13ème édition du Bulletin d'information des Nations Unies au Maroc

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A ce titre, nous sommes, par exemple, particulièrement satisfaits de la coprésidence des instances de gouvernance de l’UNDAF par l’ONU et le Gouvernement marocain. Cet arrangement permet une forte appropriation nationale de la programmation en matière de développement et garantit l’alignement des activités de l’ONU sur les priorités et spécificités du pays. Facilitant le traitement par nos équipes de sujets transversaux (genre, jeunesse, migrations…), ce fonctionnement fait figure de pratique exemplaire au niveau de la région MENA, grâce au dialogue régulier et à la transparence qu’il permet entre les partenaires. Nous l’avons constaté : cohérence renforcée et plus grande efficacité facilitent l’atteinte des objectifs de développement durable du Maroc, pays à revenu intermédiaire où persistent encore des inégalités significatives. Vous découvrirez dans les prochaines pages un aperçu de nos activités ce premier trimestre 2014. Vecteurs de promotion de l’égalité hommes-femmes, de la liberté d’expression et de bien d’autres thématiques encore, ces événements sont l’expression des valeurs universelles qui inspirent notre action. Bonne lecture ! Chères lectrices, chers lecteurs, Le premier trimestre 2014 a connu une étape décisive dans le processus d’évolution des Equipes de pays des Nations Unies au niveau mondial vers le « Tous unis dans l’action », l’initiative globale lancée par l’Assemblée Générale des Nations Unies pour accroître la cohérence des activités et l’efficacité des différentes institutions de l’ONU dans nos pays d’intervention. Le Conseil Economique et Social (ECOSOC), instance directrice des Nations Unies dans le domaine de l’aide au développement, s’est réuni les 24 et 25 février à New York pour finaliser le guide d’application des prochaines procédures standard de fonctionnement (Standard Operating Procedures SOPs), destinées à accompagner la conver- gence des approches entre Agences, Fonds et Programmes de l’ONU. Invité à contribuer aux délibérations de cette session de l’ECOSOC en tant que membre du Comité de validation des nouvelles SOPs, j’ai vu s’exprimer un consensus désormais largement partagé par les instances des Nations Unies mais aussi par l’ensemble des Etats membres : les procédures doivent être appliquées avec souplesse, sur la base d’accords conclus au niveau national entre Gouvernement et Equipe de pays des Nations Unies. Le cadre qu’elles établissent traduit cependant un accord de principe global sur la mise en oeuvre du « Tous unis dans l’action » dans toutes ses dimensions et dans tous les pays. Alors que le Maroc atteint cette année la mi-parcours dans la mise en oeuvre du Plan cadre de coopération des Nations Unies au Maroc (UNDAF 2012-2016), j’ai pu partager l’expérience de notre pays permise par l’UNDAF en matière de coordination pour le développe- ment. Question encore ouverte, l’oppor- tunité d’une évolution officielle du Maroc en pays « One UN » orientera fortement nos prochains cycles programmatiques de l’UNDAF. Cependant, le Maroc ayant anticipé les conclusions de l’ECOSOC, l’adoption progressive de plusieurs instruments fondamentaux du « Tous unis dans l’action » répondant aux besoins identifiés au niveau national montre déjà des résultats appréciables. Editorial Bruno Pouezat Coordonateur Résident des Nations Unies au Maroc Journée internationale de la Femme 2 Egalité hommes-femmes : portail 2 Le renforcement de la place de la femme dans la fonction publique 2 L’intégration du genre dans le système de protection sociale 3 Oasis du Maroc : bilan et perspectives 3 Lancement de la campagne radio sur l’efficacité énergétique 3 Rencontre d’information et de sensibi- lisation sur le sida à Oujda 4 Réunion du comité de pilotage du Programme de Développement Intégré de la Région de l’Oriental 4 Renforcement de la gouvernance environnementale 4 La mère-enfant : Face aux défis de la grossesse chez l’adolescente 5 Nouvelle politique de l'intégration des migrants au Maroc 5 Liberté d'information 6 La liberté d’expression et la sécurité dans les nouveaux médias 6 Convention de 2003 relative à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel 7 Journée de commémoration des victi- mes de l’esclavage 7 Promouvoir l’éducation à la citoyen- neté pour les jeunes 7 Présentation des résultats de l’étude CAP auprès des jeunes 8 Revue des programmes de prévention y compris le VIH auprès des popula- tions migrantes 8 Revue externe de la stratégie de prise en charge des personnes vivant avec le VIH 9 Mise en œuvre de la prévention com- binée dans la région de Souss Massa Draa 9 Mise en place du système de code unique dans les programmes 9 Validation du Rapport National sida 2014 10 Réforme de santé publique 10 Développement des chaines de valeurs en Afrique du Nord 11 Un groupe de réfugiés et migrants sub- sahariens entre SIEL et terre 11 Lutte contre la pauvreté et la déserti- fication 12 Des jeunes analysent les facteurs du bien-être au Maroc 13 Dans ce numéro : Bulletin trimestriel, N° 13, Avril 2014 Tous Unis dans l’Action BULLETIN D’INFORMATION DES NATIONS UNIES AU MAROC MY World, l’enquête mondiale des Nations Unies pour un monde meilleur : Participez à ce sondage mondial ! Les Nations Unies et leurs partenaires veulent savoir ce que VOUS pensez ! MY World est une enquête réalisée au niveau mondial, vous demandant de choisir vos priorités pour bâtir un monde meilleur. MY World continue de recueillir les propos des citoyens jusqu’en 2015 et les résultats seront communiqués aux dirigeants du monde entier lors de la définition du prochain agenda mondial pour le développement. Dites-nous quel monde vous voulez, car votre opinion compte ! Lien : http://www.myworld2015.org/?lang=fr

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A ce titre, nous sommes, par exemple, particulièrement satisfaits de la coprésidence des instances de gouvernance de l’UNDAF par l’ONU et le Gouvernement marocain. Cet arrangement permet une forte appropriation nationale de la programmation en matière de développement et garantit l’alignement des activités de l’ONU sur les priorités et spécificités du pays. Facilitant le traitement par nos équipes de sujets transversaux (genre, jeunesse, migrations…), ce fonctionnement fait figure de pratique exemplaire au niveau de la région MENA, grâce au dialogue régulier et à la transparence qu’il permet entre les partenaires.

Nous l’avons constaté : cohérence renforcée et plus grande efficacité facilitent l’atteinte des objectifs de développement durable du Maroc, pays à revenu intermédiaire où persistent encore des inégalités significatives.

Vous découvrirez dans les prochaines pages un aperçu de nos activités ce premier trimestre 2014. Vecteurs de promotion de l’égalité hommes-femmes, de la liberté d’expression et de bien d’autres thématiques encore, ces événements sont l’expression des valeurs universelles qui inspirent notre action.

Bonne lecture !

Chères lectrices, chers lecteurs,

Le premier trimestre 2014 a connu une étape décisive dans le processus d’évolution des Equipes de pays des Nations Unies au niveau mondial vers le « Tous unis dans l’action », l’initiative globale lancée par l’Assemblée Générale des Nations Unies pour accroître la cohérence des activités et l’efficacité des différentes institutions de l’ONU dans nos pays d’intervention.

Le Conseil Economique et Social (ECOSOC), instance directrice des Nations Unies dans le domaine de l’aide au développement, s’est réuni les 24 et 25 février à New York pour finaliser le guide d’application des prochaines procédures standard de fonctionnement (Standard Operating Procedures – SOPs), destinées à accompagner la conver-gence des approches entre Agences, Fonds et Programmes de l’ONU.

Invité à contribuer aux délibérations de cette session de l’ECOSOC en tant que membre du Comité de validation des nouvelles SOPs, j’ai vu s’exprimer un consensus désormais largement partagé par les instances des Nations Unies mais aussi par l’ensemble des Etats membres : les procédures doivent être appliquées avec souplesse, sur la base d’accords conclus au niveau national entre Gouvernement et Equipe de pays des Nations Unies. Le cadre qu’elles établissent traduit cependant un accord de principe global sur la mise en œuvre du « Tous unis dans l’action » dans toutes ses dimensions et dans tous les pays.

Alors que le Maroc atteint cette année la mi-parcours dans la mise en œuvre du Plan cadre de coopération des Nations Unies au Maroc (UNDAF 2012-2016), j’ai pu partager l’expérience de notre pays permise par l’UNDAF en matière de coordination pour le développe-ment.

Question encore ouverte, l’oppor-tunité d’une évolution officielle du Maroc en pays « One UN » orientera fortement nos prochains cycles programmatiques de l’UNDAF. Cependant, le Maroc ayant anticipé les conclusions de l’ECOSOC, l’adoption progressive de plusieurs instruments fondamentaux du « Tous unis dans l’action » répondant aux besoins identifiés au niveau national montre déjà des résultats appréciables.

