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Q uotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 55 e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 € l La santé du Président et l’usage politicien qui en est fait, depuis un bon moment, reviennent. Comme par hasard, cela arrive au moment où le tweet du Premier ministre français a cessé de produire son effet nocif. Il est dépassé, on peut le dire, malgré les ravages qu’il a causés dans la relation algéro-française et les spéculations qu’il a suscitées ici par les mêmes titres qui réagissent au quart de tour quand il s’agit d’obscurcir l’image du pays. C’est Jeune Afrique, le magazine français, sous la plume de Béchir Ben Yahmed, son fondateur, qui relance la question en faisant appel à la ruse. Il commence par écrire qu’il connaît effectivement la réponse, sans avoir vu lui-même le Président algérien, grâce aux confidences de plusieurs personnes qu’il a rencontrées en 2014 et en 2015, mais qu’il ne pouvait évidemment pas en faire état, mais il finit tout de même par la livrer, mais pas sous la forme que l’on pourrait deviner. Non, il faudrait d’énormes prouesses pour réaliser cette performance, et Ben Yahmed maîtrise bien cet art de l’artifice scénarisé. Voilà comment le doyen des journalistes s’y prend. Il nous annonce la parution d’un livre (qui date de plus d’un mois), de Jean-Louis Debré, «un homme politique français de premier plan», dans lequel il est «écrit noir sur blanc ce qu’il a vu et entendu le 9 décembre 2015, il y a donc cinq mois, lorsqu’il a été reçu par le Président algérien». Le doyen — il venait d’avoir 88 ans — se pose la question : «Son auteur avait-il le droit de rendre publiques ses impressions et le contenu de son entretien ?» Dans sa réponse, il y a le renard et le chien : «Sans doute pas, mais il l’a fait, et son témoignage répond aux questions que l’on se pose sur l’état de santé du Président algérien. Jugez-en.» Et évidemment, il donne le texte intégral de Debré qui décrit le contenu et l’ambiance durant l’entretien. Bien sûr, ce qui intéresse Ben Yahmed, ce ne sont pas les observations du genre «j’ai été très agréablement surpris par son esprit d’ouverture, d’amitié et d’imagination», et «par sa volonté de fortifier les relations franco-algériennes», mais seulement la question de savoir s’il a la capacité de diriger le pays et le problème de la succession. Sa digression sur les présidents dont l’état de santé était précaire, est elle aussi, suggestive de son parti pris. Il cite Habib Bourguiba, Félix Houphouët-Boigny et même François Mitterrand, mais, à aucun moment, il n’évoque, par exemple, la santé trop fragile du Roi du Maroc. Une simple omission ? Si manifestement Jeune Afrique a toujours fait la promotion des thèses marocaines, concernant la question du Sahara occidental, s’alignant en cela sur la position française, ce qui intéresse Ben Yahmed, père et fils, c’est aussi de donner une image peu rassurante de l’Algérie au moment où celle-ci, parmi tous les pays de la région, est celle où règnent la stabilité et la sécurité, malgré le difficile contexte économique et géopolitique. La démarche de Jeune Afrique, étant un magazine français qui façonne l’image des pays africains selon le prisme français, ne nous étonne guère, et le papier commis par son fondateur aurait pu passer inaperçu si un site numérique se disant «algérien» ne l’avait repris dans son intégralité et un quotidien local n’en avait fait un sujet d’actualité avec les «mêmes» interrogations. Aux lecteurs d’en juger sur le mimétisme et la duplicité. EL MOUDJAHID ÉDITORIAL 9 Chaâbane 1437 - Lundi 16 Mai 2016 - N° 15749 - Nouvelle série - www.elmoudjahid.com - ISSN 1111-0287 LA REVOLUTION PAR LE PEUPLE ET POUR LE PEUPLE MIMétIsME Et DuplIcIté « nous assuMons plEInEMEnt nos REsponsabIlItés » P. 4 P. 6 M. SELLAL AU SALON INTERNATIONAL DU TOURISME ET DES VOYAGES le président bouteflika félicite  son homologue paraguayen  Horacio  cartes    P. 32 BUDGETS DES FESTIVALS l’aMoRcE D’un paRtEnaRIat  P. 32 LE PRÉSIDENT SERBE EN VISITE D’ÉTAT AUJOURD’HUI DESTIN DE L’ESPACE SAHÉLO-SAHARIEN HOMMAGE À CHEIKH BOUAMRANE L’Algérie est sur la «bonne voie» et «maîtrise» la situation, malgré la chute des prix du pétrole sur le marché international, a affirmé, hier à Alger, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en marge du 17 e Salon international du tourisme et des voyages, précisant que «malgré des baisses en matière  de revenus, l’Algérie n’a pas été ébranlée, et ne le sera pas». l Durant les trois dernières années, 24.000 entreprises privées ont été créées. P. 32 La réunion tripartite examinera le 5 juin le nouveau modèle économique l’alGéRIE suR         la bonnE VoIE unE  RéFéREncE IntEllEctuEllE  M. MIHoubI :  RatIonalIsatIon  Ph : Nacéra I. P. 3 POUR L’ANNIVERSAIRE DE L’INDÉPENDANCE DE SON PAYS

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Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 55e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 €

lLa santé du Président et l’usagepoliticien qui en est fait, depuis unbon moment, reviennent. Comme

par hasard, cela arrive au moment où le tweetdu Premier ministre français a cessé deproduire son effet nocif. Il est dépassé, onpeut le dire, malgré les ravages qu’il a causésdans la relation algéro-française et lesspéculations qu’il a suscitées ici par lesmêmes titres qui réagissent au quart de tourquand il s’agit d’obscurcir l’image du pays.C’est Jeune Afrique, le magazine français,sous la plume de Béchir Ben Yahmed, sonfondateur, qui relance la question en faisantappel à la ruse. Il commence par écrire qu’ilconnaît effectivement la réponse, sans avoirvu lui-même le Président algérien, grâce auxconfidences de plusieurs personnes qu’il arencontrées en 2014 et en 2015, mais qu’il nepouvait évidemment pas en faire état, mais ilfinit tout de même par la livrer, mais pas sousla forme que l’on pourrait deviner. Non, ilfaudrait d’énormes prouesses pour réalisercette performance, et Ben Yahmed maîtrisebien cet art de l’artifice scénarisé. Voilàcomment le doyen des journalistes s’y prend.Il nous annonce la parution d’un livre (quidate de plus d’un mois), de Jean-LouisDebré, «un homme politique français depremier plan», dans lequel il est «écrit noirsur blanc ce qu’il a vu et entendu le 9décembre 2015, il y a donc cinq mois,lorsqu’il a été reçu par le Président algérien».Le doyen — il venait d’avoir 88 ans — sepose la question : «Son auteur avait-il le droitde rendre publiques ses impressions et lecontenu de son entretien ?» Dans sa réponse,il y a le renard et le chien : «Sans doute pas,mais il l’a fait, et son témoignage répond auxquestions que l’on se pose sur l’état de santédu Président algérien. Jugez-en.» Etévidemment, il donne le texte intégral deDebré qui décrit le contenu et l’ambiancedurant l’entretien. Bien sûr, ce qui intéresseBen Yahmed, ce ne sont pas les observationsdu genre «j’ai été très agréablement surprispar son esprit d’ouverture, d’amitié etd’imagination», et «par sa volonté de fortifierles relations franco-algériennes», maisseulement la question de savoir s’il a lacapacité de diriger le pays et le problème de lasuccession. Sa digression sur les présidentsdont l’état de santé était précaire, est elleaussi, suggestive de son parti pris. Il citeHabib Bourguiba, Félix Houphouët-Boignyet même François Mitterrand, mais, à aucunmoment, il n’évoque, par exemple, la santétrop fragile du Roi du Maroc. Une simpleomission ?Si manifestement Jeune Afrique a toujoursfait la promotion des thèses marocaines,concernant la question du Sahara occidental,s’alignant en cela sur la position française, cequi intéresse Ben Yahmed, père et fils, c’estaussi de donner une image peu rassurante del’Algérie au moment où celle-ci, parmi tousles pays de la région, est celle où règnent lastabilité et la sécurité, malgré le difficilecontexte économique et géopolitique. Ladémarche de Jeune Afrique, étant unmagazine français qui façonne l’image despays africains selon le prisme français, nenous étonne guère, et le papier commis parson fondateur aurait pu passer inaperçu si unsite numérique se disant «algérien» ne l’avaitrepris dans son intégralité et un quotidienlocal n’en avait fait un sujet d’actualité avecles «mêmes» interrogations. Aux lecteursd’en juger sur le mimétisme et la duplicité.

EL MOUDJAHID

ÉDITORIAL 9 Chaâbane 1437 - Lundi 16 Mai 2016 - N° 15749 - Nouvelle série - www.elmoudjahid.com - ISSN 1111-0287

L A R E V O L U T I O N P A R L E P E U P L E E T P O U R L E P E U P L E

MiMétisMeet duplicité

« nous assuMonspleineMent nosResponsabilités »

P. 4

P. 6

M. SELLAL AU SALON INTERNATIONAL DU TOURISME ET DES VOYAGES

le président bouteflika félicite son homologue paraguayen horacio cartes   

P. 32

BUDGETS DES FESTIVALS

l’aMoRce d’un paRtenaRiat P. 32

LE PRÉSIDENT SERBE EN VISITE D’ÉTAT AUJOURD’HUI

DESTIN DE L’ESPACE SAHÉLO-SAHARIEN

HOMMAGE À CHEIKHBOUAMRANE

L’Algérie est sur la «bonne voie» et «maîtrise» la situation, malgré la chute des prix du pétrole sur le marché international, a affirmé, hier à Alger, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en marge du17e Salon international du tourisme et des voyages, précisant que «malgré des baisses en matière 

de revenus, l’Algérie n’a pas été ébranlée, et ne le sera pas».

lDurant les troisdernières années,24.000 entreprisesprivées ont été créées.

P. 32

La réunion tripartite examinera le 5 juin le nouveau modèle économique

l’alGéRie suR        la bonne Voie

une RéféRenceintellectuelle M. Mihoubi : Rationalisation 

Ph :

Nacé

ra I.

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POUR L’ANNIVERSAIRE DE L’INDÉPENDANCE DE SON PAYS

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CE MATIN À 10H30 À L’HÔTEL MÉRIDIEN D’ORANBEA : rencontre d’information sur l’Emprunt national

pour la croissance

Dans le cadre de l’Emprunt national pour la croissance économique, la Banque ex-térieure d’Algérie organise une rencontre régionale d’information à Oran, à l’intentionde la clientèle des wilayas de Saïda, Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Aïn Témouchent, Oran,Béchar, Mostaganem, Mascara et Tiaret

JUSQU’AU 23 MAI À KHENCHELA18e édition

de « Changing diabète »

La Direction de la santé et de la population dela wilaya de Khenchela et Novo Nordisk Algérieorganisent, sous l’égide du ministère de la Santé,de la Population et de la Réforme hospitalière,la 18e édition de la clinique mobile «Changingdiabète» à la place Abbes-Laghrour.

CE MATIN À 10H À LA BIBLIOTHÈQUE DU PALAIS

DE LA CULTURE« L’esprit arabe et africain

dans le récit de DonQuichotte »

Le palais de la Cul-ture organise uneconférence intitulée«L’esprit arabe et afri-cain dans le récit deDon Quichotte», ani-mée par le Dr KhalefAllah Miloud.

DEMAIN À 14H À LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE

D’EL-HAMMARencontre poétique surl’œuvre de Jean Sénac

L’Office nationaldes droits d’auteurs etdroits voisins organise,dans le cadre des«Rendez-vous avec lapoésie», une rencontrepoétique autour del’oeuvre et de la vie dugrand poète algérien

Jean Sénac, intitulée «Jean Sénac, le poètede la ville».

SAMEDI 21 MAI À 14HLe Rebelle, de Souhila

AmiratLa librairie de l’Anep Chaïb-Dzaïr abri-

tera, samedi 21 mai, une vente-dédicace deMme Souhila Amirat, pour son ouvrage leRebelle.

2 EL MOUDJAHID

MÉTÉO

ENSOLEILLÉ

Temps généralement ensoleillé surl’ensemble des régions du pays. Aversesà l’Est et sur les Hauts Plateaux.

Températures (maximales-mini-males) prévues aujourd’hui :

Alger (24° - 11°), Annaba (21° - 12°),Béchar (34° - 20°), Biskra (32°- 21°),Constantine (22° - 9°), Djelfa (26° - 10°),Ghardaïa (33° - 20°), Oran (25° - 13°),Sétif (22° - 8°), Tamanrasset (38°- 24°),Tlemcen (27° - 12°).

DE ÀBouche OreilleACTIVITÉS MINISTÉRIELLES

CE MATIN À 10HLe DG du Domaine

national, invité du ForumÉconomie

Le ForumÉconomie d’ElMoudjahid rece-vra ce matin à 10heures, M. Mo-hamed Himour,directeur généraldu Domaine na-tional.

DEMAIN À 10HHommage à MouloudKacem Naït Belkacem

Le Forum de lamémoire d’ElMoudjahid, encoordination avecl’association Ma-chaâl Echahid, or-ganise, demain à10h, à l’occasionde célébration dela journée natio-nale de l’Etudiant,un hommage au

défunt Mouloud Kacem Naït Belkacem, re-présentant des étudiants algériens en Alle-magne.

d’El Moudjahid

CE MATIN À 9H À L’ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DE JOURNALISMEConférence formation au profit

des professionnels de la presse

ACTIVITÉS CULTURELLES

SAMEDI 21 MAI À 9H À BORDJ EL-BAHRICampagne de

nettoyage de la plageÀ l’occasion de la journée inter-

nationale de la Méditerranée et àl’occasion de la journée mondialede la Diversité le 22 mai, l’Associa-tion nationale scientifique dejeunes «découverte de la nature»organise une campagne de net-toyage des plages de La cigogne et

des Ondines  .

CE MATIN À 10HM. Boudiafau Conseilde la nation

La com-mission  dela  Santé,des Affairessociales, duTravail et dela Solidaritén a t i o n a l eau  Conseilde la nation, procèdera àl’audition du ministre de laSanté de la Population et dela Réforme hospitalière, Ab-delmalek Boudiaf pour dé-battre de la nouvelle loi surla santé et du plan national delutte contre le cancer.

Ce matin à 8h20M. Mihoubi

sera l’invité del ’ é m i s s i o n«Daif Essa-bah» de laChaîne I de laRadio Algé-rienne

CE MATIN À 9H À L’HÔTEL HILTONForum international du Croissant-Rouge

Dans le cadre de la célébration de la journée mondialede la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, le Croissant-Rouge algérien organise sous le haut patronage du Pré-sident de la République un Forum international ce matinà 9h.

Lundi 16 Mai 2016

DEMAIN À 8H30 AU SIÈGE DE LA WILAYA D’ALGERJournée d’information et de sensibilisation

La wilaya d’Alger organise demain à 8h30une journée d’information et de sensibilisationsur le nettoyage des rejets industriels liquides.DEMAIN À 9H30 À L’UNIVERSITÉHOUARI-BOUMEDIENE UGEA : festival étudiant

Le Bureau national de l’Union générale desétudiants algériens organise le festival étudiantà l’occasion du double anniversaire, 60e anni-versaire de la fête nationale de l’étudiant et 23eanniversaire de la création de l’Union.LES 16 ET 17 MAI AU CRASC D’ORANPortes ouvertes sur laRecherche appliquée enanthropologie sociale

Sous le thème «Applied Research Days»,des portes ouvertes sur la recherche scienti-fique et le développement sont organisées parle ministère de l’Enseignement supérieur et dela Recherche Scientifique qui à initié une cam-pagne de médiatisation sur les avancées tech-nologiques et le développement social du payset leur impact sur l’édification d’une économiebasée sur la connaissance.

Semaine de formation sur les incendies de forêt

La direction de la Protection civile de la wilaya d’Alger organise unesemaine de formation sur la prévention et la lutte contre les incendies deforêt au profit des officiers, sous officiers et agents au siège de l’unitéprincipale de Baraki.

CE MATIN À 9H À SIDI BEL-ABBÈSChallenge du sport

La Direction générale de la Protection civile organise, cematin à la direction de la Protection civile, la 3e phase

qualificative de la 5e édition du Challenge national dusport adapté aux métiers de l’agent de la Protectioncivile au profit des wilayas de l’Ouest.DU 16 AU 18 MAI À BIRTOUTARegroupement sur les premièresinterventionsLa direction de la Protection civile de la wilaya

d’Alger organise un regroupement de son détachementde renfort aux premières interventions (DRPI) au niveau de

la commune de Birtouta du 16 au 18 mai. Ce dernier procéderaà des exercices de simulation sur différents thèmes.

DEMAIN À 9HLes débats du FCE : le secteur de

l’industrie pharmaceutique

Le Forum des Chefs d’entreprise pour-suit son cycle de rencontres : «Les Débatsdu FCE». Les invités de la 9e édition sont ledirecteur général de la Pharmacie centraledes hôpitaux, M. Mohamed Ayad et le di-recteur général de la Pharmacie au mi-nistère de la Santé, de la Populationet de la Réforme hospitalière,Hammou Hafed.

Le ministre de la Communication, HamidGrine, et le ministre de l’Enseignement supérieuret de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar,présideront, demain à 10h30 au siège d’AlgériePresse service, la cérémonie de signature d’uneconvention de partenariat entre l’Université dela formation continue et Algérie Presse service.Cette convention portera sur la mise à disposi-tion temporaire, par l’Université de la formation

continue au profit d’AlgériePresse service, de la chaîneuniversitaire du savoir, y com-pris de ses studios de produc-tion audiovisuels et serasignée par le directeur généralde l’APS, Abdelhamid Kacha,et le recteur de l’UFC, Houd Mouissa Djamel.

DEMAIN À 10H30Convention entre l’UFC et l’APS

La ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, et le ministre dela Communication, Hamid Grine, présideront la finale de la compétition édu-cative «Entre lycées», qui se déroulera au siège de la radio Chaîne I.

JEUDI 19 MAI À 13H À LA SALLE AÏSSA-MESSAOUDITour final de la compétition éducative

« Entre lycées »

Le ministère de la Communicationorganise, ce matin à 9h, à l’École na-tionale supérieure de journalisme (BenAknoun), une conférence-débat quis’inscrit dans le cycle de conférencesformation au profit des professionnelsde la presse. La conférence sera ani-

mée par M. Larbi Timizar, président-directeur général du journal Horizons,et aura pour titre «La formation conti-nue, clé pour une professionnalisationéthique des journalistes», elle sera re-haussée par la présence de M. HamidGrine, ministre de la Communication.

PROTECTION CIVILE

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Lundi 16 Mai 2016

EL MOUDJAHID L’événementM. SELLAL AU SALON INTERNATIONAL DU TOURISME ET DES VOYAGES

L’Algérie sur LA BONNE VOIE

C’est dans une ambianceconviviale et festive, que la17e édition du Salon interna-

tional du Tourisme et des voyages(SITEV) a été inaugurée, hier, au Pa-lais des expositions (Pins maritimes)par le Premier ministre, M. Abdelma-lek Sellal, qui était accompagné d’uneimportante délégation composée en deplusieurs personnalités et cadres dugouvernement, d’une dizaine de mi-nistres, notamment celui de l'Aména-gement du territoire, du Tourisme et del'Artisanat, M. Amar Ghoul.

Organisée sous le slogan « Tou-risme et économie durable », cette ma-nifestation a regroupé plus de 256exposants, dont 23 représentants de 15pays arabes et étrangers.

Pendant près de deux heures, lePremier ministre s’est rendu dans lamajorité des pavillons, sillonnant lesallées, s’intéressant aux produits expo-sés. Il posera, dans ce contexte plu-sieurs questions sur tel ou tel sujet,notamment aux hôtes de l’Algérie, leurdemandant également leurs impres-sions. En marge de l’inauguration de cerendez-vous, le Premier ministre a in-diqué que le développement secteur dutourisme constitue la pierre angulairede développement de l’économie na-tionale. Il a souligné que « plus de 600projets sont en cours de réalisation ».

« Le fait qu’actuellement noussommes dans une conjoncture écono-mique très difficile, nous a mis devantl’évidence de mettre tous les moyenspour redynamiser tous les secteurs », a-t-il dit, avant d’annoncer que « le gou-vernement a pris la décision, d’uncommun accord avec les partenairessociaux et les organisations patronalesde tenir la prochain tripartite (gouver-nement-patronat-syndicat), début juinprochain, et cela pour examiner plu-sieurs dossiers relatifs à la situationéconomique du pays. »

M. Sellal précisera dans cecontexte, que « cette réunion nous per-mettra également de trouver lesmoyens nécessaires pour l’améliora-tion des performances de notre écono-mie 2016-2019. » D’ailleurs, selon lui,« ce nouveau modèle économique seraprésenté au gouvernement prochaine-ment ».

Le Premier ministre a rassuré à ceteffet sur le fait que « l’Algérie est sur

la bonne voie ». Il dira dans ce sens« certes nous avons enregistré unebaisse des recettes pétrolières mais cechoc pétrolier, qui s’est produit en juil-let 2014, n’a pas eu d’effet déstabilisa-teur et ne le sera pas. Au contraire cettesituation engendrée par la chute desprix des hydrocarbures a incité le gou-vernement à revoir son modèle écono-mique, à travers notamment ladiversification de l’économie natio-nale ».

« L’Algérie est en bonne voieet notre politique est claire »

A cet effet, il estimera que « l’en-treprise joue un rôle primordial dans ledéveloppement et la création de la ri-chesse », soulignant « au cours de cestrois dernières années, plus de 24.000entreprises privées ont été créées au ni-veau national, ce qui représente l’équi-valent de 70% des entreprises crééesces dix dernières années ».

En réponse à certaines allégationsde responsables étrangers, rapportéespar certains médias, sur l'impact de lachute des prix de pétrole sur l'écono-mie de l’Algérie, Abdelmalek Sellal atenu à mettre les points sur les ‘‘i’’ ensignalant que « les propos tenus par cesresponsables étrangers ne nous affec-teront nullement dans notre politique etnotre travail ».

Il n’a pas manqué de mettre l’ac-cent sur la nécessité de préserver lesinstitutions de l’Etat, l’unité nationaleet la stabilité du pays.

Au cours de ses haltes au niveaudes différents stands d’exposants, lePremier ministre a insisté, là aussi, surla nécessité d'investir davantage dansle domaine du tourisme et de faciliterles procédures administratives en indi-quant que « le développement de cesecteur fait partie des priorités du gou-vernement au même titre que l'agricul-ture, l'industrie et les services ».

Evoquant le volet de la formation,Sellal affirmera que celle-ci est « pri-mordiale » pour la qualification de laressource humaine et l'amélioration desprestations hôtelières. S’adressant aupropriétaire d’un groupe hôtelier, lePremier ministre a mis en exergue lefait que la promotion du niveau desprestations touristiques se fait à travers

notamment, la mise en place de pro-grammes de loisirs directement puisésdu patrimoine culturel et historique del’Algérie.

Partant de là, Sellal a mis en avantl'impératif de promouvoir le tourismeinterne en encourageant les citoyens àvisiter différents sites touristiques quele pays recèle. Il a appelé à cet effet lesagences de voyages à participer au dé-veloppement interne à travers l’organi-sation de circuits touristiques pour fairela promotion de différentes régionsd’Algérie. « Il ne faut pas se contenterd’accompagner les touristes algériensà l’étranger. Il s’agit aussi de savoircomment attirer les touristes étrangersen Algérie », a-t-il dit à l’assemblée,avant de leur annoncer que lors de la

dernière réunion du gouvernement« nous avons pris les dispositions né-cessaires pour instaurer un climat favo-rable aux activités des agences devoyages pour leur permettre de contri-buer à la réussite de la saison esti-vale ». Parmi les mesures prises pourl’été 2016, Abdelmalek Sellal a cité àtitre d’exemple, l’attribution de terrainspour installer des camps de toile.

Il y a lieu de souligner à la fin quel’objectif de cette manifestation, selonses initiateurs, est de faire connaître ladestination touristique Algérie, conso-lider le tourisme interne et appuyer lepartenariat avec les opérateurs natio-naux et étrangers de par la promotiondes investissements dans ce secteur.

Makhlouf Aït Ziane

Ph :

Nacé

ra I.

Maîtrise de la situationéconomiqueL’Algérie est sur la bonne

voie et maîtrise la situation,malgré la chute des prix de pé-trole sur le marché internatio-nal, a affirmé hier à Alger lePremier ministre, AbdelmalekSellal. « Nous sommes sur labonne voie et notre politiqueest claire », a déclaré M. Sel-lal en marge du 17e Salon in-ternational du Tourisme et desvoyages (SITEV), précisantque « malgré des baisses enmatière de revenus, l’Algérien’a pas été ébranlée et ne lesera pas », a-t-il dit en réponseà des allégations de responsa-bles étrangers, rapportées parcertains médias, sur l’impactde la chute des prix de pétrolesur l’économie de l’Algérie.« Les propos tenus par-ci etpar-là par des responsablesétrangers ne nous affecterontnullement dans notre politiqueet notre travail, et nous n’ac-cepterons aucune ingérencedans nos affaires », a-t-il sou-ligné, mettant l’accent sur lanécessité de préserver les ins-titutions de l’Etat, l’unité na-tionale et la stabilité du pays.M. Sellal a ajouté, dans lemême cadre, que la situationengendrée par la chute desprix des hydrocarbures a, aucontraire, incité le gouverne-ment à revoir son modèle éco-nomique, à travers notammentla diversification de l’écono-mie nationale, citant, à titred’exemple, le rôle de l’entre-prise dans le développement etla création de la richesse, ex-pliquant, à cet égard, que legouvernement encourage lacréation d’entreprises. Le Pre-mier ministre a rappelé, à cetégard, que durant les trois der-nières années, 24.000 entre-prises privées ont été créées,l’équivalant de 70% du nom-bre créé depuis plus de dixans, et cela démontre que «nous sommes sur la bonnevoie », a-t-il insisté.

