200 aannss dd™™eexxcceelllleennccee eenn ggeessttiioonn … · rateur, filtrage du sirop,...

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Dans ce numØro : 2 AlphabØtisation appren- dre tout au long de la vie 4 Vie Øtudiante trØpidante au Campus dAlfred 7 Ouverture de la nouvelle Øtable des Loranger New Liskeard 8 Microclimats et plates- bandes comestibles et autour de la maison 10 Mas-grain sans intrant ni OGM 13 Conseils de gestion visage humain 16 Conditions Øconomiques uniques et perspectives Abonnez-vous avant le 1 er juillet et Øconomisez ! Tous les dØtails en page 2 le 7 avril 2010 «La seule revue agricole dexpression franaise de lOntario» vol. 27 no. 15 PP40047315 R10973 LAVAGE D’ÉTABLES • Lavage mobile • Eau chaude et froide • Recouvrement en vinyle • Aluminium • Étables • Équipements de ferme * Nouveau * Lavage de vaches Estimations gratuites Poulailler • Porcherie Ontario - Québec Ontario - Québec Cell. (613) 223-6997 FondØe en 1929 2 2 0 0 a a n n s s d d e e x x c c e e l l l l e e n n c c e e e e n n g g e e s s t t i i o o n n a a g g r r i i c c o o l l e e Le Groupement de gestion de lOntario (GGAO), un groupe dagriculteurs qui ont leur actif une excellente gestion de leur entreprises agricoles grce notamment la mise en commun des expØriences de chacun et une Øquipe chevronnØe dexperts-conseils dØdiØs la cause. Le GGAO a fŒtØ ses vingt ans dexistence lan dernier. On voit ici des membres lors dun rØcent voyage dØtude dans le sud de lOntario. Lisez notre article la page 6. LOCATION • VENTES • SERVICES • PIÈCES leader mondial Tél. 613 748-9000 Sans frais 1-877-707-4747 2628 Place Edinburgh OTTAWA, ON www.oehinc.com «Là où le service est prioritaire» • 83 hp • 4 cylindres turbo • Cabine avec a/c • 4 roues motrice • Transmission 24 vitesses • Inverseur de marche N’hésitez pas à communiquer avec nous afin d’obtenir plus de renseignements. 34 950$ * * Location 385$ x mois Location 385$ x mois AOC AOC TRA TRA CTEUR 5083E CTEUR 5083E CURRAN FARM EQUIPMENT LTD 791 ch. de Comté 9 CURRAN, ON (613) 673-5183 Sans frais: 1-877-220-0881 PHOTO COURTOISIE DU GGAO

Transcript of 200 aannss dd™™eexxcceelllleennccee eenn ggeessttiioonn … · rateur, filtrage du sirop,...

Dans ce numéro:2 � Alphabétisation � appren-

dre tout au long de la vie4 � Vie étudiante trépidante

au Campus d�Alfred7 � Ouverture de la nouvelle

étable des Loranger àNew Liskeard

8 � Microclimats et plates-bandes comestibles etautour de la maison

10 � Maïs-grain sans intrantni OGM

13 � Conseils de gestion àvisage humain

16 � Conditions économiquesuniques et perspectives

Abonnez-vous avant le 1er juillet et économisez!Tous les détails en page 2

le 7 avril 2010 «La seule revue agricole d�expression française de l�Ontario» vol. 27 no. 15

PP40047315 R10973

LAVAGED’ÉTABLES

• Lavage mobile• Eau chaude et froide• Recouvrement en vinyle• Aluminium • Étables• Équipements de ferme

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Estimations gratuites

Poulailler • Porcherie

Ontario - QuébecOntario - Québec

Cell. (613) 223-6997

Fondée en 1929

2200 aannss dd��eexxcceell lleennccee eennggeesstt iioonn aaggrr iiccoollee

Le Groupement de gestion de l�Ontario (GGAO), un groupe d�agriculteurs qui ont à leur actif une excellente gestionde leur entreprises agricoles grâce notamment à la mise en commun des expériences de chacun et une équipechevronnée d�experts-conseils dédiés à la cause. Le GGAO a fêté ses vingt ans d�existence l�an dernier. On voit ici desmembres lors d�un récent voyage d�étude dans le sud de l�Ontario. Lisez notre article à la page 6.

LOCATION • VENTES • SERVICES • PIÈCESleader mondial

Tél. 613 7748-99000 Sans frais 1-8877-7707-447472628 Place Edinburgh OTTAWA, ON

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«Là où le service est prioritaire»

• 83 hp

• 4 cylindres turbo

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PHOTO COURTOISIE DU GGAO

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Abonnement : Compléter le bon de commande ci-contre avec vos nom,adresse et numéro de téléphone. Poster à l�adresse indiquée.

Coûts : 1 an � 16$, 2 ans � 29$ (TPS incl.). Pour tout autre endroit qu�auCanada, le coût de l�abonnement est de 75$ canadiens par an (40$CA paran vers les États-Unis).

Lettres: Les lettres destinées au courrier de lecteurs doivent être rédigées enfrançais, signées, avec le numéro de téléphone et l�adresse de l�expéditeur.AGRICOM ne publiera pas de lettres diffamatoires. Les opinions expriméesdans les envois qui auront été publiés ne représentent aucunement la philoso-phie ou le point de vue du journal et de son équipe. Le journal se réserve ledroit de corriger les fautes d�orthographe dans les lettres.

Le Journal AGRICOM2474, rue Champlain

Clarence Creek (ON) K0A 1N0Téléphone : (613) 488-2651

Télécopieur : (613) 488-2541Courrier électronique :

[email protected] : www.lavoieagricole.ca

Bibliothèque nat. du Canada ISSN 0833-8353Société canadienne des postes � Envois de publications canadiennes

Poste-publications � No de la convention 40047315 PAP � no d�enregistrement 10973

« Nous reconnaissons l�appui du gouvernement duCanada par l�entremise du Programme d�aide auxpublications pour nos dépenses d�envoi postal. »

Éditeur: Les publications agricoles franco-ontariennes (à but non lucratif) inc.Simon Durand, directeur général

Pierre-Alain Blais, rédacteur en chefEdith Dagenais, conseillère en publicité

Jocelyne Levesque, service aux abonnésCollaborateurs : Josée Bellehumeur, André Dumont,Michel Lachaume, Laurence Poirier, Nicole Tessier.

1882 copiesdistribuées

1-866-411-7486

Une exposition virtuelle sur l�abeille, du Musée de l�agriculture

Le Musée de l�agriculture duCanada a donné le coup dedépart à une nouvelle expositionvirtuelle, cette fois-ci sur l�abeillemellifère. L�exposition �Lesabeilles, une sucrée de bonne

idée�, porte sur le rôle essentieldes abeilles dans la pollinisationde nombreuses cultures canadi-ennes, et est visuellement trèsamusante à découvrir, mêmepour les adultes.

L�apiculture et son rôle dans lesecteur agricole constituent unesource de préoccupation àl�échelle mondiale.

Le site Web du Musée virtuelmet en lumière l�évolution del�apiculture sur les plans scien-tifique et technologique ainsique les défis que la productionalimentaire pose au Canada etaux autres pays en raison dudéclin des populationsd�abeilles.

On y apprend le cycle de viedes abeilles mellifères, le rôledes différentes abeilles dans unecolonie, la structure et l�organi-sation de la ruche, et la relationdes abeilles avec l�apiculteur.

Des jeux, des faits amusants,de magnifiques illustrations etdes images d�archives procu-reront une expérience éducativeaux publics de tous âges.

Les visiteurs virtuels décou-vriront l�incidence des abeillessur la production de fruits, delégumes et d�autres cultures,ainsi que sur la production dumiel au Canada.www.agriculture.technomuses.ca

FORMATION CONTINUEFORMATION CONTINUEFORMATION CONTINUE

Agricom

Ottawa, le 8 mars 2010 � Larencontre multisectorielle

sous la bannière Tous à bord !Pour apprendre tout au long dela vie a é té ini t iée par laCoalition ontarienne de forma-tion des adultes (COFA) et laFédération canadienne pourl�alphabétisation en français(FCAF).

Cet événement, tenu le ven-dredi 5 mars au Centre fran-cophone de Vanier, Ottawa, apermis à des dizaines de mem-bres d�organismes, d�institu-tions et de groupes francopho-nes ainsi qu�à des apprenantsde tous les secteurs socioé-conomiques de la région del�Ontario de se réunir dans lebut, entre autres, d�explorer lespossibilités de développementde communautés d�apprentis-sage francophones del�Ontario.

L�apprentissage tout au longde la vie est un projet de sociétépuisqu�au Canada, comme danstous les pays industrialisés,l�acquisition et l�améliorationdes compétences constituentdes actions incontournablesnon seulement pour améliorerla qualité de vie des personneset de leur famille, mais aussipour assurer la vitalité sociale,culturelle et économique del�ensemble de la société.

L�apprentissage tout au longde la vie rejoint donc person-nellement chaque membre de lacommunauté francophone de

l�Ontario. À l �ouverture de cet te

journée, M. Donald Lurette,consultant en formation desadultes, a partagé un parallèleéloquent : « les compétences debase sont comme des muscles.Si on ne fait pas d�exercice, nosmuscles s�atrophient, si on nemet pas en pratique nos com-pétences de façon régulière,elles s�atrophieront à leurtour ». D�où l�importance depromouvoir l�apprentissage entant que processus continu quicommence à la naissance, dansla famille et dans la commu-nauté immédiate, puis qui sepoursuit la vie durant dans lacommunauté élargie.

Ensemble, les participantsprésents ont échangé sur dessujets clés tels que ; la défini-tion d�une communauté d�ap-prent issage, les act ivi tésstratégiques à prioriser pour saréalisation et les engagementsà prendre pour stimuler l�ap-prentissage tout au long de lavie. Au coeur des discussions,

une quest ion se répète :Comment créer un environ-nement pour apprendre ? À lasuite d�échanges entre lesgroupes de discussion de lajournée, Mme Suzanne Benoit,Directr ice générale de laCOFA, rapporte un messagerassembleur et qui fait réfléchiren soulignant que « tout lemonde est enseignant, tout lemonde est apprenant ».

À l�échelle nationale, 48 % dela population d�âge adulte � 12millions de Canadiens de plusde 16 ans � n�atteint pas leniveau 3 de l�Enquête interna-tionale sur l�alphabétisation etles compétences des adultes de2003. Le niveau 3 de perfor-mance est utilisé afin de définirun « niveau souhaité » de com-pétences pour faire face auxdemandes grandissantes decompétences dans une écono-mie axée sur le savoir et l�in-formation. Les francophones del�Ontario qui se situent auxniveaux 1 et 2 de l�Enquêtesont de l�ordre de 55 %.

Alphabétisation � Apprendre toutau long de la vie

Petit agenda agricole

AATELIER BBOISÉS EEST �� PPLANTATION ET SOINS AUX JEUNES D��ARBRES� QUAND : samedi 17 avril 2010, 9h à 15h� OÙ : École du Rosaire, Saint-Pascal-Baylon (Ont.)� QUOI : Atelier présenté par Louis Jubinville, nouveau président de

Boisés Est. L�atelier sera suivi dans l�après-midi de la visite du boiséde Louis dans Curran.

� FRAIS : 5$/personne pour les membres de Boisés Est et du Conseilde l�intendance environnementale; 10$ / pers. pour les autres(comprend le lunch). Prix de présence!

� RENSEIGNEMENTS-INSCRIPTION : Avant le 10 avril, auprès deJean-Claude Havard 613-673-3089avant le 1er mars.

VVITICULTEURS DE L��EEST DE L��OONTARIO ((AAVVEEOO)) ��AAGGAA && JJOURNÉE D��INFORMATION

� QUAND : samedi 15 mai 2010, dès 10h00� OÙ : Domaine Perrault: 1000, Chemin Perrault, Navan (Ont)� QUOI : 11e Réunion annuelle de l�AVEO. Sept vignobles et une

cidrerie sont maintenant en exploitation dans notre région.Au programme: 1- Comment organiser et maintenir un vignobleen santé; 2- Les incitatifs régionaux de développement; 3- LaMise en marché de nos vins; 4- Dégustation par la Guilde desSommelliers de la Capitale Nationale.

� FRAIS : 30$ pour les membres incluant le lunch pour deux person-nes et le renouvellement de leur carte de membre (20$).Non-membre: 40$, incluant le lunch pour deux personnes etla carte de membre.

