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FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 1 sur 43
Bilan du
Schéma Départemental de Gestion Cynégétique
2012/2018
I – Introduction …………………………………………………………………………………………….… Page 3
II – Bilan d'activités relatif aux grandes missions fédérales ……………....…...…. Page 3
III – Protection et gestion de la faune sauvage et de ses habitats ………….……….. Page 5
A – Les habitats de la faune sauvage ……………………………………………….. Page 5
1/ L’évaluation de la qualité des territoires
a- le diagnostic de territoire
2/ Un outil d’aide à la décision
a- les actions (Cipan, mellifères..)
b- bilan des fiches régionales
3/ Des outils et des opportunités pour le chasseur
a- MAEC
b- animations Natura 2000
c- Trame Verte et Bleue
d- Agrifaune
B – Le Grand gibier ……………………………………………………..……………..… Page 8
1/ La cartographie des territoires
a- bilan
2/ Le chevreuil
b- bilan des prélèvements
c- bilan des indemnisations
3/ Le cerf
a- bilan du suivi des populations
b- bilan des prélèvements
c- bilan des indemnisations
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4/ Le sanglier
a- bilan des prélèvements
b- bilan des indemnisations
c- bilan agrainage
C – Le suivi des prélèvements …………………………………………………………….. Page 17
D – Le petit gibier …………………………………………………………………………. Page 18
1/ Le lièvre a- bilan du suivi départemental
b- bilan du suivi des plans de gestion
c- bilan suivi ICA
2/ Les autres espèces de petit gibier
a- bilan Projet associatif n°1
b- bilan Projet associatif n°2
c- bilan Perdrix royale
E – Les espèces migratrices …………………………………………………………… Page 29
1/ Le pigeon ramier
F - Les espèces pouvant être classées nuisibles …………………………………… Page 31
1/ Méthode
2/ Exemple d’éléments pour justifier le classement
G – Le suivi sanitaire ……………………………………………………………………. Page 35
1/ Sagir
2/ Sylvatub
IV – Les formations ……………………………………………………………………………..………….. Page 37
A – Formation initiale : Examen du permis de chasser ………………………………….. Page 37
B – Formations spécialisées ………………………………………………………………………… Page 38
1/ Formation garde particulier
2/ Formation Piégeur
3/ Formation Sécurité
4/ Formation Approche Affût
5/ Formation Chasse à l’arc
6/ Formation Hygiène alimentaire
7/ Formation Régulation des corvidés
8/ Composition pénale
V – Communication et recrutement ………………………………………………………………. Page 41 1/ Production communication
2/ Bilan recrutement
VI – Education à l’environnement ………………………………………………………………….. Page 42
VII – Conclusion ……………………………………………………………………………………………. Page 42
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I / INTRODUCTION
Les missions des Fédérations Départementales des Chasseurs ont évolué considérablement
depuis la mise en place de la loi chasse de 2000.
Elles s’articulent autour de trois grands axes :
ⱶ les missions de service public (délivrance du permis de chasser, formations à l’examen du
permis de chasser, indemnisation des dégâts occasionnés par le grand gibier aux cultures
agricoles….) ;
ⱶ le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique, qui constitue le projet de
développement cynégétique fédéral, est un véritable document cadre qui fixe la politique
cynégétique départementale ;
ⱶ les missions à caractère privé d’aide et de conseil aux adhérents.
Le premier Schéma Départemental de Gestion Cynégétique a été validé pour la période de
2005 à 2011. Il a fait l’objet d’une évaluation permanente, qui a donné lieu à l’élaboration de
différents bilans d’activités (2007, 2008, 2009) et d’un bilan pour la période 2005-2011.
Le présent bilan rend compte de toutes les actions entreprises au cours de la période 2012/18.
Pour chaque thème figurant dans le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique, un
bilan des actions réalisées et une évaluation sont proposés dans le document présent.
Les trois grands thèmes développés dans le SDGC 2012/2018 étaient :
ⱶ la promotion de la chasse pour recruter et former de nouveaux chasseurs ;
ⱶ la préservation et l’aménagement des territoires en partenariat avec les représentants des
propriétaires de l’espace rural ;
ⱶ la gestion raisonnée des espèces chassables.
Le présent document décline une évaluation des actions réalisées en suivant l’ordre des
objectifs du SDGC.
De cette évaluation doivent découler les propositions du SDGC suivant.
II / BILAN D'ACTIVITES RELATIF AUX GRANDES MISSIONS FEDERALES
Les missions de service public représentent 47% en moyenne, depuis les quatre dernières
années, de l’activité totale de la Fédération des Chasseurs de la Charente sur 4 années
d’analyses (42 % en 2014, 49 % en 2015 et 50 % en 2016, 50% en 2017).
Parmi ces missions de service public, la gestion des espèces et des milieux est la principale :
64,6 %(30,8 % de l’activité totale en 2014, 28,.8 % en 2015, 34 % en 2016 et 30% en 2017).
La gestion du grand gibier, la prévention et l’indemnisation des dégâts agricoles occupent
une part importante représentant en moyenne 19 % de la totalité des missions (19 % en 2014,
18 % en 2015, 20 % en 2016, 19% en 2017).
Toujours dans ces missions de service public, les formations représentent une moyenne de
12,8 % de l’activité fédérale (8,5 % en 2014, 14 % en 2015, 15,9 % en 2016, 15% en 2017).
Concernant les missions de communication, elles représentent 4 % de l’activité fédérale en
2014, 5 % en 2015, 3,4 % en 2016, 4% en 2017.
La Fédération des Chasseurs consacre environ 11,5 % à des missions d’assistance à ses
adhérents (15 % en 2014, 11 % en 2015, 8,5 % en 2016, 8 % en 2017).
Les missions internes (groupes de travail internes, commissions, fonctionnement, représentation
de la Fédération des Chasseurs, ...) représentent 27 % de l’activité en 2014, 26 % en 2015, 17,8
% en 2016 et 26% en 2017.
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III / PROTECTION ET GESTION DE LA FAUNE SAUVAGE ET DE SES HABITATS
A / LES HABITATS DE LA FAUNE SAUVAGE
1/ L’évaluation de la qualité des territoires
a - Le diagnostic de territoire
Depuis l’élaboration de la méthode de diagnostic de territoire dans le cadre du
projet associatif petit gibier, ce sont 59 territoires qui ont fait l’objet d’une telle
démarche à la demande des responsables d’association de chasse.
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2/ Un outil d'aide à la décision
a - Les actions (Cipan, mellifères..)
1 937 Ha de C.I.P.A.N. ont été contractualisés entre 2012 et 2017 sur 23 territoires
différents, (21 associations communales et 2 chasses privées. en projet associatif
petit gibier 1 ou 2).
Sur les 6 années, la moyenne annuelle contractualisée est de 323 ha.
65 % de la surface a été contractualisée sur 4 territoires (20 % des territoires).
