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Revue de presse S40 : www.sada.co 1 REVUE DE PRESSE S40 www.sada.co Du 30.09 au 06.10.2013 Page 2 : "Les coopératives agricoles rattrapent leur retard", selon Yves Pelle de PwC Page 5 : Lillers : la campagne betteravière rime avec embauches depuis plusieurs années Page 7 : Attin : plus de 3 millions d’euros d’investissements à la sucrerie Page 9 : Escaudoeuvres : La sucrerie d’Escaudœuvres met le paquet pour sa nouvelle campagne Page 12 : Cristal Union invente la boîte à sucre biodégradable Page 14 : Radio : Le sucre dans tous ses états Page 15 : Belgique : Les Bassins de la sucrerie de Frasnes deviennent une réserve naturelle

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Du 30.09 au 06.10.2013

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"Les coopératives agricoles rattrapent leur retard", selon Yves Pelle de PwC

(Publié le 26.09.2013 – www.usinenouvelle.com) "Les coopératives agricoles doivent gagner en compétitivité, par rapport à leurs concurrents privés et européens", affirme Yves Pelle, associé du cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC), auteur d’une récente étude sur le sujet. Elles accusent également un retard en matière d’internationalisation. Il explique, dans un entretien accordé à L'Usine Nouvelle, qu'elles devraient rattraper leur retard, d’ici à trois ans. L’Usine Nouvelle - Les coopératives agricoles françaises ont-elles un retard de compétitivité vis-à-vis du secteur privé et de leurs homologues européennes ? Yves Pelle - Sur un plan statique, elles accusent un retard en taille. Les dix premières coopératives françaises ont enregistré un chiffre d’affaires de 3,7 milliards d’euros en moyenne, contre 6,1 milliards pour les dix premières entreprises françaises privées et 7 milliards pour les dix premières coopératives européennes. Mais elles rattrapent progressivement leur retard. Entre 2007 et 2012, leur chiffre d’affaires a progressé de 79 %, beaucoup plus vite que leurs concurrents européens (30%) et privés français (60%).

Au niveau des résultats, c’est la même tendance. Elles sont moins rentables, notamment sur un plan purement comptable, en raison du mécanisme de ristournes à leurs adhérents, déduits en amont du résultat net. Cela les restreint dans leur développement international. Elles doivent chercher d’autres facteurs de compétitivité : se développer dans la distribution, travailler à faire émerger des marques plus fortes, mieux reconnues, ou contracter des

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alliances sur des activités où elles ne sont pas leaders. Un groupe comme Maïsadour a très bien su le faire sur ses activités de semences par exemple. Dans combien de temps pensez-vous que les coopératives pourront arriver aux mêmes ratios que leur concurrents privés et européens ? Il y a beaucoup d’inconnues qui peuvent modifier la donne dans un sens ou dans un autre. La réglementation de la Politique agricole commune (PAC) est un élément majeur, notamment avec la suppression des quotas laitiers en 2015 et des quotas sucriers en 2017. Les cartes vont être rebattues. Les fusions et acquisitions pourraient s’accélérer, comme on l’observe actuellement dans le secteur laitier. La coopérative Coralis devrait rejoindre l’union Agrial et Eurial, née en début d’année. Et Sodiaal vient de s’allier avec la coopérative toulousaine 3A. Au rythme actuel, on peut penser que le retard sera comblé d’ici trois ans. Les grandes coopératives européennes sont déjà saturées sur leurs marchés. Elles peuvent difficilement faire de la consolidation. Pourquoi les coopératives doivent aller davantage vers l’international ? Est-ce que cela sert les agriculteurs français ? C’est une nécessité. Si l’on regarde un groupe comme Tereos par exemple, les adhérents ont bien compris qu’ils avaient tout intérêt à devenir un acteur global dans le sucre. Là encore, elles accusent un retard, mais elles sont en train de le combler. L’export représente un tiers de leur chiffre d’affaires contre 20 % en 2007. Les acteurs français ont des places à prendre sur les marchés émergents. On y est moins que nos voisins. Mais le principe des exportations est limité. A un certain stade, il vaut mieux s’implanter localement. Certains pays sont réfractaires à des installations directes comme la Chine. Il faut alors privilégier un partenariat avec une entreprise locale.

