203 ViVre à niort · 2016. 6. 24. · placé sous le thème de l’arbre, s’achèvera par quatre...

N°203

ViVre à niortL e m a g a z i n e m u n i c i p a l d ’ i n f o r m a t i o n M a i 2 0 1 0

dossier du moisP. 15

Niort une ville qui change

P. 4 Vos loisirs

11 pages d’événements

P. 20 portrait

Claudette, psychologue à la prison

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V o s r u b r i q u e s

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É d i t o r i a lV o s r u b r i q u e s

Vos rendez-Vous . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p . 4

la Vie en Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p . 9

dossier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p . 15

Gens d’iCi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p . 20

Vos loisirs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p . 21

expression politique . . . . . . . . . . . . . .p . 27

InternetRetrouvez votre magazine en ligne sur le portail de la

ville : www.vivre-a-niort.com

Permanences des adjoIntsVous pouvez joindre les adjoint(e)s au Maire en composant

le 05 49 78 75 09 ou 05 49 78 73 47.

rendez-vous avec madame le maIreVous pouvez rencontrer le Maire, il vous suffit de prendre

rendez-vous en téléphonant au 05 49 78 75 11.

Boîte aux lettresVous pouvez adresser un courrier à Madame le Maire en

le dépo sant dans la boîte aux lettres, place de l’Hôtel de

Ville ou par e-mail : [email protected]

Pour tout renseignement

Place Martin Bastard - BP 51679022 NIORT Cédex

Standard 05 49 78 79 80Site Internet www.vivre-a-niort.com

Couverture : Studio Milou Architecture

ViVre à niort - Magazine municipal d’informa-

tion - Service com mu nication de la Ville de Niort - Hôtel

de Ville, place Martin-Bastard - BP 516 - 79022 Niort Cedex

- Tél. 05 49 78 74 87 - http://www.vivre-a-niort.com -

directrice de la publication : Geneviève Gaillard, Maire

de Niort / directeur de la rédaction : Bruno Paulmier /

rédactrice en chef : Véronique Bonnet-Leclerc / rédac-

trice en chef adjointe : Véronique Duval / journa liste :

Sylvie Méaille / assistante de rédaction : Hélène Chabbert /

ont collaboré à ce numéro : Jacques Brinaire, Marie-

Catherine Comère, Darri, Marie Delage, Alex Giraud / Photo -

graphe : Bruno Derbord / maquette, illustrations &

photo gravure : Glyphes - Niort / Impres sion : Imprimerie

Vincent - Tours / distribution : Adrexo - Niort / Numéro

d’ISSN : 1261 - 8705. Dépôt légal à parution.

Ce magazine

est diffusé à 35 000 exemplaires

et imprimé sur papier reCyClé.

En ce mois de mai où les beaux

jours reviennent et nous convient

à profiter d’un peu de soleil et de

chaleur au sortir de l’hiver, je veux tout

d’abord rendre un dernier hommage

à Françoise Billy. Françoise qui nous

a quittés le 18 mars dernier après

de longs mois de combat contre la

maladie. Nous avons été des milliers

à lui rendre hommage au cimetière

de Grand Croix, témoignage ultime

de la reconnaissance de la population niortaise pour une vie au

service de la collectivité et de l’intérêt général.

Le mois de mai et les beaux jours reviennent, et la vie continue.

Et la ville continue de bouger, de se transformer, de s’animer.

Rénover, construire, requalifier… pour que nous puissions vivre

dans des espaces publics de qualité. Animer, impulser, organiser…

pour que notre ville soit toujours plus vivante. Aider, soutenir,

accompagner… pour que les plus fragiles de nos concitoyens

ne soient pas laissés sur le bord de la route quand notre cité avance

à toute allure sur le chemin de son histoire.

Des verbes qui se conjuguent au quotidien aux quatre coins de la

ville, comme l’illustre une nouvelle fois la multitude d’informations

que vous trouverez dans ce numéro de votre Vivre à Niort.

Le mois de mai et les beaux jours reviennent. Et la vie continue.

La perte d’un être cher m’invite aujourd’hui encore plus qu’hier

à vous la souhaiter douce, paisible et énergique tout à la fois.

Bonne lecture à tous,

Geneviève Gaillard

Maire de Niort, députée des Deux-Sèvres

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3N°203 Mai 2010 ViVre à niort

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le festival téciverdi prend racine

4 ViVre à niort Mai 2010 N°203

En mai

V o s r e n d e z - V o u s

inventaire des arbres fruitiers oubliés

Sans le savoir, vous avez peut-être des duchesses d’Angoulême dans votre jardin ! Si votre poirier ou votre pommier donne des

fruits non identifiés, contactez la mairie de quartier de Goise-Cham-pommier-Champclairot. A l’occasion du festival Téciverdi, le conseil de quartier lance un inventaire niortais des variétés anciennes de fruitiers. Un membre de l’association des Croqueurs de pommes viendra reconnaître votre arbre au moment de la fructification.

Mairie de quartier de Goise-Champommier-Champclairot, 115 rue de la Perche, tél. 05 49 05 34 93

Mai débute en fanfare. Samedi 1er, la Compa-gnie ID, l’ensemble

classique Adagio Amatini, le trio de jazz manouche Swing Kitsch Narvalos et l’orchestre de musiques actuelles Music’O Thérapyk seront à l’affiche de l’Arbre à musiques, une action labellisée Téciverdi, portée par le conseil de quartier de Souché. Chorales, ateliers de percussions et de hip-hop par-ticiperont également à la fête, qui se déroulera de 15h à 19h, entre le Fief Chapon (rue André-Gide) et le parc Richard (boulevard Cocteau).

Du 1er au 9, à Noron, la Foirexpo, qui s’est mise à l’heure du pre-mier festival de la diversité biologique et culturelle, nous entraînera vers une étonnante

destination : celle du bois (lire page 6). Le 6, à 20h30, à la Chambre de commerce et d’industrie, l’as-sociation des Amis des Arts nous convie à une conférence en compagnie de Guy Tortosa, de la direction générale de la créa-tion artistique au Ministère de la culture et de la communication. Ce spécialiste des relations de l’art et de l’environnement, actuellement conseiller pour les jardins de Versailles, nous amè-nera à nous interroger sur l’exis-tence d’un “art écologique”. Le 8, les films sur la thématique de l’arbre, en compétition pour le festival Takavoir, seront pré-sentés au Moulin du Roc (lire page 7). Le 15, de 14h à 17h, dans son atelier de la rue de Souché, l’art-thérapeute Peggy Lurton animera

Lancé par la Ville, Téciverdi prend de l’ampleur ce mois-ci avec des mini-concerts, une confé-rence, une soirée lecture... Le premier festival de la diversité biologique et culturelle, qui est placé sous le thème de l’arbre, s’achèvera par quatre jours d’événements du 8 au 11 juillet. Le chanteur de salsa Yuri Buenaventura côtoiera le botaniste et biologiste Francis Hallé…

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vie

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le festival téciverdi prend racine


Appel à participants : photographies du haut des cimes

De nombreux établisse-ments scolaires parti-

cipent à Téciverdi. A l’école Jacques-Prévert, par exem-ple, sous la conduite de Daniel Hervé qui anime un atelier de philatélie, les élèves préparent une expo-sition sur l’arbre à travers le timbre, qui sera présen-tée du 8 au 11 juillet, au centre Du Guesclin.

un atelier de peinture autour de la symbolique des arbres et des contes, mythes et légendes qui s’y rattachent. Le 28, de 18h à 20h, à la mater-nelle Jean-Mermoz, les élèves de cours moyen se retrouveront autour de l’Arbre à histoires et liront à haute voix des extraits de Voyage au pays des arbres de J.-M. G. Le Clézio et Les Minuscules de Roald Dahl. Le même soir, à 22h, au square Henri-Georges-Clouzot (petit théâtre de verdure), des profes-seurs et de grands élèves de l’école nationale de musique et de danse mettront des notes sur les images de Ciel d’eau, film muet sur la vie dans le Marais poitevin au XIXe siècle. En deuxième partie de soirée, l’association Hors Champs dif-fusera une série de courts-métra-ges sur le thème de l’arbre.

D’autres actions portées par les Niortais fleuriront en juin et juillet. Nous y reviendrons dans le prochain numéro de Vivre à Niort.

Sylvie Méaille

Pour vous tenir informé, connec-tez-vous sur teciverdi.fr

l’arbre à travers le timbre

Dans le cadre du festival Teciverdi, la Ville de Niort a souhaité accompagner la création d’oeuvres asso-

ciant artistes professionnels et habitants. Deux projets en arts visuels ont été sélectionnés. Corinne Douville, Jean-Christophe Roudot et Philippe Collonge-Sens vont instal-

ler au-dessus d’un bras de la Sèvre un pont en forme de tronc d’arbre, qui ne pourra être emprunté que par des mots (voix et feuilles de papier). Le pho-

tographe Thierry Mathé et son complice Eric Brondeau, titulaire d’un diplôme d’encadrant dans les arbres, vous invitent à une rencontre insolite et perchée. Vous vivrez une expérience physique et artistique en grimpant dans des arbres, en toute sécurité. Et c’est du haut des cimes que vous participerez à la réalisation de photographies. Si vous êtes tenté par cette aventure, qui peut être vécue par tous, du plus jeune au plus âgé, ne manquez pas la réunion de présentation qui se tiendra le lundi 10 mai à 20h30 à l’hôtel de ville. Inscrivez-vous auprès de David Audouit, service culturel, au 05 49 78 75 35.

Q uatre jours d’événements se préparent, du 8 au 11 juillet.

On peut d’ores et déjà annoncer la venue du chanteur de salsa colombien Yuri Buenaventura, qui s’est fait connaître en France grâce à sa reprise de Ne me quitte pas, de Jacques Brel. Le musicien malien Vieux Farka Touré, le trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf, qui a plusieurs fois accompagné Vincent Delerm en tournée, la fanfare Les Touffes Krétiennes et le scatteur Andre Minvielle, prix de l’artiste vocal de l’année 2008 aux Victoires du jazz, ont également confirmé leur participation. Pour la partie scientifique, la programmation s’appuiera sur la présence du botaniste et biologiste Francis Hallé, qui a dirigé les missions scientifiques du “radeau des cimes”. Ce drôle d’engin, formé d’une structure gonflable couplée à un dirigeable, lui a permis de flotter au dessus de la canopée, le sommet des grands arbres des forêts primaires de la planète.

En avant-première

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Vieux Farka Touré

Yuri Buenaventura

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Du 1er au 9 mai, embarquez pour

la “Destination bois” : le thème de la

82e Foire exposition vous surprendra par sa richesse. Métiers tradi-

tionnels, éco-habitat, animations inédites...

sont à découvrir sur un parcours de

3 500 m2 où le bois est synonyme de voyages

et de surprises. Jacques Brinaire

La foire touche du bois


Du 1er au 9 mai


Pavillon “destination bois”

Dans un décor d’une surface totale de 2 000 m2 vous irez des expositions de travaux des Compagnons du devoir

aux “Essences d’ici et d’ailleurs”. Là, il sera permis de tou-cher et sentir des végétaux venus des cinq continents. Grâce à la Chambre des métiers, vous découvrirez les différents artisanats du bois, ce matériau vivant et écologique. Pour vous détendre, vous pourrez pique-niquer dans la clairière aménagée. Ensuite, il sera toujours temps d’aller admirer les exploits du champion de France de sculpture à la tron-çonneuse, des lanceurs de tronc des Highland Games ou les défilés de robes en bois qui auront lieu, les dimanches 2 et 9 mai sur la scène du Dôme.

salons label’vie, du tourisme et métiers d’art

Au cinquième salon Label’vie, tout ce qui rime avec développement durable et écologie a trouvé sa place. On peut aussi découvrir et apprendre en

s’amusant grâce aux jeux en bois d’antan, aux animations pédagogiques, etc... Si vous désirez en savoir plus sur le patrimoine culturel régional, vous êtes à la bonne place au salon du Tourisme et des métiers d’art. En dégustant les spécialités du terroir, vous ferez provision de cartes de randonnées équestres, cyclistes ou pédestres et vous vous informerez sur notre précieux patrimoine culturel : le château du Coudray-Salbart, le musée d’Agesci, etc... Qu’ils créent des bijoux ou travaillent le chocolat, les meilleurs ouvriers de France seront heureux de vous présenter leur travail au Salon des métiers d’art.

Village équestre

Au village équestre, on ne peut pas se tromper, les rendez-vous sont

fixes : 10h, animations sur les deux carrières ; 11h, grand défilé ; 11h30,

spectacle ; 14h30, animations et 15h30, spectacle. Sur place, soixante chevaux évolueront chaque jour : les chevaux de cinéma et les poneys, les postes hongrois, etc. Parmi les artistes pré- sents : Sophie Hastaluego et les cava-liers de la légende, l’aventure au galop et Claude Gérard.

Avant-première téciverdi

Cette année, la Ville vous présente ses projets dans la Halle des Peupliers et, en particulier, vous dévoile en

avant-première le programme du Festival Téciverdi qui aura lieu du 8 au 11 juillet. Des têtes d’affiche de la world music aux grands noms de la science, de prestigieux parrains viendront donner vie à notre premier festival niortais de la diversité culturelle et biologique. Sans oublier les centaines de Niortais, petits et grands, qui depuis des mois imaginent de beaux projets autour du thème de l’arbre, choisi pour cette première édition.

La foire sur le net La 82e Foire expo est présente sur le net, quasiment en temps réel grâce aux sites www.foirexpo-niort.com, Facebook, Youtube, Dailymotion ou www.vivre-a-niort.com

La foire pratiqueHORAIRES : de 10h à 23h (village des saveurs) ; de 10h à 20h (autres secteurs). Tél. 05 49 78 71 10. Gratuit : le 1er mai de 10h à 12h et les autres jours

pour les moins de 12 ans accompagnés, les demandeurs d’emploi, les VRP (sauf dimanche et jours fériés) et le 5 mai pour les handicapés. Parking : 2 euros. Service de navettes gratuites, toute la journée, entre

la Brèche et le Parc des expositions.

