1,00 € 8 avril 2021 GRAND BEAL : LE RETOUR

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Fondé le 1er juillet 1849 0425 I 79503 1,00 € N°4971 /11171 8 avril 2021 GRAND BEAL : LE RETOUR ! page 14 Acanthis : l’excellence page 4 Démissions en nombre au Chicas page 10

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Fondé le 1er juillet 1849 0425 I 79503 1,00 €

N°4971 /11171 8 avril 2021

GRAND BEAL : LE RETOUR !page 14

Acanthis : l’excellence

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Démissions en nombre au Chicaspage 10

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BRIANÇON Naissances MICHNIEWSKI Flora fille de TRAUB Gwénaëlle et Virgile, Les Vigneaux GUERET VALENTIN Isaac fils de Fanny et Yoann, La Roche-de-Rame BEAUFILS Léo fils de NAKAM Aurélie et Florian, Saint-Chaffrey LAINÉ Sacha fils de TRIDON Claire et Gautier, La Salle les Alpes CHAIX Nino fils de ARDUIN Elodie et Julien,Villard-Saint-Pancrace HEYNDRICKX Colynn fils de QUE-NAULT Aurélia et Jérémy, Saint-Chaf-frey VAUDAGNA Léonie fille de MOUSAIN Charline et Stefano, Montgenèvre GARRIGUE Vittoria fille de FAVERO CAMP Francesca et Martin, Montge-nèvre REYMOND Eliott fils de FLORES Mé-lanie et William, Briançon LECONTE Joachim fils de AUDIBERT Pauline et Louis-Léon, Guillestre HENRY Viggo fils de MERMILLOD-ANSELME Léa et Gaëtan, Abriès-Ris-tolas LARTIGOLLE Lucie fille de FAUQUE Alexandra et Jacques-Junior, Ceillac AMOROS Amaya fille de BONNET Fanny et Benoit, Savines-le-Lac Décés TROCCON Régis, 87 ans, Briançon GABRIEL Peter, 81 ans, Briançon GUIBERT Félicie, veuve MICHAUD, 87 ans, Briançon BARNÉOUD-ARNOULET Bernadette, veuve BLAIS, 80 ans, Briançon POPRAWSKI Marianne, veuve STE-FANCZYK, 94 ans, Briançon BONNARDEL Jean-Pierre, 77 ans, Briançon SÉZANNE-BERT Louise, veuve FER-RERO, 83 ans, Briançon FOURRAT-BESSON Abel, 91 ans,Val-des-Prés MUSEUR Pierre, 88 ans, Briançon

ETAT CIVIL

CLIN D'ŒIL La malédiction de Narcisse

L’actualité a récemment donné à contempler un florilège de faits et gestes d’un narcissique d’Outre-Atlantique. Mais, sait-on que le nar-

cisse est une fleur des Alpes que l’on trouve chez nous. Louis Jean, dans Fleurs des Alpes, nous raconte qu’elle tire son nom de la mytho-logie.

Narcisse, fils du fleuve Céphise et de la Nymphe Liriope, était d’une beauté remarquable. Un devin avait même prédit qu’il viendrait à une vieillesse avancée « s’il ne se connait pas ». L’enfant attirait à lui tous les cœurs mais repoussait toutes les avances. Un jour la Nymphe Echo s’éprit de lui. Il la dédaignât et la douleur la dessécha tant qu’il ne resta d’elle que la voix. (NDLR : l’écho vide avant l’heure, en quelque sorte). Une autre nymphe repoussée, elle aussi, fit le vœu que, si Nar-cisse devait aimer un jour, l’objet de son amour le repoussât à son tour ! Un soir narcisse se désaltéra à une fontaine aux eaux limpides. En s’approchant de l’eau il s’y mira et aperçut un visage qui lui était in-connu. Il devint subitement amoureux de lui-même et en souffrit jusqu’à mourir d’amour pour sa propre personne. La fleur à laquelle Narcisse a donné son nom est devenue son sym-bole. Depuis toujours, sitôt épanouie, elle se mire dans l’eau, s’y des-sèche et meurt.

Gabriel Nal

Légendes de couverture : 1) En Queyras le Grand Béal, course mythique de Ski Alpinisme, fait son retour après 2 ans d’absence. Les Queyrassins toujours aussi mobilisés pour faire vivre la manifestation 2) Acanthis Laboratoire : Une entreprise qui surfe sur une vague économique de niche sans vouloir sacrifier ses valeurs sociétales 3) Le CHICAS au bord du gouffre ! Démissions en nombre, arrêts maladie... Le malaise est grand et c’est au niveau national que les choses vont être tranchées !...

ÉLECTIONS MUNICIPALES

À LA FRESSINOUSE Au regard de la situation sani-taire, les élections municipales partielles à La Fressinouse pré-vues les 11 et 18 avril sont re-portées à une date ultérieure.

Compte tenu du délai légal de 5 semaines minimum, ce report ne pourra intervenir avant la mi-mai.

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PIERRE FOURNIER, LE PRÊTRE, L'AMI, LE SAVANTLe Père Pierre Fournier nous a quittés le 15 mars 2021. Son décès, survenu après une longue maladie, a pro-

voqué une véritable onde de choc. Les témoignages recueillis sont arrivés de toutes parts révélant ainsi son immense personnalité.

« C'est un géant, Pierre », ainsi s'exprime, très ému, Guy Corpataux, ancien curé de la cathédrale de Gap. Pierre Fournier été ordonné

prêtre en 1976 et a assuré de multiples fonctions en 45 ans de sacer-doce. Nommé sur le secteur de Gap, le voici ensuite curé de Vars. On le retrouve professeur au séminaire interdiocésain d’Avignon avant d'en être le directeur jusqu’en 2000. Dans le même temps, il est chargé de l’animation spirituelle du Foyer Saint-Louis de Charance. Puis, Curé de la paroisse Saint-Roch à Gap et de Neffes à partir de 2000, il rejoint le secteur de La Saulce de 2010 à 2014, avant d'être nommé curé de Veynes jusqu’en août 2020. Parallèlement, il a été responsable de nom-breux mouvements et services diocésains : aumônier de lycée, Forma-tion Permanente, dialogue interreligieux, catéchèse, Chrétiens en monde rural, RCF, la bibliothèque diocésaine pour ne citer que les plus importants.

Lui qui aimait marcher aura eu un itinéraire exemplaire au cours duquel il a su trouver des convergences avec tous ceux qui ont eu le bonheur de faire un petit bout de chemin avec lui. Il ne laissait per-sonne insensible, trouvant toujours le mot exact pour soutenir, encoura-ger et aider. Jean Lamblot, aujourd'hui curé de la paroisse du Sacré-Cœur à Dijon se souvient : « C’était un de mes amis, nous étions au séminaire ensemble à Lyon. On s'était revus plusieurs fois. C'était une personne étonnante par bien des points, un croyant allant jusqu'au bout de sa foi. C'était un intellectuel fin lettré et pourtant très modeste. »

Des paroissiens de Veynes se souviennent d'un pasteur attentif et disponible : « Il est arrivé à Veynes dans des conditions difficiles. Il est venu mettre l'apaisement avec sa tranquillité. C'était une encyclopé-die vivante doté d'une mémoire peu commune et pourtant il savait se mettre à la portée de tous. Sa porte était toujours ouverte pour un conseil, un réconfort. Il était aussi très à l'aise avec les enfants. Dans son homélie, il les questionnait, les faisait parler. Et on sentait une grande profondeur. Ses homélies étaient à la hauteur de cette spiritualité, on avait de quoi se nourrir. » Ils évoquent aussi cette qualité qu'il avait pour détecter les capacités d'une personne et pour l'inciter à s'impliquer dans la réalisation d'une action dans son domaine de compétence. Le dialogue inter-religieux

« Retenons son exceptionnel souci d’encourager, d’apaiser les conflits, de prendre en lui les difficultés pour ouvrir sur la confiance : re-trouvons dans nos mémoires une ambiance de rencontre et de présence de Pierre » ainsi se terminait l'homélie prononcée par le Père Bertrand Gournay lors de ses obsèques. Dans le diocèse Pierre Fournier était l'homme du dialogue inter-religieux. Aussi, les représentants de toutes les différentes confessions présentes à Gap et réunies dans le Collectif Gap-Espérance ont exprimé leur tristesse d'avoir perdu un ami. Tous ont souligné la grande connaissance qu'avait le Père Fournier de leur propre religion. Il était d’une remarquable attention envers chaque per-sonne qu’il rencontrait et il savait favoriser le dialogue.