Editorial

Bruno Pouezat Coordonateur Résident

des Nations Unies au Maroc

Journée internat ionale de la Femme 2

Egal ité hommes-femmes : portail 2

Le renforcement de la place de la femme dans la fonct ion publ ique

2

L’intégrat ion du genre dans le système de protection sociale

3

Oasis du Maroc : bilan et perspect ives 3

Lancement de la campagne radio sur l’efficacité énergét ique

3

Rencontre d’ information et de sensibi-lisation sur le s ida à Oujda

4

Réunion du comité de p ilotage du Programme de Développement Intégré de la Région de l’Oriental

4

Renforcement de la gouvernance environnementale

4

La mère-enfant : Face aux défis de la grossesse chez l ’adolescente

5

Nouvelle politique de l ' intégration des migrants au Maroc

5

Liberté d' information 6

La l iberté d’expression et la sécurité dans les nouveaux médias

6

Convention de 2003 relative à la sauvegarde du patr imoine culturel immatériel

7

Journée de commémoration des vict i-mes de l’esclavage

7

Promouvoir l’éducat ion à la citoyen-neté pour les jeunes

7

Présentation des résultats de l’étude CAP auprès des jeunes

8

Revue des programmes de prévention y compris le VIH auprès des popula-tions migrantes

8

Revue externe de la stratégie de prise en charge des personnes vivant avec le VIH

9

Mise en œuvre de la prévention com-binée dans la région de Souss Massa Draa

9

Mise en place du système de code unique dans les programmes

9

Val idation du Rapport National s ida 2014

10

Réforme de santé publique 10

Développement des chaines de valeurs en Afr ique du Nord

11

Un groupe de réfugiés et migrants sub-sahariens entre SIEL et terre

11

Lutte contre la pauvreté et la désert i-ficat ion

12

Des jeunes analysent les facteurs du bien-être au Maroc

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Dans ce numéro :

Bulletin trimestriel, N° 13, Avril 2014

Tous Unis dans l’Action

BULLETIN D’INFORMATION DES NATIONS UNIES AU MAROC

MY World, l’enquête mondiale des Nations Unies pour un monde meilleur : Participez à ce sondage mondial !

Les Nations Unies et leurs partenaires veulent savoir ce que VOUS pensez ! MY World est une enquête réalisée au niveau mondial, vous demandant de choisir vos priorités pour bâtir un monde meilleur.

MY World continue de recueillir les propos des citoyens jusqu’en 2015 et les résultats seront communiqués aux dirigeants du monde

entier lors de la définition du prochain agenda mondial pour le développement.

Dites-nous quel monde vous voulez, car votre opinion compte !

Lien : http://www.myworld2015.org/?lang=fr

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www.egalite.ma, un portail dédié à l'égalité hommes-femmes

Célébration conjointe de la Journée internationale de la Femme

Le 07 mars 2014, Rabat- Le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération et les Nations Unies au Maroc, ont conjointement célébré la Journée Internationale de la Femme, sous le slogan «L’égalité Hommes-Femmes, gage de progrès», tel que proposé par le Groupe thématique Genre des Nations Unies.

La conférence-débat qui a réuni plus de 200 participant(e)s au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, à Rabat, a permis d’approfondir l’analyse conjointe, entre les partenaires nationaux (institutions et ONG) et les Nations Unies au Maroc, sur les questions de la promotion de l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et la protection des filles, et ce dans la perspective de l’agenda de développement post-2015.

Cette rencontre a été également l’occasion pour l’ONU Femmes de présenter aux participant(e)s son document intitulé : « Un objectif autonome en faveur de l’égalité des sexes, des droits des femmes et de l’autonomisation des femmes », qui propose une approche intégrée visant à s’attaquer aux causes

structurelles de la discrimination fondée sur le genre et d’appuyer une véritable évolution des rapports entre les sexes.

La conférence-débat s’est articulée autour de trois tables-rondes consacrées à trois domaines critiques: la lutte contre les violences fondées sur le genre, l’égalité des chances et l’accès aux ressources, le leadership et la participation des femmes.

Afin de favoriser la participation de la jeunesse marocaine à cette journée, cinq étudiantes en journalisme ont été invitées à produire une lettre d’information sur

l’événement. Portrait, interviews, repères, des multiples domaines liés à la question du genre étaient mis en perspective dans ce bulletin d’information intitulé « Au cœur de la Journée ». Avec la participation de l’UNESCO et d’ONU-Femmes, cette initiative conjointe a permis d’en distribuer plus de 150 exemplaires parmi les participants.

Pour plus d’informations, veuillez contacter : [email protected]

Le 12 mars 2014, Rabat – A l’occasion du lancement de la plateforme www.egalite.ma, l’ONU Femmes, en partenariat avec l’Ambassade des Pays-Bas à Rabat, a organisé une conférence de presse à la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc.

Le site www.egalite.ma est une plateforme web de partage, d’information, d’encadrement, de sensibilisation, de plaidoyer, de mobilisation et de communication sur l’égalité et l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.

Développée par l’association Tanmia.ma, cette nouvelle plateforme s’inscrit dans le cadre du programme «Observatoire genre et gouvernance démocratique» mis en œuvre par huit partenaires de la société civile actifs dans le

domaine de la défense et de la promotion des droits humains des femmes, avec l’appui de l’ONU Femmes et du Ministère des Affaires Etrangères du Royaume des Pays-Bas.

La conférence de presse a débuté par les allocutions de Madame Leïla Rhiwi, Représentante de l’ONU- Femmes au Maghreb et de Son Excellence Monsieur Ron Strikker, Ambassadeur des Pays-Bas au Maroc. La présentation de la plateforme, assurée par le représentant de l’association Tanmia.ma, a été suivie par un échange avec les journalistes, les partenaires de la société civile et les représentants du Gouvernement marocain.

Pour plus d’informations, veuillez contacter : [email protected]

Leila Rhiwi, Représentante de l’ONU Femmes au Maghreb et S.E. Ron Strikker, Ambassadeur des Pays-Bas au Maroc.

© ONU Femmes

Une rencontre sous le thème : « Le renforcement de la place de la femme dans la fonction publique - Levier de l’égalité et de la parité »

Le 11 mars 2014, Rabat – «Le renforcement de la place de la femme dans la fonction publique : levier de l’égalité et de la parité» : tel était le thème de la rencontre organisée, à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme, par le Ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration, en partenariat avec l’ONU Femmes. Lors de cette rencontre, le Ministre de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration a rappelé l’importance qu’il accorde à la consécration du principe de l’égalité dans tous les domaines. Il a rappelé le processus entamé par son département en termes de promotion de l’égalité dans l’accès à l’emploi et aux postes de responsabilité dans la fonction publique. Ce processus qui a

conduit notamment à la mise en place d’un réseau interministériel d’intégration du genre dans la gestion des ressources humaines dans la fonction publique, le renforcement des capacités des différents intervenants en terme de connaissances et d’outils en matière d’égalité de genre dans l’administration publique; la mise en place d'un observatoire de la femme fonctionnaire qui sera chargé d'établir des statistiques et de fournir des données qui permettront d’assurer le suivi de l’évolution de l’accès et la promotion des femmes dans la fonction publique et d’ajuster les politiques publiques en vue d’accéder à l’égalité prônée par la Constitution. Le Ministre a également indiqué que le processus d’élaboration de la stratégie d’institutionnalisation du genre dans la FP a été lancé par son département. Il a réaffirmé son appui et son engagement au Réseau de Concertation Interministériel (RCI) pour l'intégration de l’égalité des sexes dans la fonction publique et a salué le travail accompli par ce dernier. Cet événement a également été l'occasion pour un groupe de femmes occupant des postes de responsabilité dans la fonction publique de partager leurs témoignages. Enfin, un hommage a été rendu à certain(e)s fonctionnaires et administrateurs-administratrices qui ont contribué à soutenir l'égalité des sexes dans la fonction publique au Maroc. Pour plus d’informations, veuillez contacter : [email protected]

De droite à gauche : Mme Hakima Haite, Ministre déléguée auprès du ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement chargée de l’Environnement, M. Mohamed Moubdii, Ministre délégué auprès du chef du Gouvernement chargé de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration, Mme Leïla Rhiwi, Représentante de l’ONU Femmes au Maghreb. © ONU Femmes

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Les oasis du Maroc : bilan et perspectives 2014

Mobilisation des intervenants pour l’intégration du genre dans le système de protection sociale au Maroc

Dans le cadre du Plan gouvernemental pour l’égalité, le Ministère de l’Emploi et des affaires sociales a engagé avec l’appui de l’ONU-Femmes, une étude pour l’amélioration de la connaissance selon le genre du système de protection sociale. Cette étude, vise à identifier les discriminations de genre qui affectent le système de couverture sociale dans le secteur privé ;

identifier les mesures de correction des lois et réglementations en vigueur ; proposer des mécanismes alternatifs centralisés et/ou décentralisés de couverture sociale des différentes catégories de travailleuses exclues du système de protection social en vigueur au Maroc.

Il ressort de ce diagnostic que bien qu’il n’existe pas d’inégalité formelle dans les textes, une exclusion massive des femmes de la sécurité sociale reste à déplorer car celles-ci sont sous employées ou sous déclarées.

Les résultats de ce diagnostic ont été soumis pour validation aux différents intervenants du secteur, dans le cadre de 5 ateliers organisés du 05 au 24 mars 2014. Lors de ces ateliers, les participants et participantes ont débattu sur l’accès égalitaire aux soins de santé et aux prestations de vieillesse, l’effectivité de la couverture sociale des travailleuses, et l’extension de la protection sociale à toutes les catégories de travailleuses.