Par la même occasion, M.Sellal a mis l’accent sur l’im-portance du secteur du tou-risme et le rôle qu’il peut jouerdans le développement et ladiversification de l’économienationale.

Le ministre de la Jeu-nesse et des Sports, El-HadiOuld Ali, a insisté auprèsdes responsables de son dé-partement sur la nécessitéde veiller à assurer auxjeunes les conditions « adé-quates » pour un séjour de« qualité » lors de la saisonestivale.

Au cours d’une réunionde la commission nationalede coordination, de prépa-ration, du suivi et de l’éva-luation de la campagne descentres des vacances et deloisirs des jeunes qu’il aprésidée, le ministre a sou-ligné « la nécessité de veil-ler à assurer aux jeunesestivants, au sein des cen-tres de vacances et de loi-sirs des jeunes ou dans lecadre de la mobilité de jeunes, les conditionsadéquates pour un séjour de qualité ».

M. Ould Ali a demandé, à cet effet, à la com-mission de préparer « une feuille de route opé-rationnelle » et à travailler en « étroitecollaboration » avec les commissions de wi-layas appelées à suivre le déroulement de la «campagne 2016 », selon un communiqué du mi-

nistère de la Jeunesse etdes Sports. Le ministre aindiqué que les capacitéspropres au secteur « peu-vent offrir des sessions auxjeunes âgés de 6 à 14 anset issus des wilayas du Sudet des Hauts Plateaux,ainsi que des villages en-clavés, alors que le pro-gramme de mobilité desjeunes sera organisé sousforme de séjours d’une se-maine dans le cadre du ré-seau national des aubergesde jeunes ». Pour renfor-cer ces capacités et mobi-liser tous les moyens pourune couverture maximalede prise en charge desjeunes, le ministre a invitéles autres secteurs à «identifier des sites dépen-

dant de leurs départements », relevant que ceprogramme de vacances pour les jeunes est uneopération d’« importance nationale ».

Pour ce faire, les entreprises publiques et pri-vées seront sollicitées pour accompagner lespouvoirs publics dans cette campagne, a encoreajouté le ministre.

Assurer un séjour de qualité

� «La réunion tripartite examinera, début juin, le nouveau modèle économique», a affirmé le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal.

La réunion tripartiteexaminera le 5 juin

le nouveau modèle économique Le Premier ministre, Abdelmalek Sel-

lal, a indiqué que la prochaine réunion dela tripartite, le 5 juin, sera consacrée àl’examen du nouveau modèle économique(2016-2019). La réunion de la tripartite, le5 juin, sera consacrée à l’étude des moyensde dynamiser et d’améliorer l’économienationale ainsi qu’à l’examen du nouveaumodèle économique 2016-2019, a affirméle Premier ministre. M. Sellal a mis l’ac-cent sur la nécessité de diversifier l’écono-mie nationale, affirmant que « ledéveloppement du secteur du tourisme faitpartie des priorités du gouvernement aumême titre que l’agriculture, l’industrie etles services ». « L’Algérie connaît uneconjoncture économique difficile du fait dela chute des prix de pétrole sur le marchéinternational », a-t-il dit. En visitant les pa-villons du Salon, le Premier ministre a in-sisté sur l’importance d’investir dans ledomaine du tourisme et de faciliter les pro-cédures administratives ». Il a appelé à pro-mouvoir le niveau des prestationstouristiques à travers la mise en place deprogrammes de loisirs en mettant à profitle patrimoine culturel et historique de l’Al-gérie. M. Sellal a également insisté sur la

formation et la qualification de la ressourcehumaine pour l’amélioration des presta-tions hôtelières. Le Premier ministre a éga-lement mis en avant l’impératif depromouvoir le tourisme interne en encou-rageant les citoyens à visiter différents sitestouristiques que le pays recèle. Il a exhorté,à ce titre, les agences de voyages à orga-niser des circuits touristiques pour faire lapromotion de ces régions.

Pour M. Sellal, les jeunes, étudiants no-tamment, ont un rôle important à jouerdans l’animation touristique à travers, a-t-il proposé, l’échange de visites entre diffé-rentes régions du territoire. « Une telledémarche est de nature à consolider l’uniténationale », a-t-il encore estimé. « L’Etat aaccordé toutes les facilités aux habitants duSud et des hauts plateaux pour visiter leswilayas côtières », a poursuivi M. Sellalfaisant savoir que des espaces seront amé-nagés, lors de la prochaine saison estivale,en zone littorale pour recevoir les jeunes etles familles de ces régions ». Le Premierministre a enfin appelé le forum des Chefsd’entreprises à contribuer au développe-ment du secteur du tourisme en accompa-gnant les investisseurs.

SAISON ESTIVALE

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EL MOUDJAHID4 Nation

lundi 16 Mai 2016

M. aMaR ghoul

DIVERSIFICATIONde l’économie par le tourisme

«Le secteur du tourisme à lapriorité dans le pro-gramme du Président de

la République et dans le plan d'ac-tion du gouvernement », a soutenuM. ghoul, rappelant les facilitésaccordées aux investisseurs dansce domaine pourvoyeur d'emplois(1 million de postes). le ministrea exhorté les intervenants dans ledomaine du tourisme à investir da-vantage pour concrétiser les objec-tifs tracés, d'autant plus, a-t-il dit,que le secteur a un rôle importantà jouer pour la diversification del'économie nationale et la réduc-tion de la dépendance aux hydro-carbures.

le secteur du tourisme ambi-tionne, selon son premier respon-sable, de participer à hauteur de10% à la hausse du PiB dans lestoutes prochaines années. lacontribution du tourisme au PiBest passée à 4% contre seulement2% à fin 2015, a-t-il soutenu. il afait savoir que les revenus du sec-teur s'estimaient, à fin 2015, à 400milliards de da générant une va-leur ajoutée de 270 milliards deda pour l'économie nationale.Pour ce qui est de l'accompagne-ment des 1.600 projets engagés parle secteur, le ministre a réitéré sonappel à exploiter les produits d'ar-tisanat locaux.

Le ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, Amar Ghoul, a mis en avant l'importanceaccordée au secteur du tourisme pour la diversification et le développement de l'économie nationale.

le ministre de la santé, de la Population etde la Réforme hospitalière, abdelmalek Bou-diaf, a insisté sur la réhabilitation du rôle dumédecin généraliste dans le système sanitairenational. Cette réhabilitation exige d’assurer« l’accès à une formation continue dans les di-verses spécialités sanctionnée par des certifi-cats d’études supérieures (Ces) », a affirméle ministre lors de l’inspection de l’hôpital Mo-hamed Chebouki de Chréa au second jour desa visite dans cette wilaya. le problème dusystème sanitaire réside « essentiellement dansla gestion, l’indifférence et le clientélisme »,a indiqué M. Boudiaf affirmant que les ges-tionnaires de la santé doivent savoir s’adapteraux nouveaux changements que connaît lesecteur à l’échelle internationale. il a annoncéà ce propos le lancement ‘‘prochain’’ de for-mations pour les gestionnaires des établisse-ments sanitaires de tout le pays et lamobilisation de plus de 60 cadres de son dé-partement pour inspecter l’ensemble des ser-vices financiers et des ressources humaines.une opération similaire d’inspection a été en-gagée depuis quatre mois dans le secteur privé,a-t-il rappelé. auparavant, le ministre a visitéla polyclinique de la commune d’el ogla (70km à l’est de tébessa) et le projet de l’hôpital

de 60 lits dont la réception est annoncée pourle premier trimestre 2017. M. Boudiaf a pré-conisé à l’occasion la multiplication des initia-tives de jumelage pour améliorer la prise encharge des patients de ces localités reculées.au cours de la séance de travail, tenue samedidernier avec les cadres locaux de son départe-ment, M. Boudiaf a indiqué que la formationdes gestionnaires d’établissements de santésera effectuée dans une université d’été ou pardes stages dans des villes côtières. soulignantl’apport de l’ecole de management et adminis-

tration de la santé dans la formation des cadresgestionnaires du secteur, le ministre a préciséque la direction de formation de son départe-ment a été chargée de transformer l’ecole na-tionale de formation des cadres du secteur dela santé en école doctorale. le ministre a portéégalement l’accent sur le rôle des médias dansla diffusion de la culture sanitaire et l’accom-pagnement des réformes engagées par le sec-teur.

il a en outre réitéré son rejet des agressionscontre le corps médical et la détermination deson département à sécuriser l’ensemble desétablissements sanitaires. il a égalementexhorté les responsables des établissements desanté à coordonner avec les walis et les direc-tions de wilaya de l’éducation pour accompa-gner les examens de fins des cycles primaire,moyen et secondaire ainsi qu’à renforcer lespermanences et les équipes de sécurité durantle ramadhan. le ministre a également insistésur l’établissement étudié du planning descongés annuels de médecins et personnels dusecteur et la constitution de stocks suffisant demédicaments. il a aussi insisté sur la densifi-cation des actions de sensibilisation sur lejeûne des malades chroniques à travers les ra-dios et mosquées.

M. aBdelMalek Boudiaf à téBessaRéhabiliter le rôle du médecin généraliste

tant attendu par la corporation artistiqueset les amoureux des spectacles et de culture, lecalendrier et le programme des festivals cultu-rels de l’année 2016 ont été dévoilés hier, lorsd’une conférence de presse animée par le mi-nistre de la Culture, azzedine Mihoubi, au pa-lais de la culture Moufdi-Zakaria.

en présence d’un parterre impressionnantde journalistes et de responsables d’instituts etde manifestations culturelles, le ministre a pré-cisé de prime abord qu’un cahier de chargesdevrait voir le jour prochainement pour établirles grandes lignes des festivals institutionnali-sés, et ce, pour atteindre le professionnalismeet gérer les festivals avec beaucoup de trans-parence. azzedine Mihoubi a indiqué que sonportefeuille compte organiser aussi des cyclesde formations au bénéfice des commissaires etgestionnaires de festivals. Cette démarche viseà donner plus de professionnalisme et de ren-tabilité artistique au contenu des manifesta-tions. le mot d’ordre de la conférence a été larationalisation des budgets des festivals. eneffet, l’interlocuteur a déclaré que 39,28% dubudget alloué aux festivals de l’année 2015vont être attribués à l’organisation de ceux del’année en cours. Cette recette bénéfique entredans le cadre de la politique d’austérité quis’étend également sur la production de diffé-rents projets culturels à l’instar de la produc-tion de cinéma.

Parmi les nouveautés de la gestion des fes-tivals, on trouve la réduction du nombre dejours de la manifestation, la réduction du nom-

bre de participants, le changement d’appella-tion de certains festivals sans pour autant tou-cher à leur contenu, sans oublier laprogrammation de certains festivals une édi-tion tous les deux ans.

Pour ce qui est des festivals gelés, ils sontau nombre de cinq, dont le festival maghrébinde musique andalouse, le festival national dela tenue traditionnelle, ainsi que le festival in-ternational abalessa tinhinan des arts del’ahaggar, unique festival international du sudalgérien, et qui se déroulait dans la wilaya detamanrasset. « Ces festivals rencontrent desproblèmes dans différents domaines, nousavons décidé de geler leurs activités jusqu’ànouvel ordre », précise le ministre.

la nouvelle cartographie des 77 festivalsenfante 28 festivals internationaux, 31 natio-naux et 18 locaux qui auront lieu des différentscoins du pays. «  douze wilayas manquentd’infrastructures pour accueillir des festivals,nous allons travailler là dessus avec les autori-tés locales. Nous allons également élargir lesactivités des festivals aux régions enclavéesafin de faire participer le maximum de popu-lation aux manifestations culturelles », a notéle ministre. feliv n’aura pas lieu cette année,sur demande de changement de certains com-missaires. les décisions relatives au nouveaucalendrier des festivals ont été prises, indiquele ministre, suite à plusieurs réunions au mi-nistère de la Culture en coordination avec lesautorités locales des différentes wilayas. ilajoute qu’une équipe se charge du suivi et del’évaluation technique et artistique des festi-vals et de l’impact qu’ils pourraient avoir surla société. ayant annoncé le changement decertains commissaires, à l’exemple de celui dufestival national du théâtre amateur de Mosta-ganem et celui de la musique rai à sidi Bel-abbés, le conférencier a appelé lescommissaires à chercher du sponsoring dans lesecteur privé et chez les hommes d’affaires.

en somme, azzedine Mihoubi a révélé quele festival international de la littérature et dulivre de jeunesse feliv n’aura pas lieu cetteannée, et ce, suite à la demande de son com-missaire azzedine guerfi, dans le but de mieuxpréparer l’édition du feliv 2017.

Kader Bentounès

Budgets de festivals

M. Mihoubi « RATIONALISATION »

ÉCLAIRAGE

Développementdurable �

Le séjour d’un touristedans un pays présupposeun minimum de sécurité.

En dépit des messages d’alerteostensiblement alarmants adresséspar certaines ambassades à leursressortissants désireux de se rendreen Algérie, le plus souvent, cesmises en garde sont encontradiction avec la réalité quedécouvrent les étrangers quiarrivent chez nous. Eux quis’attendaient à trouver un pays enétat de guerre, découvrent en faitune population vaquantnormalement à ses occupations,bien qu’il existe un dispositifsécuritaire pas plus contraignantque ceux en vigueur dans d’autrespays.Disons-le tout net, le tourismen’est pas une science exacte obéis-sant exclusivement à des critèresscientifiques précis ou aux loiséconomiques du marché.Bien au contraire, c’est un produitdes plus sensibles soumis aux fluc-tuations de la situation socio-poli-tique dans un pays ou une régiondonnée, à l’exemple malheureuxde nos frères tunisiens quiconnaissent l’émergence d’un ter-rorisme qui a porté un rude coupau secteur du tourisme dont le paysest essentiellement tributaire pourses rentrées en devises, et ce sa-chant combien les vacanciers algé-riens ont contribué, par leurprésence massive, au fonctionne-ment des infrastructures touris-tiques.Le secteur touristique — et c’estimportant — est surtout un produitpérissable, car le lit d’hôtel quin’est pas vendu est irrémédiable-ment perdu ; et c’est là que résidetoute la pertinence du programmeprésidentiel en matière de dévelop-pement touristique, lequel a favo-risé la création de structuresd’accueil équilibrées bannissanttout esprit de gigantisme et faisantla part belle au tourisme internepas des formules attractives acces-sibles aux familles et s’inscrivantdans la perspective d’un tourismedurable porteur de respect de nosvaleurs et des patrimoines naturelet historique dont le pays dispose.En fait, il ne s’agit pas de fairepeu, mais de faire bien, sans toute-fois prétendre égaler les grandspôles touristiques mondiaux, avecleurs hordes de touristes préda-teurs et peu respectueux des us etcoutumes locaux.La politique de développement tou-ristique mise en œuvre par les pou-voirs publics, une des priorités dugouvernement, s’est affranchie dela recherche effrénée des chiffresd’entrées record. Elle table plutôtsur des actions concrètes et ration-nelles à l’échelle des wilayas, por-teuses d’une dynamique decréation d’emplois et de promotiondes secteurs collatéraux, tels quel’artisanat, et de valorisation denos potentialités. Cela suppose cor-rélativement l’élévation du niveaudes prestations hôtelières, la miseen place de programmes culturelset de loisirs, la qualification de laressource humaine et, d’une ma-nière générale, l’implication detous les secteurs qui interviennentdans la chaîne de confection duproduit touristique, qu’un maillonvienne à rompre, c’est toute la soli-dité de la chaîne qui est remise encause.

K. O.

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Nation

Lundi 16 Mai 2016

EL MOUDJAHID 5

DÉCLARATION DE DEVISESPAR LES VOYAGEURS

Le seuil de 1.000euros arrêté

Les voyageurs résidents et non rési-dents sont désormais tenus de déclarer,aux services douaniers à l'entrée ou àla sortie du pays, les devises en leurpossession lorsque le montant est égalou supérieur à mille (1.000) euros, sti-pule la Banque d'Algérie dans son rè-glement publié au Journal officiel no25. «Les voyageurs sont soumis àl'obligation de déclarer, auprès du bu-reau des Douanes, à l'entrée et à lasortie du territoire national, les billets de banques et/ou tout instru-ment négociable, libellés en monnaiesétrangères librement convertibles,qu'ils importent ou exportent et dont lemontant est égal ou supérieur à l'équi-valent de 1.000 euros», note le règle-ment 16-02 de la Banque d'Algérie.L'importation de billets de banqueset/ou de tout instrument négociable endevises librement convertibles reste«autorisée sans limitation de montant»sous réserve de satisfaire à l'obligationde déclaration pour les montants d'unevaleur égale ou supérieure à 1.000euros, précise le règlement. Un exem-plaire du formulaire de déclarationvisé par le bureau des Douanes estconservé par le voyageur. Aussi, lesvoyageurs non résidents peuvent ex-porter les billets de banques et/ou detout instrument négociable en deviseslibrement convertibles, importés etnon utilisés en Algérie, sur présenta-tion, au bureau des Douanes, du for-mulaire de déclaration d'importation. Ce formulaire, qui doit être visé parun guichet de la Banque d'Algérie, unguichet d'une banque, un intermédiaireagréé ou un bureau de change consta-tant les opérations de change effec-tuées durant le séjour en Algérie, n'esttoutefois valable que pour un seul sé-jour. Pour ce qui est du seuil maximaldes devises à exporter de l'Algérie parvoyage, le même règlement le fixe à7.500 euros prélevés d'un compte de-vises ouvert en Algérie. Les voyageurssont également autorisés à exporter del'Algérie tout montant couvert par uneautorisation de change de la Banqued'Algérie.

Une vingtaine de recours venant de lapart de concessionnaires automobiles setrouve actuellement au niveau du comité in-terministériel chargé de l'examen des de-mandes des licences d'importation desvéhicules pour être réétudiés, selon les dé-clarations du ministre du Commerce, BakhtiBelaïb, en assurant que ces recours seronttraités selon les normes fixées par la régle-mentation. «Nous avons reçu une vingtainede recours dont certains sont légitimes etméritent d'être soigneusement étudiés. Nousdevons répondre à certains d’entre eux», aprécisé le ministre, hier, lors d’un point depresse, en marge d'une rencontre sur l'appro-visionnement en produits alimentaires, ensoulignant que «les portes du dialogue sonttoujours ouvertes». Le ministre a, entre autres, indiqué que

l’État a entrepris une nouvelle politique quiaccompagnera l’importation de véhicules, etqui consiste à avoir en échange des investis-sements dans le cadre de la conception despièces détachées et, pourquoi pas, uneconception complète des véhicules en Algé-rie. «Du moment que nous investissons dansla production des pièces détachées en Algé-rie, pourquoi ne vise-t-on pas l’objectif d’at-teindre une conception de voiture 100%algérienne ?» a-t-il suggéré. Le ministre a toutefois rappelé que le

nombre des licences d’importation de véhi-cules qui ont été accordées ont touché 40

concessionnaires sur les 80 postulants, ajou-tant que le contingent quantitatif d’importa-tion des véhicules a été réduit à 83.000unités pour l’année 2016, dans le cadre deslicences d’importation, sur les 152.000 uni-tés annoncées au début. Le ministre a fait savoir que le Comité in-

terministériel chargé de l’examen des de-mandes de ces licences a réparti ce quota des83.000 véhicules entre les concessionnairesretenus, et dont la facture d’importation nedépassera pas un milliard de dollars pourl’année en cours, contre plus de 3 milliardsde dollars en 2015. Belaïb a soutenu que «nous avons fait cet

effort du fait qu’il faudrait rationaliser nosimportations et qu’on n’importe plus de vé-hicules pour les stocker. Et qu’on importe es-sentiellement les véhicules dont les

acheteurs sont déjà connus puisqu’ils paientdes avances avant de recevoir leurs véhi-cules». Il a, dans ce sillage, relevé que si les152.000 unités avaient été accordées, celacoûterait à l’État une enveloppe financièrede 11 milliards de dollars. «En raison de laconjoncture économique actuelle, nousavons réduit de manière drastique les impor-tations de véhicules pour cette année. Cer-tains concessionnaires ne sont pas satisfaits,mais cela ne veut pas dire que notre décisionest infondée. Le Comité a travaillé dans latransparence totale», a-t-il expliqué. «Nousallons étudier l'impact de cette réduction etvoir comment la demande va évoluer. À lalumière de ces données, nous déciderons s'ily aura lieu de prendre des mesures correc-tives», a-t-il avancé. Répondant à une question relative à la

possibilité de recourir à l'importation des vé-hicules d'occasion de moins de trois ans, leministre a souligné que cette formule «tantréclamée et dont les coûts sont moindresreste une option», mais a ajouté qu'il serad'abord examiné l'impact de la réduction duquota instauré dans le cadre des licencesd'importation.

Vers la révision des marges bénéficiairesdes médicaments et du pain

Le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb,a annoncé, hier, lors de la rencontre sur l'ap-

provisionnement en produits alimentairesqui s’est tenue au siège du palais des Expo-sitions de la Safex, que les marges bénéfi-ciaires de certains produits de largeconsommation, dont essentiellement les mé-dicaments et le pain, font l'objet d'une révi-sion par les deux ministères, à savoir ceuxdes Finances et du Commerce. Il a soulignéqu’un groupe de travail relevant des deuxministères a déjà «entamé une réflexion», re-levant que la révision des systèmes desmarges appliquées aujourd'hui à la filière dumédicament «n'a pas beaucoup de marge demanœuvre». Le ministre a précisé que legouvernement veillera à ce que les prixsoient stabilisés, surtout ceux qui concernentles produits de large consommation. «Il y aun système de subvention qui fonctionne etqui est extrêmement coûteux, surtout en rai-son de la crise économique due à la chute descours de pétrole que traverse actuellement lepays».Il a fait savoir, entre autres, que d'autresmarges bénéficiaires sont à l’étude, et ferontégalement l’objet d’une révision, en l’occur-rence celle du pain. Pour ce qui est de lamarge bénéficiaire du lait, le premier respon-sable du secteur a rappelé qu'un accord avaitété conclu en février dernier avec le minis-tère des Finances, en relevant qu’elle a étédéjà revue à la hausse, passant de 0,75 DApar litre à 0,90 DA par litre.

K. A. A.

A cet effet, et selon le directeur généralde la régulation et de l’organisationdes activités, M. Aït Abderrahmane

Abdelaziz, «d'importants stocks de produitsalimentaires de base ont été constitués par lesoffices publics de régulation alimentaire, afind'assurer un approvisionnement satisfaisantdurant Ramadhan». Il a fait savoir que le comité de suivi et defacilitation des approvisionnements du mar-ché en produits stratégiques, relevant du mi-nistère du Commerce, a tenu cinq réunionsconsécutives, consacrées aux filières straté-giques, à l’instar de celle des viandes, fruits etlégumes, lait et produits laitiers, ainsi que lescéréales et les légumes secs. Ces réunions, te-nues avec les Offices de régulation et des uni-tés de production (OAIC, ONIL, Onilev,Giplait, Agrodiv), visent à assurer la disponi-bilité des produits alimentaires durant Rama-dhan, notamment la couverture des besoinsjusqu’au mois d’octobre prochain. «Ces quan-tités viennent renforcer l'approvisionnementnormal du marché. Il s'agit de quantités complémentaires,

pour satisfaire la demande durant ce moisbéni», a-t-il assuré, hier, lors d'un exposé qu’ila présenté, à l’occasion de la tenue de la ren-contre consacrée à la présentation du disposi-tif arrêté pour Ramadhan. Dans ce mêmeordre d’idées, M. Abderrahmane a expliquéque «l'Office algérien interprofessionnel descéréales (Oaic) a constitué, jusqu'à fin avrildernier, un stock de plus de 2,1 millions detonnes de blé tendre, destiné notamment à lafabrication du pain et de la pâtisserie, et de 1,4million de tonnes de blé dur, soit des quantitésqui couvriront une durée de plus de 6 mois». En ce qui concerne les légumes secs, cet

office dispose de 2.760 t de pois chiches, de1.305 t de riz, de 645 t de lentilles et de 2.738t de haricots blancs. Pour le lait et les produitslaitiers, l'Office national interprofessionnel dulait (Onil) a aussi renforcé ses stocks pour sa-tisfaire la forte demande en lait pasteurisé ha-bituellement exprimée durant Ramadhan. Àfin mars 2016, cet office disposait de 57.099 tde poudre de lait importée et destinée exclu-sivement à la fabrication de lait pasteuriséconditionné en sachet, vendu au consomma-

teur au prix administré de 25 DA le litre. «Cesquantités assureront la couverture de 110 joursdepuis mars dernier, et s’étale jusqu'au moisde juillet prochain», a-t-il soutenu, ajoutantque d'autres quantités de plus de 12.000tonnes arriveront prochainement pour couvrirla demande jusqu'à octobre prochain. Desquantités de 7.670 t de poudre de lait sont dis-tribuées mensuellement pour le groupe publicGiplait, qui gère 15 laiteries couvrant 49% dela demande nationale, et de 7.396 t pour les102 laiteries privées ; de cette manière, il n'yaura aucune perturbation en matière d'appro-visionnement. De son côté, l'Office nationalinterprofessionnel des légumes et viandes(Onilev) a constitué, à travers sa filiale Proda,un stock de 13.000 tonnes de viande blanche,composé de 10.000 tonnes de viandes fraîcheset de 3.000 tonnes de viande congelée. Pourla viande blanche, le même responsable a af-firmé que les prix seraient «abordables» à tra-vers le réseau de distribution de Proda quicompte 114 points de vente implantés au ni-veau national. En outre, entre 300 et 400 t de viande

rouge locale (ovines et bovines) sont stockéeset seront distribuées, au même titre que la

viande blanche. Pour ce qui est de la partici-pation du secteur privé, l’exposant a indiquéqu’il interviendra, à travers des quantités quiseront importées par l'Association nationaledes importations des viandes et poissons re-groupant 15 opérateurs, dont les importationssont effectuées auprès du Brésil, l'Inde, laNouvelle-Zélande et l'Espagne, avec la com-mercialisation de 4.680 tonnes de vianderouge (locales et importées) réparties entre600 tonnes de viandes bovines congelées dés-ossées, 680 tonnes de viande de buffle conge-lée découpée, 500 tonnes de viande bovinecongelée découpée, 2.500 tonnes de viandebovine fraîche sous vide et de 400 tonnes deviandes ovines fraîches en carcasse. Par ailleurs, et pour assurer une meilleure

protection du consommateur, le même respon-sable a affirmé que des milliers d'agents decontrôle de la qualité et des prix seront mobi-lisés pour assurer le contrôle des produits, etplus particulièrement ceux régis par un cadre«sensible» telles les viandes, pâtisserie... no-tamment sur les conditions d'hygiène et le res-pect des prix réglementés (huile, sucre,lait... ).

