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----------------------------INFORMATION----------------------------Couverture : Classique

[Roman (134x204)] NB Pages : 300 pages

- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,07 mm) = 23 ----------------------------------------------------------------------------

L’Invisible dans notre quotidien Où le trouver, comment l’expliquer ?

Catherine Rayer

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Sommaire

Introduction ........................................................................ .... 9

1 – L’invisible dans tous ses états ...................................... .. 11

Qu’appelle-t-on l’invisible ? ................................................ .. 11

2 – L’atome et l’énergie Portes de la connaissance de l’invisible .............................................................................. .. 27

De quoi l’atome est-il constitué ? ........................................ .. 27

3 – L’invisible dans l’histoire ............................................. .. 61

La structure de l’Univers dans les anciennes traditions .. .. 61

4 – L’invisible dans le quotidien ........................................ .. 83

L’atome dans notre vie de tous les jours. ........................... .. 83

5 – L’invisible et notre sante .............................................. 125

L’atome dans notre corps .................................................... 125

6 – L’invisible dans les états de conscience modifiée ..... 169

L’atome et la conscience ...................................................... 169

7 – L’invisible dans la nature ............................................. 187

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Où trouve-t-on l’atome dans la Nature ? .......................... 187

8 – L’invisible et les extra-dimensionnels (ou extra-terrestres) ........................................................... 219

9 – Quelques histoires extraordinaires avec l’invisible ..................................................................... 261

Remerciements ................................................................... 293

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« I didn’t know how much I didn’t know, because I didn’t know how much there was to know ». « Je ne savais pas à quel point je ne savais pas, car je ne savais pas tout ce qu’il y avait à savoir ».

Paul T. HELLYER.

Introduction de L’Honorable Paul T. HELLYER, Ancien Ministre de la Défense du Canada

« Ce livre mérite d’être lu, car il fournit des informations utiles sur le monde réel et sa connexion à d’autres espèces et d’autres mondes qui partagent le Cosmos avec nous. Le sujet est important et urgent parce que nos dirigeants ont supprimé la vérité depuis des décennies et sèment délibérément la confusion par leurs mensonges et la désinformation. Pour ceux d’entre vous qui parlent de la vérité, ce livre est un bon départ pour commencer votre voyage de découverte. »

Paul T. Hellyer Ancien Ministre de la Défense du Canada

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(Texte original : “This book is well worth reading because it provides useful information about the real world and its connection to other species and other worlds who share the Cosmos with us. The subject is urgently important because our leaders have been suppressing the truth for decades and deliberately confusing us with their lies and disinformation. For those of you who are speaking the truth this book is a good place to begin your voyage of discovery.”)

Paul T. Hellyer Former Minister of Defense (Canada)

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Préface de Serge-Reiver Nazare

Nous vivons dans un monde matériel. La science a pour objectif de définir ce monde de manière rationnelle. Mais elle est limitée à ce qui se mesure, ce qui se calcule. L’ésotérisme est une expérience personnelle qui permet d’aller au-delà de la matière, vers des dimensions subtiles, vers des énergies non encore déterminées, vers des vibrations non encore mesurables, vers des concepts non encore envisageables pour la majorité des êtres.

Catherine Rayer fait partie de ces personnes qui cherchent à relier la science, qui est obligée de se remettre en question régulièrement, et les mondes subtils que peuvent aborder un nombre croissant d’êtres.

Il est rassurant de constater que certains chercheurs en sciences fondamentales se rapprochent de données ésotériques qui expliquent l’univers, le cosmos, non encore perceptibles à nos appareillages.

Serge-Reiver Nazare (Auteur de « Pèlerin du cosmos »)

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Introduction

L’invisible dans le quotidien, quel curieux titre diront certains. Comment peut-on écrire un livre sur l’invisible, sur ce que l’on ne voit pas ? Les motifs ne manquent pas, que ce soit du côté des intéressés ou des détracteurs, pour y mêler la « perception intuitive » et le « matérialisme », le blanc et le noir, le vrai et le faux, bref, l’éternelle dualité de l’être.

Et si l’on oubliait pour un temps ces pensées extrêmes qui ne mènent à rien de constructif, sinon à créer encore plus de divergences d’opinions. Celles-ci obscurcissent la réflexion sur un sujet aussi sensible, remis récemment au goût du jour par les découvertes toujours évolutives, de la physique des particules ou physique « quantique ».

