Unite3.qxp 28/10/08 13:44 Page 185 - Manuel scolaire et ...€¦ · POINTCOM 3 U•3 EXTRÊME !...

U•3P O I N T C O M 3 E X T R Ê M E !

L’ACCORD DU PARTICIPE PASSÉ

Qu'est-ce que c'est? Le participe passé employé avec l’auxiliaire êtreLe participe passé employé avec l’auxiliaire être reçoit son accord en genre et ennombre du noyau du groupe nominal sujet ou du pronom sujet.

Quelques plongeurs sont descendus à plus de vingt mètres.Noyau du sujet Part. passé

m. pl. m. pl.

Nous sommes restés trop longtemps sous l’eau.Pronom sujet Part. passé

m. pl. m. pl.

Lorsque le verbe a plusieurs sujets de genres différents, le participe passé est aumasculin pluriel.

L’ instructeur et l’ équipe scientifique sont partis en mer.m. s. f. s. m. pl.

Lorsque le sujet du verbe est un pronom personnel dont l’antécédent désigneune ou plusieurs personnes de sexe féminin, le participe passé est au féminin sin-gulier ou pluriel, selon le cas.

Tu es allée suivre des leçons de plongée.

Le pronom tu désigne une personne de sexe féminin.

Vous êtes allées suivre des leçons de plongée.

Le pronom vous désigne plusieurs personnes de sexe féminin.

Qu'est-ce que c'est? Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoirLe participe passé employé avec l’auxiliaire avoir demeure invariable lorsque le verbe n’apas de complément direct ou si le complément direct est placé après le verbe.

J’ai plongé. (Aucun CD)Nous avons fait une excursion. (CD placé après le verbe)

Il s’accorde avec le complément direct du verbe si ce complément direct est placédevant le verbe.

Cette excursion , nous l’avons faite.Antécédent Pronom CD Part. passé

f. s. f. s. f. s.

© Groupe Modulo inc., 2008 – Autorisation conditionnelle de reproduction

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Le complément direct placé devant le verbe est généralement constitué d’un pro-nom personnel (le, la, l’, les, te, t’, nous, vous) ou du pronom relatif que.

Lucy et Jeanne prennent souvent des risques. Je les ai averties.Antécédent Pronom CD Part. passé

f. pl. f. pl. f. pl.

Les requins blancs que nous avons observés n’étaient pas agressifs.Antécédent Pronom CD Part. passé

m. pl. m. pl. m. pl.

Pour faire l’accord du participe passé complément direct du verbe, on repère l’an-técédent de ce pronom. C’est l’antécédent qui donne son genre et son nombreau pronom, puis au participe passé.

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U•2P O I N T C O M 3 G É N I A L !

L’ADVERBE ET LE GROUPE ADVERBIAL

GAdv

GAdv

Expansion Noyau

Qu'est-ce que c'est? L’adverbe et le groupe adverbialL’adverbe est le noyau d’un groupe syntaxique appelé groupe adverbial (GAdv).

Le groupe adverbial minimal ne contient pas d’expansion :

Le cerveau est un organe extrêmement complexe.

Le groupe adverbial étendu contient une expansion qui se place toujours avantl’adverbe noyau :

Le cerveau envoie des messages très rapidement .

L’expansion est habituellement un autre adverbe qui remplit la fonction de mo-dificateur de l’adverbe. L’expansion est généralement effaçable :

Le cerveau envoie des messages rapidement.

L’adverbe peut établir différents rapports de sens :

RAPPORT DE SENS EXEMPLES

Affirmation oui, absolument, certainement, vraiment

Doute possiblement, peut-être, probablement

Intensité très, plus… que, extrêmement, énormément

Lieu ailleurs, là, ici, partout, nulle part, là-haut

Manière bien, mal, ensemble, difficilement, rapidement

Négation non, ne… plus, ne… jamais, ne… pas

Quantité presque, beaucoup, à peine, environ, moins, plus

Temps aujourd’hui, bientôt, parfois, toujours, déjà, tard

Comment? Les adverbes en -mentPlusieurs adverbes sont formés à partir d’un adjectif.

Lorsque l’adjectif se termine par une consonne au masculin, on ajoute -mentau féminin de l’adjectif :Adjectif masculin Adjectif féminin Adverbe

grand grande grandementlent lente lentementfort forte fortement

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REMARQUELes adverbes qui indiquent l’ordre (premièrement, deuxièmement, ensuite, etc.), le temps et le lieu sontemployés comme organisateurs textuels.

GAdv

Adverbemodificateur

Adverbenoyau

Verbe GAdv

GAdv Adjectif

Lorsque l’adjectif se termine par une voyelle au masculin, on ajoute le suffixe-ment à l’adjectif masculin :Adjectif masculin Adverbe

vrai vraimentagréable agréablement

Lorsque l’adjectif se termine par -ant au masculin, on remplace -ant par -amment :Adjectif masculin Adverbe

élégant élégammentméchant méchamment

Lorsque l’adjectif se termine par -ent au masculin, on remplace -ent par -emment :Adjectif masculin Adverbe

évident évidemmentprudent prudemment

Certains adverbes en -ment ne suivent pas ces modèles (énormément, gentiment,etc.). L’emploi d’un dictionnaire est recommandé pour vérifier l’orthographedes adverbes en -ment.

Qu'est-ce que c'est? Les fonctions du groupe adverbial

FONCTIONS EXEMPLES

Complément de phrase Actuellement, la dépression entraîne plusieurs suicides.

Modificateur du verbeLes recherches démontrent clairement ces liens.

Modificateur de l’adjectifLes personnes dépressives ressentent une très grande fatigue.

Modificateur de l’adverbeIl n’est jamais trop tard pour modifier ses habitudes.

Pourquoi?

Le groupe adverbial enrichit le texte en apportant une précision sur le lieu, le temps,la quantité, la manière, etc. :

Partout, des gens souffrent d’une maladie qui affecte la pensée.

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U•1P O I N T C O M 3 D R Ô L E !

LA CLASSE DES MOTS ET LE SYSTÈME DES ACCORDS

ATTENTION

Lorsque nous formulons un texte, qu’il soit oral ou écrit, nous réunissons des motsqui appartiennent à différentes classes. Il existe huit classes de mots et il estimportant de les connaître pour bien les combiner et pour bien faire les accords.Les classes de mots sont regroupées en deux grandes catégories : les classesvariables et les classes invariables.

Qu'est-ce que c'est? Les classes de mots variablesLes mots variables sont les mots dont la forme varie selon le contexte :

Une comédie drôle/Des comédies drôlesIl raconte une blague./Elles racontaient des blagues.

Il y a deux types de mots variables : les donneurs et les receveurs d’accord.

Qu'est-ce que c'est? Les donneurs d’accordLes donneurs d’accord sont les noms et les pronoms, car ils donnent leur accordà d’autres mots.

Comment?

Les noms donnent leur genre (masculin ou féminin) et leur nombre (sin-gulier ou pluriel) :

Cette farce du Moyen Âge était hilarante.f. s. f. s. f. s. (genre et nombre)

Les pronoms donnent leur personne grammaticale (1re, 2e ou 3e) et leur nombreou leur genre et leur nombre :

Ils appréciaient le spectacle.3e p. pl.3e p. pl. (personne grammaticale et nombre)

Celles qu’on présente aujourd’hui sont moins amusantes.f. pl. f. pl. (genre et nombre)

Dans certains cas, il faut repérer l’antécédent du pronom pour connaître ses caractéristiques :Pronom

Cette comédie, qui est présentée à la télévision, est une pièce ancienne.Antécédent

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Parfois, le donneur est un groupe infinitif (GInf ), c’est-à-dire un verbe à l’in-finitif accompagné ou non d’un complément. Dans ce cas, on considère quele donneur est à la 3e personne, au masculin et au singulier :

Se divertir est une activité humaine très ancienne.3e p. s. 3e p. s.

Écrire une comédie est parfois compliqué.3e p. s. 3e p. s. m. s.

Qu'est-ce que c'est? Les receveurs d’accordLes receveurs d’accord sont les déterminants, les adjectifs et les verbes, car ilsreçoivent leur accord d’autres mots.

Comment?

Les déterminants reçoivent leur accord du nom:

Cette comédienne a joué certains rôles difficiles.f. s. f. s. m. pl. m. pl.

Les adjectifs reçoivent leur accord du nom ou du pronom:

La comédie nouvelle exploitait un thème bien connu.f. s. f. s. m. s. m. s.

Elle était divertissante.f. s. f. s.

Les verbes reçoivent leur accord du nom, du pronom ou du groupe infinitif :

La pièce présente des personnages typiques.3e p. s. 3e p. s.

Ils aimaient les jeux de mots.3e p. pl. 3e p. pl.

Chercher à tromper les autres est un thème populaire.3e p. s. 3e p. s.

Qu'est-ce que c'est? Les classes de mots invariablesIl y a trois classes de mots invariables. Ce sont des mots qui ne sont pas des don-neurs ni des receveurs d’accord.

Comment?

MOTS INVARIABLES EXEMPLES

Prépositions On trouve des manifestations de l’humour dans l’Antiquité.

Conjonctions La farce est une forme d’humour et elle est encore présentéeaujourd’hui parce qu’elle est appréciée du public.

Adverbes Les humains aiment beaucoup rire.

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RAPPEL

• Le nom est un mot qui sert à désigner une réalité. Il y a les noms communs et les noms propres.Les noms propres commencent par une lettre majuscule.

Aristophane était un maître de la comédie dans l’Antiquité.

• Le pronom est un mot qui sert à reprendre une information mentionnée dans le texte. Lorsqu’ilne reprend pas un autre élément, le pronom sert à désigner la personne ou la réalité dont il estquestion dans une situation de communication.

L’humour (antécédent du pronom il) est un procédé par lequel on présente la réalité d’une façonamusante. Il se manifeste de différentes façons. Personne ne résiste à l’humour.

• Le déterminant est un mot qui sert à introduire un nom. Il y en a plusieurs sortes : défini, indéfini,partitif, démonstratif, possessif, exclamatif, numéral, interrogatif, quantitatif.

Tout le monde apprécie certaines formes d’humour. Nos goûts varient selon des facteurs commel’âge et la culture.

• L’adjectif est un mot qui sert à préciser un nom ou un pronom. L’adjectif participe est un par-ticipe passé employé comme adjectif.

Ce texte, écrit au 16e siècle, est hilarant. Il est génial.

• Le verbe est un mot qui sert à exprimer une action, un état ou un événement. La conjugaison per-met de situer dans le temps l’action, l’état ou l’événement. Le verbe est un des constituants oblig-atoires de la phrase de base.

Nous avons ri toute la journée. Nous sommes fatigués. Demain, nous nous reposerons.

• La préposition est le noyau du groupe prépositionnel (GPrép) qui sert à enrichir un texte en ap-portant une précision ou une nouvelle information.

La farce était populaire à cette époque.

• La conjonction est un mot qui sert à unir des éléments d’un texte en exprimant un rapport de sens.On l’appelle aussi marqueur de relation.

La pièce était drôle, mais les jeux de mots manquaient de subtilité.

• L’adverbe est un mot qui sert à modifier le sens d’un autre mot. On l’emploie souvent avec l’ad-jectif, le verbe ou un autre adverbe.

Cet auteur a un style vraiment original. Il écrit généralement des textes insolites. Très souvent, ilme fait rire.

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U•4P O I N T C O M 3 B I Z A R R E !

LE CONDITIONNEL PRÉSENT

Qu'est-ce que c'est? Le conditionnel présentLe conditionnel présent est un temps de verbe qui exprime une incertitude dansle futur.

Pourquoi?

On l’emploie dans différentes situations pour exprimer…

une possibilité que l’énonciateur Certaines pratiques seraient dangereuses.ne veut pas assumer

une demande Pourriez-vous me fournir des preuves scientifiques ?

une suggestion ou une proposition Tu devrais essayer ce produit miracle.

un souhait, un désir Je voudrais tellement guérir.

une hypothèse ou une condition Nous ne ferions plus rien si nous tenions compte de notre horoscope.

ATTENTIONLorsqu’on formule une hypothèse, le verbe qui suit la conjonction si doit être à l’imparfait et nonau conditionnel présent.

S’ils avaient des preuves valables, ils seraient récompensés.

* S’ils auraient des preuves valables, ils seraient récompensés.

Comment?

La conjugaison au conditionnel présent

Les verbes conjugués au conditionnel présent ont les mêmes terminaisons queles verbes conjugués à l’imparfait. Voici une façon simple de conjuguer les verbesau conditionnel présent.

Les verbes qui se terminent par er ou ir à l’infinitif présent

Verbe à l’infinitif présent + terminaison

jouer : jouer + terminaison il jouerait

Les verbes qui se terminent par re à l’infinitif présent

Verbe à l’infinitif sans le e final + terminaison

permettre : permettr + terminaison elle permettrait

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Terminaisons du conditionnel présent

PERSONNES DU SINGULIER PERSONNES DU PLURIEL

1re 2e 3e 1re 2e 3e

ais ais ait ions iez aient

agirais agirais agirait agirions agiriez agiraient

Certains verbes ne suivent pas ce modèle. On ajoute un r au radical, puis on ajoutela terminaison.

Par exemple, le radical du verbe faire est fe ; le verbe se conjugue donc comme suit :

je ferais nous ferionstu ferais vous feriezil ferait ils feraient

Voici le radical de la conjugaison au conditionnel présent de quelques verbessouvent employés.

VERBE RADICAL R TERMINAISONDE CONJUGAISON (1re pers. s.)

aller i r ais j’irais

avoir au r ais j’aurais

courir cour r ais je courrais

devoir dev r ais je devrais

envoyer enver r ais j’enverrais

être se r ais je serais

mourir mour r ais je mourrais

pouvoir pour r ais je pourrais

recevoir recev r ais je recevrais

savoir sau r ais je saurais

tenir tiend r ais je tiendrais

venir viend r ais je viendrais

voir ver r ais je verrais

vouloir voud r ais je voudrais

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LA COORDINATION ET LA JUXTAPOSITION

REMARQUE

Qu'est-ce que c'est? La coordinationLa coordination consiste à joindre deux phrases ou deux groupes de mots quisont liés par le sens ou qui remplissent la même fonction syntaxique à l’aided’un coordonnant.

Qu'est-ce que c'est? La juxtapositionLa juxtaposition est une forme de coordination.

Comment?

C’est un signe de ponctuation qui est employé pour relier deux phrases ou deuxgroupes de mots liés par le sens ou remplissant la même fonction syntaxique.

Ils deviennent des martyrs , des héros .GN attribut Virgule GN attribut

Lorsqu’il y a plus de deux éléments à relier dans une phrase, seuls les deux der-niers sont unis par un coordonnant. Les autres sont juxtaposés, c’est-à-dire qu’ilssont reliés à l’aide de la virgule.

Le terrorisme provoque la panique , déstabilise la population ,entraîne des dommages matériels et tue des innocents .

Le point-virgule et le deux-points sont aussi employés pour juxtaposer des groupes syntaxiques oudes phrases. Cependant, c’est la virgule qui est employée le plus souvent.

Leurs familles sont respectées ; elles reçoivent parfois de l’argent en récompense.

La juxtaposition et la coordination permettent de ne pas répéter les élémentsidentiques.

