132-218472/DUO Des étudiants en droit as de la plaidoirie · plaidoirie. A 21 et 22 ans, Anina...

1
L'EXPRESS / JEUDI 12 MARS 2009 3 SÀRL Tél. 032 724 04 04 www.farinedeco.ch 132-218472/DUO PUBLICITÉ PUBLICITÉ «Par la barbichette»: ainsi se tiennent, selon Jean-Marie Reber, politiciens et médias, couple agité, sinon infernal. Dans le cinquième chapitre de ses souvenirs, le futur ancien chancelier revient sur le rôle joué par un certain Gil Baillod. A la tête de «L’Impartial», Gil Baillod fonctionnait en despote absolu, à la manière d’André Luisier au «Nouvelliste» à Sion. Certes, il n’avait pas tout à fait sa puissance de tir et n’était pas en mesure, comme ce dernier en Valais, de faire la pluie et le beau temps dans notre can- ton. Mais, comme lui, avec une pareille mauvaise foi, il cultivait sa vocation de fai- seur ou défaiseur de rois, in- tervenant sans nuance dans le jeu politique pour descendre en flèche celui-ci, soutenir ce- lui-là, jeter aux enfers l’un, porter aux nues l’autre. De même qu’André Luisier, Gil Baillod était capable de revirements spectaculaires, descendant un de ses pou- lains après l’avoir porté au pi- nacle, ou au contraire adorant ce qu’il avait jusqu’alors brûlé. Curieusement, ses vi- rages à 180 degrés, aussi rapi- des qu’inattendus, ne nui- saient que peu à sa crédibi- lité. Pour beaucoup de lec- teurs, Gil, c’était parole d’évangile. Deux exemples pour expliquer ma per- plexité: celui de Claude Frey pour commencer. Jeune poli- ticien ambitieux et plein d’avenir, conseiller commu- nal à Neuchâtel, ce dernier se présente, en 1979, au Conseil national. Surprise! Il ravit le siège radical à un autre con- seiller communal, mais de La Chaux-de-Fonds, Robert Moser, qui l’occupait depuis 1975. Pourquoi cette victoire à l’arraché? Certes, parce que Claude Frey est dynamique et éloquent, mais aussi parce que le rédacteur en chef de «L’Impartial» lui a donné un coup de main sérieux en se li- vrant sans pitié à un travail de démolition de Robert Moser, décrit comme une nullité intégrale, et en chan- tant les louanges du jeune loup, paré pour l’occasion de toutes les vertus cardinales. Quelques années plus tard, pour des raisons qui m’échap- pent encore aujourd’hui, aux yeux de Gil Baillod, Claude Frey n’est plus un jeune «po- liticien dynamique» mais un «agité caractériel opportu- niste». Sa vindicte ne se li- mite pas à l’intéressé mais s’étend à tous ses proches, ou supposés tels, et certaines personnalités dont la valeur est indiscutable en font les frais. Par exemple, en fé- vrier 1997, pour succéder à Maurice Jacot, deux candi- dats sont susceptibles de se porter en liste: Thierry Béguin, alors conseiller aux Etats et procureur général, et Didier Burkhalter, conseiller communal en ville de Neuchâtel. C’est le 12 février au soir que le comité direc- teur du Parti radical doit choisir son poulain pour le présenter au congrès du parti qui désignera formellement son candidat. Or, ce 12 février, Gil Baillod commente l’enjeu dans «L’Impartial». Thierry Béguin «bien dans sa peau» y est décrit «serein au milieu des turpitudes radicales». S’il est à la disposition du parti, c’est plus «par sens du devoir que par une viscérale atti- rance vers le pouvoir, ce dont on peut créditer Burkhalter,» lequel est par ailleurs coupa- ble de faire partie de longue date de l’entourage de Claude Frey. Le reste du commen- taire s’en prend une nouvelle fois à ce dernier, à sa femme et à son entourage qui, paraît- il, «abhorre» Thierry Béguin. On m’objectera sans doute que Gil Baillod avait parfai- tement le droit de changer d’avis concernant Claude Frey et d’exprimer une préfé- rence vis-à-vis d’une candida- ture radicale. Sans doute, mais ce qui pouvait sinon gê- ner, en tous cas surprendre, certains naïfs de mon espèce, c’est que la nouvelle con- science morale de la République, Thierry Béguin, était jusqu’à la moitié des an- nées 1980 dépeinte sous des couleurs nettement moins flatteuses, [Gil Baillod ne le considérant pas encore] comme un «humaniste désin- téressé» mais comme un «fa- sciste opportuniste» (...). Les lecteurs de «L’Express» et «L’Impartial» bénéficient d’une réduction sur le prix public de «La Vie de Château», à paraître ce printemps >>> LA VIE DE CHÂTEAU (5) Gil Baillod, faiseur et défaiseur de rois L’Université de Neuchâtel est à l’honneur. Pour la première fois, une équipe de l’alma mater neuchâteloise remporte le Swiss Moot Court, un concours de plaidoiries destiné aux étudiants en