saison 2015 / 2016www.theatrejeanvilar.com / T. 01 55 53 10 60

1 place Jean-Vilar 94400 Vitry-sur-Seine

Pho

to e

t ins

tall

atio

n PA

SCA

L C

OLR

AT,

desi

gn g

raph

ique

MÉ

LIN

A F

AG

ET

1

Edito

Pour cette première saison en tant que direc-trice du théâtre Jean-Vilar, je vous invite à parcourir les ils d’un tissage multiculturel dont les trames sont diverses.

• Des mélangesExplorons des cultures qui se rencontrent et se mélangent, des arts qui se croisent et fu-sionnent, des spectacles qui dialoguent dans un même temps. Avec Les transversales et leurs soirées composées reliant le Sud et le Nord de la Méditerranée. Ou avec Fabrice Murgia, auteur-metteur en scène belge d’origines ita-lienne et espagnole, qui à tra-vers son travail mêlant théâtre, musique et vidéo, nous livre un regard sensible et contemporain sur le Chili.

• Des spectacles en familleDominique Richard, Catherine Zambon, Claudine Galea, Jean-Michel Rabeux écrivent la jeunesse dans le respect des diférences. Re-trouvons notre part d’enfance, autour de la poé-sie, les découvertes et les imaginaires de Rémi, Alyan, Titus, la Belle, leurs personnages.

• Nos focales ouvertesRéinventons le monde avec des artistes qui portent un regard sur des questions socié-tales majeures : les dérives de la spéculation inancière avec Le Faiseur de Balzac par Robin Renucci et Money ! de Françoise Bloch, ou le mensonge public avec 5 pièces européennes réunies par Véronique Bellegarde.

• Nos dénominateurs communsTrouvons nos singularités dans le collectif. Avec le trio de danseurs acrobates NaïF production dans Je suis fait du bruit des autres, une grande fresque mêlant professionnels et habitants de la ville. Egalement avec Fouad Boussouf qui, à partir de la diversité de sa danse et de ses inter-prètes, dessine une communauté universelle.

• De la fête et du partage Partageons une énergie collective au cours

de moments artistiques iné-dits : HK et les Saltimbanks, les Zoufris Maracas, Yael Naim, Tamèrantong !, Diego El Cigala, Mulatu Astatke, Le Grand Bal, Sonidos Unidos…

Plus que jamais, la création ar-tistique s’airme à Vitry comme une nécessité publique. Elle est une expérience unique où l’on partage un « espace-temps  »

hors du quotidien, elle éveille nos esprits et permet de lutter contre le repli sur soi et les atteintes à la liberté.

Retrouvons-nous au sein de cette aventure, habitants, acteurs culturels, artistes et avec tous ceux qui produisent ce territoire d’exception et d’expressions.

Nathalie HuertaDirectrice

TISSONS LE(S) FIL(S)

2

SOMMAIRESaison15/16

Retrouvez

tarifs, offres d’abonnements

et infos pratiques page 78 > 88

LE FAISEUR 27 Septembre 2015

10

01 ÉDITO

04 > 07 - RÉSIDENCES D’ARTISTES, PARCOURS, ATELIERS

THÉÂTRE18 - RÉCITS DES ÉVÈNEMENTS FUTURS Cie héâtre Déplié

19 - MENSONGES Cie Zéphyr

24 - LE RETOUR AU DÉSERT La Comédie de Saint-Étienne

32 - L’ART DU THÉÂTRE Cie Adesso e Sempre

46 - CHILDREN OF NOWHERE Cie Artara

50 - LES FEMMES SAVANTES héâtre des Quartiers d’Ivry

52 - MONEY ! Zoo héâtre

DANSE08 - FLAT/GRAND DÉLIT Cie Yann Lheureux

16 - J’AI ARRÊTÉ DE CROIRE AU FUTUR Cie Premier Temps

22 - LE MOULIN DU DIABLE Cie Massala

48 - LE CANTIQUE DES CANTIQUES Cie La Baraka

62 - JE SUIS FAIT DU BRUIT DES AUTRES NaïF Production

64 - LE MOULIN DES TENTATIONS Cie Betula Lenta

LA MÉCANIQUE DES OMBRES16 Avril 2016

62

© E

lian B

ach

ini

© E

. Fau

con

-Le b

ar

Flo

réal

3

RÉVERSIBLE1er Avril 2016

59

YAEL NAIM5 Février 2016

44

MON FRÈRE, MA PRINCESSE8 Avril 2016

60

CHANSON / MUSIQUE / BAL 12 - HK ET LES SALTIMBANKS + ZOUFRIS MARACAS FestiVal de Marne

20 - DIEGO EL CIGALA De « Lagrimas Negras » à « Romance de la Luna Tucumana »

26 - AN OLD MONK LOD héâtre

27 - KRIS DEFOORT TRIO Session jazz

30 - D’AUTRES LE GIFLÈRENT Cie Manque pas d’Airs

38 - LE GRAND BAL AMDV + La Girandole + Guappecartó + Ladies Collage

42 - MULATU ASTATKE + DEE ALEXANDER Festival Sons d’hiver

EnFamille

EN FAMILLE, AVEC L’ÉCOLE14 - LA TSIGANE DE LORD STANLEY Cie Tamèrantong !

28 - VIRGINIA WOLF Cie La Rousse

34 - CRI + ESPERLUETTE Cie Kiaï + Cie Massala

36 - LA BELLE AU BOIS DORMANT Cie Jean-Michel Rabeux

40 - MON SAUMON A DE LA CHANCE Cie voQue

54 - LES CAHIERS DE RÉMI Collectif Râ

68 - PICCOLI SENTIMENTI Tof héâtre

70 - APRÈS GRAND C’EST COMMENT ? Cie Manie

72 - ELLE EST OÙ LA LUNE ? Cie Mon grand l’Ombre

74 - ZIG ZAG Cie Étant donné

66 - VERTIGES Orchestre national d’Île-de-France

76 - SONIDOS UNIDOS Musiques d’Amérique Latine

LES TRANSVERSALES56 - SOIRÉE DANSE Cie Mldanse + Cie Hors commerce + Cie Yann Lheureux

57 - LES LABOS Cie Zéphyr + Cie Adesso e Sempre + Cie Les Piqueurs de glingues

58 - SOUAD MASSI + AKLI D « El Mutakallimun »

59 - LE POÈTE COMME BOXEUR Cie El Ajouad

© I

sab

elle

Ch

ap

uis

© A

dri

en P

atr

y

© G

illes

Ron

dot

4

RÉSIDENCES D’ARTISTES, PARCOURS, ATELIERS. Produire et inventerla rencontre entreles artistes et lespublics.

CLÔTURE DU PARCOURS THÉÂTRAL

initié par le théâtre El Hamra de Tunis (fondé par

Ezzeddine Gannoun) et Nicolas Hocquenghem.

Sur deux saisons, autour de l’écriture et la mise en

jeu de récits, le parcours théâtral aura réuni une

vingtaine de participants.

En souvenir d’Ezzeddine Gannoun, grande i-

gure du théâtre tunisien et arabe, décédé le 29

mars 2015. Vendredi 18 septembre à 20h

RÉSIDENCE DU METTEUR EN SCÈNE KHEIREDDINE LARDJAM, CIE EL AJOUAD

Favoriser l’émergence d’une identité multicultu-relle de part et d’autre de la Méditerranée.

Lors des Transversales, Kheireddine Lardjam présentera Le poète comme boxeur, de Kateb Yacine ainsi que deux petites formes théâtrales itinérantes :

O-Dieu de Stefano Massini / en appartement ou association de quartier...Une comédienne interprète trois destins de femmes – palestinienne, israélienne et améri-caine – dans les entrailles d’un Moyen-Orient prêt à exploser. Un regard sensible et humain sur le conlit israélo-palestinien.

De la salive comme oxygène de Pauline Sales / en classe, de la 4e à la seconde.Une pièce sur la mythomanie et l’identité d’un l’adolescent qui ré-écrit le passé, s’invente des possibles et des espaces où l’on rencontre l’autre, à mi-chemin entre réalité et iction.

En projet, un échange entre jeunes d’Algérie et de France.©

DR

© D

R

5

JE SUIS FAIT DU BRUIT DES AUTRES, UN PROJET CHORÉGRAPHIQUE DE NAÏF PRODUCTIONDe février à avril 2016

Les trois danseurs-acrobates de NaïF Pro-duction s’entourent d’un groupe d’amateurs pour questionner la notion de « commu-nauté ». En parallèle, ils présenteront leur dernière création, La mécanique des ombres.En coréalisation avec la Briqueterie.

RÉSIDENCE D’ÉCRITURE DE HUGO PAVIOT, CIE LES PIQUEURS DE GLINGUES

Interroger l’histoire des conlits qui traversent les familles de génération en génération.

Sur deux saisons, nous accompagnons Hugo Paviot avec sa Trilogie d’Alexandre. Un atelier d’écriture fera le lien entre plusieurs générations, au travers d’une correspondance entre une quarantaine lycéens et la génération de leurs parents ou grands-parents.Partenaires pressentis : Micro-lycée et lycée Jean-Macé, foyers de personnes âgées, associa-tions de migrants.

Première étape de restitution Vendredi 11 décembre à 18h30 (entrée libre)

APPEL À PARTICIPANTS !NaïF Production recherche une vingtaine de volontaires avec qui partager un projet de danse, entre février et avril 2016. Le travail des trois chorégraphes, Sylvain, Lucien et Mathieu, s’articule autour des thèmes de l’anonymat et de la foule. Non-danseurs bienvenus. Seules comptent l’en-vie de partager et la disponibilité !À partir de 16 ans.

Venez vous informer le jeudi 8 octobre à 18h30

CONTACTEZ-NOUS01 55 53 10 70

contact@theatrejeanvilar.com

FABRICE MURGIA, « CHILDREN OF NOWHERE »Belgique-Espagne-Italie-France-Chili

Entremêler les cultures et les arts, expérimenter la diversité, les échanges, les métissages, ouvrir notre rapport au monde.

Parcours scénographie et vidéo.

Rencontre après spectacle Samedi 13 février

© D

R

© E

lian

Bach

ini

6

12 SPECTACLES À VOIR EN FAMILLE OU AVEC L’ÉCOLE (avec une cinquantaine de représen-tations scolaires), de la petite enfance à l’adolescence, faisant appel à toutes les dis-ciplines du spectacle vivant, théâtre, chanson, cirque, marionnettes, danse, musique.

ATELIER THÉÂTR’ADOS 13/19 ANS« De l’actu au récit théâtral »Un atelier de pratique théâtrale avec des artistes de la saison, metteurs en scène, comédiens, scénographes et trois spectacles. D’octobre à juin (payant).

Venez vous informer le mardi 22 septembre à 18h

Avec l’enfanceet la jeunesse

DES RENDEZ-VOUS «EN FAMILLE» TOUT AU LONG DE L’ANNÉE :• Un atelier parents-enfants à l’issue de la re-présentation : moment de pratique artistique, ludique, en résonance avec le spectacle (3 € par adulte, gratuit pour les enfants sur réservation).Virginia Wolf - 28 novembreLa Belle au bois dormant - 16 décembreMon saumon a de la chance - 27 janvierAprès grand c’est comment ? - 21 mai

• des rencontres, goûters, répétitions pu-bliques, visites en coulisses du théâtre, des décors...

• un spectacle hors-les-murs au sein d’une école ou d’une association, à la rencontre des familles et forces vives du quartier (cette saison avec la Cie Les dramaticules).

Contribuer à développer la curiosité,

l’imagination, l’esprit critique des enfants et

adolescents. Favoriser l’éducation artistique, dans un dialogue ouvert aux artistes, ensei-gnants, animateurs, responsables culturels, travailleurs sociaux, élus, parents...

PARCOURS DE SPECTATEURS Pour une éducation artis-tique de l’enfance et de  la jeunesse, le théâtre Jean Vilar travaille en colla-boration avec les établis-sements scolaires de la petite section au lycée, co-élabore des parcours de spectateurs : enfants et adultes assistent au moins

à deux spectacles dans la saison et rencontrent les artistes, pour un échange, une pratique.

Le jumelage avec le Lycée Chérioux se poursuit cette saison, tout comme la collaboration avec l’UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire) au travers d’un parcours avec les associations spor-tives danse des collèges et lycées val-de-marnais et les chorégraphes de la saison.

DES SPECTACLES POUR LES ADOS, mêlant théâtre, danse, vidéo, musique et cirque, qui intéresseront les plus grands, de la 3e au lycée : Le Faiseur, J’ai arrêté de croire au futur, Le Moulin du Diable, Cri, Children of nowhere, Les femmes savantes, Money !, Réversible...

Tarif unique 8 € pour les 12-25 ans.

7

DU NOUVEAU DANS LES TARIFS !Deux nouveaux tarifs pour permettre une sortie en famille ou en tribu.• tarif unique à 8 € sur toute la saison pour les 12-25 ans (hors festivals).• tarif unique à 6 € sur les 12 spectacles à voir «en famille».

TERRITOIRE D’EXPRESSIONSVitry est une ville de Culture et d’engagement associatif, un territoire de création artistique et de diversité culturelle. Cette dynamique mobilise de nombreux jeunes professionnels en devenir. Le théâtre a décidé de mettre en lumière cer-taines de ces expressions. Tryëma, Invidance et Underground Dance Providers, trois com-pagnies vitriotes aux identités chorégraphiques singulières, amateures et semi-professionnelles, présenteront des créations issues de leurs par-cours avec les artistes de la saison.

Né du compagnonnage avec la chorégraphe Lia Rodrigues, avec le soutien de l’Académie Muni-cipale de danse, le collectif de jeunes danseurs Tryëma sera ainsi en parcours « danse et créa-tion » avec le chorégraphe Andréya Ouamba.

Jeudi 30 juin à 19h

tarif 3 €

Boys’n’Girls Prologue par la Cie Les veilleurs, en amont du spec-tacle Mon frère ma princesse (voir p. 60). Fantaisie théâtrale et musicale (12 mn), suivie d’une discussion sur la construction des identités féminines et masculines, et des représentations que nous en avons. En classe et ailleurs…

Fin d’une résidence de trois saisons avec Dominique RichardCarte blanche sur son itinéraire d’auteur.Mercredi 9 mars

Auteurs en je(u)seconde édition, focus sur les textes de théâtre pour l’enfance et la jeunesse. Ouvert à tous : publics, enseignants, artistes...Jeudi 7 avril de 17h à 20h

PLACE AUX AUTEURS ET AUX AUTRICES.OUVRONS GRAND LES LIVRES DE THÉÂTRE !Jean-Michel Rabeux (La Belle au bois dor-mant), Dominique Richard (Les Cahiers de Rémi), Catherine Zambon (Mon frère ma princesse), Claudine Galea (Après grand c’est comment ?) seront à nos côtés avec des textes qui questionnent l’identité, la difé-rence, l’amour, le masculin et le féminin...

© S

ylva

in L

efe

uvr

e

CONTACTEZ-NOUS01 55 53 10 70

contact@theatrejeanvilar.com

8

Samedi 26 septembre 15h et 17hSur la place du théâtre Jean-Vilar / entrée libre / durée 30 mn

Danse et BMXMur/murs, semaine des cultures urbaines

FLAT/GRAND DÉLIT - France

YANN LHEUREUX / VINCENT WARINconception et chorégraphie Yann Lheureuxinterprète BMX Vincent Warincréation sonore Yann Lheureuxlumières Oddos

➺ « À 44 ans, Vincent Warin n’a rien perdu de sa technicité, ce qui lui permet de la dépasser pour aller vers la danse et un univers poétique où l’enfance a toute sa part de joie et de mélancolie, sans nostalgie. À la prouesse (on adore les freinages), le grand Ch’ti sur un petit vélo ajoute une bonne dose de sensibilité. Du grand art du déplacement sur la petite surface du plateau. » Libération

© S

ylvi

e V

eyr

un

es

9

Un solo insolite, poétique et spectaculaire, pour démarrer la saison

sur les chapeaux de roues.

lat/grand délit, c’est la rencontre surprenante entre la danse et le BMX, entre deux artistes aux uni-vers singuliers. Porté par Vincent Warin, champion de France et vice-champion du monde de sa

discipline, ce duo-duel explore la relation qui peut exister entre l’Homme et sa machine. Dans cette confrontation dansée, le vélo prolonge le geste de l’interprète jusqu’à se confondre avec lui. Amateur du contre-pied, Yann Lheureux mêle deux cultures bien distinctes pour ofrir aux spectateurs, petits et grands, une partition sen-sible, singulière et exceptionnelle. Car derrière les prouesses techniques et la virtuosité épous-toulante, le chorégraphe interroge également la sensibilité et la fragilité des interprètes.