Enfin, par an, l’aide fédérale CIPAN permet d’améliorer 2 % de la SAU des
territoires…
Localisation des territoires ayant contractualisé des cipan
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b - Bilan des fiches régionales :
3/ Des outils et des opportunités pour les chasseurs
a - Les mesures agro-environnementales climatiques (MAEc)
Depuis 1996, la Fédération Départementale des Chasseurs de la Charente
accompagne les exploitants agricoles désirant contractualiser une action agro-
environnementale sur le département de la Charente. L’objectif pour la Fédération
des Chasseurs dans cette démarche est triple : ⱶ favoriser la création d’îlots enherbés favorables sur les zones à présence
d’outarde canepetière, en apportant conseils aux exploitants agricoles
volontaires ;
ⱶ harmoniser la préservation de la biodiversité remarquable et les exploitations
agricoles sur un milieu ordinaire, afin de répondre au document d’objectifs du site
Natura 2000 ;
ⱶ participer à la formation et à l’information des exploitants agricoles sur la
biodiversité particulière présente en Charente.
b - Animations Natura 2000
La fédération des chasseurs est engagée sur le plan technique auprès de la DREAL
pour l’animation des Docob Natura 2000. ⱶ ZPS Barbezières à Gourville :
dénombrement d’Oedicnèmes : 10 jours
suivi de l’occupation du sol : 15 jours
Suivis 2017 : 7 jours ⱶ ZPS Villefagnan
densités de campagnols : 6 jours
estimation passereaux :5 jours
Suivis 2017 : 18 jours
Nombre de territoires
diagnostiqués Couverts mellifères Cipan
Valeur
cible
Valeur
atteinte
Valeur
cible
Valeur
atteinte
Valeur
cible
Valeur
atteinte
2012 25 23 100 3 400 404
2013 15 15 100 6.15 400 248.5
2014 15 10 100 32.13 400 201.1
2015 5 6 100 77.78 400 265.9
2016 4 4 100 47.91 400 339.7
2017 4 4 17.5 350 530
Année site Nombre
d’exploitations Nombre d’ ilots
surface
diagnostiquée
2012 Villefagnan 5 28 65,01
2013 Villefagnan 3 7 9,8
2014 Villefagnan 3 4 24,6
2015 Villefagnan 8 31 52,92
2015 Barbezières 9 31 40,73
2015 Chte amont 11 44 62,41
2015 Chte aval 11 36 69,54
2015 péri angoumoi. 2 7 12,6
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c - La trame verte et bleue
La Région Poitou-Charentes a mis en place un dispositif Trame verte et bleue pour
contribuer au maintien et à la restauration des continuités écologiques.
La FDC16 est engagée dans ce programme, pour valoriser le diagnostic de territoire
réalisé. C’est le cas auprès des communes de Bioussac, Lesterps et Vars.
d - Agrifaune
Signature d’une convention régionale en avril 2015 pour une durée de trois ans.
L’objectif, sur la commune de Montigné retenue pour la Charente, est d’utiliser le
paiement découplé ainsi que tous les autres outils ou dispositions réglementaires afin
d’aménager l’espace rural, et augmenter la favorabilité du territoire en faveur du
petit gibier.
Les actions menées sur la commune de Montigné :
2015 2016 2017
surface Coût Surface Coût Surface Coût
Mellifères 14 ha 580 € 14 ha 721 € 13.5 ha 1037 €
Cipan 1 24 ha 1.200 € 24 ha 1.058 € 53 ha 2425 €
Inter-rang 2,5 ha 277 € 63 ha 7.200 € 33.1 ha 1810 €
TOTAL 40,5 ha 2.057 € 101 ha 9.000 € 99.6 ha 5272 €
Les objectifs d’implantation conduiront à la création de 10 % du territoire favorable
en période hivernale.
B / LE GRAND GIBIER
1/ La cartographie des territoires
Conformément aux modalités d’établissement de la cartographie des territoires
définies dans le SDGC et à la fiche méthode relative au traitement des demandes de
modification de la cartographie des territoires, le service technique traite
annuellement les dossiers de modifications de la cartographie.
2/ Le chevreuil
a - bilan du suivi des IK pédestres:
Le suivi de l’évolution des populations de chevreuil est basé sur la réalisation de
circuits pédestres permettant de définir un indice kilométrique à l’échelle de chaque
lot forestier.
769 circuits sont effectués par des chasseurs bénévoles. Le taux moyen de réalisation
sur le département se situe autour de 60 %.
Année
Nombre de dossiers
traités
Philippe Gervais
Nombre de dossiers
traités
Cécile Chaland
2011 30
2012 48 65
2013 87 145
2014 57 18
2015 53 22
2016 50 46
2017 46 44
TOTAL 341 370
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b - bilan des prélèvements chevreuil depuis 2011/2012 :
Le découpage concernant l’espèce chevreuil a été établi à partir des différents
massifs boisés et des surfaces agricoles (constituées en partie de prairies sur le
Confolentais, et de vignes sur l’Ouest Charente).
Au sein de ces 8 zones, des sous massifs dénommés "lots" ont été définis. Ils sont au
nombre de 35.
Les premiers prélèvements de chevreuil, dans le cadre du plan de chasse légal, ont
été réalisés au cours de la saison de chasse 1978/79 avec 107 réalisations pour une
attribution de 165 animaux.
Rappel des Attributions et réalisations chevreuil par saison de chasse pour la période
précédente
Le taux moyen d’évolution des attributions pour la période est de 25.3 % (21.09 %
période précédente).
Le taux moyen d’évolution des réalisations pour la période est de 18,2 % (19.2 %).
La moyenne du taux de réalisation pour la période est de 96,48 % (96.97 %).
La moyenne des réalisations pour la période est de 7.807 chevreuils (7595 pour la
précédente).
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c - bilan des indemnisations chevreuil de 2011/2012 à 2016/2017 :
Le chevreuil est la deuxième espèce de grand gibier qui occasionne des dégâts
agricoles (17 % des dégâts). La moyenne du montant des indemnisations pour les
cinq années s’élève à 28.336 €.
Les cultures fortement endommagées par l’espèce chevreuil sont les pépinières et
les vignes.
Concernant la première culture, la moyenne des indemnisations est de 12.359 €.
Concernant la deuxième culture, la moyenne des indemnisations est de 11422 €.
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3/ Le cerf
a - inventaire des massifs à cerf et bilan du suivi des populations :
Sur la base des massifs à cerf, neuf unités de gestion ont été définies.
Dès 2012, le protocole de suivi de cette espèce a été envisagé en fonction de ce
découpage et la mise en place d’Indices de changement écologique (ICE) a été
étudiée en collaboration avec Jacques Michallet, référent dans le suivi et la
gestion du cerf à l’ONCFS.
Suite à son expertise, des circuits de suivi nocturne des effectifs de cerfs ont été mis
en place en 2012.
ⱶ 7 circuits pour l’unité de population de Belair, Chasseneuil, Quatrevaux,
Braconne et périphérie ;
ⱶ 5 circuits pour l’unité de population de Haute Charente ;
ⱶ 3 circuits pour l’unité de population de Charroux, la population évoluant sur
deux départements ;
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ⱶ 2 circuits pour l’unité du Chambon, 1 pour celle de Brigueuil et 1 pour celle de
Monette.
Ce suivi a été effectué de 2012 à 2017 pour les deux premières unités de gestion
correspondant aux deux plus importantes populations du département.
En ce qui concerne le suivi des autres unités de gestion (Charroux, Chambon,
Brigueuil, Monette), il a été effectué de 2012 à 2015, et il n’a pas été reconduit en
2016.
En 2015, ce suivi a représenté 441 heures réalisées au cours de 76 soirées.
