Bulletin n°10 du 15 septembre 2001

Association pour le Développementdes Techniques Radioamateurs

(QSO le mercredi à 18h loc. sur 145,575MHz)

Siège social : 296, allée du Clair-Vallon, 76230 Bois-Guillaume

De toutes les images impressionnantes que nous avons vues, celle-ci a retenu notre attention.Outre la tragédie qui se déroule sous nos yeux, cette image est exceptionnelle : elle a été prise le12 septembre à 680 km de la Terre par le satellite IKONOS....

site internet http://www.spaceimaging.com

11 SEPTEMBRE 2001, NEW-YORK...

Manhattan ayant des allures de “zone deguerre” suite aux terribles attentats, desservices de secours radioamateurs sont

entrés en action d’initiative. L’état d’urgence a étédéclaré dans les zones affectées. Dans la région de New York City, l’ARES et leRACES sont entrés en action et sont maintenanttrès actifs sous la direction de Tom Carrubba,KA2D. Un réseau de secours fonctionne sur lerelais WB2ZSE sur 147,000 MHz. Il est destinésurtout à palier aux déficiences de la téléphoniecellulaire dans ce secteur (communicationsessentiellement à caractère médical entre le cen-tre de la Croix rouge et les hôpitaux). SteveMendelsohn W2ML, un des dirigeants de la sec-tion ARRL d’Hudson, a indiqué que des membresde l’ARES ont été utilisés tout au long de la nuitdans les opérations de recherche et de sauve-tage sur le site même du World Trade Center. W2ML signale que seuls les véhicules et le per-sonnel de secours sont autorisés à circuler dansle sud de Manhattan alors que les accès sont fer-més au niveau des ponts. Il a ajouté queManhattan ressemblait à une véritable “zone deguerre”. Kenneth Goetz, N2SQW mentionne quand à luiqu’un réseau de secours est également opéra-

tionnel sur 7,248 et 3,993.5 MHz afin de retrans-mettre des communications d’urgence et du traficgouvernemental. Dans la zone de Washington DC, John CreelWB3GXW signale que le RACES du comté deMontgomery est totalement opérationnel et enphase “d’alerte tactique”. Des radioamateurs ontété déployés dans 5 hôpitaux pour coordonner,en relation avec la Croix rouge, les communica-tions relatives aux admissions et aux dons desang. Le trafic s’effectue sur le relais deMontgomery (147,955 MHz) ainsi que sur celui duRACES (443,900 MHz). En Virginie, Tom Gregory, N4NW, a demandé àchacun de continuer à surveiller les fréquencesde secours et se tenir prêt. Tous les relais du sec-teur seront disponibles en cas de besoin. LeRACES de Virginie est actif actuellement au cen-tre de coordination des secours situé au siègesocial de la police d’état à Richmond. Les fré-quences utilisées sont le 7,240 MHz (WC4VA), le145,430 et le 145,360 en FM ainsi que le 145,730en packet.

traduit par Alain F6BFHSource : NEWS RADIO par F6JSZsite internet : http://www.radioamateur.org/

LES RADIOAMATEURS PARTICIPENT AUX SECOURS

PRATIQUE

A - Affiche les actualités.B - Affiche le paramètrage des balises.C - Passe en mode conférence :

/w Liste des utilisateurs du node,/w n Liste des utilisateurs du canal n,/c Affiche le numéro de canal converse,/c n Passe sur le canal converse n/s indicatif texte Envoi d’un message à l’in-dicatif

/t <indicatif> Démarrage du mode Talk avecun utilisateur précis/t Fin du mode Talk/q Fin du mode conférence.

C indicatif [digi|port] - Connexion.D [*] [indicatif] - Liste les destinations ; affiche lechemin de connexion.exemple : D F pour avoir les indicatifs compre-nant la lettre F.

LES COMMANDES UTILISATEUR D’UN NODE FLEXNET

Voici quelques informations des travaux en courssur le réseau packet en normandie.

Node de GRANVILLEIl reste seulement à installer le PC Flexnet et àtrouver des composants CI pour se fabriquer unbaycom pour la voie UHF vers CAEN.

La voie VHF vers St Pierre Eglise et St Brieucsera opérationnelle dès que le PC sera installé.

