13 francs - 2 euros - Le Temps du Tangolivre. Pour vous permettre de les rencontrer, Janis Kenyon...

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N° 25 - Octobre à Novembre 2001 13 francs - 2 euros La Salida La Salida Le magazine du tango argentin Lieux de tango dans le monde

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13 francs - 2 euros

La SalidaLa SalidaLe magazine du tango argentin

Lieux de tangodans le monde

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Sommaire Editorial

Editorial

Milongas de Buenos Aires

Une semaine à New York

Le dernier tango n’est pas toujours à Paris

Brèves

Instantanés

Le tango à Tokyo

Autour d’un tango : Tomo y obligo

Week-end à Nimègue

Le tango à Munich

Danser le tango en Espagne,par Nestor Gonzalez

Paris vu par des visiteurs étrangers

Les lieux de caractère deGilles Kobzetchouk

Revue des disques

Agenda

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Mon travail m’amène à de fréquents déplacements autour du monde.Pendant des années, j’ai ainsi vécu la déprimante solitude dechambres d’hôtels impersonnelles, avec pour seule compagnie unetélévision. Essayez donc de vous faire des amis en trois jours à Tokyo,Séoul ou Houston, muni de votre seul PC portable !!! Mais ce qui estpratiquement impossible pour un voyageur ordinaire devient d’unefacilité extrême pour un tanguero. Une petite consultation sur le web,un coup de fil avant le départ, et vous voilà en mesure de vous intégrerimmédiatement dans la communauté des aficionados locaux. Avec, enplus, la prime à l’exotisme, qui fait rêver les gens de là-bas…

Cela m’a permis de vivre ces dernières années une extraordinaireexpérience : celle de me retrouver instantanément entre amis,pratiquement chez moi, dans n’importe quelle ville du monde, dumoment qu’on y pratique le tango. Pourquoi ne pas vivre vous-mêmecette magie ? La Salida vous y aide, en vous invitant à un “tour dumonde” des milongas. En lisant ces pages, vous pourrez pénétrer avecune golden girl dans les lieux branchés de San Francisco, danser àPékin avec les filles des gardes rouges, participer aux week-endsmarathons de Nimègue sous le regard d’une géante hollandaise,goûter le raffinement des tangueras japonaises après avoir fait haltedans une bastide ardéchoise. Munich, Madrid, et, bien sûr, BuenosAires comme si vous y étiez !!! Paris n’est pas oublié, mais – voyageoblige !!! – un Paris vu par les yeux, bienveillants ou critiques, detangueros étrangers…

Que conclure de ce tour du monde en 25 pages ? Qu’un certainnombre de caractéristiques, pour ainsi dire structurelles, se retrouventpartout dans les grandes villes de la planète : une opposition entrejeunes “branchés” et vieux conservateurs, des communautés enextension rapide autour d’un noyau de quelques centaines depratiquants fanatiques, un esprit qui reste pour l’essentiel associatif etrétif à la consommation de masse… Mais aussi des spécificitéslocales, comme l’esprit “autogestionnaire” de Nimègue, l’exquis sensjaponais de la politesse et de l’hospitalité, les infinies ressources deBuenos-Aires, la beauté de Paris mais malheureusement aussi lamorgue de ses habitants…

Pour ceux qui partiront bientôt (ou simplement qui veulent un peurêver), nous vous proposons en prime un “guide des guides”tangueros, de manière à faciliter vos recherches d’informations sur leweb. Bon voyage, envoyez-nous vos impressions et à bientôt pour lepremier numéro de la Salida en couleur !!!

Fabrice HatemPhoto de couverture : Francine Piget

Adieu à El ChinoJorge Garcès “El chino” de la cantine detango de Pompeya est décédé le dernier 21août d’une crise cardiaque à 72 ans. Chan-teur, admirateur de Gardel et supporter d’Hu-racan, El Chino a su garder l’âme tanguerade ce lieu mythique où le temps s’est arrêté.À la fois bar, pena, auberge de chanteurs detango aficionados, un “viejo almacen” quiétait exploité par sa famille depuis sonenfance dans un des quartiers “berceau du

tango” : Pompeya. Le bar Sur est devenu le bar “el chino” et soncharme a attiré des visiteurs venus de bien plus loin, à l’heure de“l’asado” les voisins “del barrio” partagent leur table avec desartistes, intellectuels, snobs, politiques, et touristes devenus des habi-tués. Si un jour vous allez à Buenos Aires, ne manquez pas d’y faireun tour à la rue Beazley 3566 Pompeya. Tél : 49 11 02 15.

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Milongas de Buenos Aires

Les salons de danse

Vous y trouverez des danseursd’âge souvent élevé (plus de50 ans). L’habillement est élé-gant, les codes du tango sontstrictement respectés. La pisteest entourée de tables et dechaises où l’on peut s’asseoir,socialiser et boire. La musiqueest surtout celle des années 1940(Di Sarli, Troilo, d’Arienzo,Calo). La danse est étroitementenlacée, sans beaucoup defigures. C’est dans ces lieux quevous avez le plus de chances derencontrer d’authentiques milon-

gueros. Citons dans cette catégo-rie le Salon Canning, le Carri-bean, El Arranque…

Les confiterias

Leurs caractéristiques les rap-prochent des salons de danse,mais on peut en plus s’y restau-rer. Elles accueillent une plusgrande variété d’âge, de niveaude danse, et une proportion plusimportante de touristes. Si cer-taines sont bon marché (Confi-teria Ideal, Circuito Bailable dela Armada…), d’autres sontassez chères (El Morroco, Clubde Golf, …).

Les clubs de quartier

Il s’agit de centres sportifs ou demaisons associatives disposantsouvent d’un restaurant, quiorganisent toutes sortes d’acti-

vités (du Karaté aux échecs) etoù les familles et les couplesmariés viennent danser le week-end. Beaucoup sont localisés endehors du centre de la capitale etil faut vous attendre à un longparcours en taxi (Sunderland,Sin Rumbo, club Pedro Echagüe,Salon el Pial, …). Il existe égale-ment quelques clubs de ce typedans Buenos-Aires même (ClubFulgor de Villa Crespo, autrefoisAlmagro…). Il vaut mieux veniravec votre partenaire si vousvoulez être sûr de danser.

Les bals pour jeunes

Les jeunes de moins de 30 ansont également leurs lieux deprédilection, où ils vont dan-ser, le plus souvent en basketsou en blue-jean, parfois dansdes tenues excentriques et pro-vocantes, tous les styles detango. L’atmosphère y est trèsinformelle et très sociale. Cer-tains regardent davantagequ’ils ne dansent. Les codes nesont pas observés ici et lesinvitations verbales à la tablede la partenaire sollicitée sontmonnaie courante. Tous lesstyles de tango sont pratiqués,

enlacement proche, tango desalon, tango de scène, tangonuevo. La musique est égale-ment plus diverse : vous alleztout entendre, depuis Piazzollajusqu’au Rock’n roll. Il y a sou-vent des orchestres. Mention-nons, entre autres, le Parakultu-ral, le Torquato Tasso, LaEstrella, la Viruta, la Trastienda,la Catedral et aussi les pratiquesde Mingo Pugliese et GustavoNaveira à Cochabamba.

Les bals en plein air

Pendant les mois d’été (dedécembre à mars) vous pouvezdanser sous les étoiles. Les solslaissent parfois à désirer , mais letango est bien là. Les milongas àl’air libre attirent une grandevariété de danseurs et beaucoupde touristes qui viennent justepour regarder. Apportez uneveille paire de chaussuresusagées, car les surfaces sont trèsmal adaptées à la danse. Men-tionnons entre autres, la PlazaDorrego, les Glorietas barrancas,La Terraza, La Calesita, et en

Congrès milongueroIl ne reste plus beaucoup demilongueros survivants de lapériode d’or des années 1940et 1950, et ce qu’ils savent n’ajamais été publié dans aucunlivre. Pour vous permettre deles rencontrer, Janis Kenyonorganise pendant une semaineà partir du 18 novembre pro-chain à Buenos Aires un“congrès milonguero”. Vouspourrez notamment rencontrerJorge Palacio, Osvaldo VicenteCenteno, Ricardo Suarez, JoséPantano, Ernesto Delgado,Ricardo Vidort, AmandaLucero, Antonio Pisano, Hec-tor Garcia, discuter, les regar-der danser et danser avec eux.

Renseignements :[email protected]

Il existe à Buenos Aires plusieurs types de lieux dedanse. Vous pouvez choisir en fonction de votre âge etdu type de tango que vous voulez danser. Malheureu-sement, les magazines de tango et les publicitésn‘opèrent pas de distinction, et il faut souvent fairel’expérience par vous-même pour savoir si ce lieu vousconvient. Janis Kenyon vous propose ici une typologiedes milongas pour vous aider dans votre choix.

N° 25 La Salidabimestriel publié parl’association

Le Temps duTango

Directeur de la publication :responsable des abonnements :Marc Pianko : 01 46 55 22 20

Membres fondateurs :Solange BazelyMarc Pianko

Rédacteur en chef :Fabrice Hatem

Comité de rédaction : Fabrice HatemPierre LehagreVirginia GiftMartine PeyrotFrancine PigetCatherine Charmont

Responsable publicité :Francine PigetContactez nous avant le 10 novembreTél. : 01 43 54 18 14Fax : 01 43 54 04 66

Maquette initiale : Alex Rumolinomodifiée par Nicole Dessagnes

Mise en pagePierre-Henri Fabre

Imprimeur : Polycolor 10, villa Roger94230 Cachan

Les informations de l’agendasont gratuites et publiées sansautre critère que de nous par-venir avant le 10/11. Envoyezles à : Fabrice Hatem

45, rue Vauvenargues75018 Paris

Tél./Fax : 01 42 29 00 91 oue-mail : [email protected]

Tirage n° 25 : 1 800 exemplairesCommission paritaire

n° 0201G78597

plein quartier de la Boca, la pra-tique du samedi après-midi aubout de la rue Caminito.

Janis Kenyon

PS : hors catégorie. Cette typo-logie un peu sommaire est des-tinée à vous orienter globalement.Dans la réalité, les oppositions nesont pas toujours aussi tranchéeset les catégories pas toujourshomogènes. Par exemple, sachezque le Salon Canning est surtouttrès formel le dimanche soir,beaucoup moins l’après-midi dumême jour ; que l’on a jamaisdansé le rock’n roll chez MingoPugliese ; et que l’on a pu voir devieux milongueros très applaudispar les jeunes au Torquato Tasso.De plus, certains lieux ont réussià acquérir une réputation“œcuménique” en accueillanttoutes les catégories de danseurs,comme par exemple Niño Bien lejeudi soir. À vos billets, à voschaussures, et à vous de choisir…

(ndlr)

La confiteria ideal à Buenos Aires

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Pour se convaincre que letango à New York est très actif,il suffit de parcourir quelquesinstants la revue locale, Repor-tango (Http://www.repor-tango.com). On n’y découvrepas moins de 15 cours régu-liers, trois à quatre stages parmois, et au moins deux lieuxdifférents où aller danserchaque soir. Il y a égalementde très nombreux concerts etspectacles consacrés à lamusique et à la danse latino-américaine. Ville active, jeune,trépidante, cosmopolite, avecune forte communauté latino-américaine et de très nombreuxdanseurs professionnels, NewYork offre tous les atouts pourconstituer une grande capitaledu tango.

Vous trouverez à New York desprix un peu élevés, mais unecommunauté sympathique pra-tiquant une danse de bonnequalité. Il faut en moyennecompter 20 dollars (plus de150 F.) pour un cours collectif,10 dollars (80 F.) pour une pra-tique, 30 dollars (plus de200 F.) pour un dîner dansant.Bref, des prix doubles (ou àpeu près) de ceux de Paris. Il ya néanmoins dans les milongasnew-yorkaises un côté “bonenfant” et chaleureuse qui nefait d’ailleurs que refléter l’es-prit général de la ville. Le visi-teur étranger est assez rapide-ment repéré, salué, la conver-sation s’engage sans difficultés

autres que celle de la langue,les invitations à danser sontvite lancées, les rendez-vouspris et vous voilà intégré dansla communauté tanguera new-yorkaise sans trop de diffi-cultés. Enfin, le niveau dedanse n’est pas significative-ment meilleur que celui deParis. Il y a cependant une pro-portion sans doute un peu plusélevée de bons danseurs mâles,dûe à la fois, comme je l’ai dit,à la présence de nombreuxlatino-américains, à la relativejeunesse du milieu, à la qualitéde l’enseignement offert.

Il existe à New-York plusieursmilliers de danseurs plus oumoins réguliers, dont plusieurscentaines d’aficionadosacharnés – un nombre en crois-sance régulière, grosso modoéquivalent à celui de Paris. Oùvont-ils danser ? Je vous livreici un florilège de quelques-uns des lieux les plus fré-quentés.

Si vous aimez l’ambiance“bobo”, vous pouvez vousrendre le mardi soir à la pra-tique du “Triangolo”, un loft enforme de triangle allongé situéau troisième étage d’un petitimmeuble assez dégradé, situédans la “mid-town”, à proxi-mité des anciens abattoirs : unezone autrefois, un peu “crai-gno”’, mais en pleine phase de“regentrification” (prononceren français : “réhabilitation

urbaine”) du fait de l’arrivéemassive de Yuppies et autresbobos qui rachètent d’anciensateliers délabrés pour les trans-former en lofts de charme ou enrestaurants. On rentre de plain-pied dans la salle de danse, lieuà la géométrie chaotique, avecpiliers de fer au milieu, tôles dezinc délimitant l’accès auxbureaux et autres commoditéssur les côtés. Au fond, dans lapartie étroite du triangle, unbar, des canapés de récupéra-tion, des fenêtres avec vue surla 9ème avenue. Le sol est enassez mauvais état, un mélangede lino et de mauvais parquet,mais il y a des coins agréablespour s’asseoir et discuter. Ladanse est un peu désordonnée,mais l’endroit est sympathique,les gens ouverts et aimables.

Si vous aimez le confort et leslieux plus habillés, vous pou-vez aller le mercredi soir aurestaurant “Babalu”, situé pastrès loin de Time Square et du“uptown”. Un parquet impec-cable, un décor de très bongoût, un lieu respirant la pro-preté, des tables confortablessur une petite mezzanine lelong de la piste de danse, unorchestre “live” de bonne qua-lité, des clients habillés avecgoût, voir avec recherche, uneclientèle hétérogène, où desrombières en colliers de perlesvoisinent avec de jeunes dan-seurs professionnels… bref unlieu très agréable pour les “tra-ditionalistes”, qui aurait étéassez coûteux si l’on n’avaitoublié de prendre ma com-mande. Le vendredi, vous pou-vez aller danser à ‘’la BelleEpoque’’, un restaurant situéau premier étage d’un petitimmeuble au cœur de Green-

wich Village, près de UnionSquare. Tout rappelle ici lestyle d’un café parisien dudébut du siècle : la tenue desgarçons, le comptoir en bois dechêne, les tables de bois fixéesau sol, le contenu de la carte,les glaces murales entourées demoulures. Un lieu trèsagréable, mais malheureuse-ment assez cher et mal disposépour la danse, avec une pisteétroite, couverte de sortes decarreaux de mosaïque maljoints, encombrée de piliers etde statues qui gênent l’écoule-ment du bal.

