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JEU DE PAUME CONCORDE JEUDEPAUME.ORG SATELLITE 12 LE NOUVEAU SANCTUAIRE #JULIEBENA COMMUNIQUÉ DE PRESSE 12 | 02 - 02 | 06 | 2019

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JEU DE PAUMECONCORDE

JEUDEPAUME.ORGSATELLITE 12

LE NOUVEAU SANCTUAIRE#JULIEBENA

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

12 | 02 - 02 | 06 | 2019

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PARTENAIRES

Exposition présentée dans le cadre de la programmation Satellite, coproduite par le Jeu de Paume, le CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux et le Musée Amparo de Puebla, Mexique.

Les Amis du Jeu de Paume et du CAPC contribuent à la production des œuvres et des catalogues de la programmation Satellite.

Le Jeu de Paume est membre des réseaux Tram et d.c.a / association française de développement des centres d’art.

PARTENAIRES MÉDIAS

artpress, L'Architecture d'Aujourd'hui, Slash-Paris, Souvenirs from Earth TV

Remerciements à Drawing Hôtel, Paris.

Le Jeu de Paume est subventionné par le ministère de la Culture.

Il bénéficie du soutien de la MANUFACTURE JAEGER-LECOULTRE, mécène privilégié.

CouvertureJulie Béna, Anna & the Jester in Window of Opportunity, 2019, vidéo. Coproduction : Jeu de Paume, CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux et Museo Amparo, Puebla. © Julie Béna et Galerie Joseph Tang

LE NOUVEAU SANCTUAIRE

COMMUNIQUÉ

JULIE BÉNA

AUTOUR DE L'EXPOSITION

VISUELS PRESSE

SUITE DE LA PROGRAMMATION

INFORMATIONS PRATIQUESFORMATIONS PRATIQUESINFORMATYION

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SOMMAIRE

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LE NOUVEAU SANCTUAIRESATELLITE 1212 | 02 | 2019 – 01 | 2020

« Aujourd’hui, l’architecture est également capable de contribuer à la réinvention de l’expérience, non pas l’expérience personnelle ou sentimentale, mais l’expérience affective et politique. » — Sylvia Lavin

Comment l’espace détermine-t-il la façon dont nous nous sentons ?Basée sur l’idée d’un environnement menaçant et hostile, l’une des définitions fondamentales de l’architecture est de fournir un abri et un certain confort au corps humain. L’idée répandue de l’habitation comme « peau de substitution » nous vient de Gottfried Semper, qui décrivait l’enclos de l’animal, fait de peaux et de feuillages tissés, comme l’origine de l’espace architectural « privé ». Aujourd’hui, cette conception de l’architecture comme spatialité enveloppante – le désir moderne d’offrir un lieu de refuge – n’est plus opérante. Les changements sociaux, technologiques, démographiques et environnementaux se sont de plus en plus traduits par l’exploitation de l’environnement, la standardisation des modes de vie, les déplacements de personnes liés aux conflits, aux persécutions et à la gentrification, la surveillance des lieux de vie « privés », et enfin une négligence du corps et des sens.

Concevoir des espaces d’appartenance et entretenir des environnements sûrs et hospitaliers demeurent néanmoins l’une des plus grandes préoccupations de la politique architecturale contemporaine. Les « non-lieux », ainsi qu’on les nomme – des espaces de nature transitoire et anonyme, souvent construits avec des matériaux de mauvaise qualité et qui ne sont pas assez importants pour être considérés comme des « lieux » –,constituent de plus en plus la typologie architecturale de la maison. Alors que l’idée de l’architecture comme havre ou comme sanctuaire est devenue une conception privilégiée, des architectes, des designers et des artistes s’intéressent depuis longtemps à l’expérience corporelle et psychologique de ceux qui habitent les lieux. La Lovell Health House de Richard Neutra (1929), l’Endless House de Frederick Kiesler, restée à l’état de projet (1947-1960), et la Reversible Destiny Healing Fun House d’Arakawa + Gins (2011), également restée à l’état de projet et conçue sur le modèle du sanctuaire d’Asclépios, sont toutes des exemples d’architecture conçue pour être expérimentée par les sens, selon des modalités affectives et politiques. Ces tentatives – souvent avortées, rejetées ou oubliées – pourraient-elles servir de modèles aux aspirations architecturales contemporaines ?Et si nous devons reconsidérer l’architecture comme le point de rencontre entre différentes références culturelles, différentes

pratiques, différents rituels, désirs et besoins, comment imaginer un sanctuaire adapté au monde actuel ?

