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28.03.2019 | T08_Antrag Vorstand_Jahresbericht_f |Sandra Helfenstein 1 | 1 Séance du Comité du 4 avril 2019 Objet 8 Rapport annuel 2018 Objectif Le Rapport annuel 2018 paraît sous une forme allégée, plus agréable à lire, et arbore une nouvelle mise en page. Les informations que nous mettons en ligne sur www.sbv-usp.ch -> « Rapport annuel » viennent compléter la publication. En raison du retard pris par le nouveau site Web de la SBC, nous n'avons pas encore mettre en lignes les informations supplémentaires et les codes QR indiqués ne sont pas encore corrects. Mais tout sera prêt pour la Chambre d'agriculture. Le Comité avalise la partie imprimée et la partie numérique à l’attention de la CSA. Le Rapport annuel sera joint aux numéros de la « BauernZeitung », de l’« Agri » et de l’« Agricoltore » du 10 mai. Demande Approuver la version imprimée du Rapport annuel 2018 et les compléments numériques (y c. modifications). Annexes Maquette de la version imprimée du Rapport annuel 2018 Compléments à paraître sur le site web

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28.03.2019 | T08_Antrag Vorstand_Jahresbericht_f |Sandra Helfenstein 1 | 1

Séance du Comité du 4 avril 2019

Objet 8

Rapport annuel 2018

Objectif Le Rapport annuel 2018 paraît sous une forme allégée, plus agréable à lire, et arbore une nouvelle mise en page. Les informations que nous mettons en ligne sur www.sbv-usp.ch -> « Rapport annuel » viennent compléter la publication. En raison du retard pris par le nouveau site Web de la SBC, nous n'avons pas encore mettre en lignes les informations supplémentaires et les codes QR indiqués ne sont pas encore corrects. Mais tout sera prêt pour la Chambre d'agriculture. Le Comité avalise la partie imprimée et la partie numérique à l’attention de la CSA. Le Rapport annuel sera joint aux numéros de la « BauernZeitung », de l’« Agri » et de l’« Agricoltore » du 10 mai.

Demande Approuver la version imprimée du Rapport annuel 2018 et les compléments numériques (y c. modifications).

Annexes • Maquette de la version imprimée du Rapport annuel 2018 • Compléments à paraître sur le site web

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Rapport annuel2018

ProjetComité

04.04.2019

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Chères paysannes, chers paysans,

Un proverbe dit que Paris ne s’est pas fait en

un jour. Nous ne parviendrons pas non plus à

relever en un jour les défis qui nous attendent,

car ils requièrent beaucoup de persévérance

et un effort commun. L’année passée, l’agri-

culture a dû faire face à une véritable défer-

lante d’initiatives la concernant. Au premier

semestre, les initiatives « Pour une eau potable

propre » et « Pour une Suisse libre de pesticides

de synthèse » ont abouti. Ensuite, c’est la ré-

colte de signatures pour l’initiative « Non à l’éle-

vage intensif en Suisse » qui a débuté. Enfin, le

peuple s’est exprimé sur les initiatives pour des

aliments équitables et la souveraineté alimen-

taire en septembre, puis sur l’initiative pour les

vaches à cornes en novembre.

D’où provient cet intérêt pour notre travail ?

Pourquoi notre agriculture suisse, pourtant

exemplaire, semble satisfaire de moins en

moins aux exigences de la société depuis

quelque temps ? Et pourquoi de plus en plus de

personnes voient notre travail d’un si mauvais

œil ? Nous avons intérêt à traiter ces ques-

tions, car nous devons d’abord les comprendre

pour donner les bonnes réponses, dissiper les

doutes et renforcer la confiance.

La méconnaissance croissante de l’agriculture

dont les Suisses font preuve constitue un dé-

but d’explication. Ce n’est pas un hasard si les

grandes villes ont voté « oui » à l’initiative pour

les vaches à cornes : c’est justement la popu-

lation urbaine qui ignore tout de la pratique

agricole en Suisse et de ses tenants et abou-

tissants. De nos jours, nombreux sont ceux

qui n’ont plus de connaissances ou de proches

encore actifs dans l’agriculture. Par consé-

quent, des affirmations à l’emporte-pièce de la

protection de l’environnement et des animaux

suffisent à les faire douter. Au final, ils s’ima-

ginent des problèmes graves qui n’existent pas

sous cette forme. Ils sont d’ailleurs tout aussi

enclins à approuver des solutions prétendu-

ment simples et à rejeter la faute sur une seule

personne. Le fait de vivre dans une société de

l’abondance les détourne encore un peu plus

du véritable enjeu. Les besoins de base de la

majorité des Suisses sont satisfaits. Dans notre

pays, presque personne ne connaît la faim.

Pour renforcer la confiance, nous devons fournir plus

d’informations et rendre notre engagement visible.

Notre action visant à convaincre la population

que ni l’initiative pour une eau potable propre,

ni celle contre les produits phytosanitaires de

synthèse n’est la bonne solution a déjà com-

mencé. Nous voulons saisir chaque opportuni-

té que nous offrira 2019 pour informer la po-

pulation. En ce sens, nous devons montrer ce

que nous faisons. Nous devons aussi prouver

de manière crédible que nous sommes prêts

à nous améliorer. Pour ce faire, nous sommes

tributaires de toutes les familles paysannes et

des ambassadeurs de l’agriculture. Profitez de

chaque occasion pour montrer à la population

non agricole ce qu’il adviendrait en cas d’ac-

ceptation des initiatives : des prix plus élevés

Éditorial

et un choix limité de produits indigènes. Sans

oublier une recrudescence des problèmes en-

vironnementaux à l’étranger.

Les diverses attaques contre la protection

douanière ont été un autre fait marquant de

2018. Tout a commencé par la scandaleuse

Vue d’ensemble sur la politique agricole, dans

laquelle le Conseil fédéral remettait en cause,

sans aucune raison, notre agriculture. Nous

sommes parvenus à faire en sorte que la Parle-

ment la rejette. En automne, les rapports d’Ave-

nir Suisse et d’economiesuisse sont entrés

dans la ronde du démantèlement de la protec-

tion douanière. Ces rapports devaient préparer

le terrain pour les nombreuses négociations de

la Confédération sur le libre-échange. Outre

les relations commerciales avec les États du

Mercosur, l’Indonésie, la Malaisie, la Russie et

l’Inde, le libre-échange avec les États-Unis est

revenu sur la table.

La faible création de valeur sur le marché est

un problème majeur.

Gros plan sur l’agricultureLa sécheresse extrême, qui a entraîné des complications dans l’affourragement,

et le flot d’initiatives agricoles ont dominé l’année 2018. L’Union suisse des paysans reste sollicitée.

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3

Force est d’admettre que tous les critiques ont

raison sur un point : la faible création de valeur

est un problème important. L’agriculture n’ob-

tient qu’une infime partie de la valeur ajoutée

répartie dans le secteur alimentaire. Il s’agit

là d’un problème non pas suisse, mais mon-

dial, qui tient en premier lieu à une structure

de marché défavorable. Lorsque les coûts de

production augmentent, le prix du produit en

question fait de même. C’est partout le cas,

sauf dans l’agriculture. En 2018, nous avons

connu une sécheresse extrême. Changement

climatique oblige, nous devons nous préparer

à revivre plus souvent de telles conditions à

l’avenir. Pendant l’été caniculaire, nombre de

nos prairies et pâturages ont viré au jaune, et

le maïs s’est flétri plus tôt que prévu. De nom-

breuses familles paysannes ont dû puiser dans

les réserves d’hiver pour nourrir leurs animaux

et, par la suite, acheter du fourrage au prix

fort. Et qu’a fait le prix du lait ? Il n’a pas bougé

d’un pouce. La hausse des coûts de production

semble être notre problème à nous tous seuls.

C’est en partie compréhensible, étant donné

que les quantités n’ont pas diminué malgré le

manque de fourrage. Tant que nous produi-

sons plus de lait que nous pouvons en vendre

à bon prix, nous ne devons pas nous attendre

à des prix plus élevés sur le long terme. Moins

signifie plus, comme en témoignent d’autres

marchés, par exemple celui des fruits. Lors

d’une année moyenne, il reste en fin de compte

bien souvent plus dans le portemonnaie que

lors d’une année record, en raison des coûts

de production moins importants et des prix de

vente plus élevés.

Plus de valeur ajoutée, de la stabilité dans les

conditions cadres et moins d’administration :

telles sont nos principales revendications pour

la Politique agricole 22+, que le Conseil fédéral

a mise en consultation en novembre. Comme

première réponse, nous avons adopté une ré-

solution lors de notre Assemblée des délégués.

L’automne a vu paraître le message sur la révi-

sion de la loi sur l’aménagement du territoire

pour les constructions en dehors de la zone

à bâtir. Vu les obligations de rétablir l’état an-

térieur, les inscriptions de droits de gage, les

compensations et les dispositions pénales qu’il

contient, ce message a eu l’effet d’une bombe

dans l’agriculture.

Bonne nouvelle : à nouveau plus de jeunes en formation

Terminons sur une note positive. Depuis

quelques années et en 2018 aussi, le nombre

d’apprentis s’inscrit à la hausse dans tous les

métiers du champ professionnel de l’agricul-

ture. Nous tous savons qu’une main-d’œuvre

qualifiée et motivée constitue la base d’un sec-

teur agricole entrepreneurial et axé sur la pro-

duction durable. Cette année, les SwissSkills

ont également permis de se rendre compte du

professionnalisme dont fait déjà preuve la re-

lève agricole.

Il y aurait encore de nombreux autres thèmes à

citer ici. Vous les trouverez dans la suite du pré-

sent rapport. Vous constaterez d’ailleurs qu’il

arbore une nouvelle mise en page et présente

un contenu épuré. Des informations très détail-

lées sur les objectifs que nous nous sommes

fixés et les résultats que nous avons atteints en

2018 se trouvent désormais sur notre site web.

Vous pouvez y accéder en lisant les codes QR à

côté des contenus.

Chères paysannes et chers paysans, nous te-

nons à vous remercier de votre confiance et

espérons que nous continuerons à la mériter à

l’avenir. Les occasions de faire nos preuves ne

manquent pas !

Markus Ritter Jacques Bourgeois

Président Directeur

Vous trouverez les vidéos du directeur et du président ici:

Sommaire

Éditorial 2

Nos activités en 2018 4

L’année agricole 9

En interne 10

Organigramme 11

Les travaux dans les organes 12

Le Comité 13

Les travaux en cours 14

Crédits photos

Agroscope (Titelbild)

Weitere Bildquellen ...

Éditorial

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Nos activités en 2018

Notre travail en brefVoici une sélection des thèmes qui nous ont occupés en 2018.

Rendez-vous sur notre site web pour un aperçu détaillé des objectifs et des mesures définis dans le Programme d’activités.

Développement de la politique agricole

En novembre, à l’occasion de leur assemblée annuelle, les délégués de

l’Union suisse des paysans (USP) ont adopté une résolution sur la poli-

tique agricole à partir de 2022 (PA 22+). Ils réclament entre autres plus

de stabilité dans les conditions cadres, la mise en œuvre du nouvel article

constitutionnel 104a sur la sécurité alimentaire et moins d’administration.

À la fin de l’année, le Conseil fédéral a mis son message sur la PA 22+ en

consultation. Celui-ci va à l’encontre de nombreux objectifs de la résolu-

tion. L’USP a mené des discussions avec les différents groupes d’intérêt

du secteur agricole. Sur cette base, elle a élaboré une prise de position

provisoire, qu’elle a envoyée à toutes ses organisations membres pour leur

permettre d’y insérer leurs revendications et leurs idées.

Accords de libre-échange

L’entretien publié en page 12 contient de plus amples informations sur le

libre-échange. Parmi nos actions de 2018, il convient de souligner notre

engagement dans la coalition sur l’huile de palme (cf. image), qui s’est

battue contre les importations d’huile de palme non durable dans le cadre

des accords de libre-échange avec la Malaisie et l’Indonésie. L’huile de

palme concurrence l’huile de colza indigène, produite avec responsabi-

lité.

Conférence de presse de début d’année et Rapport de situation

L’année 2018 a commencé avec notre traditionnelle conférence de presse

de début d’année (cf. image). Cette conférence s’est tenue à Derendin-

gen (SO), sur une exploitation laitière, et portait sur la présentation du

rapport de situation « Commerce équitable : en Suisse et dans le monde ».

Urs Gugisberg et Nicole Hälg, chefs de l’exploitation, livrent leur lait à la

laiterie Lanz, qui leur paie environ 8 centimes de plus que le prix moyen.

C’est ce qui leur a permis d’engager divers investissements dans le lait et

le bien-être animal les années précédentes. Nous demandons que l’avenir

soit plus tourné vers le commerce équitable que vers le libre-échange. La

conférence de presse a accueilli de nombreux visiteurs, et a même fait

l’objet d’un reportage au téléjournal.

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Initiative pour une eau potable propre

Début 2018, l’initiative « Pour une eau potable propre et une alimentation

saine », munie du nombre requis de signatures, a abouti. Cette initiative

ne vise que l’agriculture. Elle prévoit de réserver les paiements directs

aux exploitants n’utilisant pas de produits phytosanitaires et nourrissant

leurs animaux avec ce qu’ils produisent. Le Conseil fédéral a renoncé à lui

opposer un contre-projet. En 2018, nous avons déjà entamé notre travail

avec nos organisations membres pour que le peuple rejette l’initiative.

Nous nous concentrons sur l’élimination des connaissances partielles

ainsi que sur la présentation des tenants et aboutissants du problème.

