 Avril 2018. - http://lelivredessecrets.over-blog.com/article-26641049.html.

Bayer et al., 1990

Berlencourt A., 2008-2013. Huiles essentielles – Aromathérapie, Historical review of medicinal plants 10.4103/0973-7847.95849

Bruneton J., 1999. Pharmacognosie - Phytochimie, Plantes médicinales, Editions Tec & Doc, Editions médicales internationnales, 1120p.

Nogaret-Ehrhart A. S., 2003. La Phytothérapie se soigner par les plantes, Groupe Eyrolles, Suisse. 25-30.

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C1-3 Valorisation de la flore endémique d’intérêt médicinal du Djebel Messâad (Boussâada, M’sila)

Souhila BOUNAB1, Ahmed BENCHETTOUH2 et Zahia DALI3

1Université de Mohamed Boudiaf, M’sila (28000), Algérie.

2Département des Sciences Agronomiques. Univ. Amar Thelidji. Laghouat (3000), Algérie.

3Conservation des Forêts de Djelfa. Djelfa (17000), Algérie.

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Mots clés : Biodiversité, Flore médicinale, Flore endémique, Djebel Messâad, M’sila.

Introduction : Djebel Messâad est un chaînon de l’extrême Est des monts des Ouled Naïl qui font partie de l’Atlas saharien. Il est soumis à un bioclimat méditerranéen semi-aride. La forêt domaniale de Djebel Messaad représente la plus grande superficie forestière de la wilaya de M’sila, 15 km au sud de la ville de Boussaâda soit 33.564,06 ha.

Matériel et méthodes : La méthodologie de travail adoptée consiste en un échantillonnage subjectif selon Gounot (1969) et un inventaire floristique appliqué dans une zone représentative de 49 hectares, avec la réalisation de 24 relevés floristiques. Dans chaque relevé les espèces sont notées pour leur présence - absence, ainsi que selon leur abondance - dominance et sociabilité sur l’échelle de Braun- Blanquet (1951) (Guinochet, 1973 ; Gehu et Rivas-Martinez, 1981).

Résultats : La zone étudiée abrite 77 taxons, répartis en 53 genres et 28 familles dont 42 espèces endémiques d’un intérêt médicinal. La diversité floristique est plus riche et plus diversifiée dans les versants Nord-Ouest et diminue avec l’augmentation de l'altitude et de la pente.

Conclusion : Les résultats obtenus constituent une source d’informations très précieuse pour la région étudiée et pour la flore médicinale nationale. Ils pourraient être une base de données pour les recherches ultérieures dans les domaines de la phytochimie et de la pharmacologie et dans le but de chercher de nouvelles substances naturelles.


Gehu J. M et Rivas Martinez S. 1981. Notion fondamental de phytosociologie. Berichte derInternational en Sympoien CRAMER J. Syntaxonomie. 3 pp

Gounot M. 1969. Méthodes d’études quantitatives de la végétation. Masson et C. Editeurs, Paris. 314 p.

Guinochet M. 1973. Phytosociologie. Ed. Masson. Paris. 285 p.


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C1-4 La flore médicinale de la région d’El Aïoun (Wilaya d’El Tarf) : Inventaire et étude ethnobotanique

Lamia BOUTABIA et Salah TELAILIA

Laboratoire Agriculture et Fonctionnement des Ecosystèmes, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie,

Université Chadli Bendjedid El Tarf

[email protected]

Résumé : L’étude menée au niveau de la région d’El Aïoun de la wilaya d’El Tarf sur l’inventaire des plantes médicinales au niveau de la station d’Ain Bargougaya, a fait ressortir une diversité floristique importante notamment en nombre de famille. La richesse totale est de 136 espèces appartenant à 43 familles. Les familles dominantes sont représentées par les Fabaceae, les Asteraceae et les Poaceae. Sur les 136 espèces inventoriées à travers la station d'étude, 64 espèces sont médicinales et/ou alimentaires tel le cas de l’Allium triquetrum, Myrtus communis et Arbutus unedo. L'étude ethnobotanique a été effectuée au niveau de 125 familles réparties en 40 populations appartenant à 3 agglomérations de la région d’El-Aïoun. A travers les enquêtes menées, il ressort que malgré la richesse de la région en plantes à vertus médicinales, il existe une sous utilisation de la part des riverains. Sur les 64 espèces recensées, seules 10 sont connues comme plantes médicinales par les populations interviewées. Certaines plantes à usage médicinal ont été citées par les familles seulement elles n’ont pas été recensées dans le site d’étude. Mots clés : Ethnobotanique, Flore médicinale, Milieu naturel, El-Aïoun, El-Tarf.

Introduction : En dépit du développement prodigieux du médicament de synthèse, le médicament naturel d’origine végétale a une part importante dans l’art de guérir ou de soulager les souffrances des Hommes. Les plantes médicinales qui ont été jusqu’à maintenant délaissées par le plus grand nombre de gens doivent être remises en valeur par leur utilité et leur grand intérêt. C’est pour cette raison que des enquêtes ethnobotaniques doivent être effectuées pour sauver d’un oubli définitif tant de connaissances accumulées par nos ancêtres *1+. Ainsi, nous avons effectué cette étude au niveau de la région d’El-Aïoun de la wilaya d’El-Tarf (Extrême Nord-Est algérien) d’une part pour son caractère social reflétant un milieu rural et d’autre part il s’agit d’une région forestière englobant une mosaïque écosystémique particulière.

L’étude menée vise deux objectifs : le premier porte sur l’inventaire floristique de la région d’El-Aïoun au niveau d’une station choisie ‘‘Ain Bargougaya’’ et de là la sélection des plantes médicinales ; le deuxième a trait à des enquêtes ethnobotaniques dans la région d’étude concernant les plantes recensées au sein de la même région.

Méthodologie

Inventaire des plantes : Pour réaliser ce travaille nous avons utilisé la méthode et le plan d’échantillonnage qui s’adaptent le plus à notre milieu. De ce fait nous avons utilisé la méthode d’échantillonnage mixte. C’est une méthode efficace faisant appel à toutes les ressources de la théorie et à toutes les sources d’informations par l’utilisateur simultanée de deux ou plus de méthodes, lorsque le facteur altitude existe [2]. Ainsi nous avons combiné entre deux méthodes :

- La méthode d’échantillonnage systématique : c’est une méthode d’échantillonnage pratiquée sous forme de transect, en tirant au hasard un élément et les autres prélèvements se font systématiquement à un intervalle régulier.


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- La méthode stratifiée : c’est une technique qui consiste à subdiviser une communauté hétérogène par rapport à un gradient altitudinal, dans notre site, en unités homogènes appelées strates.

Enquête ethnobotanique : Notre enquête a été effectuée au niveau de toute la région d’El-Aïoun auprès de 40 populations réparties en 125 familles de différents ‘‘Arouchs’’. Pour organiser cette enquête, nous avons dressé un questionnaire que nous avons suivi dans chaque interview.

Résultats et discussion : L’échantillonnage effectué dans la station de ‘‘Ain Bargougaya’’ au niveau de la région d’El-Aïoun a permis de dénombrer 136 espèces appartenant à 43 familles.

- Le spectre systématique traduit la dominance des familles Fabaceae, Asteraceae et Poaceae. - A travers les enquêtes menées, il ressort que malgré la richesse de la région en plantes à vertus

médicinales, il existe une sous utilisation de la part des riverains. Sur les 64 espèces recensées, seules 10 sont connues comme plantes médicinales par les populations interviewées.

- Certaines plantes à usage médicinal ont été citées par les familles interviewées, seulement elles n’ont pas été recensées dans le site d’étude.

- La partie aérienne est la plus utilisées des plantes médicinales exploitées. - Le mode de préparation le plus utilisé est l’infusion, ceci est dû au fait que ce type de

préparation est le plus bénéfique ; pratique conforme avec celle conseillée en bibliographie [3]. Il est à notre que certaines personnes interviewées indiquent l’utilisation de décoction et macération plutôt qu’infusion.

Comparativement aux résultats obtenus par [4] au niveau de la région de Asfour - Wilaya d’El-Tarf, nos résultats s’avèrent identiques notamment pour ce qui est de l’étude ethnobotanique. Pour ce qui est de la comparaison avec la bibliographie nationale [5] et internationale [6-8]. Il ressort que certaines plantes identifiées au niveau du milieu de l’étude et reconnues par la population d’El-Aïoun comme plantes médicinales ont une même utilisation, d’autres par contre non. A partir de toutes ces données, il ressort de l’étude menée que nos connaissances sur les ressources naturelles aussi bien pour l’aspect floristique telles que les plantes médicinales que pour l’aspect ethnobotanique sont très limitées et méritent vraiment une recherche plus approfondie.


1. Caron M. & Clos Jouve H., 1981. Le guide familier des plantes médicinales. Ed. La Boetie, Deux Coqs d’Or, Paris, 160p.

2. Gounot, 1969. Méthodes d’étude quantitative de la végétation. Ed. Masson, Paris, 305p.

3. Boullard B., 2001. Dictionnaire des plantes médicinales du monde - Croyances et Réalités. Ed. ESTEM, Paris, 636p.

4. Bouhachemene D., 2004. Plantes médicinales dans la région de Asfour – wilaya d’El Tarf, inventaire, étude ethnobotanique et analyses physico-chimiques. Mémoire de fin d’études présenté en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur d’état d’agronomie, 96p.

5. Beloued A., 2001. Les plantes médicinales d’Algérie. Ed. Office des Publications Universitaires, Alger, 284p.

6. Debelmas A.M. & Delaveau P., 1983. Guide des plantes dangereuses. Ed. Maloine S.A., Paris.

7. Boukef M.K., 1986 – Les plantes dans la médecine traditionnelle tunisienne. Ed. Agence de Coopération Culturelle et Technique, Tunis, 350p.

8. Schauenberg P. & Ferdinand P., 2005. Guide des plantes médicinales - Analyse, description et utilisation de 400 plantes. Ed. Delachaux et Niestlé, Paris, 396p.

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C1-5 Contribution à l’inventaire des macromycètes de la forêt de Baïnem

Samy IBKAOUI1, Souhila AOUALI2 et Mohamed TOUMI1

1Faculté des sciences, Université d’Alger1, Ben Youcef Benkhada, Alger

2Institut National de la Recherche Forestière, Baïnem, Cheraga-Alger, Algérie http://www.inrf.dz/index.htm Tél : 021 901 233 Fax: 021 901 026

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Mots clefs : Champignons Supérieurs, Mycologie, Basidiomycètes, Forêt de Baïnem

Introduction : Les champignons constituent un règne à part entière, ils forment un vaste groupe diversifié et estimé à environ 1 500 000 d’espèces, dont seulement 100 000 (soit 7%) sont décrites (Hawksworth 1991). Ceux-là même représentent également des organismes ubiquistes présents dans tous les écosystèmes, notamment dans les forêts matures qui abritent de nombreuses espèces rares (Guinberteau et Courtecuisse, 1997).

La forêt de Baïnem est une forêt périurbaine, souvent considérée comme le poumon d’Alger (Forêt de Baïnem s. d.). Caractérisée par la densité, aussi bien que par la diversité de sa végétation, Chêne liège, Chêne zeen, Pin d'Alep, Eucalyptus, Olivier, Lentisque, etc. Cependant, cette forêt subi beaucoup de pression anthropique : piétinements et pollutions en tout genre, ce qui menace sa diversité biologique déjà fragilisée. C‘est la raison pour laquelle, nous nous sommes intéressés à l’exploration de sa diversité mycologique, et avons jugé nécessaire de contribuer à l’inventaire des champignons supérieurs de forêt.

Matériel et méthodes

Zone d’étude : La forêt domaniale de Baïnem s'étend sur une superficie de 508 ha, dans le massif de Bouzaréa à 15 kilomètres d'Alger, en position littorale à moins de 1 kilomètre de la mer méditerranéenne. Le point culminant de la forêt atteint 320 m.

Vu les conditions climatiques de la période de récolte, décrite par une sécheresse accentuée, nous avons effectué nos récoltes sur le long des oueds, d’un environnement plus humide, généralement favorable aux macromycètes.

Récolte des spécimens : Séparer les espèces récoltées dans de petites ou grandes boites (selon la taille de l’espèces ) pour éviter la contamination par spores et surtout pour ne pas les abimer, se munir d’un carnet de récolte pour d’écrire (habitat, caractères fugaces), bien sélectionner les spécimens, de préférences matures, avoir aussi un Appareil photo pour des photographies in situ.

Conservation : Il suffit d’étaler les champignons sur un torchon ou un linge de cuisine et de les laisser sécher, et s’assurer qu’aucun d’entre eux ne se touche, car cela pourrait entraîne de la pourriture. Le séchage et le stockage constituent une partie importante du processus post-récolte et cela surtout pour des études antérieures.

Identification des spécimens récoltés : L’identification des macro-mycètes repose essentiellement sur l’analyse des caractéristiques morphologiques macroscopiques et microscopiques, et peut être complétée par une analyse moléculaire. L’identification des espèces nécessite l’utilisation du matériel adéquat. Elle a été réalisée en 3 étapes :

http://www.inrf.dz/index.htm


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Étape 1 : à placer dans récolte des spécimens ; ne pas oublier de mentionner le nombre et les dates de sorties sous forme de tableau avec le nombre de spécimens ou d’espèces récoltées :

Date de sortie Nombre d’espèces récoltées Notes

27/01/2021 20 11/02/2021 3 12/02/2021 3 20/02/2021 2 05/03/2021 9 12/03/2021 4 09/04/2021 8 08/05/2021 11

Une récolte maitrisée permet de garder intact le plus de caractéristiques possibles, surtout les caractères fugaces tels que pruine sur pied, bulbe à la base du pied, voile, cortine, etc, ainsi qu’une méticuleuse organisation des récoltes (date de récolte, numéro de l’espèce et de la parcelle). Les données écologiques sont aussi importantes à relever : altitude, végétation environnante, substrat : sol, litière, bois, ...

Étape 2 : Description morphologique détaillée (couleur, odeur, forme générale, taille, forme du pied et du chapeau, présence, forme, et couleur des lamelles, des pores, ou des dents, etc. (Eyssartier et Roux, 2017). Lors de cette étape, une identification préliminaire du genre et ou de l’espèce est possible. Celle-ci sera confirmée ou non ultérieurement.

Étape 3 : Selon le genre étudié, et sur la base de la clé utilisée, cette étape, grâce à un microscope photonique, consiste à décrire les caractères microscopiques des différentes parties du champignon étudié (chair, lames, hyménium, stipe, ...) ainsi que la forme et la taille des spores. Cette étape complète la description macroscopique et permet de confirmer ou d’infirmer l’hypothèse émise lors de la description morphologique puisque la macroscopie ne permet de déterminer que le genre du champignon, tandis que le nom précis de l’espèce ne peut être déterminé qu’à l’échelle microscopique.

Ce n’est qu’une fois que toutes les caractéristiques étudiées sont comparées à la clé utilisée, qu’on pourra certifier l’identification.

Résultats et discussion : Les sorties effectuées au niveau de la foret de Baïnem durant la période du 27/01/2021 au 08/05/2021, nous ont permis de récolter 60 spécimens de champignons sauvages, dont l’identification a été réalisée au niveau du Laboratoire de Pathologie et de Mycologie Forestières à l’INRF. Les premiers résultats des travaux d’identification nous ont permis d’identifier 15 taxons au niveau du Genre et 15 au niveau de l’espèce, correctement identifiées. L’étude du reste des spécimens étant toujours en cours. Les 15 espèces identifiées sont réparties en 15 genres et 14 familles (Tableau 1).

Interprétation : Au vu de notre étude, nous constatons une forte présence d'individus du phylum des Basidiomycètes comparé au phylum des ascomycètes dont les individus sont moins fréquents dans notre zone d'étude.

La majorité de espèces ne sont pas comestibles et donc ne présentent pas un réel intérêt économique pour la région, néanmoins sur un plan écologique et synécologique, la présence de ces espèces reflètent un certain équilibre de l'écosystème et nous fournit une trame d'informations sur l'évolution.

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Tableau 1. Taxinomie et écologie des espèces identifiées

Tableau 3 : Ecologie et comestibilité des espèces identifiées

Conclusion : Dans le cadre d'une mise en place d'un inventaire des champignons supérieurs de la région forestière de Baïnem, nous avons procédé à l’échantillonnage de plus de 50 espèces distribuées sur une petite zone, à savoir les Oueds, choisie en raison de la particularité des conditions météorologiques décrites avec une sècheresse accentuée. L’identification des champignons récoltés et leur classification a permis d’avoir une idée préliminaire sur la richesse macrofongique dans cette région.

En essayant de faire des comparaisons avec des travaux similaires conduits dans la région, nous avons constaté un manque crucial de ces derniers ; notre travail peut servir donc d’un point de départ pour une étude plus approfondie et plus complète ayant comme objectif l’élaboration d’une liste rouge Algérienne, essentielle à la protection adéquate de la biodiversité existante.


Eyssartier, G., et Roux P., 2017. Le guide des Champignons de France et d'Europe, 4ème Edition, Éditions Belin, Paris, 1152p.

N Division Classe Orde Famille Genre Especes

1 Basidiomycota Agaricomycetes Auriculariales Auriculariaceae Auricularia Auricularia auricula- judae 2 Basidiomycota Agaricomycetes Hymenochaetales Hymenochaetaceae Fuscoporia Fuscoporia turulosa 3 Basidiomycota Agaricomycetes Jaapiales Jaapiaceae Penniophora Penniophora ochroleuca 4 Ascomycota Pezizomycetes Pezizales Sarcoscyphaceae Sarcoscypha Sarcoscypha coccinea 5 Ascomycota Pezizomycetes Pezizales Pyronemataceae Scutellinia Scutellinia scutellata 6 Basidiomycota Agaricomycetes Agaricales Schizophyllaceae Schizophylum Schizophylum commune 7 Basidiomycota Agaricomycetes Boletales Sclerodermaceae Scleroderma Scleroderma verrucosom 8 Basidiomycota Russulales Stereaceae Stereaceae Stereum Stereum hersutum 9 Basidiomycota Tremellomycetes Tremellales Tremellaceae Tremella Tremella mesenterica

10 Basidiomycota Agaricomycetes Phallales Phallaceae Clthtus Clathrus ruber 11 Basidiomycota Agaricomycetes Agaricales Pluteaceae Pluteus Pluteus romelii 12 Basidiomycota Agaricomycetes Agaricales Psathyrellaceae Psathyrella Psathyrella candolleana 13 Basidiomycota Agaricomycetes Agaricales Psathyrellaceae Parasola Parasola auricona 14 Ascomycota Pezizomycetes Pezizales Sarcosomataceae Plectania Plectania rhytidia 15 Basidiomycota Agaricomycetes Agaricales Inocybaceae Inocybe Inocybe godeyi

N Espèce Substrat Comestibilité

1 Auricularia auricula-judae Sur feuillus morts ou vivants Comestible

2 Fuscoporia turulosa Sur les souches et à la base des troncs de nombreux feuillus

Sans intérêt

3 Penniophora ochroleuca Conifères pourris Sans intérêt

4 Sarcoscypha coccinea Sol, bois Sans intérêt

5 Scutellinia scutellata Sur bois pourri humide Sans intérêt

6 Schizophylum commune Bois de feuillus Toxique

7 Scleroderma verrucosom Lisières de bois Sans intérêt

8 Stereum hersutum Sur bois mort cortiqué Sans intérêt

9 Tremellamesenterica Sur bois de feuillus, sur troncs morts, branches. Sans intérêt

10 Clathrusruber Lié aux débris végétaux et au bois mort. Sans intérêt

11 Pluteus romelii feuillus et de conifères, sur souches, bois tombé. Sans intérêt

12 Psathyrella candolleana En troupes en forêt ou dans l'herbe. Sans intérêt

13 Parasola auricona Forêts, jardins, parcs, sur terre fraîche peu acide ou neutre, également sur bois enfoui.

Sans intérêt

14 Plectania rhytidia Bois , reste d’eucalyptus . Sans intérêt

15 Inocybe godeyi Sous feuillus calcicoles. Toxique

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Forêt De Baïnem : Un Manque d'Infrastructures Criant Alger : Les Autres Articles. Djazairess. Https://Www.Djazairess.Com/Fr/Elwatan/305319 (14 Mai 2021).

Guinberteau J. et Courtecuisse R., 1997. Diversité des Champignons (surtout Mycorhiziens) dans les ecosystemes forestiers actuels, Revue Forestière Française : 25.

Hawksworth D. L., 1991. The Fungal dimension of Biodiversity: Magnitude, Significance, and

Conservation. Mycological Research, 95(6): 641‑55.

1. Auricularia judae 2. Fuscoporia turulosa

3. Penniophora ochroleuca 4. Sarcoscypha coccinea

5. Scutellinia scutellata 6. Schizophylum commune

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7. Scleroderma verrucosum 8. Stereum hersutum

9. Tremella mesenterica 10. Clathrus ruber

11. Pluteus romelii 12. Psathyrella candolleana

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13. Parasola auricona 14. Plectania rhytidia

15. Inocybe godeyi

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C1-6 Les plantes toxiques utilisées dans les soins traditionnels en Algérie

Mohamed TOUMI1 et Abderrahmane BENKHALIFA2

1 Faculté des Sciences, Département des Sciences de la Nature et de la Vie. Univ. Benyoucef Benkhedda, Alger I,

2 Département des Sciences Naturelles, Ecole Normale Supérieure El-Ibrahimi, Kouba, Alger

[email protected]

Résumé : Les plantes toxiques utilisées en soins traditionnels en Algérie concernent plusieurs espèces dont l’Aristoloche, thapsia, Harmel, rue, absinthe, armoise blanche, férule, la gomme arabique, le chardon à glu est utilisé pour le traitement de diverses maladies telles que le psoriasis, les ulcères syphilitiques et l'épilepsie. La méconnaissance du danger de la toxicité de ces plantes, notamment celles qui sont riches en alcaloïdes lors de leurs utilisations, peut engendrer des accidents mortels. La recommandation principale reste la vulgarisation de la prudence quant à l’utilisation de cette gamme d'espèces.

Mots clés : Plantes toxiques, Soins traditionnels, alcaloïdes

Introduction : Différentes plantes sont utilisées par les populations algériennes en se basant sur des informations acquises du savoir-faire des anciens (Maiza et al., 1993 ; Hammiche et al., 2006). Ces informations peuvent induire l’utilisation des plantes présentant des principes actifs très nocifs pour la santé telle que la rue (Ruta graveolens L.) très utilisée par exemple et contenant des furocoumarines, molécules cancérigènes (Milesi, 2001). Le chardon à glu également utilisé pour le traitement de diverses maladies telles que le psoriasis, les ulcères syphilitiques et l'épilepsie et provoque des accidents souvent mortels (Khadhri et al., 2012)

Matériel et méthodes : nous avons passé en revue les substances toxiques et trier des exemples d’espèces souvent évoquées dans les soins traditionnels sans se rendre compte de leur danger.

Résultats et discussion : Plusieurs études ont permis d’identifier les substances toxiques chez les plantes dont les hétérosides, les tanins, les oléorésines et les alcaloïdes.

Les hétérosides sont rencontrées chez la scille maritime, le laurier rose, l’adonis, le genêt à balai par exemple. Ces substances sont toxiques pour le cœur. A faible dose l’industrie pharmaceutique prépare des médicaments cardiotoniques.

Les tanins sont rencontrées chez plusieurs espèces couramment utilisées telles que : les épluchures des grenades (anti-diabète), les glands (hémostatique). Ils sont utilisés pour le tannage des cuirs essentiellement. Ils provoquent des troubles gastriques

Les oléorésines sont rencontrées chez plusieurs espèces telles que l’acacia (gomme arabique), les graines de caroubes (gomme des graines du caroubier). Ils sont utilisés comme excipients. L’ingestion à forte dose peut provoquer des intoxications mortelles pour l’animal et l’homme.

Les alcaloïdes sont des métabolites secondaires toxiques et on les rencontre chez plusieurs espèces couramment utilisées par les populations urbaines et rurales. On cite l’exemple de l’aristoloche, l’absinthe, du laurier rose, genévrier, euphorbe, la férule.


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Exemple d’espèces toxiques

1. Scille maritime (Urginea (Drimia) maritima L.) de la famille des Asparagacées anciennement Liliacées. Plante à d’énormes bulbes. Contient un poison mortel un hétéroside cardiotonique.

2. Laurier rose (Neriumoleander L.), de la famille des Apocynacées, renferme un poison cardiotonique. Toutes les parties de la plante sont toxiques.

3. Adonis du printemps (Adonis vernalis L.) de la famille des Renonculacées, renferme des hétérosides cardiotoniques.

4. Genêt à balai (Cytisus scoparius L.) de la famille des fabacées, renferme des amines et des alcaloïdes.

5. Grenadier (Punica granatum L.), de la famille des Lythracées, présente un alcaloïde pelletiérine et ses dérivés peuvent agir comme le curare, puissant poison paralysant (L’écorce et les racines contiennent des alcaloïdes, dont la pelletiérine, vermifuge efficace contre le ténia).

6. Chêne vert (Quercus ilex L.), de la famille des Fagacées. Les tanins présents dans les glands en grandes quantités, sont toxiques chez l'homme perturbant l'ingestion des nutriments dans le tube digestif et pouvant endommager l'épithélium intestinal et les tissus du foie et du rein.

7. Gommier arabique Acacia (Vachellia) sp. (gomme arabique). La gomme arabique est un fort allergène pouvant causer des crises d'asthme si elle est inhalée (forme de vapeur).Plus d’une trentaine d’espèces d'Acacia exsudent de la gomme suite à des blessures naturelles ou artificielles. La gomme dure d’Acacia senegal (L.) Willd. et marginalement, A. polyacantha Willd. et la gomme friable d'A. seyal Delile et, marginalement, A. sieberiana DC. D’autres espèces sont utilisées également pour produire de la gomme, A. laeta Benth. A. ehrenbergiana Hayne, A. nilotica (L.) Delile, A. mellifera (M.Vahl) Benth ou A. gourmaensis A. Chev. mais aussi Sterculia setigera Delile qui appartient à la famille des Malvaceae.

8. Caroubier (Ceratonia siliqua L.), de la famille des Fabacées. La gomme des graines du caroubier, à forte dose, présente des effets laxatifs, flatulences, ballonnements. La farine est indigestible.

9. Aristoloche (Aristolochia longa L.), de la famille des Aristolochiaceae, contient l'acide aristolochique, une substance toxique et cancérigène, surtout pour les reins. (Nom admis actuellement est A. fontanesii Boiss. &Reut).

10. Absinthe (Artemisia absinthium L.), de la famille des astéracées, induit une toxicité neuropsychiatrique.

11. Genévrier (Juiperus oxycedrus L.), de la famille des Cupressacées. Les substances toxiques sont principalement la thuyone et l'alcool terpénique.

12. Euphorbe, (Euphorbia sp.) dont la sève laiteuse (latex) est très irritante pour les yeux, la peau et les muqueuses, provoque également des irritations gastro-intestinales avec une faiblesse générale. Elle est utilisée comme laxative, purgative et anti-verrues.

13. Férule commune (Ferula communis L.), de la famille des Apiacées, contient des coumarines provoquant une toxicité anticoagulante.

14. Harmel (Peganum harmala L.), de la famille de Zygophyllacées, sa toxicité est due à un alcaloïde l’hermaline.

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15. Rue (Ruta graveolens L.), de la famille des Rutacées, peut induire des photos dermatoses.

16. Chardon à glu (Atractylis gummifera L.) de la famille des Asteracées induit plusieurs accidents mortels.

Conclusion : La toxicité des plantes engendre des accidents mortels. On cite l’exemple de l’utilisation de l’aristoloche qui comprend des molécules cancérigènes de l’estomac, de la vessie, des reins. La rue (Ruta graveolens) également, avec la présence du furocoumarines peut provoquer des effets mutagènes et carcinogènes. La férule présente des troubles de la coagulation (anti vitamine K). Le péganum (Harmel) provoque des vertiges, des hallucinations et à forte dose une paralysie.

La prudence est fortement recommandée et même l’interdiction de l’utilisation des plantes toxiques.


Hammiche V. and Maiza K., 2006. Traditional medicine in Central Sahara: Pharmacopoeia of Tassili N’ajjer. J. Ethnopharmacol., 105 (3) : 358–367.

Maiza K., Brac de la Perrière. R. A., Hammiche V., 1993. Pharmacopée traditionnelle saharienne : Sahara septentrional. Actes du 2ème Colloque Européen d'Ethnopharmacologie et de la 11" Conférence internationale d'Ethnomédecine. pp. 169-171.

Milesi S., 2001. Étude de la production de furocoumarines par la Rue officinale (Ruta graveolens L.) : cultures de plantes au champ et cultures in vitro. Thèse de Doctorat en Sciences agronomiques. Institut National Polytechnique de Lorraine.185p.

Khadhri A., El-Mokni R. et Smiti S., (2012). Composes phénoliques et activités antioxydantes de deux extraits de chardon à glu : Atractylis gummifera. Revue Soc. Sci. Nat. de Tunisie, 39 : 44-52.

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C2-1 Efficacité de l’huile de thym et l’acide oxalique dans la lutte contre Varroa destructor

et les effets secondaires sur les abeilles

Noureddine ADJLANE1 et Assia Habbi-Cherifi2

1Département d’Agronomie, Université M’hamed Bougara, Avenue de l’indépendance Boumerdes, 35 000 Algérie.

2Laboratoire de Production, Sauvegarde des Espèces Menacées et des Récoltes. Faculté des Sciences biologiques et des sciences agronomiques.

Université Mouloud Mammeri, Tizi-Ouzou

[email protected]

Mots clés : Lutte biologique, Varroa, abeille mellifère, efficacité

Introduction : La varroase est une des pathologies les plus dangereuses des abeilles mellifères, elle constitue l’une des préoccupations majeures de l’apiculteur en Algérie.

Depuis l’apparition de cette maladie, plusieurs molécules chimiques ont été mises sur le marché. Mais une forte utilisation de ces produits a engendré beaucoup d’inconvénients tels que : des résidus dans les produits de la ruche, une toxicité éventuelle vis-à-vis des abeilles et surtout l’apparition d’acariens résistants à certaines molécules acaricides (Sammataro et al 2005). Devant Le phénomène de résistance de varroa aux molécules chimiques, il semble intéressant d’autres traitements biologiques alternatifs.

L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de quelques produits (l’huile de Thym et l’acide oxalique) dans les conditions locales algériennes et d’estimer les effets secondaires de cette molécule sur les abeilles.

Matériel et méthodes : L’expérimentation à été réalisé dans un rucher situé dans la région de Blida sur 60 colonies d’abeilles dans la région de Boumerdes. Soixante (60) colonies d’Apis mellifera intermissaa localisées dans les ruches de type Langstroth sont sélectionnées par rapport au nombre de cadres occupés par les abeilles ainsi que leur niveau d’infestation. Chaque ruche est munie d’un plateau grillagé constitué d’une grille métallique à maille fine (4-5 mm) qui recouvre le lange déposé sur la surface du plancher de la ruche (Fig.51). Ces langes serviront à recueillir les varroas qui tombent et empêchent l’accès des abeilles pour les éliminer

La méthode de traitement consiste à mettre une feuille de carton dans un mélange de thymol/éthanol (50/50) pendant 10 minutes et puis mettre directement ces cartons en nombre de deux sur les cadres en reversant les nourrisseurs. Le traitement a été effectué sur deux applications à un intervalle d’une semaine. Pour l’acide oxalique, il s’agit de faire un mélange de deux doses (35 et 45 g ) de l’acide oxalique mélangées dans 1 litre de sirop de sucre (1/1).

Résultats et discussion : Les résultats obtenus montrent une grande variation dans l’efficacité (entre 56 -91%). En effets, le problème de thymol est sa vitesse d’évaporation variable en fonction de la température, ce qui influence sur l’efficacité du traitement. Plusieurs effets secondaires sont apparus dans les colonies, tels que deux cas de désertion, un arrêt de production du couvain pour trois colonies. L’acide oxalique a montré une efficacité très satisfaisante en absence du couvain (plus de 90 %). Cet acide constitue un moyen très intéressant pour diminuer la pression des acariens dans la colonie.


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Plusieurs essais ont fait état d'une efficacité supérieure à 95 % pour l'application par pulvérisation de 30 g de acide oxalique dans une litre d'eau (Bogdanov et al, 2001) ont rapporté que l’application de l’acide .oxalique par dégouttement sur des colonies sans couvain a montré une moyenne de 97% d'efficacité pour la solution de 45 g d’acide oxalique, contre 96% d'efficacité pour la solution de 30 g. Toutefois, plusieurs rapports montrent qu'une forte concentration en acide oxalique, administrée en automne par écoulement, affaiblit la colonie (Adjlane et al., 2020).

Conclusion : D’autres essais sont nécessaire à l’avenir pour intégrer le thymol et l’acide oxalique dans un support qui contrôle son évaporation, il est indispensable aussi d’optimaliser la durée et la dose du produit en fonction de la température et des régions.


Adjlane Noureddine, Redha Smaoui, and Nizar Haddad., 2020. Study of the Efficacy of Oxalic Acid and Thymovar (Thymol) against the Parasitic Mite of the Honey Bee, Varroa destrutor. Egyptian Academic Journal of Biological Sciences. A, Entomology 13(4): 87-94.

Bogdanov S., Verena K., Charrière J. D., & Imdorf A., 2001. Comment et combien de temps peut-on conserver les solutions sucrées d'acide oxalique ? RSA, 98(7), 303-305.

Sammataro, Diana, et al., 2005. The resistance of varroa mites (Acari: Varroidae) to acaricides and the presence of esterase. International Journal of Acarology 31(1): 67-74.

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C2-2 Identification, caractérisation et étude in vitro des propriétés antioxydantes et

antimicrobiennes des huiles essentielles des bulbes d’ail (Allium sativum) obtenues par différents procédés d’extraction

Hamza ALIBOUDHAR1, Nacéra TIGRINE-KORDJANI1, Zineb LAKACHE2 et Farid-Ali BENKACI1

1Laboratoire d’Analyse Organique Fonctionnelle, Faculté de Chimie, Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene, BP 32, El Alia, Bab Ezzouar, 16111 Alger, Algérie.

2Laboratoire d'Ethnobotanique et de Substances Naturelles, Ecole Normale Supérieure, Kouba, Alger, Algérie.

[email protected] ; [email protected]

Mots clés : Allium sativum, huile essentielle, activité antioxydante, activité antimicrobienne

Introduction : Allium sativum ou ‘ail rouge’, est une variété cultivée en Algérie. C’est un légume vivace largement utilisé pour ses propriétés médicinales et culinaires par la population Algérienne à l’instar d’autres communautés. Des recherches bibliographiques ont montré que l’huile essentielle de l’ail est une source exceptionnelle des composés organo-soufrés, possédant des propriétés remarquables comme antioxydante, antimicrobienne, insecticide, anticancéreuse, cardio-protective, anti-hypertensive et antidiabétique (1-4). En outre, des études récentes ont indiqué que l'huile d'ail a une valeur thérapeutique élevée et les composés organiques soufrés qu'elle contient empêchent la propagation du COVID-19 dans le corps humain et arrêtent son activité (5). Dans le but de valoriser les substances naturelles et les plantes médicinales Algériennes, nous présentons dans ce travail une étude sur la composition chimique des huiles essentielles de l’ail et leurs indices physico-chimiques et propriétés organoleptiques, suivi par une évaluation des propriétés antioxydantes et de l’activité antimicrobienne.

Matériel et méthodes : L’extraction des huiles essentielles a été effectuée par trois différentes méthodes à savoir : hydrodistillation classique (HD), hydrodistillation assistée par micro-ondes (HDMO) et entraînement à la vapeur l’eau (EVE). L’identification et la semi-quantification des extraits obtenus ont été effectuées par GC et par GC-MS. Les constantes physico-chimiques (la densité, l’indice de réfraction et le pouvoir rotatoire) et les caractéristiques organoleptiques (la couleur, l’odeur et l’aspect physique) des huiles obtenues ont été déterminées selon les normes de l’Association Française de Normalisation (AFNOR). En outre, les propriétés antioxydantes ont été évaluées par quatre méthodes à savoir le test de DPPH, le pouvoir réducteur, le blanchissement du β-carotène et la capacité antioxydant totale. Et pour mettre en évidence l’activité antimicrobienne, quatre souches bactériennes ont été testées en utilisant la méthode de diffusion sur disque en milieu gélosé (antibiogramme).

Résultats et discussion : Les huiles essentielles obtenues sont des liquides denses, de couleur jaune pâle et d’odeur forte, piquante et soufrée. Souvent on rencontre des huiles essentielles moins denses que l’eau, dans le cas de l’huile essentielle des bulbes d’ail, la densité est

légèrement supérieure à celle de l’eau ( = 1,0285) qui est une caractéristique pour cette huile. Le pouvoir rotatoire a été évalué à -1,7625° et l’indice de réfraction à 1,5572.

L’analyse par GC-MS des huiles obtenues nous a permet d’identifier 28 composés qui représentent plus de 90% de la totalité des huiles obtenus dans le cas des trois extraits volatils obtenus (HD, HDMO et EVE). Ces dernières sont principalement constituées de composés soufrés. Les composés majoritaires sont : le diallyle sulfure (DAS), le diallyle disulfure (DADS), le diallyle trisulfure (DAT) et le diallyletétrasulfure (DATS). Les autres composés sont, globalement,



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des dérivés soufrés ayant des proportions relativement faibles avec des teneurs différentes dans les trois huiles étudiées. Cette différence peut être expliquée par le mode de chauffage qui est un facteur influent sur la qualité de l’huile essentielle obtenue.

Le contact avec l’eau et le chauffage dans le cas de l’hydro distillation ont favorisé l’extraction de DADS avec un pourcentage très important (44,77%), suivi de DAT (20,54%), DATS (10,74%) et enfin le DAS avec un faible pourcentage (6,71%). En hydro distillation assistée par micro-ondes, le chauffage puissant des radiations microondes a permis l’extraction en taux convergents des DAS, DADS et DAT (33,24%, 25,82% et 22,02% respectivement) et en très faible quantité de DATS (0,78%). La technique d’entraînement à la vapeur d’eau, où la matière végétale n’est pas en contact de l’eau, a favorisé l’extraction de DAT avec un pourcentage très élevé (55,80%), suivi de DATS (13,85%), puis de DADS et DAS avec des teneurs relativement moyennes, 5,38% et 4,83% respectivement.

D’autre part, les huiles essentielles des bulbes obtenues par les méthodes précitées ont montré une très faible activité antioxydante, en comparaison avec des témoins positifs, BHT et vitamine C. La meilleure IC50 du test de DPPH était de 1,66g/L, la meilleure EC50 du test de pouvoir

rotatoire était de 30,69g/L, le pourcentage le plus important du blanchissement du -carotène était à 32,38% et la meilleure capacité antioxydante était à 7,88 mgEAA/g. En revanche, les huiles de l’ail testées ont montré un effet antibactérien très important contre trois souches bactériennes (Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus aureus, Escherichia coli) sur quatre espèces bactériennes pathogènes testées in vitro.

Conclusion : Notre étude expérimentale a mis en évidence la composition chimique des huiles essentielles des bulbes d’Allium sativum, obtenues par diverses méthodes à savoir : HD, HDMO et EVA. Les extraits volatils obtenus sont principalement constitués de composés soufrés. La différence entre les procédés d’extraction utilisés a conduit à des différences en pourcentages des constituants majeurs qui sont : le DAS, le DADS, le DAT et le DATS. Globalement, nous avons constaté que les huiles essentielles de l’espèce Algérienne ont une activité antioxydante assez faible par rapport aux antioxydants synthétiques testés et un effet antibactérien important contre quelques souches bactériennes.

Références

1. Martha Thomson and Muslim Ali. Garlic [Allium sativum]: A Review of its Potential Use as an Anti-Cancer Agent. Current Cancer Drug Targets, 2003:3, 67-81.

2. Zorica Stojanovid-Radid, Jelena Matejid and Niko Radulovid. Recent Progress in medicinal plants. Chapter Essential oils I: Garlic Essential oil: Biological activities and further potential. Studium Press LLC, U.S.A., 2013: 36, 289-328.

3. Chia-Wen Tsai, Haw-Wen Chen, Le-Yen Sheen, Chong-KueiLii. Garlic: Health benefits and actions. Bio Medicine, 2012: 2, 17-29.

4. Banerjee SK, Maulik SK. Effect of garlic on cardiovascular disorders: a review. Nutrition Journal, 2002: 1:4.

5. Bui Thi Phuong Thuy, Tran Thi Ai My, Nguyen ThiThanhHai, Le TrungHieuet al. Investigation

into SARS-CoV‑2 Resistance of Compounds in Garlic Essential Oil. ACS Omega, 2020: 5, 8312-8320

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C2-3 Identification des composés lipidiques des graines d’Hyoscyamus muticus L.

subsp. falezlez

Sofia AYARI-GUENTRI1,2, Nadjette DJEMOUAI1,3,4, Rabéa GACEB-TERRAK1 et Fatma RAHMANIA1

1Laboratoire de Recherche sur les Zones Arides, Facultés des Sciences Biologiques, Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene, BP. 32 El Alia Bab Ezzouar, Alger.

2 Faculté des Sciences, Département des Sciences de la Nature et de la Vie, Université d’Alger1, Benyoucef Benkhedda, 2. Didouche Mourad, Alger.

3Laboratoire de Biologie des Systèmes Microbiens (LBSM), Ecole Normale Supérieure de Kouba, B.P. 92, 16050 Kouba, Alger, Algérie.

4Département de Biologie, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et Sciences de la Terre, Université de Ghardaïa, BP 455, Ghardaïa 47000, Algérie.

[email protected]

Mots clés : Hyoscyamus muticus L. subsp. falezlez, Acides gras, CCM, Adrar.

Introduction : Depuis le 19èmesiècle, les scientifiques s’appliquent à extraire des molécules présentant des activités thérapeutiques des plantes. La majorité des médicaments les plus vendus sont d’origines végétales. Actuellement, dans les 250 000 espèces connues du règne végétal, moins de 15% de ces espèces ont fait l’objet d’analyse visant à déterminer la présence de molécules bioactives. Parmi ces dernières se trouvent les corps gras qui ont fait l’objet de beaucoup de recherches explorant ce monde sans frontières. Les corps gras occupent une place importante dans le monde, les trois quarts de la production sont destinés à l’alimentation, le reste se partage entre les applications industrielles, pharmaceutiques et cosmétiques. Le présent travail a pour objectif de réaliser une investigation biochimique sur les graines d’une sous-espèce de la flore Saharienne algérienne, appartenant à la famille des Solanacées. Il s’agit d’Hyoscyamus muticus L. subsp. falezlez.

Matériel et méthodes : Notre travail a été réalisé sur les graines d’Hyoscyamus muticus L. subsp. falezlez, récoltées dans la région d’Adrar et en particulier à l’Institut National de la Recherche Agronomique d’Adrar. Les graines ont été séchées puis broyées pour obtenir une poudre fine. Cette dernière est conservée à une température de 4°C dans un flacon stérile en verre jusqu’à la réalisation de l’étude biochimique. Deux grammes (2g) de la poudre de graines sèches sont introduits dans une cartouche d’extraction puis insérée dans l’ampoule d’extraction du Soxhlet. Un ballon à fond rond est rempli aux 2/3 avec le solvant (hexane) et installé au-dessus du chauffe ballon. Le ballon est raccordé au restant du système réfrigérant. Après plusieurs tours d’extraction, l’extrait lipidique est évaporé au Rotavapor. La matière grasse récupérée et analysée par chromatographie sur couche mince (CCM).

Résultats et discussion : L’extraction par Soxhlet nous a permis d’obtenir un extrait huileux de couleur jaunâtre accompagné d’une odeur caractéristique de la plante étudiée. Dans le but de séparer et identifier les composés qui existent dans l’extrait lipidique, une CCM monodimensionnelle est réalisée dont le système de migration est le chloroforme ; la révélation des composés séparés est faite avec la vapeur d’iode. Les résultats de la CCM montrent la présence de cinq (5) taches de rapports frontaux (Rf) différents dont quatre taches ont été identifiées qui sont : l’acide palmitique, l’acide oléique, l’acide linoléique et la vitamine E. La composition et la teneur en acide gras de l’huile de graines d’H. niger qui ont été analysées par


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GC ont révélé la présence de dix acides gras tels que l’acide oléique et l’acide linoléique avec des teneurs de 16,32% et 74,81%, respectivement (Sun, 2000). Les acides gras sont des composés qui possèdent des propriétés antibactériennes et antifongiques importantes (Desbois et Smith, 2010). L’acide palmitique et le palmitate de méthyle (C16 :0), sont des plus abondants acides gras saturés et esters de méthyle, respectivement. Ils constituaient entre 20 et 30 % de la plupart des graisses animales et ils sont également des constituants importants de la plupart des graisses végétales (Ceesay et al., 2019). Linoléate de méthyle s’est avéré posséder une activité antibactérienne, tandis que la vitamine E possède en plus de l’activité antibactérienne, une activité anti-inflammatoire (Tyagia et Argawak, 2017 ; Adnan et al., 2019). Les tocophérols (vitamine E) sont des antioxydants lipophiles synthétisés par toutes les plantes et sont particulièrement abondants dans les graines. Des études in vitro sur des membranes artificielles d’animaux ont montré que les tocophérols interagissent avec les groupes acyles polyinsaturés des lipides, et stabilisent les membranes et récupèrent et éteignent diverses Espèces Réactives de l’Oxygène (ERO) et les sous-produits liposolubles du stress oxydatif (Sattler et al., 2004).

Conclusion : Ce travail a permis de contribuer à l’amélioration de connaissance sur la plante Hyoscyamus muticus L. subsp. falezlez ; qui est une plante fréquemment utilisée par la population du Sud algérien dans le traitement de certaines maladies. L’analyse de la fraction lipidique des graines d’H. muticus L. subsp. falezlez par CCM a montré la présence de nombreux composés. Quatre composés ont été identifiés dans la fraction lipidique à savoir l’acide palmitique, l’acide oléique, l’acide linoléique et la vitamine E présentant plusieurs activités biologiques.


Ceesay A., Nor Shamsudin M., Aliyu-Paiko M., Ismail I. S., Nazarudin M.F., Mohamed Alipiah N., 2019. Extraction and Characterization of Organ Components of the Malaysian Sea Cucumber Holothurialeucospilota Yielded Bioactives Exhibiting Diverse Properties. Bio Med Research International., 2640684. https://doi.org/10.1155/2019/2640684

Tyagia T., Argawak M. 2017. Phytochemical screening and GC-MS analysis of bioactive constituents in the ethanolic extract of Pistia stratiotes L. and Eichhorniacrassipes (Mart.) solms, J. Pharmacogn. Phytochem, 6: 195-206.

Adnan M., Nazim Uddin Chy M., Mostafa Kamal A., Azad M., PaulA., Uddin S., Barlow J., Faruque M., Park C., Cho D. 2019. Investigation of the biological activities and characterization of bioactive constituents of Ophiorrhizarugosa Var. prostrate (D.Don) & Mondal leaves through in vivo, in vitro, and in silico approaches. Molecules, 24(7): 1367. https://doi.org/10.3390/molecules24071367

Sattler S. E., Gilliland L. U., Magallanes-Lundback M., Pollard M., Della Penna D. 2004. Vitamin E is essential for seed longevity and for preventing lipid peroxidation during germination. The Plant Cell, 16(6), 1419–1432. https://doi.org/10.1105/tpc.021360

Sun G., 2000. Study on the composition of fatty acid in Hyoscyamusniger seed oil. Qinghai Sci. Technol., 7(1): 24-25.

Desbois A.P., Smith V.J. 2010. Antibacterial free fatty acids: activities, mechanisms of action and biotechnological potential. Appl. Microbiol. Biotechnol., 85: 1629-1642.

https://doi.org/10.1155/2019/2640684

https://doi.org/10.3390/molecules24071367

https://doi.org/10.1105/tpc.021360

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C2-4 Recherche de métabolites bioactifs contre Fusarium oxysporum f. sp. albedinis :

Etude préliminaire des extraits de racines de Luzerne (Medicago sativa) sur la production de l’acide fusarique

Tassadit AZOUAOUI - AIT KETTOUT1, Hafida KHELAFI2, Said BOUDEFFEUR3, Baya BOUCENNA-MOUZALI1 et Fatma RAHMANIA1

1Laboratoire de Recherches sur les Zones Arides (LRZA), Univ. des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene (USTHB), BP 32, El Alia, 16111, Bab Ezzouar, Alger.

2Institut National de la Recherche Agronomique (INRAA), Laboratoire de Phytopathologie de la Division Biotechnologie et Amélioration des Plantes, Station Mehdi Boualem, Baraki, Alger.

3Institut National de la recherche Agronomique (INRAA), Station d’Adrar, BP n° 229, 01000, Adrar, Algérie. [email protected] ; [email protected]

.

Mots clés :

Introduction : Il y’a plus de 100 ans, les palmeraies du sud-ouest du Sahara Algérien sont dévastées par le Bayoud. Cette maladie est causée par un champignon tellurique Fusarium oxysporum f. sp. albedinis (Foa). En raison des caractéristiques biologiques de ce pathogène, toutes tentatives de lutte (prophylactique, chimique, génétique ne semblent pas en mesure d´arrêter sa progression. Plusieurs Travaux ont signalé qu’au niveau des palmeraies bayoudées ce pathogène n’affecte pas les cultures de luzerne (Medicago sativa L.). Le Foa pénètre dans les plantes mais sans provoquer de symptômes, se sont des porteurs sains (Bulit et al. 1967 ; Djerbi, 1996). Nous supposons que cette plante synthétise des composés antifongiques vis-à-vis du Foa. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’activité des extraits de racine de Luzerne sur la production de l’acide fusarique, facteur de virulence du Foa.

Matériel : Les plantules ont été obtenues par germination des graines de luzerne commercial-isées et originaire de la région de Ouargla. Les racines des plantules au stade quatre (4) feuilles obtenues sur sols stériles et non stériles sont broyées, suspendu dans 20 ml d’eau distillée stérile, puis filtré à l’aide d’une pompe à main munie d’un microfiltre de 0,75µm de diamètre. Pour chaque traitement, 25 plantules sont prises en considération.

Méthodes : Pour la réalisation de ce travail nous avons utilisé : 2 souches de Fusarium oxysporum f. sp. albedinis (NRLL 26622, Gh1), 1 souche de Fusarium oxysporum f. sp. lycopersici (NRLL 38445, pathogène de tomates), 1 souche de Fusarium oxysporum f. sp. melonis (NRRL 38535 pathogène du melon) et une de Fusarium oxysporum f. sp. phaseoli (NRLL 38346 pathogène d’haricot).

Dans des flacons contenant 45 ml du milieu PDL stérilisé, nous introduisons 5ml des extraits aqueux de racines de Luzerne et un disque d’agar de 5mm de diamètre, prélevés à partir de la périphérie d’une culture jeune de différentes formes spéciales de Fusarium oxysporum âgées de sept jours. L’incubation se fait pendant 6 jours à 27°C à l’obscurité. L’extraction de l’acide fusarique se fait à l’acétate d’éthyle (vol/vol) selon la technique préconisée par Baker et al. (1981).

Résultats et discussion : La survie de Foa dans le sol est due à ces organes de résistance (Chlamydospores et sclérotes) et à leurs capacités à coloniser les racines des sous cultures telles que la luzerne, l’henné et l’orge, sans produire de symptômes. Les plantes hôtes stimulent les agents pathogènes soit directement en libérant par leurs racines un facteur nutritif qui favorise



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la germination des spores, soit indirectement, en inhibant la microflore compétitive, ce qui a pour effet de donner un meilleur développement des agents pathogènes (Park, 1961, in Tantaoui, 1989).

Dans la rhizosphère des porteurs sains (Luzerne, Henné et orge), la répartition de Fusarium oxysporum est très hétérogène.

Les résultats obtenus au cours de nos expériences (Figure 1) montrent que les extraits racinaires de luzerne affectent significativement la production de l’acide fusarique pour la majorité des formes spéciales de Fusarium oxysporum testées, aussi bien en sol stérile qu’en sol non stériles.

Figure 1: Effet des extraits racinaires d’une culture hydroponique de 24 et 72h de luzerne sur la production de l’acide fusarique. Foa : Fusarium oxysporum f. sp. albedinis, Fop: Fusarium oxysporum f. sp phaseoli; Fom: Fusarium

oxysporum f. sp melonis; Folyc.: Fusarium oxysporum f. sp. lycopersici. ExS : extraits racinaires issus des plantes poussant en sol stérile, ExNS : extraits racinaires issus des plantes poussant en sol non stérile

La réponse du Foa aux extraits de racines de luzerne varie en fonction de la souche et du temps d’incubation. En effet, en sol stérilisé et 24h après traitement, les extraits de Foa 26622 et Fop, inhibent la production d’AF ; alors qu’ils stimulent celle de Foa Gh1 et Folyc. 72h après, nous notons une inhibition significative de la synthèse de cette toxine par toutes les souches de Fusarium oxysporum aussi bien en sol stérile qu’en sol non stérile. Le taux d’inhibition est supérieur à 50%. Les extraits de racines de luzerne contiennent donc des composés antifongiques qui inhibent dans notre expérience, la production de l’acide fusarique, facteur de virulence des Fusarium oxysporum.

L’utilisation de composés naturels bioactifs des végétaux offre une alternative de premier choix dans le contrôle des pathogènes. Plusieurs extraits et huiles essentielles de plantes ont été testés vis-à-vis de Foa, la majorité ont une activité antifongique, tels que les extraits de Limoniastrum feei (Belhi et al. 2020), l’huile essentielle d’Asterscus graveolens (Chibane et al. 2020), les extraits d’Olea europea subsp sylvestris (Bendjima et al. 2020), les extraits méthaloniques du R’tem (Retama reatam) (Benzohra et al. 2019), les extraits de Juniperus oxycedrus (Bouzian et al. 2019), les extraits d’Acacia tortilis subsp. raddiana (Mezouari et al. 2019) et ceux de Punica granatum (Laoufi et al. 2015).

Conclusion : Au cours de notre travail, nous avons testé l’effet des extraits racinaires de luzerne cultivée en sol stérile et en sol non stérile sur la production de l’acide fusarique, toxine secrétée par les souches de Fusaruim oxysporum au cours de l’infection.

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Les résultats obtenus au cours de notre étude sont très intérressants et ouvrent des perspectives de recherche et d’applications aussi diverses que prometteuses. En effet, dans ce premier travail, il apparait que que les extraits de racines de luzerne inhibent la production d’un des facteurs de virulence de Foa et chez quelques formes speciales de Fusarium oxysporum. Une Analyse biochimique des extrais de luzerne par HPLC, CG-MS et LC-MS est plus que necessaire pour identifier les composés antifongiques et les utiliser comme biopesticide et remplacer ainsi les produits chimiques synthétiques ayant des effets nocifs sur l’environnement, sur la santé humaine et animale.


Bulit J., Louvet J., Bouhot D., Toutain G. (1967). Recherche sur les fusarioses. I. Travaux sur le bayoud, fusariose de palmier-dattier en Afrique du nord. Ann. Epiphyties, 18 : 213-239.

Djerbi M., 1996. Méthodes de diagnostic du bayoud du palmier dattier. Projet FAO / PNUD / RAB / 88/024). Lutte contre le bayoud, 607 - 613

Tantaoui N., 1989. Contribution à l’étude de l’écologie du Fusarium oxysporum f.sp. albidinis agent causal du bayoud. Densité et répartition de l’inoculum au sein de la population Fusarienne dans le sol. Thèse de 3ème Cycle, Univ. Cadi Ayyad Marrakech.

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C2-5

In-vitro antibacterial effects of different lin seed (Linum usitatissimum) extracts (essential oils, alkaloids, polyphenols, crude extracts and linseed oil) on some

pathogen bacterial strains of broilers

Zineb BENGHARBI, Said DAHMOUNI and Djilali BENABDELMOUMENE

Laboratoire de Physiologie Animale Appliquée (LPAA), Université de Mostaganem

[email protected]

Key Words: linseed extracts, broilers’ pathogen bacteria, antibacterial, antibiotics

Introduction: Flaxseed or linseed from the flax plant is the most ethnopharmacological natural source that had fascinated humans and is widely used since prehistoric times which has been cultivated for domestic use (either feed or food), for thousands of years. In the last decade, flax (Linum usitatissimum) has become a global familiar well-known term; hence its scientific Latin name usitatissimum means the ‘most useful’. Flaxseed protein and oil extracts have been shown to have multitudinous antibacterial potential and activities against most tested microorganisms and pronounced benefits on either animal or human health as bacterial populations is a result of the dynamic relationship between pathogens and commensals. However, many researchers have paid special attention to this plant, as an important rich source-medicinal plant of variety of bioactive compounds. Most of these are phenol, flavonoïds, oil (ω-3 fatty acids) and other nutritional properties (metabolisable energy, lignans, protein content and dietary fibre).

Material and methods: This in vitro study aims to assess the antibacterial and therapeutic effects of flaxseed extracts: essential oils, alkaloids, polyphenols and crude flax extracts compared to penicillin and tetracycline widely used in poultry antibiotic treatments. Therefore, aqueous-methanolic crude extract of flaxseed was prepared from approximately 1 kg ground flaxseed by the process of cold maceration using aqueous methanol (30: 70 v/v) as a solvent for extraction using standard and confirmed methods to separate and purify the different tested compounds. Flaxseedwas bought from an authentic herb supplier in the local market of Mostaganem, Algeria. However, five pathogenic avian bacterial strains (Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Pseudomonas aeruginosa, Salmonella sp., Streptococcus sp.) were obtained from stock cultures of the Regional Veterinary Laboratory of Mostaganem-Algeria (LRVM). They were tested for their sensitivity to the different linseed extracts using agar disc diffusion method.Petri dishes were inoculated by swabbing the agar with a sterile cotton swab soaked in the selected strain. Flaxseed extract effectiveness was tested using zones of inhibition diameters caused by bacterial counting of the inoculated suspensions.

Results and discussion:Linseed extracts such as alkaloids, polyphenols and crude flax extractsrich in bioactive molecules such as omega 3 and omega 6 unsaturated fatty acids, and essential oils have various degrees of antibacterial sensitivities (p<0.05). However, essential oils inhibition zones were 12 mm and 13 mm against E. coli and Streptococcus sp respectively. Whereas, compared to the tested antibiotic penicillin (24 mm and 8 mm), tetracycline exhibited the best zone inhibitions ranged from 24 mm to 39 mm. It might be explained, as highlighted in previous studies, by that linoleic acid, linolenic acid and oleic acid selectively inhibit bacterial fatty acid synthesis and, hence inhibition of the bacterial development.

Interestingly, alkaloids compared to the other treatments (except essential oils), showed similar inhibition zones against Staphylococcus aureus and E. Coli (9 mm), 12 mm to Streptococcus sp


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and the least (7 mm) bactericide effect on Salmonella Sp. Phenolic compounds (phenolic compounds such as phenolic acids, lignans, flavonoids, tannins and phenyl propanoids) found in flaxseed extracts appeared to highly influence the Streptococcus sp(15 mm)strain due to both theirbactericide effect by degradation of the bacterial DNA and also to the inhibition of the bacterial topoisomerase II (gyrase) activity.

Flaxseed crude extract appeared more potent and efficacious against Streptococcus sp. (17 mm), had the same as effect (10 mm) as essential oils o Pseudomonas aeruginosa. Nevertheless,the least bactericide impact (7 mm) was shown on Staphylococcus aureus andSalmonella sp.The activity of whole extract could be explained by their ability to combine with bacterial cell wall and therefore, inhibiting the microbial growth. Although, antimicrobial mechanisms attributed to each class of isolated compounds belong, may explain the antimicrobial potency of the crude extracts.

Conclusion and Perspectives: Compared to the published data is controversial as different investigations are affected by many factors such as the volume of inoculum, culture medium and its pH and temperature and the source of microorganisms and the methods of extractions. Nevertheless, the present experiment has confirmed that flaxseed extracts have different degrees of antibacterial activity against avian pathogen bacteria. They seem to have significant antimicrobial activity and should be used as a plausible strategy to improve animal health, performance and human nutritional meat quality. The implication of these results will be useful in propagating the use of natural based products as therapeutic drugs against the synthetic chemical products. It is strongly recommended the use of natural herbal products to have, on one side the equal potential and, on the other hand, to be safer from the unwanted side effects towards humans’ body. Moreover, as natural compounds render the flaxseed an effective antibacterial treatment without side effects on the organisms and a sustainable way to the increased global multidrug resistance in pathogen bacteria. Further bioassays and research are urgently needed to isolate, characterise and test all the compounds of this plant separately and combined to contribute to an effective formulation of antibacterial, healing or nutritional products.

Selected references:

Alaa A. Gaafar, Mohsen S. Asker, Zeinab A. Salama, Farouk K. El-Baz. (2020). Advances of polar and nonpolar extracts of Salix (Salix mucronata) and their in-vitro Biological Applications. Research J. Pharm. and Tech. 13(11):5396-5406. doi: 10.5958/0974-360X.2020.00944.0

Beheshtimoghadam, M., & Cherian, G. (2017). Use of flaxseed in poultry feeds to meet the human need for n-3 fatty acids. World's Poultry Science Journal, 73(4), 803-812.

doi.org/10.1017/S0043933917000721.

Beroual K., Agabou A., Abdeldjelil M.C., Boutaghane N., Haouam S., Hamdi-Pacha Y. (2017). Evaluation of crude flaxseed (linumusitatissimumL) oil in burn wound healing in new zealand rabbits. Afr. J. Tradit. Complement. Altern. Med. Mar 1;14(3):280-286. doi: 10.21010/ajtcam.v14i3.29

Zainab G. Hussien, Raghad A. Aziz. (2021) Chemical composition and antibacterial activity of Linum usitatissimum L. (Flaxseed). SRP.; 12(2): 145-147. doi:10.31838/srp.2021.2.15

https://doi.org/10.1017/S0043933917000721

http://dx.doi.org/10.31838/srp.2021.2.15

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C2-6 The functional properties of raw and roasted lentil (Lens culinaris) flour

Farida BENMEZIANE-DERRADJI1,2, Nour El-Houda AYAT1, Doha AOUFI1

1,2Department of Agronomic Sciences, Faculty of Sciences of Nature and Life. Chadli Bendjedid University of El-Tarf. BP 73. El Tarf 36000, Algeria

2Laboratory of Biomathematics, Biophysics, Biochemistry and Scientometry, Faculty of Sciences of Nature and Life, Bejaia University, Bejaia (06000), Algeria

[email protected] https://orcid.org/0000-0003-4513-3467

Key words:

Introduction: The lentil (Lens culinaris), is one of the most popular legumes by millions in developed and developing countries and is exclusively used in human foods and still have it until nowadays. This legume has a significant nutritional density in terms of dietary fibers, carbohydrates, vitamins (A and B) and minerals (iron to fight anemia, phosphorus and calcium) and proteins content (24 -30%) [1-2]. Food proteins are the main constituent responsible for the functional properties of foods. As stated by Rani and Grewal [3], the functional properties of resulted flour that affect the sensory properties of food are quite important to know the interaction and behavior of different food ingredients during preparation, processing and storage of developed product. Therefore, the aim of the present study was to evaluate the effect of roasting on the functional properties of whole green lentil flour (Lens culinaris).

Material and methods: several functional properties have been determined on the raw and roasted flour: Solubility; Dispersibility; Hygroscopicity, absorption capacities of water, oil, whole milk; the Hydrophilicity / Lipophilicity ratio; foaming and emulsifying activity, stability of foams and emulsions and finally the swelling capacity. The milk absorption capacity was reported for the first time in the lentil flour.

Results and discussion: The results showed that the roasting treatment had different impacts (positive or negative) on all functional properties studied. In fact, Roasting treatment affected positively some functional properties namely dispersibility, water absorption capacity, hydrophilic/lipophylic ratio, whole milk absorption capacity, emulsifying activity, foaming stability and swelling capacity which were improved; other functional properties namely oil absorption capacity, emulsion stability, foaming activity were negatively affected after roasting treatment.

Conclusion: The positive effect of the roasting treatment on the functional properties outweighed its negative effect; therefore, roasting of lentils can be applied to produce flours with improved functional properties, which can be used as an interesting ingredient in the preparation of foods where certain characteristics, including texture, are required.

References

[1] Hafnawy TH. 2011. Effect of processing methods on nutritional composition and anti-nutritional factors in lentils (Lens culinaris). Annals of Agricultural Sciences 56(2): 57 – 61. DOI: 10.1016/j.aoas.2011.07.001.

mailto:*[email protected]

https://orcid.org/0000-0003-4513-3467

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[2] Kaur M, Sandhu KS. 2010. Functional, thermal and pasting characteristics of flours fromdifferent lentil (Lens culinaris) cultivars. Journal of Food Science and Technology, 47(3):273–278. DOI: 10.1007/s13197-010-0042-0.

[3] Rani V, Grewal RB. 2014. Physical and functional properties of six varieties of lentil (Lens culinaris

Medik.). Asian Journal of Dairy & Food Research, 33 (2): 126-130, doi:10.5958/0976-0563.2014.00588.0.

C2-7 Evaluation de l’activité antioxydante, antimicrobienne et inhibition des biofilms de

l’huile essentielle de Citrus aurantium

C. BENZAID, L.TICHATI, S.TOUAIBIA

Département de Biochimie, Université Badji Mokhtar, Annaba

[email protected]

Mots clés : Citrus aurantium, DPPH, réduction du fer, inhibition biofilm.

Introduction : La connaissance et l'usage des plantes médicinales constituent une ressource inestimable pour l’Homme. Leur importance dans le domaine de la santé publique s’est amplifiée au cours de ces dernières années grâce aux thérapeutiques qu'elles procurent et à cause de la résistance fulminante qu’arborent les microorganismes pathogènes face aux différents traitements.

Cette étude a pour objectif la recherche, à travers un screening l’effet antimicrobien de l’huile essentielle de l’orange amère (Citrus aurantium) utilisée en médecine traditionnelle afin de pouvoir utiliser de nouvelles molécules et contrer au problème de santé mondial : la résistance aux antibiotiques ou la conservation des aliments.

Matériel et méthodes :

Nous avons étudié 4 espèces bactériennes sur la base de la fréquence d’isolement clinique : Escherichia coli, Proteus mirabilis, Staphylococcus aureus et Acinetobacter baumanii et la levure Candida albicans.

L’activité antioxydante a été évaluée par les tests de DPPH, et la réduction du fer.

La méthode de l’aromatogramme pour mettre en évidence l’action des huiles essentielles, en parallèle l’antibiogramme de ces mêmes souches a été effectuée.

L’inhibition de formation de biofilm a été testée sur plaque de 96 puits par la méthode du cristal violet (CV) et la réduction du MTT (3-(4,5-dimethylthiazol-2-yl)-2,5-diphenyl tetrazolium bromide).

Résultats & Discussion : Le choix de ces plantes est basé sur quelques données ethno-pharmacologiques (traiter les maux d'estomac, la toux, le stress, anti-diarrhéique, désodorisant, cosmétiques et utilisations culinaires, etc.).

Notre étude s’intéresse aux propriétés antimicrobiennes, antioxydantes et antibiofilms. Nous pouvons déduire que l’huile essentielle de C. aurantium en provenance de Chiffa présenterait vraisemblablement une source potentielle de composés bioactifs tels que le menthol, le menthone, le carane, 1,8-cinéole, qui peuvent être considérés comme des agents antimicrobiens.


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L’huile essentielle de Citrus aurantium, est active in vitro contre les bactéries E.coli, P.mirabilis, S. aureus et A.baumanii et la levure C.albicans avec des diamètres d’inhibition allant de 11 à 60 mm selon les souches, avec une inhibition marquée de C. albicans .

La disparition significative au niveau de la coloration par le CV de façon visuelle et par la différence des lectures de densité optique au niveau du lecteur ELISA, confirmée par les taux de réduction du MTT

Cette huile essentielle a une activité antioxydante modérée comparativement à l’acide ascorbique et le BHT, il existe toutefois, peu d’études à fournir des données sur huiles essentielles possédant des activités antibactériennes et antifongiques, avec de faibles capacités antioxydantes.

Conclusion : L’huile essentielle de C. aurantium peut être qualifiée comme étant une excellente source naturelle à potentiel très diversifié et riche en molécules bioactives, ayant des effets antimicrobiens étendus ; ainsi qu’un effet considérable sur l'inhibition et l'éradication du biofilm. Cette huile essentielle pourrait contribuer grandement dans la limitation des infections microbiennes et nosocomiales.


- Anwar, S., Ahmed, N., Speciale, A., Cimino, F., Saija, A. (2016). Bitter Orange (Citrus aurantium L.) Oils. Essential Oils in Food Preservation, Flavor and Safety, 259–268.

- Boussaada, O., Chemli, R. (2006). Chemical composition of essential oils from flowers, leaves and peel of Citrus aurantium L. var. amara from Tunisia. Journal of Essential Oil Bearing Plants, 9(2), 133-139.

- Bouyahya, A., Bakri, Y., Et-Touys, A., Talbaoui, A., Khouchlaa, A., Charfi, S., Dakka, N. (2017). Résistance aux antibiotiques et mécanismes d’action des huiles essentielles contre les bactéries. Phytothérapie, 1-11.

- Edris, A.E. (2007). Pharmaceutical and Therapeutic Potentials of Essential Oils and Their Individual Volatile Constituents.Phytotheray Research, Vol.21, pp.308-323.

- Sevindik, M. (2018).Pharmacological Properties of Mentha Species.J Tradit Med Clin Natur, 7(259), 2.

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C2-8 Effet des extraits pectiques de racines de palmier dattier sur l'activité

biologique de Fusarium oxysporum f.sp. albedinis, agent causal du bayoud

Baya BOUCENNA-MOUZALI, Tassadit AZOUAOUI AIT-KETTOUT et Fatma RAHMANIA

Laboratoire de Recherches sur les Zones Arides (LRZA), Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene (USTHB), BP n° 32, El Alia, 16111, Bab Ezzouar.

[email protected]

Mots clés : Pectines, palmier dattier, Fusarium oxysporum f.sp. albedinis, tests antifongiques.

Introduction : Le palmier dattier (Phoenix dactylifera L.) représente la plus grande adaptation au climat des régions arides et semi arides. De ce fait, l’agriculture oasienne repose sur la culture du palmier dattier à laquelle sont associées d’autres cultures pour former un écosystème oasien. Sur le plan économique de l’Algérie, le palmier dattier est classé en deuxième position après les hydrocarbures comme source de devises.

Malheureusement, le palmier dattier est affecté par plusieurs pathologies parmi lesquelles la fusariose vasculaire, appelée localement ‘‘Bayoud’, une maladie cryptogamique causée par un champignon tellurique Fusarium oxysporum f.sp. albedinis (Killian et Maire, 1930).

C’est dans le cadre du développement de nouvelles stratégies de lutte contre le Bayoud, que nous étudions l’effet des polymères polysaccharidiques pariétaux, extraits de cette plante sur l’activité biologique de Fusarium oxysporum f.sp. albedinis. La connaissance du champignon et les essais de lutte en son égard, sont une approche indispensable.

Matériel : L’extraction et l’analyse des polymères pariétaux ont porté sur des racines prélevées sur des pieds adultes de palmier dattier.

Le matériel fongique utilisé pour la réalisation des tests antifongiques est une souche de Fusarium oxysporum f.sp. albedinis, GH 1.

Méthodes : L’extraction des polysaccharides pariétaux nécessite une préparation du résidu pariétal à partir de la poudre végétale dans un mélange de méthanol et chloroforme.

Les pectines hautement méthylestérifiées (PHM) sont extraites à l’eau distillée pendant 20 min à 100 °C., le filtrat obtenu représente les PHM. Le résidu récupéré subit à son tour une extraction des pectines faiblement méthylestérifiées (PFM) par une solution d’oxalate d’ammonium à 2 % à 85 °C pendant 1 h, le filtrat obtenu représente les PFM.

Tests antifongiques des extraits pectiques : Les pectines sont solubilisées dans de l’eau distillée stérile avant d’être ajoutés au milieu de culture PDA et PDL. Les tests antifongiques concernent l’inhibition de la croissance, de la sporulation et de la masse fongique du Fusarium oxysporum f.sp. albedinis.

Résultats et discussion

Effet des extraits pectiques sur la croissance mycélienne de F.o.a. : Les résultats des taux d’inhibition de la croissance mycélienne de F.o.a. par les extraits pectiques racinaires des deux cultivars du palmier dattier montrent un effet inhibiteur de la croissance mycélienne de F.o.a. par les différents extraits pectiques à toutes les concentrations testées (figure 1).

