24 janvier 2010 – n ° 2 ÉGLISE de Nîmesnimes-catholique.fr/accueil/edn/edn_2010_02.pdf · tre...
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Préparerle Carême
AU SOMMAIre de Ce nUMérO
L’actuaLitédeLaviecathoLiquedansLegard
http://nimes.cef.fr
ÉGLISE de Nîmes24 janvier 2010 – n ° 2
2 février :Journée de la vie
consacrée
Année Sacerdotale :A propos dePresbyterorum Ordinis(P. Pierre Gauzy)
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Sommaire
Ouverture
Couverture : Profession solennelle de Soeur Claire-Elizabeth au monastère Notre Dame de la Paix-Dieu, à Cabanoule. (27 décembre 2009) © Infocom
INFOCOM• Service diocésain de la Communication Tél. : 06 07 12 28 73 / Fax : 04 66 28 65 81 [email protected]
Église de Nîmes• Bimensuel Inscrit à la Commission paritaire de presse sous le numéro : 0508 L 83188 - ISSN 1283.58.03
• rédaction3 rue Guiran - BP 81455 30017 Nîmes Cedex 1 Tél. 04 66 36 33 54 / Fax 04 66 36 33 55 [email protected]
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• Administration : Abonnement : 04 66 36 33 50 Abonnement annuel : 40 € Abonnement de soutien à partir de : 70 € Etranger : 42 € Règlement par chèque bancaire à l’ordre de Association diocésaine de Nîmes (mention Eglise de Nîmes). Bimensuel.
En brEf - AgEndAs p. 4-5
CCFd-Terre solidaire (partenaire campagne 2010)FormationGroupe Interdisciplinaire de réflexion ThéologiqueOfficiel : le Pôle SolidaritéHaïti (Conférence des évêques de France)Unité des Chrétiens et Mission
ActuAlités p. 6-7
des outils pour vivre le temps du Carême7 février 2010, dimanche de la Santé : «Sois sans crainte»
nouvEllEs p. 8
du côté du service des archives et des bibliothèques
voEux 2010 p. 9
dossiEr p. 10-17
2 févriEr, journéE dE lA viE consAcréE
FragiLitéetbeautédeLaviereLigieuse• «notre fragilité, comment la vivons-nous ?»• rencontre avec Catherine Marchisio, soeur de la Présentation de Marie• La Fraternité dominicaine de notre-dame de la joie, à Caissagues• Profession solenelle au monastère notre-dame de la Paix-dieu, à Cabanoule• être cistercienne à Cabanoule• Marie-Josianne Taine, de l’expérience à l’écriture• Les Frères Missionnaires des Campagnes
AnnéE sAcErdotAlE p. 18-19
A propos de Presbyterorum Ordinis (P. Pierre Gauzy)A lire : «Godfried danneels, confidences d’un cardinal»
l’EglisE dAns lE MondE p. 20-21
La parole des Chrétiens de PalestineUrgence en Haïti
• Prochaine parution le 7 février. Pour toute publication dans les nouvelles ou agendas, il est impératif de contacter la rédaction trois semaines avant parution.
Pendant la réunion de Copenhague, j’ai pensé aux vocations. Quelle drôle d’idée !...
Avons-nous mesuré le changement climatique que subit notre mère Eglise dans nos pays d’occident ? Le coup de
froid de l’indifférence généralisée, le tourbillon de la mondiali-sation avec son risque de relativisme. Et voila que le terrain dans lequel poussaient naturellement pensions-nous, les vocations sacerdotales et religieuses, celui des familles chrétiennes sereines et généreuses, voilà ce terrain bouleversé, la sécheresse semble s’installer.
Et pourtant ces vocations sont aussi indispensables à la vie chrétienne que l’eau ou la nourriture à notre survie d’hommes. Et pourtant, dans la foi, nous le croyons, la semence est là. Mais pour qu’elle germe il faut qu’elle corresponde au climat et aux besoins d’aujourd’hui, à cet-te nouvelle situation de l’humanité. L’eau, vitale, de la vocation, doit jaillir de cette nouvelle terre pour l’irriguer ensuite. La semence doit rejoindre des jeunes d’aujourd’hui pour qu’ils deviennent les apôtres de leurs frères les hommes de ce temps.
Les champs sont blancs pour la moisson…
Mgr Francois Blondel, évêque de ViviersTexte complet à télécharger sur http://vocations.cef.fr
Changement climatiqueet vocations
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ActuAlités
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En Brefccfd-terre Solidaire
Hicham Baraka, Partenaire Marocain du « C C F D Terre Solidaire » , sera à Nîmes le 19 mars 2010. Il est président de l’Association : ABCDS ( Assistance Humanitaire et Juridique des Migrants, Réfugiés et Deman-deurs d’Asile).
A cette occasion, nous vous proposons une rencontre le lundi 25 Jan-vier à 18H, à la Maison Diocésaine, en vue de préparer la soirée Ex-posé-Débat du vendredi 19 mars, au cours de laquelle chacune de nos Associations (ACAT, APTI, CIMADE, RESF, LDH, Pastorale des Mi-grants, Collectif Tiers Monde, Amnesty International et ADM) pourrait exprimer ce qu’elle vit ici afin de partager avec lui nos différentes pra-tiques concernant les Migrations.
• Contact : Josette et Michel Pesenti.Tel : 04.66.27.26.48 / Courriel : [email protected]
formation
Les mercredis 3 février, 10 mars, 28 avril et 19 mai 2010, à la Maison diocésaine (6 rue Salomon Reinach, Nîmes) - Session « La Morale, ré-ponse d’amour à l’amour premier et gratuit de Dieu ». Avec le P. Chris-tophe Disdier-Chave, prêtre du diocèse de Digne, théologien.
« La morale : un chemin pour être heureux, libre et grandir en humanité ! Nous essaierons au cours de nos quatre rencontres de formation de met-tre en lumière la morale chrétienne comme art de l’existence pour une vie belle, bonne, libre et heureuse. »
f de 19h à 20 h, repas partagé.f de 20 h à 22 h, cours.
• Contact : Bruno Cabane (CREC) – Tél. 04 66 28 65 78 Courriel : [email protected]
Dimanche 24 janvierNîmes, à 17h : Célébration
œcuménique au Grand Temple.
Lundi 25 janvier11h : Rencontre avec les Dominicaines Missionnaires des Campagnes.
Mardi 26 et mercredi 27 janvierParis : Conseil pour les questions canoniques.
Vendredi 29 janvierRencontre avec les vicaires forains.Conseil épiscopal.
Dimanche 31 janvier au dimanche 7 févrierVisite pastorale du district de Manduel-Redessan.
Vendredi 5 févrierConseil épiscopal.
Samedi 6 févrierCarmel d’Uzès : Profession solennelle.
Vendredi 29 janvier Librairie Siloë-Bliblica / Maison dioésaine Conférence du P. Bernard Janicot pour la présentation de son dernier livre «Prêtre en Algérie : 40 ans dans la maison de l’Autre », paru aux éditions Karthala.
• 18h30, Maison diocésaine, Nîmes Lundi 1er février Service diocésain de la Formation Les confessions de St Augustin ou l’expérience d’une rencontre avec Catherine Marès • 19h30 à 21h,
Presbytère, Villeneuve-lès-Avignon
Mardi 2 février Service diocésain de la Formation D’Eve à Marie, quelques femmes de la Bible avec des biblistes : le Père Louis Barlet, Chantal Guillermain et Jean-Luc Thirion • 19h à 21h, Maison diocésaine,
Nîmes
Vendredi 5 février PLS - Fleurir en liturgie Carême : journée destinée à tous ceux et celles qui ont suivi toutes les étapes de «Fleurir en Liturgie» du diocèse. • 8h30, Maison Diocésaine de Nîmes • Contact : Pierre Torresan - 04 66 75
39 00
Samedi 6 février Consécration à dieu et pour toujours de Soeur Marie de Jésus en Agonie • 10h30, Carmel d’Uzès
haïtiMessage du cardinal Vingt-Trois à Mgr Kébreau, président de la Conférence épiscopale d’Haïti :C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la nouvelle du dramatique tremblement de terre qui a touché Haïti et en particulier la région de Port au Prince, la capitale.
Nous sommes de tout cœur à vos côtés dans cette épreuve et notre priè-re veut présenter à Dieu les nombreuses victimes, décédées ou bles-sées, ainsi que leurs familles. Que le Seigneur donne à tous les sinistrés force, courage et Paix devant les conséquences de la catastrophe !