Ils se battent au nom d’une minorité ou (ils) accomplissent une mission divine.Le terrorisme provoque la panique, (le terrorisme) déstabilise la population, (leterrorisme) entraîne des dommages matériels et (le terrorisme) tue des innocents.

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LE DEGRÉ DE L’ADJECTIF

L’adverbe comparatif dans le groupe adjectival permet de faire une comparai-son en exprimant la supériorité, l’égalité ou l’infériorité :

Supériorité La salade est plus croquante que les pommes de terre frites.

Égalité Les tranches minces sont aussi grasses que les bâtonnets.

Infériorité La salade est moins grasse que les pommes de terre frites.

ATTENTIONOn ne peut pas employer un adverbe d’intensité avec les adjectifs qui expriment déjà une intensitécomme minuscule, énorme, extraordinaire, horrible, etc.

* George Crum était un chef très extraordinaire.

Qu'est-ce que c'est? Le degré de l’adjectifDans un groupe adjectival, la qualité qui est exprimée par l’adjectif noyau peutavoir plus ou moins de force :

George Crum était un bon chef. Valeur faibleGeorge Crum était un très bon chef.George Crum était un excellent chef.George Crum était le plus grand chef. Valeur très élevée

Lorsque la valeur de l’adjectif est modifiée par un groupe adverbial, on dit quel’adjectif est mis en degré. Il y a plusieurs façons de mettre en degré un ad-jectif à l’aide d’un adverbe modificateur.

L’adverbe d’intensité dans le groupe adjectival peut exprimer une intensité forte,moyenne ou faible :

Intensité forte Le chef a servi un client très difficile.

Intensité moyenne Le chef était assez patient.

Intensité faible Les pommes de terre frites étaient peu salées.

Voici quelques adverbes d’intensité employés fréquemment :très – extrêmement – fortement – infiniment – trop – assez – peu

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ATTENTIONOn remplace l’adjectif bon par l’adjectif meilleur lorsqu’il est accompagné d’un adverbe compara-tif ou superlatif :

FORMES CORRECTES FORMES INCORRECTES

Ce plat est le meilleur. * Ce plat est le plus bon.

Les tranches minces étaient meilleures que * Les tranches minces étaient plus bonnes que

les bâtonnets. les bâtonnets.

REMARQUECertains adjectifs sont parfois employés comme adverbes modificateurs du verbe. Dans ce cas,l’adjectif est considéré comme un adverbe et demeure invariable :

Les pommes de terre frites sentaient bon.

La création de Crum ne coûtait pas cher.

Nom noyauf. pl.

Déterminantf. pl.

Nom noyauf. s.

Déterminantf. s.

L’adverbe superlatif dans le groupe adjectival peut exprimer la supériorité oul’infériorité :

Supériorité Les tranches minces étaient les plus croquantes.

Infériorité La pomme de terre frite était la moins appréciée.

Dans les adverbes superlatifs (le plus et le moins), le déterminant reçoit sonaccord du nom noyau du GN:

Les tranches minces étaient les plus croquantes.

La pomme de terre frite était la moins appréciée.

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LE DISCOURS RAPPORTÉ DIRECT

Qu'est-ce que c'est? Le discours rapporté directLe discours rapporté direct est un procédé par lequel on rapporte les paroles d’unémetteur ou d’un personnage telles qu’elles ont été dites ou écrites.

Comment?

Il y a différentes façons de rapporter des paroles en discours direct.

Un verbe introducteur (affirmer, demander, dire, hurler, penser, répondre, s’excla-mer, etc.) annonce les paroles rapportées.

Verbe introducteur

J’ai dit à Conseil : « Il faut prévenir le capitaine Nemo. »

Un deux-points suit le verbe introducteur qui annonce les paroles rapportées.Des guillemets encadrent les paroles rapportées.

Une phrase, appelée phrase incise, est insérée à l’intérieur des parolesrapportées.

Phrase incise

« Vous me dérangez, monsieur Aronnax, me répondit le capitaine , mais je penseque vous avez eu des raisons sérieuses de me voir ? »

Des virgules détachent la phrase incise insérée à l’intérieur des paroles rappor-tées. Des guillemets encadrent les paroles rapportées incluant la phrase incise.

Une phrase incise est insérée à la suite des paroles rapportées.Phrase incise

« Rien n’est plus facile », dit le capitaine Nemo .

Une virgule précède la phrase incise qui est placée à la suite des paroles rappor-tées. Des guillemets encadrent les paroles rapportées.ATTENTION

Lorsque les paroles rapportées se terminent par un point d’interrogation, un point d’exclamationou des points de suspension, on ne met pas de virgule devant la phrase incise qui suit.

Phrase incise

« Diable ! il grêle ! dit Conseil , et peut-être une grêle empoisonnée ! »

Phrase incise

« Je vous dérange ? dis-je par politesse . »

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Dans un dialogue, un tiret précède chaque réplique pour indiquer le changementd’interlocuteur.

– En effet, monsieur Aronnax, me répondit le capitaine, mais je pense que vous avezeu des raisons sérieuses de me voir ?

– Très sérieuses. Les pirogues des naturels nous entourent, et, dans quelques minutes,nous serons certainement assaillis par plusieurs centaines de sauvages.

– Ah ! fit tranquillement le capitaine Nemo, ils sont venus avec leurs pirogues ?

REMARQUEOn peut faire précéder la première réplique d’un dialogue d’un guillemet ouvrant. On sépare alorsles répliques suivantes par un tiret et on indique la fin du dialogue par un guillemet fermant.

«Diable ! il grêle ! dit Conseil, et peut-être une grêle empoisonnée !

– Il faut prévenir le capitaine Nemo», dis-je en rentrant le panneau.

REMARQUE

Verbe Sujet

La phrase incise permet de préciser qui a prononcé les paroles rapportées. Dans la phrase incise,le sujet est placé après le verbe.

« Rien n’est plus facile », dit le capitaine Nemo .

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Qu'est-ce que c'est? Le discours rapporté indirectLe discours rapporté indirect consiste à reformuler les paroles d’un person-nage pour les rapporter. Les paroles rapportées ne se distinguent pas du restedu texte ; elles ne nécessitent pas de ponctuation particulière.

Zeus a proposé à Épiméthée et à son frère de créer des êtres.

Comment?

Les paroles rapportées sont introduites par un verbe introducteur qu’on appelleaussi verbe de parole. Le verbe introducteur introduit parfois une pensée.

Il pensait que le feu aiderait les humains.Verbe introducteur

Voici quelques verbes introducteurs souvent employés.

affirmer croire maintenir raconter

annoncer déclarer mentionner rapporter

assurer demander ordonner reconnaître

avouer dire penser répéter

constater expliquer proposer soutenir

Le discours rapporté indirect est souvent construit à l’aide d’une subordonnée com-plétive ou d’un groupe prépositionnel contenant parfois un verbe à l’infinitif.

GPrép

GInf

Verbe introducteur Subordonnée complétive

Verbe introducteur

Subordonnée complétiveOn a affirmé que la vie des humains était difficile .

GPrép contenant un GInfZeus lui a ordonné de ne pas intervenir dans la vie des humains .

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LE DISCOURS RAPPORTÉ INDIRECT



LA FONCTION DES GROUPES SYNTAXIQUES

ATTENTION

La fonction syntaxique est la relation qu’un groupe syntaxique entretient avecles autres groupes de la phrase. Connaître les fonctions syntaxiques permet debien structurer les phrases et de faire les accords nécessaires. Les manipula-tions syntaxiques (déplacement, effacement, encadrement, remplacement) peu-vent aider à reconnaître les fonctions. Il y a plusieurs fonctions syntaxiques.En voici quelques-unes.

Qu'est-ce que c'est? Le sujetDans une phrase, c’est le sujet qui nous indique de qui ou de quoi l’on parle.

Comment?

On ne peut l’effacer ni le déplacer, mais on peut le remplacer par un pronomou l’encadrer par c’est… qui.

La comédie de situation est une forme d’humour.

Cela est une forme d’humour. (Remplacement)

C’est la comédie de situation qui est une forme d’humour. (Encadrement)

Lorsqu’on encadre les pronoms je, tu, il et ils, ces pronoms changent de forme pour moi, toi, lui et eux.

Tu aimes les comédies de situation.

* C’est tu qui aimes les comédies de situation.

C’est toi qui aimes les comédies de situation.

Qu'est-ce que c'est? Le prédicatDans une phrase, c’est le prédicat qui nous renseigne sur ce qu’on dit à proposdu sujet.

Comment?

On ne peut l’effacer ni le déplacer. La seule façon de le mettre en évidence estde repérer le sujet et le ou les compléments de phrase.

Pour faire rire, l’auteur met en relation des caractères différents.Compl. P Sujet Prédicat

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Qu'est-ce que c'est? Le complément de phraseLe complément de phrase apporte une précision sur ce qui est énoncé dansla phrase.

Comment?

Il est déplaçable et effaçable.

Pour faire rire, l’auteur met en relation des caractères différents.

L’auteur, pour faire rire, met en relation des caractères différents.

L’auteur met en relation des caractères différents pour faire rire.

L’auteur met en relation des caractères différents .

Qu'est-ce que c'est? Le complément direct du verbeLe complément du verbe est en relation avec le verbe et apporte une infor-mation qui complète le sens de ce verbe. Le complément du verbe est di-rect lorsqu’il entre directement en relation avec le verbe, sans dépendred’une préposition.

Comment?

On peut le repérer en posant la question qui ? ou quoi ? après le verbe.

Les téléspectateurs aiment les comédies de situation.

Les téléspectateurs aiment quoi (les comédies de situation) ?

On ne peut pas le déplacer, mais on peut le remplacer par un pronom:

Les téléspectateurs les aiment.

Qu'est-ce que c'est? Le complément indirect du verbeLe complément du verbe est indirect lorsqu’il entre en relation avec le verbe àl’aide d’une préposition.

Comment?

On peut le repérer en posant la question qui ? ou quoi ? précédée d’une préposi-tion après le verbe :

Le nombre d’années de diffusion dépend de la réaction du public.

Le nombre d’années de diffusion dépend de quoi (de la réaction du public) ?

Qu'est-ce que c'est? Le complément du nomUn groupe est complément du nom lorsqu’il précise le sens d’un nom:

une comédie de situation

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Qu'est-ce que c'est? Le complément de phraseLe complément de phrase apporte une précision sur ce qui est énoncé dansla phrase.

Comment?

Il est déplaçable et effaçable.

Pour faire rire, l’auteur met en relation des caractères différents.

L’auteur, pour faire rire, met en relation des caractères différents.

L’auteur met en relation des caractères différents pour faire rire.

L’auteur met en relation des caractères différents .

Qu'est-ce que c'est? Le complément direct du verbeLe complément du verbe est en relation avec le verbe et apporte une infor-mation qui complète le sens de ce verbe. Le complément du verbe est di-rect lorsqu’il entre directement en relation avec le verbe, sans dépendred’une préposition.

Comment?

On peut le repérer en posant la question qui ? ou quoi ? après le verbe.

Les téléspectateurs aiment les comédies de situation.

Les téléspectateurs aiment quoi (les comédies de situation) ?

On ne peut pas le déplacer, mais on peut le remplacer par un pronom:

Les téléspectateurs les aiment.

Qu'est-ce que c'est? Le complément indirect du verbeLe complément du verbe est indirect lorsqu’il entre en relation avec le verbe àl’aide d’une préposition.

Comment?

On peut le repérer en posant la question qui ? ou quoi ? précédée d’une préposi-tion après le verbe :

Le nombre d’années de diffusion dépend de la réaction du public.

Le nombre d’années de diffusion dépend de quoi (de la réaction du public) ?

Qu'est-ce que c'est? Le complément du nomUn groupe est complément du nom lorsqu’il précise le sens d’un nom:

une comédie de situation


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Comment?

Le complément du nom peut être effacé et déplacé selon le sens de la relationqu’il entretient :

La réaction du public, établie par les cotes d’écoute, influence le nombre d’annéesde diffusion.

Dans cette phrase, certains compléments du nom peuvent être effacés :

La réaction influence le nombre d’années de diffusion.

La phrase perdrait de son sens si on effaçait des éléments du groupe nominalle nombre d’années de diffusion :

* La réaction influence le nombre .* La réaction influence le nombre d’années .

Dans certains cas, le complément du nom est déplaçable :

Établie par les cotes d’écoute, la réaction du public influence le nombre d’annéesde diffusion.

Qu'est-ce que c'est? Le complément de l’adjectifUn groupe est complément de l’adjectif lorsqu’il complète le sens d’un adjectif :

Les comédiens sont fiers de leur performance.

Comment?

Le complément de l’adjectif est effaçable selon le sens de l’adjectif avec lequelil est en relation :

Les comédiens sont fiers de leur performance.Les comédiens sont fiers .Le diffuseur est chargé de varier la programmation.

* Le diffuseur est chargé .

Le complément de l’adjectif ne peut être déplacé et il est placé après l’adjectif.

Qu'est-ce que c'est? Le complément de l’infinitifUn groupe syntaxique qui complète le sens d’un verbe à l’infinitif assure la fonc-tion de complément de l’infinitif. On ne peut pas le déplacer, mais on peut l’ef-facer selon le sens du verbe à l’infinitif.

Les comédiens aiment jouer des personnages réalistes.Les comédiens aiment jouer .


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LE GROUPE ADJECTIVAL

GAdj

Noyau

GAdj

Noyau

Expansion ExpansionNoyau

GAdj

GAdj

ExpansionGPrép

Noyau


Qu'est-ce que c'est? Le groupe adjectivalLe groupe adjectival est un groupe syntaxique dont le noyau est un adjectif :

Les productions étrangères sont souvent traduites dans une autre langue .

Pourquoi?

L’adjectif enrichit le texte. On l’emploie pour décrire une réalité et pour préci-ser sa pensée.

L’adjectif peut exprimer différents sens :TYPE D’ADJECTIFS SENS EXEMPLE

Adjectifs qualifiants expriment une caractéristique Basile avait des idées farfelues.comme une qualité ou un défaut

Adjectifs classifiants expriment une catégorie la culture nord-américaineune comédie burlesque

Adjectifs ordinaux expriment l’ordre la première comédie de situation québécoise

Comment?

Le groupe adjectival remplit souvent la fonction de complément du nom:L’adaptation est une œuvre qui contient des références culturelles.

Dans d’autres cas, le groupe adjectival remplit la fonction d’attribut du sujet :Denise était indépendante et malicieuse.

Le groupe adjectival minimal ne contient aucune expansion :La comédie de situation fait partie de la programmation régulière.

Le groupe adjectival étendu contient une ou plusieurs expansions placées tan-tôt avant l’adjectif, tantôt après :

La comédie est déjà traduite en français .

Les fonctions des expansions dans le groupe adjectival :La fonction de complément de l’adjectif peut être remplie par :– un groupe prépositionnel :

Une production originale est une œuvre imaginée au Québec .

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GAdj

ExpansionSub. complétive

Noyau

RAPPEL

REMARQUE

GAdj

ExpansionGAdv

Noyau

– une subordonnée complétive :

Le public était certain que Basile ferait une bêtise .

La subordonnée complétive est une phrase insérée dans une autre à l’aide de la conjonction que. Elle se remplace par cela ou de cela.

La fonction de modificateur de l’adjectif est remplie par un groupe adverbial :

Cette comédie de situation est entièrement tournée au Québec.

