V0 24/07/2014

Balade Correrie – Habert des Rochers

24 juillet 2014

Longueur 9,280 Km

Dénivelé + 400 m

Dénivelé - 400 m

Durée 3h 00

Alt. Max 1150 m

Alt. Min 856 m

Profil randonneur

Vit. montée 300 m/h

Vit. descente 400 m/h

Vit. plat 3,5 km/h

Carte IGN TOP 25 3334 OT Chartreuse Sud

La randonnée se déroule dans le massif de la Chartreuse le but est d’atteindre le habert des Rochers en passant par la bergerie de Chartroussette … Très beaux paysages constitués de forêts, pâturages, sommets environnants … Et la richesse de la flore que l’on côtoie pendant tout cette randonnée.

Départ de Grenoble A partir de La Tronche prendre la D 512 en direction du col de Porte, traverser le Sappey en Chartreuse, passer le Col puis prendre la direction de Saint Pierre de Chartreuse. A 1 km avant Saint Pierre de Chartreuse prendre la D520B sur la gauche (direction Saint Laurent du Pont), continuer jusqu’au Pont Saint Pierre. Juste après le pont, prendre la route en montée sur la droite en direction de « La Correrie » et stationner au Parking de la Correrie..

700 m après la bergerie de Chartroussette , laisser le chemin pour emprunter le sentier qui part en montée sur la droite, marqué « Essart du Rocher, Corde » direction Nord-Ouest, ce sentier conduit au habert des Rochers. Le retour se fait par le même itinéraire.

Randonnée : A partir du parking, l’itinéraire emprunte la route qui part en montée direction Nord et qui conduit au couvent, dépasser le couvent, la scierie prendre la piste qui part en montée sur la gauche, franchir le petit tunnel. Peu après le tunnel, laisser sur la droite la piste qui conduit au habert de billon pour

prendre à gauche le chemin forestier de la bergerie de Chartroussette. Environ

Le habert du Rocher – P3220045_web

Balade vue en plan D’après trace GPS

0,5 Km

Couvent de la Grande

Chartreuse

La scierie

Habert de Chartroussette

Bergerie de Chartroussette

Habert des Rochers

P

Le Tunnel

La Correrie

Départ

Parking

Balade vue en Coupe

Arrivée 856 m

Départ 856 m

Habert des Rochers 1150 m

Bergerie de Chartroussette

993 m

Bergerie de Chartroussette

993 m

Le Couvent 940 m

Le Couvent 940 m

Le Tunnel Le Tunnel

13h 45 421 14h 50

16h 00 12h 25 12h 45 13h 25 15h 10 15h 40

9,280 km 0,000 km 1,560 km 3,600 km 4,630 km 5,655 km 7,720 km

Situation

Saint Pierre de Chartreuse Départ

Col de Porte

Grenoble

Départ

Saint Pierre de Chartreuse

Balade Départ

Départ

P

La Correrie

Habert de Billon

Départ La Correrie

Monastère

Col de la Ruchère

Bergerie de Chartroussette Petit Som Grand Som

N

Vue Google 3D

Habert des Rochers

Le chemin des essarts du rocher Source : toponomie_de_Saint-Pierre_de_Chartreuse_tr_a.pdf, On retrouve fréquemment cette racine essart (ou issar) qui désignait une prairie brûlée pour que se renouvelle à chaque printemps l’herbe destinée aux troupeaux.

Toponymie Chartreuse Massif montagneux des départements de l´Isère et de la Savoie, nom latin Carthusia ou Cartusia, qui a donné son nom à un couvent fondé en 1084 par Saint Bruno, La Grande-Chartreuse, en latin Carthusia grandis et Carthusia magna, Domus Carthusiae en 1151, Cartussia et Carthusie au XIème siècle, Cartusia et Chartusia au XIIIème siècle.