Les nombreux liens humains et spirituels qui unissent, de par l’histoire, nos deux pays doivent pouvoir être l’occasion de manifester concrè-tement notre profonde solidarité avec tous ceux qui sont aujourd’hui victimes du tremblement de terre.
En vous renouvelant, Excellence, l’assurance de la prière des catholiques de France, je vous assure de mon amitié et de mon soutien dans ces douloureuses circonstances.
+ André Cardinal VInGT-TrOISArchevêque de Paris
Président de la Conférence des évêques de France
Groupe interdiSciplinaire de réflexion théoloGique (Girt)
Session des jeudi 4 (9h30-12h15/14h-17h) et vendredi 5 février (9h30-12h15/13h30-16h) 2010 : « Migrants dans la mondialisation : Enjeux pour l’Eglise ». Avec Gabriel KATUVADIOKO, du Service National de la Pastorale des Migrants, Cécile NTOUTOUME, Responsable de la Pastorale des Migrants pour la Province de Toulouse, Jacques ABADIE, sociologue et Danièle ELLUL, bibliste à la faculté de théologie
• Programme et renseignements : GIRT - 31 rue de la FonderieB.P. 7012 - 31068 Toulouse Cedex 7Téléphone 05.61.36.81.00 - Fax : 05.61.36.81.08
a noter
Corrections dans l’annuaire diocésainP. Emile rICHArd - Apt 243 (et non 234). 20 grand rue Jean Moulin - 30100 Alès. Tél. 04 66 56 80 54
unité deS chrétienS et miSSion
Que sera l’oecuménisme au XXIème siècle ? « Une fragmentation dans une variété de christianismes qui se reconnaissent à peine les uns des autres ? Ou est-ce qu’un nouvel œcuménisme trouvera des moyens pour célébrer la diversité tout en affirmant l’unité dans les chemins inspirateurs et toniques ?»
f Du 2 au 16 juin 2010 se tiendra une commémoration du centenaire de la Conférence Missionnaire Mondiale d’Edimbourg, en partie sur les lieux où elle s’est tenue en 1910, avec 250 délégués d’Eglises et d’organisations de toutes confessions
f En France, l’AFOM (Association francophone œcuménique de missiologie) est soucieuse de relayer l’impact de la commémoration prévue en juin 2010, à laquelle elle participera par sa réflexion sur le document « Nature et la mission de l’Eglise » et par une publication, Figures bibliques de la mission (à paraître au Cerf au 1er semestre 2010). Source : Unité des Chrétiens, n°157 (janvier 2010)
officiel
Dans le diocèse, ne nombreux mouvements et organismes donnent for-me à l’engagement à l’égard du prochain, dans l’Esprit du Christ. Pour favoriser la coordination, un pôle «solidarité» se met en place.M. Gilles rérolle, diacre, en est responsable. Il sera entouré d’une équipe composée de Mme Anne-Marie reboul et d’autres personnes appelées à les rejoindre.
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ActuAlités
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Des outils pour vivre le temps du Carême…f Le dernier numéro de La revue CéLébrer : en Chemin aveC Les CatéChumènes
Pour les catéchumènes, le temps de Carême est l’ultime étape, «le temps de la purification et de l’illumination». A la suite de l’Appel décisif, ils cheminent avec leurs équipes d’accompagnement, unis aux communautés paroissiales, vers Pâques : ils se préparent à recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne. Avec eux, nous pouvons vivre ce temps de cheminement, comme une retraite spirituelle pour nous préparer à être renouvelés dans la grâce de notre baptême, la nuit pascale.
• C’est dans cet esprit que la revue Célébrer propose le dossier «En chemin avec les catéchumènes». Il peut accompagner la démarche de Carême de nos paroisses.
f La broChure « vivre Le Carême 2010», éditée par Le CCFd -terre soLidaire
La brochure « Vivre le Carême 2010 » propose une réflexion sur le thème de la richesse, de la pauvreté et de l’argent comme lieu d’une expérience spirituelle (textes de Mgr Rouet, archevêque de Poitiers, de Gaël Giraud, jésuite et économiste). Elle donne également des pistes d’animation pour les célébrations, en particulier pour une messe du 5e dimanche de Carême intergénérationnelle et internationale. • Contact : Josette et Michel Pesenti.Tel : 04.66.27.26.48 / Courriel : [email protected]/careme/dossier-de-presse
fune méditation de La passion
Un diaporama sur le chemin de croix de l’église de Sénéchas sculpté par Daniel Souriou. Réalisé par Anne Fenet.Le Requiem de Mozart accompagne les images des quatorze stations du chemin de croix sculpté par Daniel Souriou. Invitation au voyage intérieur, chaque station propose un texte de la Bible qui s’y réfère, puis nous emmène plus loin dans ce qui résonne en nous aujourd’hui.
• Commandes : Pôle Annonce de la foiMaison diocésaine 6 rue Salomon Reinach 30000 Nîmes - Téléphone : 04 66 28 65 96Couriel : [email protected]
Objets de l’amour de Dieu, les hommes sont constitués sujets de la charité, appelés à devenir eux-mêmes les instruments de la grâce, pour répandre la charité de Dieu et pour tisser des liens de charité
Encyclique La charité dans la vérité n° 5
Pour une plus grande solidarité
Dans l’Esprit du Christ, servir ensemble nos frères
Dimanche de la santé 2010 : « Sois sans crainte »En lien avec la Journée Mondiale des Malades célébrée tous les 11 février par l’Eglise universelle, le Dimanche de la santé a lieu le 7 février. Cette année, le thème arrêté par le département santé du Service national Famille et Société de la Conférence des Evêques de France est « Sois sans crainte », avec le contre point suivant : « Oser - Espérer - Rencontrer ».
d Cette année, dans le diocèse de Nîmes, la pastorale de la santé propose que ce dimanche de la santé soit célébré localement dans les secteurs et les districts qui le désirent et qui pensent que ce domaine est essentiel dans la mission de l’Eglise.
d Merci à eux de communiquer sans tarder leurs propositions via leur agenda sur le site Internet du diocèse, soit directement auprès du service diocésain de la communication : fax 04 66 28 65 81 – [email protected]
eCLairaGe« oser – espérer – renContrer »« Quand il n’y a plus d’espoir Jésus, permet le passage à l’espérance. C’est l’expérience de Simon qui passe la nuit sans rien prendre, mais ose aller au large et jeter encore une fois les filets sur l’ordre de Jésus pour passer à la plénitude d’une pêche surabondante. C’est le mystère pascal : chemin d’espérance où Jésus ose la rencontre avec la souffrance et passe de la mort à la vie. Le cœur du credo c’est : « Il a souffert. Il est mort. Il est ressuscité ». La réponse du Christ à la souffrance, c’est d’abord oser l’affronter. Mais en Lui nous découvrons aussi l’horizon de toutes guérisons.
Cette expérience est un appel pour les acteurs du monde et de la pastorale de la santé. Aux professionnels et bénévoles de la santé, Il dit : « Avancez au large », osez le compagnonnage avec ceux qui souffrent et soyez des passeurs d’espérance par votre compétence et votre amitié. Mais « allez au large » vous aussi, vous qui êtes retenus par la maladie ou le handicap. Quittez le rivage du repli sur soi. Jusqu’à la limite de la vie, risquez la haute mer de la rencontre avec vos frères et avec Dieu. Et Dieu, qui tient promesse, vous comblera. »
Dans le livret d’animation 2010
Tous les ans est mis à la disposition des dio-cèses un livret pédagogique diffusé à près de 15000 exemplaires et contenant de nom-breuses pistes : proposition d’homélie, points d’attention pour l’accueil et le déroulement de la célébration. Le dossier regroupe aussi des textes, témoignages et réflexions d’acteurs du monde la santé. 95 diocèses l’ont commandé en 2009.
• Contact : Pierre Reynaud04 66 75 02 05 - 06 83 50 82 [email protected]
Sur les sites sante.cef.fret nimes.cef.fr > santédes informations et des éléments de réflexion sur l’Eglise et la santé
Dimanche 31 janvier 2010 :57ème Journée Mondiale des Lépreuxla Journée Mondiale des lépreux a pour objectif de col-lecter les fonds nécessaires à la guérison, aux soins et à la réinsertion des victimes de la lèpre, et à la recherche de traitements contre cette maladie.
