© 2

017

ER

A F

ranc

e. C

haq

ue a

gen

ce E

RA

est

juri

diq

uem

ent

et fi

nanc

ière

men

t in

dép

end

ante

.

www.erafrance.com1

Edition février 2017

Newsletter

les brèves de l’immo...Les tendances du marché

Après une année 2016 en nette progression, avec 838 000

transactions enregistrées sur 12 mois à la fin septembre

2016 chez les notaires, soit une hausse de 11% par rapport

à 2015, la tendance se stabilise début 2017. Les notaires

annoncent un prix du m2 médian pour une maison

ancienne à 1233 €/m2 avec un prix de mise en vente

moyen de 139 000 €. Pour un appartement ancien, le prix

du m2 médian est de 1 740 €/m2 avec un prix de mise en

vente moyen de 110 000 €.

Source : Enquête Imonot.com, janvier 2017

Hausse des loyers au 4e trimestreL'Indice de référence des loyers (IRL) a été fixé à 125,50 au quatrième trimestre 2016. En légère hausse par rapport autroisième trimestre 2016, il permet aux propriétaires bailleurs d’augmenter (faiblement) le montant du loyer de leur locatairede 0,18 % par rapport à l'année dernière.

C’est le pourcentage de français qui projettent d’entamer des travaux dans leur

habitation en 2017. Les 18-24 ans envisagent des travaux de décoration pour rendre

leur logement plus esthétique, alors que les 25-34 ans sont intéressés par la domotique

pour se faciliter la vie et les 35-44 ans sur les agrandissements et les réaménagements.

Source : sondage Yougov pour le 3e Salon de la Rénovation

Le chiffre du mois

40%

Foto

lia (

spec

trum

blue

)

Foto

lia (

Ric

hard

Vill

alon

)

DéfiscalisationPinel reconduit et étendu à la zone CLe dispositif d'investissement locatif Pinel est reconduitjusqu'au 31 décembre 2017. La liste des villes où cemécanisme de défiscalisation dans l'immobilier neuf ouancien rénové a été étendue. Les contribuables peuvent ainsidésormais investir dans les communes de la zone C (lespetites villes) qui auront fait l'objet d'un agrément.

© 2

017

ER

A F

ranc

e. C

haq

ue a

gen

ce E

RA

est

juri

diq

uem

ent

et fi

nanc

ière

men

t in

dép

end

ante

.

Edition février 2017

Newsletter

www.erafrance.com2

Dossier / Installer une parabole en copropriété Installer une parabole est un droit garanti par la loi* et par le principe du « droit à l’antenne ». Mais encopropriété, il est soumis à des règles et autorisations.

Foto

lia (

Bru

no B

erni

er)

Respecter le règlement decopropriétéAvant de soumettre votre projet à auto-

risation, prenez connaissance du

règlement de copropriété qui peut pré-

voir des indications relatives à

l’esthétique et l’harmonie de la façade.

Pour des raisons de sécurité et d’esthé-

tique, l’installation d’une parabole en

façade d’immeuble peut en effet être

interdite car elle modifie l’aspect exté-

rieur du bâtiment et représente des

risques importants en cas de chute sur

la voie publique. Vous devrez alors pré-

voir une installation sur le toit de

l’immeuble.

Si vous optez pour une installation sur le

balcon de votre appartement, vérifiez

que le règlement de la copropriété ne

s’y oppose pas.

Demander l’autorisation dela copropriétéPour apposer une parabole privative, ilest nécessaire d’obtenir l’autorisationde la majorité des copropriétaires.Adressez votre demande par lettrerecommandée avec avis de réceptionau syndic afin de la faire mettre à l’or-dre du jour de la prochaine assemblée.Présentez un croquis ou un schéma duprojet est un plus qui rassurera lescopropriétaires.

A savoir : Le locataire en copropriétédoit informer son bailleur de son désird’installer sa parabole par lettre recom-mandée avec avis de réception afin quecelui-ci soumette la demande à l’assem-blée des copropriétaires.

Se renseigner auprès de lamairieDes règles locales d’urbanisme peuvent

exister dans votre commune. Rensei-gnez-vous auprès de la mairie. C’est lecas si votre projet modifie l’aspect exté-rieur du bâtiment ou si vous êtes situédans un secteur classé ou sauvegardé.Une déclaration préalable de travauxdoit alors être adressée à la mairie. Leplan d’urbanisme peut également pré-voir l’obligation de prévoir un recul parrapport à la bordure de la toiture.

A savoir : Pour s’opposer à la posed’une antenne privative, le syndicat descopropriétaires peut proposer le raccor-dement à une antenne collective ou à unréseau interne à l’immeuble. L’antennecollective doit alors vous permettre deprofiter des programmes que votreantenne individuelle vous aurait permisde recevoir.