Car la science a du bon quand elle est tournée vers le bien de l’humanité. Elle nous permet même de faire coïncider nos recherches métaphysiques sur l’esprit et les phénomènes inexpliqués, avec le fonctionnement extraordinaire et mystérieux de tout ce qu’on « voit » avec nos yeux et que l’on dit « matériel ». La « perception intuitive ou conscience intuitive » et le « matérialisme » formeront-ils donc un jour une paire d’amis, qui ne feront

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plus qu’un et se nommeront dans le futur « Connaissance des lois Universelles » ou bien « Sciences spirituelles » ?

On peut l’espérer avec enthousiasme, et commencer dès maintenant à se poser les questions fondamentales sur la constitution physique et atomique de notre corps, et celle de tous les objets qui nous entourent. Nous arriveront ainsi petit à petit à conceptualiser avec plus de clarté, que l’intérieur et l’extérieur ne sont qu’une illusion de notre mental. Il serait bon de le remettre à niveau si nous voulons faire évoluer notre belle planète Terre avec plus d’ouverture d’esprit, et accepter ce fameux « invisible » qui n’est autre que de l’énergie existant à un taux vibratoire différent du nôtre.

Grâce à des informations et des lectures sur ces sujets, d’histoires insolites et de témoignages sur des phénomènes étranges, nous cheminerons vers des territoires de plus en plus explorés, aussi bien par les scientifiques que par les non-initiés, afin d’avancer dans la compréhension de notre vie sur Terre et des mystères de notre Univers. Les noms ont été changés par mesure de discrétion, mais les faits sont authentiques.

Je vous convie à un voyage auquel vous pourriez aussi ajouter vos propres expériences. Attention au départ, c’est maintenant !

Catherine RAYER

« Quiconque prétend s’ériger en juge de la vérité et du savoir s’expose à périr sous les éclats de rire des dieux puisque nous

ignorons comment sont réellement les choses et que nous n’en connaissons que la représentation que nous en faisons »

Albert Einstein

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1 L’invisible dans tous ses états

Qu’appelle-t-on l’invisible ?

Les grands penseurs et l’invisible

La cognition, nous dit Wikipedia, est le terme désignant « non seulement les processus de traitement de l’information dits « de haut niveau » tels que le raisonnement, la mémoire, le langage, l’intelligence, la prise de décision et les fonctions exécutives en général mais aussi des processus plus élémentaires comme la perception ou l’attention, la motricité ainsi que les émotions ».

Voir, connaître et s’interroger sont le propre de l’humain dans tous les domaines y compris dans ce qui nous semble « caché ».

Omraam Mikhaël Aïvanhof pensait que le monde visible n’est rien sans le monde invisible et que « sans vouloir le reconnaître, les humains ne croient qu’à des choses invisibles, impalpables. Ils pensent, sentent, aiment, souffrent, pleurent, toujours pour des raisons invisibles,

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mais en même temps ils s’obstinent à prétendre qu’ils ne croient pas au monde invisible ».1

Bon nombre d’éminents penseurs de l’histoire s’intéressèrent à des sujets aussi bien scientifiques que spirituels. Faisons un rapide tour d’horizon de ces ouvreurs de chemin.

Pythagore (580-495 av J.C), célèbre penseur grec, étudia avec les érudits de son temps, la philosophie, la médecine, la biologie, l’astronomie, les mathématiques, la musique et la peinture. Il continua son éducation religieuse en Égypte, où il fût initié à la prêtrise. Il alla ensuite en Perse afin d’étudier la connaissance mystique, puis fonda son École spirituelle dans la ville de Croton. Il était déjà dans une certaine forme d’ésotérisme dont le mot fut inventé plus tard au 19ème s.

Keppler (1571-1630) – astronome allemand – étudia quant à lui, l’hypothèse héliocentrique de Nicolas Copernic, affirmant que la Terre tourne autour du Soleil et que les planètes ne suivent pas des trajectoires circulaires parfaites mais des trajectoires elliptiques. Il s’intéressait aussi à des thèmes comme l’astrologie et l’influence des planètes sur notre vie terrestre. Léonard de Vinci (1452-1519) – peintre italien florentin, génie et homme d’esprit universel, artiste, scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste, musicien, poète, philosophe et écrivain – développa des idées novatrices et intuitives en avance sur son époque, observant la nature dans son ensemble et dans ses fonctionnements, pour ensuite concevoir des possibilités de matérialisation dans le

1 O.M. Aïvanhof, Regards sur l’invisible, p. 13, Provesta, 2000

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développement de machines telles que l’avion, l’hélicoptère, le sous-marin et même jusqu’à l’automobile.