� RENSEIGNEMENTS : Veuillez faire votre réservation avant le 8 mai,courriel: [email protected] 819-827-3220.

BBANQUET DDHHII �� CCOMTÉ DE RRUSSELL� QUAND : vendredi 16 avril 2010, dès 19h30� OÙ : Centre communautaire Limoges � École St-Viateur, 205,

ch. Limoges, Limoges (Ont.)� QUOI : Banquet de remise des prix et récompenses en produc-

tion, qualité du lait, et en gestion du troupeau laitier. L�invité est unrésidant de Russell qui réessaie le Challenge du Mt. Everest.

� FRAIS : Billets 25$ chacun.� RENSEIGNEMENTS � RÉSERVATIONS : André ou Julie Brisson

613-443-5352.

AASSOCIATION DES ACÉRICULTEURS FRANCOPHONE DE L��EEST DEL��OONTARIO �� AASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE

� QUAND : jeudi 29 avril 2010, à compter de 19h00� OÙ : Cabane à sucre, Campus d�Alfred de l�Université de Guelph� QUOI : Rapport annuel, états financiers vérifiés, budget.

Dégustation de recettes et de sirops. Jugement de sirop �Maître-sucrier�. Le conférencier invité, Mario Beauregard, spécialiste enacériculture, de Val-des-Monts (Qc), parlera d�entaillage, évapo-rateur, filtrage du sirop, densité et commercialisation de celui-ci.

� FRAIS : 25$ pour les membres, incluant le lunch, le jugement desirop et le renouvellement de la carte de membre. 5$ pour lesautres, non-membres et invités.

� RENSEIGNEMENTS : André Chartrand 613-487-2025

! Ci-joint mon chèque de 16$ pour un an ou de 29$ pour deux ans! Je veux qu�on m�envoie une facture pour m�abonner à Agricom

! un an � 16 $ (TPS incl ) ! deux ans � 29 $ (TPS incl )

Nom : _______________________________________________________Adresse : ____________________________________________________Ville ou village: __________________________________ Prov. : ______Code postal : ________________ Tél. : (_____) ________________Envoyer à : Agricom, 2474 rue Champlain, Clarence Creek ON K0A 1N0

ATTENTION ! ATTENTION ! ATTENTION !

DERNIÈRE CHANCE À L�ANCIEN TARIF!Hausse du tarif d�abonnement le 1er juilletL�abonnement à votre Agricom est à 16$ depuis plus de 10 ans.Avec l�arrivée de la taxe de vente harmonisée (TVH) en Ontario,nous devons hausser notre tarification de 4$ (pour l�abonnementd�un an) et de 7$ pour le 2 ans. D�ici le 1er juillet prochain, c�estdonc une chance de profiter des anciens tarifs!Si vous n�avez pas reçu un rappel de renouvellement par la poste,c�est que votre abonnement sera échu entre le mois de juin etdécembre 2010. N�attendez donc pas: RÉ-ABONNEZ-VOUS AVANT LE 30 JUIN ET ÉCONOMISEZ ! ! !!

Stimuler l'apprentissage tout au long de la vie; un projet de société

Réunion de la COFA et FCFA à Ottawa.

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Mon nom est Soy Bin.Je veux acheter 10 000 acres deterre dans la région. Croyez-leou non, c�est pour produire des

plantes chinoises pourles restaurants canadiens !

Hum! Ça merassure un peu... maisje suis pas certain...

LE CHAT DE LA GRANGEAchats massifs de terres agricoles par les Chinois

© Journal AGRICOM

Agricom

P atience et persévérance résumentgrosso modo la perspective budgé-

taire qu�avait à offrir l�Ontario pour l�a-griculture à long terme, commenteBette Jean Crews, présidente de laFédération de l�agriculture de l�Ontario.

« Tel qu�attendu, il n�y a pas eu d�an-nonce de nouveau financement agricoledans le budget de la province, mais celane veut pas dire que nos efforts s�arrê-tent là ».

« Cela signifie simplement que nousdevons continuer à lutter pour desinvestissements prudents nécessairespour relever notre économie rurale etpréserver l�alimentation locale pourl�avenir de l�Ontario », ajoute MmeCrews.

La présidente note au passage qu�unfonds de prévoyance (contingencyfund) de 2 milliards de dollars a étéprévu par le ministre des FinancesDuncan. Ce fonds est a été établi afinde donner de la flexibilité pour répondreà des défis futurs.

« Le ministre va continuer de se fairedire que l�agriculture ontarienne est aumil ieu de changements mass i fs ,essayant de rester viable et durable ».

Le ministre Duncan n�aurait pas com-plètement exclu l�agriculture de sonbudget, la citant comme �secteur clé�,

disant que la province a investi dans detels secteurs depuis 2003.

Mme Crews rapporte qu�elle perçoitquand même un bon soutien de la partdes ministres pour l�agriculture. Enoutre, le ministre Duncan aurait une «bonne compréhension » des investisse-ments requis dans Agri-stabilité et leProgramme de gestion des risques, pour« consolider et appuyer les affaires agri-coles ».

Une autre occasion manquéeDu côté de la National Farmers

Union de l�Ontario (NFU-O), le nou-veau coordonnateur élu Sean McGiverndit que ce dernier budget « est encoreune autre occasion manquée pourl�Ontario rural ».

« Les fermes de l�Ontario et le secteuralimentaire sont un des plus grandsemployeurs de la province, mais il n�amême pas été mentionné dans lebudget », dit-il. « Ce gouvernement adécidé de se concentrer ailleurs ».

Le NFU-O a interpellé le gouverne-ment provincial pour qu�il réexamineses dépenses en agriculture et s�assurerque les agriculteurs en bénéficient. «Mais, ce gouvernement continue à mon-trer qu�il n�a pas de plan ou de stratégieet qu�il ne sait pas ce qu�il essaie deréussir avec ses dépenses ».

PRIX CITRONLe rythme des

dépôts dans Agri-investissement esttombé en 2008.

Le vice-prési-dent de la Fédé-ration de l�agri-culture de l�Onta-

rio, Mark Wales, croit que ce serait dû àl�envoi tardif des avis de dépôts de lapart de l�administration.

« Aucune entreprise agricole consti-tué en compagnie qui soumet des déc-larations de revenu n�a encore reçu sonavis de dépôt », dit-il.

D�après lui, plus de 4000 entreprisesn�ont pas pu effectuer leur dépôt dans lecompte de protection contre les baissesde revenu, vu l�absence des formulairesrequis.

Alors qu�en 2008, 23 000 agriculteursontariens ont fait une demande à Agri-investissement, seulement 16 199 ont pufaire un dépôt pour cette année-là. Legouvernement dépose un montantéquivalent dans les comptes des agricul-teurs participants. Mais il n�a pu déposerque 18,8 millions de dollars, alors quele plafond était de 24,6 millions.

PRIX ORANGELe 25 septembre

pourrait devenirune journée offi-cielle de recon-naissance de lac o m m u n a u t éfrancophone del�Ontario.

La Loi sur le Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes,proposée par le gouvernementMcGuinty, rendrait hommage à la con-tribution des francophones de l�Ontarioà la vie sociale, économique et politiquede la province, et reconnaîtrait l�im-portance de la communauté au sein dela société ontarienne.

« Le Jour des Franco-Ontariens et desFranco-Ontariennes pourrait devenirune occasion annuelle de célébrer lacommunauté francophone tout ensoulignant sa contribution exception-nelle à l�essor de l�Ontario. Le 25 sep-tembre, les Ontariennes et Ontariens detoutes souches pourraient ainsi sedonner rendez-vous afin de célébrer laprésence française en Ontario », selonMadeleine Meilleur, ministre déléguéeaux Affaires francophones.

Le Citron et l'Orange de la semaineAfin de représenter fidèlement l�humeur de la communauté agricole francophone del�Ontario l�Agricom, à partir de vos suggestions, remet pour une deuxième édition ses prixcitron et orange. Le prix cciittrroonn sera remis à une personnalité, un organisme ou à uncommerce qui aura fait piètre figure dans la promotion du français ou de l�agriculture.Tandis qu�à l�inverse, le prix oorraannggee soulignera un bon coup. Vous êtes tous les bienvenusà nous faire part des bons et moins bons coups de votre coin de l�Ontario.

Chers membres de la communauté agricole francophone de l'Ontario, nous vousinvitons à nous contacter pour nous soumettre vos suggestions de Prix citron et

orange: [email protected], tél : 613-488-2651

Budget de l'Ontario : patience etpersévérance valent mieux que�

Financement agricole CanadaBette Jean Crews, une productrice de

cultures commerciales et d�horticulturede Trenton (Ont.), est une chef de filede l�industrie, enseignante à ses heureset bénévole, en plus d�être accaparée parla présidence de l�important organismede représentation des producteursontariens, la Fédération de l�agriculture.Elle vient d�être nommée Femmeagricul t r ice de l �année 2010 parFinancement agricole Canada.

Bette Jean Crews est copropriétaired�une ferme familiale de 800 acres quiproduit des pommes, des céréales, dumaïs et des fraises et vend des produitsagricoles frais au bord du chemin. Elleest impliquée dans tous les aspects de lagestion quotidienne et la planification àlong terme de l�entreprise familiale. Mme

Crews se dévoue également aux causesagricoles et de sa communauté, de là sonimplication au sein d�entités agricolesontariennes et canadiennes.

Mme Crews en est à son deuxièmemandat en tant que présidente de laFédération de l�agriculture de l�Ontario.Elle est également fière de faire partiedes fondateurs du projet OnTrace. Ceprojet créé en 2006 par le gouvernementprovincial, a pour but d�offrir à l�indus-trie agricole et agroalimentaire des sys-tèmes de traçabilité intégrés, souples etabordables.

De plus, Mme Crews est membre duComité exécutif de la Fédération cana-dienne de l�agriculture, elle est coprési-dente du Comité de la salubrité des ali-ments de la Fédération canadienne de

l�agriculture, elle est membre de laCoalition canadienne filière alimentairepour la salubrité des aliments et dugroupe d�assurance Co-operators. Elle aégalement été membre de plusieurs con-seils et comités, tels que ceux du Conseilde l�adaptation agricole, de la OntarioRural Child Care Task Force, du OntarioAgricultural Management Institute et duOntario Farm Women�s Network.

Mme Crews a contribué à la créationd�une coalition d�entreprises agricolesqui se sont penchées sur les crises aux-quelles font face les secteurs agricolesde l�Ontario. Le besoin de stabiliser etde supporter l�agriculture de l�Ontarioest la motivation première de cette coali-tion. Le concept d�une stratégie alimen-taire nationale a été rendu possible engrande partie grâce à l�implicationdirecte de Mme Crews dans plusieursenjeux agricoles importants. Unestratégie alimentaire nationale a étéadoptée par la Fédération canadienne del�agriculture et est maintenant à l�étudeafin d�être développée et adoptée partoutes les provinces.

« Depuis plusieurs années, il a beau-coup été question de l�élaboration d�unepolitique agroalimentaire nationale, etle moment est maintenant propice pourrassembler tous les intervenants afin detrouver une solution à cet enjeu impor-tant », constate-t-elle.

Malgré son horaire chargé, Mme Crewsréussit à trouver le temps de faire partde ses expériences aux élèves d�écolessecondaires et aux étudiants des univer-sités de Guelph et de Toronto.

Bette Jean Crews � femmeagricultrice FAC de l'année

ACTUALITÉS AGRICOLESACTUALITÉS AGRICOLESACTUALITÉS AGRICOLES

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Nicole Tessier,Communication, Universitéde Guelph-Campus d�Alfred

ALFRED, Ontario � La premièrepersonne à laquelle on pense

lorsque l�on parle de résidence ou de vieétudiante au Campus d�Alfred, c�estbien à Ken St-Denis. Depuis 8 ans, Kenroule sur un horaire extraordinaire pouranimer avec brio la vie étudiante.

Et quelle vie étudiante! Il aime son emploi, sans le moindre

doute. « C�est stimulant en raison detoute l�énergie des jeunes; ils sont siintenses, live », dit-il.

Il considère avoir un lien privilégiéavec les étudiants qui défilent dans sonbureau à toutes heures de la journée etsurtout aux pauses entre les cours.

Ils viennent pour parler. Les étudiantsaiment parler. Ils ont besoin de parler etd�être écoutés, et cela, en toute confi-dentialité, avoue-t-il.

