200802-Desmo Passion N°10 - Février 2008

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28 L’Assemblée Générale 1 Desmo Desmo Desmo Desmo Desmo Desmo Desmo Desmo Passion Passion Passion Passion Passion Passion Passion Passion L L L L L L E E E E E E M M M M M M M M AGAZINE AGAZINE AGAZINE AGAZINE AGAZINE AGAZINE AGAZINE AGAZINE DU DU DU DU DU DU DU DU D D D D D D UCATI UCATI UCATI UCATI UCATI UCATI UCATI UCATI S S S S S S S S UD UD UD UD UD UD UD UD B B B B B B B B ELGIO ELGIO ELGIO ELGIO ELGIO ELGIO ELGIO ELGIO n°10 Février 2008 Février 2008 Février 2008 ERRARE JA PON UM E ST

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Table des matières: Portrait: DesmoFab, Notte Rosso, Jack Sélère,Cotisation 2008, Mono Mundo, Le choix dans la date, l'AG

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L’Assemblée Générale

1

DesmoDesmoDesmoDesmoDesmoDesmoDesmoDesmo

PassionPassionPassionPassionPassionPassionPassionPassion

LLLLLLLLEEEEEEEE M M M M M M M MAGAZINEAGAZINEAGAZINEAGAZINEAGAZINEAGAZINEAGAZINEAGAZINE DUDUDUDUDUDUDUDU DDDDDDDDUCATIUCATIUCATIUCATIUCATIUCATIUCATIUCATI S S S S S S S SUDUDUDUDUDUDUDUD B B B B B B B BELGIOELGIOELGIOELGIOELGIOELGIOELGIOELGIO

n°10

Février 2008Février 2008Février 2008 ERRARE JA PONUM EST

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Dans ce numéro

Envie d'écr ire pour "Desmo Passion" ?

CR de voyage, souvenir de concentration, bio, … n'hésitez pas.

Envoyez votre article à : [email protected]

Editorial 3333

DesmoFab 5555

Notte Rosso 10101010

Jack Sélère 15151515

Cotisation 2008 18181818

Mono Mundo 19191919

Le choix dans la date 27272727

L’Assemblée Générale 28282828

Le journal de

Ducati Sud Belgio asbl Cotisation annuelle : 25,- € Compte bancaire:001-4489635-66

Président : M. Poels - 0475/604692

Vice-Pdt : F. Laurent - 0475/243205

Secrétaire: Y. Colart - 0486 339 328

Trésorier: S. Jager - 0479/253383

Mise en page & impression

S. Jager

Site web www.ducati-sud-belgio.be

Forum de discussion Cf. site Web

E-mail [email protected]

Snail mail

53, rue des annettes 1348 - Louvain-la-Neuve

Editeur responsable

Marc Poels 53, rue des annettes 1348 - Louvain-la-Neuve

Desmo Passion

27

Le choix dans la date

Voici quelques dates du calendrier

de l’année. Le type d’évènements retenu est très

variable, depuis l ’exposition, la bourse jusqu’aux sessions d’entrai-

nements sur la piste, ou aux stages encadrés.

Certaines de ces manifestations sont déjà certaines de voir l ’un ou l’autre

voir même un contingent de DSbis-tes présent surplace.

Voici les numéros de téléphone des

Ducatistes qui seront présents ou qui ont déjà des contacts avec les orga-

nisations suivant les codes couleurs

du tableau.

Petite légende En orange :Gwen : 0486/ 48.41.94

En bleu: Christian /Fred (le vice-0475/ 24.32.05)

En jaune : Christian /Fred ( le vice ) En blanc : toi !!! ...Le Staff se fera un

plaisir de trouver des infos complé-mentaires.

L’équipe du DSB est contactable par

téléphone aux n° donnés sur la deuxième de couv’.

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Mono Mundo

ment publicitaire à leur expédition. Ils en profitèrent aussi pour se faire

confectionner de nouveaux habits et pour se faire remettre à neuf en vue

d’assi ster aux nombreuses réceptions où ils furent conviés.

A Singapour, se trouvait le meilleur

importateur Ducati d’Extrême-Orient, très estimé à Bologne pour ses capa-

cités commerciales et il contribua lar-gement à l ’agrément de leur séjour

qui fut plus long que prévu. Lors d’une soirée dans un bar du port, ils

furent mêlés à une bagarre qui oppo-sait des marins du navire école ita-

lien Amerigo Vepucci à une bande locale et eurent la chance de s’en tirer

sans blessure sérieuse… Arrivés par avion en Indonésie, ils débarquèrent

en pleine guerre civile et furent jetés

en prison à Djakar-ta après avoir été

arrêtés sans motif, ayant été pris pour

des Hollandais ! Ils y restèrent quinze

jours à manger des bananes frites,

jusqu’à ce que l’importateur Ducati

qui avait finalement appris leur mésa-venture réussisse à les faire libérer

grâce à ses relations. Le jour suivant, ils furent reçus par le Président Su-

karno qui venait d’accéder au pouvoir et qui les traita comme des hôtes de

marque. Pendant 24 jours, ils parcou-rurent l ’intérieur du pays sur leurs

Ducati, accompagnés d’une escorte policière. Après avoir rencontré les

plus hautes personnalités politiques et tous les concessionnaires Ducati

d’Indonésie, ils prirent l ’avion pour rejoindre Darwin et l ’Australie.