Son ami Samir Nassar, archevêque Ma-ronite de Damas, et an-cien condisciple au séminaire universitaire de Lyon, évoque avec émo-tion le Père Pierre Four-nier, ou Abouna Boutros comme il aimait l'entendre en arabe. « Un prof inné, jetant les ponts entre les cultures, les jeunes, les familles…. mobilisant ses amis pour venir en aide aux réfugiés libanais pen-dant la longue guerre, fai-sant autant pour la Syrie et son drame depuis 2011 ».

Le savant

« Hélléniste, il savait assez de grec pour pouvoir lire l'évangile en grec » rappelle Christian Boudignon. Il avait gardé de sa rencontre avec Paul Ricœur une véritable passion de philosopher. Ses confrères racontent qu'il était le premier à lire les encycliques et les divers ensei-gnements de l'Eglise dont il faisait une brillante synthèse aux prêtres du diocèse. Son érudition ne l'empêchait pas, au cours d'un repas amical, de raconter avec tendresse comment il avait observé le comportement des chiens de berger sous le soleil du Dévoluy.

ll a fait le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle qui l'a marqué. Il organisait aussi les « Marches du 12 » de chaque mois, vé-ritables chemins de foi. Mais Pierre était aussi un globe-trotter. Il avait parcouru plusieurs pays d'Afrique et il connaissait très bien les pays mu-sulmans du Moyen Orient où il avait été plusieurs fois, sans oublier Is-raël. Ses pas l'ont même mené en Inde. Il avait demandé qu'on lise un message à la fin de ses obsèques qui se terminait ainsi : « Notre dio-cèse, dans ses montagnes, a beaucoup de sentiers de randonnée. Au moment où je m'en vais vers les sentiers du Royaume des Cieux, priez pour que j'entende l'appel du Christ à le suivre sur les sentiers de la pu-rification, de la résurrection et de l'immense lumière de l' Amour divin ».

Gabriel Nal

Monseigneur Xavier Malle témoigne : « Quand je suis arrivé dans le diocèse, le Père Fournier était à l'hôpital, en rééducation. Je suis allé le rencontrer très rapidement et je lui ai proposé de dire la Messe dans sa chambre chaque semaine. Cette visite hebdomadaire a alors créé des liens très forts entre nous. C'était pour moi un frère très cher, et en tant qu'évêque, un fils très cher. C'était aussi un conseiller précieux, membre du conseil épiscopal. Même depuis septembre der-nier, il était toujours présent. Il avait passé quelques temps à Marseille puis il est revenu à Gap. Hospitalisé en soins palliatifs, je l'ai encore vu samedi, trois jours avant qu'il nous quitte. Quand je suis arrivé, il était assis sur son lit, son ordinateur sur ses genoux et il travaillait. Je lui avais porté la communion et quelques bouquins. Il avait une capacité de travail hors du commun. Il lisait énormément et jusqu'à la fin il rédi-geait systématiquement une fiche de lecture sur chacun des livres lus. C'était un savant très humble. Je ne l'ai jamais entendu dire du mal des autres, il mettait toujours en valeur un aspect positif d'une personne. Pour moi, il était un modèle de relations humaines et aussi un modèle de foi. C'était un grand serviteur du diocèse qui avait une grande liberté de parole. Il m'a beaucoup apporté dans le domaine inter-religieux. En cette matière, il a été mon maître car dans mes fonctions précédentes je n'avais pas eu l'occasion d'être confronté à ce sujet. A Gap, il m'a fait rencontrer les responsables des différents cultes et grâce à lui j'ai pu établir des liens. Le père Fournier m'a permis de faire de très belles rencontres. Humble, modeste, discret. Pour moi, il représente une vé-ritable figure de sainteté. »

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ACANTHIS LABORATOIRE : GRANDIR EN DÉFENDANT SES VALEURSAcanthis Laboratoire s’est installée dans les Hautes-Alpes en 2004, lors de sa création, et à Lardier & Valença

en 2007. Industrie de pointe, industrie de niche, la société connait le succès puisque d’ici quelques mois elle s’instal-lera dans de nouveaux locaux, agrandis, pour déployer plus de puissance de production. Mais il ne s’agit pas de grandir n’importe comment ! Benoît Articlaux, PDG de la société, veut défendre des valeurs humaines et sociétales qu’il veut faire vivre à ses équipes au quotidien. Rencontre… En lien avec la richesse floristique du 05

Benoît Articlaux, associé quelques années après la création de la société, la rachète en 2009, 4 ans après son lancement. Acanthis La-boratoire s’est spécialisée dans les extraits de plantes, poussant en local, en France et plus rarement à l’étranger, des produits haut de gamme. « Il s’agit d’extraire les ingrédients des plantes pour en faire des pro-duits fins, huiles essentielles, hydrolats, extraits glycérinés… servant à la diététique ou à la cosmétique et un peu en pharmacie » précise Benoît Articlaux.

En 2004 il n’y a aucun transformateur de plantes aromatiques et médicinales implanté dans le département. Pourtant le choix des Hautes-Alpes a tout à voir avec sa richesse floristique. Depuis 2020 l’en-treprise veut aller plus loin et cherche à développer la filière en partena-riat avec l’Agence Départementale de Développement Economique et Touristique, l’Université de Grenoble, et AgriBio 05. Le projet Végét’Alpes voit le jour.

Végét’Alpes ? « C’est la volonté de créer une filière de plantes aromatiques, à parfum et médicinales dans les Hautes-Alpes. On re-cense les producteurs et on les fédère pour arriver à mieux transformer sur le territoire et, pourquoi pas, vendre ces produits dans les Hautes-Alpes, en circuits courts, ce qui n’empêche pas de conquérir des mar-chés hors des frontières départementales. Acanthis serait le 1er acheteur de la filière. On mettra en marche des outils de distillation pour des di-zaines de plantes poussant localement. Une production haut de gamme et dans le respect des normes de nos métiers » confie Benoît Articlaux. Il n’y a en effet qu’une trentaine de producteurs en France avec lesquels la société travaille et extrêmement peu dans les Hautes-Alpes.

Sélectionner une quinzaine de plantes adaptées au dépar-tement, c’est l’objectif, telles le thym et ses différentes variétés, le romarin ou encore le mélèze et le pin sylvestre, issues de la cueillette. Secteur de niche, la transformation permettra la confection d’huiles essentielles et d’hydrolats pour la cosmétique et les compléments alimentaires bios, en pleine progression ! Il s’agit pour Benoît Articlaux de répondre à la de-mande de ses clients, dont environ 15% sont à l’export. En effet il sem-blerait que les plantes françaises aient particulièrement la cote à l’étranger, tout spécialement en Asie où la notoriété de la lavande de Pro-vence et de la Ville de Grâce et ses parfums sont particulièrement por-teuses.

Le projet est monté sur 2 ans. En 2022 l’espoir est d’avoir amorcé l’envie auprès d’agriculteurs, d’avoir trouvé de nouveaux marchés et mis en place des outils pour être productif dans 3 à 4 ans… Il faut se rappeler que le cycle des plantes est long… Planter, laisser grandir avant de pouvoir récol-ter… Dans 10 ans la fi-lière doit être aboutie et structurée. « Un délai tout compte fait assez court dans le monde de la transformation végé-tale » argue Benoît Ar-ticlaux ! Une évolution rapide pour Acanthis labora-toire, en 2 à 3 ans, un développement qui suit celui du marché, une progression à 2 chiffres ! Mais cela n’annihile pas la concurrence, aussi

bien française qu’étrangère, notamment de l’Espagne et de la Pologne dont les produits sont moins chers. Mais le milieu bouge. Depuis 3 ans on observe beaucoup de rachats, de plus grands groupes, moins d’in-dépendants, « cela marque une transition pour le marché ce qui signifie pour nous de lutter un peu à la manière de David contre Goliath » note Benoît Articlaux….

