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Nous adressons nos remerciementsa Noélle Velly, directeur du service Magazine,

pour son aimable autorisation a exploiter les emissionsde la Radio France Internationale

a des fins pédagogiques.

Bynoaa I‘. M.590 <DpaHu,yac|<m71 nsux : Y‘-485. mm XI K11. um. c yrny6r|. u3y~|ermeM

¢p. as. / I". VI. Byénoaa, A. H. Tapacoaa. 2-e man. — M. :

pocaemeuue, 2006. — 199 c. : M11. — ISBN 5-09-015488-0.

YAK 373.167.i:811.133.1SSK 81.209-922

ISBN 5-09-015488-0 © Magarenscvao Jlpocaeuzenue», 2004© Xynoxecraennoe ocbopuneune.

Manarenscrao -pocaemeuue», 2004Bce npaaa aammuenu

L

4-

-,

¢ Un texte peut traduire une position personnelle de l’auteurou du narrateur, c'est-a-dire son opinion ou ses sentiments(positifs ou négatifs).

O |_’auteur est celui qui a écrit une histoire. Le narrateur estcelui qui la raconte.

O Dans une narration ou une description, le narrateur peutjouer le role:d’un personnage qui raconte ce qu’il voit (le point de vueinterne);d’un témoin extérieur au récit, c'est-a-dire qu’il raconte cequ’il voit sans participer a l'action (le point de vueexteme);de celui qui sait et voit tout (le point de vue omniscient).

sez a ment Ie texte suivant.1 . Li ttentive --*=‘aulom—naa ‘dotrltuamldetrltysl-Mycop.2 oourohux — c'rpap,anwec- 0T5D0¢H

mi ° doployor qch — pacnycxan,3 Incision r - uanpea rmverm-Ivan»‘ aclor — nnnms

UN SAULE'

J’ai tué un saule qui ne m'avait rien fait. Je ne suis pas fiére. ll végé-tait depuis cinq ans et donnait un air soureteuxz a la terrasse. Pourtantil avait des joies srement. ll fétait le printemps a sa facon: les bour-geons oubliaient completement de garnir les branches, mais sortaientjoyeusement le long du tronc: ce saule ne voulait paspleurer.

~Tu ne vas tout de méme pas garder ca?» me disait Jean chaque éte.J’ai donc pris mon scalpel et mes gants et la décision d’opérer.

Une incisiona, un trou, quelques coups de pioche et j’ai saisi le frélepetit tronc entre mes mains. Les racines claquaient les unes apresles autres comme si j‘arrachais une dent. ll y tenait a la vie, monsaule! J’ai eu envie de le scier‘ en petits morceaux pour l’achever

3

HBW!:ldX3.S13S3.LX3.l.S31¥:l3.l.3HdH3.l.N

LESTEXTESETSEXPRMERNTERPRETER

DOSSIER

d’un coup: la paresse et Ie respect humain m’ont retenue. Et il ago-nise Ientement sur le tas d’ordures derriere Ies bambous au fond du

ii; verger. Je ne peux m’empécher d’a||er le voir chaque matin. QuandL Ies bourgeons seront-ils prévenus qu’il s’est passé quelque chose de

grave? Parmi Ies détritus5, ils continuent a déployere Ieurs petitesfeuilles d’un vert émouvant qui m’est un vivant reproche.

J’ai pris la resolution de ne plus jamais tuer un arbre.

B. et F. Groult, Le Féminin pluriel

2. Répondez aux questions:1. Quel est |'objectif de ce texte? De quel type de texte s’agit-ii?2. Qui en est l’auteur?3. A quelle personne le récit est-il fait? Qui est le narrateur (la nar-ratrice)?4. Est-eile intérieure ou extérieure au récit (le point de vue interneou externe)?5. ou se passe l’action?6. Quel fait est raconté? S’agit-i| d’un fait present ou passé?

> Le point de vue interne est toujours propre aux textes a la 1'8

personne. Le narrateur est le personnage qui dit <<je». ll présenteIes faits selon son point de vue personnel.

L Le point de vue externe est neutre.

Le point de vue omniscient peut etre neutre (objectif) ou person-nel (subjectif).

0 Une prise de position personnelle peut se traduire a |’aide des mar-ques ci-dessous.

A. Le choix du

Mots annoncant ou présentant une prise de position

e Verbes (ou iocu- — penser, croire, estimer, trouver, juger, supposer,tions verbales) sembler (il me semble que...), il est certain (pro-d’0pinion ou de bable, possible...) que...;jugement

Verbes de mode — devoir, falloir, pouvoir, vou|oir...;

e Adverbes (ou |o- — absolument, bien sur, certainement, évidemment,cutions adver- peut-etre, sans doute...;biales) — a mon avis, selon moi, selon mon point de vue,

pour ma part, quant a moi, a ma connaissance...

4

DOSSIER

Verbes (ou locu- —- aimer, apprécier, adorer, éprouver de lations verbales) pour, regretter, détester, ha'|'r, avoir en horreur...;de sentiment

Adverbes — bien, mal...; heureusement, malheureusement,malencontreusement...;

Noms — ce type, un imbecile, une espece d’idiotAdjectifs — éblouissant, magnifique, triste, accablant... .

passion

Suffixes

Suffixes diminutifs jardinet m, tour% f, pélotltel, gentillet(te)...;Suffixes péjoratifs mangeaille f, paperi f, écrivamer... .

0 Une idée importante, un sentiment dominant peuvent étre reflétés dansle champ thématique d’un texte. Par exemple, Ies mots plaisir, gaieté,féte, enthousiasme; content, rav/, fou de bonheur; /oyeusement;danser, rire évoquent la joie.

3. Répondez aux questions et justifiez votre réponse par desexemples tirés du texte:1. Le point de vue de la narratrice est-il neutre ou personnel?2. Quelie est sa fagon de parler de son acte? Quels sont les motsdépreciatifs qu’elle empioie?3. Quels sentiments éprouve-t-elle vis-a-vis du saule coupé?4. Quelie est sa fagon de parler du saule? Quelles sont Ies marquesde la personnification de |’arbre?5. Quelle resolution la narratrice a-t-elle prise?6. Repérez Ies mots qui présentent son opinion. Remplissez letableau.

Verbe de jugement Verbe de mode Adverbe

B. La syntaxe:

Types de phrases et modes

Phrase déclara- Tu ne vas pas le contredire. (a I’indicatif)tive J’aimerais planter des cerisiers. (au conditionnel)Phrase interroga- Est-ce que c’est vrai? (a I’indicatif)tive Je te mentirais, moi? (au conditionnel)Phrase imoérative Fais-le le plus vite possible. (2 l’impératif)

Qu’il s’en aille! (au subjonctif)Proposition inoiso Si j’ose dire, entre nous (soit on), j’espere.

Exclamation et mise en reliefExclamation Que c’est drole!Segmentation ll y croyait, a cela.TOUFS Drésenttifs C’est la paresse qui en est coupable.

5 I

Mots évaluatifs (exprimant une opinion favorable ou défavorable) -

HEIWHdXElS.LE|SE|.LXEl.LSEFIHE|J.§lE:ld2:El_LN

0

ERNTERPRETERLESTEXTESETS'EXPRM

DOSSIER

-1-

Flelisez attentivement le texte.

6

4. coins du monde.

-~ — Oui, probablement. ll y a un peu de cela. J'ai du respect pour

a imposées, et qui sont fausses et nuisibles, comme la passion de_.,. croire qu'on est, parce qu'on possede. Acheter, acheter, acheter...

_,_ rais pas m'en passer. Pourquoi ajouter l'encombrement du monde?

~~-~ culté. Je regretterais les oiseaux, l'écureuil, et c'est tout. ou qu'on

H

4. Ouel est le r6le des phrases exclamative et lnterrogative dansIe réclt?

35%;

rt» Usez le texte en diagonale et repondez par oral aux questions:“ 0ulperle?Apmpoedequel?

— Vous aimez cette maison?— Oui, elle est modeste, elle est petite, elle est

pratique. On pourrait y ajouter une piece, mais c'estiustement ce que je ne veux pas faire. Ne pas sup-primer un brin d'herbe‘. Donner le sentiment quec'est une halte au bord de la route. Je n‘aime pasl’idée d‘étre trop encombré de possessions. On engarde toujours trop. Et le peu de terre qui entourela maison, c'est déja bien suffisant; on s’y perdmeme en éte comme dans une forét.

Bien s0r, si j'étais plus jeune, si j'avais une énergie plus grande» a dépenser dans les choses d’ordre materiel, ce qui me tenterait ce

serait une immense ferme, pour avoir des parties complétementsauvages, pour étre vraiment dans les bois, dans les champs. J’aurais

<» une petite maison, j'y réunirais quelques amis: ce serait une especede ~=c0mmunauté»... J'ai en téte une liste de gens avec qui onaimerait faire cette experience. lls viendraient a peu pres de tous les

' I

— Vous étes un peu ~hippie»2 en somme?

les ~hippies». lls tachent de rejeter beaucoup de choses qu'on leur

Je n’achete jamais rien sans me demander si au fond je ne pour-

D’ailleurs, je pourrais mettre la clé sous la porte sans aucune diffi-

- meurea, on meurt sur une planéte.

D'apres Marguerite Yourcenar,‘ Les yeux ouverts

‘ Ne pas supprimer un brin d'herbe — ne rien changer.

2 Un hippie — personne qui refuse les valeurs de la société.

» 3 00 qu'on meure... — lhe 6u nu yumpanvi...

‘ Marguerite Yourcenar (1903-1987), ecrivain francais d'origine beige, est la 1"femme recue a l'Academie francaise en 1981.

DOSSIER

1. Objectif du texte.1. De quel genre de publication s’agit-il?2. Quel est l’objectif du texte d’apres son titre?

2. Organisation du texte.1. Quelle question constitue le point de départ du texte? Qui la pose?2. Comment se montre M. Yourcenar a l'égard de la <<société de con-sommation»?3. Quelle est son opinion au sujet de hippies?4. Quelle espece de gens aimerait-elle accueillir dans sa maison?

de sa maison et ses amis? Remplissez le tableau suivant

Syntaxe Exemples et Ieur interprétation

5. Comment se fait voir la position personnelle de l'auteur a l’égard

tive

Phrase imperative I

Phrase interroga-

Exclamation

1 Mise en relief

6. A quoi sert le conditionnel dans ce texte?7. Relevez Ies mots qui expriment une prise de position personnelle.Remplissez le tableau.

Mots exprimant une opinion ou un sentiment

Verbes (locutions verbales)

verbes de mode verbes de sentiment verbes évaluatifs

Adverbes et locutions adverbiales

Noms Adjectifs

9°!“-‘

3. Commentaire des phrases.

. << ...la passion de croire qu’on est, parce qu’on posséde.»...je pourrais mettre la clé sous la porte.»

pourrais pas m’en passer.»Je n’achete jamais rien sans me demander si au fond je ne

7

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4

LESTE)(TESETS’EXPRMERNTERPRETER

Q DOSSIER

s e as Enrichissez vstres vocabzxlaire

I Au fond (du coeur) <> B rny6v|He ,u,yum.0 Encombrer qch de qch <> remplir en entassant et en faisant

obstacle au libre usage des choses:encombrer Ia chambre de choses inu-tiles.

v Halte f <> arrét m.Q Halte! (interjection) <> CTo|7|!v Se passer de qch <> vivre sans: On ne peut pas se pas-

ser d’argent.0 Pratique <> qui s’applique aux intéréts matériels:

Une ménagere doit avoir Ie sens pra-tique.

0 Pratique f <> experience f: Ia pratique de chaquejour; en pratique: II faut mettre cesdécisions en pratique.

Q Supprimer qch <> faire disparaitre: En supprimant cemur, on agrandirait Ia piece.

v Tenter qn <> éveiller le désir, l’envie de qn, séduire:Cela ne me tente guere.

1. Lesquelles de ces expressions expriment:le désaccord? la certitude? l’hésitation? l’insignifiance?

Dire tantot noir, tantot blanc. Mettre sa main au feu.Croire dur comme fer que... Ne pas peser Iourd.Ne vouloir rien avoir a faire avec... Sauter aux yeux.

2. Lisez la definition suivante:

Tempérament m: ensemble des dispositions physiques innées d'unindividu qui détermineraient son caractére.

Dictionnaire Bordas

Voila quatre especes principales de temperament: un sanguin, unflegmatique, un co/érique et un mélancolique. Réunissez les deuxcolonnes selon le sens.

Un sanguin qui est peu actif, lent, sensible, éprouve unetristesse vague

Un flegmatique qui est dynamique, impulsif, impatient, s'em-porte facilement

Un colérique qui a un comportement calme, peu émotif,garde son sang-froid

Un mélancolique qui est actif, energique, dynamique, sociable,qui a le débit rapide

lnterrogez-vous sur votre comportement et essayez d’identifiervotre tempérament et celui de vos amis.

8 l

DOSSIER

q)Et v_o_tr-enavis ?

d’exemples précis.

fiez le mot qui l’introduit:

et du vrai?

; vrai et le vrai ne soit pas nouveau...

susonoormées CGMPLETIVES

principale. Elle répond :51 la question <<Quoi?».

exiger...), de sentiment (se réjouir...), de savoir (sav0ir...).Une complétive peut étre introduite par:

I la conjonction que:

A Je crois que tout va bien.

pourquoi, comment, combien, quel (question indirecte):

A Je veux savoir si tu viendras ou non.A Je sais exactement ce qui m'attend et ce que je feraiA Demande-lui comment ils nous ont retrouvés.

I les mots exclamatifs: comme, combien, 9 quel point:A Si tu savais comme je suis étonné!

ll n’est au subjonctif qu’apres que, si la principale exprime:

nécessaire, il est utile, il est important... ):A Je voudrais que vous révisiez cette lecon.A Elle attend que tu le lui dises.A ll est necessaire que nous y revenions.

- K‘ ,~ 21

i L.LTEII,ITZliiIlZZ"I'"Z§IIIIf"‘ 1:1‘? 133:;:;f:::1;;;:;;;¢::;;;7;r1,;It - ~ ~ V» V. I ~~ ~~~~»_-~;m=>@@=>;;;.) "

I Et vous, vous voyez la vie en rose ou en noir? lllustrez votre réponse

1. Dans le texte, repérez une subordonnée complétive et identi-

— Que dites-vous de mon dernier livre? ll y a dedans du nouveau

Fr“ — Sans doute... Dommage seulement que le nouveau ne soit pa

§ .,_, , .0 L_‘<.§ Pw M, ._,, W. ,. ._,_V,, W -,{._.., ,.,.V _.-.. .‘..‘.,,~t,,>,,,.M,...Y._ ‘KA»\ *4. -..- . ....y‘...._<.....-;....‘~.~»--,.,..->..,_,........< _- ~

Une complétive est complement d’objet du verbe de la proposition

On la trouve apres les verbes de declaration (dire, affirmer. . .), d‘opinion(penser, croire...), de perception (voir, entendre... ), de volonté (vouloir,

I les mots interrogatifs: si, qui, lequel ce que, ce qui, quand, 00

Le verbe de la subordonnée est é l’indicatif ou au conditionnel.

I la volonté: un désir ou une demande (vouloir, désirer, souhaiter, avoirenvie, aimer, aimer mieux, préférer, prier, demander, ordonner, 1

exiger, défendre, permeltre, attendre, il faut, il vaut mieux, il est

(/J-.._........,....-.....l

3. Comment appelle-t-on celui qui prend les choses du bon c6té, "qui attend l’avenir avec confiance? Et celui qui dramatise tout?

SELDGLLSEFIE:El.I_3!:ldE:|EL|_N

':....u..

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1

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9 1

SEXPRMERNTERPRETERLESTE)(TESET

DDSSIER

NB! Quand les verbes dire, ecrire, prévenir, crier expriment un ordre,ils sont suivis du subjonctif. A comparerzA Dis-lui qu’i| soit ici. A Dis-lui que je suis ici.

I un sentiment (se réjouir, étre content, étre heureux, étre ravi, re-gretter, étre mécontent, étre chagriné, étre désolé, il est dommage,il est fécheux, étre étonné, avoir peur, craindre...):

A Je suis content qu’i|s soient revenus.A Tu es étonné qu’i| n’y ait pas de lettres de sa part?A ll est regrettable qu’on ne nous ait pas prévenus.

NB! Aprés les verbes avoir peur et craindre, a la forme affirmative,s’emp|oie souvent un ne explétif:

A J’ai peur qu’i| ne pleuve. 5OlOCb, -no 6y,aeT )J,O)K,D,b.

A J’ai peur qu’i| ne pleuve pas. 5O|OCb, '-no ;J,o>i<,u,;| He 6yaeT.

I un doute, une supposition (douter, supposer, il est possible (douteux,impossible, incroyable, peu probable... ), il n’est pas st.“/r (vrai...), nepas penser (croire)...):A Je doute qu’il fasse beau.

t A II est possible qu‘il se soit senti mieux.A ll n’est pas vrai qu‘elle se soit trompée.

j 2. Dans les phrases, relevez les subordonnées et identifiez IeurWpe:

~ subordonnée complétive

subordonnée relative

1. Et le peu de terre qui entoure la maison, c‘est déja bien suffisant.2. Je n’achete jamais rien sans me demander si au fond je ne pour-rais pas m’en passer.3. lls tachent de rejeter beaucoup de choses qu’on Ieur a imposées,et qui sont fausses et nuisibles.

~ I ~;., -~1~'=' 1. if .7 ,_,-43' g _. . j _€ .,<~;<¥__j<f;_ ‘ —_-, ;:j.%;';. ‘*" ;-__<j;l;-»..~.; 1. ;'_;».;.:._ ;»~;'~,£-;~2~_;~. s:?;..~=.>§~»_, ;£\s»~.'_i~;;.—§- ; {$51, :~.x ~;:.=.;: _53‘»~iE'!?¢/>‘i>,.»,~iea'_7»'§\:‘:_ . s

' < > * ‘ " ' Pisa _~.;_;.:;~::: .1"§.;_ v. ~ <

1. Observez et retenez:

Frangais -> russe

Hapeqvie pourquoi Bb|pa>|<aeT He TOJ1bK0 l'|pW~l|/IHY, HO l/1 uenb.

Pourquoi ajouter l’encombrement ,£l1m L/ero (c KaKo171 uenbio) 3axnaM-du monde? J'IFtTb Bce Boi<pyr?

I.10

Type de subordonnée N9 ~

aw..,.3...»..>4/»..Vwe:

l

DOSSIER

Frangais -> russe

A peu pres Bb|pa)Ka8T l'lpVl6J‘ll/13l/1T6J1bHOCTb I/I Fl8p€B0,l1VlTCH K3.K <<no~m/1»,

<<npv||v|epHo», <<I'lp|/|6J'lVl3VlTeIlbHO>>, <<o|<ono», <<6onee vu1v| Mei-iee».

lls viendraient a peu prés de tous OHM pwexam/I 6b! rI0=ITM M3 BcexIes coins du monde! yr0m<0B Mvlpal

2. Traduisez par oral Ies phrases ci-dessous:so a) 1. Pourquoi est-ce que tu n’as pas mis en pratique ses conseils?

2. Pourquoi ajouter tout un passage a cette composition?

C’est a peu pres la meme chose.ll est a peu pres midi.C’est a peu pres exact.

0' iP°!°.-‘

3. Traduisez oralement le texte (lignes 11-18).

A-1

A. 1. Quelle idée vous faites-vous de M. Yourcenar?2. Comment imaginez-vous le mode de vie de cette commu-

nauté dont parle M. Yourcenar? ( 100 mots environ.)

1 B. Evaluons votre prise de position.

GRILLE D’EVALUATlONOrganisation du texte écrit /10

mots evaluatifs, mots annongant et présentant la position per- /5sonnelletypes de phrases et modes /3connecteurs /2

Correction linguistique /10

s morphoiogie (conjugaison, accord...) /3syntaxe (ordre des mots, phrases simples, phrases com- /3plexes)

s orthographe (accents...) /2ponctuation /2

Total /20

11

tEl.|_§lE:ldH3.LNHE-IV\lE:ldX3S.LEISEILXELLSEFI

' Justifiez votre réflexion en I'i||ustrant d'exemp|es. Y

.: ~ ‘ I ~ . . a ‘*'~z¢-;:..~...s==<>r¢;<:1.v"’§1;"- -'»s—3§z /'"e‘;,».~=1~;'~§<€t>7_;'/as: :1. '~ . '

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0

LESTEXTESETSEXPRMEHNTERPRETER

DOSSIER

> Lisez le texte en diagonale et repondez par oral aux questions:Gui parle‘? A propos de quoi?

Je n’aime pas Ies vacances. ll faut dire que ne faisant rien demes mains, je n’en ressens pas le besoin. Je ne sais meme pas ceque c’est. ll parait que c'est du repos, un changement de rythme etd’habitude. Je n’en ai pas envie. Mon rythme est ce qu’il est. Lent

D et sans surprise. Mes habitudes sont plutot des manies et je crainsde les perdre si je pars comme tout le monde au mois d’ao0t. Ellesme supportent et m’aident a me supporter Elles sont simples et jene demande qu une chose. qu on ne me derange pas, qu on me Ieslaisse telles quelles...

Je n’aime pas les vacances parce que je n’aime pas les voyages.Courir dans une gare en portant une valise Iourde dans une main, unsac dans l’autre, Ies billets entre Ies dents, faire la queue dans unaeroport pour enregistrer Ies bagages, supporter la nervosite des va-canciers qui ont peur de l’avion, étre bouscule par un groupe de

possible, chercher un taxi... tout cela je vous le laisse et je prefereme retirer dans un coin de la maison pour ecouter le silence et réveraux amours cruelles‘...

r r Mais je ne peux pas me retirer. Je n’ai pas droit a la solitude. Je20 suis moi aussi, a mon corps defendant, un vacancier classique, par-

tant aux heures de pointe, sourant de tous Ies maux. Je n’ai memepas le droit de protester, ni de marquer ma mauvaise humeur: les en-fants sont impitoyables; ils se moquent eperdument de toutes cesconsiderations, et l’unique chose qui Ies interesse c'est de retrouver

125 leurs copains pour courir, nager, danser, chanter...

Tahar Ben Jellounz, Le premier amour est toujours le dernier

‘ Au smgulier, Ie nom amour est du masculin, mars employé au plunel, il est dufeminin: /es amours cruel/es.

2 Tahar Ben Jelloun (ne en 1944), écrlvain francophone.

> Relisez attentivement le texte.

1. Objectif du texte.» 1. Quel est l’objectif du texte d’apres son titre?

is sportifs insouciants, partir en retard, arriver fatigue a une heure im- ~

12

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DOSSIER

3.2. A quelle personne le texte est-il redige? “

Le narrateur, est-il interieur ou exterieur a son texte?

2. Organisation du texte.

.°°!“.‘*

Pourquoi le texte est-il redige au present?Quelle pourrait etre la profession du narrateur?Pour quelles raisons n’aime-t-i| pas Ies vacances et Ies voyages?

4. Comment fait-ii voir son opinion defavorable a |’egard des voyages?

a) Rempiissez le tableau ci-dessous.

Mots évaluatifs

Groupesverbaux

Groupesnominaux

sel

b) Relevez des phrases imperatives, une phrase a l’ordre des motsexpressif et interpretez-Ies.

5. Comment apparait son caractere a travers ses reflexions sur Iesvacances et Ies voyages? C’est un bon pere? A-t-il de |’humour,

on vous?

3. Commentaire des phrases.1.2. <<||s se moquent eperdument de toutes ces considerations.»

<<Je n’ai pas droit a la solitude.»

Enriehissez votre voeabnlaire

~ A son corps defendant <> malgre soi, a contrecoeur.0 Avoir droit a qch <> VlMeTb npaao Ha ‘-ITO-J11/I602 Je n’ai pas

~ Avoir le droit de faire qch <> l/lM€Tb npaso ,D,6J'|8Tb qro-nv|6o: Jen’ai pas Ie droit de protester.

~ Bousculer qn <> pousser par inadvertance: Les pas-sagers presses Ie bousculaient.

~ Consideration f <> motif m, raison f que l’on considerepour agir: Je ne peux pas entrer dans

~ Considerer qch <> envisager, par un examen attentif, cri-tique, examiner: considérer une chose

v Considerer comme <> tenir pour: Je Ie considére comme un

droit a Ia solitude.

ces considerations.

sous tous ces aspects.

ami.Eperdument <> 6es naivmrvi, 6e3yMHo, B Bb|CLUei/I ore

nei-M: /ls s’en moquent éperdument.— MM B Bbicu.iei71 creriei-M HaI'IJ'I6B8Tb.

3TO H3-

HEIWHdX3S_LElS3_LXEl_|.SEFI!:E|_|.§|HdH3.|.N

LESTE)(TESETSEXPRMERNTERPRETER

DOSSlER

~ Heure f de pointe <> qac I'll/lK; aux heures de pointe — B

'-laCbI l'lVlK.~ lmpitoyable <> qui est sans pitié: Les enfants sont

t impitoyables.v Marquer qch <> exprimer, montrer: marquer sa mau-

vaise humeur.“ v Marque f <> trace f: Regarde, il y a des marques

dans Ia neige; marque f de commer-ce — label m, etiquette f.

Y ~ Se moquer de qn/qch <> tourner qn/qch en ridicule: Les en-fants se moquent de Iui, de son al-lure.

~ Nervosité f <> état m d’excitation nerveuse pas-sagere, irritation f.

0 Réver a qch <> penser vaguement, imaginer: Je réveaux vacances.

v Ressentir qch <> éprouver: Je n’en ressens pas Iebesoin.

v Vacancier m <> personne f en vacances, estivant m.

1. Groupez les mots selon qu’ils expriment un sentiment (un état)positif ou négatif:

la joie le plaisir le déplaisirle chagrin la tristesse l’insatisfactionla gaieté le soulagement la peurla satisfaction l’esp0ir la colerele regret la deception l‘ennui

2. Donnez les contraires des sentiments (des etats) suivants:le plaisir l’espoirla satisfaction l’amourla gaieté le comique

3. Dans quelles situations de votre vie étes-vous:décu(e)? ins0uciant(e)?ravi(e)? malheureux(se)?surpris(e)? agacé(e)?triste? satisfait(e)?

4. Lesquelles de ces expressions expriment des sentimentscomme:

la surprise? la tristesse? la peur? Pinsatisfaction? la joie?

Avoir le moral a zero. Avoir la chair de poule.Pleurer a chaudes larmes. Rester sur sa faim.Trembler comme une feuille. Etre au septieme ciel.Rester cloué sur place. Couper le souffle.

5. Quel personnage littéraire appelle-t-on <<le chevalier de laTriste-Figure»?

14

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" DOSSlER

Q E1" votre avis ?

° Quelles qualités de vos amis appréciez-vous le plus?

- .. . . '§#*F*“““*~ ... “’“"'._,_.,. ¢-“'“ ;I

PHRASE COMPLEXE A SUBORDONNEE CIRCONSTANCIELLE

Les subordonnées circonstancielles indiquent Ies circonstances quicaractérisent l'action.Elles sont des complements circonstanciels de cause, de temps, debut, de condition, de conséquence, de concession et de comparaison.

1. Dans le texte, repérez une subordonnée et identifiez sa valeur.

Un voyageur est seul dans un compartiment de chemin de fer.Brusquement surgit un homme masque, revolver au poing.— Donnez-moi votre friclLe voyageur répond, tout tremblant:— Mais je n’ai pas un sous sur moi!— Alors, pourquoi tremblez-vous?— Parce que j’ai cru que c’était un controleur. Et je n'ai pas de bil-let non plus...

SUBORDONNEES DE CAUSE

La subordonnée de cause répond a la question <<Pourquoi?» ou <<A

cause de qu0i?».Elle peut étre a l'indicatif ou au subjonctif selon la conjonction quil’introduit:

Indicatif Subjonctif

s parce que -— noroiviy qro; Tax |<a|< ce n’est pas que, non que — He

(suit la principale) TO, ‘-lTO6bl§ He noromy, qros comme — T8K i<a|<; l'lOCKO)1bKy

(précéde la principale)s puisque, si - noc|<onb|<y; pass du fait que — BBI/lJJ,y Toro, '~|To

ssi c’est parce que, si c'estque — ecnvi TO aro noromy qro

A Je ne sors pas parce qu’il pleut.A Comme il pleuvait, je restais chez moi.A ll n’y est pas entré du fait que le bureau était fermé.A Si elle se tait, c’est qu’elle n’a rien a dire.A Claude ne m‘appelle pas, non qu’elle soit fachée, mais parcequ’elle est prise.

1 5 i

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HEIWHdX3S.LE|SEl.LX3.LSEFIE:lEl_L3Hc|tE|.|.N

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0

NTERPRETERLESTEXTESETSEXPRMER

DOSSIER

2. Dans les phrases, relevez les subordonnées et identifiez leurW961

subordonnée complétive

subordonnée relative

subordonnée de cause

1. ll faut dire que ne faisant rien de mes mains, je n’en ressens pasle besoin.2. Je ne sais meme pas ce que c’est.3. II paraTt que c’est du repos, un changement de rythme et d’habi-tude.4. Je n’aime pas Ies vacances parce que je n’aime pas les voyages.5. l_'unique chose qui Ies intéresse c’est de retrouver leurs copains.

1. Observez et retenez:

Type de subordonnée N9 '

Frangals -> russe- B

~ Cnoao chose v|MeeT o6o6uJ,e|-||-|oe 3H8‘-IGHVIG VI npv| nepeB0p,e ero ‘-l8C-TO onycKa|oT.

qu’on ne me dérange pas. MBHH He 6ecno|<0vu1v|.Je ne demande qu’ une chose: i Fl npo|.uy TOJ1bKO 06 OAHOMI ‘-lTO6b|

3

: KOHCTDYKLLVIFI étre + de + IAHCDMHVITVIB Mo>KeT l'|€p6B0,|J,VITbCF| v||-|q>|A|-MTv1-

BOM vmvl |'|pVl,113T0‘-IHb|M npe;J,n0>|<e|-|v|eM.

L’unique chose qui les intéresse ELIMHCTBBHHOB, “ITO WX I/IHTBDBCYQT,c’est de retrouver leurs copains ero H8I7ITl/1 caovnx npvmTene|7| pm: npo-pour jouer. ;1on>|<eHvm I/lFpbl.Mon but est de réaliser mes pro- Mon U,8J'|b cocromr B TOM, '-/T06bI 00y-jets. LLIGCTBI/ITb MOI/1 nnan-|b|.

2. Traduisez par oral les phrases ci-dessous:a) 1. L’unique chose :51 quoi je pense, c’est de faire ce voyage.

2. Je ne veux qu’une chose: qu’on me laisse partir.

b) 1. Mon but est de les aider.2. Sa decision est de ne pas quitter Paris cet été.

16 »

DOSSIER

l <»

' 5 uencen

l , -

3. Traduisez par oral:Article 24

Toute personne a droit au repos et auxIoisirs et notamment a une limitationraisonnable de Ia durée du travail et ades congés payés periodiques.

La Declaration universelledes droits de /’Homme

. » 7' r r

E‘ ' » 1 u V

. .. ~ 3" .

~ r ' V

A. 1. Faites un dialogue entre le narrateur et ses enfants qui dis-cutent de leurs prochaines vacances. lls ne sont pas duméme avis. Chacun expose ses idées.

2.Vous écrivez une lettre a votre cousin ou vous parlerez dela discussion qui a eu lieu en famille au sujet des vacanceset oil vous exposerez les raisons des uns et des autres ( 100mots environ).

0 Vous ferez un texte argumenté et illustré d’exemples précis.

B. Evaluons votre prise de position (voir Ia grille d’évaluati0n a Iapage 11).

> Lisez le texte en diagonals et répondez par oral aux questions:Qui parle? A propos de quoi?

.... ,

Ma seule regle est de bien comprendre. Je ne présente pas leschoses sous un aspect particulier pour qu’e||es plaisent. Je nemarchande pas mes informations. Seul clans mon bureau, je travaillea la maniére d’un moine ou d’un professeur. Nul n‘est la pour m’in-

Entre quatre murs, j’ai pour matériaux la réalité qui m’est con-stamment fournie par les dépéches d’agences, les extraits de jour-naux, les notes politiques. J’essaie simplement d’y voir clair, d’y met-tre de |’ordre. L’image que je me serai faite, j’essaierai ensuite de Iatraduire en formules qui la rendent facile a comprendre. Je tente de<<rendre Vévénement».

Mon travail est celui, a la fois d’un peintre et d’un artisan.J apparais le moins possible. Mon désir est de ne pas étre présent.Je m'e1'-force de montrer d’ou viennent les choses et ou elles vont;les causes et les résultats des événements, Ieur orientation.

17

0

HEIWt:|dX3S.LE|SELLXHJ.S3"!tEl_L§lE:ldE:El.LN

0

EXPRMER

DOSSIER

ment. Bien qu’il soit dans la

20 tion personnelle intervient.

Certains diront qu’un presentateur ne peut pas s'effacer reelle-coulisse, le metteur en scene a plus de

responsabilites que Ies acteurs dans le spectacle. Quand je choisisdans mes materiaux et que je compose mon article, mon interpreta-

Aucun autre ne concevrait Ies choses

NTERPRETERLESTEXTESETS

tout ce qui me passe par laJe n’invente ni n’imagine

vaille a la refleter au mieux.

soit plus facile.

> Relisez attentivement le texte

comme moi. Aucun ne Ieur donnera le meme tour. Ma presence estde tous les instants. Cette declaration ne signifie pas que je raconte

tete.rien. Je m’oblige a la fidelite. Quand je

rapporte l’opinion d’un notable, d’un mouvement, d’un parti, je tra-Quand je decris une situation, mon tra-

vail est seulement de la faire mieux voir. J‘en force certains faits etc’est en cela que <<j’apparais>>, mais c’est afin que la comprehension

J. Grandmougin, Editions de la Table Ronde

_ it . .

- - to '--~-=- - :-<- .~ -.> <= 7;. -:;.:e.4:,; *5 ==~., .1 .2. W» *~*-="'=*-' 1”" W -".-W

—~* ’ "--'-1+“ ‘ ~ ' ‘W

travail?

4. A quelles etapes de soninterpretation personnelle?

le tableau.

1 . Objectif du texte.1. Quel est l’objectif du texte d’apres son titre?2. A quelle personne est-il redige?

2. Organisation du texte. 1-

1. Pourquoi le texte est-il redige au present?2. Quelle est la seule regle que le journaliste s’est imposee dans son

3. Suit—il la méme methode quand il rapporte l’opinion d’un mouve-ment, d’un parti ou decrit une situation?

travail reconnait-il l’inten/ention de son

5. Quelles sont Ies marques de sa position personnelle? Completez

Marques et Ieur interpretation

Vocabulaire

Mode

Mise en relief

Phrases negatives

6. Reperez le vocabulaire qui se rapporte au journalisme.

18 2

DOSSIER

d’un professeur.2. <<Mon travail est celui, a la fois, d’un peintre et d’un artisan.»

i s Enrsiehisssez vs*t:re~ vscabulaire r '

. Commentaire des phrases.1. <<Seul dans mon bureau, je travaille a la maniere d’un moine ou

>>

Forcer qch <> tirer plus qu’on ne peut en tirer: Ce

lnfluencer qn <> soumettre a son influence: Je ne veux

S’eacer <> disparaitre plus ou moinsz Ce souvenir

Moine m <> un religieux vivant en communauté.Présentateur m <> une personne qui présente un spec-

S’obliger a qch <> se lier par l’obligation, promettre: Je

Rapporter qch <> répéter ce qu’on a lu ou entendu: Je

Sous cet aspect <> de ce point de vue, sous cet angle.

3.l_‘indii"férence4.Le regret

* I5. L insatisfaction6.l_’irritation

Complétez les phrases par les interjections suivantes:

:'>F-°!\‘.-‘

Exprimez votre attitude vis-a-vis des situations suivantes. ‘

(Employez les phrases exclamatives.) |

1. Votre ami a résolu un probléme compliqué. (Ia fascination)2. Nous sommes un vendredi 13. (la satisfaction)3. Tu es enfin revenu! (Ia joie)4. Mon chien a disparu. (la tristesse)5. Tu as entendu sa musique? (l’admiration)

<>

i . On exprime souvent ses émotions a I’aide des interjections.Réunissez les deux colonnes selon le sens:1.|_’admiration El Dommage!2.La surprise El Chouette!

EIEIIIIIII

— ll a manque de courage! — Je réve ou quoi?Ce n’est pas possible! Poltron!ll n’a pu rien dire. Aie!

Tu m’as marché sur le pied. Pauvre type!

journaliste force certains faits.

pas influencer ton choix.

ne s’effacera jamais.

tacle, a la radio, au music-hall, etc.;ici: une personne qui presente desfaits.

m’obIige a Ia fidélité.

rapporte l’opinion d’un parti.

Tiens!Et alors?Encore!(Ah,) zut, (alors)!

0

E:El.|.3Hd!:El.l_NHEWHdXElS.LElSELLXELLSEI"|

a 1 9 ‘

(I

ETSEXPRMERNTERPRETERLESTEXTES

DOSSIER

4. Quels appels fait-on:quand commence un incendie?quand un voleur est en train de saisir votre sac?quand on est agressé?

Q E1" vo1'|~e avis ?

0 Un journaliste doit-il étre objectif?

ma-

@-

1. Dans le texte, repérez une subordonnée et identifiez sa valeur.‘M ‘,>.~.> .0. *4?‘ . . ., . \...».. , . ~->402:/~‘rr~> ., M,“W,..(.,-..\[email protected],>.A.M.-..,._.¢_-...,....s..,:._.... ».... ,,..__W ‘4|\'\'I~<'n\I‘;>CJ:-qQ4»<I~)r->\(~‘3Vv*\ W." _.~ . . V , s ..,.>.g

ll est sept heures du matin. Un adorable bambin vient d’entrer dansila chambre de ses parents et il tire sa mere par le bras:

'_"" — Maman! C’est l’heure...= — Hein? Quoi? fait la mere encore tout ensommeillee. C’est l’heure§

de quoi?— De réveiller papa pour qu’il vienne me réveiller...

La subordonnée de but répond é la question <<Dans quel but?».Elle ne s’emploie qu’au subjonctifz

l&%%%% e iii;e?@%%§%%%%%%§§§§§%%§§§§§§§§§§%§§§§§§§?§€?3%%%%% ~ * @l

pour que, afin que -— ‘-lT06bI, Je te le répete, pour que tu Ie re—

pm: TOFO ‘-lTO6bl tiennes.‘V Afin que tout soit clair, il a precise.

de facon que, de maniere que, * ll se cache derriere la maison, dede sorte que — Tax, '~lTO6bl facon que son frere ne le voie pas.

2. Expliquez |’emploi du subjonctif dans les phrases suivantes:1. Je ne presente pas les choses sous un aspect particulier pourqu’elles plaisent.2. J’en force certains faits et c’est en cela que <<j’apparais», maisc’est an que la comprehension soit plus facile.

*~e~~ s*"AP?f=i§§??§[?i§§iT§fsl ,

1. Obsenlez et retenez:

Frangais —> russe

|-|pVl,l1aTO‘-IHOG O6CTOFlT€J'|bCTB8HHO€ I'lpe,UJ1O)K€Hl/I6 MO)KeT I'l€p6BO,[l,|/lTbCFlC l'lOMOU.|,blO CIIOBOCO‘-IGTHHVIFI C 36CTp8KTHbIM CyLLl6CTBl/lTeJ1bHblM.

20

l

»

1

DOSSlEFl

Quand je compose mon article, l‘lpi/i H3l'lVlC8Hl/1!/1 CT8Tbl/1 51 Bblpa)KalOmon interpretation personnelle CBOIO nv|~|Hy|o l"lO3l/lLl,VllO.intervient.

a KoHcTpy|<u,vm vuvm + npvmaratenbnoe + a + vmcbmuvrrms c y|<a3aHv|eM Hanpv|3Ha|< npeilmeta |v|o>|<eT |‘l€p8BO,lJ,V|TbC9l l‘IpVl,lJ,aTO‘-lHblM onpep,env|Tenb-HblM npe,u,no>|<eHv|e|v| vmvi Flpl/lflal'aT8J"lbHb|M.

Une image facile a comprendre. KapTv||-||<a, KOT0pylO nerKo l'lOHFlTb.KapTv|H|<a, nerxan tum l'lOHMM8Hl/1Fl.

e KoHcTpy|<u,w;| étre la/il y a + pour + VIHCDVIHVITI/1B BblCTyl'la8T B ponvionpe,u,eneHv|s| VI l'lGp€BO,lJ,VlTC9l l'lpl/l,£l,aTO‘-lHbIM Ol'lp€£l,8J'll/lT6J1bHb|M.

l

Nul n’est la pour m’influencer. VI HGT Hl/IKOFO, KTO Mor 61>! Ha Mei-mFIOBIII/ITb.

o"0*1\-I

!\>.-*9°!\>.-*

1

2. Traduisez par oral les phrases ci-dessous:C’est un travail difficile a faire.C’est un probleme facile a résoudre.II y a des hommes pour faire ce travail.Elle est trés attentive, quand elle lit.Quand il répond, il ne regarde personne.

3. Traduisez par écrit le texte (lignes 16-29).

at e I

Y;*§.’.=§P .~' I .4 . s

A. 1. Vous etes partiellement d’accord avec la these:<<La prise de position du iournaliste exposée dans le texte(la position objective ou subjective) dépend du typed’article qu’on rédige.»

' Cherchez les arguments pour et les arguments contre.

2. Rédigez un texte ou vous défendez la these:<<L’eau est un ami et un ennemi de l’homme.» (100 mots en-viron. )

0 lllustrez votre prise de position par les exemples correspondants.

I B. Evaluons votre prise de position (voir la grille d’évaluation a lapage 11).

21

Frangais -> russe _

HEIWHdXElS.LElSELLXELLS31tl3.|_§lHdE:E|.|_N

LESTEXTESETSEXPFIMERNTERPRQTER

DOSSIERI 1

*3

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4-q..r.,_,.. »‘ 'r 4s;: -2 "4»

EATRE

:5» Lisez le texte en diagonale et repondez par oral aux questions:Qul parlo? A propoo do quol?

Dans toutes Ies conversations on me demandaitce que je faisais, et ie disais: ~<Je suis etudiant entheatre». La premiere piece que j'ai vue, c'etait DonJuan joue par la troupe de Gabriel Monnet, qui ve-nait de Bourges et qui jouait a Chateauroux. Je de-vais avoir 13 ans: c’etait donc apres le premier voy-age... J'étais deja alle beaucoup au cinema, ou onentrait sans payer. J’ai vu tous Ies premiers Poiret

et Serrault‘, j'ai vu Jean Marais’, tous Ies filmsamericains. J'étais fasciné par la salle, l'esprit de lasalle et cet ecran blanc qui, tout d’un coup, s'ani-mait... Je voulais toujours étre de l’autre cate...Finalement je n’ai jamais vu Ies acteurs vieillir, aucinema. Pour moi c'etaient des aventures, il y avaitla lumiere, le soleil... le contraste entre la salle noire

et la lumiere de l’ecran... Pour ca, le cinema j’y etais acquis depuisIongtemps. Mais au theatre, j'ai ete tres surpris. Je suis entre cotescene pour ne pas payer — je ne payais jamais — je me suis faufilea travers Ies accessoires de la piece et je me suis retrouve dans Iescoulisses, avec deja une drole de sensation. Et puis, je suisdescendu dans la salle, tranquille, au moment du noir... Et j'ai etetres frappe par le theatre. Parce que lorsqu’on vit comme moi en pro-vince —- et en plus dans la délinquance — on n’est pas du tout aver-ti. C’est un etonnement de voir des gens sur la scene qui respirentle meme air que nous et qui se mettent a parler comme Don Juande Moliere, avec des vers et tout, des costumes. lls etaient presqueridicules... C'etait la premiere impression. J’ai vu des gens deguisesqui avaient l'air de s'amuser. Et puis, j'ai vu le reve encore une fois,

V mais c’etait plus difficile. En tout cas c'est a cause de cette uniquepiece que j'avais vue que je disais: -Je suis etudiant en theatre».

