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La dynamique économique des territoires Bernard GUESNIER L’image de « Paris et le désert français », proposée en 1947 par Jean-François Gravier pour décrire un espace national largement dédié à l’économie agricole, est bien dépassée. Aujourd’hui, nous sommes en présence d’une constellation d’agglomérations et de pôles très hiérarchisés, situés sur les grands fleuves et les franges littorales. L’industrialisation et les innovations, les changements de mode de vie, les nouveaux besoins et enfin la mondialisation ont entraîné un redéploiement des activités de production de biens et services. Les structures sectorielles et spatiales du système productif ont changé la localisation des emplois et des populations. Il en résulte des modifications profondes dans l’organisation territoriale, imputables autant aux choix résidentiels des ménages qu’aux choix de localisation des créations d’entreprises de moins en moins dépendantes des sources d’énergie et de matières premières. Avant d’émettre quelques hypothèses pour l’horizon 2030, il faut repérer d’une part les trajectoires parcourues par les différentes parties de l’espace français, d’autre part les processus de spécialisation- concentration des activités pour tenter d’appréhender l’inertie des forces en présence comme les opportunités de nouvelles attractivités territoriales. « LA FRANCE INVERSE » René Uhrich, en publiant La France Inverse, a sans doute fourni l’expression la plus judicieuse pour traduire la recomposition d’un territoire où tout opposait la France du Nord et de l’Est industrielle, urbaine et riche, à celle du Sud et de l’Ouest agricole, rurale et moins riche. La reconstruction dans la période d’après-guerre, encadrée par une planification originale, a impulsé un développement des activités industrielles qui a fait la fortune des régions dotées de ressources en énergie et en minerai. Ainsi, les régions du Nord et de l’Est ont bénéficié d’une forte croissance économique qui, par la fabrication en série de produits standards, a pu satisfaire les besoins d’une population avide de rattrapage. Cette évolution favorable s’est prolongée jusqu’au cours de la décennie 1970. Puis la fin des Trente Glorieuses a entraîné un retournement de trajectoires au profit des régions de l’Ouest et du Sud. L’afflux de population dans le Sud a alors favorisé la création d’activités, tandis que la politique de décentralisation industrielle pour l’aménagement du territoire a permis le lancement de l’industrialisation de l’Ouest. Le passage de l’industrie lourde à une industrie plus légère a facilité ce redéploiement ; ceci grâce à la disponibilité de terrains peu coûteux, et grâce à la diminution de l’emploi agricole qui a permis de recruter une main-d’œuvre docile et peu exigeante sur le niveau des salaires. Pour illustrer ce grand changement de la « France Inverse », sont situées dans les graphiques 2 et 3 les régions en fonction des trajectoires suivies (en matière d’emploi) de 1954 à 1962 et de 1982 à 1990. Tout d’abord, deux grands groupes sont séparés selon leur évolution inférieure à la moyenne française (G1, G2, G3), ou supérieure (G4, G5, G6). Ensuite on distingue ce qui est imputable soit à la composition sectorielle de l’économie des régions (composante structurelle), soit à des caractéristiques régionales propres (composante résiduelle) 1 . Si la composition de l’économie de la région en secteurs est favorable en secteurs dynamiques, la région évolue mieux que la moyenne nationale : G4, si c’est l’inverse, elle est en G2. Par contre, une composition sectorielle défavorable peut être compensée par une dynamique régionale endogène suffisamment forte pour dépasser la moyenne nationale G5 ou non, ce qui classe la région dans le groupe G3. Les régions classées en G6 bénéficient des deux composantes positives tandis que celles en G1 cumulent les effets des deux composantes négatives. Deux tableaux complètent l’illustration des graphiques et synthétisent les changements de trajectoire réalisés par les régions entre les deux périodes. On observe ainsi que si plusieurs régions restent de 1982 à 1990 sur la même trajectoire que celle de 1954-1962, les changements dessinent bien un retournement en faveur des régions du sud et de l’ouest. 1 La composante structurelle résulte de l’écart entre l’évolution nationale et l’évolution que la région aurait obtenu si les secteurs d’activité avaient suivi l’évolution des secteurs nationaux. La composante résiduelle mesure l’écart entre cette évolution homothétique et l’évolution régionale effectivement constatée. Futuribles / Etude rétrospective et prospective des évolutions de la société française (1950-2030) 16.