ACCUEIL GOURMANDL’équipe du théâtre vous donne ren-dez-vous dès 14h autour d’un café gourmand  ! Découvrez la nouvelle saison, venez en parler avec nous, avant ou après les représentations de Flat/grand délit.

MUR / MURSSEMAINE DES CULTURES URBAINESdu 25 septembre au 4 octobre

Depuis 2013, Mur/Murs est un événement qui aborde tous les versants des cultures urbaines : danse et musique hip-hop, street art, cinéma, pratiques sportives, parcours urbains, déambulations chorégraphiques.  La transformation poétique de l’espace urbain est le il conducteur d’une program-mation plurielle portée par les équipements culturels de la ville en collaboration avec le tissu associatif local.

© S

ylvi

e V

eyr

un

es

© S

ylvi

e V

eyr

un

es

10

Dimanche 27 septembre 16h - Ouverture de saisonde 8 à 24 € / durée 2h

Théâtre / 1ère en Ile-de-France

BALZAC / LES TRÉTEAUX DE FRANCEtexte Honoré de Balzacmise en scène Robin Renucciavec Judith d’Aleazzo, Tariq Bettahar, Jeanne Brouaye, Bruno Cadillon, Daniel Carraz, Gérard Chabanier, homas Fitterer, Sylvain Méallet, Patrick Palmero, Stéphanie Ruauxscénographie Samuel Poncetcostumes hierry Delettrelumières Julie-Lola Lanteri-Cravetmaquillage et masques Jean-Bernard Scottoassistants mise en scène Joséphine Chainet Sylvain Méalletdramaturgie Evelyne Loew

Rencontreaprès spectacle

LE FAISEUR - France

© O

. P

asq

uie

rs-L

e b

ar

Flo

réal

© E

. Fau

con

-Le b

ar

Flo

réal

11

ROBIN RENUCCID'Antoine Vitez à Patrice Chéreau, en passant par Claude Chabrol ou les frères Dardenne, R. Renucci a travaillé avec les plus grands metteurs en scène et réalisateurs. Il devient en 2009 une igure fami-lière du petit écran grâce à la série Un village français. À la tête des Tréteaux de France (Centre Dra-matique National) depuis 2011, il inaugure avec Le Faiseur un nou-veau cycle de trois saisons sur le travail et la création de la valeur, au plus près de la critique balzacienne.

e banquier Mercadet est un formi-dable afairiste : il excelle à faire de l’argent avec de l’argent. Virtuose de la tromperie, il a trois obsessions :

ne pas payer ses dettes, marier sa ille « qui est laide » à un riche parti, et faire patienter ses créanciers. C’est dans le huis-clos d’un salon bourgeois que le faiseur Mercadet fait son jeu, embrouille son monde.

Alerte et lamboyante, la fable progresse à un rythme infernal. Sous le poids d’une perpé-tuelle menace – celle de la ruine, – chacun des protagonistes se met en scène dans le jeu social et mondain, sans jamais perdre la face. C’est la condition pour survivre dans ce monde cynique et froid.

➺ « (Dans) cette pièce à l’humour ciselé où s’enchaînent les duperies, les faux-semblants et les arroseurs arrosés, pas une fausse note n’est à déplorer. Barbes en collerette, hauts de forme, redingotes, robes romantiques aux manches boufantes, perruques et coifures très XIXe (...), Robin Renucci n’hésite pas à emprunter aux codes du vaudeville et à la Commedia dell’Arte pour ajouter du piquant à ce texte trufé de si-tuations cocasses et de jeux de mots goûteux. » Bscnews.fr

Une comédie au vitriol, terrible de clairvoyance et de drôlerie, où Balzac

annonce dès les années 1840 les dérives de la spéculation inancière.

© O

. P

asq

uie

rs-L

e b

ar

Flo

réal

© E

. Fau

con

-Le b

ar

Flo

réal

12

Vendredi 2 octobre 20h de 12 à 20 € / concert assis - debout

Chanson festive et militante

HK ET LES SALTIMBANKS + ZOUFRIS MARACAS - France / Monde

Ils ont en commun leur engagement citoyen, le goût du partage et des musiques nomades. Le FestiVal de Marne les réunit pour une soirée placée sous le signe de la fête.

près Citoyen du monde (album sur lequel igure la désormais célèbre chanson On lâche rien) et Les Temps Modernes, HK, poète iconoclaste et

voyageur, entouré des « Saltimbanks », nous invite aujourd’hui à « rallumer les étoiles ». Un voyage poétique par-delà les frontières musicales, où le hip-hop répond à la chanson, où la world se fait tantôt manouche tantôt reggae. Plus qu’une invi-tation, un appel des deux pieds pour chanter et danser tous ensemble de bon cœur.

Venus de la « plus grande scène du monde » qu’est le métro parisien, Vin’s et Micho, deux amis d’en-fance, fondent les Zoufris Maracas en référence aux ouvriers algériens venus travailler en France dans les années 50. En 2010, La Rue Kétanou les invite sur scène puis ils enchainent les festivals. Les musiciens du groupe emmènent le public loin de la morosité ambiante, subliment le réel et le quotidien par des rythmes zouk, afro-brésiliens, reggae ou manouche.

© B

en

oit P

oix

13

29e édition avec l’aide du Département du Val-de-Marne

➺ « La bonne humeur contagieuse des Zoufris Maracas s’est répandue un peu partout. Sur des refrains aux rythmes des îles et de la chaleur de l’Afrique, ils pourraient bien être les petits frères de Zebda, partageant avec eux la révolte joyeuse et l’amour de la scène. À découvrir pour rêver à des lendemains qui chantent. » Télérama

© H

élè

ne B

ozzi

14

LA TSIGANE DE LORD STANLEY - France / Nomade

Dimanche 4 octobre 16h30

Rendez-vous dès 14h pour la J-Mômes - scolaires le 5 octobre

tarif unique 6 € / durée 1h30

Chanson / Théâtre

EnFamille

6 et +

➺ « Depuis vingt ans, cette compagnie particulière parle de tolérance, de diversité, d’exclusion avec les enfants des quartiers populaires... Un discours qui, sur scène, se transforme en une in-croyable énergie. » Libération

© G

eoff

roy

de B

ois

menu

15

LA J-MÔMES C’est le rendez-vous des enfants ! Dès 14h, animations, ateliers et expos inves-tissent le hall et la place du théâtre.La J-Mômes c’est aussi Chapichapo et les petites musiques de pluie, une sieste musicale à décou-vrir au Sub, à deux pas du théâtre, à 14h30 et 15h30.

Volcanique troupe d’enfants, la com-pagnie Tamèrantong ! vous invite à

découvrir une comédie détonante, mêlant théâtre et danse,

chanson et humour.

CIE TAMÈRANTONG ! avec Sébastien Prieur, Stéphanie Giner et 24 gadjitos de la Plaine Saint-Denis de 9 à 14 ans texte et mise en scène Christine Pellicanedanse Aurélien Desclozeaux, Lola Rouge combats Philippe Maymat, Areski Garidelillustration sonore Madame Miniaturelumière hierry Capérancostumes et accessoires Isabelle Boitière, Caroline Bonnin, Stéphane Florenza

n 2013, un village d’irréductibles Gaulois résiste à «  l’invasion des migrants ». Le jour où une tribu de Bohémiens s’installe sur le domaine de Lord Stanley, les choses tournent

mal. Mais le châtelain croise le regard de l’aînée de la Kumpania, Anatilla...La Tsigane de Lord Stanley est une épopée jubila-toire, un spectacle citoyen pour tenter de fédérer les forces et les richesses de notre société mul-ticulturelle. On y respire le soule poétique et joyeusement braque qu’inspire le thème tsigane, l’humour et l’irrévérence propres à tous ceux qui n’ont rien à perdre et tout à construire.

© G

eoff

roy

de B

ois

menu

© G

eoff

roy

de B

ois

men

u

© G

eoff

roy

de B

ois

menu

16

Samedi 10 octobre 19h - Dimanche 11 octobre 15h

scolaire le 9 octobre

de 8 à 13 € / navette AR Châtelet samedi / durée 1h15

Danse / Création

J’AI ARRÊTÉ DE CROIRE AU FUTUR - Congo / Sénégal

ANDRÉYA OUAMBA / CIE PREMIER TEMPSconcept et mise en espace Andréya Ouambadanseurs Clarisse Sagna, Fanny Mabondzo, Aicha Kaboré, Marcel Gbefa, Jean-Robert Koudogbocomédien et auteur Wakeu Fogaingcompositeur et musicien Aymeric Avicescénographie Jean-Christophe Lanquetincréation lumières Cyril Givortcostumes Hélène Meyssirelassistant scénographe Ikhyeon Park©

Dou

g D

ub

ois

17

Quand la danse se fait arme pour dénoncer la violence dictatoriale…

e titre, provocateur, sonne comme une déclaration sans appel. Il vise les élites politiques (africaines), les « soi-disant prophètes » et leurs

fausses promesses.

Dans cette pièce à la fois énergique et engagée, danse, musique et théâtre se mêlent. En s’ap-puyant sur de réels discours de dictateurs afri-cains, Andréya Ouamba écrit un ballet où les interprètes deviennent tour à tour soldats dans une marche militaire, assassins dans un pas de deux qui écrase l’autre au sol, prisonniers ou encore résistants.

Andréya Ouamba réunit sur scène une équipe aux origines multiculturelles, aux disciplines ar-tistiques complémentaires et travaille la notion de grotesque, de simulacre. Il sensibilise ainsi, par la création, les spectateurs et les invite à ré-léchir à leur condition de citoyens.

➺ « Ce constat désespéré de la part d'un artiste déterminé et solide, sera-t-il balayé par l'éner-gie de la danse ? Parions-le, tant il nous a épatés par sa capacité à articuler lucidité, rage et désir de vivre dans son spectacle Sueur des Ombres. » Télérama

Brunch musicalà partir de 12h

au théâtre

ANDRÉYA OUAMBA

Né au Congo Brazzaville, il débute sa carrière en

1993 au ballet théâtre Monana. En 1995, il crée sa première pièce L’haleine. Installé à Dakar depuis 1999, il collabore avec de nombreux artistes et créé la compagnie Premier temps. Invité pour l’atelier du Monde 02 à Montpellier Danse, il travaille avec Bernardo Montet et Susan Buirge. En avril 2006, son duo Impro-Visé 2 reçoit le 1er prix des rencontres chorégraphiques Danse l’ Afrique Danse. Créée en 2011, sa pièce Sueur des Ombres tourne régulière-ment à l’international. Passionné par les arts transdisciplinaires, il chorégraphie pour le Tarmac la pièce de Florent Mahoukou Sac au Dos.

© D

ou

g D

ub

ois

18

Vendredi 9 octobre 20h30 - Samedi 10 octobre 20h30

Dimanche 11 octobre 17h30 - Lundi 12 octobre 20h30tarif unique 5 € / durée 1h

Théâtre / co-programmation

RÉCITS DES ÉVÉNEMENTS FUTURS - France

L’invention de la bombe atomique et les préoccupations écologiques ac-tuelles amènent une réalité nouvelle, selon laquelle l’humanité construit et prépare sa propre in. Partie de L’Objecteur, roman de Michel Vinaver,

l’équipe du Théâtre Déplié écrit et joue une iction pour aujourd’hui.

ADRIEN BÉAL / CIE THÉÂTRE DÉPLIÉ

Au Studio-Théâtre 18 avenue de l’Insurrection à Vitry

es grandes catastrophes du XXe siècle placent l’individu face à la ques-tion de sa responsabilité. Tous ces drames qui nous environnent déient notre capacité de représentation et d’imagination. Comment appréhen-der un horizon catastrophique ? Comment vivre avec ? Traitant leur su-jet à l’échelle des individus, Adrien Béal et son équipe tentent de mettre

en jeu ces conlits intimes et politiques.

« Maintenant on pourrait presque enseigner aux enfants comment la planète va mourir, non pas comme une probabilité mais comme l’histoire du futur. On leur dirait qu’on a découvert des feux (…) que l’homme avait allumé et qu’il était incapable d’arrêter. » Marguerite Duras

Hors les

murs

© D

ou

g D

ub

ois

19

Samedi 28 novembre 18h

Vendredi 15 janvier 12h entrée libre

MENSONGES

Catalogne / Danemark / France / Grèce / Italie / Moldavie

Six auteurs européens s’emparent d’un même thème, le mensonge public, et participent ainsi à une véritable aventure théâtrale

politique et poétique.

SIX AUTEURS EUROPÉENS / VÉRONIQUE BELLEGARDE

Le 28 novembre à la Bibliothèque Nelson Mandela

Le 15 janvier à l’Hôtel de Ville de Vitry

Théâtre

raudes, manipulations, rumeurs instrumentalisées, dissimulations, mémoire falsiiée... Véronique Bellegarde, metteur en scène, propose la mise en voix des cinq premiers textes à la Bibliothèque et à l’Hôtel de Ville.

Un sixième, signé Frédéric Sonntag, est à découvrir le jeudi 29 mars dans le cadre des Transversales (voir p. 57).

Hors les

murs

Expo et rencontre le 9 avril à la Bibliothèque sur « Le men-songe dans la littérature ».

© D

R

20

Vendredi 16 octobre 20hde 8 à 24 € / navette AR Châtelet

Concert flamenco - tango

DIEGO EL CIGALAEspagne / Amérique latine

Passionné et ier de son patrimoine mu-sical, Diego El Cigala est une référence. Ce dandy gitan est un des dignes repré-sentants de la nouvelle scène lamenca, n’hésitant pas à s’aventurer sur d’autres terres musicales. Dans sa voix se fondent

lamenco, tango, jazz et boléro.

S^pectacle proposé dans le cadre

de la quinzaine culturelle espagnole

organisée par

la Casa España de Vitry

iego El Cigala chante depuis tou-jours le cante jondo, le chant pro-fond de l’Andalousie. Né en 1968 à Madrid, il accompagnait enfant son

père au tablao, le cabaret lamenco. Il y a décou-vert Camaron de la Isla (1950-1992), son maître.

Épris de Cuba depuis sa rencontre avec le pia-niste Bebo Valdés, avec qui il enregistre en 2003 Lágrimas negras, un sommet de complicité hu-maine et musicale couronné par un Grammy Award, il revient au répertoire argentin avec Romance de la Luna Tucumana, son dernier album.

➺ « Dès qu’il est sur scène, perché sur un tabou-ret, élégant félin tout de noir vêtu, Diego El Ci-gala rentre à l’intérieur de lui-même, va y cher-cher la braise des mots. Le talon gauche martèle le sol, les mains se joignent ou se séparent pour laisser l’index tutoyer le ciel. La voix ténébreuse dit sa vérité, l’émotion qui cisaille, la passion, l’excès. » Le Monde

© D

R

21

DE LAGRIMAS NEGRAS À ROMANCE DE LA LUNA TUCUMANAchant Diego El Cigalaguitare Diego Garcia «El Twangero»piano Jaime Calabuch «Jumitus»contrebasse Yelsy Heredia percussions Isidro Suarez

© D

R©

DR

22

Vendredi 6 novembre 20h - Samedi 7 novembre 19h

scolaire le 6 novembre de 8 à 13 € / navette AR Châtelet vendredi / durée 50 mn

Danse / création

CIE MASSALAchorégraphe Fouad Boussoufassistante chorégraphe Dalila Cortesinterprètes Soukaina Alami, Guillaume Chan Ton, Salomon Mpondo-Dicka, Julian Rouyre, Teddy Verardo scénographie Juliette Deschampscréation lumière Rodolphe Villevieillecréation musicale et arrangements Marion Castor

LE MOULIN DU DIABLE - France

© S

ylva

in L

efe

uvr

e

© S

ylva

in L

efe

uvr

e

23

FOUAD BOUSSOUFChorégraphe, danseur et péda-gogue, il a suivi diverses formations en danse, notamment en danse contemporaine, tout en perfection-nant sa technique en danse hip hop, sa discipline de prédilection. Ce par-cours a donné lieu à une démarche de recherche chorégraphique réso-lument moderne. Curieux et rétif aux étiquettes, Fouad Boussouf ne se limite pas à un seul registre de danse en particulier. Son parcours et ses créations témoignent de cette inclinaison à mêler les styles, à construire avec la diversité des tech-niques et des interprètes au service de sa propre écriture.

vant le règne de l’horloge, les ma-nières de mesurer le temps reliaient naturellement les êtres humains à leur corps et à leur environnement. Aujourd’hui, le rythme de vie s’ac-

célère et, avec lui, le corps moderne.