droit de toute la Suisse. JÉRÔME BERNHARD Q uatre étudiants neuchâtelois en droit ont été récemment dési- gnés champions de Suisse de la plaidoirie. A 21 et 22 ans, Anina Hofer, Frédéric Erard, Guillaume Jéquier et Bertrand Bosch ont remporté le Swiss Moot Court 2009 à Lucerne. C’est la première fois qu’une équipe de l’Université de Neuchâtel sort vainqueur de ce con- cours national interuniversitaire. Treize formations de deux à quatre membres, dont une majorité de Romands, ont participé à ce «moot court» (concours de plaidoiries). Le principe? Les participants reçoivent à fin septembre un cas fictif à traiter portant sur le droit suisse. Ils ont en- suite deux mois pour rédiger, à la fois, un mémoire défendant les intérêts de la partie demanderesse et un autre pour la partie défenderesse. Le tout sur 30 à 40 pages. Après examen du jury, un premier tri s’opère: les douze équipes les mieux notées se qualifient pour la grande épreuve orale. Au terme de cette première phase écrite, nos qua- tre étudiants n’ont terminé que sep- tièmes... «Le cas traitait de matières que nous n’avions pas encore étu- diées», précise Guillaume qui, à l’ins- tar de ses camarades, en est à sa troi- sième année de bachelor. Aiguillé par deux professeurs, Jean- Luc Chenaux et Pierre Wessner, le quatuor neuchâtelois s’est rattrapé à l’oral. Epreuve durant laquelle cha- que équipe présente ses plaidoiries en conditions réelles, c’est-à-dire au Tribunal fédéral de Lucerne, face à une autre équipe et devant un jury. Pas n’importe lequel: des professeurs de droit, des avocats et des juges fédé- raux. «Plaider en finale devant neuf docteurs en droit provoque une mon- tée d’adrénaline», admet Bertrand. Lorsque le prestigieux jury a posé ses questions, les Neuchâtelois n’ont pas été décontenancés. Pour maxi- miser leurs chances, ils ont même li- vré leurs plaidoiries en français et, en partie, en allemand. Cette tacti- que leur a permis de récolter de pré- cieux points bonus dans la course à la victoire. Anina, Frédéric, Guillaume et Bertrand ont été récompensés pour la structure et la clarté de leurs propos. Ils se sont vu offrir des bons pour des ou- vrages de droit, huit crédits ECTS et un certificat «qui en jette!» et qui pour- rait les aider dans leur future carrière. «Cette réussite nous prouve que l’Université de Neuchâtel, malgré sa petite taille, offre une bonne base juri- dique à ses étudiants», déclare Frédéric. En attendant leur prochain défi (dé- crocher le bachelor en juin), les quatre étudiants renouveleraient volontiers l’expérience. «Nos professeurs veulent créer une dynamique autour de ces concours en nous incitant à y partici- per», explique Anina. De nombreuses compétitions de «moot court» existent à travers la pla- nète. Elles entrent dans divers cadres: le droit européen, le droit internatio- nal, les Droits de l’Homme... /JBE LAURÉATS Les quatre étudiants neuchâtelois ont livré une brillante plaidoirie. (CHRISTIAN GALLEY) UNIVERSITÉ DE NEUCHÂTEL Des étudiants en droit as de la plaidoirie Préparation accélérée Un jour de cours, à l’automne, trois jeunes hommes se lancent dans l’aventure. Ils décident de participer au Swiss Moot Court. «Les trois alignés sur un banc», se souvient Guillaume, «on s’est dit qu’on aurait besoin d’une quatrième personne sachant l’allemand». C’est ainsi qu’Anina, qui a grandi au Liechtenstein, est venue se greffer à la troupe. «Nous n’avions pas l’ambition de gagner», rappelle Guillaume. Pour preuve, la préparation des Neuchâtelois au concours a été plus que sommaire. En pleine période d’examens (réussis avec brio), ils ont répété leurs plaidoiries la veille de l’épreuve orale. «C’était la course!», rigole l’un deux. /jbe PRODUITS CHIMIQUES Oui à la réduction des risques Le Conseil d’Etat neuchâtelois approuve la révision de l’ordonnance sur la réduction des risques liés aux produits chimiques. En particulier ce qui a trait aux matériaux bitumineux employés pour les revêtements routiers. /sdx ARCHIVES En bref APPEL DE MARS Campagne décalée pour les CSP Les Centres sociaux protestants (CSP) romands lancent une vaste campagne de communication pour soutenir leur collecte de dons: l’Appel de Mars. Diffusée sur l’ensemble du territoire romand, cette campagne se déclinera à la télévision, à la radio, sur internet et dans des établissements publics – sous forme d’autocollants décalés. L’Appel de Mars permet de financer des prestations sociales pour les personnes en difficulté de la région. /sdx