Seule vie en dehors dessalles de classe

Pour Marie Pier Lalonde, récemmentélue trésorière au Conseil étudiant 2010-2011 et étudiante en Nutrit ion etsalubrité des aliments, la vie étudianteest importante pour se défouler de toutela charge de travail. La participation àla vie étudiante permet de faire de nou-velles rencontres aussi. « C�est ma seulevie en dehors des salles de classe », dit-elle.

Un des mandats de l�animateur à la vieétudiante est l�organisation d�activitésplanifiées de concert avec le conseil étu-diant. À noter que le conseil compte 12membres qui représente 10 % de lapopulation étudiante. Ils ont donc lepouls de ce que les jeunes veulent fairecomme loisirs. Ken insiste sur l�impor-tance d�organiser des événements pour

répondre aux besoins de la masse étu-diante plutôt que de satisfaire l�intérêtpersonnel des membres du conseil.

Lien de confiance avec les étudiantsIl est conscient du rythme effréné qu�il

mène et qu�il sera de plus en plus diffi-cile de le maintenir. Toutefois, il avoueque le contact avec les étudiants luipermet de rester jeune de c�ur. Le plusgrand défi pour lui est de maintenir un

lien de confiance avec les étudiants.« Les générations changent tout letemps. Celle-ci a tout vu, tout entendu etpousse les limites ». D�ailleurs, ce n�estplus par le biais du courriel � qui estdéjà dépassée � que Ken communiqueavec eux. Pour demeurer en communi-cation directe, c�est le texting qui estprivilégié.

Il est heureux aussi d�avoir une partde responsabilité avec le parrainaged�étudiants de camps réfugiés. Kenaccompagne les étudiants à leursrendez-vous, un peu comme un grandfrère. Il affectionne particulièrement cesmoments où les étudiants parrainéspartagent leurs craintes ou leurs joiesavec lui. C�est ce contact avec l�inconnuqui l�a touché en premier lieur. Cetaspect est également bénéfique pour lesétudiants du Campus qui apprennent àconnaître les étudiants parrainés.

Étant père de trois adorables petitesfilles, Ophélie, Océanne et Lily Rose,Ken aborde la vie avec positivisme. Iltente de toujours voir le bon côté deschoses et d�aller de l�avant malgré les

défis quotidiens qui font partie de l�em-ploi. C�est pour cela sans doute que lesétudiants et les membres du personnell�estiment tant.

« Ken, c�est un bon Jack. Il est tou-jours là lorsque nous en avons besoin »,affirme Martin Boisvert, étudiant enTechniques agricoles de première année.L�opinion de Daniel Poirier, présidentdu conseil étudiant 2009-2010, étudianten Techniques agricoles 2e année, vadans le même sens: « Même s�il n�a pasle temps, Ken est toujours prêt à donnerun coup de main. Ce n�est pas du 8 à 4qu�il fait ». Il reconnaît aussi les deuxrôles de l�animateur: celui d�animer lavie étudiante et celui de faire réfléchirles étudiants au sujet de la responsabilité« As-tu pensé à�».

« Ce que je donne aux étudiants, je lereçois en centuple. Dans le fond je tra-vai l le pour qu�i ls puissent ê t reheureux ».

Si la vie étudiante n�est pas la raisonpremière pour s�inscrire au Campusd�Alfred, elle fait certainement partiedes meilleurs souvenirs des Anciens�

Une vie étudiante « live » au Campus d'Alfred

Ken St-Denis (à gauche) parmi un groupe d'étudiants.PHOTO COURTOISIE CAMPUS D�ALFRED

MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL ÉTUDIANTSalut tout le monde!!L�année est déjà finie. « Finalement », diront certains et « déjà », diront les

autres. On en a eu du fun! Je ne pense pas que le bar Prescott n�a jamais étéautant occupé les jeudis! J�espère que vous avez eu autant de plaisir que moi.J�ai toujours dit que l�école, c�était loin d�être seulement des cours. Ce qui tientune école, un groupe, c�est la vie et l�interaction entre les étudiants�

À vous mes amis les finissants, je suis fier de vous avoir connus et j�espère que,malgré les distances qui nous sépareront après la graduation, les liens qui ont ététissés entre nous resteront. Je tiens personnellement à vous souhaiter à tous etchacun le plus grand des succès dans vos projets futurs quels qu�ils soient.

Au plaisir de vous revoir !Votre Prez, Daniel Poirier(Extrait de lettre parue dans l�annuaire 2009-2010)

Campus d�AlfredALFRED (Ontar io) �

L�énergie des étudiants étaitpalpable dans la salle lors de lasoirée-spectacle organisée parle comité du parrainage auCampus d�Alfred, le jeudi 11mars dernier.

Une dizaine d�étudiants, ycompris les étudiants parrainéspour l �an 2009-2010, e tquelques membres du person-nel, ont présenté un spectacledigne des efforts déployés parle Campus pour continuer leparrainage en 2010-2011; leCampus en sera alors à sa 12e

année. Caroline Marx, présidente du

comité local pour l�Entraideuniversitaire mondiale auCanada à Alfred, s�est dite trèsheureuse des résultats de lasoirée. D�ailleurs, selon KenSt-Denis, animateur à la vieétudiante et principal organisa-teur de l�événement, « ce spec-tacle est né du désir intense de

Caroline de réaliser ce projet ». Il qualifie le spectacle de

« véritable pot-pourri culturel,un petit bijou d�émotivité quien l�espace d�à peine un mois apris toute une forme ».

La soirée se voulant unesoirée pour rassembler la com-munauté et la vie étudiante auCampus d�Alfred a bien atteintson objectif. Au-delà de 150personnes ont chaudementapplaudi « les numéros qui ontdéfilé à un rythme enivrant » audire de Ken St-Denis.

Il est à noter que l�activité apermis de recueillir 1000$ pourles garnir les coffres du par-rainage.

Les étudiants du Campusd�Alfred suivants se sont illus-trés par leurs talents artistiques:

Sara Ackerman, saxophone etdanse ; Lugi Stéfano Bikoroti,monologue et chant congolais ;Émil ie Leduc, humour ;Roxanne Legault, piano etchant ; Jean-Philippe Levac,

bat teur pour le groupePandaléon; Marie-Josée Loyer,danse; Caroline Marx, chant etdanse ; Donatien Munyeneza,guitare et chant ; CatherineNilsson, saxophone et SamuelNyandwi, chant et danse.

Daniel Poirier, le techniciende son, a également dirigél�animation.

Se sont a joutés au pro-gramme, un ancien du Campusd�Alfred, Francis Charlebois(humour) et les autres membresdu groupe Pandaléon: au piano,Frédéric Levac, au violon,Anne Berniquez, à la basse,Olivier Berniquez, à la guitareélectr ique, Pierre OliverCampeau et aux percussions,Gabriel Thomas.

Du côté des membres du per-sonnel, Ken St-Denis a chantéavec les deux étudiants par-rainés alors que Nicole NicoleTessier a conclu la soirée sur unton de réflexion sur l�impact duparrainage dans la vie de tous.

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AAuu lliitt mmaaddaammee !!Je l'ai finalement eue cette grippe qui court. Ce n'était

qu'une question de temps puisque j'en ai été épargnée cethiver. Il a eu tellement de publicité au sujet de la H1N1 � quidevait réduire tous les effectifs de Prescott-Russell � que jem'attendais n'importe quand à me faire terrasser par celle-ci.

Quoiqu'elle se soit bien présentée au rendez-vous, elle n'apas fait le saccage que nous attendions d'elle. Mais cettepetite dernière est plutôt sournoise. Elle m'est apparût aulendemain du grand rendez-vous francophone à Embrunsamedi dernier et depuis deux jours, elle s'installe bien chezmoi.

Je me suis dit alors : « Prends-la d'affront ». Je me suismunie de sirop pour la toux, de pastilles, de comprimésd'ibuprofène, enfin toute la panoplie de produits quiattaquent la grippe. Jus, thé vert, vitamines s'empilent sur latable de nuit.

C'est connu, le repos est essentiel pour chasser l'intrus.Alors, avec une pile de journaux, magazines et livres � pourun choix judicieux de lecture � j'entreprends une période derepos de 12 heures. Au lit Madame!

Je lis avant tout les �pages Franco� du Droit. D'ailleurs,c'est en raison de celles-ci que je continue mon abonnementà ce quotidien. (Et je me dois d'écrire à l'éditeur pour lui enfaire part). Notre correspondant régional nous met bien envaleur. C'est notre couleur qui apparaît dans les pagesFranco de ce quotidien au portefeuille québécois.

Aujourd'hui, on y révèle la grande fierté des Franco-Ontariens lors du 12e Banquet de la francophonie. Oui, c'estvrai, l'euphorie était palpable. Sans aucun doute, cette fêtesoulève la passion et rassemble� beaucoup de� têtes grises.

Pardonnez-moi, mais c'est bel et bien un constat ! (Je n'aipas les idées embrumées à cause de la grippe). Cela m'in-quiète et je ne suis sûrement pas la seule à remarquer quedans cette Grande Famille, lors de cette Grande Fête, notrebelle jeunesse ne se pointe que le bout du nez, alors quenous devrions lui laisser une très Grande Place.

Oui, il est vrai, le Banquet de la francophonie se veut unecollecte de fonds. Il est vrai aussi que ce n'est que lorsquenous avons assez de cheveux gris, que nous pouvons assisterà des occasions de ce genre (et de ce prix).

Et il est d'autant plus vrai que la jeunesse aime mieuxprofiter de soirées moins mondaines et plus, excusez-moiencore une fois, plus excitantes, qui bougent quoi! J'imagineque les jeunes passeraient la soirée à texter de toute façon.Vous voyez où je veux en venir.

Je me suis rendue guère plus loin que la lecture du Droitlorsque le décongestionnant afait effet et là, je suis vraimenttombée dans la brume.

Le billet de Claudie

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PHOTO COURTOISIE CAMPUS D�ALFRED

Samuel Nyandwi, étudiant parrainé 2009-2010, a fait vibrer la fouleen se produisant en pseudo Michael Jackson lors de la soirée.

Les étudiants du Campus d'Alfred, de fiers acteurs pour le parrainage

LE CAMPUS D�ALFREDLE CAMPUS D�ALFREDLE CAMPUS D�ALFRED

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Robert Dessaint,agriculteur, membre du GGAO

Dans l�édition du 3 févrierdernier de notre journal

Agricom, on nous parle du 20e

anniversaire du Groupement degestion agricole de l�Ontario(GGAO). J�aimerais partageravec vous, chers lecteurs, ce quis�est fait pendant cette année decélébration.

Le tout a commencé au bureaude l�Union des cultivateurs fran-co-ontariens (UCFO), où ungroupe de producteurs membresdu groupement, s�était réunipour discuter de la planificationdes célébrations du 20e anniver-saire.

Plusieurs bonnes idées avaientété lancées et le groupe en aretenu quatre ; une par saison.Ce que je retiens de cette ren-contre, c�est que, avec l�aide deLaurence Poirier de l�UCFO,nous avons en peu de tempschoisi des activités, les dates etles endroits de la réalisation desactivités ainsi qu�un responsablepour chaque évènement.

Après quelques coups de télé-phones, le plus gros de la logis-

tique avait été résolu. Pour moi,qui avait pensé que l�organisationde ces célébrations demanderaitplusieurs rencontres, ce fut untour de force !

La première activité fut unesoirée Casino à St-Isidore, cetteactivité avait déjà été organiséepar le groupement de gestion etavait été très populaire. Personnen�en est sorti millionnaire, maisce fut une belle occasion desocialiser et de s�amuser. Ce futla seule activité où nous avonssollicité nos fournisseurs et nosinstitutions financières. J�en pro-fite ici pour les remercier encoreune fois de leur soutien.

Ensuite, il y a eu le pique-niqueannuel qui a eu lieu à Navan surla ferme Chrétien, propriété deNatalie et Richard Chrétien.Encore une fois, on s�est bienamusé, on a bien mangé et on apu goûter aux bons desserts quiavaient été préparés par leshommes.

On a pu lever nos verres poursouligner le 20ième anniversaire dugroupement, car les hôtes nousont offert l�apéro. Pendant lajournée, nous avons fait une

visite de la ferme pour voir entreautres, la nouvelle salle de traite� un carrousel de 24 places � etplusieurs autres points d�intérêts.