La Lèpre, une maLadie toujours présenteLa lèpre fait encore des centaines de milliers de victimes dans le monde. Plus de 14 millions de lépreux ont été guéris ces 25 dernières années et en quinze ans, la lèpre a été éliminée dans de très nombreux pays, mais elle reste endémique dans plus de 60 pays du monde, et il reste encore plus de un million et demi de lépreux dans le monde
deux assoCiations sur Le terrain En France, l’Ordre de Malte France et la Fondation Raoul Follereau sont engagés dans la lutte contre cette maladie et contre l’exclusion qui en découle.Cette année encore, les responsables départementaux de ces deux associations ont coordonné leurs actions et le samedi 30 et le dimanche 31 janvier, leurs équipes quêteront à la sortie des messes au profit de la lutte contre la lèpre.
Thierry de Seguins-Cohorn, InfocomContacts dans le gard
Thierry de Seguins-Cohorn 06 62 03 88 85 [email protected]
Dominique Doyen, 04 66 67 36 01 / 04 66 23 80 [email protected]
Dans le prolongement de la publication du livret «Dans l’Esprit du Christ, servir ensemble nos frères», par le Pôle Solidarité, une enquête est en cours de réalisation. Celle-ci sera diffusée dans les paroisses pendant le temps du Carême.
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Quelque peu perturbés par le mauvais temps et la neige, les vœux des prêtres et des diacres, puis des services diocésains
et des mouvements, à Mgr Robert Wattebled, ce sont déroulés le vendredi 8 janvier à la Maison diocésaine. Morceaux choisi des seconds qui étaient confiés cette année à l’Enseignement catholique dont le directeur diocésain, Pierre Allart, s’est exprimé au nom de tous.
[…] Nous serions bien avisés de nous rappeler les paroles du curé d’Ars « L’homme est un pauvre qui a besoin de Tout demander à Dieu ». Dieu nous révèle qu’une seule chose peur apporter aux hommes et au Monde l’équilibre et la Paix : l’Amour. […] Quel autre souhait formuler alors pour vous Monseigneur, mais aussi pour nous tous, que nous puissions être, dans nos paroles et nos actes de l’année 2010, des témoins inconditionnels de l’Amour du Seigneur.
En choisissant de s’incarner, Dieu nous indique que l’Amour est l’essentiel de toute vie humaine. Alors aimons, dans la relation aux autres au sein des communautés chrétiennes, en priorité avec ceux qui sont la raison d’être des mouvements et services, les enfants, les jeunes, les familles, les malades, les pauvres, les handicapés… Aimons dans la relation entre les personnes des mouvements et services (j’y reviendrai plus loin), mais aimons aussi avec tous ceux qui ne sont pas de l’Eglise, avec lesquels nous oeuvrons en partenaires dans les instances politiques, administratives ou juridiques.
Les vœux du Nouvel An seraient sans doute bien différents si Noël ne les précédait pas et si l’Epiphanie ne les suivait. Les mages nous invitent à ne pas rester dans nos crèches respectives, mais à nous mettre en marche…oui, nous mettre en marche avec comme étoile pour nous guider l’Amour. L’itinéraire importe peu. D’ailleurs il correspond souvent si peu à celui que nous avions prévu. La route choisie mène toujours à des rencontres qui ne sont pour le Seigneur que des prétextes à grandir en Humanité.
Quel autre souhait formuler maintenant que celui de rencontres réussies, humainement épanouissantes au sein de notre Eglise Diocésaine
tout particulièrement, avec vous Monseigneur à nos côtés chaque fois que possible pour faciliter ce que vous souhaitez « un entrecroisement régulier entre le réseau des communautés locales et celui de chacun des mouvements et services ». Orientation à vivre non comme une injonction, mais comme une invitation à faire la volonté du Père : Que tous soient un comme tu es un en moi, et moi en toi ». […] Si notre identité chrétienne la plus profonde est authentiquement marquée par l’Amour, alors et je m’autorise à vous citer Monseigneur « nos différences, nos appartenances diverses, nos frontières ne disparaîtront pas, mais elle se relativiseront ». Il nous faut donc provoquer ces occasions d’œuvrer ensemble pour aider les hommes à vivre les réalités de ce temps et témoigner du Seigneur, de manière implicite et surtout explicite.
Peut-on ne pas formuler pour nous tous le souhait que la Première Annonce s’impose plus naturellement et le courage de dire Qui nous fait vivre authentiquement ? Les opportunités de collaboration entre les mouvements et les services existent bien sûr, contenues dans le livret « Accueillir et Servir Ensemble la Parole de Dieu ». […]
Ce mot Ensemble constitue à lui seul un vœu que nous recevons de vous Monseigneur et que nous partageons avec le Pasteur que vous êtes, soucieux que le troupeau fasse corps pour des initiatives réfléchies et concertées au service des hommes de cette terre gardoise, et plus spécifiquement les plus démunis. Que cette rencontre soit l’occasion de vous remercier de votre présence à nos côtés, de vos encouragements, parfois très vigoureux, à travailler davantage les uns avec les autres, les uns aux services des autres, afin de vivre Communion et Unité.[…]
Pierre AllartDirecteur Diocésain de l’enseignement catholique du Gard
nouvEllEs
Du côté du service des archives et des bibliothèquesDans les archives et les bibliothèques du diocèse Nîmes-Uzès-alès nous avons eu le plaisir de trouver, pour cette nouvelle année, un petit réca-pitulatif des calendriers ayant servi à rythmer les jours, les semaines et les années de nos ancêtres… Mais vous le saviez vous !
Le CaLendrier juLien
Comme son nom l’indique, c’est Jules César qui en l’an 45 avant J.C. instaura le calendrier Julien. Basé sur les travaux de l’astronome grec Sosigène d’Alexandrie qui fixait la durée tropique de l’année à 365,25 jours solaire moyens, il mit fin au désordre général qui régnait à Rome.
En effet, la date était alors fixée par les pontifes qui se basaient sur des événements divers comme les échéances fiscales, etc...
Ce nouveau calendrier fut le premier à doubler un jour tous les 4 ans. Le jour choisi fut le 24 Février et le jour ajouté fut nommé le «bis sextus dies ante calendas Martii». Ces années «allongées» furent ainsi appelées années bissextiles.
Il est intéressant de noter également qu’à cette époque, l’année commençait le 1er Mars. Jules César modifia cette date et la ramena au 1er Janvier. Ceci explique les noms des quatre derniers mois de l’année qui sont les 9, 10, 11 et 12eme mois de l’année ainsi réformée.
Septembre 9Octobre 10Novembre 11Décembre 12
Le CaLendrier GreGorien
Le Pape Grégoire XIII, en 1582, fait état d’un décalage d’environ 10 jours. En effet, la durée de l’année tropique du calendrier Julien alors en cours est de 365,25 jours au lieu de sa valeur exacte de 365,242 2 jours. Le retard accumulé est alors de 5,78 jours par siècle.
C’est pourquoi le Pape décida le 4 octobre 1582
de rattraper ce retard en «sautant» 10 jours. Ainsi à Rome, on passa immédiatement du Jeudi 4 Octobre 1582 au Vendredi 15 Octobre 1582 ! En France, le calendrier grégorien fut mis en place le Dimanche 9 Décembre 1582 dont le lendemain fut le 20 Décembre 1582.
D’autre part, le Pape supprima 3 années bissextiles séculaires sur 4, seules sont conservées les années séculaires dont le millésime est divisible par 400, comme 1600, 2000, 2400.
Basé désormais sur une durée tropique de 365,242 5 jours, le calendrier grégorien est d’un usage universel. Notons toutefois qu’il subsiste un décalage de 3 jours tous les ... 10 000 ans !
Le CaLendrier repubLiCain
La convention décréta le 5 novembre 1793 (an II) que le point de départ de l’Ere Républicaine et le commencement de l’an I seront fixés à la date de la proclamation de la République le 22/9/1792.
Le calendrier républicain fut ainsi mis en usage en France du 24 novembre 1793 au 1er janvier 1806. Dans le même temps fut créé un calendrier révolutionnaire divisé en 12 mois de 3 décades dont les noms des jours découlaient de l’ordre naturel de numération: prime-di, duodi, tridi, quartidi, quintidi, sextidi, septidi, octidi, nonidi, décadi.
Chaque mois se terminait par 5 ou 6 jours supplémentaires appelés «sans-culottides» où l’on fêtait les jours de la vertu, du génie, du travail, de l’opinion et des récompenses.