Vous trouverez de plus amples informations au chapitre « Les premiers

moments forts de 2019 ».

«Pourquoi nos plantes ont besoin d’être protégées»

Magazine « Zoom » sur la protection des végétaux

Nous avons remplacé le Rapport de situation par le magazine « Zoom ».

Cette publication est semestrielle et plus courte. Le premier numéro s’in-

titulait « Pourquoi nos plantes ont besoin d’être protégées ». Nous l’avons

présenté lors d’une conférence de presse sur la protection des végé-

taux à Schalunen (BE), sur l’exploitation de grandes cultures de Markus

Lüscher, avant de l’envoyer à un grand nombre de personnes.

Sécheresse extrême

La sécheresse qui a sévi dans de nombreuses régions en Suisse a pla-

cé l’agriculture face à d’importants défis, nuisant particulièrement à la

culture fourragère. L’USP a lancé un train de mesures pour diminuer les

répercussions négatives de la sécheresse. Les mesures politiques visaient

notamment à assouplir l’application des dispositions relatives aux paie-

ments directs, les mesures commerciales à stabiliser le prix des vaches

de boucherie. À notre grande surprise, la branche laitière a refusé les cinq

centimes de solidarité que nous réclamions pour couvrir les coûts supplé-

mentaires d’affouragement. Comme il se pourrait que ces situations mé-

téorologiques deviennent de plus en plus fréquentes, l’USP a déposé une

intervention parlementaire pour une assurance contre les pertes de gain.

Nos activités en 2018

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Nos activités en 2018

Création de valeur

La situation sur les marchés continue de faire la pluie et le beau temps

dans la conjoncture de l’agriculture. En 2018, l’USP s’est engagée pour un

régime de marché optimal, atteignant des résultats non négligeables en

ce qui concerne la production de betteraves sucrières. Le Conseil fédéral

a décidé d’introduire une protection douanière minimale pour le sucre et

de relever la contribution aux cultures particulières pour les betteraves

sucrières. Accompagnée des organisations spécialisées, l’USP a aussi dé-

fendu des conditions raisonnables de prise en charge et des importations

conformes au marché dans différents secteurs. Les recettes de l’agricultu-

re en 2018 étaient d’environ 250 millions de francs supérieures à celles de

2017, compte tenu de la situation très inégale sur les différents marchés.

Obligation d’annoncer les postes vacants

Dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative contre l’immigration de

masse, l’obligation d’annoncer les postes vacants est entrée en vigueur

le 1er juillet 2018. Cette mesure touche aussi les métiers de l’agriculture,

car la profession « aide agricole » est soumise à l’obligation d’annoncer.

Dans cette optique, l’USP a publié une feuille d’information pour les em-

ployeurs.

Valeur de rendement

Le Guide pour l’estimation de la valeur de rendement agricole a été révisé

au 1er avril 2018. Dans le cadre de la modification du calcul du fermage,

l’USP a défendu l’introduction d’une clause de rigueur pour les entre-

prises. Une large offre de cours a permis à Agriexpert de préparer les es-

timateurs aux nouveautés. Le logiciel Agrivalor® garantit la disponibilité

d’un outil adapté à la situation.

SwissSkills

Les métiers du secteur agricole se sont à nouveau rendus à Berne pour

participer aux SwissSkills, le championnat suisse des métiers. Ils ont

joui d’une grande attention et de reportages très élogieux à la radio et

à la télévision de toutes les régions linguistiques. Entre le 12 et le 16

septembre, quelque 120 000 visiteurs, dont plus de 60 000 écoliers, ont

visité cette édition des SwissSkills. Des concours ont été organisés dans

les métiers d’agriculteur (cf. photo : au centre Johannes Meyer, nouveau

champion suisse), de maraîcher, de vigneron, de caviste et des métiers

liés au cheval. Les autres professions ont présenté leurs activités sur des

stands. Ce genre d’événement constitue la meilleure publicité pour les

métiers et permet d’en montrer le nombre, la diversité et les exigences

élevées auxquelles doivent satisfaire les jeunes professionnels.

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Nos activités en 2018

Concours de bandes fleuries

Pour encourager la biodiversité, l’USP, la HAFL (Haute école des sciences

agronomiques, forestières et alimentaires), le FibL (Institut de recherche

de l’agriculture biologique) et Agroscope ont organisé un concours de

bandes fleuries. Ce concours comptait quatre catégories. Les exploi-

tations suisses ont eu l’occasion de présenter leurs plus belles bandes

fleuries. Ces bandes servent de source de nourriture et d’habitat aux au-

xiliaires et aux pollinisateurs.

Projet-pilote réfugiés

En 2015, l’USP, épaulée par le Secrétariat d’État aux migrations (SEM),

avait lancé un projet-pilote de trois ans. L’objectif était de découvrir dans

quelles conditions les réfugiés reconnus et les personnes admises à titre

provisoire pouvaient augmenter leurs chances de trouver et de garder

un travail dans l›agriculture. Lors d’une conférence de presse, l’USP et le

SEM ont présenté le rapport final, les conclusions et la suite de la procé-

dure, mettant ainsi fin au projet de manière officielle. L’engagement de

réfugiés comme main-d’œuvre dans les fermes se poursuit au sein de

projets cantonaux et des préapprentissages d’intégration.

Pétition pour sauver les insectes

Accompagnée des Amis de la Nature Suisse, de Dark-Sky Switzerland

et d’apisuisse, l’USP a lancé la pétition « Élucider la disparition des in-

sectes », qu’elle a pu remettre fin 2018, munie de 165 512 signatures, au

Conseil fédéral et au Parlement (cf. image). Le grand nombre des signa-

taires montre qu’une grande partie de la population est inquiète au point

de demander au Conseil fédéral d’élucider de manière scientifique la dis-

parition des insectes.

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Faits concernant l’agriculture

De nombreuses semi-vérités et des informations infondées circulent sur

l’agriculture. Par conséquent, des reproches unilatéraux suffisent à faire

douter la population. Aussi avons-nous élaboré le projet « Faits concer-

nant l’agriculture » pour informer des principaux problèmes auxquels fait

face l’agriculture à l’heure actuelle. La mise en place et le développe-

ment constant d’agrowiki.ch, où figurent des informations de base acces-

sibles à tous sur la protection des végétaux, l’alimentation et la garde des

animaux, la biodiversité, et bien d’autres choses encore, constituent le

cœur du projet. Vous y trouverez de courtes vidéos sur la nourriture des

animaux et la protection des végétaux. Des panneaux, des imprimés et

d’autres informations sur les réseaux sociaux complètent le projet.

Pour suivre notre actualité, abonnez-vous à notre newsletter ou à notre groupe

WhatsApp :

Aperçu de tous les objectifs et de toutes les mesures définis dans

le Programme d’activités :

Nos activités en 2018

Refonte complète de la communication de base

En été 2018, l’USP a pris congé de son fameux slogan « Proches de vous.

Les paysans suisses. » et de sa croix agricole, instaurés il y a 20 ans. Une

nouvelle ère a commencé avec la marque « Paysans suisses », flanquée du

slogan « D’ici, avec passion ». Les affiches ont aussi fait peau neuve : des

paysannes et paysans expliquent en personne, sous le titre « Votre pay-

san. Votre paysanne. », les prestations qu’ils fournissent à la population

suisse, pourquoi ils le font et quelles valeurs ils défendent.

Notre savoir-faire familial se bonifie aussi avec le temps.Madeleine Mercier, VOTRE PAYSANNE.Madeleine a appris la viticulture auprès de ses parents. La prochaine génération est déjà prête. Découvrez Madeleine et nos familles paysannes en vous rendant sur agriculture.ch

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« Je me faisais surtout du souci pour les betteraves »

Pascal Savary est agriculteur à Payerne. Il s’est fait du souci pour ses grandes cultures pendant l’été sec de 2018 et disposait heureusement de

réserves de fourrage de l’année précédente.

Un « paysan des villes » comme certains le qualifiaient. Cela le vexait à

l’époque, mais aujourd’hui Pascal Savary assume. Située en dehors de

la petite bourgade de Payerne, son exploitation aux normes IP-Suisse se

dessine au milieu de la plaine. L’agriculteur ne vit plus sur le domaine,

mais dans une maison en ville de Payerne avec sa femme et ses deux

filles. Son oncle était son associé jusqu’à la retraite. Depuis, il a repris la

tête de l’exploitation, aidé par un jeune employé agricole à plein-temps.

Le vaste domaine d’une septantaine d’hectares comprend une bonne

centaine de bovins à l’engrais, 18 000 poulets à l’engraissement, des her-

bages et des grandes cultures: betteraves sucrières, maïs d’ensilage, blé,

orge et pommes de terre. En effet, le sol fertile de la région est idéal pour

l’agriculture.

« Le pire évité grâce à l’irrigation »

L’année 2018 n’est finalement pas aussi mauvaise qu’elle ne le laissait

présager. Un printemps et un été plutôt secs, mais globalement de

bonnes récoltes. Une exception toutefois pour les betteraves sucrières,

ces dernières ayant été particulièrement touchées par les maladies, no-

tamment Cercospora ou encore le Syndrome des basses richesses. Le

rendement sera de 70 t/ha avec un taux de sucre de 15 % en moyenne,

un résultat décevant par rapport aux années précédentes. Pour autant,

Pascal Savary n’abandonnera pas la culture de la betterave, importante

dans les rotations. Quant aux autres cultures, - maïs d’ensilage, blé, orge

et pommes de terre - elles se sont bien portées. Le maïs, tirant profit du

sol profond de la plaine de la Broye, a probablement su développer ses

racines afin de chercher l’humidité des couches basses du sol et ainsi

faire face à la sécheresse. Les plantes auront d’ailleurs été particulière-

ment hautes cette année. À noter qu’en cas de sécheresse, un système

d’irrigation puise les eaux de la Broye. Ce dernier est géré par le Syndicat

d’arrosage de Payerne et environs. La priorité est donnée aux cultures de

tabacs – nombreuses dans la région – et à celles des pommes de terre.

Parallèlement, un projet plus ambitieux est en discussion. Ce dernier vise

à garantir l’approvisionnement hydrique de la région sur le long terme en

pompant l’eau du lac de Neuchâtel. L’idée est déjà en discussion depuis

plusieurs années et semble avoir un avenir.

Du côté des bovins, l’année 2018 fut sans surprise. À noter toutefois

que le marché des bovins à l’engrais était plutôt chargé au printemps,

mais malgré le manque de veaux et le prix de ces derniers, Pascal Sava-

ry reste relativement optimiste face à l’avenir. Niveau herbage, les deux

premières coupes étaient « normales » et la dernière était plutôt faible. Le

fourrage n’aura cependant pas manqué cette année. En plus d’un reste

de fourrage de l’année précédente, les quelques averses orageuses sont

tombées à point entre mai et juillet.

« Les initiatives anti-phytos font peur »

Et qu’en est-il de l’avenir ? À cette question, Pascal Savary se montre phi-

losophe et serein. Le plus important est qu’il soit en bonne santé, ainsi

que sa famille. Le reste, il s’en accommodera. Jusqu’à présent, les diffé-

rentes restructurations et modifications du système agricole ne l’ont pas

trop ébranlé. Il a toujours su s’adapter. Une petite crainte toutefois pour

ce qui concerne les initiatives populaires en rapport avec les produits

phytosanitaires. Le débat lui semble trop émotionnel pour être rationnel.

Il est conscient que les choses vont devoir évoluer malgré elles. Un sou-

hait tout de même pour le futur ? Qu’il pleuve prochainement, sans quoi

les conséquences pourraient devenir plus sévères.

L’année agricole

Pascal Savary a pu compenser les pertes dues à la sécheresse avec le fourrage de l›année précédente.

Aperçu de l’année agricole (résumé du LID) :

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10

En interne

L’USP en quelques chiffres

Effectif en personnel

Au 31 décembre 2018, l’USP occupait 123 personnes, dont 59 à plein

temps. Parmi elles, neuf effectuaient un apprentissage de commerce.

Les femmes représentaient 57 % de l’effectif. À cela viennent s’ajouter

les quelque 210 personnes employées par le groupe Agrisano et l’OCA.

Contrôle de gestion et analyse des risques

Les thèmes prioritaires pour l’agriculture et internes à l’USP, que l’Assem-

blée des déléguées avait approuvés en 2017, ont servi de repères durant

l’exercice écoulé. L’USP a réussi à atteindre la plupart de ses objectifs,

comme l’a montré le contrôle de gestion réalisé en janvier 2019. Les objec-

tifs fixés et les résultats atteints par thème prioritaire et par tâche spéciale

de 2018 sont également disponibles en ligne. Dans le cadre de son analyse

des risques, l’USP s’est intéressée non seulement au contexte général (so-

ciété, politique, commerce, consommateurs) et à ses effets potentiels sur

elle-même, mais aussi au contexte interne (secrétariat, organes, organisa-

tions membres et familles paysannes).

Contrôle des comptes 2018

Le contrôle des comptes est assuré par la société OBT AG (Brugg) en qua-

lité d’organe de révision légal, ainsi que par l’organe de révision interne,

composé de Markus Jaun (PSL, Berne), Franz Philip (Bauernvereinigung

des Kantons Schwyz, Rothenthurm) et Bernard Leuenberger (Chambre

d’agriculture du Jura bernois, Renan).