Reposés par une semaine passée en compagnie de la communauté ita-

lienne locale, i ls se résolurent à atta-quer la traversée du désert aride qui

relie les deux côtes par une route uni-que, sous une température de 40°C,

avec pour toute compagnie des kan-gourous, des serpents venimeux et

des mouches voraces qui les assailli-rent dès leur départ. A court d’es-

sence avant d’arriver à Alice Spring, ils durent patienter un jour entier pour

faire le plein dans un petit village car la pompe n’était ouverte que trois

jours par semaine et ce n’était pas le bon! A Melbourne, Monetti éprouva

un coup de foudre pour la fille de l’ambassadeur d’Italie et …

La suite dans le pro-chain Desmo Pas-

sion… A bientôt

Marc Poels Décembre 2007

3

A rrivederci 2007, benvenuto

2008 ! En ce début d’année bissextile (chic, un jour de

plus pour rouler en…février !), le DSB présente à tous ses Membres

et à leur famille ses meilleurs vœux desmodromiques. Plutôt que de bi-

lan, c’est de projets pour les mois à venir que nous voudrions vous par-

ler, puisque l’hiver est propice à la réflexion au coin de feu…

Dans cette optique, nous espérons vous voir nom-

breux à l’As-semblée Gé-

nérale pour laquelle nous

vous propo-sons de nous

retrouver le 08 mars 2008 à

Marche les da-mes ( voir en

dernière page ) , non

seulement pour procéder à quelques inévitables

formalités administratives que notre statut d’asbl nous impose, mais sur-

tout pour passer un bon moment en-semble et organiser la saison qui

s’annonce. Nous vous rappelons également que ce sera l’occasion de

désigner les membres du prochain Conseil d’Administration et vous trou-

verez en page .. la liste de tous ceux qui sont éligibles et électeurs, puis-

que là aussi, nos statuts ont prévus certaines dispositions qui se trouvent

en résumé au même endroit. Parmi les évolutions dans le fonction-

nement du Club, nous pensons qu’il

serait utile de consacrer un peu d’é-nergie à l ’amélioration des points sui-

vants : _ Etablissement d’une procédure

d’accès plus personnalisée au mo-ment de l’inscription de nouveaux

membres. _ Emission de cartes de membres

pour tous les inscrits. _ Dynamisation de la gestion du site

Web et meilleure utilisation du poten-tiel de l’outil mis en place.

_ Mise en place d’une structure des-tinée à gérer les

activités « piste » de ma-

nière à offrir une organisation

spécifique aux plus sportifs

d’entre nous (voir article sur

ce sujet en page ..).

_ Organisation d’un trip annuel

qui permette à tous ceux qui auraient bien voulu al-

ler au WDW l’an passé et à ceux qui en ont gardé un bon souvenir de (re)

faire un bout de route ensemble. Tout ceci, sans oublier les activités

« normales » comme la Primavera, l ’Autunno, les balades dominicales,

les barbecues gargantuesques et les concerts rock qui les accompa-

gnent… Vaste et ambitieux programme,

n’est-i l pas ? Raison de plus pour laquelle nous espérons voir arriver

du sang-neuf de la part de ceux qui sont venus nous rejoindre récem-

DSB : Editorial.

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DSB : Editorial.

ment et qui ont sans doute aussi

quelques idées sur l ’avenir du DSB ! Et d’avenir, parlons-en un peu, puis-

que la finalité d’un club de Ducatis-tes, c’est quand même de rouler sur

des… Ducati, non ? Et là aussi des évolutions se sont faites jour à l ’oc-

casion de la présentation de la gamme 2008 : en gros, l ’accent est

mis sur les modèles exclusifs, avec la Desmosedici et la 1098R (qui res-

teront pour la plupart des mortels des « dream bikes »), l ’Hypermotard (qui

peut faire une excellente… troisième moto), la 848 (qui se voudrait la

« Boxter » de Ducati qui aime se comparer à Porsche, le différentiel

de prix en moins) ou même la 696 en unique entrée de gamme (désolé

c’est à prendre ou à laisser !), alors que les SS et ST passent à la trappe,

que les Sport-Classic’s sont mises en veilleuse, que la Multistrada at-

tend un improbable lifting en profon-deur et que les Monsters « à l’an-

cienne » sont en sursis… Ceci dit, la santé va bien, merci, la Casa Madre

a engrangé des bénéfices records, les 40.000 motos produites seront

dépassées et le fabuleux succès remporté en MotoGP va encore cer-

tainement contribuer à booster les ventes dans les mois à venir. Il reste

à espérer que la saison prochaine sera aussi paradisiaque que la pré-

cédente, mais il paraîtrait que du cô-té du Japon, on n’a pas exactement

la même vision de la chose ! En un sens espérons-le car cela devrait

nous offrir un Championnat 2008 particulièrement passionnant. Et es-

pérons aussi que l’image de Ducati en sortira à nouveau magnifiée afin

de ne pas perturber les choix straté-

giques qui ont été faits. L’avenir nous le dira : meilleurs vœux à eux égale-

ment !

Le DSB Team,

Sam, Yves, Fred, Marc

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Mono Mundo

fut agressé par une bande de singes

féroces et il fut contraint de s’enfuir en roulant sur son pneu plat jusqu’à se

mettre hors de leur portée. Ils traver-sèrent ensuite le Bengladesh mais

l ’ambassade italienne refusa de leur délivrer un visa pour rejoindre Ran-

goon par la route, vu l’insécurité de la région.

Le Dr Montano, informé de la situa-

tion, leur ordonna de faire le voyage en avion. Mais les deux aventuriers

n’en firent qu’à leur tête et ayant feint de prendre la direction de l’aéroport,

ils filèrent sur leurs motos en direction de la Birmanie. Après avoir franchi

l ’enfer tant le climat et les routes étaient épouvantables, i ls arrivèrent

au but en une dizaine de jours en ayant échappé au pire : les bandes

armées qui sillonnaient cette partie du pays.

En repartant de Rangoon vers Kuala

Lumpur, Monetti réussit de justesse à éviter la charge d’un buffle peut-être

excité par la couleur rouge de ses

valises, puis les deux Ducatistes pré-férèrent quitter la route qui était dans

un tel état qu’il valait encore mieux rouler sur la voie ferrée (celle du Pont

de la rivière Kwai !), n’échap-pant à un train qu’i ls n’a-

vaient pas entendu arriver qu’en se jetant dans le maré-

cage qui longeait la voie et dont la boue amortit leur

chute.

