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2 29 décembre 2011No 577

365 jours. 52 semaines. 12 mois. Et nous disons au revoir à 2011 ! Nos portes sont désormais grandes ouvertes pour

accueillir 2012. Nous nettoyons nos placards. Nous faisons de la place pour de nouvel-les opportunités, de nouvelles rencontres, de nouvelles étapes ; pour une année de plus à notre vie.

2011 fut une année mitigée. Le monde culturel a connu des pertes éprouvantes. La pétillante Farah Ménard s’est éteinte tragiquement ; le jeune et prometteur rappeur G-Bobby Bon Flow a rendu l’âme subitement ; notre tambourineur et barde Azor nous a cruellement laissés… Nous ne finirons jamais de les pleurer. Mais d’un autre côté il y a eu des naissances. Wanito, avec des hits entrainants qui dépeignent la réalité quotidienne, a été la révélation de cette fin d’année ; T-Micky, avec une popularité présidentielle, a émergé et a occupé presque toutes les affiches pen-dant l’été ; J.Perry s’est lancé dans l’aven-ture musicale avec beaucoup de volonté et y met tout son cœur.

Nous avons fait l’international sur plusieurs fronts. Anédie Azael a représenté Haïti à la 60e édition de Miss Universe avec dignité et élégance ; Marcus Bo a illuminé le podium de Super Idol à Taiwan ; Patrice Millet a été parmi les dix finalistes de CNN Heroes ; T-Vice et Carimi ont enflammé Paris, l’un à Bercy et l’autre au Zenith. L’interna-tional a continué de nous visiter également. Kim, la plus adulée des sœurs Kardashian, Oprah, la femme noire la plus influente du monde, le beau ténébreux Sean Penn, les chanteurs et rappeurs Ne-Yo, Corneille, Demarco, Elephant Man, Fat Joe sont les plus récents a avoir visité Haïti, dans différents contextes.

Nos écrivains ont brillé à l’étranger. Lyonel Trouillot a gagné le Grand Prix du roman Métis ; Kettly Mars a reçu le Prix Prince Claus 2011 ; le prix Langston Hughes Medal a été décerné à Edwige Danticat et ; Marvin Victor a remporté le Prix 2011 du Roman.

Nous allons restés sur la voie du succès et du positif et démarrer cette nouvelle année sur de bons auspices. Nous devrions alors nous promettre de viser encore et toujours plus haut.

Déjà, le tandem T-Vice vs Djakout le 2 janvier, annonce une nouvelle ère de la musique haïtienne.

366 jours. 52 semaines. 12 mois. Ann fè 2012 pi bon ! Ticket vous souhaite une bonne et heureuse année 2012 !

Stéphanie André[email protected]

(509) 3151 0331

Une publication de Ticket Magazine S.A.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

REDACTEUR EN CHEFStéphanie ANDRÉ(509) 3155-0331

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOURGaëlle C. ALEXIS

RÉDACTIONRosemond LORAMUSJoël FANFANWendy SIMONAceline RENEDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Duckenson LAZARDMyria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNPeguy Flore PIERRE

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEResponsable photoFrédérick C. ALEXISPhotographesFrédérick C. ALEXISJames ALEXISFrançois LOUISJackson SAINT LOTHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUFrancis CONCITE

Publicité: 3782-0905 / 3782-0893Rédaction: 3806-3717

Pour les abonnements : 2940-4848/2816-0222

Complexe Promenade, Pétion-Ville

C’EST LEUR ANNIVERSAIRE

Pour insertion, envoyez un sms au :

37 98 43 11Ou un courriel à :

[email protected]

EditoEdito

Mercredi 28 décembreNadège Telfort (Actrice/publiciste),

Scarlett Pomers (Animatrice), Trey Songz (Chanteur), Anna Nicole Smith (Artiste), Jon Stewart (Comédien), Judd Nelson (Artiste), Ed Harris (Ac-teur), Alexandre Godunov (Acteur/danseur), Paul Shaffer (Artiste), Joe Dante (Metteur en scène), Randy Newman (Chanteur/compositeur).

Jeudi 29 décembreFrantz Duval (Journaliste), Pierre Donald (Chanteur), Jon Knight

(Chanteur), Kim Delaney (Actrice), Unique Mydie (Nurse), Cathy Moriarty (Artiste), Judely Ceide, Jeff Fahey (Acteur), Howie Mandel (Artiste), Garry Shandling (Comédien), Chuck Mangione (Musicien), Peter Bergman (Comédien), John Mayall (Musicien), Diane Ladd (Artiste).

Vendredi 30 décembreLeBron James (Basketteur), Kristin Kreuk (Actrice), Clay Aiken

(Chanteuse), Ben Stiller (Acteur), Bo Jackson (Athlète), Billy Idol (Musicien), Shuggie Otis (Guitariste), Mandy Patinkin (Acteur), David Mamet (Artiste/compositeur), G.Gordon Liddy (Homme politique), Robert Guillaume (Acteur).

Samedi 31 décembre Freshla King Raboday

(Chanteur), Val Kilmer (Acteur), Bebe Neuwirth (Actrice), Donna Summer (Chanteuse), Tim Matheson (Acteur), Diane Von Furs-tenburg (Designer), Barbara Carrera (Actrice), John Denver (Chanteur), Ben Kingsley (Ac-teur), Andy Summers (Chan-teur/ guitariste), Sarah Miles (Artiste).

Dimanche 1 janvierMovetan Zoe (Rappeur),

Djklasik Sebastien (Ani-mateur/DJ), Gamy Zephir (Chanteur), Alondra Pereyda (Entrepreneuse),

C’est aussi leur anniversairePatwouy Rap Kreyòl, Suse

L.Luma, Henri Matisse, George C.Marshall, Simon Wiesenthal, Odetta, Jack Lord, Bert Parks, Ru-dyard Kipling, Billy Mitchell, Andrew Johnson, Charles Goodyear, Hen-drik Meijer, Woodrow Wilson.

Pour insertion Phone: 3922-3006

E-mail : [email protected]

Agenda du weekend

LeBron James né le 30 décembre

Pou 2012 ka pi bon!