2ème



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Figure 1 : Effet des extraits pectiques à différentes concentrations dans le milieu PDA (0.5 mg/mL, 1 mg/mL et 2 mg/mL) sur la croissance diamétrale de F.o.a..

Effet des extraits pectiques sur la sporulation de F.o.a. :Les résultats des taux d’inhibition de la densité des conidies de F.o.a, par les extraits pectiques montrent que seuls quelques extraits pectiques ont exercé une activité inhibitrice de la sporulation de F.o.a. Cette inhibition varie selon les l’origine des extraits des deux cultivars, résistants ou sensible ; récoltés en sol indemne en sol infesté de F.o.a., mais aussi selon la concentration dans le milieu de culture (figure 2).

Figure 2 : Effet des extraits pectiques à différentes concentrations dans le milieu PDL (0.5 mg/mL, 1 mg/mL et 2 mg/mL) sur la sporulation de F.o.a..

Effet des extraits pectiques sur la production de la biomasse de F.o.a. : Nous notons donc une variabilité de réaction de F.o.a. concernant la biomasse développée en présence des extraits pectiques (figure 3).

Figure 3. Effet des extraits pectiques à différentes concentrations dans le milieu PDL (0.5 mg/mL, 1 mg/mL et 2 mg/mL) sur la production de la biomasse de F.o.a..

24,84%

11,80%

16,05%

9,46%

22,59%

7,81%

12,75%

22,63%

3,02%

9,46%

22,63%24,84%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

DN sain DN infecté TK sol indemne TK sol infesté

Tau

x d

'inh

ibit

ion

de

la

cro

issa

nce

rad

iale

en

%0,5 mg/ml

1 mg/ml

2 mg/ml

9,78%

33,90%

-9,10% -10,92%

-6,14%

0,45% 2,95%

-13,42%-12,74%

10,92%

-12,74%

7,50%

-20%

-10%

0%

10%

20%

30%

40%

DN sain DN malade TK sol indemne TK sol infesté

Tau

x d

'inib

itio

n d

e la

sp

oru

lati

on

en

%

0,5 mg/mL

1 mg/mL

2 mg/mL

1,16%

51,66%

3,66%

-61,83%-57,00%

-40,00%

12,16%

-19,00%

1,66%

-16,66%

12,66%

-11,00%

-80%

-60%

-40%

-20%

0%

20%

40%

60%

DN sain DN malade TK sol indemne TK sol infesté

Tau

x d

'inh

ibit

ion

de

la m

asse

fo

ngi

qu

e en

%

0,5 mg/mL

1 mg/mL

2 mg/mL

2ème



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Les résultats ont montré que l’extrait pectique exerce un effet inhibiteur de la croissance mycélienne de F.o.a. pour tous les extraits testés et à toutes les concentrations choisies, ces résultats concordent avec ceux de Mebarki et al., (2013) qui retrouvent des résultats similaires de l’activité antifongique des pectines sur la croissance mycélienne de F.o.a. avec les extraits pectiques de la plante médicinale Anvillea radiata.

Contrairement à cet effet inhibiteur de la croissance mycélienne, nous avons retrouvé une variabilité de réaction de F.o.a. concernant, la sporulation et la biomasse développée en présence des extraits pectiques. Seuls quelques extraits pectiques ont exercé une activité inhibitrice de la sporulation de F.o.a. d’autres ont plutôt exercé une stimulation assez importante pour certains extraits. Selon Griffin, (1972) la croissance mycélienne, ne prend pas en compte le facteur densité du mycélium et des spores, ce qui explique cette variabilité de corrélation entre l’effet inhibiteur sur la croissance non retrouvé sur la sporulation et la densité de F.o.a.. Les parois cellulaires végétales sont des réservoirs potentiels de polysaccharides biologiquement actifs. Il a été démontré que ces polysaccharides sont dotés de propriétés pharmacodynamiques permettant leur valorisation dans le domaine de la santé (Diallo et al., 2001).

Conclusion : Les tests fongiques que nous avons effectué à partir de ces extraits sur la croissance mycélienne, la sporulation, la production de la biomasse fongique, ont révélé une action inhibitrice des pectines à des concentrations différentes sur la croissance diamétrale et la sporulation de F.o.a, notamment l’extrait du cultivar DN saine mais le taux d’inhibition n’est pas toujours proportionnel à la concentration.

Ces travaux doivent être compléter par une analyse des monosaccharides et oligosaccharides de la fraction polysaccharidique. Une chromatographie en phase gazeuse (CPG) devrait être effectuée afin de caractériser cette fraction.


Griffin D. M., 1972. Ecology of soil fungi. Chapman and Hall, London

Mebarki L., Kaid Harche M., Benlarbi L., Rahmani A., Sarhani A., 2013. Phytochemical Analysis and Antifungal Activity of Anvillea radiata. World Applied Sciences Journal 26 (2): 165-171.

Diallo D., Paulsen B.S., Liljebäck, T. H. A., Michaelsen T. E., 2001. Polysaccharides from the roots of Entada africana Guill. et Perr., Mimosaceae, with complement fixing activity. J Ethnopharm. 74: 159-171.

2ème



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C2-9 Valorisation des substances naturelles de l’extrait aqueux de Nicotiana glauca

(Solanaceae) sur le comportement sexuel de Drosophila melanogaster (Diptera ; Drosophiladae)

Abir BOUZAR1, Sarra HABBACHI1, Ibtissem SAMAI1, Wafa HABBACHI1, Makarem RAHAT1, Nour El-Imene BOUBLATA2, Fatma-Zohra SAADANE1, Saliha BENHISSEN1,3 et Abdelkrim TAHRAOUI1

1Laboratoire de Neuroendocrinologie Appliquée. DEPARTEMENT de Biologie, Faculté des Sciences, Univ. Badji Mokhtar, Annaba 23000, Algérie.

2Laboratoire de bio-surveillance environnementale. Département de Biologie, Faculté des Sciences, Univ. Badji Mokhtar, Annaba 23000, Algérie.

3Département des sciences de la nature et de la vie, Faculté des Sciences,

Univ. Mohamed Boudiaf, M'Sila, 28000, Algérie.

[email protected]

Résumé : Nicotiana glauca (Fam. Solanaceae) est une plante ornementale du pourtour méditerranéen dont les feuilles sont très riches en alcaloïdes indoliques qui lui confèrent un pouvoir larvicide, ce qui nous permet de la cibler en tant que Biopesticide. Dans ce travail, nous cherchons à évaluer l’effet indirect (sur le comportement sexuel) de N. glauca sur la mouche de vinaigre Dorsophila melanogaster ; et ce en utilisant des extraits aqueux de la plante. Les résultats montrent que les adultes issues du traitement indiquent que N. glauca agit négativement sur le déroulement des différentes séquences conduisant à l’accouplement chez la drosophile.

Mots clé : Plante spontanée, Mouche du vinaigre, Reproduction, Parade, Bioinsecticides.

Introduction : Le contrôle des insectes, comprend toutes les mesures qui contrôlent l'alimentation, la reproduction et la dispersion des insectes, de manière à conduire soit à leur éradication complète, soit à une suppression drastique de la population (Pavela, 2016). Les insecticides botaniques peuvent présenter des alternatives intéressantes aux insecticides chimiques actuellement utilisés dans la lutte contre les ravageurs (Pavela, 2016). Outre leur potentiel insecticide, il a été signalé qu'ils présentent une faible menace pour l'environnement ou la santé humaine par rapport aux pesticides synthétiques (Pavela, 2014 ; 2016). Le genre Nicotiana est bien connu pour ses effets insecticides (Puripattanavong et al. 2013). L’objectif de ce travail est d’évaluer l’effet indirect de N. glauca sur le comportement reproductif et de D. melanogster.

Matériel et méthodes :

Insecte : Insecte cosmopolite, la mouche responsable de la pourriture grise. Sa reproduction est très rapide. Son cycle de vie est très court. Nicotiana glauca est l’espèce la plus importante de la famille des Solonaceae. C’est une plante ornementale à propriétés insecticides, particulièrement efficace contre Drosophila melanogaster. Pour l’extrait, nous avons mis 142 g de feuilles fraiches dans un 2000g/l ml d’eau distillée et on laisse bouillir pendant 30 minutes sur une plaque chauffante à 180°C. Le mélange obtenu est filtré à l’aide du papier filtre et on récupère 142 ml du filtrat.

2ème



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Effet sur le comportement sexuel : Dans ce travail nous avons traité un groupe de larves avec la concentration sublétale (25 µg/ml) puis nous avons récupéré les adultes dès leur émergence.48 heures après l’émergence, ces adultes vont servir pour tests du comportement sexuel

Résultats : L’extrait aqueux de N. glauca, administré à une concentration sublétale de 25µg/ml, supprime l’accouplement chez la mouche et ce, quelle que soit le sexe traité au sein d’un couple (dyade) (Tableau 1). Le taux de réussite d’accouplement est de 100 % chez les couples témoins alors qu’il atteint 15% lorsque les mâles sont traités.

Tableau 1: Effets du N. glauca (25 µg/ml) sur le pourcentage de réussite des accouplements de D. menlanogaster

% accouplement

réussi avorté nul

♂TM× ♀TM 100 0 0 ♂TM×♀N.g. 60 30 10 ♂N.g.×♀TM 15 75 10 ♂N.g.×♀N.g. 5 85 10

TM : Témoin ; N.g. : Nicotian glauca

Les couples témoins et les couples traitées mettent sensiblement le même temps pour établir le premier contact entre les deux partenaires.par contre les couples traité mettent moins de temps pour établir le premier accouplement entre les deux partenaires. L’étude montre qu’il existe des différences très hautement significatives (Fobs= 15,681 ; p :< 0,0001***) (Tabeau 2).

L’extrait de la plante de N. glauca influence significativement sur le nombre des contacts entre les mouches (F obs= 4,76 ; p :0,004**), le nombre de vibrations ailières (F=5,074 ; p : 0,003**), le nombre de léchages (F=9 ,984 ; p :<0,0001***), et sur nombre de tentatives ( F=9,967 ; p :<0,0001***), ainsi sur la durée d’accouplement (F=28,785 ; p <0,0001***) (Tableau 2).

Tableau 2: Effet des extraits aqueux de N. glauca sur les différentes séquences du comportement sexuel de D. melanogaster (Moy ±SEM)

Temps du 1er

contact

Temps de la 1ère

Vibration Temps du 1

er

léchage Temps de la 1

ère

tentative Temps

d’accouplement

♂TM ×♀TM 198,100±52,965 278,400±64,055 327,400±70,56 351,650±72,797 537,50±99,730 ♂N.g.×♀N.g. 373,350±87,195 470,400±91,566 518,900±104,625 589,300±98 ,642 15,70±15,70

♂TM ×♀N.g. 262,700±50,358 324,750±53,516 330,05±53,156 330,250±53,250 387,650±89,438

♂N.g.×♀TM 240,150±68,061 289,850±80,031 296,050±80,325 299,700±80,395 50,050±28,546

Fobs 1,921 1,223 2,575 1,681 15,681

P 0,133 0,307 0,06 0,178 <0,0001***

Nombre de

contacts Nombre de vibrations

Nombre de léchages

Nombre de tentatives

Durée d’accouplement

♂TM ×♀TM 24,650±02,259 31,150±2,744 25,700±2,271 19,250±1,250 1062,800±187,376

♂N.g.×♀N.g. 7,300±0,711 5,850±3,631 3,550±0,555 2,300±0,405 6,650±6,950

♂TM ×♀N.g. 18,250±1,961 25,400±2,281 21,950±2,325 13,200±0,509 512,300±133,274

♂N.g.×♀TM 10,050±1,101 10,000± 1,353 5,150±0,509 5,150±2,277 6,750±4,059

Fobs 4,76 5,074 9,984 9,967 28,785

P 0,004** 0,003** <0,0001*** <0,0001*** <0,0001***

Moy : Moyenne ; SEM : Ecart-type de la moyenne ; ♂Tm : Mâle Témoin ; ♂N.g. : Mâle traité avec N. glauca; ♀Tm: Femelle témoin ; ♀N.g: Femelle traitée avec N.glauca

2ème



46

Dans notre étude nous avons remarquées une perturbation des différentes séquences du processus de couplage des adultes de D. melanogaster par l’effet indirect de l’extrait aqueux des feuilles de N. glauca. Dans le cadre de la recherche des molécules bioactives, d'origine végétale, efficaces dans la lutte contre la mouche du vinaigre ; Spinosad, Bacillus thuringiensis var. kurstaki, l’Azadiractine, C. arabica et P. harmala sont des bioinsecticides qui ont prouvé leur activité sur la mortalité et le comportement sexuel de D. melanogaster (Bensafi H, 2010 ; Bourbia, 2012 ; El-Bah et al., 2016 ; Habbachi et al., 2019 ; Saadene et al.,2021).

Conclusion : Cette étude indique que l’extrait aqueux de N. glauca a une propriété neurotoxique, la concentration sublétale de l’extrait25 µg/ml montre que les individus traités sont incapables de présenter une parade sexuelle complète. Une analyse chimique des mouches traitées et des mouches témoins peut nous renseigner sur toute modification dans la parade sexuelle des adultes de D. melanogaster, les sécrétions de phéromones, la durée d’accouplement effectué et diverses séquences sexuelles pour les mâles. Les résultats de ce travail suggèrent la présence des substances toxiques dans l’extrait étudié ce qui peut conduire à développer des bioinsecticides basés sur N. glauca et qui seront utilisés en agriculture et vendu sur le marché des pesticides.


El-Bah D., Habbachi W., Ouakid M.L., Tahraoui A., 2016. Sublethal effects of Peganum harmala (Zygophyllaceae) on sexual behavior andoviposition in fruit fly Drosophila melanogaster (Diptera: Drosophilidae). Journal of Entomology and Zoology Studies. 4(6): 638-642.

Habbachi S., Amri N ; Benhissen S., Habbachi W., Rebbas K., Tahraoui A., 2019. effets toxiques des extraits aqueux du Cleome arabica l. (capparidaceae) sur la mortalité et le comportement sexuel de Drosophila melanogaster (diptera :drosophilidae). Journal of Animal Behaviour and Biometeorology, 7:137-143.

Habbachi W., Benhissen S., Ouakid M.L., Farine J.P et Bairi A., 2014. Toxicity of aqueous extracts from Mediterranean plants on Culex pipiens (Mosquitoes). Case of Daphne gnidium (Thymelaeaceae) and Peganum harmala (Zygophyllaceae). Wulefenia journal, 21(12): 244-252.

Saadane F., Habbachi W., Habbachi S., Boublata N. , Slimani A., Tahraoui A ., 2021 .Toxic effects of Drimia maritima (Asparagaceae) ethanolic extracts on the mortality, development, sexual behaviour and oviposition behaviour of Drosophila melanogaster (Diptera: Drosophilidae). Journal Animal of animal Behaviour Biometeorololgy, 9:2104.

Warda T., Salah A., Mostefa L., Lotfi ., Seddik K., 2019. Preliminary screening of Nicotiana glauca extracts for determination of antioxidant activity by different methods. Current Issues in Pharmacy and Medical Sciences, p. 32-37.

2ème



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C2-10 Etude de l’activité antibactérienne d’une plante endémique du

Sahara Algérien : Myrtus nivellei Batt. &Trab.

Rym Gouta DEMMAK1,2, Simon BORDAGE3, Abderrahmane BENSEGUENI2 et Sevser SAHPAZ3 1Département de médecine, Université Salah Boubnider Constantine 3, Algérie

2Laboratoire de Biochimie Appliquée, Département des Sciences de la Nature et de la Vie, Université Frères

Mentouri - Constantine 1, Algérie 3 Laboratoire de Pharmacognosie, Univ. Lille, EA 7394 – ICV – Institut Charles Viollette ; F-59000 Lille, France

[email protected]

Mots clés : Myrtus nivellei, Extraits, Activité antibactérienne, Purification, nouvelle molécule.

Introduction : Myrtus nivellei Batt. &Trab. est une espèce endémique du Sahara central Algérien que l’on retrouve au sein des massifs du Hoggar, du Tassili n’Immidir (ou Mouydir). Elle est utilisée par la population touarègue pour ses vertus thérapeutiques notamment pour traiter les infections respiratoires, le mal de gorge, les troubles gastro-intestinaux, les mycoses et la fièvre *1+. L’objectif de ce travail est de tester l’activité antibactérienne des extraits de Myrtus nivellei et de purifier les composés bioactives.

Matériel et méthodes : 500 g des parties ariennes de Myrtus nivellei ont été broyés puis macérés à l’aide de trois solvants à polarité croissante, notamment le CH2Cl2, MeOH et EtOH/H2O donnant ainsi 75 g de l’extrait dichloromethane, 80,2 g de l’extrait methanolique et 63g de l’extrait hydroalcoolique. Les trois extraits ainsi obtenus ont été testé sur 36 microorganismes pathogènes, l’extrait dichloromethane a montré une forte activité antibactérienne et a été sectionné pour la purification des agents antibactériens par la Chromatographie de Partage Centrifuge (CPC) en utilisant le système Arizona W [2].

Résultats et discussion : Sur les trente-six souches microbiennes étudiées, chaque extrait de M. nivellei inhibe en moyenne une quinzaine de microorganismes dont neuf sont simultanément sensibles aux trois extraits mais avec des CMI allant de 1,20 mg/mL à 0,03 mg/ml.

La bioautographie sur 4 bactéries pathogènes a montré que l’extrait dichloromethane possède la zone d’inhibition la plus grande, ce qui a permis d’isoler deux composés dont l’une a montré une activité antibactérienne très élevée avec une CMI de 9.71 μg/mL et une CMB de 19.5 μg/mL *3+.

Conclusion et perspectives : Le fractionnement bioguidé de l’extrait dichloromethane a permis de purifier deux nouvelles molécules dont une est dotée d’une forte activité antibactérienne. En perspective, nous allons étudier in vivo l’activité antibactérienne de ce composé sur des rats Wistar.


[1] A. Bouzabata, O. Bazzali, C. Cabral, M.J. Gonçalves, M.T. Cruz, A. Bighelli, C. Cavaleiro, J. Casanova, L. Salgueiro, F. Tomi, (2013). New compounds, chemical composition, antifungal activity and cytotoxicity of the essential oil from Myrtus nivellei Batt. & Trab., an endemic species of Central Sahara, Journal of Ethnopharmacology. 149 : 613–620.

[2] A. Abedini, V. Roumy, S. Mahieux, M. Biabiany, A. Standaert-Vitse, C. Rivière, S. Sahpaz, F. Bailleul, C. Neut, T. Hennebelle, (2013). Rosmarinic acid and its methyl ester as antimicrobial components of the hydromethanolic extract of Hyptis atrorubens Poit. (Lamiaceae), Evidence-Based Complementary and Alternative Medicine. 2013.

[3] I.M. Choma, E.M. Grzelak, (2011). Bioautography detection in thin-layer chromatography, Journal of Chromatography A. 1218 : 2684–2691.


2ème



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C2-11 Antioxidant activity and essential oil composition of Hypericum Perfoliatum L.

growing in Algeria

Aicha HASSANI, Mohamed ABDELHADI, Fahima ABDELLATIF et Baya BERKA

Laboratoire des molécules bio actives et valorisation de la biomasse, Ecole Normale Supérieure BP 92 Kouba Alger, 16050 Algérie. Tel : 213 21 29 75 11, Fax : 213 21 28 20 67

[email protected]

Key Words: Hypericum Perfoliatum, Hydrodistillation essential oil, GC, GC/MS. Antioxidant activity.

Introduction: The essential oils of the aerial parts of Hypericum perfoliatum L are important medicinal plants, highly recommended due to a range of therapeutic properties: antirheumatic, antiseptic, antispasmodic, antimicrobial, cardiac, carminative, diuretic and expectorant. The oil is also beneficial in boosting the immune system and helps to fight colds, flu, infectious diseases and chills.

Material and methods

Plant material collection and oil extraction: Flowering aerial parts of plant were collected from North middle of Algeria (Chrea ) an elevation of about 1200 m. The essential oil was obtained by hydro-distillation in 300 ml H2O for 4 h using Clevenger’s apparatus

The gas chromatographic analyzes were performed using a Agilent Technologies 7890A, equipped with a non-polar column HP5MS and a flame ionization detector (FID).The constituents were identified by comparison of their GC linear retention indices (RI),determined with reference to a homologous series of C5–C28 n-alkanes. The Identification was confirmation by comparison of the mass spectral with those stored in the MS database (NIST08 and Wiley libraries and also by comparison withmass spectra from literature data).

The antioxidant activity obtained by UV absorption was investigated with DPPH (2, 2'- diphenyl-1-picrylhydrazyl) radical scavenging bioassay

Results and discussion: The essential oil of Hypericum perfoliatum L., was extracted by hydro-distillation of the aerial parts and the percentage yield was calculated to be 1.3 % (v/w). The oil was yellow in colour, soluble in methanol, ether and ethanol, . 17 constituents were representing 97.90 % of the oil. The monoterpene hydrocarbons had the highest contribution The major constituents were 2-Methyl octane (25.35%), n-Nonane (3.52%), α-Pinene (62.08%). The essential oil of Hypericum perfoliatum L. demonstrates antioxidant capacities, comparable to that of vitamine E.

References: Adams R. P., 2007. Identification of Essential Oil Components by Gas Chromatography / Mass Spectrometry, 4th edition. Carol Stream, Ill: Allured Pub Corp,.

Lue B. M., Nielsen N. S., Jacobsen C., Hellgren L., Guo Z., and Xu X. , 2010. Antioxidant properties of modified rutin esters by DPPH, reducing power, iron chelation and human, Food Chem., 123 (2): 221–230.

Abdelhadi M., Meullemiestre A., Gelicus A., Hassani A., and Rezzoug S., 2014. Intensification of Hypericum perforatum L. oil isolation by solvent-free microwave extraction, Chemical Engineering Research and Design, 93 : 621-631.


2ème



49

C2-12 Biodiversity of pearl millet Pennisetum glaucum (L.) R. Br. in southern Algeria

(Tidikelt region)

Mohamed LEMGHARBI1,2, Badr Eddine. BELHADI1, Rachid. SOUILAH1 Djaafar DJABALI1 and Boubakeur NADJEMI1

1Laboratoire d’Etude et de Développement des Techniques d’Epuration et de Traitement des Eaux et Gestion Environnementale, Ecole Normale Supérieure de Kouba, BP. 92 Alger, Algérie

2 Laboratoire de Biochimie, Ecole Normale Supérieure. Kouba, Département de Biologie, BP. 92, Alger, Algérie

[email protected], Tel: +213 771 52 59 08.

Abstract : This study aims to identify the phenotypes of pearl millet (Pennisetum glaucum (L.) R. Br.) cultivated in Tidikelt region. We have organized several prospections at different sites during plant maturation stage, in order to evaluate and classify the cultivated phenotypes based on the descriptive study of the International Crops Research Institute for the Semi-Arid Tropic (ICRISAT). The statistical analysis of plant parameters measurements demonstrated that, Plant Height (PH), Nodes Number (NN), Leaves Number (LN), Seed Color (SC) and Diameter of the main Stem (SD) showed significant differences. On the other hand, the dimension of the third upper leaf, Length (L3L), Width (W3L)) and the panicle (PL, PW) showed only minor differences. This study found further, that among of the local millet groups, Pearly (MLT.P) and Yellow (MLT. Saf) considered the best-cultivated groups, given their panicle morphological characteristics. On contrary, the wild millet (MLT.VN, MLT.VNP) and domesticated groups (MDT. Sepl, MDT. Sepc and MDT. Smix) are commonly used as feed. On this basis, this type of cereal culture could play a leading role in promoting the cultivation of local millet groups in this region.

Keywords: Biodiversity, Character, Seed, Panicle, Pearl millet, Tidikelt

قمنا بزيارات ميدانية . الدزروع بمنطقة تديكلت( .Pennisetum glaucum (L.) R. Br) تناول ىذا البحث التعرف على التنوع الحيوي للدخن: ملخصالالددارية شبو القاحلة ية للمعهد الدولي لبحوث المحاصيل للمناطق فللحقول أثناء نضج النبات، بهدف تقييم وتصنيف الأصناف على أساس الدراسة الوص

((ICRISAT .قاسة، بأن طول النباتوسمك ( SC)لون البذرة و، (LN) والأوراق( NN) عدد العقدو، (HP) أوضحت الدعالجة الاحصائية للدلالات الد

وللسنبلة، (W3L) العرض ،(L3L)لطول أظهرت اختلافات معنوية، بينما سجلنا اختلافات طفيفة جدا بالنسبة لأبعاد الورقة الثالثة؛ ا( SD) الساق الرئيسيةPL))،(PW.)اللؤلؤي الدخن المحلي بأن أظهرت النتائج أيضا، كما((MLT.P والأصفر(MLT. Saf) نظرا لخصائص من أفضل المجموعات الدزروعة

( MLT.VN ،MLT.VNP)والبري ( MDT.Smix ،MDT. Sepl ،MDT. Sepc) بينما عكس من ذلك، يتم استخدام الدخن الدستأنس. سنابلها .دورا رائدا في تعزيز زراعة لرموعات الدخن المحلية في ىذه الدنطقة يؤديىذا الأساس، لذذا النوع من زراعة الحبوب أن على ،يمكن. بشكل شائع كعلف

تديكلت التنوع البيولوجي، الخصائص، البذرة، السنبلة، الدخن اللؤلؤي،: الكلمات المفتاحية

Introduction: Tidikelt has a hot desert climate with an average of rainfall 1.20mm (Köppen, 1900). Despite these local hard climatic conditions, indigenous millet maintained their original morphological diversity for centuries. Millet (P. glaucum(L.)R.Br) locally called Bischnnat (Figure 1).

We have applied the agro-morphological features as a powerful tool in the classification of lines (FAO-ICRISAT, 1996; Beggi et al., 2014; Lemgharbi et al., 2016; 2017).


2ème



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Figure1. Local pearl millet (P. glaucum L.) (Tidikelt October 2011)

Knowledge of millet biodiversity in south of Algeria is very limited, despite the wealth of this region of millet populations, which are distinguished by varied morphological characteristics, they can be an important source of strategic materials in high demand in food industries and animal alimentation (Lemgharbi et al., 2016; 2017).

The purpose of this study is to assess the pearl millet biodiversity cultivated in Tidikelt region, with the aim of valuing and conserving the natural resources of the local grain.

2. Material and methods

Environment Study : Tidikelt region is located at 1274 km south of the Algerian capital, between the 27° 15′north 2° 31′east, its area about 100 000 km2 (Figure 2).

Figure 2. Geographical map of Tidikelt (Ruffié et al., 1963, with personal modification)

2ème



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The data for the visited sites are presented in Table 1.

Table 1: Geographical coordinates of the locations of the studied fields. We relied in our descriptive study, on millet descriptors of Andrews & Kumar (1996).

Results and discussion: This is evidenced by the results of this studythat, there are clear variations in the phenotype with significant differences recorded in Height of Plant(HP), Stem Diameter (SD) and Number of Nodes (NN), e.g., The HP of domesticated millet (MDT.Sepc, MDT.

Smixand MDT. Sepl) ranges from 225 0.01 to 245 0.07 cm compared to local millet

(MLT.Kha2, MLT. SafT) from 1880.08 to 2.04 0.11 cm. NN and Leafs Number (LN) were

greater in local millet (MLT. Ham, MLT. PP) 14 0.7, node and 14 0.01, leaf respectively,

compared to domesticated (MDT. Sepl, MDT. Sepc) 11 0.77, node and 11 1.11, leaf (all p > 0.05) (Figure 3).

Generally, there are three dominant colors of panicles (PC): yellow with a rate of 38.46 % (MLT. SafT, MLT. Saf K, MLT. Saf P, MDT. Sepc. and MDT. Smix), black (MLT. Kha2, MLT. Kha1, MLT. Ham) (38.46 %) and green (MLT.P, MLT.PP and MDT. Sepl) (20. %). Which characterized by globose, candle and semi-cylindrical shape and compact panicles, especially in millet called locally ‘‘El-maghroud’1, it’s preferred by local farmers (figure3).

Figure 3: Morphological measurements average (SE) of (NN) and(HP),(SD),(PL),(PW) (measured in cm)

1El-maghroud: (Broken) local designation of millet panicle used as treatment food for fracture of bones.

0

50

100

150

200

250

300HP

NN

SD

PL

PW

Sites Distance (km)

(From In Salah center) Geographical

Position Altitude

(m) Site

characteristics

Zaouia 3km. West 27° 12’ 37N 02° 27’ 26E.

260 Traditional fields

Sahla 12km. Nord-est 27° 19’ 33N 02° 49’ 17E

873 New fields

(El-maleh, Javo)

FoggaratezZoua 45km. Nord-est 36° 28’ 14N 02° 50’ 30E

874 New fields

(Emttiaze, 500ha)

In Ghar 70km. South-West 27° 10’ 41 N 02° 03’ 27 E

266 New fields

(Mohamed.Boudiaff)

2ème



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As well as conversation and questionnaires with farmers, interested in this crop, we can elucidate the following findings regarding the apparent variation of millet in the region:

Local millet: It's about 89 , and characterized by good production of compact panicles, abundance of leaves with medium length and large seeds such as El-maghroud (MLT.P), and Safra (yellow) (MLT. SafT, MLT. SafK) (Figure 4: photos 6, 7 and 1, 2) respectively. (Lemgharbi et al., 2016 ; 2017).

Domesticated millet: Domesticated from neighboring countries (Mali, Niger) hence, it is locally called “Bischnnat Soudan" (arabe Dialect), meaning Sudan millet2, it is distinguished by a relatively longer height, less foliage and deeper roots,it is present in approximately 10% (Figure 4: Photos 9, 10, 11).

Wild millet: Represent less than 1%, and characterized by abundant Setae and very little to no seeds (Ivancichet al., 2012). These characteristics make it undesirable, locally called Barria (in Arabic) meaning wild millet (Bischnnat El-Farr) (Dialect) which means the panicle of the mouse (Figure 2, and Photos 12, 13).

1.Saffra ksira 2. Saffra Touila 3. Saffra Lemchaara(Hairy) 4. Khahla (from Sahla. Javo)

8. Khahla (Black) (from In Ghar) (MLT. Saf K) (MLT. Saf T) (MLT. Saf P) (MLT. Kha2), (MLT. Kha1)

5- Hamra (Red) 6- El-Maghroud (Pearl) 7- El-Maghroud (Lemchaara)

(MLT. Ham) (MLT. P) (MLT. PP)

2 *Sudan millet: Domesticated from neighboring countries (Mali, Niger …)it was locally called Sudan.

20cm 1 2 3 8 4

5 6 7

2ème



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9 –Sudan Ksira (Short)

10-Sudan Mkhalta(Mixt) 11-Sudan Touila (Tall Panicle)

(MDT. Sepl ) 12 – Violet-Noir

(MLT. VN) (MDT. Sepc) (MDT. Smix)

13- VN Hairy(Wild)

(MLT. VNP)

Figure 4. Pearl millet panicles types in plant maturation stage of Tidikelt region

Conclusion and perspective: Despite this important phenotypic diversity of millet and availability of high-quality seeds for some groups of millet: MLT. P, MLT. Saf Kand MLT.SafT compared to common pills, but we record that, the local people do not depend on these cereal as food and resort to wheat as an alternative, on the contrary, in the Hoggar region (Tamanrasset and its surroundings), where they are used as popular meals.

More attention should be paid to research in the field of selecting local seed strains, to better control the system and techniques for cultivating pearl millet in the region, with the aim of creating a database of pearl millet seeds in order to improve and expand these natural crops, which are characterized by good adaptation to local environmental conditions.

According to the results of this study, there is a very interesting biodiversity of pearl millet and most of them can be compared to those cultivated in the world, which requires an in-depth study to preserve these natural resources with modern programmers for the future development of local cereals.

11 12 10 9

13

2ème



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References

Andrews D. J. & Kumar K. A., 1996. Use of the West African pearl millet landrace Iniadi in cultivar development. Plant Genetic Resources Newsletter, (105), 15-22. http://oar.icrisat.org/6170/

Beggi F., Haussamann B.I.G., Falalou H., Gemenet D.C. & Buerkert A. 2014. Early phosphorus efficiency of 102 pearl millet varieties from West Africa. In: Beggi F. (ed.) Effects of phosphorus and water stress on shoot and root growth and on mycorrhization of different pearl millet (Pennisetum glaucum L. R. Br.). Varieties from West Africa. PhD thesis, University of Kassel, Witzenhaussen, Germany. Google Scholar. https://d-nb.info/1069408689/34

FAO-ICRISAT, 1996. The World Sorghum and Millet Economies: Facts, trends and outlook. FAO, Rome, Italy and ICRISAT, Patancheru, Andhra Pradesh, India, 68. http://www.fao.org/3/W1808e/w1808e00.htm

Lemgharbi M., Belhadi B., Souilah R., Terbag L., Djabali D. & Nadjemi B., 2016. Biodiversity of Pearl Millet Pennisetum glaucum (L.) R. Br. in Southern Algeria (Hoggar Region). American Journal of Plant Sciences, (7): 1673 -1684. http://dx.doi.org/10.4236/ajps.2016.712158

Lemgharbi, M., Souilah, R., Belhadi, B., Terbag, L., Djabali, D. & Nadjemi, B., 2017. Starch digestion in pearl millet, Pennisetum glaucum (L.) R. Br. flour from arid area of Algeria. Journal of Applied Botany and Food Quality, (90): 126-131. https://www.cabdirect.org/cabdirect/abstract/20183327994

http://oar.icrisat.org/6170/

https://scholar.google.com/scholar?q=Beggi+F+Haussmann+BIG+Falalou+H+Gemenet+DC+and+Buerkert+A+(2014)+Early+phosphorus+efficiency+of+102+pearl+millet+varieties+from+West+Africa.+In:+Beggi+F+(ed.)+Effects+of+phosphorus+and+water+stress+on+shoot+and+root+growth+and+on+mycorrhization+of+different+pearl+millet+(Pennisetum+glaucum+(L.)+R.+Br.)+varieties+from+West+Africa.+PhD+thesis+University+of+Kassel+Witzenhaussen+Germany.

https://d-nb.info/1069408689/34

http://www.fao.org/3/W1808e/w1808e00.htm

http://dx.doi.org/10.4236/ajps.2016.712158

https://www.cabdirect.org/cabdirect/abstract/20183327994

2ème



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C2-13 Screening in Silico des inhibiteurs de Her-2 d’origine végétale dans le

traitement des cancers du sein

Nesrine LENCHI1,2 , Mourad BOUICHE1, Souad IDJERAOUI1, Kawther BOUCHENAF1 et Souad KHEMILI2

1Department of Natural and Life Sciences, Faculty of Sciences, University Algiers 1 BenYoucef Benkhedda, Algiers, Algeria;

2Bioinformatics, Applied Microbiology and Bio-molecules Laboratory, Faculty of Sciences, University M'Hamed Bougara of Boumerdes, Algeria;


Mots clés : Her-2, cancer du sein, In silico, molécules végétales.

Introduction : Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent, il représente plus du tiers de l’ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme. Le cancer du sein est une tumeur maligne, où les cellules mammaires se multiplient de façon anarchique suite à une défaillance du mécanisme de régulation de la croissance cellulaire, ce problème génétique et héréditaire est causé par des mutations dans les gènes de susceptibilité à haute pénétrance (Li et al., 2016). Le récepteur HER-2, surexprimé dans 20% des cas des carcinomes mammaires entraine alors le cancer du sein HER2+, avec un taux plus élevé de récidives et de métastases ainsi qu’un pronostic plus défavorable par rapport aux autres types de cancers du sein.

Le but de cette présente étude et de rechercher à travers une approche in silico de nouvelles molécules biologiques d’origine naturelles et plus précisément végétales susceptibles d’interagir avec le récepteur HER2 afin d'inhiber son activité exhaustive dans ce type de cancer.


Préparation des structures :

- Préparation de la proteine cible : La proteine her -2 a ete telechargee sous format PDB a partir de la banque de donnees en introduisant son code PDB.

- Préparation des ligands : Plusieurs molécules issues de plantes différentes : Saururus chinensis, Ephemerate lonchophylla, Curcuma wenyujin, Glycyrrhiza glabra, Glycine max, Litchi chinensis et Gardenia Jasminoides Ellis ont ete telechargees a partir de la base de données PubChem sous format SDF 3D. Les structures obtenues ont été ensuite transformées en format mol 2, recommandé par SwissDock , par l’intermédiaire du programme OpenBabel. Les ligands toxiques ont été éliminés, par prédiction théorique de la toxicité sur la base pkCSM (ADMET).

Amarrage moléculaire : Il a été réalisé par le serveur SwissDock , qui permet d’importer la molécule cible et le ligand a tester , dans le but d’etudier les interactions de ces deux molécules . L’exploration des résultats obtenus , permet de determiner l’energie de liaison , les liaisons hydrogène formées ainsi que les acides aminés impliqués dans ces interactions.

Résultats et discussion : A partir de 15 ligands d’origine végétale, six ont été retenus pour leur non toxicité (toxicité hépatique, effet mutagénique et inhibition du canal hERG K+). Après amarrage moléculaire de ces ligands avec la protéine cible, le tableau I représente les résultats d’interactions.



2ème



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Tableau I : résultats d’interactions de la protéine cible avec les différents ligands

Ligands Energie d’interaction

(kcal/mol) Majeurs sources

Molécule 1 -7.12 Saururus chinensis

Molécule 2 -7.01 Ephemerate lonchophylla

Molécule 3 -6.82 Curcuma wenyujin

Molécule 4 -7.62 Glycyrrhiza glabra & Litchi chinensis

Molécule 5 -6.91 Glycine max

Molécule 6 -6.50 Gardenia Jasminoides Ellis

Nous remarquons que la molécule ayant donné le résultat le plus significatif est la molécule 4 avec une énergie d’interaction (delta G) de – 7,62 (kcal/mol). Cette molécule s’avère provenir principalement de deux espèces végétales : Glycyrrhiza glabra & Litchi chinensis.

Glycyrrhiza glabra, plante vivace de la famille des Fabacées, a été utilisée depuis des miliaires. D’un point de vue médicinal, ce sont ses racines qui sont principalement utilisées. Les feuilles possèdent également les mêmes propriétés mais en moindre intensité. Les molécules qu’elles renferment possèdent plusieurs propriétés : cardioprotectrices, neuroprotectrices, antiprolifératives, antimicrobiennes, anti-inflammatoires, antioxydante et anticarcinogénique (Rasul et al., 2013).

Litchi chinensis, arbre fruitier de la famille des Sapindaceae, a été reporté comme ayant de puissantes activités anti-inflammatoires, antioxydantes, antidiabétiques, anti-plaquettaires et anticoagulantes (Sung et al., 2012).

Conclusion : Les plantes sont au cœur de la pharmacopée humaine. Les molécules d’origine végétales sont en majorité non toxiques et clairement bien disponibles en termes de biodisponibilité en comparaison avec les molécules chimiques synthétiques. Il s'est avéré, de cette présente étude, que les deux espèces végétales Glycyrrhiza glabra et Litchi chinensis sont des espèces très prometteuses, non toxiques et biodisponibles et qui pourraient, après essai in vitro, être utilisées dans le traitement des cancers du sein her-2+.


Li J., Wang H., Li J., Bao J., Wu C., 2016. Discovery of a Potential HER2 Inhibitor from Natural Products for the Treatment of HER2-Positive Breast Cancer. Int. J. Mol. Sci., 17(7):1055. doi:10.3390/ijms17071055

Rasul A, Millimouno F, Ali Eltay W, Li J and Li X .2013. Pinocembrin: A Novel Natural Compound with Versatile Pharmacological and Biological Activities. BioMed Research international., 8: 379850 doi10.1155/2013/379850.

Sung Y. Y., Yang W. K., Kim H. K., 2012. Antiplatelet, anticoagulant and fibrinolytic effects of Litchi chinensis Sonn. extract. Mol. Med. Rep. 5(3):721-4. doi:10.3892/mmr.2011.735. Epub 2011 Dec 22. PMID: 22200762.

2ème



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C2-14 Potentiel bénéfique de quelques phyto-œstrogènes en cancérologie : éclairage

sur le récepteur des œstrogènes GPER1 par docking moléculaire

Kamilia Zineb MAHLOUL1, Zeineb LOUGHREIT1, Rafik MENAD1, 3et Meriem FERNINI2 1 Laboratoire Valorisation et Bio-ingénierie des Ressources Naturelles LVBRN, Faculté des Sciences,

Université d’Alger1 2Laboratoire des Sciences et Techniques de Production Animale LSTPA, Université Abdelhamid Ibn Badis,

Faculté des Sciences de la Nature, Mostaganem 3 Laboratoire de recherche sur les Zones Arides, Faculté des Sciences Biologiques, Université des Sciences

et de la Technologie Houari Boumediene,

[email protected]

Mots clés : GPER1, docking moléculaire, phyto-œstrogènes, resvératrol, zéaralénone, cancer.

Introduction : Les phyto-œstrogènes, produits naturellement par les plantes, sont des molécules qui présentent des homologies structurales avec le 17βœstradiol (E2). De par la présence d’un noyau phénolique au niveau de leurs structures, ils peuvent induire des réponses physiologiques en agissant comme des agonistes ou antagonistes des récepteurs des œstrogènes (REα et REβ) [1]. Cependant, les données actuelles sont focalisées sur ces deux isoformes [2].

L’objectif de ce travail est le criblage de certains phyto-œstrogènes d’après leurs potentiels modulateurs du GPER1 (G Protein-CoupledEstrogenReceptor 1) qui est un nouveau récepteur membranaire des œstrogènescouplé aux protéines G hétérotrimérique, impliqué dans la physiopathologie des cancers hormono-dépendants comme le cancer du sein [3].

Matériel et méthodes : En premier lieu, les structures tridimensionnelles du GPER1 humain et murinont été modélisées sur SWISS-MODEL et les ligands ; la génistéine, la daidzéine, la quercétine,le resvératrol, le zéaralénone, la chalconeet la flavone ont été téléchargés puis préparés avant de lancer le docking sur le serveur SwissDock. Les résultats obtenus ont été analysés par logiciel UCSF Chimera 1.14avec la prise en considération de l’affinité de liaison et les liaisons hydrogènes [4,5].

Résultat et discussion : Les résultats du docking moléculaire du GPER1 humain et murin avec les différents ligands choisis de diverses classes de phyto-œstrogènesont montré pour le resvératrol et le zéaralénonedes énergies de liaison de -10.27 à -1.38 kcal/mol impliquant un acide aminé commun qui est l’isoleucine 323. Ce dernier est impliqué dans la liaison du fulvestrant (un antagoniste synthétique des récepteurs des œstrogènes) avec une énergie de liaison de -12.90 kcal/mol pour la forme murinelaissant supposer un effet inhibiteur.

Par ailleurs, lachalcone et la flavone ont présenté de faibles énergies positives variant de 3 à 10 kcal/mol comme celles trouvées avec les ligandsde référence du GPER1 qui sont le G1, le G15 et le G36. Ces deux phyto-œstrogènes pourraient donc présenter une sélectivité vis-à-vis du récepteur.

Pour la génistéine et la daidzéine ainsi que la quercétine qui sont les phyto-œstrogènesles plus communs, leurs énergiesde liaison varient entre 14 et 17 kcal/mol avec l’implication du glutamate 115 pour ces 3 molécules ; cetacide aminé a été également recensé dans la liaison du tamoxifène et du raloxifène (modulateurs sélectifs des récepteurs des œstrogènes) affichant des énergies plus élevée. La génistéine et la flavone font également intervenir l’isoleucine 323 avec le GPER1 murin ce qui laisse suggérer une utilisation éventuelle en tant qu’antagoniste comme souligné précédemment pour le fulvestrant.


2ème



58

Le résidu asparagine 95 du GPER1 murin intervient quant à lui dans la liaison de 4 ligands (quercétine, génistéine, daidzéine, resvératrol) plaidant pour une action centrale dans l’interaction récepteur/ligands. Il est a noté que les liaisons hydrogènes de tous les ligands confondus avec le GPER1 que ce soit humain ou murin sont courtes avec une distante inférieur à 2.5 Angstromaffirmant la force de ces liaisons formées.

Conclusion : Le docking moléculaire nous a permis d’explorerl’amarrage moléculaire possible entre les phyto-œstrogèneset le GPER1 et dont le mécanisme de fonctionnement reste toujours énigmatique. Aussi, il nous a servi comme une première approche projetant à l’application future des phyto-œstrogènes comme modulateurs de ce récepteur.

L’identification des molécules naturelles capables d’inhiber le GPER1, connu pour son action proliférative et ses délocalisations, constitue un enjeu majeur en cancérologie. Le resvératrol et le zéaralénone semblent être les plus actifs sur le GPER1 ; leurs actions méritent d’être démontrées expérimentalement par des approches in vivo et in vitro. Aussi, leur usage comme adjuvant dans thérapie des cancers hormono-dépendants pourrait être prometteur.


1- Tanwar, A. K., Dhiman, N., Kumar, A., &Jaitak, V. (2020). Engagement of Phytoestrogens in Breast Cancer suppression: Structural classification and mechanistic approach. European Journal of Medicinal Chemistry, 113037.

2- Fuentes, N., &Silveyra, P. (2019). Estrogen receptor signaling mechanisms. Advances in protein chemistry and structural biology, 116, 135-170.

3- Jiang, Q. F., Wu, T. T., Yang, J. Y., Dong, C. R., Wang, N., Liu, X. H., & Liu, Z. M. (2013). 17 βestradiol promotes the invasion and migration of nuclear estrogen receptor-negative breast cancer cells through cross-talk between GPER1 and CXCR1. The Journal of steroid biochemistry and molecular biology, 138, 314-324.

4- Kaushik, S., &Rath, S. L. (2019). Protein Structure Visualization. Encyclopedia of Bioinformatics

and Computational Biology. Volume 2, 2019, Pages 520-538

5- Butt, S. S., Badshah, Y., Shabbir, M., & Rafiq, M. (2020). Molecular Docking Using Chimera and AutodockVina Software for Nonbioinformaticians. JMIR Bioinformatics and Biotechnology, 1(1), e14232.

https://www.sciencedirect.com/science/referenceworks/9780128114322



2ème



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C2-15 Evaluation of antioxidant and antibacterial activities of organic extracts of

needles of two Pinus species

Soumia MERAH1,2, Ahmed NOUASRI1, Soumia KRIMAT1, Dahmane DAHMANE1 et Tahar DOB1

1Laboratoire des produits bioactifs et valorisation de la biomasse. ENS Kouba, BP 92, Kouba Alger, Algeria.

2Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes, Faculté des Sciences biologiques. USTHB, Alger, Algeria.

[email protected]

Keywords: Pinus halepensis, Pinus coulteri, Total phenolic contents, Antioxidant activity, Antibacterial activity.

Introduction: Plant products are rich sources of a variety of biologically active compounds, mainly flavonoid and phenolic, those phytochemicals have been found to possess various biological properties. Moreover, it has been reported that the use of natural antioxidants may protect the harmful effects of the reactive oxygen and nitrogen species, which are produced in biological systems and foods (Liu, 2003). They play an essential role in prevention of human diseases such as diabetes, cancer and neurodegenerative diseases (Kaneria, 2012; Merah et al, 2018).

In the current work, the organic extracts of needles of two Algerian Pinus species Pinus halepensis Mill. and Pinus coulteri D. Don were examined for their antioxidant and antimicrobial properties. The total phenolic and flavonoid contents were also determined.

Methods: The plant materials were subjected to extraction using hydromethanolic solution and then partitioned sequentially with chloroform, diethylethere, ethylacetate and n-butanol, the total phenolic and flavonoid content were determined for all extracts. In vitro antioxidant activitiy was performed using total antioxidant activity, 2,2-diphenyl-1-picrylhydrazyl (DPPH), reducing power and β-carotene–linoleic acid tests and antimicrobial activity based on the determination of the diameter of inhibition and the determination of the minimum inhibitory concentration against five Gram-negative bacteria, three Gram-positive bacteria and one yeast.

Results: The total phenolics and flavonoids content (TPC, TFC) of the needle of Pinus species showed that P. coulteri extracts exhibited an important amount of polyphenol content but flavonoid is a major class in P. halepensis. The amount of total phenolics varied from 4.22±0.3 to 20.65±0.1mg GAE/g of dry weight. HME had the higher content (20.65±0.1mg GAE/g of DW). This could be due to more interfering substances present in the crude extract as compared to those fractions. The fraction with the highest total phenolic content was diethylether (8.52±0.1mg GAE/g of DW). The lower polarity solvent: chloroform showed much lower ability in extracting the phenolic compounds as compared to the polar solvents.

The greatest antioxidant activity was found in ethylacetate fraction EAF (IC50 =3.25±0.33 µg/mL) for the scavenging of free radical DPPH, diethylethere fraction DEF exhibited a highest IC50 value 67.06±0.37 μg/mL and 71.51±0.22% for the reducing power and β-carotene–linoleic acid tests. Particularly the fractions obtained by diethyl ether and ethyl acetate, are good hydrogen and electron donors, capable of scavenging the free radicals (DPPH •) and peroxyl radicals (LOO •) resulting from oxidation of linoleic acid.


2ème



60

A negative correlation was found between phenolic compounds and the antioxidant efficiencies of the crude extract/fractions, suggesting that phenolic compounds are not the only contributors to the antioxidant activities of Pinus coulteri.

A low to moderate antimicrobial activity according to phenolic compounds was revealed against seven bacteria tested (three Gram- positive and five Gram-negative), the minimum inhibitory concentration value of extracts ranged from 0.09 to 6.25 mg/mL. Among the tested microorganisms, Gram+ bacteria were the most susceptible microorganism against our extracts. The chloroform and diethyl ether fractions exhibited moderate antimicrobial activity against S. aureus and L. monocytogenes with diameter 13.5±0.28 mm, 13.33±0.57 mm and 18.33±1.52 mm respectively. Two germs Gram-negative bacteria and yeast were found to be more resistant P. aeruginosa, E. coli and C. albicans. The phenolic compounds were probably responsible for their cytotoxicity.

Conclusion: This preliminary study touches upon the fact that P. coulteri other than the most studied pine also possess high biological activities and, therefore could represent an interesting alternative for natural and preventive therapies. These results reveal that the Pinus species are the potential sources of active metabolites with antioxidant properties.

References:

Liu R.H., 2003. Health benefits of ruit and vegetables are from additive and synergistic combinations of phytochemicals. Am. J. Clin Nutr., 78: 517-520.

Kaneria M., Kanari B., Chanda S., 2012. Assessment of effect of hydroalcoholic and decoction methods on extraction of antioxidants from selected Indian medicinal plants. Asian Pac. J. Trop. Biomed., 2(3): 195-202.

Merah S., Dahmane D., Krimat S., Metidji H., Nouasri A., Lamari L. et Dob T., 2018. Chemical analysis of phenolic compounds and determination of antioxidant, antimicrobial and cytotoxic activities of organic extracts of Pinus coulteri D. Don. Bangladesh journal of pharmacology. 13: 120-129.

2ème



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C2-16 Valorisation de l’impact d’une substance naturelle (Fenugrec) sur le modèle

animal

Faiza ROUAG, Habiba FERHATI et Abdlekrim TAHRAOUI

Laboratoire de Neuroendocrinologie Appliquée, Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université Badji Mokhtar Annaba 23000 Algérie

[email protected] Tel. 0657190092

Mots clés : Fenugrec ; Rats wistar ; Anxiété ; Acide urique ; Cholesterol.

Description du sujet : Le fenugrec (Trigonella foenum-graecum L.) est une herbacée annuelle appartenant à la famille des fabacées. Il se trouve partout dans le monde, mais il est d’origine méditerranéenne. La plante de fenugrec entière peut être utilisée en phytothérapie, mais ce sont essentiellement les graines qui ont un intérêt thérapeutique.

Face à l’expansion des maladies dont la prise en charge est élevée, l’Organisation Mondiale de la Santé OMS, a encouragé des études ethnobotaniques et des recherches pharmaceutiques pour innover des médicaments à base de plantes médicinales afin de promouvoir leurs utilisations optimales, dans le traitement de certaines pathologies (Ghourri et al., 2013 ; Hamden et al., 2011).

Objectifs : Le but de cette étude consiste à renforcer les données scientifiques sur l’intérêt d’utilisation de l’extrait aqueux des graines de fenugrec dans le domaine médical.

Méthodologie : 21 rats mâles ont été utilisés dans ce travail, réparties en trois groupes dont un groupe témoin (T), un groupe traité par l’extrait aqueux du fenugrec (F) et un groupe (G) gavé par l’eau seule pendent 30 jours par la méthode du gavage oral.

Résultats : Nos résultats montrent une baisse remarquable du taux du cholestérol total, des triglycérides et du cholestérol-LDL principalement chez le lot (F) par rapport aux autres lots (G) et (T), par ailleurs une augmentation significative du HDL-c. Ainsi nous avons trouvé une diminution significative du taux de l’acide urique (AU) chez le lot traité au fenugrec par rapport au lot témoin. Nous avons trouvé aussi d’après les tests neurocomportementaux une diminution significative de l’anxiété chez le lot (F) par rapport au lot (T) et (G).

Conclusion : Les résultats trouvés révèlent que l’extrait aqueux des graines du fenugrec améliore les paramètres du bilan lipidique et d’acide urique chez le rat wistar ainsi qu’une baisse d’anxiété.


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C2-17 Caractérisation phytochimique des fruits de deux espèces d’Aubépine :

Crataegus azarolus L. et Crataegus monogyna Jacq.

Meriem TOUAIBIA, Feriel MOULAY, Fairouz SAIDI

Laboratoire de Biotechnologie, Environnement et Santé

[email protected]

Résumé : Ce travail s’intéresse a la valorisation des fruits de deux espèces d’aubépine poussant spontanément dans la région des Aurès : Crataegus azarolus L. et Crataegus monogyna Jacq. (Rosaceae). L’étude biométrique a parmi de classer ces baies dans la catégorie des fruits charnus. L’analyse physico-chimique a démontré que la teneur en eau dans la pulpe des fruits dépasse 69g/100gMS, cependant, les amandes avaient présenté des teneurs en cendre supérieures à 90g/100gMS.La caractérisation phytochimique réalisée sur la pulpe et les amandes de chaque espèce a montré que ces fruits contiennent des quantités appréciables deprotéines, de matière grasse, de sucres solubles et de fibres. Les amandes des noyaux se sont avérées encore plus riches en protéines que la pulpe des fruits de C. azarolus (23.95 g/100gMS) et de C. monogyna (34,06 g/100gMS). Les fruits étudiés se sont avéré également très riches en minéraux (P, Cu, K, Ca, Mg, Na, Fe, Mn, Zn). Ainsi, on peut admettre que ces fruits possèdent une bonne valeur nutritionnelle et peuvent par conséquentparticiper facilement à la satisfaction de la ration alimentaire quotidienne.

Mots clés : Crataegus azarolus L., Crataegus monogyna Jacq., Etude phytochimique, Amandes, Pulpe.

Introduction : Les petits fruits sont restés pendant longtemps une production marginale malgré leurspotentiels alimentaires et nutritionnels. Ils ont constitués à travers les âges une ressource de survie pour les populations locales (Abdedaim, 2016).

Il a été prouvé qu'une alimentation riche en fruits aide à la prévention et au soulagement de nombreuses maladies cardiovasculaires (Urbonaviciute et al., 2006). Cependant, ilexiste une catégorie de fruits peu consommés du fait de leurs raretés et de la méconnaissance de leursqualités nutritives. Parmi lesquels, on a choisi de réaliserune étude sur deux espèces d’aubépine poussant spontanément dansla région des Aurès : Crataegus azarolus L. et Crataegus monogyna Jacq.

Matériel et méthodes : Les baies de C. azaroluset C. monogyna ont été récoltés au mois d’octobre dans la commune de Tazoult (35°28’60"N 6°15’0"E) dans la Wilaya de Batna. L’étude expérimentale comporte deux phases : la première s’intéresse àla détermination des paramètres biométriqueset physico-chimiques des fruits. Dans la seconde phase, les différentes fractionsbiochimiques sont analysées, à savoir les sucres solubles, les fibres, les lipides et les protéines.

Résultats et discussion : Le rapport pulpe/fruit obtenu permet d’exprimer des paramètres d’un grand intérêt du point de vue alimentaire, ainsi il permet d’estimer la quantité exploitable par rapport au fruit entier. Enfin il nous donne un aperçu assez clair sur les dimensions des fruits (tableau 1).


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Tableau 1 : Rapport des poids des différentes parties des fruits

Espèce Pulpe/Fruit(%) Amande/Noyau (%)

Crataegus azarolus L. 71,50 ± 1,30 18,22 ± 1,78 Crataegus monogynaJacq. 82,35 ± 0,52 09,81 ± 1,83

Les teneurs moyennes en eau chez ces deux espècesse sont avérées plus intéressantes dans la pulpe des fruits par contre les taux de cendres sont particulièrementélevés dans les amandes de baies étudiées (tableau 2).

Tableau 2 : Teneurs en eau et en matièressèches dans la pulpe et l’amande des fruits

Espèce Teneur en eau (g/100gMS) Teneur en matière sèche (g/100gMS)

Pulpe Amande Pulpe Amande

C. azarolus L. 69,38 ± 0,38 08,23 ± 0,47 30,62 ± 0,38 91,68 ± 0,47 C. monogyna Jacq. 69,49 ± 0.78 06,55 ± 0,49 30,51 ± 0.78 93,45 ± 0,49

Selon Couplan (2000), c’est l’eau qui tient en dissolution tous les sels minéraux et les sucres, les proportions sont de l’ordre de 80 à 90% pour les fruits charnus, bienmoins élevés mais très variables pour les fruits secs tel que les amandes de 5 à 20%.

De ces résultats, il en ressort que les espèces étudiéesreprésentent des teneurs en eau de la pulpe dépassant 69%. Ces valeurs restent toutefois plus faibles que celles trouvées par Gloaguen. (1982) chez C.monogyna (92%) et C. azarolus (91%), mais elles se situent dans la fourchette évaluée par Traba et al.(2006) pour les fruits charnus avec des teneurs de 85% pour les abricots et 70% pour les bananes. Ainsi, on peut admettre que Crataegusfait partie du groupe des fruits charnus.

A l’instar des essais biochimiques réalisés sur les fruits de C. azaroluset C. monogyna, la pulpe des fruits comporte de teneurs intéressantes en protéines (0,75 g/100g MS ; 0,88 g/100g MS), en matière grasse (0,59 g/100g MS ; 0,66 g/100g MS), en fibres (10,90g/100g MS ; 11,59g/100g MS) et en sucres solubles (2,98g/100g MS ; 7,80g/100g MS). Les amandes des noyaux se sont avérées encore plus riches en protéines que la pulpe des fruits (23.95 g/100gMS, 34,06 g/100gMS). Selon Koyuncu et al. (2007), la variation de ces paramètres biochimiques dans les fruits a été expliquée par les raisons suivantes :

Les facteurs biologiques : L’espèce, l’âge de la plante, le stade de maturité et l’état physiologique du fruit.

Les facteurs environnementaux : Sol, technique culturale et exposition.

L’étude amontré également que ces fruits sont riches en minéraux (P, Cu, K, Ca, Mg, Na, Fe, Mn, Zn). Les résultats obtenus montrent queces fruit possèdent une haute valeur nutritionnelle et peuvent par conséquentparticiper facilement à satisfaire la ration alimentaire quotidienne. Les résultatsobtenusconcernant la teneur en matière grasse des fruits ouvrent des perspectives pour l’utilisation de ces baies en cosmétique et en production phyto-pharmaceutique.

Conclusion : Le patrimoine national floristique recèle de nombreuses espèces ayant des potentialités remarquables tant au point de vu alimentaire, pharmacologique oucosmétique. Les substances ou produits qui en sont extraits possèdent une forte valeur ajoutée etpeuvent contribuer au développement économique.De ce fait, il serait possible d’envisager différentes

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transformation pour la pulpe des fruits de l’aubépinecomme farine et de l’incorporer soit comme additif alimentaire ou comme matière première en industrie agro-alimentaire. Les huiles des amandes de cesfruits peuvent être utilisées dans les préparations pharmaceutiques, cosmétiques ou éventuellement alimentaires. Toutesles amandes étudiés contiennent une fraction non négligeable en protéines végétales et peuvent êtreutilisée comme sources dans l’alimentation animale.


Abdedaim M., 2016. Etude de la composition biochimique des fruits de cinq espèces végétales présentes dans la région des Aurès en vue de leur utilisation alimentaire ou pharmacologique. Thèse de doctorat en Biochimie. Université FERHAT ABBAS de Sétif. 174p.

Couplan F., 2000. Dictionnaire Etymologique de Botanique. Delachaux et Nestlé (Eds). Paris, 283p.

Gloaguen J. C., 1982. Connaître et reconnaître les arbres et les arbustes des forêts et compagnes. OuestFrance (Ed). Paris, 222p.

Koyuncu T., Pinar Y. et Lule F., 2007. Convective drying characteristics of Azerole red (Crataegus monogyna Jacq.) and yellow (Crataegus aronia Bosc.) fruits. Journal of Food Engineering, 78 (4):1471-1475.

Traba J., Arrieta S., Herranz J. et Clamagirand M. C., 2006. Red fox (Vulpesvulpes L.) favour seeddispersal, germination and seedling survival of Mediterranean Hackberry (Celtisaustralis L.). ActaOecologica, 30(1):39-45.

Urbonavieiute V. J., Jakstas O., Kornysova O., Janulis V. et Maruska A., 2006. Capillary electrophoretic analysis of flavonoids in single-styled hawthorn (Crataegus monogyna Jacq.) ethanolic extracts. Journal of Chromatography “A”, 1112:339-344.

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C2-18 Extraction des molécules bioactives d’une plante de la famille des Lamiaceae

Ratiba ZAID1. Fazia MOUHOUCHE1. Ramon CANELA-GARAYOA2. Nancy Milena ORTEGA CHACÓN2 1Laboratoire de Phytopharmacie- Département de Zoologie Agricole et Forestière- Ecole Nationale

Supérieure Agronomique, Avenue Hassan Badi, El Harrach, Alger, Algérie. 2Département de Chimie organique- Collège Technique Supérieur de Génie Agronomique, ETSEA-

Université de Lleida, avenue Alcalde Rovira Roure, 191, 25198, Lleida, Espagne.

[email protected]

Mots clés : Melissa officinalis L., Extraction, Analyse chimique, GC/MS, Molécules chimique.

Introduction : La plante Melissa officinalis L, choisie pour notre étude est riche en principes actifs et est utilisés dans le domaine pharmaceutique, cosmétique et de l’industrie alimentaire. Les principaux travaux sont réalisés sur la composition chimique de l'huile essentielle de mélisse et mais très peu à partir d’extraction par fluide supercritique, enzymatique ou ultrasonique. De plus des auteurs ont relevé que la composition qualitative et quantitative de la plante de mélisse varie en fonction de son origine, des conditions climatiques (Lepengue et al., 2016) de l’altitude, de l'âge de la plante, de la période de récolte(Penchevet al.,2010).L’objectif de ce travail est de rechercher et de renforcer les connaissances sur la composition phytochimique de Melissa officinalis L., récoltée à Hammam Mélouane, prolongement naturel du Parc National Forestier de Chréa (Blida), en Algérie.

Méthodes : L’extraction de M. officinalis L. est réalisée par trois méthodes d’extractions différentes pour extraire plusieurs composés chimiques à savoir l’extraction par fluide supercritique, extraction par ultrason et l’extraction enzymatique.

Résultats et discussion : Les 3 méthodes (ultrason, fluide supercritique et enzymatique) ont permis de recenser un total de 30 composés chimiques dont 15 monoterpéniques -2 sesquiterpéniques et 7 terpènes oxygénés dont 3 alcools -2 cétones - 4 acides gras. La représentation la plus élevée, en pourcentage, est de 64,5% par SFE pour les terpènes et terpénoïdes, suivie par les acides gras avec un pourcentage de 59%. Nos conclusions concordent avec celles de Djeddi (2012), qui révèle que la qualité et la quantité des composés chimiques des plantes dépendent de nombreux facteurs dontles conditions géographiques et climatiques, la nature des composants du sol,du patrimoine génétique de la plante, de son organe, de son cycle végétatif, du calendrier et des techniques de récolte et de la méthode d’extraction et de son déroulement.

Conclusion : Les résultats de l’analyse des composés chimiques ont conduit à l’identification de 60composés chimiques pour la Mélisse. Par ailleurs, les composés chimiques appartiennent à 3 groupes chimiques majoritaires : les terpènes, les terpénoïdes et les acides gras.


Djeddi S., Djebile K., Hadjbourega G., Achour Z., Argyropoulou C., Skaltsa H. 2012. In vitro Antimicrobial properties and chemical composition of Santolina chamaecyparissus essential oil from Algeria. Natural Product communications, 7(7): 110-118.

LepengueA. N., Souza A., Yala J.F., Lebamba J., Mavoungou J., M’batchi B. 2016. Etude de quelques caracteristiques physicochimiques et biochimiques de Wavé-fortex, un complement alimentaire naturel du gabon. European Scientific Journal, 12 (33).

Penchev P., Angelov G., Condoret J.S. 2010. Extraction des agents antioxydants (acide rosmarinique) à partir de la mélisse (Melissa officinalis L.), Revue de Génie Industriel, 5, 115-123.


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C2-19 Des plantes au service de la protection des cultures

Nadjia ZERMANE

Faculté des Sciences, Département des Sciences de la Nature et de la Vie, Université Alger 1, Benyoucef Benkhedda, 02 Rue Didouche Mourad, Alger, Algérie.

[email protected]

Mots clés : Agriculture - Protection des cultures – Pesticides botaniques – Pertes de Rendements

Résumé : Depuis l’apparition de l’Agriculture, il y a plus de dix mille ans dans le croissant fertile de la Mésopotamie, l’Homme n’a pas cessé de combattre les divers ravageurs et maladies sévissant sur ses cultures. L’histoire documente des exemples de premières utilisations de pesticides par les anciennes civilisations. Ainsi, la première utilisation connue d'un insecticide remonte à environ 4 500 ans par les Sumériens qui utilisaient des composés soufrés pour lutter contre les insectes et les acariens. Au 1er siècle av. J.-C., les Romains utilisaient un composé fabriqué à base d'olives écrasées, de soufre brûlé et de sel pour lutter contre les fourmis et les mauvaises herbes dans leurs cultures. Au 8ème siècle après J.-C., les Chinois utilisaient de l'arsenic mélangé à de l'eau pour lutter contre les insectes dans leurs grandes cultures et leurs vergers d'agrumes *1+. A l’époque, et en l’absence d'industrie chimique, les produits utilisés devaient être d'origine naturelle (végétale, animale ou minérale), disponibles ou faciles à obtenir.

De nos jours, et malgré les avancés technologiques dans le domaine agricole, les pertes annuelles de la production agricole s’élèvent à près de 36,5% et sont causées par les maladies (14,1% de pertes), les insectes (10,2%) et les mauvaises herbes (12,2 %), auxquelles s’ajoutent de 6 à 12% de pertes de post-récolte (lors du stockage) [2]. Des données plus récentes documentent les pertes associées à 137 agents pathogènes et ravageurs associés au blé, riz, maïs, pomme de terre et soja dans le monde. Les estimations des pertes de rendement (fourchette) à l'échelle mondiale sont pour le blé [21,5 % (10,1-28,1 %)], le riz [30,0 % (24,6-40,9 %)], le maïs [22,5 % (19,5-41,1 %)], la pomme de terre [17,2 % (8,1-21 %)] et le soja [21,4 % (11,0-32,4 %)] [3]. A cause de leur application facile et la rapidité de leur action, les pesticides conventionnels de synthèse ont constitué un outil incontournable dans la gestion phytosanitaire depuis la 2ème moitié du siècle dernier. Cependant, leur utilisation croissante a engendré des niveaux inacceptables de risque pour la santé humaine et environnementale. La réduction de la dépendance aux pesticides chimiques est devenue donc une nécessité et différentes méthodes alternatives de lutte ont eu un regain d’intérêt notamment l’usage de produits d’origines naturelles. Avec la tendance mondiale actuelle orientée vers la consommation d'aliments produits à l'aide de composés phytosanitaires inoffensifs et de préférence naturels, les pesticides à base de plantes (ou pesticides botaniques) gagnent en popularité notamment dans l'agriculture biologique [4]. Les pesticides botaniques sont des dérivés de plantes capables de repousser, inhiber la croissance ou tuer les ravageurs des cultures [5] et peuvent également affecter les agents phytopathogènes tels que les bactéries, les champignons, les virus ainsi que les nématodes.

Les pesticides botaniques ayant montré une efficacité contre d'importants ravageurs des cultures dérivent de plantes appartenant aux familles des Myrtaceae, Lauraceae, Rutaceae, Lamiaceae, Asteraceae, Apiaceae, Cupressaceae, Poaceae, Zingiberaceae, Piperaceae, Liliaceae, Apocynaceae, Solanaceae, Caesalpinaceae, Sapotaceae. Les pesticides botaniques sont utilisés sous forme d'extraits de plantes, d'huiles essentielles ou les deux [6] ; ils agissent par leurs


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composés phytochimiques tels que les stéroïdes, les alcaloïdes, les tanins, les terpènes, les phénols, les flavonoïdes et les résines qui possèdent des propriétés antifongiques, antibactériennes, antioxydantes ou insecticides [7]. Parmi les plus efficaces on peut citer le Neem, Azadirachta indica (principalement contre les insectes), Tagetes erecta (contre les nématodes), Nepeta nuda (contre les virus), Dittrichia viscosa (contre les insectes des denrées stockées), Allium sativum (contre les champignons), Mentha piperita (contre les bactéries) …etc.


[1] 4,500 Years of Crop Protection : https://croplife.org/news/4500-years-of-crop-protection/

[2] Agrios, G. N. 2005. Plant Pathology. 5th Edition.

[3] Savary, S., Willocquet, L., Pethybridge, S. J. et al. 2019. The global burden of pathogens and pests on major food crops. Nat. Ecol. Evol. 3: 430–439. https://doi.org/10.1038/s41559-018-0793-y

[4] Lengai G. M. W., Muthomi J.W. & Mbega E. R. 2020. Phytochemical activity and role of botanical pesticides in pest management for sustainable agricultural crop production. Scientific African, Vol. 7. https://doi.org/10.1016/j.sciaf.2019.e00239

[5] Hikal W.M., Baeshen R.S., Said-Al Ahl H.A. 2017. Botanical insecticide as simple extractives for pest control. Cogent Biol., 3 (1), Article 1404274

[6] Mizubuti E.S., Júnior V.L. & Forbes G.A. 2007. Management of late blight with alternative products. Pest Technol., 2 : 106-116.

[7] Ahmad W., Shilpa S., Sanjay K. 2017. Phytochemical screening and antimicrobial study of Euphorbia hirta extracts, J. Med. Plant Stud., 2: 183-186.

https://croplife.org/news/4500-years-of-crop-protection/

https://doi.org/10.1038/s41559-018-0793-y

https://doi.org/10.1038/s41559-018-0793-y

https://doi.org/10.1016/j.sciaf.2019.e00239

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C3-1 Levure naturelle et levain maison : Richesse et déclin des traditions en Algérie

Abderrahmane BENKHALIFA, Khiera KEHLI et Asma OULD MOHAMMED

Département des Sciences Naturelles, Ecole Normale Supérieure Bachir El-Ibrahimi, Kouba, Alger

[email protected] ; [email protected] ; [email protected]

Mots-clés : Pain traditionnel, Levain, Levures naturelles, Savoir ancestral, Milieu rural,

Introduction : Le levage de la pâte ou levain est la manière traditionnelle de produire du pain. Malgré la généralisation de la levure industrielle le procédé traditionnel conserve encore sa pertinence dans la nourriture contemporaine. Bien que les levains aient des avantages en économie et sur la santé des populations, leur pratique ne persiste en Algérie que dans le milieu rural. Suite à la pandémie du Covid19, le confinement de 2020 et la pénurie de semoule ont poussé de nombreuses familles à recourir à la farine de blé ou d’orge locaux. Par volonté ou pour éviter les épiciers on s'est penchés sur le maintien des traditions pour préparer le pain en utilisant la levure produite maison. Nous avons discuté spontanément avec les uns et les autres pour savoir si les manières de procéder à la préparation du levain sont différentes entre méthodes ancestrales et acquisition de savoirs exogènes. A l'occasion, nous avons recherché les raisons qui font que certaines personnes sont au courant du processus de panification et que d'autres ne l'ont jamais vu ou jamais entendu.