« Le Nouveau Sanctuaire » propose des œuvres issues de commandes récentes réalisées par les artistes Julie Béna, Ben Thorp Brown et Daisuke Kosugi, qui, du point de vue de leurs pratiques individuelles, étudient la capacité qu’a l’environnement aménagé d’accueillir le corps et les sens, d’en prendre soin et de les investir. Une nouvelle animation de Julie Béna présente un conte architectural sur la standardisation et la transparence dans lequel les objets voyagent et se transforment, résistant ainsi à la marchandisation. Dans The Arcadia Centre, installation cinématographique développée en dialogue avec des chercheurs travaillant dans les domaines de la psychologie, des neurosciences et de l’éducation, Ben Torp Brown propose un sanctuaire qui crée une sorte d’expérience « restauratrice »et réagit à la politique de notre temps. Enfin, le film narratif expérimental de Daisuke Kosugi suit un ingénieur en bâtiment japonais à la retraite à qui l’on a diagnostiqué une maladie du cerveau. À travers un parcours architectural, ce film révèle le conflit intérieur du personnage, tiraillé entre son désir d’une efficacité absolue et le fait d’accepter son corps à la santé déclinante. Les trois expositions de cette série n’offrent aucune histoire simple de l’architecture, mais soulignent la complexité d’idées en constante mutation touchant à nos manières de vivre (et d’être vécus).

Laura Herman (1988, Bruxelles) est diplômée du Centre for Curatorial Studies du Bard College (CCS Bard, 2016), à New York, et titulaire d’un master de littérature moderne comparée (université de Gand, 2010). Depuis 2016, Laura est curatrice pour La Loge, un espace bruxellois dédié à l’art contemporain, à l’architecture et à la théorie. Elle est rédactrice pour De Witte Raaf, revue d’art bimensuelle distribuée en Belgique et aux Pays-Bas. Ses critiques et essais ont notamment paru dans Mousse, Frieze, Spike Art Quarterly, Metropolis M, et elle a organisé des expositions et des événements comme Wild Horses & Trojan Dreams chez Marres, à Maastricht ; Definition Series: Infrastructure au Storefront for Art and Architecture, à New York ; Third Nature au Hessel Museum, à New York, et Natural Capital (Modal Alam) au BOZAR, à Bruxelles. Elle développe actuellement une exposition qui interroge la famille en tant que fondement juridique de la citoyenneté, de la propriété et de l’État, et qui débutera à Extra City Kunsthal en 2019.

Quelques repères La programmation Satellite est confiée, chaque année, à un commissaire indépendant chargé de concevoir trois expositions au Jeu de Paume. Pour la 12e édition de cette programmation, le Jeu de Paume renouvelle son partenariat avec le Musée Amparo de Puebla, Mexique. Laura Herman, commissaire indépendante, est invitée à concevoir cette programmation, intitulée

« Le Nouveau Sanctuaire ». Les trois expositions sont également présentées au Musée Amparo de Puebla en 2019. Les expositions de la programmation Satellite s’accompagnent de trois publications. Chaque année, le Jeu de Paume fait appel à des graphistes indépendants pour imaginer l’identité graphique des trois volumes de la programmation. Le graphisme de Satellite 12 sera créé par le Groupe CCC.

Laura Herman commissaire de la programmation Satellite 12 © DR

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L’œuvre de Julie Béna est composée d’un ensemble éclectique de références associant littérature, art et culture populaire, humour et tragique, temps et espaces parallèles. Alliant sculpture, installation, cinéma et performance, son travail se déploie sur une toile de fond fictionnelle, où tout se veut possible. Ces dernières années, Béna a développé une série de cosmologies personnelles mettant en scène des personnages et des objets apparemment banals qui ont des conversations et des interactions énigmatiques les uns avec les autres. De Pantopon Rose, personnage tiré du Festin nu de William S. Burroughs, à Miss None et Mister Peanut, perruque désincarnée flottant dans les airs et mascotte de la marque américaine Planters, Béna donne vie à ses personnages définis par ce qu’ils ne sont pas.