Les équipes de bénévoles des archives et bibliothèques du diocèse
serviCe dioCésain des arChives historiques
voEux
http://ecgard-nimes.cef.fr
Uniquement surRendez-Vous
au 04 66 36 33 50
Lundi 14h-17hMardi 9h -12hJeudi 9h - 16h
Marie-Hélène Naval
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Le 2 février, nous fêtons la vie consacrée…Inaugurée en 1997 par le Pape Jean-Paul II, cette journée a trois objectifs. En premier lieu « remercier le Seigneur pour le don de la vie consacrée qui enrichit et réjouit l’Eglise, par la multiplicité des charismes et le dévouement de tant de vies totalement données au Seigneur et aux frères ». Ensuite, mieux connaître et apprécier la vie consacrée, les communautés et les religieux que nous côtoyons. Enfin, inviter une nouvelle fois les personnes consacrées « à célébrer ensemble et solennellement les merveilles que le Seigneur accomplit en elles ». Pour cela elles sont conviées à réfléchir sur le don reçu et à affermir la conscience de leur mission incomparable dans l’Eglise et pour le monde.
Rencontre avec Catherine Marchisio, sœur de la présentation de Marie
Fragilité et beauté de la vie religieuseCrise des vocations, vieillissement de ses membres, mutations diverses, la fragilité de la vie religieuse revêt aujourd’hui plusieurs aspects qui ont fait l’objet de la dernière journée diocé-saine de la vie religieuse… Pourtant, l’appel à une vie donnée continue à résonner. Et les ré-ponses sont là, pour dire le bonheur d’y répondre, sous des formes traditionnelles, mais aussi, parfois, d’autres plus nouvelles ou expérimentales. les pages qui suivent en sont de façon non exhaustive l’expression et le témoignage.
t « Notre fragilité, comment la vivons-nous ? »
Comment les religieux et les religieuses expérimentent-ils leurs fragilités et qu’en disent-ils ? Chacun était invité pour les relire et les partager à la rencontre diocésaine de la vie religieuse du 11 novembre, à se questionner dans trois domaines (personnel, communautaire, missionnaire : « sur le terrain »). Après un premier écho de cette rencontre au mois de décembre (cf. EDN n° 20 06/12/09), Eglise de Nîmes revient ici sur le résultat de l’enquête…
nous en disons quoi, personneLLement ?
• Nous crions vers le Seigneur : “Pourquoi dors-tu ?” • Nous entendons le Christ : “Venez à moi, vous qui peinez” • Nous prions avec le Psalmiste : “Dans la vieillesse encore ils portent du fruit” (Ps 98) • C’est une école d’humilité, de libération, de mort continuelle et de résurrection vécue dans la foi. L’humilité oblige à se faire aider des autres et de Dieu ! • Nous sommes provoquées à nous centrer sur l’essentiel : la prière, la communion des saints. À croire à l’action de l’Esprit Saint : la sève de l’Esprit passé par nous, par notre prière et notre offrande, nous les petites racines du grand arbre de la Congrégation. • La force de Dieu dans notre faiblesse se manifeste à notre insu. • L’autre, ma sœur, si proche et si différente de moi, a toujours un message qui peut m’inviter à rejoindre le Christ.• Il s’agit de consentir au réel et pas seulement de le subir. • Se rappeler que notre véritable but est la fécondité et non l’efficacité chiffrable.
nous en disons quoi, en Communauté, dans une ConGréGation ?
• S’ouvrir à l’espérance : appartenir à un Institut international nous ouvre à d’autres tellement différents. • Suscitée par Dieu qui nous précède, que nous cultivons par la vie communautaire, ce qui nous permet de porter la fragilité d’un groupe.• Importance de croire au charisme de la Congrégation ; de l’actualiser pour en vivre aujourd’hui dans l’Esprit.• Vivre le charisme là où l’on est. • Les rencontres avec d’autres communautés dans le diocèse sont source de joie. • Nous sommes acculées au “petit reste” et l’expérience séculaire d’Israël nous invite à une espérance inébranlable.• Une spiritualité non pas de “bien mourir”, mais de bien vivre jusqu’au bout. Surtout parce qu’elle est fragile, la vie a un prix inestimable : “elle est à savourer”. On nous prend pour des gens qui vont mourir et nous voilà vivants.” (II Cor 6,9)• C’est un temps de dépouillement souvent onéreux à travers lequel nous voulons vivre l’attitude de Jean Baptiste : “Il faut qu’il croisse et que je diminue”.• Une invitation à l’abandon à la Providence, si bien vécu par nos Fondateurs, qui eux aussi ont connu bien des fragilités tout au long de leurs parcours, mais “le Seigneur ne les a jamais abandonnés” • Mes fragilités, mes manques font-ils de moi quelqu’un qui ose dire à l’autre : “j’ai besoin de toi !” On aimerait mieux pouvoir se passer des autres … et si c’était un chemin pour être fraternelles !• Précarité et prière sont deux mots qui ont même racine (en latin : precarius = obtenu par la prière)• Poser un acte de foi pour “un vivre ensemble autrement” dans et avec cette fragilité reconnue.• Il peut être bien réconfortant de se rappeler que rentrer dans le plan de Dieu ne demande pas forcément de le comprendre.• La situation de l’Église et de nos Congrégations nous introduit dans une phase de mort et de résurrection.
t Rencontre avec Catherine Marchisio, sœur de la Présentation de MarieCatherine Marchisio a 39 ans. Ori-ginaire de Bellegarde, elle avait commencé des études de «prof de maths». Catherine avait promis au Seigneur de lui donner «quel-ques années de ma vie comme missionnaire», mais voilà,… une question… une retraite… «le feu a pris dans mon cœur, Il a tout de-mandé, c’est tout ma vie que je lui ai donnée et je ne regrette rien !». aujourd’hui Catherine qui a fait ses premiers vœux en 1994 est sœur de la Présentation de Marie. Elle vit à alès et est animatrice en pastorale au lycée Bellevue.
Comment résonne en vous ce terme un peu récurrent des « fragilités de la vie religieuse » ?Personnellement, je pense que c’est au cœur de la fragilité que Dieu peut faire des merveilles. Il est sage de faire le point avec sérénité devant nos fragilités sans doute… de regarder ce que nous appelons « fragilités » : peu de vocations, religieuses âgées plus nombreuses qu’avant dans une même communauté, services apostoliques toujours aussi pressants … même plus peut-être dans une société déchristianisée qui cherche … demandes toujours plus nombreuses de formations et de présences d’écoute, de compassion…Ensuite, face à ces « fragilités », il y a deux possibilités : soit perdre pied, et avoir peur devant l’inconnu qui peut paraître impossible à surmonter, soit choisir la confiance et l’abandon en Celui qui nous appelle à le suivre sans avoir peur.Celui qui m’a appelée est Fidèle. Pour surmonter nos fragilités, il me semble que nous devons nous renouveler sans cesse dans son amour, chercher quels chemins il nous invite à imaginer et à poursuivre aujourd’hui. Aujourd’hui nous
Soeur Catherine
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Notre projet de vie est accueilli et porté par l’Ordre dominicain qui a reconnu dans ce qui est en train de naître une graine « prête à germer » qu’il faut « accompagner dans sa croissance ». Quatre ans après les premières réflexions, deux ans après l’accueil par le diocèse à Caissargues, la fraternité Notre Dame de Joie a été reconnue le 24 octobre 2009 comme fraternité laïque de vie régulière « ad experimentum » par le Prieur de la Province dominicaine de Toulouse. Nous avons fait ce jour-là un premier engagement « à la suite du Christ obéissant, chaste et pauvre », dans une vie communautaire organisée par une règle de vie où se retrouvent les grandes composantes de la vie dominicaine : annonce de l’évangile « par la vie et la parole », vie commune, office choral, étude de la Parole de Dieu.
Le Provincial nous a remis l’habit de l’Ordre, que nous portons dans la liturgie, la vie commune et certains apostolats, conformément à la tradition dominicaine, renouvelant l’ancienne mode des «tertiaires vêtues».
Cette forme de vie consacrée intègre aussi une présence au monde par l’exercice d’un métier. Nous avons aussi la joie de partager notre vie de prière dans une paroisse chaleureuse.
Notre petite et toute jeune communauté n’est pas à proprement parler une communauté religieuse car la structure qui la porte n’est pas reconnue comme telle par l’Eglise. Sa croissance et son accompagnement sont assurés par cette famille spirituelle authentifiée par huit siècles d’existence jusqu’à ce que mûrisse une forme de vie religieuse greffée à l’ordre dominicain, « si Dieu lui prête vie… »
danielle, Hélène et Soizic-Marie
t La Fraternité dominicaine Notre Dame de Joie, à Caissarguesla vie consacrée a de multiples visages. Certains sont plus traditionnels que d’autres. Parce que «les temps changent», mais que l’appel du Seigneur demeure, d’autres expériences de «vie donnée» surgissent. En voici une menée en accord avec notre diocèse.