Matériel et méthode : Nous étions en faveur des interviews non structurés auprès de quelques connaissances parmi les populations rurales et également auprès de jeunes universitaires pour savoir si la tradition du levain est maintenue ou pas ? et si les jeunes derniers sont imprégnés des modes de préparation ancestraux du pain en général. Au cours du premier trimestre 2021, nous avons questionné occasionnellement des personnes d'origine citadine (habitants de villes) et des habitants de milieux para urbains ou carrément de milieux ruraux ou ceux ayant une origine rurale. Pour enrichir cette confrontation nous l'avons comparé avec des ressources propagées par le biais des réseaux sociaux en particulier à partir du Maroc et en France pour le moment.

Dans la pratique propre nous avons lancé un essai de préparation d’un levain sur farine de blé de la région de Zeccar pour compter le nombre de jour nécessaire à la levée, passer un et un examen au microscope pour l’appréciation des levures constituées et procéder à une panification entière y compris la cuisson. Par le biais de cet exercice nous avons incité, parmi les collaborateurs, deux jeunes universitaires à préparer, dans leurs foyers, un levain traditionnel avec le concours de leurs parents et proches. Nous avons ensuite comparé leurs recettes avec celle d’une famille d’un milieu villageois. En tout, quatre recettes ; dont une propre, la deuxième à EL-Attaf, la troisième à Lardjam dans la wilaya de Tissemsilt et la quatrième celle du village d’Ain Torki dans les environs de Miliana.

Résultats & Discussion : A partir des interviews nous avons confirmé l’existence par le passé de la préparation du levain propres aux familles dans leurs foyers à Tlemcen, Chlef, Ain Defla, Tissemsilt, Blida, Alger, Tizi Ouzou, Jijel et El-Oued. Certainement ailleurs aussi mais souvent cette tradition a disparu suite à la généralisation de la levure boulangère. Par rapport au Maroc, il y a très peu de propagation de séquences vidéo sur YouTube en Algérie. Les jeunes même d’un niveau universitaire ne font pas la distinction entre la levure chimique et la levure industrielle à base de Saccharomyces cerevisiae, ce qui montre une carence dans les programmes scolaires et



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les approches pédagogiques. Les noms Khemira Beldya, Khemirat Dar, Khemira Mahaliyah, Khemira Arbiyah sont utilisés pour désigner le levain maison chez les ressortissants de milieux ruraux seulement.

Les recettes sont peu différentes mis à part ; 1) l’ensemencement de la farine au début. Les trois essais sont faits à partir de débris de dattes le quatrième à base de farine d’orge avec le son. 2) le rajout de la farine pour nourrir le levain les jours suivants ou non. Chez les villageois le levain est utilisé le jour même ou le lendemain sinon reconstitué en boule et enfuit dans la farine de blé pour son utilisation le lendemain. L’essai 2 était plus au chaud dans la température de cuisine. L’essai 3 à Lardjem est conservé fermé jusqu’à la levé. Le nombre de jours nécessaire à la levée est de 5 à 6 jours. Photos des essais de gauche à droite ; 1 A. Benkhalifa, 2. K. Kehli et 3. A. Ould Mohammed

Présence de cellules de levure dans le levain traditionnel ensemencé de

débris de dattes (Photo A. Benkhalifa)

La mie est adhérente à la croute et les alvéoles sont régulières difficile à égrener comme le stipule le texte du décret 91-572 relatif au pain (JORA). La croute est

croustillance et fine avec absence d’impuretés. La saveur et le gout sont excellents. Les traces sont des empreintes des folioles de Doum : Chamaerops

humilis. Ce qui favorise un autre savoir et savoir-faire au lieu du ‘‘Dis’’ : Ampelodesmos mauritanicus Photo. K. Kehli

Dans les trois essais la panification a été réussie au même titre que celle de la famille villageoise sur le plan de satisfaction. Pourtant les deux collaboratrices n’avaient jamais eu à préparer du levain auparavant.

Il est fort probable qu’il y a eu formation de plusieurs sortes de levures et de micro-organisme et non Saccharomyces cerevisiae seulement. Dekhmouche-Djekref (2016) a réussi à isoler deux enzymes à partir de Clavispora lusitaniae, retrouvée comme les autres levures amylolytiques sur les blés des zones arides (Biskra). On retrouve dans la littérature spécialisée du levain qu’il contient Lactobacillus (Fructilactobacillus) sanfranciscensis capable d'utiliser le maltose pour le cas de l’orge comme démarrage du levain ou comme céréale utilisée pour la panification en parallèles aux levures ; Candida (Kasachstania) humilis et C. Milleri ne peuvent pas utiliser le maltose (Gänzle et Schwab, 2006.). Selon cette source, le levain est particulièrement pertinent pour la qualité du pain de Seigle. Ce qui ouvre une chance de la promotion de sa consommation en Algérie.

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De tradition, le pain d'orge connaît un retour dans les étalages depuis plusieurs années grâce aux consommateurs qui se sentent obligées de consommer du pain à faible apport glycémique. Par contre, on ne réalise pas que le pain d'orge préparé, dans les boulangeries ou mêmes dans les maisons dans les zones périurbaines, pour une commercialisation est additionné de farine blanche et surtout de levure boulangère d’origine industrielle.

La galette d'orge traditionnelle est d'un goût acidulé ou non selon le processus de préparation et de la fermentation. Sans levure ou avec de la levure commerciale, il n’y a pas en principe de ce goût acidulé sauf si la fermentation à duré longtemps et il y a eu cumul d’acide acétique. Dans le milieu rural, certains consommateurs conservent la tradition de la galette d'orge pur dite ‘‘Hamdha’’. Il y a donc une conservation de la tradition de préparation de ce type de pain et la plupart du temps avec une farine d’orge additionné de levain à base d'orge fermenté quelques moments avant ou prélevé d’une ‘Matmoura’, une sorte de cuve ou l’orge est mouillée et recouvert pour quelques jours. Sinon, on ajoutant le jour même du vinaigre quelques moments ou quelques heures avant. Le levain est additionné de plusieurs ingrédients et on recense plusieurs sources d’ensemencement. 1) L'ajout du vinaigre, 2) du petit lait l'ben, 3) du Jus de pastèque, 4) du jus de tomates, 5) des débris de dattes écrasées probablement les dattes Ghars, et on peut remplacer les débris de dattes par des figues sèches. 6) On fait presser les feuilles de Rumex ou Homeidha. Ceci fait comprendre deux processus ; l’un pour faire baisser le pH du levain qui serait plus favorable au développement des levures qu’aux bactéries et l’autre comme un ensemencement de souches de levures à partir de fruits ou de l’air.

Conclusion : La tradition du levain maison est relativement fragilisée en Algérie. Les familles sont de moins en moins capables de préparer du pain sans recours à l’utilisation de la levure boulangère industrielle pourtant importée puisque les usines sur le territoire connaissent des difficultés qui perdurent depuis des années. La pratique des levains traditionnels maison a non seulement son effet sur l’économie mais surtout son impact sur la santé des populations. Les levains favorisent la valorisation des ressources locales et enrichissent le pain de qualité dégustative et de nutriments innombrables. Le pain est un produit décomposé initialement par la multitude de micro-organisme y compris les levures pour être mieux assimilée par l’organisme humain. En plus d’être plus digestible, le levain à base de levures naturelles diverses rajoute au pain gout une marque du terroir. Il existe même un levain propre aux soupes pour améliorer leurs gouts. Les souches de levures ensemencées sont très variées et pourront s’élargissent à l’adition des fèves ou des pois chiches ou d’autres fruits. Ce qui donne la chance d’innover. La stratégie éducative et l’effort de sensibilisation justifieront l’ambition du développement durable.


Décret exécutif n° 91-572 du 31 décembre 1991 relatif à la farine de panification et du pain, JORA n°2 du 8 Janvier 1992 : 43-45.

Gänzle M.G., Schwab C., 2006. Exploitation of the metabolic potential of lactic Acid bacteria for improved quality of gluten-free bread, in Arendt E. K. and Dal Bello F., The Science of Gluten-Free Foods and Beverages, A volume in American Associate of Cereal Chemists International, 99-111.

Dakhmouche-Djekrif S., 2016. Production et caractérisation de l’Amylopullulanase de la levure Clavispora lusitaniae ABS7 isolée de blé cultivé et stocké en zones arides. Thèse de Doctorat es Sciences en Cotutelle, Univ. Frères Mentouri, Constantine I (Algérie) et Université de Technologie Compiègne (France). 201p.

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C3-2 Caractérisation morphologique, phénologique et agronomique de 95 lignées de

Petit pois (Pisum sativum L.) en provenance de plusieurs localités

Fatima DAHLIA1,2, Khaled DRICI1, Habiba LAIDI1

1Faculté de Science de la Nature et de la Vie, Université Ibn Khaldoun, Campus Karman, Tiaret

2Laboratoire de Physiologie Végétale Appliquée aux Cultures Hors-sol, Université Ibn Khaldoun, Tiaret

[email protected]

Introduction : Les ressources génétiques demeurent, depuis des siècles, à la base du développement agricole et socioculturel de l’homme. Elles constituent la base biologique de la sécurité alimentaire mondiale et fournissent des moyens de subsistance à tous les habitants de la planète. La diversité génétique est une source pour augmenter les rendements et stabiliser la production face aux maladies et aux fluctuations de l'environnement (Zahir et al., 2007). Aujourd’hui plus que jamais, tous les pays ont besoin de ressources génétiques pour accroître durablement leur production agricole et leurs disponibilités alimentaires.

Les petits pois présentent une extension plus grande que celle de n’importe quelle autre légumineuse à grains. Elle est destinée à un double usage alimentation humaine et animale et permet la fixation de l'azote atmosphérique dans le sol (Bermejo et León, 1994). L’amélioration de la production du pois est nécessaire, cette amélioration passe après la caractérisation morphologique, phénologique et agronomique de plusieurs lignées.

Matériel et méthodes : Le matériel végétal utilisé comprend 95 lignées de petits pois en prévenance de différentes localités du monde, fournis aimablement par la banque des gènes de l'Australie. L'essai était installé à la station expérimentale de la Faculté de Sciences de la Nature et de la Vie (Université Ibn Khaldoun) en bloc aléatoire complet avec trois répétitions. Les caractéristiques pédoclimatiques ont été notées.

La caractérisation a porté sur six caractères qualitatifs ; la couleur des feuilles, couleur des tiges, couleur des fleurs, couleur des graines, couleur du hile et la texture des graines, cinq caractères morphologiques (hauteur de plantes, hauteur de l'insertion des gousses, longueur des gousses, nombre de folioles et la surface foliaire), trois caractères phenologiques (Précocité de la floraison, formation de gousses et maturité) et sept caractères agronomiques (nombre de gousses par plante, nombre de graines par gousse, poids frais et sec de mille graines, humidité des graines et les rendements en graines estimés et réels).

Résultats et discussion : Trois types de couleurs de feuilles ont été observées, le vert clair (12 lignées), le vert (60 lignées) et le vert foncé (23 lignées), avec deux couleurs des tiges (68 lignées avec des tiges marron et 27 lignées à tiges vertes). Trois couleurs des fleurs (68 lignées à fleurs violettes, 26 lignées à fleurs blanches et une seule lignée à fleurs bleues). Huit couleurs de graines (25 lignées à graines mixtes, 21 lignées à graines vertes, 16 lignées à graines vertes tachetées, 13 lignées à graines bronzes, 8 lignées à graines vertes claires, 6 lignées à graines vertes foncées, 5 lignées à graines marron claires et une lignée à graines marron foncées). Quatre couleurs du hile (43 lignées à hile marron, 25 lignées à hile clair, 14 lignées à hile mixte et 13 lignées à hile noir) et trois texture de graines (57 lignées à graines mixtes, 21 lignées à graines ridées et 15 lignées à graines lisses).

Les moyennes des caractères morphologiques oscillent entre 25,6 cm (lignée Liu Tang Ke Wan, Chine) à 86,86 cm (lignée PI 193843, Ethiopie) pour la hauteur des tiges, de 9,86 cm (lignée Liu


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Tang Ke Wan, Chine) à 55,46 cm (Da Qing Wan, Chine) pour l'insertion de la première gousse, de 3,14 cm (PIS 406, Grèce) à 8,86 cm (lignée Alexandra, France) pour la longueur des gousses, de 2,60 folioles (lignée Suzana, France) à 6,13 folioles (lignée Lu Wan Dou, Chine) pour le nombre de folioles par feuille et de 9,59 cm² (lignées P. Sativum - Eth, Ethiopie et Ma Wan, Chine) à 24,33 cm² (lignée Lu Wan Dou, Chine).

Les lignées les plus précoces étaient la lignée Liu TangKe Wan (Chine) avec 55 jours pour la floraison, 69,66 jours pour la formation de gousse et la lignée Sugar Pea (U.K.) avec 89,66 jours pour arriver à maturité. La lignée Ma Lu Wan Dou (Chine) était la plus tardive avec 81,33 jours pour fleurir, 91,33 jours pour former des gousses et 102,66 jours pour arriver à maturité.

Les moyennes des traits agronomiques sont variées allant ; de 1,93 gousses (lignée Ma Lu Wan Dou, Chine) à 16,86 gousses (lignée PI 560968, Turquie) ; 3,05 graines (Gua Pi Wan Dou, Chine) à 5,506 graines ; de 9,84 g (lignée NPE1180.392, Pakistan) à 47,42g (lignée Onward, New Zélande) pour le poids frais de cent graines, de 4,86 g (lignée L1405, Grèce) à 18,74 g (Pis 389, Espagne) pour le poids sec de cent graines ; de 21,35 % (lignée Gua Pi Wan Dou, Chine) à 62,57 % (lignée Onward, Italie), de 2,43 et 1,92 q/ha (lignée Alexendra, France) à 69,80 et 41,77 q/ha (lignée Tai Ba Cou, Chine) pour les rendements en grains estimé et réel respectivement.

Selon Trébuche et al., (1953) et Pitrate et Foury (2003), la variabilité chez le petit pois est sous la dépendance de nombreux facteurs : la variété elle-même (génétique), la variation du milieu (Vocanson, 2006) et du mode de culture (Jolain et al., 2005).

Conclusion : Une large variabilité a été enregistré entre les lignées pour tous les caractères notés.Des classements réalisés ont fait apparaître que les lignées ayant un nombre important de caractères favorables présentent généralement des rendements élevés. En effet, les lignées PI 193843, P. Sativum-Eth, PIS 511 (Ethiopie), Tai Ba Cou, Liu Tang Ke Wan (Chine), PIS 389 (Espagne) et P. Sativum-Hind (Afghanistan) sont les meilleures et de ce fait elles peuvent être utilisées dans des programmes de sélection et d’amélioration pour l’espèce Pisum sativum.

Ces résultats constituent une base pour l’amélioration et la création variétale de cette espèce en Algérie.


Jolain N., Biarnès V., Chaillet I., Lecoeur J., 2005. Agrophysiologie du pois protéagineux. Ed. INRA. Paris.280 p.

Pitrate M., Foury C., 2003. Histoire de légumes : des origines à l’orée du XXI e siècle. Ed. INRA, Paris, P 340.

Trébuche G., Chopinet T.B., Drouzy J., 1953. Contribution à l’étude des variétés de pois potager cultivées en France. Ed. INRA. Paris. Pp : 147-251.

Vocanson A., 2006. Evaluation ex ante d'innovations variétales en pois d'hiver (Pisum sativumL.) : approche par modélisation au niveau de la parcelle et de l'exploitation agricole. Thèse Doctorat. Institut National Agronomique, Paris-Grignon. 294p.

Zahir A., Afsari S.Q., Waqal A., Gulzar H., Nisar M., Ghafoor A., 2007. Evaluation of genetic diversity present in pea (Pisum sativum L.) germplasm based on morphological traits, resistance to powdery mildew and molecular characteristics. Pak. J. Bot., 39(7): 2739-2747.

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C3-3 Effet de la stratification mécanique et chimique sur la germination des graines du

Jujubier

Mériem MARFOUA1,2, Oussama SI MOHAMMED2 et Choueib MECHRAOUI2

1Laboratoire des Bio-Ressources Sahariennes : Préservation et Valorisation Université KASDI Merbah, PO BOX 511, Ouargla 30000 - Algérie

2Université TELIDJI Amar, PO BOX 37G, Laghouat 03000 - Algérie

[email protected]

Mots clés : Zizyphus lotus (L.) Lam., dormance, germination, scarification, Laghouat.

Introduction : L’amélioration du couvert végétal des massifs forestiers dégradés de l’Atlas saharien par la plantation d’espèces diversifiées adaptées à ces zones permettra une meilleure lutte contre la désertification (Nedjraoui and Bédrani, 2008 ; Bencherif, 2011 ; Bidak et al., 2015, Toumi et al., 2017). Le Jujubier de Bérbérie (Zizyphus lotus (L.) Lam.), communément appelé ‘‘Sedra’’, est une plante à usage multiple largement utilisée en phytothérapie par les populations locales (Fekih, 2009, Ghalem et al., 2014; Zanndouche, 2015, Rais et al., 2020). Le fruit comestible appelé ‘’Nbag’’ est une drupe subglobuleuse jaune foncé (d'environ 1 à 1,5 cm de diamètre) à maturité et possède des graines brunes foncées (d'environ 6mm). L'établissement de cette espèce est entravé par une mauvaise germination, principalement en raison d'un endocarpe pierreux. Pour vaincre la dormance tégumentaire et propager les jujubiers, de manière efficace, il faut subir aux graines de prétraitements avant le semis.

Matériel et méthodes : Le matériel végétal utilisé sont des graines mûres de Jujubier, obtenues auprès d’un marchant local, et ont été récoltées dans la région de Laghouat (Tadjrouna). Les graines traitées ont étés répartis en 6 lots comme suit :

- Lot 2 (T0): 50 graines témoins. - Lot 3 (T1): 50 graines scarifiées mécaniquement au papier de verre. - Lot 4 (T2): 50 graines scarifiées mécaniquement en fracturant le tégument. - Lot 7 (T5): 50 graines traitées à l’acide sulfurique (94%) pendant 30 min. - Lot 8 (T6): 50 graines traitées à l’acide sulfurique (94%) pendant 60 min. - Lot 9 (T7): 50 graines traitées à l’acide sulfurique (94%) pendant 120 min.

Les boites ont été réparties en randomisation totale dans une étuve obscure, réglée à une température constante de 25°C pendant 26 jours. Les graines ont été arrosées quotidiennement. Les graines étaient considérées comme ayant germées lorsqu'une radicule de semence de 2 mm était apparue (Nin et al., 2017).

Nous avons déterminé l’effet des traitements (Ranal and Santana, 2006 ; Ranal et al., 2009; Soltani et al., 2015 ; Fallahi et al., 2017) selon les formules suivantes :

(PG%) = (GS / TS) * 100 (Eq. 1)

GS: nombre de graines germées dans chaque traitement, TS: nombre total de graines semées dans chaque traitement.

(Eq. 2)

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n: nombre de graines nouvellement germées au temps D; D:nombre de jours depuis le premier jour de la germination; Σn:nombre de graines ayant germé le dernier jour.

Résultats et discussion : L’effet des différents traitements de levée de dormance sur la germination des graines de Zizyphus lotus (L.) Lam., collectées à partir de la zone de Laghouat a été étudiée sur:

Effet sur le pourcentage final de la germination (PG%) : D’après l’analyse de la variance effectuée sur le pourcentage moyen de la germination (PG%), nous avons remarqué que les traitements ont eu un effet très hautement significatif (P˂0,000***). La germination ne s'est produite que pour certaines graines ayant subies quatre types de traitements de levée de la dormance.

La figure 1 montre que la germination des graines atteint sa valeur maximale de 80% après traitement à l’acide sulfurique (94%) pendant 120 min. Suivi par le traitement chimique pendant 60 min. Alors que le traitement mécanique, en fracturant les téguments des graines de Zizyphus lotus (L.) Lam., présente un pourcentage de germination de 20) plus important par rapport à la germination après traitement chimique à l’acide sulfurique pendant 30min.

Figure 1 : Effet des traitements de levée de la dormance sur le pourcentage moyen de la germination PG (%) des graines de Zizyphus lotus (L.) Lam.

Temps moyen de germination (TMG) : D’après l’analyse de la variance effectuée sur la cinétique de la germination des graines, nous avons remarqué que les traitements ont eu un effet très hautement significatif (P˂0,000***). La germination des graines, traitées à l’acide sulfurique (94%) pendant 120 min, a eu lieu à partir du 8ème jour. La vitesse de germination a augmenté progressivement jusqu’au 36ème jour pour l’ensemble des graines ayant germées (Figure 2).

La figure 2, nous indique aussi que le lot T7 (acide sulfurique 120 min) présente le temps moyen de germination TMG le plus court (12jours) suivi par le lot T6 (acide sulfurique 60 min) avec un TMG égale à 22 jours, ensuite le lot T2 (tégument fracturé) avec un TMG égale à 25 jours.

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Figure 2 : Effet des traitements de levée de la dormance sur le temps moyen de la germination (TMG) de la germination des graines de Zizyphus lotus (L.) Lam.

Les graines du Zizyphus lotus subissent dans la nature une scarification mécanique avec l'abrasion de l'endocarpe qui se produit naturellement au fil du temps sous l'action du vent et de l'eau et l’abrasion causée par les graines du sable. Les rongeurs ont aussi un rôle avec une action mécanique en grignotant les fruits ; l'exposition à des températures élevées et fluctuantes cause une scarification thermique et la scarification chimique se produit avec le passage des noyaux par les sucs digestifs à travers l'intestin des vertébrés ou les enzymes et acide gastrique traitent ces graines (Zouaoui et al., 2013).

A partir des résultats obtenus, nous remarquons que la levée de dormance tégumentaire, se produit, avec un traitement à l’acide sulfurique (94%), pendant 120 min, avec un pourcentage de germination PG=80%, et un taux moyen de germination (TMG) le plus bas égale à 12jours. D’autre part les lots T6 (acide sulfurique 60 min), T5 (acide sulfurique 30 min), T2 (tégument fracturé) ont présenté des résultats significatifs en ce qui concerne la levée de dormance tégumentaire des graines et les rendre perméables avec des pourcentages de germination de : 70%, 20%, 10% respectivement.

Plusieurs études faites sur d’autres espèces voisines révèlent que les graines traitées peuvent atteindre des pourcentages de germination et d'émergence plus élevés que ceux des graines intactes telles que Z. mauritiana (Prins et Maghembe, 1994 ; Grice, 1996), Z. nummularia (Hussain et al. , 1993), Z. abyssinica (Prins et Maghembe, 1994), Z. mucronata (Hassen et al., 2005 ; Griffiths et Lawes, 2006), Z. spina-christi (Saied et al., 2008) et Z. joazeiro (Alves et al., 2008).

Conclusion : Le Zizyphus lotus présente un intérêt important sur plusieurs domaines avec un grand impact socio-économique mal exploré en Algérie. Sa rusticité le rend un outil naturel très efficace pour la lutte contre la désertification et le reboisement contre la dégradation.

Le traitement le plus efficace à lever la dormance de ces graines, est le traitement à l’acide sulfurique pendant 120 minutes. Ce traitement a montré des pourcentages de germination et un

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gonflement des grains plus important, et un temps moyen de germination (TMG) plus bas par rapport aux autres traitements.

Plusieurs autres actions pourraient être faites pour augmenter le taux et le délai de la germination des graines de Zizyphus lotus (L.) Lam.


Griffiths M. E., Lawes M. J. (2006). Scarification and maternal plant effects on seedling emergence in Zizyphus mucronata (Rhamnaceae), African Journal of Ecology, 44: 273-276.

Hassen A., Rethman N. F. G., Van Niekerk W. A. (2005). Effect of different seed treatment options on dormancy breaking, germination and emergence of Zizyphus mucronata (buffalo thorn) seed, Tropical Grasslands, 39: 124-128.

Hussain F., Shaukat S., Ilahi I., Qureshi M. Z. (1993). Germination promotion of Zizyphus nummularia, Hamdard, 36: 46-55.

Prins H., Maghembe J.A. (1994). Germination studies on seed of fruit trees indigenous to Malawi Forest, Ecology and Management, 64: 111-125.

Saied. A., Gebauer. J., Buerkert. A. (2008). Effects of different scarification methods on germination of Zizyphus spina-christi seeds, Seed Science and Technology, 36: 201-205.

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C3-4 La filière câpres au service du développement socio-économique des

territoires montagneux et ruraux

F.Z. OUKARA1, Y. MOUAS2, A. KADDOURI1, W. RIAHI1, A. ABDELBAKI1 et L. BOUROUGAA1

1Institut National de Recherche Forestière (INRF). B.P. 37, Cheraga, Alger, Algérie

2Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie. Université Saad Dahleb, Blida1. BP. 270, Route de Soumaa, Blida 09000, Algérie.

[email protected]

Mots clés: Câprier, filière, multiplication, domestication.

Introduction : Le câprier, Cappparis spinosa L., est une espèce xérophile et rustique à usages multiples. Ses boutons floraux appelés "câpres" et ses fruits "caprons" peuvent être collectés et commercialisés. Ces derniers sont très utilisés à des fins culinaires comme épice (Couplan, 1986). De plus, les différentes parties de la plante sont largement utilisées depuis des siècles dans la phytothérapie traditionnelle (Fadili et al., 2017 ; Gadgoli et Mishra,1999 ; Satyanarayana, 2008). Cette plante tolère les conditions climatiques contraignantes des zones arides et semi-arides ainsi que des températures extrêmes (Benseghir-Boukhari, 2007). La culture de câprier est populaire dans de nombreux pays de pourtour méditerranéen En Algérie, cette espèce est exploitée à l'état sauvage, sa consommation et son utilisation est localisée dans les zones rurales. La présente étude, se propose de contribuer à une meilleure connaissance du câprier dans la perspective de domestication de l'espèce. De façon spécifique, ce travail vise la localisation et la caractérisation morphologique de l'espèce, l'identification des usages faites de la plante par la population locale, l'évaluation des filières de commercialisation de l'espèce et enfin la contribution à la multiplication de l'espèce.

Matériel et méthodes : Afin de localiser la répartition de l'espèce, un inventaire a été lancé dans la région centre du pays. A cet effet, une fiche d'inventaire a été élaborée et qui est conçue de collecter des informations variées (localisation géographique (GPS) et administrative de l'espèce, description de l'habitat, caractérisation de milieu et de la plante). Des questionnaires ont été préparés afin d’identifier les usages faites par la population locale et les acteurs socioéconomiques impliqués dans l'exploitation et la gestion de la ressource. En ce qui concerne la multiplication de l'espèce, deux méthodes ont été testées, la germination des graines et le bouturage. Dans le but d'améliorer le taux de germination des graines, nous avons testé les prétraitements suivants : trempage dans de l'eau chaude, trempage dans l'eau à temperature normale et préchauffage des graines à 40°C. Pour le bouturage, nous avons utilisé des hormones de rhizogénèse (AIB) à différentes concentrations et des hormones naturelles préparées à base des extraits de plantes.

Résultats et discussion : L'inventaire effectué jusqu'à présent, a touché la région centre de pays à savoir les wilayas de : Blida, Médéa, Tipaza, Bouira et Ain Defla. Le câprier se trouve à l'état épars avec une répartition aléatoire. Il se localise sur les gorges et les falaises, les pentes escarpées, les éboulis, les talus, aux bordures des routes et champs et sur les vieux murs. Dans la zone prospectée, l'altitude va de 120 m (Chiffa à Blida) à 835 m (Bordj Kheris à Bouira). Il pousse dans les endroits ensoleillés et sur les sols secs et caillouteux. Selon Bensehgir (2015), le câprier peut se rencontré jusqu'à 1300 m (Sud de Béjaia, au Nord de Sétif). Les espèces accompagnatrices sont l'Oléastre, Lentisque et le Pin d'Alep. La ressource est soumise à des


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menaces d'ordre naturel (érosion) et anthropique (coupes illicites, arrachage et incendies). Le câprier sauvage est utilisé par la population riveraine (Tipaza et Bouira) en médecine traditionnelle pour le traitement de diverses pathologies. Les feuilles sont utilisées en médecine vétérinaire dans la région de Tipaza et aux soins capillaires dans la région de Miliana (Ain Defla). Cependant, la consommation des câpres comme épice est rare. Par contre la cueillette des câpres et caprons est pratiquée depuis des années surtout dans la région de la petite Kabylie (Béjaia, Bordj et au nord de Sétif). L'écoulement de la production se fait chez des marchants fixes (Douks agroalimentaires) ou les cueilleurs intermédiaires qui revendent une partie de la production aux unités de transformation agroalimentaires et l'autre partie est exportée vers l’étranger. Pour la multiplication de l'espèce, le meilleur taux de germination (50 %) est obtenu chez les graines provenant de Merad (Tipaza) et qui ont subi un trempage dans de l’eau chaude. Les résultats obtenus lors de cet essai sont préliminaires et vont être confirmés ultérieurement. Pour le bouturage, l'expérimentation est en cours.

Conclusion et perspectives : Le câprier fait partie des ressources végétales dont la population rurale a recours pour diversifier ses activités productrices et améliorer ses revenus. Dans le souci de mise en œuvre d'une stratégie de gestion durable de la ressource "câprier", nos efforts doivent s'accentuer sur la recherche et la collectes des données écologiques de l'espèce, la sélection, la multiplication et la domestication des variétés les mieux adaptées pour l'augmentation des rendements et enfin l'évaluation des filières de commercialisation de l'espèce afin d'identifier les voies d'amélioration et les actions à entreprendre pour une meilleure organisation de secteur.


Benseghir-Boukhari L. A. et Seridi R., 2007. Le câprier, une espèce arbustive pour le développement rural durable en Algérie, Méditerranée, 109, 101-105.

Benseghir Boukhari L. A., 2015. Biofacteurs de développement du Câprier épineux (Capparis spinosa L.) en Algérie, thèse de doctorat, université Badji Mokhtar, Annaba, 108p.

Couplan F., (1986), Retrouvez les légumes oubliés. 50 légumes, condiments et fruits. Culture, historique, propriétés, recettes, éd. La maison rustique, Flammarion, Paris.

Fadili K., Zerkani H., Amalich S. et Zair T., 2017. Etude phytochimique et évaluation de l’activité antioxydante des feuilles et des fruits du Capparis spinosa L. American Journal of Innovative Research and Applied Sciences, 5(2): 108-118.

Gadgoli C., Mishra S. H., 1999. Antihepatotoxic activity of p-methoxy benzoicacid from Capparis spinosa. Journal of Ethnopharmacology. 66: 187–192.

Satyanarayana T., Mathews A., Vijetha P., 2008. phytochemical and pharmacological Review of Some Indian Capparis Species. Pharmacognosy Reviews. 2 (4): 36- 45.

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C3-5 Caractérisation pollinique et physico-chimique de deux types de miel : Miel

d'importation et Miel produit localement

A. REGUIG1, N. KABLI2, L. HADERBACHE3, A. MESSAÏ1 1Laboratoire de Promotion de l’Innovation de l'Agriculture en Régions Arides (PIARA),

Université Mohamed Khider, Biskra 2Institut National de la Recherche Agronomique d'Algérie (INRAA).

3Laboratoire de Recherche en Technologie Alimentaire (LRTA), Université M’Hamed Bougara Boumerdès

[email protected]

Résumé : Le miel est un produit naturel doué de plusieurs vertus thérapeutiques.Cependant, sa qualité est souvent jugée par le consommateur uniquement sur la base de certaines propriétés olfactives ou sensorielles. Le présent travail consiste enune caractérisation physico-chimique de 12 échantillons de miels locaux etd’importation. Les paramètres étudiés sont : Teneur eneau, pH, conductivité électrique, acidité libre, HMF et pouvoir rotatoire spécifique.

L’analyse a montré pour les miels locaux, qui représentent 67% de l’échantillonglobal, avaient tous une teneur en HMF inférieure à 40 mg/kg et un pouvoir rotatoireentre -2,35 et - 7,33. Les miels importés, avaient dans75 % des échantillons une teneurmoyenne en HMF de 47,3 mg/kg indiquant un vieillissement avancé, ou unhistorique thermique médiocre. L’étude du pouvoir rotatoire a révélé une fraude au sucre pour un seul échantillon avec un angle de rotation de +38,54° (dextrogyre). Les différentes investigations montrent que les échantillons de miellocal étudiés sont de bonne qualité physico-chimique et répondent aux normesAlgériennes (NA 15304). La sensibilisation autours d’uneréglementation rigoureuse de contrôle de ce type de produit noble est devenue une nécessité.

Mots clés : Miels, Algérie, importation, contrôle de qualité, HMF.

Introduction : Le miel est un produit naturel élaboré par les abeilles de l’espèce Apis mellifera à partir de nectar des fleurs ou de miellat (Azeredo et al., 2003).

L'importation des miels en Algérie a participé à inonder le marché algérien par plusieurs types de miel, ce qui a mis le consommateur devant une multitude de choix. Toutefois ces types de miel ne sont pas toujours de bonne qualité et ne répondent pas toujours aux normes internationales de production et de conservation. Surtout que la production de miel en Algérie reste très inferieure par rapport aux potentialités mellifères existantes et à la demande du marché interne.

Le présent travail pourra s'inscrire comme contribution à l'étude des qualités des miels locaux et leurs caractéristiques tout en les comparants avec quelques miels importés. Nous avons effectué des analyses physico-chimiques et polliniques, en se référant aux normes Algérienne de 2016 (NA 15304).

Matériel et méthodes : La caractérisation physico-chimique et polliniques qualitative de 12 échantillons de miels produits localement ou d’importation (de différentes origines), s’est basée sur les critères les plus pertinents de la qualité globale. A savoir, la teneur en eau par méthode réfractométrique, le pH et l’acidité libre par pHmétrie et dispositif de titrage, la conductivité électrique par mesure directe, l’HMF (Hydroxyméthylfurfural) par spectrophotométrie dans l’UV (284nm), et le pouvoir rotatoire spécifique par polarimétrie. L’homogénéisation des échantillons et leur conservation à 4°C, ont été respectées.


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Résultats et discussion : L’analyse a montré pour les miels locaux, qui représentent 67% de l'échantillon global, une teneur en HMF inférieure à 40 mg/kg; l'HMF qui est un révélateur de dégradation plus ou moins avancée du produit, il renseigne donc, sur l'état de fraîcheur du miel ou bien de son historique thermique. Leur pouvoir rotatoirese situe entre -2,35 et -7,33 levogyre, ce qui est commun aux miels de fleurs, ce paramètre est très utile pourla suspicion des fraudes par ajout de sucres invertis ou de saccharose.

Sur les miels importés, 75 % des échantillons avaient une teneurmoyenne en HMF de 47,3 mg/kg indiquant un vieillissement avancé, ou unhistorique thermique inapproprié. L’étude du pouvoir rotatoire a révélé une fraude au sucrepour un seul échantillon avec un angle de rotation de +38,54° (dextrogyre).

La mélissopalynologie des miels repose essentiellement sur l'identification des grains de pollen contenus dans 10 g. de miel, permettant ainsi de confirmer ou d'infirmer son origine botanique.Les résultats obtenus révèlent que tous les échantillons de miels locaux étudiés ont comme origine des nectars de fleurs, ce qui confirme les résultats de notre étude physico-chimiques, la conductivité électrique notamment ; la CE des miels locauxest comprise entre 375 et 957 µS/cm. Pour les miels importés la CE est comprise entre 24,15 et 418 µS/cm.

Par ailleurs, nous avons noté que dans la majorité des échantillons des miels locaux, il s'agit de grains de pollens d'accompagnementsce qui permet de les classer dans les "Miels Multifoloraux". Dans deux échantillons uniquement, le pollen a été dominant. Il s'agit de celui de Ziziphus lotus (Jujubier) ce qui en fait des "Miels Monofloraux".

Dans le cas du miel d'importation, les résultats montrent que ces miels contiennent du pollen, parfois exotique par rapport à nos régions. Pour ce type de miel, nous avons trouvé des difficultés d'identification de certains pollens, car ils proviennent de pays dont on ne dispose pas d'atlas pollinique.

Conclusion et perspective : Concernant, les miels d’importation nous avons enregistré des teneurs élevées en HMF c'est-à-dire qu’ils ont subi un traitement thermique ou qu’ils se sont dégradé au cours de leur long circuit commercial ; ce qui les rend impropre à la consommation directe. Leur teneur en eau les rend susceptibles à la fermentation qui est l’accident le plus grave pour ce type de produit. Les miels locaux répondent aux normes Algérienne de 2016 et à ceux du Codex Alimentarius. Ils s’agit de miels de très bonne qualité, n'ayant subi aucun traitement thermique qui serait susceptible de nuire à leurs qualités. En perspective il serait nécessaire de :

élargir l'échantillonnage aux miels de différentes régions d'Algérie, et de prendre en considération un nombre d’échantillons plus représentatif afin de vérifier nos conclusions ;

réconiser de procéder à un contrôle permanent de la qualité du miel importé de pays étrangers.


Codex Alimentarius Commission (2001). Revised codex standard for honey.Revue, 12:1-7.

Conseil de l’Union européenne, (2001). DIRECTIVE 2001/110/CE DUCONSEIL du 20 décembre 2001 relative au miel.

Haderbache, L. and Kabli, N. (2019). Les miels de jujubier d’Algérie. Mayazine35, 32-33.

Karabournioti S. et Zervalak P., (2001). Les effets du chauffage surl’HMF et l’invertase des miels. APIACTA. 36(4), 178-181p.

Norme Algérienne NA 15304 (2016) Miel : Critères de qualité des miels d’Algérie CTN 49 ‘‘Productions Animales, Aliments des Animaux et Zootechnie’’ (Ed.), IANOR, Alger.

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C3-6 Impact des changements climatiques sur l’évolution des paramètres

météorologiques dans certaines stations du littoral algérien

S. SAIDI, R. SAI, A. SLIMANI-HASNAOUI

Evaluation de la Biodiversité (Base de données – Inventaires) Laboratoire REVIECO, Faculté des Sciences, Université Alger 1

[email protected]

Mots-clés : Changements climatiques, littoral algérien, tendance évolutive, précipitations, températures.

Introduction : Depuis longtemps, les changements climatiques n’ont cessé d'être une curiosité scientifique. Ils constituent la question environnementale majeure qui domine notre époque et le défi majeur auquel doivent répondre les organismes de contrôle environnementaux. Dans ce contexte, il est nécessaire d’affiner les informationsrelatives à l’évolution du climat dans un pays, susceptible d’être négativement impacté par leréchauffement global, comme l’Algérie.

Considérées parmi les écosystèmes les plus vulnérables, les zones littorales sont soumises à de fortes pressions (démographiques, économiques, environnementales) aggravées par les changements climatiques. L'objectif de la présente étude est d’analyser l’impact des changements climatiques sur l’évolution des paramètres météorologiques [Températures (minimale, moyenne, maximale) et Précipitations] dans le littoral algérien.

Matériel et méthodes : Dans la présente étude, nous avonscomparé l’évolution climatique dans 9 stations littorales algériennes, occupant des localités différentes (Ouest, centre et Est). Deux séries d’observation sont considérées : de 1913-1938 (Seltzer, 1946), et une période plus récente : de 1999 à 2019 (ONM, 2021).

D’une part, nous avons analysé les données mensuelles et annuelles de précipitations et températures pour chaque station, afin de mettre en évidence les éventuels changements climatiques. D’autre part, nous avons vérifié si l’évolution climatique accentue ou diminue le contraste climatique Est- Ouest, imposé par le gradient climatique longitudinal.

Pour l'analyse des données, nous avons opté pour le test de Student et l’analyse de variance (ANOVA) à un facteur. L’analyse de variance permet, dans un premier temps, de comparer les deux périodes d’observation : Seltzer (1913-1938) et l’ONM (1999-2019), puisdans un deuxième temps de comparerles différents blocs du littoral (Ouest, Centre et Est).


Etude diachronique des paramètres météorologiques : Les tests statistiques ont été appliqués aux 9 séries pluviométriques et thermiques dulittoral algérienpour les deux périodes : ‘’1913-1938’’ et ‘‘1999-2019’’ (Tableau 1). Le choix de deux périodes permet de détecter les éventuels changements climatiques.


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Tableau 1. Evolution des Températures et des Précipitationsdans le littoral algérien.

Températures Minimales (°C)

Températures Moyennes (°C)

Températures Maximales (°C)

Précipitations (mm)

Nombre d’échantillons

108 108 108 108

Moyenne (Seltzer) 18.05 ± 0.9 21.85 ± 0.93 14.19 ± 0.86 54.74 ± 9

Moyenne (ONM) 18.58 ± 1 23.41 ± 1.04 14.16 ± 0.98 51.40 ± 7.74

Test |t| (α = 5%) 0.04 0.79 2.17 0.51

Conclusion

Différence non significative

(0.04 <1.96)


(0.79 <1.96)

Différence significative (2.17 > 1.96)


(0.51 <1.96)

L’analyse du tableau 1 révèle :

Aucune différence significative de la quantité des précipitations entre les deux périodes d’étude. Cependant, le régime pluviométrique pour la période 1999 -2019 est marqué par des épisodes pluvieuxqui signifient de plus longues périodes de sècheresse, peu de recharge des nappes et amplification du ruissellement sur les versants et des inondations.

Aucune différence significative pour les Températures moyennes et minimales entre les deux périodes d’étude. Ces deux paramètres ne traduisent donc pas l’impact des changements climatiques sur le littoral.

Les changements sont plus perceptibles du côté des Températures maximales. Avec une hausse de 1.56°C entre les deux périodes d’étude, il est clair que le littoral algérien a subi un réchauffement climatique due certainement àla pollution atmosphérique. C’est un résultat attendu, vu qu’en région méditerranéenne : les températures maximales augmentent plus que les minimales et davantage que la moyenne (Rifai et al., 2014).

La comparaison des Températures et desPrécipitationsenregistrées au cours de la période de Seltzer 1913-1938 à celle de la période 1999-2019 (figure 1), a révélé une proportionnalité inversée entre les Températures maximales et les Précipitations. Les Températures minimales et moyennes semblent constantes entre les deux périodes.

Figure 1. Comparaison des Températures et Précipitationsdu littoral algérien entre deux périodes (Seltzer et ONM).

0

10

20

30

40

50

60

70

T moyenne T maximale T minimale Précipitation

Seltzer (1913-1938)

ONM (1999-2019)

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Etude comparative des blocs Ouest, centre et Est du littoral : L’Analyse de variabilité des pluviosités pour les deux périodes dans les blocs Ouest, centre et Est, (Tableau 2) montreune différence significative.L’augmentation très remarquable en allant d’Ouesten Est est due au gradient climatique longitudinal.

Par contre, aucune différence significative entre les blocs n’est enregistrée pour les températures. Ceci est dûà la proximité de la mer qui joue un rôle essentiel dans la régulation des températures.

Tableau 2. Comparaisondes températures et précipitations entres les blocs du littoral (Ouest, Centre et Est) par l’Analyse de variance.

Analyse de variance : un facteur (α = 5%)

Température maximale (°C) Précipitation (mm)

Seltzer F=0.19 < F critique=3.08 F=13.07 > F critique=3.08 ONM F=0.77 < F critique=3.08 F= 9.6 > F critique=3.08

Conclusion Différence non significative

entre les blocs du littoral Différence significative

entre les blocs du littoral

Conclusion et perspectives : Dans cette présente étude, l'analyse des températures et des précipitations dans le littoral algérien a montréde réels changements au cours des vingt dernières années.En effet, nous avons décelé une variabilité climatiquemarqués par une

modification du régime pluviométrique, un déplacement des saisons, et une augmentation des températures maximales. Ces changements ont un effet sur les zones climatiques et les écosystèmes. En effet, certains climats vont disparaître entièrement, et de nouveaux vont s’installer (Williams, 2007). Des conversions d’écosystèmes vont se produire, certaines espècessuivent le rythme du climat comme elles se déplacent pour trouver leur écosystème adéquat (Pearson, 2006) et d'autres sont vouées à l’extinction (Loarie et al., 2009).

L’Algérie est appelée à développer une stratégie adéquate en vue de réduire les impacts négatifs des changements climatiques qui touchent entre autre la frange littorale dont l’importance écologique et socioéconomique n’est plus à démontrer. De ce fait, il est intéressant de faire un bilan rétrospectif de l’état actuel et d’anticiper les décisions futures afin de sauver ce qui reste de notre patrimoine naturel.


Farah, A. K. (2014). Changement climatique ou variabilité climatique dans l'Est algérien [Mémoire de magister non publié]. Université Constantine 1.

Nabi, M. (2016). Le Changement Climatique et les ressources en eau en Algérie, comprendre les impacts et construire l’adaptation [Mémoire de magister non publié]. Université de Mostaganem Abd El-Hamid Ben Badis.

Nouaceur, Z., Laignel, B., & Turki, I. (2013). Changements climatiques au Maghreb : Vers des conditionsplus humides et plus chaudes sur le littoral algérien ? Physio-Géo, 7, 307- 323. http://physio-geo.revues.org/3671. Rifai, N., Khattabi A., & Rhazi L. (2014). Impact of climate change on daily maximum temperature, daily minimum temperature and precipitation in Tangier’s region (North-Western Morocco) quantified from a statistical downscaling method. Vertigo, 14(3). https://doi.org/10.4000/vertigo.15474.

Seltzer, P. (1946). Le climat de l'Algérie. La Typo-litho & J. Carbonel.

http://physio-geo.revues.org/3671.

https://doi.org/10.4000/vertigo.15474.

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C3-7 Mise en culture du pleurote forme d'huître (Pleurotus ostreatus) sur marc de

café mélangé à des copeaux de carton et broyat de bases de palmes

Mohamed TOUMI1, Chiraz FELLAH1, Abderrahmane BENKHALIFA2, Djamila BOUCHEMA-BENAZIZA2, Sabrina MOKRANI2, Mokhtar SEBAI2, Hanaa BOUALEM2

1Faculté des sciences, Univ. Alger I. Benyoucef Benkhedda, Alger

2Département des Sciences Naturelles, Ecole normale supérieure El-Ibrahimi, Kouba, Alger

[email protected]

Mots-clés : Pleurote forme d'huître, Pleurotus ostreatus, Culture de champignon (Myciculture), Marc de café

Introduction : La culture de champignons comestibles est une filière porteuse dans l’agriculture périurbaine. Elle n’exige pas de grandes surfaces ni un effectif considérable en personnels. Le pleurote en forme d’huitre est un saprophyte capable de se nourrir de matière organique morte ou en décomposition, la sapromasse. A l’origine, c’est un champignon parasite de blessures des bois. Ainsi on peut le cultiver sur des billes de bois enterrés ou sur des déchets de végétaux en décomposition. Lancée en Europe occidentale depuis les années 1970, sa mise en culture a fait son effervescence durant les 2000. De plus en plus il se généralise en Afrique du nord, en Afrique de l’Ouest, en Amérique et en Asie et devient la deuxième espèce la plus cultivée après le champignon de Paris (Sánchez, 2010).

En plus aux universitaires (Arzani et Boussioud, 2018), nombreux sont les amateurs Algériens, apparemment bien branchés, échangent leurs expériences sur les réseaux sociaux. Nous avons repris dans cet essai une double expérience pour la multiplication de sporulées et la mise en culture de mycélium sur substrats de récupération. Le but étant de ne pas dépendre de l’approvisionnement en semence chaque année et également de diversifier les substrats.

Matériel et méthodes : Le premier essai d’introduction de la souche remonte à novembre 2019, ramenée de France en kit prêts à germer de marque Marabout ‘Prêt à pousser’. Après mise en culture et développement de carpophores nous avons lancé :

1. Multiplication de spores en milieu liquide,

2. Culture du mycélium sur carton dans un bocal stérile. On met des couches de bouts de carton stérilisés au préalable et intercalées de couches de morceaux du champignon (carpophores), le tout en lasagnes. Le bocal est recouvert de filtre à café et fermé le bouchon troué pour l’aération. Le bocal est ensuite déposé à une température de 17 à 25°C et à 80 % d’HR. Le dispositif est pulvérisé d’eau chaque jour pendant deux semaines. Le mycélium envahit le milieu.

3. Conduite de l’essai de mise en culture en 2021 avec deux substrats : Marc de café + carton et Marc de café + broyat de bases de palmes du Palmiers. le but étant de valoriser cette sapromasse et évaluer le rendement.

Résultats & Discussion :

Un bon développement du mycélium sur papier Kraft (Photo1) après 2 semaines et une fructification sur marc de café + copeaux de carton (Photos 2, 3) après la 5ème semaine.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Saprobionte




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Photo 1 Photo 2 Photo3

Caractéristiques du carpophore :

Chapeau : 3 centimètres, brun ensuite plus clair (blanc), Marges : enroulée grisâtres ensuite blanchâtre Lamelles : blanches, assez serrées, Stipe : presque inexistant, Chair : Blanchâtre Odeur et saveur : Exquis après dégustation Poids : Première volée : 90 g. pour 1000 grs de substrat. Le taux de 0,09 parait très faible pour cette première volée.

Apres mise en culture sur marc de café + broyat de base de palmes, il y a eu envahissement du milieu par le mycélium au bout de 3 semaines et un début de fructification après la 5ème semaine. Le test de ce substrat parait encourageant. Cette nouvelle alternative d’utiliser le broyat des bases de palmes est très intéressante car elle garantit un substrat cellulosique naturel sans aucun aditif. Elle donne lieu également à une piste de valorisation des déchets végétaux disponibles étant donné que les palmiers naturellement sont à tailler chaque année.

Conclusion : Il est possible de préparer du mycélium de pleurote sur du coupeaux de carton stérilisé. La mise en culture reste à suivre sur les deux substrats et confirme la possibilité de valoriser le marc de café et le broyat de palmes. Ces deux essais méritent d’être intensifiés pour une production.


Arzani K. et Boussioud C., 2018. La multiplication de Pleurotus ostreatus sur différents substrats cellulosiques issus de déchets agroalimentaires. Master, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vise, Université des Frères Mentouri, Constantine, 44p.

Sánchez C, 2010. Cultivation of Pleurotus ostreatus and other edible mushrooms Carmen, Appl. Microbiol. Biotechnol 85:1321–1337 DOI 10.1007/s00253-009-2343-7

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chapeau_(champignon)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marge_(champignon)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lame_(champignon)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Stipe_(champignon)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Spore

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C4-1 Enquête ethnobotanique sur les plantes médicinales utilisées pour perdre du

poids

Leila GADOUCHE1, Azdinia ZIDANE2 et Khayra ZERROUKI2

1Département de Biologie et de Physiologie des Organismes, Faculté des Sciences Biologiques, Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene (USTHB), BP 32 El Alia, 16111

Bab Ezzouar Algers (Algérie) 2Faculté des Sciences de la nature et de la vie, Université Hassiba Benbouali Chlef

[email protected] Tel : +213555460951

Mots clés : Enquête ethnobotanique, Perte de poids, Plantes médicinales, Lamiacées.

Introduction : Depuis des milliaires, les plantes ont été utilisées pour leurs vertus médicinales à soigner des maladies. Ces dernières années, des études ont montré que ces plantes sont un réservoir de substances bioactives à multiples activités biologiques. L'objectif de cette étude est de recenser les plantes médicinales utilisées pour la perte du poids.

Matériel et méthodes : Une enquête ethnobotanique a été effectuée en ligne et menée sur des individus avec un IMC qui est compris entre 18.42 et 34.19 en répondant à un questionnaire portant sur les plantes utilisées pour maigrir.

Résultats et discussion : 87% des participants sont des femmes dont 91% ne sont atteintes d'aucune pathologie chronique et 77% sont satisfaites des résultats (une perte de poids qui a atteint les 12 kg) avec des effets secondaires peu marquants (9%) associés à l’utilisation de ces plantes. Les personnes interrogées ont utilisé 23 espèces appartenant à 16 familles représentées essentiellement par les lamiacées pour réduire leurs poids dont les feuilles (27% ) et les graines (26% ) sont les principaux organes utilisés pour une durée de plus d'un mois (52%). Les plantes médicinales Camellia sinensis (Théacées); Cinnamomum verum (Lauracées) ; Salvia hispanica (Lamiacée); Zingiber officinale (Zingiberacées) et Cuminum cyminum (Apiacées) se sont montrées efficaces à réduire le poids. 42% des interrogées ont connu ces plantes à travers des expériences des autres personnes alors que 32% les ont découvert à partir des sites web.

Conclusion : Bien que certaines plantes ont des propriétés amincissantes ; d’autres études s’avèrent nécessaires pour orienter la rechercher vers les mécanismes de la perte de poids provoquée par ces plantes dans l’organisme et la détection des principes actifs intervenants dans ce processus.

Référence Bibliographiques

Ait-Ouakrouch I., Amal S., Akhdari N., Hocar O., 2017. Enquête ethnobotanique à propos des plantes médicinales utilisées dans le traitement traditionnel du Vitiligo à Marrakech, Maroc. Annales de Dermatologie et de Vénéréologie 144(12) : S334., http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2017.09.569

Khitri W., Lachgueur N., Tasfaout A., Lardjam A, Khalfa A., 2016. Plantes antilithiasiques utilisées en médecine traditionnelle dans la ville d’Oran, Algérie. Revue d’ethnoécologie. 9, http://journals.openedition.org/ethnoecologie/2511 https://doi.org/10.4000/ethnoecologie.2511


https://fr.wikipedia.org/wiki/Chia_(plante)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lamiaceae

https://fr.wikipedia.org/wiki/Zingiber

https://fr.wikipedia.org/wiki/Zingiberaceae

https://fr.wikipedia.org/wiki/Apiaceae

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2017.09.569

http://journals.openedition.org/ethnoecologie/2511

https://doi.org/10.4000/ethnoecologie.2511

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C4-2 Huile d’Argan de Tindouf, perspective sur la traçabilité et défis

Réda KECHAIRI1 et Abderrahmane REDJEM-KHODJA2

1Faculté SNV/STU, Université Abou Bakr Belkaid, Tlemcen, Algérie.

2Direction Générale des forêts (DGF), Algérie.

[email protected]

Mots clés : Huile d’argan, extraction, commercialisation, traçabilité, Tindouf, Algérie.

Résumé : L’huile d’argan est un produit très prisée sur le marché mondial. En Algérie, cette huile, extraite des amandons d’arganier de Tindouf, est trop demandée notamment à des fins cosmétiques et thérapeutiques. Mais sa commercialisation évolue dans l’économie informelle où le prix d’un litre est vendu entre 17000 et 22000 DA (environ de 100 à 130€). Elle serait un potentiel de revenus pour la population de Tindouf si les autorités locales arrivent à organiser une traçabilité de son marché. Sa valorisation aura cédé donc un nouvel essor socioéconomique au niveau national en adoptant une gestion durable de la ressource à moyen et long terme.

Mots clés : Huile d’argan, Extraction, Commercialisation, Traçabilité, Tindouf, Algérie.

Introduction : L’arganier Argnaia spinosa espèce oléo-agro-sylvo-pastorale d’importance socioéconomique remarquable. Il se trouve au nord-ouest de la wilaya de Tindouf où il s’étend sur une superficie de 56.000 hectares (Kechairi, 2018). L’Huile d’Argan possède des propriétés diététiques très intéressantes (Radi, 2003). Celle de Tindouf qui a un goût distinctif est classée à la catégorie des huiles extra vierges, pourvue d’acides gras, de triglycérides et de tocophérols (Kouidri et al., 2014).

Au Maroc, l’arganier soutient économiquement les populations autochtones (Belyazid, 2002) et le succès de sa valorisation internationale s'est fait sur la construction d'une image globalisée du produit susceptible de satisfaire aux attentes des consommateurs européens (Simenel et al., 2009). Malheureusement, elle reste non valorisée en Algérie. La présente étude s’intéresse à l’huile d’argan de Tindouf, qui est très demandée sur le marché informel et ne possède actuellement aucune traçabilité commerciale.

Méthodologie : Une enquête sur le terrain a été menée pour avoir la traçabilité du produit et les sources d'approvisionnement du marché informel local en huile. Nous avons réussi à gagner en confiance qu'une seule famille, qui nous a fourni quelques informations utiles. À travers une prospection sur terrain effectuée en juillet 2020 à la réserve naturelle de l’Arganeraie et à la wilaya de Tindouf, nous avons pu discuter avec quelques intermédiaires, qui activent dans la collecte et la commercialisation des produits bruts (huile d’argan et même la gomme d’Acacia) sur le marché informel.

Résultat et discussion : Une décennie avant, l’extraction de l’huile d’Argan par procédé traditionnel était rarissime à Tindouf, chez certains nomades Sahraouis (ne dépassant pas trois familles) habitant la région de l’Arganeraie de Tindouf (Kechairi, 2018). Souvent elles le font à des fins publicitaires ou pour satisfaire une demande des autorités locales. L’extraction étant considérée comme un travail pénible et n’allait pas au-delà de l’utilisation familiale pour traiter certaines maladies de la peau et les rhumes sévères. Actuellement, nous avons remarqué l’augmentation du nombre de familles qui activent dans l’extraction de l’huile d’argan dont, une


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dizaine de femmes rurales au niveau de la réserve de l’Arganeraie et au sein du chef-lieu de Tindouf pour vendre leur produit entre 8.000 et 13.000 DA pour un litre (50 à 80 € environ).

La demande augmente jour après jour, et la commercialisation de l’huile se fait, malheureusement, d’une façon non contrôlée. Elle est gérée par des intermédiaires et leurs partenaires qui commercialisent le produit dans tout le pays, et ce même pour les missions internationales de l’ONU aux camps des refugies Sahraouis, avec un prix qui varie entre 17.000 et 22.000 DA (100 à 130 €), équivalant au prix offert par la contrebande de l’huile d’argan du Maroc.

L'extraction d’huile d’argan au niveau de Tindouf est effectuée par les femmes Sahraouis en cinq étapes essentielles :

• Récolte et dépulpage des fruits : le ramassage de noix se fait soit par une collecte à l’endroit des ruminants et récupérées après la digestion du péricarpe par les chèvres, ou bien, après la chute des fruits mûrs au mois de septembre et le dépulpage des fruits qui s’effectue à la main ;

• Concassage manuel de la coque réalisé le plus souvent à l’aide de deux pierres, l’une servant de support, l’autre de marteau ;

• Torréfaction de l’amande : les amandes obtenues à partir du concassage sont mises dans un récipient, puis elles subissent un réchauffage à feu doux avec agitation très lente (amandes grillées de teinte brune) ;

• Broyage des amandes torréfiées à l’aide d’un moulin traditionnel en pierre ou bien sont moulus à l’aide d’une timbale en cuisine et matraque ;

• La pâte extraite est accumulée pour le malaxage par pression manuelle pour l’obtention de l’huile qui est séparée par décantation. On ajoute progressivement une petite quantité d'eau pour une hydratation bien contrôlée afin d’avoir une bonne qualité d’huile.

L’utilisation de procédé traditionnel au niveau de la réserve naturelle de l’Arganier de Tindouf nous a permis d’extraire avec succès l’huile d’argan. Pour avoir un litre de l’huile d’argan, il faut concasser entre 25 à 30 kg de noyaux d’Arganier. En effet, nous avons obtenu 20% de la matière huileuse d’amande (cinq verres d’amande font un verre d’huile extrait des amandons torréfiés).

Conclusion : En raison de l’importance de l’arbre et de la bonne sensibilisation qui se développe aujourd’hui, l’huile d’argan est devenue très sollicitée par les entreprises du cosmétique, mais sa commercialisation évolue dans l’économie informelle d’où l’intérêt de l’organisation des acteurs de la chaine de valeur de l’huile d’argan notamment en matière de certification de la production sur le marché algérien.

Il est important de signaler l’action positive enregistrée récemment par les associations non gouvernementales pour préserver notre patrimoine le plus vulnérable et de valoriser la production de l’huile d’argan en encourageant la création de coopératives féminines, permettant d’avoir un marché légal avec une traçabilité du produit dans toute la chaine de valeur. Aussi, le secteur de l’agriculture à travers la direction générale des forêts, a inscrit dans sa feuille de route, pour la période 2020/2024, le développement de l’Arganier.

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Belyazid, S., 2002. Studying a Multi-dimensional Problem Using System Dynamics. The Case of Sustainability in the Semi-arid Argane forest in Morocco. The 20th International Conference of The System Dynamics Society Palermo, Italy, pp. 1-34.

Kechairi, R., 2018. Étude de l’Arganeraie de Tindouf : État des lieux, contraintes et perspectives de son développement. Doctorat Ès Sciences forestières, Département des ressources forestières. Université de Tlemcen, Algérie, 196p.

Kouidri, M., Saadi, A.K., Noui, A., 2014. Physicochemical Study and Composition of Argania spinosa Oil from Two Regions of Algeria. Chemistry of Natural Compounds 50, 346-348.

Radi, N., 2003. L’Arganier arbre du sud ouest marocain, en péril, à protéger. Thèse pour le diplôme d’Etat de Docteur en pharmacie, Université de Nantes, Nantes, 59.

Simenel, R., Michon, G., Auclair, L., Thomas, Y., Romagny, B., Guyon, M., 2009. L'argan : l'huile qui cache la forêt domestique De la valorisation du produit à la naturalisation de l'écosystème. Autrepart, 51-73. Doi:10.3917/autr.3050.0051.

C4-3 Biodiversité et inventaire des plantes médicinales dans la région de Mila

(Nord-Est algérien)

Horia MENASRI et Nedjoua ZAIDI

Laboratoire d’Optimisation de la Production Agricole en Zone Subhumide, Faculté des Sciences, Université 20 Août 1955 Skikda


Mots clés : Mila, Enquêtes ethnobotaniques, Indications thérapeutiques, Méthode de préparation.

Introduction : On considère à l'heure actuelle que près de (80%) de la population des pays en développement du monde utilise les plantes médicinales pour se soigner et n'a pas accès aux médicaments dits "modernes". Une minorité de la population bénéficie des soins médicaux modernes (Benarba et al., 2015). La médecine traditionnelle était bien développée en Algérie, et comme la transmission du savoir était orale, les connaissances acquises se sont transmises de génération en génération. Les enquêtes ethnobotaniques ont un rôle important dans la transmission des méthodes de la phytothérapie traditionnelle. Notre enquête contribue à rassembler et reconstituer une source d’information très précieuse sur les plantes médicinales connues et utilisées dans la région de Mila, et à analyser les relations existantes entre les espèces médicinales et les types de maladies soignées.

Matériel et méthodes : Dans cette étude effectuée pendant la période s’étalant de décembre 2019 à janvier 2021, nous avons réalisé des entretiens avec des informateurs appartenant à des sites d’enquêtes répartis en 5 Daïra qui regroupent 8 communes de la wilaya de Mila, selon la méthode suivie par Salhiet al., en 2010, on utilisant un questionnaire comportant des questions relatives à l’informateur (Age, Sexe, Profession, …), aux plantes (nom local, partie utilisée, mode de préparation, d'administration, maladies à soigner). 158 fiches d’enquête ethnobotanique ont été traitées et analysées à l’aide du logiciel Excel 2010.



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Résultats et discussion : La catégorie d’âge de 40 ans à 60 ans était la catégorie d’âge avec le taux le plus élevé d’utilisation de plantes médicinales (33.33 %), alors que les jeunes ayant un âge inférieur à 30 ans ne manifestent pas un intérêt à les utiliser (20%). Selon la profession les chômeurs sont le groupe qui utilise largement les plantes médicinales (54.16%). Les femmes mariées ont plus de connaissances dans la phytothérapie que les hommes et ont tendance à utiliser les plantes médicinales pour se soigner. Selon le niveau d’étude, les résultats obtenus montrent que ce sont les néants et les personnes ayant un niveau secondaire qui les utilisent plus (33.33 % et 41.66 % successivement) de la totalité des personnes interviewés, où on observe que le taux d’analphabétisme est très élevé chez les personnes ayants tendance à la phytothérapie traditionnelle.

L’étude de la flore médicinale a permis d’inventorier 56 espèces médicinales connues appartenant à 28 familles botaniques dont les plus répondues sont les lamiacées (20,83 %). Les diverses espèces médicinales recensées sont utilisées dans le traitement de 52 symptômes, dont les plus importants sont : les troubles digestives, les maladies respiratoires, hormonales, pathologies de l’appareil urinaire. L’étude ethnobotanique montre que la feuille est la partie la plus utilisée avec un taux de 43,75 %. Bien que la décoction (forme depréparation la plus pratiquée) soit représentée par un pourcentage important de 70 %, et la méthode d’administration la plus fréquente est la voie orale à 78 %. Nos résultats sont conformes aux résultats obtenus ailleurs par divers auteurs (Kadri et al., 2018).

Conclusion et perspectives : Il ressort clairement de ce travail que la région de Mila présente une biodiversité de plantes médicinales, donnant ainsi à la phytothérapie traditionnelle une importance particulière dans le quotidien de la population malgré le développement socioéconomique et la meilleure prise en charge médicale des malades. Afin de compléter ce travail nous envisageons la réalisation d’une étude phytochimique approfondie qui consiste en la purification, l’identification, caractérisation des composés actifs de divers extraits des plantes recensées. En fin, il faut bien signaler combien est-il important de pouvoir étendre ce genre d’études et d’investigations à d’autres régions du Nord-Est Algérien.


Benarba B., Belabid L., Righi K., Bekkar A. A., Elouissi M., Khaldi A., Hamimed A. (2015). Ethnobotanical study of medicinal plants used by traditional healers in Mascara (North West of Algeria). J Ethnopharmacol. 175 : 626-637. Doi:10.1016/j.jep.2015.09.030.

Kadri Y., Moussaoui A., Benmebarek A. (2018). Étude ethnobotanique de quelques plantes médicinales dans une région hyper aride du Sud-ouest Algérien : Cas du Touat dans la wilaya d’Adrar. Journal of Animal & Plant Sciences. 36(2): 5844-5857.

Salhi S., Fadli M., Zidane L. & Douira A. (2010). Etudes floristique et ethnobotanique des plantes médicinales de la ville de Kénitra (Maroc). Lazaroa 31: 133-146

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C4-4 Enquête Ethnobotanique sur l’utilisation des tisanes chez les nourrissons

Leyla METAHRI, Amal HELALI et Mustapha Kamel DALI-YAHIA

Laboratoire de pharmacognosie, Département de pharmacie, Centre Hospitalo-Universitaire de Tlemcen

[email protected]

Mots clés : Phytothérapie, Tisanes, Nourrissons, Plantes médicinales.

Introduction La phytothérapie est l'une des plus vieilles médecines du monde. Elle représente une alternative intéressante pour traiter et soigner sans créer de nouvelles maladies, Malgré les progrès de la médecine, l’augmentation du nombre de médecins, la création de la sécurité sociale, De nombreux parents ont recoure à la phytothérapie pour leurs enfants ; Ils sont de plus en plus demandeurs de ‘‘remèdes naturels’’, ‘‘sans risques’’ pour leur enfant. La tisane est un moyen très accessible pour profiter des bienfaits de la phytothérapie.

Objectif : Obtenir des informations détaillées sur la composition et le mode d’administration de ces tisanes ainsi d’identifier les différentes plantes utilisées ; leurs effets bénéfiques, ainsi que leur éventuelle toxicité.

Méthodologie : Il s’agit d’une enquête ethnobotanique étalée sur un mois (du 06 janvier 2021 au 19 février 2021) réalisée par le bais d’un questionnaire électronique concernant portant sur 753 interrogées, intéressant les mères uni ou multipares.

Résultats : Un total de 684 mères utilise les tisanes pour leurs nourrissons, ce qui a révélé l’utilisation de 55 plantes médicinales pour plusieurs indications dont les plus recherchées sont l’effets carminatif et soulagement des coliques, et que 9 % des utilisatrices ont remarqué des effets indésirables liés à l’administration des tisanes pour leurs nourrissons.

Conclusion : L’utilisation des tisanes comme remède naturel par les mères algériennes est une pratique très répondue. Cependant le caractère ‘‘naturel’’ des plantes ne signifie pas pour autant qu’elles sont inoffensives.


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C5-1 Etude ethnobotanique des plantes médicinales utilisées pour le traitement et

la prévention de la COVID-19 à Batna et à Biskra, Algérie

Karim BAZIZ1,2, Rim Tinhinen MAOUGAL2,3, Khadidja KERMICHE1, Meriem ARAB1 et Dhikra GHADDAB1

1Faculté de Médecine, Département de Pharmacie. Univ. Mostefa Ben Boulaid, Batna 2, Algérie.

2 Laboratoire de Genetique, Biochimie et Biotechnologie Vegetale (GBBV). Univ. Frères Mentouri, Constantine 1, Algérie

3Institut de la Nutrition, de l’Alimentation et des Technologies Agro-alimentaires (INATAA), département de

Biotechnologie Alimentaire. Université Frères Mentouri, Constantine 1, Algérie

[email protected]

Contexte : Fin 2019, plusieurs cas groupés de pneumonies atypiques d’origine inconnue sont signalés à Wuhan, en Chine (Singhal, 2020). Plus tard, un nouveau coronavirus appelé SARS-CoV-2 est identifié comme étant responsable de cette maladie (Wu et al., 2020), déclaré urgence de santé publique de portée internationale puis pandémie le 11 mars 2020 puis baptisée COVID-19 par l’OMS (Liu, Kuo and Shih, 2020).Depuis, d’énormes efforts ont été entrepris dans l’espoir de développer des vaccins, des médicaments et traitements efficaces contre le SARS-CoV-2. Afin de surmonter la crise pandémique le plus rapidement possible et en complément des mesures de prophylaxie, l’utilisation des plantes médicinales traditionnelles est recommandé pour prévenir ou traiter la COVID-19 (Jin et al., 2020 ; Zhang, Wu, Zhang, Deng, & Peng, 2020). Cette étude vise à documenter les plantes médicinales utilisées dans le traitement et la prévention de la COVID-19 dans les villes de Batna et Biskra.

Méthodologie : Des entretiens par questionnaire semi-structuré ont été utilisés durant la période s’étalant de Janvier à Avril 2021pour recueillir des données ethnobotaniques et sociodémographiques auprès d’un total de 65 personnes réparties entre 21 herboristes et 46 usagers de plantes médicinales de la zone d'étude choisis aléatoirement.L'importance de chaque plante a été évaluée par la fréquence relative de citation (Tardio et Pardo-de-Santayana, 2008). Les moyennes, les tableaux et les graphiques ont été calculées et réalisés grâce au logiciel de statistiques Microsoft® Excel (version 16.46).

Résultats et discussion : L’âge moyen des informateurs était de 38 ans et 3 mois. La majorité des informateurs interrogés appartenaient à la classe d’âge 20-40 ans (58,46 %) et les femmes (58,46 %) et personnes mariées (70,77%) étaient beaucoup plus nombreux que les hommes (41,54%) et les personnes célibataires. Un peu plus de la moitié des gens interrogés (52,31%) avaient un niveau universitaire soulignant au passage que l’utilisation de plantes médicinales augment à mesure que le niveau d’étude augmente ; Ce résultat est différent de ceux rapportés auparavant (Baziz et al., 2020).

Au total, 27 espèces de plantes appartenant à 18 familles ont été utilisées pour la prévention et le traitement de la COVID-19 dans la zone d’étude. Les Lamiaceae étaient la famille la plus représentée avec 5 espèces, suivie des Asteraceae (3 espèces) et des Fabaceae, Lauraceae, Myrtaceae et Zingiberaceae avec 2 espèces chacune. Selon la fréquence relative de citation (FRC), Syzygium aromaticum (L.) Merr. & L.M.Perry (RFC =0,215), Thymus vulgaris L. (RFC=0,207), Verbena officinalis L. (RFC =0,074), Artemisia herba-alba Asso (RFC =0,070), Zingiber officinale Roscoe et Mentha piperita L. (RFC =0,062) étaient les espèces les plus citées dans laprévention et le traitement de la COVID-19. Les parties de plantes les plus utilisées sont les feuilles (55,93%) suivies des fruits (22,88%) et des rhizomes (6,78%). La méthode d’administration la plus courante était l’administration orale (79,31%), alors que le mode de préparation le plus courant était l’infusion (74,40 %). Les recettes peuvent également être une combinaison de diverses espèces de plantes ou de parties de plantes associées. Ces résultats sont conformes à ce qui a déjà été observé dans plusieurs études se rapportant au traitement de maladies infectieuses où un grand


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nombre de produits à base de plantes et leurs constituants ont prouvé leur efficacité (Cui et al., 2020). Notre analyse suggère également que les plantes et recettes recensées lors de cette enquête sont beaucoup plus destinées à la prévention et au traitement des symptômes de la COVID-19 dont les plus observés sont la fièvre, la toux, la dyspnée et les lésions pulmonaires tels que démontré par plusieurs recherches (Huang et al., 2020).