Dans cette continuité, « Anna & the Jester dans La Fenêtre d’Opportunité », l’exposition inaugurale de Satellite 12, « Le Nouveau Sanctuaire », présente des œuvres qui, par le biais de la narration et de l'animation 3D, donnent corps et voix à des personnages qui, sinon, demeureraient anonymes et inanimés. Composée de sculptures et d’un nouveau film, cette exposition se présente comme une critique de la transparence sous forme de conte architectural et raconte la curieuse rencontre entre une série de personnages, à la fois existants et imaginés, tout en brouillant la distinction entre réel et virtuel.

Le film s’ouvre sur la présentation d’Opportunity, une grande table, rappelant l'esthétique des bureaux d’entreprise, composée de verres et d'inox. Cependant cette image générée par ordinateur n’est que le substitut de la la projection imaginaire de la « vraie » table conçue pour Destiny, son exposition à la galerie Edouard-Manet de Gennevilliers en 2015, et qui réapparaît dans le foyer du Jeu de Paume comme un double mystérieux. Objet froid et distant conçu dans une esthétique moderne épurée, Opportunity reste figé et inanimé alors que, dans le film, elle se révèle vivante, dévoilant sa formidable capacité à se transformer en bâtiment et en paysage. Des mots qui ornent les plateaux de verre de la table s’élèvent pour former des indications flottantes, tandis que les tubes en inox deviennent les tunnels à travers lesquels les protagonistes du conte peuvent voyager librement d’une scène à l’autre.

Julie Béna, Anna & the Jester in Window of Opportunity, 2019, vidéo. Coproduction : Jeu de Paume, CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux et Museo Amparo, Puebla. © Julie Béna et Galerie Joseph Tang

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Anna & the Jester [le Fou du roi] est une entité qui combine deux figures. Elle incarne, Anna Morandi, une femme pionnère, anatomiste du XVIIIe siècle, et l'avatar de Julie Béna, comme un clin d'œil à son enfance passée dans une troupe de théâtre itinérante.

Au travers d'un voyage initiatique, Anna & the Jester rencontre des personnages inspirés par des fœtus et des bébés nés avec des anomalies congénitales, dont les modèles en cire sont toujours présentés au Palazzo Poggi de Bologne.

En envoyant Anna & the Jester explorer et donner vie à l'architecture transparente d’Opportunity, Julie Béna amorce un temps et un espace d'existence pour ces anonymes et ces sans voix, en questionnant les définitions de ce qui fait normalité, humanité, en passant par lessystèmes et architectures utilisés pour mesurer, réguler ou évaluer ceux qui obtiennent ce droit.

Ce projet a été sélectionné par la commission mécénat de la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques qui lui a apporté son soutien.

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Julie Béna travaille sur des environnements s’inspirant des univers de la littérature, du cinéma, du théâtre et de la culture populaire.

Procédant par glissements et second degré, Béna détourne de leur quotidienneté images et objets.

Ces derniers deviennent progressivement sujets à une variété de fictions poétiques et étranges. À travers l’installation, la photographie, la vidéo et la performance, l’artiste étudie des moments de transition, comme le passage qui sépare la nuit du coucher de soleil.

Julie Béna (1982, France) vit et travaille entre Paris et Prague. Elle est diplômée de la Villa Arson de Nice et a participé au programme d'échanges à la Gerrit Rietveld Academie d’Amsterdam.

En 2018, elle est nommée pour le prix AWARE destiné aux artistes femmes. Son travail a été récemment exposé à la Biennale de Rennes ; à Chapter, New York ; à la galerie Joseph Tang, Paris ; à FUSED Space, San Francisco ; à Mathew, New York et à BOZAR, Bruxelles.