Le développement de la société a induit un recrutement de per-sonnels qualifiés, ingénieurs, techniciens de laboratoire, un pharmacien responsable de qualité... (Une rareté pour une structure de 24 Equiva-lents Temps Plein) Mais le recrutement est très compliqué ! A cela 2 rai-sons principales : La recherche se fait sur des métiers de niche, la formation aux extraits de plantes n’ait pas si courante. Ces compétences se cherchent dans les métiers de la cosmétique ou de l’agro-alimentaire pour leurs connaissances des process et de l’hygiène. « A l’échelle in-dustrielle il n’y a pas de formation » avoue Benoît Articlaux ! La 2ème raison qui explique les difficultés de recrutement c’est le lieu d’implanta-tion d’Acanthis Laboratoire. Lardier & Valença se trouve à équidistance de Gap et de Sisteron, 25 mn, qui ne représentent pas des bassins d’em-plois très importants…

« Heureusement nos valeurs fortes font la différence, confie Benoît Articlaux ! Nous prônons des valeurs environnementales et so-ciétales qui nous aident. Ainsi des candidats de la région parisienne ont fait le choix de déménager pour nous rejoindre. Ils ont choisi un cadre de vie sympathique au sein de l’entreprise avec des bâtiments esthé-tiques et confortables, une ambiance avec des valeurs et la qualité de vie des Hautes-Alpes. » Des produits haut de gamme dont 15 % sont ven-

dus à l’export

Toutes sortes de plantes et de graines macèrent dans des bains d’huiles...

Des locaux spacieux et esthétiques où on défend des valeurs éthiques et sociétales aident à faire la différence lors de recrutements...

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Lauréat du dispositif « Cèdre » en 2018 ! Une reconnais-sance régionale qui récompense les entreprises sur leurs engagements sociétaux. « Ce Prix m’a permis de poursuivre cette politique environne-mentale et sociétale et d’arriver à mieux la communiquer, poursuit le di-rigeant d’Acanthis. On peut réussir en faisant de belles choses et en respectant les valeurs auxquelles on croit ! »

La société propose une production tirée d’environ 350 plantes et pour chacune 3 à 4 extraits, soit plus de 5 000 articles ! La clientèle est tout aussi diversifiée, de la multinationale jusqu’au thérapeute, seul, qui veut créer sa marque. « C’est une richesse humaine au quotidien mais qui demande une grande adaptabilité, admet Benoît Articlaux. On travaille aussi sur des demandes atypiques, une macération huileuse de fruits et légumes, tel avec le pamplemousse de Corse, pour des projets novateurs. »

Un laboratoire Recherches & Développement : Pour répon-dre à ces demandes d’innovations, l’Europe a accompagné l’entreprise

en 2018 pour la création de ce laboratoire, via un financement Feader. Le laboratoire a pu travailler par exemple sur un extrait à base d’ail pour un vermifuge. « Il faut trouver la méthode d’extraction de la molécule qui nous intéresse, savoir la stabiliser et enfin la restituer », explique Benoît Articlaux.

La pandémie a entrainé une demande plus forte mais souvent décousue. « Des gens en confinement ont voulu monter leur propre af-faire. Et tous ces projets, même si beaucoup n’ont pas abouti, nous ont sollicités, ce qui a considérablement alourdi notre somme de travail, ob-serve le PDG d’Acanthis. 2020 a été intense avec l’angoisse générale, la rupture des stocks, l’allongement des délais… On s’en sort plutôt bien car nous avons un savoir-faire reconnu et notre exigence est l’ADN de notre société. »

Le fait de travailler les plantes nécessite d’être passionné par la production agricole et le bien-être des personnes, ce qu’est Benoît Ar-ticlaux ! « Le respect de nos valeur est quelque chose qui m’anime pro-fondément. Je suis à la recherche de l’équilibre. Une entreprise c’est un microcosme de la société, il faut donc y réussir le pari du vivre ensemble. C’est un beau challenge… et pas le plus facile à réussir… Partager ses idées est passionnant, voir ses collaborateurs s’épanouir est une vraie réussite, preuve qu’on n’a pas fait les mauvais choix ! »

Claudine Usclat (Retrouvez cet article : www.alpes-et-midi.fr)

Benoît Articlaux devant un alambic pouvant contenir 600 kg de plantes !

Les savons sont les seuls produits solides que fabrique Acanthis

UN NOUVEAU CENTRE DE VACCINATION COVID19 À L’ARGENTIÈRE-LA BESSÉE

Une vingtaine de professionnels avaient répondu à l’appel de la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS) Briançonnais/Écrins, sous l’égide des 2 com com, Grand Briançonnais et Pays des Écrins. Jean-Luc Alran, Masseur-Kinésithérapeute, pour le Pays des Écrins et Valérie Poulilian, Infirmière libérale à Briançon pour le Grand Briançonnais, ainsi que les représentants des 2 com com et de la municipalité, ont

présenté l’organisation de ce centre aux médecins, pharmaciens, infirmiers libéraux ou retraités, acteurs de la vaccination. Afin de répondre aux demandes des habitants trois demi-journées de vaccination sont prévues, à savoir le lundi matin de 9h à 13h,

le mercredi après-midi de 14h à 18h et le samedi matin de 9h à 13h. À ce jour, les personnes éligibles doivent être âgées de 70 ans et plus, ou de 50 ans et plus avec comorbidités ou pathologies identifiées. Le personnel médical, soignant ou aidant est également concerné sans condition d’âge. Un total de 120 doses de vaccin Pfizer pourrait être commandé par semaine en fonction de la demande. À compter du 15 avril, les personnes de 60 ans et plus seront vaccinées et au fil des semaines les critères seront assouplis, selon les directives ministérielles.

Un programme de vaccination a déjà été mis en place par le SDIS 05, la population du Pays des Écrins a pu bénéficier de deux jour-nées de vaccination les lundis 22 et 29 mars, où près de 250 personnes ont reçu leur première injection. Ces personnes identifiées recevront leur « rappel » les lundis 19 et 26 avril prochains.

Mise en place depuis moins d’un an, la CPTS Briançonnais/Ecrins, la 4e des Hautes-Alpes, rassemble l’ensemble des professionnels de santé libéraux pour assurer la coordination des soins et l’amélioration du système de santé sur son territoire. La mise en place de ce centre de vaccination est un exemple concret de son action. Dans un premier temps, les personnes éligibles doivent prendre contact avec l’accueil de la mairie de L’Argentière au 04.92.23.10.03 ou 07.87.39.38.01.

Par la suite, les prises de rendez-vous pourront se faire de façon individuelle sur la plateforme internet « Doctolib ». Pour ceux qui n’auraient pas internet ou qui rencontreraient des difficultés pour se faire inscrire, une ligne téléphonique spécifique sera mise en place ultérieurement.

Sylvie Damagnez

Jeudi 1er avril avait lieu une première réunion des acteurs de la vaccination dans le tout nouveau centre de vaccination permanent de L’Argentière-La Bessée qui a ouvert ses portes dans le Marché Couvert depuis le 7 avril.

Valérie Poulilian et Jean-Luc Arlan au premier plan

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LE PIN DES HAUTES-ALPES VALORISÉ EN BOIS D’ŒUVRE ?...Les Communes Forestières des Hautes-Alpes proposent un nouvel avenir pour le Pin de ses forêts : le bois

d’œuvre. Une opportunité à saisir dans le cadre de la certification « Bois des Alpes », déjà présente sur le départe-ment. Les acteurs de la filière se disent prêts à expérimenter son utilisation. On attend maintenant que les collecti-vités, en tant que maîtres d’ouvrage, fassent le choix du Pin local dans leurs projets de construction et de rénovation afin de réaliser des opérations pilotes, participant ainsi à une nouvelle structuration de la filière.Sensibiliser élus et professionnels

Les Communes Forestières des Hautes-Alpes regroupent 2 Communautés de Communes et 111 communes adhérentes. La répar-tition des propriétaires de forêts dans le département se divise ainsi : 31,8%, soit 84 216 ha de forêts communales, 36 075 ha de forêts do-maniales, 813 ha d’autres forêts publiques (départements, organismes publics, …), 143 368 ha de forêts privées (les forêts privées contiennent donc ici les forêts publiques non soumises au régime forestier)

Le rôle des Communes Forestières est l’accompagnement des politiques forestières au sein des communes, propriétaires de fo-rêts, gérées par l’ONF. Cela permet d’avoir une vision globale de la forêt et de son aménagement. Le département est un de ceux où la forêt communale est largement majoritaire. « Aujourd’hui pour assurer un avenir à la forêt il faut lui assurer des débouchés économiques, assure Jean-Brice Cordier, technicien aux Communes Forestières. Il y a depuis longtemps le bois-énergie qui a permis de valoriser des « sous-produits » qui ne trouvaient pas preneur. En effet une chaufferie bois ne revient pas chère si le bois brûlé provient d’un circuit court. » Les Hautes-Alpes comptent actuellement 116 chaufferie-bois en fonctionnement. Ce fu-rent les premiers pas de la structuration de la filière, il y a près de 20 ans !