Conclusion : Depuis l’apparition de la pandémie de la COVID-19, un besoin important de stratégies préventives s’est fait sentir. Deux axes se sont dégagés : la prévention de la maladie et le traitement des symptômes. Les plantes répertoriées, dans la présente étude, ont été utilisées essentiellement pour la prévention de l’apparition d’agents infectieux, responsables de cette maladie pour renforcer le système immunitaire mais jamais en tant que traitement primaire, améliorant ainsi la santé globale et le bien-être de l'individu. En outre, cette étude a permis également d’écarter les allégations frauduleuses concernant la guérison dela COVID-19 par les plantes ou par les préparations à base de plantes. Bien que ne disposons d'aucune information sur les effets biologiques de ces plantes sur le coronavirus,ce travail peut être exploité dans les recherches scientifiques dans le domaine de la pharmacologie, de la phytochimie et de la biochimie.


Baziz, K., Maougal, R.T., Amroune, A. (2020). An ethnobotanical survey of spontaneous plants used in traditional medicine in the region of Aurès, Algeria. Eur. J. Ecol. 6. (2) : 49-69.

Cui, H. T., Li, Y. T., Guo, L. Y., Liu, X. G., Wang, L. S., Jia, J. W., et al. (2020). Traditional Chinese medicine for treatment of coronavirus disease 2019: a review. Tradit. Med. Res. 5 : 65–73.

Huang, C., Wang, Y., Li, X., Ren, L., Zhao, J., Hu Y. (2020). Clinical features of patients infected with 2019 novel coronavirus in Wuhan, China. Lancet, 395:497–506.

Jin, Y. H., Cai, L., Cheng, Z. S., Cheng, H., Deng, T., Fan, Y. P., et al. (2020). A rapid advice guideline for the diagnosis and treatment of 2019 novel coronavirus (COVID-19) infected pneumonia (standard version). Mil. Med. Res. 7 (1), 4.

Liu, Y.C., Kuo, R.L., Shih, S.R. (2020). COVID-19: The first documented coronavirus pandemic in history. Biomed. J., 43 ;328–333.

Singhal, T. (2020). A review of coronavirus disease-2019 (Covid-19). Indian J. Pediatr. 1–6.

Tardio, J., Pardo‐de‐Santayana, M. (2008). Cultural importance indices: A comparative analysis based on the useful wild plants of Southern Cantabria (Northern Spain) 1. Econ Bot. 62:24‐39.

WorldHealthOrganization (WHO) (2020). Novel Coronavirus (2019-nCoV) Advice for the Public. https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public (accédé le 30 avril 2021).

Wu, J.T., Leung, K., Leung, G.M. (2020) Nowcasting and forecasting the potential domestic and international spread of the 2019-nCoV outbreak originating in Wuhan, China: a modelling study, Lancet 395 (10225) ; 689–697.

Zhang, D. H., Wu, K. L., Zhang, X., Deng, S. Q., and Peng, B., (2020). In silico screening of Chinese herbal medicines with the potential to directly inhibit 2019 novel Coronavirus. J. Integr. Med. 18 ; 152–158.

https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public

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C5-2 Formulation d’une solution pour inhalation à base de produits naturels

pour la prise en charge des maladies respiratoires : l’innovation naturelle contre le COVID-19

BEKER Laboratoires

BEKER Laboratoires, Cité Aissat Idir, Villa 2, Dar El-Beida, 16100, Alger, Algérie

[email protected]

Mots Clés : Maladies Respiratoires, COVID-19, Polyphénols, Phytothérapie, Solution inhalée, Formule galénique.

Introduction : Les maladies respiratoires telles que l’asthme, l’emphysème ainsi que les infections virales due entre autres au SARS-CoV-2 sont très répandues dans le monde et constituent un véritable problème de santé publique. Ces dernières années, une grande attention a été accordée aux composés naturels en raison de leurs nombreux effets biologiques. Les polyphénols ; une classe de dérivés végétaux, ont été largement étudiés. Parmi ces polyphénols, le resvératrol et la quercétine ont suscité un intérêt considérable en raison de leur effet anti-inflammatoire, antiviral et antioxydant. Associés, la quercétine et le resvératrol agissent en synergie et maximisent l’effet anti-inflammatoire, immunomodulateur et antiviral pour un soulagement plus efficace des affections respiratoires. Cependant, leur faible solubilité et biodisponibilité constituent un obstacle limitant leur efficacité clinique. D’où l’intérêt de développer un système de délivrance plus adéquat afin d’améliorer leur biodisponibilité et obtenir une meilleure efficacité clinique.

Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude in vitro en collaboration avec les chercheurs de la plateforme de dépistage chimiogénomique et biologique de l'Institut Pasteur, Paris, France, afin d'évaluer les activités antivirales de : Quercétine (extrait de l’arbre Sophora japonica) et Resvératrol (extrait de la plante Polygonum cuspidatum), contre le SARS-CoV-2. L'inhibition et la cytotoxicité de ces molécules ont été déterminées par un essai de culture cellulaire in vitro sur une lignée cellulaire A549 exprimant le récepteur ACE2 humain, les cellules A549 ACE2 + ont été prétraitées avec différentes doses de polyphénols pendant 2 h puis infectées par le SARS-CoV-2 à MOI : 0,1. En parallèle, nous avons procédé à des tests de solubili pour sélectionner les co-solvants nécessaires au développement d’une formulation pour inhalation afin de maintenir une solubilisation des actifs et prévenir toute éventuelle remise en suspension.

Résultats & Discussion : Les résultats de l’étude in vitro ont démontré l’action antivirale de ces molécules contre le SARS-CoV-2 ainsi que leur faible cytotoxité sur les cellules utilisées. De plus, le travail que nous avons effectué en R&D a abouti au développement d’une nouvelle formulation galénique innovante, sous forme de solution pour inhalation spécialement élaborée à base d’extraits naturels qui contient une association de deux substances pures rigoureusement sélectionnées pour leurs effets synergétiques sur le système respiratoire : le resvératrol et la quercétine. Cette voie d’administration favorise l’action locale du produit inhalé et permet ainsi d’éviter la dégradation hépatique qui affecte sa biodisponibilité les effets secondaires systémiques, elle présente l’avantage d’éviter le métabolisme hépatique intense qui limite fortement la biodisponibilité. De plus, la forme inhalée permet d’avoir une déposition pulmonaire directe et d’agir directement sur les poumons pour une action rapide sur les branches. Les doses administrées sont faibles par rapport aux autres formes notamment la forme


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orale ce qui réduit fortement l’éventuel survenue des effets indésirables. La quercétine et le resvératrol, possèdent des propriétés biologiques uniques pour la santé en général et constituent une résistance aux maladies de par leurs activités anti-inflammatoires, antivirales, antioxydantes. Ils ont ainsi suscité beaucoup d’intérêt pour leur rôle contre le SDRA. En combinaison, ils agissent en synergie et ont une action modulatrice, biphasique sur l'inflammation et la réponse immunitaire, en intervenant au niveau de plusieurs protéines de transduction tout au long des voies de signalisation inflammatoires.

Conclusion & Perspectives : Il y’a un fort intérêt à étudier ces produits issus de la phytothérapie pour la prise en charge des affections respiratoires notamment la COVID-19. Ces produits ont un fort potentiel biologique ciblé à un niveau moléculaire qui a longtemps suscité l’intérêt de la recherche et a fait l’objet de plusieurs études in vitro, in vivo mais aussi plusieurs essais cliniques. Au vu de la situation pandémique actuelle, les laboratoires BEKER ont effectué un travail de recherche et développement qui a abouti à la mise au point d’une solution a inhalation innovante qui contient deux substances naturelles possédant des effets biologiques importants pour aider à combattre les affections respiratoires et améliorer la prise en charge des patients.


Paraiso IL, Revel JS, Stevens JF. Potential use of polyphenols in the battle against COVID-19. Current Opinion in Food Science. 2020 Sep 9.

Colunga Biancatelli R.M., Berrill M., Catravas JD, Marik PE. Quercetin and vitamin C: an experimental, synergistic therapy for the prevention and treatment of SARS-CoV-2 related disease (COVID-19). Frontiers in immunology. 2020 Jun 19; 11:1451.

Abian O., Ortega-Alarcon D., Jimenez-Alesanco A., Ceballos-Laita L., Vega S., Reyburn H.T., Rizzuti B, Velazquez-Campoy A. Structural stability of SARS-CoV-2 3CLpro and identification of quercetin as an inhibitor by experimental screening. International journal of biological macromolecules. 2020 Dec 1, 164:1693-703.

Ter Ellen B. M., Kumar N. D., Bouma E. M., Troost B., Van De Pol D. P., Van Der Ende-Metselaar H. H., Apperloo L, Van Gosliga D., Van Den Berge M., Nawijn M. C., Van Der Voort P.H. Resveratrol And Pterostilbene Potently Inhibit Sars-Cov-2 Infection In Vitro. Biorxiv. 2020 Jan 1..

https://doi.org/10.1101/2020.09.24.285940

Yang M, Wei J, Huang T, Lei L, Shen C, Lai J, Yang M, Liu L, Yang Y, Liu G, Liu Y. Resveratrol inhibits the replication of severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS‐CoV‐2) in cultured Vero cells. Phytotherapy Research. 2020 Nov 22.

https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2020.09.24.285940v1.full.pdf



https://doi.org/10.1101/2020.09.24.285940

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7753598/



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C5-4 Effets du CoV-2 sur le système nerveux central

Naima CHALOUR

Equipe : Neurochimie, Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes, Facultés des Sciences Biologiques, Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene USTHB, Bab Ezzouar, Alger, Algérie

[email protected]

Mots clés : SARS-CoV-2, Neuropathologie, Système nerveux central.

Introduction : Les coronavirus sont des virus à ARN entourés par une enveloppe présentant une couronne protéique. Ce sont des virus qui infectent les mammifères dont l’Homme chez qui ils induisent un syndrome respiratoire aigu sévère d’où le nom des pathologies associées ‘‘SARS : Severe Acute Respiratory Syndrome’’. Depuis 2002, on estime qu’une pandémie à coronavirus sévit chaque décennie. Ainsi, le monde a expérimenté le SARS-CoV-1 en 2002, le MERS-CoV en 2012 et SARS-CoV-2 en 2020. Contrairement aux autres coronavirus, le CoV-2 induit des atteintes neurologiques fréquentes. En effet, il est intéressant de noter que chez la plupart des patients qui contractent le CoV-2, les premières manifestations cliniques sont la perte de l’odorat et du goût ce qui a posé la question de l’impact de l’infection par le CoV-2 sur le système nerveux central (SNC).

Matériel et méthodes : A partir des articles publiés dans les bases de données internationales sur les manifestations neurologiques de l’infection par le covid-19 coronavirus, nous présentons ici une revue non exhaustive de l’effet du coronavirus et des mécanismes invasifs sur le système nerveux central. La recherche a été initiée avec des mots clés comportant : coronavirus et neuropathie ou système nerveux central. Nous avons sélectionné en particulier les études sur le sujet publiées à partir de 2020.

Résultats et discussion : Les études ont montré que la glycoprotéine Spike de la couronne du CoV-2 interagit avec les cellules hôtes grâce à l’expression par ces dernières de l’Angiotonsin Converting Enzyme 2 (ACE2), un récepteur qui est exprimé par les cellules du SNC. La présence des ARN du CoV-2 (coronavirus 2) a été montrée dans différentes régions du cerveau de patients décédés suite à l’infection par le CoV-2. Cette présence a été associée à des encéphalites, des infarctus cérébraux et à des infiltrations de cellules immunitaires. Au niveau cellulaire, le CoV-2 peut directement infecter le système nerveux central et induire un gonflement des Astrocytes, des modifications ischémiques des neurones et démyélinisation des axones (une perte de l’enveloppe de myéline) des neurones. Des études in vitro sur des neurones, des Astrocytes et des microglies de l’Homme, confirment la capacité des CoV-2 à infecter les neurones et à activer les astrocytes et les microglies qui vont ainsi secréter des cytokines pro-inflammatoires.

Conclusion : Le SNC avec son accès direct via les voies olfactives nasales, son accessibilité, via la barrière hémato-encéphalique (BHE), hautement sélective aux molécules thérapeutiques constituerait une cible de choix pour le CoV-2. De plus, avec sa réponse immunitaire très localisée grâce aux cellules Astrogliales et Microgliales, et la nécessité de la perméabilisation de la BHE (qui se fait à un stade exacerbé de l’inflammation du SNC) pour le passage des lymphocytes T et B périphériques, la question se pose au sujet de l’efficacité de la vaccination au niveau du SNC. La récurrence des infections par les coronavirus rend donc nécessaire la compréhension et la détermination des mécanismes pathophysiologiques infectieux utilisés par ces virus dans les différents organes de l’organisme humain et en particulier au niveau du SNC.


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Helms, J., Kremer, S., Merdji, H., Clere-Jehl, R., Schenck, M.,Kummerlen, C., Collange, O., Boulay, C., Fafi-Kremer, S.,Ohana, M., Anheim, M., & Meziani, F. (2020). Neurologicfeatures in severe SARS-CoV-2 infection. N Engl J Med. Advance online publication. https://doi.org/10.1056/NEJMc2008597

Jerry J Lou, Mehrnaz Movassaghi, Dominique Gordy, Madeline G Olson, Ting Zhang, Maya S Khurana, Zesheng Chen, Mari Perez-Rosendahl, Samasuk Thammachantha, Elyse J Singer, Shino D Magaki, Harry V Vinters , William H Yong. (2021). Neuropathology of COVID-19 (neuro-COVID): clinicopathological update. Free Neuropathology, 2, 2. https://doi.org/10.17879/freeneuropathology-2021-2993

Kanberg, N., Ashton, N. J., Andersson, L.-M., Yilmaz, A.,Lindh, M., Nilsson, S., Price, R. W., Blennow, K.,Zetterberg, H., & Gisslen, M. (2020). Neurochemical evi-dence of astrocytic and neuronal injury commonly foundin COVID-19. Neurology. Advance online publication.

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Serrano GE, Walker JE, Arce R, Glass MJ, Vargas D, Sue LI, Intorcia AJ, Nelson CM, Oliver J, Papa J, Russell A, Suszczewicz KE, Borja CI, Belden C, Goldfarb D, Shprecher D, Atri A, Adler CH, Shill HA, Driver-Dunckley E, Mehta SH, Readhead B, Huentelman MJ, Peters JL, Alevritis E, Bimi C, Mizgerd JP, Reiman EM, Montine TJ, Desforges M, Zehnder JL, Sahoo MK, Zhang H, Solis D, Pinsky BA, Deture M, Dickson DW, Beach TG. (2021). Mapping of SARS-CoV-2 Brain Invasion and Histopathology in COVID-19 Disease. medRxiv.2021.02.15.21251511, doi:10.1101/2021.02.15.21251511.

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https://doi.org/10.1056/NEJMc2008597

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?sort=date&size=200&term=Lou+JJ&cauthor_id=33554218

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?sort=date&size=200&term=Movassaghi+M&cauthor_id=33554218

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?sort=date&size=200&term=Gordy+D&cauthor_id=33554218

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?sort=date&size=200&term=Olson+MG&cauthor_id=33554218

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?sort=date&size=200&term=Zhang+T&cauthor_id=33554218

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?sort=date&size=200&term=Khurana+MS&cauthor_id=33554218

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?sort=date&size=200&term=Khurana+MS&cauthor_id=33554218

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?sort=date&size=200&term=Chen+Z&cauthor_id=33554218

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?sort=date&size=200&term=Perez-Rosendahl+M&cauthor_id=33554218

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?sort=date&size=200&term=Thammachantha+S&cauthor_id=33554218

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?sort=date&size=200&term=Singer+EJ&cauthor_id=33554218

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?sort=date&size=200&term=Magaki+SD&cauthor_id=33554218

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?sort=date&size=200&term=Magaki+SD&cauthor_id=33554218

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?sort=date&size=200&term=Vinters+HV&cauthor_id=33554218

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?sort=date&size=200&term=Yong+WH&cauthor_id=33554218

https://doi.org/10.17879/freeneuropathology-2021-2993

https://doi.org/10.1212/WNL.0000000000010111

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33619496/

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33619496/

https://doi.org/10.1016/j.bbi.2020.04.017

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C5-4 Prévenir l’infection par le Covid 19 : Quelle place pour la phytothérapie

selon la population algérienne ?

Meriem GHOUL, Chaimae MOKHTARI, Amal HELALI, Mohamed Adil SELKA et Mustapha Kamel DALI YAHIA

Laboratoire de Pharmacognosie, Département de Pharmacie, Université Abou Bekr Belkaid, Tlemcen

[email protected]

Mots clés : Algérie ; COVID -19 ; Plantes médicinales ; Prévention

Introduction : À l’aube de l’année 2020, un nouveau type de Coronavirus a été identifié et nommé par OMS ‘‘2019- nCoV’’. Se propageant rapidement, elle le déclare, le 30 Janvier, une urgence de santé publique de portée internationale [1]. Le 2019-nCoV entraine une pneumonie se caractérisant par des symptômes pseudogrippaux à savoir : fièvre, toux, troubles respiratoires aigus graves… voir même le décès dans certains cas [1]. 2.404.249 cas confirmés et 165.234 décès à travers 185 pays sont signalés au moment de la rédaction [2]. Cependant une prévention et un traitement efficaces s’imposent. En Chine, le pays où la pandémie a déclenché pour la première fois, la phytothérapie occupe une place très importante. En Algérie, de plus en plus de personnes ont recours à la médecine traditionnelle et à l’heure où l’épidémie de Coronavirus s’étend avec l’absence d’un traitement spécifique, ce recours est multiplié.

Objectif : Recenser et évaluer la fréquence d’utilisation des plantes médicinales par la population algérienne au cours de cette nouvelle pandémie.

Méthodes : Les participants devaient remplir un auto questionnaire strictement anonyme. Les données ont été par la suite traitées par le logiciel Excel® et leur analyse a fait appel aux méthodes simples des statistiques descriptives. Afin de montrer l’importance des connaissances traditionnelles, nous avons calculé un indice spécifique aux enquêtes ethnobotaniques qui est la fréquence relative de citation de chaque plante et qui est égal au nombre de citations de la plante considérée divisé par le nombre total des citations de toutes les plantes [3]

Résultats : Au total 206 personnes ont accepté de répondre à notre questionnaire. 80% des enquêtés étaient de sexe féminin, en majorité (75 %) originaires de l’Ouest algérien et habitants en zones urbaines. La tranche d’âge la plus représentée est celle entre 20 et 30 ans avec un pourcentage de 60 % et 92 % sont des universitaires. 22 % des participants présentaient une maladie chronique telle que le diabète ou l’HTA et/ou des conditions particulières telles que la grossesse ou l’allaitement. 62 % des participants déclarent avoir eu recours aux plantes médicinales dès le début de l’épidémie que ce soit pour assainir l’air ou pour soulager certains symptômes liés à l’infection respiratoire causée par le Coronavirus.

Au terme de cette enquête 57 espèces ont été citées. Ces espèces appartiennent à 25 familles botaniques, les plus représentées sont : les Lamiacées (11 occurrences), les Apiacées (6 occurrences) et les Rosacées (4 occurrences). Les tableaux ci-dessus regroupent les plantes médicinales citées par les participants selon la famille botanique (APG III), les noms vernaculaires (arabe et français), le nom scientifique, la partie utilisée, la fréquence de citation et la fréquence relative de citation. Les parties de plantes les plus utilisées sont les parties aériennes (feuilles, fleurs, fruits, graines, …). Les recettes étaient essentiellement préparées par infusion (68 %), décoction (28 %) et macération (4 %). La durée du traitement était variable et dépendait, dans 90 % des cas, du besoin. La majorité des utilisateurs des plantes médicinales ont eu leurs savoirs par transmission familiale (recettes de grand-mère), certains consultent les livres et internet (20 %)


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et seulement 5% ont eu recours à l’avis d’un herboriste. D’après les résultats nous avons constaté que la majorité des informateurs utilisent les plantes médicinales car il s’agit – selon eux- de produits naturels ‘‘anodins’’ (60 % n’ont pas de connaissance sur les effets indésirables ou les contre-indications des plantes médicinales).

Conclusion : Cette étude nous a permis d’identifier les plantes médicinales utilisées par la population Algérienne dans la prévention et la lutte contre l’infection à Coronavirus, ce qui pourrait constituer une source d’informations pouvant être exploitées pour des recherches scientifiques complémentaires dans les domaines de la phytochimie et de la pharmacologie visant à identifier de nouvelles molécules actives contre le Coronavirus. Ce travail nous a également permis de souligner l’ignorance de certains utilisateurs de plantes médicinales concernant les modalités et les contre-indications à l’usage de ces plantes, un point qui devrait faire l’objet d’une sensibilisation afin d’assurer la protection du consommateur.

Référence bibliographiques

(1) Sun J., He W-T., Wang L., Lai A., Ji X., Zhai X., Li G., Suchard M.A., Tian J., Zhou J. Veit M., et Su S., 2020. COVID-19: epidemiology, evolution, and cross-disciplinary perspectives. Trends in Molecular Medicine.26(5): 483-495

(2) University CfSSaEC-JH. COVID-19 Dashboard [web page]. 2020 [Available from: https://gisanddata.maps.arcgis.com/apps/opsdas hboard/index.html#/bda7594740fd4029942346 7b48e9ecf6.

(3) Tardío J., Pardo de Santayana M., 2008. Cultural importance Indices: A comparative Analysis based on the useful wild plants of Southern Cantabria (Northern Spain). Economic Botany, 62: 24-39.

Communications affichées

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P1-1 Richesse et diversité des plantes d’intérêt médicinal dans la forêt de Baïnem

Safia ABLA1, Chahinez GUETTAI1, Nadjia ZERMANE1 et Ouahid ZANNDOUCHE2

1Faculté des Sciences, Département des Sciences de la Nature et de la Vie, Université Alger 1, Benyoucef Benkhedda, 2 Rue Didouche Mourad, Alger, Algérie.

2Institut national de recherche forestière (INRF), BP 37, Chéraga, 16014, Alger, Algérie.

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Mots clés : Forêt de Baïnem - Plantes médicinales - Inventaire - Analyse floristique.

Introduction : L’usage des plantes à des fins thérapeutiques est connu depuis l’antiquité, et chaque culture à sa propre histoire d’utilisation de la flore médicinale. L’Algérie a longtemps eu recours à la médecine traditionnelle grâce à la richesse et la diversité de sa flore estimée à 3139 espèces dont près de 1000 espèces sont d’intérêt médicinal (MATET, 2009). Située à 15 km à l’ouest d’Alger, la forêt domaniale de Baïnem constitue une réserve importante de diversité floristique caractérisée par de nombreuses plantes dotées de propriétés thérapeutiques et aromatiques. Afin de revaloriser le patrimoine floristique de cette forêt et de mettre en valeur les plantes à intérêt médicinal, par la détermination de leurs usages thérapeutiques, leurs caractéristiques biologiques, morphologiques et phytogéographiques, un inventaire floristique a été établi en se basant sur une liste exhaustive des plantes existantes dans la forêt ainsi que celles à intérêt médicinal en se focalisant sur les espèces les plus utilisées.

Matériel et méthodes : La flore du versant Nord de la forêt de Baïnem a été inventoriée durant les mois de Juin et Juillet 2020. Une liste des espèces a été établie en prenant en considération les variations des différents facteurs écologiques (altitude, pente, exposition) dans différentes formations végétales (matorral, forêt); à chaque fois qu’il y’avait changement de l’un des facteurs les nouvelles espèces ont été répertoriées. Toutes les espèces présentes ont été ainsi notées depuis les arborescentes jusqu’aux herbacées. L’identification des espèces s’est basée sur la flore de (Quézel & Santa, 1962-1963) et la nomenclature a été réactualisée à l’aide de l’index synonymique de la flore d’Afrique du Nord (Dobignard & Châtelain, 2010-2013). Pour toutes les espèces inventoriées, les types morphologiques, biologiques et phytogéographiques ont été définis.

Résultats et discussion :

Analyse de la flore totale inventoriée : L’inventaire floristique réalisé dans le versant nord de la forêt de Baïnem a permis de recenser 91 espèces de plantes vasculaires réparties en 36 familles botaniques. Les familles les plus représentées étant les Asteraceae (11%), les Fabaceae (8%) et les Fagaceae et Poaceae (7% chacune). L’analyse des types biologiques de la flore totale révèle la prédominance des phanérophytes avec 48,4%, suivis des hémicryptophytes (19,8%), des chamaephytes (13,2%), des thérophytes (12,1%), des lianes (4,4%) et enfin des géophytes (2,2%). Sur le plan morphologique, les ligneuses vivaces sont majoritairement présentes (55% de l’ensemble de la flore), suivies par les herbacées vivaces (28,6%), les herbacées annuelles (12,1%) et les herbacées bisannuelles (4,4%). Du point de vue phytogéographique, 13 types ont été trouvés dans la zone d’étude dont l’ensemble méditerranéen est le plus représentatif (63,7%), suivi des types euro-méditerranéens, et eurasiatiques (7,7%).


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Analyse de la flore à intérêt médicinale inventoriée : L’inventaire a révélé la présence de 53 espèces de plantes médicinales réparties en 28 familles botaniques. Les familles les plus représentées étant les Asteraceae (11%), les Fabaceae (9%), et les Poaceae et Fagaceae (8% chacune). Parmi les familles présentes, les Oleaceae sont très utilisées par la population locale de la région qui utilise surtout les feuilles de l’olivier (Olea europaea) en infusion pour traiter l’hypertension artérielle légère et l’équilibre du diabète de type II. D’après les informations recueillies auprès des spécialistes du laboratoire de botanique au sein de l’INRF, l’olivier, ainsi que d’autres plantes telles que Rhamnus alaternus et Arbustus unedo sont très utilisées par la population locale et sont connues par leurs effets antidiurétique, antioxydant et anti diarrhéique. L’analyse des types biologiques de la flore totale révèle également la prédominance des phanérophytes avec 51%. Les phanérophytes jouent un rôle important en matière médicinale dans la zone d’étude, à cause de leurs propriétés antimicrobienne, anti-inflammatoire, anti-diarrhéique, astringente et détoxifiante à usage interne et externe. Ils sont utilisés généralement pour le traitement et la prévention des maladies infectieuses, les espèces les plus utilisées, toujours selon le personnel du laboratoire de botanique (INRF) sont : Juniperus oxycedrus ; Pinus halepensis ; Quercus robur ; Medicago arborea et Phillyrea angustifolia. Les hémicryptophytes se placent en 2ème position (24,5%), suivis des thérophytes (11,3%), des lianes (5,7%), des chamaephytes (5,7%) et enfin des géophytes (1,9%). Classées selon leur morphologie, les espèces médicinales recensées sont composées aussi bien des plantes ligneuses vivaces (52,8%), des herbacées vivaces (30,2%), des herbacées annuelles (11,3%), et des herbacées bisannuelles (5,7%). L’analyse phytogéographique montre que l’ensemble méditerranéen est majoritairement présent (66%). Les taxons d’origine eurasiatique et euro-méditerranéenne constituent respectivement 11,3% et 9,4% de l’effectif global. L’ensemble européen représente 3,8% tandis que le reste des ensembles est représenté par un taux de présence égal à 1,9%. Par ailleurs, l’analyse phytothérapeutique révèle que les parties des plantes médicinales utilisées sont classées par ordre d’importance décroissante comme suit : les feuilles (32,1%), fruits (17%), graines (11,3%), les tiges, racines et plante entière (9,4%), les fleurs et partie aérienne (5,7%).

Conclusion : La forêt domaniale de Baïnem abrite une richesse incontournable en matière de plantes médicinales, à cet effet il est nécessaire d’établir un plan d’aménagement et de sauvegarde efficace, les interventions doivent cibler surtout la conservation de ces essences et s’axer sur le volet socio-économique. Le travail réalisé peut servir de base pour des travaux ultérieurs sur les plantes médicinales de la forêt de Baïnem, un patrimoine forestier à préserver par tous les moyens.


Dobignard, A. & Chatelain C. (2010-2013). Index synonymique de la Flore d'Afrique du Nord, Éditions des Conservatoire et Jardin Botaniques. Genève, 5 Volumes.

Ministère de l’Aménagement du Territoire, de L’Environnement et du Tourisme, 2009. Quatrième Rapport National sur la Mise en Œuvre de la Convention sur la Diversité Biologique au Niveau National. 121 pages.

Quezel P. & Santa S. 1962-1963. Nouvelle flore de l'Algérie et des régions désertiques méridionales. Tomes I & II, Edition Centre National de la Recherche Scientifique, Paris, France.

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P1-2 Etude morphologique et microscopique d’un lichen foliacé Xantoria

parientina rencontré à la forêt de Baïnem

Nadir Imed BOUCETTA1, Mohamed TOUMI1 et Abderrahmane BENKHALIFA2 1Département Sciences de la Nature et de la Vie Faculté des Sciences, Université Alger 1

2Département des Sciences Naturelles, Ecole Normale Supérieure, Kouba, Alger

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Mots clés : Lichens, Xanthoria parietina, Bainem, Pollution

Introduction : Un Lichen se compose généralement ; d’un Thalle ou appareil végétatif, d’Apothécies ou organes de fructification, de Spermogonies ou organes de fécondation. (Farou, 2005). Dans cette étude, nous nous sommes penchés sur le cas de Xantoria parientina, pour mieux connaitre sa morphologique et son anatomie en vue de mieux décrire cette espèce.

Matériel et méthodes : Le site se situe au niveau de l’Institut National des Recherches Forestière sur les hauteurs de la forêt de Baïnem, choisi pour son accessibilité et pour la disponibilité des sujets a étudier, à savoir les lichens en général et Xantoria parientina plus précisément.

Le prélèvement du lichen est effectue sur le tronc d’un arbre sain dont l’inclinaison est inférieure a 10 °, à 1,5 m de haut (afin d’éviter toute contamination du sol ou animale) au niveau d’une surface plane exempte de mousse.

Pour la morphologie et l’aspect extérieur, nous avons procédé à une réhydratation de notre échantillon en le plongeant dans un Becher contenant de l’eau distillée pendant 5 minutes. Une fois réhydraté, l’échantillon est transféré sous une loupe binoculaire , à l’aide de laquelle , une observation judicieuse est effectuée a différents grossissements et sur différentes régions (centre et périphérie, face dorsale et face ventrale).

Pour l’Etude histologique, des coupes ont été réalisées. Nous avons place l’échantillon dans un bloc de paraffine pour faire des coupes minces au niveau des Apothécies . Une fois déparaffinées au bain marie, ces coupes sont transférées sous un microscope photonique pour être observées a faible et moyen grossissement.

Résultats et discussion :

Etude morphologique : le thalle de Xanthoria parientina se présente sous forme d'une fine plaque foliacée et circulaire , dont la surface représente environ un décimètre carre . On observe généralement une confluence de nombreux thalles. Sa texture est rugueuse au toucher, sa couleur tend vers le jaune - vert. A la surface du thalle, et au centre, s'élèvent de nombreuses petites coupes dont le diamètre varie de un a quatre millimètres . Ces coupes, ou apothécies, sont les organes reproducteurs du lichen. L'intérieur des apothécies est toujours plus fonce que le thalle . Les bords de Xanthoria parientina sont nettement foliacés et forment des lobes fragiles qui se brisent facilement.

Xantoria parientina est un lichen a thalle foliacé étalé en plaques ou en rosettes de 5 à 15 cm de diamètre, plus ou moins régulières et formées de lobes plats ou fripés et assez peu appliqués sur le support. Ils ont une dimension de 0,2-0,7 mm de largeur, avec une surface supérieure lisse et sans cristaux. orangé vif , jaune-orangé à jaune d’or dans les endroits ensoleilles mais jaune -verdâtre dans les endroits a l’ombre (mais la marge des lobes garde le plus souvent une coloration jaune) ces formes a l 'ombre ou venant dans les endroits très exposés ont souvent une coloration grisâtre, gris- verdâtre, gris glauque caractéristique, les vieux exemplaires peuvent voir leur centre


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disparaitre par la vétusté ou alors voir se former un nouveau thalle en rosette qui se dévelop pe de manière centrifuge . Apothécies nombreuses , sessiles, 2 à 5 mm de diamètre , disque plat a concave, orangé à jaune -orangé s’il est bien exposé au soleil sinon verdâtre , marge persistante, pâle, plus ou moins crénelée parfois peu visible sur les vieux exemplaires très humides.

Figure 2 : Aspect général de Xantoria parientina après réhydratation sous loupe

binoculaire. (Photo N.I. Boucetta, Laboratoire REVIECO 2021)

Figure 1 : Aspect général et morphologie de Xantoria parientina in situ à Bainem. (photo N.I. Boucetta 2021)

Figure 3 : Coupe histologique de Xantoria parientina sous microscope photonique au grossissement x400, couleurs naturelles (photo N.I. Boucetta, Laboratoire REVIECO 2021)

Étude histologique : La structure du lichen est forme hétérogène. Grâce au faible grossissement, nous remarquons la présence de deux zones bien distinctes et de couleurs différente, il s’agit du mycobionte et du phytobionte. La structure est stratifiée et on observe en coupe transversale, un cortex supérieur, une couche algale, une médulle et un cortex inferieur qui peut donner naissance à des rhizines.

Conclusion : Après plusieurs sorties sur terrain a Baïnem , nous pouvons assurer que Xantoria parietina est l'espèce la plus répandue depuis le bord de la mer jusqu'aux montagnes. Elle supporte bien les pollutions. Ce lichen colonise aussi bien les roches, que les troncs d'arbres ou les tuiles des toits.

Références bibliographique :

Agnan Y., 2013. Bioaccumulation et bio indication par les lichens de la pollution atmosphérique actuelle et passée en métaux et en azote en France, Thèse de doctorat, Université de Toulouse.

Farou J.-L., 2005. Histoire de lichénologie, Bull. Ass. Fr. Lichénologie, 30(2) : 51-60.

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P1-3 Inventaire et identification des plantes aromatiques et médicinales de la forêt

de Tamezguida, wilaya de Médéa

Fethia HALFAOUI et Chérifa CHAOUIA

Laboratoire de Biotechnologie des Productions Végétales, Département des Biotechnologies, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie, Université Saad Dahleb, Blida 1.

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Mots clés : Forêt de Tamezguida, Inventaire, Identification, Plantes aromatiques et médicinales.

Introduction : Située sur le versant sud du parc nationale de chréadontelleoccupepresque le tiers de sasuperficie, la forêt de Tamezguidaconstitueune source et un potentielle important de plantesaromatiques et médicinales. Cependant l’absence d’inventaire détaillé et une exploitation non adaptée ne font que compromettre la durabilité des ces ressources. La couverture forestière de Tamezguida est très hétérogène. Sa répartition dépend des facteurs environnementaux (Relief, Orographie, Géologie et Géomorphologie, Climat, etc.) et anthropozoogènes (Incendies, Pâturage, etc.) qui ont sensiblement influé la structure de la forêt en agissant sur sa composition floristique. Celle ci est caractérisée par la dominance des maquis qui découlent de la dégradation de la forêt sous l’action directe ou indirecte de l’homme.

Matériel et méthodes : La forêt de Tamezguida est située au Nord Ouest de la wilaya de Médéa et s’étend sur une superficie de 4.560 hectares. Elle se situe dans l’étage bioclimatique subhumide à hiver froid. L’inventaire des plantes aromatiques et médicinales et du milieu a été effectué par la réalisation des relevés en utilisant la méthode phytosociologique qui tient compte des facteurs biotiques et abiotique (1). La réalisation des relevés a été effectuée par un échantillonnage systématique en fonction de l’hétérogénéité des peuplements et le choix des relevés a étéeffectuéd’une manière aléatoire dans chaquetype de formation végétale. L’aire minimale retenue pour effectuer les relevés est de 100 m2 (2). Au total 65 relevés ont été réalisés durant la période printanière entre les mois de mars et avril 2021.

Résultats et discussion: L’identification des plantes aromatiques et médicinales à partir des relevés phytosociologiques réalisés dans la forêt de Tamezguida a permis de recenser 48 espèces appartenant à 40 genres et 26 familles. Les familles les plus importantes sont celles des Rosaceae avec 5 espèces et 4 genres et des Fagaceae avec 4 espèces et un genre. Les Fabaceae, Lamiaceae et Liliaceae sont représentées par 3 espèces et 3 genres. La famille des Cistaceae compte 3 espèces et un genre. La classification de Rankiaer (3) a permis d’établir le classement floristique suivant :

Phanérophytes > Hémicryptophytes > Chaméphytes > Géophytes > Thérophytes.

L’indice de perturbation calculé est de 18,75 %. Ce qui révèle la présence de l’action anthropique. En effet, une exploitation abusive et des feux de forêts favorisés par la sécheresse climatique ont conduit à la réduction et même l’extinction de l’aire de certaines espèces et une évolution régressive qui se manifeste par la disparition des formations climaciques.

La couverture végétale de la forêt de Tamezguida appartient aux écosystèmes méditerranéens qui sont le résultat de l’impact d’un ensemble de facteurs intrinsèques et stationnels, façonnant l’aspect des sylves algériennes en général.


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Ces facteurs ont influé profondément sur la contenance et la consistance des peuplements forestiers, donnant naissance à plusieurs formations végétales de degradation malgré la position dans le Parc National de Chréa. Les interventions de développement dans cet espace protégé doivent être bien étudiées pour conserver sa biodiversité floristique et faunistique. Les actions à mener doivent renforcer le dispositif de protection contre toute forme d’agression. Dans ce cadre, il faut d’une part :

Sensibiliser les habitants de la région sur le danger de récolte des plantes toxiques et le danger de surexploitation des plantes aromatiques et médicinales,

Renforcer le réseau de desserte par l’ouverture de nouvelles pistes et aménager celles qui sont endommagées,

Mettre en place des postes de vigie pour renforcer le réseau de surveillance,

Compartimenter le massif en tranchées pare feu pour empêcher la propagation des feux de forêts.

Multiplier les points d’eau pour faciliter les interventions.

D’autre part, et en tant que Parc National, les interventions d’aménagement doivent viser la conservation des peuplements en appliquant des modes qui favorisent la régénération naturelle et la perpétuité de la forêt. Dans ce cadre l’application d’une sylviculture appropriée qui maintien le caractère naturel des formations est recommandé pour sauvegarder la diversité biologique et préserver les paysages (4).

Conclusion et perspective : La dominance des formations préforestières dans la forêt de Tamezguidaest la conséquence de multiples facteurs de dégradation. L’action anthropique, conjuguée au surpâturage, et à la sécheresse qui ont agit très négativement sur le développement des espèces forestières. Les espèces arborées et arbustives dominent et influent sur la répartition des herbacées qui notent une faible abondance. Cette étude a confirmé la présence des plantes aromatiques et médicinales au niveau de la forêt de Tamezguida. Cependant bien que leur secteur soit rentable, il demeure à ce jour non suffisamment valorisé. A cet effet, l’élaboration des stratégies de développement du secteur des plantes aromatiques et médicinales est indispensable pour gérer durablement les ressources naturelles et répondre aux besoins socio-économiques de la population.


1. Braun Blanquet J., 1932. - Plant sociology - (translation by H.S. Conard, G.D Fuller), Mac Graw-Hill Book Co.Inc, New York, 439p.

2. Dahmani-Megrerouche M., 2002. -Typologie et dynamique des chênaies vertes en Algérie, 129p.

3. Raunkiaer C., 1934. -The lifeform of plants and statistical geography-, Clarendron Press, Oxford, 632p.

4. Aumasson P., 1997. - Recommandations de sylviculture pour la zone centrale du Parc National des Cévennes-, France, 57p.

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P1-4 Inventaire et évaluation phytoécologique des steppes à Armoise blanche

(Artemisia herba-alba Asso.) dans la région Est de l’Algérie

Sabria HOUAMEL¹, Mohammed BELHAMRA², Ahmed AIDOUD³

1Département des Sciences Agronomiques, Faculté des Sciences Exactes et de la Vie et de la Nature,

Université Mohamed Khider, Biskra 07000 Algérie.

2Centre de Recherche Scientifique et Technique sur les Régions Arides,

Biskra 07000 Algérie.

3UMR Ecobio, Université Rennes 1, Rennes, France

[email protected]

Mots-clés : Steppe, Artemisia herba-alba, Dynamique, Diversité, Est Algérien.

Introduction : Depuis une quarantaine d’années, l’écosystème steppique a été dégradé et profondément bouleversé, tant dans sa composition que dans son fonctionnement notamment en régions ouest du pays. Ces zones, ont connu une dégradation (par surpâturage, par mise en culture et par urbanisation) de plus en plus accentuée de toutes les composantes de l’écosystème (flore, faune et sol). Quand est-il des steppes des régions Est de l’Algérie ?

Ce travail est une contribution à la connaissance de l’état de santé des steppes à armoise blanche (Artemisia herba-alba Asso.) à travers la dynamique de cet écosystème dans l’Est Algérien, englobant les wilayat de M’sila, Batna, Biskra et Tébessa.Une étude diachronique de près de 50 ans d’intervalle est réalisée par les données relevées en 2017 complétées par celles de l’échantillonnage de la végétation des steppes d’armoise et leur identification dans les mêmes sites en 1968.

Matériel et méthodes : la méthodologie suivie pour la réalisation d’une approche diachronique de près de 50 ans d’intervalle, par un échantillonnage et un inventaire dans l’écosystème de la steppe de l’Est Algérien en suivant les mêmes coordonnées GPS des sites visités dans le système préexistant en 1968 et ré-échantillonné en 2016-2017. Ce travail a nécessité des sorties sur le terrain dans toute la partie Est d’Algérie à savoir 4 Wilayas allant de M’sila, Biskra, Batna et Tébessa et voir l’état de la steppe orientale s’étalant de Bou Saada (M’sila) à Bir el-Ater (à la frontière tunisienne dans la wilaya de Tébessa). La technique linéaire par points a été utilisée pour évaluer l’état du couvert végétal et, en l’absence de végétaux, les autres éléments de la surface du sol (litière, éléments grossiers, pellicule, sable) ont été relevés.

Résultats et discussion : Les résultats montrent globalement une dégradation de la végétation qui s’est accompagnée de changements dans la composition des communautés avec l’apparition ou l’extension d’espèces indicatrices de changements d’usage (surpâturage) et actions anthropiques. La richesse spécifique montre une régression du nombre de taxons entre 1968 (avec 245 espèces) et 2017 (avec seulement 90 espèces) représenté majoritairement d’une baisse d’éphémères. La DCA des espèces recensées, réalisée grâce au package vegan dans R, en fonction de la répartition des taxons le long du plan factoriel (Axe 1-2) considéré comme le plus significatif et à travers les valeurs des coordonnées et les codes des espèces des quatre wilayas sur le plan positif comme sur le plan négatif de l’axe 1-2. L’analyse des relevés 1968 montre une tendance à une therophytisation du milieu qui est riche en espèces annuelles comme : Plantago ovata, Koelpinia linearis, Spergularia diandra, Hernaria hirsuta et Medicago minima.


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En 2017, on peut constater que le milieu est caractérisé par une thérophytisation mais surtout par une diminution de la couverture végétale, par rapport aux relevés de l’année 1968. La plupart des individus ont disparus des sites laissant place à d’autres représentant des espèces post-culturales telles que : Alyssum maritimum, Atractylis cancellata, Peganum harmala, Astragalus armatus ; Celles-ci sont apparues à cause des activités anthropiques dues au surpâturage mais surtout aux labours illicites et de l’urbanisation à proximité des sites visités. Plus un système est soumis à l’action de l’homme plus les thérophytes prennent de la place.

Il reste que des espèces relevées en 1968 sont toujours signalées comme Malva parviflora, Teucrium polium, Medicago minima, Anagallis arvensis sans oublier Stipa tenacissima et Artemisia herba-alba. Soulignons nous aussi que les espèces majoritairement situées au plan négatif de l’axe 1-2 du graphe 2017 expriment une dégradation et aridification du milieu ainsi qu’une psammophytisation par la présence de Retama raetam, Paronychia capitata, Atriplex halimus.

Conclusion : Une dégradation effective de la steppe à armoise blanche est constatée, comme cela a été avancé dans la plupart des écrits sur l’état des steppes des Hautes-Plaines d’Algérie. Par comparaison aux résultats obtenus par le même protocole, cette dégradation serait plus rapide et plus intense dans la steppe d’alfa que dans la steppe d’armoise blanche.


Aidoud A., 1983. Contribution à l'étude des écosystèmes steppiques du Sud oranais : phytomasse, productivité primaire et applications pastorales, Thèse de Doctorat, USTHB, Alger, 245p.

Celles J. C., 1975.- Contribution à l'étude de la végétation des confins saharo-constantinois (Algérie). Thèse Doctorat, Univ. Nice, 366p. + Annexes.

Daget P. & Poissonet J., 1971. Une méthode d’analyse phytoécologique des prairies : Critères d’application. Ann. Agron., 22: 5-41.

P1-5 Analyse floristique et phytogéographique de la végétation naturelle d’une

zone steppique (Hammam Dhalaa, M’sila, Algérie)

Nabila OUADEH1 et Khellaf REBBAS1,2

1Département des Sciences de la Nature et de la Vie, Faculté des Sciences, Université Mohamed Boudiaf, M’sila, Algérie.

2Laboratoire d’Agro-Biotechnologie et de Nutrition en Zones Arides et Semi Arides. Université Ibn Khaldoun, Tiaret, Algérie.

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Mots clés : Inventaire, Flore, Plantes Médicinales, Spectre Biologique et Chorologique, Hammam Dhalaa, Monts de Dréat.

Introduction : La connaissance, la classification et la caractérisation de la diversité floristique et de ses habitats naturels offre une base de donnée pertinente qui permettre de valoriser et d’apporter des nouvelles informations autour l’état actuel de la flore et en plus de savoir la dynamique de la végétation au niveau de l’Algérie du nord, et ce afin de maintenir la durabilité et le bon fonctionnementdeses écosystèmes. Le présent travail contribuera à mieux identifier, classifier et de réunir des informations relatives à la phytothérapie traditionnelle de la flore des monts de Dréat qui reste encours méconnus .Ces monts localisent à la partie ouest de la chaine du Hodna


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et reforment une diversité floristique riche et considérable. L’objet de ce travail est l’analyse phytogéographique et biologique desa flore vasculaire et de réaliser un inventaire de certaines plantes médicinales utilisées en médecine traditionnelle.

Méthodologie : L’analyse floristique à travers des paramètres significatifs : richesse spécifique, type biologique, type biogéographique, endémisme et rareté suivi d’une étudeethnobotanique a été réalisée au cours des 3 années 2018-2021 dans la région du Hammam Dhalaa (M’sila -Algérie). Des sorties botaniques nous ont permis de faire le choix des points d’échantillonnages et la récolte de la flore. 90 relevées ont été effectués selon un plan d’échantillonnage subjectif qui tient compte de la structure de la végétation et dans lequel le critère d’homogénéité floristico-écologique a été privilégié ; ainsi que la surface délimitée pour chaque relevé est variée selon le type de formation végétales (foret, matorral, pelouse, steppe, ripisylve)

Résultats et discussion : Les résultats montrent une richesse spécifique de 339 taxons, soit 10,76 % de la flore d’Algérie, qui sont répartis en 198 genres soit 21,35 % et 36 familles de plantes vasculaires soit 39,23% recensées en Algérie. Au niveau spécifique, Les familles les mieux représentées sont les Asteraceae avec 62 taxons (Soit 18,28 % de la flore de Dreat), les Fabaceae avec 41 taxons (12,09 %) enfin les Poaceae avec 26 taxons (7,66 %). Ces familles constituent le fond des potentialités fourragères pastorales des parcours.

Sur les 339 taxons inventoriés les chiffres montrent, que sur le plan chorologique, les espèces des éléments du groupe méditerranéen sont les plus représentés avec (49,01 %). Le spectre biologique établi selon la liste floristique globale accuse une domination des thérophytes (54 %) sur les autres formes biologiques suivis par les hémicryptophytes (23,52 %). Les Le degré de rareté atteint 11,76 % et on a constaté la présence de plus de 50 espèces endémiques.

Les enquêtes ethnobotaniques réalisées à l'aide des fiches questionnaires ont permis d'inventorier 70 espèces médicinales appartenant à 23 familles botaniques, et également de voir que ; les feuilles sont les parties la plus utilisées, la décoction est la méthode la plus utilisée, par contre la méthode d’administration du traitement la plus fréquente c’est la voie orale. Le nombre le plus élevé de plantes médicinales, intervenait dans le traitement des maladies digestives suivi par les maladies respiratoires

Conclusion : Les résultats peuvent être considérés comme une source d'information pour les recherches scientifiques dans le domaine de la phytochimie et la pharmacologie. L’inventaire floristique met l’accent sur les enjeux naturels, les usages traditionnels et les conflits potentiels entre ces deux compartiments et favorisera la mise en œuvre d’une politique de conservation qui prendra en compte les préoccupations socioéconomiques des populations locales.


Maire, 1952-1980., Flore d'Afrique du Nord.

Quezel P., Santa S., 1962-1963. La nouvelle flore de l'Algérie et des régions méridionales désertiques. 2T. CNRS. Paris. 1170p.

Rebbas K. & Bounar R., 2014. Etudes floristique et ethnobotanique des plantes médicinales de la région de M’Sila (Algérie). Phytothérapie, 12 : 284–291.

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P1-6 Contribution à l’inventaire et l’identification morphologique des

macromycètes de trois régions dans la wilaya de Tlemcen

Mimoune SOUNA1, Choukri TEFIANI1, Ghada LAMRAOUI1, Salim HABI1 et Ikram SOUNA2

1Faculté des SNV/STU, Université de Tlemcen 13000 Tlemcen, Algérie

2Faculté de Médecine, Université de Tlemcen 13000 Tlemcen, Algérie

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Mots clés : Champignons supérieures, Inventaire, Identification, Caractères microscopiques, Caractères morphologiques.

Introduction : Les champignons supérieurs constituent une richesse précieuse pour l’humanité dont certains possèdent une qualité nutritionnelle et un intérêt en santé humaine comme des sources de biomolécules naturelle, également une utilité à la fois écologique et économique. En Algérie, les champignons sauvages sont très peu connus, certains sont comestibles d’autre toxique voir même mortel.Notre travail, s’inscrit dans le cadre de la contribution à la connaissance de la flore fongique dans le milieu forestier de la wilaya de Tlemcen par la réalisation d’un inventaire fongique avec un essai de leur identification à l’échelle de genre. La reconnaissance est basée sur les caractères morphologiques et microscopiques ainsi que de participer à l’enrichissement des connaissances dans ce domaine. Cetteétude s’est articulée sur les axes suivant : échantillonnage, identification macro et microscopique des champignons.

Matérielle et méthode :

Situation géographique de la zone d’étude : trois stations, le littoral de Ghazaouet (Boukhnais, Ziatene, El Bour), les subéraies de Hafir-Zarieffet et El-Aricha. Les prospections mycologiques ont été réalisées durant la période : 2019 et 2020 après les périodes de pluies.

Identification morphologique : La détermination des champignons implique en premier lieuune reconnaissance des caractères apparents, dits macroscopiques.Le délai entre la cueillette et l'identification doit être le plus court possible afin d’éviter toute dégradation de champignons. Dans un premier temps, l’examen d’un spécimen en bon état, des photos nettes du chapeau, de l’hyménophore, du pied et de son ornementation. Un grand soin lors de la comparaison des observations avec les clés de détermination des Guides reconnus d’identifications des champignons supérieures.

Identification microscopique : Afin d'obtenir les renseignements nécessaires pour progresser dans les clés de détermination, l'observation à l’état frais ou avec les réactifs de Lugol et Melzer et la mesure des spores et structures fongiques par piximètre, à différents grossissements, sont indispensables pour obtenir les informations susceptibles d’orienter vers une détermination plus fiable.

Résultat et discussion : Cette étude basée sur l’aspect morphologique et l’observation microscopique des spores, nous a permis d’inventorier 36 spécimens appartenant à 31 genres, classés en neuf ordres avec 28 genres pour les Basidiomycètes et un ordre contenant 3 genres pour les Ascomycètes. Les basidiomycètes dominaient souvent. Certains sont de bons comestibles tels que Tirmania sp. et Pleurotus eryngii var. ferulae ayant un intérêt économique. D’autres sont toxique. Ces résultats sont représentés dans le tableau 1. Suivant.

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Tableau 1 : Répartition générale des genres inventoriés

Division Ordre Genre Espèce Station

Basidiomycota

Bolétales

1. Boletus B. poikilochromus, B. spretus

Littoral de Ghazaouet

2. Suillus S. granulatus, S.mediterrneensis


3. Melanogaster Probabl. M. broomeianus


Tricholomatales

4. Lepista (L. nuda) Littoral de Ghazaouet

5. Pleurotus P. cornucopiae P. eryngii var. ferulae


6. Hygrocybe (H. persistens et une autre espèce)


7. Hygrophorus / Littoral de Ghazaouet

8. Collybia / Littoral de Ghazaouet

9. Mycena / Littoral de Ghazaouet

10. Clitocybe / Hafir-Zarieffet

11. Marasmius / Hafir-Zarieffet

Cortinaires

12. Stropharia S. melanosperma Littoral de Ghazaouet

13. Agrocybe S. molesta Littoral de Ghazaouet

14. Galerina / Littoral de Ghazaouet

15. Cortinarius / Littoral de Ghazaouet Hafir-Zarieffet

16. Gymnopilus / Littoral de Ghazaouet

Plutéales 17. Volvariella V. gloiocephala Littoral de Ghazaouet

Agaricales

18. Psathyrella / Littoral de Ghazaouet

19. Coprinus C. comatus Hafir-Zarieffet

20. Coprinellus C. xanthothrix C. saccharinus

Hafir-Zarieffet Littoral de Ghazaouet

21. Agaricus / Littoral de Ghazaouet

22. Amanita / Littoral de Ghazaouet

23. Panaeolus (P. foenisecii) Littoral de Ghazaouet Hafir-Zarieffet

Auriculariales

24. Scleroderma / Littoral de Ghazaouet

25. Auricullaria / Littoral de Ghazaouet

Polyporales 26. Traetes T. versicolor Hafir-Zarieffet

Russulales 27. Russula / Hafir-Zarieffet

Hymenochaetales 28. Inonotus / Hafir-Zarieffet

Ascomycota Pezizales

29. Helvella H. Leucomelaena Hafir-Zarieffet

30. Peziza / Littoral de Ghazaouet Hafir-Zarieffet

31. Terfezia T. claveryi El Aricha

Conclusion : Ces résultats constituent une source d’informations pour la région étudiée et pour la fonge nationale. A l'égard du nombre de taxons récoltés (31 genres), il reste encore à compléter les échantillons qui n’ont pas été identifiées. Ce qui constitue un apport pour une base de données pour les recherches ultérieures. Il est important de poursuivre l’exploration des champignons dans ces régions et sensibiliser la population à la protection de ce patrimoine naturel pour le maintien de l’équilibre écologique. La méthode de détermination classique pourrait engendrer un risque

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d'erreur. La notion de diversité fongique au sein des écosystèmes forestiers se trouve sous la dépendance de plusieurs facteurs tels que ; formation végétale, principalement par la nature des essences hôtes (symbiotes ectomycorhizienne). La maturité du peuplement forestier pourra être prépondérante pour l’expression d’une certaine biodiversité en champignons. Le facteur édaphique où la nature du sol, les facteurs du climat ou du microclimat peuvent apporter de profondes modifications dans la fonge pour une même essence sujette à différents climats ou à différentes situations altitudinales, plaine ou montagne.


Lamaison J.-L., Polese J.-M., 2013. Champignons Encyclopédie visuelle. Artémis éd. Losagne, France.

Redeuilh G., 2015. Larousse des champignons 400 espèces de France et d’Europe. Larousse. France.

Courtecuisse R., Duhem B. 2013. Champignons de France et d’Europe. Delachaux. Paris, France.

Knudsen H., Petersen J.H., 2005. Les champignons dans la nature Les guides de naturaliste. Delachaux. Eyssartier G, Ed., Paris, France.

Champon B., 2009. Clef d'identification systématique, université Joseph Fourier faculté de pharmacie de Grenoble, France.

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P2-1 Étude comparative des changements de détérioration des extraits de

caroténoïdes d’une espèce marine entre échantillons frais et déshydratés

Meriem ADOUANE1,2, , Nabil KADRI2,3, Baya LADJOUZE3

1Laboratoire de Gestion et Valorisation des Ressources Naturelles et Assurance Qualité (LGVRNAQ), Université Akli Mohand Oulhadj, Bouira

2Département des Sciences Biologiques, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et des Sciences de la Terre, Université Akli Mohand Oulhadj, Bouira

3Laboratoire de Biochimie, Biophysique, Biomathématiques et Scientométrie (L3BS), Université Abderrahmane Mira, Bejaia

[email protected]

Résumé : L’objectif de la présente étude était d’évaluer les changements de détérioration des extraits de caroténoïdes d’une même espèce marine entre ces deux états: échantillon déshydraté et frais. Les échantillons ont subi la même procédure d'extraction par ultrason, avec les mêmes facteurs impliqués dans la procédure déjà établis par une étude antérieure.

Les teneurs en caroténoïdes pour la poudre et l’échantillon frais étaient respectivement (25±0.18 et 40±0.15 mg /g) et les activités antioxydantes exprimées en IC50 de 199,5 ± 2,6 et 50,9 ± 1,75 µg/ml pour le test ABTS et 357 ± 0,95, 65,52 ± 0,85 µg/ml pour le test DPPH. Cette différence, pourrait s'expliquer par la forte sensibilité et l'instabilité des caroténoïdes sur une plus longue durée. Par conséquent la méthode de déshydratation et de stockage de la poudre ainsi que d'autres facteurs pouvant influencer la conservation des caroténoïdes doivent être étudiés afin de minimiser leurs dégradations.

Mots clés : invertébré marin, poudre, état frais, caroténoïdes, activités antioxydantes.

Introduction et Objectifs : Les caroténoïdes sont des puissants antioxydants, ils ont un effet bénéfique sur la santé humaine, présentent une activité antioxydante, une régulation de l'immunité et une inhibition de la prolifération des cellules tumorales. En raison de leur structure (plusieurs isomères possibles), instabilité, sensibilité, l’extraction, l’isolement, l’identification et la détermination représentent un défi considérable. Dans ce contexte, une étude comparative entre la matrice marine, à son état frais (même jour de la récolte) et à l’état déshydraté (7 mois de conservation) dans quelques conditions optimales obtenues par une étude antérieure, a été réalisée pour estimer le taux de dégradation des caroténoïdes au fil du temps et voir si les activités antioxydantes ont été préservées.

Méthodes et Résultats

Détermination du rendement en caroténoïdes : L'absorption de l'extrait de caroténoïdes solubilisé dans l'acétone a été lue à 480 nm par spectrophotomètre UV-VIS. Les résultats ont été exprimés en mg/g d'extrait en utilisant la méthode décrite par Gu et al. [1].

Les teneurs les plus élevés en caroténoïdes ont été qualifiés aux extraits frais par rapport aux extraits déshydratés. De ce fait, on peut déduire que la dégradation des caroténoïdes a eu lieu.

Tableau 1. Rendement en caroténoïdes des extraits frais et déshydratés

Etat des Extraits Rendement en caroténoïdes (mg/g)

Frais 25.90 ± 0.18 a

Déshydratés 40.46 ± 0.156 b


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Evaluation de l’activité antioxydante : L'activité antioxydante in vitro de nos extraits a été évaluée par deux méthodes colorimétriques complémentaires à savoir le test de DPPH et le test ABTS en déterminant la IC50 et les résultats sont comparés à un étalon de référence hydroxytoluène butylé (BHT) [2,3].

Test DPPH relatif aux extraits frais et poudre de la matrice marine : A travers le test d’activité antioxydante DPPH, l’évaluation de l’activité antiradicalaire via IC50 montre que les extraits frais présentés une activité plus élevée par rapport à l’état déshydraté (IC50 65,52 ± 0,85 et 357 ± 0,95 µg/ml respectivement).

Figure 1. Activité anti radicalaire des différentes extraits et d’un antioxydant de référence (BHT ) via le radical DPPH

Test d’ABST relatif aux extraits frais et poudre de la matrice marine : Le test ABTS a montré des valeurs élevées de la IC50 par rapport au test DPPH, où les valeurs été aussi meilleur pour le extrait frais par rapport au extrait déshydraté (IC50 de 199,5 ± 2,6 et 50,9 ± 1,75 µg/ml) . Cette différence d’activité entre les deux tests pourrait être justifiée par la spécificité du test ABTS aux composés hydrophiles probablement dominats.

Figure 2. Activité anti radicalaire des différentes extraits et d’un antioxydant de référence (BHT ) via le radical ABTS

Conclusions et perspectives : La différence importante du rendement et des activités antioxydantes des caroténoïdes marins, entre les deux échantillons de la même espèce, dans les deux conditions différentes (temps de stockage et condition de la matrice), pourrait être expliquée

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par la haute sensibilité et l'instabilité des caroténoïdes sur un axe de temps plus long. Par conséquent, d'autres facteurs tels que la méthode de déshydratation et de stockage de la poudre ainsi que d'autres facteurs pouvant influencer la conservation des caroténoïdes doivent être étudiés afin de minimiser leur dégradation.


1. Chen D., Han Y., Gu Z., 2006. Application of statistical methodology to the optimization of fermentative medium for carotenoids production by Rhodobacter sphaeroides, Process Biochem. 41: 1773–1778.

2. Torres-Martínez R., García-Rodríguez Y. M., Ríos-Chávez P., Saavedra-Molina A., López-Meza J.E., Ochoa-Zarzosa A., Garciglia R.S., 2017. Antioxidant activity of the essential oil and its major terpenes of Satureja macrostema (Moc. and Sessé ex Benth.) Briq., Pharmacogn. Mag. 13 : S875.

3. Talbi H., Boumaza A., El-Mostafa K., Talbi J., Hilali A., 2015. Evaluation de l’activité antioxydante et la composition physico-chimique des extraits méthanolique et aqueux de la Nigella sativa L., J. Mater. Environ. Sci. 6 (2015) 1111–1117.

P2-2 Exploration de l’effet thérapeutique de l’extrait éthanolique de Rosmarinus officinalis sur le système nerveux chez les rats Wistar intoxiqués à l’éthanol :

Etude neurocomportementale

Rima Farah AOUAD1, Mokhtaria-Yasmina BOUFADI2, Djallal Eddine ADLI1, Miloud SLIMANI1

1Laboratoire de Bio-toxicologie, Pharmacognosie et Valorisation Biologique des Plantes (LBPVBP),

Département de Biologie, Univ. Dr. Tahar Moulay, Saida. 2Laboratoire des Microorganismes Bénéfiques, des Aliments Fonctionnels et de la Santé (LMBAFS),

Département de Biologie, Univ. Abdelhamid Ibn Badis, Mostaganem

[email protected]

Mots clés : Rosmarinus officinalis, Alcool éthylique, Rats Wistar, Tests neurocomportementaux.

Introduction : Rosmarinus officinalis est un arbrisseau de la famille des Lamiacées, connue depuis l’antiquité pour ses diverses vertus médicinales principalement sur les fonctions du système nerveux centrale. La présente étude vise à étudier l’effet protecteur l’extrait éthanolique de Rosmarinus officinalis EER sur les fonctions neurocomportementales chez les rats mâles Wistar intoxiqués par l’alcool éthylique.

Méthodologie : Un total de 18 rats mâles pesant entre 100 et 110 g ont été répartis en trois groupes de six animaux chacun. Le premier groupe sert à témoin, les rats du deuxième groupe reçoivent quotidiennement de l'éthanol à raison de 20% (v/v) par voie orale, le troisième groupe reçoit quotidiennement par voie orale 1 mL d’EER à raison de 200 mg/Kg/j et 1mL d'éthanol (20%, v/v). A la fin de la période de traitement (90 jours après l’expérience), différents tests neurocomportementaux ont été réalisés : nage forcée, Dark/light, Labyrinthe de Morris.

Résultats et discussion : L’exposition à l’éthanol a permis d’enregistrer à travers le test de la nage forcée une augmentation significative du temps d’immobilité comparé au lot témoin, ce qui reflète un état dépressif. Cependant les résultats relatifs au test de Dark/lightdu lot intoxiqué présentent un temps de séjour dans le compartiment sombre significativement important


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comparé à celui des rats témoins ce qui dévoilent un état anxieux. Les données obtenues à travers le test de Labyrinthe de Morris montrent que l’intoxication s’accompagne d’une atteinte des performances d’apprentissage spatiale qui se traduit par une diminution significative du temps de latence ainsi qu’un déficit de mémorisation expliqué par une diminution du temps passé dans le quadrant nord-ouest pendant le probe test. En revanche, l'administration de l’extrait éthanolique de Rosmarinus officinalis conduit à une diminution du niveau de dépression, d'anxiété et améliore l’apprentissage et mémorisation chez les rats préalablement intoxiqués à l’éthanol.

Conclusion : L’extrait éthanolique de Rosmarinus officinalis confère un effet neuroprotecteur naturel et préserve les fonctions cognitives contre la toxicité induite par l’alcool éthylique à long terme.


Belloul, K., & Chouiref, M. (2016). Etude de l’activité antioxydante d’une plante médicinale (le romarin).

Demars, V., & Béguier, T. (2018). Aromaparfumerie : Romarin. Hegel, (1), 43-44.

Goetz, P. (2010). Phytothérapie de la dépression. Phytothérapie, 8(4), 245-248.

HOSTETTMANN, K. (2013). Le romarin pour prévenir le déclin des fonctions cognitives, prévention de la maladie d'Alzheimer. La Phytothérapie Européenne, (73), 6-7.

Менщиков, А. А. (2017). Les plantes médicinales et les aliments pour une bonne mémoire. In Актуальные проблемы теоретической, экспериментальной, клинической медицины и фармации (pp. 389-390).

Le Camus, A. (1760). Mémoires sur divers sujets de médecine : 1. et 2. Sur le cerveau, principe de la génération. 3. Contre l'ébullition des plantes. 4. Sur l'abus des huileux. 5. Sur la pierre. 6. Sur la rage. 7. Sur le pouls. 8. Sur la conservation des hommes bien faits. Ganeau, libraire.

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P2-3 Chemical composition of Asphodelus tenuifolius essential oil growing in the

Algerian Sahara

Katia BELAZOUGUI et Samira MECHERARA-IDJERI

Laboratory of Functional Organics Analysis, Faculty of Chemistry, University of Sciences and Technologies Houari Boumedienne (USTHB), El Alia, BP32, Bab Ezzouar, 16111,

Algiers, Algeria

[email protected]

Keywords: Essential oil, Chemical Composition, Asphodelus tenuifolius, Algerian desert, Epizonarene.

Introduction: Plants are an inexhaustible source of biologically active molecules which are very present in essential oils and widely exploited by man in several industries such as the cosmetics, food and pharmaceutical manufacturing. We will focus on the Asphodelus tenuifoliusplant belonging to Asphodelaceae family and the asphodelus genus *1+, it’s also called ‘’ Acheub el ibel’’ in Ghardaïa which by the way is very present in sandy desert and sub-desert pastures. It has several therapeutic virtues mainly as diuretic andgenerally indicted as anti-inflammatory agents particularly for the treatment of skin problems as psoriasis, eczema [2] that why the inhabitants of the region of Ghardaïa traditionally affirm to use it in the powder form for facial skin care and also to whiten the skin. This present paper aims to investigate the chemical composition of Asphodelus tenuifolius growing in Ghardaïa.

Material and methods: The plant used was harvested in 200 km south of Ghardaïa along the road to El-Menia in the south of Algeria in January31th2020. It has been dried in the shade at room temperature for 3 weeks. The dried aerial part have been cut and ready to use.

500 g. of the dried aerial part of A. tenuifoliuswas hydrodistllated using a modified Clevenger-type apparatus, for 3h, the essential oils were collected and dried over a small amount of anhydrous Na2SO4 than kept at 4°C ready for analysis.

The analysis was carried out using Agilent technologies (GC-MS system 7890A/ 5975C inert XL EI /CI MSD) with an apolar column HP-5MS (30 m x 0.25 mm x 0.25 μm). The oven temperature was programmed 60 °C for 8 min then 4 °C/min to 250 °C for 25 min, carrier gas was He at 1.5 mL/min, detector temperature:250°C, Injection Volume 0.2 µL.

Results and discussion: The moisture content of the plant forA.tenuifolius were determined according to the following equation: H2O % = M0–M1 /M0 (Such as: M0 is the mass of the fresh plant and M1 is the mass of the desiccated plant), showing a rate of 71.5% of water.

The heavy part of the plant has already been studied [3] unlike the volatile part which to date shows no study of this species in Algeria. Our work focuses on the essential oil of the dried aerial part of Asphodelus tenuifolius, by Hydrodistillation, to identify its chemical composition. After a conventional Hydrodistillation, we obtained a very low yield of yellowish essential oil that could not be estimated. An analysis by gas chromatography coupled with mass spectroscopy allowed us to identify the components of our volatile oil by calculating the reference index of each component, with the help of Nist 11 and Adams 17 databases.More than 92% of the compounds were identified showing that Epizonarene is the predominant compound with (15.9%), but also β-Eudesmol (10.8%),τ-Eudesmol (10%), Tau cadinol (9%), Elemol (8.6%) and finally (+)-δ–Cadinene


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(4.367%). The majority of the compounds found in this oil are sesquiterpenoids. However monoterpenes have also been detected but in trace amounts which have been neglected.

Conclusion: The majority of the compounds could be identified showing an essential oil rich in sesquiterpenoids. The principal sesquiterpenoid Epizonarene is found in other essential oils from medicinal plants such as nigella nativa (in the state of trace) of Tunisia [4] and in Iranian Zingiber officinale (1.31%) *5+. β -Eudesmolthe second and most interesting compound which is has shown an inhibitory effect on the growth of certain neurological tumors which allows us to reflect on an interesting perspective of this oil on the nervous system on the one hand and on the plan of an antitumor activity on the other. The chemical composition of this oil comforts us in the idea to exploit in a biological interest. According to the literature the extraction and identification of Algerian A. tenuifolius has never been studied before.

References

*1+ Quézel, P. & S. Santa. (1962). Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. CNRS (Ed.), Paris, Tome 1: 44-496.

[2] Malmir M., Serrano R., Caniça M., Beatriz S. L., Olga S. (2018). A Comprehensive Review on the Medicinal Plants from the genus Asphodelus. Plants, 7(1): 20. doi:10.3390/plants7010020

[3] Khalfaoui, A., Noumi, E., Belaabed, S., Aouadi, K., Lamjed, B., Adnan, M., Defant, A., Kadri, A., Snoussi, M., Khan, M.A., Mancini, I., (2021). LC-ESI/MS-Phytochemical Profiling with Antioxidant, Antibacterial, Antifungal, Antiviral and In Silico Pharmacological Properties of Algerian Asphodelus tenuifolius (Cav.) Organic Extracts. Antioxidants, 10, 628. https://doi.org/10.3390/antiox10040628

[4] Hanene Jrah Harzallah; Bochra Kouidhi; Guido Flamini; Amina Bakhrouf; Touhami Mahjoub (2011). Chemical composition, antimicrobial potential against cariogenic bacteria and cytotoxic activity of Tunisian Nigella sativa essential oil and thymoquinone, Food Chemistry, 129(4), 1469–1474. doi:10.1016/j.foodchem.

[5] Noori, Soheila; Zeynali, Fariba; Almasi, Hadi (2017). Antimicrobial and antioxidant efficiency of nanoemulsion-based edible coating containing ginger (Zingiber officinale) essential oil and its effect on safety and quality attributes of chicken breast fillets. Food Control, (84), 312-320, S0956713517304103–. doi:10.1016/j.foodcont.2017.08.015

https://doi.org/10.3390/antiox10040628

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P2-4 Antihyperglycaemic activity of Punica granatum L. peels extract in

streptozotocin-induced diabetic rats and it’s in vitro antioxidant activity

Nacéra BELKACEM, Rabah DJAZIRI, Farid LAHFA

Antibiotiques, Antifongiques, physico-chimie, synthèse et activité biologique –

Université Abou Bekr Belkaïd- Tlemcen

[email protected]

Key words: Punica granatum, diabetes mellitus, streptozotocin.

Introduction: This study was designed to evaluate the antihyperglycaemic effect and antioxidant activity of Punica granatum peels extract.

Material and methods: the effect of hydromethanolic extract from P. granatum peels was examined in normal and streptozotocin-induced diabetic rats. The antioxidant potential was examined in vitro using FRAP and DPPH method.