Le jeudi soir, la milonga “LaNacional”, dans GreenwichVillage à deux pas d’UnionSquare, donnera toute satisfac-tion aux amateurs de retouraux sources portègnes. Situéeau premier étage d’un centreculturel latino-américain, cettetrès grande salle rectangulaireest équipée, sur le côté rue,d’un grand bar avec de nom-breuses tables. Côté “cour”, ontrouve la très grande piste dedanse, avec un parquet debonne qualité, où se côtoientdans une atmosphère détendueles meilleurs milongueros deNew York et notamment la plu-part des danseurs argentins dela ville : d’où un très bonniveau de danse. Avec en plusune restauration très correcteet – chose incroyable à NewYork – bon marché.

À la belle saison, les weeks-ends permettent de profiter desmilongas en plein air, qui sontgratuites. Le samedi en find’après-midi, j’ai pu me rendreà la fameuse pratique deBethesda Fountain, en pleincentre de Central Park. N’était-

ce le ronronnement des voi-tures au loin, on se croiraitdans une partie de campagne(la pratique vient de se dépla-cer un peu plus loin, consulterle site web de Reportango pourplus de précisions). Ledimanche, vous pouvez vousrendre au Pier 16, dans l’an-cien port de New York, à deuxpas de Wall Street. Cetteancienne jetée a été réamé-nagée en zone de loisirs, avecrestaurants panoramiques, pro-menades en bateau dans la baieet trois-mâts amarrés le longdes quais où se promène unefoule de badauds endimanchés.Avec un petit rayon de soleil,c’est vraiment délicieux, on al’impression d’être dans unepetite cité balnéaire, avec, enprime, une vue imprenable surBrooklyn. Le sol n’est vrai-ment pas terrible : des lattes debois séparées par des espacesvides, véritables piéges àtalons aiguilles. Mais l’atmos-phère est particulièrementsympathique et détendue.Quand le temps se fait plusfrais il y a également unemilonga gratuite au ChealseaMarket sur la 9ème avenue entrela 15ème et la 16ème rue, dans uneancienne usine.

Mentionnons enfin l’existenced’écoles de danse très bienéquipées, comme le SandraCameron Dance Center (dans leEast Village), le Dance Sport(près de Central Park) et leManhattan Dance Center (àChealsea, près de GreenwichVillage), qui, entre autres acti-vités, accueillent aussi du tangoargentin. Outre des cours et desstages (très chers), elles propo-sent des pratiques (en général,chères). Les endroits sont bien

Une semaine à New York

Des restaurants chics, des bals en plein air, des lofts “under-grounds”, des salles de danse spacieuses et bien équipées…des lieux pour danser le tango à New York, il y en a vraimentbeaucoup et pour tous les goûts… Alors, si vous passez parlà, n’oubliez surtout pas d’inscrire une soirée tango à votreprogramme, d’autant que la communauté locale des aficio-nados est accueillante, diverse, et de qualité.

tenus, le parquet impeccable,les glaces nombreuses, lamusique est bonne, on peutbénéficier des conseils des ani-mateurs : de véritables pra-tiques où l’on peut bien tra-vailler.

Bref, une communautévivante, sympathique, où l’onpeut pratiquer une danse dequalité en liant facilementconnaissance, avec des dépla-cements aisés d’un lieu àl’autre du fait de la configura-tion de Manhattan (un longcigare allongé où toutes lesrues se coupent à angle droit).Une seule réserve : c’est trèscher (surtout les cours).Comme partout aux Etats-Unis, sans argent, vous n’êtespas grand-chose.

Fabrice Hatem(remerciements à Paula Lazrus)

Pour plus de renseignements :site web de Reportango ouhttp://users.erols.com/ezie/

À la suite des tragiquesévénements de

septembre dernier, nousavons beaucoup hésité àpublier cet article. Nous

le faisons cependant, afinde témoigner que le

terrorisme abject qui afrappé cette ville n’a pasréussi à empêcher la vie

d’y continuer. Nousprofitons de cette

occasion pour présenterà la communauté

tanguera de New York letémoignage de notre

complète et affectueuse

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Le dernier tango n’est pas toujours à Paris Brèves

Ces dernières années, San Francisco s’enorgueillissaitd’accueillir la plus importante communauté d’argen-tins et de danseurs de tango en dehors de BuenosAires, d’où une culture de danse riche et sophistiquée.

Vous pouvez danser toutes les nuits pendant lasemaine et, le week-end, vous aurez même à affronterla difficulté du choix entre plusieurs lieux différents. Ily a généralement, à partir de 20h des cours avant lesmilongas, qui commencent vers 21h30. Les prixvarient de 70 à 100 francs, incluant les cours, lamilonga et les rafraîchissements.

Chaque milonga a sa propre personnalité. Mes favo-rites sont celle du dimanche soir au studio “Broad-way” (grande, plein de monde, et très vivante), celledu mardi à “El Valenciano”, (petite, intime et décon-tractée), celle du 2ème samedi du mois à “la La Milongade Nora” (taille intermédiaire, un peu plus habillée),celle de Beckta la Dale’s le 4ème samedi (grande,habillée), et ma préférée, la soirée thématique dujeudi soir au Mariposa Tango Club. L’atmosphère dece lieu associe de manière complexe d’une part ladécontraction et le jeu, d’autre part le fait de goûter demanière très intense et très sérieuse le plaisir de ladanse. Les professeurs de passage et les danseurs pro-fessionnels arrivent souvent très tard dans la soiréepour se relaxer. Les hôtes sont ravis d’accueillir et deprésenter ces visiteurs. Faites simplement savoir àVictor ou Christy que vous êtes là et d’où vous venez,

et vous êtes sûr d’être invités à danser toute la nuit !Nous aimons les visiteurs et nous sommes très deman-deurs de liens internationaux.

L’âge moyen des danseurs à San Francisco se situequelque part entre 30 et 50 ans. Mais il y a aussi destrès jeunes et d’autres qui ont dépassé 70 ans. Tous sontles bienvenus !!! L’habillement va des robes de soie etdes costumes trois pièces jusqu’à des tee-shirts et desjeans, mais personne ne semble s’en préoccuper. Lesmilongas spéciales sont plus habillées et les Argentinsparaissent toujours s’habiller de manière plus formelle.

On danse en général 2 ou 3 danses avec le même par-tenaire. Si celui-ci accepte de prolonger davantage,vous devez considérer cela comme un hommage àvotre manière de danser. En général, on ne danse pasavec le même partenaire pendant toute la soirée, atti-tude considérée comme anti-sociale. Les femmess’hésitent pas à inviter les hommes. Les couples sui-vent la ligne de danse autour de la piste, le centre et lesangles sont réservés pour les figures, les couples quis’y adonnent cherchant à éviter de heurter ou decogner les autres.

Karen Tierney

Pour plus dinformations :le site web de San Francisco : http://bdsweb.ballroom.com/polot/ ou Karen Tierney :[email protected]

Il est difficile d’imaginer un lieu plus beau que Paris, mais si vous êtes un peu aven-tureux et que vous aimez le tango, San Francisco pourrait offrir une alternativemagnifique. J’ai vécu dans cette région pendant des années et je ne suis pas encorelassée de tout ce qu’elle peut offrir : un climat agréable, une nature magnifique, desgens de qualité, une bonne nourriture, et, bien sûr, le tango.

•Ouverture de Solo tango, section de tango argen-tin de la Maison des Jeunes et de la Culture, 4 rueEtienne Gantrel, 57000 Metz, à partir du 11 sep-tembre 2001. Resp. : Guy Reichart - e-mail : [email protected]

• “L’ombre de Venceslao” de Copi mis en scène deJorge Lavelli au Théâtre du Rond-Point du 5 octobreau 11 novembre avec Jorge Rodriguez Rens. : 01 4495 98 10.

•En Juin dernier à Madrid, hommage à l’auteurRamon Gomez de la Serna, à l’occasion de la réedi-tion de son ouvrage “Interpretacion del tango”.

•Hommage à Carlos Gardel à Medelin à l’occasiondu 66ème anniversaire de sa mort le 23 juin dernier.

•Grande fête du tango finlandais en juillet à Seina-joki. Près de 50 000 visiteurs.

•Création de l’association Tangueando Poitiers.Rens. : 05 49 44 29 20

•Nouvelles activités tango et danses latines dans lesud-ouest : École Geneviève Florensa, Mont-de-Marsan. Tél. : 05 49 44 29 20.

•Nouvelle Association parisienne Alter tango : Pra-tique et cours par Vito Cuffaro tous les lundis et mar-dis à partir du 17/09/2001, à l’espace Tannin a,14, rue Abel 12ème. Métro Ledru Rollin. Rens : 01 43 49 42

•Gros succès pour les deux représentations duspectacle “Un tango pas comme les autres” duchorégraphe argentin José Castro dans le cadre dufestival “Onze bouge” à Paris les 10 et 11 juin2001… Une succession de tableaux mêlant avecbonheur, tango plus ou moins traditionnel avecMonique Loudières dansant des pas de tango tradi-tionnels sur pointe avec une gestuelle classique, hip-hop, claquettes, flamenco, folklore argentin etcontorsionnisme ainsi qu’une partie musicale (per-cussions, guitare et chant). Pour les participantshabitués à des pratiques individuelles, comme le hip-hop, le lien avec le tango passe par la musique avecdes dialogues très vifs et complices entre musicienset danseurs aboutissant à une véritable osmose musi-ciens/danseurs. Ce spectacle a le mérite d’aborder lamusique tango par des interprétations très contem-poraines, de (ré)introduire des éléments souventinhabituels tels que les percussions et enfin de casserles frontières entre les différents types de danse, letout s’achevant par une “fiesta latina” chantée réu-nissant tous les acteurs...

•À Bueno Aires, restauration décidé du “Café delos angelitos”, haut lieu historique du tango.

•Carnet rose : naissance le 5 juin de Valentino, fils deBibiana Guilhamet et Wladimir Bertrand.

•Été tango à Vaison-la-Romaine à l’occasion du ras-semblement choral “À chœur joie” placé cette annéesous le thème des Amériques. Expositions du photo-graphe Michel Glaize, concerts du bandonéoniste JoséLuis Betencor, démonstrations de Véronique etThierry, bal public où beaucoup de danseurs du sud-estavaient fait le déplacement.

•Nouvelle association “Querido tango” à Cran-Gevrier (74). Rens. : 04 45.57 44 26.

• Publication par les éditions Autrement d’un numérospécial consacré aux danses latines, coordonné par Eli-zabeth Dorier-Apprill. Tango, capoeira, salsa, rumba,mambo, cha-cha-cha, samba sont au sommaire de cetouvrage rassemblant les contributions d’une vingtained’auteurs. Danses latines, le désir des continemts, 140F, revue Mutations n° 207.

•Nouvelle association à Toulon : Carrémenttango 83 : cours, stages, pratiques, bals. Rens. : 04 9458 52 02.

•L’association de Nathalie Clouet, “Un rien detango dans la démarche” nous propose son spectaclede danse itinérant “Caravane tango” : une déambu-lation dansée à travers les rues de la ville. Premièremanifestation à Fresnes le 7 septembre dernier.

• La Caisse d’Épargne a ouvert un nouveau serviceinternet gratuit destiné aux associations : www.asso-ciatis.com. Outre des outils télématiques (gestion à dis-tance des adhérents, constitution de mailing list, aide àla création de sites internet…) on y trouve égalementdes conseils pratiques juridiques et fiscaux (rédactiondes statuts, obtention de subventions européennes…).

•Le festival de Prayssac a réuni sur l’ensemble desdeux semaines plus de 400 participants. Le cours deposture et marche de Ricardo et Marisa, complet deuxmois avant l’ouverture du stage, sera dédoublé l’annéeprochaine… À noter également l’intérêt pour un nou-veau cours mis en place cette année “Outils pourmieux danser” par Bruno et Sylvie.

• Plus de 300 participants sur les deux semaines dustage d’août à Paris organisé par Le temps du Tango.Auditoire très international avec des tangueros Améri-cains, Italiens, Japonais… Pablo a montré qu’il chan-tait trè bien et nous savons qu’il va sans doute pro-chainement ajouter des berceuses à son répertoire…

Voyage virtuel au sein du tangoIl existe une façon très simple de voyager et de créer des liens à travers la planète tango par l’intermédiaire d’inter-net : allez consulter le site du temps du tango www.letempsdutango.comOutre le calendrier annonçant les cours et les événements sur Paris, vous trouverez une carte de France où sont réper-toriées autour des villes les différentes adresses des associations tango avec des liens sur leur site internet éventuel.Si l’envie de dépasser les frontières vous saisit, et si vous vous demandez quand et où aller danser, cliquez dans larubrique liens et bons plans et vous aurez accès à différents sites internationaux, classés par pays et par ville avec lesadresses des milongas du monde entier…Enfin si vous désirez communiquer directement entre vous, vous pouvez discuter dans le forum, ou passer une petiteannonce immédiate et gratuite sur le site… D’autres informations y sont également disponibles… Et bien entenduvous pouvez lire La Salida en ligne. Bref tout ce qu’il faut pour vous orienter dans le monde de plus en plus vastedu tango argentin. Catherine Charmont

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Instantanés Instantanés

Toute l’équipe et Catherine et Henri à Prayssac 2001

Une des dernières soirées “Au Tango” rue au Maire

Tarbes - Août 2001

Soirée Liliana Rago

Berlin - Photo : Frédéric Langard

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Le tango à Tokyo

La première chose qui frappe levisiteur, c’est que, dans lesmilongas de Tokyo, on netrouve pratiquement que desjaponais. Ici, les professeursargentins permanents sont unerareté, et l’essentiel de l’ensei-gnement est assuré par desjaponais. La présence d’un dan-seur étranger, même amateur,est perçue comme un mini-évè-nement. D’où un certain “isole-ment culturel” de la commu-nauté tanguera japonaise, où leshispanophones et les personnesayant voyagé à Buenos Airessont peu nombreux.

Bien sûr, les Japonais cherchentà se cultiver, en écoutant desdisques, en visionnant desvidéos, en écoutant attentive-ment les traductions despoèmes et les mini-conférencesqui sont parfois proposées enplein milieu d’une milonga, ense précipitant pour assister austage ou au spectacle donné (ouplutôt vendu très cher) par unargentin de passage. Mais cestentatives courageuses, dont les

Français feraient bien de s’ins-pirer davantage, ne remplacentpas un contact direct et perma-nent, charnel pourrait-on dire,avec la culture latino-améri-caine. L’une des conséquencesles plus visible est la quasi-absence du style dit “milon-guero”, au profit d’un style trèsouvert, utilisant beaucoup lesfigures, avec souvent de longsenchaînements appris par cœur,restitués de manière parfois unpeu maladroite et saccadée, sur-tout par les danseurs mâles unpeu âgés.