Le travail de la construction en bois local débute pour les Communes Forestières il y a environ 10 ans par une phase de tests dans un domaine très normé par les règles de conformité et de sécurité. « Il ne s’agissait pas de revenir au moyen-âge, explique dans un sourire Jean-Brice Cordier mais au contraire de faire monter le niveau des en-treprises pour pouvoir répondre aux différentes exigences. » Un petit nombre de scieries, 8, continuent d’exister dans les Hautes-Alpes, no-tamment pour la production de bardages. Mais le bois d’œuvre pour la construction venait de Scandinavie et d’Autriche, voire d’Allemagne, qui ont développé un fort savoir-faire et qui ont une longueur d’avance dans ce domaine de compétences. Le développement de la construction bois a donc concomitamment développé les importations des produits finis issus de ces pays. La filière a donc soutenu la migration des métiers, des charpentiers se sont mis à faire des maisons complètes, les archi-tectes se sont spécialisés, et les normes françaises se sont basées sur celles préexistantes de l’étranger. Mais le but était bien de faire de la construction bois avec du bois local. La filière, supporté par les Communes Forestières, élaborent une certification « Bois des Alpes », qui garantit la provenance du bois des Alpes françaises. Cela permet également de fixer un cap pour les entreprises du bois d’œuvre. Certes souvent le prix d’importation est à plus bas coût mais la tendance évolue et aujourd’hui travailler avec le Bois des Alpes ne revient pas plus cher, surtout si le bois est local.

Les volumes de bois exploités sur le 05 par catégorie en 2018 : 25 700 m³ en bois industrie, 39 500 m³ en bois énergie et 66 900 m³ en bois d’œuvre.

Les entreprises certifiées Bois des Alpes dans les Hautes-Alpes sont au nombre de 4 pour les scieries, soit la moitié, 15 pour les charpentes dont les plus grandes qui répondent aux marchés publics, 2 menuiseries, mais on en est qu’aux balbutiements dans ce domaine, et 8 dans le négoce dont la Samse et Papet Matériaux.

La dynamique de la construction bois s’amplifie, 10 constructions les 5 premières années et 60 ces 5 dernières années. Fin 2020 le département affichait 64 constructions mettant en œuvre le bois certifié Bois des Alpes dont la moitié de bâtiments publics. Mais 75 projets de constructions publiques ont été accompagnés par les Communes Forestières en 2020 dont la plupart sont en phase de conception. Les essences de prédilection des Alpes sont le sapin, l’épi-céa et le mélèze. Mais dans les forêts se trouvent également beaucoup de Pins qui ne trouvaient pas preneur.

« Nous cherchons à mettre en place une expérimentation pour utiliser le Pin, qui sera certifié Bois des Alpes, en menuiserie, charpente, bardages, parements intérieurs, poursuit Jean-Brice Cordier. Nous sommes à la recherche de collectivités qui sont partantes pour tenter l’aventure avec l’accompagnement des Communes Forestières. Il faut arriver à mobiliser les professionnels pour faire du Pin autre chose que du papier ou des palettes, et le valoriser sur des produits importants. Ce n’est pas juste pour se faire plaisir ! Il s’agit de faire participer la forêt à la transition de la construction. Une nouvelle règlementation environ-nementale sur la construction va entrer en vigueur en 2022 pour utiliser plus de bois et moins de béton. Et cette mutation ne veut pas dire dé-forestation ! Cela induit au contraire une gestion durable des forêts. »

La plateforme de bois déchiqueté à Embrun (© Com. Forestières)

La forêt de pins Noirs de Beynaves (© Com. Forestières)

Utiliser le bois pour autre chose que les chaufferies...

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Pin Sylvestre, Pin cembro, Pin Noir ou à crochet, pourraient trouver un nouveau débouché. Le but est de ne plus brûler ce qui peut être utilisé de façon plus noble. « La crédibilisation de ces es-sences en bois d’œuvre permettra aussi de mieux gérer certaines fo-rêts » souligne Jean-Brice Cordier. Ce nouveau développement pourrait créer de l’emploi car la transition fait bouger les lignes. Mais le parcours sera long car la forêt met des décennies à évoluer.

La forêt haut-alpine peut faire beaucoup mieux ! Jean-Brice Cordier donne ainsi l’exemple de forêts inexploitées car difficiles d’accès alors qu’il existe des méthodes douces d’exploitation, très utilisées en Autriche par exemple, par le câble, et qui pourraient s’avérer rentable si le bois sert à la construction. « Il faut progresser, confirme Jean-Brice Cordier. Planter plus, savoir que la régénération naturelle est subventionnée mais que cet argent n’est pas demandé !

Il faut mettre en adéquation offre professionnelle et demande. Mais c’est un pas qui ne sera pas franchi rapidement même si le potentiel est important… Mais il faut se donner les moyens. Dans les Hautes-Alpes la prise de conscience se fait et il y a une bonification de sub-vention donnée par l’Etat lorsque les collectivités construisent en Bois des Alpes…. C’est motivant pour les élus. »

Le Pin attend sa 1ère opération dans les Hautes-Alpes ! Qui franchira le pas ? « Ça ne sera pas une charge de travail supplé-mentaire pour la collectivité qui se lancera car les Communes Fores-tières seront là pour l’accompagner sur toute la longueur du projet » encourage Jean-Brice Cordier !

Claudine Usclat

Former à de nouveaux métiers du bois ; un nouveau challenge pour les pro-fessions concernées... (© Com. Forestières)

Les forêts haut-alpines peuvent mieux faire... Être mieux valorisées, mieux exploitées... Ici les mélèzes de St Véran

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5ème ÉDITION DE « MARINS DES CIMES AU FÉMININ »

Vendée Globe, 5 des 6 navigatrices engagées sur la prestigieuse compétition, sur les 33 concurrents, sont venues se ressourcer en montagne, au Refuge Buffère dans la Vallée de la Clarée.

Pour Miranda Merron, 51 ans, Clarisse Cremer, 30 ans, Alexia Barrier, 40 ans, Isabelle Joschke, 43 ans, et Samantha Davies, 46 ans, c’était la 1ère fois qu’elles pouvaient se retrouver depuis le coup d'envoi de la compétition à l'automne dernier. Seule l’anglaise Pip Har manquait à cet "appel des cimes", retenue outre-manche par les dispositions sanitaires prises par le gouvernement britannique. Si ce fut le 9ème Vendée Globe, ce fut la 5ème édition de cette manifestation qui veut privilégier un moment hors du temps à ces sportives hors du commun. Pour 3 d’entre elles c’était leur 1ère participation à « Marins des Cimes au Féminin », pour Clarisse c’était la 3ème fois et pour Samantha la 4ème.

Une édition 2021 particulière, portée par le Refuge Buffère avec le soutien de l’Agence de Développement des Hautes-Alpes, la station de Serre Chevalier et parrainée depuis sa création par Sylvie De Ligondes (première navigatrice à avoir bouclé un tour du monde en équipage). « La philosophie de l’évènement est de recevoir les filles du Vendée Globe pour un séjour mêlant grands espaces, ski de rando en Haute Clarée, dans un univers moins « brutosore » que le bateau qui tape en pleine mer durant la compétition, explique Claude Devalle, l’organisateur avec les siens, Guillaume, Aude et Nadette Devalle. Ici tout est basé sur le partage, la solidarité. »

« C’est sympa de se retrouver car on a peu l’occasion de communiquer ensemble. C’est intéressant de voir comment on a vécu la compé-tition. C’est une rencontre plus intime, en-dehors du monde de la voile. On partage nos astuces » expliquent de conserve les 5 femmes présentes.