Évaluation économique

Le système d’encaissement des contributions liées aux produits, ajus-

té en 2017 lors de l’Assemblée des délégués, s’est bien déployé. Autre

bonne nouvelle : les factures envoyées par Identitas sur mandat de l’USP

ont permis d’encaisser 92 % des contributions dues par l’économie ani-

male. Suite à la sortie de l’Union maraîchère suisse, l’USP s’est vue privée

des contributions correspondantes étant donné que le dû des maraîchers

n’a pas été répercuté sur les autres organisations. Dans le plan financier

des années à venir, il est souligné qu’une gestion stricte des coûts, le

développement de nouvelles sources de revenus ainsi que la remise en

question des prestations fournies sont nécessaires pour maintenir l’équi-

libre financier.

Extrait des comptes annuels

Compte de résultat

2018 2017

Contributions 5 869 284

Subsides provenant de fonds 350 000

Produit de services 9 653 903

Revenus immobiliers 371 854

Autres produits 1 361 761

Produit net des livraisonset des prestations

17 606 802

Charges d’exploitation - 2 797 274

Résultat brut 14 809 528

Charges en personnel - 11 437 738

Autres charges d’exploitation - 2 877 265

Amortissements - 260 354

Résultat d’exploitation avant intérêts et impôts

234 171

Résultat financier - 5 730

Résultat exceptionnel, unique ou hors période

- 142 964

Impôts directs - 20 315

Bénéfice de l’exercice 65 162

Bilan

Actifs 31.12.2018 31.12.2017

Actif circulant 7 467 245

Actifs immobilisés 9 619 064

Actif des fonds 18 304 613

Total 35 390 922

Passifs 31.12.2018 31.12.2017

Capital étranger à court terme 1 936 501

Capital étranger à long terme 14 732 797

Actif des fonds 18 304 613

Capital de l’association 417 011

Total 35 390 922

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Organigramme

Le secrétariat de l’USPDirection

Directeur : Jacques BourgeoisDirecteur adjoint : Urs Schneider

Francis EggerPeter Kopp

Martin Rufer

Affaires sociales & prestataires de services

Peter KoppAdj. Martin Goldenberger

Production, marché & écologie

Martin RuferAdj. Fabienne Thomas

Économie, formation & relations internationales

Francis EggerAdj. Martin Brugger

Communication & services internes

Urs SchneiderAdj. Sandra Helfenstein

AgriexpertMartin Goldenberger

Économie animaleMartin Rufer

Économie agraire François Monin

CommunicationSandra Helfenstein /

Mirjam Hofstetter

AgrimpulsMonika Schatzmann

Production végétaleDavid Brugger

AgriprofMartin Schmutz IT

Matthias Singer

Fondation Agrisano*- Caisse-maladie Agrisano SA- Assurances Agrisano SA

Énergie & environnementFabienne Thomas

Relations internationales Beat Röösli Finances & RH

Ursula Oberholzer

AgriqualiJanina Marti

AgristatDaniel Erdin

Agrisano Prevos*Administration & immeubles

Adrian Hitz

Agrisano Pencas*Office de constructions

agricoles OCA*

n Départementsn Divisionsn Fondations et SAn Coopérative

* Personne juridique propre, pas soumise directement à la direction opérationnelle

Tous les collaborateurs de l’USP :

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12

Protection douanière vitaleEn 2018, le libre-échange a encore fait parler de lui. La Confédération a tenu

des pourparlers avec les pays du Mercosur, l’Indonésie et les États-Unis. Entretien avec Markus Ritter sur la situation actuelle et les perspectives.

L’année 2018 a débuté par la table ronde sur la Vue d’ensemble.

Vous avez refusé d’y participer. Pourquoi donc ?

La Vue d’ensemble était une idée bien malheureuse du Conseil fédéral

de mettre dans le même panier le développement de la politique agricole

ainsi que la politique du commerce extérieur et divers scénarios pour ré-

duire la protection douanière. Or, il faut impérativement traiter ces deux

sujets de manière séparée. D’ailleurs, le Parlement a aussi prié le Conseil

fédéral de procéder ainsi par la suite. Ne pas participer à la table ronde

était alors la seule chose intelligente à faire.

Vous n’avez pas non plus accompagné le Conseiller fédéral

Johann Schneider-Ammann dans son voyage en Amérique du Sud.

Cela n’avait vraiment aucun sens pour moi. Les pays du Mercosur, à savoir

le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay, produisent dans de tout

autres conditions que nous. Leurs coûts de production sont beaucoup

plus bas, si bien que nous ne pouvons rivaliser avec eux en concurrence

directe. Tout dépend donc de la volonté de négocier et de la tactique

adoptée. La protection douanière est vitale pour nous.

Alors l’agriculture s’oppose par principe

aux accords de libre-échange ?

Non, pas du tout. Nous ne mettons pas de bâtons dans les roues de la

Suisse. Rien n’empêche le gouvernement d›ouvrir des nouveaux marchés

à l’économie. Nous demandons juste que les intérêts de l’agriculture

soient pris en compte de manière égale. L’exemple de la Chine prouve

que cela fonctionne.

Le libre-échange avec la Chine est donc un succès ?

L’accord a été un succès sur le plan du résultat des négociations, car il

a intégré tous les intérêts dans une mesure appropriée. Il fait toutefois

apparaître les vrais problèmes du libre-échange : l’accord n’a pas provo-

qué un boom de la Suisse vers l’Extrême-Orient, parce que les Chinois

nous freinent par d’autres obstacles. Parmi ces entraves non tarifaires au

commerce figure le fait de devoir remplir une paperasse inouïe.

À la fin de l’année et pour son dernier acte en tant que

conseiller fédéral, Johann Schneider-Ammann a conclu

un accord de libre-échange avec l’Indonésie. Qu’en pensez-vous ?

L’huile de palme posait le problème principal avec l’Indonésie. Elle y est

produite dans des conditions parfois désastreuses. Les forêts pluviales

sont déboisées ou brûlées, la population indigène et les petits paysans

sont chassés, et les grandes entreprises font de juteux bénéfices qui ne

profitent qu’à elles seules. L’huile de palme est très bon marché et fait

donc concurrence à nos huiles et graisses indigènes. Nous avons adhéré

à la coalition sur l’huile de palme et exercé ensemble une grande pression

pour que l’huile de palme ne provienne que de cultures durables certi-

fiées. C’est aussi ce que demande l’article constitutionnel 104a sur la

sécurité alimentaire, accepté par une majorité écrasante en 2017.

Vers la fin de l’année, un accord avec les États-Unis est

aussi revenu sur le tapis. Quel est votre avis là-dessus ?

Les États-Unis représentent effectivement notre principal marché d’ex-

portation après l’Europe. D’énormes différences nous séparent toutefois

dans le domaine de l’agriculture et de l’alimentation : le génie génétique,

les hormones et les antibiotiques y sont monnaie courante. En outre,

les États-Unis peuvent nous offrir tout ce que nous produisons aussi en

Suisse. Je doute cependant que M. Trump veuille se prêter au jeu. Nous

savons tous qu’il n’est pas un adepte du libre-échange ou qu’il prône au

moins « l’Amérique d’abord ». Nous resterons en tout cas vigilants.

En décembre 2018, Guy Parmelin a repris le département

de l’économie. Qu’attendez-vous de lui ?

La même chose que de son prédécesseur : qu’il tienne compte de tous

les intérêts de façon égale et qu’il ne sacrifie pas simplement l’agriculture

sur l’autel du libre-échange.

Les travaux dans les organes

Détention typique d’animaux dans les pays du Mercosur

En savoir plus sur les travaux dans les organes :

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13

Le Comité

Les membres de la Chambre suisse d’agriculture :

d.g.à.d. : Hans Frei (Vice-président, Zürcher Bauernverband), Alois Huber (Bauernverband Aargau), Claude Baehler (Prométerre), Stefan Müller (Groupement suisse pour les régions de montagne), Jakob Lütolf (Luzerner Bäuerinnen- und Bauernverband), Josef Murer (Zentralschweizer Bauernbund) , Hanspeter Kern (Producteurs Suisses de Lait),

Jürg Bärtschi (représentant de la branche avicole), Christine Bühler (Vice-présidente, Union suisse des paysannes et de femmes rurales), Hans Jörg Rüeggsegger (Berner Bauern Verband), Sem Genini (Unione Contadini Ticinesi), Samuel Pfister (représentant JU/NE/GE), Fritz Waldvogel (représentant GL/SH), Meinrad Pfister (Suisseporcs),

Liselotte Peter (Union suisse des paysannes et de femmes rurales), Markus Hausammann (Verband Thurgauer Landwirtschaft), Christian Galliker (Commission des jeunes agriculture de l’USP), Fritz Glauser (Vice-président, Union des paysans fribourgeois), Pierre-André Geiser (fenaco), Dominique Maigre (Cultures spéciales), Thomas Roffler

(Bündner Bauernverband), Andreas Vögtli (représentant BL/BS/SO), Jacques Bourgeois (Directeur), Markus Ritter (Président)

il manque: Willy Giroud (Chambre valaisanne d’agriculture)

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Les travaux en cours

Premiers moments forts 2019

La somme de ces stratégies doit définir la stratégie pour la valeur ajoutée

dans le secteur agricole et alimentaire suisse et renforcer le positionne-

ment des produits agricoles et des aliments suisses sur le long terme.

Plan sectoriel des surfaces d’assolement

L’USP a analysé et adopté la consultation relative au remaniement du

plan sectoriel des surfaces d’assolement.

Révision de la loi sur l’aménagement du territoire 2

Le message sur la révision de la loi sur l’aménagement du territoire, sur

lequel est amené à discuter le Parlement, constituait le deuxième gros

dossier politique de ce début d’année. Au terme d’une analyse, l’USP a

constaté que différents points, comme la conception de l’obligation de

rétablir l’état initial, les zones spéciales prévues ou les dispositions pé-

nales, étaient inacceptables pour l’agriculture. Aussi s’est-elle engagée

pour que le Parlement n’entre même pas en matière. Si elle y parvient, le

Conseil fédéral devra faire une nouvelle proposition.

Coup d’envoi de la précampagne

En 2020, le peuple se prononcera sur les initiatives « Pour une eau potable

propre » et « Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse ». L’USP veut

Conférence de presse de début d’année

L’USP a entamé 2019 par sa conférence de presse de début d’année. Bien

que cette conférence ait eu lieu dans le village reculé de Hergiswil bei

Willisau (LU), les visiteurs étaient nombreux sur l’exploitation de Renate

et Bruno Ambühl. Il a été question de l’importance économique de l’agri-

culture, qui est particulièrement visible dans les régions à fort caractère

rural. L’objectif était de mettre en avant les prestations économiques et

de leur donner une valeur sous un angle autre que celui souvent mention-

né de la faible part agricole du PIB. À cet effet, l’USP a présenté le dernier

numéro de son magazine « Zoom », intitulé « L’importance économique de

l’agriculture », qu’elle a aussi envoyé par courriel à un large public. Ce

magazine est disponible en ligne : www.sbv-usp.ch.

Politique agricole 22+

L’USP a élaboré sa prise de position sur le développement de la politique

agricole. Les organisations membres en ont reçu une première version

peu avant Noël. Elles avaient jusqu’au 2 février pour proposer des amen-

dements et des compléments. Un groupe de travail interne s’est ensuite

occupé de la version finale, que la Chambre suisse d’agriculture a adop-

tée le 20 février. Le Conseil fédéral l’a reçue deux jours plus tard. L’USP

soutient les mesures visant à accroître la durabilité de la production

suisse, mais mise aussi sur la stabilité des conditions cadres.

Stratégie pour la valeur ajoutée

Début 2019, l’Association Stratégie Qualité a lancé un projet de mise en

œuvre de la stratégie pour la valeur ajoutée. Comme l’USP considère

l’amélioration de la création de valeur sur les marchés comme une prio-

rité, elle soutient la stratégie aussi bien sur le plan financier que dans

les groupes de travail. La stratégie pour la valeur ajoutée vise à ce que

chaque branche de la production agricole mette au point sa propre stra-

tégie pour la valeur ajoutée avec l’aide de l’Association Stratégie Qualité.

agriculture-durable.chPour une alimentation saine et une eau potable préservée. Familles paysannes suisses

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15

Les travaux en cours

Vous pouvez suivre notre actualité ici :

s’inscrire de façon simple et rapide à des projets à la ferme, comme le

Brunch du 1er août ou l’École à la ferme, et mettre à jour leurs textes et

photos. La pierre angulaire de ce nouveau site est un programme recueil-

lant toutes les données de façon centralisée avant de les transmettre non

seulement aux pages des projets respectifs, mais aussi à des sites tiers.

Deuxième vague d’affiches « Paysans suisses »

Depuis l’été 2018, des paysannes et paysans expliquent en ligne et sur

des affiches quelles prestations ils fournissent à la population, pour-

quoi ils le font et quelles valeurs ils défendent. Début 2019 a eu lieu une

deuxième vague d’affiches dans les grandes villes de Suisse, avec un

concours de selfies.

Agristat

Agristat a préparé les données statistiques de 2018. Outre la préparation

des éditions mensuelles d’« AGRISTAT – Cahier statistique mensuel » ont

débuté les travaux pour les publications annuelles « Statistiques et éva-

luations » et « Statistique laitière de la Suisse ».

Agrisano propose AGRI-contact

Depuis le début de l’année, la caisse-maladie Agrisano propose AGRI-

contact, un modèle de télémédecine, dans l’assurance de base. Début

2019, elle a aussi repris à son compte les activités d’assurance-acci-

dents. Désireuse de rester à la pointe de la technologie, elle est en train

de développer un portail clients, gage de plus-value pour ses assurés.

saisir chaque opportunité que lui offrira 2019 pour informer des thèmes de

ces deux initiatives. À cet effet, elle a établi un groupe d’accompagnement.