En 2016 le suivi a représenté 272 heures, réalisées au cours de 44 soirées (moyenne
22,7 h par personnel).
En 2017 le suivi a représenté 222 heures, réalisées au cours de 44 soirées (moyenne
20.1 h par personnel).
b - bilan des prélèvements cerfs depuis 2011/2012 :
Après la validation du schéma départemental de gestion cynégétique cerf, des
unités de gestion locales ont été définies en tenant compte des massifs boisés sur
lesquels les noyaux de population étaient concentrés.
Le nombre d’attributions a augmenté de 84.4 % pour la période (63 % pour la
précédente période).
Le taux de réalisation moyen pour les six saisons cynégétiques est stable; il est de 67.3
% au lieu de 66.1 % pour la période précédente.
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L’attribution moyenne est de 252 animaux sur la période.
Le prélèvement moyen est de169 animaux sur la période.
c - bilan des indemnisations cerfs de 2011/2012 à 2016/2017 :
Le cerf arrive en troisième position des espèces de grand gibier qui occasionnent
des dégâts agricoles (13 % du montant total des indemnisations). La moyenne du
montant des indemnisations pour les cinq années s’élève à 21205 €. Cela représente
en moyenne 16,6 % de la surface totale détruite.
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Les cultures les plus touchées par le cerf sont : ⱶ le maïs grain (6.954 € en moyenne sur les six ans) ;
ⱶ le tournesol (5.372 € en moyenne sur les six ans) ;
ⱶ le maïs ensilage (3136 € en moyenne sur les six ans).
4/ Le sanglier
a - bilan des prélèvements sanglier de 2011/2012 à 2016/2017 :
La moyenne des prélèvements départementaux sur les six dernières années (depuis
2011/12) s’élève à 3.395 sangliers (2.718 sangliers pour la période référente du
précédent SDGC).
La moyenne des prélèvements depuis la mise en place des schémas locaux de
gestion en 2005 s’élève à 3056 sangliers.
Le département de la Charente connait depuis trois ans un prélèvement supérieur à
la moyenne des 12 ans.
Le pourcentage d’évolution moyen entre les deux périodes référentes est de19.9%.
Répartition des prélèvements sanglier par zones et par saison de chasse :
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b - bilan des indemnisations sanglier de 2012 à 2018 :
La moyenne du montant des indemnisations totales pour la durée du schéma
départemental de gestion cynégétique 2012-2018 est de 113 599 €.
Cette moyenne a été dépassée au cours de deux saisons de chasse : ⱶ 2012/2013 avec un montant de 155.215 € ;
ⱶ 2016/2017 avec un montant de 193 483€.
Le montant total toutes espèces des indemnisations pour les six années oscille entre
104204€ € en 2014/2015, et 211435€ en 2016/2017.
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Les indemnisations imputées à l’espèce sanglier, pour la période, représentent 70 %
du montant des indemnisations. La moyenne des indemnisations imputées au
sanglier pour la période est de 113 599 €.
Evolution des indemnisations Sanglier en Zone verte et blanche depuis 2005/06
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c - bilan de l'agrainage :
L’agrainage est réglementé dans le cadre du SDGC qui définit les modalités
d’autorisation d’agrainage et d’utilisation du goudron de Norvège.
Il précise les zones sur lesquelles l’agrainage de dissuasion est possible (zone verte
uniquement) ainsi que la période pendant laquelle l’agrainage est autorisé et les
distances minimum aux cultures devant être respectées.
L’agrainage de dissuasion est un moyen de réduire les dégâts aux cultures agricoles
en appâtant les animaux (sanglier notamment) avec de la nourriture (maïs)
épandue de manière linéaire. Cette méthode permet de réduire les dégâts au
moment de la période des semis. C’est la raison pour laquelle l’agrainage est
possible à partir du 15 mars jusqu’au 30 septembre.
Chaque demandeur doit fournir annuellement une demande écrite de mise en
place ou de renouvellement de sentier, accompagnée d’un fond de carte IGN
localisant avec précision l’emplacement du sentier ou des points de goudron.
Chaque demandeur reçoit une validation écrite annuelle du Service Technique de
la FDCC qui aura vérifié, au préalable, que l’ensemble des conditions sont
respectées.
Depuis 2012/2013, 149 circuits en moyenne sont mis en place sur 68 communes en
moyenne.
L’agrainage de dissuasion fait partie des mesures proposées dans le cadre du plan
de prévention. Le nombre de territoires demandeurs de sentiers d’agrainage est
relativement stable sur la période.
C / LE SUIVI DES PRELEVEMENTS
L’article L.420-1 du code de l’environnement confère à la chasse un rôle essentiel dans la
participation de la chasse et sa contribution à la gestion durable du patrimoine faunique
et de ses habitats.
Le principe de prélèvement raisonnable sur les ressources naturelles renouvelables
s’impose aux chasseurs pour contribuer à la gestion équilibrée des écosystèmes.
Le suivi des prélèvements effectués sur les espèces chassables est donc une nécessité
pour la gestion des espèces gibier.
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D’autant plus que parfois, ces prélèvements constituent le seul indicateur permettant
d’appréhender l’évolution de la population et sa dynamique.
Les 13.000 chasseurs charentais constituent un réseau de collecte sans précédent, à
même de créer une base de données sans précédent.
Sur le plan national, différents outils sont testés afin de constituer ce réseau d’information
et cette base de données.
En ce qui concerne le département de la Charente, l’effort s’est porté prioritairement sur
le lièvre, considéré comme espèce prioritaire par les chasseurs charentais.
La mise en place des carnets de prélèvement lièvre a été testée depuis 2002 dans la zone
de l’Ouest Charente.
A partir de la saison 2007/08, le carnet de prélèvement lièvre a été généralisé sur
l’ensemble du département sans caractère obligatoire pour le retour.
L’instauration d’un PMA Bécasse (décret ministériel d’avril 2010 et arrêté ministériel du 31
mai 2011), sur le plan national avec carnet de prélèvement obligatoire est un élément
supplémentaire à prendre en compte.
Afin d’éviter la multiplicité des carnets de prélèvement pour le chasseur généraliste, le
conseil d’administration de la Fédération des Chasseurs de la Charente a proposé un
carnet unique multi espèces.
Ce carnet a été mis en place à l’échelle du département à compter de la saison
2011/12.
Malgré le caractère obligatoire de ce carnet, le taux de retour est très faible et insuffisant
pour avoir un taux exploitable significatif.
La méthode d’analyse en temps réel des volets lièvres, testée sur l’Ouest Charente et les
plans de gestion donne des résultats intéressants dès lors que les présidents de sociétés de
chasse jouent le jeu et sont réactifs (voir chapitre lièvre).
En ce qui concerne les données toutes espèces, une analyse sur un échantillon de
chasseurs, telle que pratiquée par les Fédérations Départementales des Chasseurs
d’Aquitaine, doit donner satisfaction tout en simplifiant la vie du chasseur.
D / LE PETIT GIBIER
1/ Le lièvre
a - bilan du suivi départemental
Un suivi des populations par indice nocturne à l’échelle départementale est en
place depuis 2008. Pour cela, le département a été divisé en 6 unités de gestion.
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Le plan d’échantillonnage est basé sur la mise en place de chapelets de
points alignés, dont les centres sont équidistants, avec un espacement propre
pour chaque unité.