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La dynamique économique des territoires Bernard GUESNIER

L’image de « Paris et le désert français », proposée en 1947 par Jean-François Gravier pour décrire un espace national largement dédié à l’économie agricole, est bien dépassée. Aujourd’hui, nous sommes en présence d’une constellation d’agglomérations et de pôles très hiérarchisés, situés sur les grands fleuves et les franges littorales. L’industrialisation et les innovations, les changements de mode de vie, les nouveaux besoins et enfin la mondialisation ont entraîné un redéploiement des activités de production de biens et services. Les structures sectorielles et spatiales du système productif ont changé la localisation des emplois et des populations. Il en résulte des modifications profondes dans l’organisation territoriale, imputables autant aux choix résidentiels des ménages qu’aux choix de localisation des créations d’entreprises de moins en moins dépendantes des sources d’énergie et de matières premières. Avant d’émettre quelques hypothèses pour l’horizon 2030, il faut repérer d’une part les trajectoires parcourues par les différentes parties de l’espace français, d’autre part les processus de spécialisation-concentration des activités pour tenter d’appréhender l’inertie des forces en présence comme les opportunités de nouvelles attractivités territoriales.

« LA FRANCE INVERSE »

René Uhrich, en publiant La France Inverse, a sans doute fourni l’expression la plus judicieuse pour traduire la recomposition d’un territoire où tout opposait la France du Nord et de l’Est industrielle, urbaine et riche, à celle du Sud et de l’Ouest agricole, rurale et moins riche. La reconstruction dans la période d’après-guerre, encadrée par une planification originale, a impulsé un développement des activités industrielles qui a fait la fortune des régions dotées de ressources en énergie et en minerai. Ainsi, les régions du Nord et de l’Est ont bénéficié d’une forte croissance économique qui, par la fabrication en série de produits standards, a pu satisfaire les besoins d’une population avide de rattrapage. Cette évolution favorable s’est prolongée jusqu’au cours de la décennie 1970.

Puis la fin des Trente Glorieuses a entraîné un retournement de trajectoires au profit des régions de l’Ouest et du Sud. L’afflux de population dans le Sud a alors favorisé la création d’activités, tandis que la politique de décentralisation industrielle pour l’aménagement du territoire a permis le lancement de l’industrialisation de l’Ouest. Le passage de l’industrie lourde à une industrie plus légère a facilité ce redéploiement ; ceci grâce à la disponibilité de terrains peu coûteux, et grâce à la diminution de l’emploi agricole qui a permis de recruter une main-d’œuvre docile et peu exigeante sur le niveau des salaires.

Pour illustrer ce grand changement de la « France Inverse », sont situées dans les graphiques 2 et 3 les régions en fonction des trajectoires suivies (en matière d’emploi) de 1954 à 1962 et de 1982 à 1990. Tout d’abord, deux grands groupes sont séparés selon leur évolution inférieure à la moyenne française (G1, G2, G3), ou supérieure (G4, G5, G6). Ensuite on distingue ce qui est imputable soit à la composition sectorielle de l’économie des régions (composante structurelle), soit à des caractéristiques régionales propres (composante résiduelle)1. Si la composition de l’économie de la région en secteurs est favorable en secteurs dynamiques, la région évolue mieux que la moyenne nationale : G4, si c’est l’inverse, elle est en G2. Par contre, une composition sectorielle défavorable peut être compensée par une dynamique régionale endogène suffisamment forte pour dépasser la moyenne nationale G5 ou non, ce qui classe la région dans le groupe G3. Les régions classées en G6 bénéficient des deux composantes positives tandis que celles en G1 cumulent les effets des deux composantes négatives. Deux tableaux complètent l’illustration des graphiques et synthétisent les changements de trajectoire réalisés par les régions entre les deux périodes.