À la toute fin de 2018, ce groupe a mis au point le slogan « Nous protégeons

ce que nous aimons », un univers visuel approprié et le site web de la cam-

pagne www.agriculture-durable.ch. Les modules d’intérieur et d’extérieur

pour se présenter à des foires ou des manifestations, ainsi que la mise en

œuvre des projets « Fenêtre sur champ » et « Fenêtre sur étable » consti-

tuent les principales mesures de la précampagne. Dans le cadre de ce der-

nier projet est aussi prévue une signalétique pour les cultures, les étables

et les pâturages. Des tours de ferme et des visites sur le terrain accom-

pagnent cette mesure. Les échanges et le dialogue avec la population et les

médias doivent constituer le cœur de la précampagne. Des informations en

ligne, des vidéos explicatives et des imprimés compléteront le tout.

À la ferme

A-la-ferme.ch, la plus grande plateforme en ligne gratuite de vente directe,

permet aux familles paysannes de vendre leurs produits et services. En

janvier, tous les membres de l’USP ont reçu une lettre d’information à ce

sujet. Par ailleurs, il est désormais possible de payer avec TWINT.

Renouvellement des sites web

Au premier semestre 2019, l’USP et ses organes ont renouvelé leur site

web. Ils sont désormais plus aérés et plus conviviales. Leur fonction de

recherche a été améliorée, leur système de navigation simplifié, et leur

compatibilité avec des appareils mobiles optimisée. Par ailleurs, les pro-

cessus de rédaction sont désormais nettement moins compliqués.

portailpaysanssuisses

En décembre, après plus de deux ans de préparation, l’USP a présenté son

nouveau portail www.portailpaysanssuisses.ch. Les producteurs peuvent

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Contact

Union Suisse des Paysans

Laurstrasse 10 | 5201 Brugg

Téléphone 056 462 51 11 | Fax 056 441 53 48

[email protected] | www.sbv-usp.ch

www.sbv-usp.ch

Rapport annuel 2018

Publication N° 245,

Supplément spécial « Agri », 10 mai 2019

ISSN 1661-8378

Version en ligne et PDF

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Unsere Arbeit in Kürze

Weiterentwicklung Agrarpolitik

Die Delegierten verabschiedeten an der Jahresversammlung im November eine Resolution zur Agrarpolitik 22+. Darin fordern sie mehr Stabilität bei den Rahmenbedingungen, die Umsetzung des neuen Artikels 104a zur Er-nährungssicherheit und weniger Administration. Ende Jahr gab der Bundesrat seine Botschaft zur Agrarpolitik 22+ in die Vernehmlassung, welche diesen Zielen in vielen Fällen zuwiderlief. Der SBV führte Gespräche mit den verschiedenen Interessensgruppen innerhalb der Landwirtschaft. Darauf aufbauend erstellte er eine provisori-sche Stellungnahme, die alle Mitgliedorganisationen erhielten, um ihre Anliegen und Ideen einzubringen.

Freihandelsabkommen

Zum Thema Freihandel gibt es vertiefte Informationen im Interview auf Seite 12. Speziell zu erwähnten im ver-gangenen Jahr ist unser Engagement in der Palmöl-Koalition (Bild), die sich im Zusammenhang mit den Freihan-delsabkommen mit Indonesien und Malaysia erfolgreich gegen die Einfuhr von nicht nachhaltig produziertem Palmöl wehrten. Dieses konkurrenziert verantwortungsvoll erzeugtes, einheimisches Rapsöl.

Neujahrsmedienkonferenz & Situationsbericht «Fairer Handel»

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Wir starteten das Jahr mit der traditionellen Neujahrsmedienkonferenz (Bild) auf einem Bauernhof und der Prä-sentation des Situationsberichts, der sich dem Thema «Fairer Handel – in der Schweiz und weltweit» widmete. Gastgeber waren Urs Guggisberg und Nicole Hälg, die in Derendingen (SO) einen Milchbetrieb führen. Ihre Milch liefern sie der Molkerei Lanz, die einen rund acht Rappen über dem Brancheschnitt liegenden Milchpreis zahlt. Damit konnte das Betriebsleiterpaar in den letzten Jahren verschiedene Investitionen in die Milch und das Tier-wohl finanzieren. Unsere Forderung: In Zukunft muss vermehrt auf fairen Handel, statt Freihandel gesetzt wer-den. Die Medienkonferenz war gut besucht und fand auch Eingang in die Tagesschau.

Trinkwasserinitiative

Anfang 2018 reichte das Initiativkomitee die Unterschriften für die Initiative «Für sauberes Trinkwasser und ge-sunde Nahrung ein». Diese zielt nur auf die Landwirtschaft und will allen Betrieben die Direktzahlungen strei-chen, die Pflanzenschutzmittel einsetzen oder Futter für ihre Tiere zukaufen. Der Bundesrat verzichtete auf ei-nen Gegenvorschlag. Wir nahmen zusammen mit unseren Mitgliedorganisationen bereits 2018 die Arbeit auf, um den Boden für eine Ablehnung der Initiative an der Urne zu erreichen. Im Zentrum steht das bestehende Halbwissen auszuräumen und Hintergründe aufzuzeigen. Mehr dazu im Teil «Was 2019 schon lief».

Fokusmagazin Pflanzenschutz

Wir haben den traditionellen Situationsbericht mit sogenannten «Fokusmagazinen» er-setzt. Diese sind kürzer und erscheinen halbjährlich. Die erste Ausgabe trug den Titel «Wa-rum unsere Pflanzen Schutz brauchen». Wir haben es an einer Medienkonferenz zum Thema Pflanzenschutz auf dem Ackerbaubetrieb von Markus Lüscher in Schalunen (BE) of-fiziell vorgestellt und anschliessend an breite Kreise verschickt.

Extreme Trockenheit

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Die in vielen Regionen der Schweiz ausgeprägte Trockenheit hat die Landwirtschaft vor enorme Herausforderun-gen gestellt und sich insbesondere negativ auf den Futterbau ausgewirkt. Der SBV hat ein Massnahmenpaket zur Abfederung der negativen Auswirkungen der Trockenheit initiiert: Auf Stufe der Politik z.B. eine Lockerung beim Vollzug der Direktzahlungsbestimmungen oder auf Stufe Markt zur Stabilisierung des Preises für Schlachtkühe. Der von uns geforderte «Solidaritäts-Fünfer» zur Deckung der Merhrkosten bei der Fütterung in der Milchpro-duktion lehnte die Milchbranche unverständlicherweise ab. Da extreme Wettersituationen zunehmen dürften, hat der SBV einen Vorstoss für die Einführung einer Ertragsausfallversicherung lanciert.

SwissSkills

Die Landwirtschaft nahm mit ihren Berufen wiederum an der nationalen Berufsmeisterschaft SwissSkills in Bern teil und genoss viel Aufmerksamkeit sowie eine sehr positive Berichterstattung im Radio und Fernsehen aller Sprachregionen. Rund 120‘000 Besucherinnen und Besucher, darunter über 60‘000 Schülerinnen und Schüler, besuchten an den fünf Tagen vom 12. - 16. September die SwissSkills 2018. Es fanden Wettbewerbe in den Beru-fen Landwirt/in (die Gewinner mit dem neuen Schweizer Meister Johannes Meyer in der Mitte sind auf dem Bild zu sehen), Gemüsegärtner/in, Winzer/in, Weintechnologe/in und Pferdeberufe statt. Die übrigen Berufe präsen-tierten sich an Ständen. Der Auftritt war beste Berufswerbung und zeigte die aussergewöhnliche Breite, Vielfalt, aber auch die hohen Anforderungen an die jungen Fachleute.

Wertschöpfung

Die Situation auf den Märkten ist und bleibt das A und O für die wirtschaftliche Situation der Landwirtschaft. Der SBV hat sich 2018 für optimale Marktordnungen engagiert und gerade für die Zuckerrübenproduktion wichtige Ergebnisse erzielt. Der Bundesrat hat die Einführung eines Mindest-Grenzschutzes für Zucker und die Erhöhung des Einzelkulturbeitrages für Zuckerrüben beschlossen. Weiter hat sich der SBV in den verschiedenen Branchen gemeinsam mit den landwirtschaftlichen Fachorganisationen für vernünftige Übernahmebedingungen und marktkonforme Importe engagiert. Die Markterlöse der Landwirtschaft lagen im Jahr 2018 um ca. 250 Mio. über dem Vorjahr, wobei die Situation in den einzelnen Märkten sehr unterschiedlich war.

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Insektenpetition

Der SBV lancierte zusammen mit den Naturfreunden Schweiz, ApiSuisse und Darksky die Petition «Insektenster-ben aufklären». Ende Jahr konnten wir diese mit 165‘512 Unterschriften an Bundesrat und Parlament übergeben (Bild). Die hohe Zahl der Unterzeichnenden zeigt auf, dass ein grosser Teil der Bevölkerung besorgt ist und den Bundesrat fordert, dem Insektensterben wissenschaftlich fundiert auf den Grund zu gehen.

Blühstreifenwettbewerb

Um die Biodiversität zu fördern, führte der SBV zusammen mit der Hochschule für Agrar-, forst- und Lebensmit-telweissenschaften (HAFL), dem Forschungsinstitut für biologischen Landbau (FibL) und Agroscope einen Blüh-streifenwettbewerb mit vier unterschiedlichen Kategorien durch. Dabei wurden die schönsten Blühstreifen auf einem Schweizer Landwirtschaftsbetrieb erkoren. Blühstreifen dienen Nützlingen und Bestäubern als Nahrungs-quelle und Lebensraum.

Pilotprojekt Flüchtlinge

2015 starteten wir mit Unterstützung des Staatssekretariats für Migration ein dreijähriges Pilotprojekt. Ziel war es herauszufinden, unter welchen Rahmenbedingungen anerkannte Flüchtlinge und vorläufig aufgenommene Personen vermehrt Arbeit in der Landwirtschaft finden und behalten können. Mit einer Medienkonferenz stell-

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ten der SBV und das Staatssekretariat den Schlussbericht, die Learnings und das weitere Vorgehen vor und been-deten das Projekt offiziell. Die Vermittlung von Flüchtlingen als Arbeitskräfte auf Bauernhöfen läuft im Rahmen von kantonalen Projekten und der neuen Integrationsvorlehre weiter.

Alles neu: Basiskommunikation

Nach 20 Jahren verabschiedete sich der SBV im Sommer 2018 vom beliebten Claim «Gut, gibt’s die Schweizer Bauern» und dem Landwirtschaftskreuz. An dessen Stelle trat neu «Schweizer Bauern» – begleitet vom Slogan «Von hier, von Herzen». Auch die Plakate kommen seither in einem frischen Kleid daher: Bäuerinnen und Bauern erklären unter dem Titel «Dein Bauer. Deine Bäuerin.» gleich selber, welche Leistungen sie für die Schweizer Be-völkerung erbringen, warum sie dies tun und für welche Werte sie einstehen.

Fakten zur Landwirtschaft

Es besteht viel Un- und Halbwissen zur Landwirtschaft. In der Folge lässt sich die Bevölkerung schnell von einsei-tigen Vorwürfen verunsichern. Deshalb haben wir ein Projekt mit dem Titel «Fakten zur Landwirtschaft» angeris-sen, das zum Ziel hat, über die aktuell im Vordergrund stehenden, problematischen Themen zu informieren. Im Zentrum steht der Aufbau des Agrowiki.ch, mit einfach verständlichen Grundlagen zu Pflanzenschutz, Fütterung, Tierhaltung, Biodiversität u.ä.m. Dieses wird fortlaufend ausgebaut. Zur Fütterung und Pflanzenschutz findet man dort auch kurze Videos. Ergänzend dazu gibt es Lockpfosten zum Aufstellen auf den Höfen, Flyer und die Begleitkommunikation auf den sozialen Medien.

Revision landwirtschaftlicher Ertragswert / Pachtzins

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Agriexpert erhielt im Rahmen eines öffentlich ausgeschriebenen Auftrags des Bundesamtes für Landwirtschaft den Zuschlag, die Revision der Anleitung für die Schätzung des landwirtschaftlichen Ertragswertes als Fachbüro zu begleiten und zu betreuen. Per 1. April 2018 erfolgte die Inkraftsetzung. Das Ertragswertprinzip ist einer der wichtigsten Pfeiler im bäuerlichen Erbrecht und bildet die Basis für jede Hofübergabe. Das Wachstum der Betriebe und die Auswertung der zentralen Buchhaltungsdaten führten zu einem Anstieg der landwirt-schaftlichen Werte im Mittel von 14 Prozent. Als Folge der neuen, höheren Ertragswerte wurde auch die Pachtzinsverordnung angepasst. Der SBV und Agrixpert setzten sich in der Anhörung mit Erfolg für eine Härtefallklausel beim Pachtzins von Gewerben ein, welche den Anstieg pro Jahr auf 20 Prozent begrenzt. Agriexpert hat in der ganzen Schweiz Kurse für Beratungspersonen aber auch Landwirte durchgeführt.

Agrivalor

Mit der Inkraftsetzung des neuen Schätzungsanleitung führte Agriexpert im April ein neues Programm für die Berechnung des Ertragswertes auf dem Markt ein. Agrivalor® kann ohne Installation auf dem Computer genutzt werden und funktioniert auf allen Geräten, auch Handys. Der Zugriff erfolgt online über eine Cloud. Seit der Inbetriebnahme sind hunderte bzw. tausende von Schätzungen ausgeführt worden. Mehrere kantonale Steuerämter verwenden für die Neuschätzung Agrivalor®. Für Landwirte oder Interssierte Personen ist auch ein Zugriff für nur eine Schätzung möglich.

