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Courriel: [email protected] Site Web: www.atlasmedias.com Pour vos annonces dans le journal Atlas.Mtl : (514) 962-8527 nº 156 du 19 mai 2011 Marocaines d'ici et d'ailleurs" Conclave à Montréal pour l'égalité et la dignité Rencontres Citoyennes Atlas Media Trois heures avec M. Bachand, Ministre des Finances Page 18 Page11 Page 7 Algérie - Maroc: fermées depuis 1994 Les frontières terrestres ouvertes le 2 juin prochain

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Atlas.Mtl 156 du 19 mai 2011

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Pour vos annonces

dans le journal Atlas.Mtl: (514) 962-8527

nº 156 du 19 mai 2011

Marocaines d'ici et d'ailleurs"Conclave à Montréal pour l'égalité et la dignité

Rencontres Citoyennes Atlas MediaTrois heures avec M. Bachand, Ministre des Finances

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Algérie - Maroc: fermées depuis 1994Les frontières terrestres ouvertes le 2 juin prochain

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*Bonne nouvelleLes vols RAM vers Montréal enfin à l’aérogare 1

*Algérie - Maroc: Les frontières terrestres ouvertes le 2 juin prochain

Débat constitutionnel au MarocLes maroco-canadiens prennent position

Inhumation du petit Adam BenhamamaDerniers adieux

Sommaire

La quinzaine qui achève aura, à plus d’un titre, démontré s’il en était besoin, combien les phé-nomènes migratoires qui, semble-t-il, posent problèmes, sont en fait une source potentielle de richesse et de progrès, un moteur de dével-oppement social et de dynamisa-tion des sociétés humaines. À la faveur d’un agenda d’activités à la fois intense et diversifié, les observateurs avisés de l’évolution des sociétés humaines ont pu déceler comment et combien une mondialisation qui ne se limiterait pas à la libre circulation des biens et des capitaux mais engloberait également une circulation raison-née des personnes, serait fertile et productive.

À Montréal en effet, à travers la rencontre Marocaines d’ici et d’ailleurs, les Rencontres citoy-ennes du Groupe Atlas Media, le débat engagé par les maroco-can-adiens sur les processus de réformes constitutionnelles dans leur pays d’origine etc. ; il a été clairement démontré que la citoy-enneté d’une seule et même per-sonne pouvait s’étendre à un deux ou plusieurs pays à la fois sans que cela puisse impliquer une hiérarchie de priorité, une quelconque préférence pour une cause humaine au(x) détriment (s) d’une (ou de plusieurs) autre(s).

Les Marocaines d’ici et d’ailleurs réunissaient en effet 250 femmes, à l’initiative des Marocaines certes mais sans véritable distinc-tion d’origine, venues du Canada, des États-Unis, du Chili, du Pérou, d’Argentine, du Brésil, de France, d’Angleterre, de Hollande et d’ailleurs encore, pour débattre des différents aspects de la féminisation des mouvements migratoires (42% des migrants du monde sont des migrantes !) une tendance nouvelle mais crois-sante, qui pose de nouveaux défis mais que les recherches et les politiques publiques ignorent encore.

Le débat sur les évolutions institu-

tionnelles au Maroc et parallèle-ment, la rencontre citoyenne avec le ministre des finances du Québec, sont venu, par leur con-comitance, établir que la citoyen-neté était partageable, même entre deux pays, sans préjudice bien au contraire, pour l’un ou l’autre, dès lors que l’on s’intéresse à l’avenir des gens sans trop se laisser hand-icaper par nos seules références au passé et aux droits supposés qu’il conférerait à un groupe aux dépends de l’autre.

Il n’est pas, jusqu’à la scène sport-ive, qui ne donne d’exemples de cette nature. Ainsi, alors que les regards des maghrébins du Canada se tournent déjà vers le match Maroc-Algérie en Coupe d’Afrique des Nations, prévu à Marrakech le 4 juin prochain ; les mêmes se passionnent ici pour l’Impact de Montréal et son futur.

Voilà qui devrait sans doute suf-fire à évacuer les oiseuses (et détestables) discussions sur les «loyautés» dont on ne cesse de nous abreuver, au lieu de débattre de la meilleure manière de valo-riser pleinement les migrations et d’en réaliser toutes les promesses, humaines, sociales et économiques. Mais il n’est pas sûr que les résistances à cette évo-lution soient tues. La preuve ? pendant cette semaine, alors que certains essayaient de se projeter dans l’avenir et de le raisonner, d’autres tentaient d’ancrer nos mentalités dans le passé, en invi-tant le raciste («blanchi» pour la circonstance sous l’appellation de «populiste») hollandais Geerd Wilders à venir souiller la con-science du Canada et du Québec en claironnant ses messages hon-teux et en se mêlant de ce qui ne le regarde pas : comment ici, tous, nous devons concevoir notre monde de demain et des généra-tions à venir.

3 Atlas.Mtl

Editeur : Abdelghani Dades.

Administration Gestion Rachid Najahi.

Rédaction : Jalal Bouzrara, Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Radouane Bnou-Nouçair, Jamila Bourmaki, Zahira EL Wahid Megherbi

Publicité : Amine Benjelloun, Hassan BoulalRachid Najahi.

Conception et Réalisation Graphique : Rachid Najahi,

Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA

Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal

* Atlas.Mag

et du site web: www.atlasmedias.comwww.atlasmdia.cawww.atlasmedias.ca

Tél. : (514) 962-8527(514) 994-9582Courriel: [email protected]

nº 156 du 19 mai 2011

Deux vies en une…

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Éditorial

Rencontres Citoyennes Atlas MediaTrois heures avec M. Bachand, Ministre des Finances

"Marocaines d'ici et d'ailleurs"Conclave à Montréal pour l'égalité et la dignité

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Abdelghani Dades

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Population

Entre le 2 et le 6 mai dernier, 15 mil-lions de ménages au Canada, dont envi-ron de 3.800.800 au Québec, ont reçu leur trousse jaune du recensement. Les trousses jaunes du recensement reçues par tous les ménages canadiens contien-nent soit une lettre les invitant à remplir leur questionnaire de recensement en ligne, soit une version papier de celui-ci. Dans les deux cas, un code d’accès sécurisé unique de 15 chiffres permet d’accéder au formulaire en ligne. M. Guy Oddo, directeur de la région de l’Est, a affirmé : « le mode de réponse en ligne est une option pratique et sécu-ritaire. En plus d’être facile pour les Canadiens, le traitement des données est ainsi moins coûteux pour l’Agence, puisqu’il n’y a pas de saisie supplémentaire de données à faire par la suite. » Les canadiens qui le préfèrent peuvent aussi répondre sur une copie papier du questionnaire.

Contenu du questionnaire

Le recensement contient 10 questions sur les données démographiques de base telles que l’âge et le sexe, la langue maternelle, la langue parlée à la maison et l’état matrimonial. On y retrouve également une question qui porte sur le consentement à divulguer les données personnelles des répondants dans 92 ans pour des fins de recherches géné-alogiques.

Une opération d’envergure

À travers le Canada 35 000 agents recenseurs, chefs d’équipe et adjoints au chef d’équipe travaillent à la collecte des données du recensement. Huit mille personnes ont été embauchées au Québec dont 2 800 dans la grande région de Montréal. Dès la mi-mai dans certains secteurs ruraux et à partir du début de juin dans les secteurs urbains, les agents recenseurs feront des suivis auprès des ménages qui n’auront pas rempli leur questionnaire de recense-ment. Rappelons qu’il est obligatoire de le remplir en vertu de la Loi sur la statistique.

La confidentialité : une priorité

La confidentialité est une priorité à Statistique Canada, qui prend toutes les précautions qui s’imposent pour proté-ger les données personnelles qu’elle

recueille. Tout notre personnel a fait l’objet d’une vérifica-tion de sécurité de la Gendarmerie royale du Canada et a prêté serment de discrétion en vertu de la Loi sur la statistique. Un employé qui briserait son serment de dis-crétion est passible de poursuites.

De l’information utile pour l’ensemble de la population cana-dienne

L’information recueil-lie par le recensement permet de tracer un portrait de la popula-tion canadienne, de suivre son évolution et de mesurer cer-taines tendances telles que le vieillisse-ment de la population ou la connais-sance des langues officielles. Les dif-férents paliers de gouvernement sont de grands utilisateurs des données du recensement. Celles-ci sont importantes pour la planification des services à la population tels que l’emplacement des nouvelles garderies et des écoles, les services aux aînés et les services de pro-tection des incendies. Les paiements de transfert du gouvernement aux provinc-es sont également calculés en fonction du compte de population de chaque province. Des organismes de charité, des représentants de différentes commu-nautés ethniques et des entreprises privées sont aussi des utilisateurs de données du recensement.

L’Enquête nationale auprès des ménages

Durant les mois de mai et de juin, un ménage sur trois sera également invité à remplir le questionnaire de l’Enquête nationale auprès des ménages. Cette enquête contient 55 questions sur des sujets tels que la scolarité, l’activité sur le marché du travail, le revenu et la mobilité. Elle recueille aussi des rensei-gnements socioculturels tels que le pays de naissance et l’origine ethnique.

Statistique Canada rappelle à tous les citoyens de participer en grand nombre au Recensement de 2011 et à l’Enquête nationale auprès des ménages. Les don-nées recueillies par ces deux enquêtes sont importantes pour toutes les collec-tivités du pays.

Un devoir citoyen quinquennal

Le recensement est mené tous les cinq ans en vertu de la Loi sur la statistique. Statistique Canada, mène aussi plus de 350 enquêtes auprès des ménages, des individus et des entreprises canadiennes. Informations complémentaires : www.recensement2011.gc.ca

Recensement 2011Remplissez vos questionnaires!

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Société

Le corps sans vie du petit Adam Benhamama, trois ans, a été retrou-vé mardi 10 mai en matinée dans le secteur est de l'île Saint-Jean, à Terrebonne.

La dépouille a été découverte vers 11 heures, gisant sur le bord de la rivière. Le corps a été transporté à la morgue où un membre de la famille a identifié le corps de l'enfant. Adam Benhamama, autiste, sourd et muet, avait échappé à la surveillance de sa famille lors d'une visite chez des amis de ses parents, dans le quartier Auteuil, le 3 avril 2011. Il jouait à la cachette avec sa sœur de sept ans à l'extérieur de résidence de la rue Pointe-aux-Ormes lorsqu'il a disparu.

Des recherches intenses avaient été menées sans succès en amont de la rivière des Mille-Îles pour tenter de retrouver le petit Adam.

Les recherches avaient été abandon-nées quatre jours après la disparition du bambin. Les plongeurs avaient pris cette décision difficile puisqu'il

ne subsistait plus aucune chance, selon eux, de le retrouver vivant. La police avait par la suite repris les recherches la demande du père de l'enfant.

C'est un passant qui empruntait la piste cyclable de l'île Saint-Jean qui a découvert le corps mardi matin.

Derniers adieux et solidarité

Deux jours après que la dépouille ait été retrouvée, sa famille l'a conduit vers son dernier repos, jeudi 12 mai à Montréal.

Près d'une centaine de personnes ont assisté aux funérailles en début d'après-midi, à Ville-Saint-Laurent, afin d'apporter leur soutien aux par-ents.

La cérémonie, sobre, s'est déroulée dans une ambiance «chargée de tristesse» à la mosquée Islamic Center of Quebec.

La famille du petit Adam était entourée de ses proches, mais plu-

sieurs inconnus, tou-chés par l'histoire, ont assisté à la céré-monie.

À signaler que la famille Benhamama a également pu compter sur le sou-tien de l’État maro-cain qui par le biais du Consulat Général du Royaume du Maroc à Montréal a notamment pris en charge l’intégralité des frais d’inhumation du petit disparu.

«Les grands-parents du garçon de trois ans étaient aussi présents, venus directement du Maroc pour l'occasion», a raconté Rachid Najahi, un proche de la famille.