Gerard Depardieu. Robert Chazal,Gerard Depardieu ou I'Autodidacte inspire

(la transcription d‘une interview)

§;‘,\

ll-

' Jean Poiret (acteur et auteur) et Michel Serrault (acteur), deux comiques, de-

butent a l'ecran dans Ies annees soixante du XX" siecle.

Jean Marais (1913-1998). un celebre acteur de cinema.

‘I> Fielisez attentivement le texte.

22

'1 .».»..c..

DOSSIER

"“.-=’ .11-.. ~~....-.»=..a.» »~--~ .-me .. . , -*'~ * .....'1. Objectif du texte.

1. De quel genre de publication s’agit-il?2. Quel est l'objectif de ce texte?3. L’auteur et le narrateur, est-ce la meme personne?

2. Organisation du texte.1. Pourquoi le texte abonde-t-il en points de suspension?2. Quel est le plan temporel du texte?3. Quels sont les temps employes dans le texte? Quelle est la valeurdu present?4. Quelles sont les impressions de Gerard Depardieu face au cine-ma? Relevez les elements du texte qui les traduisent, groupez-lesdans l’ordre logique.5. Quelle est la premiere impression de Gerard Depardieu face autheatre? Et la seconde? Completez le tableau suivant:

Premiere impression Seconde impression

6. Dans le texte, relevez les mots qui se rapportent au champ the-matique du theatre et faites entrer, dans le tableau, ceux qui ont lesens suivant:

Theatre: genre litteraire Theétre: lieu de representation

3. Commentaire.1. <<...les accessoires de la piece» ;

2. <<Je vouiais toujours etre de l’autre cote...».

Enrichissez votre vocabulaire

~ Autodidacte m <> qui s’est instruit lui-meme, sansmaitre.

~ Deguiser qn <> l’habiller d’une facon qui changecompletement son aspect, qui le faitressembler a quelqu’un d’autre: Il estdeguise en Indien.

~ Delinquance f <> ensemble m des crimes et des delitsconsideres sur le plan social: Ia delin-quance juvenile.

~ Se faufiler <> se glisser adroitement quelque part:se faufiler dans un passage etroit.

23

HEIWE:ldX3S.LE|SEl.LX3.LS3“!H3.|.ElHdH3.LN

~

0

ETS'EXPRMERNTEHPRETERLESTEXTES

DOSSIER

sens du mot:

2.Représentation f3.Distribution f4.Régie f

EIEIIIIEI

1. Reliez les deux colonnes e l’aide du chiffre correspondant au

1.Mise en scene f El liste f des personnages et indication f dulieu, de l'époque de l’actionrealisation f du décoraction f de jouer une piece de théatreorganisation f matérielle d’un spectacle

5.Copr0duction f choix m du jeu des acteurs, des mouve-ments, des décors

6.Scénographie f El liste f des acteurs7.Didascalie f initiale III production f d’un spectacle par deux ou

plusieurs producteurs

2. Quel genre de pieces préférez-vous? Pourquoi? Trouvez, dansun dictionnaire, la définition des genres.drame m comédie fmélodrame m tragédie fpsychodrame m tragi-comédie f

3. Quelle est la regle des trois unites dans les tragedies clas-siques?

4. De qui le metteur en scene a-t-il besoin pour monter la piece?Quelle est la fonction de chacun?

5. Quelle est la réaction du public:— quand une representation lui plait beaucoup;— quand elle ne lui plait pas du tout?

1. Dans le texte, relevez les subordonnées et identifiez leurvaleur.

Un monsieur apprend a reconnaitre les divers feux de signalisationa sa femme.— C’est tres simple, lui dit-il. Quand c’est vert, tu fonces. Quandc’est orange, tu ralentis. Quand c’est rouge, tu t’arrétes. Et quandje deviens tout pale, c’est que tu as fait le contraire de ce que je'viens de t’exp|iquer... l

SUBORDONNEES DE TEMPS

La subordonnée de temps répond a Ia question <<Ouand?» ou<<Depuis quand?».Elle exprime la simultanéite, Ia postériorité ou l’antériorité par rap-port a |’action de Ia principale.

~

24

DOSSIER

Elle peut etre a i’indicatif ou au subjonctif selon la conjonction qui|'introduit:

lndicatif Subjonctif

Simultanéité Antériorité Postériorité

quand, lorsque —— e quand, lorsque — s jusqu’e ce que—p,o|<orp,a, no|<a Korna Tex nop, noi<a

au moment ou — B apres que — nocne avant que (ne) -TOT MOMGHT, |<or,o,a TOFO KHK npe>K.£I.e ‘-IGM

pendant que, tandis depuis que — c Texque, alors que — B nop |<a|<

TO spew: |<a|<

chaque fois que -— i des que, aussitotKa)K,D,bll/I D33, |<a|< QUG — |<a|< TOJ'lbKO

A Au moment ou elle montait i’esca|ier, on |’a appelée.A Chaque fois que je regarde cette comédie, je ris aux larmes.A Des que cet acteur paraftra sur ia scene, des appiaudissementsretentiront.A Depuis qu’i| avait /u cette piece, il y pensait toujours.A Je suis reste dans la salle jusqu’e ce que le public soit parti.A Le rideau est tombé avant que i‘acteur ait ni Ie monologue.

W99:

Type de subordonnée N9

subordonnée complétive

~ subordonnée relative

subordonnée de cause

e subordonnée de temps

2. Dans les phrases, relevez les subordonnées et identifiez leur

1. La premiere piece que j'ai vue, c’etait Don Juan.2. Dans toutes les conversations on me demandait ce que je fai-sais...3. (a) Parce que (b) |orsqu’on vit comme moi en province — et enplus dans la delinquance — on n’est pas du tout averti.4. J’étais déja allé beaucoup au cinema, ou on entrait sans payer.

25

0

E:I3_|.§lHdE:El.LNHEWHdXE|.S1.3SELLXELI.SEFI

NTERPRETERLESTEXTESETSEXPRMEH

DOSSIER

~;_ , »‘ -, . ,, .,.;.,. . .. -,, _,- »~~z "3

1. Observe: et retenez:

Franqais -> russe

n3CCVlBH3 i<oHcTpyi<u,vm so cbpanuyscxom nauxe H8 Bcema nepeao11m-on pyccxo naccmano xoi-icTpyi<uMe|71; 910 MOXGT 6l>lTb axrviai-can KOH-

CTDYKUMFI.

J’étais fasciné par la salle. Fl 6w1 sawapoaan aanom....j’ai été tres frappé par Ie Tearp nopasvin MBHFI.

théétre.

C'est + vim: acrpaxmoe + de + vii-|¢uHmua H8 ecema MO>K6T nepe-aomnbcn nocnoauo.

C'est un étonnement de voir des YAMBMT8/1bH0 BMA8Tb H8 cuewe INO-

gens sur la scene qui respirent le J18“. KOTODHB D.bIl1I8T TQM Xe B03113’-

méme air que nous... XOM. "T0 M Ml>I---

C’est une joie pour moi de vous 3T0 P8.110CTb 11.119 M8H BMA8Tb B80voir ici! 3ll8Cb! / Kaxan panocrb mm Mensa au-

£18Tb sac anecb!

2. Traduisez par oral les phrases ci-dessous:a) 1. Ce spectacle a été évoqué par beaucoup de critiques.

2. On est étonné par sa maniere de réciter les vers.

b) 1. C'est une bétise d’insister sur cela.2. C'est une joie de l’entendre chanter!

3. Traduisez par oral le texte suivant:Le théétre antique

Le théétre grec, situé dans un sanctuaire, est un bétiment a ca-ractere religieux. Les premiers theatres de pierre, tres simples, appa-raissent au |V° siecle avant Jésus-Christ. Les representations ont lieuen plein air, les gradins étant adossés a une pente de colline creuséeen hémicycle. La scene, circulaire, se trouve dans le bas. Derriere Iascene se dresse un mur percé de portes, et représentant un décorfixe. Les théétres grecs d'Epidaure et de Pergame jouissent de vuesexceptionnelles sur des paysages immenses.

Dictionnaire Encyclopédique 2000

56

DOSSIER‘ , ‘

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ea»

A. 1.Vous avez assisté 2 une representation theatrale. Racontezcette scene.

' Votre recit devra laisser place a la description et a vos sentiments.

2. Qu’est-ce pour vous le theatre? ( 150 mots environ.)' Votre point de vue peut etre positif ou negatif.

B. Evaluons votre prise de position (voir la grille d’evaluation a lapage 11 ).

EVALUATION 9

> Observez le texte suivant:

REGIE

La regie est le point nevralgique du theatre. C’est par cette plaquetournante que passent toutes les activites du theatre, depuis l‘ideecreatrice du metteur en scene jusqu’a la recherche (et le paiementparfois) des accessoires.

Sans une regie devouee, consciente de ses obligations parfois en-nuyeuses, Ie theatre ne sera jamais le lieu privilegie ou les celebra-tions dramatiques et satiriques de Ia condition humaine pourront etredonnees, .il sera seulement une usine. Un certain produit, solide cer-

' tainement, en sortira, mais non un objet que l’on aime et dont onf conserve en soi-meme l‘histoire et la presence.

J. Vilar, Lettre au Directeur

‘ Questions

> Expliquez Ie sens du mot <<regie» ( 1 point).

> Quels sont les procedes qui sen/ent a exprimer la prise de positionpersonnelle de l’auteur? Completez le tableau suivant (3 points):

Syntaxe Mots évaluatifs

27

HEWHdX3S.LElSEl.LX3.LSE11HEl.|_§ll:ldE:El.|_N

0

ERLESTEXTESETSEXPRMNTERPRETER

DOSSIER

(apporter) il y a six mois.

numérotées (4 points):

P

in» Completez ce texte par les formes verbales vouiues (2 points):

BENOIT (écrivant une lettre). Mon fiis Q moi tout seul... C’est commeca que je te (appeler) ‘quand tu ne (étre) pas encore en ége de

comprendre Ztout ce que ces mots (pouvoir) signifier pour moi etpour toi. Ou, plus tard, squand tu (dormir), ou maintenant encore4quand je (étre) seul et 5que je te (parler)... comme ce (étre) le casen ce moment. Et si les mots (tomber) presque malgré moi sur le

papier, 6c’est qu’i|s (étre épuisés) d’avoir tourné et retourné toute la

nuit autour de moi, sans pouvoir t’atteindre.

LAURENT (lisant Ia leltre). ll faut 7que je te (parler) Bpuisque hier soirje (avoir) la bétise de me taire, de ne pas te dire tout simp|ement...:Tiens! Je (recevoir) une lettre des Editions Marionneau. On me (de-mander) de passer demain 9 |’administration entre trois et cinq. Qa

(devoir) étre pour me redonner le manuscrit du roman 9que je leur

pp» Dans ie texte ci-dessus, identifiez les types des subordonnées

GRAMMAIRE 6 oints

F. Dorin, Le tube

Type de subordonnée N9

subordonnée relative

subordonnée complétive

subordonnée de cause

subordonnée de temps

EXPRESSION ECRITE 10points

pi-» Queiles qualités devrait avoir un metteur en scene, selon vous?Rédigez un récit bien structure ( 130 mots environ).

28

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“itLv

L» Vous commencez alors par choisir un evenement dont vous voulez

Ja-A.-.=

parler.% ,

1;‘ , ,..,> .. ,. 1.7,,..;;_

' La premiere etape, c’est-a-dire le dialogue-evenement, comporte

,. , t 3 , t , , a ;;i iijfossisniiii

0 C’est un dialogue en situation ou un participant racon-te a son interlocuteur un evenement qui lui est arrive. Cetevenement peut etre heureux, ou malheureux, ou neutre.

ll faut donctrouver un comportement verbal adequat a |’evenement re-late;obsen/er le deroulement logique de l’evenement;poser les bonnes questions et reagir d’une fagon conve-nable a |’evenement relate, ainsi qu’a l’imprevu represen-te par |’autre participant;montrer a |’inter|ocuteur son attitude: etonnement, plaisir,compassion, regret, etc.

° C’est une transposition monologale du sujet traite lorsde i’échange dialogal. C’est donc un expose oral qui s’ar-ticule autour de trois axes: il s’agit de reconstituer fidele-ment la trame de |’evenement vecu ou raconte par l’inter-locuteur, de se referer a ce qui a ete dit dans la situationdialogale et d’exprimer son attitude. L’expose peut etresuivi d'un entretien avec le professeur ou un eléve de laclasse.

' C’est un monologue oral structure.ll faut donc:a presenter, decrire une situation, une activite, un evene-

ment, les situer dans le temps et dans l’espace; les racon-ter de maniere simple mais coherente;

exprimés et leurs nuances;porter une appreciation positive / negative;construire son expose: l’introduire, puis developper et en-suite conclure.

~51,-',~ -»-"f t Uii il‘*-4,‘-If‘ "é .2-1-, ‘ ": 1,-*7: -2 ‘” ?'t“»»*€;‘i3’-ii§’€»§': V” . E353

beaucoup de points communs avec la technique de dialogue simule(voir Dossier 2 dans le livre de l’e/eve de la Xe). Mais, ici, c’est avous de choisir un sujet ainsi que votre <<personnage».

rm» “ - ‘

I» .."‘

Saba;senaarovumoo1,3uamawnoooas

percevoir et relater les difterents sentiments, points de vue , W

W; 1»

;f£ >

’ at

> Des le début vous communiquez a votre interlocuteur tous les dé- e

J‘:1; "'9' > Vous pensez a bien terminer l’é-change en préparant une cloture p

0 La seconde étape, c’est-a-dire la transposition monologale du dia-1 '6""Us V

rs descriptif (voir Dossier 1 dans Ie /ivre de l’éIéve de la Xe). Pour con-struire votre exposé: ”

> vous écoutez le dialogue attentivement en repérant les mots clés qui 1%

SEDOCUMENTER

wk

~2.'r~

15 > vous exprimez votre prise de position a propos de Pévénement et dei ses <<acteurs» (positive, negative, neutre); ,

> vous pensez a la structure de votre exposé: introduction, développe- e

1. T’ i W »r‘<*9 . ~ ‘V w ii‘Y» 1» .» 1‘

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»> 3 ix

‘ .» "" W: H » 1 K .;~ \ 1‘ 4, . . \4*V ‘ 11,, I '>* "/9:. 1 ="§ "" ~ 5 I"

vouiez jouer en tant que conteur de l‘événement.

tails qui vous paraissent indispensables pour reussir l’échange 5,7

dialogal. '

Ensuite, sur une feuille de papier, vous faites son scenario en répon-dant aux questions: qui, quoi, quand, ou, pourquoi et comment.

> Vous trouvez un comportement verbal adéquat au role que vous

logique et naturelle.

i logue-événement, s’apparente beaucoup a la technique d’exposé

~ repondent aux questions: qui, quoi, quand, ou, pourquoi et comment; 1

* > vous éliminez l’information qui vous parait inutile et vous ajoutez celleque vous croyez indispensable pour raconter l’evénement de maniere

i simple et cohérente;

p» Ecoutez Penregistrement du dialogue entre Isabelle et Marie-Christine, reconstituez les répliques d’lsabelle.

|., -/\

)\< M.2 — non / qu‘est-c(e) qui lui estvarrivé

l.3 — a

-5?

M.6 — mais zut m(ais) alors qu’est-c(e) qu’elleAa fait

l.7 —

as "' ,,

] > vous choisissez une attitude envers l’événement et ses <<acteurs>>;

ment, conclusion.

M.4 — oh c’est pas vrai / mais on l'a vu partir l’aut(r)e jour ~

xv,

n-.

1. DIALOGUE-EVENEMENT VET SA TRANSPOSITION EN “MoNo|.oc.uE~<A<=~E$ A RATE -

4, M y"'r' ~» »»

i |v|.8 - oui

{.

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57 M.,6— maiseooute 1

‘ly'‘,<~/3,3.i_|-ha

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Q"?!\"<i7"§:t'I.

‘Q’'~l<‘ 4

i";VA'¥gr

01

lI9

-d M.,0— oi": / et puis alors en plug Paul qui d(e)vait l’attendre a Tallinn ¥

__ M.12— il avait prévu l’attend(re) juste cg jour-la

‘:1 |-15

l-19 i

' |-21

. |-231 ,\ ,_\

Navliinoo38;

Gt

/\ ,

/\ /—\

M.,4— oh zut / la pauvre Agnes / elle va elle va ét(re) furieuse at

Cf)

/R,8— oh / en plug elle d(e)vait partir pour trois jours / elle va s en

va s’ennuyer comme tout écoute / et Paul

'.I‘'1''_

31eailavuxluiob13H3

1:;

#42.

‘">a=:~

»

.4

w' 5 IM.20— mais nonAmais attends ecoute cgst pas p0ssib(|e) pa(r)ce qu en ,

plug elle a l(e) billet / attends elle a |(e) billet dg rgtour dg A

Paul

,‘ ,\ ,

M.22-— m(ais) écoute c’est c’est c’est une catastrophe / cette histoire

M.24— mais elle peut prendre unvavion “

/-\ ,;

Y' >1

4-<

PW '_'.'§--PM».Q-a M.26— éc0uteAi(|) faut qu‘elle prenne i(l) faut absolument qu‘elle

L prenne unvavion / c’est pas possible ~ ~

‘¢ iv" * ,4 4* —~ Q 4

D 1*»

n.!_s‘ii!

--~

.‘ |‘27

M.28— écoute allons lui téléph0nerAhein

M, “ ,, ~ L _);,.,.

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1. Quelles sont les relations entre Isabelle, Marie-Christine et Agnes? “<1:UJ

I-C:

U)

L

LE

|-isQ

L-UD:LU

M est arrive? Comment reagissent-elles par rapport a l’evene-

formulee. Attribuez |’information au personnage correspondant.

p-A Reponoez auk questions suivantes:

'-'-' Qui l’attendait, pourquoi?

levant ce que disent les Iocutrices. Dans un premier temps, ne pas i

lseoocumswt

Evénement Agnes Paul

Marie-

’ 1 se trouver Gros Jean comme devant — OCT3TbC c HOCOM t

Reecoutez les monologues, classez les informations figurant dans les

)7 , >7,

t. . 11,,‘ 7,,’ - ,._ , t ,< ,, I tr Q

VJustifiez votre réponse. ~

ou devait partir Agnes? Pour combien de temps?Pourquoi a-t-elle rate son train?Quel etait le but de son voyage?

GNTRAGE

Gwwwwweww

Qu'est-ce qu’elle devait ramener a la personne qui l’attendait?A qui en a-t-elle parle?Quelle solution ses amies voulaient-elles proposer a Agnes?Comment voulaient-elles le faire?Comment Agnes a-t-elle vecu l’evenement?

pl» Ecoutez le dialogue de nouveau, remplissez les tableaux 1 et 2 en re- 1

C remplir les colonnes marquees /. '.,.- '

tableau i, Information: Qu’apprenez-vous sur Agnes et Paul?

Agnes / Paul

i Tableau 2. Prise de position: Comment les Iocutrices vivent-elles ce qui

ment, par rapport a Agnes et a Paul? Notez les articula- “

teurs employes.

Isabelle

A Christine~=1-~_~» If 7*?‘ ’.,-»-,-» §‘<¢>1*~n><~<;I= -s,wq_-:.-=;n___,w:.‘,-=1§;'=‘—,,—;:e,~;,<N<;,,ms. J-,—,;_; _*.._,;.;;:, ':,.:,..,, F4*E'¥“ >~ -~~

‘ avoir ras le bol de qn ou de qch — en avoir assez .

une téte de linotte -— personne tres étourdieavoir marre de qn ou de qch, en avoir marre — en avoir assez

Q» Voici trois monologues: N°1 (Marie-Christine), N°2 (Isabelle) et N°3‘ (Marie-Christine). Lors de l’ecoute, revenez au tableau 1 et, dans les

colonnes marquees /, notez le numero du monologue ou apparait l’in-formation figurant dans le tableau. g

tableaux 3, 4, 5 d’apres les criteres suivants: ajoutee / omise / re- [4

a M

7 " Tableau 3

If * .

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1.f.r\vr»~"*

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~~ nages ajou- omise re for-tée mulée

1)elle devait partir en train a Li

_’.

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_ ‘ end gaché *at

)1 J 6) il l’attendait pour pouvoir pas- V

" * ser le week-end avec elle I_.

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,-~ ~ 12) il faut qu’elle se débrouille soitf“ en prenant l’avion, soit en

.

*‘- idée pour le week-end~ 0

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4 . tat

- ,_W ,

_* ’ \L

"*1

.- téléphonant, en télégraphiant al'h6tel a Paul, en lui envoyant

'23- de l’argent

~__“1 15) il est perdu la-bas tout seul

a»Qt *4

Monologue N 1 Pe,.sOn_ Information

* Tallinn pour trois jours "

IT!~

2) le matin son réveil n’a pas

: 3) le taxi avangait Ientement

4) elle est arrivée a la gare troisminutes apres le depart de sontrain

5) pour elle ga veut dire un week- -

All 7) c’est elle qui possédait son bil-let de retour

1 8) il n’avait pas pu acheter son bil-A let a Moscou avant son depart

9) il est tout seul a Tallinn

~ 10) il ne sait pas comment revenirparce qu’il n’a pas le billet

11)je crois qu il n a pas pris beau-

4 13) elle a essayé de téléphoner, ellene comprenait rien

j 14) il faut qu’elle trouve une autre

sonné a la bonne heure

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:-imziwnqéuLNOO

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i 0--1

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coup d argent avant de partir »

17) elle doit etre tout a fait désolée' Q)

82%

4» - -W2 e - -time ment tee m"'ee

I‘ Q I ' ' ‘ I

‘e .~<.»¢=

~A_/1 s» , , . . .4 _

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Exies

09“ /2

16) elle est toujours active et tout

z

r we .Monologue N” 2 Pe'$°"' Information

pour lui expliquer ce qui est ar-Qt

' dernier;

14!-¢

7) elle était triste comme tout, elle

”,,@~» 8) elle a essayé de téléphoner, elle

mt.

" “ 6) je sais pas pourquoi il y avait un\ j Qt embouteillage comme

T d’habitude la circulation est flu-

w

4)L j; j |'Université

4 5) il ne comprenait pas du tout Ia

,~ v

ide

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9) il était déja parti deux jours*1"

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1, :1 ~ ~ ~ _ -. , , ,. + Q~ V» ~, I ,7 Q‘ A - w 4,,» At

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er . ' M '41 2 M ~

Monologue N°1 Person- Informationna es . .9 a]ou- omlse refor-

de ne pas etre partie

Tableau 4

nages/é vén e 3]OU omlse re f0 r -

1) j ai teléphone a Paul I autre jour

rive avec Agnes ie week-end

or ) elle devait partir pour trois jours

3)ga a ete une h|st0|re abominable

eile était partie a |‘heure dee w

fig.

situation, ne faisait aucun effort

<28, *

en avait meme les larmes aux"‘ yeux, la pauvre

~ ne comprenait rien

i avant

10) il avait prévu de l’attendre justeM J”; ce jour-la ‘

11)iI n’était pas prévenu

" , _ , ,, , V .. = x M > _. ~ ‘W is ~* ‘F . .,~ ;_ I ‘It ‘ , ' ,3: ~< ‘V ‘"7 , » W r ““ _,~

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événe- a]ou- omise refor' ment té€ mulée

’ V! ,w

J‘!Q‘ .31‘

12) on a cherché, on a vraiment faitIe tour des possibilités, on estallé voir Ia compagnie d'avia-

~_ at tion, si on ne pouvait pas pren-

‘wt'1?’-ii

i

dre au dernier moment unavion, on a fait toutes les de-marches

\'H‘fl‘3-.,t,f

0

13) on a appris que les avions necirculaient pas ce jour-la acause du mauvais temps

.“‘l“‘C£(sf’‘a

14) il faut absolument que je té|é-phone a Paul pour Iui expliquertout ga

,~':§w

<-

15)c’est Iui qui s’est trouve Gros ‘"

Jean comme devant a Tallinntout seul, sans billet, sans argent

.Q rt‘I ‘'

116) il a d0 telephoner, se faire

preter de |’argent par des gensde passage

17) ga a été un week-end plutot

»_‘_V3 Tabiezsu £5

‘Ji. *§“ IMonologue N" 3 Per$°"' Information

I. e Monologue N” 2 Pe'$°"' Informationi--.. nages/ ‘m

aam

.- ‘ ‘ U},

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w _ 1»

-"' nages/ rl} L

evene a;ou omise re for

L1.L2

1) moi, j’en ai ras le bol de cette

V ~

’ "" fnent tée mulée ‘Q’ ~

' fille xe-.. 2) au lieu de mettre son réveil g

w%

1assez tot pour pouvoir prendreson petit déjeuner, se coiffer,I -» -1 1

1* Ԥ-as. _

~ , ‘<- a la derniere minute

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4) elle a essaye de telephoner, ellene comprenait rien

J". 5) enfin c’est ce qu’el|e raconte,r 1,] tu sais comment elle est

-4*

W.-I.-‘I’ "3 ‘

" *~ V ' an w t ~ “< 5 ~, ‘ " W ., 1 , ‘ " W “-= I ., V

,, t. » -. _ _

1. i ’v a

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s habiller, et cetera, elle |’a mis t *

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3 elle était en retard *-1 f

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g 10) il devait l’attendre a Tallinn W

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“ 16)c’est une téte de linotte, c’est

“~ W t. ’ m» U M

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“‘“’ \ ,’ ‘ ~:= ,,., W I 3 ', o?@@s~E@~ ~ , 1

Monologue N° 3 Pe"$°"' Informationnages/ L

événe- a1ou- omlse re for- vment tée mulée

6) moi, je trouve que cest inad-missible

7) quand on essaie de partir envoyage, on fait en sorte de pre-parer son voyage correctement

elle devait partir pour trois jours

V7! .2elle avait acheté le billet de re-tour de Paul

Si

11)il est tout seul a Tallinn main-tenant

12) il ne peut pas rentrer ~

-s

13) il n’a pas son billet d’avion pour

*1 14) il n’a pas d’argent

15) elle dit: oh bah c est pas graveje vais lui téléphoner, on vas’arranger, et cetera

une fille qui pense a rien

17) qu est-ce qu on va faire de Paulla-bas

‘F’

18) il faut qu’on lui envoie un taxi,a Paul, pour revenir de Tallinn aMoscou en taxi "

-19) il faut qu’elle se débrouille, elle

a 28 ans, elle est responsable

moyen

20) moi, je ne m’0ccupe pas decette atfaire, tu entends, je nem’en occupe pas, c’est fini,c’est fini, c’est fini, c’est fini

21)j’en ai marre de tout ga, j’en aimarre, marre, marre ~»

, __ ,,,_.;;,W. ‘ ,1 ~¢~ “. , , a ».»

' 1->~L.

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¢ s. 7 ‘:9 v

» 9. Comment est-elle marquee dans les deux autres monologues?- 10 - ’

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>

- Transposez le dialogue 1 en monologue d’Agnes et de Paul. Realisez

b-

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111'!"

' En ecoutant vos productions, faites un exercice d’auto-evaluation.

'Y'!'{'T

7. DOSSIER

2. Quelle nouvelle information concernant Agnes apparait dans les

3. Qu’est-ce qui n’a pas ete repris dans les monologues?4. Lequel de ces trois monologues vous parait-il le plus logique? Le

5. Dans lequel la locutrice prend-elle une position active en donnant

6. En quoi ‘la structure du monologue exprimant une attitude negative

7. Quel monologue se rapproche le plus du dialogue? Pourquoi?- 8. Dans quel monologue la prise de position du locuteur est la plus

11.Y a-t-il des faits contradictoires concernant Paul? Dans quel mono-

12. Qu’est-ce que Marie-Christine reproche a Agnes dans son mono-

Comparez les tableaux 1, 3, 4 et 5 pour repondre aux questions sui-vantes:

1. Quels faits ont ete repris plus ou moins fidelement dans les mono-logues? Comment pouvez-vous l’expliquer?

monologues neutres? Pourquoi y a-t-il des ajouts? Est-ce necessaired’y avoir recours d’apres vous?

plus objectif? Le mieux structure? Justiez votre reponse.

un coup de main a Agnes? Justiez votre reponse.

est-elle differente des monologues neutres? Pourquoi?

marquee? A l’aide de quels moyens se realise-t-elle? '

. Dans quel monologue trouve t-on le plus d information nouvelle con-cernant Paul?

logue?

logue exprimant une prise de position negative?

une strategie neutre (Agnes, Paul), une strategie d’autoculpabilisation(Agnes), une strategie de comprehension et d’indulgence (Paul).Enregistrez votre expose sur bande magnetique.

Agnes, qui vient de rater son train, telephone a Paul. lmprovisez cedialogue, enregistrez-le sur bande magnetique. Faites sa transpositionen monologue, enregistrez-la. Ecoutez en classe.

lmaginez la fin de cette histoire. Comment Paul s’en est-il tire?Realisez une strategie neutre et argumentez votre reponse.Enregistrez-la sur bande magnetique.

1'_/ l-’ -

Mettez des notes dans la grille d’evaluation a la page 38.

it cl Ats?

0

HELLOVH.l_NOO.13i:lEl_l_NElWl'lC)OCIHSSELLXELI.S31

I as t . ~ .. "t. ~~ ~ "M. ~~ 4‘, . ' V. W . . r t ';\' . » .. . ~ »~ Y- I . 1

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‘-oossmn A » 5 K I it »

GRILLE D’EVALUATlON ”r I

it Capacité a communiquer /30

LES.

itiii

Ost

TVR

“Z.0... 0

senocumsntéa

, I

t Ii selection des informations indispensables pour relater |’évé- /47 nement

ff 0 jugements de valeur concernant le locuteur lui-méme ou ies /3

. w réalisation adequate d‘une stratégie discursive /4

2. 1D,lALO-GU EA-EVENEMENT . E1'~'isA ._‘T.RALl§l1sPFO-$;i;1*§QN"IEN . -

~ -WV) ~. A o . = ; t_ .

ks vantes:

I comprehension de Ia consigne /2

reformulation monologale du scénario:articulateurs qui servent a structurer le discours /3' dialogismes qui servent a maintenir le contact avec Ie pub- /3|IC

surgissements du sujet qui fait son autocommentaire /3

autres

it pertinence des arguments /4B coherence de l‘exp0sé /4

Correction linguistique /1 0* vocabulaire précis et exact /4I correction morpho-syntaxique /3I correction prosodique et phonétique /3

Total /40

> Ecoutez l’enregistrement du dialogue et répondez aux questions sui-

1. Que faisait Chloé a Bayonne? Etait-elle seule la-bas? A quelle A

époque? .

2. Locaiisez Bayonne sur Ia carte.3. Depuis combien de temps est-eile rentrée a Paris?

4. A quelle heure partait le train pour Paris?

5. Quel type de train était-ce? .

6. Est-ce qu’elles ont réservé leurs places ?

7. Qui a acheté leurs billets de retour? Quand?8. Qu’ont-elies fait avant de monter dans ie train?9. Expliquez pourquoi Ies jeunes filles se sont trompées de train (don- A

nez tous Ies détails).10. A quel moment ont-elles compris leur erreur?11.Y a-t-il eu un controle dans le train Bayonne-Biarritz? Pourquoi?

; . m Q ~ ‘~!~’

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I54.Pr‘.~v@‘M J. .PfF 2»Q‘UEr,'0:

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Q

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. Est-ce que Biarritz est loin de Bayonne?1:; .

.01

,, IQ

“Q

1-

-.»/”‘ 21. Qu’est-ce que Chloe dit a propos de sa mere?Q

24:»

iZ~ 15. Qu’est-ce qui Ies a retenues a Biarritz?a

~ 16fit (donnez tous Ies details).

"' 17 ~

‘ii 19. Combien cotait, a peu pres, leur billet?

.x . 22

"-<

20. Quel a ete le montant de l’amende a payer?

13. Qui Ies attendait, ou et pourquoi?

14. En arrivant a Biarritz, est-ce que Chloe a telephone a Paris? _ ~

Pourquoi? "

.Expliquez pourquoi la nuit passee a Biarritz n’a pas ete agreable »

.A quelie heure ont-elles pris le train pour Paris?

18. Comment a réagi le controleur a leur histoire? Pourquoi? *

.Comment s’est terminee cette histoire?

.3» 23. Comment Chloe a-t-elle pris cet incident? . “

24. A quel moment de la conversation Ludovic dit <<merci a la SNCF»? ”j Et pourquoi? ” ~.»

.1; rive a Chloe. Combien d’episodes peut-ii avoir? Commencez par don-

J;

> Ecoutez ie dialogue de nouveau, faites un scenario de ce qui est ar- ii

ner un titre a chaque episode. En rédigeant le scenario, iaissez une QK‘, * 7 TTIGFQB DOUF |8S O'|I€S.

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SEDOCUMENTERETCONTRACTERLESTEXTES

DOSSIER

' Modéle de scenario ' Notes

BAYONNE. Chloe et sa soeur passent leurs vacancesau bord de la mer.

LA GARE DE BAYONNE. ll est 16 heures 45. Les jeunesfilles arrivent avec tous leurs bagages. Elles com-postent leurs billets.

(a vous de continuer)

- Choisissez quelques episodes pour les jouer en classe. Par exemple,I'episode DANS LE TGV BIARRITZ-PARIS ou il y a trois -acteurs»: Chloe,sa soeur et le controleur.

"> Voici le monologue de Chloe. En l'ecoutant, vous allez dans votre sce-nario et vous soulignez tout ce qu'elle a repris.

or.» En ecoutant de nouveau le monologue, notez dans la marge de votrescenario les details qu'elle a ajoutes.

1 Repondez aux questions suivantes:

1. Quels faits ont ete repris plus ou moins fidelement dans Ie mono-logue? Comment pouvez-vous |'expliquer?

2. Qu‘est-ce que Chloe ajoute sur elle-meme dans le monologue?Pourquoi le fait-elle? Est-ce necessaire d'apres vous?

3. Qu‘est-ce qu’elIe n’a pas repris dans le monologue? Pouvez-vousdire pourquoi?

4. A quel moment son monologue se rapproche-t-il le plus du dialogue?Justifiez votre reponse.

5. Abregez le monologue de Chloe en evacuant tout ce qui estsecondaire (5 lignes).

3-» Transposez le dialogue 2 en monologue de la soeur de Chloe, deLudovic et de la mere de Chloe. Realisez une strategie neutre (la soeurde Chloe, Ludovic, la mere de Chloe), une strategie d'autoculpabiIi-sation (la scxaur de Chloe), une strategie de comprehension et de ca-maraderie (Ludovic), une strategie d'inquietude et d'indulgence (lamere de Chloe). Enregistrez votre expose sur bande magnetique. Enl'ecoutant, faites un exercice d'auto-evaluation. Mettez les notes dansla grille d'evaluation a la page 38.

40

vantes:

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' 8. Qu’a dit le propriétaire du cafe en ap-

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DOSSIER -"lr

7. Quand et ou a-t-il appris le resultat du

9.P0urqu0i Ludovic a-t-il failli tomber

10. ou a-t-il cache son billet? Pourquoi

attrape-nigaud m — ruse grossierecagnotte f - 1) caisse commune des membres d'une association, d'ungroupe; somme recueillie par cette caisse; 2) dans certains jeux de hasard,somme d‘argent qui s’accumule au l des tirages et qu'on peut gagner danssa totalitétomber dans les pommes — s‘évanouir, perdre connaissancela Pléiade — 1) nom donné, dans l’histoire littéraire, a plusieurs groupesde 7 poetes, en reference aux 7 filles d‘Atlas. La Pléiade la plus célebre estcelle qui existe en France sous Henri ll (époque de Renaissance). Elle reu-nit autour de Pierre de Ronsard et de Joachim du Bellay, les poetes (RemiBelleau, Etienne Jodelle, Jean Antoine de Bait, Pontus de Tyard (Thiard),Jacques Peletier du Mans, remplacé a sa mort par Jean Dorat) qui pren-nent pour modele Ie lyrisme antique. Ouvert a toutes les recherches del’humanisme, ce courant Iitteraire a profondément renouvele la poésiefrancaise; 2) nom d'une collection poétique dont chaque volume est con-sacré a un poete francaisarrhes f pl — somme d‘argent qu'on verse a la conclusion d'un contratpour en assurer l'exécution

Ecoutez l'enregistrement du dialogue 3, répondez aux questions sui-

1. Qu’est-ce qui est arrivé a Ludovic?2. Notez la date du tirage. Que signifie-t-elle pour

les Franoais?3. Qu‘a-t-il entendu? Ou se trouvait-il en ce mo-

ment-la?4. Quelle somme était en jeu?5. Combien a-t-il payé son bulletin de loto?6. Comment a-t-il trouvé les numeros pour remplir

son bulletin deloto?

tirage?

prenant le résultat du tirage? Par quelmoyen a-t-il su que le gagnant avaitvalidé son bulletin chez lui?

dans les pommes?

a-t-il eu peur?

41

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SEDOCUMENTERETCONTRACTEFILESTEXTES

I

DOSQER

4 J

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l11.0u est-il alle?12.A qui voulait-il annoncer la grande nouvelle?13. Pourquoi a-t-il change d'avis?14. ou a-t-il cache son billet? Pourquoi?15.Qui lui a offert la collection La Pleiade? A quelle occasion?16.Qu’a-t-i| fait le lendemain apres le travail?17.Qu‘a-t-il decouvert le soir chez Iui? Reconstituez tout ce qui s'est

passe en details.18.Qui est Claude? Qui est Virginie?19. De combien de temps dispose le gagnant pour se presenter?

Qu‘est-ce qui se passe s‘il ne se presente pas?

20. Pourquoi cherchait-il Virginie?21.Quand a-t-il revu Virginie? om?

22.Que|s sentiments a-t-il eprouves en la revoyant? Pourquoi?

23.Combien d’argent Ludovic a-t-il finalement gagne?24. Quelles sont les relations entre Ludovic et Chloe? Justifiez votre

reponse.25.Est-ce que Chloe prend son histoire au serieux? Justifiez votre

reponse.26.Quel role a joue Claude dans cette histoire?

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Faites un scenario de ce que Ludovic a fait en apprenant qu’il etait lesupergagnant. Votre scenario commence lorsque Ludovic l'apprend etil s'arrete le lendemain matin. Relevez aussi les autocommentairesdont il se sert pour decrire chacun de ses actes. Fiemplissez letableau. A vous de choisir le temps du recit. Vous pouvez le faire aupresent, au passe compose ou au passe simple. Mais faites attentiona Ia concordance des temps.

Scenario Autocommentaires

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Scenario Autocommentarres

eml’episode qu‘on pourrait appeler Ludovic cherche Virginie. jff

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p» Ecoutez de nouveau le dialogue 3, faites sa transformation en mono- s

logue de Ludovic, de Chloé, de Claude, de Virginie, du propriétaire ducafe qui a vendu a Ludovic le billet gagnant. Choisissez une de cesstrategies: neutre, enthousiaste, de jalousie, de camaraderie. N'0ubliezpas de faire une introduction et une conclusion. Enregistrez votre ex-

Avez-vous déja gagné au loto? Racontez cette histoire. Enregistrez-la.

Mettez les notes dans la grille d’évaluati0n a la page 38.

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> En écoutant vos productions, faites un exercice d’auto-evaluation.

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l publiée par le journal Les Clés de l’8Oi'U3lii'éd’abord présentant les lettres des lecteurs, ensuiteaux questions.

Vous

a:rt:\.cle<<Prois au bord de la CIILS8 de nerf»

(Les Clés, n°364) o; plusieurs auteurs exp

comblen vous étes plus ou 11101118 <<nuls».

'%§?os reactions eta|ent previsibles. Cecl etant, on ne peut que con-Un silence de votre part nous stater que certains vivent mal la re-

aurait largement étonnés. Pour lation professeurs-éléves. Un malaise

la trés grande majorité, les propos existe. Et peut-étre que la grandedéfendus par Philippe Milner (dans A majorité silencieuse se reconnaitbas les é/eves !) ou encore par Nicolas dans les propos des uns et des

Revol (auteur de Sale prof !), vous autres. Pas facile d'étre prof de nos

hérissent le poil. Vous vous déclarez jours. Pas facile, non plus, d'étre<< choqués », << indignés >>, << horri- éleve.fiés >>, << consternés >>... bref, c'est la En effet, les parents demandentcolére. A vrai dire, vous adoptez beaucoup aux professeurs d‘une part,plusieurs attitudes face a cette pro- et a leurs enfants d'autre part, afin

duction littéraire (qui soit dit en pas- que ces derniers réussissent. Pour

sant, réalise actuellement de bons réussir, les éléves demandent aussi

scores dans les ventes de livres). beaucoup aux professeurs qui se

ll y a ceux qui cherchent a rela- retrouvent investls de multiples mis-tiviser et surtout a calmer le jeu en sions: enseigner, conselller, orienterdisant haut et fort << Arrétons de mais aussi parfois pallier les manquesgénéraliser, et remettons-nous en de certains parents, ou répondre a

question >>. ll y a ceux qui n'ap- des questions qui touchent la sociétéprouvent pas du tout de tels propos, dans son ensemble. Alors parfois, les

mais qui tentent de comprendre. nerfs craquent. La solution? Le dia-<< Bon d'accord, parfois on y va logue, encore et toujours. Restonspeut-étre un peu fort. >> Et puis, zenl...surtout, il y a ceux qui répliquent é

boulets rouges. << Que les profs se

regardent avant de nous insulter. » C/aude Faber %

‘ Rester zen [zch] fam — rester calme, serein, philosophique. (Le zen — écolebouddhiste.)

W,;:,;;:;:";;“t;t::‘§ “;i:i:**g:;1f::;?;;i"*“"'“”"::f;;T;f;::;:f:*“"‘*“'""”““”LlII;i“::;TW:Z1“;;TWW-e ""””““;, "W

Le soir tombait de tout son poids‘Au-dessus de la riviereJe rangeais mes cannesOn ne voyait plus que du feuz

La tete ailleurs dans ses prieresll m’a semblé voir trop brlller ses yeux

Je lui ai dit

Souvent, les poissons sont bien plus affectueux

Apres, je te parlerai de l’amourSi je me souviens un peu

Elle m’a ditElle a dit justement c’est ce que je voudrais savoirEt j’ai dit viens t‘asseoir dans la cabane du pécheur

Tes réves sont toujours trop clairs ou trop noirs3Alors, viens faire toi meme le mélange des couleurs‘Sur les murs de la cabane du pécheur

Je lui ai dit

On voit les lumieres

Y’a srement quelqu’un qui écouteLé-haut dans l’universPeut-étre tu demandes plus qu’il ne peut5?

Elle m’a ditElle a dit justement c’est ce que je voudrais savoirEt j’ai dit viens t’asse0ir dans la cabane du pécheur

Tes reves sont toujours trop clairs ou trop noirsAlors, viens faire toi-meme le mélange des couleursSur les murs de la cabane du pécheur

DUl'Fl1-

103aclN;-=3

pi?

' Un texte qui exprime et defend Ia prise de position per-sonneile du narrateur est un texte argumentatif. II est a la1'6 ou a Ia Se personne.

' Un tel texte peut renfermer un ensemble d’arguments (uneargumentation) qui cherche a faire admettre ou a prouverune opinion (une these).

' |_’objectif du texte argumentatif est de convaincre Ie lecteurpar Ia logique de son raisonnement.

1. Lisez attentivement le texte suivant.

‘ prendre de la peine — (no)Tpy- " 4 en venir 5 bout de qch — cnpa-p,vm=cs1 BMTbC

1 2 fonds m — 38MIiFi 5 ot m —- >KaTBa, KOTODHH np0xo-3 héritage m — |-:acne,u,c'rB0 AMT B HBFYCTB A' dega, deié — 3,D,8Cb I/I Tam

1

LE LABOUREUR ET SE5 ENFANTS

i Travaillez, prenez de la peine‘.C’est ie fondsz qui manque ie moins.