Du 29 mars au 1er avril elles auront donc vécu au refuge et participé, grâce à un guide de haute montagne, Jean-Luc Begou, à diverses activités liées à la haute montagne. Ce huis-clos de 5 femmes au caractère bien trempé a-t-il fait des étincelles ? « La voile est un sport solitaire mais on est aussi habituées à travailler en équipe. Nous nous entraidons beaucoup, y compris durant le Vendée Globe, on se suit, on est solidaire, pour-suivent d’une même voix les compétitrices. Nous avions créé un groupe sur Whats App pour nous encourager et nous soutenir les unes les autres. On a toutes fini l’épreuve et on est toutes fières de nous ! On a toutes aimé… Et on en a toutes bavé ! Mais ici tant qu’il y a un stock de chocolat on ne risque pas de se disputer !... »

Elles confient avoir parlé « fringues » contre le froid, comment tenir dans la durée, partager leurs pratiques. Toutes avouent que pour trou-ver une analogie entre mer et montagne il ne faut pas chercher bien loin : ce sont des milieux naturels où c’est la météo qui décide ! « Tout est dicté par la météo ! Et quand tu ne connais pas le milieu il faut faire confiance aux spécialistes, ici les guides. Face à la Nature il faut avoir beaucoup d’hu-milité, de respect, car au final c’est toujours elle qui décide ! »

Une autre rajoute : « Être des filles ensemble ce n’est pas ano-din. On peut réaliser des projets extraordinaires. Ce n’est pas neutre en termes d’exemplarité ! On était avides de se retrouver et d’échapper au quotidien. »

Un petit séjour « made in Hautes-Alpes » qui aura pu se dérouler sous un soleil printanier et des températures quasi estivales… Sûrement de jolis souvenirs à emporter dans le sac à dos.

Claudine Usclat Isabelle, Samantha, Miranda, Clarisse et Alexia

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St-Jean-St-Nicolas. La sé-

cheresse. Les deux bras du Drac, en amont du pont, sont complètement à sec. Les truites qui peuplaient la rivière ont crevé sur les rives et dans les gouffres, lorsqu’elles n'ont pas été ramas-sées par des pêcheurs pré-voyants, et les corbeaux s'en repaissent à bec que veux-tu. De mémoire d'homme on n'avait connu dans le pays pareille sé-cheresse.

Vaccination et revaccination obligatoires. - Le Maire de Gap, porte à la connaissance des ha-bitants de la commune, qu'une séance de vaccination et de re-vaccination gratuite aura lieu le jeudi 14 et vendredi 15 avril cou-rant, de 9 h. à 11 h., à la Mairie (salle des mariages). Les parents ou tuteurs sont tenus d'envoyer leurs enfants à ces séances, de les soumettre à l'opération vacci-nale et la constatation des résul-tats de cette opération au cours de la séance de révision. Doivent être présentés ou se présenter eux-mêmes : 1° Tous les enfants âgés de 3 mois à 1 an ; 2° les en-fants de plus de 1 an et de moins de 10 ans qui, pour une cause quelconque, n'ont pu être anté-rieurement vaccinés ; 3° les en-fants ou jeunes gens de 11 à 21 ans ; 4° toutes les personnes, quel que soient leur âge et leur

nationalité dont la dernière vac-cination ou revaccination remon-terait à plus de 5 ans.

Lutte contre la tuberculose. Le mardi 12 avril, à 20 h. 30, salle du Cinéma, M. de Veulle, préfet des Hautes-Alpes, prési-dera une conférence publique dans laquelle M. Jouglar, prési-dent de l'Office dé-p a r t e m e n t a l d'Hygiène sociale et de lutte contre la tuberculose, expo-sera le but poursuivi par l'Office. 1° Création d'une chaîne de dis-pensaires répandant dans tout le département des principes d'hy-giène et de prophylaxie antitu-berculeuse ; 2° Création d'un préventorium dans lequel seront élevés et instruits les enfants sains appartenant à des familles tuberculeuses ; 3° Création dans les hôpitaux de pavillons spé-ciaux destinés à isoler les tuber-culeux en traitement. Pendant la conférence, projections et films de la Mission Américaine de pré-servation contre la tuberculose. L'entrée sera gratuite, nous en-gageons tous nos lecteurs à as-sister à cette conférence.

L'Argentière-La-Béssée. -

Malgré le temps pluvieux le Corso a connu un franc succès. Si le temps n'a pas voulu donner

à cette fête populaire l'allure d'une grande fête de printemps, le public était là sous les para-pluie et c'est l'essentiel. Le travail des équipes qui ont travaillé à la réalisation des chars est donc ré-compensé par la présence de très nombreux spectateurs venus de toutes les communes du Canton et... d'ailleurs. C'était la grande fête de Carnaval et personne n'a voulu rester à la maison, chacun et tous sont venus pour voir, pour applaudir, pour participer aussi, à cette grande manifestation populaire

qui renoue avec le passé. Défilé de chars fort bien mon-tés, tous plus beaux les uns que les autres réalisés par,

des groupes ou associations de l'Argentière mais aussi par des communes voisines, ou de quar-tiers. Des dizaines de personnes déguisées précédant ou suivant les chars, le tout entraîné dans un tour de ville par les fanfares de Briançon et de Gap, renfor-çant ainsi par leur présence l'Echo des Glaciers local ; ceci a donné au chef-lieu de Canton un air de fête des grands jours, dont chacun se souviendra. Après la « ronde des chars », le défilé de masques, tous les participants se sont retrouvés sur la place de la Mairie où attendait le bûcher qui devait expédier dans l'autre monde sa majesté Carnaval 1981.

Savines-Le-Lac. - Il y aura bientôt vingt ans que le vieux vil-lage de Savines était noyé sous les eaux de la retenue de Serre-Ponçon. Cet anniversaire n'a pas

été évoqué lors de la récente vi-site effectuée par M. Omar Talla-Oise, secrétaire d'Etat du tourisme sénégalais. Le secré-taire d'Etat sénégalais s'est néanmoins informé sur place des diverses formes d'accueil parti-culières à un tourisme localisé comme celui des Hautes-Alpes. Le ministre africain a également visité la station thermale de Gréoux-les-Bains.

Gap - A la suite d'une impor-tante avarie survenue à un cable, près de 900 abonnés du chef-lieu ont été privés de l'usage du téléphone pendant plus de 48 heures, la semaine qui s'achève. Cette importante perturbation a causé une gêne certaine aux usagers professionnels d'une grande partie de Ia ville.

Veynes - La fermeture d'une salle de spectacle est toujours un petit événement dans une commune. Ainsi, le cinéma Varié-tés vient de fermer ses portes, ses propriétaires M. et Mme André Ayany ayant décidé de mettre un terme à leur activité. Des contacts ont été pris avec la municipalité afin de maintenir en vie cette salle de spectacles.

Gap - Un somptueux récital a marqué l'inauguration des grands orgues de la cathédrale. Bien que l'instrument ne soit pas tout à fait achevé, l'organiste Pierre Cochereau a pu démon-trer dans une brillante improvisa-tion les possibilités du nouvel instrument dont les structures semblent défier la loi de la pe-santeur au-dessus de la vaste nef.

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Avril 1921

Avril 1981

Retrouvez cette ru-brique sur notre site www.alpes-et-midi.fr

Ski Alpin : 108ème Championnat de France sur trois sites : Chatel Saint Jean d’Aups et Les Gets. Le comité régional Alpes Provence moissonne. Mercredi 24 mars : Ester Paslier (CS Briançon) cause la surprise après une saison en demi-teinte et décroche l’Or en descente devant Tifany Roux (Le Sauze – Barcelon-nette) et Laura Gaucher. Jeudi 25 mars : La Marseillaise du CS Ri-soul Camille Cerutti qui a disputé les Jeux Olympiques de la Jeu-nesse en 2016 gagne le Super G dames ; Dimanche 28 mars Victor Muffat - Jeandé de Val d’Isère l’homme fort de ces championnats