Lorsqu’il est détaché par la virgule, le groupe adjectival peut être placé avant ouaprès le nom avec lequel il est en relation :

Naïf et bienveillant, Fabien devait intervenir pour aider son copain.

Lorsque le GAdj détaché est placé après le nom avec lequel il est en relation, ildoit être précédé et suivi d’une virgule.

Fabien, naïf et bienveillant, devait intervenir pour aider son copain.

Le groupe adjectival détaché qui est complément du pronom se place avant cepronom:

Indépendante et malicieuse, elle aimait se mettre en valeur.

L’adjectif est un receveur d’accord. Il reçoit son genre et son nombre du nomou du pronom avec lequel il est en relation :

Môman était une femme généreuse et patiente.f. s. f. s. f. s.

Elles étaient inséparables.f. pl. f. pl.

La prononciation du féminin de l’adjectif peut indiquer la lettre finale du masculin :Délicate Délicat Américaine AméricainGrande Grand Québécoise Québécois

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LES GROUPES SYNTAXIQUES

Qu'est-ce que c'est? Les groupes syntaxiquesUne phrase est construite avec des groupes de mots appelés groupes syntaxiques.Un groupe syntaxique peut être formé d’un ou de plusieurs mots :

Pour provoquer le rire, Chaplin exploitait des réalités opposées.

Un groupe syntaxique comprend obligatoirement un noyau et souvent une ouplusieurs expansions.

Le noyau est un élément indispensable et il donne son nom au groupe. L’expansioncontient un ou plusieurs mots et elle est placée avant ou après le noyau:

Pour provoquer le rire, Chaplin exploitait des réalités opposées.Noyau Noyau Noyau

Comment?

Il y a plusieurs sortes de groupes syntaxiques dont voici les principaux :GROUPES EXEMPLES

Groupe nominal(GN)

GN GN

Né à Londres en 1889, Charlie Chaplin était un maître du comique .Noyau Noyau Expansion

Groupe verbal(GV)

GV

Noyau ExpansionIl a appris la pantomime de sa mère .

Groupe adjectival(GAdj)

GAdj

Noyau Expansion ExpansionHarcelé par le FBI à cause de ses idées , il s’est installé en Suisse.

GPrép

Noyau Expansion ExpansionIl a employé le langage pour la première fois en 1940 .

Noyau

Groupe prépositionnel(GPrép)

Groupe adverbial(GAdv)

Groupe infinitif(GInf)

GAdv

NoyauIl composait aussi la musique de ses films.

GInf

Noyau ExpansionIl s’est servi du cinéma pour dénoncer la guerre, l’injustice et la pauvreté .

GAdj

GPrép GPrép

GV

GN

Un groupe syntaxique peut contenir un ou plusieurs autres groupes :

Né à Londres en 1889 , Chaplin était un maître du comique .

(Le GN un maître du comique contient le GPrép du comique.)

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L’IMPARFAIT DE L’INDICATIF

Qu'est-ce que c'est? L’imparfait de l’indicatifL’imparfait de l’indicatif est un temps de verbe qu’on emploie pour présenter uneaction qui s’est déroulée dans le passé :

Plus Mathilde résistait et plus Philippe était déterminé à la séduire.



Dans une phrase négative, les mots de négation se placent de chaque côté duverbe conjugué à l’imparfait :

Philippe n’allait pas abandonner aussi facilement.

Il ne quittait pas la bouteille des yeux.

ATTENTIONCette démarche ne s’applique pas au verbe être parce que son radical est ét.

J’étais Nous étionsTu étais Vous étiezIl était Ils étaient

Pourquoi?

Dans un récit formulé au passé, les verbes sont souvent conjugués à l’imparfaitet au passé composé. On choisit l’imparfait pour décrire les lieux, les moments,l’état dans lequel se trouve un personnage (ses réactions, ses sentiments, etc.)et pour expliquer les circonstances dans lesquelles les actions se déroulent.

L’adolescent était fou de cette fille. Il voulait tout savoir sur elle.

L’imparfait est également employé pour rapporter des actions qui ont duré uncertain temps ou qui expriment une habitude :

Il était beau, il excellait dans les sports, il obtenait des résultats passables à l’écolesans faire le moindre effort, les filles l’adoraient, tout le monde faisait ce qu’ilvoulait et ses parents lui donnaient tout ce qu’il leur demandait.

Comment?

On peut conjuguer un verbe à l’imparfait, en suivant ces étapes :conjuguer d’abord le verbe au présent de l’indicatif, à la première personnedu pluriel (exemple : nous aimons) ;enlever la terminaison pour obtenir le radical (exemple : aimons);ajouter la terminaison de l’imparfait au radical (exemple : aimions).

TERMINAISONS DE L’IMPARFAIT

Personnes du singulier Personnes du pluriel1re 2e 3e 1re 2e 3e

ais ais ait ions iez aientj’avais tu avais il avait nous avions vous aviez ils avaient

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Pour écrire un texte humoristique, il est important de choisir des mots qui créentdes images. La combinaison de mots peut aussi apporter un effet comique. Lesemplois figurés peuvent être utilisés pour stimuler l’imagination du public. Ilsrendent aussi le texte vivant, expressif, coloré et augmentent alors son efficacité.Il existe plusieurs types d’emplois figurés. En voici quelques-uns :

Qu'est-ce que c'est? L’ironieL’ironie consiste à dire le contraire de ce qu’on pense :

Quelle belle journée ! (La température est mauvaise.)Tu m’annonces une grande nouvelle. (Je le savais déjà.)

Qu'est-ce que c'est? La comparaisonLa comparaison consiste à faire un rapprochement entre deux réalités ayant unaspect commun. Il faut alors employer un mot de comparaison (comme, tel,plus…que, ainsi que, ressembler à, sembler, etc.) :

Les cours sont ennuyeux comme la pluie.

Qu'est-ce que c'est? L’exagérationL’exagération, aussi appelée hyperbole, permet d’exprimer une idée en l’ampli-fiant. On l’emploie souvent pour décrire un sentiment, une émotion, un com-portement, etc. :

Vider le frigidaire (Manger beaucoup)Être mort de peur (Avoir très peur)

Qu'est-ce que c'est? Le double sensLe double sens est un emploi figuré qu’on utilise très souvent pour faire de l’hu-mour. Il s’agit d’utiliser deux sens d’un même mot :

– Mes condoléances ! Qu’est-ce qu’elle avait ? – Rien d’extraordinaire, quelques vieux bijoux sans valeur !

Dans cet exemple, on s’attend à ce que l’interlocutrice nomme la cause du décèsde sa grand-mère. C’est le double sens du verbe avait qui crée l’effet comique.

LE LANGAGE FIGURÉ


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… quand tu l’chicanes, y grogne…

Pour décrire l’attitude de son fils, Deschamps emploie les deux sens du verbe gro-gner : émettre des sons en parlant d’un animal, émettre des sons pour montrerson mécontentement.

Qu'est-ce que c'est? Le sens figuréPlusieurs mots sont polysémiques, c’est-à-dire qu’ilsont plusieurs sens. On choisit le sens d’un mot quiconvient à partir du contexte. Par exemple, le motjouer a plusieurs sens :

Il joue dans un téléroman. (Interpréter un rôle)Les jeunes aiment jouer au soccer. (Pratiquer un sport)Elle n’était pas sérieuse. Elle a dit cela pour jouer. (Rire)Vous jouez surtout du Mozart. (Faire de la musique)

Certains mots ont un sens propre et un sens figuré. Le sens propre est le sensle plus courant d’un mot. Ce sens apparaît en premier dans le dictionnaire.

Ce plat dégage une odeur alléchante. (Sens propre)

Le sens figuré est un sens qui crée une image. Dans un dictionnaire, ce sens estindiqué par l’abréviation fig.

Le salaire alléchant convainc l’homme. (Sens figuré)

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LES MARQUEURS DE RELATION

Cl Cl

PhrasePhrase

Les marqueurs de relation sont des mots ou des expressions qui relient des groupesde mots ou des phrases. Ils jouent le rôle de coordonnants ou de subordonnants.

Qu'est-ce que c'est? Le coordonnantUn coordonnant est un mot ou une expression qui peut unir :

des groupes de mots qui ont la même fonction :

Les adolescents raffolent des parcs d’attractions et des montagnes russes .Coordonnant

des phrases liées par le sens :

Ce manège s’élève à 139 m et le train circule à 200 km/h .Coordonnant

Comment?

Le coordonnant peut être :

Un adverbe cependant, ensuite, néanmoins, puis, toutefois, pourtant, etc.

Un groupe prépositionnel au contraire, en effet, par ailleurs, par conséquent, par contre, etc.

Une conjonction car, et, mais, ni, or, ou, etc.

Qu'est-ce que c'est? Le subordonnantUn subordonnant est un mot ou une expression qui permet d’insérer une phraseà l’intérieur d’une autre phrase.

Elles sont dangereuses parce qu’elles peuvent causer de l’arythmie.Subordonnant

Comment?

Le subordonnant peut être :

Une conjonction afin que, lorsque, parce que, pendant que, puisque, quand, que, etc.

Un pronom relatif qui, que, dont, où, etc.


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Qu'est-ce que c'est? Le sens exprimé par les marqueurs de relationLes coordonnants et les subordonnants sont appelés marqueurs de relation parcequ’ils précisent le sens de la relation établie entre les groupes de mots ou lesphrases qu’ils relient.

Ce tableau présente quelques marqueurs de relation employés fréquemment etle sens de la relation qu’ils établissent.

Le temps après que, depuis que, lorsque, quand

Le but afin que, pour, pour que

La cause car, parce que, puisque, en effet

La conséquence ainsi, donc, par conséquent

La comparaison ainsi que, comme

L’addition ainsi que, de plus, et, ni

L’explication c’est-à-dire, c’est pourquoi, par exemple

La succession après, ensuite, par la suite, puis

L’alternative ou, ou bien

L’opposition ou la restriction cependant, mais, or, par contre, sinon, pourtant


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LE MODE PARTICIPE DU VERBE

Qu'est-ce que c'est? Le mode participe du verbeLe participe du verbe peut avoir une valeur verbale, lorsqu’il décrit une action.

un traceur escaladant un mur (Forme verbale)

Il peut aussi avoir une valeur adjectivale lorsqu’il précise le sens d’un nom.

un sport inventé par des adolescents (Forme adjectivale)

Il existe deux sortes de participes : le participe présent et le participe passé.

Qu'est-ce que c'est? Le participe présentTous les participes présents se terminent par -ant.

Le participe présent à valeur verbale est invariable.

Il est employé si une action se déroule au même moment que l’action désignéepar un autre verbe.

Ils se préparent en pratiquant les mouvements dans un gymnase.

Le participe présent à valeur verbale entretient une relation avec un autre verbeen précisant la manière dont l’action se produit.

Étant agiles, ils risquent moins de se blesser.Ils évitent les blessures en respectant leurs limites.

Le participe présent à valeur verbale ne se remplace pas par un autre adjectif.

Ils évitent les blessures en respectant leurs limites.*Ils évitent les blessures en formidable leurs limites.

On peut le reconnaître en l’encadrant avec les mots de négation ne… pas.

Ils évitent les blessures en ne respectant pas leurs limites.

Le participe présent employé avec la préposition en forme le gérondif. Ce groupeprépositionnel joue le rôle de complément de phrase. Comme tous les complé-ments de phrase, le gérondif est effaçable et déplaçable.

GPrép

En jouant un rôle dans un film, ils ont fait connaître le parkour.Prép. en + Part. prés. + Expansion

Ils ont fait connaître le parkour, en jouant un rôle dans un film., ils ont fait connaître le parkour.

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La valeur adjectivale du participe présent est employée pour préciser le sens d’unnom. Comme un adjectif, le participe présent reçoit son accord de ce nom.

Les traceurs évitent souvent les rues passantes.f. pl. f. pl.

On peut reconnaître la valeur adjectivale du participe présent en remplaçant leparticipe par un autre adjectif.

Le parkour est une activité stimulante.Le parkour est une activité formidable.

Comment?

Pour former le participe présent, on conjugue le verbe à la première personne dupluriel au présent de l’indicatif, puis on remplace la terminaison -ons par -ant.

Nous sautons SautantNous offrons Offrant

Quelques verbes ne suivent pas ce modèle :

Avoir AyantÊtre ÉtantSavoir Sachant

Certains participes présents ont une terminaison différente lorsqu’ils sontemployés comme adjectifs. Voici quelques exemples.

VERBE PARTICIPE PRÉSENT, PARTICIPE PRÉSENT,FORME VERBALE FORME ADJECTIVALE

Différer Différant Différent

Négliger Négligeant Négligent

Provoquer Provoquant Provocant

Fatiguer Fatiguant Fatigant

Pour vérifier l’orthographe de la forme adjectivale du participe présent, consul-ter un outil de référence.

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LES MOTS DE MÊME FAMILLE

REMARQUECe ne sont pas tous les mots qui ont une famille. Le mot chantier, par exemple, ne fait pas partied’une famille de mots.

Qu'est-ce que c'est? Les mots de même familleUne famille de mots est constituée de l’ensemble des mots qui sont construitsà partir d’un mot de base.

travail, travailler, retravailler, travailleur, etc.

Les mots appartenant à une famille doivent être liés par le sens et par la forme.Par exemple, les mots voleur et oiseau n’appartiennent pas à la famille suivante :

vol, volant, envol, s’envoler, etc.

Les familles de mots révèlent certaines caractéristiques concernant l’orthographe.Par exemple, elles peuvent permettre de connaître la lettre muette à la fin d’un mot.

camp, camper, campement, etc.canot, canoter, canotage, etc.

Pourquoi?

On peut employer les familles de mots pour reformuler des propos au lieu deles citer à l’intérieur de guillemets.

Énoncé Reformulation« Les bûcherons avaient du courage. » Les bûcherons étaient courageux.« Le canot s’est envolé. » Le canot a pris son envol.

On peut aussi employer des mots de la même famille pour assurer la progres-sion du texte en évitant les répétitions.

Avant le départ, Joe a fait quelques recommandations aux voyageurs. « Si vous faitesce que je vous recommande, on va passer une belle soirée. »

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LES ORGANISATEURS TEXTUELS

Qu'est-ce que c'est? Les organisateurs textuelsLes organisateurs textuels sont des mots, des groupes de mots ou des phrasesqui permettent de bien structurer un texte et d’en faciliter la compréhension. Ilssont souvent placés en début de paragraphe et en début de phrase.



Pourquoi?

Les organisateurs textuels servent à faire une transition entre deux parties dutexte. Ils servent aussi à situer les personnages et les actions dans l’espace oudans le temps.

L’organisateur textuel constitué d’un mot :Pourtant, le produit qu’il a inventé est consommé partout dans le monde.

L’organisateur textuel constitué d’un groupe de mots :Sans en avoir l’intention, il a créé une boisson universelle.

L’organisateur textuel constitué d’une phrase :C’est pourquoi, en 1895, le Coca-Cola était distribué partout aux États-Unis.