Les plus jeunes ont pu profiterd�une structure gonflable qui aété très populaire et ils ont par-ticipé à des Olympiques de fermeorganisés par Natalie etChristian. Nous avions aussi unencan silencieux qui nous apermis de remettre de l�argent auClub 4-H francophone du comté.Un gros merci à vous, Nathalieet Christian, pour votre travail ausuccès de cette journée.

La troisième activité a été notrevoyage annuel. Ce voyage nousamène souvent au Québec maispour une des rares fois nousavons visité une région del�Ontario.

On a débuté notre voyage parWolfe Island où nous avons visitéun parc de 86 éoliennes, le plusgrand parc d�éoliennes auCanada. Nous nous sommesrendus à Kitchener où nouslogions pour notre séjour etencore une fois un apéro nousattendait.

Le lendemain, nous nous

sommes rendus à St. Jacobs pourvisiter une ferme et un musée deMennonites. Ce fut une visite trèsintéressante où nous en avonsappris sur ce mode de vie vrai-ment unique. En après-midi,nous avons visité la ferme de lafamille Hogendoorn avec sontroupeau de 600 vaches et soncarrousel de 60 places, présente-ment le plus gros en Ontario de lacompagnie DeLaval.

Nous avons terminé la deux-ième journée avec la visite de laferme de Chris Danen, uneferme de 325 vaches. La particu-larité de cette entreprise, c�estque les deux autres frères deChris demeurent sur la mêmeconcession avec chacun leurferme laitière et ils partagent àtrois, une partie des terrains et dela machinerie pour la culture.

La dernière journée, nousavons visité la ferme Bosdale oùla génétique était bien présente,la ferme possède dans son trou-peau de 195 vaches, 55 vachesexcellentes dont 95% on le pré-fixe Bosdale. Merci à JohanneLafrance et à Luc notre con-seiller pour la planification de cevoyage. À chaque année unvoyage est organisé par legroupement de gestion et àchaque année nous apprenons ouvoyons quelque chose de nou-veau.

Pour clôturer le tout, nousavons eu un vin fromage à Ste-Anne-de-Prescott. Cette soiréeest très réussie et a été bien animépar notre conseiller Luc Gagné.Nous avons eu quelques témoi-gnages sur les débuts et lesmoments forts des trois groupe-ments de gestion.

Les deux groupements de l�Estde l�Ontario se sont finalementamalgamés en 2002 pour devenirle Groupement de GestionAgricole de l�Ontario. Un mercibien spécial à Carole Lavigne età son équipe pour avoir organisécette soirée tout à fait spéciale.

Le clou de la soirée fut laremise des cahiers souvenirs quicontenait un peu d�historique etle profil de la plupart des entre-prises membre du groupe, unprojet assez ambitieux qui futréalisable grâce à Laurence

Poirier et l�UCFO. Quel beausouvenir! Merci à tout le mondequi s�est donné la peine de par-ticiper à faire de ce cahier un sou-venir mémorable

Pourquoi partager avec vouscette information? C�est entreautre pour en faire la promotion.Le groupement de gestion agri-cole est encore peu connu dumonde agricole et ce même après20 ans d�existence dans notrerégion.

Le groupement de gestion del�Ontario est un groupe de 62entreprises agricoles répartis dansles comtés de Prescott et Russelet dans le Nord de l�Ontario.Pendant les célébrations du 20eanniversaire, la ferme Denrobétait à faire les dernièresdémarches du transfert de Robertet Rita à la ferme Dessaint Inc.propriété de Nicholas Dessaintet sa conjointe Nadine.

Tout un projet! Je suis sûr quesans les conseils et l�aide de Lucet Julie, nos conseillers en ges-tion, ce transfert ne serait pas cequ�il est aujourd�hui. Les étapeset les transactions se sont biendéroulées avec le respect de tousles participants et cela en a faitpour ma part un transfert bienréussi.

Dans ma vie de producteurlaitier, beaucoup d�outils ont étémis à ma disposition pour pren-dre des bonnes décisions auniveau des sols et des cultures,des animaux ou de l�alimenta-tion.

Étrangement rien n�avait étépensé pour la gestion jusqu�à lavenue des groupements degestion.

Finalement, suite à l�implanta-tion de ce groupe dans notrerégion en 1989, cet outil m�apermis de connaître mes pointsforts et mes points faibles et detravailler à m�améliorer. Commevous pouvez le voir au GGAOon ne fait pas que du « social ».

On voit au côté très sérieux etprimordial pour une entreprise deréussir, c�est de faire de la bonnegestion. Encore une fois, bravoet merci à toutes les personnesqui ont donné de leur temps pourfaire de ces fêtes un succès surtoute la ligne!

Les 20 ans du Groupement de gestion agricole de l'Ontario

GESTION AGRICOLEGESTION AGRICOLEGESTION AGRICOLE

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Des agriculteurs membres de longue date du GGAO

L'Institut de la gestion agricole (AMI/IGA) invite des candidats à solliciter le poste deCoordonateur(trice) bilingue des services à la clientèle. Le coordonateur(trice) des services à laclientèle travaillera à appuyer la mise en œuvre des initiatives de l'AMI/IGA auprès des clients.Il s'agit d'un contrat de deux ans.

Le coordonateur(trice) des services à la clientèle appuiera le Directeur exécutif et l'AMI/IGA en exécutant les activités suivantes :• Mettre en œuvre le plan de travail, incluant le plan de communications en tenant compte des directives des gouvernements

fédéral et provincial.• Travailler et communiquer avec les agents du gouvernement fédéral et provincial.• Rencontrer et travailler avec les clients de l'AMI/IGA dans le cadre de ses projets et exécuter les tâches administratives

afférentes.• Faire au besoin des présentations dans les deux langues officielles.• Aider le Directeur exécutif dans l'exécution de ses tâches.• Fournir aux clients de l'AMI/IGA des services efficaces et proactifs sur une base constante dans les deux langues officielles

(français et anglais).

Formation académique recherchée :Les candidats(es) devront détenir un diplôme universitaire, préférablement dans un des domaines suivants : les affairesagricoles, le journalisme, les relations publiques ou une combinaison semblable et équivalente de formation et d'expérience.

Compétences et expériences recherchées :• Une expérience générale de base dans les communications avec le public ou avec les gouvernements.• Des aptitudes à développer et à mettre en œuvre des stratégies de communications efficaces.• Des aptitudes à organiser, à gérer les détails et à prioriser les services à la clientèle.• Démontrer des aptitudes à une pensée critique.• Habileté à utiliser les logiciels MS Word, Excel et Outlook.• Habileté à communiquer des messages clés à des auditoires d'une manière efficace dans les deux langues officielles.• Habileté à communiquer verbalement et par écrit dans les deux langues officielles à un haut niveau d'excellence.• Une connaissance élémentaire de l'industrie agricole en Ontario.• Habileté à travailler dans le cadre d'échéanciers restreints.• Être proactif et pouvoir travailler de façon autonome.• Avoir de l'entregent et être capable de faire des présentations efficaces.• Posséder un permis de conduire, certaines activités pourraient avoir lieu à plusieurs endroits en Ontario.• Habileté à planifier, à organiser et à établir des priorités.

Lieu de travail : Guelph, Ontario.

L'organisme : L'AMI/IGA est un organisme à but non lucratif financé conjointement par les gouvernements fédéral et provincialdans le cadre du programme Cultivons l'avenir. Le mandat de l'AMI/IGA est d'attribuer des fonds pour des activités qui serventà développer des outils de gestion, de gestion du risque ainsi que des produits, des ressources et de la formation pour lesfamilles d'agriculteurs, les gestionnaires de ferme et les conseillers en gestion agricole. Pour de plus amples renseignements,consultez notre site Web au www.takeanewapproach.ca.

Les candidat(e)s intéressé(e)s sont priés de faire parvenir leur curriculum vitae accompagné d'une lettre et de leursattentes salariales au plus tard le 30 avril 2010 à l'adresse suivante :

Agricultural Management Institute • L'Institut de la gestion agricoleCompétence : Ryan Koeslag, directeur exécutif200-120 Research Lane, Guelph (On) N1G 0B4

www.TakeANewApproach.ca [email protected]

Marc Dumont,collaboration spéciale

Une étable neuve avec unetechnologie de pointe et

une technologie qui a fait sespreuves: voilà ce qui a suffitpour attirer ce printemps 500 à600 visiteurs à la fermeChieftain située sur la Route 65Est juste avant d�arriver aucentre commercial à NewLiskeard.

L�automatisation est présentepartout dans l�étable et l�ordina-teur y règne en maître: à partirde l�alimentation, du nettoyagede l�étable, du refroidisseur à laitjusqu�à l�identification desvaches au salon de traite par unsystème dans le plancher deciment qui repère la puce fixée àla patte de la vache.

Ah oui! Même le nouveau sys-tème d�aération actionne despanneaux de Plexiglas au lieudes rideaux ou des tubes gon-flables habituels. Cette innova-tion a l�avantage d�inonderl�étable de lumière.

Un bijou d�efficacité! De plus, la bâtisse est divisée

en quatre sections et les pan-neaux s�ouvrent de façonindépendante selon la tempéra-ture d�un coin de l�étable oul�autre. Tout ça était suffisantpour susciter l�enthousiasme descultivateurs venus des deuxcotés de la frontière provincialeadmirer les innovations.

La ferme de 240 acres, acquiseen avril 2009, est au nom deSamuel Loranger, 19 ans. Il peutà lui seul s�occuper de la traiteet du soin des animaux. L�étableaccommode 70 vaches laitièreset la traite se fait en une heure etdemi dans un salon de 2 rangéesde 5 trayeuses.

« C�est une étable où il est

agréable de travailler, c�est paséc�urant », exprime chaleu-reusement Bazil. Présentementle quota est de 35 kilo. de gras etdevrait passer à 80 prochaine-ment.

C�est que chez les Loranger,Bazil et Mary, on pense à larelève: le couple a 6 garçons.

Pourtant, ils ont déjà 145Holstein en lactation, 25 vachessèches et 150 taures sur uneferme à Earlton située à unetrentaine de km de NewLiskeard. Mais la distance n�estpas un problème: l�ordinateurretrace l�histoire de chaquevache que ce soit cellesd�Earlton ou de New Liskeard.

Mary y voit tout comme pourle secrétariat avec la comptabil-ité, les achats� Puis Bazil pré-tend que Mary a un talent vétéri-naire peu commun: « Un parte-naire idéal! »

Il y a beaucoup d�action surles exploitations agricoles desLoranger. En 1997, ils achètentleur voisin à Earlton; bâtissentune étable et l�année suivante,un bâtiment pour les taures. Lequota monte jusqu�à 210 kilo.C�est trop, les Loranger envendent et en 2006, cette terreest vendue. C�est à ce momentque la terre de New Liskeard estachetée. Les installations sontvétustes: la vieille grange et lesdeux silos sont démolis!

Dans la région, plusieurs n�ontpas compris le geste desLoranger. C�est Mary quivoulait déménager sur le borddu lac Témiskaming où lecouple s�est construit unesomptueuse maison.

Alors pourquoi ne pas sedonner un nouveau défi en agri-culture tout près! « Je ne voulaispas voyager les 29 kilomètrestous les jours et je voulais faire

quelque chose », vous diraBazil.

Autre interrogation: Pourquoiun tel investissement quand onparle de disparition possible dusystème de quota de lait enOntario?

La réponse de Bazil estsimple: « Ça fait 32 ans que jesuis dans la production de lait etça fait 32 ans qu�on parle dudanger de l�abolition du quotade lait. Le système de quota estun bon système: le prix du laitest juste et stable et le consom-mateur a un bon produit à unbon prix. »

« Les Américains s�intéressentà notre système. Là-bas quandle prix chute pour les produc-teurs, i l ne baisse pas àl�épicerie. S�il y a des change-ments, il faudra s�ajuster. Enattendant ce que je fais est pasmal meilleur que la retraite et cedéfi-ci me donne du plaisir! »

« Puis si je vendais, c�est touteme vie sociale qui s�envolerait.J�ai vu des amis qui ont vendu.Au bout d�un certain temps, onn�a plus rien à se dire parce cequ�il n�y a plus rien en commun.Puis une personne qui fait riendevient ennuyeuse. Je m�occupede ma santé, je mange bien et ilme semble qu�il n�y a jamaisassez de temps ».