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Les coopératives accusent un retard de compétitivité, mais ont pourtant des facilités fiscales, régulièrement décriées par les entreprises privées. Qu’en est-il ? Les coopératives ont une exonération d’impôt sur les bénéfices concernant les activités directes avec les adhérents. En revanche, leurs filiales qui concentrent la majeure partie de leur diversification, notamment dans la transformation, n’ont pas de statut particulier. Lorsqu’on cumule les coopératives et leurs sociétés filiales, elles paient plus d’impôts en moyenne que les groupes privés. Elles n’ont pas la culture de l’optimisation fiscale comme leurs concurrents. Elles ont par ailleurs des contraintes d’aménagements du territoire dans les campagnes qui justifiant leurs avantages fiscaux. Écrit par Adrien CAHUZAC.

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Lillers : la campagne betteravière rime avec embauches depuis plusieurs années

(Publié le 03.10.2013 – www.lavoixdunord.fr) Depuis le 23 septembre, un nuage de fumée blanche s’échappe de nouveau de la sucrerie-distillerie Téréos. Ce panache, c’est le top départ d’une campagne betteravière 2013 qui durera cent neuf jours. À l’usine, le bal des camions acheminant les précieuses racines a repris. Le point avec le directeur Alain Haurou-Patou.

Alain Haurou-Patou est directeur de l’usine Téréos de Lillers depuis 2010. - Comment s’annonce cette nouvelle campagne par rapport à la précédente ? « L’année dernière, dès les premiers jours de la campagne, il avait plu. Et ça ne s’est pas arrêté. Nous avions dû gérer différemment. Au 31 décembre, mille hectares de betteraves n’avaient pas été arrachés, ce qui n’arrive jamais. Une autre sucrerie avait pris le relais de la transformation jusque fin janvier. Au final, nous n’avions perdu « que » quarante-deux hectares de plantation. Cette année, nous avons eu un temps froid jusqu’en juin, ce qui n’était pas idéal pour la végétation de la plante. Nous envisagions même une campagne plus courte. Mais les mois de juillet et août, ensoleillés, ont permis de rattraper le retard. La campagne s’annonce donc un peu meilleure que la précédente. » - Côté transports de la matière première, comment vous organisez-vous ? « Quatre-vingts véhicules acheminent les betteraves jusqu’à l’usine. Ce qui correspond à 650 rotations par jour. Lors de la réunion des transporteurs, nous avons insisté sur l’aspect sécurité. Pour fluidifier le trafic, ils roulent 24/24H, du dimanche à minuit au samedi midi. Nous avons développé les camions de 44 tonnes afin de réduire le nombre de rotations. Pour éviter les couches de terre sur les routes, nous avons investi depuis quelques années dans des déterreurs. »

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- Avez-vous recruté pour cette nouvelle campagne ? « En 2011/2012, nous avions réalisé vingt-cinq embauches en CDI. Le mouvement se poursuit puisque nous comptons de nombreux départs en retraite. Huit embauches ont été faites en 2013 pour assurer ce renouvellement de génération. Nous projetons encore une dizaine d’embauches en 2014. Il y a trois ans, la moyenne d’âge passait les cinquante ans. Cette année, nous devrions passer en-dessous. » - Depuis l’an dernier, des investissements ont-ils été faits ? « Le groupe a fait un investissement de trois millions d’euros pour la distillerie. Dans cet atelier, nous pouvions pour l’instant produire 2 500 hectolitres d’alcool par jour. Désormais, notre capacité est montée à 3 000. Cela a nécessité un arrêt de production pendant trois mois, de la fin mai à la fin août, afin d’installer de nouvelles cuves, de nouvelles commandes numériques... Tout ceci pour avoir plus de souplesse, être davantage adapté au marché. Car en 2017, ce sera la fin des quotas sucre qui garantissait les prix de vente. En plus de cela, nous allons prochainement investir pour faire des économies d’énergie. Pour l’instant, notre usine fonctionne au charbon. Bientôt, nous passerons au gaz. » Écrit par Sarah BINET.