Fouad Boussouf poursuit le travail débuté avec Transe, créé à Vitry en 2013. En s’appuyant sur la danse hip hop et la danse contemporaine, il crée son propre vocabulaire et compose une pièce drôle, sensible et poétique, habitée par la pré-sence lumineuse des cinq danseurs-interprètes.

➺ « Avec Transe, Fouad Boussouf propose ainsi une danse collective bercée par les grands classiques de la musique arabe. Calme, presque méditatif, le propos, qui utilise habilement le vocabulaire hip-hop, est d’une grande douceur, jamais ostentatoire. » Libération

À travers les corps des danseurs, Le Moulin du Diable interroge notre

rapport au temps.

© S

ylva

in L

efe

uvr

e

Transe ©

Syl

vain

Lefe

uvr

e

© E

stela

San

z

24

Vendredi 13 novembre 20hde 8 à 13 € / navette AR Châtelet / durée 2h

LE RETOUR AU DÉSERT - France / Algérie

Théâtre / 1ère en Ile-de-France

BERNARD-MARIE KOLTÈS / ARNAUD MEUNIER / LA COMÉDIE DE SAINT-ÉTIENNE texte Bernard-Marie Koltèsmise en scène Arnaud Meunieravec Catherine Hiegel, Didier Bezace, René Turquois, Nathalie Matter, Cédric Veschambre, Elisabeth Doll, Isabelle Sadoyan, Kheireddine Lardjam, Adama Diop, Riad Gahmi, Louis Bonnet, Stéphane Piveteau et Philippe Durandassistante à la mise en scène Elsa Imbert scénographie Damien Caille-Perret arrangements musique électronique Maarten Craeynest

© P

ierr

e B

ou

lat

25

Comédienne d’excep-tion, Catherine Hiegel a été dirigée par les plus grands metteurs en scène, de Patrice Chéreau à Philippe Adrien, de Dario Fo à Joël Jouanneau ou

Jacques Lassalle. Au cinéma, on se souvient de ses prestations dans La vie est un long leuve tranquille ou Gazon maudit. Longtemps socié-taire de la Comédie Française, sa carrière a croi-sé plusieurs fois le chemin de Bernard-Marie Koltès. En 2008 elle reçoit le Molière de la meilleure comédienne dans un second rôle pour... Le retour au désert.

CATHERINE HIEGEL

Invité régulier des meil-leurs réalisateurs au ci-néma (Miller, Tavernier, Téchiné…), Didier Bezace œuvre avec passion pour le théâtre depuis plus de 40 ans. Sa carrière presti-gieuse l’a conduit sur les planches des plus grandes scènes françaises, comme

comédien et metteur en scène. Militant de la mixité culturelle et du service public, il co-fonde en 1970 le théâtre de l’Aquarium à la Cartoucherie de Vincennes. De 1997 à 2013, il dirige le théâtre de la Commune à Auber-villiers et y impose une identité forte, marquée par un travail de découverte, de recherche et de création.

DIDIER BEZACE

Une comédie féroce et noire sur fond de revenants, de mémoire interdite et de

bourgeoisie déliquescente.

près quinze ans passés en Algé-rie, Mathilde revient dans son village de province et sème la zizanie dans la maison de son frère, Adrien, petit bourgeois régnant en maître incontesté

sur les siens. Elle semble fuir ce qu’on appelle alors les « événements d’Algérie » et vient récu-pérer son dû : la moitié des biens familiaux déte-nus par son frère.Sur un rythme implacable, l’écriture se joue de tous les registres, passant de la fantaisie onirique à un comique digne des pièces de boulevard. Mais le rire se veut toujours jaune, incisif et grin-çant. Il montre la lâcheté, le racisme, la bêtise et l’incapacité à dire l’amour, sans juger, en se tenant juste assez à distance pour mieux les disséquer.

Au début des années 80, les textes de Bernard-Marie Koltès apportaient une boufée d’oxygène à l’univers théâtral. Mis en lumière par Patrice Chéreau, il est rapidement devenu un auteur contemporain essentiel. Arnaud Meunier s’em-pare de son théâtre comme d’un rempart face au retour des populismes et des nationalismes, face au repli sur soi.

Retrouvez Kheireddine Lardjam avec Le poète comme boxeur (voir p. 53)

26

Musique - théâtre / Avignon 2014

AN OLD MONK - Belgique

Dimanche 22 novembre 15hde 8 à 13 € / durée 1h15

JOSSE DE PAUW / KRIS DEFOORT TRIOtexte original Josse De Pauw inspiré par helonious Monkmusique Kris Defoort

nspirée de helonious Monk, fonda-teur américain du be-bop, voici l’his-toire d’un homme, qui, au soir de sa vie, cherche à célébrer le temps qui passe, l’envie qui va et vient, toujours là, de « danser, danser un petit coup ».

Josse De Pauw, acteur hors pair des scènes et écrans européens, incarne un texte réaliste, émouvant mais loin d’être résigné ; un solo où parole et musique s’entrechoquent dans un dia-logue permanent. Un magistral hommage au jazz, à la scène, à la volonté de vivre.

➺ « Toute la soirée repose sur l’improvisa-tion et la liberté. Cette harmonie et ce plaisir dans les interactions produisent un spectacle frais et étincelant. C’est, tout simplement, du théâtre musical dans ce qu’il a de meilleur. Nous sommes face à un spectacle proche de la perfection. » cobra.be

Et si la vieillesse était le temps de la résistance ? Voilà ce qu’interrogent deux monstres de la scène, Josse De Pauw et

Kris Defoort, dans un concert théâtral à la croisée du jazz, de la danse et du théâtre.

Brunch musicalà partir de 12h

au théâtre

© K

urt

Van d

er

Els

t -

HiR

es

© K

urt

Van d

er

Els

t -

HiR

es

27

KRIS DEFOORT TRIOAu Local, 39-41 Rue Henri de Vilmorin à Vitry

onsidéré comme l’un des musiciens les plus passionnants de la nouvelle génération du jazz belge, on connait peu Kris Defoort en France. Et pourtant, l’homme possède une sacrée carte de visite ! Après quelques années consacrées à la compo-

sition de nombreux projets d’opéras et de musique contempo-raine, Kris Defoort donne naissance à l’un des trios de jazz les plus fascinants de ces dernières années. Entouré de Nicolas hys à la basse et Lander Gyselinck à la batterie, il explore un nouveau matériau musical, fusionnant les genres. Entre swing, blues, post-bop, jungle ou funk, les trois hommes in-carnent le renouveau du jazz.

Samedi 21 novembre à 22h

tarif unique 5 € Rés. 01 46 82 95 22 Billets vendus sur place, le soir-même

Le Local est un lieu associatif et alternatif. Cette première soirée menée en partenariat se poursuivra avec une pro-grammation jazz concoctée par ces découvreurs de talents.

Hors les

murs

© D

R

28

VIRGINIA WOLF - France

Mercredi 25 novembre 15h - Samedi 28 novembre 17h

scolaires les 26 et 27 novembre

tarif unique 6 € / durée 45 mn / goûter ofert

Théâtre visuel

EnFamille

5 et +

J’ai fabriqué un jardin.J’ai peint des arbres avec d’étranges boutons de leurs en sucre et de toutes petites pousses vertes et des gâteaux avec plein de crème colorée.J’ai peint des feuilles qui disent « chut » et des fruits qui chantonnent dans le vent.Et lentement,

J’ai créé un endroit appelé Bloomsberry.Je voulais qu’il soit comme son nom : le pays des leurs aux fruits : Bloomsberry. »

© A

lexa

ndra

Yon

net

29

Le monde est trop grand pour Virginia, trop pesant, trop sombre. Tout la met en colère. Sa sœur Vanessa lui invente alors un monde imaginaire...

CIE LA ROUSSEd’après le texte de Kyo Maclear illustré par Isabelle Arsenault, aux éditions de La Pastèque, collection Pamplemoussemise en scène Nathalie Bensard collaboration artistique Élisabeth Martin création sonore Valentin Réault avec Marie Craipeau et Ina Mihalachecostumes et création plastique Élisabeth Martinplateau et scénographie Frédéric Plou lumières Agathe Patonnier musique Marie Craipeau son Valentin Réault

irginia est d’humeur féroce ; elle grogne, elle hurle à la lune et fait des choses très étranges. Elle est prise d’un cafard si intense que toute la maison semble sens des-

sus dessous. Sa soeur fait tout ce qu’elle peut pour lui remonter le moral, mais rien n’y fait. Jusqu’à ce que Virginia parle d’un lieu imaginaire, un endroit merveilleux nommé Bloomsberry.

Inspiré de l’histoire vraie de l’écrivaine Virgi-nia Woolf et de sa sœur Vanessa, le spectacle avance comme un livre, page à page. Dans une scénographie multicolore de projections vidéo, d’arts plastiques et d’ombres, deux comédiennes, conteuses et manipulatrices d’objets, servent à merveille cette fable adaptée du magniique al-bum éponyme de Kyo Maclear.

Atelier parents-enfants

samedi 28 novembre

à l’issue de la représentation

© A

lexa

ndra

Yon

net

© A

lexa

ndra

Yon

net

30

Dimanche 6 décembre 15hde 8 à 13 € / durée 1h30

CIE MANQUE PAS D’AIRSadaptation Alexandra Lacroix et François Rougiermise en scène Alexandra Lacroixdirection musicale Christophe Grapperonscénographie Alexandra Lacroix Mathieu Lorry-Dupuysoprano Judith Fa, Magali Légeralto héophile Alexandreténor François Rougier basse Mathieu Dubrocacomédiens Julie Dumas et Simon Pitaqajviolon et alto Patrick Oliva et Anthony Marinivioloncelle Alice Coquart clavecin et orgue Camille Delaforgecontrebasse François Leyrit

Théâtre musical / création 2015

D’AUTRES LE GIFLÈRENTD’APRÈS LES PASSIONS DE JEAN-SÉBASTIEN BACH - France

Brunch musicalà partir de 12h

au théâtre

© D

R

31

Les jeunes prodiges de la compagnie Manque pas d’Airs poursuivent leur ex-ploration scénique des Passions de Bach, révélant le sens profond et l’humanité de

ces œuvres sacrées.

nspirée des Passions de Bach selon Saint-Marc, Saint-Matthieu et Saint-Jean, cette pièce musicale en trois tableaux aborde la thématique de l’humiliation. Elle reprend chacune des stations du Chemin de croix pour en faire quatorze

situations contemporaines où les interprètes in-carnent tour à tour l’humilié. Si Bach n’a pas composé d’opéra, ses Passions s’en approchent. Le chœur accusateur, critique ou plaintif, joue un ensemble de personnages, qu’ils soient Jésus, Judas, Pierre ou Pilate. La par-tie instrumentale rehausse le discours dans un fabuleux dialogue avec les voix. La partition du compositeur allemand accompagne, crée des cli-mats et des images qui ampliient et prolongent l’émotion. Dans un dialogue profond entre le texte et la musique, l’espace et les corps, comédiens et mu-siciens investissent généreusement la musique de Bach, portés par la mise en scène inventive d’Alexandra Lacroix.

➺ « Le texte se mange, se déguste lettre par lettre. Cette sensualité de la langue est percep-tible à chaque note. Résultat : une (s)cène où théâtre et musique sont intimement mêlés dans un corps-à-corps qui veut remuer autant qu'il élève... » Télérama

➺ « Une compagnie pleine d’al-lant et d’invention. » Figaroscope

Née en 2007, la compagnie Manque pas d’Airs est le fruit d’une rencontre entre de jeunes artistes soucieux de rendre l’art lyrique accessible à tous. Respectueux des œuvres, idèles aux compositeurs et librettistes, ils enrichissent les grandes créations lyriques par une approche pluridisciplinaire. Corps, texte et musique sont appe-lés à réellement fusionner, mettant au même niveau comédiens et musiciens, ces derniers devenant de véritables interprètes en jouant sans partition.

© D

R

© D

R©

DR

© D

R

32

Vendredi 11 décembre 21h30 au Local

Samedi 12 décembre 20h30 au Studio-Théâtre

Dimanche 13 décembre 17h30 au Studio-Théâtretarif unique 5 € / durée 52 mn

Théâtre musical

L’ART DU THÉÂTRE - France

Le Local

39-41 Rue Henri de Vilmorin à Vitry

Le Studio-Théâtre

18 avenue de l’Insurrection à Vitry

Hors les

murs

© M

arc

Gin

ot

33

La déclaration d’amour irrévérencieuse au théâtre et au public de

Pascal Rambert, donnée par un acteur à son chien.

PASCAL RAMBERT / CIE ADESSO E SEMPREtexte Pascal Rambertavec Alex Selmane et Alex Jacobmise en scène Julien Bouierscénographie Emmanuelle Debeusscher et Julien Bouiercréation musicale Alex Jacobvidéo Julien Bouier lumières Christophe Mazet

➺ « (...) Alex Selmane est touchant, dévoilant avec pudeur force et fragilité. À ses côtés, Alex Jacob se révèle au il des accords dissonants. Son allure mystérieuse donne chair à un per-sonnage virtuel. » L’Humanité

ur le plateau, un acteur donne à son chien une vraie fausse leçon de théâtre, dans un espace de jeu et d’image vidéo retransmise en direct. L’acteur a beau-coup joué mais ne se reconnaît plus

dans la pratique dominante de son métier. Il conie sa diiculté de renouveler chaque jour une présence du premier jour, du premier instant.

Sur scène, Alex Jacob, du Skeleton Band, accom-pagne l’acteur avec sa guitare, pour rendre encore plus sensible ce manifeste pour un théâtre déi-nitivement ancré dans le présent, entre langue, musique et vidéo.

Le Skeleton Band, révélation du Prin-temps de Bourges 2012, prendra place sur scène après la représentation de L’art du théâtre au Local. « Le Skeleton Band a fait le bon choix de renforcer l’aspect brinquebalant et téné-breux d’un folk-blues bilingue habité et iconoclaste, dont les inluences se situent du côté de Tom Waits et Violent Femmes (…) L’aisance musicale est au diapason de la voix prenante et inspirée. » Rock’n Folk

© M

arc

Gin

ot

JULIEN BOUFFIERDe l’adaptation du roman de Gérard Mordillat Les vivants et les morts à la création déambulatoire des Témoins, il s’attache à réinventer « la représen-tation et son mode de préparation. » Un théâtre expérimental, nourri de musique live et de vidéo, de témoi-gnages et de situations vécues par des travailleurs (cheminots, syndica-listes...), en prise « avec une actualité mondialisée qui nous parvient en lux ininterrompu… »

Rendez-vous le 29 mars autour d’un nouveau projet, à partir du roman Le quatrième mur de Sorj Chalandon (voir pages 56-57).

© R

éd

ou

an

e A

nfo

ussi

34

CRI + ESPERLUETTE - France

Dimanche 13 décembre 16h

scolaires les 10 et 11 décembre

co-organisé avec le Secours Populaire Français

tarif unique 6 € / durée 1h30 avec entracte

Cirque / danse / musique

CIE KIAÏ + CIE MASSALA « ESPERLUETTE »chorégraphie Fouad Boussoufinterprète Julien Seijomusicien Nicolas Perrincréation lumière Rodolphe Villevieille

« CRI »conception Cyrille Musymise en scène et chorégraphie Cyrille Musy et Sylvain Décureacrobates Andrès Labarca, Mehdi Azema ou Vincent Maggioni, Karim Messaoudi, Cyrille Musy ou Antoine Coustyslameur Arthur Ribomusique live Victor Belincréation costumes Mélinda Mouslim

EnFamille

8 et +

Retrouvez Fouad Boussouf en création avec Le moulin du diable (voir p. 24)

Retrouvezl’Association Artistique Musicale

dans le hall lors de votre accueil

© E

stela

San

z

35

Deux spectacles danse et cirque emplis de poésie, d’humour et de virtuosité, qui s’amusent à transgresser les frontières du genre et font la part belle au travail

collaboratif.

ans Cri, le public est en cercle au-tour de trois trampolines surmon-tés d’un mât. Nous sommes bien au cirque, mais traversé par la mu-sique, le hip hop, les arts martiaux,

la danse, les mots...Sur scène, quatre acrobates virtuoses suivent le son acoustique d’un musicien, tandis qu’un sla-meur les enroule de son low pour donner à ce «cri» une sensibilité toute singulière.