(trois titres) devance Thibault Fa-vrot et Cyprien Sarrazin au Géant ; Lundi 29 mars : Nils Allégre le skieur de Serre Chevalier termine sa saison en argent en Super G ; Mardi 31 mars, le fils de Luc Al-phand monte sur le podium de la descente pour l’argent, la victoire revenant au niçois Matthieu Baillet. Hockey Sur Glace : Ligue Mag-nus. Le titre de champion de France menacé après l’avis du CNOF. Saisi par Grenoble le CNOF re-commande d’annuler la décision d’attribuer le titre de champion à Rouen vainqueur de la saison ré-gulière contestant la décision prise

par la Fédération (FFHG) le 5 mars dernier et de supprimer les plays-off en raison de la situation sani-taire. La FFHG dispose de dix jours pour valider ou non cette pro-position. En cas de refus les Bru-leurs de loups pourront aller en justice. Les dernières rencontres des alpins : super performance des Rapaces chez les dragons qui s’imposent dans les temps régle-mentaires : Rouen 1 Gap 2 ; pour l’avant dernière rencontre de la saison la bande à Blais laisse pas-ser le podium d’une rencontre très offensive où les gardiens ont été de la partie les Boxers de Bor-deaux en sortent vainqueurs ; les Diables Rouges terminent eux

aussi le championnat par deux lourdes défaites à Vaujany contre Bordeaux 8 à 3 et contre les Scor-pions de Mulhouse 7 à 5. Gap ter-mine sa 22ème et dernière rencontre par un revers à domicile contre les Gothiques d’Amiens 2 à 3. Le classement final : 1. Rouen 55 pts ; 2. Angers 50 ; 3. Grenoble 43 ; 4. Gap 37 ; 5. Cergy 36 ; 6. Amiens 33 ; 7. Bordeaux 32 ; 8. Mulhouse 29 ; 9. Nice 28 ; 10. An-glet 22 ; 11. Chamonix 21 ; 12 Briançon 12. Division 1 : Mont-Blanc 7 – Montpellier 1 ; Clermont- Ferrand 2 – Strasbourg 4 ; Cham-béry 4 – Montpellier 1 ; Exempt Marseille.

Semaine sportive

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NOTRE HÔPITAL BRÛLEChicas? Derrière cet acronyme, chacun reconnaît le Centre Hospitalier Intercommunal des Alpes du Sud

qui avec l'hôpital de Gap et Sisteron est regroupé avec plusieurs établissements de soins dans les deux départements alpins. Le Chicas vit aujourd'hui une crise sans précédent, née il y a plusieurs mois dans le service d'orthopédie à la suite d'un violent conflit humain, conflit aux conséquences dramatiques à court terme pour de nombreux patients potentiels, au point que des élus ont alerté les plus hautes autorités de l'État.Le personnel soignant sort de sa réserve

« Notre hôpital brûle et nous regardons ailleurs. » Cette for-mule lapidaire empruntée à Jacques Chirac traduisait bien la situation dramatique vécue par le personnel soignant et introduite par Éric Braunstedter, infirmier anesthésiste et représentant syndical, lors d'une manifestation organisée par la CFDT et FO le 03 avril dernier. Cette manifestation a réuni plusieurs centaines de personnes, soignants ou simples citoyens venus de toutes les communes où est implanté un établissement de soins intégré au Chicas. Et le moins qu'on puisse dire de cette situation, c'est qu'elle paraît être hors de contrôle. Et le syndi-caliste d'en rappeler une gravité sans pareil : « Le cœur n'est pas à la fête, nos nuits sont blanches. Quelque chose ne va pas : 43 personnes ont consulté la médecine du travail, 16 praticiens sont en arrêt maladie et 5 chirurgiens orthopédistes ont manifesté le souhait de quitter le Chi-cas. L'offre de soins dégringole et nous ne devons pas perdre nos chi-rurgiens. » Force est en effet de constater que ce service d'orthopédie revêt une importance capitale par les soins prodigués aux accidentés de la route, pratiquants du ski alpin ou de randonnée, escalade et sports de glisse, sans compter les poses de prothèses.

Cette crise interne trouve son origine dans le conflit entre 2 chirurgiens, les docteurs Norotte et Hammami et dans la récente réin-tégration de ce dernier dans le service. Consacré lanceur d'alerte, il se heurte à une franche opposition à son retour de ses collègues. Dans l'assistance, quelqu'un commentera : « Lanceur d'alerte ? La bonne blague ! Il y en a au moins 66 millions lanceurs d'alerte qui râlent tous les jours en France ! »

La dernière information livrée à la foule par Eric Braunstedter est relative aux gardes : « Ce week-end, ce service est assuré par un chirurgien de Briançon et un anesthésiste de la clinique.» Mal-être et peur

Les chiffres sur « l'hécatombe » des personnels en arrêt ma-ladie ou désirant cesser leur activité professionnelle ne manquent pas d'inquiéter. Cette situation inédite a gagné d'autres services chirurgi-caux. Si chacun a respecté jusqu'à maintenant le devoir de réserve et alerté sa hiérarchie sur de graves dysfonctionnements, nombreux sont ceux qui ont apporté un témoignage édifiant au cours de cette mani-festation. Attaqués par une certaine presse avide de scoops au détri-ment de l'information, ils ont décidé de s'expliquer, sans détour ni effet de robe.

Ainsi en fut-il de la prise de parole de Vincent Roux, médecin anesthésiste : « Je n'en peux plus, à cause du stress, de l'angoisse, des menaces et de l'épuisement... Nous avons des chirurgiens brillants. Notre geste n'est pas une mobilisation contre quelqu'un, c'est une ma-nifestation pour l'hôpital. » Terrible témoignage salué par des applau-dissements d'une assistance médusée.

Autre témoignage tout aussi fort, celui du docteur Bertolino, chef démissionnaire du pôle médecine : « Cela fait 3 ans que cette si-tuation dure. Elle est due au retour d'un chirurgien. Nous sommes épui-sés, Je m'arrête parce que je ne peux plus travailler. »

Dernier à intervenir, Pierre-Yvan Simonoviez, lui aussi chef dé-missionnaire du service réanimation ne divergeait en rien des témoi-gnages précédents : « Ces arrêts parmi le personnel ne sont pas des arrêts de complaisance. Nous avons déjà un pied dehors. Que notre hiérarchie prenne ses responsabilités, on ne peut pas continuer comme ça. » Tout auditeur attentif aura noté que pas une seule fois le nom du Dr Hammami aura été prononcé dans l'après-midi. Il le sera pourtant en fin des propos d'une dame. Ils susciteront une salve d'applaudisse-ments « Je ne suis pas chirurgien, Je suis une patiente de l'hôpital. Et je veux témoigner ma reconnaissance à son personnel pour son pro-fessionnalisme et la qualité des soins dont j'ai bénéficié », avant de se montrer plus directe : « La science et la médecine ont évolué au cours de l'Histoire. On ne peut ignorer les nouvelles techniques. Ce n'est pas le moment de vivre une telle situation. Rendez-nous le Docteur Norotte ! Quant au Docteur Hammami, il peut aller exercer ailleurs. »

Quelle sera la suite ? Personne ne souhaite voir le Chicas devenir une coquille vide, tant le besoin d'un soutien médical de qualité pour la population demeure la priorité des priorités. Du côté des per-sonnels chacun attend des décisions rapides du centre national de ges-tion des praticiens hospitaliers. Les habitants des deux départements alpins aussi !

Retrouvez cet article sur notre site : alpes-et-midi.frLe feu couvait depuis des mois. Le Chicas connait aujourd’hui une crise qu’aucun dramaturge n’aurait imaginée

Un public nombreux et de la sidération dans ses rangs lors des témoignages du personnel hospitalier

Le Chicas : un vaisseau au bord du sabordage...

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JOURNÉE REPRISE DE GUIDON ; REVOIR SA CONDUITE APRÈS L’HIVERNAGE !

C’est sous le beau soleil du week-end Pascal que s’est tenue ce sa-medi 3 avril au parking de la Dreal à La Saulce, la journée « Reprise de Guidon » organisée par la sécurité routière, les motocyclistes de

la gendarmerie et la préfecture des Hautes-Alpes, en collaboration avec des partenaires publics et privés. Cette 1ère édition, adressée aux deux roues, très présents sur nos routes sinueuses, était néanmoins ouverte à tous pour prévenir et sensibiliser les usagers aux dangers de la route. Sur le site, de nombreux ateliers consacrés à la sécurité routière abordaient la vigilance, l’observation, la maniabilité, la trajectoire, la promotion des gilets airbag ainsi que les premiers secours.