Sur la base des recommandations découlant de ces ateliers, la seconde phase de l’étude présentera les perspectives de l’évolution égalitaire du système de protection social ainsi que les pistes d’amélioration. Pour plus d’informations, veuillez contacter : [email protected]

Le comité de pilotage du Programme des Oasis des Tafilalet (POT) s’est tenu le mercredi 22 janvier à l’INAU (Institut National de l’Aménagement et de l’Urbanisme) sous la présidence du Ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire National, Mohand Laensar, et le Représentant Résident du PNUD au Maroc, Bruno Pouezat. Cette réunion a eu comme objectif de revenir sur les réalisations du programme depuis son démarrage en 2006, discuter les enjeux liés à sa clôture et entamer la réflexion sur les perspectives et la continuité du projet après 2014. A l’occasion de ce comité, un mémorandum d’entente concernant l’amélioration de l’accueil dans les services publics dans les communes oasiennes a été signé par le Ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire National, Mohand Laensar, et le Représentant Résident du PNUD au Maroc, Bruno Pouezat. Ce projet sera réalisé en partenariat avec le Gouvernement du Japon et le PNUD. Deux conventions de partenariat ont également été signées : la première entre le POT et la commune rurale de Ghriss Soufli pour l’aménagement et l’équipement d’une unité de valorisation des plantes aromatiques et médicinales, et la deuxième avec la commune rurale de Ferkla Oulia pour la réalisation d’une décharge publique intercommunale.

Mohand Laenser, ministre de l’Urbanisme et de l’aménagement du Territoire a souligné que ce projet devrait constituer un modèle à suivre pour d’autres régions du Royaume et a appelé à perpétuer les acquis du programme, une fois arrivé à terme, afin de garantir la prospérité et l’essor économique de la province d’Errachidia et le développement durable de ses oasis. En présentant le bilan du programme, Brahim Jaafar, coordonateur national du projet, est revenu sur réalisations du POT et leur impact sur les

populations des oasis, notamment le projet d’écotourisme E-majhoul pour lequel un site web a été lancé afin de promouvoir le tourisme dans la région.

Pour en savoir plus sur le POT, rendez-vous sur la rubrique projets du PNUD Maroc : www.undp.org.ma Pour plus d’informations, prière de contacter : Yassir Benabdallaoui, Conseiller Programme. Email : [email protected] Lien photos comité de pilotage : https://www.flickr.com/photos/120267337@N06/sets/72157642333374154/

Lancement de la campagne radio sur l’efficacité énergétique

Dans le cadre du projet du Code d’Efficacité Energétique dans le Bâtiment (CEEB), et en partenariat avec le PNUD Maroc et le GEF (Global Environment Fund), l’Agence Nationale pour le Développement des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique (ADEREE) a lancé une campagne radio sur l’efficacité énergétique dans le bâtiment. Retrouvez l’intégralité des messages de cette campagne sur la chaine YouTube du PNUD Maroc : https://www.youtube.com/watch?v=gnYIgEFFHL0

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Rencontre d’information et de sensibilisation sur le sida à Oujda

Réunion du comité de pilotage du Programme de Développement Intégré de la Région de l’Oriental

Dans le cadre du Plan Stratégique National de Lutte contre le Sida (PSN) 2012- 2016, le Maroc s’est engagé à optimiser la gouvernance et la gestion de la riposte au niveau national et régional. A cet effet, le PNUD Maroc en partenariat avec l’ONUSIDA et le Ministère de la Santé et en collaboration avec la Wilaya de la Région de l’Oriental et le Conseil Régional de l’Oriental ont organisé « un atelier D’information et de sensibilisation sur le VIH/ sida et son intégration dans le processus de planification locale pour les collectivités locales de la région de l’Oriental ». Le 1er vice président de la Région de l’Oriental a affirmé, lors de l’allocution d’ouverture, l’engagement politique du conseil régional de l’oriental à travailler sur la problématique du VIH SIDA et a assuré la disponibilité du conseil à contribuer au plan régional de lutte contre le sida du Ministère de la santé pour la région de l’Oriental. Il a également annoncé la disponibilité du conseil à allouer un financement dédié au VIH SIDA. Enfin il a rappelé que l’atelier devait aboutir à des recommandations qui feraient l’objet d’un suivi de la part du Conseil. Les discussions suite aux présentations de la situation du VIH dans la région MENA, au Maroc et dans la Région de l’Oriental ont porté sur :

♦ La nécessité de lever le tabou sur le VIH SIDA dans la région, aussi bien au niveau des institutions qu’au niveau des citoyens à travers des actions de sensibilisation,

♦ Le renforcement de la sensibilisation au niveau des écoles, ♦ L’implication des clercs dans la sensibilisation au VIH SIDA,

♦ La nécessité de revoir la réglementation régissant les attributions des Bu-reaux d’Hygiène municipale,

♦ La nécessité d’adresser la problématique des UDI (Usagers de drogues injectables).

A l’issue de l’atelier, les participants ont également contribué à la Campagne « Zéro discrimination » lancée le 1er Mars 2014 par ONUSIDA. Cette campagne symbolisée par un papillon célèbre le droit de tout un chacun de vivre pleinement sa vie avec dignité. Pour plus d’informations, prière de contacter : Jihane Roudias, Chargée de Suivi et Evaluation. Email : [email protected]

Lien pour photos de l’atelier : https://www.flickr.com/photos/120267337@N06/sets/72157642335319055/

Consultation de la société civile- projet « Renforcement de la gouvernance environnementale par le développement de la capacité des organisations non gouvernementales »

La première phase du programme DéLiO (Développement Intégré de la Région de l’Oriental) mené en partenariat avec l’Agence de l’Oriental touche à sa fin. A cet effet, et dans la perspective de préparer la 2ème phase dudit programme, une réunion du Comité de Pilotage a eu lieu le mercredi 26 mars 2014 en présence du Directeur de l’Agence de l’Oriental, M. Mohamed Mbarki, du représentant résidant du PNUD, M. Bruno Pouezat, ainsi que plus de 30 représentants des communes de la région, des institutions publiques et de la société civile.

Le bilan de la 1ère phase du programme ainsi que les recommandations de son évaluation ont été présentés lors de cette réunion. Le comité de pilotage a également discuté le cadre des résultats de la 2ème phase du programme.

Pour en savoir plus sur le programme DéLIO, rendez-vous sur la rubrique projets du PNUD Maroc : www.undp.org.ma

Pour plus d’informations, prière de contacter : Bachir Mokrane, Conseiller Programme. Email : [email protected]

Le 25 mars 2014, le programme de Microfinancements du FEM (PMF FEM – PNUD), a organisé un atelier d’information et d’échanges avec les ONGs dans le cadre du lancement de l’initiative « Renforcement de la gouvernance environnementale par le développement de la capacité des organisations non gouvernementales »..

Cet événement a connu la participation d’une vingtaine d’ONGs nationales actives dans le domaine de l’environnement, des membres de la commission nationale de direction du programme et du représentant de la Délégation de l’Union européenne au Maroc.

Le projet de renforcement de la gouvernance environnementale est une initiative régionale financée par l'Union européenne et mise en œuvre par le PNUD à travers le Programme de Micro-Financements du FEM. Elle vise à promouvoir une meilleure gestion de l'environnement dans 13 pays situés dans les 2 régions voisines de l’Union européenne grâce à une participation plus effective de la société civile dans la gouvernance environnementale.

Le projet se focalise principalement sur le renforcement des capacités internes et externes des ONGs et le développement des compétences à travers l’octroi de subventions (50.000 USD par projet).

l’atelier du 25 mars qui marque le lancement de ce projet au Maroc, a permis d’informer les ONGs sur le concept de « gouvernance environnementale » et les modalités d’octroi des subventions et de recueillir leur point de vue sur cette initiative.

Suite à cet atelier, un appel à projets a été lancé pour identifier et soutenir des projets dans le domaine de la gouvernance environnementale. Il est destiné aux ONGs nationales légalement enregistrées avec une mission environnementale et une expérience significative dans le domaine de l’environnement. Contact : [email protected]

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UNFPA poursuit sa campagne sous la thématique : La mère-enfant : Face aux défis de la grossesse chez l’adolescente

OIM : Organisation d’un séminaire sur le développement de la nouvelle politique de l'intégration des migrants au Maroc

Le Ministère des Marocains résidant à l'étranger et des affaires de la migration en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Maroc et avec le soutien de la coopération suisse, ont organisé le 10 et 11 mars 2014 un séminaire internatio-nal à Rabat intitulé « La nouvelle politique de migration : Quelle stratégie d'intégration pour le Maroc ? ». Le séminaire de deux jours, qui a réuni plus de 200 participants représentant les experts internationaux, les institutions nationales, la société civile marocaine et le corps diplomatique accrédité au Maroc et des chercheurs a visé à faciliter le dialogue entre les différents acteurs et de développer des politiques pertinentes pour l'intégration des migrants au Maroc. Le séminaire a permis aux participants de discuter de manière plus approfondie sur une variété de questions relatives à l'intégration harmonieuse des migrants au Maroc. Des débats fructueux sont ressortis, notamment la nécessité d'impliquer les acteurs locaux, nationaux et régionaux dans le développement d'une politique d'intégration réussie, le rôle crucial de la société civile, la nécessité d'assurer les synergies et complémentarité entre tous les acteurs concernés, et le fait crucial d'éviter

la création de communautés de migrants parallèles à la société d’accueil et la ségrégation sociale au Maroc.

Le séminaire fait partie des efforts menés pour établir une nouvelle politique migratoire suite à la publication des recommandations du rapport du Conseil National pour les Droits Humains (CNDH) sur la situation des étrangers au Maroc en Septembre 2013, qui a appelé aux

pouvoirs publics, l’ensemble des acteurs sociaux et les pays partenaires du Maroc à prendre acte des nouvelles réalités et à agir en commun pour l’élaboration et la mise en œuvre d’une véritable politique publique protectrice des droits, basée sur la coopération internationale et intégrant la société civile, ainsi que les recommandations du roi Mohammed IV. Font également partie de cette nouvelle politique un exercice de régularisation exceptionnelle mise en œuvre en 2014, offrant aux migrants répondant à certains critères de régulariser leur situation administrative au Maroc ; ainsi que la révision du cadre législatif relatif aux questions de l’asile, de la migration et de la traite.

