2015 06 Bulletin d'infos - unprg.nc · ñ dwwdtxh grlw rwuh phqph sdu ohv hu hw h edwdloorqv gx...

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1 « Le gendarme contribue à la solidarité entre les générations en maintenant le lien avec les retraités, les veuves et les orphelins de l’Arme… » Art. 26 de la Charte du Gendarme (Loi du 3 aout 2009). BULLETIN MENSUEL D’INFORMATIONS JUIN 2015 Après avoir été dans le déni durant des années (on se demande tout de même bien pourquoi…), L’Essor a fini par ouvrir et publier dans sa parution de mai 2015 (n° 481) un « dossier du mois » en 8 pages, titrant en couverture « Difficiles relations entre actifs et retraités » qui ne fait ni plus ni moins que constater avec réalisme un problème trop longtemps sous- estimé voire nié. Je suppose que L’Essor - et son directeur de la publication Alain Dumait avec qui j'ai eu à échanger des mails épidermiques sur le thème - ont finalement pris conscience d’une réalité déplaisante et ont peut-être même été confrontés à des menaces (voire des mesures) de désabonnement. Or, un journal ne peut vendre s’il indispose son lectorat, ce que cette prise de position décalée finissait par engendrer. Outre le titre de couverture évoqué ci-dessus, l’éditorial du rédacteur en chef, Pierre-Marie Giraud est entièrement consacré à ce problème sous le titre : « Gendarmes d’active, encore un effort ! ». Le titre est une synthèse du contenu. L’auteur se dit surpris du grand nombre de réponses à l’appel à témoignage lancé «qui, dans leur grande majorité, font état d’une dégradation ». Il y souligne (et c'est une suggestion des plus intéressantes) qu’il appartient à la DGGN « d’initier » les améliorations souhaitables. C’est pointer du doigt avec pertinence la responsabilité de la hiérarchie dans la dégradation déplorée : nous qui sommes du mundillo gendarmique savons bien que si certains militaires du terrain ont des comportements déplorables avec les retraités, c’est tout simplement parce qu’il n’y a aucune exigence dans ce domaine de la part de leur hiérarchie. Et c'est bien là que le bât blesse. L'Essor aurait-il voulu trop longtemps éviter de mettre en cause la responsabilité de la DGGN dans les dérives enregistrées ?

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« Le gendarme contribue à la solidarité entre les générations en maintenant le lien avec les retraités, les veuves et les orphelins de l’Arme… » Art. 26 de la Charte du Gendarme (Loi du 3 aout 2009). BULLETIN MENSUEL D’INFORMATIONS

JUIN 2015

Après avoir été dans le déni durant des années (on se demande tout de même bien pourquoi…),

L’Essor a fini par ouvrir et publier dans sa parution de mai 2015 (n° 481) un « dossier du mois » en 8 pages, titrant en couverture « Difficiles relations entre actifs et retraités » qui ne fait ni plus ni moins que constater avec réalisme un problème trop longtemps sous-estimé voire nié.

Je suppose que L’Essor - et son directeur de la publication Alain

Dumait avec qui j'ai eu à échanger des mails épidermiques sur le thème - ont finalement pris conscience d’une réalité déplaisante et ont peut-être même été confrontés à des menaces (voire des mesures) de désabonnement. Or, un journal ne peut vendre s’il indispose son lectorat, ce que cette prise de position décalée finissait par engendrer.

Outre le titre de couverture évoqué ci-dessus, l’éditorial du rédacteur en chef, Pierre-Marie

Giraud est entièrement consacré à ce problème sous le titre : « Gendarmes d’active, encore un effort ! ». Le titre est une synthèse du contenu. L’auteur se dit surpris du grand nombre de réponses à l’appel à témoignage lancé «qui, dans leur

grande majorité, font état d’une dégradation ». Il y souligne (et c'est une suggestion des plus intéressantes) qu’il appartient à la DGGN «

d’initier » les améliorations souhaitables. C’est pointer du doigt avec pertinence la responsabilité de la hiérarchie dans la dégradation déplorée : nous qui sommes du mundillo gendarmique savons bien que si certains militaires du terrain ont des comportements déplorables avec les retraités, c’est tout simplement parce qu’il n’y a aucune exigence dans ce domaine de la part de leur hiérarchie. Et c'est bien là que le bât blesse. L'Essor aurait-il voulu trop longtemps éviter de mettre en cause la responsabilité de la DGGN dans les dérives enregistrées ?