Correrie : http://henrysuter.ch/ Conriéry, Courrerie La conriérie ou corriérie est l´économat d´un couvent, du nom de conrier, corrier donné au moine ou laïque proposé à cet office. Le mot dérive d´un terme bas latin qui désigne tout de qui est nécessaire à l´entretien du moine. … / … La Correrie, anciennement Conriérie, maison basse, c´est-à-dire monastère des frères. A la Correrie étaient hébergés les étrangers de passage et les familiers, pour que soit protégée la solitude des moines (Saint-Pierre-de-Chartreuse, Chartreuse, Isère) ; … / …

Correrie : Source : toponomie_de_Saint-Pierre_de_Chartreuse_tr_a.pdf, La Correrie, actuellement musée, était, en annexe du couvent, un lieu de refuge et de retraite pour les religieux âgés ou malades, sous l’autorité de Dom Courrier. Il hébergeait aussi les frères et les serviteurs affectés aux besognes courantes.

Histoire et légendes Les haberts

Habert, Haberts http://henrysuter.ch/ Dans le Dauphiné, un abert est un abri en pierre où les vachers logent et fabriquent le fromage, parfois accompagné d´une deuxième construction servant de grange et d´étable.

Dérivé du burgonde *hariberga, voir abergeage. Le H initial est un ajout des topographes. Le nom générique abert est encore utilisé couramment en Chartreuse. Habert de Chamechaude, alpage (Chartreuse, Isère).

abergeage, abergement [n. m.] http://henrysuter.ch/ Terre remise à un paysan plus ou moins libre, l´abergataire, pour un temps très long, surtout en vue de défrichement, moyennant un prix comptant, l´entrage, et une redevance annuelle en nature nommée cens ou cense. Dérivé du verbe français régional aberger avec le suffixe d´action -age, vieux français herbergier, « héberger », ancien français herberc, herberge, herbergerie, herbergement, bas latin abberragium, « accensement d´un fond sous une certaine redevance », abbergare, abergare, abergiare, « donner en accensement, donner à cens », albergare, « loger, habiter, héberger ; être hébergé, recevoir l´hospitalité », alberga, arberga, arbergum, « droit de gîte ; maison ; famille », albergaria, arbergaria, arbergeria, « auberge », arbergamentum, puis albergamentum, « droit de gîte ; le gîte lui-même ; maison de paysans », issu du germanique (westique) *haribergon, *heribergon , « loger un armée, camper », composé de *hari, « armée », et de *bergon, « abriter ». On trouve de nombreux dérivés de cette racine germanique, comme haberg, habergage, haberge, habert, harbert, hesbergage, ainsi que albergement, « acensement, contrat de bail de longue durée concédant un droit d´usage, bail emphytéotique avec réserves perpétuelles », ou les Francs habergeants, bénéficiaires de la charte accordée aux habitants du Locle par Jean II, sorte d´assimilation à la condition d´hommes libres, et les termes actuels auberge, héberger et leurs dérivés.