VENDREDI 30 DECEMBRE 2011 -Disip, Mass Konpa, Izolan, Claudy Mix

…ect (T-Parc Rony Colin) -T-Vice, Karisma (Esquina) -Les Monologues du Vagin (Le Vilatte) - Chaque Vendredi « Jazz pa Nou »

et Dj Hanz-Up(Aux Calebasses, 1ère rue Jérémie) Dès 9 hres pm

SAMEDI 31 DECEMBRE 2011 -Caribbean Sextet (Ritz Kinam) Adm :

150 us Buffet et Boissons inclus

DIMANCHE 1er JANVIER 2012-Carimi, Alan Cavé, J-Perry, Kreyol La

(Le Florville) Info : 3445-4505-Disip, Soundesign, Wow, Dieudonné

Larose (Nu Moving) -Stand Up for Haiti avec T-Vice, (Club

Indigo) Info: 3441-3982 BBM PIN : 230368DA

LUNDI 2 JANVIER 2012-« Festival Indépendance » 1ère Edi-

tion avec Disip, T-Micky, Wanito, Gabel, Coupe Cloue jr, Valmix, Bertin (Grand Goave, Plage) Info : 602-4042 / 784-5615

-Jesifra dans : « Le Louverturien ré-volté » (Nu Moving) Dès : 4 hres pm

-T-Vice, Djakout # 1 (Parc Historique

de la Canne à Sucre) Info : 3441-3982

VENDREDI 6 JANVIER 2012-Concert de Collecte de Fonds titré

« Festival de louanges» avec les Artistes Rod Youme Dieujuste, Rachelle Ange Vin-cent, Maxime Pierre, Mackenson Joseph, Jinel Georges, et les groupes et Chorales : Harmony Voice, Chorale Les Saints de Dieu, Héritières du Royaume, Imitatrices du Seigneur, Troupe Union des Stars (Parc Rony Colin). Animateur : Serginho Lindor. Adm : 100 gdes. Dès : 4 heures

P.M. Info : 3154-3172 / 3886-3240-Djakout # 1, Mass Konpa, Nu Krzi,

Fresh Up, N-Joy (Stade Relax, Peggy Ville)

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329 décembre 2011No 577

L’agenda de Péguy

Vendredi, il serait de bon ton que vous bougiez sous les ryth-mes de T-Vice et de Karizma à Esquina Latina. Le climat feutré de ce club de la Route de Frères est tout à fait propice pour les petits moments « ploge » que vous vous offrirez sûrement.

Ce serait une belle erreur de votre part de ne pas aller (re) voir l’adaptation des Monologues du vagin faite par Florence Jean-Louis. J’en connais qui vont la voir à chaque représentation, qui pourtant ne se lasse jamais de sa fraîcheur, de son originalité. A chaque fois c’est le même fou rire. Retrouvez l’équipe à Le Villate. Les cartes sont en vente à Noveltex au prix de 1250 gdes.

Le samedi 31 décembre, vous ne saurez probablement pas où donner de la tête ni quelle direction prendre pour passer une sym-pathique soirée. Votre choix se portera-t-il sur le bal des Difficiles de Pétion ville à La Réserve ? Préfèreriez-vous le tandem T-Vice Nu-Look au Karibe. $ US 150 ? Ou votre dévolu se jettera-t-il plutôt sur la soirée traditionnelle du Caribbean Sextet au Ritz kinam II. $ US 150 ? Un autre gala : celui de Harmonik à Le Villate à 300 gdes. Si vous deviez changer complètement d’ambiance, Bernard Chauvet, Michael Run, K9, Gilles M et Bullet vous attendent à Wahoo Bay à compter de 11 h 30 p.m. $ US 30 à l’avance. Votre plus gros souci sera de vous décider pour l’un ou l’autre parce qu’elles se valent toutes.

Et voilà l’année 2012 qui s’amène. Un dimanche en plus. Après les vœux chaleureux échangés avec les proches, passez votre 1er janvier à Le Florville. Il vous invite à dire Bonjour à la nouvelle an-née. Avec des mots doux. De douces mélodies. Entonnés par la voix d’Alan Cavé dans la fraîcheur de la nuit. Accompagné de Carimi, kreyòl La, J Perry. L’admission est à 1000 gdes.

Pour continuer sur la même lancée, le Parc Historique de la Canne à Sucre sera le stand du grand match tant attendu, « Choc des Titans », entre Djakout #1 et T-Vice. Avec Kako comme seul arbi-tre devant l’Eternel et T-Micky comme juge, ne ratez surtout pas ce rixe au prix de 1500 gdes qui vous en mettra plein la vue. Comme on dit : « Lè bab kanmarad ou pran dife, mete pa w alatranp », alors allez supporter votre favori. Le massacre commencera à 9 h p.m.

Péguy F. C. Pierre [email protected]

Plus que deux jours et ce sera le nouvel an. Je vous souhaite déjà le meilleur 31 décembre jamais vécu. Une entrée marquée en 2012 avec tous ceux que vous aimez. Pour bien signifier à l’année qui s’en vient, que quoiqu’il advienne, vous ferez toujours la fête, vous serez toujours des gens heureux. Et compter sur moi pour vous refiler les bons tuyaux.

« Qui veut se connaître, qu’il ouvre un livre. » Jean Paulhan

Entre la musique et les études, il ne reste pas beaucoup de temps à Arly pour la lecture. Toutefois, une certaine

Des livres qui ont marqué…Des livres qui ont marqué…

Arly Larivière Comment se déroulent les prépa-ratifs ?

Nous sommes prêts à nous produire pour le plaisir de nos fans.

Parle-nous un peu de cette soirée ?C’est une soirée traditionnelle en

quelque sorte.

Peut-on dire que c’est une tradition entre le Karibe et le groupe ?

Je ne dirais pas cela. Mais je dois avouer que cela fait trois ans que l’hôtel fait appel à nous.

Les mêmes groupes chaque année ?Non. La première année a été avec le

fameux Sweet Micky (rires), qui à présent est le président. Ensuite, ce fut avec le Tabou Combo, l’année dernière.

Que préparez-vous pour les fans ?Nous savons que nous présenterons

un spectacle de qualité. Que nous en

Nu-Look au Karibe 3 ans déjà

Depuis que Karibe a lancé son réveillon de fin d’année à cha-que 31 décembre, vous êtes nombreux à le préférer à toutes autres activités ayant lieu ce même jour. Parce que c’est le réveillon à avoir le plus de succès. Du moins, selon les dires. Et depuis trois ans, avec Tabou Combo et Sweet Micky, Nu Look est le groupe phare qui revient vous accompagner jusqu’à la nouvelle année. Cette fois-ci, il partagera le stage avec T-Vice, pour le plus grand plaisir de leurs fans respectifs. Quelques mots du maestro sur ses impressions.

finirons avec l’année 2011, et rentrerons en 2012 avec beaucoup de chaleur et de gaieté, parce que nous sentons bien le nouveau vent qui souffle sur Haiti. Nous ferons en sorte que tous ceux qui seront là commencent l’année en beauté.

Quels sont tes vœux pour 2012 ?Je souhaite revenir chez moi. Appor-

ter mon support beaucoup plus qu’avant vers mon pays. Je souhaite que Dieu me garde la santé, l’inspiration, pour que je continue à protéger mon business que j’ai passé beaucoup de temps à met-tre sur pied. Je souhaite que l’union et l’amour nous envahissent encore plus. En tant que peuple, nous savons déjà ce qu’est d’aimer. Mais si nous nous raccor-dons davantage, nous ferons de grandes choses.

Propos recueillis parPéguy F. C. Pierre

[email protected]

collection de livres a marqué son enfan-ce. Au point où il reste songeur pendant un moment quand je lui demande quels titres ont laissé une empreinte sur sa vie. Assez curieux, mais très émouvant quand on lit son témoignage.