Transcript of 132-218472/DUO Des étudiants en droit as de la plaidoirie · plaidoirie. A 21 et 22 ans, Anina...

Page 1: 132-218472/DUO Des étudiants en droit as de la plaidoirie · plaidoirie. A 21 et 22 ans, Anina Hofer, Frédéric Erard, Guillaume Jéquier et Bertrand Bosch ont remporté le Swiss

L'EXPRESS / JEUDI 12 MARS 2009 3

SÀRL

Tél. 032 724 04 04www.farinedeco.ch

132-218472/DUO

PUBLICITÉ

PUBL

ICIT

É

«Par la barbichette»: ainsi setiennent, selon Jean-MarieReber, politiciens et médias,couple agité, sinon infernal.Dans le cinquième chapitre deses souvenirs, le futur ancienchancelier revient sur le rôlejoué par un certain GilBaillod.

A la tête de «L’Impartial»,Gil Baillod fonctionnait endespote absolu, à la manièred’André Luisier au«Nouvelliste» à Sion. Certes,il n’avait pas tout à fait sapuissance de tir et n’était pasen mesure, comme ce dernieren Valais, de faire la pluie etle beau temps dans notre can-ton. Mais, comme lui, avecune pareille mauvaise foi, ilcultivait sa vocation de fai-seur ou défaiseur de rois, in-tervenant sans nuance dans lejeu politique pour descendreen flèche celui-ci, soutenir ce-lui-là, jeter aux enfers l’un,porter aux nues l’autre.

De même qu’André Luisier,Gil Baillod était capable derevirements spectaculaires,

descendant un de ses pou-lains après l’avoir porté au pi-nacle, ou au contraire adorantce qu’il avait jusqu’alorsbrûlé. Curieusement, ses vi-rages à 180 degrés, aussi rapi-des qu’inattendus, ne nui-saient que peu à sa crédibi-lité. Pour beaucoup de lec-teurs, Gil, c’était paroled’évangile. Deux exemplespour expliquer ma per-plexité: celui de Claude Freypour commencer. Jeune poli-ticien ambitieux et pleind’avenir, conseiller commu-nal à Neuchâtel, ce dernier seprésente, en 1979, au Conseilnational. Surprise! Il ravit lesiège radical à un autre con-seiller communal, mais de LaChaux-de-Fonds, RobertMoser, qui l’occupait depuis1975. Pourquoi cette victoireà l’arraché? Certes, parce queClaude Frey est dynamiqueet éloquent, mais aussi parceque le rédacteur en chef de«L’Impartial» lui a donné un

coup de main sérieux en se li-vrant sans pitié à un travailde démolition de RobertMoser, décrit comme unenullité intégrale, et en chan-tant les louanges du jeuneloup, paré pour l’occasion detoutes les vertus cardinales.