* loi n°66-457 du 2 Juillet 1966

© 2

017

ER

A F

ranc

e. C

haq

ue a

gen

ce E

RA

est

juri

diq

uem

ent

et fi

nanc

ière

men

t in

dép

end

ante

.

www.erafrance.com3

Edition février 2017

Newsletter

Zoom sur... le Xe arrondissement de Paris Le Xe arrondissement est sans conteste la valeur montante de la rivedroite parisienne ! Le point avec Laurent Hayoun, directeur de l’agenceEra Beaux Repaires Goncourt.

Laurent, quel secteur exactcouvre votre agence ?Nous couvrons assez largement le Xe

arrondissement, ainsi que le nord du XIe,qui est tout proche de l’agence. C’est-à-dire, un ensemble de micro-quartiers etde villages comme Belleville, Ober-kampf, Ménilmontant, Sainte-Marthe oule canal Saint-Martin.

Comment êtes-vous orga-nisé, en terme d’équipe ?Cette agence compte cinq commerciaux,en majorité des femmes. J’ai pour mapart un double rôle de manager et deproducteur, car je tiens à rester opéra-tionnel sur le terrain en appui de l’équipe.

Pourquoi avoir choisi cesecteur ?J’adore ces quartiers où j’ai passé unepartie de mon enfance. De plus, lesétudes de marché que j’ai mené àl’époque ont prouvé que le réseau ERAn’y était pas présent, alors que ces arron-dissements étaient en pleine ascension…

Les Xe et XIe sont en effet àla mode depuis une dizained’années. Comment expli-quer cette embellie ?En 2004, ces arrondissements étaientnettement moins chers que le centre deParis. A l’époque, on pouvait acheter debeaux appartements pour 5 000 à6 000 €/m2. Aujourd’hui, il est difficile detrouver sur notre secteur une offre àmoins de 8 000 €/m2. Ce qui rapprochele Xe de certains arrondissements autre-fois nettement plus cotés, comme le XVe

et le XVIe. Comment l’expliquer ? Nousvivons ici dans un Paris plus populaire etplus vivant, où les lieux de vie côtoient leslieux de sorties, avec de multiples choixsouvent à quelques minutes de marche.Le cinéma et les médias internationaux s’ysont intéressés, notamment après le tour-nage d’Amélie Poulain. C’est ainsi que s’ysont implantés des cafés branchés, desboutiques de mode ou de déco, des ate-liers de designers… Ce qui a amené unenouvelle clientèle et fait monter les prix !

Qui sont justement ces nou-veaux habitants ?Ce sont majoritairement des jeunes, gra-phistes, architectes, publicitaires oudesigners, avec une clientèle assez signi-ficative de primo-accédants. Souventdes free-lance, qui travaillent de chezeux ou même depuis les cafés, en wi-fi !Le mélange se fait parfaitement avec laclientèle familiale traditionnelle, qui nequitterait le quartier pour rien au monde.

Comment vous êtes-vousadapté à leurs attentes ?Nous avons mis en place différents ser-vices, notamment avec l’acquisition d’unmatériel photo professionnel, pour offriraux vendeurs un reportage en très hautedéfinition, que nous complétons lorsquec'est nécessaire par un Home Staging.Chaque mandat unique ERA fait par ail-leurs l'objet d'un plan et d'une visitevirtuelle en 360 °.

LaurentHAYOUN

Directeur de l’agence :Era Beaux Repaires Goncourt

Paris Xe

Foto

lia (

lubr

anes

ki)

entretien avec

© 2

017

ER

A F

ranc

e. C

haq

ue a

gen

ce E

RA

est

juri

diq

uem

ent

et fi

nanc

ière

men

t in

dép

end

ante

.

Edition février 2017

Newsletter

www.erafrance.com4

Pourquoi changer ?Réclamée par les banques lorsqu’ellesoctroient un crédit à un particulier,l’assurance emprunteur protège leclient en annulant tout ou partie desmensualités si un accident de la viesurvient : invalidité, décès du conjoint,maladie… Cette assurance peut enprincipe être souscrite auprès d’unassureur extérieur, mais en réalité,dans 80 % des cas, la banque imposeson assurance de groupe. Or, elle re-présente en moyenne 30 % du coûtdu crédit et parfois même 50%. Enchanger permet de faire une écono-mie non négligeable.

A savoir : Les assurances de groupereprésentent entre 0,3 et 0,5 % dumontant du prêt, alors qu’elles peu-vent descendre à 0,07 % selon leprofil de l’emprunteur pour les as-surances extérieures. Ainsi, sur unemprunt de 200 000 €, vous pou-vez économiser entre 7000 € et10 000 € !

Quand changer ? Attention à ne pas laisser passerl’échéance. Vous pouvez en effetchanger d’assurance dans un délaide 12 mois à compter de la signa-ture de l’offre de prêt. Une autredisposition de la loi Hamon permetde changer d’assurance au delàd’un an, à condition que le contratque vous avez souscrit le prévoitexpressément. Or, les banques oc-troient rarement cette possibilitédans leurs contrats.

A savoir : Un amendement en coursde préparation devrait permettrede renégocier votre contrat d’as-surance emprunteur tous les ans.