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la fête au jour le jour

Cette année, des spectacles viendront chaque jour à votre

rencontre. Et ils seront tous gratuits ! Le Centre national des arts de la rue (CNAR) a sélectionné des compagnies qui interviendront à plusieurs reprises : Les Tinafan, troupe de cirque et acrobatie de Guinée, aussi invitée par Aire 198 ; le duo Quasi et Urbain, de la Compagnie Frichti Concept ; la 4L infernale de la Compagnie Tu t’attendais à quoi... Et pour l’am-biance musicale, la fanfare Jazz Combo Box.

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Compétition, jury, remise des prix : samedi 8 mai au Moulin du Roc, ça sera comme sur la

Croisette ! Pour cette première du festival Takavoir, sur plus de 70 films envoyés sur le site Internet du festival, 15 ont été sélectionnés pour la com-pétition sur le thème de l’arbre (lire Vivre à Niort n° 200). À 18h30, ils seront projetés sur grand écran au studio du Moulin du Roc. Mais dès 14h30, le public pourra aussi découvrir de nombreux autres films : certains ont été réalisés par des lycéens et des collégiens de la

région ; d’autres par des étudiants, futurs réalisateurs. D’autres enfin ont été choisis par le festival Pocket films du Forum des images à Paris (lire le programme ci-contre). “En tout, nous projetons de diffuser une centaine de films ce jour-là”, annonce Guyome Simonnet, président de l’association niortaise Hors champs qui organise l’événement, en partenariat avec la Ville et la Smacl. Festival ouvert au public et gratuit, Takavoir sera aussi pour les réalisateurs une occasion unique de rencontrer un

jury composé de grands professionnels, puis d’échanger avec eux lors d’une soirée off au Camji. La plupart des membres sont originaires de Niort. Président du jury, Frédéric Proust, après des débuts de comédien au cabaret Saint-Flo, est devenu scéna- riste pour Canal Plus. Il écrit et joue aussi pour le cinéma, et passera bien-tôt de l’autre côté de la caméra pour son prochain film Les vieux cons. Sophie Denize est directrice d’affaires chez Mikros Images, grande entreprise de post production de films. Comédien et réalisateur, Pierre Renverseau a joué dans une trentaine de séries et de films. Pascale Faure est responsable des programmes courts sur Canal Plus. Michel Royer, scénariste et réalisateur dans cette même chaîne, travaille avec Karl Zéro. Interviewé par Takavoir sur ce que le téléphone portable a apporté, il répondait : “C’est une sorte de révolution. Elle commence à peine. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises !” Et de citer en exemple un documentaire iranien, réalisé clan-destinement sur un téléphone par une femme. Téhéran sans autorisation sera justement visible au Moulin du Roc du 5 au 11 mai.

Véronique Duval

Le 8 mai au Moulin du Roc, entrée gratuite. Plus d’infos sur www.takavoir.fr

TaK’ à venir voir


8 mai

Takavoir déroule le tapis rouge : le 8 mai au Moulin du Roc, venez assister aux projections et à la remise des prix du premier festival niortais de films réalisés sur téléphone mobile.

Quinze jeunes Niortais disputeront mardi 4 mai à 20h un match

d’impro en public. Pour les soutenir dans cette rencontre amicale, rendez-vous sous le chapiteau municipal planté dans l’enceinte du lycée Jean-Macé. Au cours de sa deuxième année d’existence, le projet IAQ (Impro Ados Quartiers) a rassem - blé des jeunes de Champommier-

Champclairot, du centre-ville et de Sainte-Pezenne, grâce à l’implica- tion des maisons de quartier, des lycées et au soutien de la Ville. Répartis en deux équipes, les appren-tis comédiens feront appel aux capacités acquises au cours des trente heures d’ateliers dirigés par trois improvisateurs professionnels d’Aline et Cie : Jean-Pierre Pouvreau,

Mathieu Texier et Nicolas Beauvil- lain. Cette finale sera un temps fort de la semaine culturelle du lycée ; l’autre grand moment étant la scène ouverte, avec des concerts lycéens, le lendemain, à partir de 15h, sous le même chapiteau.

Le 4 mai à 20h et le 5 mai à 15h sous chapiteau, lycée Jean-Macé. Entrée gratuite.

Match à quinze

Au programme le 8 mai au Moulin du Roc14h30 : Inauguration.

15h : Diffusion art vidéo.

16h : Carte blanche à Pocket films festival.

17h15 : Projection des travaux d’élèves.

18h30 : Projection des films en compétition.

20h30 : Palmarès et cérémonie de remise des prix (grand prix du festival, prix de la Ville, prix de la citoyenneté Smacl et prix du public).

Sur la placette : installations plastiques de Sylvia Trouvé et Valérie Gavaud, écrans avec films hors compétition, ateliers avec écrans interactifs…

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4 mai

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Malgré le passage de la tempête Xynthia, tout sera prêt dimanche 30 mai pour l’ouverture de la saison à l’hippodrome de Romagné. “Le vent du sud a arraché les toits des trente-six box à chevaux. Un coup dur” reconnaît le président de

la Société des courses, Michel Moulin. “Mais toutes les installations seront reconstruites.” Cinq réunions sont programmées cette année : deux de trot le 30 mai, jour de la fête des courses organisée par la fédération des courses hippiques de l’Ouest, et le 5 septembre ; trois de galop, les 13 et 20 juin et le 26 septembre. L’entrée est gratuite pour les femmes et les enfants. A chaque fois, de nombreuses animations sont proposées (baptêmes à poney, manège…), sans oublier la tombola des tickets perdants, qui offre une seconde chance aux parieurs.

30 mai, à 14h, fête des courses et réunion de trot, à l’hippodrome de Niort-Romagné, chemin du Lac, tél. 05 49 73 65 84.

L a fête des voisins a dix ans. Initiée au niveau national par l’association

Immeubles en fête, elle est célébrée à Niort depuis 2004. L’an passé, une vingtaine d’initiatives avaient rassem-blé entre quatre cents et six cents personnes. Cette année, par exemple, le centre socioculturel Champclairot-Champommier propose aux habitants du quartier de partager un petit-déjeuner le mercredi 26 mai de 8h30 à 10h (avec quelques jours d’avance sur le calendrier, puisque la date officielle de la fête des voisins est le vendredi 28 mai). Vous souhaitez organiser une animation ? La Ville, qui est le partenaire de cette opération, met à votre disposition des supports de communication. Elle peut également vous apporter son soutien en matière de réglementation.

28 mai, fête des voisins. Renseignements : direction de la vie participative, Robin Degrémont, tél. 05 49 78 79 65.

Petites fêtes entre voisins

28 mai

Jour de fête à l’hippodrome

30 mai

Plusieurs événements d’impor-tance vont marquer ce mois-ci à Niort le 65e anniversaire de la

libération des camps et nous permettre de nous associer à l’hommage rendu aux déportés et aux résistants de la Seconde guerre mondiale. Dans la galerie du Moulin du Roc, une grande exposition est organisée du 11 au 28 mai, par l’Association de déportés, internés et familles de disparus des Deux-Sèvres. Intitulée De Nuremberg à Nuremberg, cette exposition nous fera découvrir de très émouvants documents et objets sur les camps : des effets per-sonnels confiés par les familles de dépor- tés de notre département mais aussi des photos, des dessins, des archives de la famille de Delphin Debenest, juge au procès de Nuremberg et dont la fille Jane Debenest, s’attache aujour- d’hui à transmettre la mémoire.

Le 27 mai à 20h30, et le 28 mai à 18h30, sera donné au Moulin du Roc le spectacle L’Orchestre en sursis de Pierrette Dupoyet, soutenu par la Ligue des droits de l’Homme et la Licra, et proposé en partenariat avec la section

niortaise de la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patrio- tes. Cette pièce de théâtre raconte l’histoire de l’orchestre de femmes du camp d’Auschwitz que dirigeait Alma Rosé, la nièce de Gustav Mahler.

La date du 27 mai a aussi été retenue symboliquement car il s’agit du jour anniversaire de la fondation du Conseil national de la Résistance par Jean Moulin en 1943. Raymond Aubrac, résistant et cofondateur du mouvement Libération Sud, viendra dans notre

ville pour donner le nom de son épouse, Lucie Aubrac, décédée en 2007 et grande figure de la Résistance, à la nouvelle voie qui longe le Conseil général. Une décision prise le 8 juin 2009 par le Conseil municipal, en accord avec le Département et sur proposition de la Ligue des droits de l’Homme, pour saluer non seulement la mémoire des femmes dans la Résistance mais aussi l’engagement politique des époux Aubrac. Une rencontre aura lieu avec le conseil municipal des enfants ainsi que des lycéens et leurs profes-seurs dans l’après-midi. Nous som-mes conviés au dévoilement de la plaque et aux allocutions officielles qui auront lieu le 27 mai à 14h30. A noter qu’à cette occasion, le Conseil général organisera une exposition sur les femmes des Deux-Sèvres dans la Résistance.

Véronique Bonnet-Leclerc

Exposition De Nuremberg à Nuremberg du 11 au 28 mai, au Moulin du Roc, entrée libre.

27 mai à 14h30, hommage à Lucie Aubrac, en présence de Raymond Aubrac, au Conseil général.

27 mai à 20h30 et 28 mai à 18h30, spectacle L’Orchestre en sursis, au Moulin du Roc, rés. 05 49 77 32 32.

Exposition, visite du grand résistant Raymond Aubrac et pièce de théâtre au Moulin du Roc : Niort commémore le 65e anniversaire de la libération des camps de la mort.

en mémoiredes résistants et des déportés


Du 11 au 28 mai


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L’Orchestre en sursis

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Vivre à Niort. Partir en Europe, est-ce accessible à tous les jeunes ? Rachel Helvadjian. Notre spé-cificité, c’est de pouvoir envoyer sur deux programmes, le Service volontaire européen (SVE) et les stages Leonardo, des jeunes de tout profil : même ceux qui se disent “c’est pas pour moi”, même ceux sans connais-sance linguistique ni qualification professionnelle. Il y a deux conditions : être motivé pour partir et que l’objectif du jeune corresponde à un objectif du programme. Dans le cas contraire, nous pouvons orienter vers un autre dispositif… Il y a de nom-breuses possibilités et le mieux est de nous contacter afin d’avoir la bonne information.

Vivre à Niort. En quoi consiste le SVE ?Rachel Helvadjian. L’objectif du SVE est très ouvert, il s’agit de se mettre au service d’un projet d’intérêt général dans une orga-nisation d’un autre pays. Pour partir en tant que volontaire, il faut avoir envie de donner son temps et d’aller vers les autres. On part plusieurs mois et le temps de préparation est plus long qu’avec Leonardo, car c’est le jeune qui doit constituer un dossier et prospecter auprès des associations répertoriées. Cela permet une sélection en fonction de la motivation. Le SVE est un programme européen “Jeunesse en action” qui dépend, en France, du ministère de la Jeunesse, des sports et de la cohésion sociale.

Vivre à Niort. Et Leonardo ?Rachel Helvadjian. Ces stages en entreprise permettent d’en-richir une expérience profession-nelle. Ici, nous les proposons à des jeunes hors du système scolaire. Mais le programme existe aussi pour des jeunes à l’école ou en cours d’emploi. Pour partir avec Leonardo, il faut avoir un objectif professionnel. Ce peut être découvrir un métier

pour un jeune sans qualification, ou encore étudier une technique particulière pour un jeune qua-lifié… La durée du stage est de trois mois en moyenne. La pré-paration est assez rapide. J’ai des partenaires par pays, dans différents domaines : environ-nement, social, tourisme, secré-tariat, hôtellerie-restauration, électricité, coiffure-esthétique, décors de théâtre, etc. Le dis-positif Leonardo rentre dans le cadre du programme d’éducation

et de formation tout au long de la vie. Un jeune qui a fait un SVE peut aussi faire Leonardo.

Vivre à Niort. Dans quels pays peut-on partir ?Rachel Helvadjian. Il y a beau-coup de projets SVE en Allemagne, Italie, Angleterre, Espagne, mais aussi ailleurs : c’est ouvert aux 27 pays de l’Union européenne plus l’Islande, le Lichtenstein, la Norvège, et la Turquie. Avec Leonardo, nous avons des par-tenaires en Grèce, Angleterre, Espagne, Irlande, Danemark, Italie et République Tchèque.

Vivre à Niort. Quelles sont les aides pour partir ? Rachel Helvadjian. Hormis l’adhésion de 10 euros, tout

est pris en charge : voyage, assurances, hébergement et nourriture. Pour Leonardo, on demande une participation afin que le jeune s’engage. Si besoin, nous prévoyons un accompa-gnement sur place. Nous faisons aussi des préparations au départ et des évaluations au retour. Les jeunes qui partent rencontrent ceux qui reviennent. Grâce au fonds jeunes (lire encadré), nous pouvons mettre en place ce genre d’actions.

Propos recueillis par Véronique Duval

Contact : L’Escale, pôle Europe, 63 rue Saint-Gelais tél. 05 16 43 00 29.

Le pôle Europe de l’association Escale aide les jeunes entre 18 et 30 ans à partir, de la Scandinavie à la Turquie. Il dispose depuis cette année de moyens renforcés, annonce sa responsable, Rachel Helvadjian.

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Européenne expérience

Plus de départs en 2010En 2009, le pôle Europe a été retenu par le Haut commissariat à la jeunesse sur l’expérimentation pour l’insertion par la mobilité pour les jeunes. Les fonds apportés ont permis de renforcer les moyens humains (embauche de deux personnes) et matériels, de renforcer la coordination avec différents partenaires : Mission locale, CIO, CIJ, lycées, Ville… et d’envoyer davantage de jeunes en Europe. 18 dossiers ont abouti à des départs au 1er semestre 2010. Depuis 1999, le pôle Europe a envoyé ou reçu 242 jeunes.

Rachel Helvadjian(à gauche) et Pauline Vignault vous conseillent.