Le mot de La fin :« Mais c’est ta providence ô Père, qui le pilote (le bateau), car tu as mis un chemin jusque dans la mer, et dans les flots, un sentier assuré, montrant que tu peux sauver de tout, en sorte que, même sans expérience, on puisse embarquer »
(Sg 14, 3-4)
Danièle, 35 ans, originaire d’Avignon, pharmacien d’officine à MarguerittesJe me suis engagée dans la Fraternité pour vivre à fond ma vie de baptisée dans le chemin le plus épanouissant pour moi à la suite de saint Dominique. La vie commune est un soutien de chaque instant pour témoigner de l’Amour miséricordieux du Seigneur et en vivre dans toutes les rencontres quotidiennes. « A ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Jean 13,35
Soizic-Marie, 30 ans, angevine, professeur d’Histoire-Géographie dans le public.Les paroles de Jésus (Jn 15) « Demeurez dans mon amour…portez du fruit…pour que votre joie soit parfaite…vous êtes mes amis…» résonnent en moi comme un appel et un don de Dieu.La vie dominicaine me permet de faire fructifier ces dons de Dieu : la joie, la liberté, le goût de l’étude, la rencontre, la compassion, l’amitié, l’espérance au cœur de mes limites. Voilà ce qui m’a décidée à m’engager dans la Fraternité.
Hélène, 43 ans, de Sumène. Musicienne intervenant auprès d’enfants.Je me suis longtemps interrogée sur ma vocation, sans imaginer être impliquée dans une aventure telle que le démarrage d’une nouvelle fraternité. J’ai la certitude que le Seigneur nous conduit, rendant possible ce qui humainement ne le serait pas. Son petit « grain de folie » me rassure.Le dialogue entre Jésus ressuscité et Pierre au bord du lac dans l’évangile de Jean m’accompagne depuis très longtemps dans mon chemin spirituel.
percevons des besoins différents et nous faisons l’objet de nombreux appels. Mais qu’est-ce qui demeure fondamental dans la vie religieuse ? dans la communauté où je vis ? Qu’est-ce qui me fait vivre ?
Dans la famille, la société, l’Eglise,… pour vivre ensemble les générations sont appelées à se parler et à s’enrichir les unes les autres ; comment vivez-vous cela ? Avec les sœurs aînées, j’échange beaucoup et je leur partage mes joies et les difficultés de la mission parfois. Elles me permettent ainsi par leur écoute de mettre des mots sur le vécu, et elles m’interpellent, m’aident, ont un regard plus apaisé que le mien plus sage ! Rempli de bon sens et d’expérience. Et je suis assurée de leur prière.Ce que je peux leur apporter … ? Il me semble, un je ne sais quoi de passion pour notre monde, une connaissance des jeunes d’aujourd’hui, des questionnements nouveaux … des activités simples mais si importantes qui font qu’elles sont parties prenantes de la mission d’évangélisation et les aider à continuer dans la radicalité du don, du don initial au Christ, dans la joie.
Et entre sœurs plus jeunes, quels moyens prenez-vous (en congrégation, ou avec d’autres) pour nourrir votre choix de vie ?Il est très important de pouvoir se retrouver avec d’autres jeunes sœurs … ou, disons, de sœurs plus ou moins du même âge. Pour échanger mais aussi pour se détendre ensemble… Nous allons au cinéma, partons trois jours dans un gîte en montagne ou allons à la mer, nous faisons des tronçons du chemin de St Jacques et il nous arrive même à certaines veillées de « refaire le monde ». Et j’aime particulièrement ces temps où nous nous mettons à rêver ensemble… parfois un rêve partagé devient réalité !
Nous prenons du temps aussi pour la formation ensemble ou plus personnellement, car c’est très important de garder un regard ouvert … et un regard attentif aux signes des temps, aux signes de Dieu dans le monde. La Présentation de Marie est une congrégation internationale et j’ai aussi la joie de pouvoir retrouver les sœurs plus jeunes d’Europe pour des temps de réflexion, d’échange, de pèlerinage. La dernière rencontre a été la réalisation d’un pèlerinage international à Bourg Saint Andéol : voilà un rêve qui est devenu réalité !
la vie religieuse est marquée par les 3 voeux de chasteté, pauvreté et obéissance. Comment faire entendre cette « exigence »… Vous faites partie du service diocésain des vocations ?...Exigence ? Une seule chose l’emporte, en fait : c’est un grand Amour qui appelle ! Un abandon que le Christ vient lui-même fortifier par sa grâce, jour après jour, si nous lui ouvrons notre cœur avec confiance, si nous prenons le temps de nourrir notre relation d’intimité « avec Lui et en Lui » nous tournant vers le Père. « Surtout si le Christ t’appelle, ne crains pas, Il est Fidèle, laisse-toi aimer simplement. »Les vœux de chasteté, de pauvreté et d’obéissance sont l’expression de notre réponse pour marcher à la suite du Christ dans la vie religieuse. Ils nous maintiennent « en tension d’amour ». Ils nous ouvrent aux autres et font de nous progressivement des femmes libres pour aimer comme le Christ a aimé. Les vœux ne peuvent être accomplis que dans une communauté fraternelle où chacune essaie de vivre cette exigence amoureuse. La communauté est un réel soutien.
Propos recueillis par Betty Delichère, Infocom
L’assemblée générale de la CORREF (Conférence unique des religieux-religieuses) permettra à ses membre de relire sa première année d’exercice et de préparer l’avenir.«en temps de crise, il marche avec eux». réponses de la vie religieuse... Tel est le thème de l’As-semblée de Lourdes qui se déroulera du 22 au 26 novembre 2010
www.viereligieuse.fr
Danielle, Hélène et Soizic-Marie
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t Profession solennelle au monastère Notre Dame de la Paix-Dieu, à Cabanoule
Il est un peu plus de 10 h, en dimanche 27 décembre (Fête de la Sainte Famille), le chant des litanies des saints s’achève, lorsque
Claire-Elizabeth, debout devant la Prieure et le Père Immédiat fait profession solennelle dans la petite chapelle du monastère de la Paix Dieu, à Cabanoule.
Dans l’assemblée, des amis, des paroissiens, des religieuses, des moniales, des prêtres, des laïcs « associés », des membres de l’Arche, sa famille. Particulièrement ses deux sœurs, qui ont rapporté de la terre du Canada pour la déposer dans le chœur et marquer du signe de la croix Claire-Elizabeth au tout début de la célébration.
Que de « déplacements » et de chemin parcouru jusqu’à ce dimanche matin.... Les cartes des continents (Amérique du Nord, Afrique, France) et les indications portées au dos du petit livret qui aide à suivre le déroulement de la cérémonie le signifient bien :
Née à Québec, dans une famille catholique de cinq enfants, Claire-Elizabeth a fait des études d’infirmière et a abandonné toute pratique religieuse avant de découvrir au Canada anglais la communauté de partage et d’accueil « Madonna House ». C’est là qu’elle entend parler de la communauté de l’Arche. Profitant d’un séjour en Hollande, elle se rend à Trosly-Breuil… Elle reste
25 ans au service de la communauté, dont 17 passés en Afrique, principalement au Burkinafaso, où elle devient référente pour tout le pays qu’elle sillonne. Au terme de ces années d’intense activité, Claire-Elizabeth éprouve le besoin de prendre une année sabbatique. Elle part se reposer au monastère bénédictin de Koubri au Burkina Faso : « Alors que je n’avais jamais envisagé une vie religieuse, c’est là que Dieu est venu me chercher. Je suis restée 6 mois au monastère, profondément bousculée, avant de retourner travailler pendant deux ans à l’Arche pour vérifier le choix que j’envisageais… vous connaissez la suite. »
Depuis, Claire-Elizabeth a avancé pas à pas vers sa profession solennelle. Pré-postulante, postulante, novice, vœux temporaires ; c’est au terme d’un parcours de six années qu’elle peut s’engager définitivement : « Je demande à faire profession pour l’amour de Dieu ici, à la Paix-Dieu, pour sa mission de prière pour l’Eglise, pour l’Unité des chrétiens, pour le monde et pour la communion profonde de ceux que j’ai quitté. » (1)
« En Afrique on disait « Dieu est grand »… A travers cette célébration, cette cérémonie, pour moi, oui vraiment, DIEU EST GRAND ! Tout est possible avec Lui ! », nous confie-t-elle, rayonnante, à l’issue de la cérémonie. Et nous, nous prions pour elle, comme nous prions pour chacune de ses sœurs de Cabanoule, pour chaque religieux et religieuse que nous connaissons :
« Le Seigneur a fait naître et grandir en ton cœur le dessein de te consacrer à lui : que sa grâce te donne chaque jour la force de répondre fidèlement aux exigences de ta vocation…Qu’il t’établisse dans le monde entier comme signe et témoin de son amour…Et que sa bonté te donne de garder pour toujours dans le ciel les liens qui t’unissent au Christ sur la terre… » (2)
Betty delichère, Infocom
Moi, Sœur Claire-Elizabeth Hunter,je promets stabilité, conversion de vie et obéissanceselon la Règle de saint Benoît, devant Dieuet tous les saints dont les reliques sont ici vénérées,en monastère de Notre dame de la Paix-Dieude l’Ordre cistercien de la stricte observance,construit en l’honneur de la Vierge Marie,Mère de Dieu, toujours vierge,en présence de sœur Elisabeth Unal,Prieure de ce monastère,et du Père Hugues Chapelain de Seréville,Abbé de Notre Dame des Neiges et Père immédiat,Au cours de l’Eucharistie présidée par Monseigneur Robert Wattebled, Evêque de Nîmes.