Un riche Iaboureur, sentant sa mort prochaine,§ Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.

5 <<Gardez-vous, leur dit-ii de vendre l’héritage3,I

c e Que nous ont laissé nos parents.Un trésor est cache dedans.

" Je ne sais pas |’endroit; mais un peu de courageVous le fera trouver, vous en viendrez a bout4.

10 Remuez votre champ des qu’on aura fait |’o0t5.Creusez, fouiilez, béchez, ne iaissez nulie place

O0 la main ne passe et repasse.»~ Le pere mort, les fils vous retournent le champ,

51

HEIWHdX3S.LElSELLXEl.LSEFIHEI.LElHdHEl.LN

~

ETSEXPRMERNTERPRETERLESTE)(TES

DOSSIER

Deca, delas, partout; si bien qu’au bout de l’an15 ll en rapporta davantage.

D’argent, point de caché. Mais le pere fut sageDe leur montrer, avant sa mort,

' Que le travail est un trésor.

La Fontaine

2. Répondez aux questions:1. Qui est l’auteur de ce texte?2. Quel est le genre du texte? Motivez votre réponse.3. A quel probleme le laboureur est-il confronté?4. Qui doit-il convaincre?5. De quoi cherche-t-il a convaincre? (= Quelle est sa these?)6. Par quelle espéce d’argument tente-t-il de le faire: par un argu-ment logique, les sentiments ou un exemple?7. A-t-il reussi? Justifiez-le.8. Quelle est la morale de la fable?

P.T...‘!.‘?.’!.'?.‘?..$!}!.‘.?...?.

° Qu’est-ce qui fait le patrimoine (l’héritage commun de la nation) cul-turel d’un pays?

L’argumentation peut se réaliser de plusieurs facons:

par un argument logique,

par les sentiments,

par un exemple.

Lisez le texte en diagonale et répondez a la question:‘ Quel est le theme du texte?

Certains médecins sont souvent SUFS d’eux-memes. lls inspirentla crainte, le respect, parfois l’admirati0n. Comme leurs mainstouchent le corps malade, elles deviennent, de ce fait, sacrées, etleur profession est proche d’une sorte de cérémonie magique. Alors

* : 5 ils ne sont plus des hommes comme les autres: parés de mystere,0 ils acceptent trop souvent de revétir <<l’habit de sorcier>> lorsqu’ils

a mettent leur blouse blanche.

52

DOSSIER

Etre medecin, qu'est-ce que c'est? Celuiqui peut dire qu‘il est attire par Ies malades

"W n'est pas un bon médecin. Pourquoi avoirpour Ies malades plus d'affection que pourIes autres hommes? ll faut détester la ma-ladie, mais il ne faut pas aimer Ies malades.ll faut detester la maladie, comme il faut

V détester la pauvrete. ll faut étre médecinL

pour qu‘il n’y ait pas de malades. Les bonnes infirmieres sont cellesqui aiment Ies bien portants et qui aiment, dans l'homme alité‘ lebien portant qu‘il va redevenir. Les mauvaises infirmieres sont cellesqui aiment Ies malades, qui s'occupent d'eux comme on s’occupe

q d’un enfant, qui Ies traitent comme des étres diminués, plus oumoins satisfaits de se trouver dans cette situation.

Et le malade, lui, qui est-il? Si chaque malade pose un probleme

aider a résoudre un probleme dont la solution pourra, éventuelle4 ment, servir a un autre malade. Dans un service hospitalier moderne

ou I'on s'attaque a des maladies difficiles, graves, encore incurables,

particulier, chaque malade n'est pas un cas particulier. ll doit aussi ‘

Ies malades sont utiles Ies uns aux autres.ll existe cependant, c'est vrai, des malades qui exagerent leur

cas; car ils ne sont que des hommes et peuvent étre bons ou mau-vais. Pour quelques-uns, leur maladie est l'aventure de leur vie etleur donne soudain une importance qu'ils n'espéraient plus en memetemps qu’un inepuisable sujet de conversation. lls jouent un role,prenant leur revanche sur l'anonymat, la médiocrité.

Leon Schwarzenberc, Pierre Viansson-Ponté, Changer Ia morl

*5 ‘ L'homme alite — qui doit rester couche.

> Relisez attentivement le texte.

1. Objectlf du texte.1. Qui sont Ies auteurs du texte? Ouelle pourrait étre leur profes-sion?2. Quel est l'objectif de ce texte?3. De quel type de texte s'agit-il?

2. Organisation du texte.1. Ouelle est la these des auteurs a propos des medecins? Et a pro-pos des malades?2. Quels sont leurs arguments?3. Fielevez un exemple qui illustre l'argument concernant Iesmalades.

53

9

HBWHdX3S13S3.l.)G.LS31¥:l3.l3HdH3.LN

uzsTEXTESETsEXPRMER3%NTERPRETER

DOSSIER

i 4. Comment est l’argumentation: objective ou subjective?i Remplissez ce tableau:

Marques de position personnelle

Proposition incise

Adverbe

Verbes de mode

Verbes de senti-ment

Groupes nominaux

. 5. Relevez toutes les interrogations dans le texte. A quoi ser\/ent-elles ?6. Repérez les connecteurs qui relient les paragraphes l’un a l’autre.

3. Commentaire des phrases.1. <<Les médecins sont souvent s0rs d’eux-memes.»2. <<Les mauvaises infirmieres sont celles... qui les traitent commedes étres diminues.»3. <<On s’attaque a des maladies difficiles, graves, encore incu-rables.>>4. <<ll taut étre médecin pour qu’il n’y ait pas de malades.»5. <<lls acceptent trop souvent de revetir <<l’habit de sorcier» lorsqu’ilsmettent leur blouse blanche.»

Enrichissez votre vocabulaire

~ S’attaquer a qch <> ici: commencer a s’en occuper active-ment: s’attaquer aux maladies.

v Hospitalier <> relatif aux hopitauxz un service hospi-talier.

' lncurable <> qui ne peut étre guéri: une maladie in-curable.

v lnépuisable <> qu’on ne peut épuiser: une sourceinépuisable de renseignements.

~ Parer <> ici: attribuer (une qualité): parer demystere. ‘

v Prendre la revanche <> reprendre l’avantage sur qn: Ila prissur qn/ qch la revanche sur son adversaire.

v Revétir qch <> mettre sur soi (un habillement special):revétir l’habit de sorcier.

' Sacré <> ici: qui est digne d’un respect absolu,qui a un caractere de valeur absolue: un

. souvenir sacré.

54

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v Traiter qn <> se comporter a |’egard de qn: ll me

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-l>(.0|\)—*N

3. Devinez le sens des expressions et des proverbes suivants et&>-4~

i1. 2

traite comme un enfant.

. Expliquez le sens des mots suivants:la cure Ia convalescence un bien portant

Reunissez les deux colonnes selon le sens:. generaliste m I] Tpaamatonor. stomatoiogiste m III oTonapv|Hror|or. ophtaimologiste m II! xv|pypr

oto-rhino-laryngologiste m El |<ap,u,v|onor. traumatolognste m El p9HTF6HOJ'IOl'. cardiologue m I] Tepanesr. radiologue m II! cToMaTor|or. chirurgien m II! o|<ynv|cT

traduisez-les:. ll est solide comme le Pont-Neuf. 3. La santé passe richesse.. ll est sain et sauf. 4. Quand la sante va tout va.

s 4. Faites de petits récits en employant les mots suivants:Un patient: avoir une santé robuste, se porter bien/mal, attraper unemaladie, tomber malade, souffrir d’une maladie, avoir le rhume (lagrippe), etre enrhume (grippe), avoir de la fievre (de la temperature),avoir mal a la gorge (a la téte...), se casser le bras (la jambe), allermal, appeler un medecin, garder le lit, prendre un medicament, en-trer en convalescence, guerir.

’ Un médecin: examiner, ausculter, prendre le pouls, administrer(prescrire) un medicament (une mixture), faire une piqre, hospi-taliser, operer, soigner.

ifo .¢.’r..x.<e.t.rs..sax.i§...?.

' Les mauvaises inrmieres sont celles qui aiment les malades?

_ -- a . .» - »* - “- 5."? -' "*7"5‘“‘°’~‘?'--~'--V ,4" £1 ,,.~;;. 1%-,f“2=',,_ ,:,".i%7‘< . ,....,...,,,.., V7 V ;I,,,»§=,;, -3 "

is 1. Dans le texte, repérez une subordonnée de consequence etr i relevez les mots conjonctifs.

On a pu lire sur une boite d’un medicament:<<Ce remede est si fort qu'iI ne peut etre administre qu’a une per-sonne en parfaite sante.>>

-._..~.., . ._

L...~.-.....

M.

I

55

DOSSIER

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LESTEXTESETSEXPRMERNTERPRETER

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DOSSIER

SUBORDONNEES DE CONSEQUENCE

La subordonnée de consequence repond a la question <<A quel re-: sultat?».

Elle est a l’indicatif ou au subjonctif selon la conjonction qui l’intro-- duit.

Indicatif Subjonctif

I si bien que, de (telle) sorte I assez (de) pour que — ,u,ocTa-

que, de (telle) maniere que — TO‘-IHO ~iTo6b|

Ta|< qro

I au point que, a tel point que -— I trop (de) pour que —— cnv||.u|<o|v|

,u,0 Ta|<0|7| creneuvi qro ‘~lTO6bl

I sique,tellementque-— I apres les conjonctions de laTai< Lrro; Ta|<ol7| '~lT0 colonne de gauche, si la principale

est a la forme negative ou inter-rogative

I Si, tellement, assez (de), trop (de) + nom, adjectif, adverbe font partiede Ia principale.

A ll a de la fievre si bien qu’il doit garder le lit.

~ A ll faisait froid au point qu’il claquait des dents.

La mixture était si amere que l’enfant ne voulait pas l’avaler.

A La blessure est trop légere pour que j‘y fasse attention.

A Est-ce qu’il fait si chaud qu’il fail/e ouvrir les fenétres?

I 2. Quel est le type des subordonnées dans les phrases ci-dessous?

Type de subordonnée N9

I subordonnée relative

I subordonnée de consequence

I subordonnée de cause

1. ll existe cependant des malades qui exagerent leur cas.2. Comme leurs mains touchent le corps malade, elles deviennent,de ce fait, sacrées.3. Dans un sen/ice hospitalier moderne cu l’0n s’attaque a des ma-ladies graves, les malades sont utiles les uns aux autres.4. Son état est trop grave pour qu’0n puisse le transporter.

~ ~ ~

I 1. Observez et retenez:

56

DOSSIER

Frangais -> russe

I Une sorte de + mvm = ('-ITO-TO / H6‘-ITO Bpqae, KaK0171-To) MO)KGT Bblpa-)KaTb Tpy,u,Ho onpenennembm O6b9KTI

...Ieur profession est proche mx npoqneccvm H€'~ITO Bpo,ae Kon-d’une sorte de céremonie ma- ,u,oBcKoro ,u,e17|c-rsa / Cp0,£lHM KOJ'lJJ,OB-gique. CKOMy ,u,ei7|cTBy.J’éprouvais une sorte d’angoisse. Fl I/lC|'Ib|Tb|BaJ'l K3KyIO-TO Tpesory.

I B83111/HHble l'J1aFOJ'lbl VI O6OpOTbl co anaqei-mem ,E|,OJ'l)K8HCTBOBaH|/19! nepe-BO,[|,91TC, |<a|< npasvmo, 663111/I‘-lHb|Ml/1 rnaronalvm |/mm |-|ape~|vm|v|v|: Hyxa-:0,/-:eo6x0,a1/1M0, H8,£U76)KMT.

II faut détester la maladie, mais il Cne,ayeT HGHGBI/l,£l,eTb 6OI163Hb, HO Hene faut pas aimer Ies malades. Hy)KHO mo6v|'rb 6OJ'|bHb|X.

2. Traduisez par oral les phrases suivantes:a) 1.E||e porte sur la téte une sorte de coie.

2.C’est une sorte de jeu de concours.b) 1.|| est important de le comprendre.

2.l| faut patienter.s 3.|l est nécessaire d’examiner ce malade.

3. Traduisez par oral le texte (Iignes 22-27).

‘$3R.

w 1. . . .“ ~ * ~ . MW M.<_,.¢:~;.~;r? x ;~ » » .» .. ..1r»¢..*.=: Mai? ;, ¢ 1' ' t. , Rn

4 t .~~.. ‘. "l.3\”°E§'<;,:\.‘ ..1‘9-.,':?."~,*“’»‘v»~ ‘,+' ‘tm.~;w~e.\‘~ *f“,*§,~z“.. ~ " #1 .~.;.»‘ “‘*‘w;‘%"~‘»M \- . ” \

A. 1. Que pensez-vous de ces malades qui exagerent leur cas?i 2. Qu’est-ce que c’est, selon vous, étre un bon médecin?- Aimeriez-vous devenir médecin? ( 150 mots environ.)

I Donnez une reponse bien structurée et justiée.

B. Evaluons votre argumentation.

GRILLE D’EVALUATlONI IOrganisation du texte argumentatif /12I structure de |’argumentation (these, arguments...) /5I fagon d’argumenter /2I moyens d’argumenter (connecteurs, vocabulaire, syntaxe) /5

Correction linguistique /8I morpho-syntaxe /5I orthographe /2I ponctuation /1

Total /20

57

HEIWHdXElS.LE|SELLXELLSEFIH3.L3HdHEl_|.N

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9

NTERPRETERLESTEXTESETS’EXPRMER

DOSSIER

unssrioowimmne L

.-t» ’ ' ' he

texte 2 / LE c-our D’EXPLORER...

u» l_isez le texte en diagonale et repondez a la question:Quel est ls theme du texts?

Le gout d'explorer est une pulsion fonda-; mentale, aussi bien chez l'etre humain que' chez le petit chat. Sa justification premiere est

~de l‘ordre du pur plaisir de decouvrir.

4Jusqu'ot‘i peut-on aller au nom de la con-

naissance? Peut-on la considérer comme unbut en soi? Comme une fin ultime, justifianttous les moyens? Sinon, ou convient-il de met-tre la barre? Quels risques, quelles impru-dences sont justifies?

La meme interrogation se pose par rapportaux prouesses techniques. On appelle ~folietechnologique» la these defendue par certainsscientifiques, selon laquelle tout ce qui peut étrefait doit etre fait.

La question est tout a fait a l‘ordre du jour dans le domaine desmanipulations genetiques. Sur les implications a long terme, sur lesrisques de jouer a l'apprenti sorcier avec les genes humains, certainsse contentent du commentaire traditionnel: “Si vous ne le faites pas,quelqu'un d'autre le fera.»

Le probleme n‘est pas nouveau. Lucrece‘ en parle a propos desanimaux feroces dresses pour la guerre. Les strateges de l'armeecarthaginoise avaient imagine de lancer dans la bataille des taureauxou des elephants furieux bardes de ferrailles tranchantes. Mais, sur-prise 6 combien desagreable, dans le feu de l’action, les bétes af-folees confondent allegrement amis et ennemis. On a mis rapidementfin a cette “folie technologique». De la meme facon, et pour desraisons analogues, on a arrete l'utilisation des gaz assez tot pendantla guerre de 1914.

ll existe aujourd'hui entre les grandes puissances de la planete un-moratoire» sur le developpement des armes bacteriologiques. Lesrepresentants de ces nations ont mis au point et signe un traité ouchacun s’engage a interrompre définitivement toutes recherchesvisant a etudier et a perfectionner ces armes redoutables.

Ces traités sont-ils respectés? En gros, oui, meme s‘il y a des in-fractions. La encore, il y va de l‘interet mutuel de tous les partici-pants. Pas plus que les elephants carthaginois, les virus ne sauraientzdistinguer les <<bons» et les ~<mechants».

Ces exemples donnent une premiere limite a la folie tech-nologique: la sun/ie de l'experimentateur en tant qu'espece. Cette di-mension du probleme est nouvelle.

La possibilité pour l’humanite de s'exterminer elle-meme, inexis-tante jusqu’a tres recemment, est un des effets positifs de la puis-

58

DOSSIER

sance des moyens de destruction. Le technicien le plus témeraire est45> acculé a réechir. L'éthique est entree de force dans le domaine de

Ia recherche scientifique.Hubert Reeves, L'heure de s'enivrer

‘ Lucrece — poets et philosophe iatin du I" siecle avant Jesus-Christ, auteurd'un ouvrage oeiebre De Ia Nature.

2 Les virus ne sauraient distinguer...: au registre soutenu, la particuie pas est omiseapres pouvoir, savoir, oser, cesser.

Relisez attentivement le texte.

1. Objectif du texte.1. Quelle pourrait étre la profession de l'auteur de ce texte?2. Quel est l'objectif du texte?3. De quel type de texte s’agit-il?

2. Organisation du texte.1. Quelle est l'idee principale du texte?2. Quelles sont les theses qui s'opposent dans le texte?3. Quelle est l'argument de certains généticiens?4. Relevez les exemples historiques et moderne. Quel est leur roledans l'argumentation de l’auteur?5. Par quel procéde le locuteur fait-il appel a la réflexion du lecteurdans Ie 2° paragraphe?6. Par quels moyens sont relies les paragraphes (connecteur,lexique...)? Remplissez le tableau ci-dessous:

Paragraphes Moyans de Ilan

(DID

ii~—A

7. Ouelle est la structure du texte (introduction, développement,conclusion)?8. Le titre de l'extrait vous semble-t-il bien correspondre a son con-tenu? Donnez au texte un autre titre.

3. Commentaire des phrases.1. ~ La meme interrogation se pose par rapport aux prouesses tech-niques. »

2. ~La possibilité pour l'humanité de s'exterminer elle-méme, ...estun des effets positifs de la puissance des moyens de destruction.»

59

9

HEWUdX3-S.13S3.DG.l.S31U3.l3Hd!:l3.l.N

DOSSlER

LESTEXTESETSEXPRMERNTERPRETER

Enrichissez votzre voeabulaire

Acculer qn a qch/a <> mettre qn dans une situation pénible:faire qch La crise économique a acculé l’en-

treprise a la faillite.Etre accule a qch/a <> étre réduit a qch/a faire qch: De pe-faire qch tits commercants sont acculés at quitter

ces lieux.Affolé ‘ <> qui perd son calme: La foule affolée

se met a courir.A long terme <> qui doit se réaliser dans longtemps.Aseptiser qch <> rendre exempt de microbes: aseptiser

une plaie.Au nom de <> BO vnvm Ll6l'O-J'l.Z au nom de la con-

naissance.Bardé <> étre couvert d’une armure: bardé de

fer._ v Barre f <> ici: dispositif m qui commande le gou

vernail d’un bateau: mettre la barre agauche.

Se contenter de qch <> étre satisfait de qch: se contenter d’unrepas par jour.

De force <> qui exige de la force: un tour de force.Destruction f <> action f de détruire: la destruction

d’une ville par des bombardements.Ethique f <> morale f.

Explorer qch <> examiner; etudier avec soin: explorerune zone polaire.

|mplication(s) f <> consequence f.Infraction f <> violation f d’un engagement, d’une loi:

une infraction a la régle.Mettre fin a qch <> faire cesser, terminer qch: mettre fin at

la guerre.Moratoire m <> disposition f légale qui accorde un

délai.Mutuel <> qui implique un rapport double et si-

multané: une responsabi/ité mutuelle.Prouesse f <> acte m de courage, d’héro'|'sme, ex-

ploit m;<> ici (ironique): action f remarquable: IIraconte partout ses prouesses sportives.

Pulsion f <> l/lMl'|y!'lbC, TOJ'l‘-lOK.

Redoutable <> dangereux, qui est a redouter: un ad-versaire redoutable.

Témeraire <> hardi a l‘excés, aventureux: ll esttéméraire dans ses jugements.

Traité m <> p,oroBop: conclure un traité de paix.

i ~ Tranchant <> qui est dur et effilé, peut couper: unA couteau tranchant.‘ ~ Ultime <> dernier, final (dans le temps): une fin

ultime.

1. Quelle est la fonction des personnes suivantes?1. un explorateur 4. un généticien2. un technicien 5. un scientique3. un stratege de l’armée 6. un expérimentateur

2. Quelles découvertes scientifiques ou inventions techniques ontété faites en Russie et en France?Employez Ies mots suivants: découvreur m, inventeur m; faire de laj recherche (rechercher), faire des experiences, explorer, voir,s’apercevoir que, deviner, tomber sur, experimenter, repérer, con-stater, découvrir, inventer, verifier.

§.T...‘!.‘?.’f.'?.‘?..9§!.‘.?...?.' La loi, doit-elle controler les manipulations génétiques? Justifiez

votre avis.

“..— l

*

1. Repérez dans le texte une subordonnée et identifiez-la.

Une dame demande a un petit garcon: k

— Est-ce que tu aimes aller a l’école?— Faut bien! répond le petit garoon, s’il n’y avait pas d’école il n’yaurait pas de vacances!

. SUBORDONNEES DE couomow“ La subordonnée de condition répond a la question <<A quelle condi-i tion?».

1; Elle est a l’indicatif, au conditionnel ou au subjonctif selon la con-jonction qui l’introduit.

é J

Indicatif Conditionnel Subjonctif

I si—ecnv|,ecr|v| 6bl I au cas ou — B I a condition que —cnyqae, ecnvi (6bl) npm ycnosmvi, ecnvi

f‘ A Si j’avais eu plus de temps, je l’aurais déja prouvé.f A Au cas 00 tu accepterais, laisse-moi un mot.- A Je te passe cet appareil, a condition que tu respectes son mode

d’emploi.

6

DOSSlER

HEIWHdXE|.S.LE|SEILXELLSEFIt:El_L§lE:ld2:El_l.N

ETSEXPRMERNTERPRETERLESTEXTES

DOSSiER

1 . 2. ldentifiez le type des subordonnées dans Ies phrases suivantes:

Type de subordonnée N9

I subordonnée relative

I subordonnée de condition

I 1. Si vous ne le faites pas, que|qu’un d’autre le fera.2. Les représentants de ces nations ont signé un traité 0U chacun

I s’engage 21 interrompre définitivement toutes recherches visant aperfectionner ces armes redoutables.

*i 1 ~ ; "“?EP§r¢§s?§§ixa€Rir§*=1

1. Observez et retenez:

Frangais —> russe

I Savoir MO)K€T 6blTb Cl/IHOHVIMOM rnarona pouvoir; ero nepesomn |<a|<

<<MO‘-lb», <<6b|Tb C|'lOCO6Hb|M>>, <<yM6Tb>>I

Les virus ne sauraient distinguer Bv|pycb| He CI'IOCO6HbI OTIIVI‘-ll/1Tb <<CBO-

Ies <<bons>> et Ies <<méohants>>. mx» (<<x0pou|v|x») OT <<~|y>Kv|x» (<<nno-XVlX>>).

I Aussi...que (cpaBHe|-me) nepeBo,u,v|Tc<;| <<Ta|< >|<e, |<aK v|...», <<CTOJ'lb >|<e,

CKOJ'|b...>>, <<O,lJ,V|HaKOBO>>Z

Le got d’exp|orer est une pul- CTDGMHGHI/I8 ace 06cr|e,uoBaTb (Bb|pa-sion fondamentale, aussi bien >KeH0) 0,L1MHaKOB0 Cl/|J'IbHO y qenosexachez |’étre humain que chez le vl y KOTeHKa-petit chat.

2. Traduisez par oral Ies phrases ci-dessous:a) 1. Je ne saurais pas vous dire si c’est ainsi.

2. Sauriez-vous me dire s'i| est ici?b) 1. Vous Ie savez aussi bien que moi.

2. II parle le russe aussi bien que tes amis.

3. Traduisez par oral le texte (lignes 39-46).

A. 1. Faites un dialogue entre un chercheur, partisan de l'idée que<<tout ce qui peut étre fait doit étre fait», et un scientifique,partisan de l’éthique.

2. Rédigez un texte o vous défendez la thése: <<Le progrés estutile et nuisible a l’homme» (120 mots environ).

62

DOSSlER

' Vous conciliez le pour et le contre en illustrant votre propre prisede position par les exemples correspondants.

B. Evaluons votre argumentation (voir la grille d’e'valuation a Iapage 57).

Lisez le texte en diagonale et répondez a la question:Quel est le théme du texte?

Aujourd’hui, la consommation caractérise a la fois notre maniereo de penser et les manifestations, souvent inconscientes, de notre com-»; portement familial et professionnel. Pour que les usines produisent,

que les ouvriers travaillent, que l’économie nationale se développe,(oi 5 l’homme d’aujourd’hui est élevé au rang d’<<instrument de travail» et

d’<<aspirateur de consommation>>, quelle que soit l’orientation politiquedu pays ou il vit. ll est plus facile de contester cette situation que dese passer d’automobile ou de télévision, car l’amélioration du niveaude vie créée par notre civilisation industrielle semble irreversible.

10 Toutefois, l’information et l’éducation devraient permettre d‘atténuerles risques de ce comportement. L’acheteur doit avoir des informa-tions pour connaitre les possibilités de l’objet qu’il veut acheter; maisl’abondance des produits lancés sur le marché <<pousse» le vendeura transformer le besoin en désir. Le regard émen/eillé de l’enfant a

15 la découverte du monde est envahi, partout et a tout moment, parii l‘imagerie publicitaire. Des son plus jeune age, il entre ainsi dans les circuit de la consommation. Les publicistes savent que le besoin de* possession se développe tres tot chez l’enfant et celui-ci aujourd’hui

est capable d’influencer ou de modifier les habitudes alimentaires fa-~ 20 miliales. Ne condamnons pas la publicité, elle a un role d’informa-

tion; mais quand elle laisse supposer qu’une boisson a la modedonne la joie de vivre, il s’agit la d’un abus de confiance. Dans unmonde ou les deux tiers de la population manquent de nourriture, laconsommation est un probléme éducatif, une question de morale.

Jean Lavanchy, L’enfant consommateur

Relisez attentivement le texte.

' 't'f'"""""‘"”‘»~~ _, MW“

V 7 , mw’¢, .._;. ” V_%:V>:V;4»7 ” ,,;j ;w:_,.~: ~ J., ‘”“""“ "“" -~»@%m~.i»‘3€-~ W **

1. Obiectif du texte.1. Quel est l‘objectif du texte?2. De quel type de texte s’agit-il?

63

HEIWHdXE|S.LE|SEl.LX3.LSEFIHEl.|_El2:|dE:E|.|_N

~

LESTEXTESETSEXPRMER

égposmsn

NTERPRETER

2 Organisation du texte.1. Repérez la these défendue par l’auteur.2. Relevez Ies phrases qui constatent |’état des choses et celles quitraduisent la prise de position personnelle. Complétez Ie tableau:

Etat des choses Position personnelle

3. Quel mode est utilise dans la phrase: <<Toutefois, I'inf0rmation etl’education devraient permettre d’atténuer les risques de ce com-p0rtement>>? Quelle est sa valeur?4. Divisez Ie texte en paragraphes. Justifiez votre choix.5. Donnez au texte un autre titre.

3. Commentaire. Expliquez le sens des phrases en faisant atten-tion aux éléments en italique.1. <<L’amé|iorati0n du niveau... semble irreversible.»

_ it 2. <<Le regard de l’enfant est envahi par l’imagerie publicitaire.»3. <<L‘ab0ndance des produits pousse le vendeur a transformer Iebesoin en de'sir.»4. <<|I s'agit Ia d’un abus de c0nfiance.>>5. <<L’h0mme est élevé au rang <<d’instrument de travail» et <<d’aspi-

rateur de consommation.»

Enrichissez votre vocabulaire

~ Abondancef <> quantité f supérieure aux besoins:l’abondance de fruits sur le marché.

Q Abus m <> usage m excessif de qch: un abus deconfiance.

~ Circuit m <> ici: mouvement d’a|ler et retour (desbiens, des sen/ices): le circuit de la con-sommation, des capitaux.

~ Comportement m <> conduite f, maniere f de se comporter.v Condamner qn <> faire subir une punition a qn par un

jugement: condamner un coupable.~ Condamner qch <> ici: blamer avec rigueur: condamner la

publicité.~ Contester qch <> ici: mettre en doute, nier: contester

cette situation.Q Emerveiller qn <> trapper qn d’étonnement et d’admira-

tion.~ lmagerie f <> ensemble m d’images de meme ori-

gine caractéristiques d’un genre oud’une époque.

DOSSlER

E

L‘homm‘e'dlaujourdlhuii est élevé au rang d’<<instrument de travail» et;d’<<aspirateur de consommation>>, quelle que soit l’orientation poli-tique du pays ou il vit.

E1" votre avis ?

0 Irreversible <> qui ne peut se produire queseul sens: un phénoméne irreversible.

~ Manifestation f <> marque f, demonstration f: une mani-festation de joie.

~ Modifier qch <> changer qch sans en altérer la nature:modifier sa ligne de conduite;une loi.

~ Se passer de qch <> ne pas avoir besoin de qch: se passerd’autom0bile.

~ Supposer que <> penser, présumer: Votre attitude Iaissesupposer que vous étes fatigué

¢ Transformer qch en qch <> faire prendre la forme, l’aspect, la na-ture de qch: transformer le- besoin endésir.

1. Quel est l’élément qui se répéte dans la publicité qui suen est le r6le?

The glace — Elisabeth Arden.Ingredient vedette: le the vert.Mots cles: séréni-the, fémini-the... et fraicheur absolue.

2. Devinez l’objet des publicités suivantes:Osez ce geste. Dites définitivement non a la myopie!Faire du ciel le plus bel endroit de la terre.Découvrez les couleurs de votre vie!

3. Que dites-vous a une vendeuse, a un kiosquier:quand vous étes dans un grand magasin et désirez ach

souliers sport?quand vous vouiez acheter un journal ou un magazine

kiosque ou une maison de la presse?

¢ La publicité, est-ce une question de morale? Justifiez votrevue.

2 ti '3’ 222* 1 as 7. I; . ' I1. Quelle est Ia valeur de la subordonnée en italique?

dans un -

HEIWHdXE|S.LEISEl_LXEl.LS31E:|3_|_§lt:|dHELLN

modifier

it? Quel -

l

eter des

dans un

point de

65

DOSSIER

NTERPRETERLESTEXTESETSEXPRMER

SUBORDONNEES DE =fii3!‘~5CES$EQN

La subordonnée de concession répond a la question <<MaIgré quoi?»ou <<En dépit de quoi?».Elle est a l’indicatif ou au subjonctif selon la conjonction qui l’intro-

- duit.

Indicatif Subjonctif

I meme si — ,lJ,El)K€ eonvi I bien que, quoique -- xotsi; i-iecMo-Tp Ha TO ‘-ITO

I quel(s) que — i<a|<oi7|(-vie) 6bl HM

I quelle( ) que —- K8Ka$l(-I/I6) 6b| HVI

CD

A Méme s’il était en danger, tu ne l’aiderais pas?A Je sortirai, bien qu’il fasse trés froid.A Quelles que soient tes propositions, elle ne les acceptera jamais.

2. Quel est Ie type des subordonnées dans les phrases ci-dessous?

i Type de subordonnée N9

I subordonnée comp/étive

I subordonnée relative

I subordonnée de but

I subordonnée de concession

1. L’acheteur doit avoir des informations pour connaitre les possibi-lites de l’objet qu’il veut acheter.2. Pour que les usines produisent, l’homme d’aujourd’hui est élevéau rang d‘<<instrument de travail» et d’<<aspirateur de consommation>>.3. Les publicistes savent que le besoin de possession se développetres tot chez l’enfant...4. Dans un monde on les deux tiers de la population manquent denourriture, Ia consommation est un probléme éducatif.5. Quel qu’il soit, il ne faut pas l'humilier.

Z,.__ .

<.2~':\~.\:,I<.:~;1<E'e1;;s¢.~.;;E~:;*>::_, , , ... L l'~‘<>\_r\f;_:%‘@;s§=@T‘é$i::w* sags‘ “‘§I:3 »~.,<:.~.~..~»_=+<:.» -. ~.. . \ 1 s

' I‘ * 1 “ifr ;=g s “t \ s \ \~

{xi 1. Obsenlez et retenez:

Frangais —> russe

I Conditionnel co 3Ha‘—l€HVl€M l'|pe,lJ,l'|OJ'lO>K9HVlFl Mo>i<eT l‘l€p6BOB,l/1TbCFl l/l3b-9<lBVlTeJ'lbHblM Hai<noHeHv|e|v| B CO‘-IGTEIHI/ll/I co cnosaivivi <<BO3MO)KHO>>, <<no-BVl,l.1V|MOMy>>, <<6blTb Mo>i<eT>> VI p,p.:

66

uossuzn

Son information serait immense. Ero ocBe,u,oMneHHocTb, I"IO—Bl/I/.1!/1MOMy,

BGIIVIKG.

IlO)K6Hl/IFII

I Fnaron permettre — npvi |-|eo;:|,yi.ueBr|eHi-io|v| no,u,ne>|<aLueM — Mo>i<eT ne-p€BO,[l,|/|TbCFl npe,u,noraMv| <<Vi3-38», <<6narop,apn» c nepeoTpoi7u<o|7| npep,-

L'information et |’éducation de-vraient permettre d’atténuer iesrisques de ce comportement.

Enarqaapsr vii-|q>opMau,|/1|/1 I/I Bocnv|Ta-HI/IIO BepO9lTHOCTb Ta|<oro r|oBep,eHvmnonxua, cKopee Bcero, yM8HbLUV|TbCFi.

CTaBJ'l$I€TCFl>>I

II Fnaron sembler B co~|eTaH|/M c I'lpl/1J'lal'aT6J'lbHb|M Mo>i<eT Fi6p€B0,lJ,l/lTbCH

cnosamm <<|<asanocb», <<i'iO-BI/1,El,l/1MOMy>> Vlfli/1 rnaronamvi <<K8)KeTCFl>>, <<npep,-

L’amé|ioration du niveau de vie |‘|oBbiuJe|-Me YDOBH9-I )Kl/|3Hl/I, I‘lO-BI/l,£lI/1-

lsemble irreversible. MOMy, y>i<e |-|eo6paTv|Mo./ |_|OBblUJ6Hl/I6YDOBHH )KVl3H|/1 npegcrasnnercn y>|<e

HeO6paTl/|MblM.

2. Traduisez par oral Ies phrases ci-dessous:L -scientes.

a) 1. es manifestations de ce comportement seraient souvent incon

2. Le besoin de possession serait capable d’inf|uencer Ies habitudes.

b) 1. Cela a permis d’ame|iorer Ies conditions de vie des travailleurs.2. Cette information permettra de signer ce contrat.,

7 c) 1. Ces effets sembiaient positifs.2. Votre entreprise semblera teméraire.

3. Traduisez par oral Ie texte (Iignes 1-11 ).

A. 1. A votre avis, peut-on échapper a la publicité qui envahitnotre vie quotidienne?

1 2. Vous écrivez a un(e) ami(e) pour l’inviter a passer a la mon-tagne une semaine au mois de janvier. Votre lettre devra

~ comporter une série d’arguments qui le (la) persuadent devenir (80 mots environ)

0 Justifiez votre réponse en donnant des exemples personnels.

B. Evaluons votre argumentation (voir la grille d’évaIuation a lapage 57).

67

Frangais -> russe _

HEWHdXE|S.LE|SELLXELLSEFIH3.|.§|E:ldtELLN

Q DOSSIER

EXTESETS'EXPRMER

gS‘

ERPRETERLEST':_»;1_h‘?*_;c’{'

NT

ucmquorlo

_ LUTTE OONTRE LE DOPAG

EVALUATIONTEXTE 5points

P Observez le texte suivant.

— an. uenauienuo

— 06Mau

_\ L. L‘ . ll ne faut pas réver: le dopage n'est pas un

r .

- '. ._ _oZI phenomene nouveau. Son existence est liee a_- la competition de facon irreversible‘. ll s'est

. ‘W-'.1§‘l.-.-.\f.g~.n'-§".};;_»‘.'f:;;7'+_:A tout simplement modernise. Les pouvoirs poli-<._. Q1. -<1-~*;.T_‘~‘_~= " tiques et sportifs ne pouvaient pas rester indif-- T. - -‘ ' " ferents. Le ministre de la Jeunesse et desL Sports francais et le Comite international

" .

,'I~'

41;.-r1*'§?,#>

"'1

I-‘..'

olympique ne pouvaient pas rester sans reaction.Tout ce beau monde se retrouve donc pour essayer de freiner et

$1; de combattre la peste2 du sport. Intention louable et indispensable.Mais, gare! Les longues attentes sont souvent decues.“ On connait la chanson. C‘est la faute des lois, des calendriers

- sportifs, du manque d'argent, ce n'est pas moi, ce sont les autres...Ce discours ne passe plus aujourd'hui... Manque de moyens?

a Pourquoi par exemple ne pas utiliser une fraction de I'incroyablemanne financiere des droits de retransmission TV? Ce serait plus sain

' que d'acheter n'importe quel athlete.‘ Car le dopage doit etre combattu. Par tous les moyens.

x X

£4

..,.

ii Simplement parce qu’il represente la plus grande escroqueriea du~=;= sport moderne.

_=¢u.

Le Figaro

68

DOSSIER

ah» Repérez la these de l’auteur et son argument. (2 points)

Questions

W Quel est le type du texte?( 1 point)

I» Quels sont les moyens qui servent a réaliser les liens entre lesparagraphes du texte? Complétez le tableau suivant (2 points):

E:E|.|_ElE:ldE:El_LNSE|'|

Paragraphes Moyens de lien

_L

2—>1

S3_LXE|

3—>2

_LE|

4—>3

S

GRAMMAIRE 5 points

Complétez ce texte par les formes verbales voulues (1 point):

t

T A.Maurois

4

Dans le texte qi—dessus, identifiez le type des subordonnées

Cette histoire est une histoire vraie. Elle (se passer) en 1945, dansun village de France ‘que nous (appeler) Chardeuil, zbien que ce ne

(étre) pas son nom réel, 3que nous ne (pouvoir) donner, pour des5 4raisons évidentes. Elle (commencer) dans un train qui (ramener) des

prisonniers frangais. lls (étre) douze dans un compartiment de dix, af-freusement serrés, épuisés de fatigue, mais excites et heureux 5parcequ’ils (savoir) qu‘enfin, apres cinq ans d’absence, ils (revoir) leur pays,leur maison, leur famille.

numérotées (2 points).

HEIWHdXE|

Type de subordonnée N9

I subordonnée relative

I subordonnée de cause

I subordonnée de concession

69

~

9

LESTEXTESETS’EXPRMEHNTERPRETER

DOSSIER

> Complétez le texte ci-dessous par: bien s0r, mais, or, par example(2 points):

ALIMENTS nu a|eu-ErnaSe nourrir correctement est un des moyens les plus srs de

préserver sa santé. ces derniéres années, des spécialistes ontconstaté que divers aliments pouvaient en réalité contribuer a laprévention de certaines maladies. aucun aliment ne constitue, alui seul, une potion magique. on peut enrichir avantageusementses repas par quelques-uns de ces produits, la sauce tomate,la confiture d'orange, les noix.

> Quels traits de la société modems vous déplaisent? (100 mots en-viron.) Vous rédigeraz une réponse bien structurée et argumentée.

is.,>_

Q

_wn

M.»

EXPRESSION ECRITE 10points

70

>

k

MV

u

>

. r LL DOSSIER 2

la contraction

0 Le paragraphe est une unite Iogique, un groupe dephrases organisées autour d’une idée directrice, ou cor-respondant a une étape du récit. ll est présenté distincte-ment dans le chapitre: section comprise entre deux re-tours a la ligne (appelé autrement l'alinéa).

' Chaque paragraphe ne comporte qu’une idée importante,l’idée directrice, et l‘objectif du paragraphe est de la

développer au mieux en utilisant des idées-arguments etdes exemples. ll marque donc une étape dans un raison-nement, développe un aspect dans une description, exposeun point dans une argumentation, etc. Sa Iongueur variehabituellement de 5 a 25 lignes.

' Pour celui qui écrit, le paragraphe est un guide: il oblige a

l’élaboration complete de l’idée. La succession des para-graphes permet de penser et de communiquer avec ordre,suivre une progression.

° Pour celui qui lit, le paragraphe facilite le déchirage. Le

retour a la ligne, qui est la marque du changement deparagraphe, signale a l’oeil et a l’esprit qu’une nouvelle idéeest abordée.

Les composants du paragraphe‘

I‘

B

>..

> L’idée directrice: elle est celle qui construit le paragraphe; chaqueparagraphe n'en comporte donc qu’une; le changement d idée di-rectrice oblige au changement de paragraphe, avec passage a la

- r ligne et commencement en retrait du paragraphe suivant.

*> Les idées-arguments: elles développent l’idée directrice pour l’ex-pliquer, la justifier, l’ilIustrer, la nuancer, etc.; sans elles les idées di-

1,1 '>(—

rectrices restent des affirmations injustifiées.

Les exemples: parfois ils sen/ent aussi d’arguments, mais leur role

11,"

est le plus souvent d’i|lustrer une idée-argument déja présentée; ils1 ~ >5i 21,

1!"-qw

in

peuvent parfois étre absents.

:g_ > Les éléments de description: ils permettent de donner une imageI precise et fidele d’un objet reel que le lecteur ne voit pas.

E“ L71

SELLXEIJ.SEFIE:El.LOVZ;l_|.NO'J.LEltEl.|;NElV\|OOC|E-IS

2

SEDOCUMENTERETCONTRACTERLESTE)(TES

La premiere phrase renvoie au paragraphe précédent ou a une situa-

DOSSIER

La structure du paragrapheLe plus souvent:

*1; |_’idée directrice est exprimée au début du paragraphe.Le centre du paragraphe contient l’argumentation (sous forme

ffi d‘exemp|es, de statistiques, de citations, d’explications, de descrip-tions...).La phrase finale constitue un bilan, une conclusion.

fij ll y a naturellement d’autres possibilités:

tion que Ie lecteur est suppose de connaitre.La premiere phrase constitue une introduction.

. , L'idée directrice est exprimée a la n du paragraphe. Au début l’au-Q; teur présente des exemples ou des arguments pour en dégager en-11 suite l’idée essentielle.

- Le paragraphe est entierement formé a l’aide de questions, d'exem-“ ples, d'éléments descriptifs, d’idées qui sont toutes également im-

portantes. l_‘idée directrice est alors formulée dans la suite du texte.

TEXTE, = > ; ;t t

Lisez le titre et le chapeau du texte a la page suivante, répondez auxquestions du schéma ci-dessous:

f SCHEMA D'ANALYSE1. Que pouvez-vous dire sur l’auteur et l’époque concernés?2. Quel type de texte, a votre avis, est ainsi annoncé:

“Q El une biographie, une autobiographie;l El un texte (article) de vulgarisation scientifique;

D un article de presse présentant un fait politique, culturel,sociologique, psychologique...;

El une critique artistique, littéraire, philosophique;El un essai artistique, littéraire, philos0phique...?

3. Quel est le theme dominant du texte? Correspond-il au titre?-;- 4. Que fait l'auteur? Cherche-t-il a (il est possible de cocher plusieurs

cases):III exposer des faits;

El expliquer des faits;

[II analyser des faits;

El commenter des faits;

El soulever des questions qui seront développées dans le texte parla suite;

El décrire des lieux, des événements, des procédés, des person-"8998;

72V

s tDOSSIER

5

E! pédagogique; III ironique;

obséder -— poursuivre, harcelerobsession f — ennui m; souci m; tracas m|a nuit des temps — une époque tres ancienne, tres reculéeréversible adj — qui peut revenir en arriere, en sens inverse: un mouve-ment reversible; ant. irreversible

domestiquer le vent, les marées, etc. — utiliser leur force au profit det I’homme

w

iv

- D‘aprés Jean-C|aude‘Arrougé, agrégé d’histoire

L

uu

F

ww

‘Q

"!Ҥ"F",

e temps obséde les hommes depuis... la nuit des temps. Mystéeux, ir-i Lréversible, de structure £1 la fois linéaire et cyclique, il [...] déterminait

leurs activités par l’a1ternance du jour et de la nuit, la succession des

ti phases de la lune, la ronde des saisons. Peut—étre est-ce pour conjurer cette

impuissance a comprendre la nature du temps que 1’humanité a été tres totanimée par ce souci constant de le domestiquer par la mesure. L’histoire

1,1. LIRE LE PARAGRAPHE

El juger ou critiquer;

I1 séduire ou persuader le lecteur?