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Le dossier lui-même est préfacé par Mathieu Guyot qui souligne la sensibilité du sujet, traduite par le nombre de courriers reçus ; pour lui aussi, un constat s’impose : « …l’écrasante majorité des courriers reçus témoigne de mauvaises relations entre actifs et retraités ». Le masque tombe. L’Essor a dû se rendre à l’évidence (à croire que le milieu parisien est bien éloigné des réalités du terrain pour que la prise de conscience ait été aussi tardive).

S’ensuivent des pages et des pages de doléances toutes plus consternantes les unes que les autres.

Elles mettent en cause soit des unités entières soit des individualités « déviantes ». Dans ces conditions, les cas où des gestes positifs sont lancés en direction des retraités sont comme l’arbre des bons sentiments qui cache la forêt des vilénies : ils ont toujours servi d'alibi pour retarder l'ouverture d'un débat.

En bref et selon moi, conforté par les témoignages publiés : 1 – une grave, indéniable et intolérable dégradation existe depuis une quinzaine d’années 2 – elle vient du fait que la hiérarchie depuis son plus haut niveau n’a posé aucune exigence

sérieuse 3 – il appartient donc aux structures représentatives anciennes ou nouvelles de se tourner vers la

DGGN pour un changement souhaitable.

Henri Calhiol, président honoraire de l’UNPRG-NC-V De cette réflexion fait suite ce courrier :

A l'attention du directeur de la publication de L'Essor, monsieur Alain Dumait : Je vous serais reconnaissant, dans le cadre du débat que vous avez fort pertinemment ouvert en

publiant le dossier relatif aux relations actifs-retraités dans L'Essor du mois de mai en cours, de bien vouloir publier, à la place que vous jugerez la plus opportune, le texte que m'inspire son contenu :

"""Le dossier publié par L'Essor relatif aux "difficiles relations entre actifs et retraités de la

gendarmerie" a enfin révélé de façon incontestable une dure réalité : les témoignages tous plus consternants les uns que les autres confirment une dégradation qu'on a trop longtemps pudiquement éludée.

Le basculement semble dater d'une quinzaine d'années pourtant et L'Essor ne s'est pas trompé en

recommandant des initiatives à la DGGN : c'est pointer du doigt une responsabilité de la hiérarchie dans ce manquement à l'article 26 de la charte du gendarme, annexée à la loi du 3 août 2009 réaffirmant le statut de force armée de la gendarmerie tout en la plaçant dans les attributions du ministre de l'Intérieur.

Cet article, qui s'impose au personnel d'active du sommet à la base, dispose en effet clairement que : "Le gendarme contribue à la solidarité entre les générations EN MAINTENANT LE LIEN AVEC

LES RETRAITES, LES VEUVES ET LES ORPHELINS DE L'ARME. Il accomplit son devoir de mémoire en participant aux cérémonies en souvenir des anciens ou des camarades ayant fait le sacrifice de leur vie"."""

Je vous en remercie. Salutations. Henri Calhiol

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UNPRG L’ESSOR de la Gendarmerie n° 482 JUIN 2015 Ni tiédeur, ni frilosité, pour le droit d’association des gendarmes Le projet de loi sur le droit d’association des militaires entre dans sa dernière ligne droite. Le texte devrait être présenté avant les vacances en Conseil des ministres, et discuté à la rentrée au Parlement. Très attendu par les militaires des trois armées et de la Gendarmerie, ce texte ne doit être ni tiède ni frileux. Très attachés à leur statut militaire, les gendarmes ne réclament pas de syndicats, mais une vraie réforme du système de concertation, par la création d’Associations professionnelles nationales militaires (APNM) afin d’améliorer le dialogue. En face, le gouvernement, condamné à passer sous les fourches caudines de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), se dirige vers un texte a minima. Le ministère de la Défense, pilote du projet de

loi, se serait satisfait des mécanismes de concertation actuels (Conseils de la fonction militaire des armées et de la Gendarmerie et Conseil supérieur de la fonction militaire – CFMG et CSFM). Il se résigne donc à autoriser les associations professionnelles mais avec des conditions de représentativité plutôt drastiques ! On voit mal comment ces nouvelles associations pourraient à terme atteindre le seuil des 5 % des effectifs exigés par le texte. Les rares associations susceptibles de devenir des APNM sont embryonnaires, rassemblant chacune au plus, quelques centaines d’adhérents. Sauf à se fondre dans une grande association interarmées avec des militaires de tous grades. Une éventualité qui ne déplairait pas au ministère de la Défense. Une