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10 ViVre à Niort Mai 2010 N°203

l a V i e e N V i l l e

Située le long de l’avenue Pasteur, dans le quartier de Saint-Florent, la grande place Georges-Renon

va renaître au printemps. Repère des boulistes dès les beaux jours, elle était au cœur des préoccupations du conseil de quartier depuis plusieurs années. Les représentants des habitants du quartier souhaitaient en faire une vraie place à vivre et en finir avec le rectan-gle de bitume agrémenté de quelques prunus rouges qui fleuraient bon les années 70. Cinq mois de travaux, qui devraient s’achever à la fin du mois, auront été nécessaires pour recréer ce bel espace de plus de 5 000 mètres carrés. Exit les places de parking au centre de la place, les lieux sont désor-mais dévolus à un grand square couleur calcaire qui devrait faire la joie des fêtes d’école et autres festivités du quartier. Aux terrains de boules sablon-neux s’ajoutent désormais des tables de pique-nique et des bancs, une borne-fontaine et deux aires de jeux. L’une, adaptée aux tout-petits, sera fermée

par une clôture pour éviter que les chiens, qui auront leur propre espace, ne viennent y batifoler ; l’autre, pour les plus grands, comprendra des caba-nes où se cacher et un “tubaphone” : deux grandes fleurs métalliques où l’on peut raconter ses secrets à l’oreille de son copain. Pas de gazon mais des petits chemins entre les parterres de plantes vivaces de couleurs et de textures différentes : ici des fleurs bleu clair et argentées, là des cœurs de Marie et des ancolies roses… et le long de la clôture, du chèvrefeuille et autres plantes grimpantes. Une trentaine d’arbres ont été plantés en plus des 45 micocouliers existants, ce qui devrait faire de cette place un chouette parc arboré : pins noirs, albizziers ou encore poiriers d’ornement choisis par les services municipaux. Le montant total de cette rénovation en profondeur, prise en charge par la Ville et le conseil de quartier, s’élève à 550 000 euros TTC.

VBL

Saint-Florent

tour-Chabot

C’est dans le vaste programme de réaménagement du quartier du Clou-Bouchet qu’est né le projet d’une nouvelle rue. Un événement

qui s’est imposé avec la volonté de faciliter les liaisons dans le quar-tier. En particulier les déplacements à pied ou à vélo… Et c’est à l’emplacement de l’immeuble Daguerre démoli partiellement qu’a pu être dessinée cette nouvelle rue, qui reliera la rue Sellier à la rue Bonnevay, dans le prolongement de la rue Fresnel. Voûte d’arbres, mail pour les piétons, nombreuses plantations… Pas moins de 100 arbres et arbustes prendront possession des lieux, dans la continuité du parc urbain aménagé par la Ville à côté : sorbiers des oiseaux, poiriers à fleurs et même des chênes de Bourgogne… Les pieds des immeubles seront eux aussi réaménagés de façon à accueillir des massifs, un vrai trottoir, tandis que les places de stationnement qui occupaient tout l’espace seront regroupées sur un petit parking, arboré lui aussi. Les travaux en cours actuellement devraient s’achever fin juin mais les plantations auront lieu à l’automne.

Clou-bouChet

Projet phare du conseil de quartier St Florent, la place Georges-Renon renaît sous forme de grand square arboré. Jeux d’enfants et terrains de boules vous y attendent.

Jusqu’ici, la vie du quartier de la Tour-Chabot se regroupait aux beaux jours sur un terrain de jeux exclusivement dédié

au foot. Entre l’école Pérochon et la maison de quartier. Dans le cadre de la rénovation de la Tour-Chabot, la Ville aménage sur le même emplacement un terrain synthétique qui pourra être utilisé par tous les temps aussi bien pour le basket que le hand, le volley, le hockey sur gazon et bien sûr le foot. De belle dimension (20m x 40m), ce nouveau terrain ne sera plus soumis aux aléas de la météo grâce à sa pelouse plus vraie que nature faite de billes de plastique issues du recyclage des pneus de camions ! Homologué par la Fédération française de foot – qui en paie une partie – pour la pratique du futsal, cette forme de foot née dans les quartiers au Brésil, ce nouveau terrain pourra être divisé en deux dans la largeur. Il comportera aussi des panneaux de basket, des buts de hand et des fourreaux pouvant loger des filets de volley ou de badminton. La Ville a fait le choix d’attendre la fin des vacances de printemps pour démarrer le chantier mais l’objectif est de livrer les lieux avant les vacances d’été. Les travaux, co-financés par la Ville, le Conseil de quartier, la FFF et le Centre national de développe ment du sport, devraient atteindre 160 000 euros.

Un terrain multisport homologué

Création d’une nouvelle rue

La place Georges-Renon bientôt livrée

Avenue Louis Pasteur

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Les travaux touchent à leur fin et sur le côteau, les venelles qui s’ouvrent depuis la rue de

Strasbourg ont pris un autre aspect. Après une première phase pour l’assainissement et les réseaux d’eau et de gaz, les services muni-cipaux et les entreprises retenues se sont attachés depuis mi-2009 à réhabiliter ces espaces souvent étroits entre maisons et jardins. Coût de l’opération, 180 000 euros TTC. Sébastien Dugleux, du bureau d’étu- des espaces verts à la mairie, explique : “On a travaillé dans l’esprit du lieu, avec des aménagements qui privilégient la simplicité et res-pectent l’existant.”Il montre les sols, réalisés par les compagnons de l’entreprise régio-nale Art de bâtir. D’un jaune clair tirant sur l’ocre, les revêtements

sont soit en calcaire stabilisé, soit en béton érodé lorsque la pente est forte et l’usage intense. “C’est la première fois qu’on utilise ce béton, qui est traité mécaniquement, et donc sans aucun résidu chimique” précise-t-il. Comme usés par le temps, les groupes de pavés cal-caires affleurent, disposés soit au centre, soit en bordure pour stabi-liser les seuils et inclure les nombreux regards. Leur placement irrégulier souligne le charme de cet entrelac de murs et de végétation. Souci du détail et réalisation soignée, le quartier change en douceur de visage, d’autant que, dans la foulée,

des propriétaires rénovent leur bien : ici et là , une façade arbore un enduit neuf, des menuiseries sont repein-tes. Un peu partout, des massifs bordés de pierres accueillent fleurs et arbustes. “Nous encourageons les riverains à s’occuper des plan-tations” dit Sébastien Dugleux. Venelle du Couchant, une porte s’ouvre. Madame Bernis, qui vit ici depuis 1971, se souvient : “À cette époque, c’était le Moyen Âge ; quatre maisons n’avaient pas l’eau, et on a vécu sans assainissement jusqu’en 2007.” Avec le conseil de quartier, la propriétaire s’était alors mobilisée pour que ses voisins acceptent la cession des venelles à la Ville, ce qui a permis de mener

à bien les travaux nécessaires (lire Vivre à Niort n° 186 et n°194). “Main-tenant c’est très joli et c’est propre. C’est une réussite ! apprécie-t-elle. Cela a apporté une qualité de vie indispensable pour que le quartier ne meure pas. Des jeunes couples se sont installés, avec des enfants.” Entre la venelle Médiane et celle du Levant, un jardin s’ouvre, bordé d’un muret entièrement rebâti. Avant, c’était une décharge. Aujourd’hui, un prunier, des bancs, une arche métallique accueillent les passants qui apprécieront les ombrages au cœur de ce quartier aux allures de village.

Véronique Duval

rePortaGe

Tomates, aromates et cabane : face à la maison de quartier du Clou-

Bouchet, des habitants créent un jardin partagé. “Un potager, un coin détente pour les famille, des fleurs...” avec un plaisir communicatif, Bertrand, Rabha, Driss, Franck et les autres détaillent les futurs aménagements du jardin qui a pris place rue de Pierre. Un espace ouvert à tous, avec des allées accessibles aux personnes handicapées, des bacs pour les plantations des enfants. En fonction de ses savoirs, chacun pourra mettre la main à la bêche... ou à la pâte, car le temps viendra de cuisiner les récoltes ! Depuis un an, une vingtaine d’habitants du quartier se sont mobilisés dans le

cadre du Projet de rénovation urbaine et sociale pour concevoir un jardin par- tagé définitif : celui-ci devrait voir le jour dans deux ans, place Raoul Auzanneau, avec kiosque, terrain de boules et tables de pique-nique. En attendant, le jardin existant sème des graines vivaces dans le quartier : “Il y a une bonne dynamique autour de ce projet, remarque Chrystel Richard, animatrice famille. L’intérêt pour la nature réunit tout le monde”. Driss conclut : “On n‘a pas pensé qu’à nous, on a pensé à l’ensemble du quartier”.Une journée portes ouvertes se prépare pour début juillet. Rens. Maison de quartier au 05 49 79 03 05.

Un jardin partagé, maintenantClou-bouChet

11N°203 Mai 2010 ViVre à Niort

Un jardin, des sols clairs et des plantations… Les venelles de Tartifume terminent leur réhabilitation.

Des allures de villageB

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Un jardin au cœur des venelles rue de Strasbourg.

Madame Bernis se souvient.

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Il est historien et géographe. Rien ne prédestinait Philippe Guionie à unir sa formation universitaire à sa pas-

sion pour la photo. Et puis il y eut la mort, à 104 ans, d’Abdoulaye Ndiaye le 10 novembre 1998. En cette veille du 14e anniversaire de l’Armistice, Philippe Guionie perd un ami, la France son dernier tirailleur africain. “Aussitôt, j’ai décidé d’aller à la recherche de ces visages”. De sa quête est née Le tirailleur et les trois fleuves, exposition découverte en mai 2009 au Moulin du Roc.Du 10 au 27 mai, c’est au Pilori que Philippe Guionie présente son nouveau travail : Le tirailleur, traces de mémoire. “En fin d’année dernière, l’association niortaise Pour l’instant et le Carré Amelot à La Rochelle m’ont proposé de rechercher des traces de tirailleurs africains en Poitou-Charentes. A La Rochelle, en décembre, puis à Niort en janvier et février, j’ai rassemblé des manuscrits et des images des première

et deuxième guerres mondiales, mais aussi des conflits algériens et indochi-nois. J’ai rencontré une dizaine de familles à Niort, dans les quartiers de Saint-Liguaire, du Clou-Bouchet mais aussi à Magné.”Philippe Guionie a ainsi sorti de l’ombre un passé méconnu. “Les gens que j’ai contactés ont tous eu envie de partager, de transmettre et de laisser une trace. A partir du moment où la confiance s’était instaurée, il n’y a pas eu de problème pour qu’ils me confient des documents. J’ai trouvé pas mal de choses : des petites photos à bord crénelé, parfois juste un élément de ces clichés. J’ai aussi essayé de voir comment deux documents pouvaient créer un nouveau sens, une mise en perspective. A Niort, il s’agissait prin-cipalement de tirailleurs nord africains de la Seconde Guerre mondiale et du conflit algérien. J’ai aussi rencontré des appelés du contingent qui, pendant la guerre d’Algérie, ont noué des

contacts et ont un vécu à partager.” Pour compléter ces témoignages, Philippe Guionie proposera la projection en boucle d’un travail inédit qu’il a réalisé sur les populations noi- res dans les Andes, intitulée Africa - America. Du 10 au 27 mai, celui qui est également photographe de presse, profitera de son séjour niortais pour immortaliser les artistes locaux, à la demande de la Ville. “Durant le temps qu’ils voudront bien m’accorder, je me consacrerai à ces hommes ou femmes, jeunes ou vieux, qui ont le point commun d’être artistes à Niort et les environs. Il leur suffira de venir me voir. S’ils se sont inscrits avant, c’est encore mieux. J’aime photogra- phier des gens dont je ne sais rien. Il faut qu’il y ait de l’abandon de part et

d’autre. Je me méfie beaucoup de l’émotion dans le portrait.” Dernier rendez-vous, pour partager ce savoir, Philippe Guionie animera aussi une master class sur le portrait, du 14 au 16 mai, réservée aux photographes expérimentés.

Jacques Brinaire

“Le tirailleur, traces de mémoire” du 10 au 27 mai à l’Espace d’arts visuels du Pilori. Ouvert du lundi au samedi de 13h à 19h30 en présence de l’artiste.

Master class sur le portrait, du 14 au 16 mai. Contact : Jean-Luc Fouet au 06 85 95 99 07.

Rens. complémentaires : [email protected] ; www.pourlinstant.com ou www.philippe-guionie.com


réSiDenCe D’artiSte

À partir du 17 mai prochain, des sièges installés dans

37 lieux nous inviteront à pren-dre le temps d’observer le quar-

tier. Suivez les flèches : le projet Assise dans la ville continue, avec le soutien du Centre natio-nal des arts de la rue et la Ville. En décembre dernier, une auteure, Cécile Girardin, avait posé sa chaise ici et là pour observer des scènes du quotidien (lire Vivre à Niort n° 199). Depuis, un collectif d’artistes (musicien, plasticien, metteur en scène, comédien) s’est emparé de ses

textes pour imaginer un projet. “S’asseoir dans la ville permet de voir ce qui s’y passe, mais aussi de se raconter une histoire”, explique Pascal Dubois, metteur en scène de la compa-gnie Le Sablier. Un réseau de flèches guidera les passants dans ce parcours singulier. “Ce projet associe les habitants du quartier”, se réjouit Bernard Pénicaud, président du centre

socioculturel de Champclairot-Champommier, pour qui cette démarche artistique incite à voir des endroits familiers sous un jour nouveau. Les sièges resteront en place jusqu’au temps fort final, en octobre. D’ici là, les habitants sont invités à rencontrer chaque mois les artistes à la maison de quartier. Prochain rendez-vous le 25 mai à 18h.

Les chaises de 37 lieuxChamPClairot-ChamPommier


Le photographe et les tirailleurs niortaisPhilippe Guionie nous avait déjà présenté son travail de mémoire sur les tirailleurs africains. Il a aussi mené l’enquête à Niort : le résultat sera visible du 10 au 27 mai, au Pilori.

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Nous avons trouvé que c’était une bonne idée de faire plaisir à un enfant.

