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27. LE QUARTIER ST JOSEPH
Le Tonkin
Auberge à Saint Joseph en direction de Revin (Citroën, ami 6 et 2 CV)
Lucien Renvez-Rollin, chef de fabrication de boulons demeurant à Braux fonde en août 1912 la société anonyme Le Boulon Ardennais, entreprise au capital de 150000 francs. Agissant au nom et comme administrateur de la société, il fait l'acquisition en octobre de la même année d'un terrain situé au lieu-dit du Tonkin jouxtant d' une part des maisons individuelles, d' autre part la fonderie ardennaise, entreprise fondée en 1896 par MM Ducamp et Rofidal (qui à cette époque, ne semble plus en activité). L'entreprise cesse toute activité avec la première guerre mondiale. Un constructeur de machines de Courbevoie, M. Marcoux, loue ces locaux à partir du 31 mai 1927, les achète en 1928. Il construira par ailleurs une maison à proximité du site. L'usine, qui porte alors le nom de fonderies du Tonkin, fait faillite en 1933. Rachetée en adjudication publique le 26 mars 1936 par M. Pierre Grouard de Tocqueville, gérant des huileries de la Meuse (Revin), l'établissement sert, pendant la guerre 1939-1945, à entreposer du charbon de bois destiné à l'armée allemande. Sinistrée en 1945, Julien Badot, industriel fumacien, en devient le nouveau propriétaire et l'usine, baptisée SA fonderie du Tonkin, reprend son activité en avril 1950. On y produit du matériel de travaux publics, des matrices d'emboutissage pour l'industrie automobile, des segments pour diesel, des pièces pour compresseurs et constructions mécaniques diverses. La société cesse toute activité le 1er août 1970 avec le départ en retraite de Badot. Elle comptait alors 20 ouvriers.
(parking avec 203 Peugeot)
La Centrale hydroélectrique du barrage Saint-Joseph (année : 1902)
En 1900, les besoins en énergie des usines du Pied Selle sont assurés par 3 machines à vapeur totalisant une puissance de 150 chevaux. De puissance insuffisante, la direction envisage de construire une usine hydroélectrique sur l'île artificielle du barrage dit de Saint-Joseph, distant de l'usine d'environ 1,5 km. Les turbines ont été construites par MM. Teisset, veuve Brault et Charpon à Chartres. Toujours opérationnelle, cette centrale est aujourd'hui gérée par les services de VNF (Voies navigables de France). La centrale se situe sur une île artificielle marquant la séparation entre un passage d'écluse couplé à un barrage. Un canal d'amenée d'eau, aménagé dans l'enrochement, permet l'alimentation en eau des turbines, situées au niveau de la chute d'eau du barrage et totalisant une hauteur de 2,30m. Le bâtiment abritant ces dernières est réalisé en brique.
St Joseph Pont de chemin de fer, barrage et turbines des usines du Pied-Selle
St Joseph : canal, barrage et turbines des usines du Pied-Selle
L’écluse et le pont de chemin de fer de Saint Joseph
28. VUES DIVERSES DE FUMAY
J’ai gardé pour la fin la plus belle !!! La fameuse carte TOP de la porteuse de pain connue de tous les collectionneurs…
…autre belle carte, la ramasseuse de bois mort
Le banc du Touring club
Un coin de Fumay
Le tireur dit être est à la fête foraine de Fumay…
La Meuse et le quartier de la Céramique dans le fond (1951)
Il a même été édité de fausses cartes de Fumay, en partance de Fumay en 1933 comme le prouve le dos de la carte. Bizarre, n’est ce pas ? En voilà la preuve ! Malgré mes recherches, je n’ai jamais réussi à déterminer quel était ce lieu.
En fait M. GROUARD DE TOQUEVILLE, signataire de cette carte était directeur des Huileries de la Meuse à Revin. Je n’ai jamais vu aucune carte de Revin parlant d’huileries.
Cette dernière carte reçue récemment (Don de mes cousins Daniel et Danielle BIANCO, le dos de la carte est identique dans son intitulé Fumay, le …. Le directeur…) relance la polémique.
Il est clair que la première carte montre des installations trop importantes qui ne pouvaient être ignorées de la population dans les années 30. La seconde, objet de la polémique sur son existence en lieu et place du Tonkin. Les arguments pour. -Mes cousins soutiennent que selon le dessin tout correspondrait : le fleuve, la voie ferrée, la route de Revin. -Renzo, mon autre cousin, disait, quand jeune homme, il « traînait » dans le coin pendant la période de la Grande guerre, on disait aller se promener à l’huilerie… Les arguments contre. -Il y a quelques années, j’avais interrogé la Mairie de Fumay qui m’avait répondu qu’aucune huilerie n’avait vu le jour à Fumay. -L’espace existant entre le Tonkin et la Meuse ne permettrait pas la construction des bâtisses perpendiculaires sur la seconde carte. Mystère, mystère ! Y avait-il vraiment une petite structure que l’ego du directeur avait fait traduire par des photos d’autres sites et des dessins surdimensionnés ?