Results and discussion: In normal fasted rats, test drug extract showed no hypoglycaemic effect, but were found to be depressing the peak value of blood glucose after oral glucose tolerance (2,5g/Kg b.w.).

In streptozotocin-induced diabetic rats, intraperitoneal administration of 20 mg/kg b.w. of the extract led to lowering effect in blood glucose levels. The fall was seen at 1h and remained up 3 h after administration of the test drug extract. After 2-weeks of daily treatment in streptozotocin-induced diabetic rats, plasma glucose levels were increased after intraperitoneal administration of hydromethanolic extract by 46,6%. However, this extract showed hypolipidemic effect (Cholesterol, triglycerides) in diabetic rats after 2-weeks of daily treatment.

Hydromethanolic extract scavenge as much as 58.17% of DPPH radicals at a concentration of 6.25µg/mL.

Conclusion: This extract showed antihyperglycemic and hypolipidemic effect in diabetic rats and antixidant activity in vitro.

Reference:

Parmar HS., Kar A., 2007. Protective role of Citrus sinensis, Musa paradisiaca and Punica granatum peels against diet-induced atherosclerosis and thyroid dysfunction in rats. Nutrition Research, 27 (11): 710-718.

Bagri P., Ali M., Aeri V., Bhowmik M., Sultana S, 2009. Antidiabetic effect of Punica granatum flowers: effect on hyperlipidemia pancreatic cells lipid peroxidation and antioxidant enzymes in experimental diabetes. Food and Chemical Toxicology. 47(1):50-54. doi: 10.1016/j.fct.2008.09.058.

Chidambara Murthy K.N., Jayaprakasha G.K., Singh R.P., 2002. Studies on antioxidant activity of pomegranate (Punica granatum) peel extract using in vivo models. J. Agric. Food Chem., 50 (17): 4791-4795.


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P2-5 Effet antimicrobien de l’ail (Allium sativum) contre Staphylococcus aureus

isolée en milieu hospitalier

Lilya Farah BELMIHOUB1, Nesrine TEMIM1, Lydia TOUATI1, Sara ZAIDI2, Naima RAAF, Hamza AIT SEDDIK1, Amina BESSAS1

1Département SNV, Université d’Alger 1, Alger, 16000, Algérie.

2Ecole Nationale Supérieure Vétérinaire, Alger, 16000, Algérie.

[email protected]

Résumé : L’ail est parmi les plantes médicinales les plus utilisées et le plus répondues dans le monde. Le but de ce travail était d'étudier l'effet antibactérien de l'extrait aqueux d'ail sur la croissance de la bactérie Staphylococcus aureus. Dans cette étude, Le jus d'ail frais et pur a été préparé dans des conditions stériles et a été utilisé à des doses décroissantes : 100%, 50% et 25% (en utilisant de l'eau distillée pour les dilutions). Les échantillons ont été ensuite conservés au réfrigérateur pendant une semaine puis soumis à des tests microbiens.

Pour étudier les propriétés antimicrobiennes de l’ail, la méthode de diffusion par puits a été réalisée. L'effet antibactérien de l'extrait aqueux d'ail contre Staphylococcus aureus issue d’infection nosocomiale était significatif. Les diamètres des zones d’inhibition vis-à-vis des concentrations 100%, 50 % et 25% de jus d’ail respectivement sont, pour la souche 1 de 35 mm, 31 mm et de 27 mm, pour la souche 2 de 33 mm, 28 mm, 25 mm et pour la souche 3 de 31 mm, 26 mm, 22 mm.

Dans cette étude, il a été prouvé que le jus d'ail joue un rôle très important dans l’inhibition de la croissance de Staphylococcus aureus et peut donc remplacer par sa nature végétale et sa propriété biologique l'utilisation d'antibiotiques de synthèse chimique qui ont toujours eu des effets secondaires indésirables sur le corps comme les allergies et la résistance aux antimicrobiens.

Mots clés : Ail, effet antibactérien, Staphylococcus aureus, zone d’inhibition, jus d’ail frais.

Introduction : L’ail a été longuement utilisé comme traitement contre l’asthme, la toux, et est réputé pour renforcer le système immunitaire. L’ail possède des propriétés antibactériennes, antifongiques, anticancéreuses et antivirales qui sont dues à ses composants sulfurés, il est également riche en allicine, zinc, et calcium. Des études ont rapportées l’effet antibactérien des extraits de jus d’ail sur des bactéries pathogènes dont Staphylococcus aureus.

Staphylococcus aureus est une bactérie commensale commune chez les humains très répandues dans les milieux hospitaliers. C’est un pathogène opportuniste qui cause de nombreuses infections superficielles et invasives et connues depuis quelques années pour sa résistance à la meticilline (MRSA) et aux β-lactames.

L’objectif de cette étude est d’évaluer l’effet antibactérien de l’extrait d’ail sur différentes souches de Staphylococcus aureus isolées d’un milieu hospitalier.

Matériel et méthodes : Des bulbes d’ail frais sont pelés, pesés et nettoyé avec de l’éthanol. L’ail a été mixé puis filtré à l’aide d’une compresse stérile afin de récolter le jus (l’extrait aqueux d’ail). Le filtrat représente 100% de la concentration de l’extrait. Les concentrations 50% et 25% sont obtenues en diluant l’extrait pur avec des volumes appropriés d’eau physiologique stérile.


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Un réisolement des souches sur gélose nutritive a été effectué par encensement par stries d’épuisement pour obtenir des colonies distinctes. Une suspension bactérienne de 0.5 McFarland a été ensuite préparé afin d’ensemencer notre souche Staphylococcus aureus sur des boites de Petri contenant le milieu Mueller Hinton. Enfin après perçage des puits, ces derniers ont été remplis par les trois dilutions d’ail puis les boites ont été incubées 24h à 37°c.

Résultats et discussion : L’extrait aqueux d’ail testé sur les souches de Staphylococcus aureus a montré un résultat significatif. Des zones d’inhibition ont été apparues autour des puits en formant un halo clair. La souche 1 a affiché des diamètres d’inhibition de 35 mm, 31 mm et 27 mm pour les concentrations de 100%, 50% et 25% respectivement. La souche 2 a affiché des zones d’inhibition mesurant 33mm, 28 mm et 25 mm pour les concentrations de 100%, 50% et 25% respectivement. La souche 3 a affiché des diamètres d’inhibitions de 31 mm, 26 mm et 22 mm pour les concentrations de 100%, 50% et 25% respectivement.

La sensibilité de la bactérie diminue graduellement avec la diminution de la concentration de l’extrait d’ail, l’extrait à 100% avait une activité d’inhibition plus élevée sur la croissance de Staphylococcus aureus. L’activité inhibitrice de l’extrait à 50% était modérée tandis que l’activité inhibitrice de l’extrait à 25% était la plus faible.

La souche 1 (résistante à la pénicilline) a été la plus sensible vis-à-vis de l’effet de l’extrait aqueux d’ail testé comparée aux 2 autres souches. La souche 3 (résistante a la céfoxitine, kanamycine, érythromycine et la tétracycline) a été la moins sensible vis-à-vis de l’activité inhibitrice de l’extrait d’ail. L’effet inhibiteur de l’extrait d’ail sur la souche 2 était plus ou moins modéré. Dans une étude précédente conduite par Seema et al.(2021), l’activité antibactérienne de l’extrait aqueux d’ail a été évalué à différentes concentrations sur Staphylococcus aureus. Les résultats des diamètres de zones d’inhibitions obtenues pour les concentrations de l’extrait à 25%, 50% et 100% sont respectivement de : 15.56 mm, 21.16 mm et 26.44 mm (Seema et al., 2021).

Dans une autre étude effectuée par Manu Y et al (2019), l’effet antibactérien de jus d’ail à sur Staphylococcus aureus a révélé des zones d’inhibition de 30 mm, 35 mm et 37 mm à des concentrations de l’extrait de 25%, 50% et 100% respectivement (Manu et al., 2019).

Les résultats obtenus au cours de notre étude sont comparables aux deux précédentes études, ce qui témoigne de la validité de nos résultats.

Conclusion : Cette étude a démontré le potentiel antibactérien de l’ail qui depuis longtemps a été reconnue et utilisé comme plante médicinale contre de nombreuses infections. Les résultats de son effet sur la croissance de Staphylococcus aureus semblent très intéressants et donc son utilisation contre cette bactérie pathogène est rendue possible et bénéfique.

Les résultats obtenus sont prometteurs dans l’éventuelle possibilité de remplacer l’utilisation des antibiotiques d’origine chimique à effets nocifs particulièrement avec l’émergence de la résistance, par des substances plus naturelles d’origine végétale avec plus de bienfaits.

Cependant des études plus détaillées et plus poussées doivent être effectuées afin de prouver sa possible utilisation comme seul agent antibactérien.


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Gaber S., Amany M., Lamiaa W., Yaser, E., Ahmed, A., Mohamed, A., Ayman, E., Abd-Elhakim, Y., Hari D., 2020. Chemical Constituents and PharmacologicalActivities of Garlic (Allium sativum L.): A Review. Nutrients, 12(3). 21pages. doi: 10.3390/nu12030872.

Manu, Y., Rachna, B., Nidhi Gupta., 2019. In vitro determination of Antibacterial Effect of Garlic (Allium sativum) on Staphylococcus aureus and E. coli., Int. J. Curr. Microbiol. App. Sci., 8(9): 498-506 https://doi.org/10.20546/ijcmas.2019.809.060

Seema, Y., Niyati, A., Jagat D., 2021. Antimicrobial activity of fresh garlic juice: An in vitro study. AYU, 203-7. DOI:10.4103/0974-8520.175548

Timothée, K. Rabiou, A. Idi, S. Abdouk K., Yacoubou B., 2021. Garlic (Allium sativum L.): Overview on its Biology and Genetic Markers Available for the Analysis of Its Diversity in West Africa. Asian Journal of Biochemistry, Genetics and Molecular Biology, 7(3):1-10. Doi: 10.9734/AJBGMB/2021/v7i330173

P2-6 Evaluation de l’activité antioxydante des feuilles du Coriandrum sativum L.

Yamina BEN MIRI1,2

1Laboratoire de Qualité et Sécurité des Aliments, Université Mouloud Mammeri, Tizi ouzou, Algérie

2Département de Biochimie et Microbiologie, Faculté des sciences, Université Mohamed Boudiaf, M’sika, Algérie

[email protected]

Mots clés : C. sativum, Huile Essentielle, Activité Antioxidante.

Introduction : Le monde des végétaux est plein de ressources et de vertus d’où l’homme puise non seulement sa nourriture mais aussi des substances actives qui procurent souvent un bienfait à son organisme parfois affecté de troubles insidieux (Burt, 2004).Les plantes aromatiques médiévales traditionnellement ont été utilisées par nos ancêtres pour l’aromatisation des aliments, les arts culinaires et pour leurs vertus médicinales (Conner, 1993 ; Şahin et al., 2004).

Actuellement, les plantes aromatiques possèdent un atout considérable grâce à la découverte progressive des applications de leurs huiles essentielles dans les soins de santé, ainsi que leurs utilisations dans d'autres domaines d'intérêt économique. Leurs nombreux usages font qu'elles connaissent une demande de plus en plus forte sur les marchés mondiaux (Gil et al., 2000). L’objectif de notre travail est l’évaluation de l’activité antioxidante de Coriandrum sativum L.

Matériel et méthodes : L’huile essentielle (HE) est alors extraite par hydrodistillation à l’aide d’un appareil de Clevenger préconisé par la pharmacopée européenne. La mise en évidence in vitro du potentiel antioxydant par deux méthodes : le test du piégeage du radical libre DPPHet la détermination de la teneur en composés phénoliques totaux.

Résultats et discussion : L’HE de C. sativum a présenté un aspect liquide, limpide de couleur jaune pâle. Le rendement est 0,33 %. Ce rendement est comparable à ceux obtenus par d’autres auteurs. L’activité antioxydante des phénols dépend des effets électroniques et stériques du cycle, des substituants et de la force des interactions de liaison hydrogène entre le phénol et le solvant.

https://doi.org/10.20546/ijcmas.2019.809.060


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La teneur en phénols a été estimée par la méthode colorimétrique de Folin-Ciocalteu. C’est l’une des méthodes les plus anciennes conçue pour déterminer la teneur en phénols, des plantes médicinales et les nourritures. Nous avons remarqué que l’HE de C.sativumaprésenté une teneur de 13,33 μg /mg.

L’activité antioxydante est déterminée par la diminution de l’absorbance d’une solution alcoolique de DPPH à 517 nm. À des fins comparatives un antioxydant standard est utilisé ; le BHT.Ce dernier a manifesté in vitro une capacité très puissante sur le radical libre DPPH, justifiée par la valeur IC50 la plus basse obtenue expérimentalement par cette méthode (3,28 μg/ml). En comparaison avec l’antioxydant standard, l’HE de C. sativum (333,6μg/ml) testée s’avère moins active. Si, l’antioxydant standard est le plus puissant piégeur du radical libre DPPH, cela n’empêche pas que notre HE soit active.

Conclusion : L’Huile Essentielle de C. sativum pourrait être considérée comme un agent conservateur très prometteur pour l’industrie alimentaire.


Burt S., 2004. Essential oils: their antibacterial properties and potential applications in foods—a review. International Journal of Food Microbiology, 94(3): 223-253.

Conner D. E., 1993. Naturally occurring compounds. In P. M. Davidson & A. L. Branen. Antimicrobials in Food, Ed. Marcel Dekker. Inc., New York, pp. 441-468.

Şahin F., Güllüce M., Daferera D., Sökmen A., Sökmen M., Polissiou M., Agar G., Özer H., 2004. Biological activities of the essential oils and methanol extract of Origanum vulgare ssp. Vulgare in the Eastern Anatolia region of Turkey. Food Control, 15: 549-557.

Gil M. I., Thomâs-Barberan F. A., Hess-Pierce B., Holcroft D. M., Kader A. A., 2000. Antioxidant activity of pomegranate juice and its relationship with phenolic composition and processing. Journal of Agricultural and Food Chemistry, 48: 4581-4589.

2ème



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P2-7 Activité insecticide d’une huile essentielle d’une plante de la famille des

Apiacées (Mill, 1768) sur les aphides du maïs dans la région ouest d’Algérie

Hichem BENDDINE, Samia DAOUDI-HACINI, Djaafar BABAALI et Ratiba ZAID

1Departement de Zoologie Agricole et Forestière- Ecole Nationale Supérieure Agronomique, ENSA, Alger

[email protected]

Mots clés : Activité Biologique, Activité Insecticide, Foeniculum vulgare, Huile Essentielle, Rhopalosiphum

Introduction : Ces dernières décennies, les substances phytochimiques telles que les huiles essentielles des plantes sont reconnues comme ayant une activité biologique importante contre les bioagresseurs. Elles sont décrites également comme méthode alternative aux produits chimiques de synthèse. La présente étude est une contribution sur les effets insecticide de l’huile essentielle de Foeniculum vulgare (Mill, 1768), sur une espèce de puceron du genre Rhopalosiphum, dans la région d'Oran.

Matériel et méthodes : L’extraction de l'huile essentielle a été effectuée par hydrodistilation. Après extraction, nous avons semé deux parcelles.Une parcelle (A) destinée à la lutte biologique à base d'huiles essentielles et une parcelle (B) destinée à la lutte chimique. Nous avons réalisé 3 doses et 5 répétitions.

Résultats et discussion : Les résultats relatifs à l’estimation temporelle de l’activité insecticide du bioproduit est efficace en termes d'augmentation des taux de mortalité corrigée des aphides. Ces mêmes résultats ont permis de mettre en évidence l’effet dose. En effet, plus la concentration est élevée, plus l’efficacité est avérée dans le temps. Cependant, l’insecticide à base de Deltamethrine, et appliqué dans une autre parcelle d’une même superficie à savoir 0.1 ha et sur les mêmes ravageurs à la dose homologuée (DH500ml/ha), s’est avéré plus toxique que le bioproduit avec un taux de mortalité corrigéede 100%. Nos résultats sont confortés aux travaux de Regnault-Roger et Hamraoui (2012) qui indiquent que la volatilité importante des huiles essentielles et de leurs constituants, essentiellement des monoterpènes, exercent des effets insecticides et réduisent ou perturbent la croissance de l’insecte à différents stades de leur vie.

Conclusion : Les résultats de cette étude semblent être intéressants et confirment que les huiles essentielles de Foeniculum vulgare ont un pouvoir insecticide. Cela nous a permis d’avoir un taux de la mortalité corrigée de 59 % après six joursd’exposition tout en utilisant une méthode sécurisantenon polluanteet respectant les écosystèmes.


Regnault-Roger C. & Hamraoui A., 2012, Lutte contre les insectes phytophages par les plantes aromatiques et leur molécules allelochimiques. Acta Bot. Gallica, 144, 401-412.

Bosson Lydia., 2018. L'aromathérapie énergétique, Guérir avec l'âme des plantes - Editions Amyris,

Festy Danièle., 2015. Les Huiles essentielles, ça marche ! – Editions Leduc Poche,


2ème



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P2-8 Antiplatelet activity of CcMP-II purified from Cerastes cerastes venom:

Structure‐function relationship

Amel BENNACER, Hinda BOUKHALFA-ABIB and Fatima LARABA-DJEBARI

Laboratory of Cellular and Molecular Biology, Faculty of Biological Sciences, USTHB, BP 32, El-Alia Bab Ezzouar, 16111, Algiers, Algeria

[email protected]

Key words: Viperidae venoms, Cerastes cerastes, CcMP-II, Metalloproteinase, Antiplatelet aggregation.

Introduction: Viperidae and Crotalidae venoms are a potent bio-source of various bioactive components (Gutiérrez et al., 2009). Cerastes cerastes venom as a typical representative of Viperidae venoms in North Africa is rich in Snake Venom Metalloproteinases (SVMP) (Fahmi et al., 2012), which exert multiple activities, such as hemorrhagic activity, procoagulant activity, dermonecrosis, inhibition of platelet aggregation, degradation of extracellular matrix (ECM) components (Herrera et al., 2016, Sanchez et al., 2017). CcMP-II, a P-II metalloproteinase (35 kDa) purified from Cerastes cerastes venom, was obtained by a combination of gel filtration, ion-exchange, affinity and RP- HPLC chromatographies (Boukhalfa-Abib and Laraba-Djebari, 2015).

Material and methods: In this study, we determinate the biological activity of CcMP-II on platelet aggregation induced by collagen (2 mg/mL) using Platelet Rich Plasma (PRP) of human blood incubated in the first with different doses of this proteinase (3 μg ; 4 μg et 5,5 µg), then with two inhibitors Ethylene Diamine Tetraacetic Acid (EDTA) and 1,10-phenanthroline. The platelet aggregation was monitored using a Chronolog aggregometer (ServiBIO).

Results: Activation of platelet aggregation by the addition of agonist "collagen" at 2 mg/ml induces 90 % of aggregation. However, CcMP-II causes an inhibition of platelet aggregation induced by collagen, whose inhibition percentages induced by the different doses of CcMP-II tested (3, 4 and 5.5 μg) are 42, 50 and 71% respectively. Obtained results showed that CcMP-II inhibits collagen-induced platelet aggregation of human PRP in a dose-dependent manner with an IC50 value was estimated at 0.11 nM. CcMP-II inhibits platelet aggregation even in the presence of both inhibitors with an inhibition percentages estimated at 70%.

This result suggests that the anti-aggregating effect of the purified hemorrhagic CcMP-II is not due to its metalloproteinase domain, but to its disintegrin-like domain or is localized the RGD motif.

Conclusion: In conclusion, CcMP-II is a zinc-dependent hemorrhagic metalloproteinase, belongs to the P-II class of SVMPs inhibits collagen-stimulated platelet aggregation with an IC50 value was estimated at 0.11 nM. This study will contribute to better understand functional mechanisms of the metalloproteinases that may be useful in the development of therapeutic agents related to thrombotic disorders.

References:

Boukhalfa-Abib, H. & Laraba-Djebari, F. 2015. Ccmp-ii, a new hemorrhagic metalloproteinase from Cerastes cerastes snake venom: Purification, biochemical characterization and amino acid sequence analysis. Comparative Biochemistry and Physiology Part C: Toxicology & Pharmacology, 167: 65-73.

Fahmi, L., Makran, B., Pla, D., Sanz, L., Oukkache, N., Lkhider, M., Harrison, R. A., Ghalim, N. & Calvete, J. J. 2012. Venomics and antivenomics profiles of North African Cerastes cerastes and C. vipera


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populations reveals a potentially important therapeutic weakness. Journal of proteomics, 75: 2442-2453.

Gutiérrez, J. M., Rucavado, A., Chaves, F., Díaz, C. & Escalante, T. 2009. Experimental pathology of local tissue damage induced by Bothrops asper snake venom. Toxicon, 54: 958-975.

Herrera, C., Voisin, M.-B., Escalante, T., RUCAVADO, A., Nourshargh, S. & Gutiérrez, J. M. 2016. Effects of PI and PIII snake venom haemorrhagic metalloproteinases on the microvasculature: A confocal microscopy study on the mouse cremaster muscle. Plos one, 11, e0168643.

Sanchez, E. F., Flores-Ortiz, R. J., Alvarenga, V. G. & Eble, J. A. 2017. Direct fibrinolytic snake venom metalloproteinases affecting hemostasis: structural, biochemical features and therapeutic potential. Toxins, 9: 392. https://doi.org/10.3390/toxins9120392

P2-9 Antioxydants de nature phénolique identifiés dans les graines du palmier

dattier (Phoenix dactylifera L.)

Najla BENTRAD et Rabéa GACEB-TERRAK

Laboratoire de Recherche sur les Zones Arides, Département de Biologie et Physiologie des Organismes, Faculté des Sciences Biologiques, Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene, Bab Ezzouar, Alger (Algérie)

[email protected]

Mots-clés : Graines de palmier dattier, polyphénols, CCM, CLHP-DAD, activité antioxydante

Introduction : Les fruits du palmier-dattier et les sous-produits tels que les graines sont une source de divers éléments associés à valeurs nutritionnelles comme fibres, minéraux, acides gras essentiels, acides aminés et composés phénoliques.

Matériel et méthodes : La partie expérimentale a été réalisée sur des graines de palmier dattier du cultivar Bent Kbala (BK). La composition chimique de la fraction organique a été déterminée à l'aide de la méthode du spectrophotomètre UV-visible, de la chromatographie sur couche mince (CCM) et de la détection par chromatographie liquide à haute performance - réseau de diodes (CLHP-DAD).

Résultats : on révéle la présence de tanins catéchiques et d'environs 17 composés phénoliques dont deux sont identifiés pour la première fois dans le sous-produit du palmier-dattier, en particulier dans des graines telle que la naringenine et la rutine.

Conclusion : L'évaluation du potentiel antioxydant montre que les graines du palmier dattier ont un potentiel considérable comparé aux antioxydants standards couramment utilisés dans les industries cosmétiques et neutraceutiques.


Bentrad N., Gaceb-Terrak R., 2020. Evaluation of the level of biomolecules isolated from date palm seeds (Phoenix dactylifera) and in vitro Antioxidant property. Biomedicine (Taipei), 10(2):23-29. doi:10.37796/2211-8039.1017

Bentrad N., Gaceb-Terrak R., Rahmania F. 2017. Identification and evaluation of antibacterial agents present in lipophilic fractions isolated from sub-products of Phoenix dactilyfera. Nat prod Res., 31:2544–8.

Lebreton Ph., Jay M., Voirin B., Bouchez M. P., 1967. L’analyse quantitative des flavonoïdes. Chem Anal., 49:375–83.

Gulcin I., Alici A. H., Cesur M., 2005. Determination of In Vitro Antioxidant and Radical Scavenging Activities of Propofol. Chem. Pharm. Bull., 53:281–5.

Bouhlali E. T., Alem C., Ennassir J., Benlyas M., Nait-Mbark A., Zegzouti Y. F., 2015. Phytochemical compositions and antioxidant capacity of three date (Phoenix dactylifera L.) seeds varieties grown in the South East Morocco. J. Saudi. Soc. Agric. Sci., 3:63–7. doi:10.1016/j.jssas.2015.11.002

https://doi.org/10.3390/toxins9120392


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P2-10 Acacia tortilis (Forssk.) Hayne subsp. raddiana (Savi) Brenan, native species of

the desert areas of Algeria: good source of fodder

Hanane BENZETTA1, Nadjette DJEMOUAI2,3,4, Asma NACER1 and Said AMRANI1 1Laboratory of soil biology, Laboratory of Biology and Physiology of Organisms, Faculty of Biological Sciences,

University of Sciences and Technology Houari Boumediene BP. 32 El-Alia, Bab Ezzouar, 16111 Algiers, Algeria 2Laboratory of Arid Zones Research (LAZR), Faculty of Biological Sciences, University of Sciences and Technology

Houari Boumediene BP. 32 El-Alia, Bab Ezzouar, 16111 Algiers, Algeria 3Laboratory of Microbial Systems Biology (LMSB), Higher Normal School of Kouba, BP. 92, 16050 Kouba, Algiers,

Algeria 4Department of Biology, Faculty of Natural and Life Sciences and Earth Sciences, University of Ghardaïa, BP 455,

Ghardaïa 47000, Algeria

[email protected]

Introduction: The genus Acacia is the second largest in the Leguminosae family, with about 1450 species (Lewis et al., 2005). It is distributed throughout tropical and warm temperate areas of the world. Genus Acacia had a complex nomenclatural history due to its diversity. It has been traditionally split in several taxonomical subdivisions such as series, sections, genera and sub-genera (Maslin, 2001). Since Melbourne session of the ITGB acacias have been split into five genera (Acacia, Aciacella, Mariosousa, Vachellia and Senegalia) (Maslin et al., 2003). Acacias are represented in Algeria by about 30 species from which almost of them are exotic and have been introduced at the beginning of 18th century from Australia, South America and South Africa (Maire, 1987). Some of these species (Acacia saligna, A. longiolia, A. farnesiana) have been intensively propagated and they are nowadays a major component of the ligneous flora of northern Algeria. At the opposite native Algerian Acacia species are less numerous since they are represented only by 5 taxas and Faidherbia albida formerly called Acacia albida. In fact, this taxon is transferred from the genus Acacia to the genus Faidherbia and from the Acacieae tribe to the Ingeae tribe (Mimosoideae - Fabaceae). Unlike introduced species, native acacias are much less known to the public and the scientific community since they are confined to the desert regions of Algeria where they constitute a fundamental component of its ligneous flora and especially in the Central Sahara.

Acacia species play an important economic, ecological and social role. They produce good quality of wood and charcoal, gums (gum arabic), tannins or coloring matter (bark). These species are tolerant to drought and salinity. These plants have the ability to improve and fertilize the soil mainly with nitrogen. They have a good quality of fodder for animal feed and especially during the dry period (Dommergues et al., 1999). In this context we have evaluated the nutritional value of Acacia tortilis (Forssk.) Hayne subsp. raddiana (Savi) Brenan seeds. ex Benth for the purpose of valuing and exploiting them.

Material and methods: Acacia tortilis (Forssk.) Hayne subsp. raddiana (Savi) Brenan is a thorny tree usually about 4-8 m high and can reach even 20 m with rounded (Figure 1). Its bark is grey, rough and smooth. Their branchlets are grey to reddish-brown and their spines are up to 10 cm long, straight slender. Its stipules are spinescent in pairs up to 5 mm long. Their leaves are bipinnate with small leaflets and their inflorescences are capitates, fascicled or solitary. Their pods are spirally twisted which was the origin for the name of the species; ‘tortilis’ means twisted. They are indehiscent or very tardily dehiscent on the ground and contain about 10 seeds with a medium


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size of 6-8 X 3-5 mm, ellipsoidal disc shaped with brown testa and marginal areola in U or O form (Ross, 1979; Benchelah et al., 2006).

Figure 1: Morphological aspects of Acacia tortilis (Forssk.) Hayne subsp. raddiana (Savi) Brenan

Seeds of Acacia tortilis subsp. raddiana were collected from mature pods of healthy trees in 2013. The collection of seeds was carried out on several individuals of approximately the same age on a surface of 100 m2. The seeds were collected under the site of pic Hoggar (22° 51' 48' North and 5° 34' 41' East) which is located in Tamanrasset Province (South of Algeria).

The study of the composition of the seeds was carried out on each powder obtained by crushing the seeds of each species using a blade crusher. The obtained powder was preserved at 4°C (away from high moisture < 60% and light). Water content, Ash content, organic matter, fat content, rough fibers, proportioned total proteins, total sugars, total lipids, were obtained, the details of the procedures are presented next. Water content: The average residual moisture content of the seeds was estimated before their storage by the gravimetric method by weighing ten lots of 20 seeds before and after drying at 105 °C for 16 h (Justice, 1972).

Ash content: The mineral content of the seeds was determined after volatilization of organic matter into CO2 under the action of the applied heat (Audigie et Dupont, 1982).

Crude fiber content: The determination of the crude fiber content was carried out by the Henneberg and Stohmann method (1860) also called the Weende method using a FIWE fiber analyzer (Velp Scientifica).

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Fat content: Five (5g) of the obtained powders were placed in a column extraction Soxhlet type (ISO 659, 1998) swept by petroleum ether vapours produced by the heating of this solvent using a flask heater. These vapours cause the extraction of fats and their entrainment in the flask which collects the solvent after cooling. At the end of the extraction procedure, the flasks are dried and weighed.

Total sugar content: The sugar content of the seeds powders was determined by the anthrone sulphuric acid method (Mc Cready, 1950). This method is based on the dehydration of the oses dissolved in the presence of hot concentrated sulphuric acid, the anthrone appears colored in light yellow and in presence of carbohydrates changes to depending on the concentration of carbohydrates to a fairly bright range from green to blue-green. Optical densities (ODs) are read with a UV/visible spectrophotometer, CECIL, CE2021, 2000 series at a wavelength of 620 nm and the soluble sugars content is expressed by mg-1 of dry matter. The curve calibration is performed using increasing concentrations of glucose obtained from a 100 μg/ml stock solution. The conversion of ODs to a concentration in μg/ml was made from the equation:

OD = 0.0078 * C (with R = 0.987)

Total protein content: To determine the protein content of acacias seeds powders, we have determined the total nitrogen content by the Kjeldahl method (Kjeldahl, 1883).

Results and discussion: Chemical analysis of Acacia tortilis (Forssk.) Hayne subsp. raddiana (Savi) Brenan seeds samples was conducted to quantify the content of various nutritional attributes including water content, ash content, organic matter, fat content, rough fibers, proportioned total proteins, total sugars, total lipids.

The results showed that the seeds of Acacia tortilis (Forssk.) Hayne subsp. raddiana (Savi) Brenan presented (6,52±1,62 %), (5,37±0,52%), (1,15±0,04%), (6,99±0,58%), (29,65±2,83%), (35,55±5,98%) of water content, ash content, crude content, fat content, total sugar content and total protein content respectively (Table 1).

Table 1. Acacia tortilis (Forssk.) Hayne subsp. raddiana (Savi) Brenan seeds chemical composition

Species Water

(%) Ash (%)

Crude Fat Total sugar

Total protein

A. tortilis raddiana 6,52 ± 1,62 5,37 ± 0,52 1,15 ± 0,04 6,99 ± 0,58 29,65 ± 2,83 35,55±5,98

Les données sont exprimées par moyenne ± DS, n=3

The studied seeds have a water content less than 10% (6,52±1,62 %). This content is very low and indicates that the seeds of Acacia tortilis (Forssk.) Hayne subsp. raddiana (Savi) Brenan have potentially a long life span and can be stored for long periods at room conditions. Indeed, the moisture content of seeds is a critical factor that greatly influences the lifespan and storage of seeds as well as the establishment of the soil seed bank (Chin et al., 1989; Ellis et al., 1990).

Our results are similar to those of Danthu et al. (2003) who reported that A. raddiana seeds collected in Senegal with water contents between 5 and 7% depending on the locality. (Danthu et al., 1996) have shown that although the seeds of A. raddiana are mechanically or chemically scarified, they could still be kept cold for at least 5 years.

A study on the chemical composition of the fruits of A. ehrenbergiana Hayne shows that this species presents 30,99 % of proteins and 12,12 % of carbohydrates (Abdalla et al., 2015). These

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results confirm the good quality of our seeds which present high percentages of protéins and carbohydrates.

According to the results of the evaluation of the chemical composition of the fruits of A. nilotica, the percentages of proteins, fibres, lipids and minerals is 21,4%, 30,5%, 24,77%, 11, 67% respectively (Abdalla et al., 2014). The comparison of our results with that of Abdalla et al. (2014) shows that the seeds of Acacia tortilis (Forssk.) Hayne subsp. raddiana (Savi) Brenan from area desert of Algeria are rich in proteins.

In general, the seeds of Acacias as the majority of other leguminous plant seeds are rich in proteins and one can use them as source of fodder. Indeed they present a high percentage of proteins close to that of Soya (43,5 %) (Hubert, 2006).

Conclusion: In the arid regions of Algeria, trees of the genus Acacia [s.l.] (Fabaceae, Mimosoideae)

are the widespread, abundant and adapted to desert life. They are used in traditional medicine. In addition, acacias species present a good quality of forage especially in the dry season in many countries. In the present study we evaluated the chemical composition of Acacia tortilis (Forssk.) Hayne subsp. raddiana (Savi) Brenan. We compared the protein, sugar and lipid content of our seeds with those of chickpeas and soybeans we noticed a similarity with our seeds and their seeds except that the content of sugar in chickpeas is high by the contribution of our seeds of which it reached (63%). Their balanced protein and sugar content make the seeds of these species used for animal feed and can be human.

References

Abdalla M. S. A., Babiker I. A., Idris A. M., Elkalifa K.F. (2014) Potential nutrient composition of Acacia seyal fruits as fodder for livestock in the dry lands in Sudan. Development in analytical chemistry, 1, 25-30

Abdalla M. S.A., Babiker I. A., Elkalifa K. F. (2015) Chemical analysis of Acacia ehrenbergiana (salam) tree fruits (seed and pods) as dry season supplement for livestock in arid and semi –arid lands of Sudan. Animal Review, 2(3), 76-80

Hubert, J. (2006). Caractérisation biochimique et propriétés biologiques des micronutriments du germe de soja: étude des voies de sa valorisation en nutrition et santé humaines, Doctoral dissertation, Institut National Polytechnique de Toulouse.

Lewis G., Schrire B., Mackinder B. et Lack M. (2005) Legumes of the world. (Editor). Royal Botanical Gardens, Kew, Richmond, 541 pages.

Maire R. 1987 - Flore de l'Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Cyrénaïque et Sahara), Volume XVI: Dicotyledonae. Lechevalier, Paris, 302 p.

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P2-11 Composition chimique et activité antibactérienne de l’Huile Essentielle de

Thymus vulgaris L. de la région de Hammam Melouane (Blida - Algérie)

Soumya BOKRETA1,2, Hassina KHALDOUN1, 2, Chahrazed MAKHLOUF1 et Nacira DAOUDI-ZERROUKI2

1Département de Biologie et Physiologie Cellulaire, Faculté de Sciences de la Nature et de la Vie, Université Saad Dahleb Blida 1, BP 270. Soumaa, Blida

2Laboratoire des Ressources Naturelles, Université Mouloud Mammeri, BP 15017. Tizi-Ouzou

[email protected]

Mots Clés: Thymus vulgaris, Huile essentielle, Activité Antibactérienne, GC-MS, Carvacrol.

Introduction : Thymus vulgaris est une plante médicinale traditionnelle très répandue, qui pousse à l'état sauvage dans la région méditerranéenne occidentale. Cette plante est couramment utilisée comme herbe culinaire et a une longue histoire d'utilisation en Algérie pour le traitement de plusieurs maladies. Le principal inconvénient de l'utilisation des antibiotiques est l'émergence de bactéries résistantes aux antibiotiques, qui mettent en danger l'efficacité des antibiotiques. Ainsi, la recherche d'antimicrobiens d'origine végétale est une alternative prometteuse. La présente étude vise à déterminer la composition chimique et l'activité antibactérienne in vitro de l'huile essentielle de Thymus vulgaris contre 20 bactéries isolées à partir de différents échantillons cliniques.

Matériel et méthodes : Des échantillons de T. vulgaris ont été collectés en juillet 2019 pendant la période de floraison, dans la région de Blida au Hammam Melouane. Les parties aériennes de la plante, séchées à l'air, ont été soumises à une hydrodistillation en utilisant un appareil de type Clevenger selon la Pharmacopée Européenne 5.0. La composition de l'huile essentielle de thym a été identifiée par chromatographie en phase gazeuse couplée à une analyse par spectrométrie de masse (GC-MS). L’étude de l’activité antibactérienne de l’HE a été accomplie par deux méthodes différentes (Aromatogramme et Microatmosphère)

Résultats et discussion: L’extraction de l’huile essentielle (HE) de T. vulgaris par hydrodistillation nous a permis d’obtenir une HE avec un rendement de 0.30 et la caractérisation de cette HE par GC/MS a révélé la présence de 13 composés représentant un taux de 99.73%. Le composé majoritaire est le carvacrol avec un taux de (86.25%). L’activité antibactérienne d’HE de T. vulgaris sur les 20 souches bactériennes par la technique d’aromatogramme et celle de microatmosphère était très importante, avec un diamètre des zones d’inhibition qui augmentent en fonction de la dose de l’huile essentielle. Cette activité antibactérienne était plus marquée contre les bactéries Gram-positives. Staphylococcus aureus était l'isolat le plus sensible. À l’égard de l’HE de T. vulgaris, toutes les bactéries testées sont très sensibles avec des valeurs de CMI de l’ordre de 0.06µL/mL pour Salmonella sp. et Shigilla sonnei, de 0.25 µL/mL pour E. coli, et inferieur à 0.03 pour S. aureus.

Dans notre étude, l’activité inhibitrice de l’HE du thym vis-à-vis des souches bactériennes pourrait être due à la présence de carvacrol connu pour son activité bactéricide. Guarda et al. (2011) ont démontré que la nature antimicrobienne des HE est en rapport avec leur fort contenu phénolique en particulier en thymol et carvacrol. Ils ont prouvé que plus les teneurs en phénols ne sont élevées et que les huiles sont efficaces. Le carvacrol possède aussi un large spectre d’activité, étendu à l’adultération des aliments ou des champignons pathogènes, des levures et des microorganismes pathogènes humains, animaux et végétaux, des biofilms bactériens y compris


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lors de résistance aux antibiotiques. Cette activité a été attribuée à ses effets considérables sur les propriétés structurales et fonctionnelles de la membrane cytoplasmique

Conclusion : L’efficacité antibactérienne d’huile essentielle de T. vulgaris a été démontré vis à vis de 20 bactéries isolées à partir de différents prélèvements pathologiques, cette essence a montré une forte activité antibactérienne contre tout les souches testées. Ce grand pouvoir est attribué principalement à son teneur élevée en carvacrol. D’après ces résultats, ont peut dire que l'huile essentielle de Thymus vulgaris pourrait être exploitée comme une source potentielle d'antibiotique naturel puissant pour le traitement de plusieurs maladies infectieuses.


Alsaraf, S.; Hadi, Z.; Al-Lawati, W. M.; Al Lawati, A. A. and Khan, S. A. (2020). Chemical composition, in vitro antibacterial and antioxidant potential of Omani Thyme essential oil along with in silico studies of its major constituent. Journal of King Saud University-Science, 32(1): 1021- 1028.

Benabed, H. K.; Gourine, N.; Ouinten, M.; Bombarda, I. and Yousfi, M. (2017). Chemical Composition, Antioxidant and Antimicrobial Activities of the Essential Oils of Three Algerian Lamiaceae Species. Current Nutrition & Food Science, 13(2): 97-109.

Borugă, O.; Jianu, C.: Mişcă, C.; Goleţ, I.; Gruia, A. T. and Horhat, F. G. (2014). Thymus vulgaris essential oil: chemical composition and antimicrobial activity. Journal of medicine and life, 7(3): 56.

Guarda, A.; Rubilar, J. F.; Miltz, J. and Galotto, M. J. (2011). The antimicrobial activity of microencapsulated thymol and carvacrol. International Journal of Food Microbiology, 146 (2): 144-150.

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P2-12 Etude de la toxicité d’huile essentielle d’Origan sur le Varoa jacobsoni parasite

d’Apis millifera dans la région de la Mitidja

Seif Eddine BOUAAMAMA et Rachida BELGUENDOUZ

Laboratoire de plantes aromatiques et médicinales. Département des Biotechnologies. Université Sad DAHLEB Blida. Algérie.

[email protected]

Mots clés : Varoise, Origanum glandolusum, Origanum vulgare, Rosmarinu sofficinalis, Huile Essentielle, Activité acaricide.

Introduction : L’effet toxique des huiles essentielles de plusieurs plantes sur l’agent de la varoasse a été déjà décrit par plusieurs auteurs. Cependant, peu d’entre elles ont été vraiment efficace.

Objectif : Dans la présente étude, nous avons opté pour la mise en évidence de l’effet d’huile essentielle d’Origanum vulgare, d’Origanum glandolusum et de Rosmarinus officinalis, suite aux plusieurs essais de traitement par leur fumée sur des ruches d’abeille (Apis millifera) infestées par le Varoa jacobsoni, qui ont donné une mortalité importante de l’acarien.

Résultats : Le rendement en huile essentielle était de 2% pour l’Origanum glandolusum, de 2,34% pour l’Origanum vulgare et de 0,6% pour Rosmarinus officinalis. La mortalité estimée par les huiles essentielles de ces trois plantes effectuée chaque semaine et pendant un mois était de 79,89 % pour l’huile essentielle de Rosmarinus officinalis avec la dose D1: 0,25%, 48,73% pour celle d’Origanum glandolusum avec la dose D2: 1% et 98,77% pour celle l’Origanum vulgar par la dose D3=2%, avec un taux d’efficacité de 86,84%.

Conclusion : Ces résultats sont très intéressants comparativement à ceux obtenu par deux produits homologués Bayvarol (93,07%) et l’Apiston (99,89% - 90,26%). Ces huiles essentielles sont une solution prometteuse pour la protection de l’abeille ainsi que les produits de la ruche contre la pollution chimique vue que le test de toxicité a révélé que l’abeille n’a montré aucune sensibilité à ces huiles.


Bruneton J., 1999. Pharmacognosie, Phytochimie, Plantes médicinales. 3ème édition Technique et documentation Lavoisier, 1120p.

Figueredo G. 2007. Etude chimique et statistique de la composition d’huiles essentielles d’origans (Lamiaceae) cultivées issus de graines d’origine méditerranéenne. Chimie organique. Université Blaise Pascal. 417p.

Ghomari F. N., Kouache B., Arous A., Cherchali S., 2014. Effet de traitement par fumigation du thym (Thymus vulgaris) sur le Varroa destructor agent de la varroase des abeilles. Nature & Technologie. B-Sciences Agronomiques et Biologiques, 10 : 34-38.

Teffahi M., Belguendouz R., 2014. Etude de l’activitéacaricide de l’Origan (Origanum glandulosum) et du Romarin (Rosmarinus officinalis) sur le parasite (Varroa jacopsoni) de l’abeille. Master. Université Saad Dahleb, Blida 1, 39p.


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P2-13 Substances naturelles en Pharmacie : Mise au point sur le contrôle des drogues

végétales selon les recommandations de la Pharmacopée Européenne 10ème édition

Redouane Amine CHERIF1, Abdeldjalil LALAOUNA2, Mohammed Tahar BENMOUSSA3 1Laboratoire de Chimie Analytique, Département de Pharmacie,

Faculté de Médecine, Université Alger 1.

2Laboratoire de Chimie Analytique, Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Constantine 3.

3Laboratoire de Pharmacognosie, Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Batna 2.

[email protected]

Mots clés : Drogues Végétales, Contrôle, Pharmacopée Européenne, Physico-chimie, Mise au point.

Introduction : Dans le cadre de l’emploi des plantes à des fins pharmaceutiques, le respect des recommandations des pharmacopées en vigueur représente une nécessité permettant de garantir que l’utilisation de la partie d’intérêt de ladite plante assure la sécurité, l’efficacité et la qualité de la substance active. En Algérie, les professionnels de santé ont le plus souvent recours à la Pharmacopée Européenne qui aborde le contrôle à travers différents chapitres dédiés aux drogues végétales. Cependant une recherche bibliographique permet de révéler que peu d’études se penchent sur les tests en question employés dans les monographies des plantes inscrites dans ce référentiel. L’objectif de ce travail est donc une mise au point sur les méthodes employées dans la caractérisation physico-chimique des plantes monographiées dans la Pharmacopée Européenne 10ème édition actuellement en vigueur.

Matériel et Méthode : L’inventaire s’est basé sur les chapitres ; Drogues végétales, Plantes pour tisanes, Méthodes de pharmacognosie et drogues végétales, et Préparations à base de drogues végétales, inscrits dans le tome I de la Pharmacopée Européenne 10èmeédition et de la Pharmacopée Européenne 7ème édition, permettant de faire le comparatif sur l’évolution de l’approche des contrôles des substances naturelles d’origine végétale.

Résultats et discussion. La Pharmacopée Européenne 10ème Edition, dont l’usage est obligatoire au sein des états membres de l’Union Européenne à partir de janvier 2020, regroupe un total de 311 monographies de drogues végétales et de préparations à base de drogues végétales, alors que le nombre n’était que de 233 dans la 7ème édition, une évolution qui porte également sur le nombre de méthodes de pharmacognosie qui passent de 23 pour la 7ème édition à 25 pour la 10ème édition. Des constatations qui reflètent l’intérêt croissant porté par la Direction Européenne de la Qualité du Médicament pour les traitements à base de plantes et la nécessité de diversifier les sources de drogues mais également les méthodes analytiques de caractérisation physico-chimique (Chapitre 2 du Tome I). Comparativement à la Pharmacopée Européenne 7ème édition, la 10ème édition intègre de nouvelles méthodes de pharmacognosie, dont l’index de mousse (Chapitre 2.8.24) et la chromatographie sur couche mince haute performance des drogues végétales et préparations à base de drogues végétales (Chapitre 2.8.25), cette dernière étant employée aussi bien pour l’identification que les essais. La revue de l’ensemble des 311 monographies des drogues végétales fait ressortir, par ordre de fréquence d’emploi, les rubriques (et les tests) suivants : Définition, Identification (chromatographie sur couche mince, examens macroscopique et microscopique),


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Essais (cendres totales, perte à la dessiccation, chromatographie sur couche mince, cendres insolubles dans l’acide chlorhydrique, éléments étrangers et détermination de l’eau par entraînement), Dosage (chromatographie liquide, spectrophotométrie d’absorption dans l’ultraviolet et le visible et titrages potentiométriques) et Caractères. Dans le cas de certaines monographies il peut être précisé la Production, la Conservation et l’Etiquetage des drogues.

Conclusion : L’emploi des substances végétales dans le domaine pharmaceutique, conformément aux recommandations de la pharmacopée européenne, impose une formation adéquate et continue des praticiens aux nouvelles méthodes de caractérisation physico-chimique mais également une actualisation régulière de leurs connaissances quant aux référentiels employés et dont les spécifications sont en constante évolution parallèlement aux avancées réglementaires et technologiques.


Direction Européenne de la Qualité du Médicament. 2020. Pharmacopée Européenne 10ème Edition. Tome 1. Strasbourg, France.

Direction Européenne de la Qualité du Médicament. 2011. Pharmacopée Européenne 7ème Edition Tome 1. Strasbourg, France.

Franz G, Wang M. The role of the European Pharmacopoeia (Ph Eur) in quality control of traditional Chinese herbal medicine in European member states. World Journal of Traditional Chinese Medicine, 1(1):5-15.

Pavlovid D. R., Vuleta G., Kovačevid N., 2010. Comparative review of the requirements of the European pharmacopoeia 6.0 and the pharmacopea Yugoslavia 2000 for herbal drugs and herbal drug preparations. Arhiv za farmaciju. 60(6):1274-94.

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P2-14 Analyse phytochimique et évaluation de l’activité antimicrobienne des extraits

de composés phénoliques de Ziziphus zizyphus3 (L.) H. Karst

M. B. CHETOUI–BELKHEIR1, 2, Rabéa GACEB-TERRAK1 et Fatma RAHMANIA1 1Laboratoire de Recherche sur les Zones Arides, Faculté des Sciences Biologiques, Université des Sciences et de la

Technologie Houari Boumediene (USTHB), BP 32, El-Alia 16111, Bab-Ezzouar, Alger (Algérie).

2 Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université M’hamed Bougara (UMBB). Route de la Gare Ferroviaire -

Boumerdes (Algérie).

[email protected]

Introduction : L'Algérie est considérée parmi les pays connus pour leur diversité taxonomique, vu sa position biogéographique privilégiée entre la Méditerranée et l’Afrique sub-saharienne, elle possède une flore végétale riche et diversifiée. Parmi les plantes médicinales que renferment notre pays, nous nous sommes intéressées à une espèce très utilisée en médecine traditionnelle (Sedigheh et al., 2011 ; Majid et al., 2011) appartenant à la famille des Rhamnaceae, il s’agit de Ziziphus zizyphus (L.) H. Karst, connue localement sous le nom de ‘Sedra’. Notre étude a visé ; d’une part, l’analyse qualitative et quantitative des extraits organiques des feuilles de Z. zizyphus issues de deux régions différentes du littoral Algérien (Dellys et Skikda); d’autre part, la détermination de l’activité antimicrobienne de ces extraits. Matériel et méthodes

Matériel végétal : Les feuilles de Ziziphus zizyphus on été récoltées au printemps 2017 à partir de deux régions du Nord du pays : Dellys (36°54’48’’N / 3°54’51’’E) et Skikda (36°52’00’’N / 6°54’00’’E), situées respectivement à 100 et 471 km à l’Est d’Alger. Les échantillons prélevés sont séchés à l'abri de l’humidité et de la lumière vive, à une température ambiante ; puis broyés en fine poudre (mvs : matière végétale sèche).

Matériel microbien : Onze souches microbiennes ont été utilisées parmi lesquelles : six Bactériènnes et cinq fongiques caractérisées par trois moisissures et deux levures. Les différentes souches sont fournies par l’Institut Pasteur d’Alger (IPA) et par le NRRL (Northen Region Search Laboratory from United States Département of Agriculture).

Méthodes appliquées : L’extraction des composés phénolique est effectuée selon le protocole d’analyse classique utilisant comme solvant extracteur : l’éther di-éthylique et le butanol (Lebreton et al., 1967). L’extrait aqueux obtenu sert aux dosages des anthocyanes et des tanins. Deux types d’extraits organiques sont obtenus : Les premiers, contenant les aglycones flavoniques et les acides phénols, sont analysés par chromatographie sur couche mince et la teneur des aglycones flavoniques a été aussi déterminé. Les seconds servent aux C glycosides flavoniques.

Le Screening phytochimique est réalisé soit directement sur la poudre de feuilles sèches, soit sur leurs infusés ou leurs décoctés selon différents tests de révélation chimique des composés phénoliques (tanins, flavonoïdes, quinones, dérivés anthracéniques, O- et C-hétérosides, coumarines), alcaloïdes, saponines, sennosides, stérols, terpènes, mucilages et amidon (Bruneton, 1999 ; Dohou et al., 2003 ; Sira Haby Gueda, 2006 ; Rosine et Momo, 2009).

L’extraction des composés phénoliques est effectuée selon le protocole d’analyse classique utilisant l’acide chlorhydrique (2N) pour une hydrolyse acide à chaud des composés phénoliques 3 Synonyme de : Ziziphus jujuba Mill., 1768


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et comme solvants extracteurs l’éther di-éthylique et le butanol (Lebreton et al., 1967). L’extrait aqueux obtenu sert aux dosages des anthocyanes et des tanins. Deux types d’extraits organiques sont obtenus : le premier éthéré, contenant les aglycones flavoniques et les acides phénols, est dosé afin de déterminer la teneur de ces composés puis analysé qualitativement par chromatographie sur couche mince (CCM). Le second butanolique, ser au dosage des C- glycosides flavoniques.

L’Etude l’activité antimicrobienne a été réalisée in vitro sur les extraits de feuilles de Z. zizyphus par la méthode de diffusion des puits sur des milieux gélosés solides : PDA (Potato Dextrose Agar) pour les moisissures, OGA (Oxytetracycline Glucose Agar) pour les levures, et GN (Gélose Nutritive) pour les bactéries. Elle a été estimée en termes de diamètre (D) de la zone d'inhibition (ZI) autour des puits contenant les extraits à tester vis-à-vis de onze germes pathogènes.

Résultats et discussion : Les résultats des métabolites secondaires montrent la richesse des feuilles de Z. zizyphus en métabolites secondaires tels que : les composés phénoliques (flavonoïdes, tanins, leuco-antocyanes, glycosides, hétérosides à génine réduite, quinones et coumarines), les alcaloïdes, les terpènes et d’autres métabolites (mucilages, saponines et stérols).

L’analyse quantitative des extraits aqueux et organiques montre que les feuilles de Z. zizyphus récoltées à Dellys sont globalement plus riches en composés phénoliques que celles provenant de Skikda. Leurs teneurs moyennes respectives sont pour les anthocyanes (2,69 et 2,25 mg.g-1 mvs), les C-glycosylflavones (3,39 et 2,9 mg.g-1 mvs) et les aglycones flavoniques (12 et 10mg.g-1 mvs). Cependant, les tanins condensés sont plus abondants dans les feuilles récoltées à Skikda (10 mg.g-1 mvs) que celles de Dellys (7,5 mg.g-1 mvs).

La CCM a été réalisée sur les extraits organiques d’aglycones flavoniques. L’identification spartielle de chaque composé est faite par comparaison du rapport frontal (RF) et des fluorescences ultra-violettes (UV) avec ceux apportés par la bibliographie (Lebreton et al., 1967).

Dix taches fluorescentes et de RF différents ont été mises en évidence dans les chromatogrammes des extraits de feuilles de Skikda ; alors que ceux des extraits des feuilles en provenance de Dellys révèlent la présence de huit taches. En nous basant sur les caractéritiques chromatographiques de chaque composé (tache) nous avons pu identifier partiellement: cinq flavonols, trois flavones, un acide phénolique et les chlorophylles (a et b) dans les extraits de feuilles de Skikda contre trois flavonols, une flavone, deux acides phénoliques et les chlorophylles (a et b) dans ceux des feuilles de Dellys. Ces résultats montrent que les feuilles de Z. zizyphus des deux régions présentent un profil phytochimique plus ou moins similaire et sont bien diversifiées en composés phénoliques.

Évaluation de l’activité antimicrobienne : L’estimation de l’activité antimicrobienne est basée sur une échelle de mesure qui classe le pouvoir antimicrobien, en fonction des diamètres des zones d’inhibition de la croissance microbienne, en quatre classes (Meena et Sethi, 1994 : Fortement inhibitrice (D > 28 mm), modérément inhibitrice (16 < D < 28mm), légèrement inhibitrice (10 < D < 16 mm) et non inhibitrice (D < 10 mm).

Les résultats montrent que les onze 11 souches microbiennes testées présentent des sensibilités différentes vis-à-vis des deux types d’extraits de feuilles issues de localités géographiques différentes. Les diamètres des zones d’inhibition observés varient entre 15,25 et 30,25 mm ce qui confirme le large spectre de l’activité antimicrobienne des extraits de feuilles de Z. zizyphus.

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Conclusion : La composition phytochimique des extraits de feuilles en provenance de Dellys est presque similaire à celle des échantillons de Skikda avec de légères différences dans les teneurs de leurs composés phénoliques. Les deux extraits de Dellys et Skikda sont efficaces sur toutes les souches microbiennes étudiées.

A la lumière de ces résultats, il ressort que Zizyphus zizyphus constitue une bonne source en substances naturelles très diversifiées notamment en composés phénoliques qui présentent des intérêts multiples dans les domaines de la santé et dans les industries pharmaceutique et cosmétique.


Bruneton J. (1999) Pharmacognosie, Phytochimie, Plantes médicinales, Lavoisier Technique& Documentation, 3eme édition, Paris, France, 1120p.

Dohou N., Yani K., Thahrouch S., Idrissi Hassani L-M ., Badoc A ., G mira N.(2003).Screeming phytochimique d’une endémique ibéro- Marocaine; Thynelaea lythroides. Bull. Soc, Pharm. Bordeaux. 142 : 61-78

Lebreton Ph., Jay M., Voirin B. et Bouchez M.P. (1967) Sur l’analyse qualitative et quantitative des flavonoïdes. Chim. Anal. Fr. 49 (7): 375-383.

Majid T., Alirezaei M., Moshkatalsadat MH., Rasoulian B., Moghadasi M., Sheikhzadeh F., Sokhtezari A. (2011) Effets protecteurs de l'extrait de fruits Ziziphus jujuba contre le stress oxydatif hippocampique induit par l'éthanol et l'insuffisance de la mémoire spatiale chez les rats. Journal of Medicinal Plants Research, 5 (6): 915-921.

Meena M-R., Sethi V. (1994) Antimicrobial activity of the essential oils from spices. Journal of Food Science and Technology Mysore: 31: 68-70.

Rosine C., Momo D. (2009) Evaluation de l’activité antidermatophytique des extraits au méthanol et fractions d’Acalyphamma hirtum (Melastomatacees). Université de Dschang –Master en biochimie clinique et pharmacologie.

Sedigheh E., Esfahani S.A., Poormahmudi A. (2011) Etude de l'efficacité de Ziziphus jujuba sur la jaunisse néonatale. Journal Iranien de pédiatrie, 21 (2): 320-324.

Sira Haby Gueda Ba (2006) Etude de la phytochimie et des activités biologiques de Zizyphus mauritiana Lam. (Rhamnaceae) utilisés dans le traitement traditionnel du diabète et de l’hypertension artérielle en Mauritanie. Thèse de Doctorat, Université de Bamako, Mali

2ème



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P2-15

Formulation pharmaceutique d’une crème antifongique à base d’extrait éthanolique de Juglans regia L. : un éventuel traitement contre les onychopaties

Nassima DJAIRENE1, Hamida Saida CHERIF1, Fella HAMAIDI1, Leila REZKALLAH2

1Laboratoire de Biotechnologie, Environnement et Santé, Université Saad Dahleb, Blida 1.

2Laboratoire Central unité de mycologie et parasitologie médicale, CHU Blida et Faculté de Médecine, Université Saad Dahleb, Blida 1.

[email protected]

Mots clés : Onychopathies, Dermatophytes, Antidermatophyte, Crème antifongique, Juglans regia L.

Introduction : L’infection unguéale par un champignon représente la cause la plus fréquente des onychopathies, ainsi, la prévalence des onychomycoses dans la littérature varie de 18 à 50 % [1]. L’onychomycose est définie comme une infection fongique de l’ongle provoquée par des dermatophytes, des levures ou des moisissures. Elles peuvent être responsables de gêne fonctionnelle, de douleur, de désagrément social ou professionnel [2].

Le traitement des dermatophytoses est très coûteux et très long. Ainsi, le traitement traditionnel reste une solution de choix dans la mesure où les plantes médicinales ont prouvé leurs efficacités.

La présente étude a pour objectif d’évaluer le potentiel antidermatophyte d’une crème antifongique naturelle à base d’extrait éthanolique de Juglansregia L. dans les affections unguéales chez des patients souffrants d’une atteinte onychomycosique (Onyxis).

Matériel et méthodes : L’extrait éthanolique a été incorporé comme un principe actif dans la formulation de la crème dermique. Sept dermatophytes du genre Trichophyton etMicrosporum, ont été collectés par grattage des ongles (pieds/mains) et identifiés sous microscope.

Résultats et discussion : Les résultats de l’antifongigramme, montrent que la crème antifongique valorisée,a développé une importante activité antimycosique sur la totalité des souches pathogènes isolées, avec un pourcentage d’inhibition (PI) significatif entre 64% jusqu’à 87%.

Conclusion : Les résultats de cette étude, justifient l’usage traditionnel des extraits de Juglansregia L. dans le traitement des dermatoses. Cette plante mérite d’être amplement valorisée.


[1] Guibal F., Baran R., Duhard E., Feuilhade M., 2009. Épidémiologie et prise en charge des onychopathies a priori d’origine mycosique en médecine générale. J. Mycol. Med., 19:185-90.

[2] Société française de dermatologie, 2007. Onychomycoses : Recommandations, modalités de diagnostic et de prise en charge. Ann Dermatol. Venereol., 134:S7-16.


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P2-16 Contribution a l’étude de l’activité antibactérienne et antifongique de l’huile

essentielle de l’ortie Urtica dioica

Kamera ELALEM, Ahmed HARRIRI

Département des Sciences Biologiques, Faculté science de la Nature et de la Vie, Université Mustapha Stambouli Mascara, Algérie

[email protected], [email protected]

Mots clés : Urtica dioica, feuilles, Activité Antibactérienne, Activité Antifongique

Introduction : L’Ortie (Urtica dioïca), une plante spontanée et répondue en Algérie, est utilisée par les populations locales pour ses vertus médicinales. L’huile essentielle de cette plante et leurs constituants ont une longue histoire comme agents antimicrobiens. Cette étude a été menée dans le but d’évaluer l’activité antibactérienne et antifongique de l’huile essentielle extraite des feuilles d’ortie en vue de la proposer en tant qu’agent antiseptique.

Matériel et méthodes : L’extraction de l’huile essentielle a été réalisée par hydrodistillation des feuilles sèches. L’étude de l’activité antibactérienne a été réalisée par la méthode des disques sur des souches pathogènes (Pseudomonas aeruginosa, Klebsiela pneumonae, Bacillus cereus, Proteus mirabilis, Staphylococcus aureus et E. coli) et par la même méthode pour l’activité antifongique sur la souche Candida albicans.

Résultats et discussion : Les résultats ont montrés une forte sensibilité sur la majorité des souches citées avec un diamètre compris entre 14 et 16 mm par contre d’autres ils sont apparues résistante vis-à-vis des cette huile.

D’autre part, l’huile essentielle a prouvé une forte activité antifongique contre Candida albicans.

Conclusion : Cette étude souligne l’efficacité et rationalise l’usage de l’Ortie en médecine traditionnelle. Ce travail s’inscrit dans cette démarche en espérant que le relais soit pris par d’autres travaux plus développés et par l’industrie pharmaceutique pour tester de manière plus poussée l’efficacité de cette espèce et aussi pour apprécier l’innocuité des composants utiles.


1-Shan B., Cai Y-Z., Brooks G.D., Cokk H., (2007). The in vitro antibacterial activity of dietary spiece and medicinal herb extracts. International Journal of Food Chemistry, 117:112-119.

2-Wichtl M. & Anton R., (2003). Plantes thérapeutiques: tradition, pratique officinale, science et thérapeutique. Tee & Doc; Cachan, 2ème Edition, Paris, 692p.

3-Kukrid Z. Z., Topalid-Trivunovid L. N. , Kukavicab B. M., Matoša S. B., Pavičid S. S., Borojab M. M. and Savid A.V., (2012). Characterization of Antioxidant and Antimicrobial Activities of Nettle leaves (Urtica dioïca L.). Acta Periodica Technologica, 43: 257-272.



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P2-17 Evaluation of the antioxidant activity of essential oils extracted by two

methods from the peels of Citrus sinensis

Hinda HACIB1, Zineb LAKACHE1, Affaf LAASAMI2 and Abdelkrim KAMELI1

1Laboratoire d’ethnobotanique et substances naturelles, Ecole Normal Supérieure, Kouba, Alger, Algeria

2Laboratoire de Biologie des Systèmes Microbiens Ecole Normale Supérieure, Kouba, Algeria

[email protected]

Keywords: Citrus sinensis, antioxidant activity, DPPH, Betacarotene bleaching, Essential Oil.

Introduction: The economic importance of citrus fruits lies in their health benefits, probably attributed to the presence of the phenolic compounds, vitamin C and carotenoids. The present study is devoted to evaluate in vitro the antioxidant properties of essential oils extracted by hydrodistilation and by microwave from the plant peel used in traditional medicine in Algeria Citrus sinensis. C. sinensis is a citrus fruit and a hybrid between Pomelo (Citrus maxima) and mandarin (Citrus reticulata) (Li et al., 2019). It originated from southern China where it has been cultivated for many years, but now days it is commercially grown worldwide; Some international nominations of C. sinensis are: sweet orange or orange of China in English, Oranger or sweet orange (douce in Frensh), Orenji or Orenzi in Japanese and Naranja or Naranjodulce in Spanish. C. sinensis is a powerful natural antioxidant that builds the body’s immune system. It has been traditionally used to treat ailments like constipation, cramps, colic, diarrhea, bronchitis, tuberculosis, cough, cold, obesity, menstrual disorder, angina, hypertension, anxiety, depression and stress. Essential oils are known to be endowed with antiseptic and antimicrobial properties. Many of them have antitoxic, anti-venom, antiviral, antioxidant, and antiparasitic properties. More recently, they have also been recognized as having anti-cancer properties. The biological activity of an essential oil is to be related to its chemical composition and the possible synergistic effects between its components. Its value derives from all of its constituents and not only from its majority compounds. In our study, we focused o the antioxidant activity using two complementary techniques: the DPPH free radical scavenging test and the β-carotene / linoleic acid test.


Plant material: Citrus sinensis L., was harvested from Chebli state of Blida (Algeria), during the period of November-December (2019). So, we brought the fruits , peeled it and cut the peels into small pieces . Then, the essential oils were extracted from these fresh peels.

Extraction of essential oils: Essential oils are extracted in several methods. In our research we have chosen two methods: Hydrodistillation and microwave-Assisted extraction. Which was done in the laboratory of biochemistry and the laboratory of chemistry in the High School of Teachers at Kouba (Algeirs)

Essential oils yield : The yield of essential oils is the ratio between the weight (mass) of the extracted essential oils and the weight of the plant biomass to be treated. It is expressed as a percentage (%). Yields obtained of essential oils were calculated as follows:

Y% = (MHe / Mp) x100


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Evaluation of the antioxidant activity: In this study, the antioxidant activity of the oils was measured using two methods the DPPH Free Radical Scavenging Assay and β-Carotene Bleaching Assay:

DPPH free radical scavenging assay for this assay; we have taken essential oil of Citrus sinensis and we have put it in test tubes with different concentrations: 20, 60, 100, 200, 300 mg/ml. It has reacted with DPPH solution (0.004%), and they were incubated for 30 min in dark at laboratory temperature. Then, the reduction of DPPH% radical was measured at 517 nm by spectrophotometre. We have repeated the same steps three times for each concentration. These steps were done with both types of essential oils (HD and MW)

β-carotene bleaching assay The antioxidant potential can be assessed by determining the ability to inhibit the oxidation of ß-carotene. (Kubola&Siriamornpun, 2008).: 0.5 mg of Beta-Carotene was mixed with 200 µl of tween 40 and 25 µl of linoleic acid, the whole is added to 1 ml of chloroform

The absorbance (A) was measured at 490 nm every 30 min for 2 hours, using a spectrophotometer against a blank consisting of an emulsion without beta-carotene. All samples were assayed in triplicate. Antioxidant activity is calculated as percentage of inhibition (I%) relative to the control using the following equation:

Results and discussion

Extraction yield of essential oils we find that the extraction by hydrodistillation gives a high yield (0.26%) compared to that obtained by microwave (0.02 %). The results drawn in the present study are in accordance with the findings of (Kamal et al., 2011),

The DPPH radical scavenging activity we observe that the essential oils of C. sinensis have an antioxidant activity which increases when increasing the concentration. At the concentration of 100 mg/ml, we get the highest value of each inhibition percentages, which are 100% for the essential oil extracted by HD, and 50% for the essential oil extracted by MW. So, the I% of essential oil extracted by HD is higher than the I% of essential oil extracted by MW. The percentage of inhibition allows to calculate the parameter IC50 which determines the anti-radical activity of our essential oils. This parameter has been used by several groups of researchers to present their results. It defines the concentration of the test sample which causes the loss of 50% of the activity of DPPH (Labiad et al., 2017; Pokorny, 2003).

Beta-carotene bleaching assay By the β-carotene/linoleic acid method, the essential oils studied, showed moderate antioxidant activity, among standards tested, BHT (86.73% ) was the most efficient, followed by essential oils of C. sinensis (56.46±0.76% and 31.39±1.49%) then Ascorbic acid (15.43%). Essential oils of C. sinensis obtained by hydrodistilation (56.46±0.76%) exhibited

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better antioxidant activity than C. sinensis in the event of microwave extraction (31.39±1.49%). Based on these results, order of antioxidant activity of citrus peels essential oils was as follows:

BHT >Citrus sinensis (HD) >Citrus sinensis (MO) >ascorbic acid

The results showed that the inhibition in the essential oils (31.39±1.49%) was close to the inhibition of ascorbic acid (15.43%) in the case of the use of microwave extraction, this is due to its relative stability in the time. Whereas the measured inhibition results of the essential oils obtained by the hydrodistilation showed a rather strong antioxidant effect (56.46±0.76%) close to inhibition in BHT (86.73%).

Conclusion and perspective The essential oils were extracted from the peel of the fruits of the studied plant in two methods: Hydrodistillation using a hydrodistillation clavenger type and by the extraction method under microwave heating, which provided yields of 0,26% and 0,02% respectively. On the other side, the work carried out by our study sheds light on the antioxidant activities of C. sinensis essential oils. The antioxidant activity was evaluated by two methods: DPPH radical scavenging and Beta-carotene bleaching assay. We noticed that the essential oil extracted by HD has a good antioxidant capacity compared to that extracted by MW, with IC50 of (13,07±0,169) mg / ml and β-carotene/linoleic acid method of (56,46±0,76) % for Eo extracted by HD. From these results, we can conclude that the essential oil of C. sinensis is very interesting for its antioxidant power. this work is far from being completed and many parameters are still to be studied. It would also be interesting to carry out a structural analysis of the constituents present in the essential oils before any recovery step. It is also interesting to define the mechanism of action of these plant substances on microorganisms. These preliminary results are promising in expanding the therapeutic arsenal of plants. Their screening would make it possible to discover new antibacterials, which may constitute an alternative to the use of conventional antibiotics becoming ineffective, and to study other biological properties of these essential oils, namely anti-inflammatory, hemolytic, antiviral and other properties. However, the in vitro methods used, are insufficient and require other more advanced additional tests such as the study of antibacterial activity in vivo.

Bibliographic references

Kamal G. M., Anwar F., Hussain A. I., Sarri N., & Ashraf M. Y., 2011. Yield and chemical composition of Citrus essential oils as affected by drying pretreatment of peels. International Food Research Journal, 18(4): 1275-1282.

Kubola J., & Siriamornpun S., 2008. Phenolic contents and antioxidant activities of bitter gourd (Momordica charantia L.) leaf, stem and fruit fraction extracts in vitro. Food Chemistry, 110(4): 881–890.

Labiad M. H., Harhar H., Ghanimi A., & Tabyaoui M., 2017. Phytochemical Screening and Antioxidant activity of Moroccan Thymus satureioïdes extracts. Journal of Materials and Environmental Sciences, 8(6): 2132-2139.

Li L.-J., Tan W.-S., Li W.-J., Zhu Y.-B., Cheng Y.-S., & Ni H., 2019. Citrus Taste Modification Potentials by Genetic Engineering. International Journal of Molecular Sciences, 20(24): 6194.

Pokorny, J. (Ed.). (2003). Antioxidants in food: Practical applications (Reprint). Woodhead Publishing, 400p.

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P2-18 Screnning phytochmique et activité antioxydante de l’extrait aqueux de la sauge et

l’ortie d’origine de Sétif

Meriem HAMOUDI, Djouher AMROUN, Allaoua NOURI, Samira GHEDJATI, Abdelmalak HARRAG et Saliha DAHAMNA

Laboratory of Phytotherapy Applied to Chronic Diseases, Faculty of Natural and Life Sciences, Ferhat Abbas University, Setif 1, Setif 19000, Algeria.

[email protected]

Mots clés : Salvia officinalis L., Urtica dioica L., Screening phytochimique, DPPH, β-carotène / Acide linoléique

Introduction : Dans le cadre de la découverte de nouveaux antioxydants à partir des sources naturelles, nous nous sommes intéressés dans cette étude à réalise un screening phytochmique et évaluer l’activité antioxydante de l’extrait aqueux de la partie aérienne de salvia officinallis et urtica dioica, ces deux plante médicinale sont très utilisée dans la pharmacopée traditionnelle en l’Algérie.

Méthodes : L’extrait aqueux a été obtenu par décoction, le rendement a été calculé. La teneur en polyphénols et en flavonoïdes totaux a été déterminée par méthode de Folin-Ciocalteu et trichlorure d’aluminium, respectivement. L’activité antioxydante a été évaluée en utilisant deux tests, la réduction de radical libre DPPH et le blanchiment de β-carotène/acide linoléique.