Dans le cadre de ses efforts de plaidoyer pour mettre fin aux grossesses des adolescentes et au mariage d’enfants au Maroc, l’UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la Population au Maroc a organisé, en étroite collaboration avec ses partenaires locaux à Tanger, à Fès, à Marrakech puis à Oujda ;une série de rencontres sous la thématique de « la mère-enfant : Face aux défis de la grossesse chez l’adolescente ».

Au niveau mondial, l’écrasante majorité (90 pour cent) des adolescentes qui tombent enceintes sont mariées. Ces filles sont souvent soumises à des pressions pour avoir un enfant presque aussitôt après le mariage, bien qu’elles soient elles-mêmes encore des enfants. Au Maroc, cette réalité est d’autant plus alarmante quand on sait que le mariage d’enfants est à la fois une pratique encore assez courante et à tendance recrudescente. Selon les statistiques du Ministère de la Justice, le nombre de filles mariées à moins de 18 ans est passé de 33253 en 2009 à 39.031 en 2011 (soit 12% de l’ensemble des mariages).

Les grossesses des adolescentes sont également la conséquence de violences sexuelles ou de rapports sexuels non protégés, traduisant le faible accès des jeunes à l’information et services de qualité en matière de santé sexuelle et reproductive.

Avec la participation d’experts universitaires, en droit et droit de l’homme, en médecine et en psychologie ; les interventions lors de ces rencontres, ont mis le point sur les incidences graves de la grossesse chez l’adolescente sur sa santé, son statut psychologique et sociale, son éducation et ses perspectives d’emploi dans le long terme. Le débat était ouvert au public pour décrypter le phénomène et proposer des actions à prendre et des mesures à entreprendre pour infléchir la tendance et protéger les droits fondamentaux et le bien-être des adolescentes.

Ces rencontres ont également présenté l’occasion d’inaugurer l’exposition photographique « Trop jeunes pour le mariage » (http://tooyoungtowed.org/), qui était ouverte au public pendant deux semaines dans chaque ville. Le Film « Malak » d’Abdeslam KELAI était aussi projeté pour enrichir le débat ; il raconte l’histoire d’une fille mineure qui découvre qu’elle est enceinte à 17 ans. Expulsée de la maison de ses parents, elle se retrouve seule à affronter la vie.

Le gouvernement, la société civile, et la communauté internationale ont été appelés à multiplier les efforts et à œuvrer davantage dans le but d’abolir le mariage des mineures, de lutter contre la violence basée sur le genre et d’étendre l’offre et l’accès à l’information et aux services de la santé sexuelle et reproductive pour les adolescents et les jeunes. Pour plus d’informations, contacter : Aïcha BENHSINE (Mme), Chargée de Programme – Communication, [email protected]

En 2011, on estime à près de 50.000 le nombre de naissances chez les filles marocaines âgées de 15 à 19, ce qui équivaut à 7% du total des naissances. Les complications de la grossesse et de l’accouchement demeurent la principale cause de décès parmi les adolescentes âgées de 15 à 19 ans dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires.

La rencontre de Tanger a été ouverte sous la présidence de Cherifa Lalla OUMKALTOUM

Panel d’experts à Marrakech

Madame l’ambassadeure du Canada a participé à la rencontre de Fès

© OIM Maroc

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Liberté d'information : deux nouvelles publications du Bureau Multipays de l’UNESCO à Rabat

L’UNESCO organise un atelier pour promouvoir la liberté d’expression et la sécurité dans le domaine des nouveaux médias

Avec le soutien de la Suède, le bureau de l’UNESCO à Rabat a organisé, les 20, 21 et 22 janvier 2014, un atelier à l’endroit des ONG marocaines, des journalistes, des avocats et des blogueurs afin de les aider à assurer leur sécurité en ligne et de renforcer leurs capacités dans le monitorage et le plaidoyer pour la liberté d’expression sur la Toile.

Exprimer une opinion de façon libre et sécurisée a toujours été un exercice sensible. L’arrivée des nouveaux médias a permis d’apporter des améliorations significatives et des opportunités pour le plaidoyer pour la liberté d’expression mais elle a également favorisé le développement de nouvelles menaces pour les internautes. L’UNESCO a été mandatée par les Nations Unies pour assurer la sécurité des journalistes et des professionnels de l’information. Dans ce sillage, le bureau de Rabat a réuni, pendant trois jours, des professionnels d’horizons différents pour apporter un éclairage

sur les façons de protéger sa navigation sur le web, ses échanges d’emails et ses téléchargements afin de prévenir l’éventuelle installation de logiciels malveillants, l’interférence de tiers dans la connexion des internautes et l’usurpation d’identité.

Cet atelier d’un genre nouveau a également permis de créer un véritable réseau d’échange et c’est à ce titre que l’UNESCO a proposé aux participants de consacrer une partie du programme aux nouvelles formes de monitorage et de plaidoyer de la liberté d’expression en ligne. A travers l’utilisation de l’Observatoire de la liberté de la presse au Maroc, une pla-teforme collaborative en ligne, ils ont appris à identifier les cas de violences à l’encontre des journalistes, de les catégoriser, de les répertorier et de faire avancer ainsi le monitorage de ce droit fondamental. Par ailleurs, ils ont développé des outils de e-plaidoyer, notamment à travers l’utilisation des réseaux sociaux. A ce titre, un groupe Facebook a été créé et, au terme de l’atelier, il comptait déjà une trentaine de posts : partage d’articles, de ressources documentaires et commentaires.

L'étude « Vers un droit d’accès à l’information publique » est une mise à jour importante sur les développements récents dans les lois, la mise en œuvre et les bonnes pratiques en matière de DAI à travers le monde. Grâce à un bref historique des contextes nationaux et internationaux, la publication présente les normes internationales en matière de liberté d'information ainsi que les expériences qui ont contribué à concrétiser ce droit, y compris en se référant aux actions de plaidoyer de la société civile. L'étude est destinée à servir de source pour l'élaboration des politiques et pour les fonctionnaires qui ont à mettre en œuvre la législation dans un pays donné ainsi que d'outil de référence pour les défenseurs de l’accès à l'information en général. Cette publication souligne également le lien entre l'accès à l'information et la promotion des droits des femmes et de l’égalité des sexes. En faisant référence à différents cas, il montre que les organismes publics détiennent des informations d'une importance capitale pour la vie des femmes, liés, par exemple, à l’éducation, la santé, l'accès à des programmes sociaux, les possibilités de crédit et activités génératrices de revenus. Améliorer l'accès à ce type d'information peut avoir un impact positif sur leur bien-être et participation dans la sphère publique. En outre, l'étude explore comment l'accès à l'information peut aider à exposer les cas de violation des droits des femmes.

Au Maroc, très peu de personnes, au-delà du gouvernement ou des membres de la société civile impliqués dans le plaidoyer, connaissent le droit d'accès à l'information publique, sa connexion directe aux besoins de la population et son utilité pour plus de responsabilité, de justice sociale ainsi que pour la lutte contre la corruption. Suite à la reconnaissance de ce droit dans la Constitution marocaine de 2011, les discussions concernant l'adoption d'une loi sont en cours, il est donc essentiel de favoriser une connaissance généralisée de ce droit. Le guide « Accéder à l’information, c’est notre droit » apporte des informations générales sur le DAI comme droit universel, ainsi que des détails plus pratiques sur les moyens d’accéder à l'information publique au Maroc. La publication comprend également des recommandations adressées aux différentes

parties prenantes, ainsi que des bonnes pratiques ou « success stories », dans le but de soutenir la mise en œuvre d’une véritable liberté d'information au Maroc.

Ces deux publications sont réalisées avec le soutien du gouvernement de la Finlande.

Le Droit d’accès à l’information (DAI) est un droit fondamental de l’individu et de la collectivité de chercher à savoir et de faire savoir ce qui se passe dans la vie publique. Le Bureau de l'UNESCO à Rabat publie une étude comparative sur les progrès récents des normes et pratiques dans le domaine du droit d’accès à l’information, ainsi qu’un guide pour les organisations de la société civile au Maroc.

Illustration « Accéder à l’information, c’est notre droit » © UNESCO

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Atelier de formation sur la mise en œuvre de la Convention de 2003 relative à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel à travers le renforcement des capacités nationales au Maroc » le secteur de la culture au Bureau de l’UNESCO à Rabat a organisé en partenariat avec la direction du patrimoine culturel du ministère de la culture et la direction régionale de la culture à Agadir du 26 au 30 mars, un atelier de formation sur la mise en œuvre de la Convention de 2003 relative à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Cette première rencontre nationale s’inscrit dans un processus de renforcement des capacités nationales du Royaume du Maroc dans le domaine de la sauvegarde et de la valorisation du patrimoine culturel immatériel. Elle a été rendue possible grâce à la généreuse contribution de la Norvège au Fonds du patrimoine culturel immatériel.

Célébration de la Journée Internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves et du 20ème Anniversaire du Projet «Routes de l’esclave»

Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves, observée chaque année le 25 mars, et de la célébration du 20ème anniversaire du projet « La route de l’esclave », plusieurs activités ont meublé le programme de cette célébration à Rabat.