Voilà pour le mauvais côté. Lebon côté, c’est la finesse de cepeuple (présence fréquented’orchestres amateurs animantles bals, morceaux musicauxannoncés, commentés et tra-duits devant une audienceattentive), c’est l’impeccableétat et la propreté des parquets,le confort et l’esthétique deslieux de danse, c’est la ponctua-lité, la fiabilité, la propreté et leraffinement des gens. Enfin, etsurtout peut-être, c’est la poli-tesse exquise dont les japonaisfont preuve entre eux et vis-à-vis d’un étranger.

Une autre caractéristique duJapon, c’est la distance cultu-relle, plus marquée qu’ailleurs,entre les danseurs “conserva-teurs”, souvent assez âgés, et unpublic plus jeune, pratiquant un

tango très ouvert, inspiré duspectacle, à l’habillement beau-coup moins formel, avec moinsde raideur chez les hommes etune place plus grande laissée àla participation féminine dans ladanse. Au traditionnel conflitdes générations, que j’ai perçudans pratiquement toutes lesmilongas du monde, s’ajoutentici les conséquences du formi-dable tournant culturel qu’est entrain de vivre le Japon : montéede l’individualisme, rejet desvaleurs et des modes de vie tra-ditionnels au profit de ceuxvenus d’Occident, voyages àl’étranger plus fréquents, débutd’émancipation féminine…

Malgré un développementrécent, la communauté tanguerade Tokyo reste relativementrestreinte : quelques centainesde milongueros réguliers toutau plus. Ceci explique que l’ontrouve rarement plus d’un lieuoù danser chaque jour, avec desprix assez élevés (70 francs aumoins pour une pratique,150 pour un cours d’une heure,200 pour un cours suivi d’unepratique, 250 à 300 pour unbal). La liste des adresses estpubliée mensuellement (sursupport papier et sur le web,mais seulement en japonais),mais il n’existe pas au Japon devéritable revue de tango.

L’association “Suikokaï”(“Tango du mardi”) rassembleplutôt les danseurs de la vieilleécole. Elle organise deux pra-tiques hebdomadaires, aux-quelles j’ai pu assister, plus desbals et des cours. Les lieux depratique sont superbes : ledimanche, vers 16 heures, lesdanseurs se réunissent dansl’immense salle d’un centre cul-

turel du quartier de TakanadoBaba, au parquet magnifique ettrès bien entretenu. Le mardi enfin d’après–midi, c’est au10ème étage d’une grande tourdans le quartier de ShinjukuGoyenmae, avec un parquetencore plus grand et plus beau(si possible) et surtout unesuperbe vue panoramique surTokyo. L’audience est assezâgée, les danseurs de moins dequarante ans sont rares. La rai-deur de beaucoup d’hommes,qui exécutent parfois mécani-quement des figures apprisespar cœur et trop difficile poureux, contraste avec l’apparentesouplesse des femmes. Politesseexquise entre eux (les danseurs“tournent” pour que toutes lesfemmes puissent danser) et vis-à-vis de l’hôte de passage.Habillement toujours impec-cable, parfois recherché, surtoutpour les femmes. Celles-ci invi-tent souvent les hommes, misesen confiance par la règle nonécrite qui veut qu’on ne refusejamais, pour ne pas faire“perdre la face” au partenaire.Programmation très soignée,chaque morceau étant annoncé àl’avance dans un petit prospec-tus remis à l’entrée.

Les plus jeunes et les plus occi-dentalisés ont le choix entretrois lieux principaux. LaMilonga “Canaro” est animéepar Gustavo. Une toute petitesalle au premier étage d’unetoute petite maison dans unetoute petite rue du quartier deMedaïmae. Une forte proportiond’étrangers – fait assez excep-tionnel au Japon. Le public estjeune, l’ambiance extrêmementsympathique du fait de la cha-leureuse hospitalité du maîtredes lieux. Mais l’exiguïté de la

Cette ville immense, chère, mais propre et sûre, abriteune communauté tanguera qui, pour être plus petiteque celle de New York ou de Paris, a cependant su sedoter de lieux de danse confortables et conviviaux. Onpeut y apprécier, à défaut d’un niveau de danse excep-tionnel, la politesse, le raffinement et le sens de l’hos-pitalité qui caractérisent si bien nos amis japonais,mais aussi constater l’énorme fossé de génération quisépare les danseurs plus âgés des plus jeunes.

piste empêche un plein dévelop-pement de la danse.

Les deux autres lieux se trou-vent à quelques centaines demètres l’un de l’autre, à Rop-pongi, le Pigalle de Tokyo, unancien quartier de bars pourMarines, qui s’est progressive-ment transformé en lieu de loi-sirs nocturnes pour les jeunesjaponais “branchés”.

Le centre culturel Art City estanimé par l’argentin Juan Guida(les japonais prononcent “fangyua”, on ne comprend pas toutde suite qu’il s’agit d’un nomargentin). C’est sans doute lelieu de Tokyo qui se rapprochele plus d’une milonga de Bue-nos Aires : la salle, divisée endeux parties par un bout de mur,est entourée de tables et dechaises, avec un bar sur le côté.Au fond, une mezzanine donneune impression d’espace et delumière. Le public est jeune,danse convenablement malgréune tendance encore un peudémonstrative chez certainshommes. L’accueil est chaleu-reux, l’entrée n’est pas donnée,mais peut-on espérer autrechose pour un endroit aussiconfortable et spacieux, situé aucœur de la zone de loisirs de laville la plus chère du monde ?

Enfin, la Tropicana est un minus-cule night-club dans un rez-de-chaussée de Roppongi, animé parun fanatique de tango et de thoncru, Monsieur Matsui. On y dansele tango deux fois par semaine, lereste du temps étant consacré auxautres danses latines qui attirentbeaucoup plus de monde. La sallede danse triangulaire, au fond duclub, ne peut accueillir plus dequatre couples à la fois. Elle est

coupée en son milieu par un grospylône qui a pour seul mérited’obliger à suivre rigoureusementle sens du bal. Mais j’y ai rencon-tré d’assez bons danseurs, au sond’un orchestre amateur et surtoutj’ai passé de très agréablesmoments à discuter, assise au bardevant une grande assiette depoisson cru.

Ajoutons que les pratiques seterminent souvent très tôt (lar-gement avant minuit dans laplupart des cas). Enfin, les dis-tances à parcourir sont énormes: souvent plus d’une demi-heure de taxi à vive allure pouraller d’un lieu à l’autre. Maisl’ambiance générale estagréable et accueillante pour levisiteur étranger.

Mireille Grenier de Monner

Renseignements : Association Suikokai,Tél. : 00 81 90 23 21 69 01 ou 00 813 3952 1611Milonga CanaroTél. : 00 813 33 45 543 24

Milonga “Art city”

Escalier de la milonga “Art city”

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Autour d’un tango : Tomo y obligo

C’est ma tournée

C’est ma tournée, mon gars, sortons les verres,Car j’ai besoin de tuer les regrets,

Sans ami, sans pays, loin de ma terre,Je veux noyer ma peine à tes côtés.

Bois avec moi, et si soudainPendant la chanson ma voix s’altérait…C’est pas que je pleure cette petite putain

Car je sais qu’un homme ne doit pas pleurer.

Si la prairie pouvait chanter, alors cette pampa te dirait Avec quelle fièvre je l’aimais, de quelle passion je l’adorais.

Combien de fois, tremblant, pleurant, je retournais m’agenouiller Sous l’arbre sans feuilles et sans fruits où je lui avais pris un baiser. De la voir aujourd’hui déchue, aux bras d’un autre homme enlacée,

Ce fut comme un coup de poignard, la jalousie m’a aveugléEt je te le jure, vrai de vrai, j’ai pas encore réalisé

Comment j’ai pu me retenir, à l’instant même, de la tuer.

Bois avec moi, c’est ma tournéeLes femmes, il vaut mieux ne pas en parler

Avec elles, t’es sûr d’être toujours refaitEt c’est d’expérience que j’peux témoigner

Suis mon conseil, pas de romanceEt si un jour, tu te laissais piéger

Du courage, mon vieux, et souffres en silenceParce qu’un vrai mec ne doit pas pleurer.

Traduction de Fabrice Hatem

Tomo y obligo

Tomo y obligo, mándese un trago,que hoy necesito el recuerdo matar.

Sin un amigo, lejos del pago,quiero en su pecho mi pena volcar.

Beba conmigo , y si se enpañade vez en cuando mi voz al cantar,

no es que la llore porque me engaña,Yo sé que un hombre no debe llorar.

Si los pastos conversaran esa pampa le diríade qué modo la quería, con qué fiebre la adoré,

cuántas veces de rodillas tembloroso yo me hincadoBajo el árbol deshojado donde un día la besé,

y hoy al verla envelecida, a otros brazos entregadafue pa’mí una puñnalada y de celos me cegué

y le juro, todavía, no consigo convencermecómo pude contenerme y ahí nomás no la maté.

Tomo y obligo, mándese un trago...de las mujeres, mejor no hay que hablar.

Todas, amigo, dan muy mal pagoy hoy mi experiencia lo puede afirmar.

Siga un consejo, no se enamorey si una vuelta te toca hocicarfuerza, canejo, sufra y no llore

que un hombre macho no debe llorar.

Texte de Manuel Romero

Cette chanson fut écrite parManuel Romero à l’occasiondu premier long métrage deCarlos Gardel, Luces de Bue-nos Aires (1931). Elle repré-sente un archétype de la poésietanguera des années 1920et 1930, dont tous les thèmessont présents : l’amoureuxabandonné, noyant son déses-poir dans l’alcool, la solitudedu déraciné pleurant la patrielointaine, l’alternance d’unejalousie destructrice et de lanostalgie émue du bonheurperdu, enfin une totale incom-préhension des femmes condui-sant à des propos d’une miso-gynie insultante.

On notera l’ambivalence dutexte qui peut être compris surdeux registres : au premierdegré, l’expression touchanted’un désespoir amoureux ; ausecond degré, une parodie dontle caractère emphatique faitsourire. Cette ambivalence estencore plus marquée dans le

film, où la très belle interpréta-tion de Gardel en ivrognedésespéré, plus vrai que nature,cuvant son vin au fond d’uncafé glauque, provoque uneémotion profonde avant de seterminer dans un éclat de rirelorsque l’interprète s’effondreen sanglotant dans les bras deson ami après avoir, à plusieursreprises, affirmé qu’un « vraihomme ne pleure jamais ».

Mais ce grotesque n’est-il pasjustement partie intégrante de lanature humaine, et tout particuliè-rement d’un machisme qui cachemal, sous la violence verbale etphysique, la vulnérabilité mascu-line ? Et n’y-a-t-il pas quelquechose de douloureusementcomique dans le radotage inces-sant de chaque amoureux transi,incapable de parler d’autre chosede l’être perdu ? C’est ce quesemble avoir compris le publicargentin au moment de la sortiedu film, puisque, dans les ciné-mas où il était projeté, les specta-

teurs en exaltés exi-geaient que la scènede Tomo y obligo leurfût projetée plusieursfois de suite…

La séquence sedéroule dans un caféou plutôt un bas-tringue des bas-quar-tiers. Ces lieux consti-tuent d’ailleurs lascène de nombreuseschansons parmi lesplus connues, soitparce qu’ils sont évo-qués dans les paroles(Amurado, Senti-miento gaucho, Lacopa del olvido, Cafe-tin de Buenos aires…),

soit parce qu’ils servirent de décorau tournage de nombreusesséquences chantées (Melodia deArrabal, Arrabal Amargo…).

Cette omniprésence reflète l’im-portance historique du café, sousses formes successives, dansl’histoire réelle du tango. Celui-ci a d’abord été interprété par desmusiciens itinérants dans despetits cafés mal famés du port etde périphérie urbaine : perigun-dines , almacens et autres pulpe-rias. À partir des années 1910, ils’introduit progressivement dansles lieux de loisirs de la bour-geoisie de Buenos Aires, d’abordvers la Boca, puis de plus en plusvers le centre-ville, où de grandscafés et des confiteriasaccueillent des orchestres perma-nents : Café de los Angelitos,Confiteria “Las Violetas”, Café“El Molino”… Ces lieux ontainsi joué un rôle décisif dans lapropagation de culture tangueravers l’ensemble de la sociétéargentine, même si la scène prin-cipale du tango a ensuite migré àpartir de la fin des années 1920vers les grands cabarets.

Tomo y obligo, dont la musiqueréutilise des mélodies écritesantérieurement (Asi es elmundo pour les couplets, Nodigas que la quiero pour lerefrain) fut enregistrée, nonseulement par Carlos Gardel,mais également par AlbertoCastillo, Raûl, Beron,Edmundo Rivero, Angel Var-gas, Francisco Fiorentino,Jorge Duran, et bien d’autresencore, faisant de ce thème l’undes plus grands succès de l’his-toire du tango.

Fabrice Hatem

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Week-end à Nimègue

Selon Eric, « il y a toujours un groscontingent venu d’Allemagne,d’Italie, d’Angleterre, parfoismême de Hongrie. Nous avonsaussi souvent des visiteurs venusdes Etats-Unis, d’Argentine,d’Afrique du sud, d’Australie, deRussie, de Turquie, pays qui s’estrécemment affirmé comme unhaut lieu du tango argentin ».L’anglais est la langue la plus cou-ramment utilisée, même si l’onentend aussi un peu de français etd’italien. Mais le vrai moyen decommunication est la danse. Pen-dant une tenda, je demandais à l’unde mes partenaires, d’origine appa-remment moyen-orientale, s’il par-lait anglais, français, ou espagnol.Il m’a répondu, en m’adressant unlarge sourire : « Je parle le tango ».Et il le faisait très bien.

Un van portant l’inscription “Insti-tut Freizeiforshug” s’est arrêté enface du studio. Cinq jeunes gensen sont decendus. Ils avaient faitquatre heures de route depuisl’institut technique UniverstatBraunchweig, situé entre Berlin etHanovre. Une jeune femme étaitvenue de Cologne à Anvers, d’oùelle avait pris un train pourNimègue. Deux hommes avaientfait une heure et demie de routedepuis Bruxelles. Il y avait quatreparisiennes, deux New-Yorkaisqui visitaient l’Europe et avaientauparavant dansé à Paris, Amster-dam et Londres.