Habert Source : toponomie_de_Saint-Pierre_de_Chartreuse_tr_a.pdf,

Faune/Flore

Les Chartreux ne pouvaient exploiter ni surveiller la totalité de leur immense domaine forestier et la tentation était forte pour les paysans de la plaine. Nous avons déjà signalé leurs défrichements,nous dirons quelle quantité de bois ils y coupèrent : ils y conduisirent aussi leur bétail. Notons entre autres exemples pris au hasard des Archives, qu'en 1574, trois habitants de Entre-Deux-Guiers, Saint-Laurent-du-Pont et Villette font paître une dizaine de boeufs à Arpison... Les Chartreux ont fait dresser quelques procès, opérer quelques saisies, peut-être pour la forme, pour affirmer leurs droits, car il ne nous semble pas qu'ils aient sévi comme ils l'auraient pu; cette pratique s'étant maintenue assez tard, les Pères auraient eu tôt fait de l'arrêter complètement s'ils l'avaient vraiment voulu. Les usagers préféraient d'ailleurs solliciter un droit régulier de pâquerage ou de parcours, plutôt que de risquer une amende et les Chartreux accordèrent assez souvent cette faveur; par exemple, au xvii* siècle, « toute la portion inférieure de la montagne de Saint-André était livrée aux usagers pour l'exercice d'un droit de pâquerage et de parcours sans limites... », c'est-à-dire que les habitants de la plaine faisaient librement paître leurs trou peaux entre les rochers de Saint-André et les hameaux actuels de Saint-Laurent-du-Pont : Provenches, Reys, Martins et Bourdoires. A côté des taillis, on pouvait disposer de véritables prairies; En effet, après deux ou trois années de culture, les essarts étaient abandonnés et on défrichait des parcelles voisines, mais la forêt ne reprenait pas immédiatement possession de son domaine; au besoin, on l’en éloignait encore et l'ancien essart se recouvrait d'une prairie particulièrement bien venue, pâturage rêvé pour le bétail des défricheurs qui ne s'étaient eux-mêmes éloignés que de quelques mètres. On restait là plusieurs semaines, hommes et animaux, dans de rustiques cabanes baptisées du nom de granges. Nous avons peine à nous représenter les troupeaux de la plaine errant à l'emplacement des forêts domaniales actuelles et des bois de Saint-Christophe, ou parcourant les pâturages qui s'étendent encore de nos jours à l'intérieur du massif, vers Arpison, aux haberts des Cordes et du Billon, même au col de la Ruchère. Ces clairières étaient beaucoup plus étendues autrefois qu'aujourd'hui; nous avons une remarquable collection de plans en couleurs des possessions cartusiennes, de l'Entre-Deux-Guiers en particulier, plans non datés, mais dressés probablement au milieu du xvii siècle. Une prairie presque continue s'étend alors de Chartrousette au col de la Ruchère, par le habert du Billon; les clairières de l'Aliénart, d'Arpison, de Corde sont très vastes; d'autres ont disparu. Une pratique nous paraît maintenant pour le moins bizarre : c'est l'hivernage dans le bas pays des bestiaux du couvent; c'était vraiment peu conforme aux aptitudes économiques de notre plaine des Guiers.

Des nombreux haberts encore en usage au début du 20ème s., seuls trois sont toujours en élévations et « habités », même ponctuellement. Ce sont les haberts de Chartroussette, du Billon et du Charman-Som, bâtis par les Chartreux pour l’exploitation des alpages. Le habert du Billon représente le type traditionnel d’un important habert, avec la grange-étable pour les bêtes et la maison d’habitation. L’été, les bêtes étaient emmenées dans ces alpages en pente douce et le habert servait à la fois de laiterie, de fromagerie et

d’abri pour le berger. Le habert du Charmant-Som est utilisé en période estivale ; dans la fromagerie sont produits des tommes, du sérac, et de la crème. Le Habert de Chartroussette, ancienne bergerie du monastère, aujourd’hui aménagée en refuge de montagne. L’eau y est fraîche, le confort sommaire. En excellent état, il est aujourd'hui géré par les accompagnateurs de Chartreuse. Il leur sert de base et de refuge.

Histoire et légendes Les haberts

Revue de géographie alpine. 1960, Tome 48 N°3. pp. 481-510.

Digitale jaune, œillet de Montpellier, grande astrance, campanule …

Photo : Balade Chartreuse

Flore

Photos de la balade

Photo: Balade

Départ en montée depuis le parking de la Correrie

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Photo: Balade Montée vers le couvent

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Photo: Balade Passage au couvent Chartreuse

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Photo: Balade Le Grand Som et la Croix Chartreuse IMG_1116_web

Photo: Balade Entrée principale du couvent

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La Grande Chartreuse sous le Grand Som Photo : Balade Chartreuse

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Photo: Balade La scierie Chartreuse

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Vue inhabituelle sur le Couvent Photo : Balade Chartreuse

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DesceLe tunnel sur la route forestière

Photo : Balade Chartreuse

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Photo: Balade La bergerie de Chartroussette … En fond le Charmant Som Chartreuse P8020029_web

Photo: Balade Le long de la piste forestière, la bergerie de Chartroussette … En fond le Grand Som

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Photo: Balade Laisser le large piste et partir en montée sur la droite

vers Corde

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Photo: Balade Le habert des Rochers et son cadran solaire … Chartreuse

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Photo: Balade Le habert des Rochers … Chartreuse

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Photo: Balade Depuis la bergerie de Chartroussette les Trois Pics de Belledonne Chartreuse P8020037_web

Photo: Balade Le habert… L’abreuvoir

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