La collection du Club des 5« Je ne me rappelle plus de mes

autres lectures, mais quand à celui-là… Oh mon Dieu ! C’est celui qui me reste tout le temps à l’esprit. J’ai l’impression que je mourrai avec. C’est lié à mon ado-lescence. J’avais hâte à chaque fois de lire le prochain livre, à cause du suspense, de ce qui va arriver. Je suis content de re-nouer avec ces souvenirs. Je me rappelle également au Collège Notre Dame du Perpétuel Secours du Cap, aux heures de bibliothèque, ce que je faisais, je dépla-çais les autres livres de la collection que je n’avais pas encore lus. Ainsi je m’as-surais que je serai le seul à savoir où les trouver.

Péguy F.C. [email protected]

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4 29 décembre 2011No 577

Le Montana a accueilli ce 28 décembre 2011 la troisième édition de Runway Haïti. Ce rendez-vous de la mode a vu défiler sept designers. Dans cette salle (enfin) prête, qui apprêtée à un grand show, si le runway était dans l’ensemble réussi, l’excitation et l’euphorie n’étaient pas au rendez-vous. Il manquait cette pièce, ce petit plus qui nous aurait fait décoller de nos chaises pour un standing ovation.

A part Phelicia Dell, tenante du prix « Entrepreneur of the Year », catégorie émer-gente, les six autres participants au défilé étaient tous des novices de cet événement. Marie Thérèse Fouchard de Rapadou, Zack de Zacometi, qui vient de Paris, Rico d’Eclosion Fashion Design, Martine Valsaint, avec sa ligne Tap Tap, qui nous vient de la République dominicaine, Watson et son mélange de traditionnel et de moderne, et Lea, qui vient de Paris. Un mélange neuf et intéressant, qui laissait supposer un runway étonnant.

Les collections présentées ce soir-là ont été appréciées, de manière égale. Zack a présenté uniquement des vêtements urban style pour hommes. Des pièces uniques qui confèrent du style, de la classe, de l’identité et de la culture. Le designer a été assez intelligent pour introduire Belo comme mannequin. Ce dernier a volé la vedette à tous les autres. L’interprète de Jasmine a même failli tomber, mais s’est repris avec élégance et sourire. Phelicia Dell a présenté une collection de sacs digne de ce nom assortis à des bijoux déclinés dans les mêmes tons. Les mannequins ont bien vendu ces accessoires de luxe au public. Marie Thérèse Fouchard a ouvert le runway avec une collection pour femmes. Des tenues aux finitions parfaites, découpées dans du tissu choisi avec goût. En matinée comme en soirée. Tantôt amazone, tantôt classique. On retiendra la petite robe mauve qui laisse admirer la grâce des épaules avec une ceinture en toile découpé dans le même tissu qui souligne parfaitement la silhouette. Martine Valsaint s’est introduite au runway avec sa collection Tap Tap. Le nom même de la collection faisait penser à des tenues très colorées, cependant la jeune designer a utilisé de l’ivoire, des motifs sauvages, des robes unies plus deux ensembles colo-rés. Des vêtements qui épousent le corps et le mettent en valeur. Watson a présenté une collection mixte. Si les vêtements pour hommes étaient peu originaux, deux des tenues pour femmes étaient uniques, avec des cols montés asymétriques. Rico a présenté différents vêtements. La peinture sur tissu est sa spécialité, et il a réussi les deux robes présentées dans ce modèle, en plus de la jolie combinaison cape et jupe à volant. Lea a voulu faire rêver les femmes. Mais une robe de mariée se doit d’être parfaite, sublime. Un très bon concept qui a été bâclé, cela s’est ressenti. Des ourlets non fini, des robes qui tombaient presque des mannequins. On retiendra le côté osé de la robe blanche à dentelle.

Maikadou, fraichement revenu d’un stage à Paris, a fermé le runway avec une pièce unique de « body make up » qui a coupé le souffle. Matti Zoule Domingue a fait un travail extraordinaire avec le maquillage des filles, on retiendra le rouge à lèvres vif, très tendance. La coiffeuse présentée comme Mirlène a coiffé les mannequins comme il faut.

Voilà. Et le runway a pris fin. Aucune liesse, aucune intensité.

Stéphanie André[email protected]

Froid comme le runway !

Superbe création de Maikadou sur une superbe créature! Bravo au maquilleur!

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529 décembre 2011No 577 513 décembre 2011No 572

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6 29 décembre 2011No 577

Gabel a signé“Gon jan pou ye”à Café Trio 25-12-11

Mass Konpa-Disipà Distinction Night Club 28-12-11

Djakout & Lakòl vente signatureà Rendez-vous 33

Le public semble bien s’amuser devant le groupe

Stéphanie Douyon bien au chaud

Le député Gracia Delva Une vue du public Gazzman ne semble pas au mieux de sa forme

Stanley Toussaint anime tant bien que mal la soirée

Pouchon fait de même, quelques heures plus tard La nouvelle chanteuse de Lakòl, en bandition!

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729 décembre 2011No 577

Lòbèy à Cercle Bellevuele 29 -12-11

Jean-Philippe Etienne et Mica

Deux jolies Tickettes posent pour la caméra

Bernard Chauvet de-vant ses platines

Les fils présidentiels, TPO, et quelques amis

Oulala! On s’amuse comme des fous!

Il pleut des filles!

Lòbèy a fait grande foule

Olivier Martelly et sa belle

Ils ne sont pas encore mouillés!

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8 29 décembre 2011No 577

Les tops et les flopsEnviron un an après le séisme dévastateur du 12 janvier 2010, les activités culturelles ont réellement refait surface. Foi-res, spectacles musicaux, ateliers de production théâtrale, artisanale et artistique, personnalités, pour ne citer que cela, comptent parmi les divers événements ayant zébré le quotidien haïtien cette année. D’une kyrielle de manifestations et de noms, on a répertorié les meilleurs et les pires (les tops et les flops).

Livres en Folie

De tous les événements ayant mar-qué cette année sur le plan littéraire, Livres en Folie est classé parmi ceux qui ont drainé la plus grande foule. Au Parc Historique de la Canne à Sucre, le jeudi 24 juin 2011, nombreux étaient ceux qui se sont affranchis des obstacles bureau-cratiques et du train-train quotidien afin de prendre part à cette grande mani-festation comme pour vouer un culte à la culture, et plus particulièrement aux livres. La folie y était aussi. Avec plus de 1 449 titres en vente, 135 auteurs en signa-ture et 100 nouveautés littéraires, la plus grande foire intellectuelle d’Haïti a attiré la grande foule.

Artisanat en FêteLa cinquième édition d’Artisanat en

Fête tenue les 21 et 22 octobre 2011 au Parc Historique de la Canne à Sucre, à Tabarre, a permis au public haïtien de dé-couvrir le talent et la créativité de nos ar-tisans. Ces derniers ont bel et bien profité

du cadre idéal et de la grande promotion offerte par cette foire pour présenter leurs œuvres. Avec de nouveaux produits et des objets originaux, tant pour la dé-coration que pour l’utilitaire, le public en déplacement a eu de quoi se satisfaire.