Kafia Aït Allouache

APPROVISIONNEMENTS DURANT RAMADHAN

Stocks alimentaires CONSÉQUENTSComme chaque année et en prévision du mois de Ramadhan, le marché national affichera «un approvisionnement

satisfaisant». Ainsi, un dispositif important a été mis en place par le ministère du Commerce, dans le but d’avoir un bonapprovisionnement, notamment une organisation spécifique du marché, une bonne programmation des permanences; à

l’occasion de l’Aïd-el-Fitr, ainsi que pour assurer la protection du consommateur.

LICENCES D’IMPORTATION DES VÉHICULESUne vingtaine de recours

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C es réformes ont également permis la no-mination et l’installation des gouver-neurs des deux régions nouvellement

créées, Taoudénit et Ménaka, de même quel’adoption en cours, par l’Assemblée nationalemalienne, des projets de textes relatifs aux au-torités intérimaires, conformément aux disposi-tions y afférentes de l’Accord, a expliqué leministre. Il a relevé, dans le même sens, que «lavalidation par la Cour constitutionnelle de la loirelative aux autorités intérimaires contribuera àfaciliter la mise en place des autorités intéri-maires et à favoriser l’avancement du processusde mise en œuvre de l’Accord». Pour le chef dela diplomatie algérienne, ces réformes se tradui-sent aussi par l’amorce de la révision constitu-tionnelle, à travers l’élaboration de projets dedécrets destinés à prendre encharge les dispositions de l’Accordrelatives à la création de ladeuxième chambre du Parlement.Dans le domaine de la défense etde la sécurité, M. Lamamra amis en exergue la création ducadre institutionnel de la Ré-forme du Secteur de la Sécurité(RSS) et la nomination d’uncommissaire à la RSS, la créa-tion de la Commission nationaledésarmement-démobilisation-ré-insertion (CN-DDR) et de laCommission d’intégration (CI).Ces avancées se traduisent aussipar l’identification des 24 sites àviabiliser par la MINUSMApour le cantonnement des combattants et débutde réalisation de trois sites à Likrakar, Fafa etInegar, ainsi que l’accord pour la constructionde cinq autres sites et la réalisation de la pre-mière patrouille mixte (Forces Armées Ma-liennes, Plateforme et CMA), formulesusceptible d’évoluer, selon le vœu des partieselles-mêmes, vers des «unités mixtes», a encoreprécisé le ministre.

M. Lamamra a également relevé les «progrèsappréciables» enregistrés dans le domaine dudéveloppement économique, social et culturel,notamment, a-t-il dit, la poursuite des actions dedéveloppement sur le terrain là où les condi-tions de sécurité le permettent, à travers des pro-jets et programmes sectoriels. Il a cité en outrel’organisation de la Conférence de Paris, le 22octobre 2015, pour la mobilisation des fonds né-cessaires à la mise en œuvre de l’Accord (desannonces de contribution ont été faites pour unmontant de 3,2 milliards d’euros), ainsi que laréalisation de la Mission d’Évaluation Conjointe(MIEC) sur le Nord du Mali dont le rapport finalvient d’être communiqué aux parties maliennes.

Toujours dans le cadre des progrès enregis-trés par l’Accord dans le domaine du dévelop-pement économique, social et culturel, le chefde la diplomatie algérienne a évoqué l’élabora-tion de la Stratégie Spécifique de Développe-ment des Régions du nord du Mali (SSD/NM),dont la première mouture est déjà prête, préci-sant que le gouvernement (malien) envisaged’organiser des missions de sa restitution sur leterrain. Dans le même sillage, il a rappelé latenue d’une concertation (les 24 et 25 mars2016) sur le financement des infrastructurespour le désenclavement des régions du nord duMali, soulignant que cinq projets routiers et cinqautres projets aéroportuaires ont été soumis.

Amélioration des conditions de vie des populations du nord du Mali

Enclenchant sur le volet portant justice, ré-conciliation nationale et questions humanitaires,M. Lamamra a relevé plusieurs initiatives de na-ture à contribuer à une amélioration des condi-tions de vie des populations du nord du Mali. Ila expliqué que la relance des services sociauxde base dans les régions du Nord a constituél’une des «priorités majeures» de l’action dugouvernement du Mali, à travers, notamment, laréouverture des écoles dans certaines villes, dontKidal, et la mise en œuvre d’une stratégie etd’un plan d’action en faveur du retour des ré-fugiés et des personnes déplacées.

M. Lamamra a également relevé le démar-rage effectif des travaux de la Commission Vé-

rité-Justice et Réconcilia-tion (CVJR) pour améliorerle caractère inclusif de cetorgane et accroître la repré-sentation des mouvements.Le ministre a en outre évo-qué les préparatifs de laConférence d’entente na-tionale, soulignant aussique la mise en œuvre de cetAccord a permis d’engran-

ger, la rencontre d’Anefis, suivied’autres rencontres dans d’autres villes ma-liennes, entre les représentants du gouvernementmalien et les plus hauts dirigeants politico-mi-litaires des mouvements.

«Ce canal de communication a joué un rôle-clé dans le règlement des contentieux inter et in-tracommunautaires, et dans le respect du silencedes armes dans les régions du nord du Mali».

Lever les obstacles entravant l’Accord de paix

M. Ramtane Lamamra a interpellé tous lespartenaires du Mali à apporter à ce pays toutel’aide à même de lever les obstacles pouvant en-traver la mise en œuvre de l’Accord de paix etde réconciliation dans ce pays. «Tous les parte-naires du Mali sont, aujourd’hui, fortement in-terpellés pour apporter à ce pays, dans lesmeilleurs délais, toute l’aide et toute l’assis-tance, particulièrement dans les domaines finan-cier et de la lutte contre le terrorisme, et lenarcotrafic, dont il a un besoin urgent et vital»,a indiqué M. Lamamra, à l’occasion du premieranniversaire de la signature de cet Accord. Cespartenaires sont interpellés en raison «des diffi-cultés sérieuses dont le risque est grand de lesvoir hypothéquer ou, à tout le moins, continuerà retarder l’aboutissement du processus de paixet de réconciliation natio-nale» au Mali, a dé-claré le ministre,estimant que «le pro-cessus de mise enœuvre de l’Accord estconfronté à des diffi-cultés qui freinent lerythme de son avance-ment et amoindrissentses résultats». «Parmicelles-ci, on peut citer l’indisponibilité de toutle financement nécessaire à la réalisation desprojets et programmes prévus à l’annexe 3 del’Accord, la persistance de l’insécurité ambiantequi freine la relance des actions de développe-ment, en particulier au nord du Mali», a-t-il ex-pliqué. Il a également cité «les menaces liées àla persistance du terrorisme et du narcotrafic, lacomplexité des procédures de décaissement dufinancement déjà acquis et, d’une manière gé-nérale, certaines lenteurs dans le processus dé-cisionnel pour la concrétisation des mesuresstipulées dans l’Accord». Toutefois, pour le chefde la diplomatie algérienne, «la grande convic-tion, qui a fini par gagner toutes les parties ma-liennes que l’Accord et son application, en toutebonne foi et avec sincérité, constituent la voieidéale pour la construction de la paix et la réali-

sation du développe-ment économique auMali, a significative-ment contribué à leverles obstacles rencontréset stimulé la volonté detous d’aller de l’avantdans cette entreprise sa-lutaire». «S’il y a tout àfait lieu, et à juste titre,de se réjouir des résul-tats positifs rendus pos-sibles, grâce auProcessus d’Alger, lechemin parcouru autantque celui encore pluslong qui reste à parcourirsont loin d’être un longfleuve tranquille, tants’en faut», a encore re-levé M. Lamamra.

Des progrès tangibles Des progrès tangibles ont été enregistrés

dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paixet la réconciliation au Mali, a relevé M. La-mamra. «Depuis les dates phare du 15 mai et du20 juin 2015 (dates de signature de l’Accord),un long chemin a été parcouru, et, grâce au tra-vail sérieux et continu accompli et qui se pour-suit sans relâche, malgré les obstacles rencontrésici et là, des progrès tangibles ont été enregistrésdans la mise en œuvre de l’Accord pour la paixet la réconciliation au Mali issu du Processusd’Alger», a indiqué M.Lamamra. L’Accord aété signé à Bamako le15 mai 2015 par le gou-vernement malien, etles mouvements com-posant la Plateforme.La Coordination desMouvements de l’Aza-wad (CMA), quant àelle, a signé l’Accord,le 20 juin 2015 à Ba-mako. L’Accord est issu du processus d’Alger,initié par le Président de la République, Abde-laziz Bouteflika, à la demande de son homo-logue malien, Ibrahim Boubacar Keita. Lasignature de l’Accord par la CMA a finalisé «laconsécration de l’engagement de toutes les par-ties et augurant d’un avenir fait de paix et de ré-conciliation dans un Mali tourné vers ledéveloppement et la modernisation de sa écono-mie au profit de son peuple, et dans un contextede renforcement de son unité nationale et d’ap-profondissement de son processus démocratiquepluraliste», a affirmé le chef de la diplomatie al-gérienne. À cet égard, M. Lamamra a soulignéque la mise en œuvre de cet Accord, «pour fa-voriser la paix et la sécurité au Mali, et dans lasous-région, est de l’entière responsabilité des

parties maliennes,dont, principale-ment, le gouverne-ment». Concernantle suivi du proces-sus de mise enœuvre de l’Accord,il a rappelé qu’ilétait assuré par unmécanisme, dont la

mise en place est prévue par l’Ac-cord lui-même, à savoir le Comité de Suivi del’Accord (CSA), dont la présidence est confiéeà l’Algérie. «Quatre sous-comités thématiques,également prévus par l’Accord et dont l’Algérieassure la présidence en partage avec quatre or-ganisations internationales, à savoir l’Unionafricaine, l’Union européenne, la CEDEAO etla MINUSMA (au titre de l’ONU), contribuentde façon substantielle au suivi du processus demise en œuvre de l’Accord», a-t-il ajouté. M.Lamamra a fait remarquer que lors de la réunionconsultative de haut niveau tenue à Alger en jan-vier dernier, les parties maliennes, tant le gou-vernement que les mouvements, «ontclairement reconnu l’apport de la mise en œuvrede l’Accord au retour de la paix, à travers, no-tamment, l’instauration d’un meilleur climat decoopération entre la Plateforme et la CMA,

d’une part, et entre ces deux regroupements etle gouvernement, d’autre part». «Aujourd’hui,la CMA et la Plateforme travaillent ensemble etconjuguent leurs efforts en faveur de la mise enœuvre de l’Accord, chose tout à fait inimagina-ble avant le 15 mai 2015», s’est félicité M. La-mamra, affirmant que les parties «ont foi enl’Accord, revendiquent sa mise en œuvre rapide,et y œuvrent résolument, car elles considèrentqu’il n’y a pas d’alternative à cet instrumentpour la paix, la sécurité et le développement auMali». «Les changements positifs très im-portants intervenus sont, d’évidence, à mettre àl’actif du processus de mise en œuvre de l’Ac-cord», a-t-il poursuivi, précisant que «grâce àcet Accord, le Mali se transforme et avance dansla bonne direction, même à travers des réalisa-tions incomplètes et des étapes imparfaites». Lechef de la diplomatie algérienne s’est félicitéque le climat politique d’ensemble au Malin’eut jamais été «aussi favorable», même si, a-t-il relevé, «les défis restent considérables».L’Algérie assume pleinement ses responsabilitésde partie prenante au destin de l’espace sahélo-saharien, a souligné M. Ramtane Lamamra.«L’Algérie, dont le rôle positif est souhaité etcélébré par toutes les forces et formations poli-tiques maliennes, ainsi que par les organisationsrégionales et internationales, investit son auto-rité dans l’avenir du Mali en tant qu’acteur im-portant de la paix et de la stabilité dans toutl’espace sahélo-saharien.» À cet égard, il a af-firmé que l’Algérie «assume pleinement ses res-ponsabilités de partie prenante au destin de cet

espace géostraté-gique particuliè-r e m e n tsensible». Sur lapossibilité d’uneplus-value algé-rienne pour l’ac-célération et lesuccès de l’Ac-cord de paix auMali, M. La-

mamra a assuré qu’Alger «continuede veiller scrupuleusement à un rapprochementtoujours plus grand et à une collaboration tou-jours plus confiante entre les parties maliennes,gage majeur du succès de la mise en œuvre del’Accord». Le chef de la diplomatie algériennea rappelé que c’est dans cet esprit que les méca-nismes bilatéraux de coopération algéro-maliens«tiennent régulièrement leurs réunions et éva-luent donc périodiquement tous les ajustementsauxquels il peut être nécessaire de procéder envue de maximiser les résultats de la coopérationbilatérale dans tous les secteurs». «De nouvellesrencontres sont d’ores et déjà programmées pourl’ensemble de ces mécanismes dans les se-maines qui viennent», a-t-il annoncé. M. La-mamra a souligné que le Président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika, «qui a uneconnaissance personnelle des réalités maliennes,accorde la plus haute importance aux dyna-miques qui concernent cet espace en termes desécurité et de développement, ces deux sphèresétant indissociablement liées». Il a, dans cecontexte, assuré que l’Algérie «ne ménageraaucun effort pour que l’intérêt de la commu-nauté internationale pour le Mali et pour la ré-gion sahélo-saharienne s’exprime par desactions substantielles portées par une vision lu-cide des enjeux». «En somme, l’Accord d’Algera bien défini toutes les voies que la complexitéde la crise impose d’emprunter. Il importe quela communauté internationale aide toutes lesparties maliennes à réaliser concrètement leschemins de l’avenir», a-t-il insisté. Pour M. La-mamra, la plus-value de la contribution de l’Al-gérie «réside sans doute dans l’imbrication desdeux pays par la géographie et l’histoire, et aussiet surtout dans la confiance que le peuple malienet son Président font à l’Algérie et à son Prési-dent».

«Elle réside enfin dans la volonté de l’Algé-rie d’honorer, au Mali et à travers tout le conti-nent, son engagement en faveur de solutionsafricaines, justes et pacifiques, aux problèmesde l’Afrique», a conclu le chef de la diplomatiealgérienne.

Nation

Lundi 16 Mai 2016

EL MOUDJAHID6

DESTIN DE L’ESPACE SAHÉLO-SAHARIEN

L’ALGÉRIE ASSUME PLEINEMENTSES RESPONSABILITÉS

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a salué, hier à Alger, les réformes politiques etinstitutionnelles réalisées par le Mali, à la faveur de la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation dans ce pays. Dans un entretien accordé à l’APS, à l’occasion du premier anniversaire de la signature de cet Accord, le ministre s’est félicité de la mise en place des Agences de développement régional (ADR),

prévues par l’Accord.

Dans le domaine de ladéfense et de la sécurité, M. Lamamra a mis en

exergue la création du cadreinstitutionnel de la Réformedu Secteur de la Sécurité(RSS), et la nomination d’uncommissaire à la RSS, lacréation de la Commissionnationale désarmement-démobilisation-réinsertion

(CN-DDR) et de laCommission d’intégration

(CI).

«Tous les partenaires du Mali sont,aujourd’hui, fortement interpellés pourapporter à ce pays, dans les meilleursdélais, toute l’aide et toute l’assistance,particulièrement dans les domainesfinancier et de la lutte contre le

terrorisme et le narcotrafic, dont il a unbesoin urgent et vital.»

«Depuis les dates phare du 15 mai et du 20juin 2015 (dates de signature de l’Accord), unlong chemin a été parcouru, et, grâce autravail sérieux et continu accompli et qui sepoursuit sans relâche, malgré les obstaclesrencontrés ici et là, des progrès tangibles ontété enregistrés dans la mise en œuvre del’Accord pour la paix et la réconciliation au

Mali issu du Processus d’Alger.»

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7EL MOUDJAHID Nation

Lundi 16 Mai 2016

« Le seul moyen de lutter contre la fraudeau Bac est de baser à l’avenir les sujets del’examen sur la compréhension », a déclarétout récemment la ministre de l’Educationnationale. En quoi consiste au juste cette dé-marche et comment sera opéré le change-ment ?

oui évidemment, que notre système d’éva-luation scolaire est dépassé par les progrès dela pédagogie. il nous appartient de dire la vé-rité : la réforme de 2003 n’a pas permis de col-ler aux avancées mondiales en matièred’évaluation. nous avons fait du sur-place.L’école algérienne est restée bétonnée sur lemême rituel des examens de fin de cycle —avec des épreuves dont la nature n’a pas bougéd’un iota depuis plus d’un siècle. toutes cesépreuves convergent vers le même objectif :évaluer la capacité des élèves à mémoriser et àrestituer fidèlement ce que le maître a récité oudicté (et que l’élève a transcrit sur son cahier).c’est la pédagogie en vogue dans les écoles re-ligieuses du Moyen Âge, quand l’Eglise diri-geait l’école.

de tout temps les pédagogues novateursn’ont eu de cesse de dénoncer cette infernalemachine basée sur le bachotage du professeur— ou « remplissage de crâne » par la pédagogie« de la salive » — et le par cœurisme de l’élève.Forcément que ce genre de pédagogie favoriseles épreuves dites de restitution (écrire ce quej’ai mémorisé) en sont l’émanation. une péda-gogie qui favorise aussi l’endoctrinement/ma-nipulation des mentalités. Elle donne naissanceà la tentation facile à la triche et au copiage.cela dure depuis des siècles — depuis le bac

créé par napoléon en 1806. Rien n’a bougé sice n’est l’hyper-militarisation de son organisa-tion, avec à la clé, une facture qui s’élève à descentaines de milliards de centimes, chaqueannée. Faites le compte depuis des décennies !

La ministre a voulu dire que la nouvelle ap-proche en matière d’enseignement/apprentis-sage doit être suivie par une évaluationconforme. il s’agit d’évaluer les capacités intel-lectuelles supérieures de l’élève : son sens del’analyse, de la synthèse, son esprit critique,voire son esprit créatif. c’est là l’un des fonde-ments de la stratégie du ministère telle que dé-finie par les recommandations de la conférence

nationale d’évaluation de la réforme organiséeen juillet 2015. nos élèves méritent qu’ilssoient évalués sur leur intelligence vive et nonsur leur seule capacité à mémoriser — y com-pris en mathématiques, physique et philosophie.Le comble !

Les lycéens, habitués au « par cœurisme »seront-ils en mesure de suivre le changementenvisagé ?

oui, ils peuvent s’adapter parce qu’ils sontaussi intelligents que leurs camarades des paysdéveloppés. il s’agit d’ancrer dans les mœursscolaires de nouvelles pratiques pédagogiquesbasées sur le développement de l’intelligence etnon sur le par cœurisme. Les nouveaux pro-grammes inscrits dans la stratégie du MEn sefixent comme objectif de rompre avec le couplebachotage du professeur/par cœurisme del’élève. c’est une bonne chose. Et nous avonsun retard de plus de trois décennies dans ce do-maine. Seule une formation ciblée et perma-nente des enseignants pourra concrétiser cesnouveaux objectifs. tout se joue en classe ! Etsi l’élève est invité à faire travailler ses capaci-tés intellectuelles supérieures (analyse, syn-thèse, esprit critique), il agira en conséquenceet avec brio. nous ne devons pas oublier que lebachotage (bourrage de crâne) et le par cœu-risme sont les terreaux fertiles au commerce descours payants. En changeant et les pratiques pé-dagogiques et la nature des épreuves des exa-mens et composition, ce commerce n’aura plusde prise sur nos enfants. nous sommes devantun grand défi : former des futurs adultes auto-nomes d’esprit, d’une morale à toute épreuve et

ouverts sur l’innovation et non sur le confor-misme de mauvais aloi. Quel est le parent quirefusera un tel challenge ?

Mme Benghebrit a également annoncé desexamens de rattrapage aux élèves des troiscycles qui auront obtenu une moyenne entre4 et 4,99 pour ceux du cycle primaire notéssur 10 et entre 9 et 9,99 pour les élèves notéssur 20. Ne pensez-vous que cette « faveur »risque d’avoir un effet négatif sur le taux deréussite au Bac ?

Le rattrapage et une dénomination anciennequi émane de la vision quantitative de l’éduca-tion scolaire. on rattrape des leçons comme sic’était un retard de production industrielle ouagricole. non, ce terme est à bannir. on parlede remise à niveau, voire de remédiation pourdes élèves qui ont eu des difficultés. Quant aubac napoléonien de 1806, sa mère créatrice, laFrance s’apprête à le supprimer pour le rempla-cer par le système anglo-saxon, plus équitableet plus efficace. c’est à l’université d’organiserses propres concours d’admission en fonctiondu profil de la filière choisie par le candidat. Lelycée, lui donnera un quitus d’admissibilité, uncertificat de fin d’études secondaires. on ferades économies énormes en argent et en énergie.Et les élèves ne déserteront plus les établisse-ments dès début avril. Pourquoi s’entêter à fairecomme avant avec, malheureusement, des élé-ments aggravants (angoisse des parents, pres-sion sur les élèves et rapacitésd’enseignants/commerçants)...

Propos recueillis par : Fouad Irnatene

Perspectives de partenariattechnologique

La ministre de la Poste et des technologies de l’infor-mation et de la communication, Mme Houda-imane Faraoun,s’est entretenue avec le ministre malaisien de l’Enseigne-ment supérieur et de la Recherche scientifique, idriss BinJusoh, indique un communiqué de son département minis-tériel. Lors de l’entretien qui s’est déroulé au siège du mi-nistère, les deux parties ont procédé à l’examen de « l’étatdes relations bilatérales dans le domaine des technologiesde l’information et de la communication et les perspectivesde leur promotion », selon la même source.

Mme Faraoun a saisi cette opportunité pour indiquer quel’expérience de la Malaisie en matière de développementtechnologique « intéresse fortement l’algérie qui œuvre àréduire la fracture numérique ».

Le ministre malaisien a, pour sa part, exprimé « la dis-position de son pays à promouvoir l’échange d’expertise etsavoir-faire et à mettre son expérience au profit de l’algé-rie ».

uniVERSitéBénéficier de l’expérience

de la Malaisie « L’algérie aspire bénéfi-

cier de l’expérience de laMalaisie, réputée pour laqualité et le niveau de l’en-seignement dispensé dansses universités », a indiqué àalger le ministre de l’Ensei-gnement supérieur et de laRecherche scientifique,tahar Hadjar.

« La Malaisie est un paysréputé pour la qualité et le ni-veau de l’enseignement dis-pensé dans ses universités,d’où notre vœu de bénéficierde cette expérience et de si-gner un accord dans cesens », a indiqué M. Hadjar àla presse, au terme de son en-tretien avec le ministre ma-laisien de l’Enseignementsupérieur, idriss Bin Jusoh.M. Hadjar a précisé que laMalaisie dispose d’une « ins-tance d’agrément et de qua-lité » dans le secteur del’Enseignement supérieur,annonçant que l’algérie am-bitionne de mettre en placeune instance identique dansle but de relever le niveau del’enseignement.

a cet effet, il a indiquéque des experts et des rec-

teurs algériens se déplacerontprochainement en Malaisiepour s’imprégner de cette ex-périence, ajoutant que desconventions et des accords decoopération seront signésentre les universités des deuxpays.

M. Hadjar a égalementannoncé l’échange debourses entre les deux paysau profit des étudiants algé-riens et malaisiens à compterde l’année prochaine (2017),précisant que 44 enseignantsalgériens séjournent actuelle-ment en Malaisie dans lecadre de la préparation deleurs thèses de doctorat.

Selon le ministre, plus de240 étudiants et enseignantsalgériens ont visité des uni-versités malaisiennes en2015 pour s’inspirer de l’ex-périence de ce pays en ma-tière d’enseignementsupérieur.

de son côté, le ministremalaisien a indiqué que sa vi-site de travail en algérie per-mettra d’élargir les échangesentre les universités des deuxpays par l’échange debourses notamment.

EnSEignEMEnt a diStancE

Validation des COMPÉTENCESen informatique

Une convention de partenariat a été signée, hier, entre le Centre national de l’enseignement professionnel àdistance CNEPD, et ICDL El-Djazaïr, portant intégration de l’ICDL (International Computer DrivingLicence) dans les programmes du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels.