Ainsi, un peu plus de 524.000 ha sont suivis à partir de 340 points avec la méthode
des EPP. Sur la partie de l’ouest Charente, de par la spécificité du vignoble
cognaçais, le suivi se fait au travers d’un IK routier (80 tronçons).
L’ensemble du suivi représente 69 soirées pour un personnel, soit 242 heures (30 jours
équivalent temps plein). Afin d’alléger le système et dans la mesure où ces suivis ne
permettent pas de déterminer directement des modalités de gestion de l’espèce,
ces opérations sont renouvelées tous les deux ans sur chaque unité de gestion.
L’objectif du suivi départemental est
ⱶ d’évaluer, dans le temps, la tendance d’évolution des populations de lièvres
à l’échelle des différentes unités paysagères. constituant une station d’alerte ; ⱶ d’évaluer l’impact des mesures de gestion mises en place sur un plan global :
ⱶ de constituer un indicateur pouvant être mis en corrélation avec d’autres
indices (indices cynégétiques).
Zone Transition
herbagère Herbagère
Horte et
Tardoire Sud Ouest Céréalière Total
Année
N
9 soirées
personnel
12 soirées
personnel
21 soirées
personnel
Année
N+1
12 soirées
personnel
12 soirées
personnel
12 soirées
personnel
12 soirées
personnel
48 soirées
personnel
Total
heures
31.5
42
42
42
42
42
241.5
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b - bilan du suivi des plans de gestion
Depuis 2002 des plans de gestion locaux se sont mis en place progressivement sur la
base du volontariat.
Ils sont au nombre de six aujourd’hui, et concernent 57 communes :
ⱶ le Ruffecois, constitué de 13 communes, en place et suivi depuis 2002 .
ⱶ la zone Nord-Angoulême, constituée aujourd’hui de 6 communes et mise en
place depuis 2007 ;
ⱶ le Rouillacais, constitué de 13 communes, en place depuis 2007 (suivi de la
population initié en 1997) ; ⱶ les Confins de la Charente-Limousine, constitué de 5 communes, en place
depuis 1998 (suivi arrêté en 2012) ; ⱶ le Confolentais, constitué aujourd’hui de 15 communes, en place depuis 2007 ;
ⱶ la Vallée du Trèfle, constituée de 5 communes, en place depuis 2007.
Sur ces plans de gestion la Fédération des Chasseurs a mis en place des suivis
nocturnes afin d’évaluer l’évolution de la population en fonction des modalités de
gestion adoptées. Les résultats doivent permettre de faire évoluer ces modalités.
b-1/ localisation des plans de gestion Lièvre en Charente :
Plan de
gestion Confolentais
Nord
Angouleme Rouillacais Ruffecois
Vallée du
Trèfle Total
Année
N
18 soirées
personnel
6 soirées
personnel
24 soirées
personnel
Année
N+1
15 soirées
personnel
6 soirées
personnel
15 soirées
personnel
9 soirées
personnel
45 soirées
personnel
Total en
heures 63 52.5 21 52.5 31.5 220.5
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 21 sur 43
L’ensemble du suivi représente 69 soirées pour un personnel, soit 242 heures (30
jours équivalent temps plein). Afin d’alléger le système et même si ces suivis sont
nécessaires aux chasseurs pour déterminer directement des modalités de
gestion de l’espèce, ces opérations sont renouvelées tous les deux ans sur
chaque unité de gestion.
A noter qu’en 2016 ces opérations n’ont pas été conduites par le Service
Technique de la FDC, après décision prise en accord avec le Président, faute de
temps et de compatibilité avec les autres missions telles que le permis de chasser
à 0 €. (exception pour la zone Nord-Angoulême : voir chapitre formation des
observateurs).
Pour les résultats du suivi de chaque plan de gestion : voir document “bilan du
suivi lièvre en Charente Avril 2017”.
b-2/ la formation des observateurs pour le suivi des plans de gestion locaux :
Si l’on veut réduire le temps consacré aux suivis nocturnes, il convient de
privilégier le suivi départemental et le suivi spécifique Rouillacais, duquel dépend
une gestion performante des populations de lièvres à partir des ICA à l’échelle
des unités paysagères.
Pour cela, il convient également de proposer un système d’amélioration de
récolte des carnets de prélèvements (voir chapitre analyse des carnets de
prélèvements)
Le suivi des plans de gestion représente 220 h répartis sur deux ans jusqu’en 2015.
b-3/ les suivis particuliers : le Rouillacais :
Le partenariat mis en place avec l’ONCFS porte sur l’utilisation des Indices
Cynégétiques d’Abondance (ICA) comme outil de gestion des populations de
lièvres. La volonté de la Fédération des Chasseurs de la Charente est que cet
outil puisse être utilisé à l’échelle d’unités de gestion (voir découpage par unité
paysagère).
Suite au colloque national lièvre en 2013, un réseau national lièvre a été
constitué. La zone du Rouillacais Plaine a été retenue pour la Charente pour
intégrer ce réseau national.
Sur cette zone de plus de 15.000 ha (communes de Genac, Gourville, Marcillac-
Lanville, Mons, Rouillac, Saint-Cybardeaux et Saint Genis d’Hiersac), plusieurs
suivis sont en place:
ⱶ suivi nocturne par EPP ;
ⱶ récolte des cristallins de lièvres (analyse de 84 cristallins en 2015, 45 en
2017) ;
ⱶ suivi des ICA.
Nombre
d’observateurs
formés
Nombre
d’observateurs
habilités sur
Nord
Angoulême
Nombre
d’observateurs
habilités sur
Ruffecois
Nombre
d’observateurs
habilités sur
Vallée du
Trèfle
2015 6 4 1 1
2016 13 9 4 0
2017 23 5 18 0
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 22 sur 43
c - bilan du suivi des indices cynégétiques d'abondance (ICA) :
Le suivi de certains indices cynégétiques d’abondance (ICA) à partir des carnets de
prélèvement renseignés par les chasseurs donne des indications sur le niveau des
populations de lièvres et sur leur évolution dans le temps.
Ils constituent des outils de suivi et de gestion des populations complémentaires des
suivis nocturnes.
La mise en place des carnets de prélèvement lièvre a été testée depuis 2002 dans la
zone de l’Ouest-Charente et du Rouillacais, et généralisée en 2007/08.
D’après les enseignements du premier SDGC au travers de l’analyse des carnets de
prélèvements, notamment dans la zone de l’Ouest-Charente, il apparaît que les
informations récoltées à l’issue du premier mois de chasse reflètent parfaitement
celles de la saison entière.
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Evolution des i.c.a. "lièvres vus"Ouest Charente
Levés 5j / chasseur Levés sais / chasseur
A partir de ce constat, le principe d’une gestion en temps réel est possible par
l’estimation de l’abondance de la population de lièvre au moment de la chasse
donc en tenant compte du succès de la reproduction.
c-1/ zone Ouest-Charente (Chateauneuf, Cognac, Jarnac, Segonzac) :
Ce système nécessite un taux de retour et de carnet exploitable significatif, ce
qui n’est pas le cas dans le département.
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 23 sur 43
Au niveau de l’Ouest-Charente, le taux de carnets exploitables était passé sous
la barre des 30 % depuis 2013.