En arrivant en Malaisie, i ls découvrirent un autre monde

qu’ils assimilèrent à la Suisse de l’Orient. L’importa-

teur Ducati local tout comme celui de Bangkok par la suite

exploitèrent leur arrivée pour donner un large retentisse-

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Mono Mundo

ment à la présence d’une importante

colonie italienne en ces lieux.

En raison de l’instabil ité politique, ils ne s’attardèrent pas et reprirent la

route vers Bagdad en repassant par la Jordanie. Les motos avaient été

révisées à Jérusalem et ils avaient pu faire des provisions pour franchir

le désert de 900 km qui les attendait et qu’ils mirent quatre jours à traver-

ser.

Mais au moins à l’arrivée, eurent-ils la joie de découvrir un restaurant

napolitain où ils furent accueill is à bras ouverts ! En direction de l’Iran,

ils eurent à nouveau affaire à des bandes de chiens affamés mais alors

qu’ils avaient montés leur tente pour

la nuit en plein désert ce furent des voleurs qui sans un mot vinrent les

dépouiller de quelques menus objets, leur laissant heureusement montres,

caméra et appareil photographique.

De Bassora à Bombay en passant par le Pakistan, la navigation leur

posa quelques problèmes, de même que les conditions météo exécrables

qui les obligèrent à rouler dans la boue parfois jusqu’à mi-roue.

Après les honneurs, les réceptions

et les palaces à Bombay et New-Dehli, sur la route de Calcutta, Mo-

netti fut victime d’une crevaison. Alors qu’il s’apprêtait à la réparer, il

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DesmoFab

U n tout grand bonjour à vous tous chers passionnés.

En tant que nouveau mem-bre, je me dois de me présenter au-

près de vous. Dans ses lignes, je vais vous faire un

très petit historique sur mes débuts à moto et sur mon coup de foudre pour

les DUCATI.

Etant plus jeune et habitant toujours chez mes parents, je n’ai jamais eu

l’occasion (ni même l’autorisation) d’avoir la moindre petite mobylette.

Mes parents étaient contre à 100%. Tous mes copains de l’époque rou-

laient sur des MBX 50cc, des AR 50, Camino préparés de feu de Dieu…

Et moi,….à vélo. Mon papa étant à l ’époque pompier

professionnel à Liège, on pouvait très bien comprendre la raison de

son interdiction, i l en a ramassé plus d’un sur les routes… Le fait de rou-

ler constamment à vélo, m’a permis de me lancer dans la compétition en

VTT (2x champion de Belgique en descente et 1x en X-contry).

Arrive la fin de mes études

(mécanique usinage et élec-tromécanique + construction

métallique soudage tous ty-pes + apprentissage en

même temps en carrosserie). En effet, pendant toutes mes

études, après mes leçons (hem hem) j’allais travail ler

dans la carrosserie du village (au lieu d’aller fumer derrière

l’église près du cimetière) et

c’est ce qui m’a permis d’apprendre

et de me faire une sacrée expérience dans ce domaine.

Donc après mes études, je suis aller travailler dans plusieurs boites et

dans les différents domaines se rap-portant à celles-ci (soudeur dans un

atelier de construction métallique à Trooz, programmeur en C.N.C chez

C.M.I. fi liale de Cockerill à Seraing, soudeur alu et inox + fraiseur

conventionnel à la Générale S.T.I. aussi à Seraing, ouvrier de mainte-

nance chez Euro Register dans mon vil lage et maintenant électromécani-

cien à la Force aérienne au 1W de Beauvechain).

N’habitant plus chez mes parents et

volant de mes propres ailes, je dé-cide à l’age de 21 ans de m’offrir une

moto. La motivation a été très facile, la plu-

part de mes collègues de C.M.I. étaient motards.

Ne sachant pas comment une moto fonctionnait et mon budget étant très

limité, mon choix s’est porté sur une Yama-

ha XJ 600 S Diversion.

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DesmoFab

Oui, je sais, elle n’est pas très jolie.

Pour une première moto, c’était pour moi la liberté et j ’étais le maître de la

route. Avec ses plus ou moins 55 CV, elle

faisait office d’une bombe.

Me rendant un jour chez mon cousin, qu’elle ne fut pas ma surprise en

voyant au fond de son garage une splendide

Kawasaki ZXR 750 Stinger de 1993 et en plus de ça, à vendre… Oulala,

j ’achète !!!

Mes premiers tours de roues avec

une vraie moto avec des bourrins à n’en plus finir.

Cette moto était très en avance sur son époque, je me suis vraiment ren-

du compte que j’étais assis sur quel-que chose de terrible avec ses 125

CV. On se calme, on respire et on fait

gaffe. Ah oui j ’oubliais, mon père m’a fait la

tête pendant plus d’un mois…

Après avoir user mes pneus et plu-sieurs trains d’ailleurs, après avoir lu

pas mal de revues sur les motos, après m’être intéressé aux modèles

un peu plus récents. J’ai été très content de ma Stinger et

je suis resté fidèle à la marque en

achetant une Kawasaki Zx7R (NINJA le grand retour) ensuite une

deuxième quelques mois plus tard (après avoir vendu la 1ère bien enten-

du).

Très grosse évolution de ma Stinger, surtout côté châssis et partie cycle.

Aussi mes premières expériences sur le circuit (Francorchamps et Ge-

dinne).

Je n’ai pas gardé cette moto très longtemps.

Je suis passé à la puissance supé-

rieure avec un Zx9R NINJA de 1996. Encore de l’expérience sur la piste

avec cette moto (Francorchamps – Zolder –

Le Luc - Nurburgring). Une grosse gamelle sur l ’autoroute,

rien de grave mais beaucoup de ré-paration sur le carénage et hop, mise

en vente à un collègue de Cockeril l. Cette moto roule toujours à l’heure

actuelle et totalise plus de 110.000 kms (chapeau bas Madame Kawa).