Les Maires de Fumay
Prénoms et Nom Début de mandat Fin de mandat
Pétri Jean GOMEZ 1580 1582
Piro CAILÉ 1582 1588
François le MAL 1588 1590
Jean GODO 1590 1591
Jean MALCOTTE 1591 1599
Nicolas CAILLET 1599 1600
Hugo LARCHIER 1600 1601
Jean DASPE 1601 1602
Driane EVRARD 1602 1603
Jéhan GODO l'aisné 1603 1604
Gérard PIETTE 1604 1605
Jean le CHARON 1605 1606
Huart BOUCHY 1606 1607
Pirson MAUCOURS 1607 1608
Nicolas DELHALLE 1608 1609
Jean MAUCOURS 1609 1610
Anthoine PIRSON 1610 1611
Gihoul . Paul le PARMENTIER
1611 1612
Pierre MIRAULX 1612 1613
Nicolas MAMBOUR 1613 1614
Christophe CAILLET 1614 1615
Jean MARTIN 1615 1616
Thomas GILMAN 1616 1617
Jean MORAY 1617 1618
Louis CAILLET 1618 1619
Gérard PITTE 1619 1621
Jean de BEINZ 1621 1622
Georges SARDEZ 1622 1624
Jean CAILLET 1624 1625
Jacques CAILLET 1625 1626
Jean PITTE 1626 1627
Pierre BOUCHY 1627 1629
Jean BOUCHY 1629 1630
Nicolas BOUCHY 1630 1631
Jean MARTIN 1631 1632
Jean MOUNART 1632 1633
Toussaint FORTEMPS 1633 1634
Pierre DELHALLE 1634 1635
Nicolas MIRAUX 1635 1637
Antoine GILLET 1637 1638
Jean MAUCORS 1638 1639
Georges COUVREUR 1639 1640
Marie PETIT-JEAN 1640 1641
Mathieu CAILLET 1641 1643
Gérard de BIEVES 1643 1644
Jean DELHALLE 1644 1645
Diric CAILLET 1645 1646
Colson GALLOY 1646 1647
Jean PIRSON 1647 1648
Jean CAILLET 1648 1649
Pierre CAILLET 1649 1650
Georges CAILLET 1650 1651
Pierre MAMBOUR 1651 1653
Jean DELHALLE 1653 1654
Mtre DUBRU 1654 1658
Pierre PIERART 1658 1659
Diric CAILLET 1659 1660
Henry MAUCORS 1660 1663
Charles GOFFART 1663 1664
Jean FERAUGE 1664 1665
Nicolas LARAMÉE 1665 1668
Antoine SARDÉE 1668 1669
Pierre PIRARD 1669 1670
Martin HENQUIN 1669 1670
Louis CAILLET 1670 1671
Jean CAILLET 1671 1672
Huart CAILLET 1672 1673
Jean BOURGEOIS 1673 1674
Antoine PIRSON 1674 1675
Noël BOUCHY 1675 1676
Jean BAUDUIN 1676 1677
Huart CAILLET 1677 1678
Jean PIRSON 1678 1680
Pierre BOUCHY 1680 1681
Jean du BRUZ 1680 1681
Thiéry CAILLET 1681 1682
Evrard del HAMAIDE 1682 1684
Hugues CAILLET 1684 1685
Jean de BIEVRE 1685 1687
Liènor le PERMENTY 1687 1688
Jean LEFEBVRE 1688 1689
Philippe MATHY 1689 1690
Jean Hubert PIRSON 1689 1690
Pierre PLANSON 1690 1691
Jean Jacques MARCHOT 1691 1693
Collar MOURAIS 1693 1694
Lambert CAILLET 1694 1695
del HAMAIDE 1695 1696
Jean Jacques MARCHOT 1696 1697
Nicolas COULON 1697 1698
Charles CAILLET 1698 1699
Lambert CAILLET 1698 1699
Jean DELHALLE 1699 1700
Nicolas jeune ROBINET 1700 1701
Michel DEFOIN 1701 1702
Joseph LION 1702 1703
Jean Thomas FERAUGE 1703 1704
Jean PIERARD 1704 1705
Melchior LOCQUET 1705 1707
Jean PIERARD 1707 1708
Jean SIBERT 1708 1709
François CHASTELAIN 1709 1710
Nicolas REGNARD 1710 1711
Charles CAILLET 1711 1712
Jean Baptiste CAILLET 1712 1714
Nicolas ROBINET 1721 1724
Jean Dominique CAILLET 1721 1726
Joseph ADAM 1726 1728
Nicolas ISTACE 1728 1729
Jean GALLOY 1729 1730
Nicolas DELHALLE 1729 1730
Philippe ROBIET 1730 1731
Jean CONOTTE 1731 1732
Pierre PLANSON 1732 1733
Jean DOUDOUX 1733 1734
Pierre PIERARD 1734 1735