. Quel est le ton du texte (il est possible de cocher plusieurs cases):

El philosophique; El neutre;

El littéraire; III polemique?

III humoristique;

conjurer un accident, une crise, le mauvais sort, etc. — réussir a I’éviter

\\i1\xx\\

1‘$3

des instruments créés a cette n, du cadran solaire primitif au chronometreW le plus perfectionné, releve un peu de ce désir d’échapper £1 la toute—puis-

sance des dieux en pergant leurs secrets les plus intimes.

iprévaloir -— Pemporter sur quelque chose, lui etre supérieurles unités de temps -— unités qui sen/ent a mesurer le temps

E’ ~ 1,-—_~~:~@,@»-/"“\~..¢__;<» "W1-"’_';l‘.x~\*"1}"»Z :%(§;;¢§ iJ;{§w;&;,:LmiP:;_l%‘Khdli ~i~'

“ LA MESURE DU TEMPS

(TDC', N9746, décembre 1997)

W, .‘~,m*r‘ ,

~>'£‘* 21 7 wt‘TDC — la revue Textes et documents pour Ia classe.

V 73

2

SELL)G.LSEFIHEIIOVHLNOOJ3tE|.|iNE|V\IOOClHS

2

SEDOCUMENTERET"GONTRACKTERLES‘TEXTES

ie paragraphe ainsi contracté a Pintérieur du schema suivant. Comptez

§ ,

LA.‘ *

l’h0mme vivait dc la culture et de l’élevage, il lui sufsait d’observer le

DOSSIER it " ' ‘V 7 r

Lisez ie premier paragraphe du chapitre Heures claires, heures fluidesr qui commence Ie texte La mesure du temps. Soulignez dans le texteit ies mots clés. Repérez Pidée directrice (l.D.), Pidée-argument (l.A.) et, deux exempies. Reformulez-Ies sous forme simpiifiée. Ecrivez ensuite, ies mots.

.Mots clés/contraction Nombre de mots

' '

‘ ‘ CHAPITRE: Heures claires, heures uides

Le temps des dieux prévalait dans les civilisations primitives. Tant que

ease

ciel, de se soumettre aux grands cycles de la nature. Nul besoin pour luides petites unités de temps si essentielles a nos sociétés actuelles. Le ry-thme des astres, ceux de son corps aussi, qu’on appellera bien plus tard lesbiorythmes, lui sufsent.

(67 mots)iI2. SITUER LE TEXTE

V .Q,_~_

commémorer qch —- en rappeler le SOUV€l'ill', avec plus ou moms de so|len-

référence f —- action é renvoyer z-Ta un texte, a un document, a une autoritéimaginaire m — qui est i’oeuvre de Pimagination: Ie reel et I’imaginaire

Lisez le titre et le chapeau, situez-les en repondant aux questions dui schema d’analyse (voir pages 72-73).

U ne année s’achéve, une nouvelle s’annonce... Et avec elle calendriers,

venir, d’événements a cornmémorer et de travaux a accomplir. Les calen-

' Q

. LES ETERNELS RETQURS

almanachs ct agendas succédent a d’autres promesses de vacances a l

LA.

LA.

' : LA.

v“U’i\'

riv

k

*“r""rfv*w*‘

1:A‘V

- * *» I DOSSIER

e

driers rythment notre vie, indispensables references pour toutes les sociétés,

é aussi nécessaires a leur imaginaire que les fétes dont elles sont l’exact reet.

\>

>

- Ede 1’homme avec son environnement. Dans un cours du temps doré-

D A >

I».

i

Lo'|'c Joffrédo, rédacteur a TDC,Agnes Lefillastre, professeur de lettre

(TDC, N9 766, décembre 1998)

2.1. LIRE LE PARAGRAPHE

a priori [aprijori] -— expression Iatine qui veut dire: en partant de principesadmis avant toute experience, sans prendre en consideration les faits réelsma'|‘trise f -- perfection, sreté dans la technique

éternels retours. Soulignez dans ie texte Ies mots clés. Repérez l’idéedirectrice (l.D.) et les trois idées-arguments (l.A.). Reformulez-les sousforme simplifiée. Inscrivez ensuite le paragraphe ainsi contracté a l’in-Ltérieur du schema suivant. Comptez les mots.

Mots clés/contraction Nombre de mots

§‘I'.D. > * *

I ~~ ~ ' I ,. ' ' I »_~»~‘;~~‘=~~'~"~ en"r

re» " CHAPITRE: Cycles de fétes

troitement liées aux calendriers, les fétes expnment la relation intime

navant ordonné en dates qui reviennent régulierement, l’h0mme s’assure,

sous forme de rites, la maltrise symbolique d une nature a priori chaotique.ll n’est guere aisé d’établir une typologie des fétes. On peut cependant les

répartir en groupes, selon des cycles distinctsl.

(61 mO’£S)

Queis connecteurs pouvez-vous mettre devant les 3 premieres phrases?Justiez votre réponse.

‘ Se prononce [disté].

Lisez le premier paragraphe du chapitre Cycles de fétes extrait de Lest

75

2

SELDGLI.S3"!H3.LOVH.LNOO.LElE:|3.l;N3WOOClHS

2

DOCUMENTERET»CONTRACTERLESTEXTES

SE

DOSSIERV o ,,

2.2. STRUCTURER EN PARAGRAPHES

Continuez la lecture du chapitre. Flendez a chaque idée directrice leparagraphe qui la développe. Justifiez votre réponse.Y- >"i""‘=>-.'*1>";s*~€‘°~*J*."‘” -~ ..

cycle m festif: fete —> festivité, festif, festival; festoyerrécolte f — la récolte des legumes, des fruits, du mielmoisson f —- la récolte du blévendanges m pl — la récolte du raisin pour faire du vintribu f ——- ensemble de families qui ont le meme ancétre et qui obéissent aumeme chefancestral, -aux adj: ancétres —> anciens habitants d’un pays, ancien mem-bre d’une famillela clémence des cieux —— l’indulgence, Ia douceurinvoquer — implorer l‘aide, réolamer le secours de quelqu’un, par desprieres, des supplicationspa'|'en, -enne adj - se dit des peuples anciens polythéistes, et, par exten-

ljf’ sion, de tous les peuples non-chrétiensE. solstice m — chacune de deux époques de l’année ou le soleil atteint l‘un

de ses points: solstice d‘hiver (21 décembre, le jour le plus court de l’an-née pour l‘hémisphere Nord), solstice d’eté (21 juin, le jour le plus long del’année)

L; mythifier qn / qch —— revétir d‘un caractere mythique: Charlemagne a été5 mythié.

Les idées directrices1. Le premier de ces cycles est celui de la vie individuelle.2. Le cycle de l’Hist0ire est plus lie au calendrier.3. Un autre cycle est celui du travail.

egg; 4. Le cycle festif le plus important dans la plupart des civilisations estit le cycle religieux.

Les paragraghes

a. Les fétes qui s’y rapportent ont majoritairement pour origines des cou-tumes observées it divers moments de la saison agricole: la veille ou leterme de moissons, de récoltes, dc vendanges, d’une saison de chasse. Le

J - groupe, tribu ou village, se rassemble pour festoyer et perpétuer des ritesancestraux qui célebrent l’harmonie de l’homme, de la nature qu’il tra-vaille et du monde surnaturel qu’il craint. La prospénté des cultures et dubétail, la santé et la fécondité du groupe, la clémence des cieux sont in-voquées en ces circonstances.

b. Les fétes liturgiques sont les plus nombreuses des fétes calendaires auj0ur-d’hui encore occasions dc jours chomés. Or, le calendrier chrétien, pour.5--5:

ne retenir quc cet exemple, se confond cuneusement avec le calendrier<<agraire» évoqué précédemment. En effet, [...] les fétes du cycle de la vie

r

I-

B ->

°i°$$'ER

J du Christl instituées par l’Eglise sont, au prix de manipulations, d’adapta—

, tions ou de comprornis, assimilées a des célébrations paiennes [...]: Jésus

* nait au solstice d’hiver quand le Soleil entame un nouveau cycle ascen-

dant, et il ressuscite au printemps...

mariage, les funérailles, etc.

d. I1 inscrit les commémorations d’événements fondateurs, expressions d’une

vie politique le plus souvent nationale: la naissance mythique d’une ville,

j l’avenement ou l’anniversaire d’un monarque, 1’indépendance d’un Etat ou

Q une victoire militaire. Ils associent la collectivité au rappel d’un fait qui

mythie volontiers le pouvoir politique. Ces fétes, comme le 14 Juillet en

'> 1" epoque .

Remplissez Ie tableau:

c. Il est scandé par des grands actes, occasions de réjouissances ou dc rites; non calendaires: la naissance, l’entrée dans le groupe des adultes, le

France, sont encore tres vivantes, car bien adaptées a la sociabilité de notre

Type decalendrier

1' Objet des1*‘ célébrations

{£-

I

Rapportaux joursfériés(chémés)

1'

l’31“~"’T‘"

calendriers

Anciennetédes

Relationentre Iescalendriers

Importance

~

tUW»;Mp::w:w~,\_\g‘\;r‘““‘l‘$‘l‘\‘;;:"\“wt“izw

amJ‘\$1glw\,~,:WM\“-‘Al:mt‘"$2it“tw,‘~,:m

t-

des fétesdans Ia viemoderne

*‘ ‘ Faites attention i-1 Ia prononciationz Christ [krist], Jésus-Christ [gezykri].

77

2

SEl.|_XE|.LS3"!t:|EllOVH.LNOO.L3HHLNHWHCOGEIS

2

SEDOCUMENTEHETZGONTRACTERLESTEXTES

*ll Mots clés/contrac- Nombre de

DOSSIER

2.3. LIRE LE PARAGRAPHE

sacré, -re adj ~—~ qui appartient a la religion, qui concerne le culte, syn. re-L ligieux, ant. profaneéroder —-— user par frottement, réduire peu -'51 peu a néant: Ia religion s’e'rodetransgression f desiusages — non-respect m, non-obéissance fbombance f festive: faire bombance —- faire un bon repas, manger beau-coupfaire recette — avoir beaucoup de succés, en parlant d’un theatre, d’unspectacle, etc.i§w> Continuez la lecture du texte Les étemels retours, le chapitre Fétesd'aujourd’hui. Soulignez dans le texte les mots cles. Fiepérez l‘idée di-rectrice présentée sous forme cl’introduction et de conclusion (l.D.) etles trois idées-arguments (l.A.) dans le premier paragraphe. Reformulez-les sous forme simplifiée. lnscrivez ensuite le paragraphe ainsi con-2 tracte a l’intérieur du schema suivant.

Reformulation .tlon mots

-§ i]ii li (introduction + lien avec, it _; . . .le chapitre precedent)

.. F11 t 1- 1' 21, :_;- g;

l.A.SE 9:55;

@551

LA.

(reprise en conclusion)

WA

“’ ‘ CHAPITRE: Fétes d’auj0urd’hui

La fete n’est pas plus absente de nos sociétés modernes que jadis. Les>valeurs dominantes du travail et de lindividualisme, la concurrence

V1 d’autres loisirs (spoitifs médiatiques) ont certes réduit l’importance socialedes grandes fétes traditionnelles. En outre, leur dimension sacrée a perdusa justification dans des sociétés ou la religion s’érode, ou la liberation des

<£§£;$=i

moeurs rend vaine la symbolique transgression des usages, et ou la surcon-sommation vide la bombance festive de son sens. Les grandes comme-morations collectives ne font plus recette. Cependant la fete est toujours vi-vace. Ou plutot les fétes, multiples et multiformes.

(95 mots)

~~t oossisn

Comment est realise let lien aveci lee chapitre precedent clans la pre-

El pronom; El ponctuation?El moyens lexicaux;

3._ .7?

> le type ou genre de textes qui font la selection?

jours gras — les trois derniers jours du camaval, avant le CarémeCaréme m — chez les catholiques, période de pénitence de 46 jours, quis’étend du mercredi des Cendres jusqu’au jour de Paques l

onomatopée f —- mot formé par harmonie imitative: froufrou, coucou, ron-

damier m — 1) tableau carré divisé en cases noires et blanches pour jouer

brimade f -— ici: tapage m, taquinerie f i

l Relevez tousi less cionnecteursuet inscrivez-lesidansle schema“ du para-graphe. Quei connecteur peurrait~on mettre dens lee phrases qui n’enont pas’? Justifiez votre-réponse.

Lisezple titre, let le chapeau introduisant une setectien de textes. Quepouvez-vous dire sur:. > le sujet annoncé;

> ses caracteristiques;

" UN MONDE FOU, FOU, FOU(sélection de textes)

j A vécu comme une féte particuliere. Lieu

3.1. STRUCTURER EN PARAGRAPHES

chahuter —- faire du vacarme

ron Y

notables m de la ville — personnes qui occupent un rang important dansles aaires publiques, qui ont une situation sociale de premier rang

aux dames; 2) surface divisée en carrés de couleurs diérentesfanion m — petit drapeau m

miére phrase. t s L ~~

III mot de liaison; III tournure comparative;

SITUER LE TEXTE

‘iii‘\\\\

\\\Ԥ\

ujourd’hui comme hier, le carnaval est

de tous les exces et du déréglement, la rueappartient aux fous. Regards sur un monde

51 ljenvem Un défilé de géants. Reuzepapa et Reuze maman aCassel.

b

n

yeKan

2

EISSELLXHJ.SEFI¥:|El.l.9VH.|.NO’O1.3tEl_LN3lNOOC|

79.

l

2

SEDOCUMENTERETCONTRACTERLESTEXTES

DOSSIER l

L’auteur a découpé le texte Carnaval a Strasbourg en 3 paragraphesdont vous ne voyez pas les frontiéres. II s’agit de les retrouver maisavant de Ie faire, lisez le texte et rédigez l’agenda du carnaval. Situezchaque étape dans Pespace, relevez les éléments descriptifs dont|’auteur, témoin de Pévénement, se sert pour donner une image pré-cise et fidéle de ce qu’il voit.

Date Evenement Lieu Atmosphére Participants

2. Lequel de ces deux découpages vous paraTt-il le meilleur?

. Découpez le texte en paragraphes en respectant: 1) le point de vuede celui qui voit, c’est-a-dire, |’auteur-obsen/ateur, 2) |’agenda ducarnaval.

Pourquoi?0 3. Pouvez-vous refaire l’autre déeoupage pour le rendre plus lisible?

s 4. Peut-on découper ce texte autrement? Proposez votre propre dé-coupage et justifiez-le.

" » CARNAVAL A STRASBOURGux jours du lundi et du Mardi gras, cette cité calme voit soudain sesA rues envahies d’une foule de masques van'és et chahuteurs qui lancent

en guise de salutations des onomatopées moqueuses, comme des cris dechouette. Ces hululements, mélés aux claquements secs des fouets et auxonons cuivrés des marches militaires, emplissent la ville d’une étrangecacophonie, pleine de gaieté naive. Tout le monde est dans la rue, l’atmo-sphere est a la joie, aux retrouvailles. Les discours satiriques des notablesde la ville, le dimanche matin, ont donné le ton du carnaval. Le délé sedéroule deux jours dc suite sur un itinéraire en forme de croix. En téte,viennent les musiciens, les cavaliers, les longues processions de clowns etde pierrots dans leurs merveilleux costumes a damiers. Ce sont les cham-pions du hululement sauvage. Ils délent en chantant et en dansant, ils<<nettoient>> les gens au passage avec leurs longs plumeaux a manche.Deiriere le po1te—fanion viennent ensuite quelque 3000 personnages, por-tant de tres beaux masques dc bois peint et vernis et des costumes am-boyants. Ils vont embeter l’habitant, selon la vieille coutume de brimadechere aux esprits frappeurs.

Carnaval (Fernand Nathan, 1979)

800

»,,v

700

I

R

‘av

."~ta

DOSSIER

3.2. LIRE LE PARAGRAPHE

e Mots clés/contraction Nombre de mots

(101 mots)

Les Fétes retrouvées (Casterman, 1997)

pp Quel est le role des exemples dans ce paragraphe? A-t-on besoin de~~ les reprendre dans Ie compte rendu? Si oui, reformulez-Ies sous forme

#1

Lisez Ie paragraphe extrait du texte Masques. Repérez Pidée direc-trice (|.D.), les deux idées-arguments (l.A.) et les trois exemples.lnscrive; le paragraphe a Pintérieur du schéma suivant.

exhiber — montrer avec ostentation ou impudeur

F ‘ Ex.

l.A.

Ex.

Ex.

'5' MAS UES

a mascarade est un élément important du camaval. Chacun change de

L L visage et de role durant cette phase ou tout est permis, l’anonymat du; masque favorise les attitudes plus spontanées et plus ouvertes. Les hommes

5 se transforment en femmes ou en sauvages [...]. Les tabous sont levés letemps de la fete, et les fantasmes ct les angoisses s’expriment librement.Les attributs féminins sont souvent grossiérement exhibés, les hommes sei retrouvent <<enceints», et dans certains carnavals autrefois, il y avait méme

, des parodies d’accouchement. Le déguisement animal est aussi le signe/ d’une volonté d’abandonner momentanément son identité pour explorer§ d’autres fagons d’étre.

‘$9

l.A.

simpliée.

Béatrice de Villaines et Guillaume d’And|au,

L 81

2

SELLXELI.S31HHLOVHLNOO.LElH3_|.NE|V\|OO(]EIS

2

SEDOCUMENTERETCONTRACTERLESTBCTES

DDSSIER

Redigez un compte rendu de ce paragraphe en 35 mots. Rapportez-vous au chapeau qui figure a la page 79. Faites une auto-evaluation

’ de votre copie en mettant des notes dans la grille d'evaluation ci-T dessous.

GRILLE D’EVALUATlONCapacite a resumer /30

selection des informations essentielles /8reformulations des elements retenus‘ /3coherence du discours (articulations) /3

/6objectivite par rapport au textez

Correction linguistique /1°respect d’une consigne precise de longueura /3

t correction morpho-syntaxique /4' orthographe /2Y ponctuation /1

Total /4°

N933 ' A l‘exception des mots cles, le compte rendu doit étre redige a l‘aide destermes et tournures propres au candidat. En regle generale, le jury DALF en-leve 2 points pour toute phrase directement empruntee au texte.

2 Le principe d'objectivite veut dire deux choses: 1) absence de tout commentaireou apport personnel du candidat, 2) respect de Ia perspective adoptee par l'au-teur du texte.

3 On penalise aussi Ie non-respect de la longueur fixee pour la production. Onenleve 2 points pour toute tranche de 10 mots au-dela de la tolerance.

82

‘ll.

1., PAgLm§§51‘HoM_mcE A

K0 15

“"11?”4

f,4 /1 57",’519')”

9%

FJU’

W 31.4-

Pour le cmquantenaire de la parution du-Grand Robert», premier dictionnaire analogiquede la langue francaise, la ville de Lausanne(Suisse) invite le public au palais de Rumine du19 octobre au 15 décembre 2000 a un par-

“ cours ludique reproduisant les arborescenceschéres a l'auteur du dictionnaire. Une exposi-tion lancée par la Fondation Paul Robert qui alégué les archives du genial inventeur a la bib-liotheque cantonale universitaire. L'occasion decomprendre comment se fabrique un diction-naire et surtout mieux connaitre son auteur dis-paru en 1980.

Vous allez écouter quelques extraits del‘emission consacrée A Paul Robert. Cetteemission a éte realisée par le service Magazinede Radio France Internationale en l'an 2000.

Hmm_nmnm.uLa Suisse, Lausanne, Nicolas Froliche, Dominique Baillard. le -Grand Robert».le palais de Rumine idedele m (de Dedale, architects du Labyrinthe): 1) lieu formé d'un en-semble tres oomplique de voles ou I'on s’eqare; labyrinthe; 2) ensemble em-brouillé et oontus: Ie dedale des Ioisvepprlhr — etre pret a faire qchludique adj — relatif au ieuplrcoun m ludique — les organisateurs lnvitent les visiteurs a jouerapprehender — saisir, comprendreprendre corps — se matérialiser, se preciser: dx¢i — » -

1 I

3'Q14-1

I

~1c>u1;|>9o

Qu’est-ce qui vous rappelle Ia phrase d’accuei|?

Quel est le titre de |‘exposition?

Ou se trouvent actuellement les archives du dictionnaire <<Robert»’>

Quand a ete publie le premier fascicule du <<Grand Robert 9

Q

En quelle annee a ete acheve le <<Grand Robert ‘P

9. Qui a mis sur pied cette exposition?10. Qu’est-ce qu’une charade?

. Comment expliquez-vous |’expression <<|a fondation Paul Robert»?

_ ' ' ' ' >> _ , .

1 1. Avez-vous trouvé la solution de cette charade?

12. Choisissez un mot pour le presenter sous forme de charade.

eéé L»

Oyé oyé / en cg jour de gréce / c’estvici / oui je vous le dis / a/ d‘ai|ieurs n’est-c(e) pas

pour cela et que vous vousVap-pretiez :11 pénétrer ici / 0U

“""~ PA_G}-5 co1\i1§éNT:E DU

unmann-

,. _,.."w?=*-.:~<r#a@i»s:¢§= ."'MM“~=am».Q-;r.~=w

onomatopee f — mot qui imite phonétiquement ce qui est désigné: cocori-co. tictacyeti m — humano'i'de légendaire de l’Himalaya, appelé aussi abominable

Prenez connaissance des questions suivantes, écoutez ensuite l'enre- jg

“ gistrement remplissez les vides dans la transcription, répondez enfin

I hvmme de Helgeanalogie f rapport de ressemb ance que présentent deux ou pusieurs g" ";.1~ ,

choses ou personnesF. !~4IE);’§:(;%;Vv; ~ ll

W1

\L

V 1

T '*~ aux questions ci-dessous: .,

1. Combien d’installations y a-t-il dans l‘exposition? Pourquoi? A quoiservent-elles?

2. Comment a-t-on choisi les mots pour ces installations?

3. Quelles classes de mots sont presentees? Sous quelle forme?

4. Quelle onomatopee a ete choisie pour illustrer la lettre <<g»? Trouvezd’autres onomatopées francaises.

5. Comment Nicolas Froliche a-t-il expliqué le mot <<yeti»? En quoi sesexplications different-elles de la définition du <<Petit Larousse»? Enavez-vous une autre?

asgs 7

1;

Transcription

— C est iustement que

nousvavons proposees / qui se declanchent euh par un detecteur in-

frarouge / chaque fois ces textes cesvenregistrements // en l’occuranc_e / pour ce poste-la / qui est

1 ~ Q e \‘ . ‘V ., _. , 4

" i a i e i

' i i nn ll m nt donc

*1. .m% Jft M:-.1", 4;».

. . 3/ onv y comprend rien du tout mais euh on l‘a vu une des pre;-V miére fois qu’onva ouvert un dictionnaire / c‘est dong / la premiere

lett(re) de l’alphabet <<a» /

~kl

lg mot anticonst tuto e e e // c’est aussi pour ca qu’on l'a choisi

parce que quandvonvest p(e)tit c‘est vrai que: /

so2

~

/ et chaque fois avec une definition sonore qui

er ,

travaille avec lg lieu.

lli

ié:.}

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1'§H§“i\i*558‘li4$§aT£5!

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' .,...»-_1;»w<¢1~-1;¢¢=~~ ~~,~ ; 17,. aw ., mi .mi=,».W»=>. !~4 W -.,,.->,..».=,,. , ..

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2 g;,_~W ,6“t ""%"§"Tv‘"“'~@

7 @ 7 J t V V 7 V ‘ y t e t V 7 @

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7%

»<<Malum Evae» —— pomme d’Eve (en latin)fossile m — se dit d’un reste ou d’une empreinte de plante ou d’anima|ayant vécu avant Fépoque historique, qui ont été conserves dans des dépétscauses par l‘ér0sionfaire fonctionner ses méninges -— faire fonctionner son cerveau, son es-prit; rééchir.> Prenez connaissance des quest|ons suivantes, ecoutez ensunte enreV gistrement, remplissez les vides dans la transcnption, répondez enfmj aux questions ci-dessous:

1. on se trouve le mot <<ici»? Pourquoi?

2. Comment sont présentés les mots <<k|axon» et <<|umiere»? Pourquoi?

3. Quels cnteres de classement trouvez-vous dans la def|n|t|on du mot<<pomme» dont vous devez remplir les vides?( 4. Qu’est-ce qu’on v0|t dans la v|tr|ne du <<poste» Pomme?

5. A quoi ont pensé les organisateurs en illustrant les mots choisis?

6. Dans ce contexte, y a-t-il un lien entre Ie mot <<déda|e» et le mot<<dicti0nnaire>>?

Transcription

we

— Si on va dans |’ordr§ DOur <<b>> onva << » pour <<c>>' a <<__________» / pour <<d>> onva <<i_i» / pour <<e» onvT qui est sg trouve :21 |’extérieur du palais d(e) Rumine qui annonce un

—?

a << >> / <<h>> Qnva << » / <<i>> C est << >> /3 << >> p()u|' <<f>> Qnva << » / <<g» Qnv

. -is i .

peu lg: |’expositi0n / <<j» c'est << >> / <<k» c’est << »

( / une série de klaxons qui sont fixes sur la balustrade d’une pass(e)re||e1/ qui passe au-d(e)ssus d’une d’une route derriere lg palais de Rumine

/ <<l» << » / alors ga c'est un poste qui n‘a pas de dénis-snon sonore / ma|s (| ) y a un j6U de flaches / qu| s(e) produ|tquandvonvappuie sur un bouton / et euh tout d'un coup apparait euhune phrase qui est qui est <<|a vitesse de Ia lumiere dong trois cent milleki|omet(res) seconde».

Enregistrement du <<poste» Pomme:— Rouge grise / de lg plus s0u-vent £1 pulpe ferme et juteuse de

/ j’appartiens / des dru-i pes é cing loges cartilagineuses contenant .

Q. . :;:m%€? . , ..

~ ':'...,:-::};;“:an&m "‘ " ,;:::,»=’%z_gw , . .1, 2 .» ~51; 1.:

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flambeur m, fam. — personne qui joue gros jeu

=?¢% ~ '>i ~ V!~4

..,.../,..»,,.,@ WM, »,,\ L. ,,

Ecoutez l’extrait, remplissez les vides dans la transcription. Releveztoutes les significations du mots <<fondre» et presentez-les sous forme

5:

d’un article figurant dans un dictionnaire.I-iffy. W

:

Transcription— Aiors Ia onvarrive devant unvenorme glagon et i(l) commence a

9:1; IV

2.

faire tres froid / qu’est-ce qui s(e) passe Nicolas Froliche?

Y — J(e) propose qu’on s’approche gentiment.

1:-_§:€l §§_l~flL fet d’une fievre ardente / me liquefie /

— Le soleil / comme sur sa proie /est tout fondu comme sous l’ef

1 a vue d’oeil / / jg deviens en re / jgi <1

suis sans resistence / j’ai / etV . ,\lui-meme / semble au-dedans de

moi / ne suis-j(e) qu’un comprime soluble / /et voila que je disparais / comme qui fond dans

les doigts d’un flambeur / j’ai envie de .

3”’ s

Vous allez ecouter le temoignage du linguiste Rene Bouvier. Son te-

Ham

‘ moignage est divise en trois morceaux' extraits 5 6 et 7 Formez troiséquipes, chaque équipe écoutera et fera tous les exercices prevusdans son extrait. A l’issu de ce travail les équipes se reuniront pourrediger ensemble deux documents: une fiche biographique de PaulRobert et une presentation de son dictionnaire.

re >\ ~ 4 V» l ~ ~E ~ all *- ii“, , V7 1‘ l, , l , HM ~ HQ 1, W ,,~,.,,,“~l,l~ H , , 1 l,,,,‘, er» A;A 51' ’ l

\ itii“

v ~ a ’ P ~ "” V‘ ,‘*“, ‘; , WI»:-*'= _ '~*" —~e

Alain Rey, Josette Rey-Debove ‘

explicitement adv en termes claires, sans équh/oqueblair m, arg., pif m, fam., tarin m, fam. — nez m I

isrm

aV7 ,

,,g,mm.5;~é%.jé:%M;;j%;.€£;,5m'.~ -I ,.,,%,,' ‘>4rr , ,, )q

.

" - 1"M * ~,_ ,», t.3.L,.w-* , _. _=,,~g—1

. .,,,,%,a§@_{,;=;:. ' I I 4 ,5" gig1

gagg

bénédictin m — religieux de l’ordre fonde vers 529 par Saint Benoit de5 Nursie

travail m de bénédictin —- travail long et minutieux, qui exige de la patience

s

§“~

"’*itv..E

Ecoutez i’extrait et repondez aux questions suivantes:

1. La journaliste dit que l’exposition est confondante. Pourquoi?2. Quels synonymes du mots <<nez» contient la definition? En quoi sont-

1 ils difterents? . "

3. Faites une phrase pour illustrer I expression <<se retrouver nez a nez>>.

4. Quelle forme peut avoir un nez? Laquelle preferez-vous?5. Que veut dire la journaliste dans |'expression <<un travail de bene-

R di°""$”'-’ 'I 6. Comment s’appe||e la salle ou sont exposees les archives de PaulRobert?

7 I m. Que ques c ' res: remplissez les vides. . :1 F¢ Le dictionnaire a entrees; »

Q pour une colonne du <<Robert» on doit possederQ

I

0 ca fait metres lineaires d’archives;' ca fait cartons; *' toutes les etapes preparatoires de a c’est dumanuscrit;

#3 , | |_e << arousse Illustre» du debut du siecle fait volumes;¢ il y a mettons entrees;0 il y a finalement quand meme entre et g

j entrees;0 notre vocabulaire courant se situe plutot entre et

8. A quoi servent les citations de renvois dans le <<Robert»? '“

9. Quels dictionnaires ont servi de reference a Paul Robert?10. Qui aidait Paul Robert dans son travail?

1; 11. Quel registre de langue priviiegiait Paul Robert?12. Quels mots a-t-il choisis pour son dictionnaire?

"N , $1Fiche biograghigue:., Presentation du dictionnaire:

_, -.- , '1

Ye. ' ws>;5@§~==~.:, 1:,':;;:Z$I"'Li’»5l'7-7¢£F7" ';,~,,<>1>...~¢,~@~»».. I . .¢~.W...... . *!~4)ZW . ,. " ..,.,,., . - *VV)JW§

.1: azw;-:‘=i+I P-’ ,».~;1§;e::;¢:§z:.a:¢eaz:~. . ~ m~:~»~~~»»__<~- ~~M*~'.'.':u:":.:'u 1 -"rG4~7,~vn*"'a1‘%$;I,'--.<

" 15§@—~w~.-

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5* ’”a-5 " W WW» -~ *‘ -1”‘-‘z ‘““ ... " E- ‘mmwmsisd w“§%f ‘-'%nZ” ** we-"-“"‘§’-"-.. 3;-=-~=@~~

corpus m de citations — un ensemble de citationsdéfi m — une provocation, une bravaderelever un défi — y répondretournant m — un moment ou un événement qui marque une orientation nou-velle, un changement important: I’histoire connaft un tournantthese f - un ouvrage pour obtenir le grade de docteur: faire/rédiger une

droit m —- ensemble des regles juridiques en vigueur dans une société: doc-

3 I77 teur en droitr §

Ecoutez l‘extrait et repondez aux questions suivantes:

1. Précisez la succession/l’ordre des étapes lors de la <<fabrication»d’un dictionnaire:El créer des renvois; El répertorier tous les sens d’un mot;

El rediger une definition; El creer un corpus de citations.r T -*J1 2. A quel type de dictionnaire se rappoitent le <<Littré»? le <<Larousse»?

1; 3. Qu’est-ce qui a compliqué le travail de Paul Robert pour l’élabora-tion des renvois?

4. Pourquoi le <<Littré», dictionnaire de l'Académie, n’est pas represen--15 tatif d’un état de la langue?

5. Comment est-ce que Paul Robert a eu l‘idée de faire un diction-naire?- =' ~ '

6. Quel type de dictionnaire a-t-il voulu faire?

7. Comment a-t-il redige ses manuscrits?

8. Voici l’article du mot abaca qui figure dans le <<Petit Robert».Q Soulignez-y les renvois indiqués par René Bouvier.

up upabaca [abakéil "- m-

‘ V ' 1664; esp. abacé, mot des Philippines

petioles des feuilles d‘un bananier.L. _______ 7______.__.. --_____ .1 _7 _______ _ ___: 1; __ _,_ _______.(____,,_,

ii Q Matiere textile appelée aussi chanvre de Manille ou tagal, tirée des

9. Quels mots du dictionnaire ont le report <<abaca»? Pourquoi?10. En quoi consiste l‘originalité du dictionnaire Robert?

,, are

Fiche biographigue:Présentation du dictionnaire:

=4" Q I , ' ' '

at E)(1-> Témoi ria é bra-iin were r > I[’ i"""'EA"I' R@é'%v€/fer (magi r i i V ‘

MR»REF“MM!

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§_

>§r~x¢,

.s.e

J5;

Les Hautes-Alpes51;»

Nom commgn: .’ fascicule m — un cahier ou des cahiers d‘un ouvrage qui est publié par par-

e; i§ties successives

51%’’> Ecoutez l’extrait, ensuite remplissez les vides clans la transcription ci-

dessous, enfin repondez aux questions suivantes:

— Dans l’artic(|e) qu’on presente ici pour lg mot <<peau» / par@XemP'§/qu’il s’agissait de mett(re) / onva reporte / tout c(e) qui f(ai)saitreference a peau / dans les aut(re)s articles /

/ qi“ Pe“"e"t / iiau mot <<peau» / et ensuite les redacteurs qui etait Alain Rey pour|'arti¢|§ <<peau» / a ces piles a organiser /

/ de l’imprimer et puis de la

7 usages assez dierencies / il a a sa disposition

, , édesvusages et DUIS des preuves aussi d‘usages plus rares

semantiqu(e)ment / dono /

ensuite lg travail est plus classique

fond(re) dans l(e) fascicule qui va sortir. *

L Questions j V1. ou se trouvait le pavillon de Paul Robert?2. Dans quel dictionnaire prenait-il les definitions qui |’interessaient? L

3. Le mot <<peau>> est defini de la facon suivante: <<membrane qui re-couvre le corps de l’homme et de beaucoup d’animaux>>. Quels motsa-t-il retenus dans cette definition?Quels renvois a-t-il proposes?Comment a-t-il classe les mots choisis?Combien de pages prend ce classement?A quelle epoque se rapporte le papier que montre Rene Bouvier?

ummp

Comment est-il?8. Qu’est-ce qui est note au crayon sur les feuilles?

Presentation du dictionnaire: 3

Fiche biographigue:

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a V Tém¢*9"a@*~‘~ida. Qaiiiaiia 1“*”*“E<=*°.*‘

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EiMy§

walk!

Mougins, Lausanne

mhumer [myme] — mettre en terre (un corps humam), avec les céré-monies E

d’usage; syn. enterrer .

porter aux nues — exalter, louer excessivement¢ 3

:1

‘‘7

l

Ecoutez lextrait et répondez aux questions suivantes:». " /ii‘? I. Q 1;;

P."

Quand et ou est mort Paul Robert? ou est-il enterré?

Qui est Danielle Mineciot?

PE”

A quoi est consacré lespace de lexposition qu elle présente?

ou est né Paul Robert?

5;: Q T 1 - 1 I n

- Comment etait Paul Robert avec ceux qui le connaissaient person-

es"

Expliquez ce que veut dire Iexpression <<pied noir».

nellement?7. Danielle Mineciot dit que le <<Robert>> était au depart une aventure

entre amis, expliquez ses paroles.8. En quelle année Paul Robert s’est-il marié?

.~ 1 --

1: .

Fiche biographique:Présentation du dictionnaire:

S»;-ilis

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' 1: <1’ ;. mF TelDorenny

Ngms commgns:pérenniser [perenize] —- rendre durabledépositaire m — personne a qui l’on a confie quelque chose

@;=”'; §$€'l‘;f"i"£’"“ .%§E ‘ mam - " m"q"“%. % .~. k w . , 5»

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/“s

BioqraphleIsabelle de Truchie de Varennes, date

- Zazie, I'ancienne mannequin, a fait ses debutssur scene au printemps 1992 lors d'une

. tournee regionale des FNAC‘. Sa premierescene importante — le Casino de Paris, ennovembre 1993 (trois soirs), en premiere par-tie de Louis Chedid, chanteur celebre.

Y 1 En mars 1996, elle s’elance dans sa pre-I miere tournee. la tournee ~Zen»: 35 dates

dont le Printemps de Bourges, lesFrancopholies de La Rochelle, de Spa

(Belgique) et de Montreal, le Transbordeur a Lyon et trois soirs a laCigale a Paris en novembre 1996. Les -Zigottos» etaient de la party!

Puis, pendant pres d‘un an (de decembre 98 a la fin octobre 99),le -Tour des anges» a mene Zazie et les -=Zigottos» a travers toute laFrance, la Belgique et la Suisse pour s’achever le 26 octobre 1999au Zenith de Paris. Cette deuxieme tournee d‘environ 80 dates estpassee notamment par l'Olympia (3 concerts en janvier), elle lui a

donne l’occasion d'enregistrer son premier album Made in live.

Zazie appartient a une generation -degeneree» qui a appris sonmetier dans les studios avant de chanter devant le public. Cependantelle se sent sur scene presque comme chez elle. La scene lui donne~une force et une energie a deplacer des montagnes» et lui procureun plaisir intense: elle peut mettre ses chansons a son humeur dujour, leur donner une seconde vie; et surtout, decouvrir son publicdormidable, mixte et equilibré» et communier avec lui.

‘FNAC — groupe de maqasins (Paris + province + etranqer), cree par

R. Kerinec en 1955. Activites: photo, son, video, micro-informatique, disques,

livres.

Zazie sur Ies pages do cPhosphore»

ohllowor — marcher ou danser en so balancant beauooupabrevlationdecomblnatlon,cornblnalson)—potita

6a8muslciens(paropposItloneblg

5%?E3

1%E.‘E

i ¢PHOSPHORE» N: 233, 2000:

ADE IN LIVE. Vbici un disquc parfaitcment dans l’csprit du tempsM avcc scs sujets modemes: lntemet, racisme, écologic, chirurgic cs-thétiquc... be tout superbement mis en valeur par des mélodics jolimentcomposécs. ¢PHOSPHORE» Ne 222, 1999:

u haut dc scs jambcs interminablcs, Zazie a chaloupé sur scéne plusD dc dcux mois. D’ou cc double album live résumant lcs aventures dcson combo. On y retrouve ses morceaux dc bravourc: Tous les anges, Madein love, Tout le monde, Larsen mais pas un seul inédit, sauf cette versiontechnoisantc réussie dc Cyber.

2.1. ConsignezEcoutezlachansontlréedel'albumMadelnIIveetmmplissezles vides.Familiarlsez-vous avec ies expressions st termes nouveaux.Mémoriaez-les.Appienez la chanson!

P Aldo b la compréhonsion at b la prononclation‘cyber -> (abréviation de cybernétique) f — étude

des processus de commandes et de com-munication chez les étres vivants, dans lesmachines et les systémes sociologiques etéconomiques; adj. relatif 3 la cybernétique

"’croulant sous les lls sont envahis de problémes, débordés desous -> travail et de soucis

“On se console -> On se calme, on se réconforte

‘sitcom -> m ou f [sitkam] (abréviation de l'angIais si-tuation comedy) — comédie destinée a latélévision, et dont l'intérét dramatique estessentiellement fondé sur les situations

- — — ~ , M, — ~__. , J "x

,, - ,~ , ‘/ “ r J3 - ,. » ,.. . ' ,, *W, ;~,»w..>>.l.~, _ .- - --~ ;;~,”l:;‘§Ifv’;IV,f€l£E“1§§{§f§f}§§Ef:§§;f§§E}§§./w .4.“ ~. ;._%a:";><.z<1~=»~~:e¢2=~>=z1¢~s~z: ‘ -L » ,. ’ ,. an :@m,5*~&1,~%?.:' , » , ’ -' a- , - _»21::I1~¢::az ~ »~ _ IL , ,1 - m:~:z.:::z;~:,' _ M. _ 1 * ~'.-~—-

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j Les parents coincés E

ff entre sidajde nous parler et sitCo|'nS4 _

croulant2 sous les sous C’est mieux

sur minitel I?

3 la-dedansOn se consolesur nos consoles en logiciel

Cybersur la planete

et si bien ‘

2

Cyber Super

et Si bien dans nos mainsSuper Cyber

dans nos mams Humain 1

t Cyber Creatures -.

. Humain r

C’est durCyber I

~ Humain

1, ., .1125

2.2. Répondez aux questions:W

5 1. Flelevez dans le texte tous Ies mots qui décrivent le domaine <<cyber>>.

Expliquez-Ies." C 2. Comment est évoqué dans la chanson le conflit parents-enfants?

Commentez.3. Quels problemes ont les jeunes? Commentez.4. En parlant de cette chanson le journaliste de <<Phosphore» a dit V

<<cette version technolsante réussie de Cyber>>. Comment comprenez-vous ces paroles?

<1 " =

l2

”%¢\\

5

1

° Le registre de la parole est une facon de s’exprimer qui re-flete la culture, le milieu social du narrateur, des locuteursqui sont en rapports familiaux, amicaux ou officiels.

' On distingue trois registres principaux:iv le registre soutenu,I» le registre courant,> le registre familier.

1. Classez les phrases en trois catégories en complétant letableau. Traduisez-Ies:

Registre N9

is registre soutenu

ta registre courant

-531 registre familier

1. Une balade en cyclo? Ou bien téléphoner a Jean-Michel, savoirce qu’il fabrique?2. Puis-je vous demander une faveur?3. OU est-ce que vous habitez?4. Toi, tu niches oil?

2. Observez les dialogues suivants:

..... .. ])ia.l0gue,1"INVITATION

— AII6, Gerard? Salut, c’est Michel. Dites, vous étes libres, vendredisoir?— Attends, vendredi prochain?— Oui, celui qui vient.— Oui, je crois qu’on a rien.— Qa vous dit de venir diner a la maison? Y aura Jean-Claude etAnne-Marie.— Oh, oui, avec plaisir, ce serait sympa. Et puis on va danser 0U?— Dans le jardin. Y a beaucoup de place.

97

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UNE V|$|TE |MPREVUE

— Madame Maréchal, peut-elle me recevoir?— C’est de la part de qui, je vous prie?— De la part de Monsieur Davoine.— Donnez-vous la peine d’entrer. Madame Maréchal vous prie debien vouloir attendre quelques instants.

DOS-‘SIER

..... ..: ~}3j_3,}_<§1g\_1e 5 _V

AU THEATRE

— Est-ce que c’est commence?— Vous arrivez a temps! Le theatre est bondé.— Quelle voix! C’est certainement la plus grande cantatrice actuelle.— Qu’est-ce vous dites de ce décor?— Je ne m’attendais pas a quelque chose de pareil!

3. Dans les dialogues ci-dessus, caractérisez la situation d’énon-ciation: qui parle? a qui? dans quelle circonstance?

L“4. ldentifiez le registre de la parole et completez le tableau:

N9 Registre Vocabulaire Négations Forme des ll impersonnelquestions

1

2

3

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N

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_._».&.m~=s~\.\\-4ss~\es."N\=~:v.\\w_:;T:..Z_...\\.“m==@

X

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ws~sm~¢wm»m<m;wm»~mmww:;tsm»~

l

Le registre soutenuOn |’utilise surtout a l’écrit et a l’0ral (dans des discours préparéset prononcés en public).

ll se caractérise par:—— une prononciation soignée (vous le dites [vul:->dit]);— un vocabulaire recherche;— une syntaxe correcte (Quand Michel viendra-t-i/?).