Elle a pris part à des performances à la Fondation Ricard et au Palais de Tokyo, Paris ; au CAC Brétigny ; au MRAC de Sérignan ; à l’Independent, Bruxelles ; au M Louvain ; à l’ICA et à la Delfina Foundation, Londres, ainsi qu'à la Kadist Foundation, San Francisco.

Béna a produit la fin de son projet « Have you seen Pantopon Rose ? » au Centre Pompidou, Paris.

En 2019, son travail sera présenté à Paris, Prague, New York, Madrid et Londres.

Elle est représentée par la galerie parisienne Joseph Tang.

Julie Béna © DR

JULIE BÉNA

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AUTOUR DE L’EXPOSITION

>> Visites et activités ❙ Mercredi / samedi, 12 h 30 Visite commentée des expositions par un conférencier du Jeu de Paume. Gratuit sur présentation du billet d’entrée.

RENDEZ-VOUS DES MARDIS JEUNES

Tous les derniers mardis du mois

• entrée des expositions gratuites pour les étudiants et les moins de 25 ans inclus, de 11 h à 21 h

Pour les visites de groupes adultes et associations, ainsi que pour les activités en direction des publics scolaires et enseignants :Renseignements et réservations : 01 47 03 12 41 / [email protected] Jeu de Paume est membre de la mission « Vivre ensemble » du ministère de la Culture.

>> Performance ❙ Samedi 1er juin 2019, 17 h

« Julie Béna vous propose un voyage entre architecture réelle et fantasmée, par l'intermédiaire du concept de transparence et avec l'aide de son double ‘Anna & the Jester’... car il n'est pas si facile de venir au monde, car vous êtes un observeur observé, car il n'y aura pas de retour, venez au Jeu de Paume le 1er juin et n'oubliez pas... vous êtes déjà sur la table ! »

Pour prolonger votre visite, le Jeu de Paume produit des portraits

filmés présentant l‘exposition grâce à des interviews des

commissaires et à des focus sur les œuvres. Le portrait filmé avec

Julie Béna et Laura Herman sera téléchargeable sur le site du Jeu

de Paume très prochainement.

Parution : février 2019 Broché, 15 × 21 cm 64 pages, 7 ill. coul. Bilingue français / anglais Conception graphique : Groupe CCC Éditeurs : Jeu de Paume / CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux / Museo Amparo

Version papier ISBN : 978-2-87721-245-8 Prix : 14 € Diffusion-distribution : Les presses du réel

Version e-pub ISBN : 978-2-915704-86-0 Prix : 6,99 € Diffusion-distribution : ABM Distribution

>> Publication Anna & the Jester dans La Fenêtre d’Opportunité

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1.-7. Julie Béna, Anna & the Jester in Window of Opportunity, 2019, vidéo. Coproduction : Jeu de Paume, CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux et Museo Amparo, Puebla. © Julie Béna et Galerie Joseph Tang

VISUELS PRESSE

Visuels presse téléchargeables sur

www.jeudepaume.org

Identifiant : presskitMot de passe : photos

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>> SUITE DE LA PROGRAMMATIONBEN THORP BROWNSATELLITE 12 18 | 06 – 22 | 09 | 2019

Le travail de Ben Thorp Brown (1983, New York) s’intéresse à l’expérience incarnée, à la perception et à la mémoire. Réagissant aux changements économiques, environnementaux et technologiques, il cherche à développer pour les êtres humains des possibilités d'intervention au sein de systèmes complexes à travers la recherche, la technologie et la collaboration intégrées avec toute une gamme de participants.

Les œuvres récentes de Brown ont été présentées au St. Louis Art Museum et dans les expositions « Dreamlands: Immersive Cinema and Art, 1905-2016 », au Whitney Museum ; « Greater New York », au MoMA PS1 ; « 24/7 the human condition », à la Biennale de Vienne, et « Chance Motives » au SculptureCenter de New York. Il a participé à des résidences par le biais du programme Workspace du Lower Manhattan Cultural Council ainsi qu’à la Chinati Foundation à Marfa, au Texas. Il est titulaire d’une licence obtenue au Williams College, d’un master d’arts plastiques effectué à la School of the Art Institute de Chicago, et il a suivi le programme d’études indépendant du Whitney Museum. Il enseigne actuellement à Parsons The New School. Il a reçu en soutien de son travail des bourses du Creative Capital Award et de la Graham Foundation.