Esperluette de Fouad Boussouf, explore les thèmes de l’enfance et du jeu. Spectacle résolument lu-dique, il met en scène un duo composé d’un dan-seur circassien et d’un guitariste. Le premier mêle, avec beaucoup de poésie, la prouesse technique du cirque à la virtuosité de la danse hip-hop. Le second compose une musique vivante, traver-sée de jazz, de fusion et de rythmiques espagnoles, apportant rondeur et humour à cette pièce.

CYRILLE MUSY

Formé au Centre natio-nal des arts du cirque, il travaille pendant 8 ans avec le Collectif AOC et signe sa première mise en scène en 2001 avec K’Boum, création mêlant cirque, danse et BMX.

Il est aussi interprète pour Philippe Decoulé, Kader Attou, Sébastien Lefrançois ou Mathurin Bolze. Il signe avec Sylvain Décure les mises en scène des spectacles des écoles nationales des arts du cirque de Rosny et de Bruxelles, avant de fonder en 2013 la compagnie Kiaï.

© E

stela

San

z©

Est

ela

San

z©

Est

ela

San

z©

Lau

ren

t P

on

cet

36

LA BELLE AU BOIS DORMANT - France

Mercredi 16 décembre 15h - Vendredi 18 décembre 19h

scolaires les 17 et 18 décembre

tarif unique 6 € / durée 1h10 / goûter ofert

Théâtre / Création 2015

JEAN-MICHEL RABEUX D’APRÈS CHARLES PERRAULT texte et mise en scène Jean-Michel Rabeux,d’après Charles Perraultavec Morgane Arbez, Jacinthe Cappello, Corinne Cicolari et Renaud Trifaultscénographie Bérengère Vallet et Jean-Michel Rabeuxcostumes Sophie Hampe et Jean-Michel Rabeuxlumières Jean-Claude Fonkenelrégie générale Denis Arlotassistanat mise en scène Geofrey Coppiniassistanat scénographie et accessoires Marion Abeille

De La Belle au bois dormant il reste beaucoup du conte de Perrault

dans cette version dépoussiérée : le bois, le fuseau, le sommeil de cent ans, les fées,

bonnes et mauvaises, et évidemment un prince plus que charmant.

omme dans Peau d’âne présenté l’an dernier, Jean-Michel Rabeux s’amuse à entrechoquer les époques, les lan-gages, les costumes, les moyens de locomotion  : les fées se déplacent en

dragon mais les princes en skate, et la Reine en talons aiguilles. Après le baiser qui réveille du sommeil magique, le pire est à venir car la Reine, mère du prince charmant, n’est rien moins qu’une ogresse qui ne songe qu’à dévorer tout le monde et se saisir de son ils comme époux pour pouvoir engendrer des petits ogres.

EnFamille

6 et +

© B

ére

ngère

Valle

t

37

JEAN-MICHEL RABEUX « Je m’amuse à frôler d’autres contes familiers, ou d’autres mythes, comme on préfère. Les Atrides ne sont pas loin, avec un ils qui doit tuer ou ne pas tuer sa mère. À Blanche Neige, j’ai volé le Chasseur qui, du fond des bois, rapporte le cœur palpitant de la Belle. La Barbe bleue est là égale-ment, avec des cadavres plein les caves, et Peau d’âne, avec une mère qui songe très sérieusement à épouser son ils, bref, rien que du bonheur fa-milial. Comme d’habitude, la famille est une très heureuse institution pour qui veut s’amuser de nos ridicules tragi-comiques. Comme d’habitude je prends grand soin que la profondeur des thèmes ne soit pas réservée aux adultes, mais que les enfants y soient confrontés. Le conte dit la vie, toute la vie, avec ses beautés, mais aussi ses inadmissibles cruautés, si réjouis-santes par ailleurs. (...) Pour les enfants, le happy end est garanti, mais on a eu chaud. »

© B

en

oit L

ind

er

Atelier parents-enfants mercredi 16 décembre

à l’issue de la représentation

Qu’elle est jolie! Elle ne les fait pas, ses cent ans! Et alors, ce prince! Il vient ? Pourvu que je n’ai pas raté mon coup. Alors, il vient ?

Bruit de galop. Ah! Non. Je l’entends!Le galop s’éloigne. C’était pas lui! Alors, il vient ?Bruit d’hélico. Le voilà enin!L’hélico passe. C’était pas lui! Rugissement léonin. Qu’est ce que c’est que ça? »

38

Samedi 23 janvier de 16h à minuit entrée libre, réservation conseillée

AMDV / LA GIRANDOLE / GUAPPECARTÓ / LADIES COLLAGE AU PROGRAMME :Bal de l’an de l’Académie municipale de danse de VitryJohann Riche DuoLe Bal philosophique Chansons de Fabrizio de André, avec Félicie Fabre, Luciano Travaglino et l’Orchestrina fratelli SemeraroGuappecartóLadies Collage, DJ’ettes

Bal popu-artistico-festif

LE GRAND BAL - France / Italie

© D

R

© D

R

39

Venez fêter 2016 en musique, en famille et entre amis, avec un grand bal aux

formes multiples où danses et musiques se côtoient. Laissez-vous surprendre par

une programmation allant du musette au swing, de l’électro aux sonorités

manouches.

’Académie municipale de danse de Vitry ouvrira le bal avec le tradi-tionnel « Bal de l’an ». Venez vous initier à de petites formes de danses proposées par les professeurs et

leurs élèves. C’est simple et convivial, il n’y a qu’à suivre les pas... En guise d’apéro-concert, le Johann Riche Duo, musiciens emblématique des nuits de l’Est pari-sien, piochera dans son répertoire, entre mu-sette et jazz-rock, entre rythmique manouche et mélodies sensibles. Il cèdera la place à La girandole, artistes idèles du théâtre Jean-Vilar. Leur «  bal philosophique  » (et si la tête dansait avec les pieds ?) naviguera au gré des chansons de Fabrizio de André, accompagné par l’Orchestrina fratelli Semeraro. Le groupe Guappecartó vous embarquera dans son univers décalé et décapant, entre saveurs tziganes et méditerranéennes, avant que le duo de «  DJ’ettes  » rétro Ladies Collage, ne prenne place derrière les platines. Irrévérencieuses, ter-riblement espiègles et savamment vintage, elles proposeront une sélection musicale naviguant des Balkans au swing, de l’électro aux vinyles italiens des années 50 et 60.

À déguster

artistes et fins cuisiniers

spécialités italiennes concoctées par La Girandole,

© S

ylva

in L

efe

uvr

e

© D

R

40

MON SAUMON A DE LA CHANCE - France

Mercredi 27 janvier 15h

scolaire le 28 janvier

entrée libre / durée 45 mn / goûter ofert

Théâtre musical

Hors les

murs

EnFamille

4 et +

Écoles Municipales Artistiques

71 rue Camille Groult à Vitry dans le cadre des 10 ans des EMA autour du burlesque.

© B

ert

ran

d C

ou

derc

41

JACQUES REBOTIER « Je vois en Jacques Rebotier un érudit humaniste, unique en son genre, vir-tuose polymorphe, égaré dans ce monde de spécialisation unique. Il n’est pas non plus touche-à-tout, c’est-à-dire dilettante attiré par les matières les plus diverses et les pratiquants en amateur. Il est spécia-liste de tout ce qu’il touche : la poésie, la composition et la notation musicale, la mise en scène de théâtre, l’étymologie. (…) De tout cela Rebotier fait poème, et du même coup fait théâtre. » David Lescot

Une ballade poétique et joyeuse en eau profonde, où les jeux de mots sont aussi

jeux de sons.

COMPAGNIE VOQUE musique, texte et mise en scène Jacques Rebotier violoncelle et voix Sarah Givelet contrebasse et voix Charlotte Testu scénographie et costumes Elissa Bier création son Bernard Valléry création lumière Bertrand Couderc

J’ai de la chance, j’ai attrapé un saumon ! Mon saumon a de la chance, il a attrapé un mot. Et puis un son. Il a attrapé une chanson ! »

Deux musiciennes pêchues, avec une contrebasse et un violoncelle, partent à la pêche. Les caisses des instruments font un bateau. Les archets, dé-vissés, font une canne. Les musiques font une île, des vagues... On a pêché la mer !? Elles attrapent des vieilles godasses, mouillées, des boîtes de concert, rouillées, des sons, mouillés, des mots, touillés jusqu’à faire sortir des jeux de mots.

Musicien de la langue, Jacques Rebotier déploie sur scène un musée imaginaire propre à éveiller tous les sens. Il se joue des frontières et enjambe joyeusement musique, poésie et théâtre.

Atelier parents-enfants

mercredi 27 janvier

à l’issue de la représentation

© M

ari

on G

ast

ald

o

42

Samedi 30 janvier 20hde 12 à 20 € / navette AR Paris

Festival Sons d’hiver

MULATU ASTATKE + HAMID DRAKE, MICHAEL ZERANG ET DEE ALEXANDER - Éthiopie / États-Unis

HAMID DRAKE, MICHAEL ZERANG, DEE ALEXANDER chant, voix Dee Alexander batterie et percussions Hamid Drake batterie et percussions Michael Zerang

MULATU ASTATKEcompositions, direction, vibraphone, wurlitserpercussions Mulatu Astatke saxophone, lûte, clarinette basse James Arbentrompette Byron Wallenvioloncelle Danny Keanepiano, claviers Alexander Hawkinscontrebasse John Edwards percussions Richard Olatunde Bakerbatterie Tom Skinner

© D

R

43

Le festival Sons d’hiver compose un plateau exceptionnel où l’inventeur de l’éthiojazz rencontre les plus grands

percussionnistes afro-américains.

ous deux sont de fameux batteurs. Hamid Drake est considéré comme l’un des meilleurs praticiens des tambours sur cadre et il excelle également au tambour Batà, ou iyà,

tandis que dumbek ou darabukka n’ont plus de secret pour Michael Zerang. La famille afro-américaine de l’un vient de la vallée du Mississipi et la famille assyrienne de l’autre vient de la val-lée du Tigre et de l’Euphrate. Tous les deux sont de Chicago. Ils invitent une vieille connaissance, une chanteuse si prodigieuse que dans sa ville de Chicago, on la surnomme « le rossignol  ». Elle connaît aussi bien les chants d’oiseaux, le jazz, la soul, le gospel.Tous les trois forment un lamboyant cocktail musical d’une énergie prodigieuse et revigo-rante.

En 2005, Jim Jarmush lui commandait la mu-sique du ilm Broken Flowers provoquant du coup la renommée mondiale de Mulatu Astatke, l’inventeur de l’éthiojazz, musique à laquelle il initiera de nombreux musiciens d’Addis-Abeba.

À la in des années 50, il est un des rares étu-diants éthiopiens à se retrouver à Londres où il étudie au Trinity College of Music. Puis il part aux Usa et devient le premier étudiant africain de la Berklee School of Music. Il y découvre le jazz et la musique latine, joue dans les années 70 avec des musiciens de jazz américains, notam-ment Duke Ellington. Parfait connaisseur de la musique africaine et de ses sources éthiopiennes, Mulatu Astatke comprend très vite la profon-deur des racines africaines du jazz et combien cette musique si moderne provient de traditions ancestrales. Il a l’idée de travailler les relations entre jazz et tradition éthiopienne et de cet al-liage naît une musique unique, festive et exubé-rante, dont les rythmes et les mélodies sont des bijoux de sons et d’ambiances fascinants.

© R

ob

ert

o C

ifare

lli

© D

R

© A

lexi

s M

ary

on

44

Vendredi 5 février 20hde 8 à 24 €

Chanson

YAEL NAIM - France / Israël

« OLDER » TOURNÉE 2015/2016

➺ « Grave ou tendre, toujours lumineuse : plus sûre d’elle, la chanteuse aine son identité blues-folk dans un album à l’élégance racée. » Télérama

© I

sab

elle

Ch

ap

uis

45

ept ans nous séparent de  New Soul, chanson qui a lancé la chanteuse dans le grand bain. Le temps pour elle de parcourir le vaste monde, de vivre le grand amour,  d’avoir un enfant,

de connaître un deuil. Et d’écrire, avec David Donatien son complice de toujours, un album mêlant soul, folk, gospel et pop, tour à tour joyeux, mélancolique ou poignant.

Au jeu des références, on pourra citer Nina Simone, Joni Mitchell, Amy Winehouse, ou même Asaf Avidan, mais c’est surtout son iden-tité propre nourrie de jazz, de blues et de folk qu’elle aine ici.

Avec Older, Yael Naim signe un album mêlant de nombreuses inluences musicales, salué par la critique.

© I

sab

elle

Ch

ap

uis

©

Zori

ah

46

Vendredi 12 février 20h - Samedi 13 février 19hde 8 à 13 € / navette AR Châtelet / durée 1h20

CIE ARTARA / DOMINIQUE PAUWELStexte et mise en scène Fabrice Murgia composition musicale et installation sonore Dominique Pauwelsinterprétation Viviane De Muynck chanteuse Lore Binon quatuor de violoncelles Ensemble Aton’ & Armide assistant mise en scène et traduction Rocio Trocimages Jean-François Ravagnancréation vidéo Giacinto Caponio et Jean-François Ravagnan création lumière Enrico Bagnolicréation costumes Marie-Hélène Balau arrangements musique électronique Maarten Craeynest

Théâtre - musique - vidéo / création

CHILDREN OF NOWHERE (GHOST ROAD 2) - Belgique / Chili

© E

lisab

eth

Woro

noff

© E

lisab

eth

Woro

noff

Rencontreaprès spectacle samedi

47

Ils n’appartiennent à aucune terre, leurs origines sont mélangées... les « Children of Nowhere » se racontent entre théâtre,

musique, vidéo et carnet de voyage.

hacabuco, désert d’Atacama. Une terre aride et sèche sur laquelle rôdent les fantômes d’antan. Cette ex-cité minière transfor-mée en camp de concentration sous la dictature de Pinochet est le

point de chute du nouveau spectacle de Fabrice Murgia et Dominique Pauwels. Une œuvre char-gée d’histoire qui nous raconte l’exil de milliers de Chiliens, les blessures cachées d’un peuple di-visé, les ravages de l’ultralibéralisme, la jeunesse étoufée…

Porté par le soule de Viviane De Muynck, ac-compagnée par quatre violoncelles et par la voix d’une chanteuse lyrique, Children of nowhere est un spectacle débordant d’humanité sur les idéaux enfouis et la force du désespoir.

➺ « Children of Nowhere se déploie comme un salutaire morceau d’investigation, un retour né-cessaire dans le passé pour mieux éclairer notre présent (…) » Le Soir

FABRICE MURGIAFormé au Conservatoire de Liège, Fabrice Murgia est auteur, metteur en scène et comédien. Son premier spectacle, Le chagrin des ogres a remporté un vif succès auprès du public et de la presse. Artiste asso-cié au héâtre National‐Bruxelles, il créé des spectacles hyper-senso-riels combinant narration et jeu d’acteurs avec des technologies avancées du son et de l’image. En août 2014 la Biennale de Venise lui décerne un Lion d’argent pour le caractère innovant de son théâtre.

VIVIANE DE MUYNCK

Grande igure du théâtre euro-péen, comédienne fétiche de Jan Lauwers, elle est capable de jouer indiféremment en cinq langues. Elle parcourt le monde entier tant pour jouer que pour partager son expérience lors de diférents workshops.

© D

R

© J

ean

-Fra

nçois

Rava

gn

an

©

Kri

s D

ew

itte

48

Vendredi 19 février 20hde 8 à 24 € / durée 1h15

Danse - théâtre / Création 2015

LE CANTIQUE DES CANTIQUES - France

© E

ric B

ou

det

49

CIE LA BARAKA / MIKAËL SERREcréation pour deux comédiennes et six danseurs chorégraphe Abou Lagraametteur en scène Mikaël Serretraduction Olivier Cadiot et Michel Berder – Edition Bayarddanseurs Pascal Beugré-Tellier, Ludovic Collura, Saül Dovin, Diane Fardoun, Charlotte Siepiora, Antonia Vitticomédiennes Gaïa Saitta et Maya Vignandocompositeur Olivier Innocenti créatrice Lumière Fabiana Picciolicostumes Virginie Azariovidéaste Giuseppe Grecoscénographie LFA – Looking for architecturedirecteur technique Antoine de Gantho

Une succession de duos met en mou-vement plusieurs enjeux et situations

de l’amour : l’amour-fusion, la fuite, le conlit, la sexualité, la peur de perdre

l’autre... Comme un kaléidoscope relé-tant à l’inini les vertiges, les craintes et

les jouissances liés au sentiment amoureux.