On observe ainsi que si plusieurs régions restent de 1982 à 1990 sur la même trajectoire que celle de 1954-1962, les changements dessinent bien un retournement en faveur des régions du sud et de l’ouest.

1 La composante structurelle résulte de l’écart entre l’évolution nationale et l’évolution que la région aurait obtenu si les secteurs d’activité avaient suivi l’évolution des secteurs nationaux. La composante résiduelle mesure l’écart entre cette évolution homothétique et l’évolution régionale effectivement constatée.

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Le redéploiement des activités économiques dans l’espace français a été favorisé par la diversification de la production de biens et services qui se manifeste par une montée en puissance des petites et moyennes entreprises (PME) dont la flexibilité permet de petites séries, et aussi par la croissance du secteur tertiaire. Si l’évolution 1954-1962 des actifs de l’industrie était de + 4,9 %, et du tertiaire de + 11,2 %, elle est pour la période 1987-1999 de – 20 % pour les salariés de l’industrie mais de + 30 % pour les salariés du tertiaire. Toutefois, si les emplois créés dans le tertiaire compensent largement les emplois supprimés dans l’industrie, leur localisation obéit à une autre logique d’organisation territoriale.

Les critères de choix de localisation ayant évolué, des opportunités de développement s’offrent à des territoires dont l’attractivité est renouvelée du fait que la transition vers le troisième millénaire est placée sous le signe d’une tertiarisation de l’économie fondée sur l’immatériel, l’échange d’informations et l’externalisation de certaines fonctions par les entreprises.

L’ECONOMIE D’ARCHIPEL — UN DESERT PARSEME D’OASIS

La spécialisation croissante des agglomérations et des pôles dans les activités tertiaires s’accompagne d’une baisse de la concentration et de la spécialisation dans l’industrie : cela est dû au fait que les emplois industriels détruits disparaissent dans les territoires où les secteurs étaient bien représentés alors que les emplois créés sont plus dispersés.

La dernière décennie se place sous le double signe de la rupture et de la continuité. Le recensement de 1999 révèle clairement une nouvelle mutation : si la capitale perd un peu de population, les grandes agglomérations progressent, justifiant sans doute avec retard la politique d’aménagement du territoire en faveur des métropoles d’équilibre. Paradoxalement, le poids des régions dans le PIB serait resté constant pendant la décennie (encore que les variations de - 0,3 à + 0,4 point ne sont pas négligeables), et surtout les régions ont conservé leur spécificité productrice. En fait, tout dépend du maillage retenu pour les calculs statistiques : la spécialisation n’apparaît nettement que sur un découpage plus fin. L’observation de l’évolution des 348 zones d’emploi, aires délimitées par les déplacements domicile-travail, montre bien la concentration des activités sur un petit nombre de zones : 50 zones d’emploi, soit 15 % des 348, détiennent par exemple 46 % de l’emploi salarié industriel et même 61,3 % de l’emploi salarié du secteur tertiaire en 1999 (voir graphique 1 en diamant).

La tertiarisation s’est accélérée avec la montée en puissance des activités d’échange et de traitement de l’information permises par les Techniques d’Information et de Communication (TIC). Le développement des activités immatérielles constitue bien une rupture radicale du système productif : l’évolution du secteur des services aux entreprises (l’indice 1999 / 1987 de ses effectifs salariés est de 180,27) atteste l’ampleur de la rupture, tandis que leur répartition spatiale vient renforcer la hiérarchie urbaine au profit des aires métropolitaines.

