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yclé.

- n° xxxxwww.metronews.fr vendredi 26 juin 2015

musique P. 17

L’invitationau voyagefaçon Jehro

Harcelé, unhomosexuelpeine à sefaire entendreMalgré ses plaintes répétéesà la police, un jeune Nancéen de26 ans subit depuis deux ans desagressions qui le poussent à bout.

fait divers P. 8

Les Bleues déjàdans le cœurdes Français

sport P. 24

Aux origines duCanada, sur lesterres d’Acadie

ÉvasioN P. 16

iNterview P. 18

«La négritude,ça enrichitla France»

« La négritude, Youssoupha

fort du succès de Négritude,

son dernier album, le rappeur est l’invité

d’honneur du 10e festival paris Hip-Hop.

anne-christine Poujoulat/afP

fraNce P. 6

Excédés par la concurrence des VTC, les taxis ont manifestéhier leur colère de façon parfois très violente. Une grognebien loin de remporter les faveurs du public. pHiLippE HUgUEn/AFp

- n° 2101www.metronews.fr vendredi 26 juin 2015

musique P. 19

L’invitationau voyagefaçon Jehro

Les taxisà feu et à cran

6 vendredi 26 juin 2015www.metronews.fr

BIDE Pour réagir aux fuites deWikiLeaks,les jeunes de la Droite populaire se sont fendusd’un communiqué plein d’ironie. Mais l’initiativede ce courant du parti Les Républicainsa fait un flop. A découvrir sur metronews.fr.

1sur

Un Canadien filméen train de sautersur le dos d’un orignala provoqué la colèredes défenseursdes animaux.

ACTUVIDéo

vincent michelon

Aéroports bloqués, barrages fil-trants à Marseille, voituresincendiées, chauffeurs et jour-

nalistes agressés à Paris… Et finale-ment, 10 interpellations, 7 policiersblessés, 70 véhicules dégradées et30 plaintes déposées. Le mouve-ment des chauffeurs de taxi contrele service UberPop a pris des alluresde bataille rangée hier. Accusé deconcurrence déloyale par les chauf-feurs de taxis, qui lui reprochent dereposer sur des conducteurs nonprofessionnels n’ayant pas payé leurlicence, le service de voitures avecchauffeur est de nouveau dans lecollimateur.

«Paris à feu et à sang»Les agissements violents des taxis,

hier, n’ont pas convaincu les utili-sateurs, qui semblaient particuliè-rement remontés. C’est notam-ment le cas pour certains ressortis-sants étrangers en visite dans lacapitale. « Nous souhaitionsprendre le taxi depuis Roissy, maisc’était totalement bloqué. Nousavons dû nous rabattre sur le train,qui circulait, heureusement »,raconte Merilin, une Estonienne.Son époux, qui connaît déjà la polé-mique autour d’UberPop, sedemande en souriant combien de

temps durera la grève, une «tradi-tion» française selon lui.Sur les réseaux sociaux, l’image

des chauffeurs brûlant des pneuset renversant des voitures n’a pasfranchement eu la cote. « Ilsmettent Paris à feu et à sang »,jugeait @Juliette_scs, tandis que@agondorf estimait que «leur vio-lence renvoie vraiment une imageexécrable de la France». «Les taxiscaillassent une voiture Uber avecun bébé de touristes à l’intérieur,belle communication», concluaitpour sa part @V_Citizen.

Une pétition en ligneLe mouvement des taxis serait-il

totalement contre-productif ?«Depuis hier matin, vous entendezle nom UberPop trois fois parminute à la télé et à la radio »,observe Yves Weisselberger, fonda-teur de SnapCar, une société dechauffeurs privés (VTC, autorisés,à la différence d’UberPop). « Les

taxis auraient mieux fait d’organi-ser une manifestation bon enfant.»Tout en condamnant « avec fer-meté» les actions menées par cer-tains chauffeurs de taxi, le patronde la société de VTC n’est pas sur-pris par la tournure des événe-ments. «Cela faisait plusieurs joursque la tension montait. Le gouver-nement a joué avec le feu en pro-mettant aux taxis qu’il interdiraitUberPop, alors que dans les faits cen’est pas le cas.»« Nous condamnons ces vio-

lences, assure également à

metronews Serge Metz, PDG destaxis G7, qui comptent près de8000 chauffeurs. Nous envoyonsdes appels au calme. La grandemajorité des taxis sont des profes-sionnels, il ne faut pas faire l’amal-game avec certains extrémistes. »Pour le patron de cette société, «cesont les provocations permanentesd’UberPop qui attisent la haine».Les chauffeurs de taxi ont un grostravail de pédagogie à faire enperspective. Car, en attendant, unepétition de soutien à UberPopavait déjà recueilli près de 80 000signatures hier.§

Social

Taxis : la grève de trop ?colère. Pour dénoncerle service UberPop,les chauffeurs de taxi ontorganisé hier des blocagesà Paris et en province.tension. Un mouvementqui donne lieu à plusieursdébordements.

Des incidents ont éclaté hier porte maillot, à Paris, provoquant l’intervention des forces de l’ordre.

A Bordeaux et marseille aussi, les chauffeurs de taxis ont manifesté leur mécontement (à droite). Photos : afP

Manuel Valls l’a rappelé hier, UberPop, qui permet à des particuliersde concurrencer les chauffeurs professionnels, est «clairement illégal».Problème, en raison de divers recours juridiques intentés par la sociétéUber, le service continue d’exister et de prospérer.Hier, au plus fort du mouvement de colère des taxis, le ministre del’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé qu’un arrêté préfectoral allaitinterdire Uberpop à Paris. Mais, là encore, la mesure sera contestée enjustice. «Pour l’instant, cela ne change rien, UberPop peut continuer»,a certifié le DG d’Uber France, Thibaud Simphal, sur BFM Business.

Uberpop ne désarme pas

7ACTUvendredi 26 juin 2015www.metronews.fr

retrouveztouS CeS SuJetS Surmetronews.fr/video

ZAPUn véritable miracle. Nelly Murillo,une Colombienne âgée de 18 ans,et son fils âgé de moins de 1 an, ont étéretrouvés vivants hier. Ils ont survécuau crash de leur avion-taxi, quieffectuait samedi 20 juin un vol entreles petites villes de Nuqui et Quidbo.

FRANCE

Les réactions faussementétonnées des politiquesaprès les révélationsde WikiLeaks.

Le retour de ValérieTrierweiler sur leplateau de l’émission«C à vous».

Est-il plus facile de nepas payer le bus habilléen costume ou déguisé enSDF ? Oui, assurément.