Les participants commencent àarriver le samedi en fin de matinée.La plupart des plus jeunes danseursapportent avec eux des sacs decouchage, car le studio a suffisam-ment de place pour loger ceux qui

veulent dormir sur place, plutôtque dans un hôtel ou une pension.On peut accueillir plus de vingtpersonnes dans des chambres adja-centes. Des sacs de couchage sontégalement disposés à l’entrée de lapiste de danse, qui mesure près de70 mètres carrées. Dans un salonspacieux, juste à côté de celle-ci età peu près aussi grand, on trouvedes chaises longues assez confor-tables pour dormir (à conditiond’avoir moins de 35 ans) et unetable de 5 mètres de long où lesdanseurs peuvent s’asseoir, parler ;et se restaurer.

Au cours de la soirée, Eric a pris laparole pour dire que la salle dedanse et le salon devaient permu-ter, pour ne pas gêner les voisins.Les 15 minutes suivantes furentconsacrées à tout bouger d’unepièce à l’autre.

Il est évident que le profit n’est pasla motivation essentielle de cesweek-ends marathons. L’entrée etle logement sont gratuits, les rafraî-

chissements sont vendus à un prixraisonnable au comptoir installédans un coin du salon. Plutôt qued’utiliser de l’argent, les invitésachètent des “points-coupons”.Les prix sont affichés en points :une eau minérale vaut 1 point, unebière 2 points, etc.

Vous pouvez même acheter unbain de pied. La carte affichée aubar propose en effet des sels debains pour 2 points. Muni du pré-cieux sachet, vous pouvez alorsvous rendre dans un petite pièce,munie d’une grande baie vitréedonnant sur le salon, où se trouventtrois sièges en face d’un bassin enacier inoxydable prévu à cet effet.

L’atmosphère était extrêmementdétendue et la plupart des genssemblaient se connaître, si l’onpeut en juger par toutes lesembrassades et les cris de joie quiaccompagnaient chaque ren-contre. La majorité des partici-pants fait le pèlerinage plusieursfois par an, voire tous les mois.

Certains étaient en couple, mais laplupart étaient venus seuls ou enpetit groupe.

La majorité des danseurs ayantentre 20 et 30 ans, le code d’ha-billement était très informel, maiscorrect. Quelques hommes, sur-tout ceux au-dessus de 40 ans, por-taient les classiques habits noirs dutanguero. Les femmes portaientégalement beaucoup de noir(notamment des bas), mais sansrecherche excessive. Le niveau dedanse était très bon et j’ai vitecompris qu’une bonne partie desparticipants étaient des professeursd’Europe du nord.

Mes nuits avec sac de couchageétaient loin derrière moi, j’ai dormidans une pension proche. Quand jesuis retournée le dimanche matin,vers 11 heures, il y avait encore50 à 60 personnes en train de dor-mir ou de se réveiller. La musiqueétait plutôt lente et au milieu de lapiste de danse – plus ou moinsremplie de corps allongés – onpouvait voir deux femmes qui dan-saient ensemble.

Pour caractériser l’atmosphère dela matinée, on pourrait utiliser unegamme de qualificatifs allant de“détendue” à “radicalement infor-melle”. Les garçons et les fillesquittaient la douche avec des ser-viettes nouées autour de leurs che-veux, beaucoup allant pieds nus.Un garçon ayant remarqué unetâche sur son pantalon, l’a enlevéau milieu du salon et a dansé enshort pendant une heure en atten-dant qu’il soit assez sec pour pou-voir le remettre.

Vers 11h30, la musique est deve-nue plus forte et les couples ontcommencé à arriver sur la pistepour danser. Un brunch était pro-posé dans le salon, pour un très

S’il existait une capitale du tango argentin en Europe, ce pourrait bien être Nimègue, à envi-ron une heure et demie de route au nord-est d’Amsterdam. Le premier week-end de chaquemois, Eric Jorissen, le directeur du studio de danse El Corte, organise un marathon de tangoqui rassemble de 250 à 300 danseurs venus de toute l’Europe et même de pays plus lointains.

faible prix, les tarifs ayant étéexceptionnellement réduits demoitié pour ce week-end. Aumenu : des céréales sèches, du lait,du fromage, plusieurs types depain, de la confiture, du beurre decacahuètes, un gâteau au chocolat,des fruits. Quand ils avaient fini demanger, les danseurs allaient laverles ustensiles et la vaisselle der-rière le comptoir.

Eric est intéressé par l’aspect trans-culturel du tango et le promeutavec enthousiasme. Selon lui, « iln’y a pas de limite culturelle aumonde du tango ». Il est particuliè-rement fier de sa semaine interna-tionale, qui a lieu en juillet tous lesans depuis 1992. Contrairement aumarathon mensuel et aux pratiquesrégulières, les réservations doiventêtre faites très en avance et il existeun quota par pays d’origine. Laliste sur le bureau d’Eric montraitque ce quota était déjà atteint pourbeaucoup de pays au début avril.

En dehors de marathons mensuels,Eric est généralement absent deNimègue le week-end, donnant descours dans toute l’Europe et mêmeplus loin encore. El Corte ras-semble une équipe de 9 profes-seurs, dont la plus connue,Komala, travaille avec Eric depuis

dix ans. Les activités incluent desclasses collectives et une pratiquequotidiennes, des cours particu-liers, des soirées dansantes, desstages donnés par des professeursinvités, ainsi qu’un grand gala deNoël, où une tenue vestimentaireplus habillée est de rigueur.

El Corte a une politique de porteouverte. Eric explique que chacunpeut venir à n’importe quelmoment, regarder les classes, res-ter dans le salon autant qu’il lesouhaite. L’entrée aux soiréesdansantes et aux pratiques noc-turnes est gratuite.

Quand on lui demande pourquoi laHollande et l’Allemagne ont laréputation d’avoir la plus largecommunauté de bons danseurshors d’Argentine, il répond :« D’abord, nous sommes disci-plinés, et si nous annonçons quequelque chose va avoir lieu à uneheure précise, nous le faisons. Letango demande beaucoup de disci-pline et d’entraînement, et noussommes prêts à faire cet effort. Etpuis, les hollandais sont ouvertsd’esprit et par nature le tangodemande de l’ouverture aux idéesnouvelles ».

Virginia Gift

Photo : Frédéric Langard

El corte à Nimègue - Photo : Frédéric Langard

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Le tango à Munich

Parmi les 22 pratiques et balsTango recensés sur Internet, je mesuis dirigé tout naturellement,sentimentalement devrais-je dire,vers celle de Max EmanuelBrauerei. C’est là que dans lesannées 1987/1988, je m’étourdis-sais à danser le Rock’n Roll tousles dimanches soir.Presque 15 ans après, le Tangoargentin s’est emparé de laBavière et occupe tous les mardissoir mon endroit préféré. Situé enplein centre ville près des univer-sités (Métro : Universität), MaxEmanuel Brauerei ressembleextérieurement à un restaurant.Ses vitres à petits carreaux enverre brun fumé, décorées devitraux colorés, lui donnent l’al-lure bourgeoise typique des bras-series (Brauerei) Munichoises.Pour accéder à la Milonga, il fauttraverser le restaurant où l’on peutsimplement boire quelques Weiss-bier(s) ou bien se restaurercopieusement d’un Schweinachse(jarret de porc grillé).Pas de doute, l’atmosphère estTango : vêtements sombres ounoirs, lent cheminement descouples enlacés. Les danseurs sem-

blent totalement concentrés sur lapratique de leur art. Ici, commeailleurs, le Tango est exclusif.Pour autant, la Milonga me paraîtaccueillante. La lumière est feu-trée, se décline plutôt dans les tonsrouges. La piste de danse rectangu-laire est petite, mais les danseursévoluent sur du parquet, détail dela plus haute importance pour lespuristes aux pieds fragiles (sic !).Les tables à la disposition desMilongueras (os) sont situées surune estrade légèrement en hauteur,offrent ainsi un poste d’observa-tion privilégié pour choisir sesfuturs partenaires… Dès les beauxjours, lorsque les Biergarten (litté-ralement “Jardin à Bière” : espaceconvivial à l’extérieur où les gensse partagent généralement delongues tables, discutant autour debières) fleurissent un peu partout,on peut également prendre le frais(en compagnie de sa Weissbier)dans le jardin de la cour intérieure.Je retrouve avec bonheur cetteconvivialité estivale Bavaroisemariée à l’atmosphère intimiste duTango.Mundo Burgos qui organise lamilonga s’occupe généralement de

la programmationmusicale (DJ oumusique live). Cesoir, les milongas,valses et tangos sesuccèdent de façonnon conventionnelle.Il n’y a pas de cor-tina, ni de regroupe-ments par style outypes de danse. Untango de Pugliese estsuivi d’une milongade Los Tuba Tango,

puis viendra une série langoureusede tangos de Di Sarli. Le publicsemble ravi.J’ai passé une soirée agréable quime laissera le souvenir d’unemilonga originale, très différentedes ambiances et des musiques quel’on trouve à Paris.

Felipe

Max Emanuel Brauerei Adalbertstr. 33Tel 00 33 (0) 89 27 15 158Tous les mardi à partir de 21h(22h en été)Entrée : 15.00 DMMétro : ligne U3 ou ligne U6, Station Universität

Munich, avec son gros million d’habitants, est la troisième plus grande ville d’Allemagneaprès Berlin et Hambourg. C’est surtout la capitale de la Bavière, ce Land bien connu pourses spécificités linguistiques, sa Fête de la bière, ses lacs et ses montagnes, son équipede football… J’ai dû récemment y séjourner quelques jours à des fins professionnelles,que je me suis empressé d’agrémenter de Tango argentin.

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La milonga Max Emanuel Brauerei

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Danser le Tango en Espagne, par Nestor Gonzalez

La Salida aimerait savoir ce qui se passe enEspagne, dans le milieu tanguero ?

Nestor Gonzalez : Beaucoup de choses, comme enpartout en Europe. Tu peux danser dans plusieursvilles d’Espagne : les plus importantes en nombrede milongas sont Madrid, bien sûr, ainsi que Barce-lone où tu peux danser dans une bonne dizaine d’en-droits différents, et puis tu peux danser aussi à Sara-gosse, Valence, Albacete, Murcie, Bilbao, Castel-lon, San Sebastien, Santander, Cadix, Pampelune,Séville, Grenade, Tudela et Valladolid. Tu vois, il ya de quoi faire pour les DJ !!!

La Salida : Effectivement ! Et toi qui vis àMadrid, est ce que tu a remarqué des particula-rités propres à l’Espagne dans la pratique dutango ?

Nestor Gonzalez : Oui, il y a quelques différencesavec d’autres pays, c’est certain. Déjà, au niveau deshoraires : les milongas commencent souvent plustard autour des 23h00. Les danseurs paient uneentrée autour de 1 000 pesetas (40 FF) qui com-prend une boisson seulement. Les endroits utiliséssont en général des discothèques, avec de bellespistes, rondes ou carrés, et sont la plupart du tempsassociés à un couple de professionnel qui yenseigne. Ainsi , sans les citer tous – pardon pourles autres – tu trouveras Léo et Eugénia à “LaMilonga” où j’officie, Pablo et Béatriz au “But” ,Julio et Véronique au “Gomina Tango Club”, Mar-celo et Marcela à “LaTangoteca del Palacio deGaviria”, etc. Ainsi, tu peux prendre un cours, pra-tiquer gratuitement une demi-heure et enchaînersur le bal. D’une manière générale, il règne une trèsbonne convivialité à Madrid, bien qu’il y ait desstyles d’enseignement différents et par conséquentdes styles de danseurs différents.

La Salida : Comment cela se passe-t-il entretous ces danseurs ? Est-ce que l’on invite facile-ment à Madrid ?

Nestor Gonzalez : Ca se passe très bien, malgréces différences, car les professeurs ne transmettentaucun mauvais esprit à leurs élèves : tout le mondese respecte. Je pense que les élèves reçoivent l’en-seignement qu’ils demandent. De toute façon,après un voyage à Buenos Aires, ils reviennentsouvent avec de nouvelles idées sur les pas, lesstyles et l’enseignement, l’essentiel c’est deconserver cette ouverture d’esprit. Pour ce qui estd’inviter en bal, çà marche plutôt bien à Madrid etles femmes ne refusent pratiquement jamais dedanser ; simplement, si le danseur ne leur a pas plu,elle ne recommence pas une danse. C’est tout.

La Salida : Quelle est la moyenne d’âge desdanseurs ?

Les hommes sont plus âgés qu’en France, mesemble-t-il. Mais les femmes sont plus jeunes queles hommes, en général : franchement, cela ne megêne pas !!! (sourire de Nestor).

La Salida : Sais-tu pourquoi ?

Nestor Gonzalez : À mon idée, les jeunes préfè-rent les danses plus faciles à apprendre, commetous les rythmes latinos, salsa, merengue ou lesdanses de salon.

Et les styles de danse et de programmation ?

Nestor Gonzalez : J’ai remarqué que les espagnolsn’aiment pas “l’abrazo” comme nous les argentins,ou bien ne savent pas le faire, je ne sais pas. J’ai l’im-pression que cela leur coûte, et plus encore pour lesfemmes espagnoles. L’enlacement (style milonguero)n’est pas spontané. Quant à la programmation, jepasse le même genre de musique qu’une milonga àBuenos Aires, avec un petit arrangement à l’espa-gnole : 3 ou 4 tangos suivis de 3 milongas puis 3 ou4 tangos et ce en respectant une logique d’orchestre.Ensuite, il y a une cortina qui n’est pas 30 secondesde musique, mais une danse entière, swing, cha chacha ou salsa, qui se danse. Les séries ont un sens trèspratiques, car les danseurs invitent leurs danseuses enfonction des orchestres et/ou des danses : D’Arienzo,Pugliese, Troilo, Tanturi et Castillo, etc.

La Salida : Est ce que l’on peut danser à Madridn’importe quel jour de la semaine ?

Nestor Gonzalez : Non, le vendredi et Samedi, il y apeu ou pas d’endroits, car ils sont occupés pour dessoirées discothèques traditionnelles. C’est un problèmeéconomique, en fait : il n’y a pas assez de tanguéros àMadrid pour entretenir une vraie Maison du Tangoouverte tous les jours. En revanche, tu peux comptersur leur régularité, ce qui est moins vrai pour les milon-gas de Barcelone... Alors, vous venez quand ?