Les organisateurs textuels indiquent le type de relation existant entre les diffé-rentes parties d’un texte :

TYPES DE RELATIONS EXEMPLES

Lieu à Knoxville, ailleurs, dans plusieurs pays

Temps à cette époque, il y a longtemps, en 1831

But afin de, pour y arriver, dans le but de

Ordre ou addition ensuite, tout d’abord, également

Cause, conséquence ou explication à cause de, de cette façon, c’est-à-dire

Opposition par contre, contrairement à, cependant

Un organisateur textuel peut être constitué de différents groupes syntaxiques :

GROUPES SYNTAXIQUES EXEMPLES

Groupe prépositionnel aux États-Unis, à Atlanta, depuis ce temps

Groupe adverbial aujourd’hui, finalement, ici

Groupe nominal l’année dernière, quelques années plus tard, ce jour-là

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LE PARTICIPE PASSÉ

Qu'est-ce que c'est? Le participe passéLe participe passé qui a une valeur verbale est employé pour conjuguer les verbesaux temps composés comme le passé composé. Dans ce cas, le participe passédésigne l’action accomplie et il accompagne l’auxiliaire avoir ou être.

Ils ont inventé le parkour. (Aux. avoir)Nous sommes allés au gymnase pour nous entraîner. (Aux. être)

Le participe passé qui a une valeur adjectivale est employé pour préciser le sensd’un nom. Dans ce cas, le participe passé n’accompagne pas un auxiliaire et onl’appelle adjectif participe. Comme un adjectif, le participe passé employé seulreçoit son accord du nom.

Les mouvements réalisés par les traceurs sont spectaculaires.m. pl. m. pl.

Le parkour , aussi connu sous le nom freerun, est un sport exigeant.m. s. m. s.

L’adjectif participe peut aussi préciser le sens d’un pronom. Il reçoit alors songenre et son nombre de ce pronom.

Blessé à cause d’une chute, il insiste sur la prudence.m. s. m. s.

Comment?

Pour former le participe passé des verbes qui se terminent par er à l’infinitifprésent, on remplace -er par -é.

aller allé inventer inventé

Pour former le participe passé de la plupart des verbes qui se terminent par irà l’infinitif présent, on remplace -ir par -i.

agir agi partir parti

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La formation du participe passé de certains verbes ne suit pas les modèlesprécédents. Voici quelques participes passés employés fréquemment.

avoir eu naître né

battre battu ouvrir ouvert

descendre descendu prendre pris

dire dit rendre rendu

être été suivre suivi

faire fait tenir tenu

mourir mort vivre vécu

NOTEPour savoir si un participe passé se termine par un s muet ou un t muet, on met ce participe passéau féminin.

écrit écrite permis permiseouvert ouverte pris prise

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LE PASSÉ COMPOSÉ DE L’INDICATIF

Qu'est-ce que c'est? Le passé composé de l’indicatifLe passé composé est un temps de verbe désignant une action ou un événementqui a eu lieu dans le passé. Généralement, le passé composé exprime une actioncommencée et terminée dans le passé.

Un requin blanc a terrorisé les spectateurs d’un film bien connu.Des voyagistes ont créé une activité touristique exaltante.

Dans un récit, le passé composé est employé pour rapporter les actions quise succèdent. Les informations qui précisent les circonstances (le lieu, lemoment, l’ambiance, les sentiments, etc.) entourant les actions sont expri-mées à l’aide de l’imparfait.

Action

J’ai pu approcher la Mort Blanche l’œil collé à ma caméra. Un des plongeurs meretenait en agrippant ma bouteille d’oxygène.

Circonstance

Circonstance

Il faisait chaud lorsque nous avons plongé avec les requins.Action

Comment?

Le passé composé est formé de deux mots : l’auxiliaire avoir ou être et le parti-cipe passé. La plupart des verbes se conjuguent avec l’auxiliaire avoir.

Nous avons ouvert la porte.Aux. avoir

Certains verbes se conjuguent avec l’auxiliaire être.

Je suis descendue dans les profondeurs de l’océan.Aux. être


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REMARQUESAu passé composé, tous les verbes pronominaux se conjuguent avec l’auxiliaire être.

Il s’est fracturé un bras.

Certains verbes se conjuguent avec l’auxiliaire avoir et avec l’auxiliaire être. C’est le sens qui déter-mine le choix de l’auxiliaire.

J’ai retourné l’équipement de plongée à la boutique de location.

Je suis retournée plonger avec les requins quelques jours plus tard.

Pour s’assurer d’employer l’auxiliaire qui convient, consulter un outil de référence.

Dans une phrase négative, les mots de négation encadrent l’auxiliaire.

Je n’ai pas eu peur.

Voici les principaux verbes qui se conjuguent avec l’auxiliaire être.

aller entrer partir revenirarriver monter rentrer sortirdescendre mourir rester tomberdevenir naître retourner venir

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LA PHRASE

Qu'est-ce que c'est? La phraseUne phrase est constituée de groupes syntaxiques. Il existe plusieurs sortesde phrases.

Comment?

Pour les analyser, on utilise le modèle de la phrase de base :

Sujet + Prédicat + Complément de phrase (facultatif)

Phrase de base =

Type déclaratif + Formes positive, active et neutre

Pendant la première moitié du 20e siècle , l’humour se manifeste par le burlesque .

Cet exemple illustre bien le modèle de la phrase de base.

La phrase contient deux constituants obligatoires qui remplissent la fonctionde sujet et de prédicat.

Le sujet est placé avant le prédicat.

Le complément de phrase est mobile et facultatif, c’est-à-dire qu’on peut ledéplacer et l’effacer.

La phrase est de type déclaratif et de formes positive, active et neutre.

Qu'est-ce que c'est? Le sens des constituantsLe sujet indique de qui ou de quoi l’on parle.

Le prédicat renseigne sur ce qu’on dit à propos du sujet.

Le complément de phrase apporte une précision sur les circonstances (temps,lieu, but, cause, etc.) de ce qui est énoncé dans la phrase. Il est déplaçableet effaçable.

ATTENTIONLe complément de phrase placé en début de phrase doit être suivi d’une virgule. Il est encadré devirgules lorsqu’il est placé entre le sujet et le prédicat. Si le complément de phrase est placé à la finde la phrase, on ne met pas de virgule.

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Qu'est-ce que c'est? La construction des constituantsLa fonction de sujet est le plus souvent remplie par les trois éléments du tableausuivant :

La fonction de prédicat est toujours remplie par un groupe verbal (GV).

La fonction de complément de phrase peut être remplie par ces trois groupes.

Groupe prépositionnel (GPrép) Au Québec, l’humour est le produit culturelqui se vend le mieux.

Groupe nominal qui exprime le temps Tous les ans, on célèbre l’humour au FestivalJuste pour rire.

Groupe adverbial (GAdv) qui Aujourd’hui, l’humour est diffusé dans tous exprime le temps ou le lieu les médias.

Groupe verbal (GV) On condamne le burlesque à cause de son côté rebelle .

Groupe nominal (GN) La comédie burlesque fait appel au langage corporel.

Pronom Ils s’inspirent des films muets.

Groupe infinitif (GInf) Faire rire par tous les moyens est l’objectif du burlesque.

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LA PHRASE DE FORME EMPHATIQUE

Qu'est-ce que c'est? La phrase emphatiqueLa phrase de forme emphatique se distingue de la phrase du modèle de base (tou-jours neutre) par la présence de marques d’emphase. Celles-ci mettent en évi-dence des mots ou des groupes de mots en particulier.

Les Grecs vénéraient des dieux. (Phrase neutre)Ce sont les Grecs qui vénéraient des dieux. (Phrase emphatique)

Pourquoi?

La phrase emphatique contribue à rendre le texte expressif. On l’emploie pourexprimer des sentiments, des émotions et des opinions.

Comment?

À partir d’une phrase de base, on peut formuler différentes phrases emphatiquesselon l’élément que l’on veut mettre en évidence.

La mise en emphase du sujetPour mettre en évidence le sujet d’une phrase, on procède de l’une des façons suivantes.

Lorsque le sujet est au singulier, on l’encadre par c’est… qui.

Ce cyclope était cruel.Sujet singulier

C’est ce cyclope qui était cruel.

Si le sujet est au pluriel, on l’encadre par ce sont… qui.

Les monstres étaient méchants.Sujet pluriel

Ce sont les monstres qui étaient méchants.

On déplace le groupe verbal en début de phrase et on l’encadre par ce qui…, c’est.

La promesse faite à son frère le dérange.Ce qui le dérange, c’est la promesse faite à son frère.

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La mise en emphase du sujet à l’aide d’un pronom personnelSi le sujet est un pronom personnel, on ajoute le pronom de reprise (moi, toi, lui, elle,nous, vous, eux, elles) de la même personne que le sujet devant ce sujet et on le faitsuivre d’une virgule.

Il était cruel.Lui, il était cruel.

Si le sujet est un groupe nominal, on ajoute le pronom de reprise entre le sujetet le verbe et on l’encadre avec des virgules.

Cronos était ambitieux.Cronos, lui, était ambitieux.

La mise en emphase du complément de phrasePour mettre en évidence le complément de phrase, on le déplace en début dephrase s’il n’y est pas déjà, et on l’encadre par c’est… que (qu’).

Les peuples ont imaginé des théories pour expliquer la création de l’Univers.Complément de phrase

C’est pour expliquer la création de l’Univers que les peuples ont imaginé des théories.

La mise en emphase du complément directPour mettre en évidence le complément direct du verbe, on le déplace en débutde phrase et on l’encadre par c’est… que (qu’) lorsque le complément direct estau singulier.

Chaos représentait le vide.CD singulier

C’est le vide que Chaos représentait.

Si le complément direct est au pluriel, on l’encadre par ce sont… que (qu’).

Cronos a vomi ses enfants.CD pluriel

Ce sont ses enfants que Cronos a vomis.

Lorsque le complément direct est un pronom personnel, on le déplace en débutde phrase et on le remplace par le pronom de reprise correspondant à son an-técédent. Ensuite, on l’encadre par c’est… que (qu’) ou ce sont… que (qu’).

Zeus le détestait.CD (antécédent son père, 3e p. m. s.)

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C’est lui que Zeus détestait.

Rhéa les a choisies pour élever son enfant.CD (antécédent les nymphes, 3e p. f. pl.)

Ce sont elles que Rhéa a choisies pour élever son enfant.

La mise en emphase du complément indirectPour mettre en évidence le complément indirect du verbe, on le déplace en débutde phrase et on l’encadre par c’est… que (qu’).

Zeus pensait toujours à son père.CI

C’est à son père que Zeus pensait toujours.

Lorsque le complément indirect est un pronom personnel, on le déplace en débutde phrase et on le remplace par le pronom de reprise correspondant à son an-técédent. Ensuite, on l’encadre par c’est… que (qu’). On ajoute la préposition quicommande le complément indirect devant le pronom personnel.

Les monstres lui obéissaient.CI (antécédent Rhéa), les monstres obéissaient à qui? à elle

C’est à elle que les monstres obéissaient.

La mise en emphase du complément de l’infinitifPour mettre en évidence le complément d’un infinitif, on ajoute ce que (qu’)devant le sujet et c’est devant le complément du verbe à l’infinitif. Le verbe àl’infinitif est suivi d’une virgule.

Elle voulait sauver son bébé.Sujet Complément de l’infinitif

Ce qu’elle voulait sauver, c’est son bébé.

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LA PHRASE DE FORME PASSIVE

ATTENTIONDans une phrase passive, le participe passé qui est placé après l’auxiliaire être reçoit son accord dunoyau du sujet.

Les dirigeants des sectes sont généralement respectés par les membres.Noyau du sujet Participe passé

m. pl. m. pl.

Les règles et les tâches ont été définies par les adeptes et leur chef.Noyau Noyau Participe passéf. pl. f. pl. f. pl.

Qu'est-ce que c'est? La phrase de forme passiveOn peut observer les caractéristiques de la phrase de forme passive en l’oppo-sant à la phrase de forme active :

Les humains ressentent le besoin d’appartenir à un groupe. (Forme active)Le besoin d’appartenir à un groupe est ressenti par les humains. (Forme passive)

Comment?

La construction de la phrase passiveOn peut former une phrase passive à partir de certaines phrases de base (quisont toujours actives) lorsque le verbe a un complément direct. On effectue lesopérations suivantes :

déplacer le complément direct au début de la phrase afin qu’il occupe la po-sition du sujet ;remplacer le verbe de la phrase active par l’auxiliaire être conjugué au mêmetemps que ce verbe et suivi du participe passé de ce verbe ;ajouter la préposition par ;déplacer le sujet après la préposition par.

Les membres de la secte partagent la même croyance. (Phrase de base)Sujet Verbe partager Complément direct

au présent

Opérations effectuées :

La même croyance est partagée par les membres de la secte.Déplacement du CD Auxiliaire Participe Prép. Déplacement du sujet

être au passé du verbeprésent partager


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Dans certaines phrases passives, il n’y a pas de sujet déplacé introduit par la pré-position par parce que l’information est connue des lecteurs. L’information estparfois absente parce qu’elle est inconnue ou parce qu’on ne veut pas la révé-ler. Dans ce cas, il faut déduire cette information à partir du contexte.

Les adeptes ont été amenés à adapter leur identité au modèle proposé.(Par le dirigeant)

Roch Thériault est considéré comme un abuseur.(Par le système de justice, par le public en général)

Pourquoi?

L’emploi de la phrase passiveLa phrase passive sert à rendre le texte plus vivant en variant la sorte dephrases. On l’utilise souvent pour formuler des règles, des faits divers et desmessages publicitaires.

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LA PHRASE DE TYPE IMPÉRATIF

Qu'est-ce que c'est? La phrase de type impératifOn emploie la phrase impérative pour donner un conseil, un ordre, une indica-tion ou pour formuler une règle à suivre, une demande :

Soyez plus sérieux, monsieur Adams.

On emploie aussi la phrase impérative pour faire la promotion d’un événe-ment, d’un organisme ou d’un produit afin d’inciter les gens à fairequelque chose :

Consulte le site Internet du Gesundheit ! Institute.

Aidez-le en faisant un don.

Au mode impératif, le verbe se conjugue seulement à la 2e personne du singu-lier, à la 1re personne du pluriel et à la 2e personne du pluriel :

Aide-le. Aidons-le. Aidez-le.2e p. s. 1re p. pl. 2e p. pl.

Au présent de l’impératif, à la 1re et à la 2e personne du pluriel, le verbe a la mêmeforme qu’au présent de l’indicatif :

Indicatif présent Impératif présent

Nous faisons rire les malades. Faisons rire les malades.

Vous faites preuve de compassion. Faites preuve de compassion.

Au présent de l’impératif, à la 2e personne du singulier, le verbe a la même formequ’au présent de l’indicatif, sauf les verbes en er qui perdent leur s final :

Tu agis par générosité. (Agir) Agis par générosité.

Tu calmes les patients. (Calmer) Calme les patients.

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ATTENTION

•À l’impératif présent, à la 2e personne du singulier, les verbes en er prennent un s final lorsqu’ilssont suivis du pronom en ou y :

Penses-y. Discutes-en avec tes proches.

•On insère un trait d’union entre le verbe au présent de l’impératif et les pronoms personnelsqui suivent :

Explique-le-lui. Dis-le simplement. Fais-lui confiance.

REMARQUEDans la phrase impérative de forme négative, on ne met pas de trait d’union.

Les verbes suivants ont une conjugaison particulière au présent de l’impératif :

Avoir Être Savoiraie sois sacheayons soyons sachonsayez soyez sachez

Comment?

À partir d’une phrase de base, on peut construire une phrase impérative eneffaçant le sujet et en mettant le verbe au mode impératif :

Vous soignez les malades. Soignez les malades.