Quelques années plus tard,pour des raisons qui m’échap-pent encore aujourd’hui, auxyeux de Gil Baillod, ClaudeFrey n’est plus un jeune «po-liticien dynamique» mais un«agité caractériel opportu-niste». Sa vindicte ne se li-mite pas à l’intéressé maiss’étend à tous ses proches, ousupposés tels, et certainespersonnalités dont la valeurest indiscutable en font lesfrais. Par exemple, en fé-vrier 1997, pour succéder àMaurice Jacot, deux candi-dats sont susceptibles de seporter en liste: ThierryBéguin, alors conseiller auxEtats et procureur général, etDidier Burkhalter, conseiller

communal en ville deNeuchâtel. C’est le 12 févrierau soir que le comité direc-teur du Parti radical doitchoisir son poulain pour leprésenter au congrès du partiqui désignera formellementson candidat.

Or, ce 12 février, GilBaillod commente l’enjeudans «L’Impartial». ThierryBéguin «bien dans sa peau» yest décrit «serein au milieudes turpitudes radicales». S’ilest à la disposition du parti,c’est plus «par sens du devoirque par une viscérale atti-rance vers le pouvoir, ce donton peut créditer Burkhalter,»lequel est par ailleurs coupa-ble de faire partie de longuedate de l’entourage de ClaudeFrey. Le reste du commen-taire s’en prend une nouvellefois à ce dernier, à sa femmeet à son entourage qui, paraît-il, «abhorre» Thierry Béguin.

On m’objectera sans douteque Gil Baillod avait parfai-

tement le droit de changerd’avis concernant ClaudeFrey et d’exprimer une préfé-rence vis-à-vis d’une candida-ture radicale. Sans doute,mais ce qui pouvait sinon gê-ner, en tous cas surprendre,certains naïfs de mon espèce,c’est que la nouvelle con-science morale de laRépublique, Thierry Béguin,était jusqu’à la moitié des an-nées 1980 dépeinte sous descouleurs nettement moinsflatteuses, [Gil Baillod ne leconsidérant pas encore]comme un «humaniste désin-téressé» mais comme un «fa-sciste opportuniste» (...).

Les lecteurs de «L’Express» et«L’Impartial» bénéficient d’uneréduction sur le prix public de «La Viede Château», à paraître ce printemps

>>> LA VIE DE CHÂTEAU (5)

Gil Baillod, faiseur et défaiseur de rois

L’Université de Neuchâtel est àl’honneur. Pour la première fois, uneéquipe de l’alma materneuchâteloise remporte le SwissMoot Court, un concours deplaidoiries destiné aux étudiants endroit de toute la Suisse.

JÉRÔME BERNHARD

Q uatre étudiants neuchâtelois endroit ont été récemment dési-gnés champions de Suisse de laplaidoirie. A 21 et 22 ans,

Anina Hofer, Frédéric Erard,Guillaume Jéquier et Bertrand Boschont remporté le Swiss Moot Court2009 à Lucerne. C’est la première foisqu’une équipe de l’Université deNeuchâtel sort vainqueur de ce con-cours national interuniversitaire.

Treize formations de deux à quatremembres, dont une majorité deRomands, ont participé à ce «mootcourt» (concours de plaidoiries). Leprincipe? Les participants reçoivent àfin septembre un cas fictif à traiterportant sur le droit suisse. Ils ont en-suite deux mois pour rédiger, à la fois,un mémoire défendant les intérêts dela partie demanderesse et un autrepour la partie défenderesse. Le tout sur30 à 40 pages.