Après les funérailles, l'enfant a été porté en terre au cimetière de la

montée Saint-François à Laval. Son petit cercueil est demeuré fermé tout au long.

Inhumation du petit Adam Benhamama Derniers adieux

Adam Benhamama

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Maghreb

Bonne nouvelleLes vols RAM vers Montréal transférés à l’aérogare 1C’était un véritable enfer que de se rendre à Montréal au départ de Casablanca. Pour des dizaines de milliers de passagers, il fallait pour cela se rendre au ter-minal 3 de l’aéroport Mohammed V de Casablanca, une aérogare peu accessi-ble et fort inconfortable. À partir du 20 mai prochain, notre torture est finie. Royal Air Maroc, dans un communiqué rendu public le 16 mai dernier annonce en effet qu’elle «procédera à compter, du 20 mai, au transfert de l'ensemble de ses vols opérés au départ du Terminal 3 vers le Terminal 1 de l'aéroport international Mohammed V de Casablanca». «Seul le traitement des vols Hajj et des passagers en transit prolongé sera effectué au Terminal 3» ajoute le communiqué de la RAM. Ce redéploiement a été décidé en accord avec l'Office national des aéroports (ONDA) et «dans un souci d'améliorer la fluidité du circuit du passager», ajoute la même source.

Source : Maghreb Arabe Presse

La rumeur n’en est pas une finale-ment. L’ouverture des frontières entre l’Algérie et le Maroc, fermées depuis 1994, interviendra le 2 juin prochain, selon des sources très au fait des déci-sions qui se prennent dans la haute sphère de l’Etat… Cela va, en tout cas, dans le sens de ce qui a été dit à ce sujet à travers la presse ces dernières semaines, sur la base de recoupements de déclarations faites par les représentants politiques des deux pays.

Questionné par un confrère à Marrakech, le ministre marocain du Tourisme, Yassir Zenagui, devait pré-ciser que cette ouverture répond «d’abord à la volonté du peuple maro-cain», en se disant convaincu que cela est également le vœu du peuple algérien.

Il devait ajouter concernant d’éventuels engagements de la part du gouvernement algérien pour une ouverture prochaine des frontières: «On a été ravi par les dernières décla-rations.» Cela en dit long sur le sujet. Et si cela se concrétise, ce seront avant tout ces familles marocaines et algériennes installées d’un côté et de l’autre des frontières et ayant noué des alliances pour beaucoup d’entre elles qui s’en réjouiront le plus.Il suffit, par ailleurs, de surfer sur le Net de se rendre compte de cette volonté partagée entre les deux peu-ples de voir rouvrir les frontière ter-restres. Les Internautes ont, en effet, trouvé dans la Toile un terrain d’action à travers lequel ils espéraient réussir «là où la diplomatie échouait» jusque-là.

Une pétition revêtue de 14 000 signatures

On retrouve même dans un site une pétition en faveur de cette réouverture à laquelle adhèrent pas moins de 14.000 signa-taires, essentiellement Marocains et Algériens. Et ce qui attire l’attention dans cette pétition cet aspect économique soulevé par les initiateurs qui évoquent un «triste constat du gâchis», conséquence de «tant d’années d’incompréhensions ».

Des pans de ces «incompréhen-sions » ont été justement levés par les politiques, à l’instar du président de la République lors de sa visite à Tlemcen, le 16 avril dernier. «Il n’y a pas de problème entre le Maroc et l’Algérie. Le problème du Sahara occidental est un problème onusien. Le Maroc est un pays voisin et frère», a-t-il alors déclaré.

Il y a eu aussi la sortie du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, à travers une interview accordée à un confrère arabophone et dans lequel il a expliqué que «la frontière entre les deux pays ne peut rester fermée indéfiniment».

Il est même revenu sur la question sur les ondes de la radio nationale pour rappeler que l’Algérie n’a «jamais exclu de rouvrir les frontières avec le Maroc». Le ministre a fait remarquer

par la même occasion que «des con-sultations ont été entamées il y a trois mois», sans toutefois en donner les détails.

Ce qui frappait dans cette sortie médi-atique ce qu’à peine un mois aupara-vant, il soulignait: «L’ouverture de la frontière n’est pas à l’ordre du jour et nous n’avons mandaté personne pour discuter de cela»… Cela fera dire à des observateurs que des décisions importantes devaient être prises entre-temps, plaidant pour l’ouverture des frontières terrestres.

Il y a eu aussi cette déclaration du représentant personnel du Président de la République qui a déclaré –certes sous la casquette de secrétaire général du FLN- que «la réouverture ne doit pas constituer un danger pour l’économie nationale, ni pour l’économie marocaine». C’est une preuve de plus qui renseigne sur une réelle volonté, à un haut niveau, de remettre les pendules à l’heure et de rendre le Maghreb… aux peuple.

Source : Presse-dz.com - Y. El-Atrach

Algérie - Maroc: fermées depuis 1994Les frontières terrestres ouvertes le 2 juin prochain

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Canada

Très rapidement après la consultation législatives, les victimes comme les sur-vivants de l'hécatombe électorale au Parti libéral et au Bloc québécois, se sont réunis pour discuter de l'avenir de leurs formations respectives et se choisir de nouveaux chefs, au moins intérimaires. Principales prises de posi-tion attendues : le Bloc québécois demande à demeurer reconnu comme parti officiel à la Chambre des com-munes en dépit de son très petit nombre de sièges préservés, tandis que le Parti libéral devait se choisir un chef intéri-maire pour tenir les rênes d'ici 2012-2013.

Bloc québécois : Quel avenir ?

Réduit à quatre députés, le caucus par-

lementaire du Bloc québécois a pris sa première décision «una-nime» cette semaine: demander à la Chambre des communes le statut de parti officiel, qui confère des budgets de recherche, permet de poser des questions quotidien-nement à la période de questions et de participer aux comités par-lementaires.

Normalement, un parti doit avoir fait élire au moins 12 députés pour obtenir ce statut. Mais la règle est flexible, a rappelé Maria

Mourani, élue dans Ahuntsic. «C'est au Parlement de décider, dit-elle. Nous avons été reconnus comme une nation, et nous représentons un parti qui a recueilli près de 24 % des votes.»

La Chambre n'a pas eu à se pencher sur un dossier de ce type depuis 1993, alors que le NPD (neuf députés) et le Parti progressiste-conservateur (deux dépu-tés) avaient raté la marche. Ni un ni l'autre n'avaient obtenu de passe-droit. Le Bloc québécois durant son caucus postélectoral s’est par ailleurs princi-palement penché sur l'avenir. Aucun chef intérimaire n’a cependant été nommé.

Parti Libéral : «Se renouveler»,

unique priorité

Du côté libéral, les députés, élus ou défaits, se sont réunis pour entamer un exercice qui devrait durer une à deux semaines : choisir un chef intérimaire. Celui-ci restera à la tête du PLC tant qu'un chef permanent ne sera pas choisi, quelque part entre le 1er mai 2012 et le 30 juin 2013.

«Le parti avait l'impression qu'il doit d'abord tenir son congrès politique en janvier prochain et faire beaucoup de reconstruction avant de se lancer dans un processus de leadership», explique le président du PLC, Alfred Apps. Selon lui, le chef ne devrait être choisi qu'une fois les nouvelles politiques, orienta-tions et valeurs de la formation débat-tues par les militants.

De son côté, le député réélu Bob Rae affirme ne pas encore avoir pris de déci-sion quant à son avenir. Veut-il être chef, intérimaire ou à plus longue éché-ance? Il refuse de le dire. Chose cer-taine: il prend acte du manque d'intérêt, autant du côté libéral que néodé-mocrate, pour des discussions sur une quelconque fusion ou coopération entre les deux formations. L'homme aurait été tout désigné pour mener de telles dis-cussions, lui qui a été premier ministre

néodémocrate en Ontario.

«Je conclus, en écoutant mes collègues et certains commentaires publics de MM. [Jack] Layton, [Ed] Broadbent et [Thomas] Mulcair que la question n'est pas vraiment ouverte à présent. La tâche pour nous, comme libéraux, c'est de renouveler le PLC. Il faut que nous devenions plus forts, plus clairs, plus unis avec un sens de direction plus fort avant de discuter de quoi que ce soit avec qui que ce soit.»

Source : Presse canadienne

L’après législativesBloc et PLC : l’heure des bilans

«Tsunami orange» : tout ; sauf un vote idéologique…La vague orange qui a touché le Québec le 2 mai dernier n'est pas le résultat d'un regain du fédéralisme ou d'un glissement à gauche de la province, suggère un sondage Léger Marketing mené au lende-main des élections.

Christian Bourque, vice-président de la firme de recherche, estime que c'est plutôt le cynisme et le dégoût des Québécois envers la classe politique qui peuvent expliquer ces résultats. «Les premiers à "passer au bat" ont été les politiciens fédéraux, et les Québécois ont frappé un circuit, a illustré M. Bourque. On ne peut pas dire que ça marque un changement dans la per-ception qu'ils ont de la place du Québec dans le Canada, ou du rôle que le Québec joue dans le Canada.»

Entre décembre 2010 et mai 2011, l'attachement au Canada chez les franco-phones du Québec est resté inchangé, conclut le

sondage commandé par l'Association d'études can-adiennes. Environ 60 % des Québécois se disent attachés à Ottawa, contre 40 % qui affirment ne pas l'être.

Les répondants qui ont voté pour le Bloc québé-cois sont par ailleurs pro-portionnellement beau-coup plus nombreux à se dire de gauche que ceux qui ont voté pour le NPD. «Ce n'était pas un vote idéologique», conclut Jack Jedwab, directeur général de l'Association d'études canadiennes, tout en reconnaissant que les Québécois qui ont appuyé la formation politique de Jack Layton sont en majorité issus de la gauche ou du centre poli-tique. Quatorze pour cent des électeurs de la prov-ince qui ont voté pour le NPD se définissent comme de droite ou de centre droit, suggère le sondage.

Source : Presse cana-dienne

Un raciste européen reçu au CanadaQui l’a invité et de quoi se mêle-t-il ?Geert Wilders, le politicien raciste hollandais refait encore parler de lui en s’attaquant à l’Islam et aux musulmans. Pas chez lui cette fois, mais en Amérique du nord où il est en tournée. Aux Canadiens, il a appelé à arrêter leur politique de multiculturalisme qui ne favorise selon lui, que l’islamisation de leur société.

« Je crains que le multiculturalisme ne soit un désastre, pour la simple raison qu’il ne serve qu’à promouvoir l’Islam ». Déclaration signée Geert Wilders, le leader de l’extrême droite néerlanda-ise, jamais à l’aise sans ses invectives contre les musulmans et leur religion. Las de s’attaquer à ces concitoyens et étrangers adeptes de l’Islam dans son pays, il a cette fois pris son bâton de pèlerin pour tenter de créer la polémique outre Atlantique, au Canada, où il a tenu ces propos.

Selon ce populiste de 47 ans, les Canadiens risquent, à terme, de perdre leurs valeurs culturelles, ainsi que leur liberté d’expression, s’ils continuent de mener des politiques multiculturelles, qui ne font que renforcer l’islamisation du pays : « Les soldats canadiens qui ont donné leurs vies pour libérer l’Europe durant la Seconde Guerre mondi-ale ne l’ont pas fait pour que 50, 60, ou 70 ans plus tard, nous nous trouvions de nouveau face à une idéologie totalitaire appelée l’Islam», qui, assène-t-il, est « contraire à la liberté ».

Pour la société canadienne, la lutte contre « l’islamisation », théorise Wilders, doit se matéria-liser par l’arrêt de l’immigration en provenance des pays islamiques, l’expulsion des immigrés liés à la criminalité, mais surtout par l’arrêt de la con-struction de mosquées et la fermeture des écoles islamiques, où la haine contre les valeurs occiden-tales est enseignée, assure-t-il. Sans parler bien sûr

de l’interdiction de la burqa.