ABOU LAGRAA« Pour atteindre la vérité du sen-timent, les interprètes devront se défaire des rélexes, des habitudes, des carcans, (...) ain d’atteindre une liberté troublante presque dé-rangeante, à l’image de ce poème biblique qui a suscité tant d’in-terprétations et n’a cessé de faire scandale... »

Danseur et et chorégraphe franco-algérien, Abou Lagraa revendique un positionnement artistique aux conluences de l’Orient et de l’Oc-cident. Une danse d’engagement. En 1997, il fonde sa compagnie, La Baraka, dont la renommée fran-chit rapidement les frontières. En collaboration avec les Ministères de la Culture français et algérien, il travaille à l’élaboration d’un « Pont Culturel Méditerranéen ». Il crée le Ballet contemporain d’Alger, dont la première pièce, Nya, connait un immense succès. En 2013, sa créa-tion El Djoudour (Les racines), à la fois contemporaine et métissée, ouvre la manifestation « Marseille-Provence, capitale européenne de la Culture ».

oème biblique écrit par un com-pilateur du IVe siècle avant notre ère, le Cantique des Cantiques rend sensible une partie de notre genèse, ce fond poétique commun aux hommes, régénérant, géné-

reux, sans en renier les sensuelles ambivalences ; cri retenu de liberté et d’amour dans un temps où les guerres faisaient rage tout comme balbutiait la démocratie naissante.

© E

ric B

ou

det

50

Lundi 7 mars 19h - Mardi 8 mars 19h

Dans le cadre de la Journée internationale du droit des femmes

de 8 à 24 €

MOLIÈRE / ÉLISABETH CHAILLOUXmise en scène Elisabeth Chaillouxscénographie et lumière Yves Colletcostumes Dominique Rocherson Madame Miniatureavec Anthony Audoux, Philippe Cherdel, Bénédicte Choisnet, Etienne Coquereau, Camille Grandville, Florent Guyot, Pauline Huruguen, François Lequesne, Catherine Morlot, Lison Pennec

Théâtre / création

LES FEMMES SAVANTES - France

51

Une comédie pure et dure où « intellos, misogynes et réactionnaires » en

prennent pour leur grade !

ans la maison de Chrysale, grand bourgeois parisien, les femmes ont pris le pouvoir. Elles veulent se libérer du rôle que les hommes leur ont assigné, aban-donner les tâches domestiques,

quitte à bouleverser l’ordre familial, et se consa-crer entièrement à leur passion : le savoir.

Élisabeth Chailloux choisit de transposer la pièce de Molière à la in des années 60, au moment où émerge la seconde vague de mouvements fémi-nistes. Mais au-delà de la question féminine, la pièce interroge surtout le pouvoir du langage  : pouvoir de séduire, pouvoir d’exclure aussi. Car bien parler c’est dominer, et ce privilège est sou-vent celui d’une caste. Les « femmes savantes » ont décidé d’instruire leurs domestiques et de corri-ger la moindre faute de français. Grâce à elles, une révolution culturelle est en marche.

THÉÂTRE DES QUARTIERS

D’IVRY

Fondé en 1972 par Antoine Vitez, le héâtre des Quartiers d’Ivry est dirigé par Élisabeth Chailloux et Adel Hakim depuis 1992. L’activité du TQI se déinit sur plusieurs axes : la production, la créa-tion et la représentation d’œuvres théâ-trales ; la pratique amateur, la recherche, la formation et l’action culturelle ; les collaborations internationales à travers le héâtre des Quartiers du Monde. Cette triple activité en fait une fabrique où se mêlent sans cesse recherche et repré-sentation, laboratoire et enseignement, initiation artistique et appréciation des œuvres. En 2016, l’équipe du héâtre des Quartiers d’Ivry, Centre dramatique na-tional du Val-de-Marne, prendra posses-sion de La Manufacture des Œillets. Pour la première fois depuis sa fondation, le théâtre disposera d’un lieu autonome où il pourra regrouper ses activités. Le bâti-ment abritera deux salles de spectacle ainsi qu’un atelier dédié à l’école théâ-trale. Un lieu culturel, véritable espace de partage et de convivialité.

© B

ella

my

© La C

hin

ois

e -

Jean

-Lu

c G

od

ard

52

Samedi 12 mars 19h - Dimanche 13 mars 15hde 8 à 13 € / durée 1h25

ZOO THÉÂTREmise en scène Françoise Bloch, sur une écriture collectiveassistante mise en scène Judith Ribardière interprétation Jérôme de Falloise, Benoît Piret, Aude Ruyter, Damien Trapletticollaboration artistique Benoit Gillet lumières Marc Defrisevidéo Benoit Gillet et Yaël Steinmann scénographie Johan Daenenaide à la réalisation sonore Jean-Pierre Urbanocostumes Patty Eggerickx

Théâtre

MONEY ! - Belgique

➺ « Françoise Bloch est peut-être en passe de faire vaciller nos sacro-saints temples de l’argent. Diicile en tout cas de ne pas ressortir de Money ! sans envisager une sérieuse discus-sion, les yeux dans les yeux, avec son banquier (…) Une heure trente d’humour à dérider le comité directeur de la BCE. » Le soir

Brunch musicalet rencontres

à partir de 12hau théâtre

© A

nto

nio

Gom

ez

Garc

ia

53

Tout ce que vous ne saurez jamais sur l’argent parce que personne ne vous le dira

et d’ailleurs vaut mieux ne pas le savoir, parce que si on savait, ce serait pire…

Dans le contexte de l’après-crise économique et inancière de 2008 économique et inan-cière, un homme entre dans une banque et questionne : que devient l’argent que l’on verse

sur son compte ? Quels leviers déclenchons-nous en espérant que cela rapporte un « petit quelque chose » ?

Money! tente de décrypter la inance mondialisée comme on le ferait d’une langue étrangère. Sur scène, quatre comédiens multiplient les person-nages, décortiquent les mécanismes et conduisent ce collage scénique où musique, vidéo et choré-graphies à roulettes se répondent.

Documentaire, caustique et dynamique, pétillant de justesse et d’ironie, Money ! dénonce le « crime économique contre l’humanité » tout en soulevant la question de la responsabilité et ouvre quelques pistes de rélexion pour y faire face.

© A

nto

nio

Gom

ez

Garc

ia

FRANÇOISE BLOCHDepuis 2006, la met-teuse en scène belge s’attache à réinventer les chemins possibles entre des fragments collectés du « réel » (interviews, enquêtes, documentaires...) et

leurs transpositions théâtrales, aux conins du monde du travail et de la inance. Grow or Go (2009) interroge le langage et les valeurs du monde de la consultance en entreprise  ; Une société de services (2011) explore les cou-lisses d’un centre d’appel et sonde les consé-quences humaines des nouvelles organisations du travail.Alarmée par l’obsession de l’évaluation, le culte de la performance, le formatage et, de façon plus générale, par la violence actuelle du ca-pitalisme, Françoise Bloch va à la racine du théâtre : « jouer », donc se remettre en jeu et se réinventer.

54

LES CAHIERS DE RÉMI - France

Dimanche 20 mars 16h

scolaire le 21 mars

tarif unique 6 € / durée 1h30

Théâtre / création

EnFamille

12 et +

Carte BlancheDominique Richard vous invite

au coeur de son parcours d’auteur

mercredi 9 mars

© N

icola

s W

ietr

ich

55

Dominique Richard pose un regard tendre et sensible sur l’adolescence.

Avec Rémi, il tisse le portrait éclaté et incertain d’un jeune homme qui quitte

imperceptiblement l’enfance.

➺ « Tel un chercheur, Dominique Richard fouille sans relâche les replis de notre in-conscient sur des périodes complexes de l’enfance et de l’adolescence. Les Cahiers de Rémi ne s’attachent pas à une tranche d’âge mais envisagent l’enfance dans sa globalité jusqu’à l’adolescence. » héâtre.com

émi vit seul avec sa mère. Entre un père absent et un frère qui ne donne plus de nouvelles, sa vie se déroule au rythme de ses cahiers, suivant ses rêves et

ses rencontres. Son petit monde, centré sur l’école et les vacances, s’ouvre peu à peu aux autres, à la sensualité.

Après avoir donné vie aux deux premiers cahiers la saison passée au théâtre Jean-Vilar, Dominique Richard met en scène l’intégralité du texte. Une comédie douce-amère portée par la justesse des quatre comédiens.

DOMINIQUE RICHARD / COLLECTIF RÂ texte et mise en scène Dominique Richardscénographie et vidéos Vincent Debatscréation lumières, régie lumières et vidéos Dominique Paincréation sonore Bernard Gaudiche et Brice Trinelrégie plateau et régie son Brice Trinelavec Mikaël Teyssié, Christine Joly, Louis Caratini et Raphaël Mondon

15 ans... On rêve encore à 15 ans ? Changer le monde est-ce que c’est possible à 15 ans ? Ou ne vaut-il pas mieux le laisser comme il est, s’y fondre ? Pourquoi ne se métamorphoserait-il pas tout seul ? Je n’ai toujours pas un compagnon pour partager mes désirs. A qui parler ? Le monde il va si mal que ça ? Il y en a qui sont morts à 15 ans pour le tranformer. Qui ont été torturés, emprisonnés, déportés... Qui n’ont

jamais pu connaître l’amour, jamais pu écrire ce qui leur trottait dans la tête… »

© N

icola

s W

ietr

ich

56

Chorégraphié par Yann Lheureux, Cristina est un récit. Celui d’un itinéraire et de l’identité mosaïque d’une danseuse lamenco américaine. Sur scène, elle questionne sa propre origine et celle de sa pratique. Inscrite dans une époque, Cristina porte le lamenco d’aujourd’hui, et pré-sage celui de demain.

Jeudi 24 mars 19h de 8 à 13 € / durée 1h30

Mélanges, traversées, dialogues, construction d’un territoire commun. À partir de ce qui les unit et de ce qui les oppose, artistes du Nord et du Sud de la Méditerranée partagent la scène du théâtre

Jean-Vilar pour explorer la rencontre avec l’Autre.

LES TRANSVERSALESÉcritures mélangées de Méditerranée

1000 PEAUX + BLANC CASSÉ + CRISTINA

Trois soli, trois danseuses habitées de diférentes cultures et de la rencontre avec l’autre. Cyrine Douss, Hélène Cathala et Cristina Hall réunies pour une soirée de « danses métissées ».

Apres la révolution de 2011 en Tunisie, Cyrine Douss, franco-tunisienne, créé 1000 peaux, un solo sur la question des origines et de l’identite.

Pour Blanc cassé, Hélène Cathala pose son cadre en Afrique du Sud. Musique, photos et do-cuments ilmes témoignent d’une déchirure qui laisse des traces dans le corps. Carnet de voyage chorégraphique, le solo questionne l’histoire et les inluences de l’autre.

© D

R

© D

R

© Y

an

n L

heu

reu

x

57

02#LES LABOSPROCESSUS DE CRÉATION

Véronique Bellegarde +

Julien Bouier + Hugo Paviot

Fiction théâtrale poétique et politique sur le mensonge public, Mensonges est un projet d’écri-ture au long cours auquel participent six auteurs européens, dont le français Frédéric Sonntag, qui signe ici un texte entre iction et réalité.

Pour tenir une promesse faite à un ami, Georges prend l’avion pour le Liban avec le projet fou de mettre en scène Antigone à Beyrouth, en pleine guerre, avec des acteurs de toutes confessions. Julien Bouier signe l’adaptation du Quatrième mur de Sorj Chalandon, Prix Goncourt des ly-céens, texte magniique et désespéré, récit d’une utopie et ôde à la fraternité.

Fresque théâtrale, La trilogie d’Alexandre retrace l’itinéraire d’un homme dont la vie se trouve marquée par les guerres. Celles qu’ont pu vivre ses parents, en Algérie et en Espagne. Et la sienne, actuelle, que l’auteur situe dans un pays du Moyen-Orient. Hugo Paviot questionne nos relations avec la violence historique, celle des conlits qui ont jalonné le XXe siècle. Pour ces « Labos », il présentera un extrait du troisième volet de sa trilogie.

Mardi 29 mars 19hentrée libre / durée 2h30 avec entracte

© M

arc

Gin

ot

58

« LES TRANSVERSALES »

SOUAD MASSI + AKLI D« Al Mutakalimun » Chanson Souad Massi fait entendre la richesse et la subtilité de la culture arabe en mettant en musique ses poètes d’hier

et d’aujourd’hui. Comme en écho aux insurrec-tions populaires qui ont éclaté dans des pays arabes et maghrébins, elle porte son choix sur des auteurs contestataires ou anticonformistes, parmi lesquels le libanais Abou Madi, le tunisien Abou El Kacem El Chabi, l’irakien El Mouta-nabi…Distinguée par le prix Charles Cros et une victoire de la musique, elle nous régale avec Al Mutakalimun de son fameux « folk rock algé-rien » qui croise musiques africaines, bossa et traditionnel algérois…

Rachid est le patron d’un bar de la commu-nauté berbère de Paris. Chaque soir des amis se retrouvent dans ce bar que fréquente lounes Matoub. Mais ce soir, silence complet parmi les clients seul la radio se fait entendre. Il annonce la terrible nouvelle, l’ami, le rebelle, l’enfant chéri de la kabylie a été lâchement assassiné. Les chan-sons de Lounes Matoub retentissent toujours aussi fort dans le cœur et l’âme des kabyles. Au il de cette soirée, les amis de Lounes arriveront malgré la tristesse à accorder mandoles et gui-tares pour chanter ses chansons. Le théâtre Jean Vilar et l’Assoce Kipik s’associent pour vous pré-senter des extraits de ce spectacle qui sera créé en mai 2016 au festival Sur les pointes.

Mercredi 30 mars 20h de 8 à 24 € / navette AR Châtelet

Suite

03#©

Jean

-Bap

tist

e M

illot

© D

R

59

Dimanche 3 avril 15hde 8 € à 13 € / durée 1h10

LE POÈTE COMME BOXEURKateb Yacine / Kheireddine LardjamThéâtreKheireddine Lardjam nous ofre la parole révoltée de l’écrivain algérien Kateb Yacine, disparu en 1989. Ce « poète en trois lan-gues » demeure un symbole de la révolte contre toutes les formes d’injustice, et l’emblème d’une conscience insoumise, déterminée à rêver, penser et agir debout.Sur scène, un musicien-chanteur et un comédien dialoguent pour dire les désillusions et les espoirs, pour dire l’histoire de l’Algérie, un pays envahi, un peuple colonisé à la recherche de son identité originelle.Avec ce spectacle atypique, Kheireddine Lardjam nous place devant le siècle qui s’ouvre, alors que nous continuons à faire de l’Histoire comme si de rien n’était.05#

04#RÉVERSIBLEBouziane Bouteldja / Cie Dans6T Danse / création 2015 Après avoir abordé le sentiment de rejet et d’exclusion dans sa précédente pièce, Altérité, Bouziane Bouteldja est allé puiser au plus pro-fond de sa culture pour comprendre comment le corps et la pensée se soumettent à l’oppression physique, morale et religieuse.

Avec ce premier solo, Réversible, il nous livre un regard bouleversant mais souvent drôle, sur des facteurs de violence qui ont modelé sa vie jusqu’à récemment. Dans un environnement où agresseurs et agressés sont victimes d’une édu-cation, où les interdits sexuels créent des dérives et des désastres, le corps qui se libère peut aider à braver la fatalité, jusqu’à retrouver cette liberté perdue de l’enfance.