Le gouvernement est-il responsable du pourrissement de la situation ?déCryptage. Des chauffeurs detaxi très remontés, des appels aucalme inefficaces, une condamna-tion tardive des violences parManuel Valls et, à l’arrivée, un dia-logue bien laborieux. Après lesdébordements de la manifestationd’hier, les taxis ont toutefois finipar obtenir des engagements.Outre un arrêté anti-UberPop à

Paris, le ministre de l’Inté-rieur, Bernard Cazeneuve, aassuré que les véhicules

seront saisis en cas de flagrant délitde circulation. Une annonce quin’éloigne la poursuite de la grève,mais qui, surtout, n’efface pas lescritiques sur la gestion de la crisepar le gouvernement.

Le sénateur Roger Karoutchi (LesRépublicains) estime ainsi surTwitter que, «quand on voit ce quise passe dans notre paysaujourd’hui, on peut se demanders’il y a encore un Etat ». D’autresjugent que le gouvernement alaissé «pourrir la situation».

«Pompier pyromane»«Le vrai fautif de cette pagaille est

le gouvernement, dont le laxismeincompréhensible face à la multina-tionale UberPop explique la colèretotalement légitime des taxis fran-çais», tranche ainsi dans le vif le sou-verainiste Nicolas Dupont-Aignan(Debout la France), à l’instar de laprésidente du FN, Marine Le Pen.

Même son de cloche à l’UDI, où leconseiller de Paris Eric Azière accusele gouvernement, «pompier pyro-mane», de «jouer le pourrissementde la situation jusqu’à exaspéra-tion». En ligne de mire : l’atten-tisme de l’exécutif rivé à une déci-sion à venir du Conseil constitution-

nel sur UberPop et des arrêtés d’in-terdiction annoncés trop tard.«Le gouvernement a une responsa-

bilité forte dans la situation», jugeégalement Yves Weisselberger, fon-dateur de la société de VTC SnapCar,sollicité par metronews. «Depuisoctobre dernier, il fait des déclara-tions sur l’interdiction d’UberPop.C’est l’écart entre les promesses etla réalité qui énerve les taxis.»Pour l’heure, le gouvernement

doit temporiser en attendant queles Sages du Conseil constitution-nel se prononcent sur une inter-diction définitive d’UberPop. D’icilà, le temps risque de lui paraîtretrès long.

§VINCENT MICHELON

«Le vrai fautifde cette pagailleest le gouvernement.»

NICOLAS DUPONT-AIGNAN, présidentde Debout la France.

BERTRANDGU

AY/AFP

8 ACTU vendredi 26 juin 2015www.metronews.fr

Le calvaire sans find’un jeune gayharceléHomophobieVoilà deux ans et demi qu’il ne vit plus.Thomas*, 26 ans, est un jeune pro-fesseur vivant dans les environs deNancy. Depuis février 2013, il est vic-time de harcèlement. Le dernierméfait remonte à la nuit de ven-dredi à samedi. Réfugié chez sesparents après que son agresseur avandalisé les murs de son proprelogement, Thomas a pu filmer lascène : un homme, pantalon blancet casquette sombre, la démarchechancelante, couvre de tags homo-phobes et de dessins obscènes lafaçade de la maison et le capot de lavoiture. « Je n’en peuxplus. Il vient jusque chezmes parents », nouslâche le jeune homme,désespéré.«Il», c’est le harceleur présumé. Et

Thomas assure bien le connaître.D’une traite, il raconte àmetronews :«En 2012, j’étais prof dans une colo-nie musicale. Mon directeur m’ap-préciait. Il avait des problèmes d’al-cool et comme je m’entendais bienavec lui, je me suis proposé de l’ai-der. Et puis, il en a demandé plus, ilvoulait que je sois toujours auprèsde lui. C’était de pire en pire. Alors,un jour, j’ai coupé les ponts. Il ne l’apas supporté.» D’après Thomas, c’està cemoment-là, en février 2013, quele véritable calvaire commence.Courriels d’insultes, appels intem-pestifs, lettres anonymes à sesanciens petits amis et diffusion de

photos personnelles aux élèves de lachorale dont il a la charge : le jeunehomme ne connaît aucun répit.«C’était à devenir fou. Il sonnait tousles soirs à ma porte.»

Des hommes de main engagésEn octobre 2013, à bout de nerfs,

Thomas dépose une premièreplainte pour appels malveillants,auprès de la police de Nancy. Suivraune longue série de signalements àla police. Un jour, l’auteur présuméest convoqué au commissariat. «Surle bureau de la policière qui l’inter-rogeait, il a déchiffré mon nouveau

numéro et m’a appelé lejour-même.» Ce soir-là,Thomas, anéanti, tentedemettre fin à ses jours.

Et passe ensuite cinq jours en hôpi-tal psychiatrique. A sa sortie, nouvelappel : «Alors, les blouses blanchesont bien pris soin de toi ? » luidemande-t-on au bout du fil.On pourrait croire que l’histoire

s’arrêterait là, mais la suite res-semble à un mauvais polar. «Monharceleur avait embauché desjeunes gens pour me découper undoigt et une oreille. Mais ils ne sontjamais passés à l’acte. Alors, il s’estmis à les harceler, eux aussi. Les

gamins se sont plaints à la police...qui a fait le rapprochement et m’aaverti.» Pour ces faits, l’auteur pré-sumé passe quelques heures engarde à vue. En mars 2015, enfin,une nouvelle plainte, images devidéosurveillance à l’appui, est clas-sée sans suite par le procureur deNancy, qui n’a pas souhaité nouscommenter cette décision.

«Lenteur de la justice»Cet individu que Thomas met en

cause, metronews est parvenu à leretrouver. Joint par téléphone, il ditavoir connu le jeune homme «il y alongtemps », mais se défend etrépète : «Je n’ai rien à voir avec cetteaffaire. C’est un peu facile d’accuserles gens comme ça.»

Mais, pourquoi cette affaire, encours depuis deux ans et demi, netrouve-t-elle aucune issue juri-dique ? Contactée, l’avocate de Tho-mas blâme « la lenteur de la jus-tice » et envisage de déposerplainte. Pour la victime, cela ne faitpas de doute : «Je suis persuadé quecet homme a des amis parmi lesofficiers », avance-t-il. Quant à lapolice de Nancy, elle décrit « undossier ambigu », précisant quel’enquête est bel et bien en cours.En attendant, Thomas ne demandequ’une chose. Que cette «situationabominable», trouve un terme. Etqu’il puisse, enfin, retrouver unevie un tant soit peu sereine.

§anaïs condomines

La maison de Thomas a été dégradée à de nombreuses reprises. DR

Etats-UnisL’Obamacare validée hier par laCour suprême. Le président amé-ricain a immédiatement salué cettedécision, qui confirme cette réfomedu système de santé. «Cette loi fonc-tionne, et elle va continuer à fonc-tionner», a assuré Barack Obama, enappelant ses adversaires républi-cains à cesser leurs attaques contrel’« Obamacare » pour des raisonspolitiques.