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Attin : plus de 3 millions d’euros d’investissements à la sucrerie (Publié le 01.10.2013 – www.lavoixdunord.fr) La campagne a redémarré en début de semaine dernière sur le site Tereos d’Attin. Si l’année 2013 promet d’être « plutôt moyenne » sur le plan purement sucrier, elle sera également marquée par une série d’investissements qui laissent à penser que le groupe fait confiance au site.

Jean Delannoy devant l’aire de stockage en construction. Pour peu que vous habitiez dans le secteur de Montreuil ou que vous vous intéressiez à la vie agricole, vous devez entendre depuis quelques décennies que la sucrerie doit bientôt fermer. Cela finira peut-être par arriver, mais ce n’est pas encore pour maintenant. Cette année, 3,5 millions d’euros ont été investis dans l’entretien (fiabilisation du matériel) ou la sécurité du site, construit en 1950. Par ailleurs, dans les cinq prochaines années, un programme du groupe Tereos qui visera à réduire la consommation énergétique de 15 % sera engagé. Il permettra, par incidence, une baisse des émissions de CO2 de 19 %. L’entreprise se diversifie Début septembre, alors que le site préparait la relance de son activité, la construction d’une aire de stockage démarrait près du silo principal pour un montant de 700 000 €. L’idée est d’optimiser la production de pulpes surpressées, des pulpes fabriquées à partir des résidus de betteraves après extraction du sucre. Ces pulpes sont destinées à nourrir le bétail, notamment dans les élevages laitiers : « C’est une adaptation aux besoins locaux des associés coopérateurs dans une zone d’élevage importante », explique Jean Delannoy, le patron du site. Et si l’atelier de production de

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pulpes déshydratées – elles aussi destinées à l’alimentation animale, mais davantage sous forme de granulés – cessera à la mi-novembre, c’est uniquement pour optimiser les autres pulpes : « Attin démontre ainsi toute sa flexibilité, poursuit Jean Delannoy. Si à l’avenir, on consomme moins de pulpes surpressées, je peux redemander de la déshydratée. » L’an dernier, Attin avait dû faire venir des pulpes surpressées de Boiry-Sainte-Rictrude… « C’est idiot, admet le directeur du site. Avec cette activité, on optimise l’économie de transport. Ce sera un investissement rentable sur trois ans. » D’ici la fin novembre, le site attinois sera capable de produire 1 000 à 1 200 tonnes de ce produit issu de la valorisation de la betterave. Pour une consommation purement locale, sur toute la côte. L’usine d’Attin étend sa palette de possibilités. Plutôt rassurant. De bonnes conditions d’arrachage La saison betteravière a donc redémarré il y a huit jours, dans les meilleures conditions d’arrachage possible. Du coup, la tare-terre, qui reflète la quantité de terre autour de la betterave, n’est « que » de 7 %, quand elle était d’environ 10 % il y a un an. « Tout cela peut vite évoluer selon les conditions météo », modère Jean Delannoy, le directeur du site attinois. Lequel s’attend à une année « plutôt moyenne » avec une richesse en sucre d’environ 18 %. « Un peu comme l’année dernière. Mais on ne s’en sort pas si mal par rapport aux autres usines. » L’été ensoleillé a quand même permis aux betteraves de gagner en sucre ce qu’elles ont perdu en poids. « Malheureusement, du retard avait été pris à cause du printemps capricieux. » Le rendement attendu par hectare est de 82 à 83 tonnes. La sucrerie s’est engagée dans une campagne qui devrait durer jusqu’à la mi-janvier. L’an dernier, elle avait prolongé son activité pour absorber les récoltes très tardives du Calaisis, touché par les pluies incessantes de l’automne. Un épisode que l’on préfère éviter, chez les producteurs comme à l’usine. La sucrerie en chiffres

• 161 salariés (78 emplois à temps plein, ainsi que 71 saisonniers et 12 contrats de professionnalisation).

• 700 planteurs travaillent avec Attin. • 6 300 tonnes de betteraves par jour. • 750 tonnes de sucre produites par jour. • 83 tonnes de betteraves à l’hectare. • 109 jours de campagne prévus.