Résultats et discussion : Les rendements étaient de 29,6 et 18,7 % pour la sauge et l’ortie, respectivement. Les teneurs en composés phénoliques et en flavonoïdes étaient plus élevé dans la sauge par apport à l’ortie avec des valeurs de 75,03 ± 0,002 µg EAG / mg d’extrait et 33,23±0,008 µg EQ /mg d’extrait. L’activité antioxydante a été exprimée par la concentration en extrait nécessaire pour réduire 50% du radical DPPH (IC50), a été estimée 0,030 ± 0,000 et 0.486 ± 0.002 µg/ml pour l’extrait aqueux de la sauge et l’ortie, respectivement. Pour le test de β-carotène acide linoléique l’extrait aqueux de la sauge produit un pourcentage d’inhibition de 56,342 % alors que l’extrait aqueux de l’ortie a atteint un pourcentage d’inhibition de 60,55 %, en comparaison avec le contrôle positif BHT : 100 %.

Conclusion : En conclusion, Les teneurs en composés phénoliques totaux, en flavonoïdes sont en corrélation avec les résultats de la capacité antioxydante de l’extrait aqueux des plantes étudiés.


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P2-19 UPLC-MS profiling, antimicrobial and antipyretic activities of Deverra scoparia

Coss. & Dur. extracts

Lilya HARCHAOUI, Saida OUAFI & Djamila CHABANE

Research Laboratory on Arid Zones (LRZA), Faculty of Biological Sciences, University of Sciences and Technology Houari Boumediene (USTHB) El-Alia, Bab Ezzouar, 16111, Algiers, Algeria.

[email protected]

Keywords: Deverra scoparia, Antimicrobial, Antipyretic, Caffeic acid, Quercetin

Introduction: Many countries in Africa and other parts of the world hae continued to encourage screening programs of plants used in traditional medicine in order to authenticate their antimicrobial activities and possible inclusion in primary health care. In Algeria phytotherapy is practiced by a great proportion of the Saharan population, particularly Touareg for the treatment of several ailments. The Apiaceae or Umbelliferae is a family of usually aromatic.This family is represented in Algeria with 55 genera, 117 species, 24 of which are endemic as Deverra scoparia Coss. & Dur. It is an endemic plant grows spontaneously in rocky pastures of North Africa. This species is widespread in most regions of the Algerian Sahara. In Algerian traditional medicine, the aerial parts of Deverra scoparia Coss. & Dur. are used in the treatment of several infectious diseases, rheumatism, pains, fevers, digestive difficulties and urinary infections (1). The aim of this study was to evaluate antimicrobial and antipyretic activities of infusion and ethereal extracts.

Material and methods: The antimicrobial activity was tested using disk diffusion method against bacterial and fungal strains. While the antipyretic activity was evaluated by yeast induced pyrexia in rats at doses of 250, 500 and 1000mg/kg for each extract. The identification and quantification of the phenolic compounds present in Deverra scoparia Coss. & Dur. extracts were performed using Ultra performance liquid chromatography (UPLC) coupled with a photodiode array detector (PDA) in series with a mass spectrometry detector (MS).

Results and discussion: Results showed a large antimicrobial activity range by the extracts. The infusion extract has an increased inhibition from 45± 0.004 mm and 52± 0.003 mm with bactericidal effect against all tested bacterial strains. The ethereal extract presented a strong antimicrobial activity about 32± 0.001 mm and 48± 0.001 mm with bacteriostatic effect with a value equal to 8 for all strains. The administration of infusion and ethereal extracts produced significant (P <0.05) and dose-dependent decrease in rectal temperature.

The UPLC-MS analysis indicated the presence of caffeic acid and quercétine with a quantity of 16.4 and 1224.6 µg/g sample, respectively. It has been reported that the molecular mechanism of caffeic acid antimicrobial action is associated with depolarization of cell membrane. The authors suggested that caffeic acid mechanism of action may be associated with damage of cell membrane integrity (2). The caffeic acid possesses stronger antibacterial activity than many phenolic acids. The antibacterial mechanisms of action of quercetin have been attributed to inhibition of DNA gyrase of bacterial strains. Pyrexia may be the result of inflammation, bacterial infections and other disease states. The infectious or inflammation initiate the increase production of pro-inflammatory mediators cytokines such as (interleukin 1β, β, α and TNF-α). These cytokines increase the synthesis of prostaglandin E2 (PGE2) by activating arachidonic acid pathway near the hypothalamus area and the prostaglandins in turn elevate the body temperature. Therefore,


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inhibition of prostaglandin synthesis could be the possible mechanism of antipyretic action and the inhibition of prostaglandin can be achieved by blocking the cyclooxygenase enzyme activity. The inhibition of prostaglandins can be achieved by blocking the cyclo-oxygenase enzyme activity. The antipyretic properties of caffeic acid and quercetin have been assessed by several authors; these bioactive compounds have the ability to reduce the elevated temperature by inhibition of prostaglandin E2 synthesis, also exhibit inhibition of arachidonic acid peroxidation (3).

Conclusion: This study is a contribution to the pharmacological research in medicinal plants. It demonstrates that infusion and ethereal extracts of Deverra scoparia Coss. & Dur. possess an important antimicrobial and antipyretic effects, which may be related to the presence of caffeic acid and quercetin in aerial parts of the plant. These results confirm the use of this species in traditional Saharan medicine.

Reference

1. Attia S., Grissa K.L., Lognay G., Heuskin S., Mailleux A. C. & Hance T., (2011). Chemical composition and acaricidal properties of DeverraScoparia essential oil (Araliales: Apiaceae) and blends of its major constituents against Tetranychusurticae (Acari: Tetranychidae), J. Econ. Entomol., 104(4) : 1220-1228

2. Gyawali R. & Ibrahim S. A., (2014). Natural products as antimicrobial agents, Food Control, 46: 412–429.

3. Taiwe G. S, Bum E. N., Dimo T., Talla E., Sidiki N., (2001). Antipyretic and antinociceptive effects of Nauclea latifolia roots decoction and possible mechanisms of action, Pharm Biol, 49: 15-25.

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P2-20 Composition en acides gras de six cultivars locaux d’Arachide (Arachis hypogea L.)

Mohmed HARRAT, Safa BELGUENDOUZ, Zohra BENFEDDA, Nadhir GOURINE et Mohamed YOUSFI

Laboratoire des Sciences Fondamentales (LSF) - Université Amar Télidji – Laghouat, Algérie

[email protected]

Mots clés : Arachides, Graines, Extraction, Lipides, Acides gras.

Introduction : L’arachide ou cacahuète (Peanuts ou Groundnut en anglais) est une plante herbacée annuelle très appréciée pour sa valeur alimentaire et industrielle. Elle est cultivée partout dans le monde. Selon les statistiques de la FAO, la culture de l’arachide est répandue actuellement dans plus de 100 pays (Point du Jour, 2017). L’arachide est une plante légumineuse produite à grande échelle et consommée dans de nombreux produits alimentaires sous différentes formes : graines, huile et beurre.L'arachide représente 12% de la production mondiale de graines oléagineuses 90% de la production sont assurés par les pays du Sud, dont la Chine ،l’Inde et quelques pays africains (Aguieb et Messai-Belgacem, 2015). Le travail présenté nous a permis de mieux connaître la qualité des lipides de quelques cultivars qui provenant de six régions de l'Algérie à savoir : El-Oued, Adrar, El-Goléa, Laghouat, Sebseb, et El-Tarf. Un échantillon de cacahuètes importées de Chine est pris pour comparaison.

Matériel et méthodes : Après extraction des huiles à partir des graines d’arachides, une quantité de 200 mg des lipides a été saponifiée à reflux pendant 20 minutes avec10 mL d’hydroxyde de potassium de concentration 1 N ; l’estérification est réalisée pendant 10 minutes en ajoutant par le haut du réfrigérant 5 mL de tri-fluorure de bore méthanolique BF3 à 10 %. Après refroidissement, un volume de 20 mL d’eau distillée a été ajouté, les esters méthyliques d’acides gras (EMAG) ont été extraits à l’aide d’une ampoule à décanter par une extraction liquide-liquide en utilisant le chloroforme comme solvant (3x30 mL). Les EMAG ont été neutralisés par lavage avec l’eau plusieurs fois. Les esters méthyliques sont ensuite purifiés sur flash chromatographie en gel de silice. Le solvant est ensuite évaporé à pression réduite et les esters méthyliques sont récupérés dans le diéthyléther. Les EMAG ont été analysés par chromatographie en phase gazeuse.

Résultats et discussion : Les valeurs de rendements varient selon le cultivar de 32,88 et 47,50 % (m/m). Les acides gras majoritaires retrouvés sont : l’oléique, linoléique, palmitique, béhénique, et l’acide stéarique. L’acide oléique est l’acide gras le plus dominant dans la majorité des huiles à l’exception du cultivar d’EL-Oued où l’acide linoléique est le majoritaire. Le pourcentage de l’acide oléique s’échelonne de 38,25 % dans les graines d’EL-Oued à 48 % dans les graines d’El-Goléa, suivi par l’acide linoléique (31,9 % pour El-Tarf à 40,88% pour EL-Oued), puis l’acide palmitique, l’acide stéarique et l’acide béhénique (9,04- 12,70%, 1,81-4,19%, 2,47-3,17%), respectivement. Les acides gras gondoïques, arachidique et linolénique sont aussi présents mais avec des proportions relativement faibles. Ces résultats nous permettent de classer les huiles étudiées dans la catégorie des huiles végétales oléo-linoléique et par conséquent ces huiles peuvent être utilisées en alimentation. Elles peuvent avoir des applications thérapeutiques car sont riches en acide oléique, qui est doté de propriétés médicinales comme la prévention des maladies cardiovasculaires et possède un rôle dans l’augmentation du HDL dans le sang et la diminution du LDL en même temps (Abdul Afiq et al. 2013).


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Les proportions, un peu importantes, de l’acide linoléique dans les huiles rendent ces derniers fragiles à l’oxydation et donc ces huiles ne sont pas conseillées pour les fritures. Les pourcentages des acides gras saturés varient entre 14,93 % pour les graines de Laghouat et 21,24 % pour les graines d’El-Tarf. L’acide palmitique est l’acide gras majoritaire avec des pourcentages de 9,04 % pour Laghouat et 12,70 % pour EL-Tarf, suivi des acides gras saturés stéarique, béhénique et arachidique. Les rapports de pourcentages des acides insaturés sur les pourcentages des acides saturés sont élevés. Les valeurs varient entre 3,74 et 5,81, ce qui confère aux huiles une bonne résistance à l’oxydation.

Conclusion : Les résultats ont montré que la majorité des graines des cultivars d’arachides sont une source d’huile occupent 60% de la masse totale du fruit. Les graines d'arachides sont riches en matière grasse relativement par rapport aux autres graines oléagineuses, utilisées comme sources d'huiles végétales alimentaires. La composition en acides gras a révélé que les huiles étudiées sont riches en acides gras insaturés à savoir oléique (38,25- 47,88 %) et linolèique (31,93-40,88 %) et par conséquent, ces huiles sont du type oléo-linolèique. On peut conclure que l’huile de graines d'arachides (Arachis hypogea L.) est une huile de bonne qualité en termes de composition en acides gras. Cette huile affecte positivement le profil lipidique au niveau du plasma. Elle peut être utilisée dans la thérapie humaine. D'autre part, avec la teneur élevée en acides mono-insaturés ; elle est très favorable à la nutrition humaine et donc il est recommandé de valoriser les graines d'arachides dans plusieurs domaines d'applications.


Abdul Afiq, M. J., Abdul Rahman, R., Che Man, Y.B., AL-Kahtani, H.A. et Mansor, T. S. T., 2013. Date seed and date seed oil. International Food Research Journal. 20(5): 2035-2043.

Aguieb (Zineb) et Messai-Belgacem (Messaouda)., 2015. Valorisation des Arachides (Arachis hypogea L.) cultivées à la Wilaya d'El-Oued. Master en Sciences biologiques, Faculté des Sciences, de la Nature et de la Vie, Université Echahid Hamma Lakhdar, El-oued, 120p.

Point du Jour (Frantz Roby), 2017. Contribution à l’étude de la filière arachide en Haïti, Mémoire de diplôme d’Ingénieur Agronome, Université d’Etat d’Haïti-Université Lava, 60p.

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P2-21 Valorisation d’un déchet agro-alimentaire ‘‘Margine’’ pour la production de

lipase à partir d’une moisissure isolée localement

Hind KHELALEF1,2 et Aïcha BENLOUNISSI2

1Université 20 Août 1955, Skikda.

2Laboratoire Bioengineering, École Nationale Supérieure de Biotechnologie (ENSB) Taoufik Khaznadar, Constantine

[email protected]

Mots-clés : Lipase, Fermentation submergée, Margine, Valorisation, Moisissure.

Introduction : La production de l’huile d’olive génère de quantité considérable de margine, appelée également eau de végétation cette dernière est le liquide résiduel obtenu au cours de l’extraction et la séparation de l’huile par centrifugation ou sédimentation de la pâte d’olive après pressage (Gomez et al., 1982). À cause de leur teneur élevée en substances phyto-toxiques et antimicrobiennes, ces effluents sont très polluants et peu dégradables dans la nature. Leur couleur noir résulte de la présence importante de polyphénols qui provoquent de sérieux dégâts environnementaux (Koufi et al., 2007 ; Bazoti et al., 2006). Dans ce contexte, cette étude a pour but de valoriser les Margines des huileries par fermentation submergée, afin de produire des lipases à applications agro-alimentaires ou autres.

Matériel et méthodes : Dans un premier temps, une mise en évidence de l’activité lipolytique de la souche fongique a été testée sur gélose à l’œuf 10 %. Ensuite, une analyse chimique a été réalisée pour doser le taux de protéines, des sucres totaux, de la matière grasse et des sels minéraux contenus dans les margines. Par la suite une culture fongique a été effectuée par fermentation submergée, en utilisant les margines comme seul substrats pendant 8 jours. Ainsi, notre étude a pour but de faire une purification partielle de l’enzyme suivant les étapes suivantes : précipitation par le sulfate d’ammonium, dialyse, chromatographie d’exclusion moléculaire sur Sephadex-G50, chromatographie échangeuse d’ions sur DEAE-Sepharose.

Résultats et discussion : La souche mycélienne utilisée avait un pouvoir lipolytique sur œuf, confirmé sur gélose à l’œuf par formation de halos clairs au tour des colonies. La souche étudiée était capable de générer une zone de lyse de taille supérieure à 3 mm. Cette observation démontre clairement que, d’une part, le champignon est capable d’hydrolyser l’œuf, d’autre part, les enzymes responsables de cette hydrolyse sont sécrétées dans le milieu extérieur, ce qui représente un point très positif pour leur production et leur caractérisation.

Les résultats de la composition chimique montrent également que les margines sont riches en sucre totaux, et apparaissent pauvre en élément minéraux, ceci est confirmé par Salvemini (1985). Le suivi de croissance de la moisissure laisse apparaître une activité enzymatique de 724 U au bout de 120 heures de culture.

Conclusion : À l’issue de ce travail, il est possible de conclure que la valorisation des margines des huileries, par culture de mycètes afin de produire des lipases, donne des résultats satisfaisants qui pourraient, éventuellement, contribuer à la dépollution de l’environnement.


Gomez-Cabrera A., Parellada A. et Ocana F., 1982. Utilization del ramonde olivo en alimentation animal. Archivos de Zootnia, 3 : 19-79.


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Koufi, S., Feki, F., Sayadi, S., 2007. Detoxification of olive mill wastewater by electrocoagulation and sedimentation processes. Journal of hazardous Materials, 142: 58-67.

Bazoti F., Gikas E., Skaltsounis A. L., Tsarbopoulos A., 2006. Development of a liquid chromatography-electrospray ionization tandem mass spectrometry (LC-ESI MS/MS) method for the quantification of bioactive substances present in olive oil mill wastewaters. Analytica Chimica Acta, 573 : 258-266.

Salvemini F., 1985. Composizione chimica evalutazione biologica di un mangime ottenuto essicanto tratmente le aque di vegetazione dele olive. Dele sostanzegrasse, 112: 559-564.

P2-22 Evaluation du pouvoir antioxydant et dosage des polyphénols et flavonoïdes

de quelques extraits de Satureja calamintha (Lamiaceae)

Amina KHELFALLAH et Mohamed KEBIECHE

Laboratoire de Biologie Cellulaire et Moléculaire, Université Mohamed Seddik Ben Yahia, Jijel

[email protected]

Mots clés : Satureja calamintha, Composés Phénoliques, Flavonoïdes, Pouvoir Antioxydant, Pouvoir Réducteur

Introduction : Les plantes médicinales sont une précieuse source de nombreuses molécules. Elles synthétisent à côté des macronutriments, des micronutriments ou phyto-constituants. Ces micronutriments ont un grand intérêt pharmacologique et thérapeutique. Aujourd’hui, les molécules bioactives qui intéressent le monde médical et l’industrie pharmaceutique appartiennent essentiellement au groupe des composés phénoliques. Les composés phénoliques ont suscité un vif intérêt due à la reconnaissance de leurs propriétés antioxydantes et ainsi leurs implications probables dans la prévention des diverses pathologies associées au stress oxydant. Le présent travail vise à valoriser une lamiacée (S. calamintha) connue sous le nom : sarriette, très utilisée comme plante médicinale contre la diarrhée et les autres troubles digestives mais peu de travaux en Algérie ont été consacrée à cette espèce. Notre travail concerne à quantifier des teneurs en composés phénoliques et en flavonoïdes et évaluer du pouvoir antioxydant et réducteur de l’espèce Satureja calamintha.


Matériel végétal : la plante a été récoltée en mois de Juillet 2014 en période de floraison, au niveau du Parc National de Taza (PNT) à Jijel en Algérie (36°35’-36°48’ latitude Nord et 5°29’-5°40’ longitude Ouest). La partie aérienne de la plante a été laissé sécher à l’air libre et à l’abri de la lumière, afin de préserver l’intégrité de la totalité des molécules bioactives. Les feuilles et les fleures ont été ensuite broyées grossièrement avec un broyeur électrique.

Extraction des composés phénoliques : L’extraction a été faite par macération hydroéthanolique à 60 % pendant trois jours successifs avec renouvellement du solvant chaque 24 heures. Après filtration, les macérâtes ont soumis à une évaporation à basse pression à 40°C (Rotavapor®, Büchi B490) pour éliminer le maximum de solvant et de concentrer l’extrait. La phase limpide a subit, ensuite, un lavage par l’éther de pétrole (v/v) (l’opération est répétée trois fois) pour se


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débarrasser des cires, des lipides et de chlorophylle. L’extrait brut a été ensuite séparé en fractions : Ether diéthylique, Acétates d’éthyle (AcOEt), Butanone ou méthy-éthy-cétone (MEC) (v/v) et la phase aqueuse (H2O) résiduelle. A l’exception de la fraction éther-diéthylique qui s’évapore à l’air libre, les trois autres fractions récoltées sont concentrées par évaporation à basse pression à 50°C.

Dosage des composés phénoliques et des flavonoïdes : La teneur en composés phénoliques totaux et des flavonoïdes des différents extraits de la plante a été déterminée par spectrophotométrie selon une méthode de dosage sur microplaque 96 puits (Perkin Elmer, Enspire) décrite par Muller et al., (2010) et Topçu et al., (2007) respectivement. La concentration en composés phénoliques et en flavonoïdes totaux a été exprimée en microgramme d’équivalent d’acide gallique/quercétine par mg d’extrait de plante (µg /mg d’extrait).

Evaluation de l’activité anti-oxydante par le test DPPH : L’activité du DPPH a été mesurée suivant la méthode de Blois (1958). La méthode est basée sur la réduction du DPPH (2,2-diphenyl-1-picrylhydrazyl) de couleur violette en 2,2 diphenyl-1-picrylhydrazine de couleur jaune. Le DPPH absorbe à 517 nm. Brièvement, 160 µl de la solution de DPPH (0,4 mM préparée dans le méthanol) ont été ajoutés à 40 μl d'échantillon dilué dans le méthanol à des concentrations différentes. Après trente minutes d’incubation à l’obscurité et à température ambiante, l'absorbance a été mesurée à 517 nm en utilisant un lecteur de microplaques à 96 puits (Perkin Elmer, Enspire).

Evaluation de l’activité du piégeage de l’ABTS : L'analyse spectrophotométrique de l'activité de piégeage de l’ABTS•+ a été déterminée selon le protocole de Re et al., (1999), avec de légères modifications. Avant utilisation, l’ABTS a été dilué pour obtenir une absorbance de 0,708 ± 0,025 à 734 nm avec de l'éthanol. Ensuite, 160 μl de la solution de l’ABTS ont été ajoutés à 40 μl de la solution d’extrait dissout dans l'éthanol à différentes concentrations. Après 10 min, l'absorbance a été mesurée à 734 nm en utilisant un lecteur de microplaques à 96 puits (Perkin Elmer, Enspire).

Evaluation du pouvoir réducteur : La capacité des extraits de Satureja calamintha à réduire le fer ferrique (Fe3+) en fer ferreux (Fe2+) est évaluée par la méthode Oyaizu (1986) avec une légère modification. 10µl d’extrait, 40µl d’un tampon phosphate à pH égal 6,6 et 50µl de ferricyanure de potassium [K3Fe(CN6)] à 1% ont été introduits dans des plaques à 96 puits. Le mélange a été incubé à 50°C pendant 20 minutes, puis 50 µl d’acide trichloroacétique (TCA) à 10%, 40µl d’eaux distillées et 10µl de chlorure ferrique (FeCl3) ont été additionnés. Enfin, l’absorbance à été mesurée à 700nm à l’aide d’un lecteur microplaques à 96 puits (Perkin Elmer, Enspire).

Analyse Statistique : Chaque expérience a été répétée trois fois. Les résultats numériques et graphiques ont été traités par le logiciel GraphPad Prism (version 6.0 GraphPad Software, Inc., La Jolla, CA, USA). La différence a été considérée comme statistiquement significative lorsque la valeur de P <0, 05.


Teneurs en phénols totaux et en flavonoïdes : Les teneurs en composés phénoliques et en flavonoïdes de chaque extrait de la plante d’étude sont résumées dans le tableau suivant :

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Extrait Teneurs en composés

phénoliques (µg d’E acide gallique/mg d’extrait)

Teneurs en flavonoïdes (µg d’EQu/mg d’extrait)

Extrait brut 231,255±9,28

18,67±2,36

Ether diéthylique 509,68±5,89

70,72±8,75

AcOEt 815,17±12,35

140,62±31,82

MEC 281,35±22,39

63,88±7,88

H2O 277,14±7,96

35,76±7,05

Chaque valeur représente une moyenne±SD (n=3).

Les différents extraits de S. calamintha sont très riches en polyphénols totaux et en flavonoïdes. L’extrait A. d’éthyle est le plus riche en composés phénoliques et en flavonoïdes avec des teneurs de 815,17 µg d’EAG/mg d’extrait et 140,62 µg d’EQu/mg d’extrait respectivement suivi par l’extrait éther (509,69 µg d’EAG/mg d’extrait et 70,72 µg d’EQu/mg d’extrait) pour les composés phénoliques et les flavonoïdes respectivement.

Evaluation du pouvoir antioxydant : L’activité antioxydante in vitro a été évaluée suivant trois méthodes différentes : le test au DPPH, le test d’ABTS et la mesure du pouvoir réducteur. Les résultats de piégeage du radical DPPH et ABTS de différentes fractions de S. calamintha sont illustrés par la Figure 1. (A, B) respectivement qui correspond à la variation du pourcentage d’inhibition du radical DPPH° et ABTS en fonction de la concentration de l’extrait de la plante médicinale étudiée. Les allures des différentes courbes obtenues montrent bien que l’activité anti-radicalaire est dose dépendantes chez les différents extraits. L’ensemble des courbes présentées possèdent une allure hyperbolique. L’inhibition est rapide au début puis atteint une valeur de 80% environ avec 50 à 100µg/ml puis elle se stabilise.

Figure 1. (A, B) : Courbes de corrélation entre le % d’inhibition du radical de DPPH ou d’ABTS°+ en fonction des différentes concentrations des extraits de S. calamintha

Evaluation du pouvoir réducteur : La capacité des extraits de S. calamintha à réduire les ions ferrique (Fe3+) en ions ferreux (Fe2+) en présence d’antioxydants est souvent utilisée comme un indicateur de son pouvoir donneur d’électrons (Dorman et Hiltunen, 2004). Les résultats du pouvoir réducteur du fer ferreux sont illustrés dans la figure 2.

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A c é ta te

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Figure 2. Courbes de corrélation entre les valeurs d’absorbance en fonction des différentes concentrations des extraits de S. calamintha.

Les substances ayant un potentiel de réduction, réagissent avec du ferricyanure de potassium K3 (Fe [(CN6)] 3) pour former le ferrocyanure de potassium K4 (Fe [(CN6)] 3), qui réagit ensuite avec du chlorure ferrique pour former ensuite un complexe appelé bleu de Prusse, qu’est un complexe ferreux ferrique ((Fe4 [(FeCN-) 6] 3), qui présente un maximum d’absorbance à 700nm. Une augmentation de l’absorbance du mélange réactionnel indique une augmentation de la réduction (Gülçin et al., 2019). Suivant les valeurs d’absorbance A0, 5, les différents extraits de S. calamintha, l’ordre de la puissance de réduction était :

Acétate ˃ Ether ˃ MEC ˃ H2O ˃ Extrait brut.

Conclusion : Les résultats de cette présente étude indiquent que la plante médicinale étudiée est riche en composés phénoliques et en flavonoïdes qui possèdent un pouvoir anti-radicalaire et de réduction des oxydants. Ces résultats préliminaires nous encouragent de caractériser les molécules responsables de ces activités par des méthodes chromatographiques sophistiqués tel que HPLC. D’autres études sont nécessaires pour évaluer le potentiel antioxydant in vivo de ces extraits sur des modèles animaux.


Müller L., Gnoyke S., Popken A.M., Böhm V., 2010. Antioxidant capacity and related parameters of different fruit formulations. LWT - Food Science and Technology, 43: 992–999.

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Dorman H.J.D., Hiltunen R., 2004. Fe(III) reductive and free radical-scavenging properties of summer savory (Satureja hortensis L.) extract and subfractions. Food Chemistry 88: 193–199.

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P2-23 L’étude de l’activité larvicide avec l’utilisation des polyphénols de Pistacia

atlantica sur les moustiques

Mouna KIROUANI1 et Nadjiba CHEBOUTI-MEZIOU2

1Laboratory of valorisation and conservation of biological resources. Biology department, Faculty of Sciences, University of Boumerdes -

2Laboratory of soft technologies and valorisation of biological materials and biodiversity, Department of Agronomy. University of Boumerdes - Faculty of Sciences.


Résumé : D’une façon générale l’extrait polyphénolique présente un effet larvicide important en l’extrait polyphénolique. Nos résultats ont montré une activité larvicide très intéressante, avec des valeurs de DL50 de Pistacia atlantica sont très importantes sur les stades larvaires L1, L2, L3 et L4 après 24 heures. Par ailleurs, la toxicité est bien marquée lorsque la durée d’exposition des larves est plus longue avec un taux de mortalité qui atteint 100% pour L1 et L3 au bout de 72h pour l’extrait polyphénolique de Pistacia lentiscus et Pistacia atlantica. Les résultats montrent que l’extrait polyphénolique des feuilles de atlantica présente un effet toxique très hautement significatif soit p=0,000 pour les déférents stades larvaires explique que ces plantes présentent une bonne activité larvicide. Dans le cadre de lutte anti-moustique, les extraits de ces plantes peuvent être utilisés comme des biocides naturels.

Mots clés : Activité larvicide, Extrait polyphénolique, Pistacia lentiscus, Pistacia atlantica, Culex pipiens.

Introduction : En Algérie, les culicidés constituent les insectes piqueurs les plus nuisibles aux populations et continuent de transmettre les maladies. La lutte chimique, continue à être le moyen majeur de contrôle des vecteurs, mais cette méthode a provoqué, à long terme, des effets secondaires indésirables pour l'environnement et l'homme telles que la pollution, l’apparition d’espèces résistantes (O.M.S., 1976). De même en Algérie, Boudy (1952) mentionne que le pistachier de l’atlas, le pistachier térébinthe et le lentisque ; il est devenu impératif de chercher des méthodes plus efficaces, de contrôle des insectes vecteurs. A cet effet que ce travail est entrepris dans le but de maitriser le cycle biologique du moustique, en permettant de réduire les maladies transmises par cet insecte hématophage. Cette étude contribue à la valorisation des extraits végétaux des genres Pistacia. En réduisant l’utilisation des produits chimiques, ainsi que leurs importations ; et enfin utiliser un moyen de lutte efficace, naturel et économique.


- Récolte des feuilles de Pistacia atlantica. - Elevage des moustiques au laboratoire. - Réalisation des extractions à partir des plantes. - Screening phytochimique. - Teste de toxicité contre les moustiques à différents stades de développement.

Résultat et discussion

Rendement en polyphénols totaux : Le rendement en polyphénols obtenu à partir de 10g de poudre des feuilles du Pistacia atlantica est de 34,5%. Cette valeur confirme la richesse de cette



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espèce en polyphénols totaux. Cette richesse est notée préalablement lors du screening phytochimique.

Le rendement en polyphénols obtenu à partir de 10g. de poudre des feuilles du Pistacia atlantica est de 34,5%. Cette valeur confirme la richesse de cette espèce en polyphénols totaux. Cette richesse est notée préalablement lors du screening phytochimique.

Dosage spectral de polyphénols totaux (PT) : La teneur en composés phénoliques de l’extrait a été calculée à partir de la courbe d’étalonnage d’acide gallique A= 0,4121[A.gal] + 0,0378 / R2= 0,9882, la concentration de chaque échantillon exprimée en milligrammes équivalents l’acide gallique 25mg/ml. La concentration de la solution mère est de 0,63 mg/ml.

Résultat du test de toxicité : D’après les résultats qu’on a obtenus, on remarque une augmentation des taux de mortalité corrigées chez les larves L1, L2, L3 et L4 en fonction de variation des doses D1, D2, D3 et D4.

Concentrations létales CL50 : Les résultats obtenus montrent que l’extrait polyphénolique présente une activité larvicide avec une dose létale de 10,47 mg/ml pour L1, 13,80 mg/ml pour L2, 27,54 mg/ml pour L3 et 38,90 mg/ml pour le quatrième stade larvaire de Culex pipiens après 72h d’exposition. A cet effet, Sayah et al. (2014) ajoutent que Pistacia atlantica présente une activité larvicide intéressante avec DL50 de 62 ppm et DL90 de 120 ppm après 24h d’exposition.

Détermination du temps létal 50 (TL50) : Les résultats montrent que le temps létal 50 le plus court et le plus toxique pour les trois stades larvaires L1, L3 et L4 correspondant respectivement à 21,87 heures, 37,15 heures et 48,97 heures pour la même dose de traitement (D4 =100%).Par ailleurs le temps le plus court pour le deuxième stade larvaire le TL50 qui est de 9,33 heures (D2=20%).

Le screening phytochimique : Les résultats indiquent la richesse des feuilles de Pistacia atlantica en polyphénols, leuco-anthocyanes, tanins totaux, tanins galliques, quinones libres, glucosides et mucilages mais elles sont moyennement riches en saponosides, flavonoïdes et les sucres réducteurs.

Conclusion : L’objectif de cette présente étude est porté sur l’étude phytochimique de l’espèce Pistacia atlantica L, ainsi que sur l’évaluation de l’activité larvicide de l’extrait polyphénolique des feuilles de cette plante sur les larves de Culex pipiens.

Les résultats des tests larvicides obtenus montrent une sensibilité variable traduite par des taux de mortalité faible à très élevé en passant d’une concentration à l’autre, mais surtout d’un stade larvaire à l’autre. Dans le cadre de lutte anti-moustique, les extraits de ces plantes peuvent être utilisés comme des biocides naturels. L’activité larvicide est progressive puisque une augmentation de la mortalité est signalée pour les différents stades larvaires. Tous les polyphénols testés possèdent un effet larvicide significatif. Tous les échantillons ont montré une activité larvicide, et particulièrement les polyphénols de Pistacia atlantica

Les tests phytochimiques réalisés sur les feuilles Pistacia atlnantica ont permis de mettre en évidence les principales familles de métabolites secondaires. Ces résultats indiquent une richesse en polyphénols, leuco-anthocyanes, tanins totaux, tanins galliques, quinones libres, glucosides et mucilages mais elles sont moyennement riches en saponosides, flavonoïdes et les sucres réducteurs.

http://popups.ulg.ac.be/1780-4507/index.php?id=1115#tocfrom2n6

http://popups.ulg.ac.be/1780-4507/index.php?id=1115#tocfrom1n4

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Référence Bibliographiques

Boudy P., 1952. Guide de forestier. Ed. La maison rustique, Paris, 505p.

Henrique R., 2004. Les toxorhynchites THeobald de Madagascar ( Dipter : Culicidae).Ann.Sec entomol.fr. 40 (3-4) : 243-257.

Sayah M. Y., 2014 - Activité Larvicide des Extraits de Plantes Aromatiques sur les Larves de Moustiques Vecteurs de Maladies Parasitaires, Intern Jou of Innovation and AppliedStudies,Pp 832-842.

P2-24 Application de la méthodologie des plans d'expériences pour l’optimisation

d’un protocole d’extraction de l’huile essentielle d’Eucalyptus globulus

Abd El Djalil LALAOUNA1, Redouane Amine CHERIF2, Farid DALIA3 et Mohammed Tahar BENMOUSSA4

1Laboratoire de Chimie Analytique, Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Constantine 3

2Laboratoire de Chimie Analytique, Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Alger 1.

3Laboratoire de Pharmacognosie, Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Constantine 3

4Pharmacognosie. Laboratoire de Pharmacognosie, Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Batna.

[email protected]

Mots clés : Eucalyptus globulus, hydrodistillation, huile essentielle, plan factoriel fractionné, plan factoriel complet, plan composite centré.

Introduction. L'huile essentielle d’Eucalyptus globulus, très riche en eucalyptol, est principalement utilisée en diffusion pour agir sur le système respiratoire. C'est un expectorant très efficace pour lutter contre le rhume, la bronchite ou la sinusite. L’extraction de l’huile essentielle se fait habituellement par hydrodistillation, un procédé simple mais dépend d’un grand nombre de variables difficiles à régler intuitivement. Seule la réalisation d’expériences peut permettre d’appréhender et de modéliser de tels phénomènes complexes. Ces expériences doivent être effectuées selon une méthodologie rigoureuse. Notre étude a porté sur la détermination des conditions optimales de l'extraction de l'huile essentielle d’Eucalyptus globulus par hydrodistillation à l’aide d’une technique chimiométrique. La méthodologie des plans d’expérience.

Méthodes. L’identification botanique (macroscopique et microscopique) de la plante a été faite selon la Pharmacopée Européenne 9ème édition au laboratoire de Pharmacognosie du département de Pharmacie de Constantine. Cinq paramètres opératoires ont été étudiés : le temps de la distillation, la température, l’état d’hydratation de la drogue végétale, le ratio eau/plante et le morcellement. Le criblage a été fait selon la méthode des plans d’expériences en utilisant un plan factoriel fractionné 25-2 complété par un plan factoriel complet 23. L'optimisation a été ensuite réalisée en adoptant un plan composite centré.

Résultats et discussion. L’identification macroscopique et microscopique est conforme aux critères d’acceptation de la pharmacopée Européenne 9ème édition. L’examen microscopique de la


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poudre des feuilles en utilisant la solution d’hydrate de chloral a montré la présence des fragments de limbe glabre à petites cellules épidermiques, comportant de nombreux stomates anomocytiques. Le modèle mathématique retenu pour le criblage est un modèle du 1erdegré qui comprend les facteurs principaux et les interactions de 2nd degré. L’étude a révélé que le temps de la distillation, la température, l’état d’hydratation de la drogue végétale et le morcellement sont influents (valeur de p < 0,05) et que le ratio eau/plante et toutes les interactions n'influencent pas le rendement de l'extraction. Le rendement obtenu sous les conditions proposées était très proche de celui obtenu avec le modèle mathématique. Le coefficient de détermination ajusté (r² ajusté) est de 0,974, cela signifie que le modèle explique 97,4% des réponses mesurées. L’examen des résidus a montré que les valeurs sont faibles et que les points semblent disposés au hasard sans qu'apparaisse une relation entre les valeurs prédites et les résidus. L’ensemble des résultats montre que le modèle est adéquat et fiable. Le modèle mathématique retenu pour l’optimisation est un modèle de 2nd degré qui comprend les facteurs principaux et les interactions de 2nd degré. L’analyse de la variance a montré que le modèle est valide (valeur de p < 0,05).Le protocole optimisé est le suivant : une hydrodistillation pendant 4 h, des feuilles moyennement morcelées séchées pendant 12 jours.

Conclusion La méthodologie des plans d’expériences nous a permis d’organiser les essais expérimentaux pour obtenir le maximum de renseignements avec le minimum d’expériences et de déterminer un modèle mathématique valide qui permet de faire des prévisions dans le domaine d’étude et de déterminer les conditions optimales pour avoir un rendement maximal.


European pharmacopoeia 9.0. Strasbourg: EDQM/Council of Europe; 2016.

Belhachat D, Mekimene L, Belhachat M, Ferradji A, Aid F., 2018. Application of response surface methodology to optimize the extraction of essential oil from ripe berries of Pistacia lentiscus using

ultrasonic pretreatment. Journal of Applied Research on Medicinal and Aromatic Plants, 9:132‑40.

Dean A, Draguljid D, Voss D., 2017. Design and Analysis of Experiments. 2nd ed. Cham: Springer International Publishing : Imprint: Springer; 2017. 1 p. (Springer Texts in Statistics).

Lazid Ž R. 2004. Design of experiments in chemical engineering: a practical guide. Weinheim ; [Germany]: Wiley-VCH; 610 p.

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P2-25 Antioxidant and antimicrobial activities of essential oil and acetone extract of

Ammodaucus leucotrichus subsp. Leucotrichus Cosson & Durieu fruits

Zineb LOUAIL1, Nadjette DJEMOUAI 2.3.4, Karima BOUTI2, Soumia KRIMAT5, TOUNSI Hassina1, Abdelkrim KAMELI1

1Laboratoire d’ethnobotanique et substances naturelles, Ecole Normale Supérieure de Kouba, B.P.92, 16050 Kouba, Alger, Algérie.

2Laboratoire de Biologie des Systèmes Microbiens (LBSM), Ecole Normale Supérieure de Kouba, B.P. 92, 16 050 Kouba, Alger, Algérie.

3Laboratoire de Recherche sur les Zones Arides (LRZA), Faculté des Sciences Biologiques, Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene (USTHB), BP32 El-Alia, 16111 Bab

Ezzouar, Alger, Algérie. 4Département de Biologie, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et Sciences de la Terre,

Université de Ghardaia, BP 455, Ghardaïa 47000, Algérie. 5Laboratoire de Molécules Bio-Actives et Valorisation de la Biomasse, Ecole Normale Supérieure

de Kouba, B.P. 92, 16 050 Kouba, Alger, Algérie.

Keywords: Ammodaucus leucotrichus, Acetone extracts, Essential oil, Antioxidant activity; Antimicrobial activity.

Introduction: Medicinal plants have been and continue to be used in many applications because of their ability to synthesize secondary metabolites of high chemical diversity and many biological properties. Ammodaucus leucotrichus is a spontaneous aromatic plant that plays an important role in traditional medicine in North African countries, especially in the Algerian Sahara. The fruits of this plant are used to treat diseases related to the digestive system, to ease stomach-ache, for vomiting and pain (Hammiche and Maiza, 2006). In addition, leaves of this plant are used to aromatize tea and the powder of this plant is an appreciated spice in the Djanet area (Benchelah et al., 2000). This work aims to investigate the antioxidant and antimicrobial properties of the essential oil and acetone extract obtained from Ammodaucus leucotrichus fruits in order to understand the importance of this plant.


Preparation of acetone extract and essential oil : According to the method of Singh et al. (2007), the fruits of the studied plant (100 g) were submitted to hydrodistillation for 3h using a Clevenger. After the isolation of the essential oil, the powdered materials were dried at 45 °C for 24 h. Then, 20 g of the dried materials were loaded to a Soxhlet apparatus and extraction was carried out with acetone (400 mL) at 90 °C for 3h. The remaining acetone was evaporated by placing the samples in a vacuum drier under reduced pressure.

Determination of antioxidant activity: Based on the method of Braca et al. (2002), the free radical scavenging activity of the essential oil and prepared acetone extract were tested using the stable radical 2,2'- diphenyl-1-picrylhydrazyl (DPPH). The concentration providing 50% inhibition (IC50) was reported as the amount of antioxidants required to decrease the initial DPPH concentration by 50%.

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Determination of antimicrobial activity: The disc diffusion method of Bauer et al. (1966) was used to evaluate the antimicrobial activity of the essential oil of A. leucotrichus fruits. The microorganisms were cultured on Muller Hinton (MH) agar media for bacteria and Sabouraud dextrose for yeasts and fungi. The antimicrobial activities were evaluated by measuring the inhibition zone diameters (mm) surrounding each disk soaked with 5 μL of the essential oil.

Results and discussion

Antioxidant activity: These results show that the acetone extract (280± 0.21 µg/mL) possessed higher antioxidant activity than the essential oil (20.64±0.52 mg/mL). After comparison with the used standard (Ascorbic acid), the essential oil and the acetone extract were found to be less antioxidant than the Ascorbic acid.

Table 1. Antioxidant capacities of the essential oil and acetone extract of A. leucotrichus fruits.

Extracts DPPH assay (IC50)

Essential oil 20.64 ±0.52 mg/mL Acetone extract 280 ± 0.21 µg/mL Ascorbic acid 4 ±0.1 μg/mL

Our results show that the acetone extract had an effect on the inhibitory ability of free radicals which might be due to the presence of natural compounds such as phenolic compounds.

The results reported for IC50 of essential oil of A. leuchotrichus fruits was lower than the used standards, which is in agreement with our study where our essential oil did not show significant antioxidant activity (Dahmane et al., 2016). This is because of its composition as it is rich in monoterpene like perillaldehyde and the presence of low amounts of molecules known for their antioxidant activities.

Antimicrobial activity: The results of the disc diffusion test indicated that the essential oil has significant antimicrobial activity against the studied organisms and the strongest inhibition record against the fungi Fusarium graminearum and the yeast Candida albicans (Louail et al., 2020).

Table 2. Antimicrobial activities of essential oil of A. leucotrichus fruits using a disc diffusion method.

Microorganisms Inhibition zone/mm

(Essential oil)

Gram positive bacteria Bacillus subtilis ATCC30300 37 Gram negative bacteria Escherichia coli E52 20 Yeast Candida albicans M2 >90 Fungi Fusarium graminearum >90

In contrast, we found in a previous work of Louail et al. (2017) that the antimicrobial activity of acetone extract is weak with inhibition regions from 7 to 9.5 mm [Bacillus subtilis (8.5mm) Escherichia coli (7.5mm), Candida albicans (9.5mm) and Saccharomyces cerevisiae (7mm)].

Numerous studies have shown that the essential oil of A. leucotrichus fruits contains high perillaldehyde amounts that are very effective against bacteria, yeast and fungi thanks to their high diffusivity in the culture medium, which enables rapid direct contact with microorganisms. Also, limonene that was previously reported in the essential oil of our plant has been shown to have antimicrobial and anti-inflammatory properties.

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Conclusion: Our results of the disc diffusion test indicated good antimicrobial activity of the essential oil of A. leucotrichus subsp. leucotrichus fruits against several microorganisms. Also acetone extract of thisfruits showed antioxidant activity in DPPH assays but less than the used standard. On the basis of the results of this work, the fruit of this plant can be used as an easily accessible source of natural antioxidants and antimicrobials, and as a potential nutritional supplement or in pharmaceutical applications.

References

Benchelah, A.C., Bouziane H., Maka M., Ouahes C., (2000). Fleurs du Sahara : Voyage ethnobotanique avec les Touaregs du Tassili. Ed. Ibis Press, Paris, 255 p.

Dahmane, D., Dob, T., Krimat, S., Nouasri, A., Metidji, H., Ksouri, A., (2016). Chemical composition, antioxidant and antibacterial activities of the essential oils of medicinal plant Ammodaucus leucotrichus from Algeria. Journal of Essential Oil Research, 29(1): 48-55.

Hammiche, V., Maiza, K., (2006). Traditional medicine in Central Sahara: Pharmacopoeia of TassiliN’ajjer. Journal of Ethnopharmacology, 105(3): 358-367.

Louail, Z., Djemouai, N., Krimate, S., Bouti,K., Bouti, S., Tounsi, H., Kameli, A., (2020). Biological activities of different extracts of Ammodaucus leucotrichus subsp. Leucotrichus Cosson & Durieu from Algerian Sahara. AnaleleUniversităţii din Oradea, Fascicula Biologie. 2: 215-223.

Louail, Z., Kameli, A., Chaabane Chaouch, F., Bouras, N., Djemouai, N., Bouti, K., Mahdid, M., Tigrine, C., Lakache, Z., Tounsi, H., (2017). Antimicrobial and antioxidant activities of acetone extract of Ammodaucus leucotrichus Coss. & Dur. seeds. ElWahat pour les Recherches et les Etudes, 10(1): 20-26.

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P2-26 Microencapsulation of Thyme polyphenols with casein/pectin: Characterization and

evaluation of their antioxidant activity

Noudjoub MEBARKI, Henifa ZIANE2 et Henni CHADER3

1Food Technology Research Laboratory, FSI, M’hamed Bougara University, Boumerdès 35000, Algeria

2Central Laboratory of Medical Biology EHS El Hadi Flici, Algiers, 16000, Algeria

3National Laboratory of Control of Pharmaceuticals Products (NLCPP), Algiers, Algeria.

[email protected]

Mots clés : Thyme ; Antioxidant ; Polyphenol ; Microencapsulation ; Pectin ; Casein.

Introduction: Plants may be the alternative main source of raw drugs and folk medicines since they are known to contain active metabolites, which are useful in treating various diseases, including gastrointestinal disorders, without or with less toxicity. Polyphenol extracts of thyme exhibits high antioxidant activities. However, the biological activity of this extracts can be lost through their degradation (exposure to high temperatures, oxidation and sunlight and UV radiations), making the commercial applications of this compounds limited. Microencapsulation may be an alternative for reducing these problems. The objective of this study was the microencapsulation of thyme polyphenolic extracts using casein and pectin as wall materials by complex coacervation and the freeze drying methods in order to enhance the stability of polyphenols extracts and preserved their antioxidant activity.

Material and methods: The microcapsules obtained were characterized using different physicochemical techniques. There was analyzed by optical microscopy and scanning electronic microscopy, the presence of polyphenols in microparticles was confirmed by Fourier transform-infrared (FT-IR) spectroscopy, XRD and thermogravimetric Analysis (TGA/DSC) analyses. The antioxidant activity of was evaluated for free and encapsulated extract contrasted with the synthetic antioxidant (ascorbic acid and BHT) using DPPH methods.

Results and discussion: The encapsulation efficiency was found to be 95.45 ± 0.12%, which suggested that thyme polyphenols were effectively, encapsulated using our complex coacervation procedure. The analysis of the micrographs indicates that all powders presented irregular structures with different sizes, likely because of the freeze-drying processes, grinding and sieving. It was also observed in the micrograph of microcapsule a porous surface that can be associated with the formation of ice crystals and air bubbles retained during the freezing. The same morphological behavior was observed by Cardinale Pereira Souza et al. (2016) using maltodextrin, pectin and soy protein isolate as carriers on encapsulation of anthocyanins-rich extract from jaboticaba pomace by freeze drying. The microparticles had sizes ranging from 4.47µm to 520.20µm. An X-ray diffraction analysis determined that thyme polyphenols microcapsules were amorphous. The thermogravimetric analysis is a highly useful technique to evaluate the thermal behavior and stability under temperature solicitations by measuring weight loss. The micoparticles presents a good thermal resistance. The presence of thyme polyphenols in polymers matrix was confirmed by Fourier transform-infrared (FT-IR) spectroscopy and XRD. The microencapsulation of polyphenols extracts enhanced their antioxidant activity. Thyme polyphenols microparticles showed good antioxidant with IC50 of 3.21µg/ml, it was higher as compared to BHT in all tests.


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Conclusion: These findings showed that thyme polyphenols microcapsules can be securely utilized as a natural antioxidant agent instead of synthetic preservation additives in the food and pharmaceutical industries. Furthermore, the use of Pectin / casein has shown good performance as a biodegradable matrix for the protection and enhanced the biological activities of thyme extracts.

References

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P2-27 Etude de l’activité anti-hyper-glycemiante de Zygophyllum geslini4

Houria MEDJDOUB, Wafaa BOUALI et Boufeldja TABTI

1Laboratoire de Recherche des Substances Naturelles et Bioactives, Université Abou Bekr Belkaid, Tlemcen

[email protected]

Mots clés : Zygophyllum geslini, Extrait aqueux, streptozotocine, fractionnent liquide-liquide, phytochimie

Introduction : Le diabète sucré est une maladie très fréquente dans le monde entier. Il est traité par l’insuline et les antidiabétiques oraux qui peuvent causer des effets secondaires graves. Pour cette raison et vu leur indisponibilité dans certains cas, les diabétiques se soignent par les plantes médicinales qui restent moins toxiques et disponibles.

Le présent travail a pour objectif l’évaluation de l’activité antidiabétique de Zygophyllum geslini, une herbe très utilisée en Algérie contre le diabète sucré et connue peu d’évaluation scientifique.

Matériel et méthodes : Nous avons étudié la partie aérienne qui a été récoltée de la région d’Adrar, séchée et broyer pour préparer un extrait aqueux brut (EAB). L’extraction se fait par macération à 10% dans l’eau distillée pendant 24h. Cet extrait subit une série de fractionnements liquide-liquide en utilisant les solvants, butanol, heptane et dichlororométhane respectivement. EAB et les fractions qui en découlent sont séchés à 50°C ou évaporés au rotavapor afin d’obtenir une poudre qui sera reconstituée pour réaliser les différents tests.

EAB et les fractions, soumises au fur et à mesure à l’étude phytochimique, sont testés pour leur activité antidiabétique sur le rat Wistar rendu diabétique par la Streptozotocine à la dose de 50mg/kg.

Résultats et discussion: Les résultats montrent la présence de plusieurs familles chimiques dans EAB qui sont, les mucilages, les tannins, les saponosides, les acides aminés, les flavonoïdes, les glucosides cardiotoniques et les alcaloïdes.

EAB à 500mg/kg réduit significativement l’hyperglycémie à jeun et améliore la tolérance orale des rats au glucose. Les effets des sept fractions d’EAB ainsi que leur composition sont variables. Aux doses testées, trois fractions ont montré une action positive sur l’hyperglycémie à jeun et sur la tolérance orale au glucose, deux agissent seulement sur l’hyperglycémie à jeun alors que les deux restantes n’ont pas d’effets sur le diabète.

Nous avons pu obtenir une fraction d’EAB qui est efficace sur le diabète induit chez le rat par la Streptozotocine. Le mécanisme par lequel agissent les (la) molécules contenues dans cette fraction reste à rechercher. Trois effets, directs ou indirects, sont possibles : stimulation de la sécrétion d’insuline, potentialisation des effets de l’insuline ou régénération des cellules β.

Conclusion et perspectives : Il est évidement clair que Zygophyllum geslini, précisément EAB régule certaines perturbations du diabète. Cette propriété est conservée dans les fractions préparées. Il sera, donc, crucial de choisir la fraction la plus active pour poursuivre le

4 Non valide : Tetraena geslinii (Coss.) Beier & Thulin (2003)


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fractionnement chimique et l’évaluation de l’activité antidiabétique et de réaliser d’autres tests pour mieux se rapprocher du mécanisme d’action des molécules actives.


Benmehdi H., 2000. Valorisation de certaines plantes médicinales à activité hypoglycémiante comme la coloquinte. Mémoire en chimie (Magistère) Tlemcen.

Bruneton J., 1999. Pharmacognosie, Phytochime, Plantes médicinales. Ed TEC et DOC, 3ème édition.

Ozenda P., 1977. Flore du Sahara, 2ème édition, Centre National de la Recherche scientifique). Paris. 318-320.

Smati D, Longeon A, Guyot M., 2004. 3 β-(3, 4-Dihydroxycinnamoyl)-erythrodiol, a cytotoxic constituent of Zygophyllum geslini collected in the Algerian Sahara. J. Ethnopharmacology. 95: 405-407.

P2-28 Preventive effects of crude sulfated polysaccharides from Algerian marine green algae Ulva lactuca on dextran-sulfate-sodium-induced colitis in mice

Hichem MEZDOUR, Ahmed MENAD et Souad AMEDDAH

1Laboratoire de Biologie et Environnement, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie, Université Frères Mentouri Constantine 1, Route d’Ain El-Bey, 25000, Constantine, Algérie.

[email protected]

Keywords: Algae, Polysaccharide, Colitis, Dextran Sodium Sulfate.

Background and aim: Ulcerative colitis (UC) is considered to have a multifactorial etiology including ulcerative colitis. It was evidenced that diet rich in vegetables and fruits correlates with a reduced risk of ulcerative colitis (1). In our study we hypothesized that polysaccharide isolated from Algerian marine green algae Ulva lactuca might exhibit colitis regulation in mice.

Methods: The crude sulphated polysaccharides (CSPs) were extracted from green algae and prepared by extraction in hot water and precipitation with ethanol. In the experiments involving DSS-induced colitis (2), mice were pretreated daily with CSPs for 7 days. The mice were killed on the 15th day. The portion of distal colon was excised then washed with 0.9 % saline and pinned onto a wax block for the evaluation of macroscopic scores. For microscopic studies, samples of the intestinal tissue were used for histological evaluation. The activity of MPO was also investigated (3).

Results and discussion: Macroscopic damage score was indicated with a decrease incolon length, diarrhoeaand ulceration of the intestinal wall. CSPs administration improves total macroscopic score.The architecture of the mucosa, the thickness of the muscle layer, the infiltration of immune cells that constitute the total microscopic damage score were also improved .The microscopic lesions was accompanied by a drastic elevation of MPO activity.The data from our in vivo and in vitro experiments suggest that CSPs might represent a modality that inhibits UC. However, our study is limited by a lack of definitive molecules on which the extract acts. Altered redox tone in the colon and perhaps modulation of immune cells are two ways that CSPs have been shown to affect inflammation.


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Conclusion: Regardless our obtained results, crude sulfated polysaccharides from Algerian marine green algae Ulva lactuca may constitute a novel dietary supplement in the treatment of IBD disease.

References:

1. Desai MS, Seekatz AM, Koropatkin N, et al. A dietary fiber-deprived gut microbiota degrades the colonic mucus barrier and enhances pathogen susceptibility.Cell. 2016; 167: 1339-1353.

2. Araki A, Kanai T, Ishikura T, Makita S, Uraushihara K, Iiyama R, Totsuka T, Takeda K, Akira S, Watanabe M. MyD88-deficient mice develop severe intestinal inflammation in dextran sodium sulfate colitis. Journal of gastroenterology. 2005; 40:16–23.

3. Seril DN, Liao J, Yang CS, Yang GY. Systemic iron supplementation replenishes iron stores without enhancing colon carcinogenesis in murine models of ulcerative colitis: comparison with iron-enriched diet. Digestive diseases and sciences. 2005 ; 50:696–707.

P2-29 Essai de certaines huiles essentielles extraites à partir de plantes médicinales

sur les diarrhées d’origine bactérienne et parasitaire chez les souris de laboratoire

Nora MIMOUNE1-2, Djamel KHELEF 1 et Rachid KAIDI2

1 Ecole Nationale Supérieure Vétérinaire (ENSV), Alger, Algérie

2Institut des Sciences Vétérinaires, Laboratoire des Biotechnologies liées à la Reproduction, Université Saad Dahleb, Blida, Algérie

[email protected]

Mots clés : Lavandula angustifolia Mill. ; Salvia officinalis L. ; huiles essentielles ; pouvoir antimicrobien ; diarrhées bactériennes.

Introduction : L’Algérie, de par sa position géographique, jouit de plusieurs facteurs de pédogenèse et de grandes variations climatiques auxquels s’ajoutent les ressources hydriques, tous favorables au développement des cultures intensives des plantes aromatiques et médicinales (1, 2). Cependant, rares sont les cultures des plantes à parfum qui ont fait l’objet d’études scientifiques très approfondies (3). C’est pour cela, notre expérimentation porte sur l’étude in vitro du pouvoir antimicrobien des huiles essentielles de Lavandula angustifolia Mill. Et Salvia officinalis L. et une application in vivo sur les diarrhées bactériennes.

Matériel et méthodes : Des souris NMRI infectées in vitro par 5 souches bactériennes ont été utilisées. Après récolte des plantes, identification et extraction des huiles essentielles, l’extrait dilué a été administré aux sujets atteints.

Résultats et discussion : Le rendement en huile essentielle est de 0,11% et 0,60% pour Lavandula angustifolia Mill. Et Salvia officinalis L., respectivement. L’aromatogramme réalisé par la technique de diffusion sur gélose en utilisant cinq souches bactériennes Escherichia coli ATCC 25922, Escherichia coli K99, Salmonella typhimurium, Staphylococcus aureus ATCC 6538 et Enterococcus faecalis ATCC 29212 a montré une activité antibactérienne importante pour les deux huiles essentielles. Les diamètres des zones d’inhibition varient entre 14,00 mm et 28,50 mm pour la


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lavande et entre 14,00 mm et 32,50 mm pour la sauge. Les valeurs des CMI des deux huiles essentielles sont égales pour toutes les bactéries étudiées alors que les CMB sont plus ou moins différentes. L’effet antidiarrhéique des huiles essentielles étudiées, réalisé sur des souris expérimentalement infectées, a été signalé clairement après 24 heures du gavage. Le nombre d’Escherichia coli et de Salmonella typhimurium a diminué après l’administration du traitement. L’observation au microscope photonique des coupes réalisées sur les trois parties de l’intestin grêle (duodénum, jéjunum et iléon) des différents lots étudiés, nous a permis de signaler l’installation de l’infection et un effet antidiarrhéique plus ou moins modéré.

Conclusion : A la lumière de ces résultats, nous pouvons dire que Lavandula angustifolia Mill. et Salvia officinalis L. sont deux plantes médicinales à caractères thérapeutiques considérables. Cependant, ces premiers essais ne sont que prometteurs. Des études complémentaires plus poussées, sont à entreprendre.


(1) Houdret J.C., 2004. Bien se soigner par les plantes. Editions Solar, Paris.

(2) Ahmad I., Aqil F., Owais M., 2006. Modern phytomedicine. Turning medicinal plants into drugs. Wiley-VCH, 384p.

(3) Boukhatem M. N., Hamaidi M. S., Saidi F. et Hakim Y., 2010. Extraction, composition, et proprieties physicochimique de l’huile essentielle du Géranium Rosat (Pelargonium graveolens L.) cultivé dans la plaine de Mitidja (Algérie). Nature & Technologie, 3 : 37-45.

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P2-30 A study of ethno-veterinary medicinal plants and in vitro antimicrobial activities against bovine mastitis isolated bacterial pathogens in Algeria

Nora MIMOUNE1,2, Radhwane SAIDI3, Djamel KHELEF1 et Rachid KAIDI2

1Higher National Veterinary School of Algiers, BP 161 Hacène Badi El-Harrach, Algiers, Algeria. 2 Institute of Veterinary Sciences, Laboratory of biotechnology related to animal breeding, Saad

Dahleb University Blida1, BP. 270, Soumaa Road, Blida, Algeria.

3Department of Agronomy, Telidji Amar University, BP. 37G, Ghardaïa Road, 03000 Laghouat, Algeria.

[email protected]

Introduction: Bovine mastitis is the most serious dairy problem in terms of economic losses to the dairy industry (1). In Algeria, dominates as one of the most prevalent diseases in dairy cattle among the dairy farms (2). Mastitis treatment with antibiotics leads to the development of antibiotic resistant strains and consumer health problem. Multidrug-resistant bacteria have become a major health issue (3). With new generations of virulence and resistant bacteria, we need to improve our understanding and produce novel techniques to control these pathogenic strains.

Material and methods: In our study, the activity of several extracts from seven medicinal plants namely, Mentha pulegium, Lavandula dentate, Origanium sp., Marrubium vulgare, Salvia bicolor, Blackstonia perfoliata, and Phlomis crinita), traditionally used in Algeria, was investigated against 26 methicillin resistant staphylococci and multi-resistant Escherichia coli, isolated from animals with mastitis manifestation by the disc diffusion method.

Results and discussion: Results revealed the potential of extracts of Salvia bicolor, Marrubium vulgare and Phlomis crinita as antibacterial agents against strains isolated from bovine mastitis and support the possible use of these phytotherapeutic agents in the clinical management of the disease.

Conclusion: Further studies into the toxicity and phytochemistry of these plants are advocated.

Keywords: Antimicrobial activity, bovine mastitis, folk medicine, medicinal plants.

References:

(1) Saidi R., Z. Cantekin, N. Mimoune, Y. Ergun, H. Solmaz, D. Khelef and R. Kaidi, 2021. Investigation of the presence of slime production, VanA gene and antiseptic resistance genes in Staphylococci isolated from bovine mastitis in Algeria. Veterinarska Stanica 52 (1).

(2) Saidi, R., Z. Cantekin, D. Khelef, Y. Ergün, H. Solmaz and R. Kaidi, 2015. Antibiotic Susceptibility and Molecular Identification of Antibiotic Resistance Genes of Staphylococci Isolated from Bovine Mastitis in Algeria. Kafkas Univ. Vet.Fak.Derg. 21, 513-520.

(3) Saidi, R., D. KHELEF and R. KAIDI, 2013. Subclinical mastitis in cattle in Algeria: Frequency of occurrence and bacteriological isolates. Journal of the South African Veterinary Association 84(1):


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P2-31 Activité antibactérienne de l’huile végétale des graines de Nigella sativa L.

Naïma RAAF, Mounia GUETTALA et Houria ZMIT

Département des Sciences de la Nature et de la Vie, Faculté des Sciences, Université Alger 1, Benyoucef Benkhedda, Alger, Algérie.

[email protected]

Mots clés : Nigella sativa, huile fixe, Activité antibactérienne, CMI, CMB.

Introduction : L’augmentation croissante de la résistance bactérienne aux antibiotiques à l’échelle mondiale et les effets indésirables entrainés par ces derniers incitent au développement de nouvelles approches thérapeutiques. Les plantes contiennent des propriétés médicinales connues depuis l’antiquité. L’OMS estime qu’une large partie de la population à recourt à la médecine traditionnelle pour laquelle la majeure partie des thérapies implique l’exploitation des principes actifs des plantes médicinales. Nigella sativa est une plante aromatique médicinale utilisée comme remède naturel pour ces effets bénéfiques pour la santé et pour traiter différentes infections depuis plus de 2000 ans. Elle est cultivée en Algérie notamment à Adrar, Timimoun, Ouargla et Médéa. L’objectif de cette étude a été de déterminer l’effet antibactérien de l’huile des graines de N. sativa obtenue par extraction à froid.

Matériel et méthodes : Le matériel biologique utilisé dans cette étude est constitué de graines de N. sativa de culture locale, d’une huile commerciale de N. sativa d’origine pakistanaise et des souches bactériennes Escherichia coli ATCC 25922, Pseudomonas aeruginosa ATCC 27853 et Staphylococcus aureus ATCC 25923.

L’huile végétale a été extraite par pressage à froid des graines broyées, puis l’activité antibactérienne a été testée pour cette dernière ainsi que l’huile commerciale par la technique de diffusion en milieu solide (techniques des puits) puis confirmé par la CMI (Concentration minimale inhibitrice) par la technique de dilution en milieu solide et la CMB (Concentration minimale bactéricide).

Résultats et discussion : La technique des puits a révélé que les deux huiles sont inactives sur les bactéries à Gram négatif (E. coli et P. aeruginosa) dont le diamètre de la zone d’inhibition étaient<06mm (la taille du puits), mais présentent une activité contre la bactérie à Gram positif (S. aureus) avec des moyennes des diamètres d’inhibitionde 29 mm pour l’huile commerciale et 31 mm pour l’huile extraite au laboratoire. Les résultats des CMI ont confirmé ces résultats avec des CMI identiques pour les deux types d’huile, CMI >100 µl/ml pour E. coli et égale à 3,125 µl/mlpour S. aureus.Ces huiles ont aussi une activité bactéricide et leur CMB était de 25 µl/ml pour S. aureus.

Plusieurs études rapportent des résultats similaires aux nôtres avec la techniques des puits (Abu-Al-Bas, 2009) et les CMI et CMB (Harzallah et al., 2012) avec une sensibilité de S. aureus et une résistance de E. coli. Kokoska et al. (2008), bien que la méthode d’extraction de l’huile ne soit pas identique, obtiennent une CMI de 4µg/ml pour S. aureus et de 512µg/ml pourE. coli, une valeur bien supérieure à la concentration maximum testée dans notre étude.Cette différence entre les bactéries à Gram positif et les bactéries à Gram négatif peut s’expliquer en partie par la nature de la paroi des bactéries à Gram négatif qui présente une barrière qui diminue la pénétration dans la cellule des composés amphipathiques (Tegos et al., 2002). L’activité antimicrobienne de l’huile de nigelle est due à plusieurs de ses constituants : thymoquinone, p-cymene, la dithymoquinone et le


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thymol et le carvacrol, qui représentent la majeure partie de l’activité antimicrobienne ainsi que l’acide oléique et l’acide linoléique qui peuvent avoir une activité antimicrobienne mineure (Ugur et al., 2016).

Conclusion : Ces résultats préliminaires démontrent une bonne activité antibactérienne de l’huile fixe des graines de N. sativa sur S. aureus, bactérie à Gram négatif, in vitro. Cela pourrait représenter une source potentielle de nouveaux agents antibactériens ou une utilisation en complément des traitements conventionnels, mais ces résultats doivent encore être approfondis sur les mécanismes d’actions et des tests in vivo.


Abu-Al-Bas, M. A. (2009). In vitro and in vivo Anti-Microbial Effects of Nigella sativa Linn. Seed Extracts Against Clinical Isolates from Skin Wound Infections. American Journal of Applied Sciences,

6(8), 1440‑1447. https://doi.org/10.3844/ajassp.2009.1440.1447

Harzallah, H., Noumi, E., Bekir, K., Bakhrouf, A., &Mahdjoub, T. (2012). Chemical composition, antibacterial and antifungal properties of Tunisian Nigella sativa fixed oil. African Journal of MicrobiologyResearch, 6(22). https://doi.org/10.5897/AJMR11.1073

Kokoska, L., Havlik, J., Valterova, I., Sovova, H., Sajfrtova, M., &Jankovska, I. (2008). Comparison of Chemical Composition and Antibacterial Activity of Nigella sativa Seed Essential Oils Obtained by

Different Extraction Methods. Journal of Food Protection, 71(12), 2475‑2480. https://doi.org/10.4315/0362-028X-71.12.2475

Tegos, G., Stermitz, F. R., Lomovskaya, O., & Lewis, K. (2002). Multidrug Pump Inhibitors Uncover Remarkable Activity of Plant Antimicrobials. Antimicrobial Agents and Chemotherapy, 46(10), 3133-3141. https://doi.org/10.1128/AAC.46.10.3133-3141.2002

Ugur, A., Dagi, H., Ozturk, B., Tekin, G., &Findik, D. (2016). Assessment of In vitro antibacterial activity and cytotoxicity effect of Nigella sativa oil. Pharmacognosy Magazine, 12(47), 471. https://doi.org/10.4103/0973-1296.191459

https://doi.org/10.3844/ajassp.2009.1440.1447

https://doi.org/10.5897/AJMR11.1073

https://doi.org/10.4315/0362-028X-71.12.2475

https://doi.org/10.1128/AAC.46.10.3133-3141.2002

https://doi.org/10.4103/0973-1296.191459

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P2-32 La mise en valeur de la composition phytochimique des graines d’Eucalyptus

camaldulensis

Fatma RABIE1, Najiba CHEBOUTI-MEZIOU2 et Atika GUENDOUZ-BENRIMA1

1Département des biotechnologies, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie, Laboratoire des Biotechnologies des productions végétales, Université Blida1.

2Département d’Agronomie, Faculté des Sciences, laboratoire de recherche Technologie Douce, Valorisation, Physico-chimie des Matériaux Biologiques et Biodiversité, Université Boumerdès.

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Mots clés : Eucalyptus camaldulensis, Graines, Extrait aqueux, Phytochimie, Polyphénols.

Introduction : L’Eucalyptus est l’une des principaux genres forestiers à croissance rapides plantés dans le monde qui comptent environ 600 à 700 espèces et variétés. Ils ont été introduits dans nombreux pays et ce n’est qu’à partir de 1860 que les Eucalyptus ont été introduits par les Français en Algérie, avec E. camaldulensis comme espèce pionnière, mais la plantation massive de ces arbres a eu lieu, entre 1865 et 1963. Au début, les Eucalyptus ont été plantés à titre exceptionnel pour l'assèchement des marais *1+. C’est un ingrédient approprié pour la fabrication du papier. Les extraits préparés à base de cette plante sont très utilisées pour traiter la bronchite chronique, l'asthme et les inflammations des voies respiratoires, pour soulager les douleurs rhumatismales et contribuer au maintien d'une bonne hygiène buccale. Cette étude a pour objectifs d'examiner la composition phytochimique de l’extrait aqueux des graines d'E. camaldulensis.

Matériel et méthodes : Le screening phytochimique est réalisé sur l’extrait aqueux des graines d’E. camaldulensis par des réactions usuelles en tubes à l’aide des réactifs de caractérisation classiques. Ces techniques permettent de détecter la présence des groupes de familles chimiques. Les groupes phytochimiques à caractériser sont : Le groupe des polyphénols, Le groupe des terpènes et le groupe des alcaloïdes. Suivi par le dosage quantitatif des composés phénoliques par spectrophotométrie.

Résultats et discussion : Les tests préliminaires qui ont été effectué sur l’extrait aqueux des graines d’E.camaldulensis nous a permis de mettre en évidence la présence ou l’absence de certains métabolites secondaires. Ces tests sont en relation avec l’intensité du précipité, et la coloration qui sont proportionnelle à la quantité de la substance recherchée.

En effet, le criblage phytochimique de l’extrait des graines d’E.camaldulensis dévoile sa richesse en flavonoïdes, en flavonols et flavanonols, en catéchols, en tanins galliques, en quinones libres, en stérols, en saponosides, en oses et holosides, avec absence des flavones, des tanins catéchiques, des alcaloïdes, des composés volatils, des mucilages, des composée réducteurs et des glycosides cardiotoniques.

Le dosage quantitatif des phénols totaux, des flavonoïdes totaux, des tanins condensés et des tanins hydrolysables fait ressortir que l’extrait aqueux des graines d’E.camaldulensis représente une teneur en polyphénols totaux de 494,06±0,00 µg EAG/1 ml d’extrait. Et un contenu en flavonoïdes de 82,57±1,83 µg EQ/1 ml d’extrait. Quant aux tanins catéchiques, feuilles sont dépourvus en tanins catéchiques et renferment 1,83±0,07 g /g de matière sèche en tanins hydrolysables.


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Les plantes produisent des substances phénoliques en réponse à un stress environnemental, suscité par différents facteurs : déficience en éléments nutritifs, sécheresse, sur chauffage (températures élevées) et l'intensité lumineuse [2]. Du point de vue biologique, ce groupe est constitué de principes potentiellement actifs rencontrés dans toute ou une partie de la plante, citant les flavonoïdes qui jouent un rôle dans la coloration des végétaux [3], et la protection contre le stress hydrique et génère une tolérance aux métaux lourds présents dans les sols. En parallèle, on note la présence de tanins, ce composé qui donne un goût amer à l’écorce ou aux feuilles et les rendent impropres à la consommation pour les insectes ou le bétail. PENGELLY [4] a signalé que les tanins sont largement présents dans l’écorce des arbres, feuilles, tiges et fruits. Elles produisent plusieurs types de métabolites secondaires afin de se défendre et pouvoir subsister aux contraintes imposées par le climat et le milieu [2].

Conclusion : L’extrait aqueux des graines d’E. camaldulensis est très riche en composés chimiques qui peuvent le confère des propriétés médicinales ou insecticides. L’ensemble de ces résultats obtenus in vitro ne constituent qu’une première étape dans la recherche des substances d’origine naturelle biologiquement active, une étude in vivo est souhaitable pour obtenir une vue approfondie sur les activités biologiques de ces plantes. En plus, il est important d’identifier les molécules actives de ces substances naturelles pour la formulation et la fabrication des produits phytosanitaires propres sans effets secondaires.