GrèceNouvel échec à Bruxelles. Lesministres des Finances de la zoneeuro ne sont toujours pas parvenusà un accord pour reprendre le ren-flouement de la Grèce et ont ajournéune énième fois leurs discussions.Le temps presse néanmoins, car ilne reste que quatre jours avant unpossible défaut de paiement dupays. La prochaine réunion devraitavoir lieu demain.

EN BREF

«C’était à devenir fou.Il sonnait tous les soirsà ma porte.»THomas. *Le prénom a été modifié

La victime a passécinq jours en hôpital

psychatrique.

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10 ACTU vendredi 26 juin 2015www.metronews.fr

la citation«Cette questionne se pose pas»Manuel Valls. Réagissant à la demanded’asile de Julian Assange, le Premierministre s’est montré catégorique hier.Le fondateur deWikiLeaks est actuellementréfugié à l’ambassade d’Equateur à Londres.

le chiffre

4,4 milliardsNépal. C’est, en dollars, le montant que lesdonateurs internationaux, Inde et Chineen tête, ont promis hier d’octroyer pour lareconstruction du pays. Le gouvernementnépalais a, de son côté, promis une« tolérance zéro» envers la corruption.

le départ

le député Noguès quitte le PSPolitique. Le parlementaire frondeurdu Morbihan a annoncé son intentionde quitter un parti dans lequel il ne se

reconnaît plus. « Je ne croisplus que le PS, en tantque structure politique,puisse être le moteurd’un nouveau départ», acommenté Philippe Noguès.

le fait divers

La mairie de Besançon en flammesIncendie. Un homme, «bien connu» desservices de police, a provoqué un incendievolontaire dans l’hôtel de ville de Besançon(Doubs), hier à la mi-journée, en lançantdeux cocktails Molotov. Il a été interpellépeu après mais ses motivations restent,pour l’heure, inconnues.

le procès

Le corps détesté de Dominique CottrezJustice. Elle est arrivée tremblante à la cour d’assises de Douai,des larmes sur ses joues roses et dodues. Accusée d’un octupleinfanticide, Dominique Cottrez s’est assise, a baissé la têteet a refermé son gilet pour tenter de cacher ce corps tantdétesté. «A l’école, j’étais déjà à l’écart. Les autres élèves mefaisaient des remarques sur mon physique, se moquaient,raconte l’accusée. Même les instituteurs. » Un rapportconflictuel au corps évoqué dès les premières minutes deson audition et qui reviendra tout au long de son récit.«Combien pesez-vous aujourd’hui ?» interroge la présidente.«160 kilos», répond l’accusée gênée. Une obésité qui a renduses grossesses clandestines indécelables.§Maud Vallereau

uN jourdaNs l’actu

Expliquez-nous…l’ambassade des Etats-UnischroniqueEn pleine affaire d’écoutes améri-caines sur 3 présidents français,France Info s’intéresse à l’ambas-sade américaine à Paris. Cette der-nière se trouve au coin nord-ouestde la place de la Concorde, à300 mètres du Palais de l’Elysée.

sécuritéLe bâtiment est protégé à l’exté-rieur par les forces de l’ordre fran-çaises. A l’intérieur, le corps desMarines assure la sécurité. Dans lebâtiment, les téléphones mobiles,les tablettes ou les ordinateursportables sont interdits.

rôleL’ambassade représente les Etats-Unis en France, délivre des visas,assiste les ressortissants améri-cains en France et informe songouvernement de ce qui se passeen France.

espionnageSelon Libération, le dernier étage del’ambassade américaine abrite unestation d’écoute de télécommuni-cations pour la NSA et la CIA.

une femme à l’ambassadeL’ambassadrice Jane Hartley, unedémocrate de 65 ans, a été nom-mée par Barack Obama il y amoins d’un an.

récompenseLe poste d’ambassadeur enFrance est un poste prestigieux,très convoité. Et Jane Hartley l’aeu en récompense pour son rôledans le financement des cam-pagnes électorales de BarackObama.§

« Expliquez-nous »,la chronique de GéraldRoux, est à écouter tousles jours sur France Infoà 5h42, 7h 12, 9h38ou sur Franceinfo.fr

dominique cottrez, hier

aux assises de douai. AFP

12 ACTU vendredi 26 juin 2015www.metronews.fr

muryel jappont

C’ est vêtue d’une simple tenue de run-ning (tee-shirt, corsaire et baskets) quej’ai pris le départ d’une escapade dans

les calanques de Cassis, organisée par Decath-lon. Le petit groupe de volontaires, composéde sportifs mais pas uniquement, s’est élancéjoyeusement de Port-Pin. Très vite, les sentiersdu parc naturel se sont mis à grimper. Qu’im-porte, je suis passée en mode marche active.Ici, marcher ou courir, c’est au choix, et lechronomètre n’est pas une motivation.En direction d’En-Vau, entre roches et pins,

les pauses se sont multipliées à l’envi. Toutesles excuses étaient bonnes pour reprendre sonsouffle, immortaliser une vue incroyable ouécouter les anecdotes de nos accompagnateurs

Jean-Marie Gueye et Bernard Thomas, swi-mrunners de longue date, sur notre terrain dejeu du jour. Au détour d’un chemin rocailleux,j’ai découvert, non sans plaisir, le spot oùtoute l’équipe se mettra à l’eau quelquesmètres plus bas. Une fraction de seconde, jeme suis demandé comment j’allais rejoindrela plage avec mes baskets aux pieds.

300 mètres de natationLa température de l’eau frisait à peine les

15 °C, bien loin des 28 °C des piscines munici-pales. J’ai enfilé mon bonnet et chaussé meslunettes, et, en un clin d’oeil, j’étais dans cetteeau turquoise qui m’avait fait envie depuis deskilomètres. C’était parti pour 300mètres. Entredeux respirations, j’ai pu admirer les falaisesà pic et sourire à l’idée de nager, finalementavec facilité. J’en ai même oublié mes baskets.Enfin, la plage. A peine le temps d’enlever bon-net et lunettes, que je repartais, en petites fou-lées, avec le groupe, sous l’œil étonné des habi-tués allongés sur leurs serviettes. Trois kilo-mètres plus loin, retour à l’eau. Le plaisir depasser de la terre à la mer a persisté tout aulong des trois heures d’escapade.

Pour s’adonner à ce sport, ouvert à tous,en mode découverte, nul besoin d’être untraileur ou un nageur hors pair. A chacunde choisir, en toute liberté, la distance àparcourir. Sur terre, la marche et la coursefont bon ménage et en mer, rien ne vousempêche de passer de la brasse au doscrawlé, pour admirer le paysage soustoutes ces facettes. A tester entre amis(sportifs ou pas) ou en famille dès cetété !§

La course où tout baigneTENDANCE. Le « swimrun» est unnouveau sport qui débarque en France.TEST. Une journaliste de Metronewss’est essayé à cette activité dont le butdu jeu est d’alterner course à piedet natation.