Printemps arabeA propos du fameux « printemps arabe », Geert Wilders a soutenu qu’il n’aboutira pas à grand-chose, à moins que les Arabes ne se « libèrent de l’Islam et rejettent (…) le Coran ». Un Livre sacré qu’il compare aux rêves d’Adolf Hitler condensés dans Mein Kampf.

Si la venue de l’élu populiste néerlandais au Canada mobilise les organisations locales contre le racisme qui comptent organiser des manifestations, parallèlement à ses meetings, les instances représentatives des musulmans de Canada sem-blent ne pas trop accorder d’intérêt aux provoca-tions de Wilders. Le Congrès islamique canadien et l’Islamic society of Toronto n’ont pas commenté la venue de cet homme qui risque jusqu’à un an de prison dans son pays, en raison de ses attaques contre l’Islam.

Source : Yabiladi.com

Michael Ignatieff

Gilles Duceppe

Geert Wilders

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Montréal

Le maire de l'arrondissement de Lachine, Claude Dauphin, s'est adressé à la Cour supérieure, afin de faire déclarer illégal l'espionnage dont il a été victime dans le cadre d'une enquête menée par l'ancien contrôleur général de la Ville, Pierre Reid.

La requête introductive d'instance en injonction permanente déposée par M. Dauphin, qui occupait jusqu'à tout récem-ment les fonctions de président du conseil municipal, vise la Ville de Montréal, Pierre Reid, Louis Roquet, directeur général de la Ville, ainsi que trois fonc-tionnaires, soit Michel Nantel, Yves Grimard et John Broderick.

Claude Dauphin, dont les courriels et l'agenda électronique ont été épiés pen-dant plusieurs mois par Pierre Reid, demande à la Cour de déclarer que les agissements des défendeurs sont «illé-gaux, abusifs et portent atteinte aux valeurs démocratiques de notre société» et qu'ils constituent une «violation flagrante, pure et simple de ses droits fondamen-taux».

Dans sa requête de 28 pages, M. Dauphin évoque «le camouflage outrageant de la vérité quant à l'espionnage des élus». Il y relate qu'à de multiples reprises, en févri-er et en mars derniers, les partis d'opposition et lui-même ont tenté d'obtenir du maire Gérald Tremblay et du directeur général de la Ville, Louis

Roquet, l'assurance qu'aucun élu n'avait été espionné. Tant le maire que Louis Roquet ont affirmé que les élus ne pou-vaient faire l'objet d'enquêtes de la part du contrôleur général ou des services de la Ville. De telles enquêtes auraient été illé-gales, avaient-ils soutenu en s'appuyant sur un avis du contentieux.

«Les défendeurs ont déployé des efforts considérables pour nier la vérité aux élus en jouant sur les mots et ont systéma-tiquement nié que les élus ont fait l'objet d'une telle intrusion puisque, selon leurs dires, ils reconnaissent que cela serait un geste illégal», peut-on lire dans la requête.

Or, le 11 avril dernier, quand l'espionnage à l'égard de Claude Dauphin a été révélé dans les médias, Gérald Tremblay a fina-lement reconnu que les courriels et l'agenda de Claude Dauphin avaient été consultés par Pierre Reid sur une période de plusieurs mois. M. Reid a été démis de ses fonctions par le maire. Le 12 avril, à l'occasion d'une séance extraordinaire du conseil municipal, Claude Dauphin s'est retiré temporairement de ses fonctions de président du conseil municipal.

Réparation réclaméeM. Dauphin demande à la Cour de déclar-er illégales les intrusions dans sa boîte de courriels et dans son agenda et qu'elle lui accorde la réparation qu'elle juge conven-able en raison des atteintes à ses droits et

libertés. Il réclame également que tous les documents copiés, qu'il s'agisse de ses courriels ou des données contenues dans son agenda, lui soient restitués et que la Cour oblige la Ville à mettre en place «les mesures adéquates pour mettre fin au bris de sécurité dont il a fait l'objet».

Ancien député libéral à l'Assemblée nationale, M. Dauphin a été élu au poste de conseiller municipal en novembre 2001 avec l'équipe de Gérald Tremblay. Il a été président de l'arrondissement de Lachine, puis maire de cet arrondissement lorsque la Charte de la Ville a été modi-fiée en 2003. Il a occupé plusieurs fonc-tions au sein du comité exécutif de la Ville, dont celui de président de 2008 à 2009.

M. Dauphin est toujours membre d'Union Montréal, le parti du maire Tremblay. Lorsque le mois dernier, l'espionnage dont il a fait l'objet a été révélé, il avait indiqué qu'il réfléchirait sur son avenir au sein de la formation politique du maire.

Rappelons qu'à la suite de cette affaire, le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, a confié à la nouvelle Unité perma-nente anti-corruption (UPAC) le mandat d'enquêter sur les allégations liées à l'octroi de contrats et à l'espionnage à l'hôtel de ville de Montréal.

L'affaire du vérificateur

L'administration de Gérald Tremblay n'est pas au bout de ses peines puisqu'en mars dernier, le vérificateur général de la Ville, Jacques Bergeron, s'est lui aussi adressé à la Cour après que l'ex-contrôleur général, Pierre Reid, eut espionné ses courriels pendant 10 mois.

M. Bergeron poursuit quatre fonction-naires de la Ville, soit Pierre Reid, Yves Grimard, Michel Nantel et John Broderick, ainsi que le président du comi-té de vérification de la Ville, André Harel. Dans sa requête introductive d'instance en nullité, le vérificateur avait soutenu qu'il ne pouvait faire l'objet d'une enquête de la part de la Ville puisqu'il n'est pas un fonc-tionnaire municipal et qu'il relève exclu-sivement du conseil municipal. Il a demandé à la Cour que le rapport rédigé par M. Reid sur des faits qui lui étaient reprochés soit annulé et que tous les doc-uments copiés illégalement lui soient res-titués.

Espionnage à l’Hôtel de VilleLa Cour supérieure appelée à se prononcer

Claude Dauphin

Profilage ethnique Il ne fait pas bon vivre à Montréal selon la Commission des droits de la personneLa Commission des droits de la personne et de la jeunesse du Québec (CDPDJ) réclame des modifications à la Charte québécoise des droits et libertés ainsi qu'une révision en profondeur de pra-tiques policières pour contrer le profilage ethnique. Dans un rapport récemment déposé, la commission estime qu'au Québec, les minorités ethniques sont l'objet « d'une surveillance ciblée et disproportionnée de la part des forces policières ».

Selon la CDPDJ, le problème se poserait davantage à Montréal, l'une des villes les plus multiethniques du Canada. Le profilage ethnique, rappelle la CDPDJ, mine la confiance des minorités ethniques envers les autorités policières et les institutions publiques. Selon la commission, cette pratique creuse des fossés entre les communautés et marginalise les minorités qui se sentent visées, voire épiées par les autorités lorsqu'elles occupent l'espace public.

RecommandationsLa Commission des droits de la personne formule une série de recommandations visant les corps policiers, les agences de sécurités privées et le ministère de la Sécurité publique du Québec. La CDPDJ recommande, entre autres, la révision des politiques de lutte contre les gangs de rue et des politiques d'intervention dans les quartiers sensi-bles. L'organisme demande également que le

profilage ethnique soit clairement identi-fié et interdit par la Charte québécoise des droits et libertés et qu'une formation antiracisme soit intégrée à la formation des nouveaux policiers. Le Service de police de la Ville de Montréal et l'administration municipale feront connaître leurs réactions en après-midi.

Source : Radio canada

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10 Atlas.Mtl nº 156 du 19 mai 2011

Actes

La nécessité de prévoir dans la Constitution des dispositions claires et précises garantissant la représentativité des Marocains résidant à l'étranger et la constitutionnalisation de la spécificité des Marocains du monde comme composante intégrante de la nation marocaine, ont été au centre d'une rencontre dimanche 15 mai à Montréal, en marge de la première rencontre des femmes marocaines des Amériques.

En présence de membres du Conseil de la Communauté marocaine résidant à l'étranger (CCME), des ressortissants marocains établis au Canada se sont ainsi réunis en vue de présenter un mémoran-dum à l'attention de la Commission con-sultative chargée de la révision de la Constitution, appelant à inclure la spéci-ficité MRE dans la nouvelle Constitution.

"Par le présent mémorandum, nous sou-haitons attirer l'attention des membres de la commission sur les préoccupations et priorités des citoyens marocains du monde, et ceux du Canada en particulier, et espérons qu'elles seront prises en consi-dération dans le projet de la Constitution", lit-on dans le préambule du texte dont les recommandations ont été présentées par les initiateurs au public présent.

"Nous sommes convaincus que toute ini-tiative susceptible d'améliorer la bonne gouvernance au Maroc ne peut être que bénéfique pour tout Marocain, y compris la communauté marocaine résidant au Canada, toutes confessions confondues. Forte de ses 115 000 membres, dont 85

000 environ établis à Montréal, intégrée dans la société d'accueil, et participant activement à la vie publique, cette com-munauté demeure indéfectiblement atta-chée à son pays d'origine, à ses valeurs et sa culture", poursuit le document.Tout en saluant le processus de réformes dans tous les domaines entrepris au Maroc, les participants ont débattu notam-ment les nouveautés et les dimensions de la réforme constitutionnelle à l'épreuve du projet de régionalisation avancée, en insistant en particulier sur la représenta-tivité au sein du parlement et le droit de vote à partir du pays d'accueil.

En s'interrogeant sur la constitutionnalisa-tion de certaines instances de gouver-nance stratégique à la lumière des bonnes pratiques de gouvernance, ils ont estimé que la seule issue de la représentativité du CCME est le mode électif.

Outre "la reconnaissance et la constitu-tionnalisation de la spécificité des Marocains du monde comme composante intégrante de la nation marocaine", le mémorandum insiste aussi sur "le droit à la représentation des Marocains du monde dans les institutions nationales telles que le Conseil économique et social (CES), le Conseil national des droits de l'homme (CNDH), l'Instance centrale de prévention de la corruption, l'Institution du média-teur, le Conseil de la concurrence, l'Institut royal de la culture amazigh (IRCAM), l'Institut de Recherches et d'Etudes Stratégiques (IRES) etc.".Le mémorandum cite également "le droit à la représentation des Marocains du

monde au sein la Chambre des conseillers" et "l'intégration, par le biais d'une loi organique, de l'ensemble des Marocains du monde dans une région économique à part entière dans le cadre de la régionalisation avancée".

Cette initiative volontaire de certains membres de la commu-nauté marocaine résidant au Canada a été présentée devant un parterre de chercheurs uni-versitaires, juristes, représen-tants des médias et du monde associatif et culturel.

Une copie du mémorandum a été remise aux membres du CCME ayant participé à cette rencontre.

Les initiateurs ont affirmé que "les idées et avis émis dans le présent document représentent, ont fait le consensus des seuls participants aux rencontres organi-sées lesquelles ont été faites sur une base spontanée et bénévole, suite à une cam-pagne d'information menée avec les moy-ens disponibles".

Ils ont convenu que "les propositions retenues ont fait le consensus, et ne visent en aucun cas à une discrimination entre les Marocains du monde et les Marocains vivant au Maroc".Dans une déclaration à la MAP, M. Driss Ajbali, du CCME, s'est félicité de "la compétence", "la clairvoyance" et du "potentiel extraordinaire" des membres de

la communauté marocaine au Canada, ajoutant qu'"ils ne pourront qu'être utiles par les propositions qu'ils font dans ce chantier que vit le Maroc, qui est un chan-tier énorme sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI".Sur la question du vote des Marocains du monde, M Ajbali a estimé qu'"il semble urgent de donner un peu de temps pour cette question d'inscription sur les listes électorales car les gens sont pris au dépourvu et pensent qu'ils pourront rater l'occasion de pouvoir s'inscrire et cela pourrait être mal interprété et laisser pens-er à une exclusion".