La date de cette session de reprise de guidon n’était pas ano-dine, le week-end de Pâques fait partie, selon la préfecture, des week-ends qui recensent le plus d’accidents concernant les deux roues motorisées. En effet, en 2019, le département notait une augmentation de 40% de bles-sés graves sur les routes par rapport à 2018. Il est aujourd’hui délicat d’éta-blir une comparaison avec l’année 2020, dont les chiffres sont indéniablement impactés par les confinements. Néanmoins le service de la préfecture souhaite développer les plans d’action de sécurité routière. « Nous lançons des opérations adaptées à l’accidentologie du secteur de Gap, puisque nous sommes partis des statistiques et des typologies d’accidents sur le territoire. Nous organisons des événements de sensi-bilisation avec les écoles, la création de supports visuels, l’aide aux associations d’aide aux victimes d’accidents de la route. L’objectif est d’apporter des outils, de sensibiliser mais aussi de les rendre acteur de la prévention » expliquait Marie-Raymonde Villard coordinatrice départementale de sécurité routière de la préfecture de Gap. « Cette action spécifique deux-roues permet à tout motard qui le souhaite, d’avoir en un seul lieu, de nombreux acteurs (le service départemental d’incendie et de secours (SDIS), des membres de l’escadron de la sécurité routière (EDRS), des auto-écoles, des associations comme le Moto Racing Club de Gap, etc...) qui écoutent, conseillent et participent ensemble à la prévention des blessures, soulignait Nicolas Belle, directeur des services du cabinet de la préfecture. Les deux-roues sont vulnérables car peu protégées lors d’accident. C’est pourquoi nous signons aujourd’hui une convention de partenariat avec 9 moto-écoles du territoire. L’état n’est pas là seulement pour sévir ».

La Fondation Crédit Agricole et l’assurance Groupama étaient aussi présents sur le site puisqu’ils sont tous deux cofinanceurs des gilets airbags qui sont distribués pour les moto-écoles partenaires de la convention. Ces actions visent à mettre en avant le gilet airbag moto qui est aujourd’hui l’une des principales innovations pour la sécurité des motards. Il protège les parties vitales du corps lors d’impact, tel que le dos, les cotes, la rate, le foie et les hanches. Si cet investissement est assez conséquent (entre 400 et 3 000 €), il n’en reste pas moins très efficace pour réduire les risques de blessures.

L’atelier « gestes qui sauvent » avec les pompiers permettait de voir ou de revoir, les gestes de premiers secours avec une mise en situation plus vraie que nature. Le stand maniabilité de Pierre, moniteur de l’auto-moto école Latil, permettait de retrouver les sensations de vi-rages en suivant un parcours défini. L’atelier des motards de la gen-darmerie encadrait des groupes de 3 à 5 motos sur une sortie d’environ 40 km, comportant 4 arrêts faisant le point sur la trajectoire de chacun ainsi que des rappels de sécurité. Avant chaque départ, les participants écoutaient attentivement les bénévoles de l’association Trajectoire moto sécurité qui insistait sur le manque de visibilité dans les virages. Pour Frédéric Closse, Capitaine de l’EDSR des Hautes-Alpes, l'objectif de cette reprise en main est surtout de communiquer les bonnes tech-niques afin de rouler sans se mettre en danger. "On est sur la route tous les jours ; cette expérience nous apporte une plus-value et ici on la partage aux gens. Donner des conseils n’est jamais vain. Ce genre d’événement nous rapproche aussi des motards civils, ils se rendent compte que nous avons la même passion. ».

Coralie, 17ans et Maxime 18 ans ont eu connaissance de l’événement via les réseaux sociaux et leur moto-école. Ils venaient écouter les conseils des professionnels pour se préparer au mieux à l’examen du permis. Cette belle journée a su réjouir à la fois les curieux et les passionnés de motos.

Charlotte Richier

Des mises en situation aussi vraies que nature...

Conseils de pro avec les motards de la Gendarmerie !

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A LA FERME PAS AU SALON…Le Salon de l’Agriculture, initialement prévu au Parc des Expos de Paris du 27 février au 7 mars 2021, a

été… reporté en 2022 en raison de la crise sanitaire. Les organisateurs n’ont pas voulu prendre le risque d’une an-nulation… face à la logistique imposée par cet événement. Ce salon international est le rendez-vous incontournable de tous les acteurs de l’Agriculture. Tous les ans, 633 000 visiteurs, un millier d'exposants et 37 950 professionnels y viennent pour découvrir et faire découvrir le monde agricole. Afin de mettre en lumière autrement ces exploitants, nous rendons visite à quelques producteurs locaux du Pays des Écrins, fromages de chèvre, élixirs et liqueurs à base de plantes, œufs de poule et maraicher, entre autres...Muriel et Richard Alliey, fromages de chèvre aux Vigneaux

« Cette année, on a participé à un « Salon à la Ferme » [Ndlr : organisé par la Confédération Paysanne]. On a accueilli des gens à la ferme, on a expliqué comment on travaillait dans le cadre de l’agri-culture paysanne, un terme souvent évoqué par la Confédération Paysanne, une agriculture différente de celle prônée par le syndicat majoritaire. » C’est ainsi que s’exprime Richard Alliey avant de

commencer à présenter sa ferme où il fabrique des fromages au lait cru d’une soixantaine de chèvres. Ils sont vendus à la ferme, sur les marchés de Vallouise et Briançon et dans deux Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne, des Hautes Vallées à Saint-Martin-de-Queyrières et du Briançonnais. Un système de panier pour les adhérents qui choisissent leurs produits, fromages de chèvre, de brebis, miel, légumes de maraîchers. « Les chèvres sont à l’intérieur du mois de novembre au mois d’avril et sont alimentées avec du foin et des céréales, explique Richard. Elles sont en pâturage du mois de mai au mois d’octobre, en contrebas dans la plaine, où on les sort chaque matin après la traite, jusqu’au soir vers 19 h. On produit notre fourrage et on achète les céréales. » Des prairies temporaires ou per-manentes pour le pâturage et pour la fauche, s’étendent sur Les Vi-gneaux et Puy-Saint-Vincent. « En ce moment les chèvres produisent entre 150 et 180 litres par jour. Fin octobre les chèvres sont taries et mettent bas début janvier. Une partie des cabris sont élevés ici, cer-

tains sont vendus pour être engraissés ailleurs, des chevrettes sont gardées pour le renouvellement du troupeau et cette année on va en garder une petite partie pour la viande. »

Crottins traditionnels, frais, assaisonnées, demi-sec ou sec, fromages blancs battus nature ou aux myrtilles, pâtes molles cerclés, un fromage type Camembert et des pâtes pressées, ou tommes à la coupe. « Ma femme fait du Bleu de chèvre, c’est très délicat » pour un total de 35 à 40 000 litres par an, la production de la Ferme des Écrins. Richard a participé une fois au Salon de l’Agriculture sur un stand régional mais sans se déplacer. « Ça tombe en pleine période de lactation et de mise bas. »

Des médailles ? « Oui mais sur des concours propres aux fromages de chèvre fermiers. » Fromagora est un concours national qui a lieu tous les ans ou tous les 2 ans. « C’est une forme de recon-naissance pour nous. On n’est que 2 éleveurs français à avoir eu 3 médailles » ajoute fièrement Richard.

« La crise du Covid ne nous a pas touchés particulière-ment. Lors du premier confinement, ma femme a organisé des tour-nées. Les gens passaient leurs commandes par mail et elle déposait les colis chez eux. L’été on a bien vendu. Plus la ferme est grosse, plus c’est compliqué. C’est pourquoi on ne veut pas s’agrandir. C’est notre vision de l’agriculture paysanne. On est satisfait de ce métier qu’on aime même s’il est chronophage ! » C’est en 1988 que Richard s’est installé, avant que sa femme le rejoigne en GAEC et maintenant sa fille, bardée de diplômes. La relève semble assurée !