association fourre-tout et paralysée dès le départ par la diversité des adhérents et de leurs intérêts. La Direction de la Gendarmerie semble soucieuse de ne pas se distinguer de ses « soeurs » de l’armée de Terre, de la Marine et de l’armée de l’Air. La DGGN, qui n’entend pas jouer seule sa partition, s’aligne sur la musique écrite par le ministère de la Défense. Les gendarmes d’active, qui viennent de mener avec succès trois grosses opérations (Dammartin, Sivens, crash A320), ont besoin d’un projet fort. Ils veulent le droit de s’organiser dans des associations, avec les réservistes et les retraités, pour renforcer le dialogue social, trop limité dans les instances actuelles (CFMG et CSFM), sans pour autant exiger de « cogérer » la Gendarmerie. Pierre-Marie Giraud, rédacteur en chef de « L’Essor de la Gendarmerie » ABONNEMENT A L’ESSOR de la Gendarmerie Nationale Premier journal indépendant de la Gendarmerie. 1 an - 12 numéros – Tarif : 42 euros – Abonnement à adresser à l’ESSOR 9 rue Bleue – 75009 PARIS. Numéro de téléphone : 01 40 36 44 64. Contact Mail : [email protected] Site www.lessor.org Pour en savoir plus : www.essor.org Facebook : https://www.facebook.com/LEssorDeLaGendarmerie

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GENDARMERIE -POLICE La gestion des carrières dans la police et la gendarmerie nationales a manqué d’une vision stratégique La Cour des comptes rend public, le 20 avril 2015, un référé sur la gestion des carrières dans la

police et la gendarmerie nationales. Elle estime que les réformes coûteuses mises en œuvre de 2004 à 2012 dans le but d’accélérer le déroulement de carrières des policiers et des gendarmes ont manqué d’une vision stratégique. Elles ont finalement conduit à déséquilibrer fortement la structure de ces corps de fonctionnaires et à priver une partie d’entre eux de perspectives de carrières. Par ailleurs, les facilités de

service accordées aux représentants des organisations syndicales dans la police nationale ne sont pas suffisamment contrôlées. La Cour formule cinq recommandations ! -Recommandation n° 1 : développer les outils permettant d’anticiper la gestion des ressources humaines à travers, notamment, des parcours de carrières types, des analyses prospectives et des simulations. -Recommandation n° 2 : remédier à l’engorgement au sommet des corps de policiers et de gendarmes en ralentissant les avancements de grade et d’échelon par l’augmentation des durées minimales d’ancienneté et la réduction des taux d’avancement et en attribuant des aides aux départs financées, sous plafond, par les deux programmes budgétaires sur la base du volontariat et dans les limites des nécessités du service. -Recommandation n° 3 : clarifier, dans un document partagé, à travers une nomenclature actualisée et complétée, le rôle et les missions de chaque corps et de chaque grade de la police nationale, et identifier les compétences attendues. -Recommandation n° 4 : allonger la durée des temps de commandement d’unités opérationnelles des officiers de gendarmerie. -Recommandation n° 5 : renforcer le contrôle des facilités de service (décharges d’activité et autorisations d’absence) attribuées aux organisations syndicales de la police nationale. UNPRG-NC-V : Consultez sur Google ce référé très intéressant intitulé : ‘La gestion des carrières dans la police et la gendarmerie nationales’ CENTENAIRE DE LA GRANDE GUERRE 14/18 16 juin 1915… L’officier, il avait juste dit « En avant, c’est pour la France ! » Après les combats du mois de mai 1915, le 149e R.I.se prépare pour une nouvelle attaque de

plusieurs jours. Cette attaque doit débuter à la mi-juin. Elle est menée conjointement avec des éléments de la 13e et de la 43e D.I., l'objectif principal étant de prendre le fond de Buval. Le 15 juin vers 21 h 30, le régiment reçoit l’ordre de se préparer pour une attaque qui aura lieu le lendemain. Cette