La concentration sur quelques zones d’emploi est d’autant plus remarquable qu’elle s’inscrit dans une logique de polarisation cumulative : la part des 50 plus grandes zones d’emploi dans le flux de créations pures d’entreprises surclasse toujours la part dans le stock d’entreprises qui continue à progresser (voir graphique 1). La forte spécialisation d’un petit nombre de zones d’emploi dans les activités à haute valeur ajoutée (informatique, finance ou encore holdings) montre clairement la concentration du pouvoir économique (voir cartes 1,2 et 3).

La localisation des entreprises du tertiaire supérieur dans quelques agglomérations est largement motivée par l’offre d’externalités positives générées par les effets de proximité favorables au développement de l’information tacite et de l’économie de la connaissance, mais aussi permises par l’accessibilité aux réseaux à grandes mailles nationaux et internationaux. Les TIC créent pour leur part une proximité informationnelle qui a favorisé les agglomérations et les pôles où l’ampleur de la demande de services informationnels permet des économies d’échelle.

On conçoit aisément que l’implantation des autoroutes de l’information de même que la localisation des têtes de réseaux à haut débit ne devraient pas, selon toute probabilité, bouleverser fondamentalement l’espace géographique français : aussi la diagonale aride, visible sur les cartes représentant l’évolution de quelques variables significatives à l’échelle des zones d’emploi, risque en se creusant de créer une fracture territoriale difficile à résorber.

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Il demeure que le polygone de vie de chaque individu se complexifie, mais aussi s’élargit : les sommets plus nombreux s’éloignent et les liaisons entre ces sommets se croisent de plus en plus. Cette multiplication des lieux d’activité et de vie permise par le développement des transports, la réduction de la durée des trajets et des temps d’activité génère, aujourd’hui, le développement d’une économie résidentielle, certes dédiée à satisfaire les besoins individuels (hébergement, nourriture, détente, santé, retraite) mais de plus en plus déconnectée des lieux de travail. La progression démographique sur les franges littorales et dans les agglomérations situées sur les fleuves entraîne cette économie résidentielle qui dépend d’une logique différente de l’économie productive de biens et services : la recherche d’aménités peut-elle se substituer à la recherche d’externalités positives destinées à réduire les coûts de production ?

QUELS SERONT LES TERRITOIRES ATTRACTIFS DE DEMAIN ?

La concentration d’activités à haute valeur ajoutée et d’emplois décisionnels, notamment dans les secteurs de la finance et des holdings, souligne que le pouvoir économique se localise dans les grands centres urbains. La diversité des produits et des services offerts par ces centres séduit également une partie des consommateurs et renforce l’attractivité des agglomérations. Cette dynamique ne va-t-elle pas entretenir un processus cumulatif au profit de ces portions de territoires déjà bien dotées ?

En cinquante ans, l’écolier a troqué la plume trempée dans l’encrier pour la souris de l’ordinateur. La tertiarisation s’est substituée à l’industrie, mais en développant la partie immatérielle, elle a renforcé une tendance à la polarisation des activités informationnelles sur les nœuds des réseaux de transport et de communication, ce qui conforte « l’étoile de Legrand » (cette structure radiale centrée sur Paris, déterminée par une loi de 1842, visait à relier en sept lignes la capitale aux grands ports et aux grands foyers d'activité périphériques).

Toutefois, les activités tertiaires accompagnent également sur de nouveaux territoires une économie résidentielle liée à la présence de retraités mais aussi, de plus en plus, à celle d’actifs dont le polygone de vie se diversifie (familles éclatées et / ou reconstituées). Ces nouvelles dynamiques des franges littorales ou des agglomérations situées sur les fleuves peuvent bénéficier d’une autre forme d’attractivité sur la création d’emplois. La tendance lourde du vieillissement démographique favorise cette évolution territoriale des besoins d’activités de service à la personne. La présence de ces services constitue des externalités positives qui peuvent générer des créations d’entreprises nouvelles, voire des délocalisations d’établissements quittant des zones trop denses.

Il demeure que la réduction de la population active peut conduire à concentrer, sur un nombre encore plus restreint de pôles, les activités informationnelles et décisionnelles et les emplois liés au pouvoir économique, en raison des contraintes du face à face de l’échange d’information.