Propos recueillis par Martine Peyrot et Philippe Leygue

Connaissez-vous Nestor ? Oui peut-être,si vous êtes venus danser à Paris enmai 2000 au bal mensuel de l’Associa-tion du Temps du Tango et plus récem-ment au festival d’été de Tarbes. Nestorest argentin, aime passionnément leTango et s’est spécialisé dans la pro-grammation musicale. Autrement dit, ilest DJ ( et très bon DJ !). Souvent enEspagne où il réside, et quelques foisailleurs, en France par exemple…

Chanter le Tango

Atelier pour apprendre et pratiquer ensemble le tango chanté,

en langue originelle et sans souci de solfège

Animé par GEORGINA AGUERRE

un samedi sur deux de 12 heures à 14 heures 30

Au “LE TEMPS DES CERISES”18/20, rue de la Butte aux Cailles

75013 Paris - (Métro Corvisart ou Place d’Italie)

“7 NADIRS” Tél./Fax : 01 45 84 15 29e-mail : [email protected]

Le kiosque à musique de GenèveVous avez dit lieux magiques ? La rade lacustre sommeille, frissonne au vent coulis qui suit le cours du Rhône etles berges franco-suisses. Le silence n'est troublé que par le majestueux jet d'eau qui domine le Port noir et le cli-quetis lancinant des câbles qui viennent frapper les mâts des voiliers endormis. Tout dort vraiment, croirait-on.Mais tout à coup, cette quiétude est troublée. Le Kiosque à musique s’éveille, le voilà soudain illuminé, arbrede Noël avant l’heure. Puis la musique s’impose enfin et, comme des gamins à la sortie du collège, unejoyeuse volée de danseuses et de danseurs accourt prestement, s’installe, se chausse, s’enlace... et danse,danse, danse sur le magnifique cercle parqueté, pour le plus grand plaisir et l’émerveillement de tous, dan-seurs et musiciens bien sûr, mais aussi badauds, touristes curieux, petits et grands. De la grande ronde desvalses au taconeo rieur des allègres milongas, du romantisme frémissant d’un saxophone enjôleur à l’expira-tion sublime d’un bandonéon que l’on effleure, des premiers pas de couples débutants aux envolées des maes-tros inspirés, le Kiosque à musique s’offre en île préservée à tous les amoureux du tango argentin. Bienve-nue à la milonga du Jardin anglais de Genève, sur les rives du lac Léman. Lieu magique, en effet.

Fernando Lagrana

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Ah bon parce qu’il y a d’autres danseurs que moi ?(Et moi qui pensais être seul au monde). C’est vraiqu’après vous avoir martelé les jambes avec unvoleo (ou toute une série), ils s’excusent fort civile-ment (comme si vous n’aviez rien senti). Heureuse-ment j’ai quand même pu danser avec des parte-naires qui avaient vraiment les pieds ancrés dans lesol (au sens littéral du terme).

Conclusion : si vous vous rendez à Paris, allez visi-ter Le Louvre. Les sculptures en marbre de la renais-sance italienne valent davantage le détour que biendes tangueros.

Interview de Cecilia Troncoso et Luis Solanas

Professeurs à l’école de tango “la Viruta” de BuenosAires, Cecilia et Luis ont participé au festival de tangode Chaillot en juin dernier, en donnant pendant tout lemois cours et démonstrations. Ils évoquent pour nousleur perception de Paris et des danseurs parisiens.

La Salida : Qu’avez-vous pensé des milongasparisiennes ?

Cecilia : Je suis allée au Tango qui m’a beaucoupplu, ainsi qu’au studio Liberté chez Augusto, il yavait beaucoup de jeunes, et on y dansait très bien. Jeconnais beaucoup de milongas en Europe, et cellesque j’ai le plus appréciées sont à Paris et à Berlin.

Luis : Je suis allé au Latina, chez Augusto, chezAlexandre, à Oxygène,… Partout, j’ai vu des genssympathiques, qui riaient et dansaient toutes sortesde danses comme le rock’n roll. Il y avait une bonneambiance. Les français aiment beaucoup s’amuser.Le niveau de danse me paraît très bon. Il n’y a rien àredire sur la technique, mais je crois que ce quimanque ici, c’est peut-être de connaître davantageles différents styles de tango et de les adapter enfonction de chaque orchestre. C’est cela qui fait larichesse du tango. Mais ce sont des étapes dans l’é-volution des danseurs à travers le monde, y comprisles meilleurs. L’essentiel, pour moi, c’est que lesFrançais dansent le tango et que je puisse le faireavec eux dans plein d’endroits à Paris’’.

La Salida : Est-ce que les élèves français ici vousparaissent différents des vôtres à La Viruta ?

Cecilia : Chez nous, les élèves expérimententplus, ils n’ont pas peur de faire des erreurs. Ici, àParis, avant de se lancer, ils veulent avoir com-pris intellectuellement.

Luis : Dans les cours les Français commentent, dis-cutent… Les gens sont très impliqués dans ce qu’ilsfont, ils étudient, commentent les différentes entréesdans les figures, tentent des expériences nouvelles ens’amusant.

La Salida : L’expansion actuelle du tango dans lemonde est-elle une bonne chose, ou risque-t-il d’yperdre son âme ?

Luis : Chaque fois que quelqu’un apprend quelquechose de nouveau, cela transforme l’objet appris. Ilpeut y avoir alors une période un peu chaotique, maisensuite le calme et l’ordre reviennent. Parfois onperd un peu l’essence des choses, mais c’est ainsi,pour qu’il y ait la lumière, il faut qu’il y ait aussil’obscurité. Les Parisiens, comme moi, comme tousles autres à travers le monde, veulent apprendre àbien danser le tango. Certains s’informent de nospropres recherches, et si cela peut leur servir, ilspourront se les approprier. Tout ceci est très positifcar il y a une quantité énorme d’énergie positiveentre les danseurs. Par exemple, je vais dans n’im-porte quelle milonga à Paris, j’invite une fille, on semet à danser enlacés. Ce contact nous permet denous parler, de communiquer, de devenir amis. Sij’étais un simple touriste, j’aurais beaucoup plus demal à avoir cette qualité de relation. Je me suis déjàfait une quantité incroyable d’amis parisiens C’estune ville où je me sens bien et où je pourrais vivre…

Propos recueillis par Pierre Lehagre

* Vous trouverez l’intégralité de cet article sur le forum du siteinternet du temps du tango : www.letempsdutango.com

Paris vu par des visiteurs étrangers

Ces deux articles convergent sur quelques constats :par exemple, que la technique des danseurs pari-siens est bonne, mais un peu mécanique, et la musi-calité insuffisante. Mais ils présentent égalementdes appréciations très divergentes sur les comporte-ments, liés peut-être au statut des visiteurs : seul ouaccompagné, présenté ou non à des amis parisiens,fille ou garçon.

C’est ainsi que les comportements désobligeantssoulignés par Mariana résultent peut-être simple-ment du déséquilibre numérique entre hommes etfemmes, que l’on peut observer dans les milongasdu monde entier, avec souvent les mêmes consé-quences. Par exemple, alors que les hommes quisont allés à Sitgès cette année ne tarissent pas d’é-loge sur cette expérience internationale et le choiximmense de danseuses extraordinaires, il semble,par contre, que les femmes soient restées plus dis-crètes sur l’accueil qui leur a été réservé par les tan-gueros espagnols…

Mariana : Paris ou l’horreur tanguera

Dans la première milonga où je suis allée à Paris,j’ai dansé avec trois hommes : un Madrilène, unHollandais et un Allemand. Et avec les Français ?Ils ne se sont même pas rendus compte qu'il y avaitune milonguera inconnue avec laquelle il était pos-sible de danser.

Les milongas à Paris ouvrent vers 21h et ferment àune heure du matin… Les pistes de danse sont engénéral petites, les sols agréables (tous en parquet)et l’on trouve de la musique pour tous les goûts.Prenons l’exemple de l’une d’entre elles, au centrede Paris : l’on peut trouver aussi bien de bonsorchestres de tango argentin, que de l’opéra ouquelque chose s’apparentant au chant grégorien. Onpeut même voir danser de la milonga sur desrythmes de musique brésilienne. C’est très amusantpour les plus avant-gardistes, mais désespérantpour les plus traditionalistes. On peut aussi citer lecas d’un bal de l’est parisien, où, à partir de minuiton passe sans interruption du “Sexteto Mayor”.Dans les autres milongas où je suis allée, lamusique était plus dansable.

En ce qui concerne les tangueros, on trouve diffé-rents âges, niveaux et arômes… et particulièrementles mauvais (je parle des arômes bien sûr). Il y asuffisamment de participants dans le milieu dutango pour ouvrir plusieurs milongas chaque jour, ycompris le week-end. On trouve beaucoup dejeunes, de bons danseurs, mais très élitistes à mongoût : en aucun autre endroit je ne me suis sentieaussi transparente que dans une milonga parisienne.Ils ne vous regardent pas plus qu’ils ne voient lesautres couples et les heurts sont constants les unsavec les autres, de plus les danseurs ne circulent pasdu tout autour de la piste. En général ils dansentbien techniquement, avec beaucoup de figures,qu’ils interprètent toujours de la même façon, quel’on joue du Biagi ou du Pugliese. Ils peuventmême aller jusqu’à danser sur “El Hijo de la Luna”de Montserrat Caballé. Et peu leur importe que lapiste soit vide ou bondée…

Comment sont perçus les tangueros Parisiens par les danseurs étrangers ? Nous vous livronsici deux avis divergents. L’un est tiré d’un article signé Mariana, paru dans la revue espagnole“Gilda, mujeres en el tango”* , l’autre provient d’interviews réalisées auprès des professeursargentins de l’école “La Viruta”, Cecilia Troncoso et Luis Solanas, présents au palais de Chaillotà Paris à l’occasion du festival de tango argentin ayant eu lieu au mois de mai 2001.

En Mai, a eu lieu pour la première fois à Paris auPalais de Chaillot et à la Cité de la Musique un fes-tival tango de grande envergure, avec une couver-ture médiatique et une affluence sans précédent. Laplupart des spectacles de la Cité de la Musique quifaisaient l’ouverture pendant les 4 premiers joursaffichaient complet.. Au Palais de Chaillot quiassurait la suite du festival et la clôture, le taux defréquentation sur l’ensemble des 3 semaines a étéde 80 % avec 13 000 spectateurs, 3 200 danseurs àl’occasion des quatre bals, et 1 315 personnes ayantsuivi les 18 cours de danse. De nombreux concertsou cours ont été également complets. Cette mani-festation, écho d’un festival identique ayant lieu àBuenos-Aires, a drainé de nombreux provinciaux etétrangers. Fort de ce succès, le festival pourrait êtrereconduit en 2003…

Bal tango au Palais de Chaillot en juin dernier

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Revues de disques

•La rentrée nous permet d’apprécier le renouvelle-ment permanent de la musique de tango. Notre premiercoup de chapeau, un peu tardif, ira à notre ami JuanCarlos Caceres dont le dernier album nous projettedans les rues de Buenos Aires au rythme du carnaval,avec des textes frais et puissants bien mis en valeur parles multiples nuances de sa voix rocailleuse. Tocatango, Juan Carlos Caceres, Mélodie 67026.2

•Un grand éclat de modernité nous vient du Dane-mark, avec le Tangoorkestret accompagné au ban-donéon par Marcello Nisinman, digne émule de Piaz-zolla, mais dont la forte personnalité lui permet de s’é-manciper et de trouver sa propre voie. À côté dereprises de Piazzolla, le groupe propose une interpréta-tion très originale de grands classiques comme “ElLloron” et “Ojos negros”. On ne se demande pas“Pourquoi tu te lèves” comme nous y invite une com-position très libre de Nisinman. On se prélasse à l’é-couter www. tangoorkestret.dk

•Nous retrouvons Nisinman avec l’orchestre deCamara Mayo qui reprend l’œuvre d’Astor Piazzolladont le “Concierto de Nacar”. La fidélité à Piazzollan’empêche pas l’orchestre de Nisinman de trouver unetouche très personnelle. Remarquons “Tango pormaxima” composition de Nisinman que Piazollaconsidérait comme son fils spirituel. Trio FundacionAstor Piazolla y orquesta de de Camara Mayo, 43022,World Connection BV.

• Juan José Mosalini poursuit la grande tradition de“El orquesta tipica” comme le lui avait conseillé “elmaestro” Osvaldo Pugliese avec qui il a partagé sesdernières années argentines entre 1969 et 1977. Noussommes toujours très émus d’entendre la sélection detangos de Julio de Caro qui ouvre cet album. C’est unhommage explicite à un des précurseurs de l’orches-tration moderne du tango dont Osvaldo Pugliese sedisait le disciple. On connaît la suite… Coup de cha-peau à ce doux et fort album. “Ciudad triste”, Juan JoséMosalini et son grand orchestre de tango. LC09743,Label bleu

•Après l’avoir vu et écouté au Palais de Chaillot aumois de mai dernier, voici le dernier album d’AdrianaVarela, celle que l’on surnomme “la punk du tango”.Les textes sont tous d’Enrique Cadicamo qui s’estéteint en 1999 à l’âge de 99 ans. “Tangos de la lengue”,Adriana Varela, Nuevos medios, NM.15.784.CD.

•Ce mois-ci, nous retrouvons le talentueux violonisteGidon Kremer qui poursuit son fantastique “Hom-mage à Piazzolla” dont nous avions déjà parlé. Kremerassocie son style élégant et malicieux avec la jeunessede l’orchestre, Kremarata Baltica. Nous pouvons éga-lement écouter Horacio Ferrer sur “Chiquilin deBachin”.Tracing Astor, Gidon Kremer plays A. Pia-zolla, Nonesuch.7559.7960-2.

Philippe Stainvurcel

La Salida : Quels sont les lieux où tu as organisédes stages ?

Gilles Kobzetchouk : J’ai organisé plus d’unevingtaine de stages dans différents lieux du sud dela France ; je parlerai ici des trois derniers. Toutd’abord, le Four, en Ardèche, une ancienne fermerestaurée située à flanc de colline, à 700 mètresd’altitude, perdue au milieu des arbres, avec unpanorama à 180 degrés sur la vallée de la Drôme, etd’où par beau temps, on peut voir les Alpes.Ensuite, le gîte de la Colombe, sur les premierscontreforts du Vercors entre Crest et Die, uneconstruction moderne, avec une ossature en bois,au milieu d’un très beau terrain de 2 hectares, avecde beaux arbres, dans un cirque naturel, avec debeaux panoramas entre les collines. La nuit, aucunelumière artificielle ne vient troubler la contempla-tion des étoiles. J’ai aussi fait des stages à la Bas-tide de Fond d’Izières, qui a été un ashram avantd’être transformée en gîte d’accueil par des alle-mands. Elle est située dans un village, au milieud’un parc magnifique de 3 hectares. C’est un bâti-ment tout en pierre très confortable, avec une trèsbelle salle de danse donnant sur le parc et une pis-cine.

La Salida : Comment choisis-tu les lieux ?

Gilles Kobzetchouk : Je visite beaucoup de lieux.Mon premier critère est tout simplement de m’y

sentir bien : je vire, je renifle… Ensuite viennentles questions matérielles : salle de danse, logement,qualité de la nourriture,… J’ai d’ailleurs remarquéque dans les lieux où la beauté était inscrite, lanourriture était bonne en général, comme si lesgens qui l’habitaient étaient en harmonie avec lui etne pouvaient que bien faire la cuisine.

La Salida : Pourquoi ces lieux ?