Courir ou marcher ? a certains endroits,

je ne me suis pas posé la question. DR

UN SPORT SCANDINAVE

En Suède, pays d’origine, ce sport se pratiqueen compétition depuis 2006. Et dans lemonde des «swimrunneurs», l’Ötillö Race,(course d’île en île), qui se déroule le 7 sep-tembre prochain, est la course de référence.Débutants s’abstenir. Pour franchir la ligne,chaque équipe de deux concurrent(e)s doit,à travers les archipels suédois, parcourir65 kilomètres de course à pied et 10 kilo-mètres de natation avec son matériel (pla-quettes, pull-boy, palmes et baskets).

au final, nager tout habillé et avec ses baskets,

c’est étonnant mais fun. B. FaBLet

trail ou escalade, la frontière a été mince plus

d’une fois. les calanques se méritent. DR

après 4 kilomètres à arpenter les sentiers,

l’heure de la baignade a sonné. B. FaBLet

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vendredi 26 juin 2015www.metronews.fr14 AU QUOTIDIEN #évasion

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2Vous avez toujoursrêvé de la planchevolante de MartyMcFly ? Ce prototypede Lexus pourraitbien matérialiservotre fantasme.

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jean-Bernard Carillet

La baie de FundyVous étiez impressionné par Saint-Malo et ses « grandes » marées ?Vous aurez le souffle court face à labaie de Fundy et à l’amplitude deses marées, hautes de quatreétages. On vient de loin pour voirce spectacle grandiose, du haut debelvédères aménagés. Mais le mustreste Hopewell Rocks, un imposantensemble de rochers sculptés parl’érosion, laissés à nu à maréebasse.Lorsque la marée remonte, chan-

gement de décor : on peut évoluerle long du rivage en kayak et pas-ser sous d’immenses archesrocheuses. Au dîner, faites-vousplaisir avec un délicieux homardou un crabe des neiges, les spécia-lités culinaires de la province.

St. andrewS-by-the-SeaCette coquette station balnéaire aubord de la baie de Fundy est un lieude villégiature très couru, avec desgaleries d’art, des boutiques colo-rées, des restaurants de fruits demer et des hôtels de charme. Demi-juin à octobre, c’est aussi le point dedépart pour les sorties d’observationdes baleines et des cachalots. Pardizaines, les cétacés viennent sereproduire autour des îles sauvagesau large de St. Andrews. De nom-breux prestataires organisent dessorties encadrées qui permettent des’approcher de ces impressionnantsanimaux. Les phoques sont égale-ment de la partie.

La péninSuLe acadienneIci, on parle français, avec unaccent reconnaissable entre tous.Ce promontoire qui s’avance dans

le golfe du Saint-Laurent est uneterre francophone. Celle des Aca-diens, des descendants d’Angevins,Poitevins et Bretons. Les noms desvillages – Caraquet, Bertrand, Tra-cadie-Sheila – fleurent bon le ter-roir français.Plongez-vous dans l’ambiance de

l’Acadie d’antan au Village histo-rique acadien, un site authen-tique qui reflète la vie des Aca-diens de 1770 à 1949. Plus de40 bâtiments originaux sont habi-tés par des interprètes en cos-tume d’époque qui font revivreles coutumes ancestrales et lesmétiers traditionnels.Au centre marin de Shippagan,

vous découvrirez l’exceptionnelécosystème du golfe du Saint-Laurent, riche en dizaine d’es-pèces, dont le homard. Continuezjusqu’à l’île Miscou et son phareen bois de 1856, au terminus de laroute. C’est le bout du monde !

Le parc de KouchibouguacLa force du Nouveau-Brunswick,c’est sa nature intacte. Nulle part

elle n’est mieux préservée que dansce parc national, une mosaïquecomposée de tourbières, de maraissalés, de forêts profondes sillon-nées de sentiers de randonnée oude VTT, d’îlots peuplés de milliersde sternes, de lagunes frangées deplages de sable clair (on peut mêmese baigner en été !) et de dunes surlesquelles sont alanguis des cen-taines de phoques gris que l’onpeut approcher en canoë. Jouez lesexplorateurs et passez la nuit sousune tente, en forêt. Avec un peu dechance, vous pourrez même croiserdes ours noirs curieux ou unénorme orignal.§

paySageS. Dans le nord-est du Canada, cette province voisinedu Québec offre un exceptionnel cocktail de nature.patrimoine. Cette terre sauvage est également le berceaude l’Acadie, une terre francophone riche d’une culture unique.

l’hospitalité acadienne et les panoramas spectaculaires

de la baie de Fundy valent sans aucun doute qu’on passe

quelques jours au nouveau-Brunswick. photos : DR

nouveau-Brunswick

Le Canada grandeur nature

pratiqueS’y rendre. Air Canada assureun vol quotidien de Parisà destination de Moncton auNouveau-Brunswick avec escaleà Montréal, à partir de 690 €.aircanada.comS’informer.tourismenouveaubrunswick.frLire. Guide Lonely Planet Canada.

AU QUOTIDIENvendredi 26 juin 2015www.metronews.fr 15#évasionAU QUOTIDIEN

retrouvezl’ensemble des photos surmetronews.fr/high-tech/

Le désert algérien depuis l’espace.

Samantha CriStoforetti/eSa/naSa

DIAPORAMALes plus bellesimagesde l’espace«Le temps et l’espace sont infinis,et pourtant on n’en a jamais assez»,écrivait Sir William thomson, aussi connusous le nom de Lord Kelvin, un physicienbritannique d’origine irlandaise qui vécutau XiXe siècle. Prenez donc un peude votre temps pour admirer ces sublimesphotos de l’espace.Qu’elles représentent une nébuleuselointaine photographiée par le télescopespatial hubble (1), un détail de la côtenéo-zélandaise vue par un astronautecanadien (2), la courbure de la terreet son atmosphère observée depuisla Station spatiale internationale (3)ou la spectaculaire collision entredeux galaxies (4), ces images vontvous couper le souffle.

PhotoS : naSa/eSa3 4

1 2

16 CULTURE vendredi 26 juin 2015www.metronews.fr

sortie. Son album Négritude, un disque très politique,est l’une des perles rap du moment.interview. Invité d’honneur du 10e festival Paris Hip-Hop,Youssoupha s’est confié àmetronews.

Musique

«Le rapunderground,c’estmort»

Youssoupha : trop ghetto

pour le showbiz ?