Node de St PIERRE EGLISEIl est prévu de réinstaller le PC sous Flexnet cou-rant octobre voie vers Le Havre, CAEN etGranville.De plus il y sera installé un relais ATV 1200 MHz/10 GHz.La mauvaise nouvelle est qu’il va falloir payer l’é-lectricité à partir de l’année prochaine.

Node de CAENLes supports d’antennes ainsi que les 9 élémentssont en cours de fabrication.Le montage est prévu courant octobre égale-ment.Un UHF Storno CQM se trouve à Paris à F6KBFpour réalignement. Le département 14 devraittrès prochainement recevoir un Alinco pour uneautre voie UHF. Le PC sous Flex à CAEN est configuré avec unecarte ATEPRA.

Ce qui reste à faire :

Basculer F6KOH en flex, et mettre en route le DXCluster de KOH (Raccordement au Flex, et l’ali-menter).Par la suite aussi, F6KBO qui pointe versGranville devrait basculer en Flex.

Emmanuel F5LIT

D <indicatif> “*” - Affichage des temps par dif-ferents cheminsD <indicatif> “>” - Affichage des temps, memeinter-digiAttention D ne donne que les destinations < 34sF <indicatif> - Recherche d’un indicatif donné.H - Affiche le fichier d’aide.I - Affiche le fichier d’informations.L - Affiche les links du digi.L * - Affiche les links du digi avec leur runtime(durée de mise en service ou de coupure).LO - Affiche les informations locales du digi (sidisponible)(affichées pour toute connexion sans VIA).M - Connexion au BBS paramètré par le sysopdu digi.M ? - Donne l’indicatif du BBS paramètré sur ledigi.MH - Liste des stations entendues sur tous lesports MH [indicatif sans ssid] - Indique si [indicatif] aété entendu.MH [port] - Affiche les stations entendues sur leport en question.

(0<port<15)MH [nombre] - Affiche les [nombre] stationsentendues (16 <nombre<300).MY - Affiche MYCALL et les SSIDs utilisables.P - Paramètres et statistiques.

P * - Paramètres et statistiques, avec affiched’autres paramètres.

Exemple : (r:1 d:544 v:0 t:12d,14h) :r = nombre de restarts depuis le dernier démarrage à froid.d = nombre de destinations connues,v = version du logiciel (mise … jour),t = heure du dernier RESET ou RESTART.

Q - Déconnexion du node.S - Setsearch, affiche le chemin de recherchede la commande F.

U [*] [canal/”i”] - Utilisateurs du node, de façonsélective si nécessaire

Ex : U * 2, ou U * F6XYZ.U [call] - Recherche si l’utilisateur [call] estconnecté‚ au node.

T <indicatif> - Passage en mode conférenceavec <indicatif> (tout texte frappé sera envoyé) :

/q pour quitter,/c <n> pour passer en conférence, canal<n>,/w pour savoir qui est présent.

T <indicatif> <texte> - Envoi de <texte> à <indi-catif>. (une ligne max).

Philippe F6BTP

LES TRAVAUX SUR LE RESEAUPACKET EN NORMANDIE

L’archipel est constitué de sept îles principales Molène,Bannec, Balanec, Triélen, Béniguet Ledenes, Vraz,Litiri, de quelques dizaines d’îlots et de centaines d’é-

cueils émergeant à peine, sur lesquels vient se briser lahoule du large faisant, sous le soleil, étinceler des nuagesd’écume. Certains de ces îles et îlots ont étés classéscomme réserve naturelle. Un grand môle protège un portnaturel où niche une flottille de bateaux de pêche aux cou-leurs vives.

Avec un peu de patience et une bonne paire de jumel-les, on peut y observer des phoques gris, des dauphins,des loutres de mer, des pétrels tempête ou des puffinsanglais plus connus sous le nom de macareux. Molène estclassée “ Man and Biosphere “ (l’Homme et la Biosphère)par l’UNESCO. Balayée en permanence par le vent, c’est laseule île habitée de l’archipel. Large de 800 mètres et lon-gue de 1,2 km, sa superficie est de 1 km2, ici la nature estintacte, dès que l’on sort du village, on est émerveillé parl’environnement sauvage et lorsque le soleil brille il illumineles fleurs de la lande.

Un endroit où il fait bon vivre

C’est un endroit où l’on vit au rythme des marées. Lepassage des bateaux, l’Enez Eussa III (Ile d’Ouessant) oule Fromveur le matin et le soir est un événement. Ici, on nepeut prévoir à l’avance un menu, on fait son repas en fonc-tion des denrées que l’on trouve chez le seul épicier de l’île,le ravitaillement vient, bien entendu du continent.