[1] Mehani M., 2006 – Diagnostic sur les essais d'introduction de quelques essences forestières dans la région d’Ouargla. Mém. Ingénieur d’Etat en Ecologie, Univ. Ouargla, Algérie, 69p.

[2] Rira M., 2006 – Effet des polyphénols et des tanins sur l’activité métabolique du microbiote ruminal d’ovins. Mém. Magister Biochimie Microbiologie appliquée, Fac. Sci. Nature la vie, Univ. Mentouri Constantine, Algérie, 94p.

[3] Podsedek A., 2007 – Natural antioxidants and antioxidant capacity of Brassica vegetables: A review. LWT 40: 1–11.

[4] Pengelly A., 2004 – The constituents of medicinal plants: An introduction to the chemistry and therapeutics of herbal medicines, 2nd Edition, Sun Flower Herbals, 109p.

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P2-33

Valorisation des substances naturelles de Solanum nigrum L. (Solanaceae) sur le développement, la mortalité et le comportement alimentaire de Drosophila

melanogaster (Diptera : Drosophilidae)

Makarem RAHAT1, Sarra HABBACHI1, Ibtissem SAMAI2, Abir BOUZAR1, Wafa HABBACHI1, Saliha BENHISSEN1,3 et Abdelkrim TAHRAOUI1

1Laboratoire de Neuroendocrinologie Appliquée. Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université Badji

Mokhtar Annaba 23000, Algérie.

2Laboratoire de recherches : Sols et Développement Durable. Département de Biologie, Faculté des Sciences,

Université Badji Mokhtar Annaba 23000, Algérie.

3Département des Sciences de la Nature et de la Vie, Faculté des Sciences, Université Mohamed Boudiaf, M'Sila,

28000, Algérie. [email protected] ; [email protected] ; [email protected] ;

[email protected] ; [email protected] ; [email protected] ; [email protected]

Mots clés : Solanum nigrum, Drosophila melanogaster, Toxicité, Mortalité, Développement, Comportement Alimentaire.

Introduction : L’utilisation des produits phytopharmaceutiques dans la lutte contre les ravageurs des cultures est une nécessité. Mais ce moyen de lutte n’est pas sans risque et peut entraîner des effets non intentionnels qui se manifestent par une toxicité chez les organismes non ciblés comme les insectes utiles. Suite à ces conséquences néfastes la recherche a élaboré d’autres méthodes alternatives aux insecticides classiques (kim et al., 2000) dégradables et moins toxiques pour les organismes non visés (Kostyukovsky et al., 2000).

Les plantes médicinales représentent une source inépuisable de substances et composés naturels bioactifs à propriétés insecticides. Ces métabolites pourront être exploités dans le domaine de la lutte contre les insectes ravageurs.

Le présent travail porte sur l’évaluation de l’activité insecticide de l’extrait aqueux de la plante algérienne Solanum.nigrum et son effet direct sur la mortalité, le développement et le comportement alimentaire de Drosophila melanogaster.

Matériel et méthodes : Solanum nigrum appartient à la famille des Solanacées et est communément appelée Makoi ou morelle noire. C'est une plante pédiatrique africaine utilisée pour plusieurs affections qui sont responsables de la mortalité infantile. Cette plante est également utilisée dans la protection des cultures en tant que bio-insecticide.

Drosophila melanogaster a été décrite par Johann Wihelm Meigen en 1830 (Sturtevant, 1915) sa reproduction est très rapide. Sa vie est très courte et comprend trois stades larvaires et un stade pupal d'où émerge un adulte qui peut voler et se reproduire. Cet insecte fait partie da la famille Drosophilidea.

Pour l’élevage de masse ; une souche sauvage récoltée sur des pommes pourries dans la région d’Annaba (Algérie) est utilisée. L’élevage est réalisé dans des tubes bouchés par un tampon de mousse et contenant un milieu nutritif gélosé à base de semoule de maïs et de levure de bière.

Résultats & discussion : Les résultats montrent que les extraits aqueux de S.nigrum agissent sur la durée de développement larvaire et sur la mortalité des larves en fonction de la concentration appliquée. La concentration de 75 g/l présente une faible activité larvicide tandis








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que la concentration 50g/l arrive à tuer 95% de la population à la fin du traitement. Pour les 3 concentrations (10 ; 25 ; 100g/l), la mortalité varie entre 30% et 40%, environ. L’analyse des données indique les différences hautement significatives entre les taux de mortalité des larves enregistrés durant les 15 jours de suivi (p entre 0.003 et 0.029)

S. nigrum agit significativement sur le développement de la mouche en induisant une accélération dans la croissance des larves en pupes et ce pour les cinq concentrations. Pour le stade adulte on enregistre une activité de l’extrait sur le développement ; 100 % de la population traitée avec les extraits aqueux de S. nigrum atteint le stade adulte, nous avons enregistré aussi la présence des malformations au niveau des ails et un changement de morphologie.

Pour le comportement alimentaire ; Nous avons traités les larves du 2ème stade avec l’extrait aqueux de S. nigrum (25g/l), les larves du 3ème stade, récupérées après ce traitement ont fait l’objet du test de l’attractivité alimentaire.

Nous avons remarqué que 36 % des larves témoins de D. melanogaster sont attirées par l’odeur du milieu témoin comme un premier choix et 58 % de ces asticots sont attirées par l’odeur du milieu traité avec l’extrait aqueux de S.nigrum cependant, 6 % de ces derniers ne font pas leur choix. Chez les larves traitées, 38 % sont attirées par l’odeur du milieu témoin et 58 % sont attirées par l’odeur du milieu traité, par contre 4 % de ces derniers ne font pas leur choix.

Conclusions : Les calculs des paramètres toxicologiques (concentrations létales et des temps létaux) indiquent les différences. La mortalité observée est corrélée positivement avec les concentrations utilisées et la durée de l’exposition. Les essais toxicologiques ont montré l’existence d’une toxicité envers les animaux traités ; ces essais ont permis aussi de déterminer la CL50%, CL90 %, et aussi et TL50%, TL90% pour ce produit.

Les résultats de ce travail suggèrent la présence de substances toxiques dans l’extrait étudié, ce qui peut conduire à développer des bio-insecticides basés sur S.nigrum et qui seront utilisés en agriculture et vendus sur le marché des pesticides.


Kim, K.S., Chung, B.J. & Kim, H.K. (2000). DBI-3204: A new benzoylphenyl urea insecticide with particular activity against whitefly. Proceedings of the British Crop Protection Council Conference. Pests and Diseases., (1): 41-46.

Kostyukovsky, M., Chen, B., Atsm, S. & Shaaya, E. (2000). Biological activity of two juvenoids and two ecdysteroids against three stored product insects. Insect Biochem. Molec. Biol., 30: 891-897.

Sturtevant, A. H. (1915). Experiments on sex recognition and the problem of sexual selection in Drosophila. Anim Behav., 5:351-366.

2ème



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P2-34 Etude de l’activité analgésique de l’infusion des parties aériennes de

Marrubium deserti de Noé en utilisant le test au formol

S. SAAD1,2, S. OUAFI2, H. MEGUELLATI2, N. DJEMOUAI2,3 et D. SAHAR2

1Laboratoire Centre de Recherche Scientifique et Techniques sur les Régions Aride (CRSTRA), Biskra, Algérie

2Laboratoire de Recherche sur les Zones Arides (LRZA), Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene (USTHB), BP32 El-Alia, 16111 Bab Ezzouar, Alger, Algérie

3Département de Biologie, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et Sciences de la Terre, Université de Ghardaïa, BP 455, Ghardaïa 47000, Algérie

[email protected]

Mot clés : Marrubium deserti, infusion, screening chimique, douleur, formol

Introduction : La douleur est l'un des problèmes de santé les plus importants en raison de sa prévalence et du handicap qu'elle peut induire. L’efficacité des traitements reste très controversée. Ceci est dû notamment aux effets indésirables des médicaments (constipation, nausée…etc.), à leur inefficacité sur certains patients mais aussi à la durée moyenne avant de trouver un traitement adéquat. Au niveau mondial, la découverte de nouveaux antalgiques est devenue une priorité pour nombre de sociétés pharmaceutiques. Cette démarche est à l’origine de cette partie du présent travail qui tente d’évaluer l’activité antalgique de l’infusé des parties aériennes de Marrubium deserti De Noé ; une plante médicinale, communément appelée ‘‘Djaida’’, utilisée en Algérie pour le traitement de plusieurs maladies telle que la douleur. L’effet analgésique de cette plante a été étudié chez les souris, au moyen de modèles expérimentaux in vivo induisant une douleur à l’aide de stimuli chimique ; le test au formol.

Matériel et méthodes : Le test au formol est l’un des tests de nociception les plus prédictifs pour la recherche de nouvelles extraits ou molécules susceptibles de devenir un médicament.

La méthode d’Ullah et al. (2014) a été utilisée pour déterminer l’effet analgésique de l’infusé de M. deserti De Noé. Les souris ont été divisées en 05 groupes de 6 souris, administrés oralement soit avec l’eau physiologique (0.5ml/ 20g de p.c.), le paracétamol (100 mg/kg p.c.), l’infusé (250, 500 et 1000mg/ kg p.c.). Trente minutes après ce traitement, 50μl d'une solution de formol (0.6% : v/v) ont été injectés de la patte postérieure droite de chaque souris. Immédiatement après l’injection de la solution de formol, le temps de léchage de la patte injectée a été compté pendant les premières cinq minutes, puis entre 15-30 min.

Résultats et discussion : Les résultats montrent que à la 1ère phase (0-5 min), l’infusé de M. deserti De Noé a inhibé significativement (p<0.001) la douleur provoquée par le formol aux doses de 250, 500 et 1000 mg/kg de p.c. respectivement de l’ordre de 44.75%, 46.91% et 64.39%, ce dernier pourcentage est cependant plus important que le paracétamol à la dose de 100 mg/kg de p.c. (59.15%). D’autre part, à la 2ème phase (15-30 min), l’effet inhibiteur de l’infusé a été significativement (p<0.001) remarquable aux différentes doses par rapport à la 1ère phase. Le paracétamol, et l’infusé aux doses de 100 et 1000mg/kg de p.c. ont présentés les plus fortes inhibitions de la douleur de 76.09% et 70.75% respectivement.

L'injection de la solution de formol dans la patte des souris déclenche des comportements nociceptifs spontanés constitués de tressaillement, léchage et/ ou morsure de la patte injectée (Prabhu et al., 2011). Ce test provoque une réponse biphasique. La 1ère phase, classée comme une


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douleur neurogène caractérisée par la stimulation des fibres C et la libération de la substance P et la bradykinine. La 2ème phase est due à la douleur inflammatoire locale causée par la production de la sérotonine, l’histamine et les prostaglandines. Nos résultats montrent que l’infusé des parties aériennes de M. deserti De Noé ont inhibés les deux phases provoquées par l’injection de la solution de formol. Cela suggère que cet extrait pourrait réduire la production des différents médiateurs chimiques intervenants dans les deux phases.

De plus, le criblage phytochimique de l’infusé a permis de mettre en évidence la présence des tanins, des flavonoïdes, des tepenoides et des alcaloïdes qui pourraient être responsables de cette propriété pharmacologique.

Conclusion Nos résultats confirment et valident l’indication thérapeutique traditionnelle auprès de la population locale de la partie aérienne de M. deserti De Noé.


Ullah H. M. A., Zaman S., Juhara F., Akter L., Tareq S. M., Masum E. H. et Bhattacharjee R. (2014). Evaluation of antinociceptive, in-vivo & in-vitro anti-inflammatory activity of ethanolic extract of Curcuma zedoaria rhizome. BMC Complem. Alter. Med., 14:

346-357.

Prabhu V. V., Nalini G., Chidambaranathan N. et Sudarshan K. S. (2011). Evaluation of anti- inflammatory and analgesic activity of Tridax procumbens Linn against formalin, acetic acid and CFA induced pain models. Inter. J. Pharm. Pharm. Sci., 3: 126-130.

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P2-35 Phytochemical screening, total polyphenols and flavonoids estimation and in

vitro evaluation of antimicrobial capacities of different extracts obtained from Rhamnus alaternus L.

Chafia TIGRINE, Hania AMRI, Samira TATA, Ahmed NOUASRI, Hassina TOUNSI, Mohammed TOUMI and Abdelkarim KAMELI

Laboratory of Ethnobotany and Natural Substances (LESN), Department of Natural Sciences, Ecole Normale Supérieure (ENS), Vieux Kouba, 16308, Algiers, Algeria.

[email protected]

Key Words: Rhamnus alaternus L., chemical screening, antimicrobial activity, flavonoids, polyphenols.

Introduction: For centuries, plants have been used for a wide variety of purposes, from treating various diseases to food preservation and perfume production (Sakkas & Chrissanthy, 2017). Infectious diseases caused by pathogens and food poisoning caused by spoilage microorganisms are menacing human health all over the world. The efficacies of some antimicrobial agents, which are currently used to inhibit disease-causing microorganisms in medicine and to increase the safety of food products in food industry, have been weakened by microbial resistance. Therefore, the research for new antimicrobial agents that could overcome this resistance needs to be discovered. Medicinal plants have been shown to be good alternatives to synthetic chemical antimicrobial agents and antibiotics (Abdollahzadeh et al., 2011). The aim of this work was to evaluate the antimicrobial activity of ethanolic and aqueous extracts prepared from leaves, roots bark and stems bark of Rhamnus alaternus L. against 8 microorganisms' strains using agar disk-diffusion method.


Plant material and extraction procedure: Rhamnus alaternus L. was collected in January 2020 from Vieux Kouba, situated in the inner south-eastern suburb of Algiers. Plant material was authenticated by Pr Toumi M, (LESN). Department of Natural Science, where a voucher specimen was deposited (No. R.a. 2020-1). The obtained powders from the different parts of Rhamnus alaternus L. were used to prepare two kinds of extracts, ethanolic and aqueous extracts according to the method of Nagappan (2012), respectively.

Phytochemical analysis and antimicrobial activity (disk diffusion assay): The qualitative and quantitative phytochemical analysis was carried out using standard methods. The antimicrobial activity of six extracts obtained from the leaves, the root bark and the stem bark of Rhamnus alaternus L. using two extraction methods, maceration in ethanol and decoction in distillated water, was evaluated against 7 bacterial strains (Staphylococcus aureus MRSA 639c, Staphylococcus aureus ATCC 44300, Listeria monocytogenes ATCC 13932, Bacillus subtilis ATCC 6633, Escherichia coli ATCC 25922, Klebsiella pneumonia, Pseudomonas aeruginosa IPA1) and 1 fungi strain (Aspergillus flavus ATCC 200026) by agar disk-diffusion method.

Results and discussion: The obtained results showed that qualitative phytochemical analysis of the six extracts revealed the presence of several secondary metabolites such as flavonoids, phenols, saponins, tannins, antraquinones and some primary metabolites like carbohydrates. The content of total flavonoids was estimated between 86.33 ± 2.64 and 13.95 ± 2.5 mg QE / g of


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extract. While, the content of total polyphenols was estimated between 158.48 ± 8.21 and 37.32 ± 7.23 mg GAE / g of extract. According to the results the ethanolic and aqueous extracts of the root bark are more rich in flavonoids (49.67 ± 4.66 and 30.71 ± 5.65 mg QE / g of extract; respectively) and polyphenols (158.48 ± 8.21 and 89.82 ± 8.30 mg GAE / g of extract; respectively) than the others extracts. The results of the antibacterial assays showed significant antibacterial activity against 5 bacterial strains (Staphylococcus aureus MRSA 639c, Listeria monocytogenes, Bacillus subtilis, Escherichia coli and Klebsiella pneumonia).

The antibacterial activity is due to different chemical agents in the extract, including flavonoids and triterpenoids and other compounds of phenolic nature or free hydroxyl group, which are classified as active anti-microbial compounds. So, the difference in the antimicrobial activity of the plant extracts can be explained by the difference in their content of these phenolic compounds. The optimal effectiveness of plant extract may not be due to one main active constituent, but to the combined action of different compounds originally in the extract (Essawi & Srour, 2000). This antimicrobial effect of these phenolics could be explained by bacterial growth inhibition as they adsorb to cell membranes, interaction with enzymes and effectors, or deprivation of substrates and metal ions, we can assume that structural diversity of the bioavailable phenolics in the extracts influenced their exhibited antimicrobial potentials (Dhaouadi et al., 2011).

Conclusion: As a conclusion Rhamnus alaternus L. is a medicinal plant rich in secondary metabolites such as phenolics. Thus, it represents a potential source of natural antimicrobial agents. Further studies are needed to characterize and understand the mechanism of action of the actives substances in this plant. Purified compounds may be used as natural antimicrobials in food systems, as well as to prevent the growth of food born bacteria resulting in extension of the shelf life of processed food.

References

Sakkas, H. & Chrissanthy, P., 2017. Antimicrobial Activity of Basil, Oregano, and Thyme Essential Oils. J. Microbiol. Biotechnol. 27(3): 429-438.

Abdollahzadeh, Sh., Mashouf, R. Y., Mortazavi, H., Moghaddam, M. H., Roozbahani, N., Vahedi, M., 2011. Antibacterial and antifungal activities of Punica Granatum peel extracts against oral pathogens. J. Dent. (Tehran) 8(1): 1-6.

Essawi, T., Srour, M., 2000. Screening of some Palestinian medicinal plants for antibacterial activity. J. Ethnopharmacol. 70, 343-349.

Dhaouadi, K., Raboudi, F., Estevan, C., Barrajón, E., Vilanova, E., Hamdaoui, M., Fattouch, S., 2011. Cell viability effects and antioxidant and antimicrobial activities of tunisian date syrup (Rub El Tamer) Polyphenolic Extracts. J. Agric. Food Chem. 59, 402-406.

Nagappan, R., 2012. Evaluation of aqueous and ethanol extract of bioactive medicinal plant, Cassia didymobotrya (Fresenius) Irwin & Barneby against immature stages of filarial vector, Culex quinquefasciatus Say (Diptera: Culicidae). Asian Pac. J. Trop. Biomed. 2, 707-11.

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P2-36 Evaluation de la capacité antioxydante des extraits phénoliques d’une plante locale

Plantagociliata (Desf.)

Aissa TOUNSI1, Amar JERIDANE1, Mohamed YOUSFI1, Messaouda DEKMOUCHE2 et Mokhtar SAIDI2

1Laboratoire des Sciences Fondamentales (LSF) - Université Amar Télidji, Laghouat

2Laboratoire de Valorisation et Promotion des Ressources Sahariennes, Université Kasdi Merbah, Ouargla.

[email protected]

Mots clés : Plantago ciliata, Polyphénols, Capacité antioxydante, Méthanol, Acétone.

Introduction : Plantago ciliata (Desf) est une espèce endémique à l’Afrique du Nord. Elle est connue localement sous le nom "Lelma" (Djeridane et al., 2007). C’est une herbacée annuelle, de petite taille ne dépassant guère les 15 cm, de hauteur et de couleur grisâtre. Les Feuilles sont lancéolées, très allongées, très velues et nombreuses, poussant en rosette à la base de la plante. Les fleurs naissant de cette rosette, sont petites et verdâtres. Les épis sont cylindriques et très laineux (Lakhdari et al., 2010). Ce travail sera focalisé sur l’examen de la capacité antioxydante des extraits de cette plante par la mesure in vitro, en évaluant le pouvoir du piégeage du radical libre (test de DPPH) et la réduction du molybdène (test de PPM).

Matériel et méthodes : Pour extraire les composés phénoliques de la partie aérienne de la plante, nous avons utilisé deux systèmes de solvants : (PM) (Méthanol/Eau) et (PA)(Acétone/Eau) avec plusieurs rapports (v/v) (1, 2, 3, 4, 5 : les rapports de solvants (60/40), (70/30), (80/20), (90/10) et (100/0) respectivement). Nous avons utilisé la méthodologie d’extraction et de purification des composés phénoliques décrite par (Amiot MJ et al., 1986).Une quantité de 3g de poudre fine de plante est macérée dans 100 ml d’un mélange hydro-alcoolique pendant 48 heures à température ambiante. La même opération est faite avec le mélange hydro-acétonique. Après filtration et évaporation du méthanol et l’acétone, la phase aqueuse obtenue est lavée par l’hexane pour l’élimination des produits apolaires. L’extraction des polyphénols est réalisée par l’acétate d’éthyle. Après évaporation, le résidu est repris dans 10 ml de méthanol pur, et les extraits ainsi obtenus sont conservés à 4°C.

Résultats et discussion : La teneur des phénols totaux, est variable entre les différents extraits et qu’il n’existe aucun sens de variation en fonction de la proportion du solvant. Les teneurs de ces composésvarient entre 1,66±0,06 et 2,32±0,03 mg GAE/g de la matière sèche pour les extraits méthanoliques et entre 1,30±0,01 et 1,97±0,04mg GAE / g de la matière sèche pour les extraits acétoniques. Ainsi, La teneur la plus élevée est constatée dans l’extrait PM3 (2.32±0.03 mg EAG /g MS),tandis que, la teneur la plus faible a été enregistrée pour l’extrait PA5. D’autre part, les résultats obtenus montrent que la quantité des phénols totaux dans les extraits méthanoliques est supérieure à celle dans les extraits acétoniques. Les valeurs des quantités de flavonoïdes obtenues sont comprises entre 1.41±0.09 et 2.19±0.06 mg CaE/g de la matière sèche pour les extraits méthanoliques et varie entre 0.91±0.05et 1.43±0.09 mgCaE/g de la matière sèche pour les extraits acétoniques. La capacité antioxydante in vitro des extraits de plante évaluée par le test de DPPH a montré une activité antiradicalaire très importante de la fraction PM3 (EC50 = 3.5±0,05 mg/l) par rapport à tous les autres extraits et les antioxydants de références (BHA, Vit C et vit E). Cependant, dans la méthode de PPM, tous les extraits ont présenté des capacités très intéressantes (EC50< 32 mg/l) par rapport aux antioxydants standards. Autant, les extraits hydrométhanoliques de Plantago ciliata ont une bonne capacité antioxydante en particulier l’extrait PM1 qui s’est avéré


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le plus actif. Son effet antioxydant semble être lié à sa richesse en flavonoïdes. Ce résultat suggère que les extraits qui ont fourni un pouvoir antiradicalaire important sont aussi de bons agents réducteurs. Et on remarque aussi les rapports (80/20 MeoH/H2O) et (70/30 Acé/H2O) ont enregistré les meilleurs : rendements en extraits bruts, les quantités en phénols totaux et flavonoïdes et l’activité antioxydante pour les deux tests.

Conclusion et perspective : Ce travail s’articule autour de la valorisation phytochimique de Plantago ciliata plante médicinale de la région de Laghouat. L’estimation quantitative des polyphénols totaux et des flavonoïdes a révélé que la plante présente des teneurs élevées en flavonoïdes (66.48%-94.39%). Cependant, les bonnes teneurs en phénols totaux et en flavonoïdes ont été obtenues par le système méthanol /eau (80/20). Le pouvoir antiradicalaire a montré que l’extrait PM3 a exposé un effet antioxydant très important. Par contre, tous les extraits testés ont dévoilé des pouvoirs réducteurs supérieurs aux antioxydants de références.

En perspective, L’activité antioxydante issue des extraits naturels de cette plante devra être approfondie afin de permettre d’isoler et de caractériser d’éventuelles nouvelles molécules ou de trouver des molécules déjà connues responsables à ces activités.


Djeridane A., Yousfi M., Nadjemi B., Vidal N., Lesgard J. F., and Stocker P., 2007. Screening of some Algerian medicinal plants for the phenolic compounds and their antioxidant activity. European Food Research and Technology, 224: 801-809.

Lakhdari F., Kherraze M. H., Lakhdari K., Kherfi Y., Benzaoui T., Berroussi S., Bouhanna M., et Sebaa A., 2012. Atlas floristique de la vallée de l’Oued Righ par écosystème, pp 34-35.

Amiot M. J., Fleuriet A., and Macheix J. J., 1986. Importance and evolution of phenolic compounds in olive during growth and maturation. Journal of Agricultural and Food Chemistry. 34 (5): 823-826.

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P2-37 Détection moléculaire des leptospires chez les chiens errants de la région d’Alger

Sara ZAIDI1, Amina BESSAS2, Djamila HEZIL3, Hassen BENSGHIR4, Michel DRANCOURT4 et Idir

BITAM5

1Ecole Nationale Supérieure Vétérinaire Alger Algérie 2Département de Biologie, Faculté des Sciences,

Université Alger1, Benyoucef Benkhedda, Alger, Algérie

3Département de Sociologie, Faculté des Sciences, Université M’Hamed Bougara, Boumerdès 35000, Algérie

4Département de Microbiologie, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie, Université Hadj Lakhdar, Batna2, Algérie

5Aix Marseille Univ, IRD, MEPHI, IHU Méditerranée Infection, Marseille, France 6Ecole Supérieure en Sciences de l'Aliment et des Industries Agroalimentaires (ESSAIA), El Harrach, Alger

Algérie

[email protected]

Mots-clés : Leptospirose, chien, méthodes moléculaires, Alger.

Introduction : La leptospirose est une zoonose importante, de répartition mondiale. Cette maladie est causée par des espèces pathogènes du genre Leptospira maintenues dans l'environnement par le biais d'une infection rénale chronique d'animaux porteurs, qui peuvent être des excréteurs asymptomatiques des organismes présents dans les urines et devenir une source d'infection pour l'homme et d'autres hôtes. Les principaux réservoirs de cette pathologie sont les rongeurs. Plusieurs espèces animales tel que le chien, les bovins les chevaux peuvent être atteints par cette pathologie. La prévalence de la leptospirose animale à Alger est inconnue, ce qui nous a poussés de l’étudier. Des méthodes moléculaires sensibles et rapides à la fois ont été utilisées dans cette étude.

Matériel et méthodes : La PCR en temps réel, la PCR standard et le séquençage ont été utilisés pour détecter la présence de Leptospira dans les urines de chiens et de chats errants à Alger. Les systèmes utilisés pour la PCR en temps réel étaient le rrs et hsp alors que le système utilisé pour la PCR standard et le séquençage était le rpo. Tous les animaux faisant partie de cette étude étaient des chiens en bonne sante. L’âge de ces animaux était identifié selon la dentition.

Résultats et discussion : En présence de témoins appropriés, aucun des 107 échantillons d’urine de chat n’était positif, alors que 5 échantillons sur 104 (4,8 %) d’urine de chiens pour les deux essais de PCR en temps réel ciblant les gènes rrs et hsp. La positivité de ces échantillons a été confirmée par séquençage partiel par PCR du gène rpoB et a donné une similarité de séquence de 100 % avec la séquence de référence de Leptospira interrogans sérogroupe, Icterohaemorrhagiae. Dans cette étude, la prévalence de L. interrogans était significativement plus élevée chez les chiens âgés de moins d'un an (16,46 % à 29,41 %), avec une prévalence globale de (2,68 % - 4,8 %) chez la population canine.

Tous les animaux positifs dans la présente étude étaient apparemment en bonne santé, indiquant des porteurs asymptomatiques. Ces chiens étaient toujours à l'extérieur, en contact avec des ordures et des petits rongeurs qui étaient probablement des sources d'infection. Le surpeuplement des animaux dans des locaux insalubres est associé à une prévalence élevée


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d'infection, car les animaux peuvent contracter la maladie par contact avec les urines de chiens infectés ou de rongeurs infectés.

Une leptospirose subclinique latente chez le chien a été régulièrement rapportée et peut également être observée chez des animaux non vaccinés. En outre, il existe des données suggérant que les chiens cliniquement asymptomatiques peuvent être des porteurs chroniques, excrétant Leptospira via les urines dans l'environnement. De nombreuses études épidémiologiques ont été menées dans le monde entier sur le portage rénal de la leptospirose chez le chien à l'aide d'outils moléculaires montrant une prévalence comprise entre 0,2 % et 22 %.

Conclusion : Pour faire face à cette situation, des stratégies efficaces de vaccination canine et de sensibilisation à la santé publique sont indispensables.

La mise en place d'un système de surveillance de la leptospirose canine, utilisant les chiens comme sentinelles pour l'évaluation des risques humains, pourrait également fournir un outil précieux pour estimer et à son tour minimiser le risque pour les humains. D'autres études sur la leptospirose chez d'autres animaux et d'autres régions d'Algérie devraient être envisagées pour clarifier le statut de cette maladie dans notre pays. En outre, d'autres études dans la région d’Alger et d'autres régions d'Algérie devront déterminer les sérotypes de leptospires en circulation afin d'affiner l'épidémiologie de la leptospirose en Algérie.


- Llewellyn J-R, Krupka-Dyachenko I, Rettinger AL, Dyachenko V, Stamm I, Kopp PA, et al. Urinary shedding of leptospires and presence of Leptospira antibodies in healthy dogs from Upper Bavaria. Berl Munch Tierarztl Wochenschr. 2016; 129(5-6):251-7.

- Zakeri S, Khorami N, Ganji ZF, Sepahian N, Malmasi A-A, Gouya MM, et al. Leptospira wolffii, a potential new pathogenic Leptospira species detected in human, sheep and dog. Infect Genet Evol. 2010; 10(2):273-7.

- Vicari D, Percipalle M, Concetta LM, Li Vecchi L, Curro V, Vitale M, et al. Evidence of canine leptospirosis in kennels in Sicily, by PCR method. Rev Cubana Med Trop. 2007; 59(1):61-2.

- Oliveira ST, Messick JB, Welker Biondo A, Pires A, Santos D, Stedile R, et al. Exposure to Leptospira spp. in Sick Dogs, Shelter Dogs and Dogs from an Endemic Area: Points to Consider. Acta Sci Vet. 2012; 40(403):1056-1056.

- Sant'anna R, Vieira AS, Grapiglia J, Lilenbaum W. High number of asymptomatic dogs as leptospiral carriers in an endemic area indicates a serious public health concern. Epidemiol Infect. 2017; 145 (9):1852-4.

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P3-1

Quel est l’impact de diminution graduelle du coefficient de croissance(K), avec l’âge, de l’équation de von Bertalanffy sur l’évaluation de la mortalité naturelle (M) et la prédiction du stock exploitable de l’anchois Engraulis encrasicolus (Linnaeus, 1758)

de la région centrale de l’Algérie ?

Maissa ARABI, Feriel BENMIMOUN et Ahmed BOUAZIZ

Valorisation et préservation des stocks exploitables des petits pélagiques Laboratoire REVIECO - Faculté des Sciences – Université Alger 1

[email protected]

Mots clés : Anchois, Algérie, Biomasse, surpêche, surexploitation.

Introduction : L’intérêt de ce travail porte sur l’évaluation de la biomasse et du point de référence biologique (F0.1) de l’anchois Engraulis encrasicolus de la région centrale de la côte algérienne en utilisant deux approches différentes à savoir : une première approche en utilisant une mortalité naturelle (M) constante ; et une deuxième approche avec M égale variable avec l’âge. Le choix de ce paramètre est justifié par le fait que le modèle d’évaluation de l’exploitation, en l’occurrence l’analyse virtuelle des populations (AVP), est très sensible au changement de la valeur de la mortalité naturelle (M).

Pour le traitement des données, nous avons opté pour le logiciel VIT4win (2011) du fait qu’il est hautement recommandé par FAO (2020), Bellili et al. (2020) Bouaziz et al. (2014, 2020).

Matériel et méthodes : Pour cette étude, 3070 anchois, tous sexes confondus, de longueur totale (LT) comprise entre 6 et 19 cm ont été échantillonnés. Pour l’estimation de la biomasse exploitable et le point de référence biologique (F0.1), nous avons déterminé au préalable la clé âge-longueur par la méthode de Bhattacharya (1967), à l’aide du logiciel FISAT II version 1.2.2 (2005). Les paramètres de croissance linéaire L∞, K et t0de l’équation de von Bertalanffy (1938) à l’aide du logiciel VONBIT_ALXL (2012) ; les paramètres a et b de la relation taille-poids ; la mortalité naturelle (M) constante et la mortalité naturelle M variable en fonction de l’âge par la méthode de Djabali et al. (1994) ; la mortalité par pêche ; et le pourcentage d’individus matures par classe de tailles.

Résultats et discussion : Les paramètres indispensables pour l’évaluation de la biomasse exploitable et du point de référence biologique F0.1 sont consignés dans le tableau 1. L’analyse du tableau 2 et en tenant compte des recommandations données dans le tableau 3, nous concluons que le stock de l’anchois de la région central de la côte algérienne n’est ni surexploité ni surpêché (gris clair), et ce quelques soit la valeur de la mortalité naturelle (M) utilisée.

Conclusion : Les deux scénarios obtenus avec M égale constante et M égale variable sont quasi-identiques à l’exception de la biomasse correspondant à F0.1 qui est de l’ordre de 4983.4 et 4601.5 tonnes respectivement pour M égale variable et M égale constante. Nous opterons pour les résultats obtenus on utilisant M variable, du fait que cette approche nous permet de gagner 381.9 tonnes dans l’évaluation de la biomasse. Au final, nous recommandons vivement la diminution du facteur de pêche de 1 à 0.42 soit une réduction de 58% de l’effort de pêche afin d’assurer la pérennisation, à long terme, du stock de l’anchois de la région centrale de la côte algérienne.


Bellili, H., Chengane, R., Bouaziz, A., & Rechache, H. (2020). is the exploitable biomass (B) vulnerable to changes of natural mortality (M) ? case of the Round Sardinella. XI International scientific Agricultural symposium ''Agrosym 2020'', pp. 726-731.


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Bouaziz, A., Kerzabi, F., & Brahmi, B. (2014). Impact of the natural mortality (m) variability on the evaluation of the exploitable stock of sardine, (ACTINOPTERYGII: CLUPEIFORMES: CLUPEIDAE) of the central region of the algerian coast. Acta Ichtyologica Et Piscatoria, 44 (2), 87 - 97.

Bouaziz , A., Abdoun, L., Bouzidi , Y., Sadeddine, F., & Seddik, R. (2020). Is the exploitable biomass (B) vulnerable to changes of natural mortality (M) by age ? Case of sardina pilchardus (Walbaum, 1792). XI International scientific Agricultural symposium ''Agrosym 2020'', pp. 628-634.

FAO. (2020). Logiciel de pêche et d'aquaculture. http://www.fao.org/fishery/

Tableau 1. Données nécessaires pour le calcul de la VPA et du point de référence biologique F0.1 de l’anchois de la région centrale de la cote algérienne.

Centre de classe (CC) (cm)

N % ind. Matures

par CC Clé âge-longueur (Bhattacharya, 1967)

(FISAT II version 1.2.2, 2005) :

Age (an) 1 2 3 4 Lt(cm) 8,12 10,38 12,61 15,02

6 2 0

6.5 6 0

7 7 0

7.5 12 0

8 15 0

8.5 28 0

9 60 0 Equation de croissance linéaire de

von Bertalanffy (VONBIT_ALXL, 2012) :

Lt = 18.12 (1-e-0.46 (t+0.045)

)

9.5 56 0

10 100 0

10.5 106 0.06

11 299 0.12

11.5 297 0.25

12 416 0.36 Relation taille-poids :

WT = 0.0071LT2.9895

R² = 0.9482

12.5 436 0.54

13 439 0.89

13.5 300 0.93

14 175 1 Estimation des mortalités (an-1

) :

Z = 2.32 R²= 0.997 M Djabali et al. (1994) (an

-1)

M constante = 0.51 M variable par âge :

Age (an) 1 2 3 4 M variable 1.91 1.02 0.64 0.52

La production annuelle 2020 : 1.980,8 Tonnes.

14.5 132 1

15 94 1

15.5 55 1

16 26 1

16.5 8 1

17 1 1

Tableau 2. Résultat de la VPA obtenus par le VIIT (2011) de l’anchois de la région centrale de la côte algérienne.

M variable (an-1

) M constante (an-1

)

Facteur Production en tonnes

Biomasse en tonnes


Biomasse en tonnes

F0.1 0.42 1725.5 4983.39 0.39 1749.18 4601.54

FActuel 1 1980.42 3671.16 1 1980.76 3055.83

FMax 2.31 2043.18 2761.58 1.27 1989 2744.44

Tableau 3. Critères utilisés pour la détermination de l’état de stock (Froese et Proelss, 2012).

Etat Statut Biomasse pression de pêche

Gris clair Pas de surexploitation et pas de surpêche B ≥0.9 BMSY et F ≤1.1 FMSY

Gris Surexploitation ou surpêche B < 0.9 BMSY ou F > 1.1 FMSY

Gris foncé Surexploitation et surpêche B < 0.9 BMSY et F > 1.1 FMSY

http://www.fao.org/fishery/

2ème



184

P3-2

Quel est l’impact de la diminution du coefficient de croissance (K), avec l’âge, de l’équation de von Bertalanffy sur l’évaluation de la mortalité naturelle (M) et la prédiction du stock exploitable de la bogue Boops boops (Linnaeus, 1758) de la

région centrale de l’Algérie ?

Sarah BELMAHDI et Ahmed BOUAZIZ

Valorisation et préservation des stocks exploitables des petits pélagiques

Laboratoire REVIECO - Faculté des Sciences – Université Alger 1 [email protected]

Mots clés : Bogue, Algérie, biomasse, mortalité naturelle.

Introduction : Dans la région centre de la côte algérienne, délimitée par Cherchell à l’Est (36° 35’ N, 1° 41’E) et Alger à l’Ouest (36° 46, N, 3° 04’ E), le choix du matériel biologique s’est porté sur Boops boops (Linnaeus, 1758) pour mettre en évidence l’impact de la diminution du coefficient de croissance (K) avec l’âge, de l’équation de von Bertalanffy sur l’évaluation de la mortalité naturelle (M), l’estimation de la biomasse et le point de référence biologique (F0.1) de la bogue, en utilisant deux approches différentes à savoir : une première approche en considérant la mortalité naturelle (M) constante et une deuxième approche avec M variable. Le logiciel vit4win (2019), fortement recommandé par la FAO (2020) pour la pêcherie en Méditerranée, a été utilisé.

Matériel et méthodes : La présente étude est basée sur 4927 individus, tous sexes confondus, de tailles allant de 6.5 à 29.5 cm. Afin d’estimer la biomasse exploitable et le point de référence biologique (F0.1), nous avons calculé la clé âge-longueur par la méthode de Bhattacharya (1967) du logiciel FISAT II version 1.2.2 (2005), hautement recommandé par Bellili et al. (2020) et Bouaziz et al. (2020), les paramètres de croissance linéaire 𝑳∞, 𝑲 et 𝒕0 de l’équation de von Bertalanffy (1938)

à l’aide du logiciel VONBIT_ALXL (2012), la mortalité naturelle (M) constante et la mortalité naturelle M variable en fonction de l’âge par la méthode de Djabali et al. (1994), les paramètres a et b de la relation taille-poids, ainsi que la mortalité par pêche et le pourcentage d’individus matures pour chaque classe de tailles.

Résultats et discussion : Le traitement des données indispensables pour la détermination de la biomasse exploitable et du point de référence biologique F0.1 a fourni les résultats présentés dans le tableau 1.

L’analyse des résultats et des données des tableaux 2 et 3, révèle deux scénarios diamétralement opposés, à savoir : surexploitation ou surpêche (Gris) pour le cas de (M) constante et t surexploitation et surpêche (Gris foncé) pour M variable.

Conclusion : Au final et par prudence, nous optons parmi les deux scénarios obtenus, pour celui dont M est variable c’est dire surexploitation et surpêche. Enfin, nous recommandons d'ajuster le facteur de pêche FC = 1, dont la biomasse est évaluée à 3298.3 tonnes, F0.1= 0.4 avec une biomasse exploitable de 3027.89 tonnes. Cette approche de précaution permettrait le renouvellement à long terme du stock de la bogue dans la région centrale de la côte algérienne.


Bellili, H., Chengane, R., Bouaziz, A., & Rechache, H. (2020). is the exploitable biomass (B) vulnerable to changes of natural mortality (M) ? case of the Round Sardinella. XI International scientific Agricultural symposium ''Agrosym 2020'', pp. 726-731.


2ème



185

Bouaziz , A., Abdoun, L., Bouzidi , Y., Sadeddine, F., & Seddik, R. (2020). Is the exploitable biomass (B) vulnerable to changes of natural mortality (M) by age? Case of Sardina pilchardus (Walbaum, 1792). XI International scientific Agricultural symposium ''Agrosym 2020'', pp. 628-634.

FAO. (2020). Logiciel de pêche et d'aquaculture. http://www.fao.org/fishery/

Tableau 1. Données nécessaires pour le calcul de VPA et du point de référence biologique F0.1 de la bogue de la région centrale de la côte algérienne.

C.C (cm)

N % individus Matures Clé âge-longueur (Bhattacharya, 1967 in FISAT II, version 1.2.2, 2005)

Âge (an) 1 2 3 4 5 LT (cm) 11.14 16.72 21.12 25.1 28.31

6.5 7.5 8.5 9.5

10.5 11.5 12.5 13.5 14.5 15.5 15.6 17.5 18.5 19.5 20.5 21.5 22.5 23.5 24.5 25.5 26.5 27.5 28.5 29.5

1 2

13 77

122 142 288 343 511 548 589 606 638 390 273 187 88 41 27 21 9 5 4 2

0 0 0 0 0 0

0.041 0.24 0.69 0.89 0.97 0.98

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

Equation de croissance linéaire de von Bertalanffy (New Excel for VONBIT, 2012)

LT = 33.9 (1 – e0.34 (t + 0.037)

)

Relation taille-poids WT = 0.009 LT

3.005

R2

= 0.97

Mortalités (an-1

) Z = 2.29 R

2 = 0.99

M Djabali et al. (1994) (an-1

) M constante = 0.41 M variable par âge :

Âge (an) 1 2 3 4 5 M 1.44 0.88 0.66 0.57 0.51

Production annuelle de Boops boops (Linné, 1758) dans la région centre de la côte algérienne pour l’année 2020 : 3298,76 Tonnes

Tableau 2 : Résultat de la VPA obtenus par le VIT (2011) de la bogue de la région centrale de la côte algérienne.

M variable M constante


Biomasse en tonnes


Biomasse en tonnes

F0.1 0.4 3027.89 7295.03 0.28 3442.27 8881.5 FMax 0.88 3303.9 4679.47 0.48 3627.58 6047.16

FCurrent 1 3298.3 4354.53 1 3476 3283.49

Tableau 3 : Critères utilisés pour la détermination de l’état du stock

Statut Biomasse Pression de pêche

Gris clair Pas de surexploitation et pas de surpêche B ≥ 0.9 BMSY et F ≤ 1.1 FMSY

Gris Surexploitation ou surpêche B < 0.9 BMSY ou F > 1.1 FMSY Gris foncé Surexploitation et surpêche B < 0.9 BMSY et F > 1.1 FMSY

http://www.fao.org/fishery/

2ème



186

P3-3 Impact de travail du sol pour la mise en culture du blé sur la qualité du sol et le

rendement agronomique dans la région semi-aride, Sétif

Abdelouahab BELHADJ1, Samir HADJ MILOUD2, Arezki MEKLICHE2 et Mohamed TOUMI3

1Laboratoire de Biologie des Systèmes Microbiens (LBSM) Ecole Normale Supérieure, Kouba, Alger

2Ecole Nationale Supérieure Agronomique (ENSA), Alger

3Faculté des Sciences, Université Alger1, Benyoucef Benkhedda, Alger

[email protected]

Introduction : La production des céréales en Algérie reste tributaire aux facteurs climatiques et techniques culturaux, notamment, le travail du sol. L’agriculture durable vise principalement à maintenir la production végétale qui ne s’accomplit qu’avec la préservation de la capacité de production des sols (qualité du sol). Le travail du sol conventionnel provoque une dégradation de la qualité du sol, le tassement du sol, la chute de teneurs en matières organique et l’érosion des sols (FAO, 2018).

En Algérie, la mise en culture du blé a entamé une substitution graduelle de la technique traditionnelle par le semis direct surtout dans les régions semi-arides dont l’objectif d’augmenter la production et de conserver le sol contre l’érosion. C’est dans ce contexte que s’inscrit la présente recherche qui a pour objet d’évaluer l’impact de trois techniques de travail du sol sur la qualité du sol et sur le rendement du blé en climat semi-aride.

Matériel et méthodes : Le site d’étude se situe dans la station expérimentale de l’ITGC (Sétif). Le climat de la région est semi-aride. L’étude a été menée sur un dispositif expérimental de 3 blocs aléatoires, chacun comporte 3 techniques de travail du sol pour la mise en culture du blé, travail du sol conventionnel (TC), travail du sol minimum (TM) et le semis direct (SD),

Des échantillons du sol ont été prélevés dans chaque parcelle à (0–10, 10–20 et 20–30 cm) de profondeurs du sol pour déterminer la matière organique (MOT), la densité apparente (Da) et la réserve du sol en eau (RU). Le rendement du blé (RDT) a été calculé à partir des composantes. Les résultats d’analyses ont été soumis aux analyses statistiques, (ANOVA) et (ACP) à une signification de 5%.

Résultats et discussion : L’analyse de variance (ANOVA) a révélé un effet non significatif des techniques culturales sur les différents indicateurs de la qualité du sol à 30 cm de profondeur. Par contre, l’effet de profondeur est significatif. A 0-10 cm, les techniques culturales (SD et TM) permettent une amélioration, en consécutif, de la (MOT) à (2.8 et 2.7%), de la (RU) à (12 et 9%) et de la (Da) à (1.43). Et à 10-20 cm, les techniques culturales (TM et TC) offrent une amélioration, en consécutif, de la (MOT) à (1.9 et 1.7%), de la (RU) à (10.1%) et de la (Da) à (1.50 et 1.54). Alors, à 20- 30cm de profondeurs, les valeurs des indicateurs du sol sont homogènes. De plus, les techniques culturales (SD et TM) permettent une amélioration statistiquement significative du (RDT) avec (30.9 et 30.1 q/h), par rapport au (TC).

L’analyse multi-variable (ACP) a montré un cumul de variation de 100% dont la dominance de l’effet du premier facteur principal (Dim1) avec 68 %. Ainsi, les variables (RDT) et (MOT) offrent les meilleures contributions dans cette variabilité avec (35%) et ils permettent aussi à l’agrégation des techniques culturales en deux groupes homogènes (SD-TM) et (TC). Ce que signifier que, l’action de non retournement de la bande du sol par les outils de travail du sol (TM et SD) permet


2ème



187

une accumulation des résidus des récoltes dans le sol. Ces résidus affect directement la qualité du sol notamment (MOT) et le rendement agronomique(RDT). L’amélioration de la qualité du sol est limitée à 20cm en (TM) et à 10 cm en (SD). Ces résultats sont similaires aux travaux de (Vian et al., 2009) et (Jamai et al., 2013) et contradictoire avec (Imaz et al.,2010)

Conclusion : La mise en culture du blé avec les systèmes de semis direct et le travail minimum dans la région semi-aride présente une modification dans la qualité du sol, en particulier, la matière organique et peut augmenter aussi le rendement agronomique. En perspective et du point de vue du développement durable, des recherches sur les relations entre le semis direct et les émissions de gaz à effet de serre sont nécessaires.


FAO, 2018. What Is Conservation Agriculture? http://www.fao.org/ag/ca/1a.html.

Imaz, M. J., Virto, I., Bescansa, P., Enrique, A., Fernandez-Ugalde, O., &Karlen, D. L. (2010). Soil quality indicator response to tillage and residue management on semi-arid Mediterranean crop land. Soil and Tillage Research, 107(1), 17-25.

Jemai, I., Aissa, N. B., Guirat, S. B., Ben-Hammouda, M., & Gallali, T. (2013). Impact of three and sevenyears of no-tillage on the soil water storage, in the plant root zone, under a dry subhumidTunisianclimate. Soil and tillage research, 126, 26-33.

Vian, J. F., Peigné, J., Chaussod, R., & Roger‐Estrade, J. (2009). Effects of four tillage systems on soil structure and soil microbial biomass in organic farming. Soil Use and Management, 25(1), 1-10.

http://www.fao.org/ag/ca/1a.html

2ème



188

P3-4 Contribution à l’étude du traitement physico-chimique sur le pouvoir

germinatif chez l’arganier : Argania spinosa L. (Skeels)

Ahmed BENCHETTOUH1,4, Hicham GOUZI2, Kaddour MAAMAR-KOUADRI3 et Ferial MOUSTFAOUI4

1 Laboratoire de biodiversité et conservation des eaux et des sols, Faculté des Sciences, Université Abdelhamid Ibn Badis, Mostaganem 27000, Algérie.

2Département de Biologie, Université Amar Telidji, Laghouat 03000, Algérie 3 Institut National de Recherche Forestière, Alger 16000, Algérie

4Département d’Agronomie, Université Amar Telidji, Laghouat 03000, Algérie

[email protected]

Introduction : Argania spinosaL. (Skeels) est un arbre appartenant à la famille des sapotacées à multiples usages (Moukal, 2004). Chaque partie de l’arbre est utilisable, et il constitue une source de revenus pour les riverains. Néanmoins, l’Arganeraie se dégrade d’année en année avec une vitesse alarmante (Homrani, 2011). De nombreuses expériences ont été menées sur sa multiplication. D’après Bellefontaine (2010), les techniques de multiplication asexuée notamment par bouturage, marcottage, drageonnage et par des rejets sont couteuses. Les traitements physico-chimiques des noix est une alternative encourageante.

Pour cela, l’objectif principal de cette approche est d’étudier l’effet de quelques facteurs physico-chimiques (salinité, scarification, acide sulfurique, température, acide gibbérellique) sur le pouvoir germinatif des noix d’arganier afin de déterminer les conditions optimales de germination de ces graines. L’effet du poids de la noix d’arganier a été étudié également.

Matériel et méthode : Les fruits récoltés, provenant de la maison forestière (Wilaya de Mostaganem) ont été récoltés à la maturité complète. Les produits chimiques utilisés pour les différents traitements physico-chimiques des noix d’arganier sont : NaCl, H2SO4 à 96%, AG, eau chaude (45 °C) et les poids des noix.

NaCl : Les noix sont traitées par différentes concentration du NaCl : 0 Mm (témoin), 50, 150 et 1000 Mm.

H2SO4 (96%) : Les noix d’arganier sont trempées dans H2SO4 à 96% à différentes durées : 0 (témoin), 5, 20, 30, 60 et 120 minutes.

AG : Les noix sont soumises à des concentrations différentes d’AG: 0 ppm (témoin), 100, 500, 1000 et 2000 ppm.

Température de l’Eau: Les noix sont trempées dans un bain marie à 45°C pendant 24 heures.

Poids des noix : Trois catégories de noix ont été testées : légères (2,3 ± 0,14 g), moyennes (3,6 ± 0,28 g) et lourdes (5,2 ± 0,014g).

La durée d’arrosage avec de l’eau distillé est variée entre 13 à 18 jours.


Effet du NaCl : La figure 1 montre que l’augmentation de la concentration du NaCl, provoque un retard de germination. En présence de 50 et 150 mM du NaCl, les noix germent qu’à partir du 11eme et 16eme jour, respectivement par rapport au témoin. Par contre, les noix soumises à une forte concentration saline (1000 mM), n’ont pas germé.


2ème



189

Temps (Jours)

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

Tau

x de

ger

min

atio

n (%

)

0

20

40

60

80

100[NaCl] = 0 mM

[NaCl] = 50 mM

[NaCl] = 150 mM

[NaCl] = 1000 mM

Figure 1. Taux de germination des noix pré traitées par différentes concentrations du NaCl

L’arganier se comporte comme une espèce glycophyte, montrant une diminution de la vitesse de germination avec l’augmentation de la concentration saline.

Effet de H2SO4 : La figure 2, montre que, les noix trempées pendant 5 minutes dans H2SO4 amorcent leur germination dès le 3eme jour avec un taux de germination de 27,8% atteignant un maximum de 72 % à la fin de cet essai. Cependant, la prolongation de durée d’immersion des noix dans H2SO4 (96%) plus de 5 minutes, provoque une latence dans leur germination, voire même une diminution remarquable sur le taux final de germination (33% chez les noix immergées dans H2SO4 pendant120 minutes).

Temps (Jours)

0 2 4 6 8 10 12 14

Tau

x de

ger

min

atio

n (%

)

0

20

40

60

80

1000 min

5 min

20 min

30 min

60 min

120 min

Figure 2. Taux de germination des noix d'arganier prétraitées dans H2SO4 (96%) à différentes durées

Effet d’AG : La figure 3 montre que, les noix d’arganier mises dans AG aux concentrations 100 et 500 ppm amorcent la germination juste après 3 jours de leur semis avec un taux de 10% et 5% respectivement. Par la suite, les taux augmentent, pour atteindre un taux maximal de 90% pour 100 ppm et 50% pour 500 ppm. En présence de 1000 ppm, 2000 ppm, les noix ne germent qu’à partir du 6eme et 15eme jour, respectivement. Si on compare, la vitesse de la levé de germination entre les noix traitées et celle témoins, nous déduisons que AG à faible concentration a aucun effet simulateur sur le déclanchement de la germination chez les noix d’arganier.

2ème



190

Temps (Jours)

0 2 4 6 8 10 12 14 16

Tau

x de

ger

min

atio

n (%

)

0

20

40

60

80

100

[AG] = 0 ppm

[AG] = 100 ppm

[AG] = 500 ppm

[AG] = 1000 ppm

[AG] = 2000 ppm

Figure 3. Taux de germination des noix d'arganier traitées par différentes concentrations AG

Effet de la température de l’eau : La figure 4 montre qu’après 4 jours, les noix traitées à l’eau chaude (45°C) pendant 24 heures présentent un taux de germination élevé (35%) par rapport au taux des noix trempées dans l’eau à température ambiante (15%). Le taux final de germination a été relativement important chez les noix imbibées dans l’eau chaude (100%) que celles immergées dans l’eau à température ambiante (95%).

Temps (Jours)

0 2 4 6 8 10 12 14

Tau

x de

ger

min

atio

n (%

)

0

20

40

60

80

100

Témoins

45°C

Figure 4. L’évolution du taux de germination des noix d’arganier sous l’effet de l’eau chaude

3.5. Effet du poids des noix : La figure 5 montre que le poids affecte nettement le pouvoir germinatif des noix d’arganier. Elles commencent à germer dès la première semaine (7 jours) mais avec des taux nettement variables ; 10 % pour les noix légères, 40 % pour les noix moyennes et 20 % pour les noix lourdes.

Le taux de germination obtenu après 18 jours révèle que les noix d’arganier lourdes ont un taux de germination élevé (80%) par rapport aux celles moyennes (77 %) et légères (70 %). Ceci peut s’expliquer par une maturité physiologique des graines.

2ème



191

Temps (Jours)

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

Tau

x de

ger

min

atio

n (%

)

0

20

40

60

80

100Graines légéres

Graines moyennes

Graines lourdes

Figure 5. Taux de germination des noix d'arganier par catégorie du poids

Conclusion : En conclusion, nous pouvons dire que l’étude du comportement germinatif des noix d’arganier, a permis d’obtenir résultats suivants :

la salinité du milieu inhibe presque totalement la germination des noix ceci implique que l’arganier est une espèce glycophyte ;

le taux de germination est d'autant plus élevé que les noix sont moyennes (pèsent moyennement) ;

le trempage des noix d’Arganiaspinosa dans H2SO4 pendant 5 minutes et le traitement par AG à 100 ppm a un effet positif sur le taux et la durée de germination.

le trempage des noix dans l'eau chaude (45 °C) s’est avéré efficace et non couteuse pour une bonne germination.


Bellefontaine R., 2010. De la domestication à l’amélioration variétale de l’arganier (Argania spinosa L. Skeels) article de recherche sécheresse 2010; 21 (1) Pp: 42-53.

Homrani B.A., 2011. Essai d’installation et de suivi de comportement de l’arganier (Arganiaspinosa) dans le contexte aride de Tafilalet. Actes du Premier Congrès International de l’Arganier, Agadir 15 - 17 Décembre. Pp : 309-318.

Moukal A., 2004. L’arganier, Arganiaspinosa L. (skeels), usage thérapeutique, cosmétique et alimentaire. Phytothérapie Numéro 5: pp : 135-141.

2ème



192

P3-5 Phytoremédiation : Tolérance et Accumulation des metaux lourds par

Phragmites australis

Khadidja BOUSSAID et Nadjiba CHEBOUTI-MEZIOU

Laboratoire de recherche Technologie Douce, Valorisation, Physico-chimie des Matériaux Biologiques et Biodiversité, l’Université M’Hamed Bougara, Boumerdès, Algérie

[email protected]

Introduction : Les déchets liquides chargés en métaux lourds sont plus dangereux vu que l’eau entre dans la composition de toute entité, vivante ou non et constitue ainsi une matrice pouvant transportés ces polluants un peu partout. Aussi est –il claire que l’industrie soit responsable de la quasi–totalité des rejets des métaux lourds dans l’eau, d’où la nécessité de réduire au maximum la concentration en métaux de ces eaux résiduaires. Tel objectif est devenu possible grâce aux techniques d’élimination et de récupération des métaux dans l’eau (Crine et al., 1988) ainsi que (Peter et al., 1993).

Un certain nombre de plantes de milieux humides ont été trouvés de plus en plus vigoureusement dans différents sites contaminés aux métaux indiquant que ces espèces ont un certain degré de la tolérance aux métaux. Phragmites australis (Roseau commun) est une plante rhizomateuse de la famille des Poaceae. Sa répartition géographique est la plus large de toutes les plantes à fleurs (van der Werff, 1991 ; Massacci et coll., 2001). Les propriétés naturelles des plantes sont exploitées dans le domaine de la phytoremédiation. C’est un ensemble de techniques permettant de dépolluer des sols, d’épurer des eaux usées en utilisant des plantes (Hall et Williams, 2003 et Callahans et al., 2006). Ils poussent généralement dans les zones humides, où dans de nombreux habitats il peut s'épanouir et devenir les espèces végétales dominantes. Cette plante peut résister à des conditions édaphiques, y compris la présence de métaux lourds toxiques, tels que Zn, Pb, Cu et Cd Kufel and Kufel, 1980 ; Schierup and Larsen, 1981; Vander Werff, 1991; Ye, 1995). Il possède des caractéristiques utiles pour la phytoremédiation des terres humides (Massacci et coll., 2001).

Matériel et méthodes : Ce travail comporte deux parties dans un premier temps, nous nous sommes intéressés à éliminer le ETM par une plante appartienne à la famille de peacées (Phragmite australis). C’est le traitement par l’intermédiaire de filtres plantés.

nous avons mis en place un système de épuration, Ce système est composé de deux cuves : l'une située en hauteur et la deuxième en contre bas pour recevoir l'eau qui s'écoule de la première cuve, dans lequel ont été plantés de macrophytes

Résultats et discussion : Les résultats montrent une élimination très importante du ETM sur le filtre planté de Phragmite australisaprès un temps de séjour de 30 jours Avec des rendements d’éliminations de 84.45%. Nos résultats ont montré aussi une réduction significative de la DCO, DBO5, conductivité, le phosphate et les nitrates. La plus grande accumulation de ETM est produite dans les racines suivie par les feuilles


Callahan D. L., Baker A . J. M., Kolev S. D., Wedd A. G., 2006. Métal ion ligands in hyper accumulating plants. Journal of Biological Inorganic Chemistry, 11: 2-12.


2ème



193

Crine M., Baldewijnis J.M., SchitzM et Salmon T. 1988. Cd, Cu and Zn uptake by sulfate reducing bacteria in an up flow fixed be reactor. International Biotechnology Symposium, Paris. Page 236,

Hall J.L., Williams L.E. 2003. Transitio metal transporters in plants, Journal of experimental Botany, 54:2601-2613

Kufel, I., Kufel, L., 1980. Chemical composition of reed (Phragmites australis Trin. ex Steudel) in relation to thes ubstratum. Bulletin de l’Académie Polonaise des Sciences, 28, 563–568.

Massacci, A., Pietrini, F., Iannelli, M.A., 2001. Remediation ofwetlands by Phragmites australis, Minerva Biotecnologica, 13: 135–140.

Van Der Werff M., 1991. Common reed, In Rozema J., Verkleij J.A.C. (eds) Ecological responses to environmental stresses. Tasks for vegetation science, vol 22. Springer, Dordrecht. https://doi.org/10.1007/978-94-009-0599-3_15

P3-6 Les effets de la salinité des sols sur l’arboriculture fruitière dans la région du

Hodna

Samir HADJ-MILOUD1 et Abdelouaheb BELHAJ2

1Ecole Nationale Supérieure Agronomique (El Harrach, Alger)

2Ecole Normale Supérieure (ENS-Kouba)


Mots clés : Salinité, Arboriculture Fruitière, Faciès Chimiques, Profils salins, Hodna.

Introduction : La salinisation des sols est définie comme étant le processus pédologique suivant lequel le sol s’enrichit anormalement en sels solubles, acquérant ainsi le caractère salin. Cependant, l'accumulation des sels solubles d’une manière excessive dans les sols cultivés entraine une régression des rendements à moyen terme, et un dépérissement des cultures à long terme. La région du Hodna est un exemple typique de l'environnement salin résultant de plusieurs facteurs de salinisation. La mise en culture des sols de la région en question par l’arboriculture fruitière est menacée par la salinité.

L’objectif de cette étude consiste en une caractérisation de l’état de salinité de trois sols salés d’une topo-séquence dans la région du Hodna. Il s’agit de caractériser la solution des sols, y définir les profils, en déterminer les faciès chimiques et expliquer les effets de la salinité sur l’arboriculture fruitière.

Matériel et Méthode : La zone d’étude se situe au sud du chott El-Hodna. Le climat est aride (167 mm de pluie/an) à hiver tempéré avec une très forte évapotranspiration potentielle (1300 mm/an). L’occupation du sol : Abricotier (Prunus armeniaca).

Nous avons étudiés trois sondages (S1, S2 et S3). A partir de chaque sondage un échantillon de sol a été prélevé tous les 30 cm, jusqu'à une profondeur de 1,5 m. Ainsi, le nombre d’échantillons par sondage est de 5 échantillons, d’où un total de quinze (15) échantillons. Le choix de 30 cm reste un choix délibéré du fait qu'il n'y a pas eu une description complète des sondages.

https://doi.org/10.1007/978-94-009-0599-3_15



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194

Les échantillons prélevés ont fait l’objet de plusieurs analyses : la conductivité électrique (CE) (extrait dilué 1/5). Les valeurs de la CE ont été transformées en valeurs de CE (pâte saturée) et dosage des sels (SO4

--, HCO3-, Cl-, Ca++, Na+, Mg++, K+).

Résultats et discussion : Le sol du sondage 1 présente une salinité relativement faible (CE<5,6 dS/m) par rapport aux sols du sondage 2 et 3. Ceci est dû au fait que le sol en question se trouve dans la partie amont de la zone d’étude, ce qui fait que ce sol se situe dans une zone de départ des sels solubles. Ce départ des sels solubles est accentué par les irrigations qui se trouvent en amont. Par ailleurs, le sol du sondage 2 présente une salinité très élevée à partir du niveau 2 (CE > 5,6 dS/m), la salinité est extrêmement élevée dans le niveau 5 (CE = 19 dS/m). Cependant, nous notons également une très forte salinité dans le sol du sondage 3 (CE >35,42 dS/m). De ce fait, nous avons déterminé trois profils salins pour le S1, S2 et S3 qui sont respectivement de type convexe, descendant et concave. En général, les sols étudiés se caractérisent par des niveaux de salinités assez élevés (USSL, 1954).

En revanche, le classement des anions et des cations selon leur dominance est de type : Cl- > SO4--

> HCO3- ; Ca++ > Mg++ > Na+ > K+. L’analyse du diagramme de Piper montre la présence de deux

types de faciès chimiques de la solution des sols. Un faciès de type hyper chlorurée calcique et un autre facies de type hyper sulfaté calcique.

Cependant, ces faciès chimiques montrent que ces sols évoluent selon la voie saline neutre. Ceci est très fréquent en Afrique du Nord. En Algérie, ces résultats ont été confirmés par dekkiche (1974) dans la région d’El-Hodna. Sur le plan agronomique, ce faciès chloruré (25 < Cl- (meq/l) < 0.75) est néfaste pour la croissance des plantes en occurrence l’arboriculture fruitier. En effet, les concentrations élevées en sodium (2,44 < Na+ (meq/l) < 0.75) et en chlore, peuvent engendrer des contraintes majeures affectent la nutrition minérale des arbres fruitiers, car les effets nutritionnels de la salinité incluent les deux actions primaires du sel sur les plantes (la toxicité: directe due à lʼaccumulation excessive des ions dans les tissus et un déséquilibre nutritionnel provoqué par excès de certains ions) (Maillard, 2001). Ainsi, la salinité des sols entraîne une réduction dans le rendement, voir un dépérissement des arbres fruitiers dans la région du Hodna.

Les résultats statistiques obtenues montrent une meilleure corrélation entre la conductivité électrique et le Na+ (r=0.98 ; p<0.01), Mg++ (r=0.94 ; p<0.01) et le Cl- (r=0.93 ; p<0.01), qui sont hautement significative. Nous pouvons expliquer cette corrélation par le fait que le Na+ ne rentre pas dans les phénomènes de précipitation des minéraux jusqu’à des valeurs de CE très élevées (Delage, 1987). L’évolution du Mg++ peut être contrôlée par la précipitation de la magnésite (Droubi et al., 1980). L’ion chlore, qui ne rentre pas dans les précipitations des minéraux jusqu’à des niveaux de salinité très élevés, présente un comportement semblable à celui du sodium est suit l’évolution de la CE (Ait-Mechedal, 2014).

Conclusion : Les analyses des données montrent que les trois sols étudiés se caractérisent surtout par de très forte salinité (0,7 < CE (dS/m) < 50). Seul le sol du sondage 1 présente une salinité relativement faible (0,7 < CE (dS/m) < 5,5). Par ailleurs, les compositions chimiques de la solution des sols étudiés présentent des teneurs appréciables en sulfates, chlorures et des concentrations très élevés en calcium et sodium. Ceci affecte les valeurs du pH, qui reste relativement alcaline.

Enfin, nous pouvons conclure que le développement de la filière arboriculture fruitière, dans la région du Honda, est réellement menacé par un dépérissement à cause de la forte salinité des

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195

sols. Afin d’atténuer cette salinité, il faut préconiser une fraction de lixiviation au moment de l’irrigation. Cette fraction se définie par la part du volume d’eau d’irrigation qui consiste à dissoudre les sels accumulés dans le sol et à les entraîner en dehors du profil racinaire, et d’affranchir ainsi la plante des effets néfaste de la salinité. L'importance de l'accumulation des sels dépend de la qualité d'eau d'irrigation, de la conduite des irrigations et de l'efficacité du drainage.

Références

Dekkiche B., 1974. Contribution à l'étude des sols du Hodna et corrélation géochimique des eaux de nappe. Thèse Univ. Gant. Belgique, 210 p.

Delage P., 1987. Aspects du comportement des sols non satures. Revue françai-se de Géotechnique, 41: 63-71.

Ait-Mechedal M., 2014. Évolution temporelle de la salinité des sols du bas Cheliff. Magister, ENSA, Alger, 74p.

Droubi A., Fritz B., Gac J.Y., Tardy Y. 1980. Generalized residual alkalinityconcept: application to prediction of the chemical evolution of natural waters by evaporation. Américan Journal of Science, 280, 560-572.

Maillard J., 2001. Le point sur l’irrigation et la salinité de sols en zone sahélienne. Risque et recommandation. Handicap International. Novembre 2001, 34 p.

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196

P3-7 Confection d’une nouvelle approche pour l’évaluation, par cohorte du coefficient de croissance (K) de l’équation de von Bertalanffy chez les poissons pélagiques : Cas de

l’anchois Engraulis encrasicolus (Linnaeus, 1758) de la région centrale de l’Algérie

Chahinez Achwak HAMAZ, Rania KASSIS et Ahmed BOUAZIZ

Valorisation et préservation des stocks exploitables des petits pélagiques Laboratoire REVIECO, Faculté des Sciences, Université Alger 1

[email protected]

Mots clés : Anchois, Algérie, âge, croissance, K.

Introduction : Nous proposons une nouvelle approche pour le calcul du coefficient de croissance (K) par cohorte de l’équation de von Bertalanffy.Pour ce faire, nous avons choisi un petit pélagique, en l’occurrence l’anchois Engraulis encrasicolus (Linnaeus, 1758) dans la région centrale de la côte algérienne comprise entreCherchell àl’Ouest (36° 35’ N, 1° 41’E) et Alger à l’Est (36° 46, N, 3° 04’ E). Les 3070 individus tous sexes confondus qui ont fait l’objet de cette étude mesurent entre 6 et 17 cm. Pour l’estimation du coefficient de croissance (K) par âge nous avons mis en évidence une nouvelle formule qui en découle à partir de l’équation de von Bertalanffy. Pour ce faire, la connaissance de la clé âge-longueur, de L∞ et de t0de l’espèce étudiée s’impose.

Matériel et méthodes : Le choix s’est porté sur l’anchois du fait qu’elle représente un intérêt économique important dans la production halieutique en Algérie. La détermination de la clé âge longueur s’est faite par la méthode de Bhattacharya (1967) du logiciel FISAT II, version 1.2.2 (2005). Cette méthode est hautement recommandée par la FAO (2020). Concernant le calcul des paramètres L∞, K et t0, nousavons opté pour le logiciel VONBIT_ALXL (2012) du fait qu’il permet de calculer les paramètres de croissance linéaire avec un minimum de 04 couples de valeurs (âge-taille).

Á partir de l’équation de von Bertalanffy : 𝑳𝒕= L∞ (1 − 𝐞−𝐤 𝐭−𝐭𝟎 ) et la formule de Taylor (1962) :

𝑳∞ =𝑳𝒎𝒂𝒙

𝟎.𝟗𝟓, nous avons confectionné une nouvelle équation nous permettant de calculer la

vitesse de croissance par âge (K).


Clé âge-longueur et paramètres de croissance linéaire : Les résultats de la clé âge-longueur et les paramètres de croissance linéaires de l’anchois de la région centrale de la côte algérienne sont consignés dans le tableau 1 :

Tableau 1. Clé âge-longueur et paramètres de croissance linéaires de l’anchois de la région centrale de la côte algérienne.

Clé âge-longueur (FISAT II, version 1.2.2 (2005)

Age (an) Lt(cm) Effectif Indice de

Séparation (I.S.) Intervalle de

confiance (α = 5%) Ecart - type

1 8.12 77.26 - [7.06-9.18] 1.060 2 10.38 488.19 2.060 [9.44-11.32] 0.940 3 12.61 2299.48 2.050 [11.6-13.62] 1.010 4 15.02 224.63 2.110 [14.34-15.7] 0.680

Paramètres de croissance linéaire de l’équation de von BertalanffyVONBIT_ALXL (2012)

L∞(cm) 18.12 t0 (an) -0.045


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197

Détermination de la vitesse de croissance (K) par âge : Á partir de l’équation de von Bertalanffy, nous avons calculé la vitesse de croissance (K) :

En outre, afin d’estimer la valeur de K pour chaque classe d’âge, il est impératif de calculer la

valeur de L∞ pour chaque cohorte, en utilisant l’équation de Taylor (𝑳∞ =𝑳𝒎𝒂𝒙

𝟎.𝟗𝟓). Les résultats

obtenus sont donnés dans le tableau 2.

Tableau 2. Calcul de Lmax (cm), L∞ (cm) et K de l’anchois de la région centrale de la côte algérienne

Âge (an) Lt(cm) Lmax (cm) L∞ (cm) K (an-1

)

1 8.12 7.75 8.16 5.09 2 10.38 10.25 10.79 1.60 3 12.61 13.75 14.47 0.67 4 15.02 16.75 17.63 0.47

Notons que la longueur maximale(Lmax) correspond à la dernière valeur comprise dans le calcul de la droite de régression pour chaque âge. L’analyse de la figure 1 montre que la vitesse de croissance (K) diminue avec l’âge, ce qui signifie que la vitesse de croissance est plus grande chez les juvéniles que chez les individus adultes. Cette baisse est observée chez tous les petits pélagiques qui se caractérisent par une faible longévité (Bellili et al., 2020, Bouaziz et al., 2020 ; Sparre et Venema, 1998).

Figure 1. Diminution de la vitesse de croissance en fonction de l’âge

0

1

2

3

4

5

6

0 1 2 3 4 5

K (

an-1

)

Age (an)

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198

de l’anchois de la région centrale de la côte algérienne.