WanitoLouis Pascal Beaubrun Juanito, de son

pseudo Wanito, après avoir remporté le premier prix au concours « Haiti sings »

organisé par Peaces Tones, est devenu en un laps de temps une icône de la mu-sique haïtienne. De son premier single, « Lè m sou », bien réussi avec de Fantom, à la sortie de son premier opus intitulé « Biyografi mwen », le jeune chanteur ori-ginaire de Jérémie a quasiment déchainé la passion chez ses admirateurs et admi-ratrices. Avec ses trois tubes « Blokis », « Gad on rèv », « Biyografi mwen », le très jeune artiste semble bien avoir le talent et le charisme requis pour être listé parmi les grands noms de la musique haïtienne.

Carimi Dix sur DixCarimi est une valeur sûre de la

musique populaire haïtienne, en raison du professionnalisme dont le groupe fait

montre et de sa stratégie de marketing. L’année 2011 a marqué le dixième anni-versaire de fondation du groupe musical haïtien Carimi. Dix ans de production, de dur labeur et de succès pour cette formation musicale qui joue un konpa dirèk à la fois percutant et suave. La force de Carimi réside tant dans la qualité de ses compositions musicales que dans sa capacité à faire usage d’artifices tels vi-déo-clips tape-à-l’�il, slogans accro-cheurs, présence médiatique. Ainsi, le samedi 12 novembre, la bande à Michael Guirand a grandiosement fêté ses dix ans d’existence au «Parc Historique de la Canne à Sucre, le lieu des grands rendez-vous». Les artistes et groupes suivants : Mikaben, Princess Lover, Tina et Nu-Look ont participé de la réussite de cette belle fête.

Tonton BichaNé le 7 juillet 1973 au Cap-Haïtien,

Tonton Bicha, de son vrai nom Daniel Fils-Aimé, est un comédien accompli qui

a su peindre et mouler les couleurs de la langue vernaculaire à travers des ex-

pressions imagées. Considéré comme un modèle dans la publicité en Haïti, il est surtout aimé du public haïtien, pour ses mises en scène humoristiques dans les spots publicitaires pour le groupe Valério Canez, les produits Bongu, les assurances Protecta, etc. et dans des films tels I Love You Anne 1 et 2 et Bicha Ougan.

Corneille au Parc Historique de la Canne à Sucre

Une foule en effervescence des applaudissements tonitruants, une très chaude animation. Tout se liguait pour la fête. A l’intérieur du Parc Historique de la Canne à Sucre illuminé, la star cana-

do-rwandaise a fait sensation forte, avec des morceaux pour la plupart connus des fans haïtiens. Avec un Wanito au sommet de son art et d’autres noms de la musique haïtienne, tels Mikaben, Belo l’ambiance a plongé le public dans l’euphorie. Corneille a déchainé des pas-sions. Même les hommes ne pouvaient s’empêcher de s’y baigner.

Phelicia DellUn nom inscrit en lettres d’or dans

l’univers de la mode en Haïti. Avec des créations originales, Phelicia Dell attire l’attention de tous. Honorée cette année par les initiateurs de l’Artisanat en Fête pour sa créativité, l’artiste est aussi la

lauréate du grand concours « Entrepre-neur de l’année » organisé par la Digicel, catégorie mode.

KakoAvec Kako, Ashey, Afistol, et Jorj, ce

quatuor de comédiens dénommé KAAJ s’est donné pour mission de dérider Haïti. Parmi ces quatre humoristes, Kako est celui à qui l’on reconnait le meilleur

jeu. Qu’il s’agisse des spots publicitaires ou de ses spectacles à caractère humo-ristique, Kako Bourjolly a tout pour être classé parmi les meilleurs comédiens de cette année.

Dayglow et Lobèy !Un concept jamais pensé en Haïti, en

deux sensationnelles éditions ! Imagi-nez un instant que vous dansez au son d’une hard house et que la pluie tombe subitement dans le club, baignant tout

le monde ! Ou encore que des soldats-fêtards vous aspergent de peinture diluée avec leurs pistolets de gosses. Tout ça avec des au top de leur forme... et une foule en totale délire. Oui, le staff de Plezipaw Production (on se rappelle des quatre éditions de « Forever Young ») a réfléchi à cette première en Haïti et a le mérite de se voir octroyer la palme le 31 octobre et le 28 décembre de cette année. Félicitations !!!

Haïti, cœur de femmes

Ce spectacle signé Yole Dérose a fait des heureux au Parc Historique de la Canne à Sucre le samedi 10 décembre 2011. Dans une ambiance sortant de l’ordinaire, ce spectacle a laissé ébahis tous ceux qui étaient présents. A ce show pensé et organisé méticuleusement, nul ne s’est ennuyé. Chants, ballet, folklore et montages de textes, tout était à la dimension d’un événement aussi gran-diose qu’un concert de femmes organisé par Yole Dérose

Les tops

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Konpa Fest (Zigizag)

A l’occasion du 56e anniversaire du konpa dirèk, Zigizag Production et la compagnie de téléphonie Digicel ont voulu présenter un concert de grande envergure pour exalter la plus populaire des expressions musicales haïtiennes créée par le saxophoniste Nemours Jean-Baptiste. La première édition de ce festival baptisé Konpa Fest était prévue pour le dimanche 24 juillet 2011 au Parc Historique de la Canne à Sucre. Cette

fête, qui devait réunir 9 formations mu-sicales : Nu-Look, T-Vice, Harmonik, Mass Konpa, Djakout # 1, Kreyol la, Carimi, AJT et Toxic, était, jusqu’au dimanche matin, la plus chaude de toutes les affiches. Les groupes ne s’étaient pas présentés, et le festival n’a pas eu lieu. Quel gâchis pour une fête qui se serait avérée un chaud prélude à la célébration du 56e anniver-saire du konpa dirèk ! Ceux qui avaient fait le déplacement sont retournés chez eux, déçus et vraiment furieux contre Zigizag, qui était introuvable ce jour-là.

Musique en FolieMusique en Folie, une initiative de

Le Nouvelliste, du rhum Barbancourt et de la Unibank, qui a toujours été une machine de promotion pour les artistes haïtiens, cette année encore, n’a pas eu lieu. Les mélomanes ne cessent de s’en plaindre.

I Love Hip-HopSexy Prodz voulait présenter un

festival le 30 juillet 2011, afin de promou-voir les valeurs du rap en Haïti, mais le spectacle n’a pu avoir lieu. Reporté pour le 18 décembre écoulé, ce concert n’a pas connu de succès, à l’instar de tous les spectacles mal planifiés.

Elephant Man

Pour la seconde fois, la star jamaïcaine Elephant Man est entrée au pays. Le parc Midoré, retenu pour accueillir le concert, n’a pas été investi par la grande foule. Le spectacle n’a pas eu d’éclat. Le pire, le chanteur s’est fait voler son téléphone portable.

L’album de ZeklèAprès le spectacle de retour du

groupe Zeklè au Parc Historique de la Canne à Sucre le 1er décembre 2007, ils étaient nombreux ceux qui s’attendaient à revoir une formation musicale dyna-mique. Pour ce groupe qui a marqué la musique haïtienne avec des morceaux tels « Tambour battant », « Adje », « Pile ou face », etc. et qui a paru un album live sans grand écho en janvier 2011, le vent du succès ne semble plus souffler.