Le village de 217 habitants, pêcheurs de pères en fils,est constitué de maisons de pierres grises, dominées parun sémaphore aujourd’hui désarmé et reconverti en muséedu sauvetage en mer par la SNSM (Société Nationale desSauveteurs en Mer). Du sommet, la vue est magnifique, on

peut voir la pointeSaint Mathieu côtécontinent et lephare du Stiff surlîle d’Ouessant.

Un autre muséeà été ouvert ensouvenir du naufra-ge d’un paquebotanglais, le“Drummond Castle“. C’est l’accident leplus meurtrier sur-venu dans les para-ges. Ce paquebot aheurté un écueil parune nuit brumeuseen 1896. Il n’y a euque trois rescapéssur les 249 passa-gers et hommesd’équipage.

Les pêcheursmolénais, au risquede leur vie, ont

récupéré dix-sept corps, qui sont enterrés dans le petitcimetière de île. La visite de ce musée et, surtout, les com-mentaires de son conservateur vous laisseront un souvenirimpérissable.

Des courants puissants

Entre Ouessant et Molène, le passage du Fromveur estextrêmement dangereux, la vitesse du courant peut attein-dre 9 nœuds, soit 16 km/h. C’est un des courants les pluspuissants d’Europe. Ne dit on pas dans un proverbe demarin breton : “Qui voit Molène voit sa peine, Qui voitOuessant soit son sang, Qui voit Sein voit sa fin, Mais qui

voit Groix voit sa joie“, c’est bien résumer les conditions denavigation dans cette région maritime qui a fait trembler desgénérations de Commandants de bateaux.

En route vers l’aventure...

Le vendredi 4 mai, nous quittons Rouen en direction deBrest. C’est Danielle mon épouse qui est au volant, pru-dence oblige, je fais un peu de trafic sur la VHF, 520 kmplus tard, nous arrivons dans le citée brestoise, où nouspassons la nuit. Nous retrouvons l’ambiance si particulièreet si attachante des ports. Le lendemain nous embarquonssur le Fromveur qui assure la traversée entre Brest etOuessant, avec escale à Molène. C’est un bateau doté de2 moteurs de 2200 CV, navigant à une vitesse de 16nœuds, pouvant embarquer 365 passagers. La traverséedure 45 minutes au départ du Conquet à la sortie du gouletde Brest. Par VHF, j’entre en contact avec Bernard F9IE quiest sur l’île depuis deux jours en compagnie de Michelineson épouse et de Jacqueline F6EGG, ils récidivent, lesjours précédents ils étaient aux Glénans.

Le temps est superbe et nous naviguons comme sur unlac. Ce qui n’est pas du tout le cas en hiver car le coin estsouvent le siège de très violentes tempêtes.

Après un accueil chaleureux de nos amis, nous décou-vrons la maison située à une centaine de mètres du débar-cadère. Elle est très facile à repérer dans le village, c’est laseule dont une antenne verticale dépasse les toits.J’apporte avec moi des dipôles, qui remplaceront la multi-bande verticale. En moins de temps qui ne faut pour le dire,

MOAL ENEZ (ILE DE MOLÈNE)

EXPÉDITION

un archipel de sept îles proche de Brest

le sémaphore qui dommine l’île

quatre dipôles sont montés en slopper, 30, 40 (et 15), 20,17 mètres. Nous utilisons l’IC706MK2, le type d’appareiltout à fait adapté à ce genre d’opération.

I.O.T.A. EU065

Molène, pour le diplôme mondial des îles (IOTA) estréférencé EU065, et pour le Diplôme des Iles Françaises dela Métropole AT002. Bernard et Jacqueline très gentiment

me laissent le micro. Dès les premiers appels, de nom-breuses stations se manifestent et, en quelques instants,c’est le pile-up. Il est vrai qu’avec le packet-cluster les nou-velles se propagent comme une traînée de poudre. Lesémissions sont stoppées pendant l’heure du repas. Aprèsdîner, une petite promenade nous fait apprécier le calme del’île, bercée par le bruitdu vent et le chant desoiseaux marins. Le cielest sans nuage, et le cou-cher de soleil est magni-fique, nos femmes enprofitent pour fixer cesinstants sur la pellicule.