Pour construire une phrase impérative de forme négative, on encadre le verbeavec les adverbes de négation :

Ne dis plus cela. Ne perdez jamais espoir.

À la forme négative, les pronoms personnels moi et toi deviennent me et te et seplacent devant le verbe, sauf s’ils sont introduits par une préposition :

Formes fautives en langue écrite standard

Tais-toi. Ne te tais pas. Tais-toi pas.

Fais-moi rire. Ne me fais pas rire. Fais-moi pas rire.

Fais-le pour moi. Ne le fais pas pour moi. Fais-le pas pour moi.Prép Prép

Parlons de toi. Ne parlons pas de toi. Parlons pas de toi.Prép Prép

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On distingue deux sortes de phrases interrogatives : la phrase interrogativetotale et la phrase interrogative partielle.

Qu'est-ce que c'est? La phrase interrogative totaleLa phrase interrogative totale est une question qui porte sur toute la phrase. Onpeut toujours y répondre par oui ou par non :

Aimes-tu les comédies absurdes ? (Oui. /Non.)

Comment?

La construction de la phrase interrogative totaleÀ partir d’une phrase de base, on peut construire une phrase interrogativetotale de l’une ou l’autre des façons suivantes :

En ajoutant l’expression Est-ce que au début de la phrase :L’humoriste doit bien connaître la langue.Est-ce que l’humoriste doit bien connaître la langue ?

En déplaçant le pronom sujet après le verbe :Il emploie souvent le sens figuré des mots.Emploie-t-il souvent le sens figuré des mots ?

En ajoutant un pronom de reprise après le verbe : il, ils, elle et elles sont em-ployés pour reprendre un GN. Le pronom de reprise doit avoir le même genreet le même nombre que le GN :

Les spectatrices ont trouvé ce monologue choquant.f. pl.

Les spectatrices ont-elles trouvé ce monologue choquant ?f. pl.

LA PHRASE DE TYPE INTERROGATIF

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Qu'est-ce que c'est? La phrase interrogative partielleLa phrase interrogative partielle est une interrogation qui porte seulement surune partie de la phrase. On ne peut pas y répondre par oui ou par non :

Quel humoriste préfères-tu ? (Yvon Deschamps/Clémence DesRochers)

Comment?

La construction de la phrase interrogative partielle

À partir d’une phrase de base, on peut construire une phrase interrogative par-tielle de l’une ou l’autre des façons suivantes :

En remplaçant le sujet par Qui, Qui est-ce qui (pour les personnes) ou Qu’est-ce qui (pour les choses) :

Mes parents adorent les spectacles d’humour.Sujet

Qui adore les spectacles d’humour ? (Mes parents)Qui est-ce qui adore les spectacles d’humour ? (Mes parents)Cette comédie est diffusée à la télévision.

Sujet

Qu’est-ce qui est diffusé à la télévision ? (Cette comédie)

En remplaçant le complément direct du verbe par qu’est-ce que (pour les choses)ou par qui est-ce que (pour les personnes) qu’on place au début de la phrase.

On écoute cette émission tous les jours de la semaine.Qu’est-ce qu’on écoute tous les jours de la semaine ? (Cette émission)Nous écoutons les humoristes à la radio.Qui est-ce que nous écoutons à la radio ? (Les humoristes)

En remplaçant un mot ou un groupe de mots par un mot interrogatif qu’onplace au début de la phrase. On déplace ensuite le pronom sujet après le verbeou on ajoute, après le verbe, un pronom qui reprend le GN sujet :

Nous verrons ce spectacle dans quelques jours.Quand verrons-nous ce spectacle ? (Dans quelques jours)

REMARQUESLorsqu’on déplace le pronom sujet après le verbe, on doit insérer un trait d’union entre le verbe etle pronom sujet :

Connais- tu cet humoriste ?

Lorsque le verbe à la 3e p. s. se termine par -e, -a ou -c, on insère entre le verbe et le pronom un tde prononciation, précédé et suivi d’un trait d’union :

Joue-t-il avec les mots ?

On place le pronom entre le verbe (ou l’auxiliaire) et le participe passé :Avez-vous aimé le spectacle ?


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Mes amis verront ce spectacle dans quelques jours.Quand mes amis verront-ils ce spectacle ? (Dans quelques jours)

C’est le sens des mots sur lesquels porte la question qui détermine le choix dumot interrogatif.

Les mots interrogatifs les plus souvent utilisés sont :

le déterminant quel (quels, quelle, quelles) ;les pronoms qui, que, lequel (lesquels, laquelle, lesquelles) ;les adverbes où, quand, comment, combien, pourquoi.

Voici quelques constructions incorrectes à corriger le cas échéant :

Formes incorrectes Formes correctes* Tu veux-tu l’écouter ? Veux-tu l’écouter ?

Est-ce que tu veux l’écouter ?* Vous aimez-tu les comédies ? Aimez-vous les comédies ?

Est-ce que vous aimez les comédies ?* C’est quoi que tu fais ? Que fais-tu ?

Qu’est-ce que tu fais ?* Où c’est que tu vas ? Où vas-tu ?

Où est-ce que tu vas ?* C’est quand est-ce que tu y vas ? Quand y vas-tu ?

Quand est-ce que tu y vas ?

RAPPELPour trouver le complément direct, on pose la question qui ? ou quoi ? tout de suite après le verbe.

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LA PHRASE IMPERSONNELLE

D’autres verbes sont occasionnellement impersonnels : sembler, arriver, être, paraître, faire, exister, etc.

Il est arrivé en retard sur les lieux du drame. PersonnelIl est arrivé un malheur. Impersonnel

Parfois, la phrase impersonnelle permet d’exprimer un point de vue plus nuancé.

Il arrive que les terroristes soient en désaccord.Les terroristes sont en désaccord.

Les expansions du verbe impersonnel remplissent la fonction de complémentdu verbe impersonnel.

Il ne faut pas franchir le cordon de sécurité.Complément du verbe impersonnel

ATTENTIONLe verbe falloir est toujours impersonnel. Pour dire qu’une personne a l’obligation de faire quelquechose, il faut employer le verbe devoir.

Je dois dénoncer mon voisin.

* Je faut dénoncer mon voisin.

Qu'est-ce que c'est? La phrase impersonnelleLa phrase impersonnelle se caractérise par la présence du pronom sujet il im-personnel. Ce pronom n’a pas d’antécédent, c’est-à-dire qu’il ne représente rien,contrairement au pronom sujet de la phrase de base.

Il a fait le transport des otages. Phrase de base (Il désigne une personne.)Il a fait beau ce jour-là. Phrase impersonnelle (Il ne désigne rien.)

Dans une phrase impersonnelle, le verbe se conjugue seulement à la troisièmepersonne du singulier.

Il arrive souvent des événements malheureux.* Tu arrives souvent des événements malheureux.

Certains verbes sont toujours impersonnels. On ne peut pas les conjuguer avecun pronom qui désigne une personne ou une réalité. Ils se conjuguent seulementavec le pronom il impersonnel.

s’agir, falloir, pleuvoir, neiger, venter, etc.

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LES PHRASES À CONSTRUCTION PARTICULIÈRE

Il y a des phrases que l’on ne peut pas comparer avec la phrase de base à causede leur construction. On dit qu’elles ont une construction particulière. C’est lecas de la phrase infinitive et de la phrase non verbale.

Qu'est-ce que c'est? La phrase infinitiveLa phrase infinitive ne contient pas de sujet ni de verbe conjugué. Sa construc-tion dépend d’un verbe à l’infinitif et elle peut avoir différents sens :

Un sens déclaratif : Rire et guérir.

Un sens exclamatif : Rigoler, enfin !

Un sens interrogatif : Jouer avec un clown ?

Un sens impératif : Ne pas déranger.

Pourquoi?

On trouve souvent des phrases infinitives dans les modes d’emploi et les listesde consignes ou de règles. On l’emploie aussi pour rendre un texte vivant en va-riant la construction des phrases.

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LA PHRASE À PRÉSENTATIF

Qu'est-ce que c'est? La phrase à présentatifLa phrase à présentatif est une phrase à construction particulière parce qu’ellen’est pas conforme à la phrase du modèle de base. Elle est construite avec unde ces présentatifs : c’est, il y a, voici ou voilà.

Voici un événement historique. Il y a eu des milliers de victimes.

Pourquoi?

On emploie la phrase à présentatif pour présenter une personne, une réalité ouun événement. La phrase à présentatif contribue à rendre un texte vivant en va-riant la sorte de phrases tout en assurant la progression de l’information.

Comment?

Le présentatif c’estCe présentatif est formé du pronom démonstratif ce (c’) et du verbe être. Le pro-nom ce (c’) n’est pas un pronom de reprise parce qu’il n’a pas d’antécédent. Leverbe être peut se conjuguer à différents temps.

C’était à l’époque de la chasse aux sorcières.Ce serait de la persécution.

Le présentatif il y aCe présentatif est formé des pronoms il et y, et du verbe avoir. Les pronoms il ety ne sont pas des pronoms de reprise parce qu’ils n’ont pas d’antécédent. Le verbeavoir peut se conjuguer à différents temps.

Il y avait des préjugés.Il y aura des conséquences.

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Présentatif Pronom

Présentatif GN

Présentatif Subordonnée complétive

Les présentatifs voici et voilà

Ces présentatifs viennent de l’impératif du verbe voir (vois ici, vois là). Voici a unsens plus rapproché dans le temps que voilà. On ne peut pas employer ces pré-sentatifs avec un verbe conjugué au passé composé ou à l’imparfait.

La voici. Les voilà.Voici leur histoire. Voilà leur histoire.(Avant de raconter l’histoire) (Après avoir raconté l’histoire)

En général, les présentatifs sont employés avec un pronom, un groupe nominalou une subordonnée complétive.

C’était elles .

Il y avait plusieurs accusées .

Voilà qu’elles portent de fausses accusations .

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Qu'est-ce que c'est? La phrase non verbaleLa phrase non verbale est une phrase à construction particulière parce qu’ellene contient pas de groupe verbal, c’est-à-dire qu’elle n’est pas construite avecun verbe conjugué :

Drôle de clown !

Comment?

On peut construire une phrase non verbale à l’aide de différents groupesou mots :

Pourquoi?

On emploie la phrase non verbale pour :donner une information :

Disponibles tous les jours de la semaine

exprimer un sentiment, une émotion, un jugement :Merveilleux !

demander une information :À gauche ou à droite ?

inciter quelqu’un à agir :Un organisme à appuyer !

Groupe nominal (GN) Clowns au travail !Un organisme unique

Groupe adjectival (GAdj) Fantastique !Efficace en toute circonstance

Groupe prépositionnel (GPrép) À ne pas manquerÀ l’aide !

Interjection (mot expressif ) Ha !Allô !

Onomatopée (mot qui imite un bruit) Boum !Miam !

LES PHRASES À CONSTRUCTION PARTICULIÈRE (SUITE)

ATTENTIONLa phrase non verbale est ponctuée selon son sens. Dans un titre, on ne met pas de point à la finde la phrase non verbale.

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LES PHRASES SUBORDONNÉES

Subordonnée complétive

Qu'est-ce que c'est? Les phrases subordonnéesIl existe plusieurs sortes de phrases subordonnées.

Pourquoi?

Elles permettent de construire des phrases complexes qui contribuent à varierla progression de l’information. Certaines subordonnées permettent aussi d’évi-ter les répétitions en reprenant l’information.

Qu'est-ce que c'est? La subordonnée complétiveLa subordonnée complétive est généralement insérée dans une phrase à l’aidede la conjonction que (qu’). On peut remplacer la subordonnée complétive parcela ou de cela.

Les diffuseurs savent que le public est fasciné par les tragédies .

Les diffuseurs savent cela.

La subordonnée complétive peut remplir différentes fonctions.

FONCTIONS EXEMPLES

Sujet de la phrase Que la population soit bien informée est l’objectif des journalistes.(Cela est l’objectif des journalistes.)

Complément direct Ils ont déclaré que les médias peuvent véhiculer des préjugés.(Ils ont déclaré quoi ? Ils ont déclaré cela.)

Complément indirect Ils se sont souvenus que le procès avait duré des mois.(Ils se sont souvenus de quoi? Ils se sont souvenus de cela.)

Complément du verbe impersonnel Il arrive que les journalistes rapportent des informations fausses.(Il arrive cela.)

Complément de l’adjectif Le public est satisfait que l’actualité soit diffusée par Internet.(Le public est satisfait de cela.)

Complément du nom Le public a la certitude que l’information diffusée est véridique.(Le public a la certitude de cela.)

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GNNom noyau

Complément du nom militaires

Subordonnée relative

GNAntécédent Pronom relatif

Sujet

Subordonnée relative

Qu'est-ce que c'est? La subordonnée relativeLa subordonnée relative est une phrase insérée dans un groupe nominal à l’aided’un pronom relatif, par exemple qui et que.

Les médias ont recours à des techniques qui rendent l’actualité vivante.

La subordonnée relative est une expansion du nom noyau du GN dans lequel ilest inséré. Comme toutes les expansions du nom, elle a la fonction de complé-ment du nom.

On montre les militaires canadiens qui ont perdu la vie .

Le pronom relatif qui ou que a un antécédent. Son antécédent est le groupe demots qu’il reprend dans le GN.

On montre les militaires canadiens qui ont perdu la vie .

Comment?

La phrase qui contient une subordonnée relative provient de deux phrases dis-tinctes. Pour insérer l’une de ces phrases dans l’autre, on remplace un groupede mots de la phrase à insérer par un pronom relatif.

Phrase à insérer

On montre des militaires canadiens. Ces militaires canadiens ont perdu la vie .

On montre des militaires canadiens qui ont perdu la vie .

Qu'est-ce que c'est? La fonction et le choix du pronom relatifLe pronom relatif a une fonction syntaxique dans la subordonnée. Il a la mêmefonction que le groupe de mots qu’il remplace.

Sujet

On montre des militaires canadiens. Ces militaires canadiens ont perdu la vie .

On montre des militaires canadiens qui ont perdu la vie.

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CI du verbe présente

CD du verbe consulte

Sujet

Le pronom relatif quiOn emploie généralement le pronom relatif qui pour remplacer un groupe quia la fonction de sujet.

Sujet

Les médias diffusent des images. Ces images sont troublantes.

Les médias diffusent des images qui sont troublantes.

On emploie le pronom relatif qui précédé d’une préposition pour remplacer unGPrép complément indirect.

CI du verbe présente

La population est manipulée par les images. On présente l’actualité à la population .

La population à qui on présente l’actualité est manipulée par les images.

Le pronom relatif que (qu’)On emploie le pronom relatif que pour remplacer un groupe qui a la fonctionde complément direct.

CD du verbe consulte

Les médias présentent des images troublantes. Le public consulte les médias .

Les médias que consulte le public présentent des images troublantes.

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LE POINT D’EXCLAMATION

NOTELe déterminant quel reçoit son accord du noyau du GN.

Qu'est-ce que c'est? Le point d’exclamationLe point d’exclamation est un signe de ponctuation utilisé pour marquer l’in-tensité dans plusieurs sortes de phrases.

Pourquoi?

La phrase de type exclamatif et les phrases ayant une valeur exclamative sont em-ployées pour exprimer avec intensité un sentiment, une opinion, un jugement ouune émotion.