Les réunions organisées en 2015 sur toute la zone viticole ont permis une légère
remobilisation des chasseurs, malgré un taux de participation particulièrement
mauvais.
Pour la saison 2014/15 aucun des cinq cantons de l’Ouest ne peut faire l’objet
d’une analyse fine (taux de carnets retournés exploitables varient entre 9.5 et
25,5 %). Les valeurs des ICA pour cette année-là sont à prendre avec la plus
grande réserve.
Pour la saison 2015/16, seuls les cantons de Chateauneuf (33 %), Jarnac (35,3 %)
et Segonzac (37,65 %) peuvent faire l’objet d’une analyse des ICA.
Pour la saison 2016/17 seuls les cantons de Cognac et Segonzac peuvent faire
l’objet d’une analyse des ICA
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 24 sur 43
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 25 sur 43
c-2/ zone du Rouillacais) :
La récolte des données issues de la chasse du lièvre est en place depuis 2002
dans le Rouillacais (partie plaine et partie vigne)
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 26 sur 43
Les années pour lesquelles les données ne figurent pas correspondent à un taux
de retour de carnets exploitables inférieur à 30 %.
c-3/ zone de St-Amant-de-Boixe :
Ce secteur est composé d’un groupe de communes pour lesquelles le taux de
retour des carnets est intéressant, surtout pour 2015/16.
Il s’agit des communes suivantes : Ambérac, La Chapelle, Vouharte, Montignac,
Marsac, Vars Balzac, Anais, Villejoubert, Saint Amant de Boixe Maine de Boixe,
Coulgens.
c-4/ enseignements de l'analyse à cinq jours :
Ce système de gestion est certainement le plus performant, le plus souple et
celui qui responsabilise le plus les chasseurs localement.
Il repose cependant sur plusieurs principes :
ⱶ avoir un recul de 3 années minimum de résultats exploitables sur l’unité de
gestion considérée. C’est le cas pour l’Ouest-Charente et le Rouillacais ;
ⱶ la possibilité d’avoir les résultats de chasse au bout d’un mois à partir d’un
volet détachable renvoyé par le chasseur à son président qui effectue la
synthèse de son territoire ;
ⱶ cela nécessite une réactivité absolue au niveau du retour de la partie
détachable du carnet pour analyse et restitution aux responsables de
territoires par la Fédération des Chasseurs dans un délai convenable pour
réajuster les modalités de gestion si nécessaire ;
ⱶ la comparaison entre les résultats de l’année N et la courbe de référence
permettra de donner les préconisations techniques pour la suite de la saison ;
ⱶ c’est une gestion en temps réel qui prend le mieux en compte la situation de
l’espèce en fonction du niveau de la reproduction avant chasse.
Malheureusement, ce système est, pour l’instant et depuis la mise en place du
carnet, remis en cause, dans la mesure où le taux de retour des carnets est très
insuffisant.
Pour la saison 2015/16, ce sont 2.045 volets détachables lièvres qui ont été
retournés à la Fédération des Chasseurs.
Le taux de retour départemental oscille entre 15 et 20 % depuis la mise en place
de ce carnet de prélèvement.
En dehors de la zone de l’Ouest-Charente, de la zone du Rouillacais et de la
zone de Saint-Amant-de-Boixe, toute analyse et synthèse est inutile à partir des
carnets et autres volets détachables.
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 27 sur 43
c-5/ conclusions, propositions :
Suivi nocturne des populations :
- maintien du suivi départemental réalisé par le Service Technique de la FDCC
tous les deux ans représentant un total horaire de 242 heures.
- arrêt de la réalisation du suivi nocturne des six plans de gestion en place par
le Service Technique de la FDCC. Prise en charge par les chasseurs
localement avec un encadrement minimum de la FDCC.
- cas particulier du plan de gestion du Confolentais : arrêt du suivi spécifique
et utilisation du suivi départemental de l’unité paysagère pour redéfinir les
modalités de gestion.
Mesures de gestion :
- mise en correspondance des unités de gestion grand gibier avec les unités
de suivi lièvre.
- zonage du département suivant intérêt de l’espèce et niveau des
populations.
- système à deux vitesses :
zone Est du département : prélèvement basé sur le résultat du suivi de
l’unité de gestion dans le cadre du suivi départemental ;
zone céréalière et viticole : plan de gestion basé sur l’analyse des carnets
à 5 jours et modulation du prélèvement en fonction de l’ICA.
- définition de chaque unité de gestion sur l’un ou l’autre système de gestion.
Carnet de prélèvement toutes espèces :
- suppression du carnet et conservation uniquement du volet lièvre à cinq jours.
- analyse statistique (sondage, saisie en ligne), protocole à définir avec la FRC
Nouvelle Aquitaine pour certaines espèces : migrateurs terrestres (palombe,
tourterelles, caille, grives), anatidés, corvidés, renard et mustélidés, lapin de
garenne) ;
- réactivité quant au volet de retour et à l’analyse du carnet à 5 jours (rôle des
présidents, saisie en ligne..).
2/ Les autres espèces de petit gibier et les projets associatifs petit gibier
Un projet associatif destiné à améliorer la situation du petit gibier (perdrix rouge et grise,
faisan, colvert, lapin de garenne) a été mis en place pour la période 2010-2015.
Il a été prolongé par un deuxième projet associatif petit gibier 2015-2020.
L’objectif de ces projets est de permettre aux territoires de chasse d’améliorer la
situation du petit gibier sur leur territoire en agissant sur trois leviers : ⱶ un travail sur l’origine des oiseaux et sur la pureté totale ou relative des souches
utilisées qui peut augmenter le taux de survie des oiseaux ainsi que leur capacité à
se reproduire le printemps suivant ;
ⱶ une amélioration des techniques de lâchers qui doit conduire à une meilleure
adaptation des oiseaux sur le territoire et à un comportement plus naturel des
oiseaux lâchés ; ⱶ une pression de piégeage et de régulation des espèces nuisibles pour limiter
l’impact de la prédation sur les oiseaux lâchés.
Une action sur l’habitat peut permettre d’améliorer la capacité d’accueil et de
maintien de ces espèces sur le territoire.
a - bilan du projet associatif n° 1 / période 2010-2015 :
Ce sont 79 territoires qui ont souscrit un projet associatif dans cette période.
Ils se décomposent ainsi : ⱶ 2 projets lapin de garenne,
ⱶ 12 projets colvert,
ⱶ 65 projets perdrix et/ou faisan :
- 46 perdrix royales,
- 7 perdrix rouges,
- 10 perdrix grises,
- 12 faisans.
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 28 sur 43
b - bilan du projet associatif n° 2 / période 2015-2020 :
30 territoires ont souscrit à ce jour un projet associatif n°2.
Il s’agit essentiellement de projets perdrix et faisans (1 lapin et 1 colvert).
c - bilan Perdrix Royale :
Les repeuplements sont effectués en pouillards de perdrix royales sur les territoires en
projet associatif :
ⱶ 2011 : 2.220 pouillards de Royales sur 30 territoires ;
ⱶ 2012 : 2.600 pouillards de Royales sur 38 territoires ;
ⱶ 2013 : 2.583 pouillards de Royales sur 40 territoires ;
ⱶ 2014 : 2.679 pouillards de Royales sur 35 territoires ;
ⱶ 2015 : 2.585 pouillards de Royales sur 39 territoires ;
ⱶ 2016 : 1.920 pouillards de Royales sur 31 territoires.