Écrit par Anthony BERTELOOT.

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Escaudoeuvres : La sucrerie d’Escaudœuvres met le paquet pour sa nouvelle campagne

(Publié le 04.10.2013 – www.lavoixdunord.fr) La campagne betteravière a débuté le 25 septembre à la sucrerie d’Escaudœuvres, pour une durée prévisionnelle de 105 jours. On estime la production « normale » et les rendements similaires à l’année dernière. Mais cette saison, l’usine joue la carte de la compétitivité, agricole et industrielle.

Le directeur de la sucrerie d’Escaudœuvres Thierry Cousson supervise la campagne. photo Sarah Fremaut Symbole de son effervescence, les cheminées de la sucrerie d’Escaudœuvres se sont remises à cracher leur nuage de vapeur blanc. Après une année 2011 exceptionnelle, la campagne betteravière est revenue à la normale l’an dernier, et à l’ouverture, les prévisions 2013 s’annoncent du même acabit : une durée de campagne de 105 à 108 jours (contre 108 l’an dernier) et un rendement moyen de 13 tonnes de sucre à l’hectare. « Cette année, avec la neige qui est tombée en mars, nous avons eu du retard dans les semis et un printemps froid ce qui n’a pas facilité le développement de la betterave », explique le directeur de la sucrerie d’Escaudœuvres, Thierry Cousson. Comme chaque année à cette période, les équipes de l’usine – cent dix salariés permanents – sont renforcées par une centaine de salariés saisonniers. Et sur les routes, une soixantaine de camions – en deux équipes – sillonnent le Cambrésis, à une trentaine de kilomètres à la ronde, du lundi matin au samedi soir, 24 h/24. « L’intérêt du 24 h/24 est de fluidifier le trafic et la circulation, sur les routes et à l’entrée de l’usine. » Finis les bouchons à l’entrée du site et les colonnes de camions sur les routes. D’autant que depuis cinq ans maintenant, les camions de 44 tonnes ont remplacé les 40 tonnes, « ce qui a réduit le nombre de véhicules de plus de 10 % ».

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Rendements et économies d’énergie Des chiffres confortés par les nouvelles mesures appliquées cette saison (voir aussi ci-dessous). « Cette année, on est passé à 100 % de déterrage des betteraves », poursuit Thierry Cousson. Le déterrage consiste à diminuer la tare-terre en éliminant le maximum de terre de la plante. Un programme d’accompagnement des acteurs de la filière a été mis en place cette saison pour les informer et les sensibiliser à cette problématique, et ainsi contribuer à augmenter les rendements. « Les règles ont d’ailleurs changé pour les agriculteurs qui sont maintenant obligés de déterrer les betteraves. » Outre l’optimisation des rendements, le groupe Tereos, auquel appartient la sucrerie d’Escaudœuvres, a également lancé un programme d’investissement industriel pour réduire ses coûts de production. Et ça passe avant tout par les économies d’énergie. « Cette année, nous avons investi 1,5 million d’euros dans l’entretien de la chaudière et nous avons surtout investi 6 millions d’euros pour aménager les circuits et ainsi baisser notre consommation d’énergie de plus de 10 %. » Du sucre aux pulpes Le groupe Tereos compte neuf sucreries-distilleries au nord de la France, dont celle d’Escaudœuvres, qui assurent la transformation des betteraves produites par quelque 12 000 agriculteurs coopérateurs. « Nous sommes un peu au-dessus de la capacité moyenne des sucreries », précise le responsable du site. La production annuelle de l’usine d’Escaudoeuvres est de 200 000 tonnes de sucre blanc et 100 000 tonnes de sirops basse pureté. « Les sirops basse pureté sont utilisés pour faire de la levure de boulanger ou du bioéthanol. » L’usine produit aussi des pulpes qui sont utilisées pour l’alimentation animale et des écumes qui sont utilisées pour le traitement des sols au champ. Rappelons enfin, et beaucoup l’ignorent, qu’Escaudœuvres a la chance d’accueillir la seule sucrerie du département ! Une réglementation saisonnière en test Comme tous les ans, la sucrerie d’Escaudœuvres met l’accent sur la sécurité routière. Avant le démarrage de la campagne, les transporteurs ont été conviés à une réunion d’information et de sensibilisation aux risques de la route, en présence des services de gendarmerie. Et cette année, pour la première fois, une réglementation saisonnière a été mise à l’essai. « Durant la campagne, des riverains se plaignent souvent des excès de vitesse et des nuisances sonores liées aux camions, explique Thierry Cousson. Nous avons mis en place, en collaboration avec la ville de Cambrai, une zone limitée à 30 km/h, avec radars pédagogiques, dans la traversée de Morenchies. » Cette mesure reste saisonnière et ne perdurera pas à l’issue de la campagne betteravière, mais elle pourrait s’étendre à d’autres communes. Fin octobre, les maires du secteur sont conviés à une réunion d’échanges sur le transport des