PROPOS RECUEILLIS PARjérôMe verMelin

Trois ans se sont écoulés entreNoir Désir et Négritude. C’estindispensable pour avoir denouvelles histoires à raconter ?C’est vrai que j’aime prendre le

temps. On est dans une époque oùon demande aux artistes de fairela course. Moi j’ai besoin de vivredes choses. Et puis avec Noir Désir,j’ai remporté mon premier succèspopulaire [plus de 100 000 exem-plaires vendus, ndlr]. Quoi qu’onen dise, ça change les gens. Pasforcément en mal, hein. Mais j’aivécu des émotions, des situationsenrichissantes et nouvelles. Sur lachanson « Memento », je dis :«Avant je mangeais aux Restos ducœur, maintenant je traîne auxEnfoirés ». Puis, « Je suis tropghetto pour le showbiz, mais j’suis

trop riche pour traîner dans unhall ».La Négritude, c’est un courantfort, porté par des écrivains noirscomme Césaire ou Senghor.Qu’est-ce que ça signifie pour vousdans la France d’aujourd’hui ?La négritude, c’est une identité,

une différence dont j’ai prisconscience en vivant en France,moi qui suis né à Kinshasa. J’aigrandi là-bas et c’est en arrivantici que j’ai découvert les Portugais,les Algériens, les Polonais, les Ita-liens et les Français de souche. Cesdifférences-là m’ont enrichi. Et jetrouve bizarre qu’aujourd’hui cepays essaie de les gommer, destandardiser les gens par l’assimi-lation. Comme ce fameux débatsur l’identité nationale. Moi jetrouve que ma différence enrichitla France et que la différence desautres m’enrichit moi. La négri-

tude, elle nous tire vers le haut.Sur «Où est l’amour?», vous dites«Mon album n’est pas l’disquede l’année, c’est déjà l’disquede l’année prochaine»...C’est une manière de faire un

pied de nez aux tendances dumoment. Il y a sans cesse des sonsqui cartonnent mais si je ne saispas les faire, je ne les fais pas.Quitte à ne pas être à la mode.Je préfère qu’elle se fasse sansmoi. Parce que, de toute façon,on revient toujours aux classiques,quels que soient les genresmusicaux.Vous vous produisez dans le cadredu festival Paris Hip-Hop aumoment où de nombreux rappeursse classent au sommet des ventes.Est-ce que le genre est enfindevenu grand public ?Le rap underground, c’est mort.

Quand effectivement les albumsse classent n°1, qu’on fait desZénith, des Bercy, des tournées, ilfaut ouvrir les yeux. Souvent lesinstitutions ne le prennent pas suf-fisamment en compte. On estencore parfois traités de manière

marginale. Même nous les rap-peurs nous croyons encore «alter-natifs » alors qu’en réalité ons’adresse au plus grand nombre.C’est parce que le rap est devenugrand public que MarionMaréchal-Le Pen peut se déclarerfan de Youssoupha [au cours d’uneinterview parue dans Charles] ?Elle écoute la musique de son

époque, celle des jeunes de sonâge. Certains me disent que c’estun coup de com. Mais elle estpeut-être vraiment fan de rap.Peut-être même que c’est sa pos-ture Front national qui est uncoup de com. Qu’en réalité ellesort avec un renoi et qu’elle n’osepas le dire à son grand-père ![rires].Si vous vous retrouviez face à elle,vous lui diriez quoi ?J’irais lui parler. Je serais curieux

de savoir ce qu’elle fait du rap, cequ’elle aime du rap. Parce que çane servirait à rien qu’on parle poli-tique non ?§

retrouveztous Ces suJets surmetronews.fr/culture

CINÉMA Les superhéros ne sont pasprès de quitter les grands écrans. Alorsque TomHopper vient de décrocher le rôlede Spider-Man,metronews fait le pointsur ceux qui arrivent et ceux qui restent.

sur

3 ParanormalActivity 5 :angoisse assurée.

Brigitte, Izia, TheVaccines... vontenchanter Solidays.

ENIMAGES

Youssoupha se produira le 4 juillet à 17 heuresdevant la mairie de Clichy-Sous-Bois, dans le cadredes 10 ans de Paris Hip-Hop. Concert gratuit.

17CULTUREvendredi 26 juin 2015www.metronews.fr

Jehro, le retour duchanteur vagabondMusiqueUne invitation au voyage. Comme lepoème de Charles Baudelaire, Jehronous emmène dans un ailleurs para-disiaque avec Bohemian Soul Songs,son nouvel album, trois ans aprèsune Victoire de la musique glanéepour Cantina Paradise. Jehro, c’est ladouceur incarnée. Un visage pai-sible, un timbre assuré, une bontéqui se traduit en musique par desmélodies soyeuses. Et une ouvertured’esprit sans bornes qui fait de luiun esprit bohème sans attache.«Avecma voix, certains pensent queje suis black, brésilien ou espagnol,assure le chanteur. J’utilise les lan-gues comme un pinceau sur unepalette, c’est une façon empiriquede faire de la musique.»

Entre soul, latino et reggaeJérôme Cotta est né à Marseille, il

y a 50 ans. Très vite, il se prend d’ad-miration pour BobMarley et MarvinGaye, et adopte un répertoirenomade, entre soul, latino et reg-gae. «Pour moi, la musique est untissu culturel dans lequel toutes lescultures se mélangent. On peutentendre les idées, les joies et lespeines de chacun.»Le point culminant de sa carrière?

Le tube surprise «Everything», com-plainte entêtante au refrain irrésis-tible qui a marqué l’année 2008,

alors qu’elle était fabriquée avec lesmoyens du bord. «On avait enregis-tré le titre à la cool dans mon petitvillage de Cotignac, et il avait étéenvoyé aux radios alors qu’il n’étaitmême pas fini. C’est devenu un trucincroyable grâce à Nova. J’aime lefait que ça puisse bien se passerhors des recettes de cuisine.» Résul-tat : 150 000 exemplaires écouléspour son premier album en langueanglaise.

Solaire et engagéHuit ans plus tard, Jehro illumine

l’été avec un troisième album pla-nant enregistré outre-Atlantique.«Les Américains travaillent davan-tage sur la matière émotionnelled’une chanson, ils construisent laformemusicale autour. Ça m’a aidéà me mettre dans le bain. » Undisque qui multiplie les petitsmoments de bonheur absolu, à l’ins-tar du jazzy «On my own» ou del’incroyable «Almost there ». Unalbum gorgé de soleil qui divulgueun message plus politique qu’il n’yparaît, comme avec l’hymne anti-capitaliste «How long». «La musiqueest un outil qui fait oublier les pro-blèmes et les conflits, passer unmoment agréable et profond »,assure-t-il. La nouvelle définition dubonheur ?

§boris taMpigny

Jehro, 50 ans, signe un retour solaire

avec un 3e album aux mélodies revigorantes

et aux textes fédérateurs.MathiEU Bitton

18 CULTURE vendredi 26 juin 2015www.metronews.fr

SOSElle a vraiment mal choisi sonjour. Courtney Love est arrivée hiermatin à l’aéroport de Roissy. Alorsque la veuve de Kurt Cobain tentaitde rejoindre Paris à bord d’un Uber,son véhicule a été pris d’assaut parles taxis qui manifestaient. «Fran-çois Hollande, où est la putain depolice ??? Ramène tes fesses à l’aéro-port», a-t-elle twitté.