Je n’ai pas choisi Cabanoule. C’est un père abbé cistercien qui m’a parlé d‘un« petit mo-nastère » dans les Cévennes : Tout m’a été donné.
ÊTRE CISTERCIENNE À CABANOULE« Donner chair ici à la prière de Jésus pour l’Unité »
Les sœurs de ND de la Paix font partie de l’Ordre cistercien de la stricte observance. La vie cister-cienne est une manière particulière de vivre selon la règle de St Benoît, caractérisée surtout par une vie simple, cachée et laborieuse, dans la solitude et le silence, et dans une communauté stable, école de charité fraternelle. L’Ordre, qui dès le début a eu un rayonnement dans toute l’Europe, compte maintenant, dans sa branche trappiste, plus de cent soixante monastères répartis sur les cinq continents, et de nouvelles fondations ne cessent d’apparaître dans les jeunes Eglises. En France existent seize monastères de moines et quatorze de moniales.
La Paix-Dieu, petit monastère isolé et discret, fondé en 1970, voudrait être un humble signe de vie évangéli-que, de prière au coeur de l’Eglise, dans l’espérance de l’unité des chrétiens. Son enracinement dans les Cévennes protestantes, dans ces lieux marqués par le scandale des divisions, dit déjà sa vocation : «Donner chair, ici, à la Prière de Jésus pour l’Unité» :
« Nous sommes aussi en relation avec les orthodoxes de la région, Sœurs du Monastère de Solan, Frères du Skite de Sainte Foy, hôtes de passage ; relations fraternelles mais moins fréquentes. Entre autres formes de rencontre, chaque année, viennent faire étape chez nous des étudiants des diverses Eglises, au cours de leur session nationale d’été consacrée à une prise de conscience de l’oecuménisme spirituel dans la frater-nité et la vérité. »
En savoir plus sur http://nimes.cef.fr > Je cherche une communauté religieuse > les Cisterciennes de la Paix-Dieu
Horaire des offices au monastère : VIGILES - 4h15 en semaine - 4h15 le dimancheLAUDES - 7h15 en semaine - 7h15 le dimancheEUCHARISTIE - 8h30 en semaine - 10h00 le diman-cheSEXTE - 12h15 en semaine - 12h15 le dimancheNONE - 14h15 en semaine - 14h30 le dimancheVEPRES - 18h00 en semaine - 17h15 le dimanche
Rite de profession(Précédé de la liturgie de la Parole)
• Demande(Homélie)• Interrogation• Prière des fidèles• Chant des litanies des Saints
• Profession
• Consécration de sœur Claire-Elizabeth• Remise de la coule et du voile noir
• Rite de l’accueil
• (Liturgie eucharistique)Bénédiction solennelle par l’évêque
(1) dans le rite de profession(2) dans la bénédiction solennelle par l’évêque
t « Notre fragilité, comment la
vivons-nous ? »
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Les Frères Missionnaires des campagnes sont présents dans le diocèse de Nîmes depuis 1980. Cette année là, quatre Frères sont arrivés au Moulin de l’Oulme, à Rochegude, avec le projet de créer des liens avec les néo-ruraux, personnes qui ont fait un choix de vivre autrement. Au fil de ces 29 années la communauté s’est renouvelée, en gardant le souci de faire du Moulin un lieu de rencontre et de partage.
En juillet 2009 les Frères ont quitté le Moulin mais pas le diocèse puisque 4 d’entre eux ont rejoint à Pont St Esprit la maison de retraite Notre-Dame de la Blache. Avec 2 Frères venus de Dieulefit dans la Drôme, ce sont maintenant 6 FMC qui ont leur place dans la communauté des Frères des Ecoles Chrétiennes.
f Les Frères Missionnaires des campagnes ont vécu en décembre leur 9ème Chapitre Général, à La Houssaye en Brie, en Seine et Marne.
un Chapitre qu’est-Ce que C’est ?
Ni une session, ni l’assemblée générale d’une association, c’est un événement d’Église dans une démarche de foi. Il a lieu tous les six ans. Il veut aider les religieux et les religieuses à vivre leur engagement. « Vivre un chapitre, c’est lire le présent, en faisant mémoire du passé, pour anticiper l’avenir. » dit le Père Philippe Lécrivain (s.j.)
28 Frères étaient délégués au chapitre : 19 français, 7 burkinabais, 1 togolais, 1 brésilien. 18 venaient de France, 7 d’Afrique, 3 du Brésil.
Un temps fort est l’élection du Prieur Général et de son conseil :Le Frère Edmond CHEVALLEREAU est réélu prieur général, sont élus ou réélus conseillers les Frères Sébastien NIAMPA, Thomas BOENA, Thierry MANGEART
Ce que nous avons travaiLLé et qui Guidera notre route :
cUn autre monde est en marche : marqué par la mondialisation, nous donnons priorité aux relations de proximité, à l’attention aux personnes.cVivre la fraternité universelle. Nous faisons l’expérience que nos communautés religieuses sont attendues comme signes d’espérance, comme témoignage de vie fraternelle dans la durée et comme signe ecclésial. L’interculturel, un défi à vivre en communauté.cévangélisation et monde rural. Disciples du Christ, nous réaffirmons aujourd’hui la pertinence d’avoir des apôtres pour tracer un chemin d’Évangile dans ce monde rural. Parfois par une simple présence de communautés « d’aînés ». cUne famille évangélique. Frères, Sœurs, Laïcs : notre famille spirituelle s’est élargie, notre recherche de fraternité entre différents états de vie est un enrichissement et un stimulant dans la présence missionnaire en rural.
Crée à l’image de Dieu qui aime cette terre, l’homme est appelé à aimer et à respecter la création. En ces jours où l’actualité nous tournait vers Copenhague, nous n’oublions pas la charte
qui a été publiée dans Chronique Frères et Sœurs Missionnaires des Campagnes.
Que fais-tu de la terre ?Que fais-tu de ton frère ?
Fr emile duthoit
t Les Frères Missionnaires des campagnest Marie-Josiane Taine, de l’expérience à l’écriture
Marie-Josiane Taine est sœur de Marie Immaculée, une petite institution dont la maison mère se situe à Marseille et dont la vocation est d’accompagner des enfants handicapés, des enfants sourds aveugles, et plus largement des jeunes qui ont un trouble de la communication. Par ailleurs, la congrégation possède à Pont Saint Esprit une maison qui peut accueillir une douzaine de ces enfants et jeunes pendant les périodes de vacances scolaires et les week-ends.
Elle vit en communauté à Notre Dame de Grâce, à Rochefort du Gard, où elle anime dans le cadre de journées spirituelles proposées par le sanctuaire, des « Mardis Lectio ». Les deux ouvrages qu’elle a publié aux éditions La Bruyère sont les fruits de cette expérience.