Vendredi 1er avril 20hde 8 à 13 € / Navette Paris / durée 1h10

Brunch musicalà partir de 12h

au théâtre

© G

illes

Ron

dot

© C

ie E

l A

jou

ad

60

MON FRÈRE MA PRINCESSE - France

Vendredi 8 avril 19h

scolaires les 7 et 8 avril

tarif unique 6 € / durée 1h10 / goûter ofert

Théâtre

CIE LES VEILLEURS texte Catherine ZambonÉditions L’École des Loisirs, Prix Collidram des collégiens 2013.mise en scène Émilie Le Rouxassistanat mise en scène Fanny Duchetavec Julien Anselmino, Marie Bonnet, Fabienne Courvoisier, Didier Dugast,Colin Melquiond, Najib Oudghiriscénographie Tristan Dubois création musique héo Ceccaldi, Valentin Ceccaldi, Roberto Negrocréation lumière Éric Marynower

EnFamille

8 et +

© A

dri

en P

atr

y

61

Comment reconnaître et accepter l’autre dans sa différence ? Un spectacle sensible

qui pose la question de l’identité.

AUTEURS EN JE(U)Jeudi 7 avril de 17h à 20hSeconde édition pour l’enfance et la jeunesse

Un jour, je voudrais être maman, Nina. C’est ça que je voudrais. Et être une princesse, je voudrais bien... » soule Alyan, un petit garçon de cinq ans, à sa grande

sœur. « C’est nul les princesses » lui répond Nina. Mais ça ne suira ni à le consoler, ni à l’empêcher de porter des robes de fées, ni à éviter la cruauté des autres. Ce petit frère est diférent et le monde entier semble n’y rien comprendre...

En quoi naître ille ou naître garçon nous déter-mine à être ce que nous sommes ? Quelle liberté laissons-nous aux autres d’airmer leur identité ? Comment peut-on se construire dans la relation à l’autre ?Mon frère, ma princesse a la force des spectacles qui posent les grandes questions et qui invitent à ouvrir la discussion.

CATHERINE ZAMBON

Auteure, Catherine Zam-bon s’adresse à un public adulte et un public jeu-nesse. Elle écrit pour ces derniers Mon frère, ma princesse, Dans la maison de l’ogre Monsieur, La Berge haute ou encore Sissi pieds-jaunes.

© A

dri

en P

atr

y

© A

dri

en P

atr

y

© A

dri

en P

atr

y

62

Vendredi 15 avril 20h - « Je suis fait du bruit... »

Samedi 16 avril 19h - « La mécanique... » de 8 à 13 € / durée 1h

Danse / création

JE SUIS FAIT DU BRUIT DES AUTRES + LA MÉCANIQUE DES OMBRES - France

© E

lian B

ach

ini

63

NAÏF PRODUCTIONchorégraphie, mise en scène et interprétation Sylvain Bouillet, Mathieu Desseigne et Lucien Reynèset une vingtaine d’amateurs regard extérieur Samuël Lefeuvre création sonore homas Barlatierregard extérieur Sara Vanderieck

Les trois danseurs-acrobates du collectif NaïF Production mêlent les énergies de la danse hip hop et la poésie du cirque contemporain. Avec Je suis fait du bruit

des autres et La mécanique des ombres, ils interrogent le croisement des langages

et la mixité des identités.

u’est ce qui fait identité quand nous occultons le visage ? Je suis fait du bruit des autres questionne la no-tion de communauté et du « vivre ensemble ». Sur scène, les trois dan-seurs-chorégraphes s’entourent d’un

groupe d’amateurs, tous habitant Vitry, qui auront suivi et participé à la création. En résulte une œuvre collective où l’on entrevoit, derrière l’ano-nymat d’une foule masquée et sans signes distinc-tifs, les singularités de chacun.

Convaincus de la force que dégage la igure masquée et du trouble qu’elle provoque, les trois artistes poursuivent leur recherche dans La méca-nique des ombres. Une histoire d’hommes qui se cherchent et tentent de trouver leur image dans l’autre, en dressant l’histoire d’une petite huma-nité qui balbutie, qui sonde les frontières de son existence.

NAÏF PRODUCTION

C’est une fabrique artistique au sein de laquelle la scène est considérée comme un espace d’aventures collectives. Un lieu de rencontre et d’échanges entre indivi-dus, cultivant les diférences et favorisant le mouvement des corps et des pensées. Sylvain Bouillet, Lucien Reynes, Mathieu Desseigne (interprète dans Tyrans, de Karine Pontiès, que nous avions reçu en 2012), sont trois acrobates-danseurs. À l’adolescence, ils s’essayent au cirque ensemble, persistent, et se retrouvent en 2014 pour la création chorégraphique Je suis fait du bruit des autres. Dans la continuité de ce projet qu’ils ont cosigné, Sylvain, Mathieu et Lucien travaillent en 2015 sur l’écriture du trio La mécanique des ombres.

Appel à participants

voir page 5

© E

lian B

ach

ini

© E

lian B

ach

ini

64

Mardi 3 mai 19h - Mercredi 4 mai 12hde 8 à 13 € / navette AR Châtelet mardi / durée 1h

Danse - création

LE MOULIN DES TENTATIONS - France

« Piquant à vif les joyeux fantasmes des uns, déterrant les peurs des autres, Maxence Rey, soyons-en sûrs, nous entraîne dans son carnaval rabelaisien. Il est de bon ton, par amour de la catharsis, du plaisir visuel et du voyage, de s’y engoufrer ! » Rubicks culture

© M

ari

on B

ati

65

Un tête-à-tête intime avec nos fantasmes, nos tentations, nos désirs les plus sau-grenus, mais aussi avec nos pulsions de

vie les plus libératoires.

CIE BETULA LENTAcconception, chorégraphie Maxence Reycréé et interprété par Yoann Hourcade, homas Laroppe, Maxence Rey, Leïla Gaudincréation lumière Cyril Leclerccréation sonore Bertrand Larrieucostumes Sophie Hampe assistante artistique Leslie Mannès

e Moulin des Tentations explore la tension et le dialogue entre la contrainte et le débordement, ce qui nous contient en tant qu’être humain et ce qui nous déborde.

Les corps grotesques, populaires, entre animalité et convenance sociale, les bouffonneries, le dé-sordre, le grouillement, les farandoles endiablées, le déséquilibre insufflent dans cette pièce une exu-bérance vitale, une universalité du plaisir et une joie du rythme, libérant les corps, nous rendant d’autant plus vivants.

Maxence Rey se relie à cinq artistes danseurs- comédiens qui composent une galerie de person-nages aux corps bruts, à travers lesquels danse, souffle, voix, sonorités entêtantes se déploient.

Après Curiosities la saison passée, qui s’appuyait sur les tableaux de Jérôme Bosch, Maxence Rey pose son regard sur les différentes représentations des Tentations de Saint-Antoine dans l’art.

MAXENCE REY« Cette pièce me permet encore et encore de montrer le beau et la poésie des corps à travers les eforts, les sursauts disgracieux, les labeurs gri-maçants, les peines, les accidents, les laideurs. Elle me permet aussi de continuer de montrer la bestialité, la monstruosité inhérente aux êtres humains, de même que de dévoiler les failles et fragilités des êtres. »

© M

ari

on B

ati

© F

ab

ien A

gn

esi

na

66

Dimanche 15 mai 15h de 8 à 24 € / durée 1h15

Musique symphonique

VERTIGES (INVITATION À LA VALSE)France / Allemagne / Russie / Finlande / Pologne

ORCHESTRE NATIONAL D’ILE-DE-FRANCEdirection Ainars Rubikisviolon Alexandra SoummVon Weber / Berlioz Invitation à la valseTchaïkovski Concerto pour violon, Deuxième mouvementChostakovitch La Danse des poupéesTchaïkovski Le Lac des cygnes, Deuxième solo, Valse sentimentaleSibelius Valse tristeChopin / Igor Stravinski Nocturne en la bémol majeur op. 32, Valse brillante en mi bémol majeur op. 18Khatchaturian Mascarade, Valse

© T

ed P

aczu

la

67

De Chopin à Khatchaturian : une histoire de la valse.

L’Ondif compte parmi les formations nationales les plus dynamiques et igure au top 10 des orchestres les plus engagés au monde du fameux mensuel Gramophone. Composé de quatre-vingt-quinze musiciens permanents, l’Orchestre donne chaque saison une centaine de concerts, dans une grande variété de programmes sur trois siècles de musique, du grand sympho-nique à la musique contemporaine, du baroque aux diverses musiques de notre temps.

’est à la fin du XVIIIe siècle que la valse est née : danse de couple tournant sur elle-même, elle sé-duit vite les cours d’Europe, au détriment du menuet. Goethe dans Les Souffrances du jeune

Werther (1774) consacre son succès, avec une description magnifique de la première scène de valse dans laquelle l’ivresse des sentiments et la danse ne font qu’un. Weber, Chopin, Tchaïkovski, Sibelius, Chostakovitch, Strauss, les grands musiciens se sont vite emparés de cette danse de salon. Tous

ont perçu sa capacité entraînante à pouvoir don-ner un mouvement irrésistible à leur musique, même quand elle n’était plus dansée. Jusqu’à celle, incroyable, de Ravel (1920) qui, à force de virevolter, sombre dans un soubresaut final mar-quant sa déchéance. La valse incarne les années folles : la page se tourne vers la modernité.

Brunch musicalà partir de 12h

au théâtre

68

PICCOLI SENTIMENTI - Belgique / Italie

Mercredi 11 mai 15h

scolaires du 9 au 13 mai

tarif unique 6 € / durée 45 mn / goûter ofert

Théâtre d’objets et marionnettes

TOF THÉÂTRE /TEATRO DELLE BRICIOLEécriture, marionnette et mise en scène Alain Moreau accompagnement artistique Antonio Catalanoscénographie Alain Moreau à partir d’une proposition d’Antonio Catalano création univers sonore, instruments, composition des musiques Max Vandervorstcréation éclairages Emiliano Curà et Dimitri Joukovskyjeu Sandrine Hooge, Céline Robaszynski, Alain Moreau (en alternance)régie Bao Khanh Ngouansavanh ou Alain Moreau assistante scénographie Céline Robaszynski costumes Patrizia Caggiati

➺ « La rencontre entre Alain Moreau, marionnettiste belge exubérant et ironique, et Antonio

Catalano, créateur italien d’univers proches de l’arte povera, a produit un spectacle dont on se

demande bien à qui il pourrait ne pas plaire. (...) Si la sobriété de moyens et l’apparente légèreté

du propos ouvrent grandes les portes de l’imagination des spectateurs, elles mettent aussi en

valeur le formidable travail de manipulation, de jeu, et d’accompagnement musical. » Le Piccolo

EnFamille

3 et +

© M

elis

a S

tein

69

n s’installe au bord d’un pla-teau recouvert de terre et parsemé de fragiles construc-tions de bois, brindilles et

coquillages, balayé par le soule du vent. Surgit un petit être étrange, minuscule vermisseau à tête de clown, grand comme la main. Manipulé à vue, il explore le monde sensible qui l’entoure et se méta-morphose au il de ce qu’il voit, touche, entend et ressent : de la curiosité à la peur, de l’étonnement à la joie, du désir à la colère... une foule de « petits senti-ments » qui le font grandir.

ALAIN MOREAU

Né en 1987 à son initiative pour la création du Tour du bloc. Treize pays seront visités avec ce premier spec-tacle, d’abord imaginé pour les adultes puis présenté à tous les publics. Toujours au centre des créations, les

marionnettes peuvent varier de 5 centimètres à 5 mètres de hauteur. Loufoques et sensibles, les spectacles s’adressent parfois aux adultes, parfois aux enfants, souvent aux deux réunis.

Les belges du Tof Théâtre et les italiens du Teatro delle Briciole entremêlent avec bonheur leurs talents de plasticiens, ma-rionnettistes et musiciens pour concocter

cet hymne à l’émerveillement et à l’éveil des sens.

© M

elis

a S

tein

© M

elis

a S

tein

© M

elis

a S

tein

70

APRÈS GRAND C’EST COMMENT ? - France

Mercredi 18 mai 15h - Samedi 21 mai 17h

scolaires les 19 et 20 mai

tarif unique 6 € / durée 50 mn / goûter ofert

Théâtre et jonglage

CIE MANIEtexte Claudine Galea (publié en 2013 aux éditions Espaces 34)mise en scène Marion Chobertcréation musicale Stéphane Scottcréation lumières hibault Garnier création costumes Laurence Rossignol décor et construction Christophe Boissonrégie générale Aurélien Chevalier

EnFamille

6 et +

© D

R

CLAUDINE GALEA

Claudine Galea a publié une douzaine de textes pour le théâtre, quatre ro-mans, un récit de voyage et une dizaine de livres pour enfants et adolescents  : Après grand c’est comment ?, La Nuit MêmePasPeur, L’Heure blanche et Toutes leurs robes noires. Elle reçoit en 2014 le prix Collidram pour Au bois.©

DR

71

Un manifeste poétique pour le droit de rêver et de prendre son temps, porté par le regard d’un enfant, au croisement du

théâtre et du cirque.

itus est un petit garçon qui se tait. Il passe son temps à rêver, voit et entend des choses que les adultes, trop pressés, trop occupés, n’ar-rivent plus à percevoir.

Sur scène, un duo composé d’un jongleur et d’un comédien exprime la vérité de cet enfant « pa-pillon » qui résiste au monde des adultes et à leur rythme efréné, qui réinvente les mots et parle aux objets. Le silence et la lenteur du petit gar-çon agissent comme une véritable onde de choc, capable (parfois) d’ébranler les grands dans leurs habitudes et leurs certitudes.

Après grand c’est comment ? ouvre l’imaginaire et nous fait mordre la vie avec les dents de ceux qui ne sont pas encore devenus grands, car après grand…

- Titus je n’ai pas le temps. Je dois préparer le souper ranger la mai-son régler les comptes regarder mes mails jouer du piano me doucher téléphoner lancer une machine taper un machin regarder un ilm

faire ma méditation te donner un bain. Bois ton cho-colat sinon tu seras encore là à l’heure du souper Pourquoi tu souris Titus Mon Chéri ? »

Atelier parents-enfants

samedi 21maià l’issue de la représentation

© D

R

© D

R

72

ELLE EST OÙ LA LUNE ?France

Mercredi 25 mai 15h - Samedi 28 mai 11h

scolaires du 25 au 27 mai

tarif unique 6 € / durée 35 mn / goûter ofert

Ciné-concert

« Paul Claudel a écrit Cent phrases pour éventails où sa poésie s’exprime sous forme d’haïkus, petits poèmes visant à dire l’évanescence des choses. Il ressort un recueil pur, empreint d’une simplicité presque enfantine. Ainsi vient l’idée de mettre les haïkus de Claudel en musique et en sons, de faire résonner sa poésie avec le piano, le vent, le chant et les oiseaux. Puis vient l’image. Les personnages de ces poèmes prennent formes et couleurs dans leur expression la plus simple : une lune sereine, la rose coquette, le lapin qui guide, le rêve d’Aka. » Leïla Mendez et Sophie Laloy

EnFamille

2 et +

© D

R

73

CIE MON GRAND L’OMBRE écriture, réalisation, composition Leïla Mendez et Sophie Laloyrégie générale et son Loïc Le Rouxmise en lumières Bruno Brinasregard extérieur Rama Grinbergtextes des chansons extraits de :Cent Phrases pour Éventails de Paul Claudel

L’histoire d’une petite ille qui rêve d’aller sur la lune, mise en images et en musique. Un moment de douceur pour

les plus petits.

’est l’heure d’aller dormir. Une grosse lune nacrée brille au dehors. Dans sa chambre, une petite ille, Aka, joue à faire voler des ombres sur son mur.

Quand sa maman lui donne un cerf-volant ma-gique, Aka s’envole alors et met cap sur la lune pour un voyage au-dessus de contrées toujours plus colorées.Sur scène, deux musiciennes-chanteuses ac-compagnent son périple sur grand écran. Avec humour et poésie, elle mettent en voix et en mu-sique l’histoire extraordinaire d’Aka.