AGRISANO: In allen Sparten gewachsen

Die Agrisano-Unternehmungen (Agrisano Stiftung, Agrisano Krankenkasse AG, Agrisano Versicherungen AG, Agri-sano Prevos und Agrisano Pencas) haben im 2018 zugelegt und verzeichnen in allen Versicherungssparten ein Wachstum. Besonders stark angestiegen ist das Kollektiv in der Grundversicherung: 11‘000 Personen haben sich für einen Wechsel zur bäuerlichen Krankenkasse entschieden, das entspricht einer Zunahme von rund 8.5 Pro-zent.

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Landwirtschaft unterstützt

Als Versicherer der Landwirtschaft unterstützt die Agrisano jedes Jahr zahlreiche bäuerliche Anlässe und Organi-sationen. Im 2018 waren es rund 550 solcher Veranstaltungen und Organisationen, die sie in der ganzen Schweiz gefördert hat. Das Engagement der Agrisano reichte im letzten Jahr erneut von Viehausstellungen über Delegier-tenversammlungen, Traktorgeschicklichkeitsfahr- und Melk-Wettbewerben, Berufsmeisterschaften und Diplom-feiern bis hin zu Zucht- und Kleintierausstellungen. Unterstützt wurden Landfrauen, Bäuerinnen, Junglandwirte, Züchter und unzählige andere landwirtschaftliche Organisationen und Gruppierungen. Das soziale und gesell-schaftliche Engagement der Agrisano ist und bleibt ein wichtiger Pfeiler ihrer Tätigkeit.

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Das Gremienjahr 2018

Die Arbeit des Vorstands Der Vorstand behandelte an seinen elf Sitzungen eine Vielzahl an Traktanden, fasste Beschlüsse und erledigte statutarisch vorgegebene Geschäfte. Die Grundlagen dazu erarbeiteten die Geschäftsleitung und ihre vier Depar-temente. Besonderen Stellenwert nahmen dabei ein:

Aufsicht über die Umsetzung der im Tätigkeitsprogramm 2018 vorgesehenen Massnahmen Planung der Tätigkeiten 2019 Situation auf den Märkten Finanzielle Belange Verabschiedung zahlreicher Stellungnahmen und Positionen

Spezielle Themen oder Beschlüsse der einzelnen Sitzungen waren:

Januar Der Vorstand lehnte die Zersiedelungsinitiative sowie die Mitarbeit an einem indirekten Gegenvorschlag ab und hiess die Charta zur Digitalisierung der Landwirtschaft gut.

Februar An seiner zweitägigen Sitzung in Brugg führte der Vorstand den Workshop zur «Strategie Landwirtschaft» durch und behandelte das Thema Digitalisierung in der Landwirtschaft. Mit zwei Gastreferaten (Jürg Lang von Agroso-lution sowie Jürg Guggisberg vom Projekt Barto) verschaffte sich das Gremium einen aktuellen Überblick zum Thema. Der Vorstand beschloss zudem die Weiterführung der Arbeitsgruppe Milch, informierte sich über die Ge-samtschau zur Agrarpolitik (AP) sowie die geplante papierlose Sitzungsabwicklung und führte Ersatzwahlen in die Fachkommissionen durch.

März Die Mitglieder orientierten sich über die ersten Resultate der Umfrage zur «Strategie Landwirtschaft», bespra-chen Vorgehen und Massnahmen zur Gesamtschau Agrarpolitik und beschlossen eine Befragung der Mitgliedor-ganisationen zur Digitalisierung in der Landwirtschaft.

April An seiner April-Sitzung beschloss der Vorstand, der Landwirtschaftskammer (LAKA) die Stimmfreigabe zu den Initiativen «Fair-Food» sowie «Ernährungssouveränität» zu empfehlen. Weiter hiess er die «Strategie Landwirt-schaft» gut, verabschiedete den Jahresbericht und die Rechnung 2017 des SBV sowie jene zur Basiskommunika-tion «Schweizer Bauern».

Mai Er verabschiedete die Stellungnahme zum landwirtschaftlichen Verordnungspaket 2018, orientierte sich über das weitere Vorgehen punkto Restrukturierung Agroscope und verabschiedete die Schwerpunktthemen für das Tätigkeitsprogramm 2019. Weiter informierte sich der Vorstand zur Weiterentwicklung der beruflichen Grund-bildung und diskutierte die Erkenntnisse des Berichts zum Freihandelsabkommen Schweiz-China.

Juni Der Vorstand brachte sich einmal mehr zur bundesrätlichen Gesamtschau rund um die Weiterentwicklung der Agrarpolitik auf den neusten Stand, nahm das Monitoring zur AP 2014-17 zur Kenntnis und hiess den Bericht zu den Mercosur-Staaten und den Auswirkungen eines allfälligen Freihandelsabkommens auf die Schweizer Land-wirtschaft gut.

August An der zweitägigen Sitzung in Yverdon informierten sich die Mitglieder über die Positionen des SBV zu anstehen-den landwirtschaftlichen Initiativen und Volksabstimmungen. Der Vorstand beschäftige sich zudem mit der Wei-

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terentwicklung von Agroscope, den Massnahmen zur AP 22+ sowie dem Konzept zur Bekämpfung der Trinkwas-serinitiative. Weitere Neuigkeiten gab’s auch zur Stellenmeldepflicht. Zum Schluss wurde das Tätigkeitspro-gramm 2018 gutgeheissen. Ein Besuch des historischen Schauspiels «Fête du Blé et du Pain» in Echallens bildete das Rahmenprogramm.

September Anlässlich der SwissSkills 2018 erhielt der Vorstand eine Führung durch die BERNEXPO. Er wurde zu den jüngsten Abstimmungstrends der Initiativen «Fair-Food» und «Ernährungssouveränität» sowie zum Projektstand AP 22+ informiert. Der Delegiertenversammlung (DV) wird vorgeschlagen, eine Resolution zu verabschieden. Deren In-halt wurde in der Folge an der LAKA und in den Regionalseminaren behandelt. Ebenfalls erfolgte ein Rapport sei-tens der Agrisano Unternehmungen zu den Zahlen und laufenden Projekten.

Oktober Der Vorstand beschloss, der LAKA für die Selbstbestimmungsinitiative die Stimmfreigabe zu empfehlen. Weiter befand er über den Entwurf der Resolution zur AP 22+, genehmigte die Unterzeichnung der Deklaration «Förde-rung von Frauen in landwirtschaftlichen Organisationen» und bewilligte eine Änderung im Entschädigungsregle-ment des SBV.

November Der Vorstand verabschiedete die Resolution zur AP 22+ zuhanden der DV und diskutierte eingehend die Bot-schaft des Bundes zur Revision des Raumplanungsgesetzes (RPG II). Weiter brachte er sich punkto Freihandels-abkommen mit Indonesien auf den neusten Stand und beschloss betreffend Restrukturierung von Agroscope die Sistierung der Motion Häberli. In einem Referat informierte Agridea-Präsidentin Esther Gassler über deren Neu-ausrichtung.

Dezember Der Vorstand setzte sich eingehend mit der RPG II-Revision auseinander und äusserte sich zur laufenden Ver-nehmlassungsrunde der AP 22+. Das Budget 2018 wurde zuhanden der LAKA verabschiedet und der Finanzplan 2018-21 zur Kenntnis genommen.

Die Tätigkeiten und Entscheide der Landwirtschaftskammer Die LAKA befasste sich – neben den statutarischen Aufgaben – an vier Sitzungen mit folgenden Themen:

Weiterentwicklung Agrarpolitik Situation auf den Märkten Finanzielle Belange Verabschiedung zahlreicher Stellungnahmen, Positionen und Parolen

Sitzung vom 21. Februar 2018

Die Hauptthemen zu Beginn des Jahres waren das weitere Vorgehen und die Massnahmen zur Gesamtschau zur Agrarpolitik, der Projektstand der bevorstehenden Volksinitiativen «Fair-Food», «Ernährungssouveränität» und «Hornkuh» sowie der Fahrplan zur Initiative für sauberes Trinkwasser. Weiter wurde das Budget 2018 sowie der Finanzplan vorgestellt und von der LAKA gutgeheissen.

Sitzung vom 25. April 2018

Die Rechnungen des SBV und der Basiskommunikation 2017 wurden genehmigt und der Entwurf des Jahresbe-richts 2017 zuhanden der DV verabschiedet. Die LAKA äusserte sich zum aktuellen Verordnungspaket zur Agrar-politik, erhielt weitere Informationen zur bundesrätlichen Gesamtschau, beschloss Stimmfreigabe zu den Initiati-ven «Fair-Food» und «Ernährungssouveränität» und lehnt die «Initiative für sauberes Trinkwasser» sowie einen Gegenvorschlag ab.

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Sitzung vom 21. September 2018

Die LAKA genehmigte das Tätigkeitsprogramm und die Schwerpunkte 2019 des SBV zuhanden der DV und berei-tete deren Geschäfte vor. Sie fasste Stimmfreigabe bezüglich der Hornkuh-Initiative, beschloss die Nein-Parole zur Zersiedelungsinitiative und lehnte die «Initiative für eine Schweiz ohne synthetische Pestizide» (Future 3.0) bei gleichzeitigem Verzicht auf einen Gegenvorschlag ab. Zudem wurden über den Stand zur Bekämpfung der «Initiative für sauberes Trinkwasser» sowie die Auswirkungen und Massnahmen zur Trockenheit informiert.

Sitzung vom 18. Oktober 2018

Hirofumi Kobayashi, General Manager des japanischen Bauernverbandes, stellte die aktuellen Herausforderun-gen seines Landes vor und bedankte sich für die gute Zusammenarbeit mit der Schweiz. Die LAKA erhielt eine Analyse zu den beiden bevorstehenden Volksabstimmungen «Fair-Food» sowie «Ernährungssouveränität», ver-abschiedete die Resolution zur AP 22+ zuhanden der DV und beschloss nach der Anhörung von Pro- und Kontra-Referenten die Stimmfreigabe zur Selbstbestimmungsinitiative. Der Geschäftsführer der Beratungsstelle für Un-fallverhütung in der Landwirtschaft (BUL) referierte zu Ursachen und Massnahmen der zahlreichen schweren Unfälle 2018.

Delegiertenversammlung vom 22. November 2018

Im Zentrum der 86. Delegiertenversammlung (DV) des SBV standen die vom Bundesrat veröffentlichte Botschaft zur AP 22+, die dieses Jahr eingereichten Initiativen gegen Pflanzenschutzmittel sowie die Ehrung der Gewinner der SwissSkills 2018 und der Medienpreise.

Aus Sicht der Versammlung bringt die erneute Gesetzesreform der Agrarpolitik ab 2022 zu wenig Mehrwert, um die damit verbundenen langen Diskussionen in Parlament und Öffentlichkeit sowie die internen Verteilkämpfe zu rechtfertigten. Die nötigen Änderungen liessen sich auch auf Verordnungsebene umsetzen. Besonders stö-

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rend ist, dass der erteilte Volksauftrag nach der klaren Annahme des Artikels 104a zur Ernährungssicherheit im-mer noch nicht beim Bundesrat angekommen ist. Ebenso stösst die Versammlung sich an den wiederum grossen Änderungen im Direktzahlungssystem und dem Fehlen einer administrativen Vereinfachung. Die fehlende Stabi-lität der Rahmenbedingungen binden unnötig unternehmerische Ressourcen auf den Betrieben. Die nun in die Vernehmlassung befindliche Botschaft erfüllte diese Ziele der Bauernfamilien nicht. Die Versammlung verab-schiedete deshalb eine Resolution mit den entsprechenden Forderungen.

Grosse Sorgen bereiteten den Delegierten die zwei eingereichten Initiativen rund um die Pflanzenschutzmittel. Die mit dem Titel suggerierten Ziele liessen sich durch die reine Ausrichtung auf die Landwirtschaft und die pra-xisfremden Forderungen nicht erreichen, so die Überzeugung der Betroffenen. Problematisch ist einerseits das Verbot jeglicher Pflanzenschutzmittel, das sogar natürliche und im Biolandbau zugelassene Mittel umfasst. An-dererseits ist die Forderung, dass die Nutztiere ausschliesslich betriebseigenes Futter erhalten müssen, nicht durchdacht. Zusammenarbeit zwischen den Betrieben wäre nicht mehr möglich und Schweine oder Geflügel könnten nur noch in Ackerbaugebieten gehalten werden. Der SBV und seine Mitgliedorganisationen planen die Bevölkerung besser zu informieren, Hintergründe darzulegen und aufzuzeigen, wie sie die nötigen Verbesserun-gen auf anderen Wegen angehen.

Die DV ehrte auch die Podestplatz-Gewinnerinnen und Gewinner in den landwirtschaftlichen Berufen an den SwissSkills 2018: Landwirt/-in, Winzer/-in, Gemüsegärtner/-in, Weintechnologen/-innen und Pferdefachleute.

Die Medienpreise 2018 gingen für die Deutschschweiz an Beat Bieri, SRF für den Film «Der Wildheuer – Senk-recht über dem Urnersee» und für die Westschweiz an Philippe Huwiler, Radio Fribourg für seinen Beitrag «Der-nière désalpe de Gérard Morard, 73 ans». Zum ersten Mal wurde er auch an die italienische Schweiz ausgerich-tet – und zwar an Valeria Bruni von RSI für ihren Filmbeitrag «Agricoltura e transumanza».