Josée Bellehumeur, agente deliaison UCFO� Nord de l�Ontario

Le 15 mars, plusieurs agricul-teurs ont eu la chance de faire lavisite de la ferme CHIEF-TAINsitué sur la route 65 Est, justeavant d�arriver au centre com-mercial à New-Liskeard.

La nouvelle étable, de 168 pide long par 100 pi de large, pos-sède un salon de traite double-5WestfaliaSurge avec le nouveausystème de trayeuse Challenger.La stabulation libre possède 62logettes et ils ont aussi 25 stallesattachées de disponible.L�entreprise possède une sectionen stabulation libre pour lesvaches taries et pour les animauxde remplacement.

Le système de ventilation estde type naturel avec des chem-inées sur le toit et des panneauxclairs vitrés sur les côtés, qui per-mettent ainsi l�entrée d�un maxi-mum de lumière naturelle. Deplus, les Loranger ont ajouté 3ventilateurs géants �Big Ass� de24 pieds au plafond pour assurerune bonne ventilation durant lespériodes chaudes.

Le système de raclette Houle àchaîne permet de faire le nettoy-age de l�étable et la sortie du

fumier se fait par gravité. Ils ontinstallé un évacuateur qu�ilsutiliseront si nécessaire surtoutlorsqu�ils feront le nettoyage desparcs de vêlages (contenant plusde litière).

L�entreprise est très informa-tisée. Les vaches sont identifiéesavec des médailles aux pattes quipermettent d�enregistrer leursactivités dans l�étable. Trois sta-tions d�alimentation sont instal-lées dans la stabulation libre, cequi permet de soigner 4 types degrain.

Les Loranger possèdent le sys-tème �Dairy Plan 5� qui leurpermet de faire la gestion dutroupeau et de connaître la pro-duction de chaque vache, leursactivités dans l�étable, la quan-tité de grains consommée, etc.

Présentement, l�alimentation sefait avec des balles rondes et lesstations d�alimentation pour legrain mais M. Loranger aimeraitsoigner les vaches avec uneration totale mélangée (RTM) etsupplémenter certaines vachesavec les stations. Pour lemoment, avant de fixer son choixsur un modèle, il prend le tempsde vérifier le meilleur systèmepour son entreprise.

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ontario.ca / modificationfiscale • 1-800-337-7222 • ATS-1-800-263-7776

Payé par le gouvernement de l’Ontario

* Le montant des prestations que vous pourriez obtenir dépendra de votre situation particulière; cet exemple est donné à titre indicatif seulement.

ET VOUS, RECEVREZ-VOUS UN REMBOURSEMENT?

Produisez votre déclaration de revenus 2009 pour vous assurer de recevoir les prestations auxquelles vous avez droit. Composez le 1 800 337-7222 ou visitez le site ontario.ca/modificationfiscale et examinez de plus près toutes les nouvelles mesures fiscales adoptées, notamment la taxe de vente harmonisée (TVH).

« Bonjour, je m’appelle Joe. Je gagne 35 000 $ par année. Et cette année, je recevrai 528 $* de plus grâce aux modifications fiscales apportées par l’Ontario. »

Porte ouverte d'une nouvelle établedans le Nord de l'Ontario

Les Loranger s'installent à New LiskeardRÉGION: L�EST DE L�ONTARIORÉGIORÉGIONN : LE NORD-EST DE L�ONTARIO: LE NORD-EST DE L�ONTARIO

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Michel Lachaume,[email protected]

collaborateur horticole

F ermiers, campagnards ouurbains, la plupart d�entre

vous avez des plates-bandes.Vous y consacrez beaucoupd�énergie. Le désherbage est

une emmerde... on ne se fait pasde confidence en se le disant.

Mais si on cessait de voir toutd�une manière combative et sion essayait de profiter des amé-nagements que nous avons,pour créer à la fois de la beautéet de l�utilité?

Voici une chronique un peudifférente, à la fois pour lesparesseux (dont moi) qui détes-tent désherber et qui veulent enmême temps s�en mettre plein

la bouche�

Nos petits microclimatsisolés et inconnus�

Fermier ou urbain, ondemeure dans une maison dontla fondation est en ciment. Sonpourtour est toujours le premierau printemps à dégeler. Leciment, dont la masse accumuleÉNORMÉMENT d�énergiesolaire, la diffuse aussi.

Pour plusieurs, qui veulent de

belles fleurs ou de beaux amé-nagements, la proximité du�solage� est un problème enété�beaucoup de plantes ymeurent. Il y a souvent un oudeux pieds sans vie, selon ceque l�on a planté.

En réalité, en ayant construitune fondation de ciment, vousavez créé un microclimat quasidésertique. Il y a tellement dechaleur absorbée puis redis-tribuée par le ciment que biendes plantes ont de la difficulté ày survivre, à moins d�être unpeu éloignées.

Vous avez tous vécu des plan-tations de fleurs qui ont connudes difficultés. Ce n�est paspour rien qu�il y a autant deconifères rampants du long denos fondations, certainementpas pour le coup d��il, puisquetout le monde ou presque oubliede les tailler.

Admettez-le, un genévrier(juniper), c�est pratique, maispas vraiment intéressant

En réalité, nos fondations demaison sont une chance extra-ordinaire, surtout au printemps,où ce surplus de chaleur estbienvenu. Elles peuvent perme-ttre, quand tout est encore geléailleurs, de lancer des semences.

Il n�y a pas de meilleur endroitau monde pour semer desplantes à salade et des oignons,pour ceux qui ne peuvent pas lefaire à l�intérieur. Ou n�importequelle plante que l�on doit partirtôt, comme les rutabagas, quel�on pourra replanter, ou mêmeencore les betteraves. On peut

lancer une foule de ces légumesdans un seul pied carré.

La zone près de votre fonda-tion est déjà rendue en climatprintanier quasi-floridien pen-dant que vous regardez la neigequi traîne encore sur votrepelouse� ce n�est pas pour rienque tout refuse de pousserL�ÉTÉ si c�est collé sur la fon-dation�VOUS AVEZ CRÉÉUN MICROCLIMAT�enbâtissant une maison.

Au printemps, cette zone estun paradis pour plusieurslégumes de jardin que vousvoulez lancer. Je parle de tousles légumes de climat froid,comme nous en avons discutédans la précédente chronique, etaussi toutes presque les fleursque vous lancez à la semence.

Le �Wintersowing�En fait, vous pouvez aussi

lancer vos tomates. Essayez dèsmaintenant d�y mettre quelquessemences. Aux États-Unis, ilexiste depuis quelques annéesun mouvement fort intéressant,le �WINTERSOWING� (semisd�hiver), qui consiste à mettreen terre des semences, certainesà l�automne, d�autres à la fin del�hiver, pour les laisser germernaturellement quand leur tempsest venu.

Ce microclimat offreénormement de possibilitésqui ne seraient que des rêvesen plein champ. Profitez-en�

Rien de ce que je vous disn�aurait de sens pour un pro-ducteur commercial, mais vousn�en êtes pas un. Vous ne voulezpas 10 acres de laitue, maisassez pour vous nourrir. Pourcela, il ne vous faut qu�un petitjardin. Il y a plus de 1000graines de laitues dans unepetite enveloppe�

Je discutais avec le docteurClaude Villeneuve, le grandexpert des forêts boréales et dela rétention du carbone, quevous avez pu voir à la Semaineverte il y a quelque temps, et ilme disait qu�il en était au point

Il y a avec les piments un éventail de formes et de couleurs.PHOTO M.LACHAUME

• Produits et services agricoles •

SYLVAIN RACINE, MBADirecteur de District

TDCT Services AgricolesCell: (514) 465-7401

MARIE-NOELLE LAMARCHE, agr.Directrice de comptes agricoles /

Hawkesbury - OrléansTél.: (613) 632-7077 ext. 247

Cell: (613) 698-8242

NIELS VANDALENDirecteur de comptes agricoles /

CornwallTel : (450) 424-1124 ext. 231

Cell : (613) 676-1182

JAMISON HYMUSAgricullture Account Manager /

ChestervilleTel : (613) 448-2316 ext. 222

Cell : (613) 220-0622

DALTON POTTERDirecteur de comptes agricoles

Nord de l'Ontario / New LIskeardTel :1-705-647-6749 ext 249

Cell :1-705-648-1393

KELLY FAWCETT-MATHERSAgriculture Account Manager /

ManotickTel : 1-613-692-6157Cell : 1-613-668-2782

DANIEL GAUTHIER, agr.Directeur de comptes agricoles /

Granby, QuébecTel : (450) 372-5497 ext. 229

Cell : (450) 577-1893

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Chronique horticole écolo

Cessez de désherber et man

MES PLATES-BANDES ÉCOLOMES PLATES-BANDES ÉCOLOMES PLATES-BANDES ÉCOLO

Un buisson de persil, parfaitsous l�ombre d�un arbre

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de suffire à 50% de ses besoinsalimentaires�malgré un petitjardin. Il vise 75%... Pour enarriver là, il faut tirer parti detoutes les opportunités.

Une mince plate-bande dulong du solage sur les cotésnord et est de la maison seraparfaite même en été pour leslaitues, le persil, le cerfeuil.

Quant aux cotés sud et ouest,ils sont parfaits pour les tomateset les piments, qui en adorent lachaleur qui sera irradiée la nuit.

Des plates-bandesmangeables

Les plates-bandes autour devos arbres sont aussi un mer-veilleux endroit pour y fairepousser des légumes ou verdu-res beaux pour l��il, plusieursplantes ont facilement deuxusages.

C�est certainement le cas desfines herbes, qui offrent labeauté en tapissant le sol puisen fleurissant et fraîcheur encuisine. Un petit conseil : l�ori-gan a beau être une plantevivace, considérez le commeune annuelle, il perd son goûtaprès une saison. L�origan grec,une espèce différente, est nette-ment supérieur au goût.

Les thyms et les saugesoffrent beaucoup de possibilitésaussi, de même que les géra-niums odorants, qui sont en faitcomestibles. Il y en a de presquetous les parfums� Le thym ser-polet, que l�on vend beaucoupen pépinière pour ses bellesfleurs roses, s�avère souvent,selon les cultivars, délicieux ettrès aromatique.

Il y a aussi les ciboules (Welshonion) et ciboulettes, avec leursbelles fleurs blanches et roses etqui, par ailleurs, adorent laprésence des fraises, qui le leurrendent bien. Les familles desoignons et les fraises sont undes compagnonnages les moinsconnus � et pourtant des plusefficaces!

Si vous avez un carré defraises, au demeurant, plantez-ydes oignons verts au printemps,vous protégerez celles-ci contreles maladies. Il y a maintenantdes variétés de fraisiers à fleurroses délicieuses. Les poivronset piments, avec leurs couleursmultiples, sont particulièrementefficaces en aménagement,surtout ceux de petite taille.

Pour vous éviter le désher-bage, enrichissez votre sol degluten de maïs avant de trans-planter. En plus de fournir del�azote, i l tuera toutes lessemences des mauvaises herbesqui entreront en contact aveclui�

Si vous avez des plates-bandes assez grosses, l�asperge

est une plante au feuillage déli-cat très à sa place vers l�arrièrede celle-ci.

C�est d�ailleurs une espèced�asperge qui est utilisée par lesfleuristes pour accompagner deson feuillage dentelé la plupartde leurs bouquets.

Au travers del�aménagement paysagerAutour de vos arbustes,

essayez de créer des �bouquets�de carottes, plantées en groupe.Leur feuillage dentelé est trèsélégant, semblable au persil. Lefenouil, bulbeux ou non, a luiaussi belle allure. C�est enmélangeant ces légumes avecdes fleurs et des arbustes quel�on peut tirer partie au maxi-mum de leurs qualités visuelles.

Osez la différence, vous neretournerai pas en arrière�

Des conifères mélangés à des fines herbes, surtout de la sauge etdu romarin, au Château de la Bourdaisière.

PHOTO M.LACHAUME

Une vigne vient faire de l�ombre sur le toit de mon copain Frank...il mange même ce qui pousse sur son toit!

PHOTO M.LACHAUME

La ciboulette, en fleur ou non, fait de magnifiques plates bandes!PHOTO COURTOISIE

o n° 6

ngez ce qui pousse !

MES PLATES-BANDES ÉCOLOMES PLATES-BANDES ÉCOLOMES PLATES-BANDES ÉCOLO

Michel Lachaume,[email protected]

hybrideur amateur

L e grand Luther Burbank,qui est à la création varié-

tale (nouvelles variétés végé-tales) ce que Newton et sapomme furent à la physique,a un jour dit :

« Aucune plante ne se prêteplus à l�exploration par l�ama-teur ni n�offre autant de possi-bilités d�amélioration, que lemaïs ».