La cérémonie de signature a été prési-dée par le ministre de la Formationet de l’Enseignement professionnels,

Mohamed Mebarki, en présence des repré-sentants de l’icdL à l’échelle internatio-nale et à l’échelle arabe ainsi que des cadresdu secteur en charge de la formation pro-fessionnelle.

En vertu de cette convention, les conte-nus correspondant aux quatre modulesicdL base, seront remis sous forme decours à distance e-learning. il est prévu éga-lement la formation et la certification de110 formateurs et assureurs qualité icdL,désignés par le cnEPd et issus du secteurde la formation et de l’enseignement pro-fessionnels. il sera également question del’accréditation de 110 établissements (iFEP,cFPa, inSFP, télé-centres mobiles, centresd’excellence et structures régionales ducnEPd) en tant que centre de formation etde test icdL.

ce nouveau partenariat, entre dans lecadre du programme de modernisation dusecteur par l’appropriation des tic à tousles niveaux notamment celui des stagiairesqui doivent compléter leur formation pro-fessionnelle par l’acquisition des compé-tences numériques ou digitales facilitant etfavorisant leur intégration dans le marchéde travail, d’une part, et leur accès et utili-sation des tic d’autre part. Le centre na-tional de l’enseignement professionnel àdistance (cnEPd), sous tutelle du minis-tère de la Formation et de l’Enseignementprofessionnels, et l’icdL El djazair, en saqualité de représentant exclusif en algériede la fondation icdL, ont convenu à mettreen place ce partenariat actif dans le but d’in-tégrer le programme icdL de base à traverstous les niveaux de qualification et des dif-férents mode de formation relevant du mi-nistère. Le projet vise la formation et lacertification des formateurs en termes demise à niveau de leurs compétences leurpermettant un meilleur encadrement deleurs stagiaires. S’exprimant à cette occa-sion, M. Mebarki a indiqué que la conven-tion signée, vient concrétiser la volonté du

gouvernement, à l’ère d’une économiemondiale en difficulté, à asseoir pour notrepays, d’autre alternatives que celles des hy-drocarbures à savoir l’industrie, l’agricul-ture, le tourisme, mais également ledéveloppement d’une économie numériquefondée sur le savoir et les nouvelle techno-logies de l’information et de la communi-cation où la ressource humaine occupe uneplace prépondérante. « L’élargissement despossibilités de formation dans nos établis-sements en informatique en automatisme,en téléphonie, etc., par l’acquisition de pla-teformes techniques de formation et parl’implication dans la formation d’entrepriseleaders dans leur domaine de compétences,sont des premières réponses aux défis quinous attendent », a-t-il souligné. il préciseraque la convention s’y rajoute et s’inscritparfaitement dans cette politiquepuisqu’elle contribue à la création de condi-tions favorisant l’émergence et la disponi-bilité de compétences nationales en mesurede produire des richesses grâce à la maîtrisedes nouvelles technologies. Selon le minis-tre cette convention « s’inscrit égalementdans le cadre du programme du secteur dela formation et de l’enseignement profes-sionnels visant l’appropriation de l’usagedes tic par nos stagiaires, en particulier, le

citoyen algérien, en général ». « L’acquisi-tion d’un standard universel dans le do-maine qui est icdL (passeport universeldes compétences informatiques), valoriseencore plus, la formation et le diplôme dansce domaine », a-t-il encore ajouté. Le mi-nistre fera savoir dans le même ordre d’idéeque ce nouveau partenariat avec icdL,«  constitue une étape complémentaire etune consolidation des collaborations déjàengagées notamment avec des leaders mon-diaux tels que ciSco, Microsoft, et d’au-tres pour la formation et la certification desjeunes stagiaires  ». En effet, l’intérêt decette politique que mène le gouvernement,n’est pas que d’ordre économique etd’adaptation à la mondialisation. il estaussi, précise M. Mebarki, d’ordre socialpuisqu’en enregistrant de fortes crois-sances, le marché des tic dispose d’un po-tentiel de création d’emploi très élevé,notamment dans les domaines des télécom-munications et de la téléphonie, et offre deréelles perspectives de développement ré-gionales. « il s’agit en fait pour le secteurde former pour faciliter l’intégration desjeunes à des emplois permanents  », aconclu le ministre de la Formation profes-sionnelle.

Salima Ettouahria

Ph :

Nesr

ine T.

éducation Ahmed Tessa « Ancrer de nouvelles pratiques

dans les mœurs scolaires » ENTRET

IEN

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8 EL MOUDJAHIDNation

Lundi 16 Mai 2016

Le Parlement exerce par ailleurs un rôle im-portant dans le renforcement de la coopé-ration et de la relance des relations

bilatérales, notamment au niveau parlementaire.Il apporte sa contribution au plan de la diploma-tie parlementaire, un nouveau phénomène nédans le sillage du processus d’internationalisa-tion des rapports et les effets qui en résultent auxplans internes et externes. C’est à ce titre que leparlement algérien qui est représenté dans l’en-semble des cadres institutionnels régionaux etinternationaux, l’UIP, l’UPA, l’UIPA, l’UMA ouencore l’UPM, exerce sa mission diplomatique,participe aux rencontres bilatérales et prend partaux différents organisations, représenté par unedélégation commune ou des parlementaires del’une ou de l’autre chambre, siégeant au sein deleurs commissions spécialisées que conduit leprésident de l’institution ou le président de lacommission spécialisée. Le même cadre régit lesvisites des délégations et des représentants deparlements étrangers en Algérie.

En suivant le fil des activités des deux insti-tutions, on remarquera que d’intenses pro-grammes ont figuré au volet de leur action auniveau de la diplomatie, de la coopération et deséchanges de délégations durant ces trois derniersmois. En effet, durant ces quatre derniers mois,le calendrier national a enregistré plusieurs ren-contres et participations à des réunions parle-mentaires. C’est dans ce cadre que l’on cite laparticipation en janvier d’une délégation del’Assemblée populaire nationale à la session an-nuelle ordinaire de l’Assemblée parlementairedu Conseil de l’Europe à Strasbourg en Francedont le but a été de voir les voies et moyens de

renforcer la coopération entre le Conseil de l’Eu-rope et les Etats du Maghreb arabe. Dans lecadre de la coopération, une autre délégation del’Assemblée s’est déplacée à Cuba entrant dansle cadre du renforcement des activités relevantdes domaines médical et pharmaceutique. Unpeu avant, une commission du Conseil de la na-tion, recevait le rapporteur de l’ONU sur le droità la santé, une rencontre ayant permis aux deuxparties d’évoquer le développement du secteurde la santé.

Des parlementaires, femmes, ont dernière-ment pris part aux travaux du forum global desfemmes parlementaires qui s’est tenu à Amman(Jordanie) en se voyant attribuer le Prix spécialà l’Algérie, en reconnaissance de ses efforts etréalisations en faveur de la promotion et l’auto-nomisation de la femme algérienne, notammentau volet politique.

L’action parlementaire au service de la paixde la coopération et des intérêts communs En activité national, le Parlement algérien, re-

présenté par une délégation des deux chambres,a participé en avril au Caire, aux travaux de la23e conférence de l’Union Interparlementairearabe (UIPA) et à la 19e session de son comitéexécutif. D’autres actions ont été inscritespuisqu’une délégation parlementaire algériennea pris part aux travaux de la 14e Conférence dudialogue parlementaire arabo-africain au débutdu mois de mai dans la capitale Abidjan de laCôte d’Ivoire, pour débattre du développementde l’échange entre pays arabes et africains dansle but de la promotion et le renforcement de la

sécurité et du développement durable. Durant cemême mois, alors qu’une délégation du Conseilde la nation a pris part, à Midrand en Afrique duSud, à la deuxième session ordinaire de la 4e lé-gislature du Parlement panafricain, une autre dé-légation participait au Caire en Egypte aupremier atelier sur la santé procréative, un atelierorganisé par la Ligue arabe en collaboration avecle secrétariat général du forum des parlemen-taires arabes sur la population et le développe-ment ainsi que le Fonds des Nations unies pourla population. Le parlement algérien a en outreparticipé avec une délégation aux travaux du sé-minaire Rose-Roth conjoint avec le Groupe spé-cial Méditerranée et Moyen-Orient del’Assemblée parlementaire de l’Organisation dutraité de l'Atlantique nord (AP-OTAN) à Rabatau Maroc. Les questions sont à l'ordre du jour dela rencontre qui se poursuivra sur des thèmes liésà la Stratégie internationale unifiée face auxdéfis sécuritaires au Moyen-Orient, à la Réformedu secteur de la sécurité et gouvernance, la criselibyenne et la sécurité dans le Sahel…

Une délégation du Conseil de la nation qui aparticipé avec une délégation en mars à Khar-toum au Soudan, aux travaux de la 9e conférencede la Ligue des Sénats, Conseils consultatifs(choura) et Conseils similaires d’Afrique et dumonde arabe, entrant dans le cadre du renforce-ment de la coopération arabo-africaine, vient departiciper à une conférence sur l’évaluation desObjectifs de développement durable au regardde l’égalité entre les hommes et les femmes etdes droits de l'homme dont les travaux se sonttenus en Tunisie.

Houria Akram

COOPÉRATION INTERNATIONALE ET DIPLOMATIE

GRANDE CONTRIBUTIONdes délégations parlementaires

CONSEIL DE LA NATIONReprise des travaux le 23 mai Le Conseil de la nationreprendra ses travaux le 23mai en séances plénièresconsacrées à la présentation etau débat de plusieurs projetsde loi, a indiqué hier uncommuniqué du Conseil. Le bureau du Conseil réunisous la présidence de M.Abdelkader Bensalah aexaminé une série de questionsinhérentes au fonctionnementdu Conseil, ainsi que nombrede questions orales et écritesadressées par les membresaux premiers responsables dessecteurs de l'Intérieur, del'Energie, du Commerce, de laSolidarité nationale et de laFamille, de la Poste et destechnologies de l'informationet de la Communication, outreles Ressources en eau et lesTransports et décidé leurvalidation et soumission augouvernement car remplissantles conditions requises". Lebureau a examiné "les travauxlégislatifs prévues pour lapériode allant du 23 au 29 mai2016, et consacrés à laprésentation et au débat desprojets de loi relatifs à lanormalisation, à l'empreintegénétique et au code pénal".Les membres du bureau ontégalement écouté le rapport dusecrétaire général du Conseilsur le bilan d'activités del'instance pour la périodeallant d'octobre 2015 à avril2016, ainsi que les actionsprogrammées pour le 2esemestre 2016.

FORUM MINISTÉRIEL DE LACONFÉRENCE 2016 « WOMEN DELIVER »Mme Meslem Si Amer àCopenhagueMme Mounia Meslem SiAmer, ministre de la Solidariténationale, de la Famille et dela Condition de la Femme,représentera l’Algérie auxtravux du Forum ministérielde la Conférence 2016«Women Deliver», qui setiendra du 16 au 19 mai àCopenhague (Danemark).Cette conférence est le plusgrand rassemblement mondialsur la santé des filles et desfemmes, leurs droits et leurbien-être.

Le Parlement, dans ses deux chambres, le Conseil de la nation et l’Assemblée populaire nationale, en tant que pouvoirlégislatif, enceintes de débats démocratiques et de contrôle de l’action de l’Exécutif, représente généralement les citoyenspar leurs élus, en prenant une part active à la vie nationale dans ses différents domaines et en exerçant les compétences etles attributions fixées par la Constitution, à travers l’organisation et le fonctionnement d’organes internes qui sont le

bureau et la présidence, les groupes parlementaires et les commissions spécialisées.

Le président de l’Assemblée populairenationale (APN), Mohamed Larbi OuldKhelifa a souligné dimanche l’impératifde resserrer le rang palestinien pour quecette cause aboutisse à l’issue uniquequ’elle requiert, à savoir la libération etl’indépendance. M. Ould Khelifa a ap-pelé, lors de l’audience qu’il a accordéeà l’ancien ministre jordanien de l’Infor-mation, Samir Motawie, les factions pa-lestiniennes à «tirer profit del’expérience algérienne qui a servi demodèle aux peuples épris de liberté», in-dique un communiqué de l’APN.

L’entretien a porté sur plusieursthèmes dont la guerre de libération et sesvaleurs et la situation actuelle de la nationarabe notamment la cause palestinienne.

Pour sa part, M. Samir Motawie aévoqué son expérience avec nombre dedirigeants de la Révolution algériennerappelant que la guerre d’Algérie «futune réplique positive à la défaire de 1948confirmant ainsi que la nation arabe étaitcapable de vaincre». Il a appelé, dans cecontexte, à la «préservation des valeursde la glorieuse Révolution du 1er no-vembre».

Ould Khelifa souligne l’impératif de resserrer le rang palestinien

Le président du Conseil dela nation, Abdelkader Bensa-lah, a reçu à Alger l'ancien mi-nistre jordanien del'Information, l'écrivain-jour-naliste, Samir Motawie quiétait accompagné de l'ambas-sadeur de Jordanie à Alger,Ahmed Djeradat, indique uncommuniqué du Conseil.Lors de la rencontre, M. Mota-wie a rendu hommage à la Ré-volution algérienne qu'il aqualifiée de "légende de la li-

berté au 20e siècle", ajoute ledocument.

L'ancien ministre jordaniena exprimé son admiration des"efforts consentis par les Algé-riens pour préserver leur sou-veraineté, en témoigne leniveau de développement queconnaît l'Algérie depuis 1962".Pour sa part, le président duConseil de la nation s'est féli-cité du niveau des "relationshistoriques" unissant l'Algérieet la Jordanie, mettant en avant

"le soutien du peuple et gou-vernement jordaniens à laguerre de libération", précise lamême source. M. Bensalah aindiqué que "notre GlorieuseGuerre de libération a servid'exemple pour les autres mou-vements de libération".

Il a, par ailleurs, indiquéque "l'Algérie était à l'avant-garde de la lutte contre le co-lonialisme, une position qu'elleoccupe toujours en matière delutte antiterroriste".

Hommage à la Révolution algérienne

ALGÉRIE - JORDANIE

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Lundi 16 Mai 2016

EL MOUDJAHID NationGESTION DES ZONES PASTORALES

Un projet de loi en cours Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, a affirmé, hier à Boussaâda (M’sila),

qu’un projet d’une nouvelle loi sur la gestion de zones pastorales se trouve actuellement «en cours d’élaboration».

Ce nouveau texte, quiconcerne 63.000 hectaresde parcours, sera «un méca-

nisme d’organisation et de protec-tion contre les facteurs dedégradation des régions pasto-rales» qui représentent une res-source économique importantepour le développement du cheptel,notamment en zones steppiques, aassuré M. Ferroukhi, lors d'unpoint de presse animé, en marge del’ouverture d’une journée d’étudesur le barrage vert à l’Institut d’hô-tellerie et du tourisme de Bous-saâda. Dans son allocution durantla rencontre, il a relevé qu’unenouvelle vision est donnée au bar-rage vert, le présentant comme «unespace économique de création dela richesse et de développement del’économie agricole», à traversl’introduction d’arbres fruitiers et

le soutien aux plantations fourra-gères. «Stopper l’avancée du désertne doit pas être l’unique raisond’être du barrage vert», a préciséle ministre, soulignant que le bar-rage vert doit constituer «un espacede complémentarité entre les ré-gions du Nord, les parcours, l’agri-culture saharienne et les villes»avec leur potentiel industriel, aajouté M. Ferroukhi qui a plaidépour l’implication des universitéset bureaux d’études par l’élabora-tion d’études sur le suivi et l’éva-luation du barrage vert. Le ministrea assuré également que le barragevert sera «une aire ouverte» à l’in-vestissement public et privé, lacréation de richesse, la gestion desparcours et la modernisation des fi-lières agricoles, notamment les éle-vages ovins. Il a aussi indiqué queson département rectifiera son pro-

gramme de plantation fourragèreengagé depuis 2000, pour amélio-rer la gestion de ces ressources.Dans la commune d’Ouled Sli-mane, le ministre a inspecté le pro-jet d’aménagement de pistesagricoles desservant le périmètrede plasticulture, dont la superficie,qui étaient de 50 hectares en 2000,est passée à 150 hectares actuelle-ment, et devra encore quadruplerd’ici 2019, selon les prévisions dela direction services agricoles. Leministre devait également inspec-ter une exploitation agricole privéedans la commune de Maârif qui ac-cueille une exposition des produitsagricoles, avant de visiter, dans lacommune de M’sila, une ferme pri-vée de production de viandebanche, un abattoir, une chambrefroide et une ferme laitière à Mez-rir.

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La commission nationale de pêche dethon rouge a retenu 11 thoniers sur les 14demandes de participation à la campagne2016, qui se déroulera du 26 mai au 24juin, selon le ministère de l’Agriculture,du Développement rural et de la Pêche. Laliste des thoniers retenus a été notifiée,mercredi dernier, à la Commission inter-nationale de la conservation des thonidésde l’Atlantique (Cicta), précise le chef decabinet chargé de la pêche auprès de ce mi-nistère, Kamel Neghli. Le rejet des de-mandes de trois thoniers s’explique par desrisques pour la campagne du fait que cestrois navires en question présentent desproblèmes de conformité avec les prescrip-tions techniques édictées par la réglemen-tation nationale ou internationale et/ou auniveau de la justice. C’est qu’en 2015, l’Al-gérie avait couru le sérieux risque de sevoir annuler sa campagne de pêche au thonrouge, en raison de deux navires quiavaient été retenus parmi les 12 navires no-tifiés à la Cicta, fait savoir M. Neghli. Eneffet, l’un des deux navires, rattrapé par lajustice, avait fait l’objet d’une saisieconservatoire, tandis que le second avaitété interdit de sortir de son port d’attachepour non respect des prescriptions tech-niques édictées par la réglementation na-tionale. L’Administration algérienne s’estretrouvée donc devant un choix cornélien,après avoir appris ces faits : soit les notifierà la Cicta, avec le risque de perdre le tiersde la campagne de pêche, soit ne pas luinotifier ces changements et courir le risquede se voir annuler totalement la campagne

par le comité d’application de la commis-sion internationale. Selon les règles appli-quées par la Cicta, cette dernière ne répondaux changements notifiés qu’après dixjours. Par conséquent, tous les autres na-vires seront contraints de rester à quai pen-dant cette période. À ce propos, M. Neghliexplique que la pêche du thon rouge estune opération de pêche conjointe, c’est-à-dire qu’elle est effectuée par des navires or-ganisés en groupes de pêche. Dans ce casde figure, si un bateau est interdit de parti-ciper à la campagne, ce sont tous les na-vires engagés qui sont pénalisés. Pour cetteannée 2016, «la commission nationale depêche du thon rouge a décidé de ne toléreraucun risque de ce genre. Désormais, s’il y

a une enquête judiciaire avancée et/ou unproblème de conformité technique, le na-vire concerné est exclu d’office de la listedes navires notifiée à la Cicta», note M.Neghli. La saisie des deux bateaux en 2015a constitué une «alerte sérieuse» pour lepays qui aspire non seulement à pêcher latotalité de son quota du thon rouge cetteannée, mais à récupérer sa quote-part his-torique perdue en 2010. En 2014, l’Algériea bénéficié d’une augmentation graduellede son quota qui est passé de 243 tonnesen 2014 à 370 tonnes en 2015 puis à 460tonnes en 2016 avant d’arriver à 543tonnes en 2017, soit environ 2% du Totaladmissible de captures (Tac) contre 1% en2010.

PÊCHE AU THON ROUGEOnze navires retenus

TECHNOLOGIES DE LA COMMUNICATION L’entrepreneuriat

en débat L’Institut national des télécommunications et

des technologies de l’information et de la com-munication (INTTIC) d’Oran organisera demainun séminaire sur l’entrepreneuriat dans le sec-teur des TIC, a-t-on appris du directeur, RachidNourine. Ce séminaire, organisé à l’occasion dela célébration de la Journée mondiale des télé-communications et de la société de l’informationsur le thème «L’entrepreneuriat dans le secteurdes TIC au service du progrès», réunira les en-trepreneurs du secteur des TIC, les jeunes entre-prises et les PME, qui jouent un rôledéterminant pour assurer une croissance écono-mique durable. L’évènement sera animé par des enseignants

de l’INTTIC et des spécialistes étrangers repré-sentant d’instituts et de laboratoires de recherchefrançais, notamment. Cette rencontre sera l’oc-casion pour discuter des possibilités de partena-riat et d’échange en termes de formation etrecherche, a noté M. Nourine, notamment avecla diaspora algérienne dont l’apport et la contri-bution peuvent être précieux. Le directeur del’INTTIC a insisté sur la nécessité d’assurer uneformation de qualité pour les étudiants algériens,qui «participent à l’élaboration de solutions no-vatrices dans le domaine des TIC et, grâce à leurpotentiel, sont appelés à avoir une incidence du-rable sur l’économie», a-t-il estimé. L’INTTICs’est d’ailleurs récemment engagé dans une stra-tégie de perfectionnement des formations qu’ildispense se basant sur la concertation avec lesopérateurs socio-économique pour l’améliora-tion, l’adaptation et la mise à jour des contenusde ces formations.

du

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lundi 16 Mai 2016

EL MOUDJAHID NationPerMis à Points BioMétrique

et cartes grise électronique

ENTRÉE EN VIGUEUR à la fin de l’année

Les supports pré-personnalisés,comme il l’affirmera, seront réa-lisés au niveau national grâce à

la mise en contribution complémen-taire de deux organismes nationaux ils’agit, en l’occurrence de l’imprimerieofficielle et tant qu’organisme publicet de la société spécialisée HB techno-logies. selon le responsable, qui ani-mait une conférence de presse, au siègede la direction générale de la moderni-sation à dely Brahim, les deux nou-veaux documents sécurisés sont«conformes aux standards mondiauxen vigueur et seront personnalisés auniveau des deux sites de productiondes titres et documents sécurisés àalger et laghouat, dépendant du mi-nistère de l’intérieur.

ces deux projets s’inscrivent enligne droite avec le projet de moderni-sation de l’administration publiqueporté par le gouvernement et sont es-sentiellement basés sur l’introductiondes nouvelles technologies de l’infor-mation et de la communication ainsique sur la mise en circulation de docu-ments hautement sécurisés enconnexion avec des systèmes intégrésde gestion automatisée.

a la question de la généralisation àtravers l’ensemble du territoire natio-nal des deux documents en question,M. Mahieddine indiquera qu’il fautcompter 4 à 5 ans pour remplacer tousles permis de conduire et les cartesgrises actuellement en circulation.

outre ses fonctions d’identificationet vérification qui s’effectueront demanière électronique, M. Mahieddineaffirmera que le nouveau permis deconduire biométrique et électronique«implémentera une fonctionnalité depermis à points en relation avec un sys-tème de gestion automatisée des règlesde la circulation et de la sécurité rou-tière».

Pour réussir ces nouveaux projets,le représentant du ministère de l’inté-rieur indiquera, à l’occasion, qu’une«nouvelle organisation institutionnellea été adoptée pour la mise en œuvre decette gestion intégrée sous forme d’unedélégation nationale installée auprèsdu ministère de l’intérieur et des col-lectivités locales et qui aura pour mis-sion, en exécution de la politiquenationale, la gestion du problème com-plexe multidimensionnelle de la sécu-rité routière».

Une nouvelle plaque d’immatriculation

les nouveaux documents serontgérés par un système d’information depointe et connectés à une base de don-nées qui permettra d’effectuer des ana-lyses «une sorte de tableau de bordpermettant aux décideurs de prendredes mesures en matière de sécurité»,ajoutera M. Mahieddine, qui a soulignéque les mesures actuelles de retrait depermis de conduire ne sont pas «effi-caces» et n’ont pas «donné de résultatsprobants  dans la mesure où certainsconducteurs ne payent pas leurscontraventions en sus des interventionspour la récupération des permis deconduire».

ce dispositif sera associé à un sys-tème d’information global de gestionde la sécurité routière (la surveillanceet contrôle, l’accidentologie, l’aména-gement, les assurances, la prise encharge sanitaire, l’étude statistique etla prévention). le coût des deux docu-ments sera raisonnable d’autant plusqu’aujourd’hui le ministère maîtrise cesystème de technologie nouvelle, dirale conférencier. selon lui, la sécurisa-tion des documents électronique «em-pêchera la falsification et le trafic desnouveaux permis de conduire et cartegrise biométriques qui intégreront unprocessus de sécurité automatisé».

Pour le nouveau permis de conduirequi comporte 24 points, qui s’inscritdans une gestion globale de la sécuritéroutière, «le conducteur perdra despoints à chaque infraction commise».néanmoins, ce nouveau dispositif don-

nera la possibilité aux conducteursayant commis des infractions de s’ac-quitter de leurs contraventions surplace «toute la gestion de l’infractionse fera automatiquement sur place enprésence de l’agent de l’ordre», expli-quera le représentant du ministère.

«avec les nouveaux documents au-tomatisés et électroniques, le compor-tement du conducteur changeraautomatiquement car il ne sera pasquestion d’intervention d’une tiercepersonne ou le non paiement descontraventions», précisera notre inter-locuteur.

Pour ce qui de la nouvelle cartegrise, elle intégrera les fonctionnalitésassociés au contrôle et la vérificationqui s’effectueront de manière automa-tique. «elle implémentera des fonc-tionnalités liées au contrôle duvéhicule et aux assurances et essentiel-lement à la nationalisation de laconsommation de carburant et ce, enétant associé à un système d’informa-tion dédié à cet effet», expliquera le re-présentant du ministère de tutelle.

au même titre que la carte natio-nale d’identité biométrique et des re-gistres d’etat civil numérisés, la miseen place de plateformes information-nelles associées à des documents élec-troniques sécurisées permettra destructurer, dans une action cohérente,les systèmes d’information des diffé-rents départements ministériels dans lebut d’une interopérabilité fonctionnellefavorisant progressivement la concré-tisation d’une e-administration effec-tive.