Nicolas BILLUARD 1735 1736
Jean FERAUGE 1736 1737
Simon DETHON 1737 1738
Jean François FERAUGE 1738 1740
Pierre BOISTAY 1740 1741
Philippe CAILLET 1741 1742
Jacques BIAUX 1742 1743
Pierre le LIVRE 1743 1744
Pierre PIERARD 1744 1746
Jean DOUDOUX 1746 1748
Philippe REGNARD 1748 1749
Joseph BAUDUIN 1749 1750
Pierre COLLIN 1750 1752
Pierre EVRARD 1752 1760
Jean Baptiste LAMBERT 1760 1764
François LELIVRE 1764 1766
A. GERMAIN 1766 1767
ROBIET 1767 1769
Antoine BERTRAND 1769 1773
CAILLEZ 1773 1787
Jacques François ANCIENNE
1787 1789
Charles MATHY 1789 1793
DUFRESNE 1793 1794
Nicolas BILLUART 1794 1802
Isidore DESROUSSEAUX 1802 1807
Dieudonné PERLEAUX 1807 1842
Alphonse Jules CAILLEZ 1842 1846
Alexis BERTRAND 1846 1850
Pierre THIEBAULT 1850 1851
Louis LAILLAUT 1851 1855
Jules BEAUVALET 1855 1870
Eugène BOUCHER 1870 15.05.1871
Jean Baptiste COLIN 15.05.1871 22.02.1881
Jules PERLAUX 22.02.1881 5.05.1882
Louis LAILLAUT 5.05.1882 20.05.1884
Pierre GOUVERNANT 20.05.1884 2.07.1886
Joseph THIEBAULT 2.07.1886 18.08.1887
Jean Baptiste COLIN 18.08.1887 21.01.1889
Joseph DEBIEUVRE 21.01.1889 25.10.1895
Louis JACQUET 25.10.1895 17.05.1896
Jean Baptiste LAMBERT 17.05.1896 18.05.1908
Victor LORENT 18.05.1908 19.05.1912
Louis MAUCORT 19.05.1912 23.08.1912
Jules BAUDUIN 23.08.1912 01.09.1914
Jules THIRY 01.09.1914 01.12.1914
Nicolas (faisant fonctions) CHOPINEAU
01.12.1914 01.05.1916
Joseph LOISEAU 01.05.1916 08.10.1919
Jules BAUDUIN 08.10.1919 01.10.1925
Charles BARET 01.10.1925 10.10.1927
Eugène RENARD 10.10.1927 14.05.1935
Paulin JORIS 14.05.1935 18.01.1944
Léon JORIS 18.01.1944 20.05.1945
Gaston CAZOT 20.05.1945 26.03.1959
André DERAUCROIX 26.03.1959 19.06.1961
Serge PETIT 19.06.1961 01.01.1971
Jean MAUCORT 01.01.1971 01.03.1971
Michel RIDRIMONT 01.03.1971 2003
Jean BLANCHEMANCHE 2003
Le patois On ne peut pas parler de Fumay sans faire un détour par son patois. Les Belges parlant de la région disent qu’Hargnies et Fumay font partie du sud de la "Wallonie française". De ces 20 années passées en Ardenne, j’ai retenu quelques expressions qui à l’occasion de certains évènements m’échappent. Mon fils d’ailleurs qui n’a pratiquement pas connu Fumay, nous dit souvent « Arvouille » pour l’avoir entendu une ou deux fois dans la bouche de Dominique et de Nadine, nos cousins. Je lâche facilement encore des « vinguette », « il est voye », « t’es biesse », ou, mais plus rarement, « i biche » « ché bé ch’ti pouillon », qui font sourire mon épouse étonnée de ces relents anciens. Concernant l’écriture du patois, j’en laisse juge les puristes.
FUMACIEN CELEBRE
Pol Plançon, né le 12 juin 1851 à Fumay et mort le 12 août 1914 à Paris, était un chanteur d’opéra, l’un des plus grandes basses françaises. Il se produisit à l’Opéra de Lyon, au Théâtre de la Gaîté-Lyrique de Paris, à l’Opéra Garnier, sur plusieurs scènes européennes (Bruxelles, Nice, Scala de Milan, Londres où il fut considéré comme le chanteur favori de la Reine Victoria, New York.