Pour nos deux petites-filles qui séjournent chez nous pendant les vacances aussi. Ils étaient du même âge et se sont très bien entendus. Nous sommes allés à Chizé, à La Rochelle, nous avons fait du vélo et tenu un petit journal…” En février dernier, Monique et Jean Gobaut, un couple de Niortais, ont été, pour la première fois, “famille de vacances” pour le Secours populaire. Pendant une semaine, ils ont partagé leur quotidien avec Yanaël, un petit Niortais de 8 ans. Ravis de cette rencontre, ils ont eu envie d’accueill ir un autre enfant aux vacances de printemps. Une fillette, cette fois.

“Pour moi, c’est important qu’il y ait d’autres enfants dans la famille de vacances”, témoi- gne Jean Gobaut.Ce n’est pas pour autant une obligation. On peut être un couple avec ou sans enfant, des grands-parents... Pas de profil type, juste l’envie de donner, en sachant que l’on recevra aussi beaucoup. A quelques semai- nes des grandes vacances, le Secours populaire recherche de nouvelles familles. Si vous êtes intéressé, il suffit de contacter l’association. Deux bénévoles vous rendront visite avec un dossier à remplir. Il vous faudra fournir certificat médical, extrait de casier judiciaire et

photocopie des assurances. Ensuite, pendant le séjour qui peut durer de 3 jours jusqu’à un mois et plus – avec une grande souplesse dans les dates – des bénévoles seront joignables à tout moment.“L’an dernier, nous avons compté 36 familles de vacances, grandes et petites vacances confon-dues. 44 petits Deux-Sévriens et 4 enfants d’autres fédéra- tions (Rennes et Angers) ont été accueillis. Certains sont partis à la mer avec leur famille de vacances, à la montagne…”, remarque Martine Bourmaud, en charge, avec une équipe de dix personnes, de la commission vacances du Secours

populaire. Cette fois, il y a des petites variantes. “Nous n’allons plus travailler avec les fédéra- tions de l’extérieur pour cette opération et la tranche d’âge concernée passe de 6 à 10 ans, contre 12 ans par le passé. Nous continuons cependant à aller jusqu’à 12 ans quand il s’agit d’une réinvitation”, pour- suit Martine Bourmaud. Et il faut savoir que les réinvitations ne manquent pas…

Marie-Catherine Comère

Contact : Secours populaire, 18 bis, rue Jean-Gabriel Domer-gue, tél. 05 49 79 23 15 ou par mail : [email protected] Internet : www.spf79.org

et si vous deveniez “famille de vacances” ?

SoliDarité

Suspendu à une tyrolienne, pousser le cri de Tarzan !

Négocier un virage à la corde en doublant ses concurrents… ou les pieds sur la facade entre le 6e et le 7e étage, maîtriser la descente : ce sont quelques-unes des expériences à sen-sations que propose, du 5 au 8 mai, la maison de quartier du Clou-Bouchet. Au programme : mercredi 5 mai, sortie accrobran-

ches au Vertigo’Parc, départ à 12h30 et ciné à 20h30 avec Fast and Furious ; jeudi 6 mai, descente en rappel à 17h30 avec l’association Vent d’Ouest et taekwondo à 20h30 ; vendredi 7 mai, partie de paint-ball à 20h30 ; enfin samedi 8 mai, karting à 14h30. Ces animations ouvertes à tous sont organisées dans le cadre de la semaine pour la jeunesse.

A noter que le ciné, la descente en rappel et le taekwondo sont gratuits. Tandis que pour l’ac-crobranche, le paint ball et le kart, le nombre de places est limité et la réservation obliga-toire, avec des tarifs en fonc-tion du quotient familial.

Rens. maison de quartier, tél. 05 49 79 03 05, courriel [email protected]

Le Secours populaire recherche de nouvelles familles pour accueillir pendant les vacances – grandes et petites – des enfants de bénéficiaires. Pourquoi pas vous ?

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Mon père sort de l’hôpital et ne peut pas encore revivre seul, peut-il être accueilli

en maison de retraite ?” “J’ai plus de 60 ans et des problèmes de santé, puis-je bénéficier d’une aide à domicile et où m’adresser ?” C’est à ce genre de questions que répond tous les jours le Centre local d’in-formation et de coordination géron-tologique, situé dans les locaux du Conseil général, rue Alsace-Lorraine. Un lieu ressources financé par le Département, la CAN et la Commu-nauté Plaine de Courance, qui ouvre pas moins de 400 dossiers chaque année. Contactée par téléphone ou

sur rendez-vous, l’animatrice de ce “CLIC” répond à toutes les interro-gations, qu’il s’agisse des seniors eux-mêmes ou de leur famille. “C’est notre première mission, explique la nouvelle présidente, Nicole David, maire de Sciecq, élue à la CAN et elle-même ancien cadre de santé. Nous sommes là pour donner des informations aux habitants, les renseigner sur les établissements pour personnes âgées, les informer sur les aides financières, les orienter vers les bons services.” Pas facile de trouver une solution lorsqu’un accident de la vie vous enlève un peu voire beaucoup d’autonomie… Le CLIC de Niort (l’un des six du département) peut se charger d’ap-peler les maisons de convalescence et repérer celle qui aura une place disponible par exemple. “Notre deuxième mission consiste à mener des actions de prévention pour les seniors” ajoute Nicole David. Atelier de prévention des chutes avec l’association des kinés des

Deux-Sèvres, atelier nouvelles technologies ou forum sur la mala-die d’Alzheimer… les actions du CLIC sont conduites avec des par-tenaires, professionnels de santé et caisses de retraite. “Notre troi-sième objectif est de collecter des statistiques en matière de besoins et de services pour personnes âgées et d’être un outil d’aide à la décision pour les collectivités locales” précise la coordinatrice de l’association, Marie Savary. Des données précieuses pour savoir s’il faut par exemple construire un nouvel établissement ou augmenter les services d’aide à domicile…

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CLIC de la CAN, ouvert au public du lundi au jeudi de 9h à 12h, le vendredi de 9h à 12h et de 14h à 16h30. Sur rendez-vous au 74 rue Alsace-Lorraine, tél. 05 49 06 78 85 et courriel [email protected]

Un centre d’infos pour les seniors


ServiCe PubliC


Le “CLIC”, centre de ressources pour les plus de 60 ans, répond tous les jours à vos appels et cherche avec vous des solutions pratiques. Précisions.

L’Enfer de Clouzot récompensé

Henri-Georges Clouzot, le cinéaste d’origine niortaise, réalisateur de chefs d’œuvre comme Les Diaboli- ques ou Le Salaire de la peur, a reçu, du haut de son paradis où il partage désormais l’affiche avec Fellini et les autres, une récom- pense indirecte. Le film dont Serge Bromberg a miraculeusement réussi à retrouver des rushes, L’Enfer, qui met en scène comme jamais Romy Schneider et Serge Reggiani, a en effet reçu le César du meilleur film documentaire. Le

travail de Bromerg, qu’il était venu nous présenter au Studio du Moulin du Roc fin novembre, sort de l’oubli les images incroyables de cette œuvre très expérimentale sur le thème de la jalousie. Et réunit des témoins de ce tournage éprouvant qui ne fut jamais achevé en raison de l’infarctus qui faucha le réalisa- teur. Sachez aussi que L’Enfer, qui est disponible en DVD à la média-thèque, sera présenté à la sélection officielle de Cannes ce mois-ci.

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Et voilà, vous vous apercevez tout juste que votre petit dernier n’est plus un bébé qu’il faut penser à… l’inscrire à l’école ! Les enfants nés en 2007 feront leur rentrée en septembre et c’est le moment d’y songer. Cette inscription se fait à la mairie, dans les mairies de quartier ou sur un formulaire que vous pourrez trouver sur le site Internet de la Ville www.vivre-a-niort.com. Vous devez faire la démarche ce mois-ci ou en juin, la date limite étant fixée au 30 juin. Rappelons que l’école qui accueillera votre enfant est celle de votre quartier et que les demandes de dérogation sont soumises à l’examen en commission. Pour les enfants nés en 2008, il est également possible de les pré-inscrire, sous réserve de leur maturité et des places disponibles à votre école. Leur inscription ne sera

définitive que la semaine suivant la rentrée scolaire. Cette règle ne concerne pas les écoles situées en zone d’éducation prioritaire (école E.Pérochon, Jean-Zay et E. Zola) où les enfants sont admis dès l’âge de 2 ans. Enfin, sachez que pour vos enfants déjà scolarisés, l’inscription est reconduite automatiquement et que vous recevrez à votre domicile un formulaire pour remettre à jour vos coordonnées.

Inscription à l’hôtel administratif communal (Espace niortais), du lundi au vendredi, de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h. Rens. au 05 49 78 73 03 ou 75 24 et 78 83.

Liste des écoles et formulaire en ligne sur www.vivre-a-niort.com, rubrique enfance, enseignement.

Inscrivez-les à l’école

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Nouvelles étapes d’importance ce mois-ci au cœur de la ville. Une nouvelle phase du chantier de la Brèche démarre : la plus spectaculaire, le creusement du parking souterrain sur deux niveaux. Alors que se pour-

suivent la construction d’un mail avenue des Martyrs de la Résistance et celle du kios-que infos bus sur l’esplanade. A l’autre extrémité de l’axe historique, c’est la fin du chan-tier du bassin d’orage sur le

parking du Moulin du Milieu qui retrouve ses 200 places. Et entre les deux, premières esquisses pour les nouvelles rues piétonnes, la place du Temple, la place des Halles et la rue Brisson. Pour accompa-

gner la mutation du centre- ville, opération séduction du côté des parkings publics. Les travaux s’enchaînent, Niort change et le cœur de la ville bat plus vite.

Dossier Véronique Bonnet-Leclerc

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les dates, les lieuxLes projets

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1 Cinéma

2 Sorties piétons parking

3 Jardin canin

4 Espace jeux enfants

5 Jardins humides

6 Office de tourisme

7 Miroir d’eau

8 Jardin des oiseaux et des insectes

9 Jardin des senteurs et des textures

10 Jardin des 4 saisons

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Avenue Jacques Bujault

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Vivre à Niort. La piétonnisa- tion du centre-ville aura un an en juin, quel bilan tirez-vous de cette première année ?Geneviève Gaillard. Avec les beaux jours, c’est une grande joie de voir combien mes concitoyens se sont appropriés les espaces devenus piétons et sont nombreux à venir flâner ou faire leurs achats en ville. Cette première année de piétonnisation, qui sui- vait une période de test d’un an les samedis, nous a permis d’avan-cer. Nous avons voulu procéder par étapes et engager un dialogue permanent avec les Niortais pour qu’ils nous fassent savoir leurs questionnements, leurs inquiétudes, leurs besoins. J’ai rencontré à de multiples reprises des habitants, de façon infor- melle ou lors de rendez-vous à l’Hôtel de Ville, de même que toute mon équipe qui est très présente sur le terrain. Nous avons fait des adaptations à notre projet, des ajustements en matière de station-nement ou de plan de circulation, pour tenir compte des observa- tions de ceux d’entre vous qui ne remettaient pas en cause l’intérêt général. Mais nous avons gardé le cap pour lequel les Niortais nous ont élus et pour lequel je reçois de nombreux témoignages de satis- faction : le cœur de la ville est désormais piéton et le restera. Et nous poursuivons notre objectif de transformation et de renouveau avec, aujourd’hui, de nouvelles phases de travaux.

Vivre à Niort. Quelles sont ces nouvelles phases ?Geneviève Gaillard. Place de la Brèche, les travaux d’aménage-ment de l’avenue des Martyrs de la Résistance se poursuivent et nous aurons cet automne un beau mail, qui permettra de relier de façon très agréable le bas de la Brèche

et le haut, et intègrera mieux l’ave-nue de Paris au cœur de notre ville. Ces jours-ci démarre la construction du parking souterrain et nous veillons particulièrement à la sécu-rité et à la bonne organisation du chantier. Quant au bas de Brèche, nous travaillons de concert avec la Communauté d’Agglomération qui aménage son pôle transports, en pleine cohérence avec le plan de déplacements urbains. Je tiens à rappeler que l’équipe d’architec-tes et de paysagistes missionnée sur la place de la Brèche a intégré les remarques de la concertation avec les usagers qui s’était dérou-lée l’an passé. Comme aujourd’hui, la maîtrise d’œuvre de la nouvelle zone piétonne a analysé toute la concertation que nous avons conduite sur ces espaces publics centraux. Je ne conçois pas que l’on puisse imaginer des aména- gements sans s’être, auparavant, tourné vers les Niortaises et les Niortais.

Vivre à Niort. Précisément, qu’ont dit les Niortais au sujet de notre centre-ville ?Geneviève Gaillard. Sachez que nous reviendrons vers les Niortais, comme nous l’avions fait au cours d’une grande réunion en novembre dernier au Méga CGR, pour leur faire partager le fruit de ces différentes concertations. Nous avons veillé à croiser les points de vue, soit dans les quartiers au plus près des habitants, soit dans des ateliers thématiques, soit encore lors de rencontres spécifiques, avec des jeunes collégiens et lycéens par exemple. Je suis fière de voir combien mes concitoyens répondent présents lorsqu’il s’agit de faire des propositions pour faire évoluer notre ville. Certes, il faut changer des habitudes et rompre avec l’immo-bilisme qui a prévalu pendant des années mais les Niortais nous soutiennent dans cette période de transformation. Ils veulent que nous mettions en valeur notre patrimoine,

le Donjon, le Pilori, la Sèvre et les Halles. Ils veulent que nous permet-tions à tous les usagers de partager harmonieusement les espaces : les familles avec de jeunes enfants, les cyclistes, les jeunes qui veulent des lieux où se retrouver, les personnes handicapées qui sont en droit de pouvoir accéder aux lieux. Nos concitoyens nous ont exprimé leur volonté de faire renaître notre cœur historique pour que notre ville soit plus attractive, plus dynamique, plus porteuse d’activités commerciales et culturelles.