AdaptationIl y a du «Okay» dans l’air. Leshéros de la saga Les Visiteurs vont(aussi) faire leur retour à la télévi-sion. Alors que Jean-Marie Poirétourne actuellement un troisièmevolet pour le cinéma, les studiosGaumont ont expliqué qu’ils plan-chaient actuellement sur une adap-tation en série de ce film culte.

Case prisonRick Ross dans de sales draps.Le rappeur floridien a été arrêté parla police de Fayetteville, en Géorgie.Il est accusé d’avoir frappé à coups

de pistolet et d’avoir séquestré unouvrier travaillant dans l’une de sesrésidences.

AïeC’est un spectaculaire accidentdu travail. Shia LaBeouf s’estblessé mercredi lors du tournaged’American Honey, son prochainfilm, qui se déroule dans le Dakotadu Nord. Sa tête est passée à traversune vitre, lui laissant de profondescoupures. Il s’en est finalement sortiavec 20 points de suture et unedizaine d’agrafes sur la tête et à lamain droite.

L’acteur américain Shia LaBeouf. sipa

EN BREF RedouanneHarjane à la folieChroniquesi Redouanne Harjane était un objet, ilserait un chapeau. Celui qu’il nequitte jamais, à la scène comme à laville. S’il était un instrument demusique, il serait cette guitare quil’accompagne jusque dans ses spec-tacles. Et s’il n’avait pas été humo-riste, il aurait pu être musicien destudio, «tu sais, les mecs qui jouentderrière Patricia Kaas». Comme elle,il est de l’Est. «Je représente la Lor-raine sans la quiche. » A 31 ans,Redouanne Harjane fait partie decette jeune garde de l’humour, nour-rie à la pizza lors de scènes ouvertesdans les bars, et élevée au JamelComedy Club. Aujourd’hui, il pro-pose son propre spectacle : «Le futurc’est plus comme avant ». Sonhumour à lui est un mélange d’ab-surde et de surréalisme, entre chan-sons à texte et questions existen-tielles. Son costume de scène seraitparfait pour unmariage s’il n’y avaittoutes ces épingles à nourrice. Il y aune cohérence dans son absurdité

qui se retrouve jusque dans l’exercicede l’interview. On le joue alors àfond. Combien y a-t-il de personnesdans sa tête? «Ça dépend de l’ordon-nance.» Pourquoi ne joue-t-il quetrois accords alors qu’il a une vraieformation de bassiste jazz? «Il fautfaire croire qu’on sait pas faire pourmieux faire.» Ce qu’il cache sous sonchapeau ? «Ma kippa.»Mais qui est-ilau fond ? «Steven Seagal.» Pas dedoute, Redouanne Harjane a ungrain. La folie lui va si bien.§

L’humoriste Redouanne Harjane. sipa

Retrouvezaïda Touihri dans« Grand public »ce soir à 20 h 30sur France 2.

vendredi 26 juin 2015www.metronews.fr médias 19

20.55 Jeu

Koh-LantaPrésentation :Denis Brogniart.

23.05 Qui veut épousermon fils ? Téléréalité.Présentation : Elsa Fayer.1.50 L’affichede la semaineMagazine.2.25 50mn InsideMagazine. Présentation :Sandrine Quétieret Nikos Aliagas.

20.55 Film

Les vacancesdu Petit NicolasComédie de LaurentTirard. 2014. Fr. 97 mn.Avec Mathéo Boisselier,Valérie Lemercier.

22.35 Les Francis Comédiede Fabrice Begotti. 2013.Fr. 85 mn. Avec L. Gautry0.00Une rencontreComédie romantique de L.Azuelos. 2013. Fr. 79 mn.

20.55 Divertissement

Le plus grand cabaretdu mondePrésentation :Patrick Sébastien.

23.15 Grand public -Grand formatMagazine.«Littérature : la plumefrançaise». Présentation :Aïda Touihri.0.55 Envoyé spécialMagazine. Présentation :G. Chenu et F. Joly.

20.50 Magazine

ThalassaPrésentation :Georges Pernoud.«Alpes-Maritimes, entremer et montagne».

22.55 Soir/323.30 Enquêtes de régionsMagazine.0.25 Doc 24Magazine.1.15 Libre courtMagazine.«Diversités».2.05Midi en FranceMag.

20.50 Téléfilm

Deux sœursDramatique de Anne Wild.2013. All. VM. 80mn.Avec Maria Schrader, FelixSchmidt-Knopp.

22.10 Alerteaux moustiques !Documentaire. 2015.23.05 L’homme au harponDocumentaire. 2015.0.25 Court-circuitMagazine.

20.55 Série

NCIS : Nouvelle-Orléans«Jusqu’à quel point ?».Avec Scott Bakula, ZoeMcLellan, Shalita Grant.

21.45 NCIS : Nouvelle-Orléans Série. «Ma ville».22.40 NCIS Série.«Les super-héros de la vieréelle». - «La veuve noire» -«La chimère» - «Requiem».AvecMarkHarmon,MichaelWeatherly.

TMC NT1 HD1 FRANCE 4

FRANCE 5 D8 W9 NUMÉRO 23

20.50 Les experts : Miami Série.«Protection rapprochée» - «Intrusion» -«Belle de nuit» - «Paparazzi» - «Le fan».Avec David Caruso, Emily Procter.1.20 Émissions de la nuit

20.50 C’est quoi l’amour ?Magazine. «Obésité, surpoids» -«Mamans différentes» - «Les femmeset leurs corps». Présentation :Bénédicte Le Chatelier.

20.50 Aveugle mais pas trop Comédiedramatique de Charlotte Brandström.2009. Fr. 95 mn. Avec Bernard Le Coq.22.40 Les frangines Comédie de LaurenceKatrian. 2002. Fr. 90 mn.

20.50 Brooklyn Nine-Nine Série.«Thanksgiving» - «Le garde du corps» -«Le voleur de Pontiac» - «Le pari».Avec Andy Samberg, Stéphanie Beatriz.22.15 Lazy Company Série.

20.40 Les dessous de Série documentaire.«San Francisco, la ville qui tremble».21.25 Le Sphinx révélé Série doc.22.15 C dans l’airMagazine.23.25 Carnets d’Asie Série documentaire.

20.55 Les caméras planquées de FrançoisDamiens en Corse Divertissement.Présentation : François Damiens.22.50 Le meilleur des caméras planquéesde François Damiens Divertissement.

20.50 Enquête d’actionMagazine.«Quand les délinquants défient la police :interventions sensibles à Paris».21.50 Football Coupe dumondeféminine. Quarts de finale.