Gilles Kobzetchouk : Tout a commencé en 1993avec un stage au prieuré du Christ-Roi, un lieumagnifique, imprégné d’histoire. Je souhaitaisdévelopper un propos pédagogique dans un cadrede vacances, en associant Tai Chi, Qi Gong ettango, ce qui est impossible dans le cadre d’uncours hebdomadaire. Je voulais aussi que les gensaient le temps de se rencontrer, de dialoguer, de sedécouvrir, dans une ambiance de détente, de par-tage. Plutôt qu’une fin en soi, le tango était enquelque sorte le moyen d’une recherche de mise enrelation avec le sol l’espace, la musique, le parte-naire, et finalement avec soi-même. Le lieu est à cetégard très important. S’il n’est pas harmonieux, onne vivra pas les choses de la même manière car ons’imprègne de l’environnement, on le copie sanss’en rendre compte. Choisir un lieu qui dégage lebeauté permet aux gens de se mettre eux-mêmedans un état réceptif. L’ambiance est alors déten-due, bon enfant, on pratique dans la douceur, sansse faire mal, on danse jusqu’à point d’heure sanssentir la fatigue le matin. J’ai l’impression d’avoirréussi quand les gens se mettent vraiment à danseret non plus à faire des successions de figures, quandles tensions physiques s’atténuent, que les corpss’assouplissent… Les gens sont dans une espèce dejoie enfantine, heureux d’être là, d’être en vie, des’amuser avec le tango.

Propos recueillis par Mireille Grenier de Monner

Les lieux de caractère de Gilles Kobzetchouk

Danser loin de la ville, dans des lieux asso-ciant la beauté de la nature, la charme desvieilles pierres, la qualité de la gastrono-mie… C’est l’expérience que nous propose,depuis plusieurs années déjà, Gilles Kob-zetchouk dans le sud de la France. Nouslui avons demandé de nous parler de cetteexpérience.

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http://www.letempsdutango.com - e-mail : [email protected]

Le Four

Le gîte de la Colombe

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Samedi 13 - Paris (75)Cabaret Tango de 21h à 1h, animé par Chico Terto, avecl’orchestre La Murga, suivi d’un bal tango animé par San-dra Messina jusqu’à 5h. Milonga de la Porte d’Orléans,Montrouge, M° Pte d’Orléans. Rens. : 01 46 55 22 20

Samedi 13 - Paris (75)Bal tango animé par Claudia Rosenblatt et Sol Bustelo,de 22h à l’aube, espace Oxygène, 168 rue Saint-Maur,11ème, M° Goncourt et Belleville. Rens. : 01 48 05 00 60ou 06 60 84 06 77

Samedi 13 - Toulouse (31)Bal “Milonga brava”, Dancing de la Roseraie, 135 avenuede Lavaur, 40F. Rens. : 05 56 13 83 30

Samedi 13 et dimanche 14 - Montpellier (34)1er anniversaire de la Maison du tango. Stage de tangoanimé par Véronique Bouscasse et Thierry Le Cocq,suivi le samedi 13, d’une milonga à 21h avec le groupe“Tango Madame” à la Maison du Tango, 6 rue Favre deSt Castor, Celleneuve. Rens. :04 67 66 01 74

Samedi 13 et dimanche 14 - Nice (06)Stage de tango argentin avec Pablo Ojeda et BéatrizRoméro, avec bal le samedi soir. Rens. : 04 93 62 15 99

Samedi 13 et dimanche 14 - Rennes (35)Stage de tango animé par Javier Castello, MJC laPaillette, rue du Pré-de-bris. Rens. : 02 99 44 30 22

Dimanche 14 - Auxerre (89)Stage tango animé par Felipe Lizon et Marlene Narizano,maison de quartier de Saint Simeon. Rens. : 03 96 91 58 77

Dimanche 14 - Béziers (34)Pratique de 15 à 19 heures, animée par Sylvie et Bruno,Théatre du Minotaure, 15 rue Solférino, 25F/35F. Rens. :04 67 96 14 26

Dimanche 14 - Paris (75)Cours de tango niveau moyen (de 20h à 21h30) suivi d’un baltango jusqu’à 2h, avec Sol Bustelo, Milonga de la Ported’Orléans-Montrouge, M° Pte d’Orléans. Rens. : 01 46 55 2220

Dimanche 14 - Paris (75)Stage de milonga et valse animé par Imed Chemam, Lafonderie-danse, 15 rue Basfroy 11ème, M°Voltaire. Rens. :01 43 57 57 91

Dimanche 14 - Paris (75)Bal El patio, de 19h à minuit, avec spectacle tango et cui-sine latino-américaine. El patio, 234 rue de Tolbiac, 13ème.

Dimanche 7 - Paris (75)Concert de tango : des années 30 à Piazzolla, avec Natha-lie Bentolila et Stéphanie Blanc, 20h30, le Réservoir,16 rue de la Forge Royale 11ème. M°Faidherbe-Chaligny,30F. Rens. : 01 48 87 39 22

Dimanche 7 - Toulon (13)Apéro Tango, Grand Café de la Rade, Port de Toulon, àpartir de 16h30. Rens. : 04 94 58 52 02 ou 06 23 19 42 29

Dimanches 7 et 14 - Paris (75)Stage d’initiation au tango argentin dirigé par Chico Terto, 5rue du Moulin Vert 14ème, M° Alésia. Rens. : 01 46 55 22 20

Jeudi 11 - Bordeaux (33)Soirée bal tango Bordeaux, 19h à 23h, salle Son tay, 47 rueSon tay. Rens. : 05 56 44 06 34

Jeudi 11 et vendredi 12 - Bordeaux (33)Stage avec Pablo Ojeda et Beatrix Romero, milonga le ven-dredi soir animée par Beatrix et Pablo. Rens. : 05 56 37 36 03

Vendredi 12 - Montpellier (34) Cours de langue argentine de 19h à 20h30, animé par Andréaà la Maison du Tango, 6 rue Favre de St Castor, Celleneuve.Rens. : 04 67 66 01 74

Vendredi 12 - Montpellier (34)Milonga au Café de l’esplanade, Boulevard Sarrail, de20h à 2h. Rens. : 04 67 58 12 74

Vendredi 12 au mardi 16 - Vernet-les-Bains (66)Stage de tango niveau confirmé, animé par RolandMesseca et Maryse Chambert. Rens. : 04 67 54 41 13ou 04 68 05 45 00

Samedi 13 - Foix (09)Stage de tango animé par Christine Caminade et Laurent deChanterac, centre choréographique. Rens. : 05 61 65 67 07

Samedi 13 - Lyon (69)Tango de Soie sur les ondes, 102 FM, dans le cadre de l’é-mission Visages d’Amérique latine. Animé par AlbertoEpstein. Rens. : 04 78 39 24 93

Samedi 13 - Lyon (69)Bal à la Scène-sur- Saône, 50F/25F (voir 6 octobre).Rens. : 04 78 39 24 93

Samedi 13 - Paris (75)Atelier “Chanter le tango”, animé par Georgina Aguerre, auTemps des cerises, 18/20 rue de la Butte-aux-cailles, 13ème.Rens. : 01 45 84 15 29

OCTOBREParis (75)Très riche actualité tango à Paris en octobre et novembre àl’occasion de la 3ème édition du festival Paris-banlieuetango. Concerts et manifestations artistiques et littérairespresque tous les jours du 5 octobre au 18 novembre. Parmicelles ci en octobre : les 5 et 6, concerts du sextuor de MiguelAngel Estrella à la Maroquinerie à 20h30 ; le 10, concert deSuzanna Blasko à la cité universitaire à 20h30 ; le 11, concertfinlandais avec le groupe InTime Quiintet au Café de ladanse à 20h (également le 13 octobre) ; le 12, concert deSusanna Blasko au Café de la Danse à 21h ; le 13, concertJuan Carlos Caceres à Cergy-Pontoise à 20h30 ; le 14,concert de Lagrimas Rios au Café de la danse à 21h ; le 18,concert du trio de la Plata à l’Entrepôt à 20h30 (également lesamedi 20) ; le 19, concert de Luis Lerroi à l’Entrepôt à20h30 (également le 20 octobre) ; les 25 et 26, concert duduo Politti-Petit à l’Entrepôt à 20h30 ; le 27, concerts deSuzanna Blasko à l’Entrepôt à 20h30 et de Anna Saeki àl’auditorium Saint-Germain-des-Près à 16h30 et 20h30.

Lyon (69)Claudia et Esteban en résidence à Lyon au cours du moisd’octobre. Rens. : 04 78 39 24 93

Lundi 1er -Nantes (44)Bal au Lieu Unique, 21h à 24h, Quai Ferdinand Fâvre,gratuit. Rens. : 02 40 40 08 08

Mercredis 3 - Clermont Ferrand (63)Stage animé par Miguel Gabis, Salle Poly (Hôtel deBaillage), place Poly à Montferrand . Rens. : 04 73 96 8773 ou 04 73 38 57 71.

Vendredi 5 - Montpellier (34)Cours de langue argentine pour débutants et faux débu-tants de 19h à 20h30, animé par Andréa à la Maison duTango, 6 rue Favre de St Castor, Celleneuve. Milonga àpartir de 20h45. Rens. :04 67 66 01 74

Samedi 6 - Paris (75)Bal tango, animé par Sol Bustelo, de 21h à 2h, Milongade la Porte d'Orléans, Montrouge, M° Pte d'Orléans.Rens. : 01 46 55 22 20

Samedi 6 - Paris (75)Stage animé par Andréa Bordos, Ecole Peter Goss, 7 ruedes Petites écuries 10ème. Rens. : 01 44 83 93 46

Samedi 6 - Biarritz (64)Stage de tango animé par Christophe Apprill, Milonga deBidart. Rens. : 05 59 54 76 4

Samedi 6 - Lille (59)Salon tango à partir de 21h30, organisé par Tango !tango ! à la Tango factory, 154 rue d’Anvers, Tourcoing.Rens. : 03 20 26 67 53

Samedi 6 - Lyon (69)Journée portes ouvertes. Initiation gratuite à Tango de soie,41 rue Leynaud, apéritif tango à 19h, en soirée bal à laScène-sur-Saône à partir de 22h, 4ter quai Jean-JacquesRousseau, Lyon Mulatière, avec démonstrations de Clau-dia Codega et Esteban Moreno. Rens. : 04 78 39 24 93

Samedi 6 et dimanche 7 - Anduze (30)Stage de tango intermédiaire et avancé animé par Véro-nique Guide et Julio Luque, suivi d’une pratique de 19hà 21h et d’un bal avec démonstration le samedi soir.Rens. : 04 66 52 84 39 ou 04 66 52 64 80.

Samedi 6 et dimanche 7 - Bordeaux (33)Stage animé par Miguel Gabis et Charlotte Hess, suivid’un grand bal au Jardin public. Rens. : 05 56 44 06 34

Samedi 6 et dimanche 7 - Sète (34)Stage tango animé par Plume Fontaine et Dorella. Rens. :04 67 74 60 10

Samedi 6 et dimanche 7 - Toulouse (31)Stage de milonga traspie animé par Aurora Formuto etChristine Caminade, Espace Marestan, 6 impasse Marestan.Rens. : 06 77 09 59 11

Dimanche 7 - Clermont Ferrand (63)Pratique au Café Lecture de 20h à 23h, 5 rue sous LesAugustins. Rens. : 04 73 96 87 73 ou 04 73 38 57 71

Dimanche 7 - Lyon (69)Stage avec Claudia Codega et Esteban Moreno. Milongaà 20h, 41 rue Leynaud. Rens. : 04 78 39 24 93

Dimanche 7 - Paris (75)Cours de tango niveau moyen (de 20h à 21h30) suivi d’un baltango jusqu’à 2h, avec Sol Bustelo, Milonga de la Ported’Orléans, Montrouge, M° Pte d’Orléans. Rens. : 01 46 55 2220

Dimanche 7 - Paris (75)Stage animé par Diego Ocampo. Théâtre de la danse, 77 ruede Charonne. Rens. : 06 68 81 68 87

Dimanche 7 - Paris (75)Bal et concert de l’orquesta Tipica Cedron, à partir de20h, au Cabaret Sauvage, parc de la Villette. Rens. :01 40 03 75 15

Agenda

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plat et bouteille), puis bal animé en alternance par Cuartetominor de Tarbes et Trio Firulete de Barcelone. Rens. :http://perso.wanadoo.fr/tangueando.ibos/ et 05 62 37 17 35

Samedi 20 et dimanche 21 - Nîmes (30)Stage animé par Hernan Obispo, Milonga del Angel, 54 routede Beaucaire. Rens. : 06 60 86 97 26

Dimanche 21 - Albi (81)Stage avec Marise Fabrègue et Stéphane Allirol, Mai-son de quartier de Cantepau, avenue Mirabeau. Rens. :05 63 56 15 29

Dimanche 21 - Paris (75)Cours de tango niveau moyen (de 20h à 21h30) suivi d’un Baltango jusqu’à 2h, avec Sol Bustelo, Milonga de la Ported’Orléans, Montrouge, M° Pte d’Orléans. Rens. : 01 46 55 2220

Dimanche 21 - Paris (75)Bal El patio, de 19h à minuit, avec spectacle tango avec lechanteur Luis Lerroy et cuisine latino-américaine. Elpatio, 234 rue de Tolbiac 13ème. Rens. : 06 60 16 56 94 ou01 48 57 33 15

Dimanche 21 - Paris (75)Stage tango intermédiaire animé par Vito Cuffaro. Rens. :01 48 32 20 53 ou 06 80 06 99 30

Dimanche 21 - Toulon (13)Apéro Tango, Grand Café de la Rade - Port de Toulon, àpartir de 16h30. Rens. : 04 94 58 52 02 ou 06 23 19 42 29

Mardi 23 - Bordeaux (33)Soirée bal tango Bordeaux 19h à 23h, salle Gouffrand,rue Gouffrand. Rens. : 05 56 44 06 34

Mardi 23 - Toulon (13)Conférence sur l’histoire du Tango argentin par Chris-tophe Apprill, 18h30, Auditorium de la Médiathèque,Complexe G. Philipe, La Garde (Var). Rens. : 04 94 58 52 02ou 06 23 19 42 29

Du mercredi 24 au lundi-29 - Marseille (13)Stage avec Fabian Salas avec bal tango le 27 octobre.Rens. : 04 91 48 09 29

Vendredi 26 - Marseille (13)Soirée au Web bar. Rens. : 04 91 48 09 29

Vendredi 26 - Marseille (13) Apéro Tango au Café Parisien, 1 place Sadi Carnot, en com-pagnie de musiciens, par l’association “Carrément Tango !”Rens. : 06 60 80 44 95 et [email protected].