Fat Joe

Un décor inexpressif, une poignée de spectateurs… voilà entre autres les éléments signalétiques de ce spectacle qui devait avoir lieu au Parc Midoré le samedi 17 décembre 2011, pour lequel était entrée la star internationale Fat Joe. Pourtant le show n’a été que le contraire de ce à quoi l’on s’attendait : rien qu’un « Flat Show ». N’étaient-ce les scratchs de Tony Mix, le public serait reparti bre-douille.

Red CarpetLe concert « Red Carpet » était une

initiative de la Digicel. Prévu pour le 26 décembre écoulé à Le Villate, ce concert où Alan Cavé et les trois finalistes de la cinquième édition de la Digicel Stars devaient performer, n’a pas eu lieu. La raison de l’annulation de ce spectacle était due selon les producteurs à l’état de santé du chanteur. N’était-ce pas de préférence une erreur de planification ? Puisque la veille, le chanteur a performé aux Gonaïves.

ZenglenLa formation Zenglen surnommée

5 Etwal, mis à part quelques petites affiches qu’elle a honorées cette année, n’a pas offert des performances reluisan-tes. Et pour les nouvelles du groupe, l’on peut dire qu’il n’a pas donné à admirer pour ne pas dire qu’il est quasi-absent de la scène musicale haïtienne.

Demarco

Le jeune chanteur jamaïcain, Collin Edwards Demar, né à Kingston en 1983, après le succès fou de sa musique intitu-lée « I love my life », est entré au pays. Le parc Midoré choisi pour l’une des pres-tations de la star accompagnée de quel-ques-uns de nos artistes n’a pas suscité l’euphorie, contrairement à ce qu’annon-çaient les spots publicitaires. Boycottage et manque de planification sont parmi les raisons évoquées. A l’instar de beau-coup de stars étrangères ayant performé en cette fin d’année, celui-ci n’a pas été au diapason des exploits annoncés. Il n’a donc pas satisfait le goût du public.

Barikad CrewConnu comme étant le groupe rap le

plus populaire du pays, BC affiche bien une baisse de régime. Le constat est évident. Cette année, les nouvelles du groupe ne subjuguent pas les fans. Bien que le groupe ait sorti un clip, les fans sont unanimes à reconnaitre que le band n’est guère productif.

Lord Edwin [email protected]

Les flops

Ce n’est pas la première fois que des instances privées ou publiques ap-portent leur support à certains artistes dans un concept de compétitivité en organisant des concours. C’est dans cet objectif que se tient aux Etats-Unis un concours de recherches de talents incluant tous les genres musicaux. Cette activité qui en est à sa deuxième édition et titrée « Superstar Compéti-tion » a débuté le 24 octobre dernier et se terminera à la fin de l’année. Notre chère Haïti figure parmi les dix finalistes et est représentée par Grégory Telfort, qui a remporté le concours « Chante Nwèl » organisé par la Télémax en 2001.

Grégory Telfort a aussi travaillé sur différents autres projets. Trois mois de cela, l’artiste a participé à ce concours international initié par le groupe Ourstage, en partenariat avec la MTV et dénommé « 2e édition annuelle Intel ® «Superstars» Compétition ».

Suite à l’interprétation magistrale de la chanson « Gras a ou » parue en 2009 à l’occasion de Musique en Folie, Grégory est du nombre des 96 autres concurrents venus d’horizons divers. Notons qu’il est le seul Haïtien à avoir atteint ce niveau depuis le lancement du concours qui en est à sa deuxième édition.

La prime à gagner est de 10 000 dollars us, et ajoutés à cela un contrat d’album et un vidéo-clip qui devra être en rotation sur MTV, des tournées internationales, et pour couronner le tout, un contrat avec la très réputée compagnie Columbia en Amérique du Nord. Pour atteindre le sommet, Gré-gory Telfort à besoin du vote de tous les Haïtiens.

Pour voter il suffit d’envoyer un simple commentaire sur le lien du site Ourstage.com ou sur celui-ci : Finalists Announced For The Second Annual Intel Superstars Competition www.ourstage.com.

Le support de tout en chacun est indispensable, afin de permettre à notre compatriote qui nous a si dignement et fièrement représentés d’accéder à la première place. Ce qui contribuera à rehausser l’image de notre chère patrie.

Loramus Rosemond

Gregory Telfort: Ayiti Nan Batay

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10 29 décembre 2011No 577

Cette année marque la troisième édition du spectacle hors du commun RunWay Haïti. Parmi ceux que compte le pays, sept designers étaient présents à l’hôtel Montana pour la réalisation de cette édition. RunWay Haïti reste le pre-mier tremplin qui permet à nos designers de lancer dignement leurs produits.

Ram

Contrairement à l’année 2010, 2011 a donné lieu à de copieuses activités récréatives et culturelles. Et Ram en a profité largement. Parmi les nombreuses affiches que la bande à Richard Morse a partagées, on se souvient encore de sa bonne prestation à la 2e édition du Fes-tival Lac Azueï. Avec « Odan », « Madan Letan », « Desalin »… Ram avait changé la programmation en oasis culturel pour les festifs qui avaient fait le déplacement.

Sarodj Bertin

que le philanthrope le remporte l’année prochaine.

Parc Historique de la Canne à Sucre

A l’instar des années ultérieures, le Parc Historique de la Canne à Sucre gar-de sa fierté de référence fiable en matière de lieu de spectacles classiques. Au cours de cette année, il a hébergé les shows « Haïti cœur de Femmes », « Christmas with the stars », le groupe Kassav, Cor-neille… Et pour le 2 janvier du nouvel An, il accueillera le « choc des titans » entre Djakout et T-Vice.

Queue de poissonL’adage ‘’tout est bien qui finit bien’’

n’est pas toujours respecté. Dans le milieu haïtien, surtout dans l’univers du showbiz, on assiste souvent à des ruptures et des dislocations catastrophi-ques. Les artistes Jean Hubert Valcourt dit Dug-G, Gazzman Piers, Olivier Duret et autres représentent une preuve irréfutable puisque, respectivement, ils ont tourné le dos à leur groupe Rockfam Lame a (rap), Zenglen et T-Vice (compas direct).

RunWay Haïti

Olivier DuretLe chouchou de la formation musicale

T-Vice, Olivier Duret, ne fait plus partie des princes Vice. Une nouvelle qui a, au cours de cette année, fait défaut à la joie de pas mal de gens. On ignore encore ce que l’artiste compte faire

des cordes de son arc, mais il continue de livrer des prestations avec son ami Michaël Benjamin. Une musique pour la fête de Noël résulte de cette collabora-tion. Espérons que sa carrière ne heur-tera pas l’iceberg de la désuétude.

Place Saint-PierreTransformée en camp d’héberge-

ment suite à l’évènement meurtrier du 12 janvier de l’année dernière, la place Saint-Pierre était invivable. Depuis quel-que temps, la mairie de l’agglomération de Pétion-Ville, avec le support d’autres institutions, a remué ciel et terre pour présenter une autre image de cet espace. A présent, les travaux publics effectués dans ce périmètre ont apporté les lettres de noblesse à cet endroit.