Qu’est-ce que cet auteur est remarquable !

Comment?

La construction de la phrase exclamative

À partir d’une phrase de base, on peut construire une phrase exclamative de l’uneou l’autre des façons suivantes.

Pour que l’exclamation porte sur l’adjectif dans un groupe verbal, on ajoute unmarqueur exclamatif au début de la phrase.

Ce récit est fabuleux . Phrase de base

Comme ce récit est fabuleux ! Phrase exclamative

On déplace le groupe nominal complément du verbe au début de la phrase eton remplace le déterminant indéfini de ce GN par le déterminant exclamatif quel(ou quels, quelle, quelles).

Le roman Vingt mille lieues sous les mers présente un monde sous-marin .

Quel monde sous-marin le roman Vingt mille lieues sous les mers présente !

On remplace le déterminant indéfini dans le groupe nominal sujet du verbe parle déterminant exclamatif quel (ou quels, quelle, quelles).

Une grande imagination animait ce maître de la science-fiction.

Quelle grande imagination animait ce maître de la science-fiction !

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Voici les marqueurs exclamatifs les plus souvent employés.

Adverbes combien, comme

Déterminants combien de, quel/quels/quelle/quelles, que de

Expressions ce que, qu’est-ce que

La phrase de type déclaratif a une valeur exclamative lorsqu’elle exprime avecintensité un sentiment, une opinion, un jugement ou une émotion.

J’adore ce roman ! C’est le plus grand auteur de science-fiction !

La phrase non verbale peut avoir une valeur exclamative.

Au secours !

La phrase non verbale formée d’une interjection ou d’une onomatopée a unevaleur exclamative.

Ah ! Crac !

REMARQUELe mot qui suit une interjection peut commencer par une lettre minuscule ou une lettre majuscule.

Ah ! quel visionnaire ! Ah ! Quel visionnaire !

RAPPELL’interjection est un mot invariable qui a une valeur expressive.

Oh ! Allô ! Hélas ! Euh ! Eh bien ! Hein ! Ouf !

L’onomatopée est un mot invariable dont la prononciation imite un bruit. Certaines sont inscritesdans le dictionnaire et d’autres sont créées par un auteur selon les besoins de son texte.

Atchoum ! Miam ! Boum ! Tic-tac ! Glouglou !

RAPPELDans un texte oral, c’est l’intonation qui marque la valeur exclamative.

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LE POINT DE VUE DE L’ÉNONCIATEUR

Qu'est-ce que c'est? Le point de vue de l’énonciateurL’énonciateur est la personne qui transmet le message contenu dans un texteen adoptant un point de vue. L’énonciateur est réel ou fictif selon le type de texte.Il peut être l’auteur du texte ou un personnage.

Le point de vue est l’attitude de l’énonciateur par rapport à ce qu’il énonce.L’énonciateur peut adopter un point de vue distancié ou un point de vue engagé.Le même point de vue est maintenu tout au long du texte, sauf lorsque d’autresénonciateurs interviennent (dans un discours rapporté, par exemple).

Pourquoi?

Le maintien du même point de vue tout au long d’un texte contribue à assurersa cohérence.

Qu'est-ce que c'est? Le point de vue distanciéL’énonciateur adopte un point de vue distancié lorsqu’il ne prend pas positionpar rapport au contenu du message. L’énonciateur reste neutre, c’est-à-dire qu’ilprésente les informations et les faits sans dire ce qu’il en pense. Les textes en-cyclopédiques, par exemple, présentent les informations et les faits d’un pointde vue distancié. On peut reconnaître le point de vue distancié de l’énonciateurpar certaines caractéristiques :

Le ton est neutre parce que l’énonciateur présente l’information en ne pre-nant pas position :

La biotechnologie consiste à manipuler des organismes vivants dans le but de produiredes biens et des services.

Le vocabulaire est dénoté parce que le message est formulé avec des mots ausens propre qui décrivent la réalité telle qu’elle est, sans exagération, sansironie, sans émotions, sans opinions, etc. Le point de vue distancié est géné-ralement formulé à l’aide de phrases déclaratives :

La fertilité est la capacité de produire un embryon.

Les pronoms personnels je, tu, nous et vous sont absents parce qu’ils impli-quent l’énonciateur ou interpellent les destinataires. Le message est formuléavec des expressions qui ont un sens plus général ou avec des phrases imper-sonnelles :

Il arrive parfois que ce processus naturel ne fonctionne pas.

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Qu'est-ce que c'est? Le point de vue engagéL’énonciateur adopte un point de vue engagé lorsqu’il manifeste son point devue par rapport au contenu du message. L’énonciateur exprime alors ses sen-timents, ses émotions, ses pensées. L’éditorial, par exemple, est un texte quiprésente un point de vue engagé parce que l’énonciateur donne son opinion per-sonnelle sur les informations contenues dans le texte. L’extrait qui suit reprendla conclusion du texte La biotechnologie avec des marques d’un point de vue en-gagé. Observe sa construction.

Toutes ces manipulations soulèvent bien des questions. Quels sont les effets desOGM sur notre santé ? Avons-nous le droit de tuer pour sauver des vies ? Pouvons-nous intervenir dans le processus naturel de la vie sans briser l’équilibre ? Nous avonsparfaitement raison de nous inquiéter des conséquences de toutes ces prouesses bio-technologiques. Malheureusement, la communauté scientifique ne peut pas répondre à nos questions parce que les chercheurs sont trop occupés à inventer des techniquesde destruction !

Le ton est personnel parce que l’énonciateur présente les informations en pre-nant position :

Nous avons parfaitement raison de nous inquiéter des conséquences de toutes cesprouesses technologiques.

Le vocabulaire est connoté parce que le message est formulé avec des motsqui expriment des sentiments, des doutes ou des jugements. Les emploisfigurés contribuent à attirer l’attention et à créer des images :

– ces prouesses biotechnologiques– des techniques de destruction

Les pronoms personnels je, tu, nous et vous sont employés parce qu’ils im-pliquent l’énonciateur et interpellent les destinataires :

Avons-nous le droit de tuer pour sauver des vies ?

Les phrases exclamatives ou à valeur exclamative sont employées parcequ’elles expriment des sentiments, des émotions et des jugements :

Malheureusement, la communauté scientifique ne peut répondre à nos questions parceque les chercheurs sont trop occupés à inventer des techniques de destruction !

Les phrases de type impératif et interrogatif sont employées parce qu’ellesmettent en relation l’énonciateur et le destinataire :

Quels sont les effets des OGM sur notre santé ?

Les groupes adverbiaux sont employés pour exprimer des sentiments, des ju-gements et des possibilités :

Nous avons parfaitement raisonMalheureusement



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LA PRÉPOSITION ET LE GROUPE PRÉPOSITIONNEL

GPrép

Noyau

GPrép

Noyau


ATTENTION

Qu'est-ce que c'est? La préposition et le groupe prépositionnelLa préposition est le noyau d’un groupe syntaxique appelé groupe préposition-nel (GPrép) :

Au 20e siècle , on a inventé un test pour mesurer l’intelligence .

La préposition est un mot invariable.Elle peut avoir une forme simple, complexe ou contractée :

FORME EXEMPLES

Simple(non décomposable en éléments plus petits) à, après, avant, avec, dans, de, malgré, par

Complexe(décomposable en éléments plus petits) à cause de, à côté de, afin de, au moyen de, grâce à

Contractée au, aux, du, des

Les prépositions au, aux, du et des sont le résultat de la fusion d’une préposition(à, de) et d’un déterminant défini (le, les) :

Au (à + le) fil des ans, on a réalisé qu’il y avait des irrégularités.Les chercheurs s’intéressent aux (à + les) maladies du cerveau.Au début du (de + le) 20e siècle, on a élaboré un test.La théorie des (de + les) intelligences multiples soulève l’enthousiasme.

Les prépositions au et du se placent devant un nom masculin singulier.

Il faut faire la distinction entre le déterminant partitif du, qui se remplace par un autre déterminantmasculin, et la préposition contractée du qu’on ne peut pas remplacer par un déterminant :

Les enfants ont du talent. Déterminant

Les enfants ont ce talent.

Les maladies du cerveau sont courantes. Préposition (de + le)

*Les maladies le cerveau sont courantes.

Il faut également faire la distinction entre le déterminant indéfini des, qui se remplace par un autre dé-terminant pluriel, et la préposition contractée des, qu’on ne peut pas remplacer par un déterminant:

Les chercheurs développent des traitements. Déterminant

Les chercheurs développent les traitements.

Ils voulaient déterminer la capacité des enfants. Préposition (de + les)

*Ils voulaient déterminer la capacité les enfants.

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Qu'est-ce que c'est? Les prépositions les plus fréquentes

à avec du parmi

à cause de chez durant pendant

afin de contre en pour

ainsi que dans entre sans

après de (d’) excepté sauf

au depuis grâce à selon

aux des malgré sur

avant devant par vers

Le groupe prépositionnel enrichit le texte en apportant une précision. Il peut êtrefacultatif ou obligatoire selon sa fonction dans la phrase :

Pendant toute la vie, l’intelligence est en développement.Facultatif Obligatoire

Dans cette phrase, on peut effacer le GPrép Pendant toute la vie, mais on ne peutpas effacer le GPrép en développement :

L’intelligence est en développement.* Pendant toute la vie, l’intelligence est .

Les expansions dans le groupe prépositionnel

EXPANSIONS EXEMPLES

Groupe nominalOn a développé un test dans un but précis .

Groupe adverbialDepuis longtemps , les chercheurs veulent expliquer l’intelligence.

Groupe infinitifPour affronter les difficultés , les enfants développent des habiletés.

PronomLes chercheurs ont travaillé avec lui .


GPrép

NoyauPrép

ExpansionGInf

GPrép

NoyauPrép

ExpansionPronom

GPrép

NoyauPrép

ExpansionGAdv

GPrép

NoyauPrép

ExpansionGN

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Nom GPrép GPrép

Verbe GPrép

Adjectif GPrép

Verbe GPrép

Sujet GPrép

Les fonctions du groupe prépositionnel

FONCTIONS EXEMPLES

Complément de phrase Avec son collaborateur, il a mis au point une échelle.Le GPrép complément de phrase est effaçable et déplaçable:Il a mis au point une échelle .Il a mis au point une échelle avec son collaborateur.

Complément du nomLe modèle d’éducation du Québec tient compte de cette théorie.

Le GPrép complément du nom est effaçable:Le modèle tient compte de cette théorie.

Complément indirect du verbeLa technologie aide les chercheurs à étudier le cerveau et la pensée .

Complément de l’adjectifOn a créé un outil capable de mesurer l’intelligence .

Attribut du sujetTout au long de la vie, l’intelligence est en développement .

Modificateur du verbePour soigner les malades, les chercheurs travaillent sans relâche .

Le groupe prépositionnel contenant un modificateur du verbe est effaçable :Pour soigner les malades, les chercheurs travaillent .

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LE PRÉSENT DE L’INDICATIF

Qu'est-ce que c'est? Le présent de l’indicatifLe présent de l’indicatif est un temps simple.

Le verbe est donc composé d’un seul mot et il est formé d’un radical et d’uneterminaison :

Radical

Nous rionsTerminaison

Les verbes qui se terminent par er ont les terminaisons suivantes :

ATTENTION

PERSONNES DU SINGULIER PERSONNES DU PLURIEL

1re 2e 3e 1re 2e 3e

e es e ons ez ent

soulage soulages soulage soulageons soulagez soulagent

•Les verbes qui se terminent par ger à l’infinitif prennent un e devant la terminaison de la 1re per-sonne du pluriel :

Nous soulageons les malades. Nous jugeons votre état critique.

•Les verbes qui se terminent par cer à l’infinitif prennent une cédille à la 1re personne du pluriel :

Nous déplaçons les patients. Nous commençons tout de suite.

•Certains verbes prennent un accent grave à toutes les personnes du singulier et à la 3e personnedu pluriel :

Les médecins décèlent les maladies. Le rire libère le corps du stress.

•Certains verbes ont une double consonne à toutes les personnes du singulier et à la 3e personnedu pluriel :

Tu appelles à la clinique. Il feuillette le journal en attendant son tour.

La plupart des autres verbes ont les terminaisons suivantes :PERSONNES DU SINGULIER PERSONNES DU PLURIEL

1re 2e 3e 1re 2e 3e

is is it ons ez ent

agis agis agit agissons agissez agissent

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ATTENTION

•Le verbe faire se conjugue font à la 3e personne du pluriel.

• Les verbes dire et faire se terminent par es à la 2e personne du pluriel : vous dites, vous faites.

• Les verbes pouvoir et vouloir prennent un x à la 1re et à la 2e personne du singulier : je peux, tu veux.

•Les verbes couvrir, cueillir, offrir, ouvrir et souffrir se conjuguent comme les verbes en er : j’offre, vous souffrez.

Pourquoi?

On emploie généralement le présent de l’indicatif pour indiquer qu’une actionse déroule au moment même où l’on parle :

J’ai mal partout.

Le présent de l’indicatif peut avoir d’autres valeurs et on l’emploie dans diffé-rentes situations :

Pour raconter un événement du passé :J’attends l’autobus comme je le fais tous les matins. J’écoute de la musique lorsque,soudain, je m’envole puis j’atterris 10 mètres plus loin. Je réalise que je viens d’êtrefrappé par une voiture.

L’emploi du présent de l’indicatif pour raconter un événement passé donne l’im-pression au lecteur d’assister aux actions qui se déroulent. On l’appelle le pré-sent de narration.

Pour exprimer une action qui vient tout juste de se produire :J’arrive de l’hôpital. Je rentre enfin chez moi.

Pour exprimer une action future qui est déjà planifiée :Je retourne à l’hôpital dans deux mois.

Pour exprimer une habitude :Mon médecin opère tous les jeudis.

Pour exprimer une réalité, comme une définition, valable en tout temps :

L’endorphine est une hormone qui soulage la douleur.

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LE PRONOM DÉMONSTRATIF

ATTENTION

Qu'est-ce que c'est? Le pronom démonstratifLe pronom démonstratif sert à désigner une réalité ou une situation. On l’em-ploie aussi pour reprendre une information déjà mentionnée.

Jour après jour, ils sculptaient des statues. Cela les obsédait.Pronom

démonstratif

Cela désigne l’action de sculpter des statues.

Les pronoms démonstratifs ont une forme simple ou complexe, c’est-à-dire com-posée de deux mots. Ils varient en genre et en nombre selon leur antécédent.

Les statues bordent l’île. Celles qui sont dos à l’océan sont les plus bizarres.Antécédent Pronom dém.

f. pl. f. pl.

Le tableau qui suit présente les différentes formes des pronoms démonstratifs.

MASCULIN SINGULIER FÉMININ SINGULIER MASCULIN PLURIEL FÉMININ PLURIEL

celui celle ceux celles

ce (c’)

cela, ça

ceci

celui-ci celle-ci ceux-ci celles-ci

celui-là celle-là ceux-là celles-là

Les pronoms démonstratifs ce (c’), cela, ça et ceci accompagnent toujours un verbede la 3e personne du singulier.

C’est un navigateur néerlandais qui a découvert l’île de Pâques.3e p. s.

Le pronom démonstratif ce (c’) s’emploie uniquement avec le verbe être. Il n’a pasd’antécédent lorsqu’il est employé comme présentatif.