23

Mono Mundo

régulariser leurs papiers, ils purent finalement poursuivre leur route avec

la bénédiction des services secrets de Tito.

A Salonique, les motos reçurent les

bons soins du concessionnaire local, mais leurs deux pilotes qui avaient

voyagé pratiquement tout le temps dans des conditions épouvantables

se retrouvèrent au lit avec une grippe carabinée pendant une semaine ! Ce

furent ensuite des meutes de chiens affamés et agressifs qu’i ls durent

affronter avant d’atteindre la Turquie.

Là, une collision avec un sanglier provoqua la chute de Monetti, heu-

reusement sans trop de dégâts. Confrontés à la neige et à des tem-

pératures de -20°C au Kurdistan, i ls durent modifier leur itinéraire pour

rejoindre Istanbul puis Ankara, voya-

geant parfois de nuit et sur des rou-tes défoncées.

En Syrie, ils tombèrent en pleine

guerre civile et durent palabrer à plu-sieurs reprises avec les différentes

factions pour pouvoir continuer leur chemin jusqu’à la frontière jorda-

nienne. Grâce à quelques dollars, i ls obtinrent un visa provisoire de 24

heures pour parcourir les 1.400 km qui les en séparaient ! Voyageant

nuit et jour, i ls y arrivèrent avec deux heures de retard mais parvinrent à

« convaincre » les douaniers de les laisser passer…

Et ce n’était que le tout début du

voyage ! Après la Jordanie, ils firent halte à Jérusalem, non sans avoir

été arrêtés plus de vingt fois pour des contrôles en 120 km. Ce fut la

première étape où ils purent prendre un peu de bon temps, grâce notam-

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Pour de nombreux pays traversés, i l

n’existait même pas de cartes fiables et rien que l’obtention d’un visa pour

le passage de certaines frontières posait déjà des problèmes kafkaïens.

Comme les services téléphoniques

et même postaux relevaient encore par endroit de la préhistoire, il était

bien évident que les communications ne seraient pas faciles durant une

bonne partie de l’expédition.

Celle-ci avait finalement été estimée à 60.000 km à parcourir en huit mois

environ selon un trajet qui n’évitait que l’Amérique du Nord où Ducati

était déjà bien implanté et où il n’était pas vraiment nécessaire de prospec-

ter. Mais en réalité, en raison des

imprévus rencontrés en cours de route, c’est plutôt 100.000 km que

bouclèrent les deux centaures en une année pleine !

Voici donc la relation de ce périple

peu ordinaire :

Après un départ en grande pompe de Bologne, à peine sortis d’Italie

sous la pluie, c’est la neige qui ac-cueillit les deux illuminés en ex-

Yougoslavie qui à peine arrivés à la frontière grecque, virent leurs motos

confisquées car ils avaient pris du retard et leurs visas n’étaient déjà

plus valables. Contraints à un aller-retour en train jusque Belgrade pour

Mono Mundo

7

DesmoFab

A ce moment est arrivé ma passion

pour nos belles italiennes. En effet, à la suite d’une grosse ran-

donnée, j ’ai été présenté à un pos-sesseur de cette superbe marque

(916 SPS) j’en suis tombé amoureux. J’ai été très vite ralenti lorsque j’ai

commencer à vouloir en acheter une et que j’ai vu les prix…

Je me suis résigné donc à commen-cer à collectionner tout ce qui touche

à DUCATI en espérant un jour m’en offrir une.

Après et encore une fois, je me re-

porte sur la marque qui ne m’a ja-mais trahie et je m’offre un ZX9R

NINJA de 1999. Vous pouvez voir que je reste fidèle

au haut de gamme de la marque dans les hyper sports.

A ce moment, je suis entré à la Force Aérienne et dans ma section, le quart

des militaires sont motards dont un en particulier sur une DUCATI 996

SPS PISTA. A ce moment je fonds littéralement

sur cette moto et sur la marque DU-CATI.

Ma collection va s’étendre assez ra-pidement mais toujours pas les

moyens de m’en offrir une vraie. Patience, patience…

Ma compagne de l’époque, décide de se mettre à rouler aussi à moto et

elle s’achète une Honda CB 600 F Hornet de 2003.

Sympa, mais vraiment pas terrible

comme moto. De plus, on nous la vole juste devant ma maison.

Ce vol a été un peu motivé et de ma faute car j ’ai laissé la moto sur ma

remorque accrochée à la voiture et sans l’anti-vol.

Coup facile, le voleur la décroche de mon véhicule, la raccroche à son

véhicule et merci « au revoir ». Attention, sur la photo c’est moi et

pas la compagne de l’époqueJ.

Après et encore une fois, je me re-porte sur la marque qui ne m’a ja-

mais trahie et je m’offre un ZX9R NINJA de 1999.

Vous pouvez voir que je reste fidèle au haut de gamme de la marque

dans les hyper sports.

(Suite page 8)

Page 8: 200802-Desmo Passion N°10 - Février 2008

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J’ai acheté cette moto deux

fois ???????

Et oui, en fait je l ’ai acheté d’abord en 2002 après ma 1ère

ZX9R et aussi après une pause de plus ou

moins 1 an et demi sans moto.

Ensuite je l ’ai revendue à mon beau frère de

l’époque, qui lui me l’a revendue

en 2004 juste après le vol de la Hornet.

Compliqué tout ça non ?

Bref, après avoir récu-péré mon ancienne

ZX9R, j ’ai roulé énor-mément sur la piste

(Francorchamps – Nur-

burgring très souvent – Croix en Ternois – Ales).

Je décide après d’arrêter de rouler

sur piste et à moto. La pause sans moto a été très brève

car l ’appel du deux roues a été plus fort.

Après en avoir terminé avec mon

ZX9R, qui sera ma dernière japo-

naise.