"C'est ici au Canada que j'ai mesuré l'importance du délai qui était posé à savoir le 20 mai, mais peut être pour l'immigration, il faudrait ajouter une dizaine de jours", a-t-il estimé, soulignant qu'il va faire de son devoir de prévenir les autorités responsables et compétentes en la matière.

Source : Maghreb Arabe Presse

Débat constitutionnel au MarocLes maroco-canadiens prennent position

Listes électoralesOuvertes jusqu’au 21 mai…L’inscription sur les listes électorales pour les prochaines consultations élector-ales au Maroc est ouverte depuis le 7 mai dernier et seront clôturées le Mai 2011. Les demandes d’inscription qui n’auront pas été présentées durant cette période pourront être déposées durant la période réservée au dépôt du tableau rec-tificatif provisoire, soit du 24 au 26 Mai 2011.Qui doit s'inscrire?Les citoyennes et citoyens majeurs, n’étant dans aucun des cas d’incapacité électorale et non inscrits sur les listes électorales générales, en l’occurrence: • Les jeunes marocaines et marocains âgés de 18 ans révolus au moins à la date fixée pour l’arrêt des listes, soit au 31 Mai 2011 et non frappés d’incapacité électorale (l’article 5 du code électoral donne une liste exhaustive des personnes ne pouvant être portées sur les listes élec-torales);

• Les autres marocaines et marocains ayant la capacité électorale et non encore inscrits sur les listes ; • Les jeunes marocaines et marocains nés et résidents à l’étranger, âgés de 18 ans révolus et plus ; Grâce à cette inscription vous pourrez avoir votre carte électorale à présenter le jour du scrutin et de connaître l’adresse du bureau de vote où vous pourrez exercer votre droit de vote et exprimer librement votre choix.Pour les marocains nés et résidents à l'étrangerSi vous êtes né à l’étranger et résidez hors du territoire national, vous avez la possibilité de vous inscrire sur les listes électorales générales à partir de votre pays d’accueil, et ce auprès des ambas-sades et consulats du Royaume.La commune sur la liste de laquelle vous pourrez vous inscrire, à votre choix, est :• la commune où vous possédez des

biens ou exercez une activité profession-nelle ou commerciale ; • la commune d’inscription de l’un de vos parents ou de votre conjoint;• la commune où l’un de vos parents ou votre conjoint possède une résidence; • la commune de naissance d’un de vos ascendants : le père ou le grand père. Si vous êtes nés à l’étranger et résidez hors du territoire national, et qu’au moment des inscriptions sur les listes électorales vous vous trouvez au Maroc, vous pouvez vous inscrire, à votre choix, dans l’une des quatre communes sus- indiquées.Comment s'inscrire ?• Vous devez vous présenter sur votre lieu d’inscription muni de votre Carte d’Identité Nationale (CIN).• Vous devez remplir et signer un impri-mé spécial de demande d’inscription sur les listes électorales. • Si vous appartenez à une commune

située dans des aires de nomadisme et vous souhaitez vous inscrire dans la com-mune de votre naissance, votre demande d’inscription doit être accompagnée d’une attestation délivrée par le président de la commission administrative confir-mant votre non inscription sur la liste de la commune où vous résidez. • Vous devez également produire tout document ou justificatif prouvant que vous remplissez les conditions requises (âge, résidence, ...) pour être porté sur les listes électorales. • A l’issue du dépôt de votre demande d’inscription, un récépissé comportant un numéro d’ordre provisoire vous sera délivré séance tenante. • Une fois que les listes sont arrêtées, vous pourrez retirer votre carte d’électeur à partir d'une date qui sera communiquée ultérieurement.

La communauté prise au dépourvuAu moment où vous lirez cet avis, le délai prévu pour les inscriptions sera dépassé ou sur le point de l’être. Autrement dit, comme nous le signale bon nombre de personnes, cet avis vient trop tard. De ce fait, bon nombre d’originaires du Maroc désireux de par-

ticiper par leur vote aux changements en cours dans le pays d’origine risque d’être frustrés. C’est pourquoi nombreuses sont les suggestions demandant un report du délai d’inscription et du délai de révi-sion.

Des membres de la communauté sug-gèrent également d’autres modalités d’inscription permettant de tenir compte des contraintes rencontrées par les maro-

cains résidents hors du territoire nation-al :

1- création d’un site internet pour les inscriptions avec possibilité de charger une image de la CIN.

2- Inscription par courrier avec possibili-té de regrouper les demandes des mem-bres d’une même même famille dans la même enveloppe avec les copies de leurs

CIN. Dernière proposition : Les associations pourraient jouer un rôle fondamental en inscrivant les personnes via le portail internet à partir de leurs locaux ou organiser des points inscription. Cela évitera la cohue aux consulats, déjà, sur-chargés en ce moment de pré-vacances, et permettra de réaliser la tâche en un minimum de temps.

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11 Atlas.Mtl nº 156 du 19 mai 2011

Rencontres Citoyennes Atlas MediaTrois heures avec M. Bachand, Ministre des Finances

Actes

Vingt cinq citoyens québécois – cana-diens d’origine marocaine ont rencontré au cours d’un déjeuner-débat organisé par le Groupe Atlas Media dans le cadre de son cycle de rencontres citoy-ennes, M. Raymond Bachand, ministre des finances, ministre du revenu, minis-tre en charge de la Région de Montréal.

Il s’agit là d’un événement, au sens pro-pre du terme, dans la mesure ou – si les rencontres entre des membres du seg-ment marocain de la population québé-coise n’ont jamais manqués – il s’agissait cette fois non pas d’une ren-contre entre une «communauté ethn-oculturelle» et un décideur politique, mais bien plus d’un rendez-vous entre citoyens de cultures et origines différ-entes, mais de même citoyenneté, égale-ment soucieux de l’avenir de la société dans laquelle ils vivent et des meilleurs moyens de la faire avancer et se dével-opper, en faisant place à tous et à cha-cun et en offrant d’égales opportunité pour tous.

Événement aussi par la durée de la ren-contre : trois heures ; et chacun saura mesurer ce que peuvent peser trois heures dans l’agenda d’un ministre des finances…

Événement enfin par la qualité et la teneur des échanges, autant sur les sujets soulevés par M. Bachand ; en l’occurrence les principes qui fondent la politique budgétaire du Québec ; que sur les thématiques abordées à l’initiative de l’assistance, composées de gens d’affaires, de journalistes,

d’universitaires et d’acteurs culturels et sociaux.

Au terme de la rencontre, plusieurs ren-dez-vous individuels ayant été arrêtés pour approfondir certains thèmes abor-dés, la sagesse du propos introductif de M. Bachand («Quand un peuple con-trôle ses finances publiques, il reste maître de ses choix et de son destin») faisait l’unanimité mais d’autre part, un certain nombre de réalités et de con-traintes vécues par les communautés culturelles québécoises avaient été clari-fiées à l’usage du ministre…

De cette rencontre «gagnant-gagnant», voici ce que dit le communiqué diffusé par le cabinet de M. Bachand :

«Le député d'Outremont et ministre des Finances, du Revenu et ministre respon-sable de la région de Montréal, M. Raymond Bachand, a été invité à pren-dre la parole lors d’un diner-causerie de la communauté québécoise d’origine marocaine le 9 mai dernier.

L'événement, organisé par le Groupe Atlas Media a réuni 25 personnes, parmi lesquelles des gens du milieu des affaires, des arts, de la culture et des sciences. Lors de cette rencontre, le ministre a présenté les principes fonda-teurs de la politique financière du Gouvernement du Québec.

L’échange qui a suivi la présentation a porté sur l’emploi, l’intégration, et la participation de la communauté maro-caine au développement économique et

social du Québec. Il a également été question des relations commerciales Québec-Maroc. Raymond Bachand a prêté une oreille attentive aux divers sujets et préoccupations exposés durant l’échange. Il s’est aussi enquit des évo-lutions institutionnelles en cours actuel-lement au Maroc.

« Il me fait toujours plaisir de rencon-trer des gens de milieux diversifiés. Il ne fait pas de doute que la communauté marocaine largement francophone et qualifié enrichie la société Québécoise malgré quelques difficultés dues au car-actère récent de son immigration » a conclu le ministre et député d'Outremont, Raymond Bachand. »

De Gauche à Droite: Abderrahmane El Fouladi, Abdelghani Dades, Salim Idrissi et Raymond Bachand

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nº 156 du 19 mai 201112 Atlas.Mtl

Actes

Le Congrès des Maghrébins du Québec vient de reprendre ses 5@7 et de belle manière, à la faveur d’une rencontre avec Mme Kathleen Weil, Ministre de l’Immigration et des communautés cul-turelles dans le gouvernement du Québec.

Près d’une centaine de québécois d’origine maghrébine se sont ainsi entretenu avec la ministre, pendant environ deux heures. En vedette dans le débat, sans surprise, la question du chômage et de l’égalité des chances devant l’emploi.

Les 5 @ 7 du CMQMme Kathleen Weil répond aux questions des jeunes maghrébins

Centre Culturel Algérien de MontréalConférence : Attitudes gagnantes pour décrocher un emploi

Dans un contexte où le marché du travail est en constante évolution et en profonde mutation, les immigrants ont intérêt à comprendre davantage les valeurs, la mis-sion et la culture de l'entreprise. Les cher-cheurs d'emploi doivent convaincre l'employeur qu'ils possèdent toutes les compétences requises pour le poste visé. Les exigences des employeurs sont de plus en plus élevées : il est très important de bien soigner son image, c'est-à-dire avoir une attitude positive vis-à-vis de l'employeur. Pour cette raison, le con-férencier abordera les meilleures straté-gies d'approche pour séduire, convaincre et rassurer les employeurs tout en identi-fiant les pistes de solutions efficaces à l'intégration et au maintien en emploi des immigrants.

Le conférencier Sociologue de formation, spécialisé en travail et organisations, DOUDOU SOW est actuellement conseiller en emploi pour le projet Mentorat Québec-Pluriel au Carrefour jeunesse-emploi Bourassa-Sauvé. Il a accordé plusieurs entrevues à la Société d'État Radio-Canada International sur les questions touchant l'employabilité des immigrants. M. Sow a collaboré avec l'agence de presse « Média Mosaïque » en publiant, entre autres, des

articles sur le mentorat, la régionalisation de l'immigration, les difficultés d'intégration des médecins étrangers. Il contribue présentement à la rubrique Emplois de « Méga Diversité », un web magazine.

En 2009, M. Sow crée un site Internet (http://www.doudousow.qc.ca/) ainsi qu'un blogue dans le but de mieux informer et sensibiliser les internautes sur la problématique de l'intégration des immigrants au marché du travail québé-cois. Il est également conférencier et auteur du livre « Intégration profession-nelle des personnes immigrantes et identi-té québécoise : une réflexion sociologique » qui paraîtra en septembre 2011. La conférence

La conférence aura lieu le vendredi 20 mai 2011 à 18h30 à 20h00 au siège du Centre Culturel Algérien situé au 2348, Jean Talon Est, Bureau 307, Montréal (Québec), H2E 1V7 (Métro Iberville). Les admissions sont gratuites.Informations et inscriptions : par courriel : [email protected] par téléphone au (514) 721-4680 (du lundi au vendredi de 18h30 à 21h00)

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nº 156 du 19 mai 201114 Atlas.Mtl

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nº 156 du 19 mai 201117 Atlas.Mtl

Études et recherche

La formation professionnelle répond-elle aux défis de l’emploi au Québec ?Thème de la huitième édition des Journées d’étude de la SOFEDUCC’est jeudi le 5 mai dernier, à la salle IBM de HEC-Montréal, que la SOFEDUC a tenu la 8e édition de ses Journées d’étude, devant 165 participant(e)s issu(e)s de 109 milieux des affaires. Le thème central de la journée portait sur l’état des lieux de la recherche en formation continue : bonnes pratiques et stratégies mixtes valorisant les apprentissages et le développement.