Un catalogue est publié à l’occasion de l’exposition. Coédition Jeu de Paume et Musée Amparo de Puebla, Mexique. Bilingue français-anglais, 15 x 21 cm, 64 pages, 14 €.Également disponible au format e-pub au prix de 6,99 €

Commissaire : Laura Herman

Ben Thorp BrownGropius Memory Palace, 2018, 4K vidéo, 5.1 son, 20:17.Courtesy de l'artiste © Ben Thorp Brown

Ben Thorp Brown © DR

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DAISUKE KOSUGISATELLITE 12 14 | 10 | 2019 – 01 | 2020

Par le biais du cinéma, de la sculpture, de la performance et du texte, Daisuke Kosugi met au point des scénarios séduisants qui renferment un conflit sous-jacent entre la liberté personnelle et les systèmes. Que ce soit en décrivant la façon dont la créativité est minée par l’industrie créative à l’œuvre dans un marché du travail postfordiste, ou à travers un récit de créativité qu’on ne peut convertir en mesures de productivité culturelles ou économiques, Kosugi analyse ces combats à travers les vies d’individus. Ses films semi-autobiographiques entraînent le public dans des expériences intimes où le conflit est présenté de façon corporelle et émotionnelle. À travers des couches de fiction et de non-fiction, il élabore un mode actif de visionnage, une méthode de récit développée à partir de son intérêt pour l’empathie et l’incommunicabilité de la douleur.

Daisuke Kosugi (1984, Tokyo) vit et travaille à Oslo. Avec Ina Hagen, il est le cofondateur de l’initiative Louise Dany à Oslo. Parmi ses dernières expositions personnelles, on peut citer : Dawning of the Dance Floor, Podium, Oslo (2015) et Forgive Me For I Am Not Gentle en duo avec Ina Hagen, INCA Seattle (2016). Son travail a été présenté au LIAF (Lofoten International Art Festival) en Norvège ;à CPH:DOX 2017 (Mention spéciale à NEW:VISION Award), à la 11e Biennale de Gwangju, en Corée du Sud (2016) et à la Konsthall de Malmö (2016). Il a été présélectionné pour les Grants for Emerging Artist de la DNB Savings Bank Foundation en 2016, l’Oslo Kunstforening et l’International Award of the Spring Exhibition 2016, Kunsthal Charlottenborg, Copenhague. En 2017, il était en résidence au WIELS, à Bruxelles.

Un catalogue est publié à l’occasion de l’exposition. Coédition Jeu de Paume et Musée Amparo de Puebla, Mexique. Bilingue français-anglais, 15 x 21 cm, 64 pages, 14 €.Également disponible au format e-pub au prix de 6,99 €

Commissaire : Laura Herman

Daisuke Kosugi

Meeting Uncle Yuji, 2018, vidéo Courtesy de l’artiste © Daisuke Kosugi. Photo : Oscar Qvale

Daisuke Kosugi © DR

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ADRESSE1, place de la Concorde, 75008 Paris / Tél. : +33 (0)1 47 03 12 50

Métro : Concorde 1, 8, 12 / Bus : 24, 42, 72, 73, 84, 94Accès par le jardin des Tuileries : escaliers côté rue de Rivoli.

Accès aux personnes handicapées,en voiture par l’entrée Pont de fer (côté Seine).

HORAIRES D’OUVERTUREMardi (nocturne) : 11 h-21 h

Mercredi à dimanche : 11 h-19 h • Fermeture le lundi

Entrée gratuite : programmation Satellite

VISUELS PRESSEVisuels libres de droit téléchargeables sur le site www.jeudepaume.orgPage d’accueil : Presse • Identifiant : presskit / Mot de passe : photos

CONTACTSPresse : Annabelle Floriant

+ 33 (0)1 47 03 13 22 / + 33 (0)6 42 53 04 07 / [email protected]

Communication : Arantxa Vaillant [email protected]

@Jeudepaume#Jeudepaume

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