Die Delegierten informierten sich weiter über den Stand Umsetzung bei der Neuregelung der produktbezogenen Beiträge an den SBV und hiessen die Beiträge für 2019 gut. Sie genehmigten auch eine Präzisierung der Statuten: Der Rücktritt nach Erreichen des 65. Altersjahrs muss neu auf Ende der ordentlichen Amtszeit erfolgten. Die übri-gen Traktanden der Versammlung verliefen ohne besondere Vorkommnisse: Die Delegierten genehmigten das letztjährige Protokoll, den Jahresbericht 2017 und das Tätigkeitsprogramm 2019.

Ergänzungs- und Ersatzwahlen für die Amtsperiode 2016 - 2020

Einstimmig wählten die Delegierten die Ersatzmitglieder in die LAKA. Neu vertreten im Parlament des SBV sind:

Baumann Andreas (UR), Gerber Markus (ASR), Grünenfelder Reto (ASR), Iseli Jürg (SMP), Kohler Hans (SAV), Lüscher Markus (BE), Mottiez Steve (SMP), Nüssli Edith (GalloSuisse), Pape Nicolas (JU), Rickenbacher Thomas (ZG), Vetterli Daniel (SMP).

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Tätigkeiten Konferenz der operativen Leiter (KOL) der Mitgliedorganisationen

Die operativen Leiterinnen und Leiter der Mitgliedorganisation (KOL) trafen sich zwei Mal. Deren Mitglieder wur-den zudem als Gast an die Sitzung der LAKA eingeladen.

KOL vom 24. Januar 2018, Martigny VS

Schwerpunkte bildeten die Gesamtschau zur Agrarpolitik, Diskussionen zu den Pflanzenschutzmittelinitiativen sowie Aktuelles aus der Kommunikation. Zu Letzterem wurde das Konzept „Fakten zur Landwirtschaft“, die Social-Media-Strategie sowie das Engagement des SBV zum Thema Littering vorgestellt.

KOL vom 22. / 23. August 2018, Kerenzerberg GL

Nebst dem akuten Thema Trockenheit waren die Kernziele des ersten Tages der KOL die Vorbereitung der Eidge-nössischen Wahlen 2019 sowie die Kampagne zur Bekämpfung der Trinkwasserinitiative. Beide Themen wurden anhand von Workshops mit dem Ziel bearbeitet, die resultierenden Ideen und Inputs weiter zu verfolgen. Der Besuch der Schaukäserei der Familie Beglinger, Nüenalp, rundete den ersten Tag ab. Am zweiten Tag wurden schwergewichtig die AP 22+, die zweite Etappe der Revision des Raumplanungsgesetzes (RPG II), die Stellenmel-depflicht sowie die Ergebnisse des Projektes „Einsatz von Flüchtlingen in der Landwirtschaft“ behandelt. Die KOL wurde mit einem Besuch im Plattenberg abgeschlossen.

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Die Arbeit des SBV im Jahr 2018 Am 23. November 2017 verabschiedete die Delegiertenversammlung das Tätigkeitsprogramm 2018. Dieses legte die Arbeitsziele für das Berichtsjahr fest. Die folgende Tabelle gibt Auskunft über die Ergebnisse bei den festgelegten Schwerpunktthemen.

Ziele in den Schwerpunktthemen für 2018 Ergebnisse Umsetzung neuer Artikel 104a Ernährungssicherheit

Dem Parlament Vorschläge für nötige Änderun-gen in den bestehenden Gesetzen machen, die sich aus den Buchstaben a) bis e) der Verfassungs-änderung zur Ernährungssicherheit ergeben und eine schnelle Umsetzung fordern.

Der SBV engagierte sich für die konkrete und schnelle Umsetzung der in Artikel 104a festgehal-tenen Prinzipien. Dabei konnte er bei den Verord-nungsanpassungen auf Anfang 2019 einen gewis-sen Erfolg verbuchen. Zusammen mit anderen Or-ganisationen übte der SBV auch im Zusammen-hang mit Freihandelsabkommen Druck aus. Das betraf vor allem die Forderung nach Nachhaltig-keit beim Palmöl in den Verhandlungen mit Indo-nesien und Malaysia. Dabei fand auch ein erster Austausch zur Anpassung der Handelsregeln statt. Bezüglich Kulturlandschutz hat der SBV eine Mo-tion gegen den Rodungsersatz eingereicht und Anpassungen im Sachplan Fruchtfolgeflächen an-gestrengt. Der SBV wird die Arbeit zur Umsetzung des Artikels 104a zur Ernährungssicherheit im Rahmen der Weiterentwicklung der Agrarpolitik weiterführen.

Beim Bundesrat die nötigen Änderungen in den bestehenden Verordnungen und deren schnelle Umsetzung fordern.

Prozess und Fahrplan für die Umsetzung der fest-gelegten Pisten und Massnahmen definieren.

AP 2022+ mitgestalten

Mit der internen Arbeitsgruppe AP 2022+ Einig-keit unter den Mitgliedorganisationen erreichen.

Die interne Arbeitsgruppe zur AP 2022+ traf sich Anfang Jahr um die strategische Ausrichtung und eine gemeinsame Linie der Mitglieder festzule-gen. Diese Diskussionen führten zur Festlegung von sieben strategischen Achsen für die Schweizer Landwirtschaft mit dem Zeithorizont 2050. Im Juni befasste sich die Arbeitsgruppe mit den ange-dachten Vorschlägen, die von Seiten der Behör-den in Umlauf kamen. Die kritischen Punkte aus Sicht der Landwirtschaft wurden den Behörden zurückgemeldet. Am 22. November unterstrichen die Delegierten ihren Wunsch nach mehr Stabili-tät und weniger Administration mit der einstim-migen Verabschiedung einer entsprechenden Re-solution. Gegen Ende Jahr erstellte der SBV unter Einbezug der Arbeitsgruppe, Vorstand und nach ersten Vorgesprächen eine erste Stellungnahme zur AP 2022+ und gab diese bei allen Mitgliedor-ganisationen in die Vernehmlassung.

Massnahmen zur Erreichung der Ziele für die AP 2022+ erarbeiten.

Massnahmen in einem Bericht zusammenfassen und diesen an der Delegiertenversammlung 2018 verabschieden.

Mit dem Bericht zur AP 2022+ Verwaltung und Po-litik beeinflussen.

Basiskommunikation neu ausrichten

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Strategisches Dach der Basiskommunikation kom-plett auseinandernehmen und neu aufbauen.

Geschäftsleitung und Vorstand des SBV verab-schiedeten die neue Strategie der Basiskommuni-kation bereits im Jahr 2017.

Markenauftritt (Corporate Identity / Corporate Design) und Werbelinie optisch gut und glaubwür-dig realisieren.

Der SBV lancierte die Neuausrichtung der Basis-kommunikation mit dem Namen «Schweizer Bau-ern» – begleitet vom Slogan «Von hier, von Her-zen» und die Werbelinie im Juli 2018. Bäuerinnen und Bauern erklären auf Plakaten nun selber, wel-che Leistungen sie für die Schweizer Bevölkerung erbringen und für welche Werte sie einstehen.

Massnahmen-Mix auf den neuen Oberbau abstim-men und bis spätestens 2020 umsetzen.

Die Integration des neuen Dachs in die verschie-denen Massnahmen ist auf Kurs.

Alle Anspruchsgruppen gut abholen und transpa-rent über die einzelnen Schritte des Prozesses in-formieren.

Eine Untergruppe der Fachkommission Kommuni-kation des SBV begleitete den Prozess eng. Der neue Auftritt wurde zweimal im Vorstand sowie jeweils einmal an der KOL, der Plattform Basis-kommunikation und der LAKA präsentiert.

Plattform Basiskommunikation für die kantonalen Bauernverbände und die Fachorganisationen or-ganisieren und für letztere neu Agro-Marketing Suisse mit an Bord holen.

An der Plattform Basiskommunikation 2017 und 2018 war die Weiterentwicklung des Auftritts ei-nes der zentralen Themen.

Faire Handelsbeziehungen

Debatte über Fairness in der Wertschöpfungs-kette lancieren, u.a. durch die Publikation des Si-tuationsberichtes zum Thema.

Mit der Publikation des Situationsberichters wurde das Thema Fairness Anfang Jahr lanciert und anschliessend in den Gesprächen mit den Marktakteuren eingebracht. Es ist jedoch noch ein langer Weg, bis der Fairness-Gedanke in allen Märkten umgesetzt ist.

Massnahmensets zur Stärkung der Position der Landwirtschaft in der Wertschöpfungskette erar-beiten.

Der SBV hat eine auf vier Achsen abgestützte Stra-tegie und ein Set von Massnahmen zur Verbesse-rung der Wertschöpfung und zur Stärkung der Landwirtschaft in den Wertschöpfungsketten.

Verhandlungskompetenz der Bäuerinnen und Bauern in Marktfragen mit Kursen in Verhand-lungsführung stärken.

Der SBV führte in der Deutsch- und der West-schweiz je einen Kurs in Verhandlungsführung durch. Die Beteiligung war erfreulich gut.

Grundlagen für Verhandlungen in Marktfragen bereitstellen und regelmässige über Marktthe-men berichten.

An allen Sitzung der Gremien erfolgte eine Infor-mation über die Marktlage. Weiter publizierte der SBV wöchentlich einen Bericht über die Schlacht-viehpreise und mehrere Marktkommentare.

Der zunehmenden Konzentration auf den vor- und nachgelagerten Stufen wettbewerbspolitisch entgegenwirken.

Der SBV engagierte sich 2018 im Rahmen der Ver-nehmlassung zum Gegenvorschlag zur Fair-Preis-Initiative für die Verankerung des Konzepts der relativen Marktmacht im Kartellgesetz. Dies würde die Position der Landwirtschaft in der Wertschöpfungskette stärken.

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Projekt zur Direktvermarktung in die Gastronomie lancieren und umsetzen.

Mit GastroSuisse wurde ein Projekt zur Stärkung der Zusammenarbeit zwischen Landwirtschaft und Wirten lanciert, das 2019 umgesetzt wird. Der SBV arbeitet eng mit Agro-Marketing Suisse zusammen. Diese lancierte ebenfalls ein Projekt, welches darauf abzielt, einheimische Produkte in der Systemgastronomie zu fördern.

Austausch mit Detailhandel und Verarbeitern um sie für die Anliegen der Landwirtschaft zu sensibi-lisieren und den Dialog mit den Konsumentenor-ganisationen führen.

Mit den grössten beiden Detailhändlern fanden je zwei Spitzengespräche statt, mit den weitere je ein Gespräch. Der SBV setzt sich dabei immer für die Berücksichtigung von Schweizer Produkten und gute Preise ein. Mit Konsumentenorganisatio-nen fanden auf verschiedenen Ebenen Gespräche zu allen aktuellen Themen statt. Mit der grössten Konsumentenorganisation SKS fand auch im Rah-men des Vereins Qualitätsstrategie eine Zusam-menarbeit statt.

Regeln für die Deklaration der Herkunft und der Produktionsmethoden (z.B. ohne gentechnisch veränderte Organismen) optimieren und deren Durchsetzung sicherstellen.

Verschiedene politische Geschäfte zur Stärkung der Deklaration haben sich leider verzögert. Bei der Auslobung der GVO-Freiheit liegen beim Bund nun endlich konkrete Vorschläge vor. Eine Umset-zung soll 2020 erfolgen.

Grenzschutz als wichtiges Element für fairen Han-del beibehalten.

Es gelang, den Grenzschutz beizubehalten – im Fall des Zuckers über die Einführung eines Min-destzolls sogar zu stärken. Im Freihandelsabkom-men mit Indonesien konnte der SBV strengere An-forderungen an Palmölimporte durchsetzen.

In internationalen Gremien (Weltbauernverband (WFO), WTO) fordern, dass ökologische und sozi-ale Aspekte bei den Handelsregeln stärker ge-wichtet werden.

In zahlreichen Kontakten und Spitzentreffen mit Bauernverbänden Europas, Nordamerikas und Ja-pans wurde die Wichtigkeit von Nachhaltigkeitsre-geln gemäss der UNO-Ziele im Handel beliebt ge-macht.

Fakten zur Landwirtschaft

Liste von Themen zusammenstellen, bei denen die Kluft zwischen Bildern im Kopf der Bevölke-rung und der Realität einer modernen Landwirt-schaft am weitesten auseinanderklaffen.

Die Themenliste umfasste: Pflanzenschutz, Fütte-rung, Tierhaltung, Biodiversität, Antibiotika und standortgerechte Landwirtschaft. Letzteres floss indirekt in die übrigen ein, wurde aber nicht sepa-rat aufgearbeitet. Zum besonders sensiblen Thema Pflanzenschutz wurde ein umfassendes Fo-kusmagazin erstellt, das regen Absatz findet.

Kurzvideos produzieren, in denen eine Landwir-tin / ein Landwirt eine Einführung macht und be-stehende Missverständnisse bei den ausgewähl-ten Themen aufklärt.

Bis Ende 2018 standen Erklärvideos in Deutsch und Französisch zu den Themen Pflanzenschutz und Nutztierfütterung zur Verfügung. Das Dreh-buch zum Thema Biodiversität entstand kurz vor Weihnachten. Es erscheint im Frühling 2019.

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Überarbeitung der Themenseiten auf www.sbv-usp.ch und Unterteilung in zwei Arten von Dos-siers: «Aufklärungsdossiers» und übrige Dossiers. «Aufklärungsdossiers» beginnen mit einem der erwähnten Kurzvideos.

Darauf wurde verzichtet, weil auf Anfang 2019 die Internetseite des SBV komplett erneuert wird. Da-für wurde der Aufbau eines Agrowikis (www.agro-wiki.ch) in Angriff genommen, in dem die Fak-tenthemen und Videos Eingang finden.