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attaque doit être menée par les 1er et 3e bataillons du régiment. Ils partiront tous les deux de la 1ère ligne actuelle en deux vagues successives de 2 compagnies qui se suivront à 100 m l’une de l’autre. Le 1er bataillon s’étend du point n4 exclus et va se rallier à la 13e D.I., à la sape T0 inclue. Le 3e bataillon s’étend de la sape T0 exclue au point h1 pour rejoindre la 86e brigade. Le 2e bataillon du régiment forme une 3e vague de deux compagnies qui se mettent en place derrière les bataillons de 1ère ligne. Les troupes sont en place le 16 juin à 2 h 00. La 1ère ligne subit un bombardement intense qui se prolonge toute la matinée. Il y a plusieurs tués et de nombreux blessés. L’attente du déclenchement de l’attaque est particulièrement déprimante. Les communications téléphoniques sont constamment interrompues et le fil est coupé en plusieurs endroits. L’attaque débute à 12 h 15, l’artillerie française entre en action et allonge son tir au fur et à mesure. La 1ère vague est à peine sortie de la tranchée de départ qu’un formidable barrage d’artillerie allemand vient aussitôt tomber en avant de la troupe. En même temps une fusillade d’infanterie et de mitrailleuses se produit du fond de Buval et du secteur h3 h4. Malgré de lourdes pertes, les 1ère et 2e vagues parviennent tout de même à progresser. La gauche de la 13e D.I. reste bloquée. Sur la droite, le 1er bataillon gagne un peu de terrain vers les pentes est du fond de Buval et s’y cramponne. Le centre et la gauche après avoir progressé vers le fond de Buval sont obligés de rétrograder en raison des pertes subies et du manque d’abris. La 3e vague a suivi le mouvement, mais elle doit revenir en arrière. À la gauche du 3e bataillon, la 9e compagnie est obligée de rentrer dans la tranchée et dans les sapes de départ entre T3 et T2. La 3e vague est également obligée de se replier. Le commandant du bataillon de la Forest Divonne est blessé. Il passe le commandement au capitaine Paul Girard. Un peu avant 2 h 00, un nouvel ordre est donné aux chefs de bataillons de renouveler leur tentative d’attaque dès que les circonstances seront plus favorables. Dans l’après-midi un ordre pour effectuer une nouvelle attaque est annulé. Cette attaque est tout de même lancée à 19 h 30 juste après un préparatif d’artillerie de 10 minutes. Elle est aussitôt arrêtée sur tout le front en raison d’un barrage de feu ennemi d’artillerie, de mitrailleuses et de mousqueterie qui se produit instantanément. Les hommes se sont carrément portés en avant, mais ils sont obligés de se réfugier dans les trous d’obus. Les compagnies qui composent la première vague reviennent très éprouvées aux tranchées de départ et celles de la 2e se trouvent dans l’impossibilité d’en sortir. L’attaque de nuit ayant échoué, les troupes s’organisent dans les tranchées qu’elles occupent. Les pertes pour cette journée sont de 84 tués au combat et de décédés des suites de leurs blessures, de 164 blessés et de 2 disparus. UNPRG N.C – V. Dont acte : Dans notre bulletin de mai nous avons omis d’indiquer les noms de deux généreux donateurs, membres d’honneur de notre association : Pierre AYMERIC, président de l’association des familles de gendarmes malgaches (A.F.G.M) et Jacques GARROT maire de LUGAGNAN (65). Avec toutes nos excuses.

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Procès-verbal de la réunion mensuelle du 09 juin 2015 Mardi 09 juin à 18 heures, en l’absence de son président empêché, l’UNPRG-NC-V a tenu sa réunion mensuelle dans la salle d’honneur de la Maison du Combattant à NOUMEA. 10 adhérents (participation très faible) étaient présents. 6 points à l’ordre du jour : -Mise ne place d’une plaque mémorielle à la Brigade de l’île des Pins -Aide aux adhérents du Vanuatu -Voyage à BALI. -Appel du 18 juin. -Fête de l’Indépendance à Port Vila. -Réunion mensuelle Mise en place d’une plaque mémorielle à la Brigade de l’île des Pins. Sur proposition de Madame Karine PAYEN, journaliste aux Nouvelles-Calédoniennes, relayée par le commandant de la brigade des lieux et après autorisation du commandement il a été décidé la prise en compte de la confection d’une plaque mémorielle, de 55 cm de longueur sur 40 cm de hauteur, en mémoire du Gendarme DIMERT Daniel, décédé en service commandé le 27 octobre 1979 en pourtant secours à la population de l’Île des pins lors d’un incendie de forêt. Cette plaque devrait être officiellement dévoilée le jeudi 28 octobre. Une délégation UNPRG, que le président espère importante, devrait se rendre sur les lieux. Aide aux adhérents du Vanuatu. Il a été rapporté aux oreilles du président que la première partie de l’aide financière attribuée à nos adhérents du Vanuatu n’a pas, pour certains, été employée à ce qu’elle était destinée mais utilisée à des fins qu’il ne saurait approuver. Il a été demandé à Jean COQUIL, chargé des relations extérieurs, de bien vouloir enquêter à ce sujet. Si cela est avéré, la deuxième partie de l’aide qui doit être distribuée le 30 juillet, aux 34 adhérents concernés, ne le sera que sur présentation de factures et ne saurait dépasser la somme de 20 000 vatu. De plus, une adhérente ayant subi un sinistre important sur son habitation, et oubliée sur le listing établi par le président TAIWIA, se verra remettre par notre délégation une somme de 30 000 vatu. Voyage à BALI. Les onze participants à ce voyage ont réglé la somme de 30 000 fr, 1er versement sur le montant du prix du billet d’avion ‘aller et retour’. Jean COQUIL et Serge MONTESANO ont la charge de présenter aux participants, lors de la réunion mensuelle du 08 septembre les diverses prestations de l’hôtel susceptible, pendant la durée du séjour, de convenir à leur hébergement. Appel du 18 juin. Sur invitation de Monsieur le Maire de POUEMBOUT, le drapeau (Porte drapeau : Gilbert GEORGEON) sera présent à la cérémonie de l’appel du 18 juin. Le secrétaire général, Denis BORGEOT, représentera le président GAUDEL.