Avec ma compagne Nancy, celle qui partage ma vie depuis maintenant 3

ans,

Nous décidons de rentrer dans la

marque italienne de nos rêves. Nancy me fait une superbe surprise

en m’offrant ma toute 1ère DUCATI. Un modèle MONSTER S4 full car-

bone de 2002 totalisant 8.000 kms.

Après un début de saison au grand bonheur car au guidon de ma su-

perbe machine, je décide donc de me remettre à rouler sur la piste.

Ne voulant pas faire de la piste avec mon S4 ni même de faire une trahi-

son à la marque, j ’ai trouvé une DU-CATI 900SS ie de 2001.

Cette moto est complètement prépa-rée pour la piste.

A n’entendre parlé que de DUCATI,

Nancy décide (à mon grand étonne-ment) de se mettre à rouler en moto.

Evidemment et encore une fois, on

DesmoFab

21

assurer la promotion avant leur mise

en production prévue pour l ’année suivante.

Leur moteur était le premier mono à

couples coniques produit en série

par Ducati et la version définitive commercialisée après le Tour du

Monde bénéficiera effectivement des enseignements tirés de l’expédition :

un fameux banc d’essai !

Les deux motos furent montées par

le département compétition et adap-tées aux nécessités du voyage, avec

notamment une roue de secours, des valises en carton ( !) contenant un lot

de pièces détachées bien fourni, un guidon relevé et une

selle confortable d’ori-gine… Gilera.

Les motos ne furent l i-

vrées à leurs pilotes qu’une vingtaine de jours

avant le départ afin de procéder à d’ultimes es-

sais. Quant à l ’équipe-ment de ces derniers, il a

de quoi faire sourire quand on voit ce qui était

disponible en 1957 pour affronter pareil le

épreuve : en fait, rien !

Ils partirent donc avec un minimum de vête-

ments inadaptés pour les conditions extrêmes

qu’ils allaient rencontrer ce qui fut compensé par

un bon sens de la dé-brouille qui leur sera bien

nécessaire !

Pour la logistique, c’était du même tonneau : les

concessionnaires Ducati des pays traversés de-

vraient accueillir les voyageurs et là où il n’y en avait pas, c’était chez les

représentants de fournisseurs comme Borgo (pistons) ou FAG

(roulements) que les escales étaient prévues.

Mono Mundo

Page 9: 200802-Desmo Passion N°10 - Février 2008

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Mono Mundo

Bien qu’ayant récupéré une grande

partie de ses moyens physiques, il s’était vu refuser la validation de sa

licence par la FIM en raison des sé-quelles qu’il avait conservées de son

accident et i l se retrouvait donc à pied.

Afin de légitimer sa situa-

tion d’ex-pilote, il propo-sa au Dr Montano d’or-

ganiser un grand raid dont ce dernier perçut

immédiatement l ’intérêt, tant pour les retombées

publicitaires que pour la possibil ité d’étendre le

réseau dans des pays où Ducati n’était pas encore

représenté.

L’affaire fut rapidement conclue et après quel-

ques ébauches de desti-nations moins ambitieu-

ses, le projet retenu ne fut rien moins qu’un tour

du monde ! Tartarini se mit en quête d’un com-

pagnon de voyage car il était inconcevable de

mener seul une telle ex-pédition en solitaire et

après divers contacts, ce fut finalement Giorgio

Monetti qui accepta de l’accompagner.

Il avait un profil totalement différent

de celui de Tartarini : c’était un intello un peu dilettante appartenant à un

milieu aisé, mais aussi un brin aven-turier et passionné de mécanique.

Tous deux avaient 25 ans en 1957 et

c’est au cours d’une discussion dans un bar de Bologne que les contacts

se nouèrent fortuitement et que la décision fut prise après quelques

heures de libations…

Restait donc à mettre sur pied l’orga-

nisation d’un tel périple et à définir l ’itinéraire. Pour les motos, Taglioni

venait de développer de nouvelles 175 et ce serait l ’occasion rêvée d’en

9

ne peut pas faire

d’écart à la mar-que.

Je lui offre donc sa 1ère moto :

une DUCATI MONSTER 600

carbu de 1997 avec 23.000

kms.

Avril 2007 : achat de mon S4. Août 2007 : achat de mon SS de

piste. Septembre 2007 : achat du MONS-

TER de Nancy. Et puis cerise sur le gâteau, Casey

Stoner champion du monde MO-TOGP

sur DUCATI avec ensuite le sacre de DUCATI qui devient le maître au ni-

veau construc-

teur en rempor-tant aussi le titre

de « Campioni del mondo ».

Il ne me restait

plus qu’à m’ins-crire dans un

club réservé à la marque DUCA-

TI et c’est là que j’ai trouvé le

DUCATI SUD BELGIO. (…)

Merci pour votre lecture et je vous donne rendez-vous sur les routes et

sur la piste.

Appel de phare et FORZA DUCATI.

Fab.

DesmoFab

Page 10: 200802-Desmo Passion N°10 - Février 2008

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M i-octobre 2007, la Casa Madre annonçait l ’orga-

nisation d’un évènement exceptionnel destiné à fêter les trois

titres de Champion du monde de Ducati.

33 ans qu’une écurie européenne

n’avait plus remporté le titre tant convoité.

Un programme alléchant et l ’idée d’apercevoir une dernière fois Loris

Capirossi en rouge, il n’en fallait pas plus pour que je me dé-

cide à participer moi aussi à la Fiesta Bolo-

gnaise, histoire de vivre un peu plus intensément

ma passion. Samedi 01.12.07 T

11.00, départ de Brussels South

Charleroi Airport (Gosselies), il fait beau, le ciel est dégagé, le soleil est

au rendez-vous, ça promet. Le check-in est une formalité, pas de

file d’attente, je dispose d’un billet VIP, allez hop dans l’avion.