Patrice MilletDe l’avis de certains, il est considéré

comme une fierté nationale. L’Haïtien du terroir qu’est Patrice Millet faisait partie des dix personnalités plébiscitées par les téléspectateurs de CNN. Sa contribution au bien-être des membres de sa commu-nauté lui a valu sa nomination. Certes, il n’a pas remporté le titre, mais il a quand même le mérite d’être parmi les nomi-nés de la bonne cause. Nous souhaitons

Ne-Yo

Le prodige américain à la voix aux mille saveurs a foulé durant ce mois le sol haïtien pour la première fois de sa vie. Dans la peau du Père Noël, Ne-Yo a eu le temps de faire une série de distributions au profit des enfants. La courte presta-tion qu’il a livrée au Ritz n’a cependant pas été au top. Toutefois, une armada de fans ont, via des photos avec la star, immortalisé ce court instant.

NatcomDes services d’une nouvelle généra-

tion 3G (ou mobiles de troisième géné-ration) rentrent dans la liste des cadeaux que la compagnie Natcom a fait au peu-ple haïtien. Dans un temps record, cette institution vietnamienne a gagné du terrain. Elle reste active dans la rude lutte inter-institutions et continue de poursui-vre ses objectifs de télécommunications.

Nu-Look

Des vagues de péripéties internes ont failli noyer l’existence de la formation Nu-Look. Particulièrement la rumeur de l’ab-dication du chanteur Arly Larivière des les rangs du groupe. Néanmoins, les membres de Nu-Look se sont ressaisis et ont remis les pendules à l’heure. Le groupe a contribué à la réussite des 10 ans de Carimi et a, pour la première fois de son existence, livré une prestation au Zénith.

2011 de A à Z Suite et fin

N O

P

S

Q

R

2011 a été une année assez tranquille. Toutefois, une avalanche de stars in-ternationales s’est abattue sur Haïti et a donné une image positive au monde entier. Ticket remonte dans ses souvenirs et vous présente un abécédaire des faits et des personnes qui ont marqué cette année.

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1129 décembre 2011No 577

fluide, de plus en plus appréciée, est devenue très commerciale. Après avoir signé son tout premier album en début de ce mois, Wanito, intègre et optimiste, est un jeune talent voué désormais à un bel avenir.

On a consacré cette lettre (également chiffre romain) uniquement à Carimi, qui a fêté ces dix d’anniversaire il y a pas moins d’un mois. Comme on l’a si bien dit, Carimi, formation musicale haïtienne à tendance compas, est un modèle d’har-monie rare. Donc pour ce nouvel An, le mieux qu’on puisse souhaiter à Carlo, Richard et Michael c’est du courage pour perdurer leur complicité.

Yole Dérose

Teddy Keser Mombrun

Toujours accompagné de sa tablette graphique, Teddy, surnommé « Alain Possible », est le fameux caricaturiste qui apporte depuis quelques années des expressions humoristiques à travers les rubriques de détente de Ticket Magazine et des textes d’analyse et de critique du journal Le Nouvelliste. Simple et courtois, Teddy, grâce à ses bandes dessinées, a frayé une nouvelle voie pour les carica-turistes à Livres en Folie, la plus grande foire du livre en Haïti, où il a été parmi les meilleurs vendeurs au cours des deux dernières éditions.

U-17 nationauxLes jeunes Haïtiens de la sélection

U-17 de football qui discutaient la Coupe du monde à Montego Bay depuis le 14 février ont été contraints de laisser la compétition sous pression des auto-rités jamaïcaines. Particulièrement du maire de la ville et des propriétaires de l’hôtel espagnol Ibero Star où logeaient les joueurs. Ce fut un record, puisque c’était sans doute la première fois qu’une équipe a été expulsée d’une Coupe du monde pour cause de maladie.

VoilàEh oui ! En ce qui concerne les activi-

tés culturelles, la compagnie de télépho-nie Voilà a fait pâle figure cette année. Toutefois, elle n’a pas négligé d’accorder son support à l’organisation du cham-pionnat de basketball. Son service T-Cash amasse plus de clients également.

Wanito

Pas besoin d’aller par quatre chemins pour trouver un qualificatif pour Wanito. C’est la révélation de l’année tout sim-plement. Depuis qu’il s’est fait remarquer au concours Digicel Stars avec sa guitare, l’interprète de « Blocus » gagne incontes-tablement en notoriété, et sa musique,

L’objet de convoitise de tout homme qu’est Sarodj Bertin a, en 2011, repré-senté les couleurs nationales au concours Miss Universe. Partout, elle ne passait inaperçue grâce à sa beauté qui lui vaut une admiration particulière aux yeux de plus d’un. Malheureusement, elle n’a pas été élue Miss Univers de l’année 2010, mais reste une icône incontestable en matière de beauté.

Shabba

Toujours à l’avant-garde de la polémi-que entre Djakout et T-Vice, Shabba est, depuis son album « Pi piti pi rèd », très présent sur la scène musicale. Jamais, tambourineur dans le business n’a été aussi influent. Encore moins jusqu’à sortir un album. A part la collabo avec J.Perry sur la musique « Dekole », Shabba n’a pas cassé trop de pattes à un canard cette année. Mais tant vivra la polémique d’avec T-Vice, tant règnera le « pi piti ». Entre-temps, on attend un deuxième opus, avec autant de succès, pouvant valoir à Shabba l’honneur d’une autre entrevue sur RFI, qui sait ?

Steezy

Révélation de l’année en matière de Dj, Steezy est une étoile montante. Ses animations musicales n’ont rien à envier aux plus notables Dj de la place. A Mango Lounge où il est régulièrement programmé, Steezy est presqu’irrépro-chable. Et partout, dès qu’on entend son slogan fétiche, « Steezy babyyyyy !!! », on sait déjà qu’un nouveau groove arrive.

Tony Mix

‘’Fè m boul on mil goud’’. ‘’Blòdè pa nan bese triye, sa l jwenn li pran’’. ‘’Likid blòdè pa gaspiye’’… autant de slogans qui ont marqué le quotidien des « bre-jenn » durant l’année 2011. Et on les doit tous à Tony Mix, la machine à slogans issue de BPC, qui a fêté ses deux d’anni-versaire dans le mouvement Disc Jockey le 10 décembre au Mango Lounge.

T

U

Y

W

X

Après « Haïti terre de feu », les pro-ductions Yole, qui n’ont pas fait signe de vie pendant un bout de temps, ont fait leur come-back ce 10 décembre au Parc Historique de la Canne à Sucre avec « Haïti cœur de femme ». Un spectacle de bonne pointure qui s’inscrit sans conteste dans les registres des plus belles activités culturelles de 2011. Si dans « Haïti terre de feu », Yole avait mis en valeur les talents masculins, dans « Haïti cœur de femme » c’est l’inverse. Dix femmes, à cette occasion, ont chanté à l’unisson la richesse des secrets de la Perle des Antilles.

Zigizag Production

Pour avoir trompé la confiance des fans du compas direct à plusieurs repri-ses avec la programmation de groupes musicaux qui n’avaient rien à voir avec les festivals annoncés soit au Parc Histo-rique de la Canne à Sucre soit à la Plage Publique, Zagalo est appelé à redorer son blason. Du coup, on espère qu’à travers de nouvelles initiatives il saura se montrer plus créatif et respectueux.