Mohamed Mendaci

Ph :

Billa

l

grève des conducteurs de train de la sntF

80 MILLIONSde dinars de pertes

les pertes essuyées par la société nationale du transportferroviaire suite à la grève des conducteurs de train qui bou-cle sa première semaine ont été estimées à 80 millions de di-nars, a indiqué hier, le directeur général adjoint de la sntF,aktouche abdelouahab. la sntF enregistre des pertes allantde 10 à 11 millions da/j, soit un total de plus de 80 millionsde dinars après 8 jours de débrayage, a précisé M. aktouchedans une déclaration à l'aPs.

outre l'aspect matériel, la sntF subit un dommage moralqui relève d'une l'atteinte à sa notoriété en tant qu'entreprise"responsable, sérieuse et soucieuse d'offrir un service de qua-lité à ses clients", a-t-il ajouté. il a, à cette occasion, rappeléla décision de justice portant illégalité de la grève desconducteurs de trains ainsi que les tentatives de la directiongénérale pour entamer des négociations avec les grévistes.

Face à cette situation, la direction générale, a-t-il pour-suivi, se trouve dans l'obligation d'"appliquer le règlementintérieur de la sntF afin que l'entreprise ne reste pas otagedes mouvements de grève. Pour sa part, le secrétaire généralde le Fédération nationale des cheminots (Fnc), abdessalamalbane a fait savoir que les négociations avec les conduc-teurs grévistes et leurs représentants étaient dans l' "impasse"du fait de leur attachement à des revendications qui ne peu-vent être satisfaites par la sntF dans l'immédiat. les gré-vistes n'ont donné aucun préavis de grève ni affiché leurintention dans ce sens bien que la Fnc soit la seule partiesyndicale habilité à prendre une telle décision. concernantla grève qui se poursuite pour la 8e journée consécutive, M.albane a précisé que "chacun doit assumer ses responsabili-tés", indiquant que la Fnc et la sntF ont toujours prôné leprincipe du dialogue, sauf que les grévistes "ont décidé defermer la porte du dialogue et doivent aujourd'hui en assumerla responsabilité, d'autant que la justice a qualifié cette grèved'illégale". le protocole d'accord sntF/Fnc conclu au pre-mier jour de la grève englobe cinq points précédemment sou-mis dans une plateforme de revendications à la direction le12 avril 2016. la plateforme de revendications concerne lerepositionnement des mécaniciens selon le niveau d'étudesexigé, une opération qui sera confiée, selon la direction gé-nérale, à un bureau d'études externe.

le directeur général de la société nationale du transportferroviaire, Yacine Bendjaballah avait indiqué dans une dé-claration à l'aPs que le bureau d'études définirait les aspectsprofessionnels des travailleurs des 36 filiales de la sntF. lepartenaire social sera informé des résultats du bureaud'études dans les délais. le service minimum a été assuré au8e jour de la grève.

«Le permis de conduire biométrique et électronique, ainsi que la carte électronique d’immatriculation des véhicules (carte grise) seront mis en circulation par le ministère

de l’Intérieur et des Collectivités locales à la fin de l’année 2016», a déclaré, hier, M. Lyes Ma-hieddine, cadre au même ministère, chargé du développement informatique.

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Dans ce cadre, le ministre de l'industrieet des Mines, abdessalem bouchoua-reb, conduit une délégation composée

de plus de 80 chefs d'entreprises publiques etprivées (énergie, btph, agriculture et agroa-limentaire, textile, industrie mécanique, indus-trie pharmaceutique...) ainsi que desreprésentants de la Chambre algérienne decommerce et d'industrie (CaCi) et de l'agencenationale du développement de l'investisse-ment (anDi). Coprésidé par M. bouchouarebet le ministre iranien de l'industrie, des Mineset du Commerce, Mohamed reza nematza-deh, ce forum se tiendra après celui organisé,en décembre dernier, à alger. à travers cetterencontre dans la capitale iranienne, l'algérievise à intensifier sa coopération économiqueavec l'iran, qui ne reflète pas, actuellement, lespotentialités importantes que recèlent les deuxpays, en restant en deçà des ambitions de cesderniers. à titre d'exemple, les échanges com-merciaux entre l'algérie et l'iran ne dépassentpas les 10 millions de dollars, tandis que lesprojets d'investissement et de partenariat de-meurent minimes, avec une faible présence dessociétés iraniennes en algérie. C'est dans cesens que lors de la deuxième session de lahaute commission mixte algéro-iranienne,tenue en décembre dernier à alger, les deuxpays avaient affiché leur volonté de conforterle partenariat et la coopération économiques.

Réactivation du comité industriel De nouvelles perspectives de coopération

s'ouvrent aux deux pays qui veulent hisserleurs relations économiques au niveau d'excel-lence des relations politiques bilatérales. lapartie algérienne vise, à cet effet, à attirer desinvestissements productifs avec un réel trans-fert de technologie par l'iran qui a réalisé desavancées importantes dans ce domaine, ex-plique à l'aps le président de la commissionmixte économique algéro-iranienne, abdel-madjid Khobzi. «notre objectif est de ramenerla technologie et non pas de se contenter deséchanges commerciaux. la partie iranienne aaffirmé sa disponibilité à nous aider dans cecadre», avance-t-il. Dans cette optique, plu-sieurs projets de partenariat sont en cours dediscussions et pourraient aboutir à la signatured'accords ou de contrats lors du forum d’af-faires à téhéran, selon M. Khobzi. la méca-nique, la pétrochimie, l'électronique, l'industriepharmaceutique, l'agroalimentaire et l'agricul-ture, le bâtiment et les travaux publics ainsique les énergies électriques et renouvelablesfigurent parmi les principaux secteurs dans les-quels les deux parties envisagent de mettre surpied des projets de partenariat. s'agissant de

l'industrie automobile, les constructeurs ira-niens Khodro et saipa ont signé récemmentdes accords de partenariat avec des investis-seurs privés algériens pour l'installationd'usines d'assemblage et de montage de véhi-cules en algérie. le constructeur Khodrocompte, ainsi, créer son unité vers la fin 2016avec une capacité de production de 30.000 vé-hicules par an, selon le constructeur iranien.quant au constructeur saipa, il prévoit la sortiede la première voiture de sa future usine en al-gérie, début 2017. Dans le domaine énergé-tique, l'algérie et l'iran se sont accordés àétablir des partenariats entre le groupe sona-trach et la société iranienne de pétrole. Cesdeux groupes sont actuellement en discussionspour élargir la coopération bilatérale dansl'amont et l'aval pétroliers, la recherche et dé-veloppement ainsi que dans la commercialisa-tion du pétrole et du gaz. les deux paysenvisagent aussi la création prochaine de so-ciétés mixtes spécialisées dans la productionde l'électricité, des énergies renouvelables etdes pièces de rechange. D'autres sociétésmixtes activant dans l'entretien, la surveillanceet le contrôle des routes et des autoroutes pour-raient également être créées pour permettre àl'algérie de tirer profit de l'expérience ira-nienne dans ce créneau du transport. pour ren-forcer les échanges commerciaux et d'affairesbilatéraux, les deux pays veulent créer uneligne aérienne alger-téhéran et une ligne ma-ritime. les deux parties ont égalementconvenu d'étudier la possibilité d'établir un ju-melage entre le port de béjaïa et celui d'al

Khomeïni, lequel est le plus important port eniran en étant doté, en outre, d'un complexe pé-trochimique.

la visite de M. bouchouareb à téhéranverra aussi la réactivation du comité mixte al-géro-iranien de l'industrie qui devra constituer,selon la partie algérienne, un «mécanisme ef-ficace» de coopération industrielle entre lesdeux pays, notamment en matière d'investisse-ments. une réunion de ce comité, créé en 2003par le bais d'un mémorandum d'entente indus-triel entre l'algérie et l'iran, mais qui n'a pasfonctionné depuis quelques années, est prévueen marge du forum. sur le plan économique,il est à rappeler qu'au terme des travaux de lahaute commission mixte algéro-iranienne decoopération, tenue en décembre dernier àalger, un programme exécutif de coopérationdans le secteur des travaux publics avait étésigné. quant à la première session de cettehaute commission mixte, tenue en 2010 à té-héran, elle avait été sanctionnée par la signa-ture de conventions portant surl'investissement, l'agriculture et l'habitat. lesdeux pays avaient aussi signé plusieurs mémo-randums d'entente : le premier concerne lacréation d'un conseil mixte des hommes d'af-faires, alors que le deuxième a été conclu entrel'agence nationale de développement des in-vestissements (anDi) et l'organisme iranienen charge des investissements et de l'assistancetechnique et économique. s'y ajoutent un mé-morandum d'entente pour la création d'unfonds algéro-iranien et deux autres dans lessecteurs agricole et de l'habitat.

13EL MOUDJAHID Economie

lundi 16 Mai 2016

65.000 véhicules

Le port de Djendjen (Jijel) traiteraun quota d’environ 65.000 véhi-cules dans le cadre du contingentquantitatif fixé par le ministère duCommerce à 83.000 unités, autitre de l’année 2016, a appris

l’APS, hier, du président-directeurgénéral de l’Entreprise portuairede Djendjen (EPJ), Abderazak

Sellami. Ce quota tient compte descapacités d'accueil du port deDjendjen de 80% du trafic véhi-cules, a-t-il indiqué, précisant quele reste sera opéré par le port de

Mostaganem (Ouest).

Ce forum vise à présenter les potentialitésde l’algérie en termes d’opportunités d’af-faires et d’investissements et permettra auxparticipants d’échanger avec leurs homologueseuropéens et d’étudier les possibilités de par-tenariats. Cet évènement, qui réunit une palettedes plus importants investisseurs européens,constitue une réelle opportunité pour prospec-ter un marché fort prometteur. Cette rencontrede haut niveau s’inscrit dans le cadre d’un mé-morandum d’entente sur l’établissement d’unpartenariat stratégique dans le domaine del’énergie, signé en juillet 2013, entre l’algérieet l’union européenne. l'ordre du jour de ceforum comprend des séances de travail axéessur le développement des relations écono-miques, les opportunités d'investissement enalgérie, l'énergie, l'environnement et les infra-structures. Cet événement de grande envergurevise le développement de partenariat, le ren-forcement des relations économiques et l’ex-ploration des opportunités d’investissemententre l’algérie, et l’ue constitue également unpoint de contact-clé entre la délégation euro-péenne et les acteurs économiques algériens.il convient de rappeler que le mémorandumprévoit d’élargir le domaine de la coopéra-

tion aux énergies renouvelables, et l’efficacitéénergétique. le forum permettra aux partici-pants d’examiner un certain nombre de dos-siers dans le domaine de l’énergie. le sujetpassionne toujours autant. D'abord, pour les in-croyables potentiels de l'algérie en matièreénergétique, mais également pour les possibi-lités exceptionnelles qui se chiffrent en cen-taines de milliards de dollars pour l'industrie.Car l'énergie touche tout et tous les domaines.la clé est de savoir maximiser les retombéesgrâce aux partenariats. De nombreuses oppor-tunités s'offrent ainsi pour les partenaires depart et d’autre. les débats porteront égalementsur les moyens de promouvoir le domaine mi-nier algérien, favoriser les partenariats dans legaz en amont en algérie, et d’assurer des op-portunités au gaz algérien sur le marché euro-péen, et pour l’union européenne, d’assurer ladiversification de son approvisionnement engaz naturel. Ce forum aura lieu dans uneconjoncture où l’europe a besoin de nouvellessources d’approvisionnement en énergie, cequi va donc participer au renforcement de lacoopération énergétique. Dans ce sens, les or-ganisateurs de l’évènement soulignent que laprogrammation du forum vient à point nommé,

surtout que les intérêts, algériens et européens,dans le secteur des énergies renouvelables etl’efficacité énergétique, sont complémentaires.l’union européenne qui est un partenaire-cléde l’algérie, essentiellement dans le domainede l’énergie, ambitionne de confirmer sa posi-tion en tant qu’acteur et chef de file mondialdans les technologies renouvelables et l’effi-cacité énergétique. une position que l’uecompte renforcer en algérie qui a engagéd’importants investissements dans ces sec-teurs. l’algérie est un marché de l'énergie, trèsprometteur et attrayant pour les entreprisesspécialisées du domaine. s’agissant du gaz na-turel, l’algérie, qui est le troisième fournisseurde l’union européenne, dispose aussid’énormes ressources inexploitées et l’avan-tage de la proximité géographique ainsi que ladisponibilité des infrastructures de transport,soit tout ce qu’il faut pour propulser le pays aurang de fournisseur fiable de l’union euro-péenne. à noter que des réunions de travail ontété programmées en marge de ce forum, qui seveut une plateforme b to b par excellence pourles opérateurs de l’industrie énergétique, leurpermettant de tisser des relations d’affaires.

Farid Bouyahia

DeuxièMe ForuM D’aFFaires algéro-iranien aujourD’hui à téhéran

Conforter le partenariatLe deuxième Forum d’affaires algéro-iranien se tiendra, aujourd’hui à Téhéran (Iran), dans l'objectif d'exami-

ner les opportunités d'investissements et de partenariat entre les deux pays.

1er ForuM D’aFFaires DéDié à l’énergie, les 23 et 24 Mai à algerOpportunités énormes

Coopération algéro-britanniqueNouvelle vision

quelque 200 hommes d’affairesbritanniques devront séjourner dansnotre pays, durant ce mois-ci. l’am-bassadeur de la grande bretagne enalgérie, M. andrew nobles, qui a an-noncé l’évènement à partir d’oran, àl’occasion de la 3e édition d'une confé-rence internationale «elt» dédiée àl’enseignement de la langue anglaise,précisait que cette mission constitueraune occasion pour la délégation bri-tannique d’explorer avec leurs homo-logues algériens les opportunités decoopération économique et de parte-nariat entre les deux pays. le marchéalgérien étant considéré à fort poten-tiel par les britanniques, de nom-breuses missions économiques se sontdéjà succédé en algérie au cours deces dernières années, notamment dansle cadre du Conseil d'affaires algéro-britannique. traditionnellement confi-née dans le secteur des hydrocarbures,la coopération entre les deux pays tendà s’orienter vers d’autres secteursd’activité, entre autres, l'agriculture,l'industrie, l'éducation et les énergiesrenouvelables. 

premier partenaire commercial duroyaume-uni dans la région, selondes statistiques récentes de la Cham-bre de commerce arabo-britannique(abCC), notre pays qui ambitionne dediversifier son économie s’intéressede plus en plus aux iDe hors hydro-carbures, demeurant en deçà du ni-veau souhaité. les britanniques, quiadhèrent à cette détermination expri-mée par les autorités algériennesd’opérer une transition économiquebasée sur des objectifs nouveaux, af-fichent une volonté quant à inaugurerune nouvelle étape dans leur relationsd’affaires avec l’algérie. l’ambassa-deur de la grande bretagne avait dé-claré, à Médéa, en février dernier, quede «réelles avancées» marquaient lesrelations entre l’algérie et la grande-bretagne, tout en insistant sur la né-cessité de développer davantage lesrelations économiques bilatérales pourles hisser à un niveau qui traduit l’ex-cellence des rapports politiques. enfait, cette nouvelle vision en matièrede coopération a été inaugurée à l’oc-casion de la visite au royaume-uni,du président de la république, en2006.

une visite qui sera marquée d’ail-leurs par la signature d’une série deconventions et l’établissement d’unplan devant cadrer les relations écono-miques entre les deux pays. il est utilede souligner que le volume deséchanges commerciaux entre l’algé-rie et la grande bretagne ont évoluéentre 2011 et 2014 pour progresser 3,8milliards à 6,9 milliards de dollars,soit une hausse de 78% sachant que98% des exportations de l’algérievers ce pays sont constituées d’hydro-carbures.

D. Akila

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15EL MOUDJAHID Monde

Lundi 16 Mai 2016

68e ANNIVERSAIRE DE LA NAKBALes Palestiniens DÉTERMINÉS

à recouvrer leurs droitsLes Palestiniens ont commémoré, hier, le 68e anniversaire de la «Nakba», avec détermination à recouvrer

leurs droits spoliés par l'occupant israélien. La Nakba désigne la "catas-trophe" que fut pour les Palesti-niens la création d'Israël en 1948

sur les trois quarts de la Palestinepoussant plus de 760.000 Palestiniens— aujourd'hui quelque 4,8 millionsavec leurs descendants — à se réfu-gier dans des pays voisins. La catas-trophe de la Nakba fût aussi ladestruction entre 1947 et 1949, de plusde 500 villages palestiniens, dont leplus connu est Deir Yassine, avec ses250 habitants massacrés par les forcesmilitaires israéliennes. Lors de laNakba, les Israéliens ont mis la mainsur 774 villes et villages palestinienset ont détruit quelque 531 autres villeset villages palestiniens, d'après les sta-tistiques. Les forces d'occupation is-raéliennes ont commis durant cetteépoque 70 carnages lors desquels plusde 15.000 Palestiniens ont été tués.

Pour ce 68e anniversaire de la Nakba, qui in-tervient alors que le processus de paix israélo-pa-lestinien est au point mort, le présidentpalestinien, Mahmoud Abbas, a réaffirmé dansson allocation depuis à Ramallah en Cisjordanie,que son pays œuvre à ramener le sujet de l'occu-pation de la Palestine devant la scène internatio-nale. La Palestine jouit aujourd'hui du statut d'Etat

non membre observateur aux Nations unies. Lesnégociations de paix entre Palestiniens et Israé-liens se sont arrêtées en avril 2014.

Israël avait suspendu les discussions à la suitede la signature d'un nouvel accord de réconcilia-tion entre l'Organisation de libération de la Pales-tine (OLP) et le mouvement Hamas.

La réconciliation et l’adhésion aux institutions internationales,

priorité des PalestiniensFace à la poursuite des exactions israéliennes

au mépris du droit international, les Palestiniensont affiché leur détermination à recouvrer leursdroits spoliés par l'occupant israélien. Par la voix de chef du bureau politique du

mouvement de résistance Hamas, Khaled Me-

chaâl, le mouvement a appelé à adop-ter «une stratégie nationale palesti-nienne basée sur les constantescommunes, (attachement à la terre,l'unité et à la résistance), insistant surle droit du peuple palestinien à libérersa terre et ses Lieux saints islamiqueset chrétiens». Il a affirmé la nécessité de réorga-

niser la maison palestinienne interne,appelant tout le monde à travailler en-semble, (toutes les forces palesti-niennes et personnalités) avec unestratégie nationale commune basée surles principes fondamentaux du peuplepalestinien et de ses droits légitime.Les Palestiniens réaffirment à

chaque fois leur volonté à mettre finaux divisions internes. A la veille des commémorations de

la Nakba, l'Ambassadeur de l'Etat dePalestine en Algérie, Louaï Aïssa, a affirmé que«le processus de dialogue en vue de régler les dif-férends se poursuit à Ghaza, en Cisjordanie etdans d'autres lieux et sera sanctionné à la fin dumois par une rencontre entre le chef de l'Autau-rité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le prési-dent du Bureau politique du Mouvement Hamas,Khaled Machaâl, pour préserver l'intérêt de notrepeuple, de notre cause et de notre Nation, pour-suivre la résistance et réaliser notre projet natio-nal».

AUTODÉTERMINATION DU PEUPLE SAHRAOUILe Maroc continue d’ENTRAVER les négociations

Le Maroc continue d'entraver les négociationsavec le Front Polisario sous les auspices del’ONU visant à parvenir à une solution garantis-sant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermi-nation, a déploré l'ambassadeur de la Républiquearabe sahraouie démocratique (RASD) au Nica-ragua, Suleiman Tayeb. L’ambassadeur sahraoui a, dans une déclara-

tion samedi à l’agence cubaine "Prensa Latina",rappelé qu’après son désaccord avec le Secrétairegénéral de l'ONU, Ban Ki-moon, en mars dernier,le Maroc a expulsé la composante civile de laMission des Nations unies pour le référendum auSahara occidental (MINURSO). La Mission a étémise en place en 1991 afin d'assurer la tenue d’unréférendum d'autodétermination du peuple du Sa-hara occidental occupé depuis 1975 par le Maroc,consultation bloquée au cours de 25 annéesd'existence de la force de casques bleus.

Le référendum, a-t- il réaffirmé, est la princi-pale mission de la MINURSO dont elle porte lenom et pour laquelle a été créé, et son retour pourexercer ses pleines fonctions est une demande de

la communauté internationale. Le responsablesahraoui a, en outre, affirmé que le Maroc est leseul pays dans la région qui empêche la paix enprivant le peuple sahraoui d’exprimer librementsur son avenir et violant ses droits humains, ainsique le pillage illégal des ressources naturelles duSahara occidental. L’ambassadeur a appelé leMaroc à "respecter ses engagements et permettreau peuple sahraoui d'exercer librement son droità l'autodétermination". En 1963, l'ONU a inscritle Sahara occidental sur sa liste des territoiresnon-autonomes et il y figure toujours. Le 20 dé-cembre 1966, l'Assemblée générale de l'ONU aréaffirmé le "droit inaliénable" du peuple du Sa-hara occidental à l'autodétermination. Dernièrecolonie en Afrique, le Sahara occidental a été en-vahi par le Maroc en 1975 après que l'Espagnes'y soit retirée.

CRÉATION DU FRONT POLISARIOLa diaspora sahraouie célèbre

le 43e anniversaire La communauté sahraouie

établie en Belgique a célébré, sa-medi, le 43e anniversaire de lacréation du Front Polisario, le 10mai 1973, et le déclenchementde la lutte armée pour la libéra-tion du Sahara Occidental, dixjours plus tard. Enumérant les nombreux ac-

quis concrétisés dans différentsdomaines depuis la création duFront Polisario, son représentanten Belgique, Jamal Zakari a

réaffirmé la détermination dupeuple sahraoui à poursuivre salutte jusqu’à l'indépendance.«Nous sommes fiers des acquisréalisés, fiers d'avoir créé l'Etatsahraoui, reconnu aujourd'huipar plus de 80 pays dans lemonde, et mis en place ses insti-tutions», s'est-il réjoui au coursd'une cérémonie organisée auCentre culturel de Geel dans laprovince d'Anvers. Selon M. Za-kari, les Sahraouis ne veulent

que jouir de leur droit à disposerd'eux-mêmes, soutenant quel'échéance de l'indépendance dupeuple sahraoui «est inéluctable,car les Sahraouis sont plus quejamais déterminés et unis». Rienne peut dissuader le peuple sah-raoui de lutter pour ses droits, a-t-il poursuivi, réitérant saconviction d'une victoire pro-chaine pour retourner sur la terrede ses ancêtres.

IRAKPlusieurs attentats

déjouésLes forces de sécurité irakiennes ont réussi

à déjouer hier plusieurs attentats suicides visantune raffinerie de gaz dans la banlieue nord dela capitale Baghdad, a déclaré une source duministère de l'Intérieur. "Les attaques sont sur-venues tôt le matin lorsque deux kamikazes ontlancé leurs véhicules remplis d'explosifs dansl'enceinte de la raffinerie et les ont fait exploserprès de la zone de Taji, permettant à six kami-kazes portant des gilets explosifs d'entrer dansl'enceinte et de mettre le feu à deux réservoirsde gaz", a indiqué la même source citée par desagences. "Les énormes incendies causés parl'explosion se sont propagés à plusieurs bâti-ments à proximité", a-t-elle précisé. "Lesforces de sécurité qui gardaient le complexe sesont engagées dans de violents affrontementsavec les assaillants et ont réussi à tous les abat-tre", a-t-elle indiqué, ajoutant qu'au moins troisemployés avaient également été tués et 13 au-tres blessés. Des équipes de pompiers et de défense ci-

vile se sont précipitées sur les lieux et ont dé-buté à éteindre les flammes, a ajouté la source.L'Irak fait face à une vague de violences depuisque le groupe terroriste autoproclamé "Etat is-lamique" (EI/Daech) s'est emparé de partiesdes régions du nord et de l'ouest du pays enjuin 2014. Un rapport de la Mission d'assis-tance des Nations Unies pour l'Irak (MANUI)estime que 741 Irakiens ont été tués et 1.374autres blessés en avril dans des actes terro-ristes, des violences et des conflits armés à tra-vers le pays.