Vendredi 26 - Montpellier (34)Cours de langue argentine de 19h à 20h30 animé par Andréaà la Maison du Tango, 6 rue Favre de St Castor, Celleneuve.Milonga à partir de 20h45. Rens. :04 67 66 01 74

Du vendredi 26 au dimanche 28 - Bordeaux (33)Fête du vin nouveau avec Tangueando Bordeaux et lesantiquaires des Chartrons, stages, démonstrations et balsavec Pablo et Beatrix, orchestre la Mariposa, bal d’ouver-ture le 26, soirée des compadritos. Rens. : 05 56 37 36 03

Vendredi 26 au dimanche 28 - Paris (75)Stage animé par Javier Rodriguez et Géraldine Rojas,Sebastian Arce et Mariana Montes, Milonga moyen de11h45 à 13h15 Sebastian et Mariana. Rens. : 01 43 74 49 42

Samedi 27 octobre - Paris (75)Grand bal à Saint-Mandé, 21h, concert avec le sextuor “LosSolistas”, démonstrations de Javier Rodriguez et GéraldineRojas, mairie de Saint Mandé, 10 Place Charles Digeon.Rens. : 01 43 74 49 42

Samedi 27 - Lons-le-Saulnier (39)Spectacle “A Fuego Lento”, 20h30, Scène du Jura, 4 rueJean Jaurès. Rens. : 03 84 86 03 03

Samedi 27 - Lyon (69)Bal à la Scène-sur-Saône - Rens. : 04 78 39 24 93.Voir6 octobre.

Samedi 27 - Paris (75)Bal Tango,.de 21h à 5h Milonga de la Porte d’Orléans,Montrouge, M° Pte d’Orléans. Rens. : 01 46 55 22 20

Samedi 27 - Paris (75)Bal tango animé par Claudia Rosenblatt et Sol Bustelo,de 22h à l’aube, espace Oxygène, 168 rue Saint-Maur,11ème, M° Goncourt et Belleville. Rens. : 01 48 05 00 60ou 06 60 84 06 77

Samedi 27 - Paris (75)Atelier “Chanter le tango”, animé par Georgina Aguerre, auTemps des cerises, 18/20 rue de la Butte-aux-cailles, 13ème.Rens. : 01 45 84 15 29

Samedi 27 et dimanche 28 - Biarritz (64) Stage de tango animé par Christine Caminade, Milongade Bidart. Rens. : 05 59 54 76 41

Samedi 27 et dimanche 28 - Montrouge (92)Stage tango valse, milonga, animé par Thierry Le Coq etVéronique Bouscasse. Espace Acadanse, 25 bis av. de laRépublique. M° Porte d’Orléans. Rens. : 06 07 89 80 61

Rens. : 06 60 16 56 94 ou 01 48 57 33 15

Dimanche 14 - Paris (75) Cours, bal et concert, animés par Diego Ocampo, avecPaula Estrela et Horacio Quiroga, Péniche “La balle aubond”, 3 quai Malaquais, 6ème. Rens. : 06 68 81 68 87

Dimanche 14 -Paris (75)Cours de tango niveau moyen (de 20h à 21h30) suivi d’un baltango jusqu’à 2h, avec Sol Bustelo, Milonga de la Ported’Orléans-Montrouge, M° Pte d’Orléans. Rens. : 01 46 55 2220

Mardi 16 - Evreux (27)Spectacle “Valser”, 20h30, Le Cadran, Palais des Congrès,Boulevard de Normandie. Rens. : 02 32 78 85 20

Mercredi 17 - Clermont-Ferrand (63)Stage de tango. Voir 3 octobre

Mercredi 17 - Nantes (44)Bal au Nautilus, Péniche près du Pont Saint-Mihiel, 30Favec consommations. Rens. : 02 40 40 08 08

Vendredi 19 - Bordeaux (33)Soirée Milonga Ole ! Ole !, avec restauration et bar tapas,43 cours Alsace-Lorraine. Rens. : 05 56 37 36 03

Vendredi 19 - Marseille (13)Café-tango, Brasserie des Danaïdes, square Stralingrad,de 20h à 23h. Rens. : 04 91 92 45 97

Vendredi 19 - Montpellier (34)Cours de langue argentine de 19h à 20h30 animé par Andréaà la Maison du Tango, 6 rue Favre de St Castor, Celleneuve.Milonga à partir de 20h45. Rens. : 04 67 66 01 74

Samedi 20 - Bordeaux (33)Apéro-tango à partir de 19h. Rens. : 05 56 77 44 52

Samedi 20 - Marseille (13) Soirée tango dans le cadre de Fiesta del sud avec orchestre.Rens. : 04 91 48 09 29

Samedi 20 - Paris (75)Grand bal Tango, animé par Victoria Vieyra, démonstra-tions, musique live, de 21h à 5h, Milonga de la Ported’Orléans-Montrouge, M° Pte d’Orléans. Rens. : 01 46 5522 20

Samedi 20 et dimanche 21 - Tarbes (65)Evénement exceptionnel : 10 ans de tango à Tarbes, stageavec Henri Vidiella et Catherine De Rochas, soirée “Spécial10 ans” avec apéritif public gratuit à 19h sur la place d’Ibos,animée par “La Ultima Farra” ; à 21h, repas (chacun apporte

Samedi 27 et dimanche 28 - Strasbourg (67)Week- end de tango avec stage et bal stage avec Orlando“Coco” Dias et Delphine. Bal à 21h avec démonstrationsde Coco Dias et Delphine. Rens. : 03 88 45 01 22

Du samedi 27 octobre au lundi 3 novembreLes Issambres (83)Stage tango niveau débutant animé par Roland Messeca etMaryse Chambert. Rens. : 04 67 54 41 13 ou 04 74 76 30 57

Dimanche 28 - Paris (75)Cours de tango niveau moyen (de 20h à 21h30) suivi d’un Baltango jusqu’à 2h, avec Sol Bustelo, Milonga de la Ported’Orléans, Montrouge, M° Pte d’Orléans. Rens. : 01 46 55 2220

Lundi 29 - Le Mans (72)Pratique libre au bar le Mulligan’s. Rens. : 02 43 78 18 49

Mardi 30 et mercredi 31 - Paris (75)Spectacle Tango argentin, courtes pièces choréographiques,de la tradition à l’invention, avec Bernard Tran, Anita Praz,Delphine Grenier, Daniel Duchownzey, Manuel Cedron,Christine Chazelle, Nathalie Clouet. 10 rue de la Vacquerie,Kiron Espace 11ème. Rens. : 01 40 18 09 18 ou [email protected]

Mercredi 31 - Bordeaux (33)Soirée bal “Tango Bordeaux” 21h à 2h, au Chat quipêche, 16 rue Garat, entrée libre. Rens. : 05 56 44 06 34

Mercredi 31 - Clermont-Ferrand (63)

NOVEMBREParis (75)Festival Paris Buenos-Aires tango en novembre : le 2,Suzanna Blasko au Kiron Espace à 20h30 ; le 3, LagrimasRios au Kiron Espace à 20h30 ; les 5 et 6, spectacle de dansede Sivina Valz au Kiron Espace à 20h30 ; le 7, concert dePaula Estrella au Kiron Espace à 20h30 ; le 8, Concerts deLagrimas Rios à la Sorbonne à 20h et de Barbara Luna auKiron Espace à 20h30 ; le 9, concert du groupe Tres y dos auKiron Espace à 20h30 ; le 10, soirée cabaret avec PatriciaRivera au Kiron Espace à 20h30 ; le 16, concert du groupeModerato tanguabile, “Les uns et les autres”, à 21h ; le 18,soirée finale, El Patio, à partir de 19h. Ballade littérairestango dans les différents quartiers parisiens, expositions,signature.de livres… Programme détaillé au 01 48 87 74 23ou http://pbta.free.fr

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Lyon (69) Géraldine et Javier en résidence trois semaines à Lyon.Rens. : 04 78 39 24 93

Du jeudi 1er au dimanche 4 - Bordeaux (33)Pratiques, bals, stages et conférences. Le 3 et 4, stage avecClaudia Rosenblatt. Grand bal le 4 au soir au jardin public.De 15 à 20h30. Entrée libre. Rens. : 05 56 44 06 34

Vendredi 2 - Montpellier (34)Cours de langue argentine de 19h à 20h30 animé par Andréaà la Maison du Tango, 6 rue Favre de St Castor, Celleneuve.Milonga à partir de 20h45. Rens. : 04 67 66 01 74

Samedi 3 - Paris (75)Bal tango, animé par Sol Bustelo de 21h à 2h, Milongade la Porte d’Orléans, Montrouge, M° Pte d’Orléans.Rens. : 01 46 55 22 20

Samedi 3 et dimanche 4 - Lille (75)Stage animé par Léo Calvelli et Eugenia Usandivaras, parl’association Tango ! Tango !, à la Tango factory, 154 rued’Anvers, Tourcoing. Salon tango le samedi à partirde 21h30. Rens : 03 20 26 67 53

Samedi 3 et dimanche 4 - Paris (75)Spectacle “Le fleuve aux semelles de vent”, chorégraphiede Carmen et Victor, 21h, Institut du monde arabe, 1 ruedes fossés Saint-Bernard. Rens : 75236

Samedi 3 et dimanche 4 - Sète (34)Stage tango animé par Plume Fontaine et Dorella. Rens :04 67 74 60 10

Dimanche 4 - Paris (75)Cours de tango niveau moyen (de 20h à 21h30) suivid’un bal tango jusqu’à 2h, avec Sol Bustelo, Milonga dela Porte d’Orléans, Montrouge, M° Pte d’Orléans. Rens :01 46 55 22 20

Dimanche 4 - Paris (75)Bal et concert tango au cabaret sauvage, animé par l’or-questa Tipica Cedron, Parc de la Villette, à partir de 20h,100F/80F. Rens : 01 40 03 75 15

Dimanche 4 - Toulon (13)Apéro tango à partir de 16 h 30 au Grand Café de la Rade,Port de Toulon. Rens : 04 94 58 52 02 ou 06 23 19 42 29

Dimanches 4 et 11 - Paris (75)Stage d’initiation au tango argentin animé par une équipede l’association Le temps du tango, 5 rue du Moulin Vert14ème, M° Alésia. Rens. 01 46 55 22 20

Lundi 5 - Nantes (44) Bal au Lieu unique, quai Ferdinand Favre, 21h à 24h,gratuit. Rens. : 02 40 40 08 08

Mercredi 7 - Clermont-Ferrand (63)Stage de tango. Voir 3 octobre.

Jeudi 8 - Bordeaux (33)Soirée bal tango Bordeaux 19h à 23h, salle Son Tay,47 rue Son tay. Rens. : 05 56 44 06 34

Jeudi 8 - Neuchatel (Suisse)Spectacle “Valser”, à 20h30, Le Théâtre du Passage, Pas-sage Maximilien de Meuron. Rens. : 00 41 32 717 79 07

Vendredi 9 - Montpellier (34)Cours de langue argentine de 19h à 20h30 animé par Andréaà la Maison du Tango, 6 rue Favre de St Castor, Celleneuve.Rens. : 04 67 66 01 74

Vendredi 9 - Montpellier (34)Milonga au Café de l’esplanade Boulevard Sarrail, de 20hà 2h. Rens. : 04 67 58 12 74

Vendredi 9 - Paris (75)Concert de tango, des années 30 à Piazzolla avec NathalieBentolila (chant) et Stéphanie Blanc (guitare), Le BistroBlanc, 52 rue Blanche 9ème M° Blanche ou Trinité, 60F.Rens. : 01 48 87 39 22

Samedi 10 - Lyon (69)Bal à la Scène-sur-Saône. Rens. : 04 78 39 24 93. Voir6 octobre.

Samedi 10 - Lyon (69) Tango de soie sur les ondes, 102 FM, Visages d’Amériquelatine. Animé par Alberto Epstein. Rens. : 04 78 39 24 93

Samedi 10 - Paris (75)Bal tango animé par Claudia Rosenblatt et Sol Bustelo,de 22h à l’aube, espace Oxygène, 168 rue Saint-Maur,11ème, M° Goncourt et Belleville. Rens. : 01 48 05 00 60ou 06 60 84 06 77

Samedi 10 - Paris (75)Atelier “Chanter le tango”, animé par Georgina Aguerre,au Temps des cerises, 18/20 rue de la Butte-aux-Cailles,13ème. Rens. : 01 45 84 15 29

Samedi 10 - Paris (75)Cabaret Tango de 21h à 1h, animé par Chico Terto,orchestre La Murga suivi d’un bal tango avec SandraMessina jusqu’à 5h. Milonga de la Porte d’Orléans,Montrouge, M° Pte d’Orléans. Rens. : 01 46 55 22 20

Samedi 10 et dimanche 11 - Nîmes (30)Stage animé par Suzanna Miller, “Milonga del Angel”,54, route de Beaucaire. Rens. : 04 66 36 74 21

Samedi 10 et dimanche 11 - Neuville-sur-Oise (95)Stage animé par Philippe Stainvurcel et Pascale. Exposi-tion d’œuvre de Liliana Rago. Rens. : 01 34 25 09 52

Dimanche 11 - Béziers (34)Pratique de 15 à 19 heures, animée par Sylvie et Bruno,Théâtre du Minotaure, 15 rue Solférino, 25F/35F. Rens. :04 67 96 14 26

Dimanche 11 - Clermont-Ferrand (63)Pratique au Café Lecture, voir 7 octobre.

Dimanche 11 - Paris (75)Cours de tango niveau moyen (de 20h à 21h30) suivi d’un Baltango jusqu’à 2h, avec Sol Bustelo, Milonga de la Ported’Orléans, Montrouge, M° Pte d’Orléans. Rens. : 01 46 55 2220

Dimanche 11 - Paris (75)Cours, bal et concert; animé par Diego Ocampo, avecPaula Estrela et Horacio Quiroga, Péniche “La balle aubond”, 3 quai Malaquais, 6ème. Rens. : 06 68 81 68 87

Dimanche 11 - Paris (75)Bal El patio, de 19h à minuit, avec spectacle tango et cui-sine latino américaine. Invitée d’honneur Suzanna Blasko.El patio, 234 rue de Tolbiac 13ème. Rens. : 06 60 16 56 94ou 01 48 57 33 15

Dimanche 11 - Paris (75)Stage de milonga et valse animé par Imed Chemam, Lafonderie-danse, 15 rue Basfroy 11ème, M°Voltaire. Rens. :01 43 57 57 91

Dimanche 11 - Troyes (10)Stage de tango argentin animé par Felipe Lizon etMarlène Narizano, Espace Baltet, 2 rue Belgrand.Rens. : 03 25 80 65 92

Mercredi 14 novembre - Clermont-Ferrand (63)Stage de tango. Voir 3 octobre.