13.00 hrs, l ’avion se pose sur le sol de Forli. Tiens,

une tête connue, celle de Patricia, Mme Ferracin qui

attend ses bagages dans la zone d’arrivée de l’aé-

roporto. Tiens, qui voilà, tu viens

d’atterrir ? Ben ouais ! Ben moi aussi ! On était

dans le même avion et on s’e st pas vu. Je te pré-

sente Jean-Michel et son épouse, on a loué une

voiture, si tu veux, il reste une place libre !

Comment refuser cette invitation ?

Borgo Panigale se rappro-che, des voitures arborant

drapeaux italiens et cou-leurs Ducati klaxonnent à

l ’entrée de la vil le. Ca y est nous y sommes. Tiens,

Casey a remplacé Loris sur le mur de l’usine qui arbore une fresque du

Champion du monde en action du sol jusqu’au toit.

45 min plus tard, nous arrivions à l’hôtel où nous attendais

impatient, Pierre, Mr Fer-racin déjà sur place de-

puis quelques jours pour un stage de mécanique

sur la … Desmosedici ! Quel veinard !

Notte Rosso

19

A l ’occasion de notre récent

trip au WDW, quelques gé-néreux participants m’ont

offert un petit l ivre en italien publié en 2006 aux Editions Minerva, écrit par

le journaliste sportif Giuliano Musi et intitulé « Il Giro del Mondo di Tartari-

ni e Monetti su Ducati 175 ».

En 160 pages abondamment il lus-trées de photos d’époque, l ’auteur

raconte par le menu le tour du monde réalisé de septembre 1957 à

septembre 1958 par deux intrépides Ducatistes. Cinquante ans plus tard,

le récit de cette aventure témoigne du mérite qu’il y avait à entreprendre

une telle expédition dans les condi-tions de ces temps qui paraissent

déjà bien lointains !

A défaut de vous en offrir une traduc-tion complète, j ’ai essayé d’en faire

un résumé en remettant un peu d’or-

dre dans le récit, car c’est bien un Italien qui a écrit ce bouquin !

A u milieu des années 1950, le Dr Montano

était le directeur général de Ducati et i l cherchait

par tous les moyens à promouvoir l ’image de la marque et à étendre sa

diffusion en dehors de l’Italie.

A l’époque les médias n’offraient pas toutes les possibilités que nous

connaissons de nos jours et il fallait donc essayer de frapper les esprits

avec les moyens disponibles. La compétition était l ’un des ceux-ci et il

l ’avait bien compris en engageant des Ducati dans diverses épreuves

où elles ne tardèrent pas à s’i llustrer.

Un de ses pilotes attitrés de l’Usine était Leopoldo Tartarini mais celui-ci

fut victime d’un grave accident lors du Moto-

giro de 1956 et il se retrouva à moitié para-

lysé. Son père était propriétaire de la prin-

cipale concession Du-cati de Bologne et lui-

même entretenait des relations suivies et

cordiales avec le Dr Montano qui lui avait

signé un confortable contrat de pilote offi-

ciel valable jusque fin 1957.

Mono Mundo

Page 11: 200802-Desmo Passion N°10 - Février 2008

18

chemin des écoliers). Une belle jour-

née de roulage qui se soldera par un bon couscous mitonné aux petits

oignons par Florence qui nous atten-dait sagement à la maison…. Elle

nous avait même préparé un bon feu de cheminée pour nous réchauffer.

En final, je profitai d’un saut chez les

Yankees pour me faire tirer le portrait dans le Ducati Store de New York

avec le logo du DSB.

Voici comment s’est déroulée « Ma première année au DSB », j ’ai roulé

beaucoup moins que je ne l’aurais voulu (mais j ’ai quand même mis

11.500 km à la ST3s en 9 mois).

J’ai la banane en repen-

sant à tout ces bons mo-ments, alors, c’est déci-

dé, je reste !

Meilleurs vœux à tous.

Jackccc2000, jamais

plus vite qu’à fond !

Jack Sélère

Cotisation 2008

Pour pouvoir exister, ce journal et votre club ont besoin de votre soutien moral et financier bien sûr!

Alors juste un petit rappel pour les distraits ou les nouveaux venus,

l’adhésion à L’Asbl Ducati Sud Belgio est de 25 Euros pour

pouvoir garder le contact par le biais de ce bulletin, nous recomman-

dons de payer cette somme dès que possible.

Le paiement peut se faire par virement au compte 001-4489635-66 du

Ducati Sud Belgio avec la mention "Adhésion 2008"

11

Le temps de prendre un verre et de

déposer les bagages, nous nous fixons rendez-vous pour prendre à

pied, la direction de l’usine situé a moins d’un km de l’hôtel.

Sur le chemin, des centaines de dra-peaux aux couleurs de la marque

décorent les façades, les bus, les taxis. Bref, Bologne vit au rythme de

Ducati. A proximité, tout le quartier est bou-

clé, des centaines de personnes déambulent dans les échoppes de

noël installées tout autour de l’usine tandis que retentissent une meute de

Termignoni endiablés provenant du club local Borgo Panigale rassemblé

devant l ’usine pour l ’occasion.

Direction Il Museo qui a ouvert ses

portes au grand public qui découvre

les yeux ébahis cet endroit mythique dans un respect solennel.

Le ventre creux et gargouilleur, gui-dés par Pierre Ferracin dans les al-

lées de l’usine, nous nous dirigeons ensuite vers le Desmo Bar dans le-

quel nous dégustons une piadina au côté du président du D.O.C Cape

Town (South Africa) et des employés de l’usine occupés à prendre un es-

presso durant la pause. Vite, il est déjà l ’heure de se rendre

au rendez-vous pour le départ de la visite guidée de l’usine au travers

des chaînes de production des diffé-rents modèles de la marque.

J’avais déjà eu la chance d’y partici-per à l ’occasion du WDW mais cette

fois, j ’allais avoir l ’occasion de voir la

Notte Rosso

Page 12: 200802-Desmo Passion N°10 - Février 2008

12

reine en sous-vêtements, j ’ai nommé

la Desmosedici RR dont j ’ai pu exa-miner de près la quinzaine de pre-

miers exemplaires en fin de chaine de montage.