Accordà consolider

lL’Accord de paix et deréconciliation au Mali abouclé hier son premier

anniversaire. L’heure est au bilan.Forcément. Dès lors la question quise pose est la suivante : Que faut-ilretenir de cette première année de lamise en œuvre de cet accord issu duprocessus d’Alger ? Si le bilan peutsembler mitigé au regard desattentes des uns et des autres deceux qui sont partie prenante ou quiont accompagné tout au long de lacrise les parties maliennes, il restecependant que tous seront d’accordpour affirmer qu’en premier lieu, cequ’il faut retenir c’est la volonté desMaliens de tourner cette page deleur histoire marquée par une crisepolitico-sécuritaire. A cela il y a lieud’ajouter leur engagement àtranscender tous les obstacles pouraller de l’avant pour qu’enfin lapaix soit effective sur l’ensemble duterritoire malien et notamment sursa partie Nord. Il est vrai que cetteœuvre ne sera pas de tout repos.Une difficulté courue d’avance, tantle laps de temps qui sépare la datedu 15 mai 2015 de celle du 15 mai2016 est court. De plus, lesdivergences qui existaient entre lesparties maliennes seront aplaniesprogressivement et à force d’undialogue permanent et inclusif. Ceque Gouvernement, Plate-forme etCoordination des mouvements del’Azawad (CMA ) apprennent àinstaurer. «S'il y a tout à fait lieu, età juste titre, de se réjouir desrésultats positifs rendus possiblesgrâce au Processus d'Alger, lechemin parcouru autant que celuiencore plus long qui reste àparcourir sont loin d'être un longfleuve tranquille, tant s'en faut», arappelé le ministre d’Etat, ministredes Affaires étrangères et de laCoopération internationale hierdans un entretien accordé à l’APS.M. Lamamra, qui a conduit lesnégociations au nom de l’Algérie ensa qualité de chef de file de lamédiation internationale, mesure àleur juste importance les progrèsenregistrés. Mais les éventuelsécueils qui surgiront sur le cheminde la paix pourront être levés, pourpeu que les Maliens gardent àl’esprit la finalité de l’accordconclu. Et il faudrait être frappé decécité pour ne pas réaliser que «grâce à cet accord, le Mali setransforme et avance dans la bonnedirection», et ce même si, comme lesouligne le chef de la diplomatiealgérienne, «à travers desréalisations incomplètes et desétapes imparfaites». Mais pour quele Mali ne gâche cette opportunitéqui s’offre à lui, d’autant qu’il a eupar le passé à rater des occasions depaix, tous ses partenaires doiventapporter leur soutien et ne pas secontenter de déclarationsd’intention.

Nadia K.

GRAND ANGLE

LUTTE CONTRE BOKO HARAML’armée camerounaise annonce la capture d’un chef au Nigeria

L'armée camerounaise a annoncé avoir cap-turé un dirigeant du groupe terroriste nigérianBoko Haram, lors d'une opération menée à Ma-dawaya, dans le nord-est du Nigeria. La capture a été réalisée lors d'une "offen-

sive d'envergure" menée dans la nuit du 10 au11 mai par les forces spéciales camerounaisesdans la forêt de Madawaya, une des positionsstratégiques de Boko Haram au Nord-est nigé-rian, a indiqué samedi le ministre de la Com-munication, Issa Tchiroma Bakary, dans unedéclaration diffusée par la radio et la télévisionpubliques, Cameroon Radio and Television(CRTV). «Au cours de cet assaut victorieux, qui s'est

soldé par la destruction complète de troiscamps de Boko Haram, l'émir Boko Haram de Kumche, le nommé Bukar Kawu, par ailleurs

redoutable chef de guerre du groupe terroriste,

a été capturé en même temps que cinq de sescomparses criminels. Cinquante-huit de ces ter-roristes ont été définitivement neutralisés», aindiqué le ministre. L'armée du Cameroun a faitcette annonce à l'occasion d'un sommet régio-nal sur la lutte contre le groupe terroriste BokoHaram tenu samedi à Abuja, capitale du Nige-ria, avec la participation du président camerou-nais Paul Biya.

La forêt de Madawaya, située à 7 km de lafrontière camerounaise, représente un des "nou-veaux camps d'entraînement où s'étaient repliésles terroristes ayant échappé aux offensivesprécédentes" et surtout "une véritable base delancement des kamikazes et d'attaques dirigéescontre notre pays", a précisé le ministre came-rounais.

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16 EL MOUDJAHIDSociété

Lundi 16 Mai 2016

REGARD

lLe sang est pour notre corps ce qu’estl’eau pour la terre, l’oxygène pour lavie. Ce ne sont sûrement pas les spé-

cialistes de la santé, les hémodialysés et lespatients (devant subir une intervention chirurgicale)qui vont nous contredire ou fuir cette réalitéabsolue. Cette substance, en effet, reste laplus noble de tous les temps, que seule la « machine » humaine est en mesure de pro-duire, d’où sa spécificité mais également sonutilité pour le corps. Avec chaque goutte, ledonneur transmet toutes les valeurs hu-maines tels l’altruisme, la compassion et lepartage. C’est comme une autre vie qui com-mence pour le receveur. Aujourd’hui, des milliers de malades sont

sauvés grâce à des volontaires fidèles qui fontdu «don du sang» une tradition vénérée et undevoir, au delà du simple acte qui permet derenouveler leur sang. Il faut dire que la ra-reté de poches de sang disponibles dans leshôpitaux est fortement ressentie chez-nous, àtel point que l’on exige des malades, devantsubir une opération, de préparer quelques po-chettes de sang par le biais de la famille,amis, histoire de parer à toute éventualitéd’hémorragie durant l’opération et donc unbesoin crucial du noble produit. On parle defidéliser désormais les donneurs afin de pareraux insuffisances de la banque de sang etmieux répondre aux besoins des malades,sans cesse croissants au niveau des hôpitaux.Il suffit de constater ces milliers de victimesd’accidents de la route évacuées vers les ser-vices des urgences, au quotidien, d’où l’inté-rêt pressant de redoubler d’efforts etd’investir le terrain, par des actions régu-lières de sensibilisation et d’informationsdans les quartiers, les cités, les écoles et lesplaces publiques. Il faut sensibiliser le citoyenau don de sang et en faire un futur donneuret pourquoi pas lutter contre la peur injusti-fiée des réticents, d’autant plus que la trans-fusion sanguine est sécurisée, et à sonavantage puisqu’elle permet même de dépistercertaines maladies et une prise en charge mé-dicale, à temps.

Samia D.

Redonner la vie

Le don de sang demeure unsouci majeur pour les ma-lades et les services hospita-

liers, chargés de constituer desstocks de produits sanguins poursatisfaire les besoins, lors d'inter-ventions chirurgicales ou pourvenir à bout de certaines maladiesgraves.

Les plaquettes de sang qui res-tent un problème, à cause de leurdurée de vie limitée, leur récolte re-présente un vrai challenge pour lescentres de transfusion et un besoinpressant pour les malades. pourpallier ce manque crucial de sang,une campagne nationale de collectea été lancée par la direction de laCnAS et qui a été généralisée à tra-vers toutes les directions et lesagences des 48 wilayas.

organisée sous le haut patronagedu ministre du Travail, de l’emploiet de la Sécurité sociale, M. Moha-med el-ghazi, cette initiative hu-manitaire a été initiée par ladirection générale de la CnAS, encoordination avec l’Agence natio-nale de sang, et ce dans la perspec-tive de favoriser son rôle dans lasolidarité nationale. Une équipe demédecins spécialistes, ainsi que lesmoyens et matériels médicaux né-cessaires pour la collecte selon lesnormes universelles ont été mobi-lisés pour garantir un bon déroule-ment de l’opération, et ce enprésence du pDg de la CnAS, Drhassene Tidjani haddam, et DrLynda ould Kablia, directrice del’Agence nationale du sang. «C’estune première dans l’histoire de lacaisse et dans le cadre de la sécuritésociale que nous nous engageons

aujourd’hui», a déclaré, à El Moud-jahid, Dr Tidjani haddam, enmarge du lancement de la cam-pagne. Dans ce contexte, il a estiméqu’elle n’a pu être concrétisée sansl’aide et le soutien indéfectible del’Agence nationale du sang. Le pre-mier responsable de la CnAS atenu à souligner que cette opérationest généralisée à travers le territoirenational.

«Donner son sang est un acte ci-toyen, un geste de solidarité que lepeuple algérien connaît très bien.nous sommes à la veille du moisbéni. Vous savez que durant cettepériode, il y a une diminution dedon de sang. Ce n’est pas normal,car nous savons très bien être àjeun et donner son sang», estime lepDg de la CnAS, qui a, en outre,affirmé que «cette opération entre

dans le cadre de l’activité de lacaisse, car, en dehors des presta-tions à nos assurés sociaux et à nosayants droit, nous sommes à leurdisposition ; c’est au personnel dela CnAS qui est rémunéré pourcela. C’est dans le cadre de la soli-darité avec nos salariés sociaux quenous donnons de nous-mêmes poursauver une vie». Questionné sur lapossibilité de recommencer cetteopération, Dr Tidjani haddam a in-diqué : «nous avons entamé cetteopération très tôt dans la journée.S’il y a nécessité d’augmenter lenombre de journées, on le fera l’an-née prochaine.» De son côté, la di-rectrice de l’Agence nationale dusang a estimé que «seuls les donsde sang volontaires, réguliers et bé-névoles peuvent garantir un appro-visionnement suffisant». il faut

savoir que le sang est un produitqui n’a pas de substitut, il est indis-pensable pour les centaines de mil-liers de patients nécessiteux». ellea rappelé que pas moins de 540.000poches de sang ont été récoltéesen 2015, avec une augmentation de30.000 poches par rapport à l’année2014, «c’est un résultat encoura-geant, mais qui demeure insuffisantpar rapport à la demande», a-t-elleprécisé. Le Dr ould Kablia a pré-cisé qu’«un tiers des dons sontconstitués par des offres fami-liales». Dans ce contexte, elle arappelé que «la politique del’Agence, et du ministère de laSanté est de bannir les dons fami-liaux, pour éviter qu’on demandeaux malades de ramener des don-neurs». S’adressant à la population,elle a lancé un appel de don desang. «nous savons que le peupleest solidaire et généreux. nousl’avons constaté plusieurs fois, lorsdes évènements majeurs, commeles tremblements de terre… il suf-fit, aujourd’hui, de sensibiliser etd’informer», dit-elle.

Un des donneurs estime qu’ac-complir cet acte civique relève dela générosité, précisant que «la col-lecte de sang devrait être une actionquotidienne». «il n'y a pas de malà donner du sang. Je dirai qu'il fautle faire pour sauver des milliers demalades», a-t-il ajouté. Une autrevolontaire souhaite qu'il y ait beau-coup de publicité, à travers les mé-dias, afin que les gens sachentqu'un don de sang n'est pas dange-reux pour la santé.

Sihem Oubraham

LA CnAS LAnCe Une CAMpAgne nATionALe De CoLLeCTe De SAng

acte de soLiDarité«Soyons solidaires pour sauver une vie avec une goutte de sang», tel est le slogan choisi pour la campagne nationale dedon de sang de la Caisse nationale d'assurances sociales d'Alger (CNAS), organisée hier. L’opportunité est offerte aux

employés de la CNAS de s'unir et de se solidariser avec les malades.

SanspRiSe en ChARge De L’AUTiSMe

Des avancées et beaucoup de retard

Une dizaine de fonctionnaires mexicainsont été condamnés à des peines allant de20 à 29 ans de prison pour la mort de 49enfants dans l'incendie d'une garderie en

2009, dans l'Etat de Sonora (nord), aannoncé samedi le Conseil fédéral de la

magistrature. Un juge de Sonora acondamné ces fonctionnaires pour

homicide aggravé à la suite du décès de 49mineurs et pour coups et blessures

aggravés pour des lésions subies par 38mineurs et cinq adultes blessés dans le

sinistre. Un total de 141 enfants setrouvaient dans la garderie à Hermosillo,un centre appartenant à la sécurité socialemexicaine, quand l'incendie s'est déclaré

le 5 juin 2009.

Les parents ont souvent tendance à cacherleur enfant atteint d’autisme et ainsi l’éloignerdavantage de la société, a estimé samedi dernierle pr. Madjid Tabti de l’établissement public hos-pitalier de Cheraga. Ayant animé une conférenceà l’occasion de la Journée sur l’autisme, organi-sée par l’association « Ajegu Alemas » à la mai-son de la culture Mouloud-Mammeri de Tiziouzou, l’intervenant a mis le point sur certainscomportements négatifs de parents envers leursenfants après le diagnostic de cette maladie. «nous constatons souvent une tension entre l’en-fant autiste et sa famille. Les parents mettentbeaucoup de temps pour se familiariser aveccelui-ci, ce qui complique sa situation et retardesa prise en charge », a-t-il précisé. Le pr. Tabti asignalé que des confrontations parents-enfantsautistes sont «très récurrentes» dans la société al-gérienne et l’incompréhension de la personnemalade entraîne, dans la majorité des cas, « unedépression » chez les parents qui refusent l’idée

de la maladie, à cause de leur inconscience etl’absence d’une prise en charge psychologique.Un travail de longue haleine basée sur des mé-thodes éducatives doit être mené avant d’amenerl’enfant à la compréhension, puis l’établissementd’un contact et la coopération dans une troisièmephase, a-t-il fait savoir. il a signalé dans le mêmeordre d’idées que tout schéma de travail avec unenfant autiste doit prendre en compte trois prin-cipales étapes, à savoir l’intérêt, l’attention puisl’action. Ce processus évitera aux parents lesconfrontations et les incompréhensions qui pous-sent la personne malade à se renfermer davan-tage et rejeter tout contact avec le mondeextérieur. Dr. Laurent Morelle Jean (France) asouligné, pour sa part, la nécessité d’un pland’accompagnement individuel en faveur des pa-rents dès la connaissance de la maladie, tout enleur offrant un espace d’écoute qui les aidera àdépasser leur traumatisme, tout en les guidant surles méthodes à suivre pour contribuer à la guéri-

son de l’enfant atteint d’autisme. « Annoncer àun parent que son enfant est autiste n’est paschose facile et l’aider à surmonter le choc et ac-cepter la maladie nécessite un accompagnementréel et durable. Car ce n’est qu’après l’accepta-tion de cette réalité par les parents que nous pou-vons penser à la prise en charge du cas del’enfant à laquelle les parents sont fortement as-sociés », a-t-il laissé entendre. Abordant de laprévalence de l’autisme, Dr. belkehla de l’hS deCheraga a évoqué une augmentation du nombrede cas, d’année en année, tout en signalant uneprédominance beaucoup plus importante chez lesgarçons que chez les filles (4 garçons pour unefille). elle a signalé également que les jumeauxhomozygotes sont exposés, à raison de 60 à 90%,à l’autisme contrairement aux jumeaux hétéro-zygotes. Le retard mental est la principale carac-téristique d’un enfant autiste, a-t-elle ajouté, enplus de l’absence de sensations, l’isolement et lescrises émotionnelles inexpliquées.

plus de 1.500 patients souffrant de patholo-gies néphrologiques à ghardaïa ont été auscultéspar une caravane sanitaire volontaire du Centrehospitalo-universitaire (ChU) de Mustaphapacha (Alger), a indiqué hier, le pr Farid had-doum, Chef service de néphrologie au ChU-Mustapha. Cette caravane médicale, qui aprodigué durant cinq jours des prestations mé-dicales à des personnes atteintes de pathologiesnéphrologiques à berriane, guerrara, ghardaïa,Métlili et el-Menea, a également dispensé uneformation au profit du personnel médical et pa-ramédical local, a-t-il signalé.

Selon le pr Farid haddoum qui dirige cettecaravane, plusieurs activités de sensibilisationpour prévenir des maladies néphrologiques,l’éducation des diabétiques, la recherche d’ hy-pertension artérielle, de maladie rénale par ban-delette urinaire et l’examen échographique, ontété menées en présence du personnel paramédi-cal et praticiens locaux. Cette caravane a permisaussi, outre l’échange de connaissances entrepraticiens, de développer les compétences du

personnel médical et paramédical afin d'accom-pagner les nouveautés scientifiques dans le do-maine et répondre aux besoins spécifiques despatients, dans le but d’améliorer les qualifica-tions et la qualité des soins prodigués, a-t-ilajouté. Cette manifestation médicale, qui s’ins-crit dans le cadre de la formation continue, adonné lieu aussi à des ateliers pour soutenir lesefforts du ministère de la Santé visant l'élargis-sement de la couverture médicale et de la qualitédes prestations de santé, à travers des approchesmédicales et sociales innovantes.

A travers, cette caravane médicale de proxi-mité, "nous avons tenté d’expliquer aux patientset leurs familles la problématique de la prise encharge de l’insuffisance rénale chronique (iRC)qui souvent contraint le patient à effectuer unedialyse (ndlr : technique d’épuration du sang trèscouteuse et contraignante), la nécessité de lagreffe et de la transplantation , pour peu de trou-ver un donneur", a expliqué le pr haddoum.

"bien que l’etat algérien prend en chargel’ensemble des malades hémodialysés dans

notre pays et c’est une lourde facture, il faut ar-river à convaincre les membres de la famille dumalade de l’importance du don d’organe, no-tamment le rein, afin de sauver le malade hémo-dialysé et de le libérer de la dépendance à lamachine", a-t-il souligné. Le pr Antar Degai-chia, doyen des néphrologues de l'est du pays,estime, de son côté, que l’objectif de cette mis-sion dans la région de ghardaia est la préventionchez les hypertendus et les diabétiques, pour leséloigner de l’hémodialyse ainsi que la formationet l’amélioration des praticiens et personnel pa-ramédical sur la prise en charge des hémodialy-sés. il a déploré, toutefois, l’absence de culturede don d’organes dans nos mœurs, bien quecela apporte une réelle solution définitive auxpatients souffrant d’insuffisance rénale chro-nique. Les praticiens spécialisés dans les mala-dies rénales prônent pour une meilleuresensibilisation la prévention contre les risquespouvant affecter le rein et alertent des dangersde l’utilisation des plantes, sans tenir compte deseffets toxiques qu’elles pourraient engendrer.

néphRoLogie 1.500 patients auscuLtés à Ghardaïa AnnAbA

L’auteur de l’enlèvementd’un enfant et ses deux

complices arrêtes  L’auteur du rapt d’un enfant de 8 ans et

ses deux complices, ses propres frères, tousdes recidivistes, ont été arrêtés et présentésdevant le  procureur de la République prèsle tribunal d’Annaba. Une foule nombreusearborant des banderoles dénonçant cet enlè-vement abject de la victime et les sévicessexuelles qu’elle a subies était visible devantle tribunal au moment du transfèrement desmis en cause, âgés entre 35 et 38 ans, arrêtesvendredi dernier quelques instants aprèsl’enlèvement de l’enfant, a indiqué le chefde service de la police judiciaire, Yazid bou-bakri. Leur arrestation a été rendue possible,grâce au numéro vert et aux renseignementsfournis par des citoyens. Cet enlèvement asuscite la réprobation et l’émoi de la popu-lation.

B. G.

Ph. :

Lou

isa

VISA

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17EL MOUDJAHID Culture

Le continent africain, un vi-vier fécond, recèle tantd’avantages souvent mécon-

nus, mais en tout cas bien réels. Iln’en demeure pas moins que l’ac-tivité littéraire et artistique restetoujours insuffisante en matière derecherche par rapport à ce qui estaccompli par ailleurs.

Le 1er jour du colloque interna-tional sur la représentation del’Histoire dans les arts littérairesafricains, à la bibliothèque natio-nale d’Alger, était marqué par laprésence d’hommes de culture etde chercheurs académiques.

Dans son intervention, Mme

Eliane Elmalrh, professeur des uni-versités à l’université du Maine auMans, qui enseigne la civilisationet l’histoire américaine ainsi quel’histoire de l’art au départementd’études anglophones, a remis enquestion le statut de la littératureafricaine dans le continent noir,considérant que cette recherchen’est pas vraiment à la hauteur deson legs et de son poids culturel,car le continent africain est passépar différentes phases durant sonexistence, indiquant que la majorité

des chercheurs africains ont héritéla pratique des lettres et l’écrituredes colonialismes qui ont envahi etconquis les pays africains.

L’intervenante, qui s’est spécia-lisée dans l’art américain contem-porain, les médias, les discoursidentitaires et féministes, s’est de-mandée pourquoi les chercheursafricains «brillent» en dehors du

continent et n’ont pas chez euxl’intérêt qui leur est dû, indiquantque différents littérateurs africainsont une bonne réputation, car ilsont réalisé d’intelligentes œuvresartistiques, par exemple, dans ledessin, l’écriture… On peut citerOusmane Sow qui travaille actuel-lement à la création de sculpturesmonumentales, l’artiste béninois

Romuald Hazoumé et le dessina-teur et poète ivoirien FrédéricBruly Bouabré. Pour sa part, le dra-maturge Arezki Mellal a considéréque la promotion des genres litté-raires se base sur l’ouverture d’undébat littéraire afin d’échanger desidées entre les intervenants, souli-gnant que le statut de la littératureafricaine s’explique, entre autres,par l’absence de flux et refluxentre les littéraires et aussi par lesdécisions politiques.

Farid Benyaa, artiste plasticienet architecte de profession, a mis enexergue la femme algérienne et sarelation avec son environnement etsa région, à travers des portraits etdes dessins qui mettent en valeurle visage de la femme algérienne,son accoutrement qui varie d’unerégion à l’autre, et cela revient à ladiversité culturelle et traditionnelledu pays, montrant dans ses ta-bleaux des femmes révoltées, fé-condes et aussi les paysages del’Algérie, dont la baie d’Alger…,n’omettant pas de faire remarquerque le travail ne sera jamais unaboutissement ou une fin en soi.

Hamza Hichem

Lundi 16 Mai 2016

REPRÉSENTATION DE L’HISTOIRE DANS LES LITTÉRATURES AFRICAINES

Un champ de recherche INEXPLOITÉLe continent africain est riche par sa diversité culturelle, ses traditions séculaires, son histoire millénaire et

tant d’autres domaines liés à la vie humaine, qui font son originalité, voire sa singularité.

lVenant d'Alger et après avoir longéune série de petites montagnespierreuses couleur miel, la route

menant de Djelfa à Laghouat arrive à lavallée du M'zi, d'une largeurimpressionnante.Après Laghouat et ses crêtes rocheuses,direction vers le sud-ouest. Sur pasmoins de 60 km, la route est carrossablejusqu'à Ain Madhi, berceau de laconfrérie Tidjania qui fut longtemps trèspuissante au Sahara et garde encore del’influence en raison de la place qu’elle aprise et qu’elle occupe à ce jour auSoudan et dans les pays subsahariens.Commence alors ce que le peintreEugène Fromentin, il y a bien plus d’unsiècle, considérait comme le vrai Sahara,le grand désert, ce qui fait un peu sourireles Sahariens d’aujourd’hui qui ont vu leTidikelt et les Ajjers.Pour accéder à Aïn Madhi par la route,on suit de loin la falaise rose ou ocre dudjebel Milok, régulière, entaillée, detemps à autre par un triangle de verdureauprès de quelques maisons couleur dusol. de cette faille sort un léger coursd’eau auquel tout est dû. Après avoir traversé la luzernière et lesplantations de Tadjemout —là où setrouve aujourd’hui le fameux barrageinféroflux—, et salué, au passage, la"qoubba" de Sidi-Athallah, bizarrementappelé "gouwwàd ech-chems" (leconducteur du soleil) nous nous trouvonsbientôt devant la "grande porte" du ksarqui a si longtemps résisté à l’émir Abdelkader. Au milieu du XIXe siècle,c’était un ksar d’une centaine demaisons et de quelques cent cinquantejardins, pour une population quiavoisinait les sept cents habitants. Toutel’importance de ce fort, bien fortifié pourl’époque et le pays, venait de sa zaouia,la plus grande de la région.Vers 1730, naquit ici Ahmed Tidjàni, filsde Si Ahmed, serviteur d’un maraboutsurnommé El-Màdhi (le tranchant) parcequ’il tranchait les difficultés, installéprès d’une source : Ain-el-Madhi.La visite d’Ain Madhi donne bien uneimpression de puissance un peumystérieuse. Entre quatre pilierscentraux qui soutiennent la coupole-lanterne de la mosquée de la zaouia, lesquelques tombes, demeurées intactes,disparaissent sous les soieries. Desassiettes géantes de porcelaine sontincrustées dans les murs. Dans unearmoire séjournent quelques manuscrits,mais non le fameux "Kounnache"(histoire de la vie de Si Ahmed et sommede ses enseignements).

Kamel Bouslama

Rabéa Douibi « Poésie de l’Ahaggar, patrimoine à valoriser »C'est dans une ambiance convi-

viale, à la librairie Chaïb Dzaïr quel’écrivaine Rabéa Douibi a rencontré,samedi dernier, ses lecteurs pour unevente-dédicace de son recueil de poésie, intitulé «Poésie de l’Ahag-gar».

Un recueil de poésie riche, danslequel vous mettez en avant la cul-ture targuie en rassemblant poèmesanciens et contemporains, c’est unedécouverte que vous voulez parta-ger… ?

En 1987, je suis partie en touristeà Tamanrasset. Après deux ou troispériples, j’ai décidé de m’installer dans cettemagnifique région.

Lors d’une veillée au Tassili N'Ajjer, unvieux guide targui m’a récité des poèmes del’un de leurs grands poètes. J’étais vraimentémerveillée. C’est ce qui m’a poussé à menerdes recherches sur cette poésie. Chose qui de-mande des moyens logistiques importants caril fallait sillonner le désert et parcourir delongues distances pour rencontrer les poètes.Pour ce faire, la Maison de la culture et l’Of-fice du parc national de l'Ahaggar m’ont ac-cordé une subvention. Une expérience trèsdifficile qui exige énormément d’efforts, maisqui en valait la peine.

Comment s’est fait le choix des poètes ?Je me suis entretenu avec plusieurs poètes

et artistes, j’ai pris les plus représentatifs et populaires à l’Ahaggar, ceux qui ont une âmede poète et qui s’investissent pleinement dansla poésie.

L’amour a la part belle, mais nombred’autres thèmes sont évoqués dans ce recueil ; pouvez-vous nous en dire plus ?

Oui, il est vrai que le thème de l’amour està l’honneur et revient souvent dans la poésietarguie. La guerre, la solitude, la tristesse et levoyage sont également des sujets qu’on retrouve dans ce recueil.

En quoi la poésie targuie d’au-jourd’hui diffère de l’ancienne ?

La poésie ancienne est extraordinairecomparée à celle d’aujourd’hui. Elle s’estbeaucoup dégradée.