Après compilation des fiches d’évaluation, dont les résultats détaillés sont présentés, 98% des par-ticipants sont très et assez satisfaits de la journée en ce qui a trait au déroule-ment de la journée. Notons que 70 fiches d’évaluation ont été remplies et retournées à la direction générale de la SOFEDUC, ce qui représente un taux de réponse de plus de 42%.

Une augmentation du taux de partici-pation des membres de la SOFEDUC a été remarquée cette année. En effet, plus de 1/3 des inscriptions provenait des membres de la SOFEDUC com-parativement à 1/4 des inscriptions en 2010. Cette participation des membres est très saluée par la direction générale qui voit à travers cette impli-cation des membres, une forme de reconnaissance aux efforts déployés et un sentiment d’appartenance de plus en plus manifeste.

Il est à signaler que le conférencier d’honneur, Mme Françoise Bertrand, est PDG de la Fédération des cham-bres de commerce du Québec.

Voici un résumé des conférences don-nées dans le cadre de cette huitième édition; les textes complet sont par ailleurs consultables en ligne sur le site www.sofeduc.ca.

Dans son intervention, Mme

Françoise Bertrand invite les forces vives de la formation et de l’éducation continue du Québec à revoir et à rationnaliser l’offre de formation pro-fessionnelle.

Selon la FCCQ, les formations offertes ne répondent pas aux besoins des entreprises alors que le marché connaît une pénurie de main-d’œuvre en quantité et en qualité. Au moment où le gouvernement entreprend sur cette question une vaste consultation des entreprises et des milieux de l’éducation, il est important de faire un juste état des lieux et d’apporter des propositions de solutions qui con-tribueront à la croissance de nos entreprises et, par le fait même, à celle de l’économie du Québec.

La deuxième conférencière, Mme Joëlle Morrissette de l’Université de Montréal prône ce qu’elle a nommé une approche collaborative de la for-mation. Selon elle, au lieu que le for-mateur propose un modèle de forma-tion traditionnel qui prescrit de nou-veaux savoirs, il devrait plutôt miser sur ceux qui ont été développés par les participants au cours de leur expérience de travail, ainsi que sur le pouvoir de régulation du groupe qui favorise l’arbitrage de l’efficacité des pratiques.

Pour sa part, Mme Amélie Bernier de la Téluq-Uqam, considère que malgré le fait que les entreprises prévoient des mécanismes qui concernent la for-mation professionnelle de leurs employés, ces derniers participent très peu aux rencontres avec leur employ-eur parce qu’ils n’y sont pas aussi souvent conviés. Dans cette situation, la notion de «comité mixte» est com-plètement écartée du contexte. Selon la conférencière, la concertation appelle l’émergence d’une culture de

collaboration chez les acteurs impliqués, dans les structures productives et les relations de travail et donc, l’adhésion d’objectifs communs.

Quant à Mme Louise Lafortune de l’Université du Québec à Trois-Rivières, elle estime que l’accompagnement d’un changement orienté ne peut se limiter à des formations ponctuelles. Ces dernières sont remises en question, car elles ne mènent pas à des réinvestissements associés aux orientations de ce changement, et ne sont pas à la hauteur des sommes inves-ties.

L’accompagnement forma-tion s’avère une avenue pro-metteuse là où les pratiques professionnelles sont remises en question, tout en consid-érant cependant que l’on peut alors créer des « déséquili-bres cognitifs », craintes, insécurités et même de la résistance d’où l’importance de dével-opper des compétences pour accom-pagner un tel changement et créer un climat « sécurisant au plan affectif ».

En début d’après-midi, Mr Éric Descormiers a livré un exposé sur les potentialités du tableau de bord en contexte de formation et de dével-oppement organisationnel. Les notions de base et le principe d’identification de différents types d’indicateurs de performance, ont fait l’objet du corpus méthodologique de la conférence en vue de démontrer comment un tableau de bord pourrait contribuer à l’amélioration continue de la recherche en formation.

Mr Jean-François Roussel de l’Université de Sherbrooke, propose au public, une vision systémique, dif-férenciée et adaptative du transfert. Cette vision précise un processus en quatre étapes et des pratiques con-crètes pouvant être utilisées par un formateur afin de développer la méta-cognition chez l’apprenant et favoris-er le transfert des apprentissages.

Kamal El Batal

Kamal El Batal

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nº 156 du 19 mai 201118 Atlas.Mtl

Perspectives

"Marocaines d'ici et d'ailleurs"Conclave à Montréal pour l'égalité et la dignitéLa première rencontre des femmes marocaines des Amériques a mené ses travaux, samedi et dimanche, 14 et 15 mai 2011, à Montréal, dans le but d'apporter un éclairage scientifique et une meilleure compréhension des problématiques spécifiques de l'immigration féminine propre à cette région.

Cette édition des "Marocaines d'ici et d'ailleurs" regroupait 250 femmes issues du milieu académique, associ-atif, politique ou économique résidant au Canada et aux Etats-Unis, mais également au Mexique, au Venezuela, au Chili, en Argentine, au Brésil et au Maroc.

Organisée par le Conseil de la com-munauté marocaine à l'étranger (CCME), cette manifestation fait suite à celle de Bruxelles, tenue en décem-bre dernier, première initiative d'une série de réunions régionales que le Conseil organise dans le cadre de la troisième édition des "Marocaines d'ici et d'ailleurs".

"Agir contre la discrimination", "Agir pour l'égalité" et "Femmes et citoy-ennes" sont les principaux axes rete-nus lors de cette manifestation de deux jours qui vise à combler les lacunes en termes de connaissance et d'enjeux, tout en offrant un espace de rencontre, d'échange et de mise en réseau.

Mieux approcher les mouvements migratoires

La rencontre, pour un total de 24 heu-res de travaux en séances plénières et ateliers, o nt donné lieu à 27 exposés et à de nombreux débats qui comme devait le relever Mme Nouzha Chekrouni, ambassadeur du Royaume du Maroc à Ottawa, auront permis, face à une migration qui se féminise de plus en plus, de " se mettre à l'écoute de cette frange de la commu-nauté marocaine résidant à l'étranger pour se familiariser avec son vécu et apporter les réponses appropriées à ses attentes afin de mettre en place une plate-forme d'échange et la porter vers ses destinatrices en Amérique du Nord, en vue d'enrichir le travail de réflexion du Conseil de la communau-té marocaine à l'étranger». Le diner officiel de la rencontre, dont l’invitée d’honneur était Mme Kathleen Weil, Ministre de l’Immigration et de com-munautés culturelles à également été un moment d’intenses échanges entre participantes ; des échanges qui se poursuivront d’ailleurs au-delà de la plénière de clôture à laquelle partici-paient notamment Mme Claire Deronziers, sous ministre adjointe à l’intégration et Mme Souriya Otmani, Consule Générale du Royaume du Maroc à Montréal.

Dans un message adressé aux partici-pantes et participants, lors de l’ouverture des travaux ; à laquelle était notamment présentes la pre-mière vice-présidente de l'Assemblée nationale du Québec, Mme Fatima Houda-Pépin, de la représentante de la ville de Montréal, Mme Helene Fotopoulos, La Consule Générale du Royaume du Maroc à Montréal Mme Souriya Otmani et la présidente du groupe de travail "Approche genre et nouvelles générations" au CCME, Mme Amina Ennceiri ; le président du CCME, Driss El Yazami, a indi-qué que cette première rencontre des femmes marocaines des Amériques se tient alors que le Maroc connaît un vaste chantier de réformes poli-tiques et constitutionnelles qui con-cernent des domaines aussi divers que les droits de l'homme, la bonne gouvernance et la régionalisation avancée. Et de préciser que ce chan-tier a connu une nette accélération depuis le discours royal du 9 mars dernier par le quel SM le Roi Mohammed VI a ouvert la voie de la réforme de la Constitution. Le nouvel élan de réformes a connu aussi une accélération par la création notamment du CNDH, de l'Institution du médiateur, de l'instance centrale de prévision de la corruption et du Conseil de la con-currence, poursuit le président du CCME.

Ces chantiers se passent aussi au moment ou le Maroc connaît en même temps un débat social, poli-tique, pluraliste, pacifique et très large, a-t-il ajouté. Le seul fait que cette rencontre se tienne montre aussi les mutations en cours dans l'immigration, et témoigne de la mondialisation et de la féminisation rapide de cette immigration, mais aussi de la diversification des profils socioprofessionnels des marocaines et marocains du monde, poursuit M. El Yazami.

Des avancées considérables

Prenant la parole après M. El Yazami, Mme Nouzha Chekrouni, ambassadeur du Royaume du Maroc à Ottawa, a déclaré que "la tenue de cette rencontre au Canada, un pays qui salue les avancées considérables du Maroc en matière des droits de la femme, intervient dans un contexte où le Maroc s'ouvre sur de grands chan-tiers de réformes politique et sociale selon une approche inclusive et responsable". "D'une immigration de la main d'œuvre dans les années 60 à celle de hautes compétences à laquelle nous assistons aujourd'hui,

Suite à la page 19

force est de constater que cette immi-gration s'est adapté à la demande internationale. Mais sa caractéristique particulière est toutefois sa féminisa-tion", a souligné la diplomate maro-caine. La contribution de la femme marocaine, "en tant que lien ombilical entre sa famille et son pays d'origine est indéniable", a ajouté Mme Chekrouni, précisant que "le transfert de la culture et des valeurs par la mère crée des repères identitaires autours desquels la personnalité de

l'enfant se construit et se développe". "La protection effective du droit à la non-discrimination et à une égalité équitable en faveur des femmes est impossible sans un réel partenariat et une collaboration totale entre les gou-vernements, les pouvoirs locaux et régionaux, les employeurs, les ONG et les syndicats à la fois dans le pays d'origine et les pays d'accueil ", a tenu à préciser l'Ambassadeur du Maroc au Canada.

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Perspectives

"Marocaines d'ici et d'ailleurs"Conclave à Montréal pour l'égalité et la dignité

Prenant la parole à son tour, Mme Fatima Houda-Pépin, première vice présidente de l’Assemblée Nationale du Québec , représentant pour l’occasion Mme Christine Saint Pierre, ministre québécoise de la Culture, des communications et de la condition féminine, a souligné que "quel que soit le pays d'accueil que nous avons choisi dans cette vaste contrée des Amériques, les Marocains et les femmes marocaines, en particu-lier, demeurent profondément atta-chées à leur pays d'origine, le Maroc, un pays riche de son histoire et de sa diversité culturelle". La députée a appelé les "Marocaines d'ici et

d'ailleurs" à répondre "présentes" dans le processus de développement national, affirmant que les réformes proposées par SM le Roi Mohammed VI "sont très audacieuses", notam-ment au chapitre des droits de l'homme et de l'égalité entre les hom-mes et les femmes. "Les Marocaines d'ici et d'ailleurs pourraient jouer un rôle important dans le processus de démocratisation engagé au Maroc", a conclu la première vice-présidente de l'Assemblée nationale du Québec.

Une migration féminisée à 42%

Si l'histoire de l'émigration marocaine aux Amériques remonte au XVIème

siècle avec le départ de quelques noyaux de pionniers, ce n'est qu'au début des années 1960 qu'elle prend son véritable essor, et ne cesse de s'amplifier depuis. Aujourd'hui, les Etats-Unis et le Canada, pays de migration de peuplement sélectif et institutionnalisé, sont les destinations privilégiées des Marocain(e)s.

La migration marocaine, féminisée à 42 %, a connu une croissance très rapide dans ces pays, même si ce phénomène, et notamment sa compo-sante féminine, restent au total insuf-fisamment étudiés.