Le registre courantOn le rencontre a |’oral comme a l’écrit, il convient a toutes les si-tuations.

ll se caractérise par:— une prononciation correcte (vous le dites [vuldit]);— un vocabulaire courant;— une syntaxe correcte (OU est Michel? ou est-ce qu’il est?).

(OW

DOSSIER

Le registre familierOn l’emploie a l’oral, dans les échanges quotidiens avec les amiset la famille.

ll se caractérise par:— une prononciation qui néglige certains sons ou syllabes (Tu le dispas [tyldipa]); l’omission de Ia consonne [l] dans le pronom il (Y abeaucoup de place);— un vocabulaire familier;— une syntaxe particuliere, par exemple: l‘emploi du pronom ca, dumot interrogatif en fin de phrase (Michel, iI est ou?); l’omission dela particule négative ne; le non emploi du passe simple.

Lisez le texte en diagonale et répondez a Ia question:Quel est le theme du texte?

L’année 1898 ne s’est pas achevée sans que Meliesz ait eu unnouveau trait de genie. Rentrant un jour chez lui, il dit a Eugenie:

<<Le cinema, quel merveilleux véhicule de propagande pour lavente de produits de toutes sortes! ll suffirait de trouver une idée

ii» originale pour attirer l’attenti0n du public et au milieu de la bande,on lacherait le nom du produit choisi...»

Le film publicitaire vient de naitre!Peu de jours apres, en eftet, Mélies tourne ses premieres ban-

des. ll a installé sur le balcon de I entresol du theatre Robert-Houdina,ti juste au-dessus de la porte d’entrée, un écran géant sur lequel il pro-

jette, en transparence, a partir de son bureau, des saynetes“comiques qui attirent d‘autant mieux le public que leur projection estgratuite. En général, les arguments publicitaires n‘apparaissent qu’ala fin du scenario, une fois que le public est pris par l’action.

1+; Naturellement, les films sont payés par les firmes commerciales in-téressées.

Mélies a tout de suite plus de clients qu’il n’en veut. C’est ainsi,par exemple, qu’il tourne pour la célebre moutarde Bornibus une vueou son inspiration se donne libre cours, car meme dans les films pu-

Pu blicitaires, il demeure le grand Mélies. Pour Bornibus, il a imagine unesalle de restaurant dans laquelle les clients se disputent et s’asper-gent de moutarde. ll faut croire qu’elle est succulente, puisqu’unchien se met a la lécher goulment.

<<Pour obtenir qu‘un chien leche un pot de moutarde, raconte:5 Melies, ce n’est guere facile.

Aussi avais-je eu recours a un truc5: j’avais remplacé la moutardepar de la creme au chocolat, ce qui justifiait l’ardeur du brave toutou .

Apres quoi apparaissait le slogan Bornibus:

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LESTEXTESETSEXPRMERNTERPRETER

DOSSIER

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i 5

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BORNIBUS, SA MOUTARDE, SES CORNICHONS...»so l_’impact7 sur les badauds qui déambulaient sur le boulevard des

ltaliens est considérable. Pour chaque nouveau client, Mélies a uneidee originale. ll vantera ainsi bien des produits célebres a l’époque:le bock Orbec, l’apéritif Brunot et tant d’autres.

Naturellement, dans ces films, comme dans ses autres produc-tions, Georges Mélies utilise la star maison: Jehanne d’Alcy. A ce pro-pos, Jehanne racontera plus tard:

I l 1

E

l

l

' I

<<J ai fait la moutarde Bornibus, le chocolat Poulain... ll y avaitaussi un film sur un machin. L’acteur, au lieu de mettre le produit sursa téte, se le versait sur les pieds et il poussait des cheveux sur les

E 1:; chaussures.>>Madeleine Malthete-Melies,

Meliés /’Enchanteur — Cinématographe,invention du siécle

l

l 2

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‘I:

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"“.';*%

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i

1 Les premiers films publicitaires sont apparus en France, projetes sur des écrans

de plein air, des 1898.

Mélies, Georges (1861-1938), créateur de la mise en scéne cinématographique,inventeur d’ingénieux trucages, represente le courant fantaisiste du cinema pu-blicitaire.

3 Théatre Robert-Houdin, racheté par Mélies, ce theatre devient une salle de pro-

jections.4 Saynete f — sketch m.

5 Aussi avais-je eu recours a un truc — place au début de la phrase, aussi de-mande l’inversion du sujet.

6

2

7 Impact m se prononce [Epakt].E - Toutou m, fam. — un petit chien.

}l

.. > Relisez attentivement le texte.

I *~ o” » -. .‘‘ M

1 . Situation d’énonciation.1. De quel ouvrage ce texte est-il extrait? .

2. Quelle est la relation de l’auteur avec son personnage principal?Vous vous appuierez sur toutes les indications qui vous sont donnees.3. A quel public l’auteur s’adresse-t-il?4. Quel est le genre du texte (scientifique, documentaire)?

2. Organisation du texte.1. Relevez les citations. Dans quelle forme s’expriment-elles? Quelrole jouent-elles dans le texte?2. Que veulent dire les points de suspension dans la citation <<J’ai

fait la moutarde Bornibus, le chocolat Poulain...>>?3. Quels modes sont employés dans le texte? Quelle evolution mar-que le passage d’un mode a l’autre?4. Quelles sont les étapes de l’invention du film publicitaire? Vousreleverez les indications temporelles dans le texte (lignes 1 a 22).

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5. Trouvez deux exemples qui illustrent l’esprit original de Mélies.6. Quelles expressions justifient l‘emploi de l’épithete grand dans laphrase <<ll demeure le grand Mélies»?7. L’auteur apparait-il dans le texte? Complétez le tableau:

Groupes de Verbes de mode Exclamation et Connecteursmots évaluatifs et adverbes mise en relief

d ’opinion

5' 5

:5

,1“i.

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l

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2 5. 3. Commentaire.

I A-

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ii‘,

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52:‘ .

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3 0.»

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v Ardeur f <> energie f pleine de vivacité dans l’ac-

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'§2\

‘xu"1:

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.' .1

Quels sont des indices du registre familier dans les citations?

Enrichissez votre vocabulaire

tion ou dans le sentiment: son ardeur atravailler.

S’asperger de qch <> se mouiller le corps ou une partie ducorps en y projetant un liquide: s’asper-ger d’eau froide.

Avoir recours a qch <> faire appei a qch: avoir recours a untruc.

Bande f <> ici: Ki/ii-ionei-na, |<mHonneHi<a.Déambuler <> marcher sans but précis.Se disputer <> avoir une querelle: Les clients se dis-

putent.Entresol m <> espace d’un batiment entre le rez-de-

chaussée et le premier étage.Goulument <> avec avidite: manger ou boire goulU-

ment.Impact m <> effet m produit, influence f exercée:

avoir cle l’impact sur qn/qch.Inspiration f <> souffle m createur qui anime les

artistes, les chercheurs: l’inspiration poé-. tique.

Justifier qn/qch <> ici: expliquer, motiver: justifier sa con-duite.

Lacher qch <> lancer: lécher /e nom du produit.Lécher qch <> passer la langue sur qch: Le chien

Ieche un plat.Machin m » <> fam. désigne un objet dont on a oublié

. le nom; un truc, une chose: A quoi sertce machin?

Succulent <> qui a une saveur délicieuse: un platsucculent.

101

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HEIW!:|dXElS.LEISELLXEILSEl'ltELL§lt|dE:El.l_N

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*-. 3

v Transparence f <> npospaqnoctb; FlCHOCTl:>I la trans-parence de l’eau; rnacuocrbz l’époquede transparence.

~ Trait m de <> acte m, fait m qui constitue une mar-que (d’une qualité, cl’une capacité); ici:

lg ’E i‘

idée f: un trait de genie.~ Vanter qch <> louer publiquement et avec excés: van-

ter ses produits.a ¢ Se vanter de qch <> en parler avec orgueil, s’en montrer

fier: ll se vante de son succés.

1. Dans le texte, relevez les mots qui appartiennent au champthématique du cinéma.

2. Quelles sont les fonctions des personnes suivantes?1. Un régisseur. 3. Un inspirateur.2. Une inspiratrice. 4. Un propagandiste.

. Devinez le sens des expressions ci-dessous:1. Tout cela, c’est du cinéma. 2. ll fait du cinema!

4. Vous tournez un film publicitaire. lmaginez des trucs comiquespour attirer l’attention du public aux objets suivants (3 votrechoix):

un roman historique un ballon des souliers sport un ordinateur

' Pourquoi la publicité est-elle interdite dans les établissements sco-laires en France?

2

£

58

ill 5"l‘;<€~

l 3 4*»-ll

A.’ sA‘ x

»

é

1. Dans les proverbes ci-dessous, identifiez le type du rapport:

1 Comme on fait son lit, on se couche.1; Plus on est de fous, plus on rit.lv$i'~=. ..-.._ .... .. . » ... ...

s.m..;m

,

La subordonnée de comparaison peut étre 3 l’indicatif ou auconditionnel:

lndicatif ou conditionnel

E

§

s plus (de) que ne — 6or|b- J’ai fait plus de fautes que je ne pen-u.|e ‘-IGM sais.moins (de) que ne — M6Hb- Ce film était moins intéressant qu’il ne|.ue '-IGM pensait.aussi que — Ta|<(o17|) >l<e Ce plat était aussi succulent que je le|<a|< croyais.

102

DOSSIER 6Indicatif ou conditionnel _

plus plus -— ‘-IBM 6OJ'lbU.l€ Plus j’y pensais, plus je comprenais.Teivi 6OJ'lbLU€

moins moins — '~|eM M6Hb- Moins j’y pensais, moins je le voulais.U.l€ TGM MeHbU.l€

comme - i<a|<; Ta|< >i<e KEIK ll fait comme je ferais a sa place.

5; 2. ldentifiez le type des subordonnées dans les phrases ci-

l

,'

‘iJ

.ti1

, é

»

":2/i

dessous:

Type de subordonnée N9

l subordonnée relative

is; Is subordonnee de comparaison

.3 5, ,subordonnee de cause

1. C’est succulent, puisqu’un chien se met a la lécher goulment.2. ll a installé sur le balcon... un écran géant sur lequel il projette,en transparence, a partir de son bureau, des saynétes comiques.3. Mélies a tout de suite plus de clients qu‘il n’en veut.

1. Observez et retenez:

Frangais -> russe

I SHHS que Bblpa)Ka6T OTDI/1U,aHl/1€ I/I l'|6p€BOLI,l/ITCFI B 3aBl/1Cl/IMOCTVI OT KOH-

T6 KCTB .

L‘annee 1898 ne s'est pas 1898 rop, eLu,e He 38KOH‘-ll/lJ'lC$l, a yachevée sans que Mélies ait eu Menbeca y>i<e HOBGF-l l'GHl/I8.J'lbHa$l

un nouveau trait de genie. I/l,l16$l.

Son livre tombe sans qu’elle s'en Ee Ki-ivira nap,aeT, xom OH& 3TOl'O He

apercoive. 3aMGH8eT.

I Juste Mo>i<eT 6blTb npvmaraTem=|-u>||v| (= cnpaBe,armBbn71, npasnnbnbiir,BQ,OHbII7l) I/I Hapeqviem (TO'-IHO, K8K pas).

C’est un calcul juste. 9T0 I'Ip8BI/I/1bHbII7l paC‘-l6T.ll a installe sur le balcon, juste OH ycTa|-iosvm Ha 6am<oi-ie, TO‘-IHO Hap.

au-dessus de la porte d’entrée, Bx0;J,Hoi71 p,Bepbio, s|<pa|-i...un écran...

103

HEIINi:ldXE|S_LE|S3_LXEl.LSEl'lE:El.|.I7ltldHEL|_N

9

ETSEXPRMERNTERPRETERLESTE)(TES

DOSSlER

3 g; 2. Traduisez par oral Ies phrases ci-dessous:* a) 1. Tu es sorti sans qu’iI |’ait vu.

2. Je le dis sans qu’el|e le veuille.1.?“ b) 1. L’addition est juste.

2. Elle chante juste.3. Je l’ai vu juste au moment du depart.

fir 3. Traduisez par oral le texte (lignes 3-16).L

' '.‘13*'.;C;~-../~r;%=‘"s<.;€' L .—;. ~“~’ “r.

1

. “ F» r’ .~ rii >~*ECRlT

1 s .1

1. Elaborez en groupe une enquéte sur le theme suivant:<<Qu’est-ce que vous attendez de la publicité?»

° Préparez un questionnaire (90 mots environ).0 lnterrogez des éléves de votre classe ou de votre école.° Dépouillez Ies réponses. Tirez Ies conclusions.

2. Jeu de r6le (directeur ou directrice de Pentreprise, Ies em-ii. ployés de l’Agence publicitaire, Ies experts du Conseil, di-

recteur d’un senlice du ministere).E‘ ' M. Buffet, directeur d’une petite entreprise, vient d’inventer un35 chewing-gum possédant Ies mélmes qualités qu’un dentifrice. ll fait

faire une publicité a une agence de publicité. Celle-ci fait quelquesversions qui vantent Ies vertus de ce produit.' Les experts du Conseil de l’entreprise discutent et choisissent lameilleure publicité. Les discussions portent sur le public vise, sonnom et sa forme.

1 Un membre justifie le choix du Conseil et le présente a M.Buet.M.Buffet écrit une lettre au directeur d’un service du ministere deI’Education nationale cu il propose de distribuer a tous Ies éleves unpaquet de son révolutionnaire produit (60 mots environ).Le directeur d’un service au ministere de I’Education nationale refusesa proposition (60 mots environ).

Lisez le texte en diagonale et répondez a la question:Quel est le theme du texte?

Le cinema est vraiment né le 28 décembre 1895, lors de la pre-miere projection publique au Grand Cafe a Paris. L’ere de |’imagecommence.

104

F.

i

.

DOSSIER

'4 5 picturales de sujets essentiellement religieux, mythologiques ou alle-

z: 3

‘liji les essais de relief (et meme d‘odeur), la vision panoramique — avant

20 l’emotion et il est la vie...

25 et faconne ainsi les representations. ll est tout-puissant: il abolit l’es-

(1)

C7

Pendant des siecles, les seules images avaient ete les creations

goriques — quand les religions n’interdisaient pas la representationde la nature, de l’homme et de Dieu. Puis la photographie boulever-sa l’oeil du peintre. La technique de l’image animee s’est ensuitedeveloppee de prouesse en prouesse — le cinema parlant, la couleur,

que d'autres formes de maitrise de l’image fassent leur apparition: latelevision, la cassette, le CD-ROM‘.

Entre-temps, des que |’outil fut domestique, le cinema, eminentmoyen d’expression, etait devenu le septieme art, couvrant tous lesgenres d‘interet et tous les types de recits. Ce moyen d’expressionpar l’homme, pour l’homme, est polyvalent et universel. Toutes lesformes de messages peuvent étre communiquees. Le cinema est unoutil a rever, a oublier, a transmettre, a temoigner, a rappeler. ll creedu beau et il est tableau, il cree la revolte et il est pamphlet, il cree

L’impact du cinema sur les individus et sur les representations so-ciales tient a sa puissance de conviction et aux phenomenes qu’il au-torise. Avant le cinema, seul le livre pouvait agir sur le temps et sur lesdistances. Mais Ie livre fait appel a l’imaginaire. Le cinema donne a voir

pace et les distances, rend familier le lointain, telescope l’eloignement.L’autre dimension de notre vie, le temps, est egalement mani-

pulee et maitrisee. Voyage dans le passe ou dans l’avenir, temps figea jamais (c’est la fonction des <<films de famille»). Mais cela n’est quebroutille. Meme les trucages qui mystifient notre credulite et alimententla propagande et la publicite ne sont rien a cote du pouvoir le plusimpressionnant du cinema: la depersonnalisation.

Pendant une heure et demie, et parfois au-dela de la fin du film

40 changement de programmes et les emotions en commun.

45 fete partagee. Le theatre d’aujourd’hui imite le cinema en plongeant

50 plus. Le roman n’est connu que grace a sa transposition ou a sa de-

36 serons quelqu’un d’autre. Cette vie par procuration s’effectue dans legrace aux mecanismes de l’identification et de la projection, nous

noir, l’isolement, et sans autre experience sensorielle que la vision etl‘audition. La veritable abolition de temps vecu, c’est cela.

Le cinema est par definition un plaisir solitaire. La television, quia sa propre histoire, est integree aux lieux de vie, elle permet le

Dans les salles obscures, le spectateur est en situation de soli-tude et de passivite tout en etant totalement mobilise par le spectacle.Le partage, s’il existe, ne se fait que dans l’apres-coup. Le cine-ma a tue le plaisir collectif du cirque, du theatre en plein air, de la

des les trois coups les spectateurs dans l’isolement et l’obscurite.La civilisation de l’image se veut outil de communication mais elle

a aboli les valeurs traditionnelles de la transmission orale. Le <<Alors,raconte quand tu etais petit...>> ou le <<ll etait une fois...» n’existent

formation cinematographique. Plus on raffine la technique de l’imageet les outils de communication, plus on diminue les echanges inter-personnels. Le cinema et ses derives ne doivent pas devenir, au nomde Ia communication, des barrages aux echanges directs entre les

105

9

HEIWHdXElS.LElSELLXELLSEFIl::lEl.l.ElHdtEI.|.N

~

9

ETSEXPRMERNTERPRETERLESTE)(TES

DOSSlER

hommes. L’ecran doit servir a la projection, pas a la separation.Souhaitons longue vie au cinema <<d’art et d’essai»2, au <<cine-club»3qui permettent le partage et restaurent la parole.

Edouard Zarifianf‘ Le Monde,numero special Le siecle du cinema, 1995

jlifteél., 2

1 Le CD-ROM se prononce [sidi] ou [sederom].Le cinema d’art et d’essai — qui projette des films hors du reseau commercialnormal (avant la distribution commerciale).

3 Le cine-club [sinekloeb] — association fvisant a promouvoir la culture cine-matographique.

4 Edouard Zarifian — professeur de psychiatrie et psychologie medicale.

Relisez attentivement le te><te.

.'>-"@.,.~v~...;§‘;;._~%,“_ .~;:~¢.~- Q.» ~91“, 4)\ ,¢ ‘__,_,::,,i§‘ :.‘.;_W,M,,m“,. _ W , ma g? ,iTk€€"y.---..;...- - Y » - e 1-.>-§.. .§,..§-~~.~-.¥... ~ .“ 7 r = “-_ *'~‘_'m ""*~'--aé’-=' at .~ .

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§

1

O‘!-l>0O|\J

21!? 1 . Situation d’enonciation.De quelle publication ce texte est-il extrait? A quelle date?De quel type de publication s’agit-il?Qui est l’auteur du texte?A quel public s’adresse-t-il?Quel est l’objectif du texte? Quel en est le type?

2. Organisation du texte.i 1. Quelle these defend-il?

i

2. Quelle est sa facon d’argumenter?3. Quels sont les avantages du cinema? Quels dangers comporte-t-il? Groupez les phrases dans l’ordre logique en remplissant cetableau:

Avantages du cinema Dangers qu’iI comporte’ l

' l

~ 4. Quelles sont les preferences de l’auteur face au cinema? Trouvezun exemple qui justifie votre reponse.5. Avec quels moyens de communication et quels arts compare-t-ille cinema?6. Relevez l’idee essentielle de chacun des paragraphes et remplis-sez ce tableau:

Paragraphes Idées essentielles

2

106

DOSSIER

Plan N9 du paragraphe Titre

Introduction

Développement

Conclusion

8. Donnez au texte un autre titre.

1. <<..

3. Commentaire des phrases..il couvre tous les genres d’intérét et tous les types de récits...»

2. <<Plus on raffine la technique de I’image et les outils de commu-nication, plus on diminue les échanges |nterpersonnels.>>

97. Faites un plan du texte en groupant les paragraphes. Remplissez -le tableau:

HdXE|S.LE|SELLXELLS31t:l3_|_E|2:ldE:|ELLN

V 0 Apres

v Abolir qch <> annuler, supprimer: La civilisation de

0 Autoriser qch <> permettre, rendre licite: autoriser les sor-

~ Barrage m <> action f de barrer; barriere f.Q Broutille f <> detail m ou element m sans valeur.

i ~ Apres-coup m <> (nci/ixonor.) nepe>i<v|BaHv|e nocTcba|<Ty|v|:

1 Q Domestiquer qch <> mettre dans la dépendance: des animaux

‘ 0 Eminent <> remarquabie: Le cinema est un eminent

0 Entre-temps <> TGM Bpeiviei-|e|v|.v Faconner qch <> former peu a peu qn par l’éducation,

~ Lointain m <> plan m situé dans Véloignement: Le cine-

~ Maitriser <> dominer: maitriser sa colere, son emo-

~ Par procuration <> en remettant a un autre le soin d’agir, de

~ Representation f <> formation f de I’image dans l’esprit: les

~ Transmission f <> action f de faire connaitrez la transmis-

t ~ Transposition f <> |’action de faire passer dans un autre do-

.Enrichissez. votre voeabulaire

I’image a aboli les valeurs traditionnelles.

ties.

Cela ne se fait que dans l’apres-coup.coup <> apres l’événement.

domestiqués.

moyen d’expression.

l’habitude: Le cinéma faconne nosrepresentations.

ma rend familier le /ointain.

tion, le temps.

parler a sa place.

representations sociales.

sion d’un message, de pensee.

maine: Ce roman est connu grace a‘ satransposition cinématographique.

107

HZ-lV\|

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6

TSEXPRMERNTERPRETERLESTE)(TESE

DOSSlER

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5

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1

1. Quels films préférez-vous?a) film m artistique: documentaire m

film m musical film m de vulgarisation scien-mélodrame m tifiquefilm m noir (thriller m [triloer]) dessin m animéwestern [western] m téléfilm mfilm m policier clip m, spot [spot] m pUb|lCl-feuilleton m taire

b) long métrage (long-métrage) m court métrage (court-metrage) m

film en noir et blanc film en couleurPourquoi?

2. Quel écran préférez-vous?grand écran m écran panoramique

Pourquoi?

3. Quelles sont les fonctions de ces personnes dans l’industrie du_ 5 film?rl

F.

5

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‘Z:,5

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1. Un scénariste.2. Un réalisateur

.°°.\'

Un monteur.Une habilleuse.

(metteur en scene). 9. Un maquilleur.

O3l'.l‘l€->00

Un producteur. 10. Une star.Un cameraman [kameraman] 11. Une starlette.

I cameramen). 12. La doublure.Un ingénieur du son. 13. Un cascadeur.Un éclairagiste.

4. Associez les deux colonnes a l’aide des chiffres:1;‘ 1

23

1 2

l

(Om

101112

\1s»

. plan m general El C'b€MO‘-lH3'Fl nno|.u,a,n,|<a

. tournage m (filmage m) El Kl/lHOJ'llO6l/lT6J1b

. prise f de vues El ,l],6FlT€J'lb Kl/IHO (Kl/IHOLUHVIK)

. cinéphile m El KVIHOCBGMKG

. plateau m El npov|3Bo,u,cTBo ((bVlJ'lbMa)production f E1 C‘b6MKa (bl/lJ'lbMa

. sonorisation f II] o3By~w1Ba|-|v|e

. decor m El MOHTa)K

. camera f II! Kpyl‘lHbll/1 rmau

. gros plan m El o6u|,vu7| nnal-|

. cinéaste m E] ne|<opau,v|s|

. montage m U r<aMepa

. Décrivez par oral certaines étapes de la production d’un filmen employant les mots suivants:

choisir un scenario tourner le filminviter les acteurs et monter le filmdlstribuer les roles sonorlser le film

mettre (porter) a lécran sous-titrer le filmdire <<Action! Moteur!>>

108

DOSSIER

2

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-§ Z

1 6. A quel registre appartiennent les mots suivants:1, 1) cinema m, 2) cinematographe m, 3) septieme art m, 4) cine m,

H

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ET..x.<2.T.':s..s2x.i.?...?.

-L

5) oinoche m?

Registre N9

e registre soutenu

registre courant

registre familier

Pourquoi dit-on:— que <<le cinema est le septieme art»?— que <<ce moyen d’expressi0n est polyvalent et un|verse|>>?

N - ~~ »~~ ~» — 2 §,<_,~;M,,s_, MU

. Repérez le rapport de temps dans la phrase:

7:‘ Le cinema est vraiment ne le 28 décembre 1895, lors de Ia premiere)ro'ection ubli ue au Grand Café a Paris.

-W»!_l IH V_Ml.‘

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L.~...-._

P J D Q

E.}’EX§1*R!!‘~:“§E;Ri LE RAPWQRT £35?

Un nom precede d’une preposition qui exprime:

a la simultanéité pendant, au cours de, lors de, durant

' . Qr

l’antériorite' aprés, des, depuis

e la postériorité avant, jusqu’a

1%

A Le cinema est vraiment né le 28 décembre 1895, lors de la pre-miere projection publique au Grand Café a Paris. (= Le cinema estvraiment né le 28 déoembre 1895, quand on projetait en public lepremier film au Grand Café a Paris.)A Le cascadeur a repris le truc apres son retour. (= Le oascadeura repris le truc apres qu’il était revenu.)

109

9

'1HEL|_E|HdH3_LNHEIWHdXE|S_LElS3.LXE|.|.

~

LESTEXTESETSEXPRMNTERPRETER

elmDOSSIER2

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A Je connais cet acteur depuis son retour en Suisse. (= Je connaiscet acteur depuis qu’i/ est revenu en Suisse.)A Vous lirez le scenario avant notre depart. (= Vous lirez le scénario

" avant que nous ne partions.)

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A On va filmer jusqu’a Ia nuit. (= On va lmer jusqu’a ce que la nuitne vienne.)

Un infinitif précédé d’une preposition qui traduit:

E la simultanéité au moment de + infinitif présent

§ l’antériorité apres + infinitif passé

as Ia postériorité avant de + infinitif present

A J’ai remarqué ce détail au moment de monter le film. (= Je l’airemarqué au moment oz) je montais le film.)A Apres avoir joué une scene, elle s’est rassise. (= Aprés qu’eIleavait joué une scene, elle s’est rassise.)A Réfléchis avant de distribuer /es roles. (= Réfléchis avant que tune distribue Ies roles.)

Un gérondif (Ia simultanéité):A En sortant j’ai salué le chef-opérateur. (= Ouand je sortais, j’aisalué le chef-opérateur.)

Un participe passé ou un participe passé composé (l’antériorité):A Revenu sur le plateau, le cameraman continue son travail.(= Aprés que le cameraman est revenu sur le plateau, il continueson travail.)A Ayant compris sa faute, l’éclairagiste demande pardon. (= Apresqu’il a compris sa faute, l’éclairagiste demande pardon.)

6% Une proposition participe:A Le premier épisode filmé, le réalisateur arréte le travail. (= Lorsquele premier épisode est filmé, le réalisateur arréte le travail.)

t 2. Quel rapport est exprimé dans Ies phrases ci-dessous?

Rapport N9

a rapport de comparaison

n rapport de temps:— simultanéité— antériorité— postériorité

E

110

DOSSlER

l’homme et de Dieu.2. La technique de l’image animée s’est ensuite développée deprouesse en prouesse — le cinéma parlant, la couleur, les essais derelief, la vision panoramique — avant que d’autres formes de maitrisede l’image fassent Ieur apparition...3. ...des que l’outil fut domestique, le cinema etait devenu le sep-tieme art...4. Plus on raffine la technique de l’image et Ies outils de communi-cation, plus on diminue Ies échanges interpersonnels.

1

I .‘:.,.; ~

1. Observez et retenez:

Frangais —> russe

I B CO‘-IGTHHMVI C l/IMQHGM CylJ.l,€CTBl/lTeJ'lbHblM B pOJ'|l/1 l'lO,El,Il€)KaLLI,Gi'O S6U/l'l6pGBO)1VlTCF| K3.K <<TOl'IbKO>>.

Avant le cinéma, seul le livre pou- J10 nomaneuvisi |<v|HeMaTorpac|>a TOJ'IbKO

vait agir sur le temps et sur Ies Ki-ivira Morna T8K Bo3p,ei7|cTB0BaTbdistances. Ha TllO)J,€l7l BO BDGMGHI/1 l/I B npocTpai-i-

CTB6.

Ha..., cfaparbcsi 6blTb.I Se vouloir + |'lpVlJ1al'8.T6J1bHO8 / wvm cyLu,ecTBv|TenbH0e = l'lp6TGH,lJ,OBaTb

La civilisation de limage se veut Kl/1H0 nperei-myer Ha TO, ‘-lTO6bl 6blTboutil de communication. cpep,cTBo|v| O6LLl€HVlFl.

‘ff 2. Traduisez par oral Ies phrases ci-dessous:a) 1. Seul Pierre aime Ies films muets.

2. Moi seul ai vu ce western.3. Cette star a tourné dans un seul film musical.

b) C’est un compte rendu qui se veut objectif.

' 3. Traduisez par écrit le texte (lignes 7-23).

1 A. 1 .Vous venez de voir un film au cinéma avec un(e) ami(e). Vousen discutez: votre ami(e) n’a pas aimé le film, tandis quevous l’avez adoré.

~ ,1 >,;r~.»».

111

91. ...les seules images avaient eté les creations picturales de sujets —

essentiellement religieux, mythologiques ou allegoriques — quand Iesreligions n’interdisaient pas la representation de la nature, de

HEWHdXElS.LElSE|.LXEl.LS31HEl.|.E|HdHEl.LN

~

9

LESTE)(TESETSEXPRMERNTERPRETER

DOSSIER

2. Rédigez une lettre ou vous conseilleriez a votre ami(e) d’allervoir un film que vous avez vu récemment et qui vous a mar-qué ( 100 mots environ).

' Vous justifierez votre point de vue.

B. Evaluons votre lettre.

G R lL L E :>’ E v A L u A'Tl 0 N

Organisation du texte écrit /10rituel épistoiaire /2mots évaluatifs, mots annongant et présentant la positionpersonnelle /5types de phrases et modes /3

Correction linguistique / 1 0morphologie (conjugaison, accord...) /3syntaxe /3orthographe (accents...) /2ponctuation /2

Total /20

Lisez ie texte en diagonale et repondez a la question:Quel est le theme du texte?

Janice B.Pau|sen est Ia Cyber-Mamie du troisieme millénaire. En1994, alors qu’el|e vient de prendre sa retraite de prof de frangais,l’université de Richmond, en Virginie, cree un programme pilote mul-timédiaz et fait appel a elle. Navigatrice aguerrie des reseaux, elle ne

.1; craint pas les mutations. N’est-elle pas |’une des premieres en-seignantes a avoir obtenu, ii y a dix ans, un acces Internets oifert par|’Etat de Virginie? Tous les matins, alors que d’autres se font un boncafe, elle revét son scaphandre de oybernaute.

Sa pédagogie est celle de la amme: souffler encore et toujours:0 afin d’attiser la curiosité de ses éléves. Au lycee déja, elle proposait

chaque semaine six heures de diffusion de programmes télévisés(regus par satellites) et Ia lecture de magazines franoais, le tout a sesfrais. Bref, une francophonie vivante. Aujourd’hui, pour Cyber-Mamie,<<la technologie est un vrai miracle! Un moyen magnifique d’encou-

112

DOSSlER

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,‘2-0 gresse rapidement». La voila donc sur Internet pour offrir a ses etu-

2f> dix-huit a vingt ans le quartier francais, qui propose a travers une

so Et puis Cyber-Mamie mise sur le jumelage electronique. Par l’in-

franoais, et les Francais en anglais. La convivialite s’installe rapide-

~ xante-six annees vecues sur cette terre, dit Cyber-Mamie. Certes,

discussion de sa classe, le dialogue dans la Iangue de Moliere est

rager les interactions entre les eleves de la planete. Pour la plupart,les manuels de frangais (niveau debutant) edites aux Etats-Unis, sontdenues de tout contenu culturel, et tuent de ce fait la curiosite del’e|eve. Souvent, apres deux annees d’une option frangais ennuyeuse,l’etudiant abandonne. Mais si on arrive a l’enchanter alors il pro-

diants des rencontres avec la culture et l’esprit, avec l’espoir de re-donner a la Iangue francaise une place de choix aux Etats-Unis.

Conversations Richmond-Lannion

ll y a tout juste un an, dans un site universitaire appele le Villageglobal, Janice B.Paulsen a cree avec ses quatorze etudiants ages de

selection de sites francophones les meilleurs itineraires cyberspatiaux.La France de Janice est contemporaine.

D'un clic, on bondit des tresors de la Bibliotheque nationale aGeorges Brassens, aux guignols de l’info, au Louvre, a TV5...

termediaire du reseau, les etudiants de Richmond sont en contact di-rect avec des etudiants bretons de l’ecole nationale superieure desSciences appliquées et de Technologie, a Lannion, et s’en rejouis-sent. Le principe est simple. Les etudiants amerioains ecrivent en

ment, les correspondants se corrigent ensemble, chacun enrichit sonvocabulaire. Des rendez-vous ont ete pris, pour se rencontrer dansle monde reel.

<<Les communications electroniques donnent un sens a mes soi-

elles dévorent ma vie quotidienne, mais la satisfaction qu’elles meprocurent vaut bien toute cette peine!» Janice B.Paulsen consacrehuit heures par jour a la gestion de son sen/eur. Et son enseigne-ment ne s’arréte pas aux heures reglementaires. Dans le groupe de

quasi ininterrompu. Son amour pour la culture francaise, cette explo-ration de l’education l’a seme dans le coeur de plus de 4500 eleves.

Aujourd‘hui, elle encourage les enseignants a suivre son exemple.<<Au debut du telephone, on avait peur aussi. On l’appelait l’instru-ment du diable. Si vous avez le courage de franohir de nouvelles fron-tieres, de l’autre cote des barrieres de votre ignorance, le paradispourrait bien vous attendre.»

E

ll y a 125 millions de francophones sur la planete; les classes dumonde entier ne cessent de multiplier les demandes de jumelageelectronique en francais.

Natacha Quester-Semeon, Telérama hors serie

¥9t93 ‘ Cyber — communication f electronique, reseaux m informatiques.

.-2

2 Multimedia -— fusion fde l‘image, du son et du texte que transforme l’ordina-teur.

3 Acces Internet — reseau m d’ordinateurs qui permettent |‘acces a de gigan-tesques bases de donnees dans le monde entier.

113

9

HEIW2:ldX3S.LE|S3J_X3_|_SE17HEl.l_ElHdHELLN

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Relisez attentivement le texte.

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1 . Situation d’énonciation.1. De quelle publication ce texte est-il tire?

De quel type de publication s’agit-il?A quel public s’adresse-t-il?Quel est le genre du texte (litteraire, scientique, documentaire)?Quel en est le type?

2. Organisation du texte.1. Que signifie le titre du texte?2. Pourquoi la Cyber-Mamie est-elle surnommée l’<<exploratrice dePéducation»?3. ou exerce-t-elle son metier?4. Quelles sont les étapes de son activite professionnelle? Completezle tableau:

Lycée Université Richmond

5. Repérez les cas de l’emploi du discours direct. Quel effet pr0duit-ii dans le texte?6. Fielevez une phrase interrogative dans le texte. A quoi sert-elle?7. Combien de paragraphes y a-t-il dans le texte? Comment peut-on les repartir selon les points du plan? Donnez un titre a chaquepartie et complétez le tableau:

Plan N9 du paragraphe Titre

In troduction

Développement

Conclusion,.

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2‘

fl: 3. Commentaire des phrases.1. <<... elle crée un programme pilote».2. <<Sa pédagogie est celle de Ia flamme».3. <<Des rendez-vous ont éte pris, pour se rencontrer dans le mondereel».

Enrichissez votre voeabulaire

0 Acces m <> voie f qui permet d’entrer: un accesInternet.

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114

DOSS¥ER

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. Relevez, dans le texte, les mots qui appartiennent au champ

2. Associez les deux colonnes a l’aide des chiffres:

Aguerrir <> habituer a des choses pénibies, diffi-cilesz Ces épreuves l’ont aguerri.

Attiser <> rendre plus vif: attiser la curiosité de seséléves.

Bondir <> ici: passer vivement: bondir de laBibliothéque nationale au Par/ement.

clic (click) électronique.Convivialité f <> |<oMnaHe|71c|<v||7| xapa|<Tep.

Cybernaute m <> utiiisateur m de |’Internet, internaute m.

Dénué de qch <> démuni, dépourvu: dénué de tout con-tenu culturel.

Fraism <> dépenses f occasionnées par uneoperation quelconquez /es frais d’habil/e-ment.

A ses frais <> les frais étant faits par lui/elle.

Gestion f <> action f de gérer; direction f: gestiond’une fortune.

Jumelage m <> coutume f consistant a déclarer jumellesdeux villes situées dans deux pays dif-férents: le jumelage électronique.

Mutation f <> affectation f d’un fonctionnaire a unautre poste, a un autre emploi.

Naviguer <> ici: fam.: voyager; se déplacer beau-coup, souvent.

Option f <> possibilité f de choisir, d'opter: une op-tion difficile a prendre.

Par Pintermédiaire de <> par le moyen de: par Vintermédiaire duréseau.

Réglementaire <> conforme au reglement: aux heures ré-glementaires.

Sen/eur m <> cepsepz la gestion de son sen/eur.

Site m <> cai7|T.

thématique du multimédia. En savez-vous d’autres? Donnezleur signification.

1. fiohier m EiTa6nv1u,a2. édition f II|o|<Ho3. affichage m E|KnaBv|aTypa4. insertion f Devin5. format m Elnpoueccop6. outils m iIlBcTaBKa

115

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i7%,. .’ Un infinitif précédé de sans, au lieu de (ii a le meme sujet que le verbe.

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1 Un gérondif precede de tout ou de meme:A Méme en sortant plus tot, il vient en retard. (= Bien qu’i/ sorteplus tot, il vient en retard.)

. fenétre f Elcepsmc

. sen/eur m de fichiers |:|CV|MBOJ'|12. souris f Elnpvmrep13. clavier m Eicepsep cba|7|noB

3 14 . processeur m El Mb|LUbde base de données

M 15. imprimante f Eloasa ,£l,aHHbiX

Q; 3. Quel est le registre du mot <<le prof»?

4. Que veut dire la iocution <<A la guerre comme a la guerre»?

Q E1" votr-e avis ?1 ” ' soconouuouaoouooooaouoouooooo

° Que désigne la periphrase <<|a langue de Moiiere»?1.; ' Quelles periphrases peut-on proposer pour le russe, |’ang|ais, I’aHe-

mand, l’ita|ien et |’espagno|?

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1

1. Reperez le rapport de concession dans la phrase suivante:

,_ En dépit des conseils du médecin, tu passes des heures et des;heures devant ton ord|nateur. § .

I :1 i

Un nom precede d’une preposition: malgré, en dépit de, contrairementa:A Cela le dépasse malgré son intelligence.A Tu agis en dépit du danger.

, 1

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principal):A Marc terminait deja sa composition sans étre trop pressé.mi"(= Marc terminait deja sa composition sans qu’il soit trop pressé.)A Restez au lieu de partir.

116

DOSSIER

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2i 1. Observez et retenez::

2. Quel rapport est exprimé dans les phrases suivantes?

Rapport N9

|| rapport de temps

n rapport de concession

I rapport relatif

1. En 1994, alors qu’elle vient de prendre sa retraite de prof defrangais, |’université de Richmond, en Virginie, fait appel a elle.2. Janice B.Pau|sen a créé avec ses quatorze étudiants agés de dix-huit a vingt ans le quartier frangais, qui propose a travers une selec-tion de sites francophones les meilleurs itinéraires cyberspatiaux.3. Souvent, aprés deux années d’une option frangais ennuyeuse,Pétudiant abandonne.4. ll s’est laissé convaincre, en dépit de nos avertissements.

2 L 2 2\ N

Frangais -> russe

l'lpv|~|acT|-ib|i7| o6opoT MOXGT I/|MeTb 3H8‘-IGHI/I9 l'|pVl'~ll/lHbI v1 nepeBo_i:|,v1Tb-

on COOTB8TCTBylOLLI,VlM |'lpl/l,lII,3TO‘-lHblM.

Navigatrice aguerrie des réseaux, I'IocKoni=Ky or-/a KaK I‘l0J'lb3OB3T€l7b MH-elle ne craint pas les mutations. Tepi-/era nonyw/ina 3aKanKy, TO e|7| He

CTp8UJHb| CJ1y)K€6Hb|€ |'|6p6MeHbl.

Le voila (qui...) MO)K6T Bb|pa)KaTb 6blCTpOTy VI/V|J'l|/l H€O>KVl,El,aHHOCTb ,i1ei7i-

CTBMFI.

La voila donc sur Internet pour I/I BOT OH8 y>Ke npe,i:|,naraeT cTy,i:ieHTaMoffrir a ses étudiants des rencon- BCTDG‘-ll/I B I/Ii-|TepHeTe 0 i<ynbTypoi7|...tres avec la culture...

2. Traduisez par oral les phrases ci-dessous:a) 1. Ayant mal aux yeux, il a fermé |’ordinateur.

2. Pressé, il ne nous a rien expliqué.b) 1. Et me voila qui tombe sur ce fichier.

2. Les voila partis ! "

3. Et me voila sur Internet!

3. Traduisez par oral le texte (lignes 23-38).

117

6

HEIWl:ldXElS_LE|S3.LXE|.LSEFIE:|El_|_I7ll:ldH3.LN

NTERPRETERLESTE)(TESETsEXPRMERQ

DOSSIER

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Elaborez en groupe une enquéte sur le theme suivant:<<L’ordinateur a-t-il changé votre vie?».

Préparez un questionnaire (90 mots environ).Interrogez des eleves de votre classe ou de votre école.Dépouillez les réponses. Tirez par écrit les conclusions.

Qu’apporte a I’enseignement du frangais l’utilisation duréseau Internet? ( 100 mots environ.)

Vous rédigerez d’abord un plan et appuierez votre réponse bienstructurée sur des exemples.

B. Evaluons votre texte explicatif.

GRILLE D’EVALUATlON l

Organisation du texte explicatif /13I structure du texte explicatif (exposé du probleme, observa- /5

tions, sa solution)I facon d’expliquer (enchainement des idées: faits, leurs /4

causes réelles ou possibles, leurs consequences)I moyens d’expliquer (vocabulaire précis, connecteurs, modes, /4

syntaxe)

Correction linguistique /7I morpho-syntaxe /4I orthographe /2I ponctuation /1

Total /20

Lisez le texte en diagonale et répondez a la question:Quel est le theme du texte?

L’humanité ne cultivait presque plus rien en terre. Legumes,céreales, fleurs, tout cela poussait a l’usine, dans des bacs.

Les vegetaux trouvaient la, dans |’eau additionnée, des produitschimiques nécessaires, une nourriture bien plus riche et plus facile aii assimiler que celle dispensée chichement par la maratre Nature. Des

118

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I Tin L’elevage, cette horreur, avait egalement disparu. Elever, cherir desi

7

‘P’ d’0|e, de poulet, de lion, et de mille autres vanetes, servies en

‘ specialisees, a l’avant-garde de la gastronomie, produisaient des

an de fruit ou de confiture, a parfum de fleurs. l_’Association chretienne

ondes et des lumieres de couleurs et d’intensite calculees, des at-mospheres conditionnees acceleraient la croissance des plantes etpermettaient d’obtenir, a l’abri des intemperies saisonnieres, des re-coltes continues, du premier janvier au trente et un decembre.

betes pour les livrer ensuite au couteau du boucher, c etait bien la

des moeurs dignes des barbares du XXe siecle. Le <<betail>> n’existaitplus. La viande etait <<cultivee>> sous la direction de chimistes spe-cialistes et selon les methodes, mises au point et industrialisees, dugenial precurseur Carrel, dont l’immortel coeur de pouiet vivait encoreau Musee de la societe protectrice des animaux. Le produit de cettefabrication etait une viande parfaite, tendre, sans tendons, ni peauxni graisses, et d’une grande variete de gouts. Non seulement l’in-dustrie offrait au consommateur des viandes au gout de boeuf, de

4": veau, de chevreuil, de faisan‘, de pigeon, de chardonneret, d’anti-lope, de girafe, de pied d’elephant, d’ours, de chamois, de lapin,

tranches epaisses et sanglantes a souhait; mais encore des firmes

viandes extraordinaires qui, cuites a l‘eau ou grillees, sans autre ad-dition qu’une pincee de sel rappelaient par leur saveur et leur fumetles preparations les plus fameuses de la cuisine traditionnelle, depuisle simple boeuf miroton jusqu’au civet de lievre a la royale.