➺ « Formes graphiques simples, matière so-nore épurée, ce ciné-concert est une œuvre col-lective, complète et riche, portée notamment par les deux artistes sur scène. Le temps d’une nuit, l’enfant vit des aventures au clair de la lune, tout en douceur. » Télérama - TT

© D

R©

DR

© D

R

© D

R©

DR

74

Mercredi 1er juin 15h

scolaires du 31 mai au 2 juin

tarif unique 6 € / durée 30 mn / goûter ofert

Danse et vidéo

ZIGZAG - France

CIE ÉTANT DONNÉconception Frédérike Unger et Jérôme Ferroninterprétation Émily Mézières ou Claire Riveramusiques traditionnelles japonaisesvidéo et animation Nicolas Diologentlumières Frank Guérardréalisation décor Etienne davidcostumes Jennifer Lebrun et Frédérike Unger

EnFamille

3 et +

© D

R

© D

R

75

➺ « Beaucoup de malice dans ce spectacle où l’interaction entre la danseuse et les images rendent les diférents tableaux ludiques et lé-gers. Une évidence nous apparaît : le corps parle de façon innée à nos sens de ce mouvement qui nous a fait et qui raconte de l’intérieur. On sai-sit les chapitres variant de tons et permettant aux tout-petits de ne pas perdre l’attention. Le choix des sons et des images, l’originalité de la recherche chorégraphique donnent une belle cohérence à l’ensemble. » héâtrorama.net

arcourir, tracer son chemin, tenir le cap et contourner les obstacles, c’est aussi faire face aux impasses, trébucher, reculer pour mieux sauter.

En écho à un univers d’estampe japonaise, une danseuse évolue dans une nature qui s’invente sous nos yeux. Des roseaux la rejoignent pour une danse du vent, l’éclosion de multiples leurs fait naître une mélodie, le tronc massif d’un arbre prend vie. Le dessin trace un entrelacs de tiges, de feuilles qui sont autant d’obstacles à franchir, pour enin atteindre son but.

Zigzag est une lânerie chorégraphique qui fait appel à toutes les ressources de l’imagination et de la fantaisie pour pouvoir simplement aller de l’avant.

Zigzag explore le corps et tous les moyens de se déplacer, jusqu’aux plus

improbables.

© D

R©

DR

© D

R©

DR

© D

R

76

SONIDOS UNIDOS Musiques engagées et enragées du Mexique et de la Colombie

01#

Ce focus sur les musiques actuelles mexicaines et colombiennes, mêlant rythmes électroniques et musiques traditionnelles, est avant tout comme un état d’esprit : une musique politique et dansante, des inspirations qui viennent de la rue et des quartiers populaires, des plateformes de créativité ali-mentées par des artistes d’horizons et de styles diférents, des espaces de démocratie participative

et d’engagement.

En septembre 2014, la disparition des 43 étudiants de l’école normale d’Ayotzinapa au Mexique a mis in à la loi du silence qui entourait l’impunité, la corruption et les complicités oicielles avec le narcotraic. Un grand mouvement populaire dans lequel ces artistes se sont inscrits a émergé sur

l’ensemble du continent. Le théâtre Jean-Vilar s’en fait l’écho lors de deux soirées inédites en France.

FIESTA LATINA(PROGRAMMATION EN COURS)

Concert assis - deboutEn ouverture du temps fort consacré à l’Amérique latine, venez vibrer aux

sons de groupes mexicains et colombiens pui-sant aux sources des musiques latinos.

Vendredi 10 juin 20hde 8 à 13 € / navette AR Châtelet©

Kari

Mayo

© C

uri

ot

77

COMPASS + PROGRAMMATION EN COURS Concert assis - deboutDJ’s innovants et artistes idèles aux racines mu-sicales du Mexique, Camilo Lara et Toy Selectah produisent un mélange innovant de cumbia, de rap, de dubstep et reggae. Album et projet colla-boratif, Compass a été enregistré dans six studios de cinq pays et a réuni de nombreuses person-nalités dont Boy George, Phil Manzanera (Roxy Music) ou le chanteur-guitariste des Pink Floyd, David Gilmour. Les deux maîtres mexicains du son seront à Vitry, entourés d’autres groupes de la scène alternative latino-américaine, dont la programmation vous sera dévoilée au cours de la saison. Une occasion unique de venir écouter sur scène des groupes rares voire inédits en Europe !

« Nous voulions montrer aux gens que les dance-loors sont partout les mêmes : ces sont des espaces très démocratiques ». Compass

Samedi 11 juin 20hde 8 à 13 € / navette AR Châtelet

➺ «  À l’avenant, l’album  Político  égrène la litanie des maux qui gangrènent le pays, pour mieux les exorciser dans un chaudron d’humour caustique et de beats concassés de cumbia, rock, mambo ou hip-hop ». Les Inrocks

78

ÉVÉNEMENTS MUNICIPAUX ET ASSOCIATIFS

NOS PARTENAIRES

✔ Mercredi 18 novembre Un Notre Monde, semaine de la solidarité Internationale, Conseil départemental du Val-de-Marne

✔ Jeudi 3 décembre Concerteens, concert pédagogique de l’Orchestre National d’Île-de-France, en partenariat avec l’ADIAM 94

✔ Samedi 12 décembre Noël « Handicap on dit Cap »

✔ Samedi 16 janvier Le cabaret de l’Association artistique musicale

✔ Mercredi 17 février Rencontre départementale danse UNSS

✔ Juin Entrez dans la danse et la musique, spectacles de l’Académie municipale de danse et du Conserva-toire de Vitry

✔ 1er juillet Les 20 ans de la Charbonnerie

Ce qui nous réunit : être ensemble pour construire des projets communs qui ac-quièrent ainsi davantage de force, pour va-loriser la richesse de notre action en faveur de la création et renforcer nos liens avec les habitants.

• Le Studio-Théâtre de Vitry (1)Le Studio-héâtre et le héâtre Jean-Vilar sont nés il y a longtemps d’un même rêve de théâtre, d’une même aventure solidement ancrée dans Vitry. Structures de taille, de forme et de fonctionnement très diférents, ils constituent néanmoins, à l’échelle de la ville, un dispositif profondément complé-mentaire voué à la création et au partage. Sur plus de quatre décennies ils ont inscrit dans Vitry, cha-cun à sa façon, une histoire de théâtre curieuse et foisonnante. Conscients de cette complémentarité, nous nous associons aujourd’hui dans l’idée de dé-fendre et accompagner de jeunes équipes de créa-teurs, et de leur permettre d’éprouver leur travail à la sagacité des publics Vitriots. Conirmant l’ambi-tion que la ville de Vitry s’est donnée de placer l’art au cœur des enjeux du présent, les deux théâtres se veulent, ensemble, acteurs de l’aventure contempo-raine. Nathalie Huerta et Daniel Jeanneteau

• La Briqueterie (2)Vitry, territoire de danse. La création chorégra-phique tient une place essentielle dans la ville. Cette saison deux projets seront menés en copro-duction : Je suis fait du bruit des autres, spectacle créé avec des habitants et Le moulin des tentations de Maxence Rey.

• Les équipements culturels municipaux (3)Transversalité, collaborations et cohérence de nos programmations : Spectacles, rencontres et exposi-tion à la Bibliothèque Nelson Mandela, autour du chantier Mensonges. Aux 3 Cinés Robespierre, pro-jections de ilms en écho avec la programmation internationale. Le théâtre Jean-Vilar s’associe aux 10 ans des Écoles Municipales Artistiques avec de nombreux événements artistiques « burlesques ».

79

• L’Assoc Kipic (le Local et le festival Sur les pointes)Le Local, salle de concert associative et alternative et le festival Sur les pointes ont réunis de nombreux habitants de toutes générations autour d’un esprit engagé et festif en proposant une programmation artistique de qualité. Avec la volonté de croiser nos publics et nos regards, trois initiatives seront menées en commun, les concerts au Local du Kris Defoort Trio, du Skeleton Band précédé de L’Art du héâtre, et au théâtre Jean-Vilar un concert en avant-première d’Akli D en hommage à Lounes Matoub.

• Théâtres de la Communauté d’agglomération Seine AmontAu théâtre Antoine Vitez d’Ivry une initiative en dia-logue avec les Transversales, le week-end Méditerra-née du 15 au 17 avril 2016, avec les artistes tunisiens Dorsaf Hamdani qui chante Barbara-Fairouz, et le chorégraphe Rochdi Belgasmi, ainsi que de nom-breuses rencontres.Avec le théâtre des Quartiers d’Ivry, Centre drama-tique national, la coproduction des Femmes savantes.Avec le théâtre Paul Eluard de Choisy, un travail com-mun sur les écritures jeune public, notamment autour de Mon frère ma princesse programmé dans les deux théâtres.

• Jumelage avec le Lycée Adolphe ChériouxLa convention de jumelage signée depuis 2014 ins-taure un partenariat entre le lycée et le théâtre où le spectacle vivant est airmé comme un élément d’ap-prentissage et d’ouverture culturelle.

• Le Centre social Balzac15 ans de compagnonnage entre le centre social Bal-zac et le théâtre ont permis des résidences artistes, des voyages d’habitants au Brésil et en Tunisie, des opéras créés dans leurs murs et une envie toujours aussi forte de construire du lien entre l’artistique et les habitants du quartier.

• Cultures du cœur en Val-de-MarneL’association a pour but d’agir en faveur de l’insertion sociale des personnes les plus démunies, en facilitant leur accès à la culture, aux sports et aux loisirs. Le théâtre Jean-Vilar est membre du Conseil d’adminis-tration depuis 2002 et ofre des invitations sur l’en-semble de la saison.

• Le TarmacLe Tarmac est l’unique théâtre, à Paris, entièrement dédié à la création contemporaine francophone. Son projet entre fortement en résonance avec la démarche multiculturelle et internationale du théâtre Jean-Vilar. Les deux lieux ont décidé de mener des coproductions communes. Cette saison il s’agira de la prochaine création de l’auteur metteur en scène congolais Julien Mabiala Bissila Au nom du père et du ils et de J.M. Weston.

Et tous ceux qui nous accompagnent au il des saisons...

2

3

1

80

Théâtre Jean Vilar

Présidente de la Régie Fatmata Konaté

Directrice Nathalie Huerta

Secrétaire générale Christine Malard

Directeur technique Dominique Éblé

Responsable des relations avec les publics et du réseau jeune public Béatrice Fumet

Responsable de l’administration Claire Meneguzzer

Responsable des actions éducatives et artistiques Catherine Léger

Chargé de communication et d’information Olivier Vandeputte

Chargée du développement des publics Elsa Poissonnet

Assistante administrative, accueil des artistes, billetterie Stéphanie Lépine

Assistante de direction, accueil des publics, billetterie Bettie Lambert

Secrétaire-comptable Anna Heimburger-Réa

Régisseur comptable Patricia Fléveau

Technicien de spectacle Moussa Elmezoued

Régisseurs généraux Renaud Croizat, Philippe Jouy

Régisseur son Alexis Gautier

Régisseur lumière Patrick Bouretz

Régie vidéo/son Jean-Marc Roubault

Électriciens Jean-Philippe Bouretz, Gilles Leneuf

Machinistes Franck Cochard, Gilbert Delanoue, Nourreddine Ouriachi, Benoit Noiret

Habilleuse Clio Verrin

Agents d’accueil Mohamed Debib, Grégory Frontier, Alexandre Gicquel, Valérie Gomez,

Charlotte Lemerle, Nawal Malek, Victorine Nicolas, Selma Tufan

Atelier graphique Pascal Colrat, Mélina Faget

Graphiste Sophie Auvin

Attachée de presse Isabelle Muraour – Zef

Chargé de production Jaques-Philippe Michel

Vidéaste Michael Constant – Pixel Prod

Chef brunches musicaux Muriel Cariou

Les agents de l’Entreprise de nettoyage Léa Evolution

Les agents de sécurité 3C Protection

Bonne continuation à ceux qui poursuivent leur route ailleurs : David Alibar, Charlie Lambert, Esteban Sanchez, Leslie Sozansky

81

L’ÉQUIPESAISON 15/16

82

Flat/grand délit Production Cie Yann Lheureux. Coproduction Festival Montpellier Danse 2014, Le Merlan / Scène nationale à Marseille, CND / Centre national de la danse. Soutien

et accueil en résidence Chorège / Relais culturel Régional du Pays de Falaise. Remerciements Le Gymnase / CDC de Roubaix.

Le faiseur Production Tréteaux de France, Centre dramatique national. Coproduction héâtre Jacques Cœur à Lattes, l’Arc scène nationale du Creusot. Avec le soutien du

Conseil général de l’Eure.

La tsigane de Lord Stanley En partenariat avec la Compagnie Jolie Môme – héâtre la Belle Étoile, Maison de Quartier Plaine, École primaire Saint-Just, Collège Iqbal Masih, Direction de la Culture de la ville de Saint-Denis, Réussite Éducative, La Maison des métallos – Paris, MPAA/Saint-Germain – Paris. Soutien inancier Ville de Saint-Denis, Acsé-

DRJSCS, DRAC Île-de-France, Préfecture de Seine-Saint-Denis, Conseil régional d’Île-de-France, CAF de Seine-Saint-Denis, United Way Tocqueville, Fondation de France, Fondation Abbé Pierre, Fondation les Arts et les Autres, IDEAS.

Récits des événements futurs Production Compagnie héâtre Déplié. Coproduction héâtre de Vanves, Studio-héâtre de Vitry et héâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine, TANDEM DOUAI-AR-

RAS. Coréalisation L’échangeur - Cie Public Chéri. Avec l’aide à la production du Ministère de la Culture et de la Communication – Drac Ile de France. Avec le soutien du Fonds de dotation Porosus. Avec le soutien de Lilas en scène, de la Ville des Lilas, du héâtre du Garde Chasse et du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis dans

le cadre d’une résidence partagée en 2015.

Mensonges Production Le Zéphyr, avec l’aide au compagnonnage avec un auteur de la DRAC Île-de-France, du Centre national du héâtre, de La Chartreuse de Villeneuve-

les-Avignon, de La Mousson d’été, de la Maison Antoine Vitez, du Conseil des Arts du Danemark et de l’Institut catalan Ramon Llull. La compagnie Le Zéphyr est conventionnée par la DRAC île-de-France. Le site d’information Médiapart est partenaire de Mensonges.

J’ai arrêté de croire au futur Coproduction CDC Atelier de Paris-Carolyn Carlson, héâtre Jean Vilar Vitry-sur-Seine, héâtre de la Ville, Paris, CDC La Termitière de Ouagadougou. Avec le

soutien d’Arcadi Ile-de-France, Ville de Paris programme de résidences à la Cité internationale des Arts, Union Européenne programme ACP d’appui aux structures culturelles, Institut Français, PAMOJA.

Le Moulin du Diable Production Compagnie Massala. Coproduction héâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine, Le Prisme - Centre de Développement Artistique à Saint-Quentin-en-Yve-lines, héâtre de Chevilly-Larue. Soutien inancier DRAC Ile-de-France, Conseil départemental du Val-de-Marne, ADAMI, Région Ile-de-France. Avec le soutien

de La Briqueterie - CDC du Val-de-Marne, du CCN de Créteil et du Val-de-Marne, de la Cie de la Gare - Gare au héâtre et de l’Espace Culturel André Malraux du Kremlin-Bicêtre.

Le retour au désert Production La Comédie de Saint-Étienne – Centre dramatique national. Coproduction Célestins - héâtre de Lyon, héâtre de la Ville – Paris, Scène nationale d’Albi,

héâtre National Populaire.

An old monk Production LOD théâtre musical, héâtre Vidy-Lausanne. Avec le soutien des Autorités lamandes. Co-accueil CIRCA - La-Chartreuse - Festival d’Avignon.

Virginia Wolf Avec le soutien de la DRAC Île-de-France. Aide à la production du Conseil Général de Seine-et-Marne, aide à la création et d’Arcadi Île-de-France / parcours

d’accompagnement.

D’autres le gilèrent Production Compagnie Manque Pas d’Airs. Avec le soutien d’Arcadi Île-de-France.

EsperluetteProduction Compagnie Massala.

Cri Production Compagnie Kiaï. Coproduction héâtre de l’Agora, Scène Nationale Evry-Essonne, Le Manège de Reims, Scène Nationale.

La belle au bois dormant Production déléguée La Compagnie. Coproduction La Compagnie. Avec le soutien de L’apostrophe – Scène nationale de Cergy-Pontoise & Val d’Oise et la Maison des

métallos. La Compagnie est subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Ile-de-France et soutenue par la région Ile-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle, et par le département de la Seine-Saint-Denis.

Children of nowhere Production Cie Artara & LOD muziektheater. Coproduction Manège de mons et Fondation Mons 2015 - Capitale européenne de la Culture, héâtre National-

Bruxelles, Maillon Strasbourg, héâtre de Namur, Festival Perspectives - Saarbrücken, TU-Nantes, héâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine. Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International, de Vlaamse Gemeenschap, d’Eubelius et de Riva Audio, de la FITAM. Fabrice Murgia est artiste associé au héâtre National-Bruxelles.