Vivre à Niort. Quelles sont les prochaines échéances de votre projet de cœur de ville ?Geneviève Gaillard. Nous avons souhaité que les travaux s’enchaî-nent rapidement pour coordonner les différents aspects de notre projet jusqu’en 2012. Qu’il s’agisse de notre action en faveur de la rénovation de logements, à travers l’opération OPAH-RU qui commence à porter ses fruits ou qu’il s’agisse des travaux proprement dits. La place de la Brèche entre donc dans une période décisive, avec le parking qui doit être achevé en 2011. Les voiries autour de la Brèche sont réalisées en parallèle et les jardins seront aménagés à la suite, en 2012. Nous avons veillé à attendre la fin des travaux de la CAN sur le parking du Moulin du Milieu pour entrepren-dre celui sur la Brèche, où seront toujours accessibles 200 places environ. Ce n’est que lorsque le parking de la Brèche sera ouvert que nous entreprendrons les travaux place du Donjon. Enfin, les nouvel-les rues piétonnes et les abords des Halles seront réalisés l’an prochain. Je sais que je peux compter sur mes concitoyens pour aborder cette période de travaux avec patience et compréhension : les Niortais auront bientôt un centre-ville à la hauteur de leurs attentes, qui devrait séduire de nouveaux habitants et qui nous vaut déjà des contacts avec des investisseurs.

“Le cœur de notre ville sera à la hauteur de nos attentes”

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Geneviève Gaillard, maire de Niort, députée des Deux-Sèvres

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PlaCe De la brèChe

Quand sera achevée l’avenue des Martyrs-de-la-Résistance ?

Les travaux d’aménagement sur l’ave-nue des Martyrs (voir plan p. 15) ont commencé en janvier et s’achèveront à la fin de l’année. Les concessionnai-res ont fait de grosses interventions sur tous les réseaux souterrains et les terrassements ont suivi. Les étapes : abaisser le talus qui faisait barrage entre la place de la Brèche et l’avenue de Paris, construire la sortie du futur parking souterrain, en haut de l’avenue ainsi que les trottoirs le long des façades. Ensuite, un large mail sera aménagé à l’emplacement de l’ancienne promenade et, à l’automne, 42 platanes seront plantés à la place des anciens érables. C’est à côté de ce mail que seront construits des kiosques destinés à accueillir les petits commerces alimen-taires, actuellement en bas de Brèche.

Quand démarre la construction du parking souterrain ?

Les terrassements débutent le 3 mai pour creuser l’espace qui accueillera le parking souterrain de 530 places, sur deux niveaux. Mais l’installation du chantier a dû commencer mi-avril, en bas à droite de la place, côté avenue Bujault où les érables, très abîmés, ont dû être coupés. Ils seront remplacés par 34 platanes à la fin du chantier. Les camions accèderont au chantier par

l’avenue Bujault où ils pourront circuler à double sens. La Ville a déjà l’expérience réussie du chantier sur le haut de la Brèche où l’excavation s’était déroulée jusqu’au même niveau du sous-sol. Le parking va donc être creusé à la période la plus favorable, à la fois en termes de conditions météo et d’impact sur la circulation.

Quand ouvrira le nouveau parking Brèche ?

La construction du bâtiment du parking devrait démarrer cet été pour une ouverture en novembre 2011. Pendant toute la durée des travaux, 200 places seront maintenues sur la Brèche mais nous sommes incités à aller nous garer dans les parkings alentours : Marcel-Paul, La Roulière, Tartifume ou Moulin du Milieu, dont les travaux seront

terminés mi-mai. Et pour compenser, la Ville et la Sopac lancent une opération spéciale sur le parking de la Roulière : une journée gratuite jusqu’au 15 mai.

Quand seront amé-nagées les rues tout autour de la place ?

L’avenue des Martyrs (voir plan p. 15) sera achevée à l’automne. Elle accueillera la sortie véhicules du parking sou-terrain et sera à double sens. La rue du 14-Juillet sera pour sa part refaite à l’automne prochain pour être elle aussi mise à double sens et conduire à l’entrée du parking souterrain. L’avenue Bujault sera la dernière pièce du puzzle : elle sera refaite à partir de la mi-2011.

Quand seront faits les jardins de la Brèche ?

Le grand espace vert, qui occupera une grande partie des 6 hectares de la Brèche et qui a fait l’objet de la concer-tation avec les Niortais l’an passé, sera réalisé en deux phases. La première partie, en haut de la place, pourra être livrée en novembre 2011, dès que le parking en dessous sera fini. La deuxième phase des jardins, en bas de Brèche, sera aménagée début 2012, à la toute fin du chantier. Et, à l’arrivée, nous serons heureux de pouvoir profiter des jeux pour les enfants, des jardins à thème (quatre saisons, jardin humide ou des oiseaux…) et des 265 arbres plantés dans cet extraordinaire espace qui devrait faire notre fierté.

CŒU

R DE VILLE

Lisez aussi sur www.vivre-a-niort.com

les interviews des techniciens : Stéphanie Ruiz (Deux-Sèvres aménagement) et Christophe

Prévost (Ville de Niort).

Les dates-clefs

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Le nouveau mail sur l’avenue des Martyrs.

En haut des jardins de la Brèche, le miroir d’eau.

Le futur parking souterrain, très clair et aéré.

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La Ville a lancé un grand projet de renouveau du centre-ville

qui va de la place de la Brèche à la Sèvre et intervient dans plusieurs domaines qui intera-gissent : le logement à travers l’opération OPAH-RU (lire VAN n°201) et la lutte contre les immeubles vacants ou insalu-bres ; le stationnement avec

l’optimisation des parkings exis-tants et la création de parkings-relais ; les modes de transports alternatifs grâce à la mise en place de la navette gratuite CitiTan (une deuxième navette devrait être lancée), la piéton-nisation et le schéma directeur pour les vélos ; l’accessibilité aux personnes handicapées et

à mobilité réduite de tout le centre-ville ; la dynamisation commerciale par une action volontariste avec la Chambre de commerce et l’association des Vitrines de Niort ; et enfin, le plus visible, la rénovation de tous les espaces publics et la reconquête de la Sèvre et de notre patrimoine historique.

l e d o S S i e r


De la brèChe à la Sèvre

Les rues devenues piétonnes il y a un an font bien sûr partie

du projet de rénovation du cœur de ville et constituent ce que l’on appelle “les espaces publics centraux” : les rues Ricard, Victor- Hugo, des Cordeliers, du Temple, de l’Arsenal mais aussi les places du Temple, du Pilori et Amable-Ricard. Un deuxième projet engagé par la précédente municipalité et adapté depuis par la nouvelle équipe concerne la place du Don-jon, le bas de la rue Thiers, la place des Halles, la rue Brisson et une partie du quai de la Préfecture (voir plan). Ces différentes parties ont fait l’objet d’études préalables et d’une concertation lancée le 12 novembre dernier dans une grande réunion au Méga-CGR.

oÙ ? Quelles sont les rues et les places concernées ?

QUoi ? Quel est en résumé le projet de cœur de ville de la municipalité ?

QUaNd ? Quand commencent les travaux sur les espaces publics ?

Première étape : après la piétonni-sation mise progressivement en

place (été 2008-été 2009), nous avons eu la possibilité de donner notre avis soit dans les quartiers, soit dans les ateliers de concertation qui se sont déroulés cet hiver. Puis les équipes d’architectes et de paysagistes mis-sionnées sur les différents espaces ont analysé et pris en compte ces expressions plurielles avant de rendre leurs projets d’aménagement. Projets qui seront présentés en mai en avant-première aux participants de la concer-tation et qui nous seront expliqués lors d’un grand rendez-vous public à l’automne. Les travaux, de la Brèche à la Sèvre, vont ensuite s’enchaîner dans un calendrier minutieusement étudié pour permettre le “tuilage” des opérations : les premiers coups de pelle ici n’inter-viendront que lorsque les ouvriers auront quitté les lieux là et les pièces du puzzle seront toutes réunies en 2012.

Les travaux sur la place de la Brèche s’achèveront en

2011 pour le parking, les jardins au-dessus du parking et les voiries ; en 2012 pour les jar-dins sur la partie basse de la place. A l’autre extrémité du cœur de ville, les travaux vont

démarrer rue Brisson, dans le bas de la rue Thiers et place des Halles, en septembre prochain (rénovation des réseaux souterrains) puis de janvier à juin pour les amé-nagements de voirie. Quant aux nouvelles rues piétonnes

et à la place du Temple, elles seront refaites au début de l’année 2011 par secteurs. Enfin, la dernière phase de ce grand renouveau aura lieu en 2012 avec la refonte de la place du Donjon, de la rue Léon-Blum et des Halles.

CoMMeNt ?Comment va se dérouler la refonte du centre-ville ?

Révision générale

Les Halles

Rue Brisson Place des Halles

Place du Donjon

Rue Léon Blum

Rue du Donjon

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PHASE 1 PHASE 2

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CoMBieN ? Combien vont coûter ces différentes phases de travaux du cœur de ville ?

PoUrQUoi ? Pourquoi la Ville se lance-t-elle dans un projet de cette ampleur ?

QUi ? Qui a participé à la concertation publique ?

Les différentes études com-mandées par la Ville avant

d’entreprendre le renouveau du cœur de ville confirment ce que nous pouvons ressentir : fort taux de vacance des loge-ments dans l’hyper centre (jusqu’à 40%) et impression d’abandon de certains immeu-bles, faible taux de renouvelle-ment des commerces et étroitesse de notre centre commerçant, voiries et façades

tristes, domination écrasante de la voiture au détriment des piétons et des cyclistes. Les aspirations des Niortais et de nos visiteurs recueillies dans la phase de concertation ont conforté la municipalité dans son projet : mettre en valeur notre patrimoine bâti, se réap-proprier les espaces jusqu’à la Sèvre pour s’y promener avec plaisir, développer des animations pour attirer les chalands en ville.

D’où la piétonnisation mise en place l’été dernier, la mobilisa-tion de fonds supplémentaires pour la rénovation de logements, la nouvelle politique en matière de stationnement, la transfor-mation en zone de rencontre (20 km/h) de plusieurs rues (de la Boule d’Or, du Petit-Banc, Brisson) et le réaménagement de nos places en lieux de vie (de la Brèche, du Temple et du Donjon).

Nous avons été invités à donner notre point de

vue sur le projet de jardins place de la Brèche dans une concertation qui s’est dérou-lée l’été dernier et a permis d’enrichir le travail de l’archi-tecte Jean-François Milou (lire Vivre à Niort n°197). Une seconde concertation sur les espaces publics – nouvelles rues piétonnes et quartier des Halles – s’est tenue de novembre à mars : une réu-nion publique suivie par 530 personnes au Méga- CGR, 4 ateliers thématiques réunis 3 fois chacun ainsi qu’une enquête réalisée auprès de 400 personnes (Niortais et visiteurs). Les jeunes, peu enclins à venir à des réunions municipales, ont été questionnés dans 3 groupes d’âges différents et même la voix des plus petits s’est fait entendre grâce à leurs représentants au Conseil municipal enfants. Enfin les conseils de quartier ont eu bien sûr la possibilité de débattre et de s’exprimer sur le cœur de ville. Au final, un énorme brassage d’idées, d’échanges et de propositions pour dessiner à plusieurs mains ce cœur de ville que nous partageons. Les travaux place de la Brèche

devraient représenter un total de 40 millions d’euros, qu’il s’agisse du haut de Brèche déjà réalisé avec le cinéma et les autres bâtiments, du parking souterrain, des voiries autour de la place et des jardins. En ce qui concerne les abords des Halles

et la place du Donjon, le montant prévisonnel est de 3,4 millions d’euros que l’Etat et la Région vont en partie financer. Enfin, la rénovation des nouvelles rues piétonnes et de la place du Temple sont estimées à 1,71 millions d’euros, auxquels l’Etat va aussi apporter son concours à

hauteur de 380 000 euros et la Région 210 000 euros. Des investissements ambitieux pour transformer Niort, rendre notre ville plus belle et plus attractive et générer une belle source d’activités pour les nombreuses entreprises retenues pour ces travaux.

A lire aussi sur www.vivre-a-niort.com

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Nouvelle perspective sur les Halles et le Donjon, avec la création d’une vraie place et la rénovation de la rue Brisson.

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Pour aller de l’hôpital à la maison d’arrêt, Claudette Hugon emprunte des trajets variés, mais toujours

à pied. Ça l’aide à prendre du recul avant de rencontrer ses patients dans l’un ou l’autre de ses deux lieux de travail. Cette marcheuse à la mince stature et au regard décidé est psychologue au centre hospitalier depuis quinze ans. “Maintenant, je suis spécialisée dans les gens qui ont eu à faire avec la justice, exposetelle. J’ai un mi-temps à la maison d’arrêt, et un mi-temps à l’hôpital auprès des auteurs d’agres- sions sexuelles et de violences conju-gales sous obligation de soin.”Prison, hôpital, traumatismes, soins… L’univers professionnel de Claudette, ce sont les faces cachées de notre humanité. Celles enfermées derrière des murs ou à l’intérieur des crânes. Son métier s’exerce dans la discrétion. Ses patients sont des personnes mises au ban de la société en raison d’actes qu’ils ont commis. Des personnes dangereuses ? Elle rectifie : “On confond

la potentialité de la personne à com-mettre un crime avec le fait qu’elle ait déjà été capable de quelque chose.” Et souligne : “le devoir de la société est aussi de rappeler que le risque zéro n’existe pas.”

Claudette porte une grande attention aux mots, ceux qu’elle emploie et ceux prononcés par son interlocuteur. A propos de son métier, elle dit : “Ce n’est pas à moi, c’est à la personne de trouver l’articulation pour construire sa vie en respectant ce qu’elle ressent, tout en respectant la société. Cela rejoint la demande sociale, mais ne se réduit pas à ça.” Lors d’un premier

entretien avec un patient, elle explique son rôle avec ces mêmes mots. Or, se respecter soimême n’a rien d’évident, ajoutetelle : “Ça surprend, mais en prison on rencontre des gens souvent trop intransigeants avec eux-mêmes. Ils veulent coller à un idéal et ne res-pectent pas ce qu’ils sont.” Entre la psy et le patient, la relation qui s’instaure vise à apprendre à parler pour de vrai. “Or, ça prend forcément du temps : cela fait des années qu’ils parlent en mettant de côté ce qu’ils ressentent.”