La culture targuie est-elle menacée ?L’avantage des Touaregs est qu’ils

sont artistes de père en fils. Hélas, cetterichesse culturelle s’érode de plus enplus. Auparavant, les poètes récitaientleurs poèmes dans une rencontre cultu-relle appelée l’Ahal. Malheureusement,de nos jours, ce rendez-vous poétique etmusical n’est plus. Aujourd’hui, iln’existe aucun espace pour perpétuer

cette culture orale, ce qui a conduit à des pertesvraiment regrettables.

Que faut-il faire pour préserver et promouvoir ce précieux héritage culturel ?

Il faut lui donner de la visibilité au mêmetitre que les autres cultures. Un travail de tra-duction serait d’un grand apport. Il convientaussi d’impliquer massivement les médiaslourds afin de porter ce patrimoine au delà denos frontières. Bien sûr, l’organisation de ma-nifestations culturelles de manière régulièrepermettra également de sauvegarder et valoriser cette culture.

Réalisé par : Mourad Mancer

LE COIN DU COPISTE

Aïn Madhi berceau de la Tidjania

EXPOSITION DU PHOTOGRAPHE KAYS DJILALI

Le palais de la culture Moufdi-Zakaria propose auxamoureux de la photographie de faire immersion dansla vie quotidienne de la société chaouie à travers unecentaine de clichés de l'artiste photographe Kays Djilali.Intitulée «Aurès, patrimoine, mémoire et résistance»,l'exposition est présentée par l'association Les amis deMedghacen. C’est un travail de plusieurs années où lephotographe est allé à la conquête de la région chaouieet de ses caractéristiques qui font que l'exposition a purévéler une aura qui se dégage des Aurès, merveilleuse-ment hospitalière, mais surtout, historiquement résis-tante grâce aux valeurs morales de ses habitants.

Celles-ci, justement, ont été mises en valeur à traversles œuvres placardées sur les murs de la galerie Baya.Kays Djilali a mis en avant, en sus des fabuleux pay-sages naturels et architecturaux, la dimension humainede la société chaouie. Il est parti à la recherche des genssimples, d'artisans, d'enfants, de vieillards et de tousceux qui, en dépit de la dépression de la ville, parvien-nent à garder une relation intime avec la terre qui les a vusnaitre. Une palette de photos qui propose un visage humain àla fois réel et contemporain, mais aussi ancestral et authen-tique de cette région d'exception. Ce sont des hommes et desfemmes, tous âges confondus, ayant attiré l'attention du pho-tographe de part l'émotion qu’ils dégageaient, et on peutconfirmer que les photos exposées parlent un langage émo-tionnel tantôt explicite, tantôt énigmatique.

Légendées par Azzedine Guerfi, les photos présentent deshéros locaux, des acteurs de la guerre de Libération nationale,des pionniers de la chanson chaouie, des écrivains, des comé-diens, des peintres, des artisans, des éleveurs, des gardiens desites protégés, mais aussi des collectionneurs et des amoureuxde la chasse. Toutes ces rencontres faites à Batna, Khenchla,Oum El Bouaghi et Biskra ouvrent des fenêtres sur la géogra-phie, l'histoire, l'architecture, la faune, la flore; les thermes,

les sites, les forets de la région chaouie. Rencontré à l'is-sue du vernissage de l'exposition qui a vu la présence d'unnombreux public, Kays Djilali précise que la rencontrede l'homme et de la femme chaouis se passe en deuxétapes, et qu'il faut faire preuve de patience. «D'emblée,les Chaouis semblent rudes, il faut aller découvrir ce quise cache derrière pour découvrir la grande douceur, lesens de l'hospitalité, la grande tolérance et la joie de vivre.J'ai travaillé avec Hadda la danseuse qui est respectéedans son village. Elle est intégrée dans la société sans lemoindre tabou, les Chaouis sont un exemple de toléranceartistique», a-t-il fait savoir avant d'espérer voir un beaujour l'épanouissement touristique de cette région d'excep-tion. «Les Algériens, notamment les jeunes, s'intéressentde plus en plus à découvrir le fond de l'Algérie, à l'exem-ple de Tamanrasset et Timimoun, il serait bien de décou-vrir la région chaouie qui regorge de potentieltouristique», a-t-il ajouté.

Il y a lieu de noter que cette exposition devrait se pro-duire dans neuf pays du monde à commencer par le Vene-zuela, suite à une entente trouvée avec l'Agence algériennepour le rayonnement culturel AARC.

Photographe professionnel depuis de nombreuses années,il a exposé dans de nombreux pays, à l'exemple du Maroc,Pékin, Prague ou encore Moscou. Ses photographies illustrentégalement une dizaine d'ouvrages et de beaux livres.

Kader Bentounès

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ENTRETIEN

LES CHAOUIS, L’AMOUR ET LA TERRE

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lundi 16 mai 2016

EL MOUDJAHIDRégions

Publicité

El Moudjahid/Pub du 16/05/2016

Entrée en BourseLa rencontre qui s’est tenue à la maison

de la culture houari-boumediène apermis aux nombreux responsables

présents de s’enquérir, dans le détail, de cettegrande opération qui fait suite à l’aval de lacommission d’organisation et de surveil-lance des entrées de bourse (cosob) pourl’introduction en bourse de la société des ci-ments d’Aïn el-Kebira qui relève du groupegicA, et qui n’a cessé de se distinguer pardes avancées constantes aux différents plansde la production avec, en perspective, lamise en service prochaine d’une deuxièmeligne qui se traduira par une production sup-plémentaire de 2 millions de tonnes.

un bond qualitatif supplémentaire quis’inscrit dans la stratégie mise en œuvre parle groupe gicA et qui permet donc à cettecimenterie, entrée en service en 1978, avecune capacité nominale de 1 million de tonnesde ciments, déjà pulvérisée pour atteindreplus de 1.300.000 tonnes actuellement, d’al-ler, grâce à cette nouvelle extension, vers unecapacité de production de 3 millions detonnes par année.

Khaber laid, président-directeur généralde cette société ne manque justement pas dese pencher sur tous ces axes qui font que lacimenterie d’Aïn el-Kebira constitue, au-jourd’hui, un maillon fort de la stratégie ini-tiée par le groupe veillant particulièrement àla protection de l’environnement, et la miseen service prochaine d’une seconde lignepermettra d’assurer une production supplé-

mentaire de 2 millions de tonnes de cimentspar an. il s’agira de diversifier les produitspour aller vers la production d’autres ci-ments et répondre ainsi aux besoins en ci-ments spéciaux qui sont importés, ajoute lePdg de la scAeK.

Autant d’objectifs stratégiques qu’il dé-veloppera, ne manquant pas, dans cecontexte, de souligner la nécessité de garderune position de leader dans ce monde mar-qué par une concurrence rude. il fera état,tout comme le directeur des finances et du

budget, de la bonne santé de la société qui,énumérant avec fierté les résultats financiers,a réalisé 8,5 milliards de dinars de chiffred’affaires, avec un résultat net après impôtsde 3,3 milliards de dinars.

la projection d’un film documentairesera accompagnée par une intervention dudirecteur général de la bourse d’Alger quifera état de l’importance et de l’impactqu’est appelée à produire cette entrée enbourse de la scAeK, qui permettra d’animerle marché secondaire de la bourse et sera sui-

vie prochainement par d’autres opérationsanalogues de sociétés publiques. «Avec l’in-troduction en bourse de la société des ci-ments d’Aïn el Kebira, nous allons fêter lepremier milliard de dollars de capitalisationboursière», avait annoncé, la veille, le dg dela bourse d’Alger, lors d’une journée d’in-formation sur la souscription en bourse decette filiale du groupe gicA, qui s’étaleradu 16 mai au 13 juin 2016.

une entrée en bourse qui consistera, pourle propriétaire de la société, en la dynamisa-tion du marché financier et, pour la sociétéémettrice, la levée de fonds qui lui permet-tront de financer l’achèvement de son pro-gramme de développement, notamment laréalisation de la 2e chaîne de production, demême que l’ouverture d’un nouveau canalde financement. en termes d’orientationstratégique, il s’agira d’augmenter la capa-cité de production de la société pour répon-dre à la forte demande de ciment avec uneoptimisation des coûts de production et unediversification de la gamme .

c’est ainsi que 11.846.000 actions serontémises entre le 15 mai au 13 juin 2016 pourun montant d’émission de l’ordre de18.953.600.000 dinars et a raison de 1.600dA l’action. la répartition du nombre globaldes actions consacre 37% à l’investissementinstitutionnel, 1% aux cadres et personnelsde la société, 37% pour les personnels phy-siques et 25% pour les personnes morales.

F. Zoghbi

le premier salon local de l’agriculturede montagne s’est ouvert, jeudi dernier, auniveau de l’espace culturel mouloud-mam-meri dans la commune d’Ath Yenni, unetrentaine de kilomètres au sud-est du chef-lieu de wilaya de tizi ouzou. organisé parl’assemblée populaire de ladite commune,en collaboration avec la subdivision agri-cole de la daïra éponyme, ce premier salonlocal de l’agriculture de montagne s’assignecomme objectif la vulgarisation de tous lesproduits du terroir, et offrir des opportunitésde développement de l’agriculture de mon-tagne, une activité fortement prisée par lespopulations de toutes les localités monta-gneuses de la wilaya de tizi ouzou. cesalon constitue aussi une opportunité pourles agriculteurs locaux d’écouler leurs pro-duits agricoles et d’élevages, selon les ini-tiateurs de cette louable et non moinsimportante manifestation de promotion desproduits du terroir. une vingtaine d’agricul-teurs ont pris part à ce premier salon localde l’agriculture de montagne où différentsproduits, agrumes, légumes, lait, huile,miel… étaient exposés et proposés à lavente aux visiteurs. ce salon est, pour sesinitiateurs, «un coup d’essai», d’où sa durée

courte, de deux journées seulement. en at-tendant la prochaine édition, cette premièreexpérience a été une réussite dès lors qu’ellea permis aux agriculteurs et à la populationde se rencontrer dans la convivialité, et dese partager le savoir-faire dans le domainede l’agriculture de montagne dans toutes sesfacettes. Au programme de ce premier salonlocal de l’agriculture de montagne, les or-ganisateurs ont initié des rencontres-débatsentre les agriculteurs de la région et les re-présentants des organismes d’aide à la créa-tion de micro-entreprises, à savoir l’AnseJ,Angem et cnAc, qui ont eu lieu au ni-veau de la salle de l’espace culturel mou-loud-mammeri, et un séminaire  sur lapromotion de l’agriculture de montagned’Ath Yenni, animé par des universitaires,des chercheurs et des spécialistes dans lemonde agricole et animal. «l’agriculture demontagne au service du développement du-rable», «rage et brucellose», «l’apiculture,des différents programmes des formationsagricoles» et de «l’importance de l’oléicul-ture en Kabylie», tels étaient les thèmes descommunications données durant ce sémi-naire.  

Bel. Adrar

Ath Yenni : Premier sAlon locAl de l’Agriculture de montAgne

Promouvoir le produit du terroir

C’est en présence du wali de Sétif, Mohamed Bouderbali, du président de l’APW, du directeur général de la Bourse d’Alger, Yazid Benmouhoub,du président-directeur général de la Société des ciments d’Aïn El-Kebira (SCAEK) et des représentants des banques et institutions financières, demême que de nombreux opérateurs économiques et cadres de la société, que s’est tenue, jeudi dernier à Sétif, la journée «Road Show» tendant à

faire connaître l’opération d’ouverture de capital de cette société et son entrée en Bourse.

société des ciments d’Aïn el-KebirA

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Lundi 16 Mai 2016

Vie religieuse

- Dohr.........…..............12h45- Asr..............................16h34 - Maghreb.....................19h53- Ichaa………………...21h27Mardi 10 chaâbane 1437correspondant au 17 mai 2016 :- Fedjr........................ 03h56- Echourouk.................05h39

horaires des prières de la journée du lundi 9 chaâbane 1437correspondant au 16 mai 2016 :

29EL MOUDJAHID Vie pratique

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Edition du Centre :société d’impression d’Alger (siA)

Edition de l’Est :société d’impression de l’est, Constantine

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation..

PENSéE19/05/2015 19/05/2016Cela fait une année

que nous a quittés pourun monde meilleurnotre très cher père

Hadj RamdaneFekrache

Cette disparitionsilencieuse nous alaissé un très grand vide que nous nepourrons jamais combler.

Nous demandons à tous ceux qui l’ontconnu et aimé d’avoir une pieuse penséeà sa mémoire.

Allah yarahmak ya papaTa femme, tes enfants, tes petits-

enfants qui ne t’oublieront jamais.« À Dieu nous appartenons et à Lui

nous retournons. »

El Moudjahid/Pub du 16/05/2016

CONDOLéANCESLe président et les membres du conseil

d’administration de la Caisse nationale d’assurancechômage, ainsi que le directeur général, M. TalebAhmed Chawki, et l’ensemble du personnel, trèsaffectés par le décès de la mère de MonsieurFERNANE Toufik, cadre à la direction régionale dela wilaya de Tiaret, présentent à la famille de ladéfunte leurs sincères condoléances et l’assurent encette pénible circonstance de leur profondecompassion.

Que Dieu le Tout-Puissant accorde à la défunteSa sainte miséricorde et l’accueille en Son vasteRoyaume.

« À Allah nous appartenons et à Lui nousretournons. »El Moudjahid/Pub

PENSéE14/05/2013 -14/05/2016

Cela fait trois annéesque nous à quittés notretrès chère mère et sœuradorée la regrettée,

Nassima HABLAL,moudjahida, grande

militante de la causenationale, secrétaire

de Abane Ramdane

En ce douloureux souvenir, nousdemandons à tous ceux et celles qui l’ontconnue et aimée, en particulier ses sœurs etfrères de combat, d’avoir une pieuse penséeà sa mémoire et de prier Dieu le Tout-Puissant de lui accorder Sa SainteMiséricorde et de l’accueillir en Son VasteParadis, Inch’Allah.

Nous ne t’oublierons jamais Nassima, turesteras gravée dans nos cœurs jusqu’àl’éternité

« À Dieu nous appartenons et à Luinous retournons. »El Moudjahid/Pub du 16/05/2016

El M

oudj

ahid

/Pub

du 16

/05/20

16

Almagharibia (0661) 31 - 53 –53

El Moudjahid/Pub du 16/05/2016

Jeune homme, titulaire d’un master enGénie Civil, option construction, année2015, université USTHB. Expérienceprofessionnelle : formateur de logicielRobot bat. /Maîtrise AUTOCAD, Robot bat,logiciels informatiques (Word, Excel),cherche emploi dans la spécialité ouautres domaines.

Mob : 0552 60 27 95E-mail : [email protected]

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construction année 2015 maîtrise logiciels: Autocad, Robot Bat. Maîtrise l’outilinformatique, cherche emploi.

Contacter le : 0552 60 27 45 0554 92 74 23

——0o0——h., 53 ans, ex-conducteur de travaux,

ex-métreur-vérificateur, chef de service, 20ans d’expérience prof. BTPH-TCE-réalisation projets - suivi et contrôle,ingénieur de formation, cherche poste enrapport.

Tél. : 0657.18.37.59——0o0——

J.h. cherche emploi comme agent d’ad-ministration.

Contacter le 0799 90 78 12——0o0——

J.h. cherche emploi comme chauffeurpoids-lourd, axe Alger/Blida.

Tél. : 0555.36.73.100556.03.44.52

——0o0——J.h, 39 ans, cherche emploi comme

aide en maçonnerie dans société privée ouétatique.

E-mail : [email protected]——0o0——

J.F , 36 ans, cherche emploi commegarde-malade ou nourrice aux environs deBordj El-Kiffan.

Tél. : 0799 98.27.74——0o0——

J.h , 34 ans, sérieux, licence ensciences politiques (spécialité relationsinternationales), 3 ans d’expérience dansl'administration, polyglotte : arabe, français,anglais, espagnol, turc (notions de base),maîtrise l'outil informatique, dégagé detoute obligation nationale, cherche emploistable dans la wilaya d'Alger ou environs.

Tél. : 0798 67.75.36 ——0o0——

J.h., 33 ans, ingénieur d’Etat enagronomie (culture pérenne) chercheemploi.

Tél. : 0558 61 41 05

El Moudjahid/Pub du 16/05/2016

Demandes d’emploi

El Moudjahid/Pub du 16/05/2016

Anep 416705 du 16/05/2016

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D ans un match marqué par beaucoupd’animosité et d’agressivité dans le jeu,avec notamment une décision d’arbi-

trage litigieuse lors de la dernière action de larencontre, c’est le GS Pétroliers qui a pris lemeilleur départ en s’appuyant sur ses pointsforts à savoir le jeu rapide en transition et sespivots de grande taille en attaque placée, parve-nant à conclure les deux premiers quarts tempsà son avantage : (21-18) au premier quart, et (48-42) à la mi-temps. «Au retour des vestiaires,les Pétroliers emmenés par Mohamed Harat (27points) sont parvenus à maintenir l’écart et ter-miner le 3e quart temps avec un avantage de sixpoints (68-62).» Dans le dernier quart, c’est lemeneur de poche du NAHD, Zaki Guermat, au-teur d’un match héroïque avec 30 points aucompteur, qui sonne la révolte des siens en en-chainant les paniers à trois points, permettant àson équipe d’égaliser (85-85) à 1 minute 30 se-condes de la fin du match. «C’est ensuite au tourde Hocine Gaham (GSP) de briller lors de ladernière minute du match, inscrivant un shoot àdeux points décisifs en sortie de temps mort, quipermet de donner 2 points d’avance à sonéquipe (87-85) à 18 secondes du terme. «Ballede match en main, les joueurs du NAHD parmanque de lucidité ont laissé filer la qualifica-tion en perdant la possession du ballon à 7 se-condes du coup de sifflet ne parvenant mêmepas à prendre un dernier tir pour égaliser oupasser devant. «Les Pétroliers, tenant du trophéedepuis 2011, concluent le match avec un lancerfranc réussi de Halim Kaouane qui offre la vic-toire à son équipe (88-85). «L’entraineur du GSPétroliers, Bilal Faid, s’est montré soulagé après

la qualification de son équipe, qui, selon lui, atrès mal géré la fin de match laissant le NAHDrevenir dans la partie.» «C’est pas le premièrefois que nous laissons l’adversaire revenir dansle match après avoir dominé toute la rencontre,je m’attendais au retour du NAHD qui a fait unénorme match dans le dernier quart. Mesjoueurs sont restés concentrés jusqu’à la der-nière minute pour arracher la qualification», adéclaré, Faid, à l’APS. «De son côté, le coachdu NA Hussein-Dey, Djamel Rekik, très déçuaprès l’élimination de son équipe, a estimé quele manque de lucidité et surtout d’expérience

lors de la dernière possession de balle a coutéla qualification aux Sang et Or. «Nous avonstrès mal géré la dernière possession de balle quidevait revenir à Guermat, mais je pense quec’est un joueur du GSP qui fait sortir la balle etla remise en jeu devait nous revenir. L’arbitreen a décidé autrement ; félicitations au GSPpour sa qualification», a déclaré Rekik. La pre-mière demi-finale, toute aussi disputée, qui s’estégalement déroulée samedi à la coupole, a vula qualification de l’US Sétif au dépend du NB Staoueli sur le score de 80 à 75 (mi-temps : 35-35).

30 EL MOUDJAHIDSports

Lundi 16 Mai 2016

COUPE D’ALGÉRIE DE BASKET-BALL (DEMI-FINALES)

Le GS Pétroliers en FINALEESPAGNELe Barçadécroche son 24e titreLe FC Barcelone a décroché son24e titre de champion d'Espagne,samedi, lors de la 38e et dernièrejournée de la saison 2015-2016,devançant le Real Madrid grâce àune victoire (3-0) à Grenade et un triplé deLuis Suarez, sacré meilleurbuteur. Après avoir survolé laLiga pendant sept mois, puismanqué de tout perdre en avril, leBarça a tenu bon dans une fin desaison haletante, avec l'appui deson avant-centre uruguayen,auteur de 14 buts sur les cinqdernières journées et de 40 unitésau total. Le club Blaugrana (1er,91 pts) a résisté au retour du RealMadrid (2e, 90 pts), qui a battu envain La Corogne (2-0) avec undoublé de Cristiano Ronaldo. LeBarça peut désormais boucler sasaison sur un doublé s'il remportela finale de la Coupe du Roi, le 22mai contre Séville.

SUR UNE SAISONAVEC 36 UNITÉSHiguain bat le record de butsL'attaquant argentin de Naples,Gonzalo Higuain, a battu samedile record de buts marqués en unesaison de Serie A avec 36réalisations, grâce à un triplécontre Frosinone. Avec ces 36buts, Higuain fait mieux que leSuédois, Gunnar Nordahl, en1950 avec l'AC Milan. Laperformance de Higuain estd'autant plus remarquable qu'il aété freiné en fin de saison partrois matches de suspension (32e,33e et 34e journées). A 28 ans,l'attaquant argentin est ausommet de son art pour satroisième saison avec Naples, quijouera la saison prochaine enLigue des Champions grâce àune deuxième place, qui doitbeaucoup aux buts de son avant-centre. Lors de ses deuxpremières saisons napolitaines,l'ancien avant-centre du RealMadrid avait marqué 17 et 18buts en Serie A. Avant Higuain,seul Luca Toni avait réussi àpasser la barre des 30 buts enchampionnat d'Italie depuis1959. Il en avait marqué 31 avecla Fiorentina lors de la saison2005-2006.

Le GS Pétroliers a rejoint l’US Sétif en finale de la coupe d’Algérie de basket-ball (seniors messieurs) en s’imposant sur le fil face à une héroïque équipe du NA Hussein-Dey (88-85), en demi-finale disputée

samedi à la coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf.

VOLLEYBALL : COUPE D’ALGÉRIE 2016 ( FINALE DAMES)

L’expérience du GSP fait la DIFFÉRENCEFiche techniqueSalle Harcha-Hacène (Alger).Affluence : moyenne. Bonne organisation.’ Arbitrage : Dalila Arzoug, TorkiaBenamirouche, Kahina Benbekaet Rania Benmakhlouf.Score des sets : 1er set : 25-22(GSP) 2e set : 25-23 (GSP) 3e set: 25-13 (GSP)’’ Les équipes : Groupement sportif des pétroliers :Hammouche Salima (Libéro),Chettout Kahina, Amrani Ahlam,Khamtache Amel, Djebbar Asma,Belhocine Sara, BensalemZohra, Attouche Djouher, Me-rouane Nesrine, Boukhima Safia,Oudni Yasmine, Mezemat Aïcha.Entraîneur : Rabia Kamel.’ Nedjmet Chlef : Guimour Zahra,Tamelloulet Sabrina, Achour Ha-kima, Touil Zahra, DjoualehDjedjiga, Meheni Kawther,Rabah-Mazari Bakhta, Saïd Sara,Chenouf Naïma, Traiche Fatima-Zohra, Djakmim Boutheïna (Li-béro), Achour Dalal Marwa.’Entraîneur : Medjber Khaled.«Le manque d'expérience a été

fatal au NR Chlef, en finale de la49e édition de la coupe d'Algérie

(seniors dames) de volley-ball,disputée samedi à la salle Harcha-Hacène (Alger) et remportée fina-lement par le GS Pétroliers (3-0).Les jeunes Chélifiennes n'avaient,en effet, rien à envier aux Pétro-lières sur le plan de l'engagementde la détermination et de la qualitéde jeu, sauf qu'elles n'ont pas géréles tournants décisifs de cette finaleaussi bien que leurs homologuesalgéroises. "Nous avons fait un bonmatch dans l'ensemble et je suis sa-tisfait du rendement de mesjoueuses. La seule chose dans la-quelle elles ont plus ou moins

pêché, c'est la gestion des momentsforts de la rencontre, et c'est celaqui a fait la différence" a estimé lecoach du NRC, Khaled Medjber.Le NRC a en effet opposé une fa-rouche concurrence au GSP, parti-culièrement pendant les deuxpremiers sets, marqués par desscores étriqués : (8-6), (12-12),(16-12), (18-18), (22-20) et même(23-23), avant de s'effondrer au finish. Les protégées du coach,Medjber, avaient même dominél'entame du 3e set, menant (3-2),puis (5-2) avant de subir le retourdévastateur du GSP, ayant encore

une fois fait la différence dans ladernière ligne droite. "Les Chéli-fiennes ont été très coriaces et nousont posé de gros problèmes tout aulong de cette rencontre, mais àaucun moment nous n'avionsdouté. J'ai même évité d'exercer lamoindre pression sur mes joueuses,pour ne pas les perturber" a expli-qué à l'APS l'entraîneur des Pétro-lières, Kamel Rabia. Un coachingjudicieux, puisque les coéquipièresde Salima Hammouche ont évoluédans des conditions favorables,grâce auxquelles elles se sont im-posées (25-22, 25-23, 25-13). Mal-gré la défaite, l'entraîneur du NRCest resté positif, considérant "avoirune jeune équipe qui a de l'ave-nir".’ Côté Pétroliers, Rabia s'estdit "très heureux de remporter cetteCoupe", la 9e consécutive depuis2008 et la 26e en incluant le pal-marès de l'ex-MC Alger.