20.45 X Factor UK Téléréalité.«Prime 1» - «Prime 1 : les performances».Présentation : Dermot O’Leary.23.45 Face Off Téléréalité.2.05 L.A. Ink Téléréalité.

vendredi 26 juin 2015www.metronews.fr20 SPORTS

emmanuel bousquet

l’ histoire d’amour entre lesBleues et les Français n’estpas une passade d’été.

Depuis qu’elle est née en Alle-magne en 2011 avec une demi-finale du Mondial, la flamme avivoté. Des 30 000 joueuses de footlicenciées il y a quatre ans à la FFF,elles sont tranquillement passéesà 85 000. Mais, jusque-là, les ébatsne duraient que le temps d’unecompétition.Cette fois-ci, le soufflé a toutes

les chances de ne pas retomber.Pour preuve, le succès d’audiencehistorique enregistré par les diffu-seurs en dépit d’un décalagehoraire défavorable (22 heures,heure française) : 2,8 millions detéléspectateurs en moyenne lorsde la victoire sur la Corée du Norden 8es de finale, dimanche dernier,avec un pic à 3,8 ! «C’est au-delàde nos espérances. Nous avions laconviction forte que lesport féminin montaiten puissance et on sen-tait qu’il y avait de plus en plusd’affection pour le foot en particu-lier. Avec ces scores auxquels onn’est pas habitués sur les chaînesTNT, on constate que le foot fémi-nin a de la valeur et il le prouve »,s’enthousiasme Jérôme Fouqueray,le directeur général de W9, qui,avec des droits TV estimés à800 000 euros, a réalisé un boncoup : «Si c’est rentable économi-

quement ? On fera le bilan unefois le Mondial fini. Mais ce que jesais déjà, c’est que les retombéesen termes d’image sont très posi-tives.» Car tout le monde aime cesBleues.

Un intérêt qui ne se dément pasEt, entre le rendez-vous déjà fixé

avec elles aux JO de Rio l’an pro-chain et la Coupe du monde orga-nisée dans quatre ans en France,l’idylle n’est pas près de s’essouf-fler. «Cet intérêt n’est plus un phé-nomène temporaire, il faut rappe-ler que 44 % des Français déclarents’y intéresser , constate LaurentMartinez, directeur d’étude pourKantarsport, spécialiste des retom-bées médiatiques dans le domainedu sport. Et le niveau d’intérêtprogresse fortement à l’approchedes grandes compétitions interna-tionales. Au point que, quand lesrésultats sont là, le football peutdevenir le principal sujet de

conve r s a t i on aubureau ou devant lamachine à café. »

Ces derniers temps, l’intérêtpour le football masculin est«resté stable entre chaque compé-tion internationale (52 % des Fran-çais s’intéressent aux Bleus), pen-dant que celui pour le footballféminin enregistrait une progres-sion lente et continue », noteLaurent Martinez.Une victoire ce soir face à l’Alle-

magne, meilleure nation du

monde chez les filles, donneraitun vrai coup d’accélérateur à ladiscipline. Joignant l’utile àl’agréable, elle « vengerait » aussiles garçons, éliminés l’an dernierpar la Mannschaft en quarts definale du Mondial brésilien.§

TEST. La belle aventure des Bleues au Canada se poursuit ce soiravec un quart de finale qui s’annonce ardu face à l’Allemagne.AFFECTION. En jeu, une place en demi-finale du Mondial.Et surtout, une place à part dans le cœur des Français.

Football feminin Equipe de France

Pourvu que ça dure !

elodie thomis dynamise l’attaque des bleues depuis le début dumondial.NICHOLAS KAMM/AFP

Basket L’équipe de France féminine s’estimposée sur le fil en quarts de finale de l’Euroface à la Russie, sur le score de 77 à 74.Les Bleues affrontent l’Espagne, tenante du titre,en demi-finale, aujourd’hui.

Quand les Zidane,père et fils, mettentdes freestyleursau supplice ça vautle coup d’œil.

sur

4VIDéo

RETROUVEZ ALLEMAGNE -FRANCE, ce soir à 22 heuressur W9 et Eurosport

Les quarts de finale

PROGRAMMEcE soirAllemagne - France.....................................22 heuresChine - Etats-Unis ............................................. 1 h 30samEdiAustralie - Japon .........................................22 heuresAngleterre - Canada.......................................... 1 h 30

SPORTSvendredi 26 juin 2015www.metronews.fr 21

Les coachs, l’autre mercatoFootballOn parle beaucoup, ces jours-ci, dumercato des joueurs. Celui desentraîneurs est souvent passé soussilence. Pourtant, entre les appelsdu pied de Raymond Domenechpour reprendre du service, la pro-longation inespérée d’AntoineKombouaré au RC Lens (L2), lesatermoiements de Marcelo Bielsaà Marseille ou le licenciement pro-grammé de Pascal Dupraz à Evian(L2), le jeu des bancs musicaux batdéjà son plein. Un marché très sin-

gulier qu’il convient, aussi, dedécrypter.«On ne gère pas du tout un entraî-

neur de la même manière qu’unjoueur, explique à metronews Sté-phane Courbis, l’agent de WillySagnol, d’Alain Casanova et de sonpère Rolland. Dans le cas d’uncoach, il faut anticiper tous lesbesoins du club. Les deux partiesdoivent parfaitement coller.» Pourla simple et bonne raison que,quand le joueur doit s’intégrerpour apporter une valeur ajoutée,

le technicien doit, lui, diriger pourharmoniser un ensemble qu’il n’asouvent pas choisi.

Un marché moins « sexy»Reste que, si l’on excepte les

stars telles que José Mourinho ouPep Guardiola, la fonction n’estpas très sexy. Comment un repré-sentant s’y prend-il pour négocierun contrat, c’est-à-dire chiffrer lescompétences d’un coach commeSagnol, qui n’a pas le moindre pal-marès à faire valoir ? «Je savais par

Laurent Bourgnon porté disparuVoileIl a été l’un des grands noms de la voiledans les années 1990. Le navigateurfranco-suisse Laurent Bourgnon estporté disparu depuis hier après uneplongée dans l’archipel des Tuamotu(Polynésie française). Le double vain-queur de la Route du Rhum effec-tuait une croisière privée sur son voi-lier avec plusieurs passagers. Ilsavaient choisi de plonger près deToau, un atoll proche de Fakarava,qui compte parmi les sites les plusrenommés au monde. A l’issue decette plongée, les autres passagers dubateau l’ont attendu en vain.Agé de 49 ans et retiré des courses

en mer depuis plusieurs années,Bourgnon avait l’un des plus beauxpalmarès de la voile hauturière : Soli-taire du Figaro en 1988, TransatJacques-Vabre en 1995, multiplechampion du monde de course aularge… Bourgnon est unanimementconsidéré comme surdoué dans lemonde des «voileux». Mais ses pas-sions ne se limitent pas à la mer :

pilote d’avion, d’ULM et d’hélicop-tère, ingénieur et coureur automo-bile, il est un touche-à-tout de talent.Son frère, Yvan Bourgnon, naviga-

teur lui aussi, a indiqué hier qu’il serendait en Polynésie française pourparticiper aux recherches. Lui neveut pas perdre espoir : « Laurent estun combattant, je sais qu’il estcapable de tenir plusieurs jours à ladérive en pleine mer. » §E. B.