ⱶ 2017 : 1.780 pouillards de Royales sur 30 territoires
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 29 sur 43
E / LES ESPECES MIGRATRICES
1/ Le pigeon ramier
La Fédération Départementale des Chasseurs de la Charente a participé activement
au suivi de la migration et de l’hivernage par l’intermédiaire du GIFS. Le réseau
départemental constitué par la Fédération à partir de chasseurs de palombes a
fonctionné jusqu’en 2010.
Il a permis de dresser un état de l’hivernage du pigeon ramier dans le département de
la Charente.
Depuis 2012, le protocole a été modifié et les opérations se font par avion en
parcourant trois transects en décembre et janvier de chaque période hivernale.
Il apparaît que cet hivernage est fluctuant selon les conditions climatiques et la
capacité alimentaire disponible pour l’espèce.
A l’inverse des départements du Sud-Ouest qui connaissent une certaine fidélité des
oiseaux par rapport aux zones d’hivernages, la Charente ne respecte aucune règle
précise en la matière.
L’absence de zone de quiétude dans les dortoirs potentiels du département peut
expliquer l’absence de fréquentation régulière au cours de l’hiver dans ces mêmes
dortoirs.
La disponibilité alimentaire influe directement sur le stationnement hivernal des oiseaux.
La réglementation relative à la Directive Nitrates diminue considérablement la
disponibilité alimentaire (mulching des pailles de maïs) et l’hivernage des palombes
semble s’en ressentir depuis la généralisation de ces techniques.
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 30 sur 43
Exemple de résultats obtenus lors d’une opération de comptage aérien
La réalisation des comptages par avion a été mise en place face à la difficulté de
maintenir un réseau d’observateurs bénévoles capable de couvrir l’ensemble du
département. Cette méthode permet une utilisation minimum de personnels et un
temps de réalisation limité (moins de cinq heures) tout en ayant une couverture
départementale c’est-à-dire une image plus réelle de la situation.
En 2013 les données relatives à la présence de palombières en Charente ont été
remises à jour.
98 palombières ont été recensées principalement sur la moitié Sud du département.
Hivernage Nombre de palombes
Décembre
Nombre de palombes
Janvier
2012-2013 25827 44488
2013-2014 6842 45510
2014-2015 / /
2015-2016 / 5600
2016-2017 16700 26535
2017-2018 5625 12515
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 31 sur 43
Communes à présence de palombières (2013)
F / LES ESPECES POUVANT ETRE CLASSEES NUISIBLES
Le pPréfet fixe annuellement une liste pour le département d’espèces nuisibles à partir
d’une liste nationale, la Commission Départementale de la Chasse et de la Faune
Sauvage et la Fédération des Chasseurs étant préalablement consultées (article R.427–7
du code de l’environnement). Ce classement intervient en fonction de la situation locale,
et pour l’un des motifs ci–après :
ⱶ dans l’intérêt de la santé et de la sécurité publique ;
ⱶ pour prévenir des dommages importants aux activités agricoles, forestières et
aquacoles ;
ⱶ pour assurer la protection de la faune et de la flore.
Plusieurs arrêtés départementaux ont été attaqués ces dernières années. Pour éviter
certaines dérives, le Conseil d’Etat (décisions n°170542 et 116806) a fixé un certain nombre
de critères qui permettent aux préfets de respecter les textes (Lang, 2009) :
ⱶ l’espèce est répandue de façon significative dans le département et, compte tenu
des caractéristiques géographiques, économiques et humaines de celui–ci, la
présence de l’espèce est susceptible de porter atteinte aux intérêts protégés par les
dispositions prévues ou lorsqu’il est établi qu’elle est à l’origine d’atteintes significatives
à ces intérêts. ⱶ les espèces causent des dommages importants aux activités agricoles.
ⱶ en l’absence d’études scientifiques, les réponses faites par les maires, les gardes
chasse, les adjudicataires de chasse et les piégeurs constituent un indicateur suffisant
pour mesurer l’importance des populations d’animaux en cause dans le
département.
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 32 sur 43
ⱶ les conditions requises pour classer ces espèces comme nuisibles étant remplies, le
préfet n’avait pas à rechercher si l’intérêt qui s’attache à leur préservation est
supérieur à celui que présente leur destruction.
La Fédération des chasseurs mène deux enquêtes afin de répondre à ces critères : ⱶ une enquête sur les prélèvements et cartographie ;
ⱶ une enquête sur les dégâts commis aux activités agricoles ainsi qu’aux biens des
particuliers, causés par les espèces pouvant être classées nuisibles dans le
département.
1/ l'enquête sur les prélèvements
Depuis 1990, une enquête sur les prélèvements est menée sur l’ensemble des territoires
adhérents à la Fédération des chasseurs de la Charente.
Ce suivi permet : ⱶ d’évaluer l’évolution des populations des espèces concernées ;
ⱶ d’estimer la répartition des espèces sur le département.
Cette enquête porte sur l’ensemble des prélèvements effectués : destruction à tir,
piégeage, déterrage,…. Elle se superpose aux différents comptes-rendus obligatoires
retournés à l’Administration départementale.
2/ l'enquête sur les dégâts commis par les espèces pouvant être classées nuisibles
Une enquête sur les dégâts commis aux activités agricoles ainsi qu’aux biens des
particuliers, causés par les espèces pouvant être classées nuisibles dans le département
est menée depuis 1995. Cette enquête s’est déroulée de différentes formes ces
dernières années : ⱶ de 1996 à 2005, une enquête dégâts, basée sur un réseau d’enquêteurs, sur un
échantillon de communes (échantillon formé de 20 % des 405 communes du
département) ;
ⱶ une enquête simplifiée depuis 2006.
3/ mesurer les caractéristiques géographiques, économiques et humaines du
département
La présence d’une espèce est susceptible de porter atteinte aux intérêts agricoles,
piscicoles et forestiers selon les caractéristiques géographiques, économiques et
humaines du département (Conseil d’Etat).
Exemple d’éléments fournis par la Fédération des Chasseurs (sur la base des enquêtes précitées) au
Préfet pour justifier le classement nuisible du renard :
Renard Vulpes vulpes
Intérêts protégés possibles Cocher
Préciser en quelques mots les
dommages
Dans l’intérêt de la santé et de la sécurité
publique
Présence de gale sarcoptique et de
tuberculose bovine
Pour assurer la protection de la flore et de
la faune
Prédation sur petite faune sédentaire
de plaine
Pour prévenir les dommages importants
aux activités agricoles, forestières et
aquacoles
Pour prévenir les dommages importants à
d’autres formes de propriété
Dégâts importants sur les élevages
avicoles « personnels »
Préciser ci-après les conditions qui justifient la proposition (lire attentivement § II 2 de la circulaire)
1) Atteintes significatives aux intérêts protégés :
Oui Non
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 33 sur 43
Si « Oui » coché, compléter ce qui suit, si « Non » coché, passer au § 2 :
1.1 - Nombre de plaintes vérifiées attestant des atteintes significatives par l’espèce: /…………./
2.2 - Témoignages circonstanciés attestant des atteintes significatives :
........………………….…………………………………………………………………………………………………...………
……………………………………………………….........................................................................................................