La commémoration de la journée a commencé au siège de la Faculté des Sciences Juridiques, Economique et Sociales Rabat-Agdal, qui a abrité le 24 mars 2014 une conférence-débat sur la thématique « L’esclavage à l’épreuve du temps », organisée conjointement par le Bureau Multi-pays de l’UNESCO pour le Maghreb, le Centre d’Information des Nations Unies pour le Maroc (CINU), le et la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociale Rabat-Agdal.

Après les mots d’ouverture du Doyen de la Faculté, du CINU et du Bureau de l’UNESCO, la vidéo « Routes de l’esclave : une vision globale » fut projetée. Cette conférence a été animée par quatre professeurs universitaires : M. Miloud Loukili, politologue, professeur à la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales Rabat-Agdal a assuré la modération ; M. Khalid Chgraoui, historien, anthropologue, professeur à l’Institut des Etudes Africaines, a abordé la thématique de l’esclavage au vue de l’histoire et de l’anthropologie ; Mme Boutaina BENSALEM, docteure en anthropologie, a partagé avec l’assistance son regard de politologue ; et finalement, M. Zakaria Abouddahab, vice-doyen de la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales Rabat-Agdal dont l’intervention a pour intitulé est « Le Maroc l’Africain, le Maroc l’Atlantique : nouvelles voies, nouveaux horizons ». Cette conférence a été suivie d’un débat avec l’assistance (étudiants et professeurs) ayant partagée diverses réflexions, et propositions avec les intervenants et les organisateurs. A l’issue de cet évènement, un groupe d’étudiants a rédigé un projet de déclaration contre l’esclavage dans le monde et en a donné lecture. Cet évènement fut clôturé par un spectacle musical de battement de tambours assuré par 2 étudiants ivoiriens et un étudiant malgache.

L’après-midi, une trentaine de lycéens du Lycée Hassan II ont participé à un concours de dessin et de peinture sur la thématique de l’esclavage et de la traite transatlanti-que, sous la supervision de professeurs d’Arts plastiques. Aussi, une vingtaine d’élèves ont assisté à une session d’information sur La route de l’esclave et l’esclavage. Ces deux actions ont été organisées par le CINU et l’UNESCO. Les trois premiers gagnants du concours ont reçu des trophées de la part des organisateurs.

UNESCO - Promouvoir l’éducation à la citoyenneté pour les jeunes au Maroc

Afin de renforcer la compréhension par les jeunes des réformes institutionnelles et des transformations sociales en cours au Maroc, l’UNESCO lance le projet « Education à la citoyenneté pour les jeunes au Maroc », avec le soutien de l’Agence Espagnole pour le Coopération Internationale pour le Développement (AECID). Le comité de pilotage s’est réuni le jeudi 20 mars 2014 rassemblant les acteurs institutionnels, le système des Nations Unies et la société civile, pour discuter de l’élaboration d’un manuel d’éducation à la citoyenneté, première étape du projet.

Tous les participants se sont accordés sur la nécessité de renforcer les connaissances et les compétences des jeunes des deux sexes en matière de citoyenneté, de démocratie et des valeurs universelles des droits de l’homme. « L’UNESCO a pour rôle d’accompagner les jeunes à mieux maîtriser les concepts consacrés dans la nouvelle Constitution marocaine, qui auront un impact direct sur les pratiques démocratiques dans la société », a souligné Phinith Chanthalangsy, spécialiste de programme du Secteur des Sciences sociales et humaines de l’UNESCO. En réponse, un manuel de référence en la matière est en cours d’élaboration, visant à vulgariser les normes universelles, tout en les contextualisant aux cadres juridiques, sociétal et culturel du Maroc. Dans un deuxième temps, l’UNESCO et ses partenaires organiseront des sessions de formation de formateurs et de formation de jeunes, dans des cadres parascolaires. Le manuel paraîtra en 2015 et sera mis à la disposition de tous, formateurs à la recherche de ressources de référence ou jeunes citoyennes et citoyens de la société civile. Le manuel sera également disponible en accès libre sur le site de l’UNESCO, Bureau de Rabat.

Pour plus d’informations, contacter [email protected]

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ONUSIDA. Atelier national de présentation des résultats de l’étude CAP auprès des jeunes, 24 janvier 2014, Rabat

Les jeunes sont considérés comme une population cible prioritaire du Plan Stratégique National de lutte contre le sida 2012-2016. A cet effet, la Direction de l’Epidémiologie et de Lutte contre les Maladies (DELM) du Ministère de la Santé, a réalisé, en collaboration avec l’ONUSIDA et avec l’appui du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, une étude sur les Connaissances, Attitudes et Pratiques des jeunes en matière de VIH/sida.

Cette étude quantitative, la deuxième du genre après celle de 2007, visait à mettre à jour les données et les indicateurs en vue de disposer des informations stratégiques pour orienter et renforcer les programmes de

prévention du VIH auprès des jeunes. La collecte des données s’est basée sur un questionnaire développé en huit volets et validé par le comité de pilotage. Les principaux volets couverts sont notamment, les données sociodémographiques, les connaissances en matière d’IST et VIH/sida, les attitudes et pratiques sexuelles, les comportements sexuels à risques et violences sexuelles, l’utilisation du préservatif, la contraception, les conduites addictives.

L’étude réalisée en 2013 a porté sur un échantillon de 2263 jeunes âgés de 15 à 24 ans (1122 garçons et 1141 filles) répartis dans six régions du Maroc : Grand Casablanca, Meknès-Tafilelt, Marrakech-Tensift-Al Haouz, Sous-Massa-Draa, Tanger-Tétouan et l’Oriental.

Les résultats de l’étude ont été présentés lors d’un atelier national, organisé par la DELM le 24 janvier 2014. Cet atelier a permis de discuter les résultats et les interventions et stratégies de communication autour de la Santé Sexuelle et Reproductive et le VIH en mettant l'accent sur les jeunes les plus exposés et vulnérables. Ont pris part à cet atelier les différents acteurs de la lutte contre le sida chez les jeunes, notamment, le ministère de la Santé, le ministère de la Jeunesse et des Sports, le ministère de l'Education nationale, les ONG nationales et le système des Nations Unies. Pour plus d’informations, merci de contacter : Dr. Kamal Alami, Administrateur du Programme ONUSIDA/ Maroc [email protected], tel : +212 5 37 76 02 20, Fax : +212 5 37 66 03 94

ONUSIDA. Consultation sur la revue des programmes de prévention y compris le VIH auprès des populations migrantes au Maroc, 30 Janvier 2014

Le Plan Stratégique national de lutte contre le sida (PSN) 2012-2016 a souligné l’importance d’améliorer la couverture des populations les plus exposées aux risques d’infection par le VIH/sida, dont les populations migrantes, par les interventions de prévention combinée de qualité.

A cet effet, la Direction de l’Epidémiologie et de Lutte contre les Maladies (DELM) a recruté, avec l’appui de l’ONUSIDA et du Fonds Mondial, un consultant international, pour mener une revue des programmes de prévention combinée offerts aux populations migrantes au Maroc. Cette revue complète, ainsi, les activités du projet initié par la DELM avec l’appui de l’ONUSIDA, dans le cadre d’un financement de la Direction du Développement et de la Coopération Suisse (DDC) et du Fonds Mondial qui vise à promouvoir la santé des populations migrantes en situation administrative irrégulière au Maroc et s’inscrit pleinement dans les nouvelles orientations Royales pour établir une politique d’immigration globale.

Une étude bio- comportementale a ainsi été réalisée auprès des migrants sub-sahariens en situation administrative irrégulière à Rabat, ainsi qu’une cartographie des acteurs travaillant auprès de cette population et dans les domaines en lien avec la prévention combinée a été élaborée.

L’objectif global de cette revue est d’analyser la pertinence des programmes destinés aux migrants, et d’identifier les approches, outils et supports techniques utilisés par les principaux partenaires en fonction des besoins spécifiques de cette population. Ainsi, elle vise à élaborer des référentiels et des guides nationaux relatifs aux interventions de proximité auprès des migrants, et à proposer des recommandations pour

l’amélioration de la qualité des interventions des partenaires œuvrant dans la thématique migrante.

Pour atteindre les objectifs de la revue, un atelier regroupant les principaux acteurs institutionnels et de la société civile, a été organisé le 30 Janvier 2014. Cet atelier a permis d’analyser les différents programmes de prévention combinée (programmes de santé incluant le VIH/sida ; et les programmes socio-économique et juridique), et leur mise en œuvre auprès de la population migrante.

Pour plus d’informations, merci de contacter : Dr. Kamal Alami, Administrateur du Programme ONUSIDA/ Maroc [email protected], tel : +212 5 37 76 02 20, Fax : +212 5 37 66 03 94

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OMS-ONUSIDA. Atelier de présentation de la revue externe de la stratégie de prise en charge des personnes vivant avec le VIH, 6 – 7 février

Le plan stratégique national de lutte contre le sida (PSN) 2012-2016, a adopté la vision de l’ONUSIDA «Zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida » et engage résolument le Maroc dans la concrétisation effective de l’accès universel aux services de prévention, de soins, de traitement et d’appui en matière de VIH. Son deuxième résultat d’impact prévoit de « réduire de 60% la mortalité des PVVIH en 2016» et ce grâce à une extension de la couverture par les ARV à 80% des PVVIH qui en ont besoin (CD4<350). Ainsi, les objectifs de couverture fixés prévoient une augmentation régulière du nombre de PVVIH sous traitement qui passera de 4047 en 2011 (couverture estimée de 40%) à 9500 en 2016 (couverture estimée de 80%).