Ce serait pour vénérer des dieux qu’ils auraient sculpté des statues. (Présentatif)L’île a été découverte par Roggeveen. C’était un navigateur néerlandais.

Antécédent Pronom démonstratif

Le pronom démonstratif ça fait partie de la langue orale. À l’écrit, il appartient au registre familier.

Ce est un déterminant démonstratif lorsqu’il introduit un nom.

Ce jour-là, ils ont abattu le dernier arbre de l’île.

Dét. Nom


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LE PRONOM INDÉFINI

Qu'est-ce que c'est? Le pronom indéfiniLe pronom indéfini sert à désigner une réalité ou une quantité indéterminée.

Personne ne sait comment les temples ont été construits.Pronom indéfini

Plusieurs pronoms indéfinis n’ont pas d’antécédent parce qu’ils désignent eux-mêmes des réalités ou des personnes.

Auparavant, rien n’était fait pour protéger les temples.Le pronom indéfini rien n’a pas d’antécédent. Il signifie aucune action.

Quelques pronoms indéfinis sont des pronoms de reprise parce qu’ils ontun antécédent.

Les sites sont maintenant protégés. Aucun n’a été endommagé.Le pronom indéfini Aucun a pour antécédent le nom sites.

Les pronoms indéfinis ont une forme simple ou complexe, c’est-à-dire com-posée de deux mots. Certains pronoms indéfinis sont variables, d’autres sontinvariables. Les tableaux qui suivent présentent quelques pronoms indéfi-nis souvent employés.

LES PRONOMS INDÉFINIS VARIABLES

Masculin singulier Féminin singulier Masculin pluriel Féminin pluriel

aucun aucune – –

– – certains certaines

chacun chacune – –

nul nulle – –

quelqu’un – quelques-uns quelques-unes

tout – tous toutes

l’un l’une les uns les unes

l’autre l’autre les autres les autres

le même la même les mêmes les mêmes


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LES PRONOMS INDÉFINIS INVARIABLES

Masculin singulier Masculin pluriel ou féminin pluriel

personne beaucoup

quelque chose la plupart

quiconque peu

rien plusieurs

tout le monde

Les pronoms aucun, nul, personne et rien sont employés avec l’adverbe de néga-tion ne (n’) dans les phrases de forme négative.

Nul n’a le pouvoir de contester les critères de sélection.Rien ne peut protéger les monuments contre les catastrophes naturelles.

Les pronoms indéfinis invariables du masculin singulier accompagnent toujoursun verbe de la 3e personne du singulier.

Tout le monde connaît les pyramides d’Égypte.3e pers. s.

ATTENTION

Déterminant Nom

Le pronom est un mot qui entre en relation avec un verbe. Il ne faut pas le confondre avec des motsappartenant à d’autres classes.

Plusieurs personnes souhaitent préserver les monuments anciens.

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LE PRONOM PERSONNEL

Qu'est-ce que c'est? Le pronom personnelComme tous les pronoms, le pronom personnel appartient à une classe variable.Sa forme peut changer selon sa personne (1re, 2e ou 3e), son genre (masculin ouféminin) et son nombre (singulier ou pluriel). Le pronom personnel est un don-neur d’accord.

Comment?

Le pronom personnel donne sa personne grammaticale et son nombre au verbeavec lequel il est en relation.

Ils diffusent de l’information.3e personne du pluriel

Le pronom personnel donne son genre et son nombre à l’adjectif avec lequel il est en relation.

Elles sont importantes.Féminin pluriel

Qu'est-ce que c'est? Le sens des pronoms personnels

Je (j’), me (m’), moi, nousLes pronoms personnels de la première personne désignent l’émetteur, c’est-à-dire la personne qui parle.

Je crois que l’organisme me fournit des informations importantes.

Tu, te (t’), toi, vousLes pronoms personnels de la deuxième personne désignent le destinataire,c’est-à-dire la personne à qui l’on parle.

Tu te questionnes sur le fonctionnement de la secte.

Il, elle, lui, le (l’), la (l’), les, ils, elles, eux, leur, en, yLes pronoms personnels de la troisième personne désignent la personne ou laréalité dont on parle. Ces pronoms ont un antécédent, c’est-à-dire qu’ils fontréférence à une personne ou à une réalité dont on a déjà parlé dans le texte.

Ces bénévoles sont dévoués parce qu’ils aident les personnes en détresse. On leur ademandé de nous donner des informations sur la secte que mon père fréquente. Aveceux, nous nous sentons moins seuls parce qu’ils comprennent ce que nous vivons.

Les pronoms personnels ils, leur et eux reprennent le groupe nominal ces bénévoles.



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ATTENTION



Comment?

L’emploi des pronoms personnelsLes pronoms personnels je, tu, il, elle, nous, vous, ils et elles remplissent la fonctionde sujet du verbe.

Tu as consulté Info-Secte.

Le pronom personnel on est aussi employé comme sujet du verbe. Il peut avoirdifférents sens en désignant :

tout le monde, en général ;On a besoin de faire partie d’un groupe.

un groupe de personnes qu’on ne veut pas nommer ;On laisse croire aux adeptes qu’ils survivront à l’apocalypse.

une personne dont on ne connaît pas l’identité ou qu’on ne veut pas nommer.On nous a dit qu’il s’agit bien d’une secte.

Dans le registre de langue familier, on est employé à la place de nous.

On doit être bien informé avant de prendre une décision.

Les pronoms personnels me, te, nous et vous désignent l’émetteur ou le destinataire.Ils remplissent la fonction de complément direct ou de complément indirect etse placent devant le verbe.

L’organisme nous a aidés. CD L’organisme a aidé qui ?Il m’a raconté son expérience. CI Il a raconté à qui ?

Qu'est-ce que c'est? Le verbe pronominalDans un verbe pronominal, le pronom personnel désigne la même personne quele sujet.

Je m’informe. Les filles se disputent. Nous nous parlons.

Comment?

On choisit le pronom personnel qui convient selon le sujet du verbe.

SUJET PRONOM PERSONNEL DANS EXEMPLELE VERBE PRONOMINAL

1re personne du singulier me (m’) Je m’éloigne.

2e personne du singulier te (t’) Tu te confies.

3e personne du singulier se (s’) Il s’étonne.

1re personne du pluriel nous Nous nous aimons.

2e personne du pluriel vous Vous vous respectez.

3e personne du pluriel se (s’) Ils se ressemblent.

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REMARQUE

LE PRONOM PERSONNEL (SUITE)

Qu'est-ce que c'est? Les pronoms le, la et lesLes pronoms personnels le, la et les sont de la troisième personne. On les emploie pourreprendre un groupe nominal et ils remplissent la fonction de complément direct.

Comment?

C’est l’antécédent qui détermine le choix du pronom personnel qui convient.

Je me suis informée sur la secte et je la connais bien.Antécédent (Je connais quoi?)

Plusieurs membres ont consulté Info-Secte. On les a conseillés.Antécédent (On a conseillé qui?)

Louis est mon meilleur ami et je le comprends.Antécédent (Je comprends qui?)

Le pronom personnel de reprise qui remplit la fonction de complément directse place devant le verbe. Il a une des formes suivantes.

MASCULIN SINGULIER MASCULIN PLURIEL FÉMININ SINGULIER FÉMININ PLURIEL

le (l’) les la (l’) les

Le et la deviennent l’ devant un mot commençant par une voyelle ou un h muet.

Mon frère, je l’écoute et je sais qu’il n’aime pas parler de son expérience. Cela l’humilie.

Il ne faut pas confondre les pronoms le et la, qui sont en relation avec un verbeet les déterminants définis le et la, qui sont en relation avec un nom.

L’organisme informe la population sur le fonctionnement des groupes.

Le pronom personnel le (l’) peut aussi remplir la fonction d’attribut du sujet.Il pense que cet organisme est essentiel et, en réalité, il l’est.

Antécédent

Le pronom personnel attribut du sujet le (l’) est invariable ; il est placé devantun verbe attributif comme être.

Qu'est-ce que c'est? Le pronom enLe pronom personnel en est de la troisième personne. Il sert à reprendre un groupenominal exprimant une quantité indéterminée ou une réalité. Il remplit la fonc-tion de complément direct ou indirect. En signifie de cela.

As-tu des informations sur ce groupe ? Oui, j’en ai.CD ( J’ai quoi? Des informations)


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Il s’intéresse à cette secte. Il en parle tout le temps.CI (Il parle de quoi? De cette secte)

Qu'est-ce que c'est? Le pronom yLe pronom personnel y est de la troisième personne. Il sert à reprendre ungroupe de mots qui exprime une action et il remplit la fonction de complémentindirect. Y signifie à cela.

J’aimerais intégrer un groupe. J’y pense souvent.CI ( Je pense à quoi? À intégrer un groupe)

Qu'est-ce que c'est? Les pronoms moi, toi, lui, elle, nous, vous, eux et ellesPour apporter des précisions dans un texte, on peut employer un groupe prépo-sitionnel contenant un pronom personnel. Lorsqu’il est introduit par une pré-position, le pronom personnel a une des formes suivantes :

1re PERS. 2e PERS. 3e PERS. 1re PERS. 2e PERS. 3e PERS.DU SINGULIER DU SINGULIER DU SINGULIER DU PLURIEL DU PLURIEL DU PLURIEL

moi toi lui, elle nous vous eux, elles

Pour lui, la vie dans la secte est très difficile.

Il vivra sans moi.

Comment?

Pour choisir la forme appropriée du pronom personnel, il faut repérer sonantécédent.

Les proches sont aussi concernés. Il faut travailler avec eux.Antécédent

Pourquoi?

Les pronoms moi, toi, lui, elle, nous, vous, eux et elles peuvent aussi être employéspour mettre en évidence la personne désignée par le sujet.

Sally, elle, fait preuve de tolérance.Sujet

On peut aussi ajouter un pronom personnel dans la phrase pour mettre en évi-dence la personne désignée par le complément direct ou indirect.

Toi, je te trouve intolérant.CD ( Je trouve qui?)

Eux, je leur demande conseil.CI ( Je demande à qui?)

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Qu'est-ce que c'est? Le registre familierLorsqu’il compose son monologue, l’humoriste doit choisir un registre de langue.Souvent, il emploie un langage familier pour créer une forme d’intimité avec lepublic. Certains humoristes adoptent plutôt un langage vulgaire, croyant queleur message sera plus accessible et plus efficace. Cependant, le registre stan-dard et le registre familier sont plus appréciés.

Le registre familier correspond principalement aux situations de communicationsorales entre parents et amis. Ce registre présente plusieurs caractéristiques.

Comment?

Pour en faire l’analyse, on compare ces caractéristiques avec celles du registrestandard. Voici quelques exemples :

REGISTRE FAMILIER REGISTRE STANDARD

Vocabulaire Des fois Parfois

Chicaner (québécisme) Gronder

Frigidaire Réfrigérateur

Syntaxe Emploi du mot là pour unir des mots Maintenant, ensuite

Emploi du mot pis pour unir des mots Et

Négation : Y parle pas Il ne parle pas

Emploi de est-ce que pour formuler Inversion du verbe et du sujetune question pour formuler une question

Prononciation pus plus

Pis Puis

Y il

Jusse juste

Queque Quelque

Chuis J’suis, je suis

LE REGISTRE FAMILIER

ATTENTIONLe registre populaire se situe entre le registre familier et le registre vulgaire. Il se compose de motsqu’on ne trouve pas dans un dictionnaire, comme les mots anglais et les mots déformés (Eille !, parexemple, qui signifie Hé !).

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LA REPRISE DE L’INFORMATION

Qu'est-ce que c'est? La reprise de l’informationLa reprise de l’information consiste à reprendre dans une phrase un ou des élé-ments déjà mentionnés dans le texte de manière à assurer la continuité de l’in-formation. Ainsi, dans un texte cohérent, l’information nouvelle vient s’ajouterà des éléments du texte déjà connus.

Dans un texte, les divers moyens de reprise de l’information permettent d’établirun lien tout en évitant les répétitions. Varier le vocabulaire contribue à maintenirl’attention du destinataire. Il existe différents moyens de reprendre l’information.

LA REPRISE DE L’INFORMATION PAR UN PRONOM

Pronoms de reprise Exemples

Un pronom personnel Les paysans n’étaient pas riches. Ils confiaient leurs problèmes de santé à d’autres paysans.

Un pronom démonstratif On avait recours à un piqueur. Celui-ci examinait l’accusée.

Un pronom indéfini C’était habituellement des femmes qui assumaient cette tâche. Certaines pratiquaient des avortements.

Le pronom de reprise doit avoir le même genre et le même nombre que son antécédent.

LA REPRISE DE L’INFORMATION PAR UN GROUPE NOMINAL

GN de reprise Exemples

Un GN identique introduit C’était des femmes qui assumaient cette tâche. Les paysans croyaient par un déterminant différent que ces femmes pouvaient attirer les bons esprits.

Un GN synonyme Le juge ordonnait la torture pour que la sorcière avoue ses crimes. Ces sévices amenaient l’accusée à dire n’importe quoi.

Un GN générique Le Malleus maleficarum traitait de la sorcellerie. Ce sont des documents comme celui-là qui ont inspiré les inquisiteurs.

Un GN différent en lien Le pape a commandé à deux moines une enquête sur la sorcellerie. avec le GN repris Les auteurs ont déclaré qu’il fallait éliminer les sorcières.

Une périphrase (GN, souvent Elles étaient plus susceptibles de se laisser manipuler par Satan. Pour imagé, qui définit en plusieurs les autorités religieuses, les sorcières appartenaient à une secte dirigée mots l’élément repris) par ce personnage diabolique.

LA REPRISE DE L’INFORMATION PAR UN ADVERBE

On peut aussi reprendre un élément déjà mentionné dans le texte à l’aide d’ungroupe adverbial :

Après avoir été reconnue coupable, la sorcière était condamnée au bûcher. En tuantainsi les sorcières, on véhiculait un message clair.

En général, on emploie les adverbes alors, ici, là et ainsi pour reprendre une infor-mation ou une partie du texte.

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LE SENS FAIBLE ET LE SENS FORT

Qu'est-ce que c'est? Le sens faible et le sens fortLorsqu’on produit un texte pour exprimer une opinion, convaincre ou inci-ter le destinataire à faire quelque chose, on peut choisir des mots expressifsqui ont de l’intensité. Le sens faible désigne les mots qui décrivent une réalitéavec peu d’intensité. Le sens fort désigne les mots qui décrivent une réalité avecplus d’intensité :

Sens faible Sens fort

Un bon film Un chef-d’œuvreUn petit objet Un objet microscopiqueUne bonne nouvelle Une nouvelle extraordinaireManger un repas Dévorer un repasUn moteur très puissant Un moteur extrêmement puissant

Les noms, les adjectifs, les verbes et les adverbes peuvent avoir un sens faible ouun sens fort.

Pourquoi?

L’emploi de mots au sens fort permet de formuler un message qui crée des images.

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LA SÉQUENCE DESCRIPTIVE

Qu'est-ce que c'est? La séquence textuelleLa séquence textuelle désigne le mode d’organisation d’un texte. Dans un texte,on trouve différentes parties (le paragraphe, par exemple) qui sont reliées entreelles par des organisateurs textuels.En général, un texte est organisé selon une séquence textuelle principale qui peutêtre une séquence descriptive, explicative, argumentative ou narrative. La séquencetextuelle dominante donne son nom au texte. Il existe quatre types de textes :

descriptif (qui décrit une réalité) ;explicatif (qui explique un phénomène) ;argumentatif (qui défend un point de vue) ;narratif (qui raconte une histoire).