2) Atteintes ne pouvant être qualifiées de significatives
Les deux conditions suivantes doivent être respectées :
2.1 - Espèce répandue de façon significative sur le territoire proposé :
Oui Non
A partir de l’examen des documents suivants : Cocher
Atlas de présence montrant que l’espèce est commune dans le territoire proposé
Étude/enquête de suivi de l’espèce sur le territoire permettant de disposer d’indicateurs
d’abondance de l’espèce
Indicateurs indirects de présence significative : nombre de déclarations de dégâts faites
par les particuliers, les agriculteurs, etc., tableau de piégeage des années précédentes,
autres (à préciser) :
……………….................................................................................................………………
Autres indicateurs (à préciser) :
…………………………….……………………....……………………………………..
……………………………………………………....…………………………………………………………
2.2 – Caractéristiques géographiques, économiques et humaines du territoire montrant que
l’espèce est susceptible de porter atteinte aux intérêts protégés
Au moins une des caractéristiques doit montrer que l’espèce peut porter
atteinte Cocher/compléter
Présence (et nombre) d’agriculteurs (ou autres propriétaires) ayant des
animaux de basse cour (volailles, lapins, pigeons) - 1031 exploit.
Présence (et nombre) d’éleveurs de petit gibier sur le territoire - 98
Actions de gestion du petit gibier sur le territoire prévues dans le schéma
départemental de gestion cynégétique - 117 territ.
Autres (à préciser) :
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………....…………
Informations complémentaires : toutes les précisions chiffrées et tout autre
renseignement témoignant de la pertinence des informations portées ci-dessus pourront
être décrites librement au dos de ce formulaire.
Sont ainsi développés les arguments techniques suivants:
ⱶ abondance de l’espèce au niveau du département
- présence avérée
- évolution de l’IKA
- zone d’habitat de l’espèce
ⱶ données de mortalité de l’espèce
ⱶ évaluation des dégâts et nuisances dues à l’espèce
ⱶ zone de vuknérabilité
ⱶ zone àprésence de dégâts
ⱶ zones de gestion cynégétique au petit gibier définies par le SDGC
ⱶ dommages recensés aux particuliers
ⱶ dommages recensés aux exploitants
ⱶ déclarations de dégâts.
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 34 sur 43
Exemple: Données de mortalité du renard dans le département
Nombre d’animaux
morts de l’espèce
Période n°1
07/2011 – 06/2012
Période n°2
07/2012 – 06/2013
Période n°3
07/2013 – 06/2014
Chasse 1690 (1) 1583 (1) 315 (1)
Destruction par les
particuliers et les
piégeurs agréés
1493 1393 749
Destruction par les
louvetiers 375 68 169
Nombre de louvetiers
en activité sur la
période
13 13 13
Destruction par les
agents listés à l’art.
R427-21 C.E.
105 (1) 112 (1) 28 (1)
Nombre de piégeurs en
activité sur la période 208 208 208
Espèce classée nuisible
sur la période Oui Oui Oui
(1) Données issues de l’enquête sur les prélèvements menée par la F.D.C. 16 – taux de retour de
l’enquête : période 1 : 32% - période 2 : 36% - période 3 : 10%
1 -. Tableau des déclarations de dégâts
Nombre de fiches de
déclaration de
dommages et montant
estimé des dommages
Période n°1
07/2011 – 06/2012
Période n°2
07/2012 – 06/2013
Période n°3
07/2013 – 06/2014
Nombre déclarations
dommages aux
particuliers et autres
formes de propriétés
86 136 88
Montant des
dommages aux
particuliers et autres
formes de propriétés
(en €)
14.683 € 16.557 € 8.286 €
Nombre déclarations
dommages agricoles /
élevages
56 112 81
Montant des
dommages agricoles /
élevages (en €)
9.034 € 11.764 € 7.782 €
Nombre déclarations
faune sauvage
Montant des
dommages faune
sauvage (en € ou en
pourcentage de
perte)
Source : déclarations de dégâts (F.D.C. 16, Chambre Agriculture 16)
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 35 sur 43
G / LE SUIVI SANITAIRE
1/ Le réseau SAGIR
La surveillance sanitaire de la faune sauvage a conduit à l’analyse de 94 cas. L’espèce
la plus analysée est le lièvre.
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 36 sur 43
2/ SYLVATUB
La Charente est passée en niveau 3 en juillet 2013.
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 37 sur 43
Bilan des opérations Sylvatub en Charente
Temps consacré par la fdc16 au dispositif Sylvatub :
ⱶ 2012 : 82 heures
ⱶ 2013 : 160 heures
ⱶ 2014 : 186 heures
ⱶ 2015 : 148 heures
ⱶ 2016 : 387 heures
ⱶ 2017 : 583 heures
IV/ LES FORMATIONS
A / FORMATION INITIALE : EXAMEN DU PERMIS DE CHASSER
Année
Nombre de
candidats
présentés
Nombre de reçus %
2012 224 172 76.8
2013 198 164 82.8
2014 246 172 69.9
2015 471 344 73.04
2016 850 548 64.47
2017 543 372 68.5
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 38 sur 43
B / LES FORMATIONS SPECIALISEES
1/ Formation garde particulier
Dès 2002, une formation adressée aux gardes particuliers est mise en place en
Charente, en partenariat avec les services de la Préfecture et l’ONCFS.
La formation des gardes particuliers est désormais obligatoire en France depuis 2006
suite à la parution d’un arrêté et d’un décret d’application relatifs à la formation des
gardes particuliers et à la carte d’agrément.
Depuis 2002 ce sont 416 gardes particuliers qui ont été formés.
Depuis 2012, 88 gardes particuliers ont été formés (188 sur la période précédente).
2/ Formation piégeur
Depuis 2005 deux sessions de formations sont organisées en moyenne chaque année.
Afin d’assurer une formation de qualité notamment sur le circuit de piégeage ou les
démonstrations et la manipulation des piéges requièrent une attention particulière une
trentaine de candidats seulement participent en moyenne à chaque session de
formation.
A ce jour 1.923 piégeurs ont été formés depuis 1985.
Année
Nombre de
sessions de
formation
Nombre de GP
formés
2012 1 19
2013 1 9
2014 1 12
2015 1 8
2016 1 14
2017 3 26
Total 8 88
Année Nombre de
formations
Nombre de
piégeurs formés
2012 2 32
2013 3 57
2014 4 80
2015 0 0
2016 2 45
2017 4 99
Total 15 313
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 39 sur 43
3/ Formation sécurité
Les directeurs de battues ont l’obligation de suivre une formation sécurité pour
bénéficier de l’agrément qui leur permettra d’organiser et d’encadrer les chasses
collectives au grand gibier.
Depuis 2000, 93 formations directeurs de battues ont été organisées.
1 314 sociétés de chasse et 560 associations de chasse privées y ont participé.
3.293 directeurs de battues ont participé à cette formation.
4/ Formation approche-affût
La Fédération Départementale des Chasseurs de la Charente a mis en place la
première formation à l’approche et à l’affût en mai 2005.
La chasse à l’approche ou à l’affût offre la possibilité de chasser avant la date
d’ouverture générale, à partir du 1er juin pour certaines espèces et uniquement sur les
territoires de chasse attributaires de bracelets réalisables en tir d’été.