Une revue exhaustive de la stratégie de prise en charge des PVVIH s’est avérée nécessaire, surtout que, la dernière revue date de 2006. A cet effet, un groupe de consultants internationaux a été recruté pour appuyer la réalisation de cette revue, en collaboration avec la DELM/PNLS du ministère de la Santé, le Comité national de prise en charge, l’Unité de gestion du Fonds mondial et les bureaux de l’ONUSIDA et de l’OMS au Maroc. Cette revue vise à analyser les progrès dans la couverture des PVVIH, , à analyser le système de prise en charge, les problèmes d’acceptabilité/stigmatisation/discrimination et les aspects organisationnels et de financement, et à formuler des recommandations pour améliorer le système. Les résultats ont été présentés lors d’un atelier organisé par le ministère de la santé, l'ONUSIDA, l'OMS et le Fonds mondial, qui s’est tenu à Rabat les 6 et 7 février. Cet atelier a permis également d’identifier des actions et mesures à mettre en œuvre pour renforcer la stratégie nationale pour les soins de l'infection à VIH suite à l'adoption par le Maroc en Décembre 2013 des nouvelles directives de l'OMS sur le traitement antirétroviral. Ont pris part à cet atelier, l’ensemble des acteurs impliqués dans la prise en charge du VIH/sida au Maroc, y compris les prescripteurs et les gestionnaires de laboratoires.

Pour plus d’informations, merci de contacter : Dr. Kamal Alami, Administrateur du Programme ONUSIDA/ Maroc [email protected], tel : +212 5 37 76 02 20, Fax : +212 5 37 66 03 94 et/ou Dr Yves Souteyrand, Représentant de l’OMS/Maroc [email protected] , tel : +212 5 37 63 22 59, Fax : +212 5 37 63 22 09

Consultation sur la mise en œuvre de la prévention combinée dans la région de Souss Massa Draa, Maroc, 20 février-13 mars 2014

La prévention combinée associe un ensemble d’interventions biomédicales, comportementales et structurelles ayant montré leur efficacité, adaptées aux besoins et contextes locaux et mises en œuvre à une échelle suffisante, tout en assurant un suivi de leur couverture et de leur impact. En effet, elle nécessite l’engagement actif et la collaboration des différents secteurs et intervenants ainsi que des populations affectées. Cette approche doit être décentralisée et flexible pour répondre à l’évolution de l’épidémie et aux changements sociaux et doit assurer la promotion des droits humains et du genre.

Dans ce cadre, une attention particulière est accordée, par le Plan Stratégique National de lutte contre le sida (PSN) 2012-2016, pour amplifier les interventions de prévention combinée auprès des personnes les plus exposées, les groupes «passerelles» et les populations en situation de vulnérabilité issues des différents milieux.

A cet effet, une consultation sur la mise en œuvre de la prévention combinée auprès des Professionnelles du sexe et des Hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, dans la région Souss Massa Draa, a été menée, pour renforcer les programmes de prévention auprès des populations clés plus exposées au risque d’infection.

Cette consultation fait suite à la cartographie des HSH, des PS et des services pertinents pour la prévention combinée réalisée, pour le Grand Agadir (Agadir-ville, Inzegane et Aït Melloul), en 2013 avec l’appui de l’ONUSIDA et du Fonds mondial. Son objectif global porte sur la mise en œuvre effective d’un réseau d’acteurs pour les services de prévention combinée dans le Grand Agadir tout en étendant la cartographie vers le corridor sud et la région de Marrakech Tensift Al Haouz. Pour plus d’informations, merci de contacter : Dr. Kamal Alami, Administrateur du Programme ONUSIDA/ Maroc [email protected], tel : +212 5 37 76 02 20, Fax : +212 5 37 66 03 94

ONUSIDA. Atelier sur la mise en place du système de code unique dans les programmes

L’utilisation d’un système de ‘’Code d’Identification Unique’’ (CIU) pour le suivi des bénéficiaires des programmes de prévention de proximité auprès des populations clés plus exposées aux risques d’infection VIH a fait l’objet d’une formation organisée par le Programme National de Lutte contre les IST/sida (PNLS) du ministère de la Santé et le bureau de l’ONUSIDA, le 12 Mars 2014, à Rabat. L’utilisation d’un ‘’Code d’Identification Unique’’ vise le renforcement de la qualité des informations produites par les partenaires sur le terrain, la normalisation et l’unification des outils utilisés par les différents partenaires et remédier à certains problèmes comme le double comptage, la distinction entre anciens et nouveaux contactes. L’objectif est de disposer des outils capables de comptabiliser le nombre de personnes effectivement touchées et le nombre de services effectivement rendus et éviter autant que possible le double comptage tout en respectant leur anonymat et la confidentialité de leurs données personnelles. Particulièrement au niveau des programmes de prévention de proximité auprès des personnes les plus exposées au risque d’infection VIH.

Un consultant international a effectué une mission en Juin 2013 pour explorer avec les partenaires la faisabilité de l'utilisation du code unique pour les services de suivi offerts aux MARPS (PSF, les HSH et UDI). Des visites ont été effectuées dans plusieurs régions du Maroc et des groupes de discus-sion avec les populations ont été organisés.

Un atelier a été organisé avec les partenaires pour discuter de la codification proposée, définir le protocole et les modalités du test du code sur le terrain. Le protocole a été finalisé et validé avec les partenaires. La solution sera testée sur le terrain avec les ONG nationales au niveau de sites présélection-nés. Ce test vise à évaluer la faisabilité de cette solution et mesurer son impact sur les activités de prévention de proximité en matière de charge de travail, d’intégration avec les systèmes d’information existants, d’éthique, de confidentialité et du respect de l’anonymat des bénéficiaires.

La formation avait pour objectif de sensibiliser les acteurs sur l’importance de l’utilisation du code unique, de former les acteurs sur le terrain sur l’utilisation de la solution proposée et discuter des modalités de mise en œuvre du test sur le terrain, de former les intervenants sur les outils proposés pour la mies en œuvre du test, de faire des simulations et des exercices pratiques sur les outils qui seront utilisés. Ont pris part à cette formation des représentants du Ministère de la Santé (PNLS), de l’Unité de

Gestion du Fonds Mondial, des ONG partenaires (ALCS, OPALS, ASCS, AHSUD (Hasnouna) et l’ONUSIDA.

Pour plus d’informations, merci de contacter : Dr. Kamal Alami, Administrateur du Programme ONUSIDA/ Maroc [email protected], tel : +212 5 37 76 02 20, Fax : +212 5 37 66 03 94

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ONUSIDA. Atelier national de validation du Rapport National sida 2014, 24 mars, Rabat

La Déclaration politique sur le VIH/sida adoptée par les Etats membres lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée Générale des Nations Unies en juin 2011 s’est fixée de nouveaux objectifs et engagements à atteindre d’ici 2015. Un cadre d’indicateurs de base pour le suivi a été établi pour l’élaboration d’un rapport spécial sur les progrès réalisés par les pays sur la situation de l’épidémie du VIH/sida, la synthèse des réalisations, les obstacles et les mesures nécessaires pour atteindre les dix objectifs de la Déclaration politique.

Dans ce cadre le Maroc est, annuellement, invité à mettre à jour ses indicateurs et à produire un Rapport National qui met en évidence l’état d’avancement de la mise en œuvre de la Déclaration Politique. A cet effet, la Direction de l’Epidémiologie et de Lutte contre les Maladies a procédé, avec l’appui de l’ONUSIDA et du Fonds Mondial, à l’élaboration du Rapport National sida 2014.

En suivant les directives de l’ONUSIDA détaillant les modalités d’élaboration des rapports d’activité nationaux sur la riposte au sida pour 2014, l’élaboration du Rapport national 2014 a été menée selon un processus inclusif de l’ensemble des acteurs de la riposte au sida (départements ministériels concernés,

ONG, partenaires internationaux etc.). Un comité de pilotage a été mis en place et un consultant national recruté pour appuyer la rédaction du rapport narratif, la finalisation des questionnaires NCPI (National Commitments and Policy Instrument). Une équipe conjointe Ministère de la Santé/ONUSIDA a été chargée de la collecte des données en utilisant comme référence la liste exhaustive des indicateurs demandés et en adoptant les récentes modifications qui ont touché certains indicateurs dans la dernière version des directives ONUSIDA, OMS et UNICEF.

Un atelier national a été organisé le 24 Mars pour présenter, et valider les indicateurs nationaux de la Déclaration politique et l’accès universel. Les progrès réalisés durant la période 2012-2013 ont été discutés ainsi que les contraintes et obstacles rencontrés et les moyens mis en place pour les

surmonter. Le questionnaire sur les progrès NCPI a été complété et validé. Ont pris part à cet atelier les représentants des partenaires de la riposte à savoir, les ONG, les départements ministériels et le Système des Nations Unies.

Pour plus d’informations, merci de contacter : Dr. Kamal Alami, Administrateur du Programme ONU-SIDA/ Maroc [email protected], tel : +212 5 37 76 02 20, Fax : +212 5 37 66 03 94

Séminaire de réflexion sur la réforme de santé publique au Maroc, Rabat, 24-26 Février 2014

La pandémie d’infection à VIH, l’épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003 ou, plus récemment la pandémie grippale A (H1N1) et l’épidémie de coronavirus ont montré clairement que les risques émergents constituent une menace globale nécessitant une approche coordonnée au niveau international s’appuyant sur des systèmes nationaux efficaces et réactifs conformément aux dispositions du nouveau Règlement Sanitaire International.