Le soir nous ne fai-sons que de la graphie,pour ne pas faire de bruit,mais il faut aussi l’avouer,Bernard et moi-mêmesommes des passionnésde ce mode. Sur 10,1MHz , nous sommes obli-gés de trafiquer en fré-quences séparées, tellement il y a de stations à nous appe-ler, un vrai plaisir, plus : une drogue.... La moyenne est de150 contacts à l’heure. La propagation nous trahit versminuit, ce qui fait que nous passons de bonnes nuits à dor-mir. Nous sommes aussi là pour nous reposer et profiter del’environnement.

Les Molénais sont très chaleureux et prennent le tempsde vivre. Ici, c’est l’heure solaire qui rythme le temps. Ilssont un peu intrigués par les antennes, mais quelquesexplications suffisent et, dans les heures qui suivent, tout levillage sait ce que nous faisons.

Recherche batterie despérement...

Une idée a germé dans nos tête de radioamateur, et sion essayait d’activer une petite île qui compte pour le DIFM

? Renseignements pris, l’île voisine de Ledenes Vraz (l’îled’à côté en breton dans le texte), est accessible à pied pen-dant environ deux heures à marée basse. Mais sur cette île,la fée électricité est absente. Après un premier repérage, ils’avère qu’à part les ruines de deux baraques de goémon-tiers, il n’y a rien, sa population se résume à des lapins sau-vages et des oiseaux de mer.

Il nous faut donc trouver une batterie. Il n’y a que deuxvoitures sur l’île et, dans la journée, la majorité des hommes

est en mer. L’équipe se met en quête de l’informationmagique et, un soir, nous allons frapper à la porte duResponsable de la Réserve naturelle, qui d’après certainsutilise une batterie pour ses appareils, lorsqu’il va sur lesîles. Mais, manque de chance, sa batterie est hors serviceet il attend une neuve du continent, mais il nous envoie

chez le responsable EDF de l’île, qui d’après lui, pourraitpeut-être nous dépanner. Nous devons attendre 21h30pour rencontrer ce Monsieur, absent de son domicile étanten mission pour la SNSM. Il n’a pas de batterie à titre pro-fessionnel, mais il va démonter cette de son tracteur pournous la prêter. Même le transport ne posera pas de problè-me, puis-qu’il nous prête également la brouette qui va biennous aider ! Je vous parlais de la gentillesse des habitants,une preuve de plus.

Bernard, Micheline et Jacqueline nous abandonnent, àregret ce 7 mai au soir, mais leurs obligations profession-nelles l’imposent. Je me renseigne des possibilités d’accèssur Ledenes Vraz pour demain. Le créneau est entre 12 et14 heures, à cause de la marée à fort coefficient.

Ce matin du 8 mai, je monte un dipôle 7MHz afin de pré-venir mes amis de l’opération qui ne pourra durer qu’une

en qulques instants, c’est le pile-up...

Ledenes Vraz, à une portée de brouette de Molène !

L’île de Ledenes Vras vue depuis Molène

heure, compte tenu du trajet aller et retour ainsi que dumontage et démontage de l’équipement . Certains m’ont ditque j’aurais pu choisir une autre heure que celle du repas,mais malgré mes relations sur l’île, je n’ai pas réussi à fairechanger l’heure de la marée....Pour information, nousavons pris notre repas à seize heures.

Roulez jeunesse !

A midi nous sommes sur la grève et quel équipage !Danielle porte le sac à dos avec l’équipement radio et jepousse ou tire la brouette en fonction de la configuration duterrain, la batterie est une 90 A/h. Après quelques mètres,nous avons les pieds mouillés, la progression est renduedifficile à cause du goémon qui est glissant comme du ver-glas. En vingt minutes nous arrivons sur Ledenez Vraz. Ledipôle est accroché entre les deux ruines de maisons des

goémontiers, le centre de l’antenne est à...un mètre du sol.Par téléphone portable (et oui...) j’avertis mon ami BernardF9IE, que je suis prêt à démarrer, mais je n’ai qu’une cin-quantaine de minutes pour activer AT042...Il arrive sur 7.060 avec un signal impressionnant, je n’enreviens pas, étant donné les conditions de trafic. Suite auxessais avec Bernard, je bride l’IC706 à 30 watts.Commencent alors les opérations. Les amis que j’avais pré-venus ce matin sont tous là y compris ceux qui vont man-ger en retard (non... je blague !). Je retrouve la convivialitédans la voix des copains, même si le contact est rapide.Juste un petit conseil pour certains, lors d’une opération dutype de celle-ci, c’est-à-dire limitée dans le temps, évitezd’épeler votre prénom (en plus je connais l’orthographe desprénoms et des villes de France... aie, encore un coup degriffe...), et pour la personne qui m’a dit que je n’étais toutde même pas une station de la Corée du Nord pour trafi-quer de cette manière, je lui conseille d’écouter RFO, maisil aura l’interactivité en moins (aie, aie... là je deviens sar-castique !).