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Fête de l’indépendance à Port Vila. Le 30 juillet aura lieu la fête l’indépendance du Vanuatu. Notre section de Port Vila participera au défilé. Serons sur place pour représenter notre association Jean COQUIL et Serge MONTESANO. Réunion mensuelle : Pas de réunion mensuelle le mardi 14 juillet et le mardi 11 août. Reprise le mardi 8 septembre. L’ordre du jour épuisé, le président a invité les adhérents à s’approcher du bar pour partager la traditionnelle galette des rois. Fin de la réunion : 20h00 Courriers expédies ou reçus : A lire en dernière page. CEREMONIES - HOMMAGES AUX MORTS ET AUTRES… 09 juin - 16h30 – NOUMEA - Monument aux morts - Place Bir-Hakeim - Cérémonie d’hommage aux Morts pour le France en Indochine – Président représenté par : Jean COQUIL – Porte drapeau : Gilbert GEORGEON 10 juin – 09h30 – NOUMEA - Maison du combattant - Conseil des Anciens combattants- Président représenté par : Jean COQUIL. 18 juin – 08H30 – POUEMBOUT – Place de la mairie – Cérémonie commémorant l’Appel du 18 Juin 1940 - Président représenté par Denis BORGEOT - Porte drapeau : Gilbert GEORGEON. 18 juin – 16h30 – NOUMEA - Croix de Lorraine du Mont COFFIN - Cérémonie commémorant l’appel du 18 Juin 1940 – Président représenté par Jean COQUIL – Porte drapeau ; Gilbert GEORGEON. POUR QUE LEUR SOUVENIR DEMEURE.

FERNANDEZ (Thierry) gendarme, du commandement des forces de gendarmerie pour la Nouvelle-Calédonie et les îles Wallis-et-Futuna, le 22 juillet 1992, à 21 h 30, à Canala (Nouvelle-Calédonie) a été mortellement blessé par un individu armé d'un fusil de chasse qui l'attendait à proximité de son domicile. Pas de sépulture en Nouvelle-Calédonie. NASICA, (Jean), gendarme, affecté au poste de gendarmerie de Yaté, se

rendait à cheval dans une tribu des environs lorsqu'il périt noyé en traversant une rivière le 21 juillet 1945. Sépulture : Sa tombe est située dans le carré militaire du cimetière du 4ème kilomètre à Nouméa (9ème allée, 12ème fosse).

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DIVERS Le 9 juin 721, Eudes d'Aquitaine écrasait les musulmans à Toulouse Le duc d'Aquitaine infligeait il y a près de 1 300 ans une défaite sévère aux musulmans, portant un coup d'arrêt à l'expansion de l'islam en Occident. Certains événements de l'histoire de France semblent plus marquants que d'autres dans la conscience nationale. On cite régulièrement Poitiers en 732 ou Marignan 1515 en oubliant d'autres dates et faits qui incarnent pourtant des étapes décisives dans la construction de la France. C'est le cas de la bataille de