La patience, les choses de la vie qui prennent du temps, Claudette connaît. Ses origines terriennes et son parcours

lui ont enseigné que rien n’est jamais acquis, ni définitivement fermé. A 18 ans, bac sciences en poche, cette Charentaise, petitefille d’agriculteurs, projette de devenir ingénieur agronome. Des circonstances familiales en décident autrement et il lui faut gagner sa vie tout en étudiant. Elle fait alors une licence de psycho. Puis, pour des raisons de santé cette fois, elle doit interrompre ses études. Elle devient éducatrice auprès de jeunes en difficulté… jusqu’au moment où elle décide de reprendre sa formation et obtient enfn son diplôme de psychopathologie clinique, avant de postuler à Niort.

Longtemps référente régionale d’une association professionnelle, la psy continue à intervenir lors de colloques, rencontrant des chercheurs et des soignants d’autres équipes. Une ouverture indispensable dans ce métier éprouvant, où il faut savoir se remettre en question. Pour se ressourcer, Claudette cultive son jardin, pratique la méditation. Mais surtout, elle marche. Cet hiver, elle a parcouru, seule, quelques centaines de kilomètres de sentiers côtiers en Bretagne. Au sein de son équipe, comme à l’extérieur, elle défend tant l’importance du service public que l’humanité des prises en charges. “Pour faire ce métier, il faut croire en l’homme. Et en même temps, accepter ses limites, son impuis-sance. On ne contrôle pas tout.”Sur l’enfermement, Claudette a aussi des choses à dire : “à Niort, même si la prison est vétuste, il y a un côté humain. Les surveillants et les détenus se connaissent, l’autorité peut être aussi bienveillante.” Et puis elle confie : “En prison, je rencontre une vitalité, une énergie, que je ne sens nulle part ailleurs autant. C’est une belle leçon ! Ça me met les pieds sur terre par rapport à la réalité sociale ; à l’humain en chacun de nous. Et c’est en allant en prison que je me suis le plus aperçu de la violence ordinaire, quotidienne, à l’extérieur.”

Véronique Duval

“… il faut croire en l’homme. Et en même temps accepter

ses limites.”

Une psy entre les murs


Claudette Hugon

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La ville aura des fourmis dans les jambes les 21 et 22 mai. Un mois avant la fête de la musique, c’est

à la fête de la danse que nous serons conviés avec Les Essais chorégraphi-ques. Les interprètes investiront la ville, prendront pour scènes des espaces publics et nous inviteront à entrer dans la danse.L’originalité de l’événement de l’association régionale Les Eclats tient dans la relation proposée entre artistes et public : de simple spectateur, ce dernier pourra se muer en observateur critique, dialoguer avec les interprètes et, le samedi, les rejoindre le temps d’une chorégraphie de groupe ou d’un bal. Avec ces Essais, Marion Bati, directrice artistique, veut “donner au public à voir, à sentir et à vivre le travail du danseur et celui de l’écriture de la danse.” L’instigatrice du festival régional Les Eclats chorégraphiques souhaite ainsi “per-mettre aux gens d’aller voir des specta-cles avec de nouvelles clés”, avec le soutien des partenaires de l’opération, tels le Centre national des arts de la rue et la Ville.En deux jours et cinq mouvements, ces clés seront à chercher de l’Espace niortais au parvis des Halles, de la rue VictorHugo au Moulin du Roc (lire encadré). Vendredi aprèsmidi, huit danseurs se succèderont dans quatre lieux du centreville. Chacun interprètera un court solo qu’il adaptera aux différents espaces. Ainsi Agnès Pelletier et Fred Werlé, bien connus des Niortais, expérimenteront devant le Pilori une recherche pour la prochaine création de la compagnie Volubilis. Percussions corporelles (Stéphane Toumback), mime (PierreCharles Durouchoux), improvisation (Wendy Cornu)... Dans le grand “melting pot” de la danse contemporaine, chaque artiste a suivi diverses influences pour ouvrir sa propre voie. Un médiateur

présent sur chaque lieu engagera le dialogue avec le public. A 17h, tous les solistes se rassembleront rue VictorHugo pour une unique performance sans répétition préalable. Hasard ou bazar ? À vivre en direct ! Enfin, à 19h et 20h, rendezvous sur le parvis du Moulin du Roc pour découvrir Si trois = trois, toute nouvelle créa tion de la compagnie Ex Nihilo. Au contact du bitume et du vent, ce trio donne à voir une danse puissante et charnelle, d’où émergent énergie brute et émotion à fleur de peau. Le samedi, nous pourrons à notre tour vivre cette expérience de danse dans la ville : Durant la journée, nous appren

drons une chorégraphie d’ensemble avec Le grand groupe. Cette partition collective encadrée par Claire Servant sera présentée au public entre 16h et 17h à l’Espace niortais. Le soir, sortons nos sou liers vernis pour le P’tit bal : musette, madison et java, à 20h sur le parvis du Moulin du Roc. Christine Corday et ses danseurs nous aideront à vous lancer

sur la piste. Autour de cellesci, des cana pés à histoires tendront leurs accoudoirs entre 15h et 22h : ceux de la compagnie la Baleinecargo, accueillie en résidence par le Cnar pour sa création Confidences sur canapés (lire p.23). Sur les bords de la Sèvre, on y danse, on y danse…

Véronique Duval

Deux jours toutes danses dehors ! Avec ses Essais chorégraphiques, l’association Les Eclats installe des danseurs en centre-ville le 21 mai et le lendemain, elle nous invite à danser.

V o s l o i s i r s


21 et 22 mai

Entrez dans les danses

Vendredi 21 mai De 14h à17h, huit solos courts

square Henri-Georges-Clouzot (Petit théâtre de verdure), Parvis des Halles, rue Victor-Hugo et devant le Pilori.

De 17h à17h30 Entrez dans le grand b’hasard, rue Victor-Hugo.

De 18h à 19h30, séance pré- paratoire au bal du lendemain, encadrée par Christine Corday, sur inscription.

À 19h et 20h, Si trois = trois, par la Cie Ex Nihilo sur le parvis du Moulin du Roc (jardins François Mitterrand).

Samedi 22 mai De 9h30 à 16h : stage Le grand

groupe encadré par Claire Servant. Représentations à l’Espace niortais (mairie) à 16h, 16h30 et 17h.

À 20h sur le parvis du Moulin du Roc : Le P’tit bal de Christine Corday, animé par le groupe Les Éclatés. Autour, Confidences sur canapés.

Ouvert à tous et gratuit. Inscription préalable au 05 46 43 28 82 pour la préparation au bal le 21 mai. Inscription et adhésion nécessaire (5 euros) pour le stage Le grand groupe le 22 mai.

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V o s l o i s i r s

maisons de quartier

CLou BouCHETMaison de quartier, bd de l’Atlantique, tél. 05 49 79 03 05.

Semaine du sport à sensation, du 5 au 8 mai (lire p.13).

GoiSE - CHAMPCLAiRoT - CHAMPoMMiERMaison de quartier, 20 place Germaine Clopeau, tél. 05 49 28 35 46.

Assise dans la ville : parcours fléché à partir du 17 mai (lire p.12).

Apérocagettes, le 25 mai à 18h. Petit déjeuner entre voisins, le 26 mai de

8h30 à 10h.

SAiNT-FLoRENTMaison de quartier, 189 avenue Saint-Jean-d’Angély, tél. 05 49 79 23 89.

Weekend familles à Royan, baignade, promenade en bateau, zoo de La Palmyre, les 22 et 23 mai.

SouCHÉConseil de quartier, tél. 05 49 78 75 44.

Action Téciverdi , musique. “L’Arbre à musiques”, le 1er mai de 15h à 19h. Gratuit (lire p. 4).

Action Téciverdi, soirée lecture. “L’Arbre à histoires”, le 28 mai de 18h à 20h, à la maternelle JeanMermoz. Gratuit (lire p. 5).

TouR-CHABoT Maison de quartier, rue de la Tour-Chabot, tél. 05 49 79 16 09.

Sortie au festival Musiques métisses à Angoulême, le 22 mai.

Fête de quartier : structures gonflables, karaoké, balade seminocturne, tournoi de foot... Repas et bal, les 28 et 29 mai.

Enfance et jeunesse

CoNSERVAToiRE DE MuSiquE ET DE DANSE Place Chanzy. Rens. 05 49 78 71 71.

Portes ouvertes les 25 et 26 mai (lire p. 26).

MÉDiATHèquE 9 bd Main. Rens. 05 49 78 70 73 ou 05 49 78 70 81.

Bébés lecteurs, les 6 et 20 mai à 10h30, sur réservation. Gratuit.

Heure d’éveil à la bibliothèque du ClouBouchet : Les parents de petite pousse, le 12 mai à 10h et à 11h. Gratuit.

La Ronde des mercredis dans les biblio thèques de quartiers de 10h à 12h “Le cochon”. À Souché (Lambon) le 5 mai ; au ClouBouchet le 12 mai ; à SaintFlorent le 19 mai ; à SaintePezenne le 26 mai. Gratuit.

Heure du conte, les 5, 12, 19, et 26 mai à 16h. Séance du 19 mai avec des élèves du conservatoire. Gratuit.

MouLiN Du RoC9 bd Main. Rens. 05 49 77 32 32. www.moulinduroc.asso.fr

Théâtre. Le meunier hurlant, à partir de 10 ans, le 20 mai à 18h30.

sportRens. service municipal des Sports, tél. 05 49 78 77 91.

ATHLÉTiSME (stade René Gaillard) Tour interclubs N2, le 9 mai de 11h à 17h30

(lire p. 26).

CyCLiSME (course en ville) 16e Nocturne des Ponts, le 14 mai de 20h

à 22h (lire p. 24).

FooTBALL (stade RenéGaillard) Chamois niortais/Pau FC, le 8 mai à 18h. Journée féminine de football, le 13 mai de

9h à 17h (lire ci-contre). Chamois niortais/Anglet, le 22 mai à 18h.

HANDBALL (salle Omnisports) NHBS/Club Omnisports de Vernouillet, le

2 mai à 16h.

HiPPiSME Championnat départemental de dressage,

hunter et sauts d’obstacles, au centre équestre le 13 mai de 9h à 18h.

Courses hippiques à l’hippodrome de Roma gné, le 30 mai à partir de 14h (lire p. 8).

PATiNAGE (patinoire) Gala de patinage de l’Association nior

taise des sports de glace (ANSG), “Au fil des âges”, les 21 et 22 mai à 20h15.

RANDoNNÉE (départ parking centre commercial Carrefour)

Randonnée à pied ou à vélo, Vélo Club Niortais, 05 49 28 14 52, le 2 mai de 7h30 à 13h.

RALLyE AuToMoBiLE 5e Classic Val de Sèvres, les 15 et 16 mai.

Rens. 05 49 06 07 07 ou www.automobileclub79.com

RuGBy (stade Espinassou) Challenge Drop, le 30 mai de 8h30 à 19h.

TENNiS DE TABLE (centre municipal de Champclairot)

Niort Souché Pro A dames/Joué les Tours, le 4 mai à 19h30.


Journée de la footballeuseLes pelouses du terrain d’honneur et du terrain annexe du Stade René-Gaillard seront foulées par des sportives inhabituelles le 13 mai. Entre 200 et 300 footballeuses chausseront leurs crampons pour participer à la Journée féminine de football des Deux-Sèvres, organisée pour la première fois à Niort par le FC féminin niortais et le district de foot du département. L’occasion pour les filles de se rassembler, de partager leur passion et faire connaître leur sport, encore méconnu du grand public. Festi-foot, tournois et challenge Ghislaine Charrier, de 6 ans à la catégorie senior, les fans de ballon rond enchaîneront les matches. Peut-être les licenciées du FC féminin niortais se distingueront-elles ? Une équipe seniors est montée en division d’honneur depuis sep-tembre dernier et de jeunes footballeuses du club se sont déjà fait remarquer pour leur jeu.

Le 13 mai de 9h30 à 17h, 105 av. de la Venise verte. Gratuit.

Depuis 2005, des centaines d’établissements ouvrent leurs portes dans toute l’Europe jusqu’à une heure tardive pour la Nuit des musées. De Varsovie à Madrid, les conservateurs font preuve d’imagination pour animer ces nocturnes. Le musée d’Agesci apporte sa pierre à l’édifice en nous don-nant rendez-vous le 15 mai pour un concert-conférence sur “Le prince troubadour,

Guillaume IX”. Cette rencontre musicale sera animée par Christian Rault, luthier invité par l’association Les amis des musées. A la suite, le conser-vateur en chef du musée, Christian Gendron, nous guidera dans une présentation d’ins-truments médiévaux réalisés par Auguste Tolbecque, le luthier niortais du XIXe siècle.

Le 15 mai de 19h à 23h, 28 av. de Limoges. Entrée gratuite.

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Les 28 et 29 avril prochains, au Moulin du Roc, la librairie des Halles et l’Hydragon nous invitent à rencontrer quatre auteurs à la plume trempée dans les eaux troubles de notre société. Après des rencontres scolaires vendredi après-midi, la soirée se passera au ciné avec Une affaire d’État. Le film, tiré du roman Nos fanstas- tiques années fric de Dominique Manotti, sera suivi d’un débat en sa présence. Son dernier opus, Bien connu des services de police, nous plonge dans la vie d’un commissariat de banlieue. Samedi après-midi, ce temps fort se poursuivra dans la galerie avec les quatre auteurs. Christian Roux, qui est aussi musicien, pose la question de la violence infligée aux plus faibles dans Kadogos. Dans L’ultime défi de Sherlock Holmes, Jules Stomboni et Olivier Cotte ont brillamment adapté en BD le polar de Michael Dibdin, qui voit Holmes affronter

Jack l’éventreur ! Dès 14h, s’ouvrira l’exposition de planches origina-les de cet album. Un débat sera animé de 15h30 à 17h, suivi de dédicaces et vente de livres. “Nous voulons que le public rencontre des auteurs qui nous tiennent à cœur” témoignent les libraires à l’origine de cette ini-tiative soutenue par la Ville, dont les deux enseignes sont labelli-sées “librairies d’excellence” par la Région.

Le 28 mai à 21h et le 29 mai de 14h à 18h au Moulin du Roc. Tarif cinéma le 28 mai, gratuit le 29 mai.