Après examen du jury, un premiertri s’opère: les douze équipes lesmieux notées se qualifient pour lagrande épreuve orale. Au terme decette première phase écrite, nos qua-tre étudiants n’ont terminé que sep-

tièmes... «Le cas traitait de matièresque nous n’avions pas encore étu-diées», précise Guillaume qui, à l’ins-tar de ses camarades, en est à sa troi-sième année de bachelor.

Aiguillé par deux professeurs, Jean-Luc Chenaux et Pierre Wessner, lequatuor neuchâtelois s’est rattrapé àl’oral. Epreuve durant laquelle cha-que équipe présente ses plaidoiries enconditions réelles, c’est-à-dire auTribunal fédéral de Lucerne, face àune autre équipe et devant un jury.Pas n’importe lequel: des professeursde droit, des avocats et des juges fédé-raux. «Plaider en finale devant neufdocteurs en droit provoque une mon-tée d’adrénaline», admet Bertrand.

Lorsque le prestigieux jury a poséses questions, les Neuchâtelois n’ontpas été décontenancés. Pour maxi-miser leurs chances, ils ont même li-vré leurs plaidoiries en français et,en partie, en allemand. Cette tacti-que leur a permis de récolter de pré-

cieux points bonus dans la course àla victoire.

Anina, Frédéric, Guillaume etBertrand ont été récompensés pour lastructure et la clarté de leurs propos. Ilsse sont vu offrir des bons pour des ou-vrages de droit, huit crédits ECTS etun certificat «qui en jette!» et qui pour-rait les aider dans leur future carrière.«Cette réussite nous prouve quel’Université de Neuchâtel, malgré sapetite taille, offre une bonne base juri-dique à ses étudiants», déclare Frédéric.

En attendant leur prochain défi (dé-crocher le bachelor en juin), les quatreétudiants renouveleraient volontiersl’expérience. «Nos professeurs veulentcréer une dynamique autour de cesconcours en nous incitant à y partici-per», explique Anina.

De nombreuses compétitions de«moot court» existent à travers la pla-nète. Elles entrent dans divers cadres:le droit européen, le droit internatio-nal, les Droits de l’Homme... /JBE

LAURÉATS Les quatre étudiants neuchâtelois ont livré une brillante plaidoirie.(CHRISTIAN GALLEY)

UNIVERSITÉ DE NEUCHÂTEL

Des étudiants en droitas de la plaidoirie

Préparation accéléréeUn jour de cours, à l’automne, trois jeunes hommes se lancent dans

l’aventure. Ils décident de participer au Swiss Moot Court. «Les trois alignés surun banc», se souvient Guillaume, «on s’est dit qu’on aurait besoin d’unequatrième personne sachant l’allemand». C’est ainsi qu’Anina, qui a grandi auLiechtenstein, est venue se greffer à la troupe.

«Nous n’avions pas l’ambition de gagner», rappelle Guillaume. Pour preuve,la préparation des Neuchâtelois au concours a été plus que sommaire. Enpleine période d’examens (réussis avec brio), ils ont répété leurs plaidoiries laveille de l’épreuve orale. «C’était la course!», rigole l’un deux. /jbe

PRODUITS CHIMIQUESOui à la réduction des risquesLe Conseil d’Etat neuchâtelois approuve la révision del’ordonnance sur la réduction des risques liés aux produitschimiques. En particulier ce qui a trait aux matériauxbitumineux employés pour les revêtements routiers. /sdx

ARCH

IVES

En bref■ APPEL DE MARS

Campagne décaléepour les CSP

Les Centres sociaux protestants(CSP) romands lancent une vastecampagne de communicationpour soutenir leur collecte dedons: l’Appel de Mars. Diffuséesur l’ensemble du territoireromand, cette campagne sedéclinera à la télévision, à la radio,sur internet et dans desétablissements publics – sousforme d’autocollants décalés.L’Appel de Mars permet definancer des prestations socialespour les personnes en difficulté dela région. /sdx