Pour les raines, une maison celebre fabriquait des viandes a gout

des abstinents, qui avait pris pour devise: <<ll faut manger pour vivreet non pas vivre pour manger», possedait sa propre usine. An deles aider a éviter le peche de gourmandise, elle y cultivait pour sesmembres une viande sans gout.

Rene Barjavelz, Ravage

,.fri; Relisez attentivement le texte.

>Nb!e3.Ti ‘ Faisan m se prononce [fazd].'1 I 2

Rene Barjavel (1911-1985), écrivain francais.~ < “:4 ..

1 2. Le cadre de l’action dans ce recit est-il conforme a la realite ou

1. Situation d’énonciation.1. Quel est le genre de ce texte (recit realiste, conte philosophique,recit fantastique)?

non?3. Est-il proche ou eloigne dans l’espace? Et dans le temps?4. Qui est |’auteur du texte?

2. Organisation du texte.1. Quel est le point de vue adopte par le narrateur (interne, externe,omniscient)? A quoi sert-il?

119

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1 ; 3. Commentaire des phrases., E

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2. Quelle vision le narrateur nous donne-t-il du monde qu’i| décrit?Rassemblez les notations caractérisant le progrés scientique.3. Quels sont les avantages de la nouvelle facon de cultiver Ies végé-taux?4. Le ton du récit est-il neutre ou personnel? Complétez le tableau:

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i I I IMots depreciatifs Mots appreciatifs

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5. Donnez un titre a ce texte.

1. <<.. des firmes spécialisées, 2 I’avant-garde de Ia gastronomie.»2. <<An de Ies aider a éviter le péché de gourmandise, elle y culti-vait pour ses membres une viande sans gout.»

Enrichissez votre vocabulaireE . IAbri m <> lieu m ou Ion est a couvert des intem-

A l’abri de <> a couvert contre qch: se mettre a I’abri

péries et du danger: chercher un abrlsous un arbre.

du vent.Abstinent m <> B03,u,ep>|<v|BaiouJ,vu71c;i, y|v|epeHHbn7|; Tpea-

BGHHMK.Bac m <> grand recipient m.Bétail m <> ensemble m des animaux entretenus

pour la production agricole: le gros bétail =bovins, chevaux; le petit bétail = ovins,porcins.

Boeuf m miroton <> boeuf bouilli aux oignons.Céréale f <> plante f dont Ies grains servent de base

a |'a|imentation: avoine f (osec), blé m(FIUJGHI/llJ,8), ma'|'s m (|<y|<ypy3a), millet m(npoco), orge f (9l'-lMeHb), riz m (pvic), sar-rasin m (rpeqmxa), seigle m (pO)Kb).

Céréalier <> aepi-|oBo|?1, xne6Hb|i7|: cultures f plcéréaliéres.

Chamois m <> C€pH&.Chardonneret m <> u.|,eron.Chérir qn, qch <> aimer tendrement, avoir beaucoup d’af-

fection pour: chérir ses amis; chérir Iesouvenir de qn.

Chevreuil m <> Kocyrm.Chichement <> c|<yno, c|<y,u,|-io.Civet m <> pary VI3 ;1v|~|v|.Croissance f <> développement m.Cultiver qch <> travailler la terre pour lui faire produire

des végétaux utiles aux besoins del’homme: cultiver un champ;L

120

DOSSIER

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céréales.1 Dispenser <> distribuer, accorderz dispenser ses bien-

faits.

abeilles.Fumet m <> odeur f agréable des viandes.

livre' a l’anarchie.

thode est déja mise au point.~ Nourriture f <> tout ce qui entretient Ia vie d’un orga-

n|sme'<>ce qu’on mange habitueilement aurepas.

ligieuse: un péché mortel.

pincée de sel.~ Précurseur m <> personne f dont la doctrine, les

préparent Ia voie a un grand homme, a unmouvement: les précurseurs de lamoderne.

tains produits.' Souhait m <> désir d’obtenir qch: exprimer son~ A souhait <> autant, aussi bien qu’on peut le

souhaiter: Tout marche a souhait.v Tendon m <> cyxo>|<v|nv|e.v Végétal m <> plante f.

1. Associez les deux colonnes selon le sens en nommant

3. qui exerce une des activitésd'agriculture El maraicher m

4. qui conduit un tracteur El porcher m5. qui mene paitre les vaches

et les soigne El trayeur m6. qui trait, tire ie lait III viticulteur m, vigneron7. qui cultive des plantes

d’ornement (eurs, arbres) III horticulteur m8. qui s’occupe des porcs E1 vacher m9. qui cultive de Ia vigne,

pour Ia production du vin El éleveur m10. qui pratique |’é|evage El berger m

Elevage m <> action f d’e|ever les animaux domes-tiques ou utilesz l’éIevage du bétail, des

Graisse f <> matiere f grasse tirée des animaux.0 lntemperies f pl <> mauvais temps m: pluie f, vent0 Livrer qn <> soumettre a l’action de qch: un pays

Mettre au point <> Bblp86OTaTb, pa3pa6oTaTb: Cette me’-

Peché m <> manquement m a une prescription re-

Pincée f <> ce qui est pris avec deux doigts: une

Saveur f <> sensation f gustative produite par cer-

. qui garde les moutons El agriculteur m, cultivateur m2. qui cultive des legumes III conducteur m de tracteur

m.

oeuvres

science

souhait.

celui:

m

121

9<> taire pousser une plante: cultiver /es —

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,5 L’ Association chrétienne des abstinents, qui avait pris pour devise:<<|l faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger», possedait

nassrm~.%

2. Completez les phrases par bovins m pl, owns m pl, grosbétail m, petit bétail m:1. Les boeufs, les vaches, les veaux sont .

2. Des chevaux, des vaches, des boeufs, c’est. Les moutons, les béliers, les brebis sont .

. Les porcins et les ovins, c’est .

u’est-ce qu’on souhaite a une personne:qui éternue?qu’on qu|tte

. le matin ou en debut d’apres-midi?en debut d apres-midi?en n d’apres-midi?apres dTner?avant d’a|ler se coucher?le vendredi soir ou le samedi?

ET...Y.9.T.':s..9.Y.i§...?.

“' Pourquoi Ia nature est-elle caractérisee comme maratre?' Peut-on dire ainsi a notre époque?

Repérez le rapport de but dans l’extrait suivant:

sa propre usine. Afin de les aider a éviter le péché de g0urman-dise elle y cultivait pour ses membres une viande sans gout.

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2

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Un infinitif précédé des prépositions pour, afin de, de peur de, de fagona, de maniére a:

qu on t’entende.)A Elle marchait plus vite afin de les rattraper.A II me suit de peur de perdre le chemin.A Travaillez de fagon a ne pas rater l’examen.A Vous parlez de maniére a plaire a tout Ie monde.

1% Aller, venlr, monter, descendre, cour/r su|v| d un |nf|n|t|f:A ll ira a Cannes participer au festival.

A Parle plus haut pour te faire entendre. (= Parle plus haut pour

122

DDSSIER

2. Quel est le r6le des infinitifs dans les phrases suivantes?

5”“

Réile de I’infinitif N9

‘l ll SUj8f|

5.‘ ‘ an complément d’0bjet

I m comp/ément de but

1. Elever, chérir des bétes pour les livrer ensuite au couteau du* boucher, c‘était bien lé des moeurs dignes des barbares du XX"’ sié-

; ole.2. ll faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger.

mm“.

I

I

1. Obsenlez et retenez:

Frangais -> russe

n O60poT non seulement mais (encore, aussi) l‘l€p€B0)J,l/ITCFI <<|—|e TOJ'lb-|<o..., HO |/1», <<|<poMe Toro / osepx TOF0, Lno».

Non seulement il ne travaille pas, OH He T0l7bKO He pa6oTaeT cam, H0 I/I

mais il empéche les autres de JJ.DyFv|M Meu.|aeT D86OTaTb.travailler.Non seulement l’industrie offrait Kpome Toro, '-ITO l'lpOMblUJJ'l€HHOCTbau consommateur des viandes au npellnarana caoemy no'rpe6v|Temogot de boeuf, de veau... mais pa3Hbl6 BVl,[l,bl MFICH co BKyCOM roan-encore des firmes spécialisées ,lIl,l/1Hbl, TeJ'l§lTVlHbl... Cl'lGLI,l/laJ'lbHblG ¢v|p-produisaient des viandes extraor- Mbl l'lpOl/l3BOLl,VlJ'll/l COBGDUJGHHO He-dinaires... O6bl‘-IHOG rvmco...

u l'lpvmaraTenbHoe autre l'l€p€BO,lJ,VlTCFl |<a|< <<,u,pyr017|», <<l/lHOl7l>>. B c0~|eTa-Hl/ll/l sans + autre... que v||v|eeT 3H3‘-IGHVIG <<|<a|<o|7|-n|/:60».

Sans autre addition qu’une 5e3 KaKo171-/M60 (;1pyr017|/v|Ho|7|) ,lIl,O-

pincée de sel... 6aB|<v|, Kpome LLl,6|'|OTKl/l COJWI...

1 Depuis jusqu'é = <<OT ,n,0, c 110, Ha‘-ll/lHa9l c Vl |<0|-|~|a';|».

Depuis le simple boeuf miroton Hahn/n-/an c r|p0cT0r0 6m0p,a OTB8pH8Fljusqu’au civet de liévre 211 la l'OB,lJ,l/lHa c ny|<oM 1/1 KOH'-I89 pary v|3royale. 3a17|~|aTv||-|b| no-u,apc|<|/1.

2. Traduisez par oral:a) Pendule électrique é billes. Non seulement elle donne l’heure mais

elle est belle, et c’est un plaisir de la monter soi-méme. De plus, le

123

9

HElV\li:ldXElS1.3SElJ.XE|.LSEFIHEliElHdHEliN

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NTERPRETERLESTEXTESETSEXPRMER

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b)1.2.1.pa2.

3. Tr

A. 1.

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i 2 .

3 I . !

1

mouvement de son balancier ainsi que les billes qui roulent, bascu-lent et se croisent sont absolument fascinants... (Publicité)

Ce général n’était autre que Napoleon.On peut le faire sans autre moyen que celui-la.J’ai lu ce roman policier depuis la premiere jusqu’a la dernierege.C’est depuis A jusqu’a Z.

aduisez par oral le texte (lignes 1-18).

l >1 .3 < ~.,» », ,2 ~ , ':~;<,‘:;‘.’:’,,, 4:11;.» ''3: ;; 1», 7* .;<¢‘,,~.~ ,7 ' l. v_ ¢p,,;._;>,

Aimez-vous personnellement les récits ou les films descience-fiction?Vous justifierez votre avis par des arguments en vous appuyantsur des exemples.

Les jeunes choisissent leur style de vie, les adultes orien-tent leur carriére, les entreprises leurs stratégies, tous tirentdes plans sur l’avenir. La grandeur de l’homme, n’est-ellepas d’imaginer le futur et de faire que son imaginaire de-vienne réalité?Faites un récit de science-fiction en exploitant les possiblesdéveloppements des progres scientifiques (exploration de l’es- 5

pace, robotique, nouveaux moyens de communication, reproduction par clonage...); situez l’action sur terre ou sur quelqueplanete inconnue, dans un avenir plus au moins lointain (200 motsenviron).

B. Evaluons votre récit (narration et description).

GRILLE D’EVALUATlONOrganisation du texte écrit /13 II /1point de vue (interne, externe, omniscient)

indices de lieu et de temps /2décormoyens de decrire (temps, épithétes, enumeration, répéti- /6tion,tives..

comparaison, phrases nominales, phrases exclama--)

Correction linguistique /7I morpho-syntaxe /4I orthographe /2I ponctuation /1

Total /20

124

I/4‘

DOSSlER

EVALUATIO“' u - V

Observez les dialogues su|vants'

3;; V ENTRE SPORTIFS

— Je compte sur toi pour demain, n’est-ce pas?— Sans faute.— Tu joueras dans le prochain match?— Sans nul doute.— Tu es bien entraine?— A point.

‘ A“ um; VISITE

Dring!'; — Entrez! entrez! Allez, on se fait la bise!

frigo, c’est une glace qui est en train de fondre.— Merci, j’y cours.

— Ben, oui, ca va pas mal, et vous?

Questions

Complétez le tableau:

~ e........ ;»;§1§g»ta ................................................................................ ..

— Est-ce que votre équipe est vraiment la meilleure? -

— Elle a fait ses preuves.

........ .. " giggggyi i Zia ................................................................................ ..

— Salut. Tiens, dis, Michel, y’a ca qu’y faudrait mettre d'urgence au

— Alors, ca va? Qa fait un temps fou qu’on s’est pas vus.

P A quel registre appartiennent les dialogues ci-dessus? (2 points.)B» Quelles sont les marques de chacun des registres? (2 points.)

N9 Registre de Ia parole Caractéristiques

GRAMMAIRE 6 points

Complétez le texte par les formes verbales qui conviennent (4 points):

<<Mais j’appartenais a cette race d’étres ‘dont on (dire) 2qu’ils ne(avoir) pas de jeunesse: un adolescent morne, sans fraicheur. Je(glacer) les gens, par mon seul aspect. 3Plus j’en (prendre) con-science, plus je (se raidir). ll (étre) inimaginable ‘que je (pouvoir)m’agréger a aucune bande joyeusez je (appartenir) a la race de ceux5dont la presence (faire) tout rater.>>

F. Mauriac

125

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Dans le texte ci-dessus, identiez Ie type de rapport (2 points):

Type de rapport N9

1: rapport complétif

Q rapport relatif

Q rapport de comparaison

A l’ére de Vinformatique il faut vivre avec son temps (130 mots envi-ron).

EXPRESSION Ecnmz 10 points

126

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au texte

0 Tous les textes ne sont pas faits pour étre lus de A a Z. ll

y a plusieurs manieres d’aborder une lecture selon le typede texte et ce que vous en attendez. Un bon lecteur ne litjamais mot a mot, ses yeux parcourent le texte sans reveniren arriere, il ne prononce jamais les mots qu’il lit, il inter-roge le texte, il module sa lecture selon la nature du mes-sage imprimé.

Car.-mwem. ‘fairs g'=.our tire rapitiemeni at ave-ac efcacitsé?§.

E3’

Anticipez sur votre lecture. Le plus important se passe avant lalecture. Pour engager une lecture active (ou participante, ou dy-namique, ou efficace, c’est la meme chose) un temps de <<mise aupoint» est essentiel.Définissez votre projet de lecture. Pourquoi allez-vous lire ce chapitre,ce texte ou cet extrait? En quoi est-ce important? Qu’attendez-vousde lui?Parcourez le texte en ne lisant que le titre, les intertitres, le chapeauou le résumé, s’il y en a, la table des matieres, l’introducti0n, la con-clusion, l’index, etc. Quelles indications vous donnent-ils? De quoiva-t-il étre question?Mobilisez vos connaissances anterieures sur le sujet que vous allezaborder. Qu’est-ce que je connais sur ce sujet?Grace a ces démarches, vous mettez en place une hypothese delecture qui vous facilitera la comprehension du texte.

Lecture de sunlol. Exploitez les indices visuels: mise en page, ty-pographie, comme les caracteres gras pour souligner une idée oules caracteres italiques pour des exemples ou des citations, notesde bas de page, illustrations, images, légendes, etc. Le texte, est-illong? Est-il aére? A-t-il beaucoup de chapitres? Les paragraphes,sont-ils longs? Y a-t-il beaucoup de citations? En combien de tempsle lirai-je? Quels sont les passages qu’il est utile d'éliminer / retenirlors de la lecture ultérieure?Lecture de repérage. Parcourez le texte en vous posant une ques-tion precise. Aristote disait: <<Savoir poser des questions, c’est déjasavoir a moitié». Tout montre que pour bien assimiler un texte, il vautmieux le lire vite plusieurs fois, en vous posant des questions dif-férentes, qu’une seule fois lentement.

127

SEI.l.X3.LSEFIHEl.l.C)VH.LNOOElHELNHWHDOG

3

SEDOCUMENTERETCONTRACTEFILESTEXTES

tout ce qui est en caracteres gras en eliminant les extraits enitaliques;la premiere et la derniere phrases des paragraphes, en soulignant lesmots cles qui repondent a votre question (ou en les notant dans lamarge), cela vous permettra de les retrouver plus facilement apres;si vous rencontrez un mot que vous ne connaissez pas ne revenez

i pas en arriere, sachez que la difficulte se résoudra d’elle-meme parla lecture des mots suivants et non precedents;en detectant le passage dont vous avez besoin, vous y revenez pourune relecture plus approfondie;sinon, vous attaquez le texte en modifiant votre question, ou vousl’abandonnez parce qu’il n’a pas d’interet pour vous.

LA VILLE EN QUELQUES MOTS

Les realites de la ville sont parfois differentes jusquedans les termes qui la désignent. Ce lexique aidera amieux saisir ces realites diverses.

b» Lisez attentivement les definitions et repondez aux questions qui suivent.

‘ .

Des rues animees. un grand .

nombre de boutiques, de s°C'aux- _ _ , ,

cafés_ de “aux de rencomre I une plus grande diversite sociologique- c'est Ia ville de Paris. (Dar 0DD0$i0" HUX 0801089085)-

» Commune urbaine (par opposition a commune rurale ou village).I Le seuil de population a partir duquel une commune est consi-

deree comme urbaine varie d'un pays a l’autre. En lslande la communeurbaine compte quelques centaines d’habitants, en Chine - plusieursdizaines de milliers d’habitants.

I En France, l'lNSEE retient le chire de2000 habitants agglomeres au chef-lieu,c‘est-a-dire commune urbaine dont les habi-tations, jardins compris, sont contigués lesunes aux autres et qui possede la mairie dela commune.

I Pour les comparaisons internationales,c‘est le seuil de 5000 habitants qui est uti-lise.

Type d’espace caracterise par:I une forte densite de population et de

constructions;I une predominance des sols mineraux,

artificialisés, sur les sols naturels et agricoles;I une predominance des activites tertiaires

et de l‘industrie sur l'agriculture;I certains modes de vie et comportements

, 2. Le seuil de population, qu’est-ce que cela veut dire:I1!

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> Collectivité locale: on parlera des -=sen/ices de la ville de...».

Questions1. Ville ¢ village. Dites autrement cette opposition.

El le nombre d'habitants dans une commune;El le nombre d'habitants par metre carré;El le nombre d'habitants qui permet de classer Ies communes en ur-

baines / rurales?

pulation égale:> en lslande a> en Chine a> en France a> pour les comparaisons internationales a .

4. Flemplissez le tableau ci-dessous:

. La commune est considérée comme urbaine a partir du seuil de po- A

Paramétres Wile Campagne

population

:i constructions

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comportement social

'I.1Iv.'!

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E > A l'origine, lieu composé des faubourgs (de l‘ancien francais fors-

l’autorité (le ban) d'une ville. », '} >

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5. Rédigez maintenant une definition du mot campagne.

BANLIEUE

borc, fors — hors de, borc — bourg) et d'un espace rural, éloignéd'une lieue au plus (environ quatre kilometres), sur lequel s’exer<;ait

Aujourd'hui, ensemble des communes urbaines contigués a une villeimportante (appelée ville-centre) et formant avec elle un tissu urbain

3

S3,DG.|.S31HBLOVHLNOO13UZINBWHOOG38

.11 - -L SO/

acrivite ‘mode de vie

»socioIogie '

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continu. '> Par glissement sémantique, la ~<banlieue» désigne de plus en plus Ies

quartiers d'habitat social, leurs difficultés et Ies phénomenes culturelset sociaux qui s‘y developpent.

*- ‘ it - 1'-129- _

3

.SEDOCUMENTERETCONTRACTERLESTEXTES

11

Questions1. Quelle est la difference entre Ies mots faubourg et banlieue?

> Sens:P Etymologie:> Rapport a l'époque:

2. Avoir un tissu urbain continu c'est:[1 avoir un réseau routier qui facilite Ies déplacements entre la ban-

lieue et le centre-ville en voiture;[1 travailler en ville et avoir un logement en banlieue;[1 avoir un réseau de transports en commun permettant ces de-

' placements a ceux qui n’ont pas de voitures;[1 dépendre de la meme mairie.

3. Lisez les definitions du mot habitat dans Ies dictionnaires ency- .

clopédiques franeais. Comparez-Ies. En quoi sont-elles diérentes? ' _unn/ “m*— l ‘~> '@$»* LE <LEXIS» (1979).

' l. Lieu habité par une race, une plante, un animal a l’état de nature. La

jungle est l'habitar du tigre. 2. Ensembles de faits géographiques relatifs a la

résidence de l’homme (forme, emplacement, groupement de maisons, etc.).

L’habirat mral, l’habitar urbain.

LE <PETIT LAROUSSE» (1999): 'l. Aire dans laquelle vit une population, une espece animale ou végétale

particuliere. 2. Mode de peuplement par l’homme des lieux oil ii vit.

Habitat rural, urbain, groupé, dispersé. 3. Ensemble des conditions, des faits

relatifs a l’habitation, au logement. Amélioration de l’habitat.

4. Comment avez-vous compris l'expression Ies quartiers d'habitat so-

cial?

1.1. SAVOIR EXPLOITEF’. LES TWRES

vile f mum — ville qui a des quartiers nettement differenties: quartiers resi-

dentiels (-Ies beaux quartiers»). quartiers populaires owners, quartiers oom-

mereants, quartiers d‘affaires. ville qui Ies oppose en creant ee qu'on appelle

auiounfhui -une segregation spatiale-

» Lisez attentivement le titre, la synthese et Ies intertitres extraits ddossier Les metamomhoses do Ia ville.

I» Reformulez Ies intertitres sous forme de phrases. Au debut de chaqphrase mettez un verbe pour dire ce que fait l'auteur. Servez-vousverbes entre Ies parentheses.

> Complétez les phrases pour faire un bref compte rendu du dossier.

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L; LES METAMORPHOSES DE LA VILLE

Q a ville occupe dans l’imaginaire collectif une place essentielle et con-

l Ltradictoire: foyer de la modernité, elle est aussi le lieu de la peite des

identités et des solidarités naturelles, doté de marges inquiétantes, hier les

sl faubourgs, maintenant la banlieue. Cette ambivalence persiste, mais son

contenu évolue, comme la réalité de la ville elle-méme. Ces changements

9 I '1 parfois biusques affectent autant Fespace urbain lui-meme que l’attitude des

nombreux groupes sociaux qui y habitent. De ce fait, la ville devient l’undes enjeux majeurs des politiques présentes et it venir.

5 La n de l’opposition ville — campagne

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§

Tous citadins?Des agglomérations multipolaires

De lourds efforts d’équipementsLe probleme des transports

Ville éclatée, ville en crise?La ségrégation spatiale des plus défavorisés

Question urbaine on question sociale?

Beatrice Giblin, géographe,professeur a l’université Paris-Vlll,

*..Q1;‘j'§z;. Philippe Subra, géographe,maitre de conferences :3 |’université

(TDC, N9 774, 1999)

Phrases' Modele: Les métamorphoses de la ville. (se pencher sur)

Dans ce texte les auteurs se penchent sur I’évoluti0n de la ville.

* 1. La fin de l’opposition ville-campagne. (constater que)

!'r;,'1r"V1H1.-

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' 5. Le probleme des transports. y

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2. Tous citadins? (s’interroger sur)- 3 . Des agglomérations multipolaires. (montrer que)

i . 4. De lourds efforts d’équipements. } (ana| Ser)

1; 6. Ville éclatée, ville en crise? } (chercher les7. La segregation spatiale des plus défavorisés. Causes de)

ifs 8. Question urbaine ou question sociale ? (conclure que/en constatantque)

Comgte rendu:

' > Remplissez les vides. Chaque fois comptez le nombre de mots.

1. Le texte a pour titre ..., c’est-Q-dire l’auteur y souleve des pro-blemes . (... mots)2. l_’auteur commence par constater que . (... mots)3. ll montre ensuite que la ville continue 3 urbaniser la campagne et

is que . (... mots):2...

Paris-Vlll

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stpocumeurenETQONTRACTERQLE§radres

4. , sous-titre du 3e chapitre, fait penser au sens du terme <<mu|ti-

polaire». En l’opposant a on peut dire que i’auteur y constate denouvelles tendances dans . (... mots)5. Dans Ies chapitres suivants (4-8) I’auteur s’arréte sur quelquesgraves problemes propres a . (... mots)6. D'abord (chapitres 4-5) ii analyse / il constate que . (... mots)7. Lespenser

trois derniers titres contiennent Ies mots . lls fontaux relations de nombreux groupes sociaux qui habitent dans

Ies agglomérations multipolaires. (... mots)8. |_’auteur termine en constatant que la politique de la ville doitprendre en consideration deux aspects: . (... mots)

3.2. Sil\\.iC)iFi PRENDRE DES NOTES ET FAIRE UN PLAN

Lisez attentivement Ie chapitre 1 du dossier Les métamorphoses deIa ville. Les paragraphes 1, 2 et 4 sont abrégés et ne contiennentque la premiere et la derniere phrases.

*r»<<-~=\56‘-/i~I_ “" ~13» MW '-

CHAPITRE 1. La n de Popposition ville — campagne

§1 Longtemps la perception de la ville a relevé d’une certaine evidence: [...]Chaque type d’espace se déterminait par l’opposition a l’autre.

§2Le développement considerable des banlieues des grandes villes tout au

long du XX“ siecle n’a pas entamé cette evidence. [...] La ville s’étendaiten <<urbanisant» des espaces ruraux, en général agricoles.

§3 Deux phénomenes majeurs ont brouillé cette opposition entre villes etcampagnes. Le premier renvoie a l’évolution de ces dernieres depuis une

s H trentaine d’années. Les modes de vie et la sociologie des zones rurales se

I sont beaucoup rapprochés de ceux des villes.§4 Mais suitout une part grandissante de l’espace rural vit désonnais en ar-

ticulation étroite avec les villes, formant ce qu’on appelle un espace <<péri-

urbain». C’est la que réside la seconde évolution majeure. [...] Plus du fquart des communes frangaises (29%) en font désormais partie, soit plusde 9 millions de personnes (15% de la population totale), dont une par-tie sont des citadins d’on'gine.

s Prenez des notes sous forme de tableau. Donnez un titre a chaqueparagraphe. A partir de ces titres faites un premier plan du texte.

=§ Mots clés, expressions clés Que font Ies auteurs? Notes Titres :3‘

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> Lisez attentivement le texte integral du chapitre 1.

li Q3” , . . .CHAPITRE 1. La n de lopposltlon wlle — campagne

§l Longtemps la perception de la ville a releve d’une ceitaine evidence: unespace densement béti et fortement peuplé; des fonctions particulieres,

*“ fonctions de commandement (pouvoir politique, pouvoir economique), dei production industrielle, d’echanges commerciaux et intellectuels; une so-

ciologie diversiee; des rythmes et des modes de vie speciques. Pour tous,la difference des paysages (dans un cas, articiels et composes principale-ment de bétiments, dans l’autre, naturels ou agricoles), des matieres (lebeton et le bitume opposes a la terre et a la vegetation dominante), descouleurs (le gris et le vert), celle aussi des mentalites, sufsaient a dis-tinguer les villes des campagnes et a denir la ville: elle etait ce quen’etait pas la campagne et reciproquement. Chaque type d’espace se déter-minait par l’opposition a l’autre.Le developpement considerable des banlieues des grandes villes tout au

long du XX° siecle n’a pas entame cette evidence. ll traduisait seulementune croissance des villes, repoussant toujours plus loin les campagnes, au-

.. dela d’une ligne mouvante, frontiere nette entre deux mondes, appeleeparfois <<front de l’urbanisation». La ville s’etendait en <<urbanisant» desespaces ruraux, en general agricoles.

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l» A quoi servent les extraits omis? Qu’est-ce que I’auteur cherche a faire:a illustrer ce qu’ii vient de dire par des exemples, a expliquer, a ap-porter une information au iecteur, a modifier ses connaissances, a lesapprofondir, a les systématiser? Justifiez/argumentez vos réponses.

Deux phenomenes majeurs ont brouille cette opposition entre villes etcampagnes. Le premier renvoie a l’évolution de ces dernieres depuis unetrentaine d’annees. Les modes de vie et la sociologie des zones rurales se “sont beaucoup rapproches de ceux des villes.Mais surtout une part grandissante de l’espace rural vit desormais en ar-ticulation etroite avec les villes, formant ce qu’on appelle un espace <<peri-

urbain». C’est la que reside la seconde evolution majeure. Des 1962, lesstatisticiens de l’INSEE ont pris acte de ce phenomene nouveau endenissant des zones de peuplement industriel et urbain (ZPIU) qui, au-tour des agglomerations existantes, englobaient des communes rurales vi-vant en symbiose avec ces agglomerations. Depuis lors, l’espace periurbainn’a cesse de s’etendre. Plus du quart des communes frangaises (29%) enfont desonnais partie, soit plus de 9 millions de peisonnes (15% de lapopulation totale), dont une partie sont des citadins d’origine.

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(363 mots)

Beatrice Giblin, géographe,professeur a l’université Paris-VIII,

Philippe Subra, géographe,maitre de conferences a l'université Paris-VIII

(TDC, N9 774, 1999)

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ET?OONTRACTERLE3TEXTESlslzDOCUMENTER

DOSSIEFQ 3 3 - -

F» Remplissez le tableau ci-dessous.

§ Que font Ies Liens Iogiques / mou- Votre Utiliteauteurs? vement du texte commentaire pour Ie

compterendu

1

2

3

Q A partir des tableaux 1 et 2 elaborez un plan d’ensemble. Faites un

4

exercice d’auto-evaluation. Mettez des notes dans la grille d’evaluationci dessous.

GRILLE D’EVALUAT|ON

Capacité a rédiger un plan analytique /16selection des informations essentielles /5

‘"3 I organisation des idees (sous forme de titres pleins ou de /6schema)

I enchainement logique des points et des sous-points du plan /5

Correction linguistique /4correction morpho-syntaxique /2orthographe /1ponctuation /1

Total /2°

pl‘

1.134

1.3. REDIGER UNE lNTRODUCTiON POUR LE COMPTE RENDU

Quelle information fournir dans l’introduction?

Flepondez aux questions suivantes:

1. Qui est l’auteur? Son nom et sa qualite, si le texte vous le permet.Par exemple: journaliste, homme politique, romancier, scientifique,critique d’art, etc.

2. Quel est le genre du texte? Texte journalistique (editorial, te-moignage, reportage), article scientifique, roman, recit, etc.

3. Quel est Ie theme principal? Pour le decouvrir il est tres utile d'ex-ploiter le titre, Ies intertitres et Ie chapeau, s’il y en a.

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. J.

§4- I

8

as e DOSSIER

4. Que fait l’auteur? ll explique, critique, informe, analyse, etc.5. Comment le fait-il? Sérieusement, méthodiquement, avec ironie, avec

humour, son ton est persuasif, pessimiste, etc.

jili Rédigez une introduction au compte rendu du chapitre La n de I’op-position ville-campagne (35 :5 mots). Evaiuez votre production en met-

R‘; tant des notes dans la grille d’évaluation ci-dessous.

xx

GRILLE D’EVALUATl0NB Capacité a rédiger une introduction /20

I comprehension globale (la nature du texte, son genre, sa /6spécificité socioculturelle, le ton de l'auteur...)

- I comprehension du theme principal et sa reformulation /8I enchalnement logique des informations retenues /6

‘¥r

as Correction linguistique /10“‘ I respect d’une longueur fixee /3f I correction morpho-syntaxique /4

orthographe /2ponctuation /1

I

1' Total /30‘~i

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1.4. REDIGER UN COMPTE RENDU

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7,. ' ,

I LA BANLIEUE EN QUELQUES MOTS

so&nuuM‘:0*01iill

> Redigez un compte rendu du chapitre en 120 (:12) mots. Sen/ez-vousde votre plan analytique. Pour évaluer votre compte rendu exploitez le

, bareme a la page 82.I

2-t PBEPAR-‘-*-Bi_~U’N=TEF‘RI\ilbl1POUB-LA_ LEQTWE

> Lisez attentivement les definitions et répondez aux questions quisuivent.

AGGLOMERATION

> C’est un ensemble urbain formé par une ville et sa banlieue.

Bien des confusions ont pour origine l’emploi improprede certains termes. Pour y voir clair, il n’est pas inutilede préciser quelques notions.

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muros' 105 km’, 2 300 000 habitants, un département (75). .1

rt ments' Seine-et-Paris intra- .

La banlieue: 1800 km’, 6 500 000 habitants, sept dépa e .

Marne (77), Welines (78), Essonne (91), Hauts-de-Seine (92), Seine-Saint-Denis (93), Val-de-Marne (94), Val-d'Oise (95).

Question;vous compris l'expression intra-muros?

lomération1 - 1. Comment avez-

- t 2. Quels départements torment la zone extra-muros de l'agg

. . . 9parisienne?- -‘l dans Pagglomération parisienne.3 Combien de départements y a t i

les villes de banlieue sont des villes-dortoirs.51" ' 4: On dit souvent que. Expliquez cette expression.

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' embles mais le plus-_\Q.

d définition stricte des grands ensIo ements

> ll n’y a pas e' e our designer un groupe de gsouvent on emploie ce term p

qui abrite plus de 1000 families et qui possede une autonomie ad-' ' ' ' r un terrain bon marché, il estministrative: municipalité. Construit su

' ' hit cturale est soumise autre ville Sa conception arc e' ide- des

éloigné du cen - .

principe du moindre cont et représente un cadre tres rig .

tours de béton, des barres organisées autour d'une immense dalle;'- le gris en est une couleur dominante.

' ble n'a pourtant rien d'une‘lie d'une ville le grand ensemd rues animées

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par des boutiques, un nombre insuffisant de cafes, de restaurants etde Iieux de rencontre, peu d'equipements de qualite.

~ Les grands ensembles ont ete construits:I pour resorber la crise du logement des annees 30 et de l’apres-

guerre;I pour accueillir les habitants des villages qui quittent les campagnes

(<<l’exode rural») et viennent travailler en ville;I pour repondre a une augmentation considerable de Ia natalite

(le “baby-boom») et au besoin de contort.

cite f — synonyme de -grand ensemble» pour dire -j'habite la cite. ma cite,il est de ma cite». Se rapproche du mot -quartier-, employe par un parisienpour dire la meme chosezone f — espace aux limites d'une ville, banlieue mal amenagee otfrant demediocres conditions de vietour f — batiment ou corps de betiment de plan centre et nettement plushaut que largebarn f — immeuble modeme de grande dimension et de forme allongee; syn.immeuble en bande

Questions1. Criteres qui servent a définir les grands ensembles:

.- nombre de families:> autonomie administrative:

conception architecturale:principe du moindre cot:couleur dominante:conception urbaine:

2. Pourquoi a-t-on construit des grands ensembles? A quelle epoque?

1986. On fait imploser la barre Debussy des ~4000» a la Courneuve. Les autresimmeubles de la cite des -r4000» ont ete wehabilites». Et les locataires de l'ex-barre Debussy ont, pour la plupart, demande a étre reloges dans la cite.

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QT 3. Vous etes journaliste: faites un commentaire (oral ou ecrit) de ce que14% vous voyez sur ces deux images.

4. Est-ce que les grands ensembles existent ailleurs qu’en France? Ou?Pour quelles raisons?

2.1. SAVOIR EXPLOITER LES TITRES

Lisez attentivement le titre la synthese et les intertitres extraits dudossier Les banlieues: ni bagne, ni cocagne.

bagne f — 1) établissement, lieu ou etait subie la peine des travaux forces;Q; la peine elle-meme; 2) g. lieu ou l'on est astreint a un travail, a une activite

tres penible‘if, cocagne f —— pop. boule de pastel; vie de cocagne — vie de plaisir

IUFM —— lnstitut universitaire de formation des maitres

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LES BANLIEUES: NI BAGNE, NI COCAGNE

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A Les banlieues forment un espace complexe et diversie. Elles constituent' une sorte d’intermédiaire entre ville-centre et campagne qui s’agrandit

la»

<-A tous les jours. La se mélent les cultures, les on'gines, les idées, les fortuneset aussi les miseres. Une réalité dont on parle beaucoup, mais que l’on

A connait bien mal.

5 Les premieres dénitions:d’une signication juridique 51 une notion géographique

Les dénitions modernesz approche statistique et espace vécuUn développement chaotique

L’explosi0n urbaine d’aprés guerreUne crise qui déborde les limites de la banlieue

Hen/e Vieillard-Baronmaitre de conference a l’lUFM de Versailles

et a Paris-X_ (TDC, 1993)

> Fleformulez les intertitres sous forme de phrases. Au debut de chaque5; phrase mettez un verbe pour dire ce que fait l’auteur. Servez-vous des11 verbes entre les parentheses.

Redigez un bref compte rendu du dossier Les banlieues: ni bagne,*;;j}j:1 ni cocagne.

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' Modele: Les banlieues: ni bagne, ni cocagne. (se proposer de)Dans ce texte l’auteur se propose d’examiner les banlieues dans leur

; diversité et leur complexité. i

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1. Les premieres denitions: d’une signification juridique fa une no-tion géographique. (faire un survol historique de)2. Les definitions modernes: approche statistique et espace vécu.(montrer que)3. Un developpement chaotique. (constater que)4. l_’exp|osion urbaine d’apres guerre. (analyser)5. Une crise qui déborde les Iimites de la banlieue. (conclure que/enoonstatant que)%im (100 i 10 mots)-

2.2. SAVOIR PRENDRE DES NOTES ET FAIRE UN PLAN

s > Lisez attentivement ie texte J’habite une cite‘ qui fait partie du dossierLes banlieues: ni bagne, ni cocagne. Les paragraphes sont abrégéset ne contiennent que la premiere et Ia derniere phrases.

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- ‘ il pourra compléter ce bilan.

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...c0ntre des metres carresV. §2 On a calculé les dimensions des espaces ainsi nécessaires £1 la vie d’un in- so

. §3 C est pour cette raison que létendue des villes actuelles et la hauteur des

immeubles ne cessent dc s’accentuer. [...] ...en un siécle, la population du

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J’HABITE UNE cm’: . s

Ce texte extrait d’un documentaire éorit par un historien de |‘art,, dresse le méme constat: dans les cites, |‘espace est étriqué, la vie

* escamotée. Tous les problemes ne sont pas évoqués, loin de Ie, mans

Xi dividu. [...] Au total, plus de cent métres carrés par personne.

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Michel Ragon,C’est quoi Farchitecture?

Prenez des notes sous forme de tableau. Donnez un titre a chaqueparagraphe. A partir de ces titres faites un premier plan du texte. (Voirle tableau a la page 132.)

> Voici le texte integral J’habite une cité. Lisez-le attentivement.

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_~ _ / m'4-.-. ~. -U-.» u~- <~¢._--»a_--~~----Q--.¢-_>-up-a~¢-<4-----~¢.-¢--n-as §volrlo f — ensemble des voles de communication utilise par le public ou parles services publlcs

/ ‘ *--/“-nF-*-‘V "'\- ‘--‘1d\-can-—*-7'v---—--'{— J’HABITE um: CITE

Un réve...

orsque vous étiez un petit enfant et que l’on vous demandait de dessi-

Lner le lieu ou vous aimeriez vivre, que représentiez-vous, sinon une

maison, avec sa cheminée fumante, parfois son jardin, ses fenétres et sa

porte qui ressemblaient a des yeux et A une bouche? Vous représentiez une

maison de village et pourtant vous habitez pour la plupart dans un im-meuble collectif.

...contre des metres carrés

ainsi nécessaires A la vie d’un individu.Debout, un adulte occupe 25 centimetres de

sol, assis 65 centimetres, couché 3,75 metrescarrés. Dans un logement, il est estimé quel6 metres carrés par personne sont nécessaires

(trop de gens disposent, hélas ! de beaucoupmoins). S ajoutent 20 metres carrés de voirie,18 metres carrés pour le parking et les

manmuvres de l’auto, 20 metres carrés pourle sport. On arrive a un total impressionnantpuisqu’il faut ajouter les espaces des écoles,des bureaux, des magasins, des usines et ate-liers. Et encore, nous ne comptons pas la les

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mo" es a '8“ S des espaces verts et tous les équipements collec-grands ensembles a moins(16 25 ans A.¢-on pensé 3 tifs modemes. Au total, plus de cent metresGHX? carrés par personne. d

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> A quoi sen/ent les extraits omis? Qu’est-ce que l’auteur cherche a

f1 a les approfondir, a les systématiser? Justifiez/argumentez vos réponses,

41> Remplissez le tableau a la page 134. Elaborez un plan d’ensemble. Lebareme d’auto-evaluation est a la page 134.

Quelle information fournir dans l’introduction?

, ~):X

C’est pour cette raison que létendue des villes actuelles et la hauteur des

immeubles ne cessent de s’accentuer. Les maisons individuelles cedent la tplace (bien oblige) a des tours. Puisqu’il n’y a plus d’extension possible au

sol, il faut bien empiler les logements les uns sur les autres. C’est moins 7

agréable. La promiscuité provoque des tensions, des stress, des querelles.

Mais comme, en un siecle, la population du globe est passée d’un milliardet demi d’habitants a six milliards, que peut-on faire d’autre?

Michel Ragon,C’est quoi I’architecture? I

faire: a illustrer ce qu'il vient de dire par des exemples, a expliquer, a“5 apporter une information aux Iecteurs, a modier leurs connaissances,

2.3. REDIGER UNE INTRODUCTION POUR LE COMPTE RENDU

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> Répondez aux questions a la page 134 et 135.

p» Rédigez une introduction au compte rendu du texte J’habite une citéf' (35 :5 mots). Evaluez votre production en mettant des notes dans la ’

. grille d’evaluation a Ia page 135. Q

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votre plan analytique. Faites-en une variante abregée en 60 (:10) mots. as

2.4. REDIGER LE COMPTE RENDU ;. V

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> Rédigez un compte rendu du texte en 110 (:10) mots. Sen/ez-vous de 5

Pour évaluer votre production, exploitez le bareme a la page 82.

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on ne fait plus la une des journaux parce que l’on a incendie des "" ”voitures mais pour ses prestations artistiques. A Sarcelles, Saint-Denisou Marseille, une certaine idee du respect a fait son chemin...

Rap m (de l’anglo-amér. to rap, bavarder) — style de musique fondesur la recitation chantée de textes souvent révoltes et radicaux, scan-des sur un rythme repetitif et sur une trame musicale composite (ex-traits de disques, bruitages par manipulation de disques vyniles, etc.).Pour Juliette Cope, journaliste, le rap, ne en banlieue, -est his-toriquement et par essence le témoignage d‘un engagement: libera-teur et porteur d'espoirs insenses d‘un cote, phenomene social lie au

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malaise des cites, d‘un autre cote». t

1-1» ---—--—

Rappeuses et graffitis dans une cite de Marseille.

Graf ou Gra‘ m (abrév. de grafti) —inscription, peinture murale a l'aided'une bombe.

Tag m — graft trace ou peint, si-gnature graffitee tres rapidement,souvent a la bombe ou au mar-queur, tres generalement dans unlieu public.