Conclusion et perspectives : La connaissance de la vitesse de croissance (K) par âge nous permet de calculer la mortalité naturelle (M) par âge.

Dans les modèles d’évaluation de la biomasse exploitable des espèces animales marines, la connaissance de la mortalité naturelle (M) s’impose. Ce paramètre est toujours considéré comme étant constant. Par ailleurs, nous savons que dans la réalité, le taux de mortalité naturelle est beaucoup plus élevé chez les jeunes individus que les plus âgés. En déterminant le coefficient de croissance (K) et la longueur asymptotique (L∞) par âge, ceci nous permet de calculer avec aisance la mortalité naturelle par âge et de voir qu’elle est son impact sur l’évaluation de la biomasse exploitable de l’anchois de la région centrale de la côte algérienne.


Bellili, H., Chengane, R., Bouaziz, A., & Rechache, H. (2020). is the exploitable biomass (B) vulnerable to changes of natural mortality (M)? case of the Round Sardinella. XI International scientific Agricultural symposium ''Agrosym 2020'', pp. 726-731. Retrieved from Agrosym 2020.

Bouaziz , A., Abdoun, L., Bouzidi , Y., Sadeddine, F., & Seddik, R. (2020). is the exploitable biomass (B) vulnerable to changes of natural mortality (M) by age ? case of sardina pilchardus (Walbaum, 1792). XI International scientific Agricultural symposium ''Agrosym 2020'', pp. 628-634.

Healey, A. J., Farthing, M. W., Nunoo, F. K., Potts, W. M., Sauer, W. H., Skujina, I., & Mckeown, N. J. (2020). Genetic analysis provides insights into species distribution and population structure in East atlantic horse mackerel (Trachurus trachurus and T. capensis), Journal of Fish Biology, 96(3):795-805.

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P3-8 L’association de Salmonella Dublin avec l’avortement bovin à Alger et

comparaison de différentes méthodes de diagnostic

Djamila HEZIL1,2, Sara ZAIDI3, Hassen BENSEGHIR2,4, Radja ZINEDDINE2, Amina BESSAS5, Amine MSELA6 et Farida GHALMI2

1Département de Biologie, Faculté des sciences,

Université M’Hamed Bougara, Boumerdès 035000, Algérie

2Laboratoire de Recherche Gestion des Ressources Animales Locales,

Ecole Nationale Supérieure Vétérinaire d'Algérie, ENSV, Algérie

3Ecole Nationale Supérieure Vétérinaire, Alger, 16000, Algérie.

4Département de microbiologie, Faculté des sciences naturelles et de la vie,

Université Hadj Lakhdar Batna2, Algérie.

5Département SNV, Université Ben Youcef Benkhedda Alger I, Alger, 16000, Algérie.

6Faculté des Sciences Biologiques et Agronomiques,

Université Mouloud Mammeri de TiziOuzou, Algérie.

[email protected]

Mots clés : Salmonella Dublin, Bovins, Avortement, Immunologie, Bactériologie, Alger

Introduction : Chez les bovins, de nombreux sérotypes de Salmonella enterica sont responsables d'une grande variété de manifestations cliniques, ce qui peut entraîner des pertes économiques considérables. Certains sérotypes peuvent provoquer des avortements sporadiques chez les vaches, comme le sérotype Dublin. Cette étude a été réalisée dans différents élevages bovins de la région d'Alger pour déterminer la prévalence de Salmonella Dublin à l'aide de méthodes bactériologiques et immunologiques.

Matériel et méthodes : La prévalence de Salmonella a été déterminée par analyse bactériologique selon la méthode de référence AFNOR NF U 47-100 sur des échantillons fécaux prélevés sur 184 bovins appartenant à 19 exploitations différentes, et sérotypage pour S. Dublin. Une analyse immunologique par dosage immunoenzymatique (ELISA) pour S. Dublin a été réalisée sur des échantillons de lait prélevés sur 91 bovins. Une enquête sur des cas (n=5) et des fermes témoins (n=14) pour une analyse comparative a été réalisée pour démontrer un lien entre l'avortement chez les vaches et la prévalence de S. Dublin avec des méthodes bactériologiques et immunologiques. La sensibilité, la spécificité, le coefficient Cohen Kappa, les Odds ratios du test de McNemar et les intervalles de confiance ont été calculés à l'aide des logiciels Winepiscope 2.0 et StatA 9.1, et p<0,05 a été considéré comme statistiquement significatif.

Résultats et discussion : Les résultats bactériologiques ont montré une prévalence de 7,6% (IC 95%: 3-10), pour Salmonella et le sérotypage a révélé une prévalence pour S. Dublin de 2,7%. L'analyse immunologique du lait par la technique ELISA a révélé une prévalence de 13,2% (IC à 95%: 5-20) pour S. Dublin. L'étude comparative entre les résultats immunologiques du lait et les résultats bactériologiques des fèces pour la détection de S. Dublin a montré une mauvaise concordance entre les deux tests (k=0,25), le dosage immunoenzymatique étant significativement plus sensible que le test bactériologique (p<0,05). Les résultats de l'enquête n'ont pas démontré une association claire entre la détection bactériologique de S. Dublin dans les fèces et l'avortement chez les vaches (OR = 8,66, IC à 95%: 0,58-130,12). Cependant, avec l'analyse


2ème



200

immunologique du lait pour S. Dublin, il y avait une association positive significative (OR=62,33, IC 95 %: 2,13-18,22) entre une réponse anticorps positive à S. Dublin dans le lait et la présence d'avortements à la ferme.

Conclusion : Au vu de ces résultats, nous pouvons conclure que les infections à Salmonella devraient systématiquement figurer dans le diagnostic différentiel des avortements chez les bovins laitiers en Algérie, donc des mesures de régie et de biosécurité supplémentaires doivent aussi être mises en place pour les élevages positifs afin de limiter la propagation de cette maladie à d’autres élevages.


Nielsen L. R., Toft N., and Ersboll A. K., 2004. Evaluation of an indirect serum ELISA and a bacteriological faecal culture test for diagnosis of Salmonella serotype Dublin in cattle using latent class models. J. Appl. Microbiol., 96: 311- 319.

Nyman A. K. J., Ågren E. C., Bergström K., and Wahlström H., 2013. Evaluation of the specificity of three enzyme-linked immunosorbent assays for detection of antibodies against Salmonella in bovine bulk milk, Acta Vet. Scand.; 55: 5. https://doi.org/10.1186/1751-0147-55-5

Agren E. C., Johansson J., Frössling J., Sternberg-Lewerin S., 2015. Factors affecting costs for on-farm control of Salmonella in Swedish dairy herds. Acta Vet. Scand.; 57: 28.

Cummings K. J., Virkler P. D., Wagner B., et al. 2018. Herd-level prevalence of Salmonella Dublin among New York dairy farms based on antibody testing of bulk tank milk. Zoonoses Publ. Hlth. 65 (8): 1003-1007.

https://doi.org/10.1186/1751-0147-55-5

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201

P3-9 Application de techniques de greffage pour valoriser des plants de Caroubier

(Ceratonia siliqua L.)

Kaddour MAAMAR-KOUADRI1, Ahmed BENCHETTOUH2, Yahia CHEBOUTI1 et Aissa MIHOUBI1

1Institut National de Recherche Forestière, Station de Baraki, Alger

2Université Amar Telidji, Département d’Agronomie, Laghouat

[email protected]

Introduction : Le caroubier est une espèce agro-sylvo-pastorale offrant de nombreux intérêts socio-économiques et écologiques. A l’état naturel, le caroubier se retrouve dans l'étage thermo-méditerranéen en association avec l’olivier, le lentisque et le Doum en étages bioclimatiques semi-aride chaud et subhumide avec une altitude allant de 100 m à 1300 m dans les vallons frais qui le protègent des gelées ; avec une température de 5°C jusqu’à 20°C et une pluviométrie de 80 mm à 600 mm/an. Sa fructification est sensible aux gelées. Il s’adapte à plusieurs types de sols (Benmahioul et al., 2011). Le caroubier est un arbre dioïque et parfois hermaphrodite, il peut vivre jusqu’à 200 ans (Rejeb, 1995). La production mondiale de caroube en 2010 est estimée à 318 000 tonnes. Elle est essentiellement concentrée en Espagne, Italie, Maroc, Portugal, Grèce, Turquie, suivie de l’Algérie (18 000 tonnes), Liban, et Tunisie (FAOstat, 2010).


Choix des arbres d’élite : Sélection et géo-référencies un ou deux arbres d’élite par verger de Caroubier dans la Mitidja (Wilaya d’Alger, de Blida et de Tipaza). Les arbres d’élite sont considérés comme sources de graines et de greffons pour améliorer la qualité des plants de Caroubier.

Multiplication par semis : Les graines sont traitées pour augmenter le taux de germination et semées en pépinière expérimentale de la station de Baraki.

Techniques de greffage de Caroubier : Les greffons sont prélevés sur les pieds femelles de ces arbres d’élite et les greffer sur une gamme des plants de caroubier en pépinière (âgés de 2 ans) et sur les pieds males de la parcelle expérimentale de la station de Baraki (âgés de 6 ans). Plusieurs types de greffage sont appliqués : Le greffage en placage, en écusson, en couronne et en fente terminale.

Résultats et discussion : On a compté environ 628 arbres de Caroubier dans la wilaya d’Alger, 547 arbres dans la wilaya de Blida et 2.428 arbres dans la wilaya de Tipaza, afin de sélectionnés un ou deux arbres d’élite par site, le choix est basé sur la production de gousse, qualité de gousse, état sanitaire de l’arbre, etc.

Le taux germination des graines de Caroubier semées en pépinière de plusieurs provenances est atteint 87 %. La multiplication par semis est facile, mais elle est entravée par l’impossibilité de reconnaître le sexe de la plante avant la maturation et la production tardive, qui peut prendre plus de 8 ans. La production croit progressivement avec l’âge et se stabilise à 40-50 ans pour atteindre 100 à 200 Kg/Arbre. Le rendement dépend à des conditions du milieu, des cultivars, de l’année et des soins culturaux. Concernant la technique de greffage appliqué au caroubier, le greffage en écusson est élevé sur des arbustes ou le diamètre des rameaux de porte greffe plus grand (donc une durée d’élevage plus longue) alors que le greffage en fente terminale a donné des résultats encourageants pour les plants très jeunes en pépinière et il permet d’avoir une bonne soudure


2ème



202

greffon-porte greffe (Ait Chitt et al., 2007). La méthode de greffage permet aux arbres mâles de donner des fruits à partir de la troisième année, de produire des races garantissant la fructification et la préservation de la conformité des caractères sélectionnés chez la plante mère. Pour arriver à maturité, la caroube nécessite généralement entre 9 et 10 mois. Pour la plantation, on utilise des intervalles de 8 m entre les arbres et 6 m entre les lignes. Ce qui donne approximativement 200 arbres/hectares. La densité dépend de la disponibilité en eau et de la fertilité des sols. Au niveau des plantations, il est faut prévoir une proportion de 10 % au moins de pieds males ou hermaphrodites, qui seront distribués de façon à assurer la plus large pollinisation des sujets femelles.

Conclusion : Le Caroubier est un arbre forestier ou agricole de multiples usages, mais reste très négligé en Algérie et n’a pas encore eu la place qu’il mérite dans les programmes de reboisement. Pourtant, c’est une espèce ayant d'énormes intérêts écologiques (plasticité, rusticité, mellifère par excellence, fourrager, conservation des sols, etc.) et socio-économiques par la production de caroube, qui font l'objet de transactions commerciales.

La valorisation de cette espèce par greffage est une technique efficace pour la préservation de la conformité du plant produit par rapport au plant mère sélectionné pour ses caractéristiques de production de qualité.


Ait Chitt M., Belmir H. et Lazrak A., 2007. Production de plants sélectionnés et greffés de caroubier. Transfert de technologie en agriculture. Maroc., 153: 1-4.

Benmahioul B., Kaïd-Harche M. et Daguin F., 2011. Le caroubier, une espèce méditerranéenne à usages multiples. Forêt méditerranéenne T. XXXII, n° 1.

FAOstat, 2010 - www.fao.org

Rejeb M.N., 1995. Le caroubier en Tunisie : Situations et perspectives d'amélioration- Quel avenir pour l'amélioration des plantes ? AUPELF-UREF ed. John Libbey Eurotext, Paris, pp. 79-85.

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203

P3-10 Origine botanique des miels de la région de Mostaganem

Djamaia-Sabiha RADJA, Mounia HOMRANI, Abdelkader El-Amine DAHOU, Ahmed HADDAD et Abdelkader HOMRANI

Laboratoire des Sciences et Techniques de Production Animales, Département d’Agronomie, Faculté SNV, Université de Mostaganem, 27000, Algérie.

[email protected]

Mots clés : Miel, Pollen, Mostaganem, Khadra, Hchachta

Introduction : Pour valoriser un miel, il faut lui donner un nom qui exprime son origine, principalent du nectar ou ce qui refléte l’originalité géographique. Le présent travail est une contribution à la détermination des caractéristiques des spectres polliniques des miels produits dans l’ouest de la wilaya de Mostaganem (Khadra et Hchachta).

Matériel et méthode : Les analyses des pollens contenus dans les miels sont réalisées selon la méthode de Louveaux et al. (1970). Les taxons identifiés sont groupés en classes de fréquence de grains de pollen (pollens dominants, pollens d’accompagnement, pollens isolés importants, pollen isolés rares).

Résultats : l’espèce floristique mellifère la plus représentée dans la région de Khadra est l’Eucalyptus. Son pollen est dominant avec des pourcentages polliniques supérieurs à 45%. Des taux similaires de distribution sont retrouvés chez les espèces suivantes : Melilotus, Borago officinalis, Hedysarum coronarium, Génista sp. La région de Hchachta est caractérisée par les espèces : Ammi majus, Thapsia garganica, Coriandrium sativum, Silybum marianum, Plantago sp.

Conclusion : l’étude palynologique, des miels analysés, participe à la mise en place d’une banque de données référentielles pour les miels de la région Khadra et Hchachta. La région de Mostaganem possède une diversité végétale et des conditions climatiques favorables à la production du miel.


2ème



204

P3-11

Confection d’une nouvelle approche pour l’évaluation, par cohorte, du coefficient de croissance (K) de l’équation de von Bertalanffy chez les poissons pélagiques :

application sur la bogue Boops boops (Linnaeus, 1758) de la région centrale de l’Algérie

S. TAYA, I. TOUGAI, A. et A. BOUAZIZ

Valorisation et préservation des stocks exploitables des petits pélagiques Laboratoire REVIECO, Faculté des Sciences, Université Alger 1.

[email protected]

Mots clés : Bogue, pélagique, Algérie, pélagique, croissance, K

Introduction : Notre étude a pour but de confectionner une nouvelle approche pour évaluer, par cohorte, le coefficient de croissance K, de l’équation de von Bertalanffy, dont la valeur influe l’estimation de la mortalité naturelle (M), qui à son tour constitue un paramètre d’input capital dans les modèles d’évaluation des stocks.

Nous avons choisi la Bogue Boops boops (Linnaeus, 1758) dans la région centrale de la côte algérienne comprise entre Cherchell à l’Ouest (36° 35’ N, 1° 41’E) et Alger à l’Est (36° 46, N, 3° 04’ E) et ce suite à son importance dans les débarquements halieutiques et à son prix qui demeure abordable par rapport aux autres poissons.

Matériel et méthodes : Pour cette étude, nous avons échantillonné 2928 individus, tous sexes confondus, de tailles comprises entre 6.5 et 29.5 cm.

Suites aux recommandations de Bouaziz et al. (2020), Nous avons opté pour la méthode indirecte pour l’évaluation de la clé âge-longueur à l’aide du logiciel FISAT II, version 1.2.2 (2005).

Pour ce qui est des paramètres de la croissance linéaire de l’équation de von Bertalanffy (1938) L∞,

K et t0, nous les avons déterminé à l’aide du logiciel VONBIT_ALXL (2012),hautement recommandé par la FAO (2020). Enfin, à partir d l’équation de croissance linéaire de von

Bertalanffy (V.B.G) à savoir, 𝑳𝒕= L∞ (1 − 𝐞−𝐤 𝐭−𝐭𝟎 ), nous avons développé une nouvelle formule nous permettant d’estimer la vitesse de croissance (K) par âge. Notons que dans la littérature, la vitesse de croissance (K) est considérée comme étant constante.

Résultats

Clé âge-longueur et paramètres de croissance linéaire : La clé âge longueur, l’effectif par âge, l’intervalle de confiance de Lt et les paramètres de croissance linéaire de von Bertalanffy sont consignés dans le tableau 1.

Tableau 1. Clé âge-longueur et paramètres de croissance linéaire de l’équation de von Bertalanffy (1938) de la bogue de la région centrale de la côte algérienne.

Clé âge-longueur (FISAT II, version 1.2.2 (2005)

Age (an) Lt(cm) Effectif Indice de

séparation (I.S.)

Intervalle de confiance (α = 5%)

Écart-type

1 11.14 472.25 - 0.11 1.240

2 16.72 4323.26 2.260 0.08 2.740

3 21.12 118.44 2.060 0.19 1.090

4 25.10 49.78 2.160 0.30 1.100

5 28.31 10.22 2.080 0.63 1.040 Paramètres de croissance de l’équation de VON Bertalanffy (VONBIT_ALXL, 2012)

L∞(cm) 33.9 t0 (an) -0.037


2ème



205

Détermination de la vitesse de croissance (K) par âge : Nous avons calculé la vitesse de croissance (K) en utilisant l’équation de von Bertalanffy :

On utilise l’équation de Taylor (1965) : 𝑳∞ =𝑳𝒎𝒂𝒙

𝟎.𝟗𝟓 pour calculer L∞par âge.Ceci nous permet

avec aisance de déterminer la vitesse de croissance (K) par âge.

Les vitesses de croissance (K) par âge sont résumées dans le tableau 2.

Tableau 2. Calcul de Lmax (cm), L∞ (cm) et K de la bogue de la région centrale de la côte algérienne.

Âge (an) Lt(cm) Lmax (cm) L∞ (cm) K (an-1

)

1 11.14 11 11.58 3.15 2 16.72 17 17.89 1.34 3 21.12 22 23.16 0.80 4 25.10 26 27.37 0.62 5 28.31 29 30.53 0.52

L’analyse de la figure 1 montre que la vitesse de croissance (K) diminue de façon exponentielle avec l’âge, autrement dit les juvéniles ont une vitesse de croissance plus grande que celle des individus adultes. Ce constat est observé chez tous les petits pélagiques qui se caractérisent par une faible longévité (Bellili et al., 2020 ; Bouaziz et al., 2020).

Figure 1. Diminution de la vitesse de croissance K en fonction de l’âge de la bogue de la région centrale de la côte algérienne.

Conclusion : La connaissance de la vitesse de croissance (K) par âge nous permet de calculer la mortalité naturelle (M) par âge.

0

1

2

3

4

0 2 4 6

k

K (

an-1

)

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206

Dans les modèles d’évaluation de la biomasse exploitable des espèces animales marines, la connaissance de la mortalité naturelle (M) s’impose. Ce paramètre est toujours considéré comme étant constant. Par ailleurs, nous savons que dans la réalité, le taux de mortalité naturelle est beaucoup plus élevé chez les jeunes individus, soumis à une très forte prédation, que les plus âgés.

En déterminant le coefficient de croissance (K) et la longueur asymptotique (L∞) par âge, ceci nous permet de calculer avec aisance la mortalité naturelle par âge et de voir qu’elle est son impact sur l’évaluation de la biomasse exploitable de la bogue de la région centrale de la côte algérienne.


Bellili, H., Chengane, R., Bouaziz, A., & Rechache, H. (2020). Is the exploitable biomass (B) vulnerable to changes of natural mortality (M) ? Case of the Round Sardinella. XI International scientific Agricultural symposium ''Agrosym 2020', pp. 726-731.

Bouaziz, A., Abdoun, L., Bouzidi, Y., Sadeddine, F., & Seddik, R. (2020). is the exploitable biomass (B) vulnerable to changes of natural mortality (M) by age ? case of Sardina pilchardus (Walbaum, 1792). XI International scientific Agricultural symposium ''Agrosym 2020'', pp. 628-634.

Healey, A. J., Farthing, M. W., Nunoo, F. K., Potts, W. M., Sauer, W. H., Skujina, I. (2020). Genetic analysis provides insights into species distribution and population structure in East atlantic horse mackerel (Trachurus trachurus and T. capensis). Journal of fish Biology, 96(3):795-805.

2ème



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P4-1 Algerian ethno medicinal plants used for remedy of Cancer

Houari BENAMAR1,2,3, Malika BENACEUR2,3 et Abderrazak MAROUF4 1Department of Biology, University of MostaganemAbdelhamid Ibn Badis, PO Box 188, 27000 Mostaganem, Algeria;

2Department of Biology, University of Oran1, PO Box 1524, El M'Naouer, 31000 Oran, Algeria;

3Laboratory of Research

in Arid Areas, Department of Biology and Physiology of Organisms, University of Science and Technology HouariBoumediene, PO Box 32, El Alia, Bab Ezzouar, 16111 Algiers, Algeria;

4Department of Natural Sciences and Life,

University Center of NaamaSalhi Ahmed, P.O. Box 66, 45000 Naama, Algeria.

[email protected]

Keywords: Cancer; Ethnopharmacology; Medicinal plants; Phytotherapy; Algeria.

Introduction: Cancer is a major public health problem worldwide and it is a complex disease involving many biological factors, processes and systems, which may severely limit the actual efficacy of anticancer approaches [1,2]. Even though numerous anticancer drugs are available now, yet their effectiveness and usefulness are highly debatable particularly because of their adverse effects. As herbal cures are usually linked with a good safety profiles therefore, they have the possible potential to deliver effective substitutions to presently available synthetic anticancer agents. The present study aims to describe the plants used in Algeria to treat cancer, as reported in the literature.

Methods: The ethnopharmacological data were found through a research conducted on several works on the medicinal plants of Algeria. The used scientific nomenclature is according to The Plant List [3].

Results: In the current study, we have presented the plants used (159 species) for the therapy of different kinds of cancer. Additionally, we have provided a list of medicinal plants showing local or vernacular name, the origin, part used, method of preparation and administration, other ingredients used as a mixture, therapy type and kind of cancer treated. The most plant genera used in traditional medicine for the treatment of cancer are Aristolochia L. (Aristolochiaceae), Artemisia L. (Asteraceae) and Urtica L. (Urticaceae). Breast cancer is the most commonly treated cancer by herbs. The plants used are the most common and most easily found in Algeria.

Conclusion and Perspectives: The reported plants with anticancer properties, seem to be interesting and to which modern pharmacology can appeal. Additional studies are necessary to completely identify the phytochemicals responsible for the reported anticancer effect, and further research are needed therefore to determine the exact mechanisms involved in this disease.

Reference

[1] Siegel R. L., Miller K. D., Jemal A., 2019. Cancer Statistics 2019. CA Cancer J. Clin., 69(1): 7-34.

[2] Li M, Luo Z, Peng Z. et al. Cascade‐amplification of therapeutic efficacy: An emerging opportunity in cancer treatment. WIREs Nanomed Nanobiotechnol. 2019; e1555.

[3] http://www.theplantlist.org


http://www.theplantlist.org/

2ème



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P4-2 Traditional pharmacopoeia in southern Naâma (Algeria)

Abdelkrim BENARADJ, Hafidha BOUCHERIT, Ali MIHI, Djamel ANTEUR & Moussa HOUHAMDI

Laboratoire de Gestion Durable des Bio-Ressources dans les Zones Arides et Semi Arides, Centre Universitaire Salhi Ahmed de Naâma.

[email protected]

Key words: Naâma, survey, spontaneous plants, ethnobotany, pharmacopoeia

Introduction: The southern part of Naama covers important plant resources spread over the plains, mountains, chotts, dayas and desert areas. It is located geographically in the westernmost part of the Saharan Atlas, in the sub-sector AS1 in the sense of Quézel and Santa (1962).

Methodology: An ethnobotanical survey was conducted in 2016-2018 among the local population (traditional local practitioners, herbalists, connoisseurs and nomads) in order to have a better approach on the traditional use of medicinal plants in the south of Naâma.

Results: It has made it possible to draw up a floristic inventory of 186 botanical taxons, with spontaneous medicinal plants belonging to 39 botanical families and 137 genera. The analysis of the surveys shows that Asteraceae (47 species or 25%), Poaceae and Fabaceae (40 species or 20%) are three of the most dominant cosmopolitan families in the floristic list. In general, the commonly used preparations are infusion, maceration, herbal tea and decoction, to treat gastrointestinal disorders, respiratory, circulatory system, rheumatic pains, kidney stones, hemorrhoids, lung cooling, indigestion, earache, dermatitis, wound, constipation, wormer, vulnerary, painful periods, healing, upset stomach and skin disorders (wounds, burns and abscesses).

Conclusion: The inventory is a source of information that contributes to knowledge of the medicinal flora and to a safeguard of the know-how, of the spoken-word to the writing by the establishment of the monograph of the medicinal plants and their uses. It can also constitute a database for the valuation of medicinal plants with a view to discovering new active ingredients that can be used in pharmacology.


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P4-3 Ethnobotanique de la plante médicinale ‘‘Chendgoura’’ (Ajuga iva) dans la

région d’Ain Séfra

Abdelkrim BENARADJ, Hafidha BOUCHERIT, Ali MIHI, Djamel ANTEUR & Moussa HOUHAMDI

Laboratoire de Gestion Durable des Bio-Ressources dans les Zones Arides et Semi Arides, Centre Universitaire Salhi Ahmed de Naâma

[email protected]

Mots clés : Ajuga iva, médecine traditionnelle, ethnobotanique, phytothérapie

Introduction : Ajuga iva (Chendgoura) est une petite plante aromatique vivace de la famille Lamiaceae à tiges rampantes et à feuilles linéaires, denses et les fleurs sont violettes, roses, ou jaunes. Elle se développe dans le sol profond. Elle est largement distribuée en méditerranée et particulièrement en Algérie.

Une étude ethnobotanique a été réalisée dans la région d’Ain Séfra (wilaya de Naama), dans le but d’établir une liste des maladies traitées par Ajuga iva et leurs usages thérapeutiques pratiqués par la population locale.

Méthodologie : La méthode repose sur un questionnaire de 30 fiches de questionnaires, les enquêtes ethnobotaniques sur le terrain ont été menées durant trois mois de l’année 2014.

Résultats et discussion : Les résultats obtenus ont permis de recenser les usages thérapeutiques sur la plante entière sans racine pour traiter :

1. Le diabète et l’hypertension, après macération aqueuse de plusieurs jours ou en poudre, Les troubles gastro-intestinales et contre l’ulcère de l’estomac en poudre sec ou avec du miel,

2. La fièvre, la diarrhée et les gaz par infusion, 3. Les maux de tête et les maux de dents après un mâchage de feuilles fraîches.

En usage externe, elle est employée en applications locales contre les rhumatismes, et comme antiseptique et cicatrisante sur les plaies.

D’autre part, la macération ou l’infusion serait utile pour débarrasser le cuir chevelu des parasites.

Conclusion : Les résultats obtenus constituent une source d’informations très précieuse pour la région étudiée. Ils pourraient être une base de données pour les recherches ultérieures dans les domaines de la phytochimie et de la pharmacologie et dans le but de chercher de nouvelles substances naturelles.


2ème



210

P4-4 L’utilisation des plantes médicinales dans le traitement des maladies

respiratoires (Asthme, Toux et Grippe) dans la région d’El-Oued

Mohammed Tahar BEN-MOUSSA1, Amina HAROUN1, Djihad LATRECHE1, Redouane CHERIF Amine2, Abd El-Djalil LALAOUNA3, Amira MEGA1 et Youcef HADEF4

1Laboratoire de pharmacognosie, Département de pharmacie, Faculté de pharmacie, Université Batna2.

2Laboratoire de chimie analytique, Département de pharmacie, Faculté de pharmacie, Université Alger.

3Laboratoire de chimie analytique, Département de pharmacie, Faculté de pharmacie, Université Constantine.

4Laboratoire de chimie analytique, Département de pharmacie, Faculté de pharmacie, Université Annaba.

[email protected]

Introduction : La médecine traditionnelle reste le principal moyen pour la plupart des populations de résoudre leurs problèmes de santé, non seulement parce qu'elle constitue une partie importante du patrimoine culturel, mais aussi en raison des ressources économiques limitées par rapport aux produits traditionnels. Les plantes sont une source importante de principes actifs et peuvent être utilisées pour traiter de nombreuses maladies, y compris les maladies respiratoires. Le but de cette étude était d'identifier les plantes utilisées en médecine traditionnelle pour le traitement des maladies respiratoires dans la Wilaya d’El-Oued.

Matériel et méthodes : Nous avons effectué une enquête auprès de 165 sujets atteints des maladies respiratoires (asthme, toux et grippe) dans la région d’El-Oued, située dans le Sud-Est de l’Algérie, pour recenser les remèdes utilisés par ces derniers et les données concernant leur utilisation par un échantillonnage aléatoire simple.

L’enquête a été réalisée à différents endroits, au niveau : des officines, des cabinets de pneumo-phtisiologues, des cliniques privées dans la Wilaya de El-Oued. Cette étude a été effectuée auprès des malades de la région à l'aide d'une fiche d'enquête standardisée.

Résultats et discussion : L’enquête ethnobotanique est réalisé sur un échantillon composée de 165 sujets dont 31 asthmatiques, 75 ayants une toux et 59 sujets grippés. 58.2 % de la population interrogés utilisent des plantes médicinales dans le traitement des maladies respiratoires (asthme, toux et grippe) dont 63.54 % pour leur efficacité.

Le pourcentage d’utilisation des remèdes par les sujets asthmatiques (67.9 %), les sujets ayants une toux (58.7%) et le sujets grippés (44.1%), ce résultat ne témoigne pas de la réelle importance que revêt la médecine traditionnelle en Algérie et ceci pour les raisons suivantes : le recrutement des malades issus majoritairement du milieu urbain et qui ont accès facilement aux soins médicaux par rapport à la population rurale, ou parce qu’ils ont évité de mentionner l'utilisation des plantes.

Le niveau d’instruction, l’âge des malades ainsi que le milieu de vie et le sexe sont des facteurs qui expliquent le niveau de la consommation des plantes médicinales dans notre enquête. La tranche d’âge la plus touchée dans notre enquête celle située entre (20-29 ans)

La prédominance féminine (64.8% des cas) peut être expliquée par : Les femmes sont plus soucieuses. Les femmes sont plus attachées que les hommes à tout ce qui est traditionnel. La facilité de transmission de ces informations entre elles.

Nous avons recensé 10 plantes anti asthmatiques, appartenant à 7 familles, 16 plantes appartenant à 13 familles contre la toux et 12 plantes anti grippales, appartenant à 8 familles. Elles ont été répertoriées auprès des malades.


2ème



211

La plante la plus utilisée par les sujets asthmatiques est l’oignon (26.31%) ; par les sujets ayants une toux sont l’Armoise blanche et l’oignon (13.6%) et en fin par les sujets grippés, c’est le gingembre (21.21%).

Nous avons recensé également des mélanges de plantes, dont la composition peut contenir des plantes connues pour leurs effets dans le traitement des maladies respiratoires (asthme, toux et grippe). L'association de ces plantes permet d’avoir un effet sur additionnel par rapport aux drogues prises séparément.

Conclusion : L’usage des plantes médicinales est fréquent dans le traitement des maladies respiratoires (asthme, toux et grippe) dans la région d’El Oued, mais cette pratique nécessite une appuie sur les résultats d'étude scientifique pour identifier les principes actifs qui sont responsables à cette amélioration lors de l'utilisation de ces plantes et aussi nous permet à la recherche de nouvelles substances thérapeutique d'origine végétale.


Goetz P, Ghedira K., 2012. Phytothérapie anti-infectieuse, Springer.

Gorcii Aloui S, Lakhdar R, Kahloun H, Mahdouani K, Knani J, Ben Chibani J, et al., 2009. Analyse biologique et phytothérapie clinique de l'asthme dans une population de la Tunisie centrale. International Symposium on Medicinal and Aromatic Plants. SIPAM 2009, 853.

Duraffourd C, Lapraz J-C., 2002. Traité de phytothérapie clinique : Endobiogénie et Médecine, Elsevier Masson.

P4-5 Traditional treatment of wounds in M’sila (North Algeria): An

ethnopharmacology survey

Sarra CHABANE1 et Amel BOUDJELAL2

1Department of Life and Nature Science, Faculty of Sciences, Mohamed Boudiaf University, 28000 M’Sila, Algeria.

2Department of Microbiology and Biochemistry, Faculty of Sciences, Mohamed Boudiaf University, 28000 M’Sila, Algeria.

[email protected]

Key words: Ethnobotany, Traditional medicines, Herbalists, Medicinal plants, Wounds.

Introduction: A successful way to keep the culture and the knowledge on the medicinal plants used by local people for the treatment of several human pathologies is by integrating traditional medicine into the modern health system using ethnobotany and ethnopharmacology. The main aim of this study was to identify and document the medicinal plants used in the M'Sila region (northern Algeria) for the treatment of wounds. Another more ambitious aim is to exploit the large ethnopharmacology patrimony of the region for further pharmacological purposes.

Material and methods: A questionnaire was given to the herbalists, through face-to-face interviews [1]. The information is divided into two parts; the first concerns the herbalists as the sole owner of the information (gender, age and educational level), while the second gathers information concerning the medicinal plants such as localnames, plant part used and method of preparation. In addition, the use-value of the species (UV) [2] was determined and informant consensus factor (ICF) [3] was calculated for the medicinal plants included in the study.The identity


2ème



212

of each plant speciesmentioned by the herbalists was verified and confirmed bybotanists of the Department and by bibliography [4].

Results: A total of 83 herbalists were interviewed; men dominate the practice of traditional medicine in the region. About 50 % of them are between 30 and 40 years, and about 34% are illiterate. The interviewed herbalists identified and recorded 6 plants species used for wound healing bellonging to 5 plant families. The aerial parts were the most commonly used plant part, while powder and tablets were the most common method of traditional drug preparation using Vaseline or Beeswax. The plant species are Santolina rosmarinifolia L. (Asteraceae), Salvia verbenacea Batt. and Teucrium polium L. (Lamiaceae), Plantago lanceolata L. (Plantaginaceae), Zizyphus lotus L. (Rhamnaceae), Thypha angustifolia L. (Typhaceae).

Conclusions: The survey provides a veritable source of information on the herbalists and medicinal plants used in the healing of wounds. Plants which are used in different parts of the world for the treatment of similar diseases may be deemed to be effective in pharmacological terms. These medicinal plants may be incorporated into the healthcare delivery system of the country.

References

1. Mehdioui R., Kahouadji A., 2007. Etude Ethnobotanique auprès de la population riveraine de la forêt d'Amsittène : Cas de la Commune d'Imi n'Tlit (Province d'Essaouira). Bulletin de l'Institut Scientifique, Rabat, Section Sciences de la Vie, 29 : 11–20.

2. Abu-Irmaileh B. E., Afifi, F. U., 2003. Herbal medicine in Jordan with special emphasis on commonly used herbs. Journal of Ethnopharmacology 89 : 193–197.

3. Trotter R. T., Logan, M. H., 1986. Informant consensus: a new approach for identifying potentially effective medicinal plants. In: Etkin, N. L. (Ed.), Plants in Indigenous Medicine and Diet, Behavioural Approaches. Redgrave Publishing Company, Bredford Hills, New York, pp. 91–112.

4. Quezel, P., Santa, S., 1962–1963. Nouvelle Flore de l'Algérie et des Régions Désertiques Méridionales. 2 Tomes, Centre National de la Recherche Scientifique Paris.

2ème



213

P4-6 Usages des plantes médicinales par les diabétiques de la région Ouest d’Algérie

Mustapha CHELGHOUM1, Walid KHITRI2 et Dalila SMATI3

1Faculté de médecine, Université Dillali Liabes de Sidi Bel Abbes

2Faculté de médecine, Université d’Oran1

3Faculté de médecine, Université Alger1

[email protected]

Mots clés : Enquête ethnobotanique, Diabète, Régression logistique, Plantes médicinales

Introduction : La médecine traditionnelle algérienne est riche en connaissance sur les plantes médicinales, en particulier pour le diabète. Le diabète constitue une des maladies chroniques la plus répandue en Algérie. Le traitement consiste à utiliser de façon continue et à vie une médication, seule ou associée à l’insuline. Les patients ont tendances à utiliser les plantes médicinales. L’usage des plantes médicinales est influencé par les changements culturels et l’introduction de nouvelles espèces étrangers. L’objectif de la présente étude est d’inventorier les plantes antidiabétiques citées par les diabétiques et comparer avec les plantes citées par les tradipraticiens.

Matériel et méthodes : Une enquête a été réalisée auprès des patients diabétiques et des tradipraticiens dans la région ouest d’Algérie. La technique d’interview guidée par un questionnaire semi structuré a été utilisée. Le nom des plantes citée a été transcrit en utilisant la flore locale d’une part et en identifiant un spécimen fourni par des herboristes de la même région. Les noms scientifiques ont été corrigés par la base de données www.theplantlist.org. Les plantes ont été classées selon leur fréquence de citation. Une analyse bivariée puis par régression logistique ont été réalisées pour évaluer le profil des utilisateurs des plantes antidiabétiques.

Résultats et discussion : 332 patients diabétiques ont participé à l’enquête, 87 d’entre eux utilisent les plantes à des fins curatives ou préventives, ce qui donne une prévalence d’usage de 23.80 %. Une prévalence inférieure aux fréquences retrouvée dans les années passées et se rapprochant à celle retrouvée dans une étude de l’Est du pays dans la même année. 31 espèces ont été citées par les patients. Les espèces les lus citées sont : Olea europaea L., Trigonella foenum-graecum L., Cinnamomum cassia Lour, Zingiber officinale Roscoe. L’analyse bivariée des caractéristiques binaires Age (<40 ans, > 40 ans), Sexe (homme, Femme), Type du diabète (Type1 et Type 2), Type du traitement (avec ADO ou Sans ADO), a démontré un lien statistiquement significatif entre l’usage des plantes antidiabétiques avec l’âge (p=0.04) d’une part et avec l’utilisation ou non d’ADO dans le traitement (p=0.01). Après régression logistique, seul l’utilisation d’un traitement avec ADO présente un lien statistiquement signification (p=0.01) avec un Odd-Ration ajusté égale à 1,96 (IC95% : 1,13-3,393).

119 tradipraticiens ont été interviewés. 51 plantes médicinales appartenant à 33 familles ont été répertoriées. Les espèces les plus citées par les tradipraticiens sont : Trigonella foenum-graecum L. (Halba), Cinnamomum cassia Lour (Karfa), Olea europaea L. (Zitoun), Citrullus colocynthis L. (Hadja), Zygophyllum album L. (Aggaya), Lupinus albus L. (Termas mor), Ajuga iva Schreb (Chandgoura), Punicagranatum L. (Romane), Berberis vulgaris L. (Gheris), Atriplex halimus L (Ktaff), Erythraea centaurium Pers. (Mraret Hnech). L’olivier a pris une place importante au fils des


http://www.theplantlist.org/

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214

années, d’autres plantes citée dans cette étude ne sont plus utilisées en connaissant leur toxicité comme le Tetraclinis articulata et le Nerium oleander.

La comparaison des deux enquêtes réalisées fait ressortir des plantes utilisées par les sujets diabétiques non conseillées par les tradipraticiens s telles que Curcuma (Curcuma longa), Moringa (Moringa oleifera), Stevias (Stevia rebaudiana), graines de chia (Salvia hispanica), Lahbal (Cucurbita pepo), Alenada (Ephedra alata). La citation de plantes non décrites par les tradipraticiens témoigne de l’existence d’autres sources d’informations sur les plantes médicinales.

Conclusion : De nouvelles tendances sur l’usage des plantes antidiabétiques ont été notées. Il serait intéressant d’étudier les sources d’informations des patients sur les plantes médicinales. Les résultats de notre étude peuvent apporter aux praticiens des informations utiles. Sur quatre diabétiques, un patient sous ADO, présente deux fois plus de risque d’usage d’une plante antidiabétique qu’un diabétique sous insuline. Il serait bien utile de lui fournir des informations sur la majoration de l’effet hypoglycémiant, dans le cas d’un usage concomitant avec la médication.


Allali, H., Benmehdi, H., Dib, M.A., Tabti, B., Ghalem, S., Benabadji, N., 2008. Phytotherapy of diabetes in west Algeria. Asian J. Chem. 20, 2701

Belakhdar, J., 1997. La pharmacopée marocaine traditionnelle. Medecine arabe ancienne et savoirs populaires. Ibis Press, France.

Bouzabata, A., Mahomoodally, M. F., 2020. A quantitative documentation of traditionally-used medicinal plants from Northeastern Algeria: Interactions of beliefs among healers and diabetic patients. J. Herb. Med. 22, 100318

Hammiche, V., Maiza, K., 2006. Traditional medicine in Central Sahara: pharmacopoeia of Tassili N’ajjer. J. Ethnopharmacol. 105, 358–367

Hamza, N., Berke, B., Umar, A., Cheze, C., Gin, H., Moore, N., 2019. A review of Algerian medicinal plants used in the treatment of diabetes. J. Ethnopharmacol. 238, 111841

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215

P4-7 Revue de littérature sur Aristolochia longa5 L. - Ethnobotanique, Phytochimie,

Pharmacologie et Toxicologie

Meriem GHOUL, Mohammed Adil SELKA, Amal HELALI, Chaimae MOKHTARI et Mustapha Kamel YAHIA DALI

Laboratoire de Pharmacognosie, Département de Pharmacie, Université Abou Bekr Belkaid Tlemcen

[email protected]

Mots clés : Aristolochia longa L., Ethnobotanique, Phytochimie, Pharmacologie et Toxicologie.

Introduction : Les plantes médicinales sont depuis toujours utilisées par des hommes à des fins curatives. Ils ont appris à apprécier leurs vertus apaisantes et analgésiques (Iserin, 20011). Ainsi nombre de ces plantes composant les remèdes naturels, peuvent être toxiques. Leurs mésusages, que ce soit à but thérapeutique, accidentel, criminel ou suicidaire, abouti à des intoxications graves, voire mortel (Becker, 1984). Parmi les plantes toxiques qui provoquent des dégâts : la Belladone et la Digitale ou encore Aristolochia longa L. contenant des composés chimiques toxiques (Bruneton, 2001).

Aristolochia longa L.. (Aristolochiacées), connue sous le nom vernaculaire de ‘‘barraztam’’, est une plante spontanée fréquemment utilisée dans la médecine traditionnelle algérienne, marocaine ou encore chinoise comme remède naturel principalement contre le cancer, les palpitations de l’aorte abdominale et les maladies digestives, mais le genre aristoloche est classé parmi les plantes dangereuses pour la santé humaine puisqu’il renferme les acides aristolochiques qui sont avérés cancérigènes, néphrotoxiques et hépatotoxiques.

Objectifs : fournir une revue de la littérature sur l’éthnobotanique, la phytochimie, la pharmacologie et la toxicologie de l’Aristolochia longa.

Méthodes : les informations fournies provident de différents moteurs de recherche comme base de données scientifique acceptée dans le monde entier : Pubmed, Science direct, et Google Scholar.

Résultats : Aristolochia longa L . est une plante vivace avec racines tubérisées (rhizome ), tige anguleuse plus ou moins flexueuse, pouvant atteindre 80 cm, feuilles ovales, cordées à la base à nervures apparentes, longuement pétiolées, disposées alternativement, sur presque toute la longueur de la tige, fleurs verdâtres ou jaunâtres, rayées de brun, tubuleuses, en forme de cornet au sommet recourbé en tête de cobra, renflé à la base, fruits capsulaires, souche longue, cassante (Baba Aissa, 1999).

Aristolochia longa L. est largement utilisée dans la médecine populaire algérienne surtout dans le traitement du cancer (Cherif et al., 2009) .Les rhizomes, en décoction, sont utilisées contre les affections intestinales, les intoxications aigues et pour provoquer l’avortement chez les femmes (Lahsissenne et al., 2009). Peu d’études ont exploré la composition chimique d’A. longa, contrairement aux autres plantes du genre. La plante comme les autres plantes du genre est riche en terpènes, on rapporte également d’acides aristolchiques d’aristolactames (Benarba, 2013).

Conclusion : sur base de ces résultats, nous pouvons dire que l’espèce Aristolochia longa L. est une plante médicinale potentiellement toxique qu’elle doit être utilisée avec beaucoup de prudence.

5Nom admis est : Aristolochia fontanesii Boiss. & Reut. (1852)


2ème



216


Becker G., 1984. Plantes toxiques, Edition Grund, 413p.

Bruneton J., 2001. Plantes toxiques : Végétaux dangereux pour l’homme et les animaux, 3ème édition TEC et DOC, pp 23-24.

Iserin P., 2001. Larousse des plantes médicinales, Edition Larousse-Bordas, 335 p.

P4-8 Etude ethnobotanique des plantes médicinales utilisées dans le traitement des

affections du système respiratoire dans la région de Rélizane, Algérie

Hayat HADJ ALI, Zahira SOUIDI et Bachir BENARBA

Laboratoire de Recherche sur les Systèmes Biologiques et la Géomatique (LRSBG)

Université Mustapha STAMBOULI, Mascara, Algérie

[email protected] ; [email protected] ; [email protected]

Mots clés : Affections respiratoires, Ethnobotanique, Plantes Médicinales, Médecine Traditionnelle, Rélizane

Introduction : L’appareil respiratoire peut faire l’objet de maladies allant d’une simple allergie à un asthme chronique, une bronchite ou même un cancer. Ainsi, les maladies respiratoires, quel que soit l’âge des patients, représentent environ 5,5 millions de consultations médicales par an. 80% de la population mondiale a recours aux médecines traditionnelles pour satisfaire des besoins en soins de santé primaires. L’utilisation des plantes en phytothérapie est très ancienne et connaît actuellement un regain d’intérêt auprès du public.

Matériel et méthodes : Une étude ethnobotanique des plantes médicinales a été menée dans la région de Rélizane, en Algérie, dans le but de créer une base de données des espèces médicinales utilisées spécifiquement dans le traitement des maladies de l’appareil respiratoire. A l’aide de 50 fiches questionnaires une série d’enquêtes ethnobotaniques a été réalisée sur le terrain pendant l’année 2019/2020 auprès des usagers, des herboristes et tradipraticiens.

Résultats et discussion : Les informations sur les plantes contre les affections des voies respiratoires varient d’un enquêté à l’autre traduisant ainsi l’éthique même de l’ethnobotanique. D’après notre enquête, la population étudiée a généralement, recours à la phytothérapie en se soignant avec les plantes dont elle dispose. Chaque individus détient un secret qui lui a été transmis soit par ses ancêtres, soit lors de la formation auprès des détenteurs, ou alors qu’il a acquis au fil des années d’expérience. La communication entre les individus des villages voisins favorise un échange de connaissances. Le dépouillement des données recueillies a permis d’inventorier 50 espèces appartenant à 25 familles. Les plus importantes par leur effectif spécifique sont : les Lamiaceae, Apiaceae, Asteraceae et Fabaceae. Le feuillage constitue la partie la plus utilisée. La majorité des remèdes sont préparés sous forme de décoctions et infusions et sont administrés exclusivement par voie orale. En plus de la toux, les affections pulmonaires non définies, les spasmes et les rhumes constituent les symptômes les plus traités.

Conclusion : La population étudiée a généralement, recours à la phytothérapie en se soignant avec les plantes dont elle dispose. Ces résultats peuvent être considérés comme une source d’information pour les recherches scientifiques dans le domaine de la phytochimie, et de la pharmacologie.




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Zerbo P., Millogo - Rasolodimby J., Nacoulma-Ouedraogo O. G. et Van Damme P., 2007. Contribution à la connaissance des plantes médicinales utilisées dans les soins infantiles en pays San, au Burkina Faso. Int. J. Biol. Chem. Sci. 1: 262-274.

El-Chaar S. et Apostolides N. A., 2005. Etude ethnobotanique et ethopharmacologique des espèces médicinales libanaises agissant sur le système broncho-pulmonaire. Extrait des Annales de recherche scientifique, 6 : 145-176.

Mpondompondo E, Vandi D, Ngouondjou Foze T., Mvogo Ottou P., EmboloEnyegue E., Dibong S., 2017. Contribution des populations des villages du centre Cameroun aux traitements traditionnels des affections des voies respiratoires. Journal of Animal &Plant Sciences, 32(3): 5223-5242, http://www.m.elewa.org/JAPS;

P4-9 Enquête ethnobotanique sur l’Armoise blanche Artemisia herba alba Asso.

Sara KHOCHEMANE

Université Badji Mokhtar, Annaba, Algérire

[email protected]

Mots clés : Armoise blanche, Enquête ethnobotanique, Population, Connaissance, Utilisation thérapeutique.

Introduction : L’armoise blanche est une plante steppique appartenant à la famille des Astéracées. C’est une ligneuse basse, toujours verte et riche en huile essentielle. C’est l’espèce du genre la plus connue en Algérie. L’espèce a des vertus purgatives évidentes jouant un rôle dans le contrôle des vers intestinaux. Les feuilles sont utilisées en médecine traditionnelle pour soigner le diabète, bronchite, abcès et diarrhée. La médecine traditionnelle demeure le recours principal pour une grande majorité des populations pour résoudre leurs problèmes de santé. Elle a été transmise d’une génération à l’autre par la communication orale. L’enquête ethnobotanique s’avère donc indispensable pour préserver ce patrimoine culturel. Dans cette optique, nous avons procédé à notre présente étude qui a pour objectif la détermination de la fréquence d’utilisation de l’armoise blanche dans la phytothérapie traditionnelle ainsi que ses différentes utilisations thérapeutiques.

Matériel et Méthode : Nous avons procédé pour notre étude à une enquête ethnobotanique qui a été menée au moyen d’une fiche d’enquête sous forme de questionnaire dans deux régions de l’est Algérien : Skikda et Guelma. Les interrogés ont été choisies aléatoirement au nombre de 100 dans chaque région, pendant la période allant de décembre 2010 à mai 2011. Les résultats recueillis de l'enquête ethnobotanique ont fait l’objet d’un traitement statistique pour facilite leurs interprétations.

Résultats et discussion : Les résultats obtenus de l’enquête ethnobotanique ont montré que la tranche d’âge de 26-40 ans représente 52% de la population enquêtée à Skikda, suivi de celle de 18-25 ans (35 %). À Guelma, la tranche d’âge la plus sollicité est celle de 18-25 ans (36 %), suivi de celle de 41-60 ans (32 %). Les résultats montrent également une grande connaissance de l’armoise blanche par les personnes interrogées (90 % à Skikda et 96% à Guelma). Quant à l’utilisation de la plante, la plupart des interrogés de la wilaya de Guelma utilisent la plante (87 %) du faite de sa

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disponibilité dans cette région. Tandis qu’à Skikda, seulement 44 % des interrogés utilisent la plante. En effet, les conditions climatiques de la région de Skikda qui ne sont pas propice pour le développement de l’armoise blanche pourraient être la cause de cette moindre proportion. Pour l'usage de la plante, on note une prédominance très nette de l’usage thérapeutique (90%à Skikda et 89% à Guelma). L’usage vétérinaire est rare (6% à Skikda et 8% à Guelma).L’usage culinaire de l’armoise blanche comme aromatisant ou épice reste limité (4% à Skikda et 3% à Guelma). Les principales sources d’informations de la population enquêtée sur la plante sont par expérience (46 % à Skikda et 64 % à Guelma) et auprès d’herboristes (16 % à Skikda et 22 % à Guelma). On déduit donc que la transmission des informations et du savoir sur la plante ont été surtout ancestral (par tradition ou par expérience). Quant aux maladies traitées, à Skikda, 50 % des interrogés font recours à l’armoise blanche pour apaiser les douleurs abdominales, et 28 % pour soulager les colopathies, 10 % contre la diarrhée et 3 % pour traiter la grippe. La plante est faiblement utilisée comme vermifuge, emménagogue et expulseur des gaz, et pour combattre le diabète (2 % pour chacun). 1 % des enquêtés utilise l’armoise blanche pour soulager d’autres affections. À Guelma, la plante est utilisée contre les douleurs abdominales (36 %), la diarrhée (19 %), le diabète (15 %), les coliques (14 %) et les vomissements (7 %). La plante est utilisée à degré moindre comme désinfectant et comme cicatrisant des plais (4 %), contre les ballonnements (2 %) et comme emménagogue (1,5 %) et contre la toux (1,5 %). L’armoise blanche fait l’objet d’usages traditionnels très variés. Comme toutes les plantes, l’armoise blanche peut entrainer des effets plus ou moins gênants : Constipation (12 % à Skikda et 51,5 % à Guelma), Hypoglycémie (6 % à Skikda et 26 % à Guelma), Hypotension (8 % à Skikda et 11 % à Guelma), Hémorragie (2 % à Skikda et 7,5 % à Guelma) et des nausées (4 % à Guelma). Le reste des enquêtés (72 % à Skikda) ignorent les effets indésirables de l’armoise blanche. L’armoise blanche est contre indiquée selon les enquêtés de Guelma aux femmes enceintes (92,5 %), en cas de constipation (6%) et chez les enfants (1,5%). À Skikda, 96 % des enquêtés ignorent les contres indications de l’armoise blanche. Le reste des enquêtés disent qu’elle est contre indiquée pour les femmes enceintes (2 %) et en cas d’allergie (2 %).

Conclusion : L’enquête ethnobotanique réalisée dans deux wilayas du Nord Est Algérien (Skikda et Guelma) a révélé que l’Artemisia herba-alba Asso. est une plante populaire qui fait l’objet d’une utilisation très variée par la population enquêtée. L’enquête a montré également qu’il n’y a pas d’écart significatif dans les informations collectées dans les deux régions bien que l’armoise blanche soit une plante steppique qui pousse beaucoup plus dans la région de Guelma.


Aburjai T., Hudaib M., Tayyem R., Yousef M., Qishawi M., 2007. Ethnopharmacological survey of medicinal herbs in Jordan, the Ajloun Heights region. J. Ethnopharmacol., 10(2): 294-304.

Khochemane S., et Khebizi S., 2011. Étude ethnobotanique de l’Armoise blanche et intérêts de ses huiles essentielles. Mémoire de fin d’étude du Diplôme de Pharmacien d’Etat,

Koné D., 2009. Enquête ethnobotanique de six plantes médicinales maliennes : extraction, identification d’alcaloïdes - caractérisation, quantification de polyphénols : Etude de leur activité antioxydante. Thèse Doctorat en Biologie végétale. Univ. de Bamako, Mali – Univ. Paul Verlaine, Metz, France.

Le Floc’h E., 1983. Contribution à une étude ethnobotanique de la flore tunisienne. Edition Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tunisie.

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P4-10 Enquête ethnobotanique sur les plantes médicinales utilisées dans la prise en charge

de l'hypercholestérolémie dans la région de Tlemcen

Chaima MOKHTARI, Meriem GHOUL, Amal HELALI, Mohamed Adil SELKA et Mustapha Kamel DALI YAHIA

Laboratoire de Pharmacognosie, Département de Pharmacie, Université Abou Bekr Belkaid Tlemcen, Algérie

[email protected]; [email protected]; [email protected]; [email protected] ; [email protected]

Mots clés : Enquête ethnobotanique, plantes médicinales, hypercholestérolémie, Tlemcen

Mots clés : Enquête ethnobotanique, plantes médicinales, hypercholestérolémie, Tlemcen

Introduction : L’hypercholestérolémie se définit par l’élévation du taux de cholestérol total sanguin. Elle fait partie des facteurs de risque des maladies cardiovasculaires ischémiques, l’une des premières causes de mortalité dans le monde (1). En Algérie plus de 20% des décès sont dus aux pathologies cardio-vasculaires l'athérosclérose, causée par l'hyper-cholestérolémie. Elle est influencée par divers facteurs tels que : l’âge, le sexe, les habitudes alimentaires, la ménopause, les prédispositions génétiques et certaines maladies dont l’hypertension artériel et le diabète type II.

En Algérie, de plus en plus de personnes ont recours à la médecine traditionnelle comme une solution alternative pour lutter et prévenir plusieurs maladies dont l’hyper-cholestérolémie.

Objectif : L’objectif de ce travail est de recenser et d’évaluer la fréquence d’utilisation des plantes médicinales dans le traitement de l'hypercholestérolémie dans la région de Tlemcen (extrême ouest de l'Algérie).

Matériel et méthodes : Il s’agit d’une enquête transversale descriptive et observationnelle faite sur une période de trois mois utilisant deux questionnaires, un a été destiné aux herboristes et l’autre pour la population de cette région. L’analyse et traitement des données collectés a été fait par le logiciel SPSS.

Résultats et discussion : Un total de 12 herboristes et 100 patientsont participé à cette étude ; dont la plupart appartient au milieu rural, ceci peut être expliqué par le fait que la phytothérapie a été depuis longtemps leurs recours potentiel dans la médication (2).

L’enquête a permis de recenser 30 plantes appartenant à 16 familles botaniques différentes, parmi lesquelles quatre sont les plus dominantes, les Lamiacées, les Fabacées, les Astéracées et les Rhamnacées.

Les feuilles, les sommités fleuries et les parties aériennes constituent les parties les plus utilisées, cette fréquence d'utilisation est expliquée par l'aisance et la rapidité de leur récolte, mais aussi par le fait qu’elles sont le siège de la photosynthèse et parfois du stockage des métabolites secondaires responsables des propriétés biologiques de la plante.

La majorité des remèdes sont préparés sous forme d'infusion et de décoction vue leur préparation facile. 94% ont répondu que l’efficacité des plantes médicinales est assurée et elle améliore la qualité de vie et surmonte les limites de la médecine moderne vue que l'activité hypocholestérolé-






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miante de la plupartdes plantes citées a été expérimentalement et dument approuvée par des recherches et des instances scientifiques (2,3). Cependant, seul un faible pourcentage (6%) a ressenti des effets indésirables de type vertiges mais qui n'ont changé guère leur avis à l'égard des plantes médicinales.

Conclusion : En conclusion, la médecine traditionnelle en Algérie et à Tlemcen particulièrement est toujours présente et constitue un héritage très riche qu'il faut absolument conserver.Il est important, d’une part d’étendre ce genre d’investigations à d'autres pathologies et à d’autres régions du pays afin de sauvegarder ce patrimoine culturel précieux et d'autre part, de valider expérimentalement l'efficacité de ces remèdes naturels, par des protocoles scientifiques rigoureux (caractérisation des composés actifs, réalisation des tests pharmacologiques et toxicologiques).


1. Article d’AFSSPS, mars 2005 ; Prise en charge thérapeutique du patient dyslipidémie, (Schéma général de prise en charge du patient, page 4), (Traitement diététique, page 5).

2. Article d’Haute Autorité de Santé MAXEPA Cf. Avis de réinscription de MAXEPA des 4 et 24 Février 1998, 05/31/2007 https://zine.has-santé.fr (Traitement diététique, page9).

3. Conférence du 15 janvier 2009-02-06 au Centre de Documentation Joseph Ki-Zerbo ‘‘Pharmacopée Traditionnelle’’ présentée par Monique Brigitte Ouattara.

P4-11 Revue de la littérature sur Berberis vulgaris L. - Ethnobotanique, Phytochimie

et Pharmacologie

Chaima MOKHTARI, Nazim BELLIFA, Sara HASSAINE, Amal HELALI et Meriem GHOUL

Laboratoire de Pharmacognosie, Département de Pharmacie, Université Abou Bekr Belkaid Tlemcen

[email protected]

Mots clés : Berberis vulgaris, Phytochimie, Alcaloïdes isoquinoleiques, Berberine, Toxicité

Introduction : Berberis vulgaris L., connue sous le nom vernaculaire arabe ‘‘Ghriss’’ est une plante médicinale qui occupe une place importante dans la médecine traditionnelle algérienne et maghrébine, essentiellement pour traiter le diabète, l’hypertension artérielle et le cancer. Cependant, cette plante est connue par sa toxicité caractérisée par une dyspnée, irritations cutanées et oculaires, diarrhées et dans certains cas des néphrites et des irritations rénales.

Objectif : Fournir une revue de la littérature sur l’ethnobotanique, la pharmacologie, la phytochimie et la toxicologie de Berberis vulgaris L.

Méthodes : Les informations fournies proviennent des différents moteurs de recherche comme bases de données scientifiques acceptées dans le monde entier : Pubmed, Science direct, Springerlink, Scopus, Google Scholar.

Résultats : L’épine-vinette est un arbuste épineux, ramifié, à feuilles ovales, finement dentelées, alternes. Les inflorescences sont des grappes de petites fleurs jaunes. Les fruits sont des baies rouges (1). Son profil phytochimique est représenté par les alcaloïdes isoquinoléiques dont le plus important est la berbérine, à côté des coumarines, des acides phénols, flavonoïdes et des Anthocyanes (2,3). Cette plante a été largement utilisée dans la médecine ayurvédique pour

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soigner les infections oculaires et auriculaires, les hémorroïdes, les diarrhées (1,3,4). Les études de toxicité montrent que B. vulgaris pourrait induire des troubles gastro-intestinaux, une immunotoxicité, une phototoxicité, une neurotoxicité, une cardiotoxicité voire même une paralysie du système respiratoire et néphrites hémorragiques.

Il convient de prendre en compte l’administration concomitante de cette plante et de médicaments métabolisés avec les enzymes du CYP en raison de son effet inhibiteur sur ces enzymes (5).

Conclusion : Berberis vulgaris L. est une plante médicinale très utilisée dans la médecine traditionnelle algérienne. Cependant, elle doit être utilisée avec précaution car son usage laissé à la vulgarisation peut être la cause de sa toxicité qui n’est pas négligeable et qui peut être fatale dans certains cas.


1. Imenshahidi M, Hosseinzadeh H (2016) Berberis vulgaris and Berberine: an update review. Phytother Res 30:1745–64

2. Hostalkova A, Marikova J, Opletal L, et al (2019) Isoquinoline alkaloids from Berberis vulgaris as potential lead compounds for the treatment of Alzheimer’s disease. J Nat Prod 82:239–48

3. Bhardwaj D, Kaushik N (2012) Phytochemical and pharmacological studies in genus Berberis. Phytochem Rev 11: 523–42

4. Gruenwald J, Brendler T, Jaenicke C (2000) PDR For Herbal Medicines. Medical Economics Company, Inc., Montvale, New Jersey

5. Rad SZK, Rameshrad M, Hosseinzadeh H (2017) Toxicology effects of Berberis vulgaris (barberry) and its active constituent, berberine: a review. Iran J Basic Med Sci 20:516–29

P4-12 Etude ethnobotanique dans deux communes de Kabylie : Iflissen et Tigzirt

(Wilaya de Tizi Ouzou)

S. OUAFI, L. HARCHAOUI, M. BENEDIR et D. BENTEBICHE

Laboratoire de Recherche sur les Zones Arides, (LRZA) Faculté des Sciences Biologiques, USTHB. BP. 32 El-Alia, Bab Ezzouar, 16111, Alger, Algérie.

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Introduction : Les pharmacopées régionales s’inspirent principalement de la médecine arabe classique et de l’expérience des populations locales en matière de soins. Elles reflètent à la fois l’histoire des Maghrébins et les spécificités de leur environnement naturel. Les plantes médicinales restent toujours une source inépuisable de substances bioactives. Et ce malgré le développement de l'industrie des médicaments d'origine chimique. En effet les plantes médicinales, effectuent un retour en force et la phytothérapie traditionnelle constitue actuellement une source de remède par excellence de santé primaire pour les populations. Ce travail a pour objectif de recenser et d’ordonner les informations orales sur les plantes médicinales recueillies au cours d’une enquête ethnobotanique auprès de la population rurale de deux communes de la Wilaya de Tizi-Ouzou afin de valoriser le savoir-faire de la population.


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Matériel et méthodes : Au cours de notre travail nous avons étudié deux régions : Tigzirt et Iflissen. Cette étude consiste en premier lieu, à la délimitation des zones, ensuite une série d’enquêtes ethnobotaniques auprès de la population et des herboristes permettra de comprendre l'usage traditionnel des plantes médicinales locales en se basant sur un questionnaire qui permet de collecter un certain nombre d’informations sur l’utilisation des plantes par la population locale. Les enquêtes ethnobotaniques ont été réalisées à l'aide de la diffusion de 100 fiches questionnaires. Le travail sur terrain a consisté en des prises de photographies des plantes, la récolte le séchage et la confection de l’herbier.

Résultats et discussion : Les résultats ont montré que les femmes utilisent plus les plantes pour se soigner que les hommes (56%). La classe d’âge entre 60-69 ans est la plus détentrice du savoir-faire ancestral avec un taux de (26 %). La catégorie des analphabètes est les plus utilisateurs des plantes médicinales avec (32%). Selon la profession des personnes sondées, ce sont les femmes au foyer qui dominent avec (28%). La principale source d’acquisition de l’information ethnobotanique est le savoir familial et les expériences des autres dans l’entourage avec un pourcentage de (40 %).Les prospections de la flore médicinale ont permis de compter 17 familles et 20 espèces. Les Asteraceae, Lamiaceae, Liliaceae et Zingiberaceae sont les plus fréquentés. Taraxacum officinale est le plus dominant. Le feuillage constitue la partie la plus utilisée (38%) et la majorité des remèdes sont préparées sous forme de décoction (39%). Ces remèdes sont administrés par voie orale. Les données récoltées ont permis de mettre en évidence l’importance de la médecine traditionnelle familiale pour plusieurs pathologies dans la zone considérée et d’actualiser les savoirs dans le domaine en mettant en relief les propriétés des espèces répertoriées.

Conclusion : Le nombre de plantes rencontrées lors de notre enquête sur le terrain, est remarquable et constitue un échantillon pouvant donner une idée assez précise sur la biodiversité des plantes médicinales en Kabylie. De plus, cette étude nous a permis d’apprécier et de connaitre les pratiques thérapeutiques traditionnelles utilisées par la population des communes de Tigzirt et Iflissen de la wilaya de Tizi Ouzou.


Bellakhdar, J., 2006. Plantes médicinales au Maghreb et soins de base: précis de phytothérapie moderne. Eds Le Fennec.

Bouzebata A., 2017. Les médicaments à base de plantes en Algérie : réglementation et enregistrement. Phytothérapie, Volume 15(6) : 401 – 408

Meddour R., 2010. Biogéographie, phytogéographie et phytosociologie en Algérie. Exemple des groupements forestiers et pré-forestiers de la Kabylie Djurdjurienne, Thèse d’État en sciences agronomiques, Université Mouloud Mammeri, Tizi Ouzou, 397p.

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P3-13 Contribution à la valorisation des plantes utilisées dans le traitement du

diabète dans le Sud algérien

Farah RAMDANE1,2, Zineb KHERAZZ1, Makhloufa TOUSLIHT1, Souria BEN KADDOUR et Mahfoud HADJ MAHAMMED2

1Faculté des sciences de la nature et de la vie, Université d’El-Oued BP 789. 39000. Algérie

2Laboratoire de Biogeochimie des Milieux Désertiques. Université Kasdi Merbah. BP 511, 30000. Ouargla. Algérie

[email protected]

Introduction : L’art de soigner par les plantes ou phytothérapie remonte à l’origine des temps, l’Homme a développé très tôt une relation intime entre lui et le milieu qui l’entoure pour subvenir à ses besoins, il a

appris à se servir des éléments naturels indispensables à son existence 1. L’utilisation des plantes, à des fins thérapeutiques, est rapportée dans les littératures antiques arabe, chinoise, égyptienne, hindou, grecque, romaine [2]. Les médicaments à base de plantes sont considérés comme toxiques et doux par rapport aux médicaments pharmaceutiques, les industries pharmaceutiques sont de plus en plus intéressées par l’étude ethnobotanique des plantes *3+. Le diabète sucré est une maladie métabolique chronique qui touche, selon l’OMS, 180 millions de personnes dans le monde, essayent de développer d’autres médications contre le diabète, un intérêt particulier est porté sur le traitement par les plantes médicinales. En effet, plus de 1 200 plantes ont été inventoriée comme antidiabétiques [4]. Le présent travail s’est donné pour objectif la réalisation d’une enquête ethnobotanique des plantes utilisées en médecine traditionnelle dans la région de Touggourt.

Matériel et méthodes : Une enquête ethnobotanique a été réalisée auprès des tradipraticiens, des herboristes, des malades afin de recenser les plantes et recettes soupçonnées d’avoir une activité antidiabétique. Une fiche questionnaire a servi de support pour cette enquête.

Résultats et discussion : Le questionnaire auprès des tradipraticiens, herboristes et les citadins permet de recenser une liste d’espèces spontanées à caractère médicinale (antidiabétique) qui sont considérées comme les plantes les plus connues et les plus utilisables par la population autochtone. Nos investigations ont permis de faire ressortir une importante utilisation des trois plantes qui sont : Artemisia herba alba, Trigonella foenum-graecum, Lupinus albus.


1 Guinko S.1993. Les plantes et la médicine traditionnelle au Burkina Faso. Berichte des Sonderforschungsbereichs 268. Bd. 1. Frankfurt a. M : 47-53.

2 N’guessan K., Kadja B., N. Zirihi G., Traoré D., Ake-Assi L., 2009. Screening phytochimique de quelques plantes médicinales ivoiriennes utilisées en pays Krobou (Agboville, Côte-d’Ivoire). Sciences & Nature, 6(1): 1-15.

3 Dibong S D., Mpondo M. E., Ngoye Al, Kwin M F.2011. Ethnobotanique et phytomédecine des plantes médicinales de Douala, Cameroun. Journal of Applied Biosciences 37: 2496 – 2507.

4 El Amrani F., Rhallab A. Alaoui T., El Badaoui K., Chakir S.2010. Étude ethnopharmacologique de quelques plantes utilisées dans le traitement du diabète dans la région de Meknès-Tafilalet (Maroc). Phytothérapie traditionnelle


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P4-14 L’utilisation de la phytothérapie chez les diabétiques et leur influence sur

l’observance thérapeutiques

Amel ZEHOUANI1, Fatima Zahra MISSAT2 et Ali LOUNICI3

1laboratoire de pharmacognosie CHU Tlemcen, 2EPH Ain-Sefra, Nâama,

3Service de Médecine Interne CHU Tlemcen /Faculté de Tlemcen

[email protected]

Mots clés : Observance, Diabète, Phytothérapie, Equilibre diabétique

Introduction : Le recours à la phytothérapie pour les diabétiques est fréquent notamment en Algérie, cela peut avoir des conséquences sur l’observance thérapeutique. Cette dernière est une question cruciale pour améliorer la prise en charge thérapeutique des patients atteints de maladies chroniques.

L’objectif de notre travail est l’utilisation de la phytothérapie chez les diabétiques et leur influence sur l’observance thérapeutique au niveau du service de médecine interne du CHU Tlemcen.

Méthodologie : Il s’agit d’une étude transversale descriptive qui s’est déroulée au niveau du service de médecine interne CHU Tlemcen incluant 306 patients durant une période de 9 mois. Le recrutement a eu lieu essentiellement au niveau du centre de consultations spécialisées. Les informations ont été recueillies sur une fiche par un interrogatoire minutieux qui permet de recenser les plantes médicinales les plus utilisées pour traiter le diabète ; L’observance a été évaluée à l’aide du questionnaire de Morisky. La relation entre les deux paramètres a été évaluée par une analyse statistique

Résultats et discussion : L’âge moyen des 306 patients était de 58 ans avec les extrêmes de 16 et 88 ans, 91,5% était de type 2. La durée moyenne du diabète est de 8 ans. L’HbA1c moyenne était de 8,07%

Une bonne observance a été retrouvée pour 33,7% des patients, et une mauvaise observance pour 29,4 %.

Parmi les diabétiques de la population étudiée, 105 patients, soit 34 %, utilisent les plantes médicinales en association avec le traitement médical prescrit. 90 % des utilisateurs étaient atteints de diabète du type II. Parmi les 35 plantes médicinales les plus utilisées, les principales sont Origanum vulgare (Origan) avec 5,6 % des cas, Olea europaea (Olivier) avec 3,9 %, Lavandula stoechas (Lavande stéchade) avec 2 % des cas. La relation entre les deux paramètres n’a pas été établie (p = 0,6)

Conclusion : Le recours à la phytothérapie pour les diabétiques n’a pas d’influence sur l’observance thérapeutique et cela peut être dû à la bonne éducation des patients. De fait, la phytothérapie peut leur être utile.


2ème Séminaire national d’ethnobotanique et de ...

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