Toulouse en 721. Après avoir réglé leurs problèmes en Espagne avec les Wisigoths et installé leur suprématie dans l'Al-Andalus - ensemble des péninsules ibériques (Espagne plus Portugal) musulmanes -, les Omeyyades décident de se tourner vers la Gaule. Cette dynastie de califes qui gouvernent le monde musulman de 661 à 750

descend directement de l'oncle de Mahomet et affiche une claire volonté expansionniste. Et pourtant, une défaite symbolique va porter un coup de massue à l'avancée musulmane. À Toulouse, les Arabes subissent une terrible déroute face un résistant isolé, une première depuis les débâcles face aux Berbères de Kahena. Toulouse isolée Maître de l'Al-Andalus, Al-Samh ibn Malik al-Khawlani revendique les droits que les Wisigoths avaient au-delà des Pyrénées. Dès 719, ses hommes pénètrent dans le sud-ouest de la France et prennent rapidement Narbonne, Nîmes et Carcassonne, avant de conquérir la quasi-totalité de la Septimanie franque en 721. Il ne lui reste plus qu'à s'emparer de l'Aquitaine et de sa capitale mérovingienne rayonnante, Toulouse. D'après les messagers d'Eudes duc d'Aquitaine, ceux qu'on appelait les Sarrasins pillent, violent et massacrent. Leur supériorité en nombre et en logistique terrifie Eudes, qui appelle à l'aide Charles Martel, alors maire du palais, duc et prince des Francs aux côtés du roi mérovingien Thierry IV. Martel reste sourd à ces appels, préférant se concentrer sur sa guerre avec les Austrasiens contre les Saxons. Pour faire face à la redoutable armée musulmane, le duc d'Aquitaine va partir avec ses hommes recruter des mercenaires vascons (basques) et quelques renforts de Neustrie et de Bourgogne. Le pape Grégoire II envoie à Eudes trois éponges bénites, utilisées pour récupérer les gouttelettes de vin tombées lors de la communion sur l'autel papal. Eudes découpe ces éponges en plusieurs petits morceaux et les donne à ingérer à ses troupes pour leur donner confiance à l'approche du combat. L'audace du duc Alors que Toulouse, assiégée depuis plusieurs mois, est sur le point de céder, Eudes d'Aquitaine tente une sortie héroïque le 9 juin 721. Confiante en sa supériorité, l'armée sarrasine avait installé son campement aux portes de Toulouse sur le territoire de la commune de Castanet. Compte tenu du déroulement des combats, elle ne défendait que faiblement son camp et n'utilisait pas d'éclaireurs. Ce 9 juin 721, l'effet de surprise est donc total. Les musulmans sont encerclés par l'armée d'Eudes, qui les attaque par les flancs et leur inflige de lourdes pertes. Chevaux et hommes, sang et poussière se mêlent dans une bataille où le bruit des cliquetis des armes s'élève à plusieurs lieues à la ronde. Bien qu'inférieurs en nombre, les chevaliers et combattants autour d'Eudes d'Aquitaine détruisent les rangs ennemis complètement désorientés. Les musulmans paniquent très vite et reculent avant de fuir en se dispersant. Leur chef, Al-Samh ibn Malik al-Khawlani, est rattrapé puis tué. Le siège de Toulouse est levé, les pertes omeyyades s'élèvent à environ 3 750 morts, tandis que 1 200 chrétiens gisent sur le sol.

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Si l'histoire retient la victoire à Poitiers en 732, la défaite de Toulouse est probablement plus importante. Cette bataille est déterminante pour la suite des événements, notamment parce qu'elle offre le temps nécessaire à Charles Martel pour consolider son pouvoir et bâtir une armée afin de vaincre et déjouer les prochaines invasions. Par Marc Fayad Pillages d’églises, dégradations d’édifices religieux voire de cimetières… nombreux sont les actes antichrétiens qui trouvent peu d’écho dans les médias nationaux. Ils font quelques fois la une des journaux régionaux mais n’ont rarement de place dans la presse nationale. Pourtant, les dégradations volontaires d’édifices chrétiens sont nombreux, récurrents, et touchent

la France entière. Rien que pour ce mois de mai on dénombre plusieurs actes de malveillance : une voiture a défoncé la porte de l’église de la Frette-sur-Seine (Val-d’Oise) ; celle de Saint-Léger à Delle (Franche-Comté) a vu des individus jeter les bougies au sol et uriner autour de l’autel ; l’église de Villeneuve L’Archevêque (Yonne) a vu certaines statues, dont l’une inscrite au Monuments historiques, dégradées ainsi qu’un départ d’incendie dans la sacristie ; Un crucifix dans l’Orne a été recouvert de peinture style arc-en-