Pendant ce temps, Danielle fait quelques photos sur cepetit bout de terre balayé par un vent si fort que plusieursfois mon carnet de trafic s’envole. Au bout de 50 minuteselle me rappelle à l’ordre, il faut replier le matériel, sinonnous sommes condamnés à rester le temps d’une maréeici, et c’est à exclure car nous partons au bateau de 17 heu-res. Cinquante deux minutes plus tard, je salue à nouveaumon ami Bernard, qui, lui aussi a mangé en retard (là cen’est plus le clou, mais un pieu que j’enfonce....) Quatrevingt indicatifs différents sont dans le carnet de trafic. Cetteîle a, par le passé, été activée par mes amis Didier F6ELEet Bernard F6HKA.

Comme quoi, il n’est pas nécessaire d’aller à l’autre boutdu monde pour connaître l’aventure !Au plaisir de vous retrouver depuis une autre île....

Alain et Danielle DUCHAUCHOY F6BFH

20 & 21 OCTOBRE : SALON HAM-EXPO D’AUXERRE

Les samedi 20 et dimanche 21 octobre aura lieu commetraditionnellement, notre grand salon “Ham-Expo2001” à Auxerre.

C’est la 23e édition et elle s’avère tout aussi prometteuseque les précédentes. Tous les exposants habituels ont déjàrépondu présents. Quant au marché de l’occasion, comme d’habitude nousaurons des difficultés pour accueillir tous ceux qui souhai-tent y participer tant ils sont nombreux.Grande nouveauté, les TX/RX pourront être vérifiés grâce

à F1PAP Pascal Vrignaud qui sera présent sur un standavec le matériel necessaire.Le Musée du son et de la reproduction de Saint-Fargeauxexposera des appareils anciens, pour tous les amoureux del’histoire.A côté du matériel, il n’est pas interdit de penser à la gas-tronomie, avec quelques stands bien connus pour leursvins, que nous apprécions avec la modération qui convient,ou leurs pâtés et conserves. La décoration ne sera pasabsente, les dames apprécieront sûrement.Alors à bientôt à Auxerre !

Annie Gruchy F-14288

Comment trasporter une batterie de 90 A/h de Molène àLedenez Vraz à marée basse ?

SAMEDI 13 OCTOBRE

REPAS D’AUTOMNEDE L’A.D.T.R

L’A.D.T.R. organise son traditionnel repas d’au-tomne le samedi 13 octobre à 12h30 à la maisonparoissiale, 160 rue André Maurois à Bois-Guillaume. Le prix du repas est fixé à 80F pour les adultes et50F pour les enfants. Inscrivez-vous vite auprès de Yves F5JOI par cour-rier, mail ou packet avant le 6 octobre.f5joi@club-internet.fr

HORIZONTALEMENT

1) pour les faire, il faut le fer.2) conjonction - à l’intérieur - haut de gamme3) copine4) parle - firmament5) coutûmes - terre6) laissera passer7) ville antique - entourée d’eau - la rumeur8) magicienne - grosse quantité9) indispensable à l’écoute10) moitié de moitié - annonce la qualité

VERTICALEMENT

A) tateuse d’air du tempsB) Alternative - manifestera bruyammentC) c’est le plus fort - dèchet organiqueD) impôt - démonstratifE) nécessairesF) brâme -condimentG) dans - pensionH) préfixe énorme - participe d’auxiliaire inverséI) terminaison de contenu - tête sans tifsJ) calibrer

LES MOTS CROISÉS DE L’A.D.T.R

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A B C D E F G H I J

Grille N°1

Nicole

Nous avons appris le triste nouvelle mi-juillet,Jacques HAAS, F1EBR est décédé en son domi-cile de la région parisienne. Jacques est le filsde Jean HAAS, F9NZ. C’était aussi le père denotre ami Laurent F6FVY. Que la famille HAASreçoivent l’expression de notre sincère afflic-tion. Jacques F1EBR et sa famille avait quitténotre région depuis plusieurs dizaines d’an-nées. Mais, le 12 juin 1976, j’avais eu l’occasionde le rencontrer à son domicile de la rue LouisRicard. Un article avait été rédigé par son père,le voici en souvenir.