HANDISPORT : VOLLEYBALL ASSISL’association sportive

« Mohamed Boudiaf » d’Oran sacréeL'association sportive "Mohamed Boudiaf" d'Oran a été sacrée

championne d'Algérie de volley-ball assis/hommes, à l'issue du tournoiplay-off, qui a pris fin samedi, au palais des sports "Hamou Boutlélis"d’Oran. L'association "Mohamed Boudiaf" réalise ainsi son 9ème titreconsécutif de champion d’Algérie et domine cette discipline. «Cettephase finale, organisée deux jours durant par la ligue oranaise en col-laboration avec la Fédération algérienne de handisports, a regroupé lesquatre clubs classés premiers à l’issue de la première phase du cham-pionnat disputée en six tournois, à Oran, Ouargla, Médéa, Chlef, Batnaet Souk Ahras.’ Il s'agit de l'association "Mohamed Boudiaf" d’Oran,du club Sportif de handisport d’Ouargla, le Raja de Batna et l'associa-tion sportive d'Ain Merane de Chlef. Cette compétition s’est clôturéepar une cérémonie de remise de trophées et médailles aux vainqueurs,en présence de membres de la Fédération algérienne de handisports etde représentants de la direction de la Jeunesse et des Sports de la wilayad'Oran.

CHAMPIONNAT NATIONAL DE GYMNASTIQUE ARTISTIQUE Les athlètes d’Alger et de Saïda dominent

Les athlètes des wilayas d’Alger et de Saida ontdominé la deuxième phase du championnat nationalde gymnastique artistique des petites catégoriesfilles, abritée par la salle sportive "Souih Salem" deSaida. Cette compétition, organisée par la ligue dewilaya et la Fédération algérienne de gymnastique,a vu la domination de Smati Widad du club BaladietSaida chez les benjamines, suivie de Ghizlane Allaldu même club et Alache et de Imene d’Alger endeuxième place ex-aequo. Chez les minimes filles,la gymnaste, Taslim Benslimane d’Alger a remportéla première place devant Azouz Aya de Baladiet

Saida et Kamilia Alache d’Alger en 3e position. Chezles cadettes, la victoire est revenue à Amira Ham-douche d’Alger, alors que Lamis Mezough du MCSaida a occupé la deuxième place suivie de la gym-naste Maria Hamza d’Alger. Cette compétition aréuni 50 gymnastes représentant des benjamines,minimes et cadettes de dix clubs des wilayas d’Al-ger, Béjaia, Sidi Bel-Abbès, Saida, Ain Defla etOran. Les filles vainqueurs de cette phase prendrontpart au Festival national de gymnastique artistiqueprévu à Alger.

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L’avion qui transportaitles Belouizdadis a étéobligé de rebrousser che-

min. Par conséquent, la Liguede Football Professionnel a re-programmé cette rencontre pouraujourd’hui lundi au stade du20-Août 55 de Béchar, à partirde 18h00 en raison de la chaleurqui y sévit actuellement. Il estclair que cette rencontre s’avèreindécise, même si les locauxpartiront avec les faveurs despronostics, eu égard au faitqu’ils vont s’exhiber devantleurs fans. Les deux formationsévolueront avec leurs meilleursatouts. Il faut admettre que cetteéquipe du Sud du pays est surune phase pour le moins eupho-rique, car étant sur une série dematches victorieux. La victoire,au stade de Bologhine, devantle leader, l’USM Alger (2 à 1)leur avait permis de se requin-quer le moral. Aujourd’hui,cette équipe de la JS Saoura neperd pas et a fortiori à domicile.Avant le déroulement de cette28e journée, elle occupait ladeuxième place en compagniede la JSK avec 41 pts chacune.Comme la JSK a gagné, àBouakeul (Oran), face àl’ASMO (1 à 0), la JSS n’estplus sur le podium. Elle estobligée de réaliser un bon résul-tat aujourd’hui, devant son pu-blic, face à cette redoutableformation du CRB qui n’a pasencore remisé ses ambitions. En

effet, les Belouizdadis rêventtoujours de monter sur le po-dium et même prendre ladeuxième place qui est convoi-tée par tous. Alain Michel faitde cette place de dauphin un vé-ritable challenge, surtout que laformation de Laâqiba avait ratél’autre objectif du club : lacoupe d’Algérie.Il est certain que cette em-

poignade comptant pour la miseà jour de cette 28e journée sera

très animée entre les deux pro-tagonistes. Toutefois, et selon lagrande majorité des observa-teurs, cette équipe de la JSSaoura ne perd que rarement at-home. D’ailleurs, les « Canaris»

avaient vérifié cela à leurs dé-pens en se faisant battre sur lenet score de 3 à 0 au stade du20-Août 55 de Béchar. Parconséquent, il sera très difficileaux Belouizdadis de s’en tirer

sans « casse ». Toujours est-il,cette empoignade sera très im-portante pour les locaux en vuede reprendre la deuxième placequ’il vient de perdre au profitde la JSK. Cette sortie sera trèssuivie par les fans locaux etaussi les amateurs de la balleronde, notamment les suppor-ters de la JSK qui tiennent àcette deuxième place.

H. Gharbi

31EL MOUDJAHID Sports

Lundi 16 Mai 2016

LIGUE 1-MOBILIS (28e JOURNÉE - MISE À JOUR)

lCes derniers temps, on ne parle que de ce procédé(dopage) qui permet aux « tricheurs » de décuplerleurs performances physiques, au point de tenir

sur un terrain aussi longtemps que possible, sans voirleurs forces décliner ou les trahir. Le dopage est devenuun véritable phénomène, même s’il l’a toujours étédepuis que le « chimique » avait fait son apparition dansle sport pour améliorer les capacités et l’endurance desathlètes à travers le monde. On se dope, comme diraitl’autre, avec tout. Le sport de compétition est ainsi fait,car étroitement lié à l’argent. En dépit de la lutteimplacable de l’AMA et des différentes institutionscomme l’IAAF, le CIO, la FIFA… contre ce fléau, il esttoujours là comme une tache indélibile. Chez nous, lacommission médicale de la FAF a fait plus de 1300 testsantidopage, attrapant seulement cinq joueurs. Lesautres sont-ils passés sans « casse » à travers les mailles» du filet ? Personne ne peut y répondre avec exactitude.Car les tests sont très coûteux, surtout par leurrégularité. C’est ce que la LFP a fait pour sauvegarderla santé des athlètes algériens. Après les cas de Belaïli,Merzougui, Ghassiri, Amrous, Boussaïd, on n’en avaitpas attrapé de nouveaux. Tout le monde avait estimé quenos footballeurs, qui se sont dopés, parfois, à leur insuou par méconnaissance, ont compris la leçon, puisque ledopage est très dangereux pour leur santé. Une accalmiequi montre un peu que les efforts consentis, çà et là, ontcommencé à donner leurs fruits en parvenant àdissuader d’éventuels amateurs de ce genre de procédés.Il est clair que les séminaires de formation organisésconjointement par la FAF et la LFP pour la formationde médecins au niveau de nos clubs avaient poussé cesderniers à se secouer. Malgré cela, le football algérienest confronté de nouveau à ce phénomène, puisqu’unjoueur de l’USMA, à qui on avait demandé de faire untest antidopage par la commission médicale du club,avait tout simplement refusé. Le refus signifie qu’ils’agit d’un cas « positif » dans les règles de l’art. Car,faut-il le rappeler, dans tous les cas, le refus de passerun test antidopage équivaut automatiquement à un caspositif et cela dans tous les pays du monde. Cela n’estpas spécifique aux clubs algériens seulement. Il fautmettre en exergue le côté professionnel du club del’USMA dont les dirigeants ont pris la louable initiativede faire eux-mêmes les tests antidopage pour leursjoueurs. On peut même dire qu’ils sont les premiers à lefaire. Les tests qu’ils peuvent effectuer sont pris ausérieux et reconnus, sinon, il n’y a pas lieu de les faire.Ceux qui affirment qu’il s’agit de tests « officieux » n’ont rien compris à la procédure suiviepar le club usmiste, « échaudé » par le cas Belaïli. Il estde leur droit de mettre tout un arsenal pour que la lutteantidopage ne soit pas une vue de l’esprit ou seulementpour frimer. C’est du sérieux ! Et les spécialistes necomprennent pas l’attitude du joueur qui a refusé defaire le test. Les arguments relatifs au fait qu’il étaitmécontent par- ce que l’entraîneur ne le faisait pasjouer depuis une longue période, qu’un parent à lui étaitmalade, ne tiennent pas la route. La lutte contre ledopage est loin d’être une mince affaire. Et chaquejoueur à qui on demande de passer des tests doit le fairesans rechigner, sinon il est considéré de facto commes’étant dopé. C’est comme les athlètes de haut niveau àqui l’IAAF demande, lorsqu’ils sont en stage, aussi bienlocalement qu’à l’étranger, de fournir des informationsminutieuses sur leur calendrier, l’heure de leurentraînement, le lieu de stage, l’adresse de l’hôtel…C'est-à-dire fournir toutes les informations possibles etinimaginables de l’athlète. Si, par malheur, lescontrôleurs de l’IAAF ne les trouvent pas àl’entraînement suivant le calendrier qu’ils auronttransmis, ils seront considérés tout simplement commes’étant dopés. Et là personne ne peut les défendre. Nosfootballeurs doivent faire très attention avec les testsantidopage. Ce n’est pas de la rigolade.

Hamid Gharbi

DANS LA LUCARNE

Contre le dopage

OPSTNOUVEAU SG DE LA FIFA

Fatma Samoura « Un jour formidable »La nouvelle secrétaire générale de la Fédération

internationale de football (FIFA), la Sénégalaise FatmaSamoura, a qualifié sa nomination au sein de l'instancedirigeante du football mondial de "jour formidable"."C'est un jour formidable pour moi, je suis honorée

d'occuper ce poste de secrétaire générale de la FIFA", adéclaré Fatma Samoura, quelques minutes après sanomination. "Je suis impatiente d'apporter mon

expérience en matière de gouvernance au service de cetimportant travail de réforme déjà engagé", a-t-elle

ajouté. La Sénégalaise de 54 ans était jusqu'à présentdiplomate aux Nations unies. Après avoir débuté sa

carrière au sein du Programme alimentaire de l'ONU àRome en 1995 comme responsable logistique, Mme

Samoura a occupé différents postes de responsabilitépour l'ONU dans six pays, Djibouti, Cameroun, Tchad,Guinée, Madagascar et Nigeria, a précisé la FIFA. Elle

parle français, anglais, espagnol et italien.

JSK : OUVERTURE DU MERCATOPlusieurs joueurs CIBLÉS

Malgré un début de saison, pour lemoins difficile, la JS Kabylie est en poleposition pour s’emparer de la seconde placeau championnat, synonyme de participationà la ligue des champions d’Afrique. Dans le but de se renforcer en prévision

de la compétition continentale, la forma-tion kabyle est l’une des premières à ouvrirle mercato estival. Ainsi, le président Hannachi, très déçu

par le recrutement de l’an dernier, a d’oreset déjà entamé des négociations avec leséléments susceptibles de répondre aux pro-fils recherchés par son staff technique. A encroire la direction du club, la JSK va

connaître un lifting de fond en comble auniveau de son effectif. Au niveau de la dé-fense, les dirigeants ont déjà obtenu l’ac-cord de principe de l’arrière centre du MOBejaia, Mebarakou, et du latéral droit de laJS Saoura, Amrane. Au milieu du terrain,Bentiba (ASM Oran) et Ait Ouameur (USMHarach). Pour ce qui est du compartimentoffensif, Benkablya (ASMO) est la pre-mière recrue, en attendant l’arrivée d’unautre élément en attaque. On parle de Ham-zaoui (MOB) et d’un attaquant africainpour pallier un éventuel départ de Diawara. Par ailleurs, on parle au sein du club du

probable retour d’anciens joueurs. Notam-

ment les deux Belouizdadis, Assellah, enfin de contrat, et le défenseur central, Khel-lili. Le premier dit vouloir revenir, en casde départ de Doukha, alors que son coéqui-pier au CRB, encore sous contrat, serait prêtà faire des concessions pour réintégrer l’ef-fectif de la JSK. Pour rappel, des négocia-tions avaient déjà été entreprises lors dumercato hivernal entre Khellili et Hannachi. Celui-ci serait le remplaçant idéal en cas

de départ de Malo. À en croire la pressespécialisée, la JSK serait, en tout et pourtout, en contact avec une vingtaine dejoueurs.

R. M.

L'US Biskra, vainqueur de l'USM Khenchela (3-1), vendredi, lors de la 29ejournée du championnat d'Algérie amateur de football, groupe Est, accède enLigue 2 Mobilis. A la faveur de cette victoire, l'US Biskra (59 points), est assuréede terminer à la première place du classement, alors que son poursuivant direct,l'USM Annaba, a fait match nul face à l'AB Merouna (0-0).

CHAMPIONNAT AMATEUR (GR. EST) L’US Biskra en Ligue 2

Résultats E Collo - CR Village-Moussa 1-1 US Biskra - USM Khenchela 3-1 AB Merouana - USM Annaba 0-0 USM Aïn Beïda - US Tébessa 2-0 HB Chelghoum Laïd - ES Guelma 0-0 NRB Touggourt - NC Magra 1-2 Hamra Annaba - MSP Batna 3-0 Classement

Pts J1). US Biskra 59 29 2). USM Annaba 55 29 3). E. Collo 48 29 4). MO Constantine 43 28 --). NC Magra 43 29 6). NRB Touggourt 38 29 --). HAMRA Annaba 38 29 8). AB Merouana 36 29 9). AS Aïn M'lila 35 28 10). USM Khenchela 34 29 --). US Tébessa 34 29 --). HB Chelghoum Laïd 34 29 --). CR Village-Moussa 34 29 14). ES Guelma 32 29 --). USM Aïn Beïda 32 29 16). MSP Batna 7 29

La 28e journée de la Ligue 1-Mobilis a été tronquée du match JS Saoura-CRB, comme on le sait, en raison de l’impossibilité du CRB de se rendre à Béchar,

vu les conditions climatiques des plus déplorables.

Favorable aux LOCAUXJS SAOURA - CRB : AUJOURd’hUi, à BéChAR, 18h

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À L’INVITATION DU PRÉSIDENT ABDELAZIZ BOUTEFLIKA

Le Président Tomislav Nikolicen visite d’État à Alger

Le Président de la République de Serbie, Tomis-lav Nikolic, effectuera, à partir d’aujourd’hui, unevisite d’État de trois jours en Algérie, à l’invitationdu Président de la République, Abdelaziz Boute-flika, a indiqué, hier, la présidence de la Républiquedans un communiqué. «Cette visite, la premièred’un président serbe en Algérie, sera l’occasion pourles deux Chefs d’État de procéder à un largeéchange de vues sur les questions internationales etrégionales d’intérêt commun», précise la mêmesource. Le séjour du président Nikolic en Algériepermettra également aux deux parties d’examiner«les voies et moyens d’élargir et d’approfondir leur coopération bilatérale tra-ditionnelle et aussi de développer davantage le partenariat qui s’amorce entreles opérateurs algériens et serbes», ajoute le communiqué.

ANNIVERSAIRE DE L’INDÉPENDANCE DU PARAGUAYLe Président Bouteflika félicite le Président Horacio Cartes

Le Président de la République, Abdelaziz Bou-teflika, a adressé un message de félicitations à sonhomologue paraguayen, Horacio Cartes, à l’occa-sion de l’anniversaire de l’indépendance de sonpays. «Il m’est particulièrement agréable, au mo-ment où votre pays célèbre le 205e anniversaire deson indépendance, de vous adresser, au nom du peu-ple et du gouvernement algériens ainsi qu’en monnom personnel, nos chaleureuses félicitations et mesvœux de bonne santé et de bien-être pour vous-même, et davantage de progrès et de prospérité pourle peuple paraguayen ami», a écrit le Chef de l’Étatdans son message. «C’est aussi l’occasion pour moide vous réitérer mon entière disponibilité à œuvrer, avec vous, au renforcementdes relations d’amitié et de solidarité entre nos deux pays», a ajouté le Prési-dent Bouteflika.

La disparition du professeur CheikhBouamrane est une grande perte. Il fut un demes maîtres intellectuels. Il a formé plusieursgénérations de chercheurs. Je retiens de luiplusieurs leçons fortes.

La première est celle de la probité. Il don-nait la plus haute importance à la rectitude, àl’honnêteté, au respect des valeurs et de la pa-role donnée. La deuxième est celle de la pas-sion de transmettre, d’enseigner, d’éduquer,d’écrire. Il représente toute la vocation del’intellectuel attaché à la spiritualité éclairée,du savant épris d’amour de la vérité et de laconnaissance, au service du peuple et de lajeunesse. La troisième leçon à retenir est lerespect du droit à la différence, le besoin

d’être à l’écoute, de dialoguer, d’échanger. Ilétait attentif, humble et ouvert.

A ses côtés, nous avons participé aux plusgrands colloques internationaux sur le dia-logue des cultures, des religions et des civili-sations. Sa sagesse marquée toujours sesinterlocuteurs.

Il avait un haut sens de la Nation algé-rienne. Il visait rien de moins que la civilisa-tion et l’universel. Sa ligne doctrinaire étaitcelle du juste milieu, de l’harmonie entre lafoi et la raison, entre le spécifique et le global.Pour cela, il a étudié et écrit à propos desgrands savants musulmans, d’Abu HamedGhazali à d’Ibn Rochd, d’Ibn Khaldoun à Mo-hamed Iqbal, de l’Émir Abdelkader à Abdel-

hamid Ibn Badis. Il se voulait réformiste et ré-formateur, profondément croyant et rationnel,philosophe et pieux, engagé et scientifique.

Un savant total et complet. Il fut une réfé-rence intellectuelle qui a voué sa vie à gardervivant le patrimoine culturel du pays dans sadiversité et à combattre, par la productiond’idées, loyalement et rationnellement, les ex-trémistes de tous bords.

Il conciliait entre la tradition et la moder-nité, entre l’unité et la pluralité. Il fut uneécole du patriotisme, ayant été un des mem-bres historiques du scoutisme musulman. Il nepratiquait pas la langue de bois. Respectueuxdu bien commun, il avait le sens de la critiqueconstructive. est restée dans les annales son

opinion académique afin de ne pas confondreentre l'investissement dans les biens wakfs etl'argent de la zakat. Depuis sa jeunesse, il étaitpréoccupé par le « Problème de la liberté hu-maine dans la pensée islamique » intitulé desa thèse. Il était un savant rigoureux, quiconjuguait la transmission de l’héritage desanciens et la créativité pour notre temps.Cheikh Bouamrane, comme son prédécesseurle défunt professeur Abdelmadjid Meziane,était un savant exemplaire, un des dignes filsde l’Algérie.

M. C.----- (*) Philosophe et islamologue.

HOMMAGE À CHEIKH BOUAMRANE

UNE RÉFÉRENCE INTELLECTUELLE

Le Directeur Généralde la Sûreté nationale, legénéral major AbdelghaniHamel, a été honoré, hier àl’école supÉrieure de po-lice Ali-Tounsi, par le pré-sident de la Fédérationinternationale anti-corrup-tion sportive (FIACS),Mourad Mazar.

en présence du minis-tre de l’Intérieur et desCollectivités locales, et dereprésentants du gouverne-ment, des walis d’Alger etde Tipasa, de diplomates etde représentants de diffé-rentes institution, le prési-dent de la FIACS a précisé que ce«couronnement revient à votre ex-périence et à votre connaissance del’institution, acquise lorsque vousétiez dans le corps de l’ANP, et quifont de vous un responsable compé-tent et un précieux interlocuteur denotre fédération».

Le premier responsable de laFIACS a félicité M. Hamel pour sesefforts dans la lutte contre la vio-

lence dans les stades, en particulier,précisant  : «Je vous félicite, mongénéral, d’être le premier récipien-daire de cette brillante distinction

qui honore toute l’actionhumaine, généreuse et effi-cace que vous avez menéependant toute votre vie pro-fessionnelle, et pour tout lebien que vous avez fait au-tour de vous. Je suis heu-reux de voir ainsi reconnuevotre carrière faite de dis-tinction, de rectitude, dedévouement et de grandecompétence.»

M. Mazar a conclu :«en vous remerciant devos innombrables contribu-tions pour l’intégrité dansle sport, j’ai le grand plaisirde vous remettre le trophée

spécial du Jury de la Fédération in-ternationale anti-corruption spor-tive.»

Hamza Hichem

FÉDÉRATION INTERNATIONALE ANTI-CORRUPTION SPORTIVE

M. Abdelghani Hamel honoré

Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa,se rendra, aujourd’hui, à Djakarta (Indonésie) pour parti-ciper aux travaux de la 41e session du Conseil des gou-verneurs de la Banque islamique de développement(BID), indique un communiqué du ministère des Fi-nances. Dans le cadre de cette 41e session, qui se tiendradu 17 au 19 mai, le ministre prendra part aux assembléesannuelles des filiales de la BID qui sont la Société isla-mique d’assurance des investissements et du crédit à l’ex-portation (SIAICe), le Fonds de solidarité islamique dedéveloppement (FSID), la Société islamique pour le dé-veloppement du secteur privé (SID) et la Société interna-tionale islamique de financement du commerce (SIFC).

en outre, M. Benkhalfa interviendra, au nom dugroupe des pays arabes, et présidera les travaux de la 16eréunion annuelle du haut conseil des fonds d’el-Qods etd’el-Aqsa, dont l’Algérie assure la présidence depuis2005. Les réunions de cette 41e session «se tiennent dans

un contexte particulier marqué par la mobilisation de res-sources substitutives et complémentaires aux revenus deshydrocarbures», note le communiqué. C’est dans cecontexte, poursuit-il, que les membres de la BID sont ap-pelés «à relever les défis du développement alors qu’ilssont eux-mêmes confrontés à des difficultés conjonctu-relles, voire structurelles, en dépit des progrès enregistrésdans la lutte contre le chômage et dans le soutien à lacroissance». Par ailleurs, le ministre aura à rencontrer leprésident de la BID et les hauts responsables des institu-tions financières présents à ces assemblées, ainsi que cer-tains de ses homologues. La rencontre de Djakarta seral’occasion pour les responsables du monde économiqueet financier des pays membres de la BID de passer enrevue la situation économique et financière internationaleet d’examiner particulièrement les perturbations aux-quelles sont confrontées les économies de ces pays.

M. Lamamra reçoit le nouvel ambassadeur du Tchad...

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopéra-tion internationale, Ramtane Lamamra, a reçu, à Alger, M. Haroune Bra-him Baharadine Haroune, qui lui a remis les copies figurées des lettresde créances l’accréditant en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plé-nipotentiaire de la République du Tchad auprès de la République algé-rienne démocratique et populaire, indique un communiqué du ministèredes Affaires étrangères.

... le nouvel ambassadeur du Pakistan...

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopéra-tion internationale, Ramtane Lamamra, a reçu, hier à Alger, Imran Yawar,qui lui a remis les copies figurées des lettres de créances l’accréditant enqualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Républiqueislamique du Pakistan auprès de la République algérienne démocratiquepopulaire, indique le ministère des Affaires étrangères dans un commu-niqué.

... et le nouveau représentant de l’OIM Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopéra-

tion internationale, Ramtane Lamamra, a reçu, hier à Alger, M. PascalReyntejens, qui lui a remis ses lettres de Cabinet l’accréditant en qualitéde représentant de l’Organisation internationale pour les migrations(OIM) auprès de la République algérienne démocratique et populaire, in-dique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

DIPLOMATIE

ASSEMBLÉE DE LA BANQUE ISLAMIQUE DE DÉVELOPPEMENT

M. Benkhalfa à Djakarta

Pr Mustapha Cherif (*)

CONFÉRENCE MINISTÉRIELLE SUR LA LIBYE

M. Messahel à VienneLe ministre des Affaires maghré-

bines, de l’Union africaine et de laLigue des États arabes, AbdelkaderMessahel, prend part, aujourd’hui àVienne, à la conférence ministériellesur la Libye, dont l’objectif est de«consolider les efforts de stabilisationdans ce pays», a indiqué, hier, le minis-tère des Affaires étrangères dans uncommuniqué. Cette 2e conférence mi-nistérielle sur la Libye, qui intervientaprès celle tenue le 13 décembre 2015à Rome, a pour objectif de «consoliderles efforts de stabilisation dans ce payset de conforter le soutien internationalau processus de règlement politiquemené par les Nations unies pour le re-couvrement de la paix, de la sécurité etde la stabilité», a-t-on précisé de mêmesource. La conférence, à laquelle M.Messahel participe, à l’invitation du se-

crétaire d’État américain, John Kerry,et du ministre italien des Affaires étran-gères, Paolo Gentiloni, verra la partici-pation, outre de M. Faïz Serradj,président du Conseil présidentiel li-byen, des ministres des Affaires étran-gères d’une vingtaine de pays, ainsique les représentants des organisationsinternationales et régionales, selon lecommuniqué. Depuis le déclenchement

de la crise en Libye, pays voisin, l’Al-gérie avait «fortement» soutenu ce pro-cessus politique initié par les Nationsunies, et avait, dans ce cadre, abrité, àla demande de l’organisation onu-sienne et des parties libyennes, plu-sieurs rencontres directes entre lespartis politiques et activistes politiques,pour «rapprocher les points de vueentre les acteurs libyens et favoriserune solution à travers le dialogue inclu-sif et la réconciliation nationale», a rap-pelé le ministère. M. Messahel avaiteffectué, le 20 avril 2016, une visite àTripoli, et s’était entretenu avec le pré-sident et les membres du Conseil pré-sidentiel, réaffirmant, à cette occasion,«le soutien indéfectible de l’Algérieaux efforts du Conseil présidentiel enfaveur du retour à la paix, à la sécuritéet à la stabilité dans ce pays».

Le DG de la Sûreté nationale offre le trophée spécial du Jury de laFIACS au président Abdelaziz Bouteflika

M. Abdelghani Hamel a offert le trophée spécial du Jury de la Fédé-ration internationale anti-corruption sportive, au Président AbdelazizBouteflika. H. H.

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