Jusqu’à présent, la physique moderne dépendait encore de la vision d’Isaac Newton (1643-1727 – philosophe, mathématicien, physicien, alchimiste, astronome et théologien anglais) et faisait référence à des théories formulées au XVIIème siècle, où les éléments composant l’Univers étaient indépendants les uns des autres, séparés et divisés. Le monde n’était qu’une grande machine fonctionnant avec des lois dont nous étions quasiment exclus. Il développa la Loi Universelle de la gravitation et du mouvement qui devinrent les bases de la mécanique quantique.

Quant à Charles Robert Darwin (naturaliste anglais – 1809-1882), il formula l’hypothèse selon laquelle toutes les espèces vivantes ont évolué au cours du temps à partir d’un seul ou seulement quelques ancêtres communs grâce au processus connu sous le nom de « sélection naturelle ». Ce fut « La théorie de l’évolution des espèces », où la vie n’est qu’un hasard, et n’a pas de but, où seul le plus fort doit survivre pour rester le dernier. C’est un monde en lutte continuelle. Cette vision a pu servir au niveau technologique, mais au niveau de la recherche de nous-mêmes et de notre partie spirituelle, elle nous a sûrement privé d’une réflexion plus métaphysique sur le sens de notre existence, et ce que nous devenons quand nous quittons notre corps physique. Ceci créa l’éternel divergence entre la science et la spiritualité qui ne pouvaient pas s’accorder sur ces points alors incompatibles.

Au XVIIème siècle, un célèbre chimiste, philosophe et économiste français, Antoine Laurent de Lavoisier, père de

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la chimie moderne, (1743 – guillotiné en 1794) énonça la première version de la loi de conservation de la matière, et participa à la réforme de la nomenclature chimique. Il émis l’idée que : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Puis, en 1923 Louis de Broglie eut l’idée en observant la lumière (constituée d’ondes pouvant se comporter en particules – les photons), que la matière pouvait aussi se transformer de l’état d’onde à celui de particule.2

Nicolas Tesla (1856-1943), inventeur, ingénieur serbe et citoyen américain, dont les recherches concernaient surtout l’électricité et l’énergie libre, fut fortement influencé par la science des Védas de l’Inde et les enseignements de Swami Vivekananda. (Voir le chap. 2 – Energie du Point Zéro et chap. 6 – L’Akasha)

Citons encore quelques ayant contribué aux découvertes relatives à l’atome comme le physicien anglais Sir Joseph John Thomson (1856 – 1940), qui, en 1897, découvrit l’électron ainsi que les isotopes et inventa la spectrométrie de masse. Il reçu le prix Nobel de physique de 1906 pour « ses recherches théoriques et expérimentales sur la conductivité électrique dans les gaz, et ouvrit ainsi la voie à « l’électronique ». En 1896, Henri Becquerel découvre la radioactivité. Quant à Sir Ernest Rutherford (1871-1937) physicien et chimiste britannique, considéré comme le père de la physique nucléaire, il découvrit les rayonnements alpha et bêta, et reçut le prix Nobel de chimie en 1908. Il mit en évidence l’existence d’un noyau atomique, dans lequel

2 Ransford Emmanuel, la conscience quantique et l’au-delà, p. 46, Trédaniel, 2013

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étaient réunies toute la charge positive et presque toute la masse de l’atome.

Les recherches spirituelles d’Einstein furent entre autres inspirées par Spinoza (1632-1677, philosophe et penseur hollandais), qui rejetait un Dieu personnel et transcendant le monde. Il l’identifiait plutôt à la Nature elle-même, et considérait que le salut de l’homme consiste à concevoir et entrer clairement dans sa Nature divine. Spinoza était panthéiste, qui signifie « Dieu est tout ce qui existe », dont la racine vient du grec ancien pan (tout) et Theos (Dieu). Einstein parlait de la « Nature de la Vie » car la biologie moléculaire n’était pas encore d’actualité, et considérait que ce mystère n’avait rien d’irrationnel, et n’était qu’un savoir encore ignoré de la science. Il ne mettait donc pas de barrière entre la science et la spiritualité. Dans son livre intitulé « Comment je vois le monde »3, Einstein constate que : « Les génies religieux de toute époque se sont distingués par ce genre de sentiment religieux (la religiosité cosmique), qui ne connaît pas de dogmes, ni de Dieu conçu à l’image de l’homme, de sorte qu’il ne peut y avoir d’église dont les enseignements sont basés sur elle ». Dans les « principes de la recherche » du même livre, il nous dit : « Les lois générales, bases de l’architecture intellectuelle, de la physique théorique ont l’ambition d’être valable pour tous les événements de la nature… ». « La tâche suprême du physicien consiste donc à découvrir les lois élémentaires les plus générales simples, à partir desquelles, par déduction, on peut acquérir l’image du monde ». Il ajoute que ces lois basées sur la déduction logique devraient pouvoir nous aider à comprendre tous les phénomènes de la nature et de 3 Albert Einstein, p.28, Comment je vois le monde, Flammarion, 2009