Dans un texte organisé autour d’une séquence dominante, on trouve souventd’autres séquences textuelles qui sont employées pour répondre à un besoin par-ticulier. Par exemple, dans un texte narratif, on emploie une ou plusieurs séquencesdescriptives pour situer l’action et définir les personnages.

Qu'est-ce que c'est? La séquence descriptiveLa séquence descriptive est la séquence dominante du texte descriptif et elle sert àdécrire une réalité comme une personne, un objet, un événement, un concept, etc.

Comment?

Il est généralement constitué de trois parties : l’introduction, le développementet la conclusion.

L’introductionElle sert à annoncer le sujet du texte, que l’on peut trouver en posant la ques-tion De qui ou de quoi parle-t-on dans ce texte ? Le sujet est souvent mentionné dansle titre. Il arrive que l’introduction présente les aspects du sujet qui seront abor-dés dans le texte.

Le développementIl sert à décrire les différents aspects du sujet qui sont traités dans le texte.Les aspects peuvent être des étapes, des caractéristiques, des composantes,des catégories, etc.Chaque aspect est développé dans un ou plusieurs paragraphes et peut être an-noncé par un intertitre. Pour produire un texte descriptif efficace, il est important

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de bien structurer les paragraphes et de les lier entre eux avec des marqueurs derelation. Si les aspects traités n’ont pas de liens entre eux, il n’est pas nécessaired’employer des marqueurs de relation. Par contre, on tentera de décrire les aspectsen suivant un même modèle pour créer une harmonie.

Lorsqu’on fait le plan d’un texte descriptif, il faut déterminer l’ordre dans lequelles aspects seront traités. On peut aborder les aspects selon un ordre chronolo-gique (du plus ancien au plus récent) ou un ordre logique (du premier au dernier,du plus petit au plus grand, du moins important au plus important, etc.). Lorsquetous les aspects ont la même valeur, on peut les aborder dans n’importe quel ordre.

La conclusionElle sert à terminer le texte d’une façon harmonieuse. La conclusion peut résu-mer le sujet du texte, aborder un autre point de vue ou exprimer une idée nou-velle reliée au sujet.

Comment?

La présentation du texte descriptif écrit

Pour présenter un texte descriptif écrit, on emploie différentes marques d’or-ganisation :

la page titre, la table des matières, la bibliographie, les annexes, etc. ;le titre et les intertitres ;le paragraphe et le chapitre, lorsque le texte est très long ;le tableau, le graphique, le schéma, l’illustration ;la taille du caractère, le caractère gras ou italique, la puce, etc.

Ces marques d’organisation rendent le texte clair et facile à lire. Ils contribuentaussi à attirer l’attention du lecteur.

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LA SÉQUENCE EXPLICATIVE

Qu'est-ce que c'est? La séquence explicative

Comme son nom l’indique, la séquence explicative est une séquence textuellequi apporte une explication. Le point de départ est souvent une question quinécessite une explication. La séquence explicative contient trois éléments: le phé-nomène à expliquer, les causes et les conséquences (ou les effets) du phénomène.

Le texte La mémoire, outil d’apprentissage?, par exemple, contient quelques séquencesexplicatives :

La séquence explicative est la séquence dominante du texte explicatif. Le texteexplicatif est organisé de la façon suivante :

L’introduction expose le phénomène que l’on veut clarifier.

Le développement sert à faire comprendre les causes et les conséquences (ou leseffets) du phénomène abordé.

La conclusion présente généralement un résumé des explications proposées ouexprime l’importance de connaître le phénomène en question.

CAUSE EFFET

Les sens agissent sur la mémoire. Nous enregistrons facilement des images, des sons, des odeurs, des goûts, etc.

La mémoire nous aide à apprendre Nous mémorisons aussi des mouvements quides mouvements. nous permettent de réaliser certaines activités

comme nager et faire de la bicyclette.

On peut faire des exercices d’observation Cela améliore la mémoire.et adopter des habitudes de vie saines.

La mémoire est affectée par certains facteurs. L’oubli est un phénomène normal souventcausé par la fatigue ou le stress.

La mémoire peut être gravement affectée L’amnésie est beaucoup plus grave. C’est unepar certains facteurs. perte de mémoire importante résultant d’une

lésion cérébrale ou d’un choc émotionnel.

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LA SÉQUENCE NARRATIVE

REMARQUEDans un schéma narratif, on trouve souvent des séquences textuelles d’un autre type. Par exemple,on emploie une séquence descriptive pour définir un personnage, un moment ou un lieu. Aussi, ona parfois recours à une séquence explicative pour exposer un phénomène.

Qu'est-ce que c'est? La séquence narrativeLa séquence narrative est employée pour raconter un événement et elle est la sé-quence dominante des textes narratifs comme les récits d’aventures, les légendeset les contes. La séquence narrative se déroule habituellement en cinq étapes :la situation initiale, l’élément perturbateur, le déroulement, le dénouementet la situation finale. Cette structure s’appelle un schéma narratif.

LA SITUATION INITIALECette première étape décrit ou présente la situation des personnages au débutdu récit. On y trouve aussi des informations sur les personnages, le lieu et le mo-ment où l’action se déroule.

L’ÉLÉMENT PERTURBATEURCette étape sert à présenter l’événement qui vient modifier, bouleverser ou briserl’équilibre de la situation initiale. L’élément perturbateur fait démarrer le récit etil est souvent introduit par un organisateur textuel comme puis, soudain, un jour, etc.

LE DÉROULEMENTCette étape contient une série d’actions faites par les personnages dans le butde résoudre le problème pour rétablir l’équilibre brisé par l’élément perturba-teur. Ces actions sont appelées péripéties et elles assurent la progression de l’his-toire. Le déroulement est la partie la plus élaborée du récit.

LE DÉNOUEMENTCette étape désigne le dernier événement qui met fin au récit. Souvent, on présentel’état du personnage principal qui est meilleur ou pire qu’au début de l’histoire.

LA SITUATION FINALECette dernière étape présente la nouvelle situation d’équilibre dans laquelle lespersonnages se trouvent après la série d’événements qu’ils ont vécue. Parfois,la situation finale n’apparaît pas dans le récit. Dans ce cas, on doit l’imaginer.

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Phrase

LA SUBORDINATION

Phrase subordonnéeSubordonnant

Qu'est-ce que c'est? La subordinationLa subordination consiste à insérer une phrase à l’intérieur d’une autre phrase à l’aided’un mot appelé subordonnant. La phrase insérée est appelée phrase subordonnée.

Les médias nous informent lorsque des événements se produisent .

La phrase subordonnée doit être insérée dans une autre phrase, car elle ne peutpas fonctionner seule.

*Lorsque des événements se produisent.

La phrase subordonnée peut remplir différentes fonctions dans la phrase où elleest insérée.

FONCTIONS EXEMPLES

Complément de phrase Les médias nous informent lorsque des événements se produisent.Complément de phrase

Complément du nom Nous recevons des informations sur les événements qui se déroulent très loin.Complément du nom événements

Complément direct Les diffuseurs croient que le public préfère se divertir.CD du verbe croient

Complément indirect Le public se souvient que ce procès a été décrit dans les médias.CI du verbe se souvient

Complément de l’adjectif Les journalistes sont convaincus que le public est fasciné par les tragédies.Complément de l’adjectif convaincus

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LE TYPE ET LES FORMES DE LA PHRASE

Il existe plusieurs façons de formuler des phrases à partir des mêmes éléments. Selonl’intention de communication, on formule certaines sortes de phrases. Par exemple,la phrase impérative permet de convaincre, la phrase déclarative permet d’infor-mer et la phrase exclamative permet d’exprimer un sentiment. Pour produire untexte riche et vivant, il faut employer des phrases construites de différentes façons.

LE TYPE DE LA PHRASEUne phrase a toujours un seul type: déclaratif, interrogatif, impératif ou exclamatif.

Qu'est-ce que c'est ? La phrase de type déclaratifLa phrase de type déclaratif comprend les deux constituants obligatoires de laphrase de base : le sujet et le prédicat. Elle peut aussi contenir un ou plusieurscompléments de phrase.

Pourquoi?

La phrase déclarative est le plus souvent employée pour affirmer quelque chose,donner une information, exprimer un jugement ou un conseil :

Apprécié par la classe ouvrière, le burlesque fait salle comble soir après soir.

La phrase déclarative se termine par un point. Par contre, on peut lui donner unevaleur exclamative en la terminant par un point d’exclamation :

Le succès est phénoménal !

Si on l’emploie pour poser une question, elle se termine par un point d’inter-rogation :

Vous aimez les spectacles d’humour ?

Qu'est-ce que c'est ? La phrase de type interrogatifLa phrase de type interrogatif se termine par un point d’interrogation.

Pourquoi?

Elle sert à demander une information, une explication ou une précision :

Connaissez-vous l’origine de l’humour ?

On peut aussi l’employer pour donner un ordre :

Allez-vous arrêter de rire ?


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Qu'est-ce que c'est ? La phrase de type impératifLa phrase de type impératif se termine généralement par un point.

Pourquoi?

Elle sert à formuler un ordre, une demande, un conseil ou une indication :

Laissons-leur la chance de nous faire rire.

La phrase impérative peut se terminer par un point d’exclamation si on veutexprimer une intensité :

Écoute-moi !

Qu'est-ce que c'est ? La phrase de type exclamatifLa phrase de type exclamatif se termine par un point d’exclamation.

Pourquoi?

Elle sert à exprimer avec intensité un jugement, un sentiment ou une émotion :

Quelle grande admiration nous avons pour ces auteurs comiques !

LES FORMES DE LA PHRASEUne phrase a toujours trois de ces six formes: positive ou négative, active ou pas-sive, neutre ou emphatique.

Qu'est-ce que c'est ? La phrase de forme négativeLa phrase négative se distingue de la phrase de forme positive par la présencede marqueurs de négation.

Pourquoi?

On l’emploie pour nier quelque chose, pour exprimer une opposition, pour for-muler une interdiction :

Le burlesque n’est pas un genre nouveau. Phrase négativeLe burlesque est un genre nouveau. Phrase positive

Qu'est-ce que c'est ? La phrase de forme passiveLa phrase passive s’oppose à la phrase de forme active par sa construction.

Pourquoi?

On l’emploie pour varier la progression de l’information :

Le burlesque est boudé par les médias. Phrase passiveLes médias boudent le burlesque. Phrase active


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Qu'est-ce que c'est ? La phrase de forme emphatiqueLa phrase emphatique se distingue de la phrase de forme neutre par la pré-sence de marques d’emphase.

Pourquoi?

On l’emploie pour mettre une information en évidence :

C’est par le burlesque que l’humour se manifeste. Phrase emphatiqueL’humour se manifeste par le burlesque. Phrase neutre

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Comment?

Le verbe fait partie d’une classe de mots variables.

Il varie en nombre et en personne.1re pers. s. 2e pers. s. 3e pers. pl.

Je risque ma vie. Tu risques ta vie. Ils risquent leur vie.

Il varie en temps.Présent Imparfait Passé composé Futur simpleJe cours Je courais J’ai couru Je courrai

Il varie en mode.Infinitif présent Indicatif présent Impératif présent Participe présent

Courir Je cours Cours Courant

Le verbe est un receveur d’accord.Il reçoit la personne et le nombre du pronom sujet ou du nom qui est le noyaudu groupe nominal sujet.

3e pers. s.

On organise des courses plutôt inusitées.

3e pers. pl.

Les cellules nerveuses transmettent des messages chimiques.

Lorsque le sujet est un groupe infinitif, le verbe se conjugue à la troisièmepersonne du singulier.

3e pers. s.

Courir avec des taureaux peut causer des blessures.

Le verbe conjugué est le noyau du groupe verbal (GV). On ne peut pas l’effacer.

L’adrénaline met l’organisme en état d’alerte.*L’adrénaline l’organisme en état d’alerte.

LE VERBE ET LE GROUPE VERBAL

Qu'est-ce que c'est? Le verbeLe verbe est un mot qui exprime une action, un état ou un événement.

Des substances sont libérées dans le corps. (Action)

Elle souffre d’anxiété. (État)

Ils courent avec les taureaux. (Événement)

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GN

Sujet

GV

Prédicat

GV

Noyau

GV

Noyau Expansion

GV

Noyau GN

GV

Noyau GInf

GV

Pronom Noyau

GV

Noyau Subordonnée complétive

La fonction de complément direct peut être remplie par :

Un groupe nominalL’activité physique intense stimule la production d’adrénaline .

(L’activité physique intense stimule quoi ?)

Un groupe infinitifCes réactions chimiques peuvent créer un état d’euphorie .

(Ces réactions chimiques peuvent quoi ?)

Un pronomLa course est dangereuse. Les participants le savent .

(Les participants savent quoi ?)

Une subordonnée complétiveLes chercheurs croient que l’adrénaline agit sur l’anxiété .

(Les chercheurs croient quoi ?)

RAPPELLa subordonnée complétive est une phrase insérée dans une autre phrase. Elle est généralement in-troduite par la conjonction que (qu’). On peut remplacer la subordonnée complétive complémentdirect par cela.

Qu'est-ce que c'est? Le groupe verbalLe groupe verbal remplit la fonction de prédicat. Il indique ce que l’on dit du sujet.

Ces réactions chimiques durent quelques minutes .

Le groupe verbal minimal ne contient pas d’expansion.

Les animaux courent .

Le groupe verbal étendu contient une ou plusieurs expansions.

Les animaux courent dans les rues .

Qu'est-ce que c'est? Les fonctions des expansions du verbeLes expansions du verbe dans le groupe verbal peuvent remplir les fonctions sui-vantes : complément direct (CD), complément indirect (CI), attribut du sujet etmodificateur du verbe.

Comment?


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La fonction de complément indirect peut être remplie par :

La fonction d’attribut du sujet peut être remplie par :

GV

Noyau GPrép

GV

Pronom Noyau

GV

Noyau Subordonnée complétive

Un groupe prépositionnelElles n’ hésitent pas à se placer dans des situations périlleuses .

(Elles n’hésitent pas à quoi ?)

Un pronomLes organisateurs leur demandent d’être prudents .

(Les organisateurs demandent à qui ?)

Une subordonnée complétiveLes coureurs doutent qu’ils risquent de se blesser .

(Les coureurs doutent de quoi ?)

RAPPELOn peut remplacer la subordonnée complétive complément indirect par cela précédé d’une préposition.

La fonction de modificateur du verbe peut être remplie par :

RAPPELSeuls les verbes attributifs (être, demeurer, devenir, paraître, rester, sembler, etc.) peuvent avoir unattribut du sujet.

GV

Noyau GAdj

GV

Noyau GN

GV

Noyau GPrép

Un groupe adjectivalDes substances sont libérées dans le corps .

Un groupe nominalC’ est une possibilité .

Un groupe prépositionnelLes coureurs semblent en danger .

GV

Noyau GAdv

GV

Noyau GPrép

Un groupe adverbialD’autres personnes souhaitent seulement attirer l’attention .

Un groupe prépositionnelParfois, les amateurs de sensations fortes agissent sans réfléchir .

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