Philippe F6BTP

UN FANTAISITE : F1EBR, L’AMI JACQUES

F1EBR est un drôle de phénomène ! J’en parle enconnaissance de cause puisqu’il est mon fils. Unbon fils, je dois le dire. Un bon père aussi, notrepetit benjamin Laurent est prêt à l’attester. Mais undrôle de phénomène toutde même.Vous ne l’entendez passouvent sur l’air. Cela n’arien de surprenant : il nesait plus où est sa sta-tion.... Quelque part, parlà, enfouie sous un amasd’objets divers. Car sivous entrez dans ce qu’ilappelle pompeusementson “ laboratoire “ et quemoi, j’appelle son “ antre“, il faut que vous ayez lecœur solide : vous ris-quez de tomber raide !Imaginez une pièce dedimensions fort convenable dans laquelle sontentassés 100, que dis-je, 1000, 10 000 objets detoute sorte. Des appareils, (il ne lui faut pas moinsde 4 oscilloscopes), des chaînes Hi-Fi, des fré-quencemètres, et j’en passe, des plaquettes impri-mées avec des montages mystérieux, des compo-sants par centaines épars de-ci, de-là, sur lestables, sur le bureau, sur les meubles (il y a unearmoire dite “ de rangement “, sur le plancher, desboîtes, des revues, des haut-parleurs, tout un bric-à-brac inimaginable, et même réellement, perdu

sous tout cela, un émetteur-récepteur. Tout estindispensable, tout sert, tout est en ordre de mar-che, il suffit de brancher un bout de fil par-ci et unbout de fil par-là. On se demande comment il peutfaire ses montages : il n’y a pas un centimètre carréde table disponible. L’ensemble est effrayant !Il a essayé un jour de déborder sur la salle deséjour. Son YL qui est l’ordre personnifié a vivementmis fin à cette tentative. Alors il a monté une tablet-te de plus. Il en est à sa 4ème ou 5ème tablette,bientôt il lui faudra un escabeau pour pouvoir tra-vailler.Car le plus extraordinaire est qu’il travaille, et mêmebien, dans ce fouillis, il monte sans arrêt (et nedémonte jamais), il monte de tout : des tuners FM,des amplis BF, des alimentations super-stabilisées,des diviseurs de fréquence, des oscillateurs, unvoltmètre électronique, un générateur BF, un distor-siomètre, un mili-voltmètre, un traceur de caracté-ristiques de transistors, etc. Mais pas d’émetteurs ;son émetteur c’est Laurent qui l’a monté. Et quand

Jacques a tenté de lerégler, lui qui est un as enBF, il m’a déclaré tout netque la HF c’est de lavacherie (sic) et il s’estreplongé aussitôt dansses amplis et ses appa-reils de mesure.Ses projets : un oscillo 50Mcs, un convertisseurtension-fréquence, unmultimètre digital, un divi-seur programmable, unwobulateur BF de sonidée à l’aide dudit diviseurprogrammable, un récep-teur 144 Mcs à son idée

également : Dieu seul sait ce que cela donnera ! Etencore, dit-il, des tas de trucs... Etonnez-vous doncde ne pas l’entendre sur l’air !Et pour quoi faire, tous ces appareils ? Pour rien,pour le plaisir de construire, d’essayer, de mettre aupoint. Cela s’est vraiment de l’amateurisme, car l’é-lectronique n’est pas son métier.Sa bête noire ? Les bobinages !!! Qui l’eût crû ? Undrôle de phénomène, je vous l’ai dit.

F9NZ

NÉCROLOGIE

Nous venons également d’apprendre le décès deGérard Lefèbvre F6FIR.Pour des raisons de santé, Gérard avait été obli-gé de suspendre ses activités professionnelles et,ainsi que nous vous l’avions fait découvrir dans

notre bulletin de Juin, s’était passionné pour lapeinture. Qu’Annick son épouse et ses enfantsacceptent eux aussi l’expression de notre sincèreaffliction.

Philippe F6BTP

GÉRARD F6FIR

JACQUES F1EBR