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la vie. Mais, apparemment, cela dépasse la capacité de la pensée humaine… comme le dit clairement l’une de ses célèbres phrases : « Il est plus facile de briser un noyau atomique qu’un préjugé ». En effet, la vérité est fonction des découvertes et des croyances collectives du moment, les nouveautés étant toujours d’abord tournées en ridicule, refusées, puis acceptées plus tard comme des évidences ayant toujours existé.

Les scientifiques tels que Erwin Schrödinger, Niels Bohr, Wolfang Pauli et Werner Heisenberg, furent tous pionniers de la physique dite « quantique » ou « physique des particules ». Tout à coup l’humain pensant et agissant se retrouvait au centre des processus physiques, puisque le fait d’être observés, modifiait le comportement des dites particules (Voir chap. 2).

Tous furent des initiateurs, des innovateurs, des précurseurs qui approchèrent le seuil du mystère de l’invisible et s’intéressèrent à la Nature elle-même ou aux spiritualités antiques pour comprendre le fonctionnement de l’Univers. Dans la société moderne, la majeure partie de l’humanité a perdu le savoir de la sagesse des Anciens. Celle-ci s’est égarée dans le domaine de la pensée, ce que nous percevons comme le monde extérieur de la forme, et a perdu le lien avec les mondes intérieurs. Cet équilibre, appelé « la voie moyenne » par le Bouddha et « le juste milieu » par Aristote, est le droit de naissance et l’héritage de chaque être humain. C’est la source commune de toutes les religions et le lien entre nos mondes perçus comme « intérieurs et extérieurs ».

De nos jours, d’autres scientifiques à l’esprit ouvert (physiciens, astrophysiciens, Docteurs en médecine,

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psychologues, psychiatres,…), autres précurseurs d’une nouvelle science, commencent à parler simplement et avec des paroles accessibles aux non-scientifiques, de ce mystérieux élément de la nature, présent partout et qui nous constitue. Ils se démènent dans toutes ces disciplines qui nous semblent de prime abord difficiles à appréhender, et nous proposent des conférences et des stages, afin d’ouvrir notre esprit à ces conceptions nouvelles, autrefois la propriété d’une élite au savoir exclusif. Sans être un génie des mathématiques ou de la physique, des mots simples peuvent nous faire réfléchir sur la vraie nature des choses. Mais que sont donc les dimensions, le temps, l’espace, et ce petit farceur qu’on appelle « l’atome » ? C’est avec modestie que je vous propose un aperçu de leurs réflexions et découvertes, au travers de leurs recherches non exhaustives et toujours en évolution. Car, comme l’a dit René Adolphe Schwaller de Lubicz, célèbre égyptologue et Historien, (1887-1961), « L’homme est le laboratoire de tous les miracles du monde ». Le visible est partout, on le voit, on le touche, mais ce qu’on nomme « l’invisible » se trouve aussi partout, même si on le voit pas. Chacun pourrait trouver facilement des anecdotes qui n’ont pas eu d’explication logique et mesurable. Il y a forcément un événement ou une histoire où l’invisible vous a interpellé d’une façon ou d’une autre. Comment approcher ces phénomènes si souvent ridiculisés et moqués par l’auditoire ? Est-ce notre imagination, ou une perception extra-sensorielle dite « spirituelle », (terme utilisé hors religiosité) qui s’est présentée à un moment précis de notre existence ? Qui a la réponse ? Nous pensons que celle-ci se trouve dans quelque chose de vraiment tout petit, qui n’est ni palpable, ni visible à l’œil nu. Ce quelque chose d’aussi extraordinaire s’appelle l’atome.

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Comme le dit si justement TRINH XUAN THUAN (astrophysicien et bouddhiste) : « Il ne s’agit pas de croire, mais de savoir »4. En espérant que la nouvelle physique atomique ne tombera pas dans le déterminisme, car la vraie science du futur se devra de prendre en compte la conscience.

« Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. »

La Bible – Ecclésiaste 1 : 9

Les dimensions

Aristote (384-322 av J.C.), philosophe Grec et disciple de Platon, émis l’idée que la Terre était ronde. Plus tard, Nicolas Copernic, chanoine, médecin et astronome allemand (1473-1543) développa la théorie de l’héliocentrisme, avançant que la Terre tournait autour du Soleil et pas le contraire. Sur la base des travaux de Nicolas Copernic et Nicolas de Cues penseur allemand de la fin du Moyen-Age, (1401-1464), Giordano Bruno, ancien frère Dominicain Italien et philosophe (né en 1548), reprit cette théorie et démontra de manière philosophique, la possibilité d’un univers infini, qui n’a pas de centre, peuplé d’une quantité innombrable d’astres et de mondes identiques au nôtre. Le pauvre Giordano fut condamné et exécuté sur le bûcher en 1860, pour ces pensées révolutionnaires et non conformes aux dogmes scientifiques de l’époque. Le chercheur Michel Servet (1511-1553, théologien et médecin espagnol), fut condamné pour hérésie le 27 octobre 1153 à Genève parce qu’il découvrit la circulation sanguine et refusait le dogme de la Trinité.

4 Le cosmos et le lotus, p. 202, Albin Michel, 2011

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Reconnaissons qu’à l’heure actuelle, nous en sommes encore là sous certains aspects, quant aux découvertes concernant l’invisible et ses possibilités infinies, faisant partie de la nouvelle compréhension de la matière. Les choses avancent doucement, mais… sûrement.

On a commencé récemment à mesurer notre Galaxie, elle ferait 100 000 années lumière de diamètre et il y aurait des milliards de galaxies dans l’univers. Le chemin est certainement encore long pour découvrir des nouvelles vérités qui nous dépassent. Car plus on connaît et moins on comprend, il faut donc toujours avancer plus avant dans notre quête de l’invisible. Nous vivons dans un monde physique que nous qualifions de « matériel » et de « réel ». C’est le monde du palpable qui nous rassure car il fait appel à nos cinq sens. On le touche avec nos mains, on le sens avec notre nez, on le voit avec nos yeux, on le déguste avec nos papilles, on l’entend avec nos oreilles, on le répertorie dans des fichiers, on le classe dans des dossiers. Les objets que nous utilisons chaque jour sont des objets tridimensionnels (à trois dimensions de l’espace), comme le sont les animaux et les molécules de notre corps.

Succinctement expliqué :

– La première dimension, c’est le point. – La deuxième dimension, c’est la longueur de la ligne

où le monde est plat et où l’on ne peut se mouvoir qu’en avant, en arrière, à gauche et à droite, (pas de hauteur).

– La troisième dimension, c’est le monde avec sa largeur, sa longueur et sa hauteur, donc notre monde visible. Celui que notre œil perçoit.

A ce stade on peut déjà dire que si nous vivions dans la

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première dimension, nous considérerions les deux autres comme inexistantes et hors de notre perception. Idem pour la deuxième où la hauteur n’existerait pas. Quand à la troisième… les physiciens théoriques disent qu’il existerait au moins 11 dimensions. On peut se demander si nous ne serions pas comme des « habitants hypothétiques » des deux premières dimensions, qui trouveraient extraordinaire tout ce qui se trouverait en dehors du champ de leur monde figé ou plat. Peut-être ne voyons-nous pas le reste du monde, tout bonnement parce que nos organes de perception habituels ne nous le permettent pas, ou parce que nous pensons qu’il n’existe rien d’autre que ce que nous voyons.

Sir Oliver Lodge (1851-1940), célèbre physicien britannique, tourna également son esprit vers une plus grande compréhension de l’univers et déclara : « La première chose dont on se rend compte au sujet de l’éther est sa continuité absolue. Un poisson de mer en eau profonde n’a probablement pas de moyens d’appréhender l’existence de l’eau ; il est immergé uniformément dedans : et c’est notre condition vis-à-vis de l’éther ». (Sir Oliver Lodge, The Ether of space, p. 32, Nabu Press, 2013).

Dans ce monde « physique », même ce que l’on ne voit pas véritablement comme l’air, les gaz, le vent, font partie de nos trois dimensions. Illusions que tout cela ? Bien possible, et même certain. Car ce premier niveau de compréhension est bien limité. On trouve sur internet des vidéos très ludiques sur ces fameuses dimensions de l’espace intitulées « La physique pour les nuls du Docteur Quantum ». Celles-ci nous expliquent ces théories à l’aide de dessins animés très précis et agréables à regarder pour petits et grands. Pour les passionnés de l’Egypte Ancienne, un petit cours de