Comment changer ? Vous êtes libre de choisir un nou-veau contrat qui vous convientmieux, mais vous devez en choisirun présentant les mêmes garantiesque celles du contrat initial. Le plussimple est de passer par un courtier,

qui se chargera de trouver pourvous. Une fois le bon contrat trouvé,adressez à votre banque une de-mande de substitution en lui pré-sentant l’autre contrat. La banquea 10 jours pour vérifier si le niveaude couverture est le même et don-ner son accord, ou refuser. Elle nepeut exiger de frais supplémen-taires pour l’avenant.

L’obligation d’information de labanque vis-à-vis des emprunteurs

La loi Sapin II impose aux banques,depuis le 1er janvier 2017, de préciserdans l’offre de prêt les documentsque doit contenir la demande desubstitution afin de permettre auxassurés de connaître précisémentles éléments de garantie exigéspar la banque pour le nouveaucontrat.

Pratique / Crédit immobilier :Comment changer d’assurance emprunteurL’assurance emprunteur est imposée par les banques au moment d’octroyer un crédit immobilier. La loiHamon a institué la possibilité d’en changer durant la période de remboursement du prêt.

Foto

lia (

Jaku

b Ji

rsák

)

© 2

017

ER

A F

ranc

e. C

haq

ue a

gen

ce E

RA

est

juri

diq

uem

ent

et fi

nanc

ière

men

t in

dép

end

ante

.

www.erafrance.com5

Edition février 2017

NewsletterLa franchise ERA Immobilier :« J’ai monté ce projet de créationavec trois amis »Thomas Jouglain, directeur et actionnaire de ERA JT Immobilier àMontauroux (Var), a choisi le réseau ERA pour sa taille,« volontairement humaine ». En adéquation avec sa démarcheentrepreneuriale.

Thomas, racontez-nouscomment vous avez créécette agence…L’histoire remonte à 2005, à l’époquepour un grand groupe de magasinsde sport. Avec trois collègues et amis,nous avions décidé de monter unprojet entrepreneurial en commun.Notre culture, notamment commer-ciale, nous a dirigé vers l’immobilier.C’est ainsi que nous avons créé qua-tre agences ERA dans la région, in-dépendantes mais unies par des par-ticipations financières croisées.

Dix ans plus tard, qu’en est-il ?C’était une formidable aventure hu-maine, mais la crise de 2008/2009est passée par là et deux des inter-venants ont alors préféré se réorien-ter vers d’autres univers profession-nels. Les deux agences restantes,dont la mienne, sont alors devenues100 % indépendantes. Mais rassurez-vous, nous sommes toujours amis !

Lors de cette création,pourquoi avoir choisi ERA ?Lors de notre étude de marché, ilnous est apparu comme une évi-dence que nous partagions les va-leurs du réseau ERA, son côté uni-versaliste et son respect du client.Mais plus que tout, nous avons étéséduits par la taille de ce réseau, quireste volontairement à taille hu-

maine, sans chercher le développe-ment coûte que coûte.

Quelles sont les spécificitésde votre secteur ?Cette agence couvre un vaste sec-teur rural de l’arrière-pays varois.Outre Montauroux où nous sommesinstallés, nous rayonnons sur un en-semble de villages charmantscomme Fayence, Seillans ou Callian.Une zone qui connaît un fort déve-loppement car beaucoup d’actifsviennent s’y installer pour y trouverune certaine tranquillité tout en vi-vant près de leur lieu de travail etde l’autoroute.

Comment votre équipe est-elle composée ?Nous sommes 18. Avec une assis-tante, 16 négociatrices et moi-même.Je passe très peu de temps sur leterrain pour me consacrer à mesfonctions de manager. L’équipe s’esten effet fortement développée cesdernières années. J’espère stabiliserson effectif à environ 20 ou 25 d’icila fin de la 2017.

Devant un tel développement,envisagez-vous d’ouvrir unedeuxième agence ?Non, car je crois à l’efficacité d’uneunité de lieu. Les négociatrices quitravaillent majoritairement à distance

connaissent leur secteur à la perfec-tion. Nous avons installé au cœur del’agence de vastes salles de réunionet de formation, ce qui nous permetde nous retrouver pour structurerl’équipe et la souder.

Comment êtes-vous accom-pagné par ERA au quotidien ?Le système de formation continueest d’une grande efficacité, tant pournotre assistante que pour les négo-ciatrices ou pour moi, en tant quemanager. ERA nous donne des outilspour avancer en tant qu’équipe etnous donne l’impulsion qui nous per-met de sans cesse nous remotiver.Nous recevons par ailleurs de pré-cieux conseils sur l’usage des solu-tions web et des réseaux sociaux.

entretien avec

Thomas JOUGLAIN

Directeur de l’agenceERA JT Immobilier

Montauroux

Pour plus de renseignements,retrouvez-nous sur notre site

www.erafrance.com

ou contactez-nous au :

01 39 24 69 00