Wenn in den Medien das Thema aufgegriffen wird, wird das jeweilige Video auf der Startseite gezeigt und in den Sozialen Medien geteilt.

Um das Pulver nicht vorzeitig zu verschiessen, wurde erst das Pflanzenschutzvideo in den sozia-len Medien geteilt. Das Konzept wird 2019 weiter-verfolgt.

Neue Fragen- und Antwort-Seite zu häufigen Vor-würfen auf www.sbv-usp.ch einführen. Idealer-weise liefert nicht der SBV die Antworten, son-dern Bäuerinnen und Bauern.

Diese Grundidee wurde von der Webseite weg in die sozialen Medien verlagert und mit sogenann-ten Faktenposts umgesetzt. Diese wurden auch aktiv beworben.

Zu zwei besonders zentralen oder aktuellen The-men eine Hintergrund-Medienkonferenz auf ei-nem Bauernhof durchführen.

Der SBV führte eine Medienkonferenz zum Thema Pflanzenschutz und zur Lancierung des Fokusma-gazins «Warum unsere Pflanzen Schutz brauchen» auf dem Betrieb von Markus Lüscher in Schalunen durch. Zum Thema Antibiotika wurde anlässlich der Antibiotikaresistenz-Awarenesswoche ein Me-diendossier aufgearbeitet, aufgeschaltet und ver-schickt.

Lockpfosten mit zwei bis drei ausgewählten, kriti-schen Themen ergänzen.

Es wurden Lockpfosten zu den Themen Pflanzen-schutz, Fütterung und Tierhaltung entwickelt und auf ausgewählten Betrieben in urbaner Umge-bung platziert.

Ziele in den Spezialaufgaben der Departement Ergebnisse Viehwirtschaft: Antibiotika

Projekte der Branche zur Minderung der Resis-tenzproblematik unterstützen.

Der SBV begleitete die vielen Projekte in den ver-schiedenen Tiergattungen. Der SBV hat zudem ein Mediendossier zusammengestellt, in dem all die Aktivitäten der Landwirtschaft dargelegt werden.

Schaffung der Antibiotika-Verbrauchsdatenbank eng begleiten und dafür sorgen, dass für die Land-wirte kein zusätzlicher administrativer Aufwand entsteht.

Der SBV hat die Arbeiten mitverfolgt und die An-liegen der Landwirtschaft eingebracht. Er hat er-reicht, dass die Landwirte keine zusätzlichen Auf-zeichnungen machen müssen.

Viehwirtschaft: Schweizer Futtermittelversorgung stärken

Unter Einbezug der gesamten Wertschöpfungs-kette eine Branchenstrategie mit Massnahmen zur Stärkung der Futtergetreideproduktion erar-beiten.

Unter der Federführung des SBV hat eine bereits zusammengesetzte Arbeitsgruppe eine Strategie für eine nachhaltige Schweizer Futtermittelversor-gung ausgearbeitet.

Marktmodelle zur Steigerung der Attraktivität des Futtergetreides erarbeiten und etablieren.

Leider waren 2018 einzelne wichtige Akteure der Schweizer Ernährungswirtschaft nicht bereit, ei-

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nen Beitrag zur Steigung der Attraktivität des Fut-tergetreides zu leisten. Dies, obwohl die Kosten sehr gering sind. Die Arbeiten laufen 2019 weiter.

Poltische Massnahmen zur Verbesserung der Wirtschaftlichkeit des Futtergetreideanbaus un-terstützen.

Der SBV hat die Forderung nach einer Futterge-treideprämie zum wiederholten Mal unterstützt. Der Bundesrat war auch 2018 nicht bereit, auf das Anliegen einzutreten.

Pflanzenbau: Pflanzenschutz

Strategie gegenüber den anstehenden Pflanzen-schutz-Initiativen entwickeln und entsprechende Massnahmen umsetzen.

In Zusammenarbeit mit den Mitgliedorganisatio-nen wurde eine umfassende Strategie ausgearbei-tet und in Angriff genommen:

1. Selber besser werden: Aufklärung / Sensi-bilisierung nach Innen, rasche und zielge-richtete Umsetzung des nationalen Akti-onsplan Pflanzenschutzmittel (NAP)

2. Gesellschaft mit Fakten zum Thema Pflan-zenschutz versorgen: siehe Schwerpunkt Fakten zur Landwirtschaft

3. Initiativen bekämpfen: Auswirkungen bei einer Annahme der Initiativen auf die ein-zelnen Betriebe und die Gesellschaft auf-zeigen. Dazu gab der SBV bei der HAFL eine Studie in Auftrag, die 2019 erscheint.

Gemeinsam mit den Mitgliedorganisationen die eigene Strategie Pflanzenschutz umsetzen.

Über eine Artikelserie in der landwirtschaftlichen Fachpresse wurden die Betriebe zum Thema Pflanzenschutz umfassend sensibilisiert und infor-miert. Weiter hat der SBV das Projekt «Von Bauer zu Bauer – gemeinsam besser werden» angestos-sen. Damit sollen neuste Erkenntnisse aus der Forschung und den regionalen Projekten rasch auf die Betriebe und somit in die Breite gebracht wer-den.

Umsetzung Aktionsplan Pflanzenschutz des Bun-des aktiv begleiten und mitgestalten. Grundlagen zum Thema Pflanzenschutz erarbeiten.

Der SBV arbeitete wiederum aktiv in diversen Ar-beitsgruppen des Bundes mit und setzte sich stark dafür ein, dass die Massnahmen des NAP in der Praxis umsetzbar sind.

Information und Kommunikation zum Thema Pflanzenschutz verstärken ( siehe auch Schwer-punkt «Fakten zur Landwirtschaft»).

An einer Medienkonferenz im Kanton Bern wurde 2018 das neue Fokusmagazin «Warum unsere Pflanzen Schutz brauchen» lanciert. Weiter konnte der SBV an Podien und mittels Referaten über das komplexe Thema aufklären.

Pflanzenbau: Neue Pflanzenzüchtungsverfahren

Grundlagen zu den neuen Pflanzenzüchtungsver-fahren erarbeiten.

Der SBV verfasste ein Arbeitspapier «Neue Pflan-zenzüchtungsverfahren», das von der LAKA verab-schiedet wurde und auf der Website des SBV ver-fügbar ist.

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Innerlandwirtschaftlicher Meinungsbildungspro-zess weiterführen.

Mit dem Arbeitspapier zum Thema konnte die in-nerlandwirtschaftlich Diskussion via die LAKA lan-ciert werden, ebenfalls mittels Tagung und Inter-view in der landwirtschaftlichen Presse.

Entwicklungen auf politischer und gesellschaftli-cher Ebene mitgestalten.

Der SBV hat in verschiedenen politischen Gremien erfolgreich seine Position vertreten. Der Rich-tungsentscheid des Bundesrates vom November 2018 geht in eine Richtung, die vom SBV unter-stützt wird.

Austausch mit den Konsumentinnen und Konsu-menten zum Thema starten.

Der Austausch über die landwirtschaftlichen Grenzen hinweg wurde über die Qualitätsstrate-gie gestartet.

Pflanzenbau: Massnahmenplan zur Strategie Pflanzenzüchtung umsetzen

Portfolios der zukünftigen Züchtungsprogramme aktiv mitgestalten.

Im Rahmen der Pflanzenzüchtungsstrategie konnte das Züchtungsportfolio verabschiedet werden. Der SBV hat die Anliegen der Landwirt-schaft eingebracht.

In Zusammenarbeit mit den Mitgliedorganisatio-nen den Handlungsbedarf und nötige Massnah-men zur Zucht der Kulturpflanzen eruieren.

Innerhalb der Fachkommission Pflanzenbau findet regelmässig ein Austausch zum Thema Pflanzen-zucht statt. Die Mitglieder bringen die Anliegen der einzelnen Sektoren ein.

Sich auf politischer Ebene für ausreichend finanzi-elle Mittel für die Pflanzenzucht engagieren.

Über die Motion Hausammann konnte eine breite Unterstützung für eine Stärkung der Pflanzen-züchtung gefunden werden. Das Engagement für genügend finanzielle Mittel ist damit aber erst lanciert und muss weitergeführt werden.

Pflanzenbau: Spezialkulturen: Herausforderung bewältigen

Modelle für Ernteausfallversicherungen prüfen, speziell auch für Spezialkulturen.

Der SBV ist Mitglied einer Pilotgruppe zur Analyse von Ernteversicherungslösungen. Diese hat im Auftrag des BLW den Auftrag, die Machbarkeit ei-ner privatrechtlichen Ernteversicherungslösung zu prüfen und zu reduzierten Kosten für die Land-wirte zu erarbeiten. Die Arbeiten gehen 2019 wei-ter.

Lösungen für die speziellen Herausforderungen der Spezialkulturen im Bereich des Pflanzen-schutzmitteleinsatzes finden.

Der SBV setzte sich auch 2018 dafür ein, dass für nicht weiter bewilligte Wirkstoffe Alternativen für den Schutz der Kulturen zur Verfügung stehen und dass sich die Forschung verstärkt dieser Her-ausforderung annimmt.

Sich für den Erhalt der Einfuhrregelungen beim Gemüse einsetzen.

Im Rahmen zur Vernehmlassung der AP 22+ sprach sich der SBV für die Beibehaltung der bis-herigen Regelung aus.

Energie & Umwelt: Umsetzung Klimaabkommen

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Verantwortliche Bundesämtern (Bundesamt für Umwelt, Bundesamt für Landwirtschaft) miteinbe-ziehen und gemeinsam praktikable Lösungen defi-nieren.

Der SBV setzte sich bei den zuständigen Bundes-ämtern dafür ein, dass für die Landwirtschaft rea-listische Vorgaben in der Klimapolitik gemacht werden. Bis anhin wurde dem Anliegen noch nicht stattgegeben, so dass die Diskussionen weiterlau-fen.

Eng mit AgroCleanTech zusammenarbeiten. In der Klimapolitik und bei der Definition von praktikablen Massnahmen der Klimaschutzes ar-beitet der SBV eng mit AgroCleanTech zusammen.

Politische Einflussnahme und Lobbying. Der SBV hat die Diskussionen rund um das CO2-Gesetz eng begleitet und seine Position mehrfach eingebracht. Im Zentrum stand die Festlegung ei-nes erreichbaren Zieles. Die Vorlage des CO2-Gesetzes wurde nach Ab-schluss der Debatte als Gesamtpaket vom Natio-nalrat abgelehnt und ging auf Anfang Jahr 2019 in den Ständerat.

Energie & Umwelt: Silofolien-Recycling

Recycling-System für Siloballenfolien mit allen Akteuren so gestalten, dass es für die Landwirte zahlbar und praktisch ist.

Der SBV bildete mit verschiedenen Akteuren eine Arbeitsgruppe und hat in dieser ein Recycling-Sys-tem entwickelt, das die Anliegen der Landwirte berücksichtigt.

Workshops mit der Arbeitsgruppe Siloballenfo-lien-Recycling durchführen und Anliegen der Landwirte einbringen.

Das ausgearbeitete Recycling-System für Silobal-lenfolien basiert auf einem vorgezogenen Recyc-ling-Betrag, der für die Landwirte praktikabel und zahlbar wäre. Da einige Schlüsselakteure nicht vom Funktionieren des Systems überzeugt sind, wurde es noch nicht umgesetzt.

In Zusammenarbeit mit dem Geschäftsbereich Kommunikation die Information und Sensibilisie-rung der Landwirte aufgleisen.

Erübrigte sich aufgrund der vorher erwähnten Schwierigkeiten.

Energie & Umwelt: Wettbewerb «Blühende Lebensräume»

In Zusammenarbeit mit den Forschungsinstituten (HAFL, Agroscope, FiBL) einen Wettbewerb für die am schönsten blühenden Lebensräume durchfüh-ren.

Der SBV führte im Sommer zusammen mit den Forschungsinstituten HAFL, Agroscope und FiBL einen Wettbewerb der schönsten Blühstreifen durch. Die schönsten Blühstreifen aus vier Katego-rien wurden mit Preisen ausgezeichnet.

In Zusammenarbeit mit dem Geschäftsbereich Kommunikation über den Wettbewerb informie-ren und dafür werben

In Zusammenarbeit mit dem Geschäftsbereich Kommunikation wurde für den Blühstreifenwett-bewerb geworben, so dass Landwirte aus der gan-zen Schweiz teilgenommen haben.

Digitalisierung in der Landwirtschaft

Partnerschaften für das Erfassen der Betriebsda-ten schaffen.

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Rahmenbedingungen so gestalten, dass die Inte-ressen der Bauernfamilien berücksichtigt sind.

Am 19. Juni unterzeichnete der SBV die Charta zur Digitalisierung in der Schweizer Land- und Ernäh-rungswirtschaft. Der Vorstand entschied – um die Neutralität zu wahren und wegen den verbunde-nen Risiken – sich finanziell nicht an der Daten-plattform Barto zu beteiligen. Er wird aber darauf hinwirken, dass die Datenhohheit in allen Syste-men bei den Bauernfamilien verbleibt.

Akteure des landwirtschaftlichen Wissenssystems unterstützen (Bildung, Beratung, Forschung), um so eine effiziente und effektive Begleitung sicher-zustellen.

Das landwirtschaftliche Wissenssystem spielt eine wichtige Rolle für die Weiterentwicklung des Sek-tors. Sowohl bei Agridea wie Agroscope standen 2018 grössere Änderungen an, welche viel Unsi-cherheit mit sich brachten. Der SBV unterstützte die Restrukturierung von Agridea, welche die Po-sition der Kantone und landwirtschaftlichen Orga-nisationen stärkt. Er setzte sich zudem dafür ein, dass Agroscope die Forschungsleistung aufrecht-erhalten kann und den Praxisbezug ausbaut.