Un des éléments clés de la réponse nationale à toutes ces crises sanitaires en multiplication constante est la nécessité d’une réforme profonde des systèmes nationaux de santé publique.

C’est pourquoi le Ministère de la santé au Maroc a organisé, du 24 au 26 février 2014, un séminaire de réflexion sur la réforme de la santé publique.

Ce séminaire, organisé en partenariat avec l’Organisation Mondiale de la Santé, a vu la participation de personnalités du monde de la santé publique représentant le Maroc, la France, la Belgique, l’Allemagne, le Canada, les Etats Unis et des responsables ainsi que des cadres représentant les ministères de la santé, de l’intérieur, de l’agriculture et des pêches maritimes et de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement.

Ce forum a été une occasion pour débattre des instruments et des mécanismes à mettre en œuvre pour une réforme de santé publique à travers l’élaboration d’une loi sur la santé publique, le renforcement des activités de veille, de vigilance et de sécurité sanitaire, l’organisation des laboratoires et le renforcement et l’organisation de l’action intersectorielle.

A noter que la réforme de santé publique escomptée s’inscrit dans le cadre des priorités du plan gouvernemental 2012-2016 qui met l’accent sur la nécessité d’assoir les bases et les instruments d’un dispositif de veille et de sécurité sanitaires performant. Elle s’inscrit également dans le cadre du processus de mise en œuvre des recommandations de la 2ème conférence nationale de la santé, organisée à Marrakech en juillet 2013.

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Table ronde sur le développement des chaines de valeurs en Afrique du Nord : Une opportunité pour la région, mais avec des conditions

Dans le cadre des travaux de la 29ème session du Comité Intergouvernemental d’experts de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (Rabat, 4-6 mars2014), consacrée à la problématique : «Développer des chaines de valeur régionales pour accélérer la diversification et la sophistication des économies nord-africaines», une Table ronde s’est tenue sur le thème « Développer des chaines de valeur régionales pour accélérer la diversification et la sophistication des économies nord-africaines», en présence du M. Mahdi Ghanya, Ministre de la Planification de la Libye et d’un grand nombre d’éminents experts nationaux, régionaux et internationaux .

Elle a constitué l’un des temps forts de la première journée du CIE et a été l’occasion de poser les vraies questions qui importent : Pourquoi les chaines de valeurs régionales et pour qui, dans quels segments et pour quel type d’économie, dans quelle perspective de développement, etc.?

La rencontre a permis aux participants d’apprécier les opportunités que ce levier peut offrir à leurs pays, de partager des expériences régionales et internationales dans ce domaine, et de prendre ainsi la mesure des efforts qu’ils sont appelés à déployer pour entrer dans la dynamique foisonnante des chaines de valeurs régionales et mondiales.

En effet, l’émergence des pays nord africains passe par une transformation importante de leur économie et pose la question des processus devant guider ces changements structurels. L’industrialisation et l’exportation de produits de plus en plus diversifiés sont deux leviers majeurs qui sous-tendent la transformation structurelles, mais les économies de la région d’Afrique du Nord n’ont pas exploité le potentiel de ces leviers de manière idoine, malgré les politiques et les stratégies de diversification suivies dans des pays comme le Maroc, l’Egypte, l’Algérie, etc. Or, la région a besoin de créer de la richesse et d’améliorer de manière palpable ses taux de croissance pour pouvoir résorber le problème pressant et menaçant du chômage.

L’une des solutions ayant fait ses preuves dans d’autres régions du monde est le développement des secteurs industriels et des services. D’où l’urgence pour la région d’accélérer le processus de diversification des produits, en accompagnant cela avec le développement de chaines de valeurs régionales conduisant à une meilleure intégration dans les chaines de valeurs globales.

Passant en revue un certain nombre d’expériences en cours, en Europe et en Asie présentées par les experts régionaux et internationaux invités, les participants ont pu mieux comprendre les mécanismes opérationnels qui gouvernent ces expériences et les dividendes qui en découlent pour les économies nationales . L’accent a été mis sur les moyens et la pertinence de transposer ces expériences au contexte nord- africain, mais aussi sur la nécessité d’adopter des politiques industrielles cohérentes assorties de politiques complémentaires et d’institutions bien outillées pour en atteindre les objectifs.

Selon l’expert de la Commission Européenne , une étude financée par l‘OCDE sur quelques industries clé dans la région a montré que l’Afrique du nord avait un contexte marqué par la fragmentation des chaines de valeurs et des avantages compétitifs qu’elle devrait exploiter pour développer des chaines de valeurs porteuses de complémentarité industrielle .

Se faisant l’écho des priorités pour la région en termes de lutte contre le chômage, l’expert de l’ONUDI a affirmé que les objectifs premiers de l’approche collaborative pour le développement de ces chaines de valeurs sont en fait la création d’emplois et la réduction de la pauvreté, l’identification de leviers pour générer l’information technologique, et le renforcement du sentiment d’appartenance en associant dans ces chaines de valeurs le plus grand nombre d’acteurs économiques, dont le privé intra-régional et les investisseurs étrangers.

L’insuffisante maitrise de tous les systèmes productifs observée également au niveau des pays de la région devrait être redressée grâce à un réel effort de collecte et de traitement de l’information et la mise au point d’une cartographie exhaustive des systèmes productifs locaux. Un deuxième facteur de taille de nature à faciliter le développement des chaines de valeurs régionales est la bonne utilisation du système des Transports Internationaux Routiers (TIR), car le transport est devenu aujourd’hui un moyen de production et d’échange commercial vital.

Un fort consensus s’est dégagé des échanges entre experts et participants sur la nécessité de développer la coopération pour la création de nouveaux avantages comparatifs régionaux et la conquête de nouvelles parts de marché au niveau national, régional et international. Ceci permettra de contribuer plus activement au processus de transformation structurelle des économies d’Afrique du Nord, devenue un préalable de développement incontournable.

Un groupe de réfugiés et migrants sub-sahariens, entre SIEL et terre, à Casablanca

Casablanca, le 14 février 2014.

Ils ont laissé beaucoup de choses derrières eux pour fuir la persécution dans leur pays d’origine, parfois aussi perdu beaucoup de choses en cours de route avant d’atteindre le Maroc. Ils ont souvent vécu des expériences tragiques. Pourtant, c’est avec un optimisme surprenant qu’ils affrontent les défis de la vie. Pour la plupart, ils se sont établis au Maroc depuis 2 à 3 années, où ils aspirent à trouver un nouveau départ et à construire un avenir meilleur.

C’est un groupe de 9 jeunes réfugiés et migrants subsahariens, représentants diverses parties du continent, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Cameroun et le Congo, qui s’est rendu ce vendredi 14 février 2014 à la 20e édition du Salon International de l’Edition et du Livre (SIEL) de Casablanca.

La journée a été organisée par le Conseil de la communauté Marocaine à l’étranger (CCME) en collaboration avec la Fondation Orient-Occident (FOO), deux institutions qui travaillent sur la migration au Maroc.

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Photo : Tachfine Baïda / UNHCR 2014

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Lutte contre la pauvreté et la désertification au Maroc : « Transformer les défis en opportunités ».

Depuis 2010 Le gouvernement espagnol dans le cadre des programmes de coopération GCP-FAO-GOUVERNEMENT d’Espagne et Le Haut Commissariat aux Eaux et Forets et à la Lutte Contre la Désertification du Maroc piloté par la représentation de la FAO au Maroc ont mis en place un projet de lutte contre la pauvreté et la désertification localisé au bassin versant de l’Oued Outat situé au niveau de la commune rurale d’Ait Izdeg et rattaché à la province de Midelt. Cette expérience unique à permis de mettre en place un tissu associatif d’une rare efficacité, ce qui a généré des actions pilotes à haut rendement qualitatif et quantitatif. Une attention particulière a été portée au processus d’écoute de la population, ce qui a permis aux parties prenantes de focaliser sur 2 problématiques :

♦ Les inondations répétées emportent tout sur leur passage. Plantations, maraîchers, bétail et infrastructures sont directement touchés. ♦ L’exploitation trop grande des ressources naturelles répond à la demande en bois de feu ainsi qu’au besoin de surpâturage qui engendre coupe et écimage

des arbres.

Ces problématiques majeures s’inscrivant dans le panel des objectifs stratégiques de la FAO, permettent au programme d’apporter des solutions techniques, écologiques et socio-économiques comme la construction de nombreux rouleaux pour ralentir la montée des eaux, 42km de pistes ouverte, la construction d’un pont, une action de reboisement sur 450H (Chêne vert, plantation ancienne), la plantation de 10.000 arbres fruitiers, ainsi que 10 projets générateurs de revenus au profit des femmes de la région (apiculture, élevage d’escargot à usage cosmétique, confection de tapis et de vêtement en laine…). Ce programme se décline en 2 phases. La première, de 2 années successives fut un prélude. Les résultats de cette première phase ont été très concluants, ce qui conforte les décisionnaires dans le choix de la mise en place d’une seconde phase de 4 années basé sur l’amélioration et la pérennité des actions engagées et réalisées lors de la première phase. Dernièrement une phase intermédiaire de 9 mois a été lancée afin de faire une transition qualitative entre la première et la deuxième phase du programme.