Carte blanche pour romans noirs

Confidences sur canapésLe Centre national des arts de la rue nous tend les accoudoirs sur le parvis du Moulin du Roc, samedi 22 mai de 15h à 22h. Accueillie en rési-dence à Boinot du 12 au 14 mai, la compagnie La Baleine-cargo effectue une sortie d’atelier de sa création en cours, Confidences sur canapés. Le propos ? Dans un étonnant cimetière de canapés, des specimens oubliés attendent. Il suffit d’avancer au milieu des allées pour qu’ils se mettent à parler. Asseyez-vous, écoutez : ça murmure dans tous les coins. Enfoncez-vous au plus profond du cimetière, vous entendrez des histoires qui nous ressemblent et qui peut-être nous rassemblent… Cet événement est relié à deux manifestations niortaises dont le Cnar est partenaire : Les Essais chorégraphiques et Assise dans la ville (lire p. 21 et 12). Sachez aussi que si d’aventure, vous avez de vieux canapés à donner, le Cnar est preneur pour compléter l’installation.

Le 22 mai de 15h à 22h, parvis du Moulin du Roc. Gratuit. Contact : 05 49 77 32 41.

Monstrueux bazarEntrez dans Le Souk des Miracles. Le Rafiot, troupe amateur du théâtre de la Chaloupe, vous invite à une “déambulation artistique et nocturne” les 20, 21, 25, 27 et 29 mai, chemin des Côteaux de Ribray. Mais attention, cette comédie déjantée est réservée aux “spectateurs tout terrain”. Il faudra suivre les acteurs dans leur progression en plein air, pendant près deux heures. Au fil des étals, des person-nages repoussants vous propose- ront potions magiques, gants à dix doigts et autres articles fantasti- ques destinés à vous enlaidir. Mis en scène par Joël Picard, ce spectacle est un assemblage de textes “truculents et monstrueux”. Moins de 12 ans, s’abstenir…

20, 21, 25, 27 et 29 mai, à 21h15, 30 chemin des Côteaux de Ribray au théâtre de la Chaloupe. Réservation obligatoire au 05 49 73 53 17.

Arpèges sacrésL’ensemble de musique ancienne Le Festin d’Alexandre recevra le groupe vocal Arpège de Bordeaux à l’occasion d’un concert qui sera donné dimanche 30 mai, à l’église Saint-Etienne. Chœurs et orchestre interpréteront les cantates BWV 131 et 150 de Jean-Sébastien Bach et le Stabat Mater du compositeur italien Emanuele D’Astorga, jamais joué en Poitou-Charentes. Basé à Parthenay, le Festin d’Alexandre a pour but de “faire connaître et apprécier la musique des époques Renaissance, baroque et classique”. Dirigé par le concertiste niortais Joël Cartier, il réunit des musiciens “aux connaissances et aux talents particuliers”, qui jouent sur des instruments anciens ou copies d’anciens adaptés aux répertoires abordés.

30 mai, à 16h30, à l’église Saint-Etienne, 50 rue Gambetta. Rés. au 05 49 35 12 42 ou 06 10 82 43 53.

Attention, jeunes talents La jeune création musicale niortaise sera à l’honneur au Camji le 29 mai. Metal ou dub, afrobeat et jazz, le Camji concocte une programmation riche en mélange de genres et de talents. Mais audelà d’une simple salle de concerts, notre scène a une mission de sensibilisation à la musique. Dans ce cadre, elle accueille les élèves d’un atelier d’écriture et de composition du lycée PaulGuérin les 4, 5 et 10 mai : trois jours de répétition pour appréhender les conditions d’un live… Qui aura lieu samedi 29 mai lors une soirée intitulé “création musicale”. Ils partageront la scène avec la classe de musiques actuelles du Conservatoire. Les élèves d’Arnaud Quévédo présenteront Vibrations diverses. Un voyage sonore expérimental qu’ils auront pu répéter la veille sur place avec l’appui des professionnels du Camji.

3, rue de l’Ancien-Musée le 29 mai à 21h. Entrée libre.Tél. 05 49 17 50 45 ou www.camji.com

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V o s l o i s i r s

TiR À L’ARC (Stade Massujat) Compétition Fita et Fédéral, le 29 mai de

14h à 18h (lire p. 25).

conférences et ateliers

AMiS DES ARTSConférences à la CCI, 10 place du Temple. Rens. 05 49 73 30 48.

Action Téciverdi. “Existetil un art écologique ?”, par Guy Tortosa, le 6 mai à 20h30. Gratuit (lire p. 4).

ESPACE ExPRESSioNS13 rue Thiers. Rens. 06 86 51 66 12.

Ateliers nature de Stéphane Guilloteau, les mercredis de 15h à 17h30. le 5 mai, jardin d’intérieur ; le 12 mai, les aromatiques ; le 19 mai, plantes pour l’extérieur ; le 26 mai, plantes pour l’intérieur. Gratuit sur inscription.

MouLiN Du RoC9 bd Main.

Rencontres Polars, le 28 mai à 20h et le 29 mai et 14h à 18h. Gratuit (lire p. 23).

MuSÉE D’AGESCi 28 av. de Limoges. Rens. 05 49 78 72 00.

La Nuit des Musées, le 15 mai de 19h à 23h (lire p. 22).

SoCiÉTÉ HiSToRiquE ET SCiENTiFiquE DES DEux-SèVRES Hôtel municipal de la vie associative, 12 rue Joseph Cugnot. Rens. 05 49 09 58 76.

“Les archives de l’imprimerie Chiron de Niort”, par Mme Dutruc, le 19 mai à 18h.

uNiVERSiTÉ iNTER-âGEConférences à la CCI, place du Temple, les jeudis à 14h30. Rens. 05 49 73 00 59. http://uia.niort.free.fr

“Glenn Miller : le jazz français de la liberté”, par J. Neveu, le 6 mai.

“L’Indonésie, l’unité dans la diversité”, par A.M. Harrison, le 27 mai.

L’ART D’êTRE SoiRens. 05 49 78 93 66 ou 06 22 75 47 49.

Action Téciverdi, atelier de peinture. “L’Arbre, les racines de la créativité”, le 15 mai de 14h à 17h, 11 rue de Souché. Gratuit (lire p. 4).

spectacles

CAMJi 3 rue de l’Ancien-Musée. Rens. 05 49 17 50 45. www.camji.com

Vidéo. Soirée courts métrages dédiée à Charlie Mars, le 20 mai à 20h30.

Nu Jazz / Jazz Electro. Get The Blessing + Minimal Orchestra + Neox, le 21 mai à 21h.

Hip hop / Electro. Scream Club + Gachette of the Mastiff, le 22 mai à 21h.

Musique. Créations musicales, le 29 mai à 21h (lire p. 23).

CENTRE-ViLLE Théâtre de rue. Sortie d’atelier de la

Cie Baleinecargo, Cimetière de canapés, le 22 mai de 15 à 22h. Gratuit (lire p. 23).

Danse. Les Essais chorégraphiques, les 21 et 22 mai. Gratuit (lire p. 21).

LA CHALouPE30 chemin des Côteaux de Ribray. Rés. 05 49 73 53 17.

Théâtre. Le Souk des miracles, Le Rafiot, les 20, 21, 25, 27 et 29 mai, à 21h15 (lire p. 23).

EGLiSE NoTRE-DAMERue Notre-Dame. Rés. 05 46 00 13 33.

Musique baroque. Barocco a Capella 2, Mensa Sonora, le 16 mai à 17h (lire p. 25).

EGLiSE SAiNT-ETiENNE50 rue Gambetta, Rés. au 05 49 35 12 42 ou 06 10 82 43 53.

Musique sacrée. Le Festin d’Alexandre, le 30 mai à 16h30 (lire p. 23).

LyCÉE JEAN-MACÉ20 rue Gustave-Eiffel.

Théâtre d’impro. Finale Impro ados quartiers (IAQ), le 4 mai à 20h30. Gratuit (lire p. 7).

MouLiN Du RoC9 bd Main. Rens. 05 49 77 32 32. www.moulinduroc.asso.fr

Musique. Renaud GarciaFons, le 18 mai à 21h.

Théâtre. L’orchestre en sursis, le 27 mai à 20h30 et le 28 mai à 18h30 (lire p. 8).

oVNiParc des expositions. Rés. [email protected]

Concours d’orchestres d’harmonie le 30 mai de 9h à 16h. Gratuit (lire p. 25).

PATRoNAGE LAïquE40 rue Terraudière

Théâtre. L’Entre soeurs, Cie Boutabouh, le 21 mai à 20h30 et le 22 mai à 14h30 et 17h30 (lire p. 25).

SALLE DES FêTES DE SAiNTE-PEzENNERue du Moulin d’Âne. Rés. 05 49 35 59 25.

Avant que tu ne partes, les Locataires, le 14 mai à 20h30 (lire p. 26).

SquARE HENRi-GEoRGES CLouzoTDerrière le parking du Moulin du Milieu.

Action Téciverdi, Ciné concert. “Ciel d’eau”, le 28 mai à 22h. Gratuit (lire p. 5).

expositions

ESPACE ExPRESSioNS MACiF-SMiP13 rue Thiers. Rens 05 49 09 30 25.

Peinture. “Paysages intérieurs”, Pierre Bastard, jusqu’au 11 mai. Entrée libre.

Installation. Jérôme Clair, du 13 mai au 6 juillet.


En toutes lettresLettres en volume, créations calligraphiques sur feuilles de peuplier, sur robes et kimo- nos… Pour fêter ses dix ans, l’association niortaise Ecriture vers l’art investit le Donjon avec une exposition étonnante. Du 22 mai au 27 juin, “Jardin des T, jardins divers” nous proposera de découvrir la lettre dans tous ses états, avec un parcours en quatre salles. L’une explo- rera l’histoire de l’écriture, de ses origines en passant par ses variations médiévales jusqu’aux créations contemporai-nes. Pour l’association présidée par Chantal Fraigneau, la calli-graphie est au service de l’ex-

pression artistique : les travaux exposés dans une autre salle mêleront écriture et peinture, gravure et collages. La visite se poursuivra sur le thème du végétal, avec des créations sur bois de peuplier déroulé et autour du thé. “Samouraï” ou “poussière d’étoiles”, un défilé de robes d’écriture invitera au rêve lors du vernissage le 28 mai à 18h.

Du 22 mai au 27 juin de 10h à 12h30 et de 14h à 18h tous les jours sf le lundi. Visite commentée par Chantal Fraigneau le 29 mai à 15h, sur inscription, tél 05 49 78 72 00.

Vitesse nocturneLa nuit, l’adrénaline est différente…” confie Thierry Mathé, président de la Pédale Saint-Florentaise. Cette association organise le 14 mai la 16e édition de “La nocturne des ponts”. Seule course cycliste qui se déroule en cœur de ville, elle est classée Ufolep et s’adresse à un maxi- mum de 60 participants licenciés de 1re, 2e et 3e catégories. Sur une boucle d’un kilomètre au départ des Vieux Ponts, les coureurs engagés devront pédaler pendant plus d’une heure en empruntant le quai de la Préfecture, les Ponts puis le boulevard Main et la rue Baugier. Une distance très courte qui pousse les sportifs à rouler très vite, en moyenne à 40km/h. “Une nocturne, c’est un vrai spectacle !” conclut Thierry Mathé.

Le 14 mai. Départ à 20h15 sur le petit parking des Vieux-Ponts, jusqu’à 22h. Contact : 05 49 75 68 23. Gratuit.

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orchestres de haut volRéunies au Parc des expositions de Noron, une quinzaine de formations participeront le 30 mai au 8e concours pour les orchestres d’harmonie, organisé par l’Orchestre à Vent de Niort. Au programme, des concerts gratuits qui permet-tront aux musiciens d’amélio-rer leurs presta tions devant un jury de professionnels. En effet, ils ne seront pas en compétition mais joueront afin d’être évalués sur la justesse, le répertoire ou l’équilibre de leur groupe. Un véritable travail pédagogique… et un moment de convivialité musicale.

Le 30 mai, concerts de 9h à 16h, au Parc des expositions. Gratuit. Contact : [email protected]

Chœur baroqueChœur vibrant dans l’église Notre-Dame, l’Ensemble vocal de l’Abbaye royale de Celles-sur-Belle sera l’invité de Mensa Sonora dimanche 16 mai. Au programme de ce concert, trois compositeurs allemands qui ont définitivement marqué la musique sacrée Outre-Rhin. Schein et Schütz ont su s’inspirer des nouveautés de la musique baroque italienne pour les intégrer à leurs compositions. Bach portera plus tard le style allemand à son apogée. Sous la direction de Manuel Simonnet, les choristes interprèteront son Singet dem herrn ou le motet funèbre de Schütz Das ist je gewisslich wahr, accompagnés par Bruno Boulangé à l’orgue et Sabine Louys au violoncelle.

Barocco a cappella 2, le 16 mai à 17h à Notre-Dame. Réser-vations au 05 46 00 13 33 ou [email protected]

Enfant unique de ses royaux parents, la princesse Violette grandit dans un monde où ses moindres désirs sont exaucés. Mais un jour, on lui annonce l’arrivée prochaine d’une petite sœur… Violette n’est pas d’accord, mais alors pas du tout ! Or une sorcière, Blanche et Noire, cherche justement une petite fille qui ne voudrait pas de sa sœur…

L’entre sœurs, dernière création de la compagnie Boutabouh, est à découvrir au Patronage laïque les 21 et 22 mai. Ecrit par Dominique Drugeon et Isabelle Pineau et mis en scène par Anne Marcelle, ce conte moderne plonge le public dans un monde vu à hauteur d’en-fant. Fantasmes, rêves et réalité s’entremêlent dans un univers très

visuel à l’atmosphère fantastique, où les différents personnages appa-raissent en marionnettes, jeux d’ombres et comédiennes. A décou-vrir en famille, à partir de 6 ans.