Initiativen rund um die Landwirtschaft

Anstehende Initiativen analysieren und zusam-men mit den Mitgliedorganisationen rechtzeitig eine Position erarbeiten. Falls nötig, gezielte Akti-vitäten ergreifen.

Zu drei die Landwirtschaft betreffenden Initiati-ven (Fair-Food, Ernährungssouveränität, Hornkuh) über die 2018 abgestimmt wurde, verzichtete die Landwirtschaftskammer aus unterschiedlichsten Gründen auf eine Parole. In der Kommunikation wurde die Positionen des SBV der Öffentlichkeit erklärt.

Raumplanungsgesetz

An Anhörungen und in Expertengruppen des Bun-desamts für Raumentwicklung teilnehmen.

Durchs ganze Jahr engagierte sich der SBV stark in Expertengruppen, Diskussionen mit relevanten Partner und Kontakten mit den Bundesbehörden, um eine gute Lösung bei der Revision Teil II des Raumplanungsgesetzes zu bewirken. Entspre-chend gross war der Schlag vor den Kopf als der Bundesrat im November seine Botschaft veröf-fentlichte. Die Vorschläge schränken die Weiter-entwicklungsmöglichkeiten der Betriebe stark ein. Dies obwohl die Landwirtschaft nur in der Nicht-bauzone bauen kann und dort auch zonenkon-form ist. Der SBV beschloss in der Folge, sich im Parlament für das Nichteintreten einzusetzen und mit anderen Playern Lösungen zu suchen.

Interne Arbeitsgruppe einberufen und in den Gre-mien des SBV informieren.

Im Netzwerk Raumplanung in der Schweizer Kom-mission für Immobilienfragen und in der Vereini-gung für Landesplanung mitwirken.

Referate an Konferenzen, Seminaren und an Par-lamentarieranlässen halten.

Bilaterale Gespräche mit wichtigen Entschei-dungsträgern führen.

Kommunikation: Direktvermarktungsportal vomhof.ch bekannter machen

Bekanntheit des Onlineportals vomhof.ch in der breiten Öffentlichkeit mithilfe von Flyern, sozialen Medien usw. aufbauen.

Um «Vom Hof» gegenüber der urbanen Bevölke-rung anzupreisen, müssen möglichst viele Höfe mit einem gut ausgefüllten Profil auf dem Portal zu finden sein. Um das anzugehen, versandte der

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SBV im Januar 2019 ein Direct-Mailing an sämtli-che Betriebe, die Mitglied bei einem kantonalen Bauernverband sind.

Auffindbarkeit und Suche der Angebote optimie-ren.

Die komplett neu aufgebaute Hofsuche für vomhof.ch (und brunch.ch) wird Ende März 2019 fertig gestellt.

«Vom Hof»-Suchmaske auf interessanten Websei-ten integrieren.

Auch im Jahr 2018 integrierten weitere kantonale Bauernverbände die «Vom Hof»-Suchmaske auf ihren Webseiten (bsp. Kanton Jura)

Durch Zusammenarbeit mit Daten-Distributoren oder Vermittlern von digitalen Anzeigen Angebote und Dienstleistungen auf interessanten Drittsei-ten anzeigen.

Die Zusammenarbeit mit dem Daten-Distributo-ren Guidle startete im April 2018. Seither werden die Angebote von «Vom Hof», 1. August-Brunch usw. auch auf spannenden Drittseiten wie myfarm.ch angezeigt.

Zusammenarbeit mit den kantonalen Bauernver-bänden und Mitgliedorganisationen verstärken, um möglichst viele bäuerliche Angebote und Dienstleistungen abbilden zu können.

Im Zusammenhang mit der Einführung des Bau-ernportals führte der SBV ab Dezember 2018 Schulungen bei allen kantonalen Bauernverbän-den und weiteren Involvierten durch.

Verwaltung & Liegenschaften: LBA-Büro Heiligenschwendi neu ausrichten

Neuen Bürostandort evaluieren. Der neue Standort wurde evaluiert und das Büro zog planmässig im Juni 2018 um.

Nachfolgeregelung Leitung und Stellvertretungen organisieren.

Die Suche und Anstellung sind im Juni 2018 er-folgt.

Baufachmann mit landwirtschaftlichem Hinter-grund und Potenzial zum Büroleiter suchen.

Es gelang, einen HAFL-Absolventen mit Hochbau-zeichner-Ausbildung anzustellen.

Marktbearbeitung erhöhen. Zur Akquisition und Marktbearbeitung wurde die CRM-Software von Messerli eingeführt.

Agrimpuls: Flüchtlingsprojekt abschliessen

Evaluation auswerten und entsprechende Mass-nahmen beschliessen.

Die Evaluation hat ergeben, dass anerkannte Flüchtlinge und vorläufig Aufgenommene, die in der Landwirtschaft arbeiten möchten, im Rahmen von Projekten mit Bildungselementen und Praktika gezielt darauf vorbereitet werden müssen. Solche Vorbereitungsprojekte müssen aber auf kantona-ler oder regionaler Ebene durchgeführt werden. Seit August 2018 bieten fünf Kantone solche Vor-lehren an landwirtschaftlichen Schulen an.

Medienanlass durchführen. Der Medienanlass wurde am 8. August am Info-rama Rütti in Zollikofen erfolgreich durchgeführt. Dort startete in der Folgewoche eine erste Klasse der Integrationsvorlehre.

Agrisano: Vorsorgestudie fertig umsetzen

Verstärkt auf das Thema Versicherungen und Vor-sorge auf allen Stufen der Ausbildung aufmerk-sam machen.

Das von der Agrisano Stiftung entwickelte Stan-dardwerk «Landwirtschaftliches Versicherungswe-

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sen», bestehend aus einem Ordner, Präsentatio-nen und Übungen, hat sich etabliert und wird in der landwirtschaftlichen Aus- und Weiterbildung eingesetzt. 2018 wurden Ordner und Unterlagen auf Französisch übersetzt und wird nun ebenfalls in der Westschweiz verwendet.

Bauernfamilien hinsichtlich der Konsequenzen ei-ner zu einseitigen Steueroptimierung in Facharti-keln und Schulungen sensibilisieren.

Steueroptimierung steht in der Regel im Zusam-menhang mit einer Ausweisung eines möglichst tiefen Einkommens. Ein tiefes Einkommen wiede-rum verhindert den Aufbau eines optimalen Versi-cherungs- und Vorsorgeschutzes. Dieses Thema wurde auch 2018 in diversen Fachartikeln in der bäuerlichen Presse sowie an von der Agrisano Stif-tung organisierten Kursen wiederholt aufgegriffen und behandelt.

Beratungstätigkeit der kantonalen Bauernver-bände stärken und ausbauen.

Einen optimalen Versicherungsschutz und eine optimale Vorsorge aufzubauen sind anspruchs-volle Aufgaben und sehr individuell. Schlussend-lich hilft nur die Einzelbetrachtung auf jedem Be-trieb. Die Agrisano Stiftung fördert deshalb die kostenlose Gesamtversicherungsberatung durch die kantonalen Bauernverbände durch die Bereit-stellung eines CRM-Programms, einer vertieften Weiterbildung der Berater und weiterem Support. 2018 konnten wie bereits 2017 über 2000 Ge-samtversicherungsberatungen durchgeführt wer-den. Dies sind erfreuliche Zahlen. Längerfristig an-gestrebt werden müssen jedoch 3000 Beratungen pro Jahr, um eine flächendeckend wirksame Bera-tung gewährleisten zu können.

Im Bereich der Altersvorsorge für eine starke und finanzierbare erste Säule einstehen.

Die Reform Altersvorsorge 2020 wurde am 24. September 2017 knapp abgelehnt. Der SBV hatte die Ja-Parole beschlossen. Er hat und wird sich auch künftig für eine starke AHV vor allem für die Geringverdiener einsetzen.

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Fachkommissionen des SBV Kommission Mitglieder Fachkommission Viehwirtschaft Meinrad Pfister (Suisseporcs, Vorstand SBV),

Präsident Andreas Aebi (Arbeitsgemeinschaft Schweizer Rindviehzüchter), Marc Bössinger (AGRIDEA), Alexandra Cropt (AGORA), Daniel Flückiger (Mutterkuh Schweiz), Samuel Graber (Schweizer Kälbermästerverband), Felix Grob (Suisseporcs), Corinne Gygax (Schweizer Geflügelproduzenten), Franz Hagenbuch (Swiss Beef), Fritz Herren (GalloSuisse), Ursula Herren (Schweiz. Ziegenzuchtverband), Thomas Jäggi (SBV), Stéphane Klopfenstein (Schweiz. Freibergerzuchtverband), Josef Murer (Vorstand SBV), Janina Marti (Agriquali) Bernard Nicod (Schweizer Rindviehproduzenten), Samuel Pfister (Vorstand SBV), Thomas Reinhard (SMP), Hans Rösti (Interessengemeinschaft öffentliche Schlachtviehmärkte), Rolf Rüfenacht (Schweiz. Schafzuchtverband) Martin Rufer (SBV), Pascal Rufer (Prométerre), Andreas Stalder (IP-Suisse)

Fachkommission Pflanzenbau Andreas Vögtli (Vorstand SBV), Präsident

Chantal Aeby Pürro (Fédération suisse des vignerons), Martin Bertschi (Forum Ackerbau), Georg Bregy (Schweizer Obstverband), David Brugger (SBV), Rudolf Fischer (Vereinigung Schweiz. Kartoffelproduzenten), Fritz Glauser (Vorstand SBV), Willy Giroud (Vorstand SBV), Michele Hostettler (Bio Suisse), Willy Kessler (Agroscope und Arbeitsgemeinschaft zur Förderung des Futterbaus), Dominique Maigre (Vorstand SBV), Josef Meyer (Schweiz. Verband der Zuckerrübenpflanzer), Pierre-Yves Perrin (Schweizerischer Getreideproduzentenverband), Fritz Rothen (IP-Suisse), Christoph Rüfenacht (swisssem), Jean-François Vonnez (Swiss Tabac)

Vertreter mit beratender Stimme: Loïc Bardet (AGORA), Hans Frei (Vorstand SBV), Daniel Lehmann (Berner Bauern Verband)

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Fachkommission Berufsbildung Jakob Lütolf (Vorstand SBV), Präsident

Ueli Voegeli (Strickhof Lindau, Vize-Präsident), Alfred Chervet (JULA), Stefan Freund (BB), Fred Grunder (BB), Lukas Maurer (BB), Marcel Odermatt-Boog (BB), Willy Portmann (BBZN Schüpfheim), Edith Schöni (BZ Wallierhof), Moritz Schwery (Landw. Zentrum Visp), Kurt Sigrist-Schöpfer (BB), Peter Suter (BB), Thomas Vetter (Plantahof) BB = Berufsbildner

Fachkommission Sozialpolitik, Arbeitsrecht und Ausländerpolitik beschäftige sich mit einer Vielzahl von sozialen Themen wie der Entwicklung der Gesundheitskosten, der Stand der Reform der Altersvorsorge und die Entlöhnung von mitarbeitenden Familienmitglieder. Sie diskutierte die Aktivitäten rund um das Thema «Care Farming» und unterstützte die Errichtung einer landwirtschaftlichen «Arbeitsgruppe», die insbesondere einen nationalen Leitfaden erarbeiten soll.

Liselotte Peter-Huber (Vorstand SBV), Präsidentin

Lukas Kessler (St. Galler Bauernverband), Stephan Amsler (Schweiz. Arbeitsgemeinschaft für die Berggebiete), Loïc Bardet (AGORA), Patrick Torti (Prométerre), Stefan Heller (Luzerner Bäuerinnen- und Bauernverband), Peter Kopp (SBV), Hans Jörg Rüegsegger (Berner Bauern Verband, Vorstand SBV), Annekäthi Schluep-Bieri (Schweiz. Bäuerinnen- und Landfrauenverband), Mara Simonetta (Arbeitsgemeinschaft Berufsverbände landw. Angestellter)

Fachkommission Kommunikation Urs Schneider (SBV), Präsident

Loïc Bardet (AGORA), Urs Brändli (Bio Suisse), Georg Bregy (Schweizer Obstverband), Christine Bühler (Schweiz. Bäuerinnen- und Landfrauenverband), Reto Burkhardt (SMP), Christian Galliker (Vorstand SBV), Sandra Helfenstein (SBV), Mirjam Hofstetter (SBV), Marcel Portmann (Proviande), Thomas Roffler (Vorstand SBV), Fritz Rothen (IP-Suisse), Hans Jörg Rüegsegger (Berner Bauern Verband, Vorstand SBV), Christian Streun (fenaco)

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Fachkommission Junglandwirte (JULA) Christian Schönbächler (Zentralschweiz), Präsident

Joël Allemann (Westschweiz), Mario Baumgartner (St. Galler JULA), Fabien Brahier (Jeunes agriculteurs jurassiens), Alfred Chervet (Berner JULA), Adrian Feitknecht (Zentralschweiz), Christian Galliker (Zentralschweizer JULA, Vize-Präsident), Larissa Grossenbacher (SBV), Ursin Gustin (Bündner/Glarner JULA), Daniel Hasler (Nordwestschweiz), Josias Meili (Thurgauer JULA), Thomas Portmann (Nordwestschweizer JULA), Hanna Rikenmann (Zürcher JULA), Anthony Tombez (Westschweiz), vakant (Freiburger JULA)