Wendy Simon et Dimitry Nader Orisma

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12 29 décembre 2011No 577

Quand viennent les fêtes de fin d’année, ce ne sont point seule-ment les cadeaux, les dîners et les sorties qui sont au menu. En dépit du flot vertigineux d’événements sensationnels qui nous entrainent,

nous trouvons quand même le temps de penser à nous-mêmes, de faire le bilan de l’année qui s’est écoulée, et d’espérer de meilleures choses pour le nouvel An qui arrive. Nous essayons de mettre nos pendules à l’heure et faisons des vœux. En clair, c’est le moment que nous choisissons pour prendre des nouvelles résolutions, que nous espérons tenir cette fois-ci.

De bonnes résolutions, mieux vaut en avoir que de ne pas y penser du tout, lors même qu’elles ne se réalisent que rarement. Mais ce qui est surtout primordial, ce n’est pas d’en avoir des centaines, mais c’est d’en avoir d’assez concrets qui pourront se matérialiser au cours de l’année prochaine. Parce que, ne vous méprenez pas, ce n’est pas un tour de magie, vous ne deviendrez sûrement pas une sainte personne après les douze coups de minuit au 1er janvier 2012.

Si vous y pensez déjà, très bien, mais si du reste ça ne rentre pas dans vos habitudes, c’est le moment ou jamais de vous y apprêter. Alors, tout le monde, à vos plumes, à vos cahiers ; installez-vous, nous avons préparé pour vous une petite liste qui

devrait pouvoir vous inspirer. Nouvelles résolutions pour le 2012 :

*J’arrête de mettre à tout à l’heure ce que je peux faire maintenant.

*Je prends la vie avec philosophie et je ne laisse quoi que ce soit gâcher mon humeur.

*Je laisse tomber bbm, Facebook, Twitter et les autres réseaux sociaux pour passer du bon temps avec des membres de ma famille et des amis.

*La copine d’en face, j’arrête de la lorgner pour savoir le dernier mec qu’elle s’est tapée. Ce ne sont pas mes oignons !

*Le collègue stupide qui m’ennuie, j’arrête d’en dire du mal ; c’est un idiot, mais ce n’est peut-être pas sa faute.

*La belle-maman, je ne l’aime pas vraiment, mais je promets de l’appeler de temps en temps pour avoir de ses nouvelles… disons une fois par semaine.

*Pour moi qui suis en couple, les beaux hommes, les jolies femmes, ça ravit le regard, mais j’évite d’aller plus loin. En amour, si on est plus de deux, c’est la cata…

*Je m’achète au moins un livre par mois pour former mon intellect et je m’assure de les lire jusqu’à la fin.

*Les boîtes, l’alcool, la cigarette, ça m’aide à m’éva-der, mais ce n’est pas la peine qu’ils soient au menu de toutes mes soirées.

*J’apprends à dire non aux gens quand il le faut. C’est suicidaire de vouloir toujours plaire aux autres.

*J’évite de me culpabiliser, ma grosseur, mes che-

De nouvelles résolutionspour le nouvel An !

veux, la couleur de mes yeux, je ne les ai pas choisis, donc je les accepte tels qu’ils sont. Tant pis pour les mauvaises langues.

*J’arrête de tricher en salle de classe. C’est mieux d’étudier que d’attendre les réponses par sms en pleine salle d’examen.

*J’essaie de me rappeler les anniversaires de mes amis, comme ça j’évite de prétexter un malaise pour ne leur avoir pas fait des vœux.

*J’arrête de trouver des excuses à mes retards. Il y a toujours un trafic dense dans les rues de Port-au-Prince, il vaudra mieux sortir plus tôt.

*Je suis plus attentif au besoin des autres. Je m’organise une vie sociale, même si mon patron est un vrai tyran qui pense que ma vie doit se résumer au tap-tap-boulot-dodo.

Bref, en voilà de petites résolutions qui pour-raient changer de grandes choses dans la vie et nous aider à être de meilleures personnes. Certes, chaque année, on en prend, et dès les premiers jours on laisse tomber ; mais c’est payant quand même d’essayer, de réessayer. N’est-ce pas en for-geant qu’on devient forgeron ? A 2012 !

Winnie Hugot [email protected]

K-Zino Come-back Party

Aliya, Rachida, Jean-Marc et Ti-Bri ap byen fèl Deux membres du nouveau staff de management du groupe De nouvelles fans: Nerlande, Pharah et Pascale

Gérald Chéry chanteur du groupe en premier plan anime la petite fête privée qu’avait donné le groupe pour annoncer leur retour pour 2012!

LE 22-12-11

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14 29 décembre 2011No 577

Je commence sur une note néga-tive : le restaurant La Réserve, à Berthé, n’est pas approprié pour un défilé de mode. Trop petit et pas

assez éclairé, dirais-je. Mais considérons que ce qu’a présenté Christelle Domi-nique (Méjeanne Couture) le mardi 27 décembre était plutôt une petite présen-tation quasi privée pour parents et amis. Assez réussie dans l’ensemble.

L’ambiance feutrée des jardins de La Réserve est parfaite pour « l’after party » prévue après le défilé des quatre designers de la soirée. La voix sexy de Rihanna qui chante « We found love » jaillit de haut-parleurs invisibles ; les dj K9 et Gilles sont donc déjà là pour animer la fête. Par contre je ne vois pas encore les mannequins. A part ces deux filles qui attirent la vue à l’entrée, peinturées de la tête aux pieds par Maikadou avec les couleurs des sponsors de la soirée, rien ne présage le début pro-che du show. Il est 9 h p.m. L’allée princi-pale du restaurant est conservée comme passerelle. Les chaises sont placées en une sorte de Y, et les mannequins doivent poser à chaque bout pour que tout le public voie les tenues.

Le Jardin secretde Méjeanne

Kémissa Racine, le premier modèle, descend les marches à 9 h 10 mn. Fine, svelte, elle porte une robe de cocktail blanche signée Charles Crovsky Dieu-juste, un designer haïtien vivant à New York rentré spécialement pour l’occasion. Elle apparaît comme un mirage, la tenue épouse sa silhouette à la perfection. Kémissa est la première d’une série de douze filles, toutes aussi belles et bien vêtues. Les créations sont originales, nouvelles, fraîches mais surtout prêtes à être porter. Quelques tenues sont relevées d’un sac à main Marjorie Alexis ou d’un bijou de « Création dorée » choisi avec soin. Le défilé dure 10 mn. Court mais beau.