Quand je vois les agricul-teurs d�ici dépenser des for-tunes pour des maïs sommetout très ordinaires côté ren-dement, qui nécessitent unefoule d�intrants pour y arriver,lesquels commencent à coûterplus chers qu�ils ne rappor-tent, je me peine.

En Dordogne , dans l ePérigord, j�ai rencontré desagriculteurs qui obtiennent,sur des terres assez pauvres,dans un c l ima t t r è s s ec ,assoiffé même, des rende-ments de 80 à 100 boisseauxl�hectare, ou 8 à 10 tonnesmétriques. Sans beaucoupd�eau ET SANS INTRANTSSYNTHÉTIQUES, QUE LAROTATION DES CUL-TURES AVEC LE SOYA,comme on le fait ici..

J�ai des exemplaires de cesmaïs, et d�autres d�ailleurs, dusud de l�Amérique comme duPortugal.

Pourtant, aucun agriculteurde no t re rég ion ne se ra i tja loux de leurs terres , aucontraire. Nous sommes auparadis de ce coté...

La clé réside dans l�extraor-dinaire adaptabilité du maïs,une plante créée par l�hommedans des conditions pauvresque nous avons tranquille-ment transformé en ogre tou-jours inassouvi d�engrais.

De C4 à C3, ou commentappauvrir une plante

Les plantes C4 un peu commeles cactus, une variation de C4pourrait-on dire (je vulgarise)utilisent une enzyme différentepour fixer le CO2 et faire laphotosynthèse. En bref, laplante n�a pas besoin d�ouvrirses stomates autant (les poressur le dessous des feuilles), laphotosynthèse est 6 fois plusefficace et la plante ne sedéshydrate pas ou peu. Pensezaux plantes désertiques. Ou auxpires mauvaises herbes, etimaginez que le maïs en étaitune au départ. Si je ne m�abuse,10 ou 11 des 14 pires mau-vaises herbes sur la planète sontdes C4. Comme elles n�ouvrentpas autant leurs s tomates(pores) pour se nourrir de CO2,la porte d�entrée est fermée,

elles résistent mieux aux pesti-cides.

Toute eff icace que lamécanique soit, elle consommede l�énergie et les plantes C4peuvent aussi se comporter enC3, comme la majorité desplantes que nous connaissons.

Le maïs pousse bien dans ledésert comme dans les zonespluvieuses, passant d�un type àl�autre de photosynthèse. Maisles variétés anciennes, moinsappauvries génétiquement,choisies pendant des siècles deco-évolution avec les agricul-teurs, sont beaucoup plus adap-tées aux conditions difficiles.

Juin de l�an dernier, avec sasécheresse a été facile pour mes

vieux maïs, plus dur sur leshybrides modernes.

Et que les agriculteurs se ledisent, la fameuse Corn Beltaméricaine a été lancée par uncertain Howard Reid, qui a paraccident mélangé deux vieuxmaïs anciens, DONT UN POPCORN MINUSCULE, pourcréer le fameux �Reids YellowDent�. On parlera d�hybridationplus loin...

L�été passé, j�ai perdu un acrede maïs sucré moderne � troisvariétés � ayant été seméesjuste à la veille de la sécheressede juin. Le petit semoir ne pou-vait pas planter assez creuxdans la glaise sèche... Unerécolte minable.

Ceci dit, la germination demes maïs plus anciens n�a pasdu tout été affectée. Juin pasjuin, sec ou non. Et si la pluiede juillet a inondé un de mesquatre champs à Saint-Pascal(on ne peut pas leur demanderde nager !), pas de maladie dansles autres. Excellente récolte.

L�hybridationLe maïs, la seule céréale

connue qui soit une pure inven-tion de l�homme, au point oul�on a longtemps débattu sonorigine (mais le vieux LutherBurbank avait raison, on l�areconnu récemment) est unedes plantes qui bénéficie le plusde l�hybridation.

Pour simplifier, vous et moisommes des hybrides. Si vousfaites un enfant à votre enfant,qui fait de même et ainsi desuite pour des générations, nousobtiendrons des dégénérés. Lemaïs est un allogame, c�est-à-dire qu�il doit mélanger sesgènes ou mourir à petit feu. Etil lui faut une large population.

Les scientifiques ont observé,autant chez les animaux que lesplantes, que plus il y a de diffé-rence génétique entre deuxparents, plus il y a de vigueurhybride. Ainsi s�est créé unegrande industrie de l�hybride,qui a aussi et surtout l�avantaged�avoir à être acheté chaqueannée. On appauvrit doncaujourd�hui les lignées géné-tiques par la technique de laconsanguinité, et ces semencessont dépourvues de la vitalitéque nos ancêtres avaient misdes centaines et milliers d�an-nées à créer en elles.

Pour obtenir une plus grandedifférence entre les souches ontravaille sur la consanguinité decelles-ci, les appauvrissantgénétiquement, augmentant parcet effet d�appauvrissement ladifférence entre elles, puisqueplus on a laissé tombé de gènes,moins il y en a en communavec d�autres souches. Plus il y

Le maïs, sans OGM et sansintrant chimique

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GRANDES CULTURES: MAÏSGRANDES CULTUREGRANDES CULTURESS : MAÏS: MAÏS

Les enfants etl�éclatement de

la familleB ien que la séparation et le divorce soient parmi les

événements les plus douloureux qu�une famille peutéprouver, ils peuvent aussi être un vrai soulagement etbienvenus après une période de tension et de conflit ausein d�un mariage en difficulté.Cependant, la période d�adaptation peut également s�avérerdouloureuse. En tant que parent, vous devez non seulementfaire face à votre propre douleur et confusion mais aussi àcelles de vos enfants. Vous vous inquièterez également del�effet qu�aura la fragmentation de la famille sur leur aveniret vous vous demanderez s�ils s�y adapteront bien et s�ilsvous aimeront autant.

PPooiinnttss àà ssee rraappppeelleerrLa recherche démontre que le succès des enfants às�adapter à la séparation et au divorce dépend en grandepartie du succès de l�adaptation des parents. Si vous arrivezà bien vous adapter, ils feront de même. Vos plus grandestâches sont de montrer que vous possédez les habiletésnécessaires pour vous débrouiller et d�encourager vosenfants à parler, à partager leurs émotions avec vous. Ça sera plus facile si vous vous rappelez que vos enfantséprouvent des sentiments semblables aux vôtres � peined�avoir «perdu» la famille, colère, culpabilité, peur de l�incon-nu, ainsi que confusion et frustration face aux décisions etaux événements qu�ils ne peuvent pas contrôler.

Les enfants s�adaptent de différentes manières et poserontdiverses questions. Les très jeunes enfants voudront savoir,« Qu�est-ce qui va m�arriver, et qui va prendre soin de moi àprésent?». Les plus vieux demanderont peut-être, «C�est lafaute de qui ? Qu�en est-il de mon avenir? Où allons-noushabiter? Y a-t-il assez d�argent pour tout le monde?». Vosréponses à ces questions et les mesures que vous prendrezpour les mettre en pratique seront très importantes pour vosenfants

CCee qquuee vvoouuss ppoouuvveezz ddiirreeEn tant que parent, vous pouvez dire plusieurs choses à vosenfants pour les aider au cours de cette période difficile. Ceschoses doivent être dites tant aux très jeunes enfants qu�auxadolescents pour les aider à surmonter leurs sentiments deculpabilité, d�insécurité et de crainte d�être abandonnés.

� La séparation n�est pas de leur faute� Vous serez toujours leurs parents

� Vous allez continuer de prendre soin d�eux

CCee qquuee vvoouuss ppoouuvveezz ffaaiirreeIl sera important de faire certaines choses particulières etpratiques pour aider vos enfants à s�adapter à l�éclatementde la famille. Voici une liste de choses que vous pouvezfaire, que vous en ayez la garde ou non.� Encouragez et appuyez les relations de vos enfants avec

votre ex-cconjoint(e) ainsi qu�avec vous-mmême. Ne critiquezpas votre ex-conjoint(e) et n�amoindrissez pas sonautorité.

� Partagez les renseignements nécessaires avec vosenfants. Parlez ouvertement des démarches ayant trait àla garde, aux heures de visite et autres horaires.

� Ne changez pas les activités routinières de vos enfants.Essayez autant que possible de ne pas changer leurhoraire régulier, particulièrement au cours de la périodesuivant immédiatement la séparation.

� Tenez vos promesses, soyez fiable. Vos enfants devrontsavoir qu�ils peuvent compter sur vous.

� Laissez vos enfants exprimer leur peine et vivre le deuilde cette perte. Accordez-leur du temps pour vous parler ausujet de ce qu�ils ressentent et écoutez sans lesinterrompre.

LA SANTÉ MENTALE,ÇA COMPTE !

l'Association canadienne pour lasanté mentale /Champlain Est

Cet article n'a pour objectif que de fournir des renseignements généraux. Les informations fournies nepeuvent se substituer aux conseils d'un professionnel. Si vous croyez avoir besoin de tels conseils,

veuillez consulter un professionnel de la santé. Si vous désirez d'autres renseignements,visiter notre site Internet à www.acsm-est.on.ca.

Sans frais 1-866-973-1777Tél. 450-373-1777 Fax 450-373-7699

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nnoommbbrree dd''aanniimmaauuxx,,nn''oouubblliioonnss ppaass......

a de différence, plus il y a de vigueurhybride.

Et puis BANG, on re-brasse cessouches appauvries, ça pousse, on a desrendements fabuleux, mais malgré ceux-ci une acre de maïs engraisse le mêmenombre de b�ufs qu�avant. La culturedu volume au dépend de la culture de lanutrition. Du pain blanc au lieu du painbrun en quelque sorte. Et c�est le fermierqui paie les engrais.

La raison pour laquelle l�hybridationfonctionne est l�hétérozygocité. Lemélange de gènes différents. Or, il estpossible d�atteindre celle-ci dans unmaïs à pollinisation libre, pourvu quel�on s�assure d�une diversité génétiqueriche dans la population.

On peut aussi hybrider, c�est un jeud�enfant avec cette plante, des maïsissus de souches différentes MAISGÉNÉTIQUEMENT RICHES, NONAPPAUVRIES PAR LA CONSAN-GUINITÉ.

Refaire du pain brun au lieu du painblanc en quelque sorte, mais ça nepermet pas de faire beaucoup d�argentsur le dos du fermier, puisqu�il devien-dra indépendant coté semences etachèteras encore moins d�intrants.

Protéines, énergie,acides aminés, etc.

Mes collègues et moi avons créé, àpartir de plus de 150 souches de maïsanciens venus d�ici, des USA, du Pérou,du Mexique, de France, Belgique,Pologne, Russie, Portugal, Espagne etquelques autres pays, un maïs sucrémulticolore très productif, nous ensommes à la troisième génération, quel�Université Purdue aux USA a mesuréà 14 % de protéines. Ce maïs semble

promis a pouvoir, suivant des sélectionsdifférentes et de l�hybridation supplé-mentaire, offrir d�excellentes souches àrendement élevé en bio, donc en con-ventionnel aussi. Il y a aussi des maïs àfarine avec ce pourcentage de protéinesélevé.

J�ai des populations de maïs, issus de62 ans de recherche dans une universitéde l�Illinois, à 24 %, de protéines etcertaines des sélections que je fais dema population sont sans doute autour de18%, avec en plus de l�amidon dans legrain.

Bien sûr, la protéine du maïs n�est pasla plus complète, mais sa présence n�estpas sans signification. Il y a aussi lesacides aminés, les composantes de basedes protéines, plus présentes dans lesmaïs à haute teneur en protéines, etl�amidon, recherché par les producteurslaitiers. Nous avons des souches trèsriches.

Le plus intéressant, c�est que même siune récolte bio est moindre en poids elleest généralement plus élevée en valeurprotéique, calorique, vitaminique, acidesaminés, anthocyanines, etc...