Quel sex-appeal dans cette tenue ! du carbone partout, du

magnesium partout et un moteur qui en dit

long sur un potentiel qui n’est désormais plus a

démontrer.

Malheureusement, es-pionnage oblige, je n’ai

pu vous ramener de photos de la belle en

string car nous étions placés sous la surveil-

lance étroite de vigiles épiant nos moindres

faits et gestes. Sinon, à nouveau, j ’ai été surpris par

le caractère familial de l’entreprise où tout est à dimension humaine et où

l’ouvrier est encore placé au centre du processus de fabrication. Ici, pas

ou très peu de robot. Tiens, un visage familier que je re-

père alors que nous terminions la visite, celui de Lisa, vous vous sou-

venez notre guide du WDW. Dis, c’est OK pour une petite photo,

histoire de faire un petit clin d’œil à quelques DSBistes WDWi stes qui se

reconnaitront. N’est-ce pas les gars, hmm … !

Ah, en tous cas, elle se souvenait de la visite d’un groupe de belges sym-

pathiques lors du WDW. Bon, la visite terminée, il est temps

de rejoindre l’hôtel pour se préparer à la SATURDAY NIGHT PARTY,

soirée privée organisée au Paladoz-

za, salle de spectacle situé au centre Bologne.

Avant toute chose, un petit apéro s’impose au bar de l’hôtel, histoire de

se mettre en jambes.

Tiens, j ’ai déjà vu cette tête quelque part me dis-je en croisant un gars au

bar qui rejoint copains, femmes et enfants assis juste à côté. Pas possi-

ble, me dis-je ensuite, il parle italien ! Tiens, finalement, les autres aussi

me disent quelque chose … Mais où les ai-je déjà croisés ?

Ca y est, je sais dis-je à Jean-Michel qui refusait de me croire !!!

C’est le Team MotoGP au grand complet qui s’apprête lui aussi à re-

joindre la soirée en famille pour fêter, eux aussi, LEUR titre !!!

Bref, j ’avais à mes côtés, les Cham-pions du Monde occupés à prendre

l’apéro en toute simplicité. Arrivée au Paladozza … Buona ser-

ra, me dit une superbe créature tout en vérifiant mes coordonnées afin de

vérifier que je me trouve bien sur la liste des invités.

Notte Rosso

17

m’appelant beaucoup à l’étranger pendant quelques mois. Cela ne

m’empêchant de faire des sorties de quelques heures mais rendant diffi-

cile les journées entières, à mon grand regret.

Le grand retour s’opère alors

pour l ’Autumno, arrivés un peu tran-sis à la Citadelle plongée dans un

brouil lard qui vous ruisselle partout. Encore une journée mémorable qui

nous permet de reprendre contact avec le groupe, contact qui n’avait

pas été tellement perdu grâce au groupe Yahoo sur lequel on peut

suivre toutes les péripéties de cha-

cun. Mais i l faut bien mentionner que pour une journée mémorable

elle ne le fût pas dans le sens positif du terme lorsqu’un contrôle de vi-

tesse coupe notre groupe dans son élan. Cette fois, nous arsouillions

avec un groupe un peu moi papy’s, avec à la tête Oli ou Gwen en alter-

nance, ma ST3 en charnière suivi de Froggy et Christian Hames fer-

mant la marche. Ces deux derniers faisant les frais du fait de fermer le

groupe se sont fait piéger et ont vu alors leur petit bulletin rose s’envoler

pour 15 jours (dans un premier temps). Malgré tout, le groupe reste-

ra soli-daire et

s’organi-sera à la

bonne demerde

pour pren-dre soin

des béca-nes et de leurs ex-pilotes.

Un peu plus tard dans l’année, après un saut

tardif à la soirée de St Ni-colas, l ’année de roulage

avec le DSB se clôturera pour quelques un d’entre

nous lors d’une sortie le 21 octobre que j’avais or-

ganisée pour une balade autour de Sedan, (vallée

de la Semois devenant la Semoy quand on passe la

frontière, puis vallée de la Meuse et retour par le

Jack Sélère

Pas assez de brouillard, on en rajoute un peu

Page 13: 200802-Desmo Passion N°10 - Février 2008

16

Jack Sélère

mon souvenir, Sleop, Titi et Titine,

Romain, Oli, Gwen, Dédé à fond de deuxième, Marc Herman, le Russe

et sans doute d’autres que j’ai ou-bliées. L’accueil est sympa, tout le

monde est cool….. « Haa je crois que je me suis trouvé une bonne

bande pour rouler en Ducati » me dis-je satisfais. On part pour la ba-

lade sur les routes que je connais par cœur mais malheureusement, je

dois écourter la balade car i l est l ’heure de rentrer au bercail pour

rester un peu auprès de mes fem-mes (1 femme et 3 fi lles). Rentré

chez moi, je suis super enthousiaste et je fais les démarches pour mon

inscription au DSB en collaboration avec notre vénérable Président.

La seconde sortie avec une partie du

Groupe aura lieu pour moi le 1er mai lors d’un Ducati Durbuy Tour mémo-

rable organisé par Dédé qui a retrou-vé toute les dents de sa boîte. Une

belle journée ensoleil lée et l ’occasion de connaître mieux Dédé, Gwen, Oli

et Gui-

don ainsi

qu’un nou-

veau qui

nous vient

de quitter Harley mais qui ne fera qu’un très court passage parmi nous.

L’occasion aussi d’aller chasser sur de nouvelles terres et de faire parler

la poudre d’une bécane dont le ro-dâge initial (Max 5000 tours) est ter-

miné… héhéhé

Enfin arrive la première grande mani-festation du DSB, la Primavera qui a

lieu le 6 mai, et à laquelle je me rends accompagnée de ma fidèle

épouse, Florence, installée sur la confortable selle confort de la ST3s

en option. Nous avons emboîté le pas d’un groupe majoritairement

composé de ST pour une conduite tranquille et enroulée. Une journée

formidable, servie par un temps digne

de l’événement. Une découverte du

Groupe pour Flo-rence qui était aus-

si enchantée et … même pas mal aux

fesses.