30 longues minutes plus tard, un autre modèle fait son apparition : dé-colleté plongeant au dos, petit chapeau classique sur la tête, visage figée, robe ultra collant, cette fois elle porte une œuvre de Méjeanne Couture. Pas un fil ne dépasse, pas un pli ne fait défaut, tout est parfait. Un peu trop. Alors que les 15 autres tenues défilent, on a le temps d’admirer le travail d’une vraie pro. On sent l’habitude de la haute couture, des

habits finis. Le public, pourtant. réagit da-vantage pour les mannequins que pour le tenues. Méjeanne devrait-elle refaire son show pour un plus grand public ? Je la vois déjà remporter un grand succès à Runway Haïti…

Le défilé était bon, les mannequins aussi. Le maquillage par Matti Domingue (Zoule Makeup) embellissait les filles et les rendait plus que glamour. Mais il aurait pu avoir plus de créations, non que je ne sache combien de temps qu’il faut pour arriver à un résultat aussi parfait. Mais c’était trop bon pour être si court. Je suis restée sur ma faim. Je voulais plus. Il manquait aussi la petite magie qui rend un spectacle inoubliable. Serait-ce le manque d’éclairage sur la passerelle ou le va-et-vient indécent des serveurs ? Je ne sais pas. Toutefois, j’avoue avoir été une fois de plus émerveillée par le talent de nos jeunes designers.

Gaëlle C. Alexis

Création de Charles Dieujuste Kemissa Racine avec une tenue de Charles Dieujuste

Les deux designers de la soirée: Christelle Dominique et Charles Dieujuste rentré tous deux des USA pour le show annuel de Méjeanne Couture

Sac à main de Marjorie Alexis. Bijou: Création Dorée. Tenue: Méjeanne

Robe de coktail par Mejeanne

Tenue de Charles Dieu-juste

Magikadou en action

Maikadou a encore fait de la magieLes manne-

quins posent avec Christelle Dominique

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1529 décembre 2011No 577

Paulette Poujol OriolPaulette Poujol Oriol est décédée

le 11 mars 2011. Romancière, metteur en scène, comédienne, enseignante, elle avait 85 ans. Elle a milité pendant cinquante ans au sein de plusieurs associations, particulièrement la Ligue fé-minine d’action sociale, dont elle était la présidente depuis 1997. Paulette Poujol Oriol a publié deux romans, Le creuset, Le passage, et un recueil de nouvelles, La fleur rouge.

Paulette Poujol Oriol, écrivaine connue, incarne l’écrivain haïtien dans sa quête et sa solitude. Témoin et compta-ble de vies, de façons de vivre et de mou-rir. Auteure qui n’a jamais publié qu’à son propre compte et toujours dans le rêve d’un nouveau livre que les obligations quotidiennes renvoyaient à demain, à un autre jour. Elle avait annoncé deux livres en 1996 à la parution de Le passage ; un essai, La vie quotidienne de la femme haïtienne au XIXe siècle et une biogra-phie, Hakime ou le bonheur. Espérons que ces manuscrits, s’ils existent, seront publiés un jour.

On ne peut, en cette fin de l’année 2011, ne pas penser à l’héroïne de Le passage, Coralie Sainteuil, qui nous rappelle, malgré l’auteure peut-être, malgré nous-mêmes, notre pays ; un lent enlisement et la force de s’agripper parce que demain est un autre jour, demain, c’est 2012.

Azor (Lenord Fortuné)Le décès d’Azor le 16 février 2011 a eu

l’effet d’un coup de tonnerre. Les gens dans son entourage étaient restés inter-dits. Ceux qui l’écoutaient, l’aimaient, le

suivaient de loin, avaient du mal à imagi-ner que cette voix puisse s’éteindre.

Trésor national vivant, Azor avait joué dans plusieurs formations de musique populaire. En 1994, il avait quitté le groupe Rasin Kanga dirigé par Wawa pour former le sien, Rasin Mapou. Il avait fait alors une entrée remarquée sur la scène musicale avec « vwazen an di’m se vagabon pou’m al pouse bourèt... » et établit à partir de cette composition sa légende. Il est Azor, une voix rare, maîtri-sée. Un tambourineur hors pair.

Azor, issu de milieux populaires, a su, durant sa carrière, transmettre la richesse et un peu de la mémoire d’une partie ignorée de notre pays.

Les funérailles nationales de Azor ont eu lieu au Champ de Mars le 23 juillet 2011 en présence de hautes personnali-tés politiques et de grands représentants du monde artistique. Le grand tambouri-neur a t-il fait des émules ? Nous l’espé-rons. 2012 sera peut-être une année pour le découvrir.

G-Bobby Bon FlowParti trop tôt. C’est le moins qu’on

puisse dire pour ce jeune rappeur bourré de talents qui nous a laissés cette année. On se rappelle encore de son ton moqueur, de ses tenues simples, de son expression si humble. L’année 2011 a em-porté beaucoup de talents et G-Bobby Bon Flow en était un. Un vrai. Enlevé par une brutale crise d’asthme au mois de juin, ses confrères rappeurs lui ont rendu un bel hommage lors de ses funérailles. Même ceux avec qui il était en polémi-que. Que ton âme repose en paix, G. Bobby ! On ne t’oubliera pas.

Les grands disparus de l’année 2011

Farah MénardLa disparition de Farah Ménard fait

partie des choses qu’on met longtemps, très longtemps à intégrer. Farah était née le 21 juin 1965. Elle était publiciste, co-médienne. Elle faisait partie de la vie de cette ville. Elle était une de ces personna-lités rares auxquelles on peut se mettre à penser un matin, sans raison, et dont on arrive pas à chasser la voix et l’image toute une journée. C’était quelqu’un d’inspirant, de jovial, d’attachant.

Farah est décédée le dimanche 18 septembre 2011, sur la route nationale numéro 1, dans un accident de voiture spectaculaire. Les témoins ont expliqué en levant le bras au ciel, en faisant force gestes, comme s’ils faisaient des efforts pour arriver à traduire à la fois le bruit et les mouvements du véhicule et que leurs gestes tombaient, un à un, incapables de rendre la scène, tellement fulgurante, incroyable, irréversible, grandiose.

Farah était grandiose. Elle nous a laissé sa voix, son humour et son amour de la vie. Nous tremblons encore en pen-sant à ce dimanche 18 septembre. Un noeud dans l’année 2011 qui, parce que c’est Farah, servira pendant longtemps - toute l’année 2012 et après - à accrocher de l’amour et de l’amitié, comme des gouttes de vie qui pourront être décri-tes avec des gestes simples et, surtout, partageables.

Edmond BaillyEdmond Bailly est mort le 3 septem-

bre 2011. Il avait 63 ans. Il était danseur. Il l’a été à une époque où les hommes ne l’étaient pas en Haiti. Il a eu le courage de le rester toute sa vie, et il n’a jamais été

que danseur.De la solitude, il en a connue. De

la discrimination aussi. Peu importe. Les discriminations, en fin de compte, n’empêchent pas ceux qui croient en quelque chose d’avancer, ne changent pas la nature des gens. Edmond Bailly l’a prouvé pendant toute sa vie.

Grand connaisseur de la danse et de la musique classique, il a enseigné toute sa vie. Il a dansé. Jusqu’à la fin.

Que les notes de musique, d’où qu’elles viennent, nous rappelle Edmond Bailly en 2012

Harmonik à Rendez-Vous 33

Alan et Mac D se disputent cette jolie Tickette! Ak de koi mesyeu!

Medam yo ap mouri pou bebe a!Mac D se console avec une autre Hello Sanders!

Paulette Poujol Oriol Azor (Lenord Fortuné) G Bobby Bon Flow Farah Ménard

Edmond Bailly

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16 29 décembre 2011No 577