Au Patronage laïque le 21 mai à 20h30, le 22 mai à 14h30 et 17h30. Réservation par courriel [email protected]

et ta sœur ?

rock et belles américainesLe cœur du parc des expositions de Noron battra au rythme de l’Amérique dimanche 23 mai. Pour fêter ses dix ans, le club Hell’s Bielles y organisera pour la première fois son country festival baptisé “AmericaNiort”. Cette journée sera l’occasion d’une grande concentration de quelque trois cents voitures, motos et camions, autant de véhicules mythiques tous plus rutilants les uns que les autres. Vous pourrez les approcher et avec un peu de chance, faire un tour en HarleyDavidson ou en Cadillac. Au programme également : danse country et à 15h, un concert avec Eddy Deville et Johnny Rock, les sosies d’Edddy Mitchell et de Johnny Halliday. Oh yeah !

23 mai, de 9h à 18h, au parc des expositions de Noron. Entrée libre sauf concert. Réservations : 06 15 22 46 05 ou [email protected]

De l’art de manier l’arcPlus de 100 tireurs seront réunis au stade Massujat le 30 mai pour deux épreuves qualificatives aux Champion- nats de France de tir à l’arc. La première est une compétition de la Fédération internationale de tir à l’arc à 70 mètres,

discipline olympique pratiquée en indi-viduel ou par équipe, et la deuxième est un Fédéral, tir à 50 mètres en individuel. Toutes les catégories de sportifs seront présentes, des benjamins à partir de 11 ans aux super-vétérans de plus de 60 ans. Et parmi eux, des membres des Archers niortais. Notre club est labellisé “Arc argent” en raison de ses bons résultats mais aussi grâce à la qualité de son organisation et de ses structures, comme moins de 60 clubs en France sur plus de 1600. Notons que la veille, le samedi, les plus jeunes participeront à une rencontre de tir à 15 mètres.

Le 29 mai de 14h à 18h, rencontre jeunes. Le 30 mai de 8h à 18h, compétitions Fita et Fédéral, au stade Massujat, rue de Massujat. Gratuit. http://pagesperso-orange.fr/archers.niortais/

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V o s l o i s i r s

LA RouSSiLLE - LE CABiNET DE GiNETTE74 rue du Moulin. cabinetginettes.blogspot.com

Installation. Conserve de Ginette Sarazin, du 10 au 31 mai. Présence de l’artiste, les 21, 22 et 23 mai de 14h à 19h.

LE PiLoRiPlace du Pilori.

Photographie. Le tirailleur, traces de mémoire de Philippe Guionie, du 10 au 27 mai de 13h à 19h30 du mardi au samedi (lire p. 12).

MuSÉE Du DoNJoN Rens. 05 49 78 72 00 ou 04.

Calligraphie. Exposition d’Ecriture vers l’Art (EVA), du 22 mai au 27 juin (lire p. 24).

Peintures, dessins et estampes de la donation JeanneChristine Ouvrard.

Peinture. Aquarelles de René Trouvé, jusqu’au 31 mai.

sorties

PARC DES ExPoSiTioNSRens. 05 49 78 71 10. www.foirexpo-niort.com

Foirexpo “Destination bois”, du 1er au 9 mai, de 10h à 20h et jusqu’à 23h pour le village des saveurs (lire p. 6).

“AmericaNiort”, Hell’s Bielles, le 23 mai de 9h à 18h (lire p. 25).

visites

oFFiCE DE TouRiSMERue du 14 juillet, place de la Brèche. Rens. 05 49 24 18 79. Sur inscrip.

Visite guidée de l’entreprise Equipement et Construction Electrique (ECE), le 19 mai à 8h15.

cinéma

MouLiN Du RoCProgrammation. Rens. 05 49 77 32 32.

La prima linea, de Renato de Maria, du 5 au 11 mai.

Téhéran sans autorisation, de Sepideh Farsi, du 5 au 11 mai.

Bernard ni Dieu ni Chaussette, de Pascal Boucher, du 5 au 11 mai. Rencontre avec le réalisateur le 11 mai.

Les Arrivants, de C. Bories et P. Chargnard, du 12 au 18 mai.

Le Temps des grâces, de Dominique Marchais, du 12 au 18 mai.

Life during wartime, de Todd Solondz, du 19 mai au 1er juin.

Festival Takavoir, le 8 mai à partir de 14h30. Gratuit (lire p. 7).

MÉGA CGRRens. 0892 688 588.

Tout le programme sur www.vivreaniort.com


À petits pas et à toute voixValentin a envie d’apprendre la guitare ? Margot rêve de faire de la danse contemporaine ? Votre ado voudrait rejoindre un atelier jazz ou musiques actuelles ? C’est le moment de venir découvrir les quelque 25 disciplines enseignées au conservatoire. Mardi 25 mai à partir de 17h15 et mercredi 26 mai tout l’après-midi, l’école de musi-que et de danse vous ouvrira grand ses portes pour que vous puissiez emplir vos yeux et vos oreilles. Et poser toutes les questions pratiques sur les différents enseigne-ments… Ce sont les plus jeunes pousses de l’école qui, à tous les étages, vous feront partager leur talent naissant. Et en prime, un conte musical, L’Escargot et la Sorcière, vous sera offert par les tout-petits des classes d’éveil (à 17h15 le 25 mai et à 14h le 26 mai, aux studios de danse en rez-de-chaussée).

Le 25 mai de 17h15 à 19h (musique) et jusqu’à 21h30 (danse) ; le 26 mai de 14h15 à 19h (musique) et de 13h30 à 18h30 (danse), conservatoire, centre Du Guesclin, place Chanzy, tél. 05 49 78 71 71.

Avant que tu ne partesLes locataires” ont signé un bail pour occuper la salle des fêtes de Sainte-Pezenne… Bail d‘un soir, le 12 mai, le temps d’inter-préter Avant que tu ne partes, pièce de théâtre écrite par Jean-Jacques Farge. Enseignant dans une école du quartier, il a été récompensé pour ce texte au concours de manuscrits de théâtre de Clermont-Ferrand en 2008 et par le grand prix du théâtre de Versailles en 2009. Avec humanité et humour, il met en scène les cinq années d’attente de l’amoureux d’une ethnologue, enlevée par des militaires en Amérique du Sud. A coup de flash-backs sur leurs meilleurs moments et de retours au présent, le scénario se construit autour d’un sus- pense “dominateur”, qui livre ses secrets dans un ordre inat-tendu. Cinq acteurs pexinois campent les différents person-nages et nous entraînent avec talent dans ce thriller original.

Le 14 mai à 20h30, salle des fêtes de Sainte-Pezenne. Rés. au 05 49 35 59 25.

Un dimanche athlétiqueL’athlétisme est souvent présenté comme une pratique indivi-duelle à travers des sportifs de haut niveau. Mais c’est oublier qu’il n’y a pas que des champions et que tous les licenciés par- ticipent au classement de leur club…” Patrick Jault, président du Stade niortais athlétisme, tient à mettre en avant l’athlétisme par équipe, peu connu du public. Rendez-vous le 9 mai au stade René-Gaillard pour une compétition régionale interclubs classés en nationale 2. Chaque club présente une équipe, composée de 70 à 80 participants, garçons et filles confondus, des cadets aux vétérans. Plus de 500 athlètes au total qui s’affronteront sur des épreuves classiques de courses, de sauts ou de lancers. Une compétition qui permet de transformer les performances en points utiles au classement des clubs mais qui sert aussi de préparation pour les championnats de France des jeunes, prévus à Niort les 16, 17 et 18 juillet.

Le 9 mai de 11h à 17h30. Gratuit. Site : sna.athle.com

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Cette page est réservée à l’expression des groupes politiques représentés au Conseil municipal de Niort.

Dans un contexte qui fragilise notre commune avec un gouvernement

qui continue à se désengager et une intercommunalité peu équitable au regard des charges de centralité, l’ana- lyse du compte administratif 2009 et la présentation du budget primitif 2010 de la Ville de NIORT inquiètent notre groupe. Souvenez-vous, en 2009

une hausse importante des impôts locaux. Une ponction fiscale de 4 M€ sur les ménages niortais démesurée et déplacée dans cette période de crise.Aujourd’hui, si le compte administratif 2009 donne un financement disponible proche de celui laissé en mars 2008, nous constatons : - Que seuls 51% des travaux prévus ont été réalisés.

- Que la hausse des impôts a surtout servi pour couvrir des dépenses de fonctionnement non maîtrisées.Pour 2010, un budget primitif qui dégrade nos capacités financières avec une perspective d’endettement sans précédent au regard du plan d’investissements surréaliste et avec les mêmes dérives qu’en 2009 en

ce qui concerne les charges de fonctionnement et ce, sans ressources nouvelles. C’est pourquoi, notre groupe a décidé le 29 mars dernier de ne pas prendre part au vote d’un budget “trompe l’œil”. Le GDSNiortais : A. Baudin, D. Boutin-Garcia, E. Colas, G. Juin, M. Pailley, S. Rimbaud.

Manque de rigueur inquiétant.

exPressioN PolitiQUe

GROUPE DES DéMOCRATES SOCIAUx NIORTAIS

Les budgets de la majorité se suivent et, chaque année, dégradent

un peu plus la situation budgétaire de Niort. L’an passé, c’était l’augmentation massue de plus de 10% des impôts locaux qui situe notre ville largement au-dessus de la moyenne nationale des communes de même taille.

Cette année, c’est au tour de la dette de s’envoler avec 30 millions d’emprunts supplémentaires qui s’ajoutent à un endettement de 43 millions d’euros. A ce train, Niort atteindra dans un an ou deux le seuil d’alerte qui la fera passer du côté des villes les plus endettées. Les investissements d’avenir devraient être une compensation légitime à

toutes ces ponctions. Or, dans ce domaine, il y a beaucoup de l’affichage à la concrétisation : moins de la moi- tié des investissements votés ont été réalisés ! D’où l’impression de “pas grand chose”, de retard, de temps perdu. Car l’ambition pour Niort est bien la seule chose qui n’étouffe pas les finances municipales.

Alors où passe l’argent des Niortais ? C’est très simple : les dépenses de fonctionnement auront augmenté de 10 millions en 2 ans pour attein-dre 72 millions d’euros au budget 2010. Marc Thébault, Jacqueline Lefebvre, Elisabeth Beauvais, Jérôme Baloge, Rose-Marie Nieto

Dettes, impôts élevés, dépenses de fonctionnement pour… pas grand chose. GROUPE DE L’OPPOSITION NIORTAISE

GROUPE DES éLUS RéPUBLICAINS ET SOCIALISTES

é Q U I P E N I O R T S O L I D A R I T é C A P I TA L E

GROUPE DES éLUS COMMUNISTES ET APPARENTéS

De la fierté municipale

GROUPE DES éLUS NON-ENCARTéS ET RADICAUx

Alors que nous menons de front plusieurs projets sur le déve-

loppement durable et la biodiversité, la dure réalité politique nationale est bien présente. Le Grenelle était un catalogue de bonnes intentions qui mettait en avant toutes les questions environnementales. Puis sans rien voir, nous avons vu reve-nir les OGM. Pour le nucléaire, au mépris de tous, ce sont deux réac-teurs nucléaires qui sont lancés. Et alors que nos territoires ont besoin de produire de l’électricité pour compenser les pointes de consom-mation, l’Etat va rendre plus difficile les conditions de réalisations d’éo-liennes. Alors que nous avons besoin de produits bio pour nos cantines, les propos énoncés au salon de l’agriculture (“l’environnement, ça commence à bien faire”), ouvrent la route à l’agriculture productiviste. Non, vous ne rêvez pas, Niort ne peut compter que sur elle-même pour pro- téger ses générations futures.

A l’État les discours, à Niort les actions !

GROUPE DES éLUS VERTS

A l’heure où le service public s’étiole sous le joug d’un Etat

sourd et aveugle malgré la mise en garde de la Cour des comptes, la majorité municipale peut s’enor-gueillir de créer et de maintenir un service public de qualité.Créer un service public du péri- scolaire sur 20 écoles au lieu de 13, en suivant les pas de l’excellent travail de l’ESN en ce domaine et en proposant à ses salariés de se joindre à cette nouvelle aventure.Maintenir une foire organisée par la Ville, s’ouvrant vers les arts de la rue et la culture pour tous, œuvrant pour nos entreprises et s’inscrivant dans le développement durable.Niort est exemplaire dans de nom-breux domaines de service public. Ce que les uns ont su construire et maintenir, nous devons l’amplifier et le poursuivre. Le lien social ou une façon de voir l’économie ne se bradent pas au privé. Il faut savoir garantir l’avenir des Niortais.

Re n d r e d e s c o m p t e s a u x citoyens n’est pas qu’une

politesse, c’est un devoir. Et cet effort pédagogique ne doit pas être qu’un petit plus pour faire passer la p i lu le en pér iode difficile.

Cette année, nous n’augmen- tons pas les impôts. Pour autant, n’avons-nous rien à dire, les Niortais n’ont-ils rien à savoir ? Bien au contraire. Le budget 2010 a donc donné lieu à l’édi- tion d’une plaquette explicative, à la tenue d’un tchat et à l’orga-nisation de réunions publiques.

Rendre des comptes aux citoyens n’est pas qu’une politesse, c’est un devoir… mais c’est égale- ment la meilleure garantie d’une action publique nourrie de la réalité et des attentes de nos concitoyens.

Le budget 2010 présenté au Conseil communautaire de la

CAN du 22 mars dernier montre que les recettes fiscales seront en hausse de 1,2 millions d’euros. Il s’agit d’une bonne nouvelle, car la réforme de la taxe professionnelle engagée par la droite avait fait naître de légitimes inquiétudes. Même si l’avenir reste incertain, la CAN a les moyens de mener de véritables politiques au services des citoyens. Ainsi, le PLH (programme local de l’habitat) doit être doté d’un budget digne de ce nom, conformément aux objectifs ambitieux fixés par le Conseil commu-nautaire. De même, le PDU (plan de déplacement urbain) doit être financé à la hauteur des attentes exprimées par nos concitoyens, et des défis sociaux, économiques et écologiques à relever. Plus géné-ralement, face à une droite de combat, la CAN et les collectivi- tés qui la composent doivent mettre en place un véritable bou- clier social.


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203 ViVre à niort · 2016. 6. 24. · placé sous le thème de l’arbre, s’achèvera par quatre...

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