Source : Maghreb Arabe Presse

Suite de la page 18

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nº 156 du 19 mai 201120 Atlas.Mtl

Services

Opération «Consulat mobile» à Québec 320 prestations au bénéfice de 162 citoyensOrganisé par l’Association Marocaine de Québec (AMQ) en coordination avec le Consulat du Royaume du Maroc à Montréal, un consulat mobile a eu lieu samedi et dimanche 7 et 8 mai 2011 à l’Université Laval (Québec) pour offrir des prestations consulaires à l’intention des marocaines et des marocains vivant à Québec.

162 personnes, sur une population esti-mée entre 3000 et 5 000 personnes, ont bénéficié de ce service évitant ainsi de se déplacer jusqu’à Montréal. 320 pres-tations incluant carte d’identité nation-ale, passeport biométrique, état civil, immatriculation, enregistrement de nou-velles naissances, légalisation, etc. ont ainsi été offertes.

«Ce consulat mobile est un exemple d’une administration au service de ses citoyens malgré un effectif consulaire restreint et un nombre de demandeurs de prestations augmentant d’année en année» a déclaré M. Mohamed Bougouss, président de l’AMQ. Et d’ajouter «L’Association Marocaine de Québec (AMQ) et tous les Marocains et Marocaines qui ont bénéficié du con-sulat mobile s’associent pour exprimer leurs vifs remerciements au Consulat du Royaume du Maroc à Montréal d’avoir

accepté l’organisation de cette activité à Québec.»

«Les citoyens marocains de Québec ont grandement apprécié le service offert avec un grand professionnalisme et sont extrêmement reconnaissants des efforts déployés par tous les membres du consulat et la qualité des services qui leur ont été offerts. Étant donné le nom-bre en constance croissance des Marocains résidant au Canada, nous souhaitons vivement que le nombre des employés du service consulaire soit ren-forcé afin de continuer à avoir des ser-vices professionnels adéquats.

L’organisation, la courtoisie, et la quali-té du service ont été appréciées par tous les bénéficiaires. Les marocains de Québec ont été unanimes à manifester leur reconnaissance pour la présence effective de Mme Souriya Otmani, Consul général du Maroc à Montréal, qui a pris la peine de se déplacer pour veiller à ce que tout se passe bien. Les marocains de Québec saluent à l’unanimité sa grande disponibilité pour échanger avec eux et s’enquérir de leurs problèmes.Nous aimerions remer-cier très chaleureusement tous les membres du personnel du consulat qui ont sacrifié leur fin de semaine e leurs

familles pour servir la communauté des Marocains de Québec» a-t-il conclu.

Pour les besoins de cette opération Consulat mobile, un effectif du consulat composé de 13 personnes s’est déplacé à Québec

- Mme Souriya Otmani, Consule générale;- M. Abdallah Ouhi, Vice consul;- M. Mohammed Nejjari, Vice consul;- M. El Hassan Gamrani, CNI;

- M. Mohamed, CNI;- Mme Raja Zakarya, Accueil et récep-tion des dossiers- Mme Amina Azelmad, Accueil et réception des dossiers;- M. Jamal Ballali, Immatricualtion;- Mme. Amina Sbaï, Passeports;- Mme Rachida El Abbar, Légalisations;- M. Miloudi El Ouali, État civil;- M. Mostafa Zemmouri, État civil;- M. Zouheir Rougli, Logistique et assistance.

* Impôt pour Particulier, Famille, Travailleur Auto-nome, à Commission, Compagnie Enregistrée, Immeuble locative. * Comptabilité Générale et Rapports TPS/TVQ * Hypothèques, pour acheter, transférer ou refinancer

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Impôts et Hypothèques

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nº 156 du 19 mai 201121 Atlas.Mtl

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nº 156 du 19 mai 201122 Atlas.Mtl

POUR VOS ANNONCES DANS LE JOURNAL ATLAS.MTL

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Coopération

Le Maroc serait sur la liste très restreinte des pays que l’avionneur Bombardier, le numéro un mondial de la construction de trains de passagers, a choisi pour implanter une nouvelle usine de fabrication à faibles coûts.Principal concurrent du français Alstom, le groupe canadien Bombardier envisage de construire une usine de composants en méditerranée, où il s’est adjugé fin avril 2011, le marché de fourniture de 50 locomotives à Trenitalia, la compagnie nationale itali-enne de chemins de fer.

Spécialisé dans la construction d’avions

et de matériel de transport sur rail, le groupe Bombardier choisira certaine-ment entre le Maroc et la Turquie pour être plus proche de ses fournisseurs et de ses clients européens, révèle le site d’information spécialisé L’Usine Nouvelle.

Le géant canadien qui a réalisé un chiffre d’affaires de 17,7 milliards d’euros en 2010, serait très intéressé par le Maroc, où il travaille déjà avec plusieurs sous-traitants, selon le porte parole du groupe Bombardier

Bombardier au MarocPlus qu’une hypothèse de travail…

Mission économique marocaine à Montréal et TorontoProfiter des opportunités de l’accord de libre échangeL'Ambassade du Maroc à Ottawa a organisé une mission économique et d'exploration au Canada les 9 et 10 mai dans les villes métropolitaines Montréal et Toronto, ainsi que des rencontres sur les opportunités d'affaires au Maroc.

En partenariat avec le Conseil Canadien pour l'Afrique (CCA) et le Cabinet Cassels Brock & Blackwell LLP, ces ren-contres regrouperont les représentants des chambres de Commerce, Export et Développement Canada, le Centre Marocain de Promotion des Exportations, l'Agence Marocaine de Développement des Investissements et une centaine d'entreprises du Canada Central (le Québec et l'Ontario) qui compte quelque 62 pc de la population canadienne, indique un communiqué de l'Ambassade du Maroc au Canada, parvenu mercredi à la MAP.

Selon la même source, "cette mission, qui a pour objectif de mettre en relation les intervenants économiques institutionnels privés et publics, intervient dans le con-texte de l'annonce du début des négocia-tions d'un accord de libre-échange entre le Maroc et le Canada et tend à présenter les opportunités d'affaires existantes au Maroc auprès des hommes d'affaires can-adiens".

Pour le Conseil canadien pour l'Afrique, "cet Accord de Libre échange avec le Maroc serait le premier accord du genre à être signé entre le Canada et un pays d'Afrique, et le Maroc pourrait être la porte d'entrée vers une nouvelle présence commerciale canadienne dans la région de la Méditerranée et en Afrique du Nord. Il placerait également les entreprises can-adiennes dans une position plus favorable par rapport à leurs concurrents sur ce marché, et particulièrement ceux qui bénéficient d'un arrangement de com-merce préférentiel avec le Maroc".

"Les intervenants lors de ces rencontres mettront également en exergue les expéri-ences et les témoignages des entreprises canadiennes opérant sur le marché maro-cain. Ils présenteront les possibilités d'un meilleur accès au marché canadien par les exportateurs marocains et informeront sur le renforcement de la présence des entre-prises marocaines sur le marché Nord-américain", ajoute le communiqué.

Il est à souligner que cette mission coïn-cide avec la participation d'une vingtaine d'entreprises marocaines au Salon International de l'Alimentation (SIAL Canada) qui se tiendra du 11 au 13 mai à Toronto.

Source : Maghreb Arabe Presse

Forte présence marocaine à la 8è édi-tion du SIAL à TorontoPlusieurs entreprises marocaines spé-cialisées étaient au rendez-vous à Toronto, au SIAL Canada, un salon international dédié aux professionnels de l'alimentation qui regroupe chaque année plus de 530 exposants de l'industrie agroalimentaire mondiale durant les trois jours de l'événement.Couvrant près de 300 m2, le stand du Maroc offre aux visiteurs profession-nels un large éventail de produits dont les produits laitiers, les produits car-nés, les produits de la mer, les fruits et légumes, les produits sucrés, les produits d'épicerie, les produits surgelés, les boissons, les produits biologiques, diététiques et naturels.

Représentées par Maroc Export (Centre marocain de promotion des exporta-tions), les quelque 25 entreprises expor-tatrices marocaines exposeront ainsi leurs produits et auront l'occasion d'apprendre davantage sur les toutes dernières tendances alimentaires à l'échelle mondiale.

Le Salon (11-13 mai) offre aux profes-sionnels marocains l'opportunité de gag-ner des parts de marché dans la zone de l'Accord de libre-échange nord-américain regroupant le Mexique, les Etats-Unis et le Canada, et qui représente plus de 400 millions de consommateurs et plus de 80 milliards de dollars d'importations de

produits de l'agroalimentaire.

SIAL Canada est un salon professionnel international de l'alimentation qui réunit chaque année, durant trois jours, des exposants de l'industrie agroalimentaire mondiale pour le marché nord-américain.

L'édition 2010 confirme le succès gran-dissant du salon et dévoile une nouvelle destination marquant ainsi le début de l'alternance entre Montréal (les années paires) et Toronto (les années impaires). En 2010, plus de 540 exposants représentant 37 pays étrangers et plus de 12.500 visiteurs s'y étaient donné rendez-vous.

Said Chergui et Abdelmajid Jamaleddine(Zinda)

Une délégation du réseau des femmes d'affaires marocaines du Canada effectue une visite économique au Maroc, du 16 au 22 mai, à l'initiative du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Composée d'une dizaine de chefs d'entreprises canadiennes, opérant notam-ment dans les secteurs du transport et logistique, de l'infrastructure, de l'environnement et des nouvelles technolo-gies, la délégation québécoise souhaite consolider sa coopération économique avec les entreprises marocaines et promou-voir les échanges commerciaux et les investissements entre le Maroc et le Canada, a affirmé Mme Malika Zine, présidente du réseau.

Dans cette perspective, Mme Ezzine a annoncé le jumelage entre les entreprises québécoises, dont les chefs sont en visite au Maroc, avec leurs homologues maro-caines, et l'organisation de séances de tra-vail dans le cadre de cette mission qui seront sanctionnés par la signature

d'accords de partenariat institutionnels, ainsi que par des arrangements commer-ciaux ou des protocoles de recherche con-joints.

Outre le but principal de la mission des chefs d'entreprises québécoises qui vise à explorer les opportunités d'investissement dans le Royaume, les hommes d'affaires canadiens veulent concrétiser plusieurs autres objectifs: apporter du soutien aux entreprises québécoises désireuses con-quérir le marché marocain, faire bénéficier leurs homologues marocains de leur savoir-faire et du potentiel économique du Canada, développer des partenariats straté-giques avec des entreprises marocaines et promouvoir le Royaume en tant que desti-nation privilégiée pour les investissements.

Durant leur séjour dans le Royaume, les hommes d'affaires canadiens effectueront des visites aux grandes infrastructures économiques dans les régions du Grand Casablanca et de Tanger.

Source : Maghreb Arabe Presse

Dix chefs d’entreprises canadiennes au MarocLe «B to B» sur rails

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nº 156 du 19 mai 201123 Atlas.Mtl

Culture

New-York a accueilli, les 15 et 16 mai écoulés, un symposium interna-tional placé sous le thème « 2000 ans de la vie juive au Maroc, une histoire épique ». L’ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, Aziz Mekouar, a par-ticipé à l’inauguration en compagnie du président de la « American Shepharadi Federation », David Dangoor.

Organisée par la Fédération sépharade américaine, ce colloque dédié à l’histoire du judaïsme au Maroc, verra la participation de plusieurs chercheurs venus du Maroc, de France, du Canada, d’Israël et des Etats-Unis. On relèvera

notamment la présence et l’intervention, devant cette rencontre de l’historien montréalais d’origine marocaine, le Pr David Bensoussan.

Le Judaïsme marocainThème central d’un sympo-sium à New York

Livres : "Les Arabes en Argentine"de l'historien marocain Abdelouahed Akmir"Les Arabes en Argentine" de l'historien marocain, Abdelouahed Akmir a été présenté à Rosario (400 km de Buenos Aires), devant un parterre d'académiciens, de chercheurs, d'étudiants et de diplo-mates arabes.