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betteraves. Ce sera l’occasion d’évoquer les problèmes liés à la circulation des camions dans certaines communes et de trouver des solutions en commun. Des visites ouvertes au public Il faut savoir que la sucrerie d’Escaudœuvres organise des visites guidées du site, en groupe. Elles débuteront le 10 octobre jusqu’à la fin du mois de décembre. Selon les responsables, le calendrier est déjà très chargé mais vous pouvez encore contacter le 03 27 73 66 66 si vous souhaitez des renseignements. Écrit par Diane BÉTHUNE.

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Cristal Union invente la boîte à sucre biodégradable (Publié le 03.10.2013 – www.lefigaro.fr) Le leader français du marché du sucre de bouche lance début 2014 une boîte obtenue à partir… de sucre de canne. Il compte en fabriquer 2 millions pour sa marque phare Daddy.

Cristal Union, le leader français du sucre, vient de mettre au point une boîte «végétale» destinée au conditionnement de son produit phare, le sucre en poudre Daddy. «C'est tout nouveau. Nous allons la présenter cette semaine à la grande distribution», explique au Figaro, le directeur général de Cristal Union, Alain Commissaire. «Les premières boîtes en plastique végétal seront dans les rayons début 2014», ajoute-t-il. En apparence, rien ne distingue les emballages en plastique végétal de ceux issus de la chimie traditionnelle. «Dans les deux cas on obtient du plastique: en polymérisant des molécules issues de la canne à sucre dans le premier, du pétrole dans le second», finit par lâcher Alain Commissaire qui tient à garder secret son procédé de fabrication pour ne pas être copié par ses concurrents. Le contenu reste évidemment le même: du sucre (essentiellement du saccharose) extrait des racines de betteraves récoltées dans les plaines du nord et de l'est de la France. Reprise de la consommation du sucre traditionnel Pour la première année, Cristal Union compte produire 2 millions de ces boîtes «vertes» bien que leur coût de fabrication soit deux fois plus élevé que celui d'un emballage traditionnel. «Le coût de l'emballage reste marginal dans le prix de vente final, indique Olivier de Bohan,

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président de Cristal Union. Avec la crise nous notons une reprise de la consommation du sucre traditionnel. Le fait que ce nouveau packaging soit recyclable présente un plus pour l'environnement». Un argument qui pourrait séduire de nombreux consommateurs. Précisons tout de même que ces boîtes, obtenues à partir de sucre, ne s'autodissolvent pas dans l'eau ni ne se croquent. Peut-être la prochaine innovation de Cristal Union… Écrit par Eric DE LA CHESNAIS.