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CCoollllaabboorraatteeuurrss rreecchheerrcchhééssDans le cadre d�un projet d�études, j�aurais besoin d�aide de nos lecteurs.Il s�agit d�un travail d�hybridation sur des maïs destinés à l�alimentation desvaches laitières. J�aurais besoin de planter des maïs dans des endroits isolés. Des parcelles de 20' X 50' me sont nécessaires, isolées des champs de maïs lesplus près, pour éviter la pollinisation croisée.Ceux qui auront la gentillesse de me fournir de l�espace pourront compter surmoi pour toutes sortes de semences rares... il suffit de me contacter directe-ment par courriel ou par le journal. Merci!

Agricom

L e 27 mars 2010 (Ottawa,Petawawa, Rockland) �

Une campagne de sensibilisa-tion d�envergure s�est amorcéerécemment dans la région deChamplain en Ontario. Ellevise à encourager les parents àcréer davantage d�occasionsd�activité physique et d�alimen-tation saine pour leur famille,peu importe leur perception dela santé de leurs enfants.

On demande aux parentsd�en �Savoir plus pour enFaire plus� en réponse auxconclusions d�une étude réa-lisée récemment par le Réseaude prévention des maladiescardiovasculaires de la régionde Champlain (Le Réseau) quimet en lumière l�écart sur-prenant entre les perceptionsdes parents et la réalité quantau niveau d�activité physiqueet aux habitudes alimentairesde leurs enfants.

L�étude d�attitudes de l�Ini-tiative Enfants d�âge scolaireen santé de Champlain a évaluéles tendances alimentaires etd�activité physique d�enfantsde 4 à 12 ans et de leur familledans la région de Champlain en2007. Les résultats globaux ontprocuré une vue d�ensembleselon laquelle les parents decette région estiment que leurenfant fait suffisamment d�ac-tivité physique, a de bonneshabi tudes al imentaires e taffiche approximativement lebon poids.

Toutefois, des données deStatistique Canada et d�autressources nationales indiquentque ces résultats ne correspon-dent pas aux autres mesuresd�activité physique, d�habi-tudes alimentaires et de poidschez les enfants.

« Nous savons que nombred�enfants ne respectent pas lesl ignes directr ices recom-mandées en matière d�activitéphysique et d�alimentationsaine , indique D r MarkTremblay, directeur du Groupede vie active saine et obésité del�Insti tut de recherche duCentre hospitalier pour enfantsde l�est de l�Ontario, un parte-naire du Réseau. Les percep-tions des parents s�opposentaux faits connus par la com-munauté des soins de santé enmatière de comportementssains chez nos enfants ».

Les conclusions de l�étudesont intéressantes. Lorsqu�onles interroge sur le poids deleur enfant, 7 % des parentsestiment que leur enfant afficheun surplus de poids et presqueaucun parent (0,2 %) estimeque son enfant est obèse.

Toutefois, les plus récentesdonnées de l�Enquête cana-dienne sur les mesures de lasanté publiée en janvier 2010conclut que 26 % des enfantscanadiens de 6 à 11 ans ont unsurplus de poids ou sontobèses, et cette donnée atteint28 % chez les adolescents.

De plus, un quart des parents(25 %) indiquent que leurenfant consomme deux por-tions ou moins de fruits etlégumes par jour. Toutefois, leBulletin de santé des enfantsontar iens de 2009 de laFondation des maladies duc�ur a révélé que seulement unenfant sur hui t (13 %) enOntario mange cinq portionsou plus de fruits et légumes parjour .

Pour ce qui est de l�activitéphysique, environ 90 % desparents est iment que leurenfant est « actif » ou « trèsactif » alors que les statistiquesnationales nous indiquent que87 % des enfants et des jeunesne respectent pas les 90minutes d�activité physiquerecommandées par jour .

« Je ne me suis jamais inter-rogée à savoir si j�ai une bonnepercept ion des habi tudesal imentaires et d�act ivi téphysique de ma famille, maisje vais maintenant surveillercet aspect de plus près et enparler avec d�autres », indiqueAndrea Tomkins, blogueusebien connue dans le domaineparenta l e t mère de deuxenfants.

Sa famille est l�une des deuxfamil les ambassadr icesdévoilées dans le cadre d�évé-nements tenus aujourd�hui àl�échelle de la région.

« Toutefois, l�expérience m�aenseigné qu�il est tout à faitpossible d�apporter, de façonagréable, des changements demode de vie sain pour mesenfants et ma famille. Celacomprend suivre des conseilscomme ceux du contenant devie saine et active en famille;un concours de danse avec vosenfants après le d îner ouchoisir une nouvelle recette àessayer ensemble ».

En tant que familles ambas-sadrices, la famille d�Andrea àOt tawa e t ce l le de TracyGorman de Petawawa (direc-trice de programme BereavedFamilies of Ontario-Pembrokeet directrice du Fallen HeroesMemorial Fund) entrepren-dront une série d�activités heb-domadaires en matière d�ali-mentation saine et de vie activebasées sur le contenant de con-seils disponibles sur le siteInternet de la campagne à

www.savoirplus-faireplus.ca. Les parents de la région peu-

vent en fa i re autant entéléchargeant les conseils dusite Internet et en apportant deschangements simples à la rou-tine de leur famille.

Les familles de la région deChamplain qui s�inscrivent surle si te Internet courent lachance de gagner un abon-nement dans un centre com-munautaire, un cours d�avironen famille ou une expériencedans un parc aquatique.

« Les parents jouent un rôled�influence clé dans la santé deleurs enfants; il suffit de com-prendre que nous pouvons faireplus, peu importe notre per-ception de la forme physiqueou de la santé de nos enfants,indique Dr Paul Roumeliotis,pédiatre et Médecin hygiénistedu Bureau de santé de l�est del�Ontario, un partenaire duReseau. Être un modèle pournos enfants et faire des chosessimples peut faire une grandedifférence dans leur santé àlong terme ».

À propos du Réseau deprévention des maladiescardiovasculaires de larégion de Champlain

(CCPN): En tant qu�alliance de 15

partenaires communautaires etde santé de partout dans larégion de Champlain enOntario, le Réseau dirige l�im-plantation d�une stratégie deprévention des maladies car-diovasculaires sur cinq ansvisant à prévenir 10 000 décèsprématurés attribuables auxmaladies du c�ur et aux acci-dents vasculaires cérébrauxdans la région d�ici 2020. Larégion de Champlain com-prend la ville d�Ottawa, lescomtés de l�est de Prescott etRussell, et Stormont, Dundaset Glengarry, le comté deRenfrew et certaines zones descomtés de Leeds, Grenville etLanark. La campagne Savoirplus, Faire plus fait partie del�Initiative Enfants d�âge sco-laire en santé de Champlain,dirigée par plusieurs parte-naires du Réseau.

Encourager les parents à en« savoir plus et à en faire plus »

pour la santé des enfants

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ALIMENTATION SAINÉALIMENTATION SAINEALIMENTATION SAINER E C E TR E C E T T E S P R I N TT E S P R I N T A N I È R E SA N I È R E SBURRITO ENSOLEILLÉ

INGRÉDIENTS :1 œuf¼ de tasse (60 ml) de Cheddar râpé oumélange Tex-Mex½ tasse (125 ml) au total : poivron rougeou vert et oignon haché fin½ c. à soupe (7,5 ml) de salsa1 grande tortilla souple de blé entierDonne 1PRÉPARATION :Dans un bol, mélanger tous les ingrédients. Étaler le mélange à lacuillère au centre de la tortilla. Rouler ou plier vers le centre. Mettrela tortilla garnie sur une assiette allant au four micro-ondes. Cuire àpuissance élevée de 1 à 1 1/2 minute – jusqu’à ce que l’œuf soit cuitet le fromage fondu. Laisser reposer avant de déguster.

*Les Producteurs laitiers du Canada • www.plaisirslaitiers.ca

CASSEROLE DE POULET AU GRATININGRÉDIENTS :2 c. à soupe (30 ml) de beurre, ramolli1 ½ lb (750 g) de poitrines de poulet, désossées1/3 tasse (75 ml) de vin blanc sec1 ½ tasse (375 ml) bouillon de poulet1 c. à thé (5 ml) d'estragon séché2 clous de girofle entiers (facultatif)1 oignon, haché1 gousse d'ail, hachée finement Sel et poivre, au goût4 tasses (1 litre) de tortiglionis (ou autres pâtes courtes)2 tasses (500 ml) de fleurons de brocoli2 c. à soupe (30 ml) de farine tout-usage½ lb (250 g) de Havarti* canadien, râpé¾ tasse (180 ml) de chapelure Donne 4 • 20 min. préparation • 40 min. cuissonPRÉPARATION :Faire fondre la moitié du beurre dans une grande casserole à feumoyen et y faire dorer le poulet des deux côtés. Verser le vin et lebouillon de poulet, ajouter l'estragon, les clous de girofle, l'oignon,l'ail puis le sel et le poivre au goût.Amener à ébullition sur un feu élevé. Couvrir, abaisser à feu bas etfaire mijoter environ 20 à 25 minutes, jusqu'à ce que le poulet soittendre. Faire cuire les tortiglionis selon les directives sur l'emballageen ajoutant les fleurons de brocoli à l'eau de cuisson en même tempsque les pâtes. Égoutter le mélange et réserver.Retirer le poulet de la casserole et couper en dés. Réserver au chaud.Mélanger la seconde moitié du beurre et la farine et incorporer cemélange aux liquides de la casserole en fouettant. Amener à ébullitionà feu moyen, en remuant constamment. Retirer du feu, incorporer lestortiglionis, le brocoli et les dés de poulet. Verser dans un plat allantau four, recouvrir de Havarti canadien râpé et de chapelure. Faire dorerau four à 350 ºF (180 ºC) de 8 à 10 minutes en surveillant. Servir chaud.

SAUCE À L'ÉRABLE ET AUX NOIXINGRÉDIENTS :1 tasse (250 ml) de sirop d'érable2 c. à soupe (30 ml) de beurre¼ tasse (50 ml) crème à fouetter 35 %¼ tasse (50 ml) de noix de Grenoble,grillées et hachéesDonne 1 tasse / 250 ml •

5 min. préparation • 5 min. cuisson

PRÉPARATION :Dans une casserole de taille moyenne, mélanger le sirop d'érable avecle beurre. Faire cuire à feu moyen, en remuant sans cesse, jusqu'à ceque le mélange atteigne le point d'ébullition. Faire bouillir 3 minutesen remuant continuellement. Laisser refroidir. Incorporer la crème àfouetter et les noix. Servir chaud ou froid, sur de la crème glacée.

DÉLICE AU CHEDDAR ET

À L'ÉRABLEINGRÉDIENTS :¾ de tasse (175 ml) de sirop d'érablecanadien pur1/3 de tasse (75 ml) de beurre 4 poires pelées, coupées en deux et coeur enlevé6 oz (175 g) fromage Cheddar vieilli canadien coupé - 8 tranches mincesDonne 8 • 15 min. préparation • 10 min. cuisson

PRÉPARATION :Dans une grande poêle et à feu moyen, porter le sirop d'érable et lebeurre à ébullition, en remuant souvent. Ajouter les moitiés de poire.Couvrir et laisser mijoter 10 min, ou jusqu'à ce que les poires soienttendres. Placer deux moitiés de poire chaudes dans des assiettes àdessert individuelles. Déposer une tranche de Cheddar canadien surchaque moitié. Ajouter à la cuillère la sauce au beurre d'érable chaudsur le dessus ou sur les côtés. Servir immédiatement.

Pierre-Alain Blais,rédacteur en chef

R aymond Levallois, profes-seur agrégé de gestion

agricole à l�Université Laval àQuébec, avait l�habitude devenir aux conférences de ges-tion agricole, armé jusqu�auxdents de chiffres et des donnéesfinancières qu�il croyait abso-lument convaincantes. Et de sefrustrer de voir que les produc-teurs ne se ralliaient pas auxconclusions pourtant bienétayées par les chiffres qu�ilprésentait à son auditoire.

Incompréhensionconseillers-conseillés

C�était de ça, il y a quelquesannées. Comme l�a présenté M.Levallois aux participants auSymposium de la gestion agri-cole à St-Isidore, le 25 marsdernier, il y avait une sorte demur entre conseillers et produc-teurs. Les conseillers se plai-gnaient que leurs clients n�ap-pliquaient pas leurs conseils�et les agriculteurs disaient deleurs conseillers qu�ils ne lescomprenaient pas.

Les conseillers voulaient peut-être trop le bien de l�entrepriseà tout prix, suggère M.Levallois. « L�entreprise étaitvue comme une entité indépen-dante de ses propriétaires », a-t-il expliqué. Et « les conseillerssont formés précisément à aiderles agriculteurs à faire del�argent� malgré eux ! ».