Le cantique des cantiques Production Cie La Baraka. Coproduction Maison de la Danse de Lyon, Le Grand héâtre de Provence d’Aix en Provence, héâtre National de Chaillot, Les Gémeaux

– Scène Nationale de Sceaux, Bonlieu, Scène nationale d’Annecy, Festival Movimentos, Wolfsburg, Allemagne, Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne / Compagnie Käig - direction Mourad Merzouki dans le cadre de l’accueil studio.

Les femmes savantes Production héâtre des Quartiers d’Ivry, Centre Dramatique National du Val-de-Marne. Coproduction héâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine.

MoneyCréation Zoo héâtre. Coproduction héâtre National de Bruxelles, héâtre de Liège, l’Ancre/Eden Charleroi. Soutien E.S.A.C.T - Ecole supérieure d’acteurs du

Conservatoire de Liège, La Chauferie Acte 1, W.B.I. - Wallonie-Bruxelles International, A.W.E.X. - Agence wallonne à l’exportation, Province de Liège et de son ser-vice culture. Zoo héâtre est soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles, service des Arts de la Scène. Françoise Bloch est artiste en compagnie à l’Ancre (Charleroi).

Productions

83

Les cahiers de Rémi Production Collectif Râ, théâtre en chemin. Coproduction héâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine. Partenaires Espace Malraux de Joué-Les-Tours, les Éditions héâ-

trales. Avec le soutien de l’ADAMI, de la Ville de Joué-les-Tours.

CristinaProduction Compagnie Yann Lheureux. Soutien et accueil en résidence Espace Germinal, Scènes de l’Est Valdoisien, Ville de Mauguio Carnon, Agora Montpellier

Danse. Avec la collaboration exceptionnelle du designer et architecte Jorge Ayala pour la conception et la création des costumes.

RéversibleProduction Cie Dans6T Le Parvis /Scène Nationale de Tarbes, IADU / La Villette, Fondation de France, CDC Le Paciique Grenoble, CDC Toulouse – Midi-Pyré-nées, Centre Eurorégional des Cultures Urbaines, Maison Folie Wazemmes / Lille.Avec le soutien du Ministère de la Culture/ Drac Midi-Pyrénées, Région Midi-Py-rénées, Ville de Tarbes, Conseil général des Hautes-Pyrénées. Accueil en résidence Espace Darja Casablanca, Maroc L’Agora de la danse, Montpellier Danse Le SOC,

Saint-Clar.

Mon frère, ma princesse Coproduction Espace 600, scène Rhône-Alpes [Grenoble], Le Train-héâtre, scène Rhône-Alpes [Portes-lès-Valence]. Avec le soutien du Centre Culturel de la

Ricamarie, scène Rhône-Alpes, du héâtre de Vénissieux, scène Rhône-Alpes. Remerciements Ateliers de construction de décors et de confection de costumes de la Ville de Grenoble, Samantha Landreau. Avec l’aide d’Ellen Wille. Les veilleurs [compagnie théâtrale] est conventionnée par la Ville de Grenoble, soutenue par la Drac Rhône-Alpes, Région Rhône-Alpes, Département de l’Isère, Ville de Grenoble, Fonds SACD héâtre, Spedidam, Adami, associée à l’Espace 600, scène Rhône-Alpes.

Je suis fait du bruit des autres Production Collectif 2 Temps 3 Mouvements. Coproduction Of Space e.V Sarrebrück, CDC les Hivernales Avignon, Relais culturel régional de Flers. Avec le soutien de KLAP, maison pour la danse Marseille et de l’Agora, cité internationale de la danse Montpellier. Le collectif bénéicie du soutien de la DRAC PACA au titre de l’aide

à la compagnie, de la région PACA et du département de Vaucluse.

La mécanique des ombres Production NaïF Production. Coproduction Institut Français du Maroc, héâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine, CDC La Briqueterie, Espace Périphérique – La

Villette. Avec le soutien de la DRAC PACA, de la région PACA et du Conseil départemental du Val-de-Marne.

Le Moulin des Tentations Production association Betula Lenta. Coproduction avec l’aide d’Arcadi Île-de-France/Dispositif d’accompagnements, CDC Atelier de Paris-Carolyn Carlson, La Briqueterie – CDC du Val-de-Marne, Le Paciique – CDC Grenoble, Tpe de Bezons - dans le cadre de la permanence artistique de la région Ile-de-France – scène conventionnée, CCN de Grenoble dans le cadre de l’accueil studio, héâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine, Micadanses. Soutien Les Eclats – pôle régional dédié à la

danse contemporaine en Poitou-Charentes, dans le cadre d’une résidence soutenue par le Conseil Régional de Poitou-Charentes, Conseil départemental du Val-de-Marne.

Piccoli Sentimenti Production Tof héâtre et Teatro delle Briciole. Coproduction Festival À pas contés (Dijon), Le Granit - Scène Nationale de Belfort, L’Arche - Scène Nationale du Pays

de Montbéliard, L’Yonne en Scène.

Après grand c’est comment ? : Spectacle créé avec le soutien de la DRAC Bourgogne, le Conseil Régional de Bourgogne, la ville de Dijon, La Minoterie pôle de création jeune public, le théâtre de

Beaune, le théâtre l’Ecla à Saint-Vallier, le héâtre Gaston Bernard à Châtillon-sur-Seine et l’Artdam.

Elle est où la lune ? Avec le soutien du héâtre Paris-Villette, la Friche de Viry-Chatillon, le Colombier à Bagnolet, le Festival Momix 2015 à Kingersheim.

Zigzag Coproduction Très Tôt héâtre / Quimper, la Ville du Havre, le Rayon Vert/Scène conventionnée de St Valéry-en-Caux, La Cie Commédiamuse / Petit-Couronne.

La Cie est conventionnée par la DRAC Haute-Normandie, la Région Haute-Normandie et la Ville de Rouen. Elle est subventionnée par le Département de la Seine-Maritime et reçoit l’aide de l’ODIA Normandie.

Mon saumon a de la chance Partenaires héâtre Dunois, Cité de la musique à Paris, héâtre Athénor de Saint-Nazaire, héâtre Joliette Minoterie à Marseille et Château de Monthelon en Bour-

gogne. La cie voQue est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication et soutenue par la Sacem.

Le héâtre Jean-Vilar - théâtre de la ville de Vitry-sur-Seine - est conventionné par le Conseil départemental du Val-de-Marne et par le Conseil régional d’Ile-de-France au titre de la

permanence artistique. Depuis octobre 2012, il bénéicie d’une aide au projet du Conseil régional au titre du « Rayonnement International ».

84

EN FAMILLE, AVEC L’ÉCOLE,LE CENTRE DE LOISIRS OU DE QUARTIERCette saison, douze spectacles sont proposés aux petits et aux grands. héâtre, danse, musique, il y en a pour tous les âges et tous les goûts. Spectacles, mais aussi parcours de spectateurs, rencontres avec les artistes, ateliers parents- enfants ou visites guidées, nous vous accueillons en famille, avec l’école, le centre de loisirs, avec votre association… pour en savoir plus, rensei-gnez-vous auprès de l’équipe des Relations avec les publics au 01 55 53 10 70.

Elle est où la lune ?

Piccoli Sentimenti Zigzag

Mon saumon a de la chance

Virginia Wolf

La tsigane de Lord Stanley La belle au bois dormant Après grand c’est comment ?

Mon frère, ma princesse Cri + Esperluette

Les cahiers de Rémi

Sur ces spectacles, tarif unique pour toute la famille : 6 € par billet.

2 ans

et +

3 ans

et +

4 ans

et +

5 ans

et +

6 ans

et +

8 ans

et +

12 ans

et +

Ouverture

le 1er septembredes réservations scolaires

Pour en savoir plus ou réserver, rendez-vous sur theatrejeanvilar.com où vous pourrez télécharger la iche de réservation (une par classe) à compléter et envoyer à

contact@theatrejeanvilar.com

Représentations scolairesChaque saison, le théâtre accueille des centaines d’élèves des écoles, des collèges, des lycées. Envi-ron 4000 jeunes spectateurs vitriots, de la petite à la grande section de maternelle, assistent tous à un spectacle dans le cadre d’une représentation scolaire oferte.

85

ABONNEZ-VOUSThéâtre Jean Vilar

saison 15/16

MmeM. NOM :

ANNÉE DE NAISSANCE :

PRÉNOM :

ADRESSE :

CP VILLE :

TÉL : E-MAIL :

Un bulletin par personne à remplir et retourner ou déposer au théâtre, accompagné des justiicatifs de réduction et du règlement (chèque à l’ordre de Régie du héâtre Jean-Vilar, CB ou espèces). Le bulletin est

téléchargeable sur theatrejeanvilar.com

© C

arm

e A

risa

86

LA TSIGANE DE LORD STANLEY Dim. 4 octobre

RÉCITS DES ÉVÈNEMENTS FUTURS [AU STUDIO-THÉÂTRE]

Ven. 9 octobre Sam. 10 octobre Dim. 11 octobre Lun.12 octobre

J’AI ARRÊTÉ DE CROIRE AU FUTUR Sam. 10 octobre Dim. 11 octobre

LE MOULIN DU DIABLE Ven. 6 novembre Sam. 7 novembre

LE RETOUR AU DÉSERT Ven. 13 novembre

AN OLD MONK Dim. 22 novembre

VIRGINIA WOLF Mer. 25 novembre Sam. 28 novembre

D’AUTRES LE GIFLÈRENT Dim. 6 décembre

L’ART DU THÉÂTRE [AU STUDIO-THÉÂTRE] Sam.12 décembre Dim. 13 décembre

ESPERLUETTE + CRI Dim. 13 décembre

LA BELLE AU BOIS DORMANT Mer. 16 décembre Ven. 18 décembre

CHILDREN OF NOWHERE Ven. 12 février Sam. 13 février

MONEY ! Sam. 12 mars Dim. 13 mars

LES CAHIERS DE RÉMI Dim. 20 mars

1000 PEAUX + BLANC CASSÉ + CRISTINA

Jeu.24 mars

RÉVERSIBLE Ven. 1er avril

LE POÈTE COMME BOXEUR Dim. 3 avril

MON FRÈRE, MA PRINCESSE Ven. 8 avril

JE SUIS FAIT DU BRUIT DES AUTRES Ven. 15 avril

LA MÉCANIQUE DES OMBRES Sam. 16 avril

LE MOULIN DES TENTATIONS Mar. 3 mai Mer. 4 mai

PICCOLI SENTIMENTI Mer. 11 mai

APRÈS GRAND C’EST COMMENT ? Mer. 18 mai Sam.21 mai

ELLE EST OÙ LA LUNE ? Mer. 25 mai Sam. 28 mai

ZIG ZAG Mer. 1er juin

SONIDOS UNIDOS Ven. 10 juin Sam. 11 juin

SP

EC

TAC

LE

S B

LE FAISEUR Dim. 27 septembre

FESTIVAL DE MARNE Ven. 2 octobre

DIEGO EL CIGALA Ven. 16 octobre

FESTIVAL SONS D’HIVER Sam. 30 janvier

YAEL NAIM Ven. 5 février

LE CANTIQUE DES CANTIQUES Ven. 19 février

LES FEMMES SAVANTES Lun.7 mars Mar. 8 mars

SOUAD MASSI + AKLI D Mer. 30 mars

VERTIGES - ONDIF Dim. 15 mai

SP

EC

TAC

LE

S A

ABONNEMENT TARIF PLEIN > .......… x 15 € = ......…

ABONNEMENT TARIF RÉDUIT > ......… x 12 € = ......…

FESTIVAL DE MARNE / SONS D’HIVER > ......… x 12 € = ......…

CARTE LIBERTÉ > ......… x X 15 € = ......…

BILLETS -12 ANS > ......… x 8 € = ......…

D’ABONNEMENTBULLETIN

TOTAL A + B ( POUR LA CARTE LIBERTÉ AJOUTER 20 € ) ................ €

SPECTACLES A

EnFamille

EnFamille

EnFamille

EnFamille

EnFamille

EnFamille

• Choisissez 4 spectacles (ou plus) dont au moins 2 spectacles B. • Entourez la date choisie.

SPECTACLES B

EnFamille

EnFamille

EnFamille

EnFamille

ABONNEMENT TARIF PLEIN > ......… x 8 € = ......…

ABONNEMENT TARIF RÉDUIT > ......… x 6 € = ......…

EN FAMILLE > ......…x 6 € = ......…

RÉCITS DES ÉVÉNEMENTS / L’ART DU THÉÂTRE > ......… x 5 € = ......…

CARTE LIBERTÉ > ......… x 8 € = ......…

BILLETS -12 ANS > ......… x 6 € = ......…

87

✔ Réservations au 01 55 53 10 60Du mardi au vendredi de 13h à 18h30Le samedi (hors vacances scolaires) de 14h à 18h30

Quand ? À partir du 16 juin pour l’ensemble des spec-tacles de la saison

Comment ?• en ligne sur le site www.theatrejeanvilar.com (paiement sécurisé)• par téléphone (règlement par CB)• sur place aux horaires de réservations et le soir du spectacle

✔ Abonnement ou Carte Liberté,

choisissez votre formule :• Vous souhaitez voir au moins 4 spectacles

sur la saison, dont au moins 2 spectacles B, l’abonnement est fait pour vous. Vous souhaitez plus de souplesse dans le choix de vos spectacles, optez pour la Carte Liberté à 20 €. Valable toute la saison, elle vous permet de bénéicier de deux places tarif réduit par spectacle.

Et quelle que soit la formule choisie, vous bé-néiciez de tarifs réduits dans les théâtres Paul-Eluard de Choisy, Antoine-Vitez d’Ivry et au héâtre des Quartiers d’Ivry, sur présentation de votre carte d’abonnement.

Nouveauté 2015/16 Deux nouveaux tarifs pour permettre la sortie au théâtre en famille ou en tribu ! Tarif unique à 8 € sur toute la saison (hors festivals) pour les 12-25 ans et tarif unique à 6 € sur les 12 spec-tacles à voir «en famille».

Abonnement

(prix par spectacle)Carte liberté

(20 €)

Tarif plein Tarif réduit Tarif

Spectacles A > 15 € 12 € 15 €

Spectacles B > 8 € 6 € 8 €

✔ Tarif réduit (sur présentation d’un justiicatif) Demandeurs d’emploi, intermittents, retraités, familles nombreuses, personnes en situation de handicap et son accompagnateur, groupes de 10 personnes, adhérent Carte Liberté et son accompagnateur.

BILLETTERIE

Hors abonnement

Tarif plein Tarif réduit Tarif unique

12-25 ans -12 ans

Spectacles A > 24 € 15 € 8 €(hors festivals)

8 €

Spectacles B > 13 € 8 € 6 €

Spectacles

En famille

Tarif unique

6 €

EnFamille

Billets solidaires en partenariat avec Cultures du Cœur 94

88

VENIR AU THÉÂTRE

✔ Navettes gratuites aller-retour depuis Paris certains soirs de spectacle• Rendez-vous Place du Châtelet, devant le café Le Sarah Bernhardt, à l'angle de l’avenue Victoria.• Réservation indispensable au 01 55 53 10 60.

✔ En voiture depuis Paris

Prendre la RD5 à partir de la Porte de Choisy (sorties Bd Périphérique Porte d’Ivry ou d’Italie).Après la place de la Libération (statue Dubufet), tout droit jusqu’à l’Hôtel de Ville. Le héâtre est juste en face. Parking gratuit sous l’Hôtel de Ville les soirs de spectacle.

✔ En transports• RER C Vitry-sur-Seine + bus n°180 arrêt Hôtel de Ville–Roger Derry• M° ligne 7 Porte de Choisy + bus n°183 arrêt Hôtel de Ville• M° ligne 7 Villejuif-Louis Aragon + bus n°180 arrêt Hôtel de Ville• M° ligne 8 Liberté + bus n°180 arrêt Hôtel de Ville–Roger Derry

> P

lan

d’A

ccès

© C

arm

e A

risa

1 place Jean-Vilar

94400 Vitry-sur-Seine

>

MAKING OFAFFICHE 15/16 Atelier Pascal Colrat

saison 2015 / 2016www.theatrejeanvilar.com / T. 01 55 53 10 60

1 place Jean-Vilar 94400 Vitry-sur-Seine

Pho

to e

t ins

tall

atio

n PA

SCA

L C

OLR

AT,

desi

gn g

raph

ique

MÉ

LIN

A F

AG

ET