Ces deux modes de chasse peuvent donc offrir un bon compromis entre prévention
des dégâts agricoles (vigne notamment) et équilibre des populations animales.
Pour la saison 2017/18, 410 attributaires de plan de chasse chevreuil ont fait une
demande de tir d’affût et d’approche sur les 574 demandeurs de plan de chasse
chevreuil, soit 71% (48% sur la période précédente).
5/ Formation chasse à l'arc
La chasse à l’arc a été légalisée en France par l’arrêté ministériel du 15 février 1995 et
elle est aujourd’hui autorisée aux conditions de l’arrêté du 18 août 2008.
L’arrêté du 18 août 2008 a pour vocation d’encadrer la chasse à l’arc et donne aux
pratiquants l’obligation de suivre une formation, afin d’obtenir une attestation de
participation dont le chasseur doit être porteur lors de ces actions de chasse et qu’il
devra présenter à tout agent assermenté en cas de contrôle.
Depuis 1995, 625 chasseurs ont été formés pour la pratique de la chasse à l’arc.
Année
Nombre de
sessions de
formation
Nombre
d’associations
Nombre de
personnes
formées
2012 3 65 104
2013 4 71 103
2014 4 60 95
2015 3 66 105
2016 4 71 99
2017 4 66 100
Total 22 399 606
Année Nombre de
sessions
Chasseurs
formés
2012 1 15
2013 1 22
2014 1 16
2015 1 47
2016 2 50
2017 2 44
Total 8 194
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 40 sur 43
6/ Formation hygiène alimentaire
La formation à l’hygiène alimentaire a été mise en place par la Fédération
Départementale en 2008.
Six personnels techniques ont été formés à l’examen initial du gibier à l’Institut National
de Formation des Personnels du Ministère de l’Agriculture (INFOMA).
Cette formation, à l’initiative de l’INFOMA et de la Fédération Nationale des Chasseurs,
avait pour objectif d’initier les personnels techniques des fédérations aux différentes
notions relatives à la venaison (traçabilité, respect de la chaîne du froid, découpe du
gibier, reconnaissance d’anomalies…) afin d’acquérir des connaissances pour les
transmettre aux chasseurs.
Le paquet hygiène, émanant de décrets et règlements européens, s’applique en
France au travers d’un arrêté ministériel en date du 18 décembre 2009.
Année Nombre de
sessions
Nombre de
chasseurs
formés
2012 1 12
2013 1 22
2014 2 47
2015 1 17
2016 1 42
2017 1 29
Total 7 169
Depuis 2008, 34 formations ont été proposées et ont permis de former 966 personnes
La Fédération Départementale s’était fixée pour objectif de former une personne par
association de chasse.
Les 966 personnes formées sont réparties sur 350 communes.
7/ Formation régulation des corvidés
Cette formation a été mise en place en 2015 pour apporter les éléments
réglementaires et pratiques aux participants sur la régulation à tir des corvidés.
Année Nombre de
sessions
Nombre de
chasseurs
formés
2015 3 73
2016 3 42
2017 1 14
Total 7 129
Année Nombre de
sessions
organisées
Nombre de
chasseurs
formés
2012 1 28
2013 2 31
2014 1 20
2015 2 55
2016 2 64
2017 3 90
Total 11 288
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 41 sur 43
8/ Composition pénale
Depuis 2008, des stages de "sensibilisation à la sécurité des chasseurs et des tiers et aux
règles de gestion de la faune sauvage" sont proposées comme alternatives aux
condamnations pénales par le Procureur de la République ou ses délégués aux auteurs
d’infractions relatives aux règles de chasse et de protection de la nature, passibles de
composition pénale.
Ces stages sont organisés par la Fédération des Chasseurs, en collaboration avec
l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.
Depuis 2008, 18 stages ont été effectués et ont concerné 111 personnes.
V/ COMMUNICATION ET RECRUTEMENT
Pour faire face à l’érosion continue du nombre de chasseurs depuis plusieurs années, la
Fédération Départementale des Chasseurs de la Charente a développé plusieurs axes de
reconquête depuis 2009.
A / PRODUCTION COMMUNICATION
ⱶ Envoi d’une newsletter aux adhérents sur la base des 7459 adresses mail d’adhérents.
24 Newsletters envoyées depuis février 2013
ⱶ Plaquette biodiversité à destination des municipalités, agriculteurs et chasseurs pour
aménager un territoire suite à la réalisation du diagnostic et des préconisations faites.
ⱶ Panneaux d’exposition "Biodiversité".
B / BILAN RECRUTEMENT
Le permis de chasser à 0 € a été mis en place en mai 2015, suite à une campagne de
communication.
Au vu du grand nombre d’inscriptions, les sessions de formations et d’examens ont été
considérablement augmentées.
Des formateurs bénévoles participent en complément des professionnels, aux formations
théoriques et pratiques des candidats.
Année Nombre de
sessions
Nombre de
participants
2012 1 3
2013 2 22
2014 2 18
2015 3 11
2016 2 11
2017 1 5
Total 11 70
Année Inscrits Présents Reçus %
2015 510 471 344 69.4
2016 955 850 548 64.5
2017 616 543 372 68.5
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 42 sur 43
VI/ EDUCATION A L'ENVIRONNEMENT
Depuis septembre 2014, Pauline Dillerin assure au sein de la Fédération Départementale des
Chasseurs de la Charente, la mission d’éducation à l’environnement au travers notamment
d’animations en milieu scolaire.
Au cours de différentes manifestations départementales, des actions de communication et
d’éducation à l’Environnement ont été menées :
VII/ CONCLUSION
Ce document constitue une évaluation du Schéma Départemental de Gestion Cynégétique
2012-2018, notamment à partir d’éléments techniques.
De ces résultats et de cette analyse découlent les propositions ou les ajustements du
Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 2018-2024. Dans ce bilan, chacun pourra
donc trouver les arguments nécessaires pour justifier les choix de politique cynégétique
définis par le Conseil d’Administration de la Fédération Départementale des Chasseurs de la
Charente qui figureront dans le SDGC 2018-2024.
Ce document est donc un support de communication pour les élus et les professionnels vis-
à-vis des chasseurs et gestionnaires de territoires.
Années Scolaires
Activités
péri-
scolaires
Tout
public
Centres
de loisirs Total
Nombre
enfants
Nombre
communes
concernées
2014 5 0 5 252 8
2015 8 9 3 20 415 9
2016 22 50 2 7 81 1336 21
2017 15 53 26 2 96 818 12
2016 2017
Comice agricole de Barbezieux 4 classes
Portes ouvertes Décathlon 68 personnes
Forum Sport et Santé ; Espace Carat 116 personnes
220 personnes Soirées découverte du Brame 39
Animation commune d’Alloue
FDCC – Bilan du SDGC 2012/2018 Page 43 sur 43
Dans les discussions relatives à la chasse, toujours passionnées, une argumentation
pragmatique et objective est nécessaire. Les données rassemblées dans ce document
doivent y contribuer.
Ce bilan constitue également un indicateur de réalisation des objectifs fixés. En ce sens il
permet de conserver une prospective permanente pour faire évoluer la chasse charentaise
et répondre aux grands enjeux départementaux et nationaux.