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Questions1. Quand, ou et pourquoi apparait le hip-hop?2. Qui forme ce mouvement?3. Comment peut-on les reconnaitre dans la rue?4. Quelles sont leurs valeurs?5. Comment expliquez-vous |’expression la France black-blanc-beur?6. Dans quelies formes d’expression, cette France-iia, se reconnait-eile?7. Hugues Bazin écrit que ce mouvement <<arrive é neutraliser les ten-

sions de l’exclusion>>. Comment?8. Faire Ia une des journaux, qu’est-ce que cela veut dire?9. lncendier des voitures, est-ce pour vous une forme efficace de

protestation contre ia société? Argumentez votre point de vue.10. Aimez-vous le rap? Pourquoi? Qu’est-ce qui vous piait ou déplait

dans cette musique?11 . Comment est faite cette musique?12. Quelle signification sociale a ie rap pour la journaiiste Juliette Cope?13. Quelle est la difference entre un tag et un graft?

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La taille:Le temps d’exécution:La surface:l_‘instrument:

1.1. SAVOIR PRENDRE DES NOTES ET FAIRE UN PLAN:TEXTE INTEGRAL

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quicourselitists adj- — relatifiau systems quigroupe au edépensgdejv ia mfasse

% ET POURTANT, ELLE VIT!

A1’ombre des barres ct des tours, cenains jeunes peignent ou dansent leurrévolte tandis que d’autres lment leurs détresses et leurs bonheurs. Car

la banlieue vit et suscite des fonnes d’expression anistique tout A fait ori-ginales.

des idéalistes. Les tags et les fresques realises sur vos murs, dans les wa-i I

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Des tags...Le graffiti est un moyen d expression vieux comme le monde, on en a

meme relevé des traces sur des murs découverts lors de fouilles sur des

sites d habitation etrusques. Il a toujours ete le moyen de communication-3 privilégié des personnes a qui on ne donnait pas la parole, des exclus et

gons de la RATP ou de la SNCF, le long des lignes de chemin de fer en

sont cependant les manifestations les plus agrantes et sauvages.

1 §2 Il faut savoir que tout cela n’est pas apparu soudainement mais que c’est

le fruit d’années et d’années d’évolution et de recherches. Le tag quiii \ A »» »

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<<souil1e» le siege sur lequel vous etes assis a certainement ete copie des

centaines et des centaines de fois sur des feuilles de papier par son au-

teur avant d avoir son lettrage actuel. ll existe des dizaines de styles dif-férents évoluant au gré du temps et des modes, et un tagger <<patenté»

sera capable de poser sa signature avec quinze ou vingt lettrages differents.

Il faut egalement savoir que ces fresques multicolores qui égayent les mursgit - ' - 'de votre ligne de RER necessitent des heures et des heures de prepara-

tion et parfois plusieurs journées pour leur réalisation. Enn, apprenez

que, malgré que cette forme d’expression soit venue des Etats—Unis, les

Francais qui la pratiquent ont su la développer et lui donner un style ca-

racténstique et reconnu au sem de l’1nternat1onale des aerosols artzstsl.

...aux grafs§3 Les premiers groupes de graiti artists [...] commengaient par réaliser des

fresques dans leur banlieue, puis, quand ils étaient préts, venaient peindrei

\dans les trois grands lieux du grafti a Paris: les palissades du chantier du

Louvre, le terrain vague de La Chapelle et un chantier situé a Alésia (ces

lieux ont disparu). La France qui avait pris beaucoup de retard sur les USAeut vite fait de les rattraper, peut-étre pas quantitativement mais srement

F qualitativement, tout en créant un style propre et reconnaissable. [...]

‘ii §4 'll faut également remarquer les differences de style agrantes entre la ban-

lieue sud et la banlieue nord. Pour le sud, les grafteurs réalisent plutotdes fresques tres colorées. Pour le nord, les murs étant plus difciles d’ac-

sibilité est offerte, on découvre de tres belles fresques sur les lignes RERdesservant cette banlieue: celles des NTM (collectif regroupant rappers,

taggers, danseurs et graiti artists).Mais, pour beaucoup le grafti reste avant tout un passe-temps et c’est

sa FORCE. ll reste accessible a tous, 11 n y a pas de l1m1tes lmposees par

des regles comme dans la peinture traditionnelle, ce qui laisse une libertétotale au mveau de la realisation.C est certainement un des facteurs expliquant la creativite sans cesse re-' V "' " ' '

‘ Aerosol artists = graffiti artists.

»n~r%vi

3. Comment est decrit le conflit entre les rappeurs et le systeme?Relevez les mots et les expressions employes par Ie rappeur, pourle reformuler ensuite avec vos propres mots.

4. Dans ce conflit, de quel céte sont les medias?5. Le rappeur scande oui ma Iangue est déliée / mon délit est de par-

ler haut. Faites un commentaire de cette phrase.6. Qu’est-ce que vous pouvez dire a propos du texte <<dangereux»?

Parlez de la qualite de la Iangue francaise, de la prononciation.

lQl_Tl§_D.LQ2l.'§§_!David Lepoutre, Jean-Pierre Goudailier

Ngms ggmmuns:nanti adj. et m — qui manque de rien; riche: l’égoisme des nantisdalle f -~ plancher en beton; grand espace réunissant des immeubles mo-dernes a un niveau exhausse, dit <<rez-de-dalle»pavetar ou pavetare m —— pavilion, maison individuelle en baniieuetune f — l’argenttuné adj. — richerouiller arg. —— se degradersquater [skwate] ou squatériser —— occuper illégalement un logement ou unemaison vide. Les sans-abri squattent cette maison abandonnée. Si un jeunene travaille pas, s’i| traine toute la journee en regardant la télé, en fumant,sans rien faire, on peut dire qu’iI squatte chez ses parentsbicéphale adj. — qui a deux tétes

Ecoutez l’extrait et repondez aux questions. *

1. Quelle place occupe Marseille parmi les agglomerations francaises?2. A quelle question repondent les invites de l’emission?3. Quels sont les trois traits qui caracterisent, selon David Lepoutre, la

culture des cites?4. Quel systeme d’0ppositions construit-il a partir de ces caracteris-

ques?5. Pourquoi cette culture adolescente n'est pas une culture fermee?6. A quelles deux cultures appartiennent les jeunes des cites?7. Quels groupes sociaux peut-on distinguer a l’interieur des cites?

Qu’est-ce qui fait leur difference?8. Comment les pauvres appellent-ils les riches? Comment appellent—

ils leur propre etat?

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INTERPRETER LES TEXTES ET S'EXPRIMER,1. ::,ll i‘* ?*.-~‘»"":»@\§;;@ K ;». I ?&?~*‘?~ 31?, ~- V»

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1 . Observez les textes suivants.

..... '1 ‘~ ls», -‘+'i';r ~ W1» ::\~<?3:.r,?'“lKF§»l:r;,/*1; *A~~m’§,W<» . V»

Sur le seuil de cette savane, un seul arbre s’élevait. ll n'était pastres haut. Mais de son tronc noueux partaient, comme les rayonsd’une roue, de longues, fortes et denses branches qui formaient unparasol géant. Dans son ombre, la téte tournée de mon coté, un Ironétait couché sur le flanc. Un lion dans toute la force terrible del‘espece et dans sa robe superbe. Le flot de la criniére se répandaitsur le mufle allongé contre Ie sol.

J. Kessel

‘ w. .................................................................................................................... ...... [ll

.

,. ml M<‘»‘~ ‘ ‘ '

La nature sauvage ne doit pas etre uniquement présen/ée parcequ’elle est la meilleure sauvegarde de l’humanité, mais parce qu’elleest belle.

J. Dorst

E “W1,A‘£‘\‘~\'\‘$!l‘_l *1“ ‘hill llklla. $3“ ‘. “l....1‘ lll,“llL lam: wt ' -\-~~l __‘~.M. l l ~

Un soir du mois de décembre, la famille commengait juste asouper, quand un tintement de clochettes retentit au loin. Une visite?Les convives se regarderent étonnés, et, d’un méme mouvement, sejeterent vers les fenétres.

7%

1%?“

1%?

H. Troyatl “ll ‘rut It'~:3

....

LES omsmesComme les autres langues romanes, le frangais est né du latin.

C’est dans le courant du lX"’ siecle qu’il se dégage de son origine la-tine. Le plus ancien document écrit dans cette langue nouvelle estun texte oiciel, Les Serments de Strasbourg, qu’échangent en 842deux petits-fils de Charlemagne: Charles le Chauve et Louis le

159

HEIWE:ldXE|S1.3SELLXELLSETI!:lE|_LE]HdHEl.l_N

DOSSIER

ETERuzsTE)(TESETS’EXPRMER

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' §'?1!§;;ii Un texte narratif caractérise les moments temporels, les lieux et

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Germanique, rois de deux pays qui deviendront au til des siecles laFrance et |‘A|lemagne.

J.-L. Joubert

.................................................................................................................... ..

iii; A

apauds et tritonsxposition Trois especes supplémentaires ont rejoint lexposition

temporaire du Musee d histoire naturelle oonsacrée aux amphibiens.ll s’agit du crapaud calamite, de la grenouiile verte et du triton crété.

V Comme les autres pensionnaires des aquariums, ils seront remis enliberté dans quelques semaines, a |‘endroit de leur capture. Leiqiii I

ii"; musée est ouvert tous les jours de 14 h a 18 h et pour les écolesdu mardi au vendredi de 8 h a 12 h.

La Liberté

2. ldentifiez le type des textes ci-dessus et complétez le tableau

9 Types de textes

nages.

it 1 les personnages.i

Un texte informatif presente des informations d’intérét généralparticulier.

1“ Un texte explicatif donne une réponse ou une solution a unequestion.

iiUn texte argumentatif defend la position de lauteur/du narrateur.

types (formes) de texte, par exemple: narration + description + dialogue.

. Un texte descriptif décrit des lieux, des objets, des person-

. is Le plus souvent une oeuvre littéraire se compose de plusieurs

Un texte peut etre neutre ou porter la marque personnelle de l’au-teur (du narrateur). Dans ce dernier cas, on cherche a orienter|’opinion du iecteur, a provoquer des sentiments.

160

oossasnl !IIlI|l__,

texte 1 / SARCELLES‘

I» Lisez en diagonale le texte ou une adolescente, Josyane, qui habiteun des blocs d'immeubles pres de Paris, fait une promenade ascooter. Repondez a la question:Quel est la theme du texts?

On arrive a Sarcelles par un pont, ettout a coup, un peu d’en haut, on voittout. Oh la! Et je croyais quez j’habitaisdans des blocs”! Qa oui, c'etaient desblocs! Ca c'était de la Cite, de la vraieCite de l’Avenir! Sur des kilometres et deskilometres, des maisons des maisons desmaisons. Pareilles. Alignées. Blanches.Encore des maisons. Maisons maisonsmaisons maisons maisons maisonsmaisons. Maisons. Maisons. Et du ciel.Une immensite. Du soleil. Du soleil pleinIes maisons, passant a travers, ressortantde l'autre cote. Des Espaces Vertsénormes, propres, superbes, des tapisavec chacun leur écriteau Respectez etFaites respecter Ies Pelouses et Ies l

Arbres, qui d’ailleurs ici avait |'air de faireplus d‘effet que chez nous, Ies gens eux-memes étant sans doute en progrescomme l‘architecture.

Les boutiques étaient toutes mises ensemble, au milieu de chaquerectangle de maisons, de facon que chaque bonne femme alt lememe nombre de pas a faire pour aller prendre ses nouilles; il y avaitmeme de la justice. Un peu a part etaient poses des beaux chaletsentierement vitres, on voyait tout I'intérieur en passant. L'un était unebibliotheque, avec des tables et des chaises modernes de toutebeaute; on s‘asseyait la et tout Ie monde pouvait vous voir en trainde lire; un autre en bois imitant la campagne était marque: ~=Maisonsdes Jeunes et de la Culture»: les Jeunes etaient dedans, garcons etfilles, on pouvait Ies voir rire et s'amuser, au grand jour.

lci, on ne pouvait pas faire le mal; un gosse qui aurait fait uneecole buissonniere, on l’aurait reperé immédiatement, seul dehors acet age a la mauvaise heure; un voleur se serait vu a des kilometres,avec son butin; un type sale, tout le monde l’aurait envoye se laver.

C’est beau. Vert, blanc. Ordonne. On sentait l'organisation. Ilsavaient tout fait pour qu'on soit bien, ils s'etaient demande: ~=Qu'est-ce qu’iI faut mettre pour qu'ils soient bien?», et ils l’avaient mis. Ilsavaient meme mis de la diversite: quatre grandes tours, pour varierIe paysage; ils avaient fait des petites collines; des accidents de ter-

161

HHWHdX3.S.13S3.LX3.l.S31H3.l3HdH3.LN

NTERPRETERLESTEXTESETSEXPRMER

DOSSlER

, i rain, pour que ce ne soit pas monotone; il n’y avait pas de chaletsr pareils; ils avaient pense a tout, pour ainsi dire on voyait leurs pen-f sees, la, posees, avec la bonne volonte, le desir de bien faire, les

efforts, le soin, l'application, l'intelligence, jusque dans les plus pe-,45 tits details. lls devraient etre rudement fiers ceux qui avaient fait ca.

Christiane Rochefort‘, Les Petits enfants du siecle

_ Relisez attentivement le texte.

ii" Z ..,....,~: '»,L.- ~.~. 1. _ —~~-—~- ‘ <:riZ>L‘~’W~

Sarcelles -— l‘immense cite construite dans la banlieue nord de Paris.

2 Et je croyais que... — A si-To CHVlT3J1a, '-ITO...

3 Des blocs —— des ensembles d‘immeubles compacts.

‘Christiane Rochefort (nee en 1917), ecrivain frangais.

f 1. Situation d’enonciation.1. De quel ouvrage ce texte est-il extrait? Quel en est le genre (contephilosophique, roman, nouvelle)?2.

9":>F'°

2. Organisation du texte.H 1.

‘i 2.

3.

4.

, 5.

‘l 6.

7.

. ou interne (ceiui d’un personnage)? Justifiez votre reponse.

‘ haut, d‘en bas...)?

Quels types de phrases le traduisent (le 1e’ paragraphe)?

paragraphe)?

l Completez le tableau.

Qui est l’auteur de ce texte?A quelle personne le texte est-il redige?l_’auteur et le narrateur est-ce la meme personne?Quel est l‘objectif du texte? De quel type de texte s’agit-il?

Quel est le temps dominant dans le texte?De quel point de vue est faite la description (omniscient, externe

Quel est |’angle de vue de l’observateur (de pres, de loin, d’en

Quel sentiment la narratrice eprouve-t-elle vis-a-vis de cette cite?

Quels sont les elements positifs qu’elle reconnait a cette cite?

Quel est le role de la repetition et des phrases nominales (le 1e’

Par quels procedes les paragraphes sont-ils relies entre eux?

Paragraphes Moyens de lien

2—>1

3—>2

4——>3

162

DOSSIER

8. Donnez un titre a chacun des paragraphes en remplissant letableau.

Paragraphes Titre

2

4

9. Quel autre titre pourrait-on donner a ce texte?

3. Commentaire des formes.1. Expliquez l'emploi du present (lignes 1-2).2. Quelle est la valeur de Particle partitif: <<(;a c’était de la Cite, dela vraie Cite de l’Avenir» (lignes 5-6)?

~ Application f <> action f d’appliquer son esprit, de

0 Au grand jour <> l'lpVl craete, Flpl/l LLHGBHOM csete.

=

s’appliquer.

v Butin m <> ,u,o6b|~|a.~ De toute beaute <> tres beau.0 Etre en progres <> s’amé|iorer, faire des progresz un

~ Faire l’école buissonniere <> aller jouer au lieu de se rendre a

0 Faire le mal <> faire ce qui est contraire a la

Q Soin m <> application f a faire qch: II a fait

v Bonne volonté f <> disposition f a bien faire, a fairevolontier: /es gens de bonne volonté.

éléve en progrés.

l’école.

morale, au bien.

cela avec soin.

1. on pourrez-vous acheter?1. Du pain Cl dans une papeterie2. Un fruit sec U dans un kiosque3. Un4. Un gateau El dans une animalerie5. Un journal El dans une boulangerie

7'9‘

8

Une creme solaire II] dans une épicerieDes agraphes III dans une patisserieUn accessoire pour El dans une pharmacie

ordinateur

hamster El dans un magasin specialise

163

HEIWHdXE|.S_LElSELDGLI.S3‘!t:El.LE|Hd&El.LN

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DOSSIER

ESETS’EXPRMER

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ERLESNTERPRET

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E. g cun Ieur ecriteau Respectez et Faites respecter /es Pelouses et les

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a

. Quel est le sens du mot accident dans les phrases ci-dessous?1. L’inattention est une cause d’accidents.2. l_’infanterie progresse en utilisant les accidents du terrain.3. Sa mauvaise note d’aujourd’hui est un accident.

. Associez les deux colonnes selon le sens:1. ll heurte rudement une voiture. El beaucoup2. On le traite rudement. El tres

Elle a rudement change. El de fagon brutale. ll est rudement bien. El avec dureté, sans me-

nagement

0 PI..>!2.T.'ts..s!>!!.€==...?.

° Que veut dire l’ecriteau:<<Respectez et Faites respecter les Pelouses et les Arbres»?

i 1. Repérez le rapport de cause dans la phrase suivante:

~:f~ Des Espaces Verts enormes, propres, superbes, des tapis avec cha-

Arbres, qui d ailleurs ici avait l‘air de faire plus d’effet que chez nous,les gens eux-memes etant sans doute en progres comme l’archi-tecture.

AUTRE$ MQYENS LTEXPRIMER LE RAPPQRT QE QALi$Eigru

ii I AUn nom precede d une preposition a cause de, grace a, avec,par..:A Tout est arrive a cause de Virginie.A J’ai tout compris grace a elle.A ll l’a fait par ignorance.A On ne voit rien avec cette pluie.

Un infinitif passe precede de pour:A ll a bien repondu pour avoir tout revise. (= ll a bien repondu parcequ’il avait tout revise.)

* Un participe (present, passe, passe compose):A N’ayant pas d’amis, elle se sentait seule. (= Comme elle n’avaitpas d’amis, elle se sentait seule.)A Ne’ a la ville, il n’aime pas le village. (= Comme il est né a la ville,i !il n aime pas le village.)

Une proposition participe:A Les vacances nies, on ne se voyait plus.(= Comme les vacancesavaient fini, on ne se voyait plus.)

164

DOSSIER

‘Th 2. Remplacez par oral les éléments en italique par un équivalent:1. Un autre chalet imitant la campagne etait marqué: <<Maisons des

ms,

mi;‘W:.,..iJeunes et de la Culture».2. ll rougit, ayant compris sa faute.

‘Q »x f ./ ,._. W ,D‘ - .. e . » ‘W \ ~ \ \ \. - ‘ \ “

1. Observez et retenez:

Frangais -> russe

|-|pe,l1J'lO)KeHl/IFIM C H€OI'lp€)J,eJ'l€HHO-Ill/|LlHblM MGCTOVIMGHI/l€M on B pyc-CKOM $l3blK€ MOl'yT COOTB€TCTBOBaTb HeOl'lp€)J,€J'leHHO-TIVI‘-IHOG, O606UJ,€H-HO-J'||/I‘-IHOG vmvn 663111/|'~lHO€ (MO>KHO, H9J7b3FI) npep,n0>|<eHvm:

On arrive é Sarcelles ar un B Ca C€J'|b nona 3IOT nona 86LUb _pont. qepes MOCT.

p ‘ 0 .£l / A

K0|-|cTpyKu,vm (étre) en train de + VIHCDVIHI/ITI/IB O603Ha‘-IGGT npouecc oo-Bepu1eHvm p,e|7|cTBvm:

On pouvait vous voir en train de BBC M0>KHO 5bI0 Bl/1D.€Tb '-II/1T8IOIJ4MM-/ire, |V|O)KHO 6b|J'lO Bl/l,Cl,€Tb, K6K Bbl '-II/IT86T9.

P/ein B ponm npennora I1€p€BO,D,V|TCH |<a|< <<noBc|0,uy (Ha..., B...)

Du soleil plein les maisons. Com-1u,e nosclqay B p,o|v|ax.LI,0|v|a, 3aJ'|V|TbI€ connuem.

F|pe,u,nor avec |v|o>|<eT 6b|Tb omenen OT BBO,l1V|MO|'0 VIM cnosa .EI.Dyr1/1M

CTIOBOM VlJ'|l/I CTIOBBMI/II

Des tapis verts avec Qhacun Ieur 3ene|-|b|e Fa3OHbl C Ha,JJ,|1MCblO Ha Ka)K-

écriteau. .. .D,OM- ..

-»—.-_.;.1...::;~.;iI

;.2

E

1%

1

2. Traduisez par oral les phrases ci-dessous:a) 1. Et tout 3 coup, un peu d’en haut, on voit tout.

2. On voyait tout |’intérieur en passant.3. On pouvait les voir rire et s’amuser, au grand jour.

13%

b) De leau plein la chemise.

c) ll répond avec dans les yeux un rire fou.

3. Traduisez par oral le texte (lignes 32-45).

165

HEIWE:ldX3S_LElSELLXELLSEFItEl.LEItldHE|.LN

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LESTEXTESETSEXPRMERNTERPRETER

DOSSIER>“"'»*<~1t' ‘ * _ ¢““~ FWK‘3.;7\<r<M:?W~'1"»;~m ~

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v »- .. ‘ *:TH@§¢w‘£‘~2"£Z»£14f,‘:l.3k§.Tw2%? { ‘,.§u*»~,.;=i‘am~'?~’n‘2,;;.,%.L,~ 4 I ‘ \~<.; ,, . »

Y

’” J.

A. 1.Vous ne partagez pas les memes sentiments que Josyanepour les cités de l’Avenir. Que reprochez-vous a ces villesnouvees?

0 Rédigez d’ab0rd un plan pour faire ensuite un récit bien structuré.

2.Vous étes heureux de vivre dans une ville nouvelle pareille aSarcelles. lmaginez votre vie dans cette cité. ( 160 mots en-viron.)

Q Vous rédigerez un texte bien structuré.

B. Evaluons votre description.e R l L L E ta’ E v A L u A T'l 0 N

Organisation du texte descriptif /13" I point de vue (interne, externe, omniscient) /1I I !angle de vue (de pres, de loin, d en haut, d en bas...) /1

indices de lieu /1decor /4moyens de décrire (temps, épithetes, enumeration, répeti- /6tion, comparaison, phrases nominales, phrases exclama-tives...)

Correction linguistique /7morpho-syntaxe /4orthographe /2ponctuation /1

Total /29

Lisez le texte en diagonale et répondez aux questions:Quel est le theme du texte? Correspond-il au titre?

Les jeunes gens qui ont passe leur enfance et leur adolescencedans un petit village révent tous d’aller habiter a la ville et de devenirdes citadins. Dans la grande ville moderne, on peut tout faire,pensent-ils: on trouve du travail, un appartement, on peut acheter

5 tout ce que l’0n desire, on peut suivre la mode, on peut sortir le soir,

166

DOSSIER

. et

V

I

; fession, trouver Fame soeur, se faire des amis, et vivre dans le.10 contort.

i citadin circule dans les rues grises et sales. Les grands immeubles, qui l‘entourent lui masquent un ciel pollué par les fumées des usines.

, La cite moderne ne permet pas a ses habitants de se reposer de IeurQ15 journée de travail. Ceux-ci sortent du bureau ou de l’usine pour courir" vers les bus, les gares ou les bouches de metro. lls rentrent chez

eux en toute hate, se bousculant, se serrant les uns contre les autres; dans les trains ou les autocars. lls vivent constamment dans le bruit,* celui des automobiles, des avertisseurs, des avions qui rasent les im-

f 20 meubles dans lesquels ils habitent les uns au-dessus des autres. lls; doivent supporter chaque jour des voisins bruyants, des colleguesl tristes et la foule qui se presse autour d’eux.

ne connait personne, personne ne s’intéresse a personne. Le citadin’25 suit son chemin, tous les jours identique, de son logement au bu-

reau, du bureau au centre commercial. ll est indifferent a ce qui sepasse autour de lui; il ignore les autres, tout proches. Les jeunes vil-

V lageois, qui vont a la ville et qui esperent y vivre heureux et y ren-contrer des personnes sympathiques, sont bien decus. La ville ne leur

so propose qu’une vie routiniere, diicile, harassante, une existence sanst joie et sans amitie.

Relisez attentivement le texte.

aller au cinema, au theatre ou au cafe pour discuter avec des amis. —

Les jeunes gens sont persuades qu’ils vont vivre heureux dans la villequ’ils vont pouvoir réaliser leurs ambitions: réussir dans Ieur pro-

Mais il n‘en est rien. Le milieu urbain est un milieu hostile. Le

Et pourtant, les citadins se sentent seuls. Dans la ville, personne

Problémes d’aujourd’hui

W ‘ ~ '<" _:""”“—I,_f:t”’T'i‘;.-....'.. 25¢ .s=m._~_:;:~'““;">-;;;:-~vr::;>T:*:»==z¢1'~;_,_¢=~~ ,, >=7am».| ,;~,,;-c»-:_~;-@s;,.»-~c......wm,_ _ gm , w .»

1- ,-. w..»>t.t.--»~ ~t:¢=¢-1:,~+=,_ '2'-»*'— -- .. LT; - - ' J». " " " Wm ’§&"‘:r "I““’”“*‘”**n""~ e ',,_=._. __»-~»~,¢,-;,,.,;,-1-,@,,@,>v.3<3a,%§J;,:¢v,...c..~,,_ ...m... . .1 ,,..,.;_W~==.a~ MW .. ,... A-,-~ é _~;»» »»v¢~>~Wbb*P~‘\ . ..,Yl,» ,, ..

* 1 . Situation d’énonciation.1. De quelle publication ce texte est-il extrait?2. Quelle pourrait étre la profession de l’auteur?

. A quel public s'adresse-t-il?

:l>0O

2. Organisation du texte.. 1. Relevez la these de l’auteur. l

2. A quelle these est-elle opposée? l_’opinion de qui reflete l’autrethese?3. Quel est le role des exemples (illustratif ou argumentatif)?4. Relevez et reformulez les arguments (exemples) pour ou contre lavie dans une grande ville moderne sous forme d’infinitifs: avoir dutravail... ou de noms: des rues grises et sales... . Complétez letableau.

Quel est l‘objectif de ce texte? De quel type de texte s’agit-il?

Arguments pour Arguments contre

167

HE|_|.ElE:ldHEl.LNHEIWHdXElS.LE|SELLXELLS31

~

LESTEXTESETsEXPRMERETERNTERPR

DOSSIER11%

ll 3

‘l E

.11‘J1

5. A quoi sert la generalisation? Comment est-elle exprimee?1 F‘: .fill; 6. Reperez les connecteurs dans le texte. Quelle est Ieur valeur? A

Q . .

quoi servent-ils?7. Comment se fait voir la prise de position personnelle de l’auteur?Remplissez le tableau.

Vocabulaire exprimant une opinion ou un sentiment

Groupes nominaux Groupes verbaux

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3.

i;‘.:i;§

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illH

Tl;

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ii.NI!ii

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lg: ,

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ll E .

1 LI QE»

8. Donnez au texte un autre titre.

Commentaire des phrases.

1. <<lls vont pouvoir realiser leurs ambitions».2. <<Les immeubles lui masquent un ciel pollué».3. <<Des avions qui rasent les immeubles>>.

&...\ ~ 0Enrzehissez votre vocabulalre

Avertisseur m <> appareil m destiné a avertir, a donner unsignal: un avertisseur d’automobile, unavertisseur d’incendie.

Harassant <> qui fatigue, qui harasse: un travailharassant.

Hostile a qch <> ennemi de: ll est hostile au progrés.~ Routinier <> qui fait obstacle au progres: l’esprit rou-

tinier.

1. Expliquez le sens du mot et du groupe de mots suivants:g |_’ambition. |_’esprit routinier.

HYE1 ~' _

2. Continuez la liste des expressions avec le verbe suivre en com-posant des phrases:1. ll suivra son chemin.

°‘:'>P°!°

gllli 3. Associez les deux colonnes selon le sens:1. C est un travail fait a la E] calmement, en prenanthate. tout son temps2. ll taut le faire sans hate. E1 rapidement, vite3. Venez en toute hate! El avec precipitation, sans soin

168

DOSSIER

l ii.,.

ii. i‘

ii‘ii=s

. .1

ii.

M

.5) Fl.}!.‘?.’f.'3f..$!§!.‘.?...?.

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.f§=i:

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iii 1:

,.»~@::"

. . W

11)

Ii-il

‘iii 4. Repondez aux questions suivantes:

ii. i |

i

. i '

iii 2. Quel est le type des subordonnées en italique?ii

.; ,

1. Voudriez-vous suivre Ia mode?2. Vous faites-vous facilement des amis?3. Qu est-ce <<une vie routiniere»?

' Reussir dans sa profession, realiser ses ambitions, c’est important?0 La fin justifie-t-eile les moyens?

1. Repérez les innitifs en fonction de complément d'objet dansles phrases suivantes:

Les jeljnes gens iqui ont passe Ieur enfance et Ieur adolescence dans‘un petit village revent tous d’aIler habiter a la ville et de devenir descitadins. lis esperent y vivre heureux et y rencontrer des personnessympathiques. mg

AUTEES MGYENE D‘EXPRii‘v’iE8 LE Ri‘3\f-“FUR? C€iMP§.§TiF

Un infinitif avec la preposition a‘, de ou sans preposition:A Je vois les fermiers se diriger vers la foret. (= Je vois que les fer-miers se dirigent vers la forét.)A J’esperais habiter a la ville. (= J’esperais que j’habiterais a la ville.)A Elle dit a son fils d’aller a la campagne. (= Elle dit a son fiis qu’ilaille a la campagne.)

Un nom verbal avec la preposition a, de ou sans preposition:A Mon pere espere ma reussite. (= Mon pere espere que je reus-sirai.)A ll est content de mon arrivée. (= ll est content que je sois arrive.)A Je suis habitue a son absence. (= Je suis habitue a ce qu’il soitabsent.)

Un adjectif, un participe apres les verbes croire, estimer, sentir,trouver..:A Je trouve ce roman interessant. (= Je trouve que ce roman estin téressant. )

A On les sentait émus. (= On sentait qu’ils étaient e'mus.)

Type de subordonnee N9

subordonnee relative

subordonnee complétive

169

HEl_L3HdHE|.LNHEIWHdXElSJ3SELLXELLSEFI

~

NTERPRETERLESTEXTESETSEXPRMER

DOSSlER

ii.11

ml‘

ii 1. Les jeunes gens sont persuades qu’ils vont vivre heureux dans laville.2. lls doivent supporter chaque jour la foule qui se presse autourd’eux.

1 Obsenlez et retenez:

Frangais -> russe

Pouvoir + I/lH¢l/lHl/lTl/IB |v|o>i<eT O3H8'-laTbZ

— BO3MO)KHOCTb (1): <<MO‘-lb>>, <<6blTb B COCTOFIHVIVI», <<l/lM€Tb BO3MO)KHOCTb>>}

— pa3peu_|e|-me (2— B€pOFlTHOCTb (3

»/\/

npvi l'lO,EU'l€)K8U.l,6M-I/IMGHVI 0p,yLueBr|eHHoM;<<B6DO9lTHO>>, <<O‘-l€Bl/l,[l,HO>>.

1) Tu peux soulever cette caisse? 1) Tbl MO>K6LUb Flpl/1I'lO,£lHF!Tb STOT

$lLLl,VlK?

2) Je peux t’attendre? 2) Fl Mory T669l I10/1O)I(L18Tb?

3) I 7Elle peut avoir 17 ans. 3) E17: BQDOFITHO CeMHa)1lJ,aTb neT.

Devoir + VlH¢)l/IHVITI/IB Mo>|<eT O3H8‘-l&TbI— H606XO,lJ,V|MOCTb (1): <<Hy)KHO>>, <<Heo6xo,u,v|M0>>, <<>|<er|aTem=Ho», <<6blTb Bbl-Hy)K,lJ,€HHblM>>;

— B6pO9lTHOCTb (2): <<,[l,OJ'l)KHO 6blTb>>, <<B6pO9lTHO>>, <<O'~l€Bl/l,lIl,HO>>.

1) Je dois prendre cette route. 1) MHe Hy>KH0 HOVWM H0 STOW moore-2) || doit étre environ trois 2) Cevwac. a0n>KHo 6b/Tb. 0i<0n0 Tpexheures. HaCOB-

..:i‘{‘emqm““

ll“)

i.‘iii.~.»‘lli:iii

1, la

2. Traduisez par oral Ies phrases ci-dessous:ii ii

,

ii 71. Dans la grande ville moderne on peut acheter tout ce que Iondesire, on peut suivre la mode, on peut sorlir le soir.2. Cela peut étre vrai.

i-,1 3. Pouvez-vous m’accorder quelques minutes?

b) 1. lls doivent supporter chaque jour des voisins bruyants.2. Vous devez le regretter.

3. Traduisez par oral le texte (lignes 11-22).

1...“), >. . ~ ,, 1’: ;_;_\.,,~§;@¢

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.~ ’. y. ,1 :'.‘.‘—'.*‘~~~sk»<.¢.: ,, .. * 1/ '” ;~. '{f,*'>~. . . .

1. Vous participerez au débat sur le theme <<Préférez-vous lacampagne ou la ville?».

2. <<Le milieu urbain est un milieu hostile.» Etes-vous d’acc0rdavec l’auteur? ( 100 mots environ.)

170

m-m......‘.@.._M._..._‘._..,,A

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p>- Lisez le texte en diagonale et repondez a la question:

ll. ................................................................................................................... ..

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DOSSIER

5 S’il est exact que le silence est d’or, alors les Francais sont

10

:5; concerne. On parlait ainsi de la pluie et du beau temps, du prix de

l, 25 l’individualisme, le durcissement de la vie en entreprise (<<travaille etll ,

1

1

ll‘

¢ Vous illustrerez votre reflexion d’exemples personnels.

B. Evaluons votre argumentation (voir la grille d’évaluation a lapage 57).

Quel est le theme du texte?

L’enquéte publiée aujourd’hui par l’INSEE1 est formelle: nous nous par-lons dc moins en moins. Chez les commercants, dans les irnmeubles, entrevoisins, au bureau ct meme au sein de la famille, le silence prend toujoursplus do place. C’est tout un mode dc relations qu’il imports de réinventer.

riches. Du moins a en croire la derniere etude de l’lNSEE, revelantqu’ils se parlent de moins en moins! L‘etude publiee aujourd’hui, ef-fectuee aupres de 6000 menages, est formelle: entre 1983 et 1997,les conversations directes (hors telephone donc) sont en baisse, quece soit avec les parents (—7%), les amis (-17%), les collegues detravail (-12%) ou les commercants (—26%)2.

ll y a encore 15 ans, pres de 60% des Francais declaraient avoirdiscute au cours de la semaine avec au moins un commercant, unenseignant ou un medecin d’un sujet non directement lie au service

l‘essence, de foot, du film de la veille a la tele, etc. En 1997, moinsde 45% des sondes avouaient s’etre livres a ce genre de<<bavardages» d’agrement, qui enrichissent pourtant les relations so-ciales. 51% des Francais (contre 55% en 1983) ont discute avec unvoisin au cours de la semaine. Jusqu’aux conversations entre mem-bres d’une meme famille qui n’echappent pas a la regle du repli sursoi. Mais la parente directe (parents-enfants) resiste mieux a celle,plus eloignee, liant par exemple les cousins.

Qu‘en deduire? Faut-il incriminer tout a trac la tele, la montee de

tais-toi !>>), leparpillement geographique qui <<casse>> les families? Ouse dire que s’ils se parlent moins, c’est qu’ils s’ecrivent et se tele-phonent davantage?

Nathalie Blanpain, l’un des deux auteurs de l’etude, a des re--1; ponses nuancees. Si la vie de bureau est moins <<bavarde>>, c’est

aussi a cause de la hausse des contrats de courte duree. Si l’on nedemande plus des nouvelles de sa vieille mere a l’epicier, c’est peut-étre aussi qu’il a ferme boutique (100 O00 petits commerces ont

171

HEIWHdXElS_LElSELLXELLSEFIHEl.L§l2:ldHEl.|_N

DOSSIER

LESTEXTESETSEXPRMERR

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:2

ii

45

ferme en 20 ans, tandis que la surface totale des hypermarches pro-gressait de 60%!). Si les copains ne passent plus <<d’abord», ce n’est

— pas forcement que l’on n’a plus rien a leur dire, mais c‘est aussiparce qu’ils appartiennent pour partie au milieu professionnel (un surcinq en tout cas), et que ce milieu apparait de moins en moins vo-lubile.

L’étude indique encore que les Francais ont neuf interlocuteursdifferents par semaine, inten/enant trois fois, soit 27 conversations.Les jeunes et les etudiants sont les plus loquaces (42 discussions parsemaine), les femmes parlent volontiers avec les commercants, maisles chomeurs, notamment a cause de la perte des relations profes-sionnelles, sourent d’un deficit3 d’interlocuteurs.

H. de Lestapis, Le Parisien, 1998

NTERPRETE

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1 INSEE — l‘lnstitut national de la statistique et des etudes economiques. C’estEa

un organisme public charge de la publication des statistiques francaises, de di-verses enquétes et de l’eiaboration d’etudes, notamment en matiere de con-joncture economique.

2 ...que ce soit avec les parents ou avec les amis — ...H€3aBVlCl/IMO or TOFO c

i<eM roaopm — c D0,lJ,VlT8f|9iMVl mm }J,py3b9lMl/1

Deficit m se prononce [defisit].

l

Relisez attentivement Ie texte.l

2 , IH~<»

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~ '~ .v i..

1. Situation d’énonciation.1. Quel est le genre de ce texte (litteraire, scientifique, journalis-tique)?2. De quelle publication ce texte est-il tire? A quelle date? Dansquelle rubrique?3. Quel est l'objectif du texte? De quel type de texte s’agit-il?4. Qui en est l’auteur?5. A qui s’adresse-t-i|?

2. Organisation du texte.1. Quelle est la structure de l’article?

l12. A quoi sert le chapeau de larticle?

3. Relevez les indices de temps. Dans quel ordre les faits sont-ilsexposes?4. Que le journaliste veut-il ainsi souligner?5. Relevez les arguments de Nathalie Blanpain, un des auteurs del’etude, expliquant ce deficit de communication entre les Francais.Completez le tableau.

Lieu (entre qui?) Argument Connecteur (valeur)

172

0

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DOSSIER

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~ Agrément m <> plaisir m; d’agrément — agréablez un§i2“

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iii‘ iii z .

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. Commentaire des phrases.

3 0

1.ii; Q

‘i tion.5 Q

6. Quel est le r6|e des questions dans ie texte?7. Le journaliste apparait-il dans Particle? Justifiez votre point de vue.

1. Les <<conversati0ns entre membres d’une meme famille... n’échap-pent pas a la regle du rep/i sur soi.>>

2. <<... Féparpillement géographique... <<casse» les fami||es.>>

i Enrichissez votre vocabulaire a

bavardage d’agrément.Au moins <> no M€HbLU6i/1 Mepe, caMoe Manoe; du

moins — no i<pa|7|He|7| Mepe; de moins enmoins — Bce MeHbLU€ VI M€HbLU6.

Baisse f <> la chute; en baisse — en train debaisser: Les actions sont en baisse.

Concerner qch <> regarder, toucher: Cela ne me concernepas; un sen/ice concerné — qui a rapportavec ce service.

Discuter de qch <> parler de qch en échangeant des idées:discuter d’un sujet.

De couite durée <> |<paT|<ocp0~iHb||7|.Durcissement m <> le fait de devenir plus dur: le durcisse-

ment de la politique nanciére.Echapper a qch <> ne pas étre compris par: Cela échappe

a la régle.Effectuer qch <> faire, exécuter: effectuer une étude.Eparpillement m <> ici: separation f: I’éparpillement geogra-

phique;<> dispersion f: I’éparpiI/ement de /’atten-

Favoriser qch <> aider qch, contribuer a qch: Cela ne fa-vorise pas l’étabIissement de leurs rela-tions.

Formel <> clair, precis: une étude formelleHausse f <> augmentation f: Ia hausse des contrats,

des prix;<> montée f: la hausse du cout de la vie —|'|OBb|LL|6Hl/I6 CTOVIMOCTVI )KV|3HVl.

incriminer qch <> accuser: Faut-il incriminer la vie mo-derne?

Interlocuteur m <> la personne qui parle avec une autre.Se livrer a qch <> se laisser ailer: Elle se Iivre a un

bavardage.Loquace <> qui parle volontiersz Tu n’es pas tres lo-

quace aujourd’hui.Pour partie <> partiellement.

173

HEIWHdXE|SiiiSELLXELLSEFIt|El_|_E|HdHEl_LN

~

NTERPRETERLESTEXTESETSEXPRMER

' v Révéler que <> faire connaitre, laisser deviner: La

DOSSIER

1 ~ Progresser de <> se développer; ici: augmenter: La sur-' face totale des hypermarchés progressait

de 60 %.v Repli m <> Tai7|Hmi<, co|<p0BeHHb||7| yronoK (p,yu.|v|);

’ ~ sur soi <> ici: yxop, B ce6si, 38MKHyTOCTb.0 Résister a qch <> ne pas céder;

r <> ici: se maintenir: La parenté directe ré-siste mieux 2 celle qui lie par exemple Iescousins.

. i derniere etude révele qu'on se par/e peu.. ~ Au sein de <> cpe,u,v|, BI au sein de Ia famille.

. 0 Soit [swa] <> c’est-a-dire, cu: 60 km a l’heure, soiti_ 1 km a la minute.‘ v Sonder qn <> revélerz sonder /‘opinion publique —

pi 3OH,iJ,V|pOBaTb 06Lu,ecTBeHHoe Mi-iei-meO Tout a trac (familier) <> cxop,y, BH€3aI'lHO.

; v Volubile <> bavard, loquacez une personne volubile,- une explication volubile.

i

1. Dans le texte, trouvez Ies mots qui appartiennent au champthématique de Ia parole.

‘ 2. Expliquez le sens du mot et du groupe de mots suivants:L’individuaIisme. Le mode de vie.

3. Associez Ies deux colonnes selon le sens:1. Parler de ia pluie et du III Occupation f ou sujet m de conver-beau temps. sation favori.2. C’est son dada. El Cela manque de nature! (en pariant3. C’est tire par Ies d’une expression, d’un raisonnement).cheveux. El Parler de rien, dire des banalités,

’ des choses sans importance.

0 §.t...v..<2.’r.*:s..e."..i§..2.

' Le manque de communication est-il propre aux jeunes de votre age?

~. ""‘I!( ..W.,, ...JfT§Iif..,...,.

»§ ' :_.-a ~ ~'~~~@~:@§:¢~<»%*4“%» “*'~"'~"" " ‘”’

' 1. Dans la phrase, identifiez le rapport exprimé par l’infinitif enitalique:

S’i| est exact que le silence est d'0r, alors Ies Francais sont riches.Du moins a en croire la derniere étude de /’INSEE, révélant qu’i|sse parlent de moins en moins!

174

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DOSSIER

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AQTRES MQYENS {PEXPREMER LE RAPPORT DE CIONQlT?{3N

Un nom précédé d’une préposition comme en cas de (le nom s’emploiesans article), sans, avec, a:A On te téléphonera en cas de besoin. (= On te téléphonera si I’ona besoin.)A Sans ton aide, cette partie sera perdue. (= Si tu ne l’aides pas,cette partie sera perdue.)A Avec un peu d’effort, notre équipe pourrait gagner. (= Si I’on fai-sait un peu d’effort, notre équipe pourrait gagner.)A A ta place, j’acheterais cet ordinateur. (= Si j’étais a ta place,j‘acheterais cet ordinateur.)

Un infinitif précédé des prépositions a condition de (il a le meme sujetque le verbe principal), a (le sujet n’est pas nécessairement le méme):A Tu auras cette information a condition de cliquer deux fois. (= Tu

auras cette information a condition que tu cliques deux fois.)A Du moins a en croire la derniére étude de l’lNSEE, révélant qu’ilsse parlent de moins en moins! (= Si I’on croit la derniére etude...)