Cette année, le CCME participe au SIEL sous le thème « L’Afrique, aux sources de la mobilité ». Le SIEL dans son ensemble rend par ailleurs hommage au continent africain en accueillant la CEDAO (Communauté des Etat’s d’Afrique de l’Ouest) comme invité d’honneur.

A l’initiative du CCME, les participants à cette visite ont bénéficié d’un atelier de théâtre, supervisé par Hicham Chakib, comédien et metteur en scène marocain. Cet atelier s’est déroulé dans l’espace CCME du SIEL et a consisté en plusieurs exercices qui touchent à différents aspects de l’art dramatique tels que l’expressivité, la posture ou encore l’improvisation.

A la fin de l’atelier, Hicham Chakib s’est félicité de la prestation des participants. « C’était un moment de partage d’expériences extraordinai-re », a-t-il remarqué. Le comédien a par ailleurs souligné l’importance que peut prendre le théâtre dans l’épanouissement personnel des jeunes. « Le théâtre, c’est important, parce qu’il permet de vérifier des choses sur soi-même, il permet aux gens de se connaître, de connaître leur passé, leur avenir, et finalement leur présent.»

La journée a également été l’occasion de discuter et débattre de sujets divers. Sous la modération de la psychologue de la FOO, Badra Alaoui, les participants ont pu partager les traditions de leurs communautés dans des questions aussi diverses que le rôle de la femme ou le statut de l’homme dans leurs communauté respectives. Badra Alaoui est repartie enthousiaste de cette sortie. « La sortie au salon du livre avec les jeunes est une vraie réussite. L’intérêt de la sortie, outre de découvrir le salon du livre, est d’exposer les jeunes à différentes situations notamment l’expérience du théâtre qui fut une moment d’échange agréable », a-t-elle confié, avant d’ajouter « J’ai découvert des jeunes confiants et sereins, qui parlent le cœur plein de fierté de leurs propres cultures et traditions, qui arrivent à entreprendre une communication sans baiser le regard ou avoir honte de ce qu’ils sont et d’où ils viennent. »

Alors que le Maroc ouvre un nouveau chapitre dans ses relations avec le continent africain en mettant en place une politique d’accueil des migrants et des réfugiés, ce genre d’initiatives constitue un pas considérable vers l’intégration de ces populations au Maroc. Pour les populations réfugiées en particulier, elles constituent une manière d’oublier son passé et d’aller vers l’avant. « Ca nous fait oublier les expériences qu’on a traversé et le

traumatisme qu’on a laissé derrière » explique Joseph*, réfugié originaire du Cameroun. Ce genre de projets permet en effet de sortir de l’isolement et favorise l’épanouissement des jeunes réfugiés au Maroc. « Une sortie comme celle-là nous donne un sentiment de sécurité, et nous permet de nous sentir mieux », explique Christian, réfugié issu de Côte d’Ivoire.

Ces jeunes réfugiés, pourtant plein de potentiel, se retrouvent souvent confronté à un quotidien monotone. Salih, également de Côte d’Ivoire, abonde dans ce sens : « Ces sorties sont très importantes, parce que je passe tout le temps à la maison, je ne sors pas. C’est une voix d’apprentissage sur la société marocaine qui nous permet de nous instruire. »

Reste que beaucoup de marocains eux-mêmes sont souvent peu ou mal informés des réalités de leur propre continent. « Le potentiel des ressortissants sub-Sahariens n’est pas suffisamment pris en compte au Maroc » d’après Christian. « A mon arrivée, j’ai constaté que notre voix au Maroc n’est pas suffisamment considérée. » De son côté, Salih note « Les marocains ont besoin d’apprendre davantage de choses sur les sub-Sahariens. » Il souligne que beaucoup de marocains n’accordent pas suffisamment d’importance au continent africain, sur lequel ils entretiennent de nombreuses idées reçues et stéréotypes.

Cette tendance est cependant à la reverse durant les dernières années. Christian constate « une petite amélioration » dans l’intégration des populations sub-Sahariennes au Maroc. La visite au SIEL en est un exemple. « On a été bien accueilli. Il n’y a pas eu de discrimination, » remarque Christian.

Aujourd’hui, il est nécessaire d’intensifier les initiatives qui cherchent à favoriser l’intégration et l’épanouissement des jeunes migrants et réfugiés résidant au Maroc. De simples activités, telles des visites à des manifestations culturelles, ou encore l’organisation d’ateliers artistiques, peuvent avoir un impact positif sur la réussite de la politique d’accueil de migrants et des réfugiés dans laquelle le Maroc s’est lancé récemment. Il est aussi utile d’impliquer davantage les jeunes marocains dans ces initiatives. Réunir des jeunes marocains et sub-Sahariens est en effet l’occasion de faire vivre à un niveau très personnel le dialogue interculturel et d’encourager les jeunes marocains à connaître leurs voisins issus du même continent.

*Les noms des jeunes ont été modifiés pour des raisons de confidentialité

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Des jeunes analysent les facteurs du bien-être au Maroc, à l’occasion de la Journée internationale du Bonheur

Rabat, le 21 mars 2014 – Plus de 45 jeunes ont participé à la discussion célébrée à l’occasion de la Journée internationale du Bonheur. Quels sont les facteurs qui contribuent au bien-être des marocains ? Comment est-ce qu’on peut mesurer le bonheur ? Quelles sont les discussions au niveau global dans ce sens ? Ce sont des questions posées par des jeunes lors du « Café-volontariats » organisé par France Volontaires Maroc et le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU).

La rencontre a été inaugurée par Mme. Ayshanie Medagangoda-Labe, Représentante résidant adjointe du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Maroc, qui a présenté les efforts faits au niveau mondiale pour mieux mesurer le bien-être des citoyens. Elle a souligné également la difficulté d’établir une définition commune du bonheur, étant donné que cela est une question subjective dépendant des cultures.

Par la suite, M. Soudi, représentant du Haut-Commissariat au Plan (HCP) a exposé les principales conclusions de l'Enquête Nationale sur le Bien-être au Maroc, qui rentre dans le cadre des travaux du HCP sur le progrès social mesuré par le bien-être et la qualité de vie. Le logement, la qualité de l’enseignement, l’emploi et l’accès aux services de santé sont des facteurs de bien-être identifiés par les marocains. L’enquête, qui a ciblé 3.200 personnes, montre également les perceptions des marocains en ce qui concerne leur degré de satisfaction ou de bien-être.

Finalement, le débat a été lancé sur l’importance de trouver des approches innovantes afin de mieux mesurer le bien-être de la population, ainsi que sur le lien existant entre le bonheur et l’engagement volontaire. Les participants ont exprimé l’importance de tenir compte des indicateurs intangibles et qualitatifs afin de mieux calibrer le bien-être des sociétés et des individus.

Cette collaboration entre France Volontaires et le programme des Volontaires des Nations Unies, inscrite dans le cadre du projet régional « Volontariat de la Jeunesse Arabe pour un Meilleur Avenir », cible notamment les jeunes marocains et les jeunes volontaires internationaux. L’objectif de cette rencontre a été d’encourager un dialogue ouvert sur les discussions internationales relatives aux nouveaux indicateurs de développement humain et durable, ainsi que de mettre en évidence le lien entre le bien-être et l’engagement civique et volontaire. Cette activité se veut une initiative continue dans le temps. D’autres « café-volontariats » seront organisés prochainement sur des questions d’actualité, à savoir la jeunesse, les refugiés, et le volontariat. La Journée internationale du Bonheur

En 2012, grâce à l’initiative du Gouvernement du Bhoutan, plus de 500 hauts fonctionnaires et représentants d’organisations de la société civile se sont réunis au siège des Nations Unies, pour discuter de nouveaux moyens de mesurer le bonheur en allant au-delà d’un paradigme purement économique. L'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 20 mars Journée internationale du bonheur dans sa résolution 66/281 du 12 juillet 2012. L’Organisation reconnait ainsi que le bonheur et le bien-être sont non seulement des aspirations universelles mais qu’ils devraient être pris en compte dans les objectifs politiques.

Le Bhoutan, pays promoteur de cette démarche, reconnaît la suprématie du bonheur national sur le revenu national depuis le début des années 1970 et a adopté l'indice du « Bonheur national brut (BNB) », un chiffre plus complet et représentatif du niveau de vie réel que le Produit national brut (PNB). Pour plus d’informations, merci de contacter : Ana Polanco [email protected]

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Bulletin préparé par le Groupe Communication des Nations Unies au Maroc et édité par le CINU Maroc

Pour vos commentaires ou pour avoir des informations sur l’action de l’ONU au Maroc, prière de contacter le CINU :

E-mail : [email protected] Tél : 05 37 75 03 93

Le Système des Nations Unies au Maroc est composé des organismes suivants : BIT, CEA, FAO, FIDA, HCDH, IAEA, OCHA, OMS, ONUDI, ONUFEMMES,

ONUSIDA, PNUD, UNESCO, UNFPA, UN-HABITAT, UNHCR, UNICEF, UNODC, UNOPS, UNV et CINU, ainsi que l’OIM en tant qu’organisation

internationale associée.

« Les Objectifs définissent les besoins humains que chacun dans le monde devrait voir satisfaits et les droits fondamentaux dont chacun devrait pouvoir jouir : une vie à l’abri de la pauvreté extrême et de la faim, une éducation de qualité, un emploi productif et décent, une bonne santé et un logement, le droit pour les femmes de donner naissance sans y risquer leur vie, un monde où l’environnement durable est une priorité et où femmes et hommes sont sur

pied d’égalité. » Ban Ki Moon, Extrait de la préface du Rapport sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement 2010