Laurent Bourgnon en 2003.MARCEL MOCHET/AFP

CyclismeJérôme Coppel, première. Le cou-reur de l’équipe IAM est devenuchampion de France du contre-la-montre en devançant Stéphane Ros-setto (Cofidis) et Sylvain Chavanel(IAM), le tenant du titre, hier àChantonnay. Déjà sacré contre lechrono chez les juniors et en espoirs,Coppel décroche à 28 ans son pre-mier titre chez l’élite.

TransfertDu neuf à Lille. Lemilieu de terrainoffensif de l’OGC Nice Eric Bauthéacet le solide défenseur de Bursaspor(Turquie) Renato Civelli ont signé auLosc, a-t-on appris hier. Le premier,auteur de 8 buts la saison dernière,s’est engagé pour trois ans contre uneindemnité de 2,4millions d’euros. Ledeuxième, arrivé en fin de contrat,aura pour objectif de remplacerSimon Kjaer, parti à Fenerbahce.

TransfertMarco Simone à Tours. L’entraî-neur italien, 46 ans, a été officielle-

ment nommé à la tête de l’équipetourangelle hier. L’ancien joueur duPSG et de Monaco, entraîneur deMonaco en Ligue 2 de septembre 2011à mai 2012, fait son retour en Franceaprès unpassage à Lausanne (Suisse).

Basket-ballVincent Collet livre sa liste.Mou-hammadou Jaiteh (Nanterre) est laseule surprise dans le groupe de16 joueurs qui débutera la préparationà l’Euro le 20 juillet. Le jeune intérieura été préféré à Ian Mahinmi, KévinSéraphin ou Ali Traoré. L’entraîneurdes Bleus devra limiter son choix à12 hommes pour la compétition, quise jouera du 5 au 20 septembre.

Marco Simone a entraîné

Monaco en 2011-2012. VALERY HACHE/AFP

EN BREF

exemple très bien combiengagnait Francis Gillot [son prédé-cesseur, ndlr]. Ça m’a donné unebase de travail pour Willy, déve-loppe Courbis. Il faut avoir unréseau, de bons contacts, savoir cequi se fait et ce qui ne se fait pas.Je connaissais aussi le budget deBordeaux pour son entraîneur. »L’autre aspect, souvent méconnu,

du travail d’agent, est celui de lacommunication. Sagnol, emportédans un ouragan après ses propossur «le joueur typique africain» ennovembre 2014, a payé pour l’ap-prendre. «La seule façon de mettreen garde, c’est de donner desconseils, mais l’idée n’est pas nonplus de changer les personnalités,juste de donner du recul, nuanceCourbis. Le foot est devenu telle-ment lisse qu’on se fait chier. Aumoins, les conférences de presse demon père et de Willy sont vivantes.Le problème n’est pas ce qu’on ditmais la façon dont on le dit. Il n’ya rien à perdre à être franc, quitteà sortir quelques conneries. » Unluxe que les joueurs ne peuvent passe payer. §haMza hizzir

antoine

Kombouaré.

PHOTOs AFP

Willy Sagnol et

roland Courbis.

Marcelo Bielsa et Pascal Dupraz.

22 vendredi 26 juin 2015www.metronews.frdétente

BélierDes milliers de projets trottentdans votre tête et vous réfléchissezsur le moyen de les mettre en œuvre.

TaureauVous n’arrivez pas à faire faceaux conflits qui se déroulent sousvotre toit. Résolvez vos problèmes.

GémeauxVous partez en quête de l’amourdans des endroits que vous n’avezpas l’habitude de fréquenter.

CancerNe vous méfiez pas de toutet de tout le monde. Ayez confianceen la gentillesse des autres.

LionVous êtes épuisé(e). Vous passezla journée chez vous en attendantdes jours meilleurs.

ViergeLes résultats ne sont pas forcémentau rendez-vous mais vos supérieursapprécient votre volonté.

BalanceVous n’êtes pas avare de sourires.Vous êtes bienveillant(e) et votreassurance réconforte vos proches.

ScorpionVotre conjoint a du mal à supportervos absences. Votre travail prendtrop de place dans votre vie.

SagittaireDébrouillard(e), vous n’avez besoinde personne. Votre indépendancedonne du courage aux autres.

CapricorneVous n’avez pas tous les outilspour mener à bien votre projet, maisvous arrivez à le rendre crédible.

VerseauVous vous sentez trahi(e) maisavant de tirer des conclusionshâtives, il est temps de dialoguer.

PoissonsVous chassez la morosité enorganisant une sortie entre amis.Vous passez la soirée à rire.

L’horoscope ema Fontayne

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La météo du jour

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Solutions n° 1619

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Mots fléchés n° 1620 / facile

Sudoku n° 1620 / facile

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Edité par SAS PublicationsMetro France 35, rueGreneta, 75002 Paris

SIREN 439 396 474 RCS Paris§N° de commission paritaire0617 C 91395§Présidente - Directrice de la publication :Sophie Sachnine§Imprimé par le groupe RiccobonoPresse Investissement – RPI, Domaine de Massane - EspaceMéditerranée, 34670, Baillargues§Publicité commerciale :01 55 34 45 16§Publicité culture : 01 55 34 45 18§Publicitéemploi & formation : 01 55 34 78 42§Diffusion :01 55 34 45 00§E-mail distribution : distribution@metronews.fr§Relations médias : Linda Bellal§Rédacteuren chef : Christophe Joly§Rédacteurs en chef adjoints :Corinne Callebaut (Edition print), Emmanuel Bousquet(Sports), Flore Galaud et Nicolas Moscovici(News et Paris), Alexis Rostan d’Ancezune(Régions), Florence Santrot (High-tech),Mathieu Sicard (Soft News, Edition web),Jérôme Vermelin (Culture) §Standardrédaction : 01 55 34 45 00§E-mail : prenom.nom@metronews.fr

23vendredi 26 juin 2015www.metronews.fr détente

Placez dansla grille lespions grisdisposés surla gauche,de façonà obtenirla sommeindiquée àl’extrémité dechaque ligneet de chaquecolonne.

Fubuki

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Solution:

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367

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Mots à motMélanger les lettres des deux mots pour en trouverun troisième.

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T E L E N E M E

P O R C P I E P

C U R E A R A U

Solutions:élément,propice,carreau.Danse avec les lions demer CATERS/SIPA

En se jetant à l’eau au large de l’île Santa Margarita (Mexique), les touristespeuvent assister à l’incroyable ballet aquatique d’une colonie de lions de mer.

L’IMAGEDU JOUR