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Radio : Le sucre dans tous ses états (Émission diffusée le 05.10.2013 – www.franceinfo.fr) Le sucre, un ingrédient qui plaît énormément. On le trouve dans les pâtisseries, les desserts, les goûters. Laurent Mariotte nous parle aujourd'hui des différents sucres et pour les travaux pratiques : cours de caramel ! Le sucre, denrée rare autrefois, est partout aujourd'hui ! Revenons aux sources et n'oublions pas que le premier sucre est naturel, c'est le miel ! Ensuite est apparu le sucre de canne importé des colonies. Un sucre très apprécié qui constituait une véritable richesse. Et c'est au début du XIXe siècle qu'on a commencé à extraire du sucre de betterave en France, un sucre blanc une fois raffiné que l'on retrouve en morceau, en poudre, additionné de pectine pour faire des confitures. On consomme du sucre de façon avertie en l'utilisant nous-même en cuisine, mais la moitié de notre consommation de sucre, ce sont les sucres "cachés", ceux qui sont présents dans les produits industriels, les plats préparés, les boissons, les confiseries. Le sucre rend dépendant, attention à ne pas trop et tout sucrer. On revient d'ailleurs aujourd'hui à une utilisation équilibrée du sucre dans les pâtisseries (boulanger, pâtissier). Faisons un petit inventaire et commençons par les sucres blancs avant de parler des sucres bruns. Sucres blancs, dérivés de la betterave sucrière, une culture typique du Nord. Aujourd'hui encore, la France est le 1er producteur mondial de sucre de betterave. - Le sucre en morceaux : inventé par l'épicier parisien Eugène François en 1854, c'est du sucre cristallisé versé dans un moule, humidifié, séché et démoulé - Le sucre en poudre ou sucre semoule : il s'agit d'un sucre cristallisé, broyé en petits cristaux issus de la cristallisation du sirop - Le sucre fin ou extra fin : il est encore plus fin que le sucre en poudre ; il se dissout rapidement - Le sucre gélifiant : c'est le sucre cristallisé, auquel on a ajouté de la pectine et de l'acide citrique –c'est celui qu'on utilise pour réaliser sorbets et confitures - Le sucre glace : c'est de la poudre de sucre cristallisé, auquel on a ajouté un peu d'amidon pour qu'il reste friable

ÉCOUTER L’ÉMISSION SUR WWW.SADA.CO (05.10.2013)

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Belgique : Les Bassins de la sucrerie de Frasnes deviennent une réserve naturelle

(Publié le 04.10.2013 – www.dhnet.be) TOURNAI-ATH-MOUSCRON Près de dix ans après la fermeture de la sucrerie, les Bassins sont devenus un joyau de nature.

Fin de l’année 2004, la Sucrerie de Frasnes devait fermer ses portes. Une catastrophe sociale pour le personnel, qui obligeait par ailleurs la commune à faire face à un chancre. Dont un espace de 20 hectares, aux portes de Frasnes, où sont installés les bassins de décantation de la sucrerie. La commune décide alors de racheter le site. "Nous l’avons acheté pour une bouchée de pain, pour 13.550 € exactement", se souvient le député-bourgmestre, Jean-Luc Crucke. "Mais de suite, j’ai compris que ce serait l’un des meilleurs investissements pour la commune." Tout le monde semble conscient des potentialités du site, surtout en lien avec le développement durable. La gestion est confiée au Crie de Mouscron. Gatien Bataille, un Frasnois employé par le Crie, se prend de passion pour le site et travaille tant et plus avec ses collègues, bénévoles et partenaires pour faire avancer le projet. En 2009, un plan de gestion est rédigé par le Crie et est déposé à la Région wallonne pour classer deux tiers des bassins et les reconnaître comme réserve naturelle domaniale. Entre-temps, l’intercommunale Ideta entre dans la danse et étudie le plan du Centre régional d’initiation à l’environnement. Consciente de l’essor du tourisme vert, l’intercommunale propose d’y apporter quelques outils de promotion. Mais le tout n’est possible que si la Région wallonne reconnaît les Bassins comme réserve naturelle. Ce sera le cas en ce début

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d’année 2013. Désormais, le site porte le nom de réserve naturelle domaniale les Bassins de décantation de la Sucrerie de Frasnes-lez-Anvaing. Le ministre Di Antonio sera présent ce dimanche sur le coup de 11 h pour inaugurer officiellement cette nouvelle réserve naturelle domaniale. L’intercommunale Ideta y présentera aussi les esquisses des projets pour un centre touristique. Les aménagements, financés par la DNF, seront accessibles au grand public. "Nous avons obtenu des aides importantes de la part de la DNF", souligne Gatien Bataille, gestionnaire. "C’est bien la preuve du potentiel du site."