Malheureusement, je vais alors souffrir

d’une période de disette de DSB

pendant quelques mois, mon boulot

13

Ouf, le l isting était bien à jour ! Elle

m’invite à entrer et à déguster une coupe de … champagne.

Quel accueil ! Il y a du monde, beaucoup de

monde. Ducati a mis les petits plats dans les grands.

Une horde de serveuses est aux pe-tits soins et se presse pour remplir

nos verres avant de nous inviter à rejoindre un buffet, digne des gran-

des réceptions de l’empire romain. La soirée commence bien.

Elle se poursuivra par la présentation de tous ceux qui ont contribués à la

victoire de Ducati en championnat du monde durant une bonne partie de la

soirée. Bien enten-

du, Ga-brielle Del

Torchio, le sourire

radieux occupera

une grande place sur la

scène en compagnie

notamment de Claudio

Domenicall i, Filipo Pre-ciozi, les membres du

team rencontrés plus tôt ainsi que beaucoup

d’autres comme Loris Capirossi et Troy

Bayliss ou encore Gian-carlo Falappa.

Malheureusement, Ca-

sey Stoner n’était pas de la partie,

victime d’une lourde chute lors des essais hivernaux à Jerez et rapatrié

chez lui. Nous aurons toutefois droit à un

« duplex » avec lui depuis l ’Austra-lie !

Viendra ensuite, le temps d’un spec-tacle son et lumières grandiose met-

tant en scène une

vingtaine de dan-

seurs des-cendus du

ciel tour-noyant au-

tour d’un globe qui

dévoilera

(Suite page 14)

Notte Rosso

Page 14: 200802-Desmo Passion N°10 - Février 2008

14

finale-

ment et en apo-

théose la fa-

meuse GP7 au

son de l’hymne national.

Quel spectacle ! J’en avais les lar-mes aux yeux.

Une fois terminé, la place fut cédée à un top DJ italien

qui mit le feu jusqu’à 06.30 heures du mat, heure à la-

quelle nous avons repris le bus pour rentrer à l ’hôtel en

compagnie des gars du Du-cati Club U.K dans une

forme olympique ! Les tifosis qui étaient dans

le bus s’en souviennent en-core.

Midi, allez hop debout ! Faut pas rater la rencontre

réservée aux D.O.C avec les pilotes et le team organisée dans le Desmo

Ristorante de l’usine. Retour à l ’usine donc où je me re-

trouve avec une petite centaine de

« D.O.C Members », en toute intimité avec ceux qui ont permis d’atteindre

cet objectif prestigieux mais égale-ment Troy Bayliss et Nicolo Caneppa

qui répondront en toute simplicité et avec beaucoup d’humour aux nom-

breuses questions posées. Un beau moment.

Direction ensuite, la Piazza Maggiore au centre de Bologne où de nom-

breuses activités étaient organisées durant deux

jours par Ducati. Présence par exemple de

tous les teams Ducati Corse venus avec tout leur maté-

riel (camions, motos, pilo-tes, etc, …) devant un po-

dium géant sur lequel allait se dérouler des animations

et concerts jusqu’en fin de soirée devant 30.000 spec-

tateurs ducatistes pour la plupart.

Une fois de plus, le Team Moto Gp sera cette fois présenté au grand

public et Loris Capirossi viendra faire ses adieux sous un tonnerre de cris,

de pleurs et d’applaudisse-ments.

Emouvant ! Bref, durant ces deux jours,

j ’ai pu ressentir l ’âme de cette marque animée par la

passion et vivre une expé-rience unique que je n’ou-

blierai pas de si tôt.

Forza Ducati, forza Italia !!!

Fred

Notte Rosso

15

T out à com-

mencé voici bientôt un

an. Après m’ê-tre remis à la

moto sur un engin basic, pas cher et facile à rouler pendant une paire

d’années (ben voui, une japonaise), j ’étais à la recherche d’un outil un

peu mieux fourni entre les jambes, qui me permettrait des petites ar-

souilles sur les routes ardennaises mais en préservant le confort pour

les plus longues balades de quel-ques jours tout en étant possible de

sortir en duo. Un dilemme bien com-pliqué.

Après avoir feuilleté la

presse spécialisée, le choix était res-treint, une Sprint ST, un VFR ou une

Ducati ST3… bon il y avait bien quel-ques un qui parlait de béhème mais

ça ne me branchait pas du tout. J’ai

donc pris mon bâton de pèlerin et j ’ai

débarqué dans un Ducati Store, d’emblée j’ai pu essayer un ST2 qui

était en occase. Une semaine après j’avais signé le bon de commande

pour une ST3s neuve et encore une semaine après j’avais l ’objet entre

mes cuisses.

Me voici donc l’heureux pro-priétaire souriant d’une Ducati flam-

bant neuve… que me reste-t-i l à faire ? D’abord faire le rodage dans

les règles de l’art. Mais au fait, quel-les sont-elles ??? Hop une petite

recherche internet, puis une autre…. Mais au fait, le mieux ce serait de

trouver un club Ducati… et BOUM me voici sur le site du DSB, dans la

foulée inscription à la liste Yahoo.

Une semaine plus tard, je me retrouve à un rdv d’une des premiè-

res sorties du DSB, un matin de mars bien sec (11/03/2007). Ben oui,

je suis du genre impatient et rapide ;) Le point de RDV

était le relais motard à Vonê-

che près de Beauraing.

J’arrive tranquil-lou (la bête a à

peine 300 bor-nes et j ’ai encore

besoin de me faire la main) :

« oui il y a de la Ducati, c’est bien

ici » Un petit ca-fé avec les quel-

ques personnes qui étaient là, à

Jack Sélère