L'ouvrage, coédité par l'Institut des Etudes Hispano-Lusophones (IEHL) et l'Université argentine, a été présenté par la directrice de l'IEHL, Fatiha Benlabbah, et la chercheuse argentine, Silvia Montenegro, lors d'une cérémonie, a laquelle ont pris part le recteur de l'université nationale de Rosario, Dario Maiorana, et le président de l'université Mohammed V-Agdal, Wail Benjelloun.Dans une allocution lue au nom de l'auteur du livre, Mme Benlabbah a souligné que le mouvement migratoire arabe en Argentine a été motivé par des raisons essentiellement économiques, mais également politiques à un moment où les pays arabes souffraient, à la fin du 19è siècle et au début du 20è, des affres du colonialisme européen.

La directrice de l'IEHL a fait noter que l'intégration des émigrés arabes, princi-palement d'origine syrienne et libanaise, était un processus très difficile contraire-ment aux émigrés espagnols et italiens favorisés par leurs identités religieuses, linguistiques et ethniques, ajoutant que les arabes en Argentine ont été marginali-sés au début et regroupés dans des quartiers et des collectivités selon leur origine et confession.

Et de relever que les problèmes d'intégration ont subsisté avec la deux-ième génération de migrants arabes, qui ont souffert d'un problème identitaire, résultant d'un conflit entre les valeurs ara-bes au sein de la famille et les valeurs de la société argentine à l'extérieur.Avec la troisième génération, ces problèmes d'intégration ont diminué d'une

manière significative du fait que les petits-fils des émigrés arabes ont surmon-té le souci de l'origine, a-t-elle indiqué, précisant que cela leur a permis d'appréhender la question des racines d'un point de vue différent, montrant un intérêt particulier pour la langue arabe et embrassant les différentes facettes de leur culture arabe.

De son côté, Silvia Montenegro, s'est penchée sur les différents aspects du pro-cessus migratoire arabe, notamment économiques, politiques, sociaux, cul-turels et économiques, soulignant la diversité culturelle et confessionnelle de la communauté arabo-argentine.

La chercheuse argentine a expliqué que "Les Arabes en Argentine" jette la lumière sur le phénomène migratoire arabe dans ce pays sud-américain au cours de la période allant des années 70 du 19è siècle et la fin du 20è siècle, pré-cisant que la communauté arabe d'origine libanaise et syrienne occupe la troisième place après celle italienne et espagnole.

Professeur d'histoire contemporaine d'Espagne et d'Amérique Latine à l'université Mohammed V de Rabat depuis 1990, M. Abdelouahed Akmir est également directeur du Centre des Etudes Andalouses et Dialogue des Civilisations de Rabat et membre de l'association des historiens du Maroc et Expert de l'UNESCO en migrations, entre autres.Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont "L'émigration vers la mort : l'Espagne et les événements de El Ejido" (2001) et "Les communautés marocaines en Afrique de l'Ouest", ainsi que de plus de 70 articles parus dans différentes revues sur les relations entre le Maroc et l'Espagne, les relations entre le Monde Arabe et l'Amérique Latine, et les rela-tions entre le Monde Arabe et l'Afrique de l'Ouest.

TamazightConférences à Montréal et OttawaInvitée par les Associations « TAFSUT – Chants et danses de Kabylie et Solidarité Québec Kabylie » Mme Meryam Demnati, professeure chercheure en pédagogie et didactique à l'Institut Royal de la Culture Amazighe du Maroc (IRCAM), sera en visite à Montréal du 22 au 28 mai 2011 pour animer des con-férences. Les organisateurs ont prévu 3 con-férences dont deux à Montréal et une à Ottawa : M O N T R É A L : VENDREDI 27 MAI À 19H. Thème: L'interculturalisme comme fac-teur de cohésion et d'intégration des immigrants à une société d'accueil.Maison Ludger Duverney de la Société Saint-Jean-Baptiste.Adresse: 82 rue Sherbrooke Ouest à Montréal (H2X 1X3)

Avec l’aimable collaboration de la Société Saint-Jean-Baptiste LE SAMEDI 28 MAI À 16H00 : Thème : La diversité culturelle dans le monde comme facteur de cohésion entres les peuples.Local RM 160 du Pavillon de gestion de l'UQAMAdresse : 315, Sainte-Catherine Est Avec l’aimable collaboration du Centre étudiant de recherche et d’action nationale de l'UQAM O T T A W A : MARDI 24 MAI À 18H00 Thème : État des lieux de Tamazight et de son enseignement au MarocCentre communautaireAdresse : 1480 Heron Road(K1V 6A5)Avec l’aimable collaboration de l’Acaoh.

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nº 156 du 19 mai 201124 Atlas.Mtl

Évasion

Kelaat M’gounaLe Maroc de la vie en rose… Le Maroc est un des pays qui, tout en cherchant la modernité, n’abandonne pas ses traditions en entretenant des manifestations ancestrales comme la fête annuelle des roses.

Chaque année, au mois de mai, les habitants de Kelaat M’gouna, une petite ville du Dadès, à 90 kms d’Ouarzazate (sud du Maroc), accueil-lent leurs visiteurs nationaux et interna-tionaux avec des roses. C’est ainsi que de petits enfants, à l’entrée de la ville, proposent des colliers de roses à ceux qui viennent découvrir les beautés de la région et assister aux différents specta-cles de la fête des roses.

La fête des roses Une fête dite des Roses (Mawssim al wouroud en arabe, lfichta n lord en berbère) est organisée au mois de mai de chaque année. D’une durée de deux jours, elle permet de fêter l'éclosion des roses des vallées de Dades et Mgoun.

Durant ce moussem, El Kelâa M'gouna double de population grâce aux maro-cains habitants les autres villes du roy-aume venus découvrir une région con-nue pour ses parfums et produits cos-métiques à base de l'eau de rose.

La fête est aussi l'occasion pour les vis-iteurs d'EL Kelâa M'gouna de découvr-ir les produits artisanaux et agricoles de la région.

Les danses des Ahidous Parmi les spectacles les plus attrayants figurent les danses folkloriques de la troupe «Ahidous Mgouna» ; cette troupe, composée de 8 femmes et 8

hommes dont le chef, est connue mon-dialement. Parmi ses danses les plus célèbres, on peut citer la danse de l’Abeille (Tizouit), dont voici une brève description: Les femmes sont debout ,la main dans la main et constit-uent une rangée en face d’une autre constituée par les hommes tenant une sorte de tambourins ‘Taganza’. La danse commence avec un rythme très rapide et une parfaite maîtrise des déplacements faisant rapprocher et éloigner les deux rangées, ensuite chaque rangée est divisée en deux sur un signe discret du chef et chaque moitié se retrouve en face d’une autre moitié de sexe opposée. Les deux ensembles opèrent des rotations très harmonieuses avant de se rassembler autour du Chef qui se déplace avec une fierté telle ‘Yassoub’, la reine des abeilles.

L’élection de Miss «Rose» Durant la fête, une cérémonie d’élection de la Miss «Rose» met en scène les jeunes filles de la région. L’originalité de cette manifestation réside dans l’exceptionnelle authentici-té de l’habillement de la reine. En effet, La reine se présente avec une belle coiffure, une coupe roulée sur le front ‘Taounza’ avec deux nattes ‘Tidlalin’ qui couvrent les oreilles et descendent jusqu’aux épaules. Deux foulards cou-vrent le centre et l’arrière de la tête, le premier est en soie rouge ou jaune appelée ‘Ktib’, le second est noir ‘Tasbnit’ , des fils multicolores ‘Tachraft’ entourent la tête et une couronne ‘Tikhlalin’ est posée au des-sus.

L’habillement est composé d’une belle

robe ‘Akidour’, de deux draps ‘Tachtat’ l’un blanc, l’autre noir, chacun est atta-ché à une épaule et traverse le tronc diagonalement pour retrouver la hanche du coté opposée, une ceinture en fils multicolores très épaisse ‘Tassamart’ est attachée au niveau des hanches, les pieds sont chaussés par des babouches en soie ‘Ikrbyine’.

En ce qui concerne les bijoux, un col-lier d’une vingtaine de perles jaunes de plus de 5 cm de diamètre ‘Loubane’ et une chaîne épaisse contenant des pièc-es en argent ‘Isansar’ sont posé.s au niveau de la poitrine, deux autres chaînes, une longue ‘Tazra’, l’autre courte ‘Tamhanaqt’ entourent le cou et dans chaque main on retrouve deux bracelets épais en argent.

Souvenirs à emporterÀ l’occasion de la fête, la ville fait dis-tiller plusieurs tonnes de pétales de

roses; moisson et distillation sont réali-sées avec beaucoup d’amour, donnant ainsi à ces différents produits, une grande qualité.

Sont fabriquées également de l'eau de rose, de la crème de rose, de l'huile essentielle de rose...et de nombreux autres produits...délicatement parfumés qui sont commercialisés dans le monde entier.

Le jour de cet évènement, un souk prend naissance de long de la rue prin-cipale de Kelaâ, avec abondance de musique et de nombreuses danses folk-loriques (ahidouss timnadines...)

Finalement, ceux qui aimeraient voir la vie en rose n’ont qu’à rendre visite à Kelaat M’gouna, deux jours par semaine durant le mois de mai.

Par Radouane Bnou-Nouçair

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nº 156 du 19 mai 201125 Atlas.Mtl

Sports

Montréal au rythme du soccerImpact: vivre 2011 en préparant 2012…L’impact vient d’entamer une saison fon-damentale pour son avenir. En effet, la saison 2011 correspond à la dernière saison de l’Impact en NASL (Division 2) puisqu’à partir de 2012, le club québécois va commencer à vivre le professionnal-isme en rejoignant la MLS (Major League de Soccer).

Les responsables de l’Impact, parfaite-ment conscient de l’importance de la saison 2011, qui est une année transitoire avant de rejoindre la MLS, ont entamé la préparation, assez tôt et ont procédé à d’importants recrutements.

La préparation La préparation s’effectuée en deux parties : d’abord, un séjour de 15 jours en Arizona, où l’équipe a pu affronter trois clubs du MLS. Ces matches, fort utiles, se sont soldés par deux courtes défaites (contre Portland et Kansa city) et une sur-prenante large victoire contre Dallas. La deuxième partie s’est déroulée à Montréal du 14 mars à la date du premier match, c'est-à-dire, le 9 avril, contre Tampa Bay.

Des résultats en dents de scie Ce début de saison a été décevant puisque les résultats obtenus sont loin de refléter les espoirs du public montréalais et qué-bécois.

Prochaines rencontres 21/05/2011 L’IMPACT -- Tampa Bay FC 28/05/2011 L’IMPACT -- Fort Lauderdale Strikers 04/06/2011 FC Edmonton -- L’IMPACT 08/06/2011 L’IMPACT -- Atlanta Silverbacks

Un effectif riche pour un avenir meil-leur Pas moins de 8 nouveaux joueurs sont venus renforcer l’Impact cette saison et ce sont de gros calibres comme on peut le constater : *Hassoun Camara : défenseur issu de la D2 française ; *Luke Kreamalmayer : Milieu de terrain venu de la MLS (Salt Lake City) ; *Amir Lowery : Milieu de terrain, égale-ment aguerri en MLS (Railhawks Caroline) ; *Evan Bush : Gardien, venu aussi de la MLS (Crystal Palace de Baltimore) ; *Idriss Ech-chergui : milieu de terrain aguerri en D2 française ; *Zurab Tsiskaridze : Défenseur originaire de Tbilissi et a joué la saison précédente avec les Whitecaps de Vancouver ; *Kevin Hatchi : Défenseur français qui a évolué à Chypre. *Diouf Mignane : attaquant formé à l’Institut Diambars ; a évolué en Ligue 2 au Sénégal (deuxième division) lors de la saison 2009-2010, puis a été prêté à Tromso en première division en Norvège.