Le bénéfice de leur vente sera intégralement versé au profit de la maison d’accueil Béthel.
f Lectio : avoir l’âme comme un jardin irrigué (103 p.) « Parce que la lecture priante de la Parole a bouleversé ma vie, parce qu’elle m’a transformée dans mon rapport au Seigneur, à l’Eglise, aux frères et sœurs, à ceux que je côtoie dans mon travail, aux personnes handicapées, et au sein de ma communauté même. J’ai désiré écrire ce premier livre pour en témoigner et en communiquer, peut-être, le goût. La Lectio divina est la base de la vie spirituelle, le premier pas à poser pour qui veut déployer toute son existence dans le rayonnement de la présence divine. Dans ce petit livre j’argumente cette conviction, je donne des conseils simples, pratiques, un choix de textes… Parce que la Lectio n’est pas que l’affaire des « personnes d’Eglise ». Elle est notre lieu, notre socle commun. »v « Heureux ceux qui prennent, ceux qui méditent la parole de Dieu » (ps 1).
f Tu ne vas quand même pas t’éloigner de celui qui souffre ! « Ce deuxième livre est la suite du premier. Mais il est davantage ancré dans ma vie professionnelle. C’est pourquoi il s’adresse sans doute un peu plus aux parents et aux accompagnants
d’enfants et de jeunes adultes handicapés. Il s’agit d’une série de petites contemplations et méditations tournées vers la personne qui souffre, qui est malade, handicapée, exclue. Car la lecture priante de l’Ecriture nous fait grandir dans la foi, mais aussi dans la charité. Elle change notre cœur, notre regard, notre façon de vivre avec les uns et les autres. Il y a dans cela quelque chose de la pédagogie de Dieu : Jésus faisait route avec ses disciples, et ses disciples faisaient route avec lui. Et nous-mêmes, moi-même, comment je fais route avec mes frères « blessés » ? »v « Toutes les choses vont par deux, en vis-à-vis, et il n’y a rien de déficient. Une chose souligne l’excellence de l’autre. » (Eclésiastique 42, 24-25)
Propos recueillis par Betty Delichère, Infocom
Comment définir la Lectio divina ? C’est en quelque sorte un «petit exercice» ; une façon de lire et d’accueillir la Parole de Dieu, non pas à la manière d’une recherche intellectuelle, mais plutôt celle d’un « cœur à cœur». Les textes de l’Ecriture sont des textes à travers lesquels Dieu parle au cœur de celui qui l’écoute. Et quand Dieu nous pouvons nous aussi lui parler en reprenant ses propres mots. » MJ. Taine
On peut se procurer les deux livres auprès des éditions la Bruyère 128 rue de Belleville 75020 Paris. Ou encore auprès de la librairie Siloë Biblica, à Nîmes. En projet, une soirée or-ganisée dans le cadre de la pastorale de la personne malade et handicapée. a suivre.
• Sœurs de Marie ImmaculéeNotre Dame de grâces30650 Rochefort du gardTel. 04 90 25 41 51
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AnnéEsAcErdotAlE
réCiproCité ?
Mais on ne trouve pas ce mot dans les textes conciliaires. Le décret sur le ministère des prêtres dit :« qu’ils font naitre et grandir le peuple de Dieu » n°4 « les prêtres apprennent aux chrétiens… ils éduquent… ils les guident… ils les instruisent » n°5« Les prêtres ont à reconnaître sincèrement et à faire progresser la dignité des laïcs… Ils doivent les écouter, tenir compte fraternellement de leurs désirs, reconnaître leurs expériences et leurs compétences… Il faut avoir assez de confiance dans les laïcs pour leur donner des responsabilité au service de l’Eglise en leur laissant liberté et possibilité d’action » n°9
Le directoire pour le ministère de la vie des prêtres souligne de son côté, que «le prêtre prie, étudie, travaille et se sacrifie pour la communauté » n°55«Il doit avoir l’attitude constante et sincère du sentire cum ecclesia » n°5L« Sa vie spirituelle doit être sponsale » n°13Nous voilà donc sur un registre d’épousailles. Or dans le mariage chrétien, il est dit et célébré que chacun des époux reçoit de l’autre.Mais où est-il dit que les prêtres reçoivent de la communauté ? Où est-il dit que les prêtres apprennent de la communauté ?Réciprocité : le mot n’est pas employé, la réalité n’est pas évoquée…
pourtant st pauL, encore lui, qui précisait aux corinthiens : « Nous ne sommes pas les maitres de votre
foi, mais serviteurs de votre joie » II Cor 1,24Ne dit-il pas qu’il reçoit autant qu’il donne ?
t Que ce soit au niveau apostolique.
• Le réconfort : Th 3,2 : « Nous vous avons envoyé Timothée pour vous réconforter dans votre foi.»Th 3,7 : « Nous avons trouvé là, une raison de votre foi, un réconfort au milieu de toutes vos angoisses. »
• La fierté : II Co 1,14 : « Nous sommes votre sujet de fierté comme vous êtes le nôtre au jour du Seigneur Jésus »
• Le zèle : II Co 4,15 : « Tout ce que nous vivons
c’est pour vous »7,7 : « Votre zèle pour moi »
• Le souci missionnaire : Ph 1,5 : « A cause de la part que vous avez prise avec nous à l’Evangile »Ph 1,30 : « Le combat que vous m’avez vu soutenir et que je soutiens encore »
t Que ce soit au niveau personnel.
II Co 6, 11-13 : « Corinthiens, notre cœur s’est grand ouvert, vous n’êtes pas à l’étroit chez nous, c’est dans votre cœur que vous êtes à l’étroit. Payez nous donc de retour ; je vous parle comme à mes enfants, ouvrez tout grand votre cœur, vous aussi. »I Th 3,8 : « Maintenant nous revivons, puisque vous tenez bons dans le Seigneur. »Rm 14,19 : « Recherchons donc ce qui convient à l’édification mutuelle »
et pour Le Curé d’ars ?
Simplement trois flashs repérés par Daniel Pezeril« Pauvre et saint curé d’Ars » (livre de vie)
t « Comme le dit l’abbé Monnin, après son départ
a plusieurs reprises, le Concile Vatican II a rappelé à tous l’importance de l’Or-dre des prêtres dans l’Eglise. Tout au long de l’année sacerdo-tale, Eglise de Nîmes invite des prêtres à commenter quelques unes des questions abordées par le Dé-cret sur le ministère et la vie des prêtres.
A propos de Presbyterorum Ordinis Les prêtres en réciprocité avec un peuple
Le P. Pierre Gauzy
manqué pour Salles, Jean Marie Vianney s’identifiera de plus en plus à ses paroissiens. Toutes ses pensées se fixeront sur eux, leurs paix deviendront sa paix, leurs adversités ses peines, leurs saintetés la seule couronne qu’il espère. »
t A propos des sermons dans les débuts de son ministère : douloureusement blessé par « l’in-consistance du pécheur » (p 127), « chez le curé d’Ars se lève maintes fois la face d’un Dieu vengeur assez malaisé à identifier. » (p 129) L’évolution se fera avec les orphelines de la Providence. « Il se comportait avec elles comme un père l’eut fait pour ses propres enfants. »« Quand les jeunes filles avaient entendu M. le Curé, déclare C. Lassagne, elles se croyaient transportées au ciel. Voilà le mot clé. La bonne nouvelle est venue délivrer le cœur des humbles. » (p 162)L’évolution se fera aussi avec un confrère de Montpellier venu passer quelques mois à Ars.« De quelle lumière manquait alors et encore le saint sinon d’une saine théologie ? M. Tailhades n’hésite pas à lui en parler. C’était nécessaire… C’est à partir de ce moment, dit Mme des Garets, que le rigorisme du confesseur le plus recherché du monde commença à céder. » (p209)
t Sa réponse à l’abbé Monnin qui lui présentait ses respects fut : « Un peu d’amitié, c’est tout ce qu’il me faut » (p303)
aLors, La réCiproCité …
t On peut la voir à la manière de Don Camillo. t On peut la demander dans la prière :« Dieu qui prends soin de ton peuple et le gouvernes avec amour, écoute la prière du pape Saint Grégoire. Accorde ton Esprit de sagesse aux hommes chargés de conduire l’Eglise :
Que les progrès de ton peuple saint
fassent la joie éternelle de ses pasteurs. »
Pierre Gauzy,curé du district paroissial de Saint Ambroix,
Bessège, Le Martinet, Molières/Cèze
ConFidenCes d’un CardinaL
Avec la complicité de deux journalistes, le cardinal se livre dans une longue interview. Il évoque sa jeunesse, ses modèles, sa vocation, sa formation de liturgiste, Vatican II et le rôle de la squadra belga, tous les grands textes de l’Église, la crise de Louvain, la décolonisation, sa nomination comme évêque puis très vite comme archevêque, son statut de « papabile »... Il parle aussi, sans langue de bois, de la difficulté de croire, du rapport entre science et foi, de la dépénalisation de l’avortement en Belgique, du manque de vocation, mais aussi de son rapport aux médias et à la culture. Au fil des pages, le lecteur croisera des personnages que le cardinal Danneels a bien connus, comme le roi Baudouin, Jean-Paul II et Benoît XVI.