Si l’on peut escompter un équilibre des forces entre ces formes de centralités, on imagine mal par contre ce qui pourra venir réanimer la diagonale aride. Victime de l’effet tunnel créé par les moyens de communication, cet espace aura d’autant moins d’attrait que ses handicaps s’accentuent.

Un germe, dont les conséquences sont difficiles à appréhender, se trouve dans les expériences de journées sans voiture : ne peut-on pas imaginer que les aménités offertes par une vie urbaine renouvelée, libérée de toute forme de pollution, viennent se conjuguer avec le développement du tertiaire centré sur l’économie de la connaissance et le traitement de l’information grâce au renforcement des réseaux ? Et si l’utilisation du haut débit détermine sa localisation, alors on doit s’attendre à une plus forte polarisation : dans ces conditions, l’image d’archipel ou de désert parsemé d’oasis risque de s’imposer encore dans trente ans.

Sélection bibliographique

AUBRY Bernard. « Les métiers se redéploient sur le territoire métropolitain ». Insee Première n° 792, juillet 2001.

UHRICH René. La France inverse. Paris, Economica, 1987.

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Créations

Salariés

Stocks

Employeurs

IND sans I.A.A.S-entTertiaire

Graphique 1. Poids des quatre variables dans les cinquante plus grandes zones d'emploi (en nombre de salariés 1999 sur le total des activités) pour les différents secteurs d'activité

Variables sélectionnées Valeurs et part en France des 50 zones d’emploi

Créations Effectifs Stocks Nombre d'entreprises Salariés d'entreprises d'employeurs

en 2000 en 1999 au 01/01/2001 en 1999 Industrie manufacturière sans I.A.A.

5 413 56,81%

1 469 642 46,07%

90 354 50,36%

58 753 49,32%

Service aux entreprises (S-ent) 22 447 72,75%

1 423 928 67,95%

214 035 70,74%

94 883 64,03%

Tertiaire 95 958 61,57%

6 793 576 61,30%

1 162 691 54,70%

722 811 54,60%

Variables sélectionnées Évolution des 50 zones d’emploi (en indice)

Créations Salariés Stocks d'ent. Employeurs 1993-2000 1987-1999 1994-2001 1987-1999

Industrie manufacturière sans I.A.A.

76,58 79,98 92,63 87,70

Service aux entreprises (S-ent) 109,52 180,27 127,54 157,60

Tertiaire 104,19 127,55 112,21 132,32

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Graphique 2. Analyse Structurelle-Résiduelle de l’évolution de l’emploi total (1954-1962) - moyenne nationale : + 0,44% -

Légende

Graphique 3. Analyse Structurelle-Résiduelle de l’évolution de l’emploi total (1982-1990) - moyenne nationale : + 3,30 % -

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Tableau 1. Transition entre les trajectoires des régions pour l’emploi total

82-90 54-62

G1 G2 G3 G4 G5 G6

G1 Champagne-Ard Nord-Pas de Ca.

Limousin Auvergne Bourgogne

Pays de Loire Aquitaine

G2 Franche-Comté Alsace

G3 Centre Bretagne

B.-Normandie Poitou-Chtes

Midi-Pyrénées Languedoc

G4 Hte-Normandie Île-de-France

G5 Picardie Rhône-Alpes

G6 Lorraine PACA

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Carte 1. Taux de créations pures des entreprises selon les zones d’emploi (total des activités) (moyenne des créations pures 1993 à 2000 sur les stocks au 01/01/1994)

Source : IERS – SIRENE

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Carte 2. Évolution des effectifs salariés de 1987 à 1999 selon les zones d’emploi pour le tertiaire

Source : IERF – UNEDIC

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Carte 3. Évolution des effectifs salariés de 1987 à 1999 selon les zones d’emploi pour l’industrie manufacturière

Source : IERF – UNEDIC

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