Les immigrants et l’Impact de Montréal Les Immigrants, toutes origines confon-dues (Amérique latine, Afrique, Asie ou Europe) ont un point commun incontest-able : l’amour du soccer, sport populaire dans la quasi totalité des pays. Ceci a d’ailleurs été confirmé en 2007, lorsque le Canada a organisé, avec succès, la coupe du monde des U20. Les stades ne désem-plissaient pas, surtout à Montréal qui a vu

évoluer les graines de stars brésiliennes, coréennes, portugaises, Chiliennes et américaines.

Comme les enfants d’immigrants hériter-ont certainement de cette passion, le gou-vernement, les associations et les clubs de soccer doivent se mobiliser pour favoriser l’intégration par le soccer.

L’intégration par le soccer Le sport permet aux enfants d’immigrés de s’intégrer efficacement dans leur pays d’accueil. C’est ainsi qu’en 1998, lorsque la France a remporté la coupe du monde de soccer organisée chez elle, l’ensemble des français et, particulièrement les plus xénophobes d’entre eux, ont découvert avec stupéfactions que la majorité des joueurs de leur équipe nationale étaient issus de l’immigration plus ou moins récente.

Cette forme d’intégration est, pour les enfants d’immigrants, la plus naturelle et souvent, la plus accessible. C’est pour-quoi, il faut l’encourager.

Les africains et, particulièrement, les maghrébins, sont naturellement doués pour les activités sportives. Ces prédispo-sitions naturelles, associées à la qualité de l’infrastructure et de l’encadrement dans les pays d’accueil (comme le Canada) peuvent contribuer au développement des disciplines sportives, comme le soccer, où

le Canada a encore du mal à s’imposer.

Il faut rendre hommage, ici, au Québec qui a développé l’infrastructure pour la pratique du soccer. C’est ainsi que de nombreux terrains de soccer ont remplacé ceux occupés par le Base Ball, de moins en moins populaire. La multiplication des petits clubs de quartier et les performances de l’Impact de Montréal ont permis d’accroître la pratique du soccer au Québec.

D’ailleurs, si l’Impact est devenu un grand club de soccer en Amérique du

Nord, c’est grâce à sa composition multi-ethnique. C’est ainsi que, parmi les 23 joueurs qui composent l’effectif 2011 de l’Impact :

> Six sont d’origine américaine; > Deux sont d’origine marocaine (Aababou et Agouram) ; > Six sont d’origine française ; > Di Lorenzo est d’origine argentine ; > Niang est d’origine argentine ; > Ech-chergui est d’origine algérienne; > Six seulement sont d’origine cana-dienne.

Réda Agourram sollicité par l'équipe du MarocBlessé à la cuisse gauche depuis la fin mars, Reda Agourram vient de retrou-verases coéquipiers de l'Impact à l'occasion du match amical face aux Red Bulls de New York. S'il n'est jamais agréable pour un athlète de se retrouver ainsi sur la touche, l'attaquant de 20 ans a trouvé une bonne façon de poursuivre son apprentissage. En étant spectateur plutôt qu'acteur, ce grand consommateur de soccer européen a pu mieux saisir certains aspects du jeu. «Ça m'a fait beaucoup de bien d'être à l'écart du groupe et de regarder les matchs de l'extérieur, a-t-il indiqué. Ça me donne une bonne idée du travail que j'ai à faire. «La loge des joueurs est assez haute et on peut bien regarder les mouvements des joueurs. On voit beaucoup plus les espaces à exploiter et, de ce côté-là, ça va aider à aller les chercher davantage.»

Pour son premier match cette saison, Agourram a la chance de croiser le chemin de l'une de ses idoles de jeu-nesse, Thierry Henry. À défaut d'avoir son maillot en fin de match («Je crois qu'il y a beaucoup de joueurs qui vont aller le voir», a-t-il souligné en souriant), il pourra observer de près l'un des attaquants les plus prolifiques de la dernière décennie. Tout en mettant l'accent sur la qualité de ses mouve-ments, Agourram ne tarit pas d'éloges sur l'ancien joueur d'Arsenal et du FC Barcelone. «C'est un attaquant complet avec beaucoup de puissance et de vitesse. Devant le but, il rate rarement.

C'est son attitude aussi qui est intéres-sante; il travaille tout le temps. C'est un plaisir pour moi de l'affronter.» Il ne manque que l'expérience Auteur de deux buts en 825 minutes de jeu la saison dernière, le numéro 19 doit franchir un nouveau cap, en 2011. À en croire son entraîneur Marc Dos Santos, il ne manque qu'un peu d'expérience avant qu'il n'y parvienne. «Agourram a toutes les qualités pour réussir. Il est fort physiquement, il est très rapide et il est probablement notre meilleur finisseur.

C'est aussi le meilleur attaquant dans le jeu aérien. Il a beaucoup pour réussir, il ne lui manque que des minutes de jeu. Il a besoin de montrer ses compétences en matchs, pas seulement aux entraîne-ments, et de gagner du rythme.» Il est par contre inutile de lui demander de chiffrer ses objectifs pour la saison de NASL. Même si un attaquant est jugé par le nombre de buts inscrits, Agourram ne souhaite pas se focaliser tout de suite sur ses statistiques. «Je préfère ne pas me mettre d'objectif de buts. Je n'ai pas encore joué mon premier match. Il va falloir que je regagne mon rythme de jeu. Principalement, je veux m'améliorer et donner le maximum. Je dois travailler à l'entraînement et les résultats vont venir. Les statistiques, on va regarder après si c'est bien ou pas.» L'année 2012 verra l'Impact faire le saut en MLS. Elle sera également synonyme de Jeux olympiques pour les meilleures nations

au monde. Régulièrement appelé au sein de l'équipe des moins de 23 ans du Canada, Agourram est aussi sollicité par l'équipe du Maroc. Le natif de Rabat, installé au Québec depuis l'âge de 10 ans, a maintenant une décision impor-tante à prendre. Son avenir international se fera-t-il en rouge ou décidera-t-il d'y ajouter une touche de vert et blanc? «L'équipe olympique marocaine m'a contacté et je suis en train de regarder et de penser à ma décision. C'est un choix très difficile, mais je continue à en parler avec ma famille. Marc m'a aussi con-seillé. J'espère faire le meilleur choix possible, car c'est très important pour un joueur de jouer au niveau international.»

Source : Presse canadienne

Par Radouane Bnou-Nouçair

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nº 156 du 19 mai 201126 Atlas.Mtl

Sports

Les maghrébins de l’Impact de Montréal Youssef Daha, entraineur des gardiens

S’est joint à l’Impact en 2004 à titre d’entraîneur des gardiens, aidant l’équipe à remporter le championnat de la ligue cette année-là, puis le titre de la saison régulière en 2005 et 2006. Il a contribué au triomphe du onze montréalais lors du Championnat canadien Nutrilite en 2008, puis ensuite à la victoire en finale des séries en 2009. Il a grandement con-tribué au développement du gardien canadien Greg Sutton, puis a aidé Matt Jordan à redevenir un gardien dominant, cette fois dans l’uniforme montréalais. Il est également en charge du développement des jeunes gardiens de but du club et est respons-able du programme de gardiens des écoles de soccer de l’Impact. Il a fait partie du Hassania d’Agadir (1988-90) et du CODM de Meknes (1984-88) à titre de joueur professionnel au Maroc. Dahha a aussi fait partie des équipes nationales junior et olympique du Maroc.

Hicham Aaboubou, défenseur

A évolué pour le club junior marocain de Khenifra de 1992 à 1994… S’est ensuite joint au club Kawkab AC Marrakech (KACM)… A porté les couleurs du KACM avec les formations junior, senior B et senior A de 1994 à 2001… A ensuite joué pour l’équipe marocaine Mouloudia Marrakech, en 2001-2002, avant de faire un retour via transfert avec le Kawkab AC Marrakech, cette fois en pre-mière division du championnat national... A joué en première division avec le KACM de 2002 à 2006, marquant six buts en 48 matchs… À son arrivée en Amérique du Nord, en 2006, s’est joint aux Dynamites de Laval de la Ligue canadienne de soccer (CSL)... S’est ensuite joint à l’Impact le 31 juillet 2006, mais n’a disputé aucun match du calendrier régulier... S’est entendu avec l’Impact pour la saison 2007 le 28 avril… Le même jour, a disputé son premier match dans l’uniforme de l’Impact à Charleston… En février 2008, s’est joint aux Carabins de l’Université de Montréal. A effectué un retour avec l’Impact après avoir accepté une entente de deux saisons le 18 juillet 2009… … A disputé un total de six matchs, dont trois départs pour un total de 280 minutes de jeu… Avant de signer avec l’Impact, avait disputé deux matchs internationaux comme joueur à l’essai, le 1er juillet contre la sélection nationale d’Haïti, puis le 8 juillet contre l'équipe nationale de la Syrie.

Reda Agouram

A fait ses débuts avec le club de soc-cer mineur de Pointe-aux-Trembles en 2003… S’est ensuite joint au club de Saint-Donat en 2006… En 2008, a évolué avec le Club de soccer

Montréal Concordia AAA… A reçu trois années consécutives le trophée du Ballon d’or, honneur décerné au joueur de l’année dans la Ligue de soccer élite du Québec, de 2006 à 2008. A été sélectionné sur l’équipe nationale canadienne des moins de 20 ans qui a participé aux Jeux de la Francophonie, en septembre 2009, au Liban… Dans ce tournoi, a marqué un but contre le Congo dans un verdict nul de 2-2… A pris part au camp d’entraînement de l’équipe olympique canadienne des moins de 23 ans en janvier 2010, à Fort Lauderdale, en Floride… A joué 44 minutes d’un match amical contre le Honduras, le 16 janvier 2010. En tant que profes-sionnel, il A disputé la saison 2009 avec le club-école de l’Impact… En 19 matchs (14 départs) et 1356 min-utes de jeu avec l’Attak de Trois-Rivières, a été le meilleur buteur de la Ligue canadienne de soccer avec 13 buts… A été choisi Recrue de l’année de l’Attak et de la ligue… À sa pre-mière saison dans la Ligue canadienne de soccer, a aidé l’Attak à remporter le titre de la saison régulière, ainsi que le premier championnat des séries dans l’histoire du club, le 25 octobre 2009, contre les Serbian Eagles… En 2009, a été rappelé par l’Impact pour le match amical contre la Sélection nationale d’Haïti, le 1er juillet au Stade Saputo… A joué les deux dernières minutes de ce match… A été invité au camp d’entraînement de l’Impact le 25 janvier 2010, puis a suivi l’équipe lors de sa tournée pré-saison au Portugal à la mi-février … A signé sa première entente avec l’Impact, un contrat de deux ans, le 17 mars 2010.

Idriss Ech-Chergui

Il été formé à l’AS Saint-Étienne où il a entamé sa carrière en 1996 au poste d'attaquant. Ses principales qualités sont la vitesse, la technique et l ‘intel-

ligence de jeu.

Idriss est non seulement un buteur mais aussi un excellent passeur. Il est précis, spontané ce qui fait de lui un formidable tireur de coups-francs. Il

offre toujours des solutions à ses co-équipiers et n'hésite pas à permuter quand l'occasion se présente.

C'est un véritable poison pour son adversaire direct. Pour ne rien gâcher, il est aussi un excellent joueur de tête avec une détente remarquable. A joué 22 matchs en Ligue 2 en France avec le Nîmes Olympique, lors de la saison 2008-2009... Précédemment, avait inscrit 20 buts en matchs de champi-onnat national (3e division) avec l’Aviron Bayonnais (2005-2006) et le FC Sète (2006-2007)... La saison dernière, a porté les couleurs du JS Kabylie, un club de première division en Algérie.

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Une collecte de sang d’Hema Québec, organisé par les jeunes se tiendra

à l’école secondaire Saint-Luc le 25 mai.

Les donneurs de sang peuvent se présenter

à l’école entre 14h et 20h, au 6300, chemin

de la Cote Saint-Luc.

Nous vous attendons en grand nombre!

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