ciel ; l’église de Sarpourenx (Pyrénées-Atlantiques) a été souillée d’excréments, des touches de l’orgue ont été abîmées et un vase a été brisé en mille morceaux, etc. Le plus significatif étant la vingtaine d’églises dégradée depuis quelques mois dans l’Ain : vols de ciboires, d’hosties, destructions de tabernacles… Contacté par Planet.fr, le diocèse de Belley-Ars (Ain) avoue se remettre difficilement des 15 actes malveillants survenus lors des six derniers mois. Même si la communication du diocèse est satisfaite de la couverture médiatique locale de ces évènements, elle aimerait que "plus de gens soient au courant que les chrétiens sont les plus touchés" par ces actes de dégradations.

Le saccage de 200 tombes chrétiennes en avril fut un choc Des cas loin d’être isolés puisque selon l’Observatoire de la christianophobie, qui répertorie depuis 2010 les dégradations d’édifices religieux, le nombre d’églises profanées depuis le début de l’année et jusqu’au mois d’avril, était d’une centaine. En avril dernier, le saccage de 200 tombes chrétiennes dans le

cimetière Saint-Roch à Castres (Tarn) avait suscité un émoi national et choqué les chrétiens surtout après l’annonce du principal suspect : un musulman (souffrant de troubles psychiatriques) qui avait pris soin d’épargner les carrés musulmans et israélites. Cependant, la chaîne BFMtv, après avoir rappelé que 206 "cimetières chrétiens" avaient été profanés en 2014, a changé le terme en "cimetières municipaux", quelques temps après. Le signe d’un léger malaise au niveau des rédactions nationales ? Les médias sur-réagissent quand il s'agit de mosquées Pour comprendre ce malaise, le site Atlantico.fr a interviewé un criminologue, Jean-Pierre Bouchard. Celui-ci explique que "pour des raisons sociologiques, politiques, ou idéologiques, certains médias et journalistes ont tendance à sur-réagir lorsqu'il s'agit des profanations de mosquées par exemple, ou "d'actes islamophobes". Or les édifices liés à la chrétienté sont beaucoup plus souvent la cible des vandalismes ou des actes haineux. «Le professeur de science politique à Grenoble, Vincent Tournier, surenchérit en parlant d’un "exemple malheureusement classique d’aveuglement idéologique". "Le propre de l’idéologie, c’est de retenir ce qui arrange et d’écarter ce qui dérange. Aujourd’hui, la haine anti-chrétienne, voire anti-blanche, fait partie de cet aveuglement.", constate-t-il.

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Et le professeur de faire un parallèle historique : Les révélations sur le goulag ont été minimisées ou rejetées parce qu’elles étaient trop éloignées de la vision idyllique du communisme. Aujourd’hui, les attaques contre les chrétiens perturbent une certaine idéologie issue de l’anticolonialisme et amplifiée par une interprétation pessimiste de l’histoire nationale. Le criminologue interviewé avoue que les causes poussant les malfrats à dégrader des lieux de cultes chrétiens ne sont pas suffisamment connues car "les auteurs de ces profanations ne sont pas suffisamment appréhendés". "Si cela peut venir de personnes qui croient en d'autres religions, et où l'islam est très représenté, il peut également y avoir des individus qui pratiquent la démonologie, même si cela demeure marginal.", croit tout de même savoir Jean-Pierre Bouchard. Dans un rapport de la direction générale de la gendarmerie nationale, datant de 2010, les gendarmes ont pu établir que dans les affaires résolues, le profil du profanateur est celui d’un mineur (83% des affaires) de sexe masculin (79%). Et dans un rapport parlementaire de 2011, il est écrit que la majorité des cas de dégradations était le fait de jeunes désœuvrés agissant "souvent en groupe du fait d’une consommation excessive d’alcool". Un site chrétien vandalisé tous les deux jours Selon le ministère de l'Intérieur, les atteintes aux lieux de culte et sépultures de toutes les religions sont en augmentation régulière. En 2014, sur 807 sites vandalisés, 673 étaient chrétiens, soit près de deux par jour. Dans le détail, sur les 216 atteintes à des cimetières, 206 concernaient des sites chrétiens et sur les 591 atteintes à des lieux de culte, 467 concernaient des sites chrétiens. A titre de comparaison, pour les sites israélites, le ministère a recensé des atteintes à 61 synagogues, un centre communautaire, 6 cimetières et 2 monuments aux morts en 2014 (contre 26 faits en 2013). Pour les sites musulmans, il note une légère diminution des profanations en 2014 : 60 mosquées et salles de prières, ainsi que 4 carrés musulmans dans un cimetière (contre 75 faits en 2013). Le conseiller sûreté du patrimoine au ministère de la Culture, Éric Blot, indiquait par ailleurs au Figaro que les vols dans les églises avaient doublé : "On était sur une tendance à la baisse depuis plusieurs années. Mais en 2014, les faits de vols dans les églises et cimetières ont plus que doublé, passant de 92 en 2013 à 202" Toutefois, si les édifices chrétiens sont les plus atteints par des dégradations, c’est parce qu’ils sont également présents en plus grande nombre sur le territoire français qui compte près de 45 000 églises contre un peu plus de 2 000 mosquées par exemple. Ce qui, par ailleurs, n’enlève rien à la gravité des faits. REUNION MENSUELLE ET PERMANENCES DE JUILLET A notre bureau de Pélissou – (ancienne infirmerie) de 09 heures 30 à 10 heures 30 : Mardi 07 juillet – Mardi 14 juillet : pas de réunion mensuelle ni de permanence - Mardi 21 juillet - Mardi 28 juillet – Mardi 04 août.