Les producteurs, d�autre part,étaient peut-être trop pré-occupés par l�immédiat et lestravaux à faire dans lesprochaines heures et journéessuivantes� jusqu�à oublier tropfacilement les leçons apprisesdu passé et « les erreurs qu�on atendance à répéter toute notrevie », a-t-il dit.

La Gestion stratégique del�entreprise

Puis, avoue M. Levallois, sonéquipe TRAGET a découvertune méthode de gestion très envogue parmi les très grandesentreprises canadiennes: la ges-tion stratégique. Une méthodeen dix étapes� qui ne fait pasréférence principalement auxchiffres de l�entreprise, maisplutôt au vécu des gestion-naires.

Ils décidèrent donc de l�es-sayer avec un échanti l lonreprésentatif d�entreprises agri-coles durant les deux dernièresannées, et les résultats sont siintéressants, que le bon vieuxprofesseur a troqué ses chiffrescontre des analyses du com-portement humain des gestion-naires !

L�explication du phénomène,selon M. Levallois, est quel�agriculteur voit à tout ! Il est,

à la fois, actionnaire, dirigeantet exécutant sur l�entreprise, cequi le met en position de con-stante sollicitation pour tout cequi touche sa ferme qui devientbien malgré lui� sa vie !

La méthode de gest ionstratégique met l�accent d�abordet avant tout sur les personneset très peu sur les chiffres(impersonnels) de l�entreprise,explique M. Levallois.

Une méthode en dix étapesL�exercice se déroule durant

un atelier de deux jours, enprésence de tous les gestion-naires de l�entreprise. La pre-mière étape consiste en unretour sur le passé, où l�on « tireles leçons du passé, sur ce qu�onaimerait revivre et ce qu�onn�aimerait pas revivre. » Oncherche à tirer les leçons desexpériences personnelles. Oncherche à identifier ce qui estvraiment important pour la per-sonne. En d�autres mots : « surquoi êtes-vous prêt à perdre del�argent », dit M. Levallois.

Puis vient la vision d�avenirque chacun des partenaires ontpour l�entreprise. C�est impor-tant, explique M. Levallois, car

« inconsciemment ou non, vousprenez vos décisions de chaquejour en fonction de ce rêve plusou moins clair ». On est bienloin des colonnes de chiffresfroids et objectifs !

Viennent ensuite la mission del�entreprise, les caractéristiquesde son environnement écono-mique, ainsi que ses points fortset points faibles, qui se faitassez aisément au moyende l�analyse classique duconseiller.

Déterminer les « vrais »objectifs d�entreprise

Mais survient ensuite l�unedes étapes les plus importanteset celle qui soulève parfois levoile sur des conflits sous-jacents: déterminer ses objectifsvis-à-vis de son entreprise.La question à répondre est :« Qu�est-ce que je veux faireavec mon entreprise sur unhorizon de plusieurs années ? ».

Un « vrai » objectif, selon M.Levallois, est « celui qui corre-spond aux aspirations profondesdes personnes », et c�estpourquoi cette étape est aussicruciale. Mais comment savoirsi l�objectif est vraiment fonda-

mental ? Il ne se répond plus parune série de « pourquoi », maispar des « comment », dit-il.

Pour illustrer les découvertesque permet cette étape, le pro-fesseur d�université a donnéquelques exemples de dialoguesobservés au cours des ateliers.Un producteur donne commeobjectif qu�il « veut passer de40 à 60 vaches ». Maispourquoi demande le con-seiller ? Il répond : « Pourembaucher un employé ». Maispourquoi ? « Pour pouvoir melibérer de mon entreprise, pren-dre du temps de vacances ».Mais pourquoi ? « Parce que çafait 15 ans que je suis esclavede ma ferme et je n�en peuxplus� il me faut du temps libreen dehors de la ferme ! »

Ahhhhhh ! Les deux réalisentque l�objectif VÉRITABLE estd�avoir plus de temps libre. Etqu�un des moyens envisagés estce qui a d�abord été exprimé (un« comment »).

Une fois que les vrais objec-tifs de chacun sont précisés,leurs besoins humains expri-més, les moyens pour lesréaliser sont beaucoup plusfaciles à trouver. Mais surtout,les gestionnaires et leurs con-seillers se retrouvent sur unemême base, se comprenantbeaucoup mieux les uns lesautres.

Un autre aspect important dela méthode est que c�est chacundes membres qui remplit lesfiches de travail, puis il y a unepériode de partage entre mem-bres, où chacun découvre(souvent) ce que les autressouhaitent comme entreprise.Pour certains aspect du plan degestion de l�entreprise, il doit yavoir consensus.

À ce sujet, il y a parfois desdécouvertes surprenantes quel�analyse financière classiquen�aurai t pas su ressort ir,souligne M. Levallois.

Par exemple, un jeune frèrequi vient prendre la relève avec

son aîné en production laitière.Après l�échange de leurs objec-tifs personnels, le plus jeunesouhaite rénover sa maison d�ici2 à 3 ans, alors que le plus vieuxqui l�a précédé de 10 ans dansl�entreprise familiale souhaiteplus de temps libre. Or, il ressortque la maison du plus vieux estune maison neuve, alors que leplus jeune a dû se contenter dela vieille maison familiale aprèsle départ des parents pour levillage et cette dernière a grandbesoin de rénovations.

Le plus vieux prend con-science qu�il fonctionne avecson jeune frère comme son pèrel�avait fait avec lui, une situa-tion qu�il n�avait pas aimée. Lechoix qui se pose est d�investirdans l�entreprise pour dégagerdu temps libre ou investir dansla rénovation, car la maison estencore attachée à l�entreprise.

On réalise donc qu�il vautmieux d�abord séparer lamaison, de la vendre au plusjeune et d�ajuster son salairepour lui donner les moyens defaire sa propre rénovation, à sesfrais. Puis, on s�attaque à rendrel�entreprise plus performante,en finissant de remplir l�étableoù il y avait une quinzaine delogettes inoccupées.

Comme on le voit , cet teméthode de planification sanschiffre, qui donne préséanceaux facteurs humains, permet dedécouvrir les vrais problèmes etles vrais objectifs, tout cela pourune gestion saine à caractèrehumain « qui a des consé-quences sur les résultatsd�entreprise » !

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Pierre-Alain Blais,rédacteur en chef

Q ue nous réservent lesmarchés en 2010?

C�était la grande question à100 000 dollars qu�un expert etobservateur de longue date desmarchés internationaux devaittenter de répondre au Sympo-sium sur la gestion agricole, le25 mars dernier à St-Isidore,Larry Martin, un partenairesenior du think tank GeorgeMorris Centre de Guelph.

Et sa réponse: « Avez-vousune boule de cristal? »

« Si vous croyez que les

marchés étaient volatils en2008, vous n�avez rien vuencore », commente l�expert.

Car i l dit n�avoir jamaisobservé un tel ensemble de con-ditions et de forces économi-ques à l��uvre, les unes souventcontre les autres, dans unmonde lui-même en profondemutation. Les prochains moisseront plus qu�intéressants! »,commente-t-il.

Voici quelques-unes desforces en présence et des obser-vations que M. Martin aprésenté à l�auditoire:

� Les Américains connaissent

présentement un semblant dereprise mais sans hausse notabledu niveau d�emploi (�joblessrecovery�). Mais leur économieest encore très fragile et lesmonnaies (y compris la nôtre)ne cessent de remonter par rap-port au dollar américain.

� Démographiquement par-lant, le Canada est en bonnevoie de rejoindre l�Europe endevenant l�un des pays les plus« vieux » de la planète. Dès2012, on prévoit qu�il y auraautant de travailleurs se retirantdu marché du travail que denouveaux arrivants.

� Ainsi, la demande alimen-taire globale (non-segmentée)devrait continuer de croître dansles pays à bas revenu et à démo-graphie « jeune », mais pas dansles pays riches et vieillissants.

� Le ratio d�endettement(debt-to-earning ratio) setrouve très élevé parmi lesagriculteurs en général mais esttrès bas parmi les leaders agri-coles que M. Martin considèrecomme les plus innovateurs cestemps-ci . Ce sont eux quiseraient les mieux positionnéspour exploiter les marché de

créneaux hautement profitablesqui se profilent à l�horizon, enraison du vieillissement de notrepopulation.

� Des pays très populeuxcomme la Chine et l�Inde, con-tinuent d�améliorer leur niveaude vie et consomment davan-tage de viande et de matièresgrasses. Ces pays continuent àgrimper le palmarès des plusgrands importateurs de nourri-ture sur la planète.

� Pendant ce temps, des désas-tres écologiques sont en train dese préparer dû à l�intensitéeffrayante de l�agriculture quiest pratiquée dans les régionsasiatiques, notamment auxabords de la mer de Chine, oùdes marées d�algues sont déjàvisibles du haut des satellites.Cela devrait handicaper davan-tage leurs productions agricoles,avec la chute des nappes d�eauet la pollution des sols.

� De retour au pays, une pro-portion de plus en plus grandede la valeur de nos grandes cul-tures prend le chemin de l�ex-portation, ce qui contraste avecl�éveil de mouvements d�ali-mentation locale et lente (Slow

food) et qui devrait faire con-trepoids éventuellement.

� Les prix inexorablementcroissants de l�énergie vont à lafois avoir une influence positivesur le prix du maïs et des autresgrains (par la demanded�éthanol) et à la fois négativeen augmentant le coût desexportations. Qu�est-ce quil�emportera?, se demande LarryMartin. Nul ne peut le prévoirpour l�instant!

� Les anciennes équations quiliaient l�état des réserves améri-caines de grains et les prix netiennent plus. Depuis trois ans,malgré des réserves dans lesnormales, les prix se sont main-tenus plus hauts que la dernièredécennie.

� Le soya a de plus en plus lafaveur sur le maïs partout enAmérique du Nord, en raison desa frugalité pour les intrantsazotés hors de prix. Les stockssont à leur plus bas.

� Les blés qui, il y a quelquesannées, se sont retrouvés enquasi-pénurie, sont maintenanten surabondance. Les marchésde masse évoluent vers desvariétés à hauts rendements,mais faible qualité boulangère,pavant la voie à l�arrivée de va-riétés de blé OGM. Déconseillésà semer, selon M. Martin, lesoptions futures étant déprimées.

� Le porc canadien : dévastéaprès les deux pires années de« dévastation », en raison dunom médiatique mal donné à ladernière pandémie (grippeporcine). Les cheptels sont enréduction (14% au Canada) etil y a une tendance des prix à lahausse.

� Du côté du bovin deboucherie, les parcs d�en-graissement canadiens sontremplis à moins de 60%, enraison « de l�effet dévastateurdes règles fédérales au sujet desMRS, qui sont en train de tuerl�agriculture au pays », dénonceM. Martin. Il est moins cherd�élever du b�uf aux États-Unis.

� Enfin, les Chinois disposentde fonds très importants pourl�achat d�immobilisations agri-coles au pays, comme ailleursdans le monde. Ils auraient déjàfait l�acquisition d�un vignobleen Ontario, qui n�expédie main-tenant son vin de glace qu�en�Chine !, rapporte M. Martin.

Alors, M. Martin, comptetenu de toutes ces forces enprésence, quel sera le prix dumaïs-grain de grade 3 à larécolte en novembre 2010 ?

� Quelque part dans lafourchette 3,90$ - 4,20$ le bois-seau, répond-t-il, mais il y a unefoule de bonnes raisons pourqu�il n�y soit pas non plus !

« Jamais vu un tel environnement économiquemondial auparavant » � Larry Martin, George Morris Centre

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(613) 538-2271(613) 987-5377(613) 774-5277

Subventions disponibles Les structures de drainage par canalisation contrôlé, lestockage de combustible, l’entreposage du fumier, lesfosses septiques, et la fermeture de puits comptent parmiles projets qui sont admissibles à une aide financière dansle cadre du Programme d’assainissement de l’eau de laCNS.

Les projets doivent être réalisés sur le territoire de compétence de la CNS (y compris certains territoires des comtés suivants : Stormont Dundas & Glengarry, Prescott-Russell, et Leeds-Grenville); et doivent démontrer une amélioration de la qualité de l’eau.

Pour plus d’information sur le programme et les exigences d’admissibilité, contactez :

La Conservation de la Nation Sud 1-877-984-2948 poste 238