Jeudi 15 et vendredi 16 - Bordeaux (33)Stage avec Pablo Ojeda et Beatrix Romero, milonga le ven-dredi animée par Beatrix et Pablo. Rens. : 05 56 37 36 03

Vendredi 16 - Marseille (13)Café-tango, Brasserie des Danaïdes, square Stralingrad,de 20h à 23h. Rens. : 04 91 92 45 97

Vendredi 16 - Montpellier (34)Cours de langue argentine de 19h à 20h30 animé par Andréaà la Maison du Tango, 6 rue Favre de St Castor, Celleneuve.Milonga à partir de 20h45. Rens. : 04 67 66 01 74

Vendredi 16 - Paris (75)Concert de tango, des années 30 à Piazzolla avec NathalieBentolila (chant) et Stéphanie Blanc (guitare), Le BistroBlanc, 52 rue Blanche 9ème. M° Blanche ou Trinité, 60F.Rens. : 01 48 87 39 22

Samedi 17 - Bordeaux (33)Apéro-tango à partir de 19h. Rens. : 05 56 77 44 52

Samedi 17 - Le MansGrand bal avec stage dans l’après-midi. Rens. : 02 43 78 18 49

Samedi 17 - Paris (75)Grand bal Tango, animé par Victoria Vieyra, démonstra-tions, musique live... de 21h à 5h. Milonga de la Ported’Orléans, Montrouge, M° Pte d’Orléans. Rens. : 01 46 5522 20

Samedi 17 - Paris (75)Stage animé par Andréa Bordos, école Peter Goss, 7 rue desPetites écuries 10ème M° Château d’eau. Rens. : 01 44 83 93 46

Samedi 17 - Nantes (44)Bal au Pannonica, rue Basse Porte, 60F. Rens. : 02 40 40 08 08

Samedi 17 au mardi 27 - Nantes (44)Andrea et Sebastian à Nantes. Stage samedi 17 etdimanche 18, salle Félix Thomas ; bal samedi 17 au Panno-nica avec Gérard Lecam, Juan Jo Mosalini et Eric Challandà 21h30 ; cours lundi 19 et mardi 20 de 19 à 23h, salle Bré-choir ; bal mercredi 21, Péniche le “Nautilus”, de 21h à 24h ;cours particulier le jeudi 22 ; practica animée par Andréa etSebastian le vendredi 23, 21h30 à 24h, salle Félix Thomas ;stage samedi 24 et dimanche 25, salle Félix Thomas ; courslundi 26 et mardi 27, salle Bréchoir. Rens. : 02 40 40 08 08

Samedi 17 et dimanche 18 - Neuville-sur-Oise (95)Stage animé par Philippe Stainvurcel et Pascale. Exposi-tion d’œuvre de Liliana Rago. Rens. : 01 34 25 09 52

Dimanche 18 - Auxerre (89)Stage tango animé par Felipe Lizon et Marlene Narizano,maison de quartier de Saint-Simeon. Rens. : 03 96 91 58 77

Dimanche 18 - Paris (75)Bal El patio, de 19h à minuit, avec spectacle tango et cuisinelatino-américaine. El patio, 234 rue de Tolbiac 13ème. Rens. :06 60 16 56 94 ou 01 48 57 33 15

Dimanche 18 - Paris (75)Cours de tango niveau moyen (de 20h à 21h30) suivi d’un Baltango jusqu’à 2h, avec Sol Bustelo, Milonga de la Ported’Orléans, Montrouge, M° Pte d’Orléans. Rens. : 01 46 55 2220

Dimanche 18 - Toulon (13)

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Apéro Tango au Grand Café de la Rade, à partir de 16h30,Port de Toulon. Rens. : 04 94 58 52 02 ou 06 23 19 42 29

Mardi 20 - Bordeaux (33)Soirée bal tango Bordeaux, salle Gouffrand, rue Gouffrand,19h45 à 23h. Rens. : 05 56 44 06 34

Mercredi 21 - Nantes (44)Bal au Nautilus, Péniche près du Pont Saint Mihiel, 30Favec consommations. Rens. : 02 40 40 08 08

Du mercredi 21 au dimanche 25 - Paris (75)Stage avec Komala Vos, théâtre de la Danse, 4ème étage,77 rue de Charonne, 11ème. Rens. : 01 40 18 09 18

Vendredi 23 - Montpellier (34)Cours de langue argentine de 19h à 20h30 animé par Andréaà la Maison du Tango, 6 rue Favre de St Castor, Celleneuve,Milonga à partir de 20h45. Rens. : 04 67 66 01 74

Vendredis 23 - Paris (75)Concert de tango, des années 30 à Piazzolla avec NathalieBentolila (chant) et Stéphanie Blanc (guitare), Le BistroBlanc, 52 rue Blanche 9ème M° Blanche ou Trinité, 60F.Rens. : 01 48 87 39 22

Samedi 24 - Lyon (69)Bal à la Scène-sur-Saône. Rens. : 04 78 39 24 93 Voir6 octobre.

Samedi 24 - Paris (75)Atelier “chanter le tango”, animé par Georgina Aguerre, auTemps des cerises, 18-20 rue de la Butte aux cailles 13ème.Rens. : 01 45 84 15 29

Samedi 24 - Paris (75)Bal tango animé par Claudia Rosenblatt et Sol Bustelo, de 22hà l’aube, espace Oxygène, 168 rue Saint-Maur, 11ème, M° Gon-court et Belleville. Rens. : 01 48 05 00 60 ou 06 60 84 06 77

Samedi 24 - Paris (75)Bal Tango, de 21h à 5h, Milonga de la Porte d’Orléans,Montrouge, M° Pte d’Orléans. Rens. : 01 46 55 22 20

Samedi 24 - Ris-Orangis (91)Stage de tango, MJC de Ris-Orangis, 10 place JacquesBrel. Rens. : 01 69 02 13 20 ou 01 69 44 29 29

Samedi 24 - Strasbourg (67)Stage de tango argentin animé par Fabian Acosta. Le soir,bal à 21 h, Salle du Lazaret, 23 rue du Lazaret. Rens. :03 88 23 13 01

Samedi 24 et dimanche 25 - Montrouge (92) Stage tango valse, milonga, animé par Thierry Le Coq et

Véronique Bouscasse. Espace Acadanse 25 bis, av. de laRépublique, M° Porte d’Orléans. Rens. : 06 07 89 80 61

Samedi 24 et dimanche 25 - Lyon (69)Stage de tango animé par Géraldine et Javier. Rens. :04 78 39 24 93

Samedi 24 et dimanche 25 - Nîmes (30)Hommage à Catherine et Henri. Stage et bal pour la fête desCatherinettes, Milonga del Angel, 54 route de Beaucaire.Rens. : 04 66 36 74 21

Dimanche 25 - Albi (81)Stage animé par Marise Fabrègue et Stéphane Allirol,Maison de quartier de Cantepau. Rens. : 05 63 56 15 29

Dimanche 25 -Paris (75)Cours de tango niveau moyen (de 20h à 21h30) suivi d’un baltango jusqu’à 2h, avec Sol Bustelo, Milonga de la Ported’Orléans, Montrouge, M° Pte d’Orléans. Rens. : 01 46 55 2220

Dimanche 25 - Paris (75)Stage tango avancé animé par Vito Cuffaro. Rens. :01 48 32 20 53 ou 06 80 06 99 30

Lundi 26 - Le Mans (72)Pratique libre au Bar Le Mulligan’s tous les derniers lundisdu mois. Rens. : 02 43 78 18 49

Mercredi 28 - Bordeaux (33)Soirée bal tango Bordeaux, 21h à 2h, au Chat qui pèche,16 rue Garat, entrée libre. Rens. : 05 56 44 06 34

Mercredi 28 - Orléans (45)Bal à partir de 21h30 à “Couleurs café” 370, faubourgBannier, Fleury-les-Aubrais. Rens. : www el-T a n g o - a r g e n t i n o -orleans.org ou 02 38 75 7831

Vendredi 30 - Marseille (13) Apéro Tango au Café Parisien à partir de 19h, en compagniede musiciens, 1 place Sadi Carnot, par l’association “Carré-ment Tango !”. Rens. : [email protected] 06 60 80 44 95

Vendredi 30 - Montpellier (34)Cours de langue argentine de 19h à 20h30 animé par Andréaà la Maison du Tango, 6 rue Favre de St Castor, Celleneuve.Milonga à partir de 20h45. Rens. : 04 67 66 01 74

Du vendredi 30 novembre au dimanche 2 décembre - Clermont-Ferrand (63)Grand Week-end Découverte du Tango Argentin, stages detango (Juanito Juarez et Sophie Moyano, Henri et Catherine,Sol Bustelo), concerts (William Sabatier, “Rojo Tango” et Sol

DÉCEMBRESamedi 1er - Paris (75)Bal tango, animé par Sol Bustelo de 21h à 2h Milonga dela Porte d’Orléans, Montrouge, M° Pte d’Orléans. Rens. :01 46 55 22 20

Samedi 1er et dimanche 2 - Lille (59)Stage animé par Joël Echarri et Gisèle Hiriburu, par l’as-sociation Tango ! tango ! à la tango factory, 154 rued’Anvers, Tourcoing, salon tango le samedi à partir de21h30. Rens. : 03 20 26 67 53

Samedi 1er et dimanche 2 - Sète (34)Stage tango animé par Plume Fontaine et Dorella. Rens. :04 67 74 60 10

Samedi 1er et dimanche 2 - Tarbes (65)Stage avec Diégo et Pilar. Rens. : 05 62 37 17 et 35http://perso.wanadoo.fr/tangueando.ibos/

Dimanche 2 - Paris (75)Cours de tango niveau moyen (de 20h à 21h30) suivi d’un Baltango jusqu’à 2h, avec Sol Bustelo, Milonga de la Ported’Orléans, Montrouge, M° Pte d’Orléans. Rens. : 01 46 55 2220

Dimanche 2 - Paris (75)Stage de milonga et valse animé par Imed Chemam, Lafonderie-danse, 15 rue Basfroy 11ème, M°Voltaire. Rens. :01 43 57 57 91

Dimanche 2 - Paris (75)Bal et concert tango au cabaret sauvage, animé par l’or-questa Tipica Cedron, Parc de la Villette, à partir de 20h,100F/80F. Rens. : 01 40 03 75 15

Dimanches 2 et 9 - Paris (75)Stage d’initiation au tango argentin animépar une équipe de l’association Le temps du

tango, 5 rue du Moulin Vert 14ème, M° Alésia. Rens. : 01 4655 22 20

Lundi 3 - Nantes (44) Bal au Lieu unique, quai Ferdinand Favre, 21h à 24h,gratuit. Rens. : 02 40 40 08 08

Samedi 8 -Paris (75)Bal tango, animé par Sol Bustelo de 21h à 2h, Milongade la Porte d’Orléans, Montrouge, M° Pte d’Orléans.Rens. : 01 46 55 22 20

Samedi 8 -Paris (75)Cabaret Tango de 21h à 1h, animé par Chico Terto,orchestre La Murga suivi d’un bal tango avec Sandra Mes-sina jusqu’à 5h. Milonga de la Porte d’Orléans-Montrouge,

M° Pte d’Orléans. Rens. : 01 46 55 22 20

Samedi 8 et dimanche-9 - Rennes (35) Stage animé par Sebastian et Andrea, MJC la Paillette,rue du Pré de Bris. Rens. : 02 99 44 30 22

Dimanche 9 - Clermont-Ferrand (63)Pratique au café Lecture, voir 7 octobre.

Dimanche 9 -Paris (75)Cours de tango niveau moyen (de 20h à 21h30) suivi d’un Baltango jusqu’à 2h, avec Sol Bustelo, Milonga de la Ported’Orléans-Montrouge, M° Pte d’Orléans. Rens. : 01 46 55 2220

Dimanche 9 - Paris (75)Cours, bal et concert; animé par Diego Ocampo, avecPaula Estrela et Horacio Quiroga, Péniche “La balle aubond”, 3 quai Malaquais, 6ème. Rens. : 06 68 81 68 87

Dimanche 9 - Paris (75)Cours de tango niveau moyen (de 20h à 21h30) suivi

VERONIQUEBOUSCASSE

ET THIERRYLE COCQ

La Salidapage 35

La Salidapage 34

Le temps du Tango

Cours quotidiens de tango, valse et milonga avecAlejandra &Alejandro Sanguineti, Metin Yazir, Martha & Manolo,

Andrea Reyero & Sebastien Missé, Charlotte Hess & Miguel Gabis,Sandra Messina & Chico Terto, l’équipe du Temps du Tango

de samba brésilienne avec Chico Tertoet préparation à la danse et détente, café littéraire, atelier de tango chansons.

Stage de tango en Bretagnedu 26 décembre au 1er janvier 2002

• Pratique de la SourdièreTous les dimanches, de 17h à 19h45, 23 rue de la Sourdière Paris 1er

• Cours - Le dimanche à la Sourdière : de 13h30 à 15h débutant 1 et moyen 1,de 15h15 à 16h45 débutant 2 et moyen 2, de 17h à 18h30 posture et structure. - Le jeudi à l’École de danse d’Alésia - 5, rue du Moulin Vert - Paris 14éme

• Stage d’initiation• Salle d’Alésia les premier et deuxième dimanches du mois : 55 Euros / 360 F les deuxdimanches, 100 Euros / 655 F / couple. (adhésion LTDT comprise).• Le Tango Argentin à Paris et le memento des associations deux brochures avec toutesles activités régulières du tango argentin à Paris et en France.• NOUVEAU : ateliers musicaux avec Juan Carlos Caceres à partir de mi-octobre

www.letempsdutango.com le site internet avec La Salida en ligne

Tél : 01 46 55 22 20

Bals tous les soirs avec l’orchestre Tango Andorinha Sextetet REVEILLON DU JOUR DE L’AN

Les activités régulières

Cours de tangoCours de tangopar Carmen et Vpar Carmen et Victorictor

au Bistrot latin • 20, rue du Temple75004 Paris • Mo Hôtel-de-Ville

.. Initiation(indispensable avant le niveau débutant)SAMEDI DE 18 H À 19 H

Débutants ..SAMEDI DE 19 H À 20 H 45

.. IntermédiairesMERCREDI DE 19 H À 20 H 45

Avancés ..(au moins deux ans de pratique régulière)

VENDREDI DE 19 H À 20 H 45Renseignements : 01 48 57 33 15

Cours particuliers tous niveaux

Cours de tango argentinavec Ana Gutiérrez

et Ricardo Daloi

JOINVILLE LE PONT(94)le jeudi soir

ASSOCIATION DANSES AU CŒUR

2, avenue du ParcRenseignements : 01 48 83 73 86

PARIS 11ème

le vendredi soir et le samedi matin

LE CENTRE DES ARTS VIVANTS

4, rue BréguetRenseignements : 01 55 28 84 00

TANGO (milonguero, salón, fantasía)VALS - MILONGA (a tiempo, con traspié)

VERONIQUEBOUSCASSE

ET THIERRYLE COCQ

COURS COLLECTIFSMardi à 19h DébutantJeudi à 20h30 IntermédiaireEspace Royal Beaubourg110 rue St Denis75002 Paris

Mercredi à 19h30 DébutantMercredi à 21h IntermédiaireEspace Acadanse25 bis av. de la République92120 Montrouge

COURS PARTICULIERS - STAGES - EVENEMENTSEnglish spoken - Se habla Castellano

tél. +33 6 0789 8061 +33 1 4960 6741 website http://site.voila.fr/tangoneon

e-mail [email protected]

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