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29 mai 2015 Le président. Monsieur le président, le 14 février lors de votre discours de politique générale, vous avez exprimé la volonté de réformer la fonction publique et de ‘’calédoniser’’ les emplois de l’Etat. Vous avez évoqué le cas de la gendarmerie qui devrait recruter et former au plan local mais aussi souhaité faciliter le retour au pays des gendarmes calédoniens servant hors du territoire, de sorte que leur nombre passe de 25% à 75% de l’effectif local. Nous ne pouvons que souscrire à cette annonce qui va dans le sens souhaité et partagé d’avoir, dans le cadre du processus de décolonisation et dans celui du transfert de l’article 27, une gendarmerie où des jeunes calédoniens désireux de servir au sein de cette institution, pourraient le faire dans le respect de ses traditions, de sa culture et de son éthique, résumés dans ce préambule de la « charte du gendarme » : « Au moment où il revêt l’uniforme pour la première fois, le gendarme ne souscrit pas seulement un engagement juridique : il adhère librement à une somme de valeurs et de représentations qu’ont fait vivre avant lui les hommes et les femmes qui l’ont précédé dans la gendarmerie au service de la France ». Nous sommes conscients cependant qu’un tel aboutissement relèvera du long terme car la formation technique, garante de l’efficacité, demande du temps et ne peut, pour nombre de ses volets, être dispensée qu’en Métropole. Par ailleurs, peut-on parier que tous les gendarmes d’origine calédonienne seront volontaires pour un retour définitif dans leur territoire d’origine ? Rien n’est moins sûr et pour diverses raisons dont les possibilités de carrière. Doit-on envisager la possibilité d’allers-retours ? Peut-être. Mais notre réflexion empreinte d’expérience et de lucidité va plus loin : -La Nouvelle-Calédonie aura-t-elle la capacité financière de former et solder ces personnels et de leur fournir les coûteux moyens matériels à réactualiser en permanence qui sont ceux de la Gendarmerie nationale ? -Comment seront garanties les missions jusqu’ici assurées par des unités spécialisées (Section aérienne, Gendarmerie maritime, des transports aériens et autres) ? Par la conservation du système actuel : unités spécialisées animées par des personnels venus de Métropole ? En un mot : la future Nouvelle-Calédonie aura-t-elle les moyens de faire fonctionner sa Gendarmerie avec l’efficacité de la Gendarmerie nationale tout en conservant aux gendarmes locaux les avantages des gendarmes nationaux ? Ne risque-t-elle pas d’obtenir finalement une simple copie de la police locale, aux moyens limités ? L’association que j’ai l’honneur de présider, toute entière composée de membres directement liés à la gendarmerie nationale, se tient à votre disposition pour participer à la nécessaire réflexion qu’appelle votre souhait de « calédonisation » des emplois de l’Etat, pour ce qui concerne le volet « Gendarmerie ». Veuillez agréer, monsieur le président, l’assurance de ma haute considération. Bernard GAUDEL.

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Destinataire : Monsieur Philippe GERMAIN

Président du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie Copie à : -Monsieur le Haut-Commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie -Monsieur le Colonel, commandant la Gendarmerie de Nouvelle-Calédonie et les Iles Wallis et Futuna.

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