Le cardinal Danneels apparaît comme quelqu’un de modéré, en recherche permanente du compromis mais avec un véritable franc-parler qui n’hésite pas à être critique.
Quelques articles de presse, plusieurs extraits de ses plus beaux textes spirituels et de nombreuses photos rendent ce livre particulièrement attractif.
• Confidences d’un cardinalEntretiens avec Christian Laporte et Jan Becaus Préface de Herman Van Rompuy Fidélité (Namur)Racine (Bruxelles) Décembre 2009
Disponible à la librairie religieuse Siloë-Biblica 23, bd amiral Courbet 30000 NîmesTél. 04 66 67 88 01 / Fax 04 66 21 66 [email protected]
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Famille
La parole des Chrétiens de Palestine
Le Conseil Œcuménique des Églises (C.O.E.), en collaboration avec le réseau Chrétiens de la Méditerranée, rend public un très im-
portant texte à références théologiques intitulé : “Un moment de vérité : une parole de foi, d’espérance et d’amour du cœur de la souffrance palestinienne.” Se fondant sur les graves atteintes à la personne hu-maine dont sont victimes, depuis plus de 60 ans, les hommes, les femmes et les enfants de Palestine et s’appuyant sur la parole de Dieu, les théologiens des diverses confessions chrétiennes qui l’ont rédigé et signé ont voulu faire de ce document un constat et un appel. Extrait.
La résistanCe (CF. §4)
4.2 Les paroles de Jésus sont claires. Aimer, voilà ce qu’il nous a donné comme commandement : aimer les amis et les ennemis. Voilà une directive claire, lorsque nous nous trouvons dans des circonstances dans lesquelles nous devons résister au mal, quel qu’il soit.
4.2.1 Aimer c’est voir le visage de Dieu en tout être humain. Toute personne est mon frère et ma soeur. Néanmoins, voir le visage de Dieu en toute personne ne veut pas dire consentir au mal ou à l’oppression de sa part. L’amour consiste plutôt à corriger le mal et à arrêter l’oppression.
L’injustice imposée au peuple palestinien, c’est-à-dire l’occupation israélienne, est un mal auquel il faut résister. C’est un mal et un péché auquel il faut résister et qu’il faut écarter. Cette responsabilité in-combe tout d’abord aux Palestiniens eux-mêmes qui subissent l’occupation. L’amour chrétien en effet ap-pelle à la résistance à l’occupation, mais l’amour met fin au mal, en prenant les voies de la justice. Elle in-combe ensuite à la communauté internationale, car la légitimité internationale gouverne aujourd’hui les rapports entre les peuples, et c’est en fin l’oppresseur lui-même qui doit se libérer du mal qui est en lui et de l’injustice qu’il exerce contre les autres.
4.2.2 Lorsque nous passons en revue l’histoire des peuples nous y trouvons des guerres fréquentes. Nous y trouvons la résistance à la guerre par la guerre, et à la violence par la violence. Le peuple palestinien a tout simplement pris la route de tous les peuples, surtout dans les premières phases de sa lutte contre l’occupation israélienne. Mais il a aussi résisté paci-fiquement, notamment durant sa première intifada. Avec tout cela, nous voyons que tous les peuples doivent s’engager dans une nouvelle voie dans leurs rapports les uns avec les autres et pour la solution de leurs conflits : éviter les voies de la force militaire et recourir aux voies de la justice. Cela s’impose en premier lieu aux peuples puissants militairement qui exercent l’injustice à l’égard de peuples plus faibles.
4.2.3 Nous disons que notre option chrétienne face à l’occupation israélienne est la résistance ; c’est là un droit et un devoir des chrétiens. Or cette résistance doit suivre la logique de l’amour. Elle doit donc être créative, c’est-à-dire qu’il lui faut trouver les moyens humains qui parlent à l’humanité de l’ennemi lui-même. Le fait de voir l’image de Dieu dans le visage de l’ennemi même et de prendre des positions de ré-sistance à la lumière de cette vision est le moyen le plus efficace pour arrêter l’oppression et contraindre l’oppresseur à mettre fin à son agression et, ainsi, at-teindre le but voulu : récupérer la terre, la liberté, la dignité et l’indépendance.
4.2.4 Le Christ nous a donné un exemple à suivre. Nous devons résister au mal, mais il nous a enseigné de ne pas résister au mal par le mal. C’est un com-mandement difficile, surtout lorsque l’ennemi s’obs-tine dans sa tyrannie et persiste à nier notre droit à exister ici dans notre terre. C’est un commandement difficile. Mais c’est le seul qui peut tenir tête aux dé-clarations claires et explicites des autorités israélien-nes refusant notre existence ou à leurs divers prétex-tes pour continuer à nous imposer l’occupation.
4.2.5 La résistance au mal de l’occupation s’insère donc dans cet amour chrétien qui refuse le mal et le corrige. C’est une résistance à l’injustice sous tou-
tes ses formes et avec les moyens qui rentrent dans la logique de l’amour. Nous investissons toutes nos énergies pour faire la paix. Nous pouvons recourir à la désobéissance civile. Nous résistons, non par la mort, mais par le respect de la vie. Nous respectons et vénérons tous ceux qui ont donné leur vie pour la patrie. Et nous disons aussi que chaque citoyen doit être prêt à défendre sa vie, sa liberté et sa terre.
4.2.6 L’appel lancé par des organisations civiles pa-lestiniennes, des organisations internationales, des ONG et certaines institutions religieuses aux indivi-dus, entreprises et Etats en faveur d’un boycott écono-mique et commercial de tout produit de l’occupation, s’insère dans la logique de la résistance pacifique. Ces campagnes de soutien et de solidarité doivent se faire avec courage, tout en proclamant sincèrement et clairement que leur but n’est pas de se venger de qui que ce soit, mais de mettre fin au mal qui existe, pour en libérer l’oppresseur et l’opprimé. L’objectif est d’affranchir les deux peuples des positions extré-mistes des différents gouvernements israéliens, afin de parvenir enfin à la justice et à la réconciliation. Avec cet esprit et cette action, nous finirons par arri-ver à la solution tant attendue, comme cela s’est réa-lisé en Afrique du Sud et pour d’autres mouvements de libération dans le monde.
4.3 Par notre amour nous dépassons les injustices pour jeter les bases d’une nouvelle société, pour nous et pour nos adversaires. Notre avenir et le leur ne font qu’un : ou bien un cercle de violence dans lequel nous périssons ensemble, ou bien une paix dont nous jouissons ensemble.Nous invitons les Israéliens à renoncer à leur injus-tice à notre égard, à ne pas déformer la vérité de l’oc-cupation en prétendant lutter contre le terrorisme. Les racines du «terrorisme» sont l’oppression de la personne humaine et le mal de l’occupation. Il faut que cela disparaisse si vraiment il y a une volonté sincère de mettre fin au terrorisme. Nous invitons les Israéliens à être partenaires de paix et non parte-naires dans un cycle de violence sans fin. Ensemble, nous résistons au mal, celui de l’occupation, et celui du cycle infernal de la violence.
Décembre 2009Sources : http://paxchristi.cef.fr
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Après le séisme qui a frappé l’île mardi 12 janvier 2010, le pape Benoît XVI a exprimé sa solidarité et lancé un appel en faveur d’Haïti : «Mes pensées vont à la population, durement frappée il y a quelques heures par un fort séisme ayant causé la mort de nombreuses personnes, sans compter les disparus, mais aussi causé de graves dégâts et privé de toit beaucoup de gens, a-t-il déclaré. Je vous invite à vous unir à ma prière pour les victimes de cette catastrophe et ceux qui les pleurent. J’exprime ma solidarité à qui a perdu sa maison et plus généralement à tous ceux qui ont été touchés, implorant Dieu de leur accorder réconfort et assistance. J’en appelle aussi à la générosité internationale afin que ces frères et soeurs dans le besoin et la souffrance reçoivent le soutien solidaire de la communauté internationale. Par le biais de ses institutions caritatives, l’Eglise catholique a immédiatement assuré Haïti de sa participation aux besoins les plus urgents de la population».
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