Un gérondif, un participe passé:A En courant, tu serais vite essoufflé. (= Si tu courais, tu serais viteessoutflé.)A Appliqué a ton travail, tu n’y penseras pas. (= Si tu es applique’a ton travail, tu n’y penseras pas.)

l 2. Dans le texte, repérez le rapport de conséquence:.._,m.-. - V .~, ...........___.......»....,.,_..,,.,..._. .,.'...,.............. .. W...’ ..,m..~.m,-W ...t........~.-_...-t...»-.01 W‘.-A ... t .... -.~..., -.m. -._¢\~,. (*.'\Id-<\ Alli»-I!1h‘¢K--*’-“\’<1> i4l~AY~r 3

Le pavillon du Centre national d'études spatiales est concu del1 maniere a illustrer les trois themes: recherche scientifique, industriei

et commerce, programmes futurs. i

~

Nouvelles de Franzfl

mamas FHQCEQEE; zygxlmamas as mapcrzrerg cztmsaousnce

Un inflnitif précédé de:— assez (de)/ trop (de)... pour:

A Tu as fait assez de tests pour le constater.A Cette enquéte est trop convaincante pour en douter.

— de maniére a / de facon a:A Le journaliste le prouve de facon a se faire croire.A La vérication est faite de maniere a satisfaire tout le monde.

3. Dans les phrases, relevez les subordonnées et identifiez leurvaleur:

ll, Type de subordonnée N9

n subordonnée relative

u subordonnée complétive

u subordonnée de cause

175

HEWHdXE|S.LE|SELLXELI.S31

DOSSIER

ETS’EXPRMER

1. Moins de 45 % des sondés avouaient s’étre Iivrés a ce genre de‘ <<bavardages» d‘agrément, qui enrichissent pourtant les relations so-

ciales.' 2. Si l’on ne demande plus des nouvelles de sa vieille mere a

1 l’épicier, c’est peut-étre aussi qu’il a fermé boutique.3. l_'étude indique encore que les Francais ont neuf interlocuteurs

. diérents par semaine.

ERLESTE)(TES

~. 9 1 Z 1

‘I 1. Obsenlez et retenez:

Frangais -> russe

PRET

B|=|pa>|<ei-Me étre + en + cymecrsmrenbnoe 3KBl/lB8J'l6HTHO rnarony.

NTER

rnQ.36n1

ntre 1983 et 1997, les conver- Me>|<,u,y 1983 Vl 1997 ro,n,oM |<onv|~|ecT-tions directes (hors téléphone BO l'lp$lMb|X pasroiaopoa (T. e. He no

onc) sont en baisse (= bais- Tenedaoi-iy) CHI/1)K86TCFl.ent).

Bo q>paHuy3cKoM Fl3blK6 cnoao, 06031-|a~iaiow,ee MCTOHHVIK v|HcbopMau,v|v|,BblI'lOJ'lH9l6T ponb I‘lO,lJ,J‘le)K8LU,6l'0, a rnaron cTo|/1T B a|<Tv|B|-io|71 ¢op|v|e B0Tnv|'-Me or pycc|<oro.

0D

1. 'i5.1»1"

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lrl‘|

H. 2. Traduisez par oral les phrases ci-dessous:

15¢

xiii;

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étude indique que les Francais B I/lCCJ'l€,L1OB8H!/1!/1 yK83bIB86TCFl, 1-nont neuf interlocuteurs diérents <bD8HI-I.V3bI DGBFOBHDI/IBGIOT C .EI.eBFlTbI0ar 3emaine___ p33HblMl/I co6ecep,|-mKa|v|v| B 1-|e;:|,en|o...

a) Les prix sont en hausse.b) 1. L’article dit que les jeunes et les etudiants sont les plus loquaces.

2. l_‘édit0rial airme que l'éducation et l’information consolident l’EtatQ de droit.

11* 3. Traduisez par oral le texte (lignes 12-23).

-. ... . . 1,. .1... . A ,1.1,, — »~ 1.1. v1 1.1./¢..,!' 1 " ' 1

* ‘ 1.... »“~¢‘~i<~ ‘,6. ‘.I1;T»~ .-. 13,11 '.‘§l;"'l"'1..ii§v1‘L‘3}fJ(§1~’Z*“[1K?‘swig .-, . *1 1. . ...,, 4. »= W...""Zx%" 1<1l.>.‘»“.~,»»',\..';\;;1¢\~. 3.511 1.w‘1.~ ..<1,;;~;,».1,*\~'l., »‘1'~’..??%lw.l'.;;1 I .. . l». . er . ..gw;~. 1 . .. W . .~‘a»w.,~.. . , .1 “ 1 . 11 ~ ."*':."i1~=v.w~w>1»:-t¢—~+11»~1~.mew».1~ ~111..11~*»..1<u .1‘ 1'1’: ‘~*l1‘~11'~.1.»*~i~ ‘ 1 1 - ">11 .

A. 1. Elaborez en groupe une enquéte sur le theme suivant:<<Le manque de communication est-il propre aux jeunes devotre age?»

, ' Préparez un questionnaire (90 mots environ).* ° interrogez des éléves de votre classe ou de votre école.

° Dépouillez les reponses. Tirez par écrit les conclusions.

5 2. Rédigez un article ( 150 a 200 mots environ) en vous inspirant’ du texte étudié et de quelques données:

176

it|

DOSSIER

’-. s

R

1

Les vacances d’été: 6000 personnes interrogées¢ de 1980 a 1990, plus de 50 % a quitter Paris durant 3 semaines;

de 1991 a 1999 plus que 20 %, la majorité partant en moyennepour 1 semaine

0 30 % des personnes interrogées préferent Ies vacances d’hiver (1

semaine en moyenne);0 25 % des personnes interrogées restent a Paris

économique.pour la raison

its1

1%

1 it

ldentiez le type des textes ci-dessous. Complétez Ie tableau suivant:

0 Exposez d’abord Ies résultats de |’enquéte, puis proposez des ex-plications.

. Evaluons votre texte explicatif (voir la grille d’évaIuation a la page118). '

EVALUATIONii

TEXTE 8 points

Types de textes Auteur / narrateur Objectif / subjectif Temps

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4ii!

ii 3

1;‘ 2

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A |’heure ou la science et la technoiogie impregnent toujours plusnotre vie quotidienne, la vulgarisation scientifique apparait comme unenécessité. Définie comme la mise a la portée de tous, en termes ac-cessibies, des connaissances scientifiques, Ia vulgarisation scien-tifique, dont la devise semble étre <<instruire en amusant>>, a autantaffaire avec la science qu avec la pédagogie.

1 . .................................................................................. ..

La maison est en carton... Je me suis demand<<Est-ce ma faute? Et, est-ce normal?» L‘esca|ier est en papier... C’esttoute la maison qui me semble en papier avec ces dpartout, Ies toiles que Jacques entasse sous l’escaiier, ces livres ou-verts, ces poemes inachevés, ces collages et jusqu’a ces bibelotschatoyants et sans valeur qui viennent se poser chez

.................................................................................................................... ..

Label France

é bien souvent:

essins d’enfants

nous et y pour-

177

HEl_|.E|HdHEL|_NHEIWHdXElS1.3SELLXEIJ.SEl'I

~

LESTEXTESETSEXPRMERNTERPRETER

DOSSIER

..............

suivent une longue carriére: c’est tout cela qui forme la substancel colorée, légere et vacillante de notre maison.

F. Mallet-Joris, La maison de papier

Y EN BREF

1 > Les Fetes de la Seine débutentI: Festival de feux d'artifice, marché flottant, carnaval vénitien, anima-

1; tions musicales...0‘ Les deuxiemes Fetes de la Seine, organisées par la ville de Paris du

2 a 5 septembre, marqueront le coup d’envoi des festivités de |’an‘ 2000. Clou de fétes, le festival des feux d’artifice avec des artificiers

venus d’ltalie, d’A||emagne, de Chine,

r._.,=__ _, _ __.__.. _ ~........~.. ..__._ . .....,,,____W._. __._ _ :,..s...¢__._______ ._ _:_,.:. __,__.____ __

jeudi

d’Australie, des Etats-Unis, etc.Le Journal de Paris

l} ;§@%g§%%%i. ....................................... -

li Par un apres-midi tres chaud, ayant glissé ma main au fond d’untrou ou j’avais apercu quelque chose que je pris pour un énorme

li escargot gris et jaune, je sentis sous mes doigts une surface lisse et* froide qui se mit a bouger... Je retirai vivement ma main et regardai

mieux: c’était une vipere que j’avais

plus sr...it J’etais figé de peur.

1 Quel rapport est exprimé par Ies innitifs en itallque?

' l

et qui se déroulait pour se glisser par une fente sombre dans un abrisortie de sa torpeur de canicule

R. Barjavel, La Charrette bleue

GRAM MAIRE 2 points

§ Apres Jacques-Yves Cousteau et

. 1

Rédigez un texte DU vous expliquezlangue étrangere (150 mots environ).

‘ connus pour avoir fait partager au grand public leur passion respec-V tive pour Ies fonds marins et Ies volcans — de nombreux scientifiques

frangais se sont engages, avec succés dans la vulgarisation de leursdécouvertes. Venant de l'astrophysique, de la géochimie ou de la

vi,’ biologie, ils sont devenus illustres dans leur spécialité mais aussi parleurs initiatives pour rapprocher Ia science du grand public.

EXPRESSION ECRITE 10 points

Haroun Tazietf — mondialement

Label France

les motifs d’apprentissage d’une

178

¥“"v~1w~'yr'“\ 1~ww7'1v7‘-1

ss nocumsnrsn ET CQNTRACTER uss rsxrssy

» > %‘?"i l . x '_~:»v-» I . ‘<‘Pf\$' V 1. ~ M‘ A A .1». 1/ n »~ £1 12.1 ---1.! I ,, I 1%’ W»..-.r-f<1"¢i (>1 1w;v~*>*" “‘**¢»'=<, wk’ ’%¢1“ “~36 ‘*=‘ A < vi :~’ ~¢"~ » . =w%u~>%1%sag~:" '11 :’~:‘*» u» Q i *1 \— \ I I V * ~ i‘ “‘i@},@'\1»*'~'s» ,<?z§»:=*F&W ' 1 »=.? ¢~ 12$ .> ~ , ~ , i ; » ’~ s Q - , <*.?;;%»,

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1. SITUER LE TEXTE

> Lisez le titre, Ie chapeau et les intertitres, situez-les en répondant auxquestions (voir Dossier 2, pages 72-73).

LA FRANCOPHONIE

DOSSIER

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Paysourégionparticipantausommettranoophone 11‘: lnvitéspécialauxsommets

Z] Paysparellernemdelanguefrangxaisne panicipantpasausommet) O DOM-TOMfran<;ais

L a francophonie, c’est l’ensemble des pays qui ont en commun l’usagedu frangais et qui se sont rassemblés et organisés autour de cette com-

munauté de langue. La langue frangaise est aujourd’hui parlée sur tous lescontinents. En traversant les frontiéres ct les mers, elle s’est enrichie d’ac-cents, de fonnes et de mots nouveaux. Elle permet ainsi la rencontre dcpeuples différents et exprime la diversité dc leuis cultures.

La <<f1-ancophonie» d’Onésime Reclus prend un nouveau sens (introduction)Communauté francophone et ses institutions intergouvemementales (déve|0ppe-ment)

La francophonie et les Frangais (conclusion)D’aprés Jean-Louis Joubert,

La francophonie (CLE International, 1997)

179

4

U)m

SELLXELLSEl'|i:|ELLOVE:|_LNOO.|.ElHHLNEIWHO

4

SEDOCUMENTERETCONTRACTERLESTEXTES

DOSSIER

1.1. LIRE LE PARAGRAPHE

population f —— 1) ensemble des individus qui habitent un pays, une région,une ville, etc.: La population du globe est en constante augmentation; 2) en-semble des personnes composant une catégorie particuliérez La populationd’origine italienne, la population scolaire...; 3) ensemble des espéces animalesou végétales d’un pays, d’un lieux déterminé: La population des pigeons con-nait une augmentation excessive; 4) ensemble des individus soumis :11 uneétude statistique: Le nombre de naissances pour Ia population de 1000 habi-tants est...

> Laquelle de ces signlfications peut vous sen/ir pour reformuler l’ex-V pression du texte l’ensemble des peuples et des groupes humains?

> Lisez le premier paragraphe de Pintroduction La <<francophonie»d’Onésime Reclus prend un nouveau sens. Soulignez dans Ie texte lesmots clés. Repérez |’idée directrice (|.D.), l’idée-argument (|.A.) et lestrois explications. Reformulez-les sous forme simpliée. lnscrivez en-

A suite le paragraphe ainsi contracté a l’intérieur du schema suivant.Comptez les mots.

Mots clés/contraction Nombre de mots

l.A.

l . Ex.

E Ex.

Ex._~ w ‘E’:/‘ --= W '1. ,w\<'?u;;»'>»\ mew <-ewm

. » La efrancophonie» d’Onésime Reclus prend un nouveau sens

es mots <<franc0ph0nie» et <<franc0phone» sont d’un usage récent. LesLdictionnaires xent £1 1880 la date de leur entree dans la langue. Ungéographe, Onésime Reclus, avait alors eu l’idée d’étudier la repartition des

langues dans le monde. I1 avait formé ces néologismes pour souligner quele frangais, comme d’autres langues, est parlé sur tous les continents. Lafrancophonie, c’est done d’ab0rd l’ensemble des peuples et des groupes hu-mains qui parlent Ie frangais.

180

s

n

. > Lisez le premier paragraphe du chapitre Communauté francophone etr

n-

W'.§='-'f—v-1:-——wyY-Q1

DOSSIER

> Lisez le second paragraphe de Pintroduction La <<francophonie»

1' IA

I IA.

F?‘ EX.

1.2. LIRE LE PARAGRAPHE

d’Onésime Reclus prend un nouveau sens. Soulignez dans le texte lesmots clés. Repérez |’idée directrice (l.D.) et les trois idées-arguments(l.A.). Reformulez-les sous forme simpliée. lnscrivez ensuite le para-graphe ainsi contracté a l’intérieur du schema suivant. Comptez lesmots.

Mots clés/contraction Nombre de mots

eLA. Conclusion"*~' ““—“‘=;~”"""“"-_" ‘ —-:~~ =»eA~~J\~¢"‘=*-£@i*@“ "“* ’ ' £:~“~/~'~~ " ‘*

Mi\\\\

x\\‘;@

ettc notion ne s’est pas tout de suite imposée. Le mot fabriqué par

Oncsime Rcclus n’a pas eu dc succes. Il a fallu attendre 1962 pour le

voir apparaitre sous la plume d’hommes politiques, comme Leopold Sédar

Senghor, président de la République du Sénégal, ou Habib Bourguiba,

président de la République de Tunisie (deux Etats qui venaient de retrou-

ver leur indépendancc). Le mot <<francoph0nie» se chargeait alors d’une nu-

ance importante: il ne constatait plus seulement l’existence de nombreuses

populations francophoncs dispersées sur toutes les surfaces de la terre, ilsuggérait le projet de les rassembler en une communauté £1 construire. Cette

construction a été lente et delicate.

1.3. LIRE LE PARAGRAPHE

ses institutions intergouvernementales. Souiignez dans le texte lesmots clés. Repérez l’idée clirectrice (I.D.) et deux exemples (Ex.).Reformulez-les sous forme simpliée. lnscrivez ensuite le paragrapheainsi contracté a Pintérieur du schema suivant. Comptez les mots.

181

4

S3.l.XE|.LSEFItEl.LOVH.LNOO.L3E:|ELLN3V\lOOC|EIS

4

SEDOCUMENTERETCONTRACTERLESTEXTES

DOSSIER

Mots clés/contraction Nombre de mots

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\\$\\1\\

r ' '1’ -I—' " ' » ' t" ' '_‘“'"i »“~ ; *~'~'~»>' M;weA , Communauté francophone

et ses institutions intergouvemementales

i Aujourd’hui 1’idée dc francophonie est devenue une réalité. Depuisquelques dizaines d’années, la francophonie a développé des institutions

j pour permettre aux pays francophones dc travailler en commun, dc multi-1 3 plier les échanges, dc se faire connaitre dans le monde. Ce sont d’abord

des associations rcgroupant autour do la langue frangaise les activités lesplus diverses: les maires des grandes villes francophones, les journalistes, les

a radios publiqucs, les parlementaires, les écrivains, les ingénieuis, les infor-maticiens, les sociologucs s’exprimant en frangais.

1.4.

(79 mots)

STRUCTURER EN PARAGRAPHES

> Continuez la lecture du chapitre. Rendez :31 chaque intertitre le ou les' paragraphes qui iui correspondent. Justiez votre réponse.

‘ § Les intertitres

1 L’A|liance francaise.

2 L’association des professeurs.

3 Les sommets francophones: niveau, périodicité, objectifs.

4 LAgence intergouvernementale de la Francophonie.

5 l_’Agence francophone pour l’enseignement supérieur et larecherche.

6 Les Jeux francophones: originalité.

7 Autres institutions chargées de cooperation francophone.

182

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DOSSIER 4

L9§_D_8L§9LQD_|L¢§

a. Le sommet de Quebec, en I987, avait pris la

décision de créer des Jeux francophones, cul-turels et sportifs. bes premiers se sont déroulés

a Casablanca, au Maroc, en 1989; les deuxiemes

ont eu lieu a Paris et dans la région parisienne

en I994; les troisiemes a Madagascar en I997.

L‘originalité de ces rencontres de la jeunesse

francophone est d'associer le sport a la culture:

on y court et on y saute, on joue au football, au basket-ball ou au ten-

nis de table, mais aussi on y chante, on y danse, on y conte des histoires,

on y montre des tableaux et des sculptures.

b. A partir du milieu des années 80, la francophonie a souhaité s'organiser

d’une maniere plus efcace et plus visible, en instituant une cooperation

ofcielle entre les Etats francophones. Les sommets francophones qui réu-

nissent les chefs d'Etats francophones se tiennent en principe tous les deux

ans dans un pays francophone: Paris en I986, puis Québec, Dakar, Paris

a nouveau, l’ile Maurice, Cotonou, Hanoi (en novembre I997), Moncton

(en aout-septembre I999). Ces sommets sont l’occasion pour les chefs

d‘Etats et de gouvemements de rechercher les convergences sur les grandes

questions francophones et d’adopter des programmes de cooperation dans

les domaines les plus divers, de l’agriculture a l’éducation, des industries

de la langue a l’environnement, de l’énergie a la justice. Les décisions des

sommets sont mises en oeuvre par I'Agence intergouvemementale de la

Francophonie et, pour le domaine universitaire, par l‘Agence francophone

pour l'enseignement supérieur et la recherche.

Premier sommet francophone a Paris, en 1986.

183

S31.X3.l.S31HEl.LOVU.l.NOO13l:l3.LN3lNOOCl3S

4

SEDOCUMENTERETCONTRACTERLESTEXTES

DOSSIER

c. Certaines de ces associations sont maintenant tres cormues a travers lemonde. L’Alliance frangaise, sans doute la plus ancienne, a eté fondee aParis en 1883, pour aider la diffusion de la langue et de la culture fran-caises dans les pays etrangers par l’enseignement aux adultes. Elle a choisiune organisation tres originale: chaque alliance nationale est une associa-tion de droit local, qui ne depend pas directement de l’Alliance francaisede Paris. Il existe auj0urd’hui des alliances francaises dans plus de centpays. Elles donnent des cours de frangais et sont aussi des lieux de ren-contre entre culture nationale et culture de langue frangaise.

d. Parmi les autres instruments de la cooperation francophone, on peut citerle Conseil international de la langue francaise (CILF), qui etudie les pro-blemes d’orthographe, de grammaire, de terminologie. Une chaine de televi-sion, TV5, qui reunit des progranunes des differentes televisions franco-phones, est diffusee par satellite et par cable: c’est une des realisations lesplus visibles de la francophonie; elle doit permettre d’offrir la possibilite derecevoir, partout dans le monde, des programmes de television en frangais.

L’Agence intergouvernementale de laFrancophonie traduit en actes et en operationsde developpement les declarations et les deci-sions des sommets francophones. En mars2001, elle regroupe 55 Etats membres, 5 Etatsassocies et 2 gouvernements participants. Elleest présente a travers le monde par des bu-reaux regionaux et des correspondants na-tionaux dans les divers pays participants. Elleparticipe a de multiples projets visant adevelopper la cooperation francophone. Par

Enfantg "Sam “Leg aventures exemple, elle aide a publier des livres end’AS’IéFIX '9 GaU|0l$>> (MaV0’fle)- francais et a les distribuer aux ecoliers et eleves

des pays du Sud.

f. Les professeurs enseignant le frangais se sont rassembles en une grandeFederation internationale des professeurs de frangais (FIPF), qui organiseregulierement des congres internationaux (au Japon en 1996, en France en2000) ou des centaines de participants comparent leurs methodes etechangent leurs experiences pedagogiques.

g. L’Agence francophone pour l’enseignement superieur et la recherche reu-nit les universites qui enseignent en francais. Des programmes de bourses,des réseaux de chercheurs favorisent les echanges entre universitaires fran-cophones. L’AFESR soutient particulierement tout ce qui conserve aufrangais son statut de grande langue scientique. Elle multiplie les effortspour permettre l’acces en francais aux nouvelles technologies en perfec-tionnant les <<autoroutes de l’information», c’est-a-dire des reseaux de tele-communication transmettant de maniere interactive textes, images, sons etdonnees informatiques.

184

1

1

4

4

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DOSSIER

> Remplissez ie tableau:

Evénement / Date Lieu Participants Objectifs Activitésinstitution

I’Alliance frangaise

Ia Fédération interna-tionale des professeursde frangais (FIPF)

Sommets francophones(se tiennent en principetous ies deux ans dansun pays francophone)

les Jeux francophones,culturels et sportifs

|‘Agence intergouverne-mentale de laFrancophonie

|‘Agence francophonepour |‘enseignementsupérieur et larecherche

le Conseil internationalde la langue frangaise(CILF)

TV5sion)

(chaine de televi-

ni‘-f-".~‘

.--.______

¢ Choisissez un événement ou une institution et faites son présentationorale ou écrite. Consultez, si vous en avez Ia possibiiité, ies sitesInternet:

http://vvwvv.aupe|f-uref.orghttp://wwvv.edufrance.frhttp://wvwv.ambafrance . ruhttp://vvvwv.agence.franc0phonie.orghttp://wvwv.allianoefrangaise.frhttp://vvvwv.jeunesse.franoophonie.frhttp://wvwv.cu|ture.fr/culture/dglf

185

4

SEL|_X3_LSEFItEI_|.O‘</HLNOO.|.ElHELLNEIWHOOCIEIS

9J

l_F\l_l_\JF1I'\\Jl_F1I-\.lLJ‘l\Jl-lJ\J\JLJlVI_V

DOSSIER

1.5 . LIRE LE PARAGRAPHE

j > Lisez Ie premier paragraphe de la conclusion. Repérez |’idée directrice- (|.D.) et Pidée-argument (l.A.). Soulignez dans le texte Ies mots clés.

Reformulez-Ies sous forme simplifiée. lnscrivez ensuite le paragrapheainsi contracté a Fintérieur du schéma suivant. Comptez Ies mots.

Mots clés/contraction Nombre de mots

~m:t.t>

soi\\'\

n reproche souvent a la France et aux Frangais de ne pas assez s’in-téresser a la francophonie. I1 existe en France, depuis 1988, un

Ministere de la Francophonie, qui témoigne de 1’importance que le gou-vernement francais attache a ce probleme.

1.6(40 mots)

. LIRE LE PARAGRAPHE

> Lisez le second paragraphe de la conclusion. Soulignez dans le texteI65 mots clés. Repérez Ies trois idées-arguments (I.A.) et l’idée di-rectrice (l.D.). Reformulez-Ies sous forme simplifiée. lnscrivez ensuitele paragraphe ainsi contracté é Pintérieur du schéma suivant. ComptezIes mots.

Mots clés/contraction Nombre de mots

LA.

LA.

LA. .

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La francophonie se construit en obligeant les Francais a abandonner lesentiment de supériorité qu’ils avaient hérité des siecles précédents. Si

la francophonie est la réunion des pays ou 1’on parle le frangais, si elle se

186

4.

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La francophonie et les Frangais

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4

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DOSSIER

fonde sur le partage d’une méme langue, elle devient l’un des grands at-traits dc la langue frangaise. Dans le monde oil l’anglais est devenu lalangue essentielle d’intercommunicati0n humaine (l1,3% de la populationparlent l’ang1ais), la francophonie (le frangais est parlé par 2,5% de la po-pulation) apparait comme une forme de résistance :51 Puniformisation, A lamondialisation. Le frangais est une langue qui exprime 1’heureuse diversitédu monde.

»

> Observez |’image ci-dessus. La presse de quels pays francophones yest représentée? Trouvez ces pays sur Ia carte :21 Ia page 179.

(104 mots)D‘aprés Jean-Louis Joubert

187

4

HE|.|.OVE:L|.NOO.LElHELLNEIWHOOCIEISSE!.l.XE|.LSEl'|

4 DOSSIER

ECTLESOCOCULTURELENDR

Le chapitre <<Le socioculturel en direct» de ce dossier est con-sacre a la francophonie. Ecoutons la Radio FranceInternationale (RFI) qui dans son magazine N9 42 paru en1999 propose de parler francophone. L‘émission <<Deux rouespour un tour du monde>> est divisée en extraits qu’il s’agitd’écouter, de comprendre et de commenter.

Ecoutez Ie debut du magazine et remplissez Ies vides, puis répondezaux questions.

— Avec vous Dominique Baillard / bonjour / parlons francophone si vousl(e) voulez bien / ii sera question de de

et de .

<<Parions francophone» c’est |e_ nom générique depar Patrice Ponza / un tour

du monde francophones qu’il a commenceen France / / et qu’il termin(e)ra si

tout va bien a Beyrouth / c’est-a-dire dansdu prochain sommet de la francophonie / son

moyen de locomotion c’est / son carburantpour Ies contrées francophones et

/ nous |’avons rencontré a Moncton oule coup d’envoi symbolique de sonvexpedition a été donné /

Questions

-BOONH

. Quoi? 5. ou?

. Qui? 6. Pourquoi?

. Qu’est-ce qu’il fait? 7. Comment?

. Quand?

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alihm-at..-um.

4

DOSSIER

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> Ecoutez |’extrait et repondez aux questions:

Noms gropreg:Butros Gali, Bernard Lord, Nouveau Brunswick, Marseille

Noms communs:look m [luk] (mot anglais) — aspect, image donnés par qn ou qch; allure,style, genre, apparencesommet m — conference au sommet ou sommet: conference internationalereunissant les dirigeants des pays concernés par un probleme particulierse mettre au boulot — se mettre au travail

F-°!\"-‘

en plus — a 40 ans il toujours .

4. Ce magazine maintenant .

5. Patrice les participants au sommet de Moncton sont en costumeset en cravates, Patrice est en sandales et en shorts. On peut dire queles premiers ou <<costard -cravate>>. Patrice, lui, ..., donc , facea ces institutionnels.6. Les cadres supérieurs , c’est pourquoi au lieu de dire les cadressupérieurs on peut les appeler, parfois, les cols-rayes.7. Avec ce maquillage elle completement .

iwt?“ ; ~~ '5““‘I #*‘*‘“'5 1"q"'\=";""'~>r1'; 1 F WM,

l

> Le mot look est tres a la mode. Voici un petit exercice qui vous aiderai a l’employer bien. Completez les phrases avec les expressions qui

contiennent le mot look: avoir un look <<costume-cravate», avoir un lookqui denote, avoir un look de jeune, avoir un look <<col-raye», avoir unnouveau look, donner un nouveau look a qn, changer de look, chan-ger son look.

-hOON—\

Avec une barbe il completement .

Cette coiffure lui .

Habille comme il est — en sandales, en shorts, avec son petit velo

1

. Trouvez la ville de Moncton sur la carte.

. Qu’est-ce qui se deroule a Moncton?

. Quel est l’un des sujets qu’on discute a Moncton?

. Qui a annonce officiellement l’operation de Patrice Ponza? Quand?

‘ Costard m ou costar m — costume d’homme, complet.

189

4

"|ElH.|_‘|OOODS':'l‘|HGN3.|.OEl

4

LESOCOCULTURELENDRECT

DOSSIER

5. Mettez les dates:P Ouverture du sommet:P Cloture du sommet:P Annonce officielle de l’operation <<Parlons francophone»: ..

P Debut de cette operation:6. Precisez les details de l’operation <<Parlons francophone»:

”; P Durée du voyagez...> Nombre de pays visites:

'1 > Nombre d‘écoles visitees:> Moyens de locomotion:P Materiel de voyage:

, > Vitesse de deplacement journaliere:7. Que represente le voyage pour Patrice?8. Patrice a eu un accident de voiture. Precisez les details:

P Quand cela lui est arrive?P ou est-il hospitalise?> Pendant combien de temps?> Dans quel etat psychique etait-t-il?

, 9. Comment a-t-il rencontre les enfants?10. Quel effet cette rencontre a-t-elle fait sur Patrice?1 1. Quelle decision a-t-il prise a l’h6pital?12. Combien de temps a-t-il reflechi avant de se mettre <<au boul0t>>?

e 13. En quelle année a-t-il commence a preparer le projet <<Parlons fran-cophone»?

’ 14. Quel est l'0bjectif de l’expedition?

sponsor m [sp5s:>:r] (mot anglais) — personne ou entreprise qui parraine unathlete, une manifestation culturelle, une entreprise quelconque; les equiva-lents frangais: parrain, mecene; les dérivés: un sponsoring, un sponsorat, unparrainage, un mecenat

7 message m — mot polysemique employe dans le magazine avec la signi-- cation suivante: pensee profonde, incitation adressee aux hommes par unP ecrivain, un artiste, un homme de bonne volonte

déontologie f — ensemble des regles et des devoirs qui regissent une pro-fession, la conduite de ceux qui l’exercent, les rapports entre ceux-ci et leursclients ou le publicnéocolonialisme m — politique visant a retablir, sous des formes nouvelles,une domination sur les anciens pays colonises devenus independantsau travers de qch —- de part en part

190

‘is . , . e

DOSSIER

P

-l>0OI\)—\

P

. 3

Exercice de vocabulaire. Complétez les phrases avec les mots de Ialiste: aspect déontologique, message, sponsor, aspect néocolonialiste,parrain, mécénat. Faites une attention spéciale a l’empioi des deter-minatifs.

. Patrice a fait beaucoup de démarches avant de trouver .

. ll détestait . II n’y voyait qu'une démarche publicitaire.

. |_’Agence de la francophonie est devenu principal.

. Patrice a compris que i'idée de la francophonie correspondait ai qu’ii vouiait partager avec les enfants.

. 5. La francophonie du futur a pour Patrice un c’est-a-dire |’ouver-5 ture au dynamisme et a |’énergie de tous les jeunes francophones.‘ 6. La francophonie est souvent percue par la population francaise -

comme porteuse d’une image glorifiante et nationaliste de Ia France.V Patrice est tres critique a de la francophonie qu’ii juge negatif.

Ecoutez l’extrait et répondez aux questions:

1. Quelles idées essentielles ont alimenté le projet de Patrice?. 2. Par quels organismes oicieis est-t-ii passe pour arriver a faire ac-

cepter son projet?. 3. Pourquoi a-t-il eu |’idée de la francophonie pour son projet?

E 4. Quels sont les deux aspects essentiels qui se profilent derriere la0francophonie.

. 5. Quei age a Patrice au moment de l’inten/iew?* 6. A quel age a-t-il découvert la francophonie?i 7 - -. Comment explique t il son insensibilité a cette idée-la?i 8. Est-ce qu’ii est content de la découvrir? Pourquoi?

9. Que signifie pour Patrice Ia francophonie du futur?10 ’ -. Qu est ce qu’ii reproche aux Francais?

i

I

.interpeller [éterpeie] — verbe polysémique qui est employé avec le sens decontraindre qn a regarder en face une situation, s’imposer a iui: La misere dumonde nous interpelle. La réaction de plusieurs Frangais a interpellé Patrice.

> Ecoutez l’extrait et rempiissez les vides, puis reconstituez la répliquede la journaliste et enfin répondez aux questions.

V

* — En fait qui me scandalisent / pas particuiier(e)ment mais qui m’ontinterpellé oui / dans le cadre de du |anc(e)ment d(e)

191

4

"ElH.l."|OOOOSEFI.LO3HClNE!

4

LESOCOCULTURELENDRECT

$51 ce sont un Tunisien un Nigérien et un Sénégalais / le plus connu d’en-

el

DOSSIER

j’ai réalisé un tour de France de deuxmois et d(e)mi / et a l’occasi0n de ces deux mois et d(e)mi

" 5 1aussi bien dans des écolesQ

5 que dans la rue / dans des grandes villes / ou dans des petits villages‘iI / et jg suis tombé

TI

I H sur des euh ben sur des personnalités a chaque fois tres trés di-verses /commeces gens qui en fait voyaient au travers de monvoperation

(il) y a beaucoup d(e)gens qui étaient contents d(e) moi parce que

parce que_ j’allais parler d(e) la France / en

tre eux c'est Sédar Senghor /

la francophonie c’est pas la France on lg sait tres bien puisqu’elle a

été investie /

/ onva besoln d(e) la

_<I.

{ francophonie onva besoin d(e) la francophonie/ et pas envex-lndochine j(e) dis bien /

onva besoln d(e) la francophonie euh /et aussi / la France fait partie de /nal(e)ment elle est aussi anonyme que présente / on sait tous que

ll

i 1? euh / ben j(e) dirais bien_,heureus(e)ment parce qu‘elle fait partie des

,1 pays les plus riches / dong ca a en ter-mes d’économie / mais en terme culturel ben en fait / la France a

dans l(e) sens ou j(e)

ll

O>U'l:hOON-I

i8

P crois de la francophonie / de c_e

t qu’el|e a instauré dans l(e) passe en fait.

” 1 QuestionsPourquoi Patrice a-t-il décidé de réaliser un tour de France?Combien de temps a duré son voyage en France?Avec qui a-t-il discuté de son operation?Quels propos l‘ont interpellé? Pourquoi?Qu’est-ce qu‘i| reproche a ces Frangais?Qui et en quelle année a employé le mot <<francophonie» pour desi-gner une communauté des Etats francophones?Combien de pays font partie de la communauté francophone?Quel role joue la France dans cette communauté francophone? En

Elterme d économie et en terme de culture?

192

fait c’était pas vraiment le la raison mais j’écoutais ces gens /l

Z ;

inhuman»

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‘L.

3. Quels pays francophones connait-il

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1.3,;

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41. r.'~

»_~.

#1‘ 1. Combien de pays va traverser Patrice?

............. -.

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Nmmnmnm:la Belgique, le Luxembourg, la Suisse, le Maroc, le Canada, la Républiquedemocratique du Congo, ex-Zaire, le Tchad, la Moldavie. la Macédoine, leKossovo, Haiti, le Quebec, le Nouveau Brunswick, Madagascar, le Senegal. laCote-d'lvoire, Luzaca; Butros Gall, Roger Dehaybe £militant, -e adj. — qui lutte, combat pour une idée, une opinion, un parti: Lajoumaliste demande a Patrice s'iI voit son expedition comme un voyage mi-Iitant.prude adj. = prudent: Les gens prudes disent qu'iI est dangereux d'y alleren ce moment.

Ecoutez I'extrait et répondez aux questions:

2. Combien de pays francophones?

déja?

1*,4

mummy

9

10.

| 11

Quels pays l'inquietent et pourquoi?

Quels pays le font réver et pourquoi?

Quels pays l'interpellent et pourquoi?

Comment a-t-il établi son itinéraire?

Qu'est-ce qui se passe au momentde l‘interview dans la Républiquedémocratique du Congo?

Pourquoi Patrice tient a y aller?

Quel est l'objectif de son voyage? ‘Cochez les réponses correctes:El partager la notion du village planétaire;El faire un voyage militant;I3 partager une certaine idéologie;El faire de la promotion;El étre le messager de la francophonie moderne;El défendre une cause.

Pourquoi ces objectifs?

193

1038ClN3138011000OOS31

4

LESOCOCULTURELENDRECT

DOSSIER

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U.0.m_nmm1zquai André-Citroen [sitroél

,,.-1}‘

Nszms_QQmmsu1&;témolgner des experiences at des rencontres = faire connaitre par ses

paroles, ses sentiments; exprimer, manifester: II a témoigné sa joie. II re-moigne de I'intérét pour cette action.au travers de qch == 3 travers qch: Au travers de son voyage Patrice va dé-couvrir Ia multitude de cultures francophones. Les enfants vont s'exprimer a

travers Ieurs dessins et Ieurs poemes.

§ Q I

r-’Q

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DOS-'5lER

1

U1-BOON(DONG!

10. Que veut-il faire avec les textes et les dessins des enfants?11. Comment reformule-t-il |’objectif de son expedition?12. ou et quand pourra-t-on découvrir les textes et les dessins des en-

> Ecoutez |’extrait et répondez aux questions:

. Qu’est-ce qui va marquer chaque etape de |’expedition <<Parlonsfrancophone»?Que veut-il faire avec les enfants?Combien de temps va durer chaque intervention?Quel est le programme de ces inten/entions?Comment sont baptisees les activites que Patrice veut faire faireaux enfants?Combien de vers au minimum doit contenir Ie poéme?Qu’est-ce qu’ii fournit aux enfants pour cela?Comment le leur fait-il parvenir?De quoi leur fera-t-il cadeau en partant?

fants?

a,.WW,,_,_ a

;-.Noms QI'0Ql'§§il’agence Autocartoons —— compagnie d'autocars pour enfants; Bertrand Sirol

Noms ggmmgngzfaire un brin de causette, un brin de toilette = un peu debénéficier d’une collaboration ou d’un partenariat = obtenir un bene-fice, un avantage de qch ou qnboucler le budget = equilibrer les recettes et les dépenses

> Ecoutez le dernier extrait de |’interview et répondez aux questions:

1.

P???

6.7.8.

Comment peut-on joindre Patrice lors de son expedition interna-tionale?Quel genre de telephone lui faut-il?Pourquoi ne |’a-t-i| pas?Qui sera |‘agent de l’operation <<Parlons francophone»? Pourquoi?Marquez les coordonnees de Patrice:P le numero de telephone depuis Ia France;> le numero de telephone en dehors de Ia France;> le site Internet;P l’adresse electronique.Pourquoi la journaliste parle-t-elle du budget?A quel type de soutien fait appel Patrice?A quelle condition est-ii prét a accepter un soutien materiel?

A \

195

4

'T£ll:I.L'|OOOOS3'l.LO3HGN3

4

ECTLESOCOCULTURELENDFl

DOSSI

- =2 Lisez Ia Web-page de l’Agence intergouvernementale de la franco-phonie. Relevez ou marquez dans le texte l’information qui:

ne figure ni dans le texte de Jean-Louis Joubert, ni dans Ie maga-zine de RFI;

concretise ce qui est mentionne:' dans le texte de Jean-Louis Joubert;' dans Ie magazine de RFI;contredit ce qui est dit:- 0 dans le texte de Jean-Louis Joubert;Q dans Ie magazine de RFI.

l_'Agence intergouvernementale de la Francophonie, operateur princi- 4

pal de l‘Organisation internationale de la Francophonie, a ete creéepar la convention de Niamey (Niger) le 20 mars 1970 sous l'impul-sion de trois chefs d’Etat africains: Leopold Sedar Senghor duSenegal, Habib Bourguiba de Tunisie et Hamani Diori du Niger.Elle regroupe aujourd‘hui 50 Etats et gouvernements qui, unis par lesliens que cree le partage de la Iangue francaise, souhaitent, par desactions de cooperation multilaterale, utiliser ces liens au sen/ice dela paix, du dialogue des cultures et du developpement. l_‘Agence dela Francophonie est |’unique operateur intergouvernemental del‘Organisation internationale de la Francophonie.

CHANSON DE ENZO ENZO

Biographie

Enzo Enzo est une chanteuse d'origineslave, nee Korin Ternovtzeff.

Elle commence dans le rock en 1980sous son vrai nom et devient la chanteuseEnzo Enzo en 1990. Le public la decouvreavec son premier disque dont le titre estEnzo Enzo. Son deuxieme disque Deux sorten 1994, son autre disque s’appel|e Oui. llsort en 1997 et lui apporte un vrai succes.

En 1995 elle forme un duo avec lechanteur rock Kent. Cette premiere expe-rience musicale a beaucoup plu auxchanteurs et n’a pas laisse Ie public indif-ferent. Voila pourquoi trois ans apres ils selancent dans une nouvelle experience. Enfinseulsl c‘est le titre de leur nouveauI

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spectacle musical. Quant a l’histoire, elle tient en quelques mots: unerencontre sur un quai de gare, un départ loin des bruits de la ville,pour deux amis qui se retrouvent... Enfin seuls. Au programme, unedizaine de nouveaux titres, deux emprunts au repertoire (Cinéma de

; Nougaro et Tu te laisses aller d‘Aznavour), et surtout un quintette‘ a“ vent, pour lequel les chansons ont été totalement réorchestrées, sous

la baguette du compositeur et arrangeur Francois Bréant. Lespectacle est un vrai succés.

<<Deux» et remplissez les vides.Apprenez la chanson!

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Je regarde a Ia fenetreJe nous revois autrefoisQui sait peut-étre une lettre

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2.1. Consigne: _Ecoutez la chanson La méme lune que moi tirée de l’a|bum

Les souvenirs dansent

Iront-ils vers toi

Tous ces moments partagés

Ami ami ami

Dis-moi si la nuit

Une lumiere dans le noirComme un signe, un espoirDe se revoir

Quand nous refaisions le monde

Les distances si longues

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ENDRECTLESOCOCULTUREL

DOSSIER

La vie nous sépare

Mais en moi je sens

Ce lien du bout de la terre

Ami ami ami

Dis-moi si la nuit

Une lumiere dans Ie noirComme un signe, un espoirDe se revoir

Au revoir

> 2.2. Hépondez aux questions.

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1. Cette chanson d’amour, vous rappelle-t-elle d’autres textes ou chan-sons consacrés a ce sujet éternel? Citez-Ies.

2. Comparez ce texte avec le poeme de Jacques Prévert Les feuil/esmortes. Qui |’a mis en musique? Connaissez-vous le chanteurfrangais qui a interprété cette chanson?

Mais Ia vie sépare ceux qui s’aimentTout doucementSans faire de bruitEt la mer efface sur le sableLes pas des amants désunis

3. Comment est évoqué le monde extérieur dans La méme lune quemoi? Quel est son double role?

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SOMMAIRE

D€3SSiER 1

Interpreter les textes et s’exprimer. La prise de position person-nelle ........................................................................................ .. 3

Se documenter et contracter les textes. Dialogue-événement etsa transposition en monologue ................................................. .. 29

Le socioculturel en direct1. Confessions de profs ............................................................ .. 442. Les <<nu/s» répondent ............................................................ .. 473. Chanson de Francis Cabrel ................................................... .. 48

DOSSIER 2

Interpreter les textes et s’exprimer. Les facons d’argumenter .... .. 51

Se documenter et contracter les textes. Organisation d’un para-graphe: de la lecture a la contraction ......................................... .. 71

Le socioculturel en direct1. Paul Robert, hommage a son oeuvre .................................... .. 832. Chanson de Zazie ................................................................. .. 94

DOSSIER 3

Interpreter les textes et s’exprimer. Les registres de laparole ...................................................................................... .. 97

Se documenter et contracter les textes. Lecture rapide: du para-graphe au texte ........................................................................ .. 127

Le socioculturel en directLes banlieues se font leur culture ............................................. .. 144

DOSS1EQ 4

Interpreter les textes et s’exprimer. Revision: types detextes ........................................................................................ ..159Se documenter et contracter les textes. Revision ..................... .. 179

Le socioculturel en direct1. <<Deux roues pour un tour du monde» .................................. .. 1882. Chanson de Enzo Enzo ......................................................... .. 196