La Ferme des Ecrins, Muriel et Richard Alliey, La Bâtie, Les Vigneaux – Tel : 04-92-23-02-43 Les Élixirs d’Isabelle à Freissinières

Isabelle Sabater est monitrice de ski l’hiver et en janvier 2020 elle a commencé à fabriquer des Élixirs dans son caveau, alors pour elle, la Covid 19 c’est une difficulté qu’elle a eu à gérer à tous les niveaux. Il lui fallait un deuxième job pour la belle saison et elle a décidé de se faire alchimiste ou sorcière, en transformant les plantes aromatiques qu’elle cultive ou qu’elle va cueillir dans la montagne, en liqueurs et apéritifs…

L’Entreprise agricole est une petite exploitation que l’on ne peut pas rater dans le hameau de Pallon, avec son panneau sur le balcon de la grande maison blanche au bord de la route qui mène à Freissinières. Ici, vous trouverez liqueurs et apéritifs élaborés par ma-cération mais Isabelle ne distille pas avec l’alambic. Avec l’hysope

Richard et Muriel Alliey veulent d’une production à taille humaine et refusent de s’agrandir

Des poids sont posés sur les tommes

Des Prix ? Oui ! Mais pas au Salon de l’Agriculture !

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cueillie à la fin de l’été, en ne ramassant que les fleurs fraîches, tout en préservant l’espèce très mellifère qui parfume merveilleusement nos sentiers ; la fleur de mélèze cueillie en mai ; les grappes de fleurs blanches et fragiles du sureau qu’elle transporte dans un large panier ; la menthe poivrée et la rhubarbe de son jardin ; la tanaisie enfin, elle fabrique des liqueurs. Et avec les cerises et le sureau elle confec-tionne des apéritifs. L’idée était de ne pas perdre les recettes et les méthodes que se transmettaient nos grand-mères, même si au fil du temps, les recettes se sont affinées afin de conserver toutes les ver-tus et les saveurs des plantes.

Il faut un grand nombre de matière, 17 kg de fleurs de su-reau pour 260 litres de vin. « Le sureau, que j’ai commencé à planter, est aussi appelé l’arbre à sorcières car il est planté aux abords des maisons. On utilise aussi bien l’écorce que les fleurs, les feuilles et les fruits pour soigner les yeux et la bouche, les longues toux d’hiver, ci-catrise la peau et stimule les reins. Je cherche vraiment à faire comme à la maison et à garder toutes les propriétés et les parfums. » Ensuite il faut effeuiller et dans les grands fûts on fait macérer les plantes dans de l’alcool produit en France, avec des durées différentes selon les plantes. Quand la macération est terminée, le sirop est ajouté et le tout passe en filtreuse. On remplit les bouteilles, on bouche et on étiquette. « C’est l’étape la plus ingrate, car il faut à peu près 1 minute pour coller 2 étiquettes sur une bouteille, il faut donc 1 h pour étique-ter 60 bouteilles, qu’elles soient de 70, 50 ou 20 cl. Après il faut trou-ver de la place pour les ranger sur les étagères ! » Toutes les liqueurs titrent à 36° sauf la rhubarbe, la menthe poivrée et la verveine citronnée.

Le Salon de l’Agriculture ? Oui, elle y pense. Mais il tombe en plein pendant les vacances de février, qui correspond à son acti-vité principale, monitrice de ski. « Pour le moment les liqueurs ne me font absolument pas vivre ! Il se peut qu’un jour je puisse y aller mais avant je dois faire ma place au niveau local et j’ai encore un peu de travail pour arriver aux produits que j’ai en tête... »

Avec la crise sanitaire, les bars et les restaurants fermés, Isabelle n’a pas beaucoup démarché mais a pu vendre au caveau et dans les épiceries. Quant aux marchés, elle en a fait l’été dernier, à la Toussaint et à Noël, mais pas en février car elle travaillait en sta-tion. « J’espère que je pourrai bientôt travailler sereinement et que l’été sera aussi bien que l’été dernier. Je ne pensais pas que ça mar-cherait aussi bien pour une première année, même s’il me reste plus de bouteilles que prévu... »

C’est parce qu’elle faisait goûter ses liqueurs à ses élèves dans le cadre de son métier de monitrice de ski à Serre-Chevalier et qu’ils avaient envie d’en ramener chez eux qu’Isabelle a eu cette idée. Bientôt, quand le pressoir sera arrivé, Isabelle produira de la li-queur de coing. En attendant, le bouche à oreilles fonctionne et des habitués en redemandent !

Pour commander : Courriel : [email protected] – Tel : 06.81.50.22.19 pour visiter le caveau.

Sylvie Damagnez

Les explications d’une passionnée

Alignement de liqueurs de rhubarbe...

Des étagères d’élixirs... qui peuvent en faire rêver plus d’un...

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«Onze heures deux » est un recueil de poèmes inspirés par des sentiments et des si-tuations de vie, parfois des rêveries.

Passionnée de littérature depuis son enfance, à l’aube de ses trente ans, Sofia Valentin se lance dans l’écriture en vers. Le recueil est édité chez lulu.com, un site d’autoédition et d’im-pression à la demande.

Il peut être commandé sur le site : https://www.lulu.com/fr/shop/sofia-valentin/onze-heures-deux/paperback/product-ykrv9n.html?page=1&pageSize=4 au prix de 14,47 € (livraison et taxes comprises) ou chez Amazon au prix de 15,23 € (hors frais de port) mais il est également possible de passer commande directement auprès de l’auteur par mail à sofia.valentin. [email protected] (14 €, frais d’envoi compris).

Une idée de lecture après cette période du Printemps des poètes.

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LE RETOUR DU GRAND BÉAL !Lancé dans les années 90, le 30ème Grand Béal s’est vu reporté durant 2 années consécutives, une fois pour

des raisons internes, la 2ème fois pour des raisons de confinement, en plein début de la crise Covid. Mais 2021 marque le retour de cette compétition emblématique du Queyras, même si… en raison d’une crise sanitaire qui s’inscrit dans la durée, seule l’épreuve des Championnats de France par équipe a pu se dérouler… à huis-clos ! Une course qui mobilise toujours autant !

Après 2 années d’absence le Grand Béal fait son grand retour ! 2019 : L’association, Montagnes Queyras, qui porte la mani-

festation depuis le début des années 90 manque d’un Président. Per-sonne ne se bouscule pour prendre ce poste même si l’équipe reste mobilisée. 2020, alors qu’une solution semble trouvée, voici que c’est le début de la crise sanitaire Covid qui va imposer sa loi et supprimer l’épreuve de ski alpinisme des radars. Mais ne s’avouant pas vaincus, les queyrassins retroussent leurs manches et préparent le redémarrage de cette course emblématique du Queyras : 2021 signera le retour du Grand Béal !

Une nouvelle équipe : Le 6 septembre 2019 un nouveau Pré-sident est trouvé à l’association Montagnes Queyras, organisatrice de l’épreuve. François Lagiet, haut savoyard d’origine ayant depuis long-temps posé ses valises en Queyras accepte la responsabilité, épaulé par Michel Garcin qui accepte celle de Secrétaire. Le 1er est un pro-fessionnel de la montagne et du ski, longtemps gardien du refuge Agnel, il habite Molines en Queyras. Un nouveau Trésorier vient compléter l’équipe, Rémi Mougenot. 2020 arrête ces bénévoles dans leur élan lorsque le glas du 1er confinement sonne. Mais l’équipe ne se démonte pas. Cela leur permet même de réfléchir à comment aller plus loin : créer un pendant estival au Grand Béal : un trail entre Molines et St Véran.

Cette association, affiliée à la Fédération Française de Mon-tagne et d’Escalade, créée en 2003, se scinde en 2 sections : Jacques Moreau prend la vice-présidence de la section Ski Alpinisme ; Sylvain Mavier celle du Trail. En se rapprochant de l’association « Courir en 05 » l’épreuve de ce nouveau trail est fixée de telle façon à ne pas faire concurrence à d’autres manifestations du même type. Le 1er Trail Mo-lines/St Véran aura lieu le 17 juillet 2021 !

Le Grand Béal 2021 s’est déroulé comme à son accoutumée le 1er week-end d’avril mais…dans un contexte de crise sanitaire parti-culièrement aigue les Championnats de France par équipe se sont dé-roulés sur une seule journée et à huis-clos. En effet seules les épreuves nationales peuvent avoir lieu. Six catégories étaient représentées, Vé-térans, Seniors, Espoirs (U23), Juniors (U20 et U18), Cadets (U16) aussi bien chez les femmes que chez les hommes, avec d'importantes têtes d'affiche. On y comptait notamment 3 Queyrassins avec des bonnes chances de victoire et de titres nationaux. Du jamais vu ces dix dernières années !

Panique à bord 15 jours avant l’épreuve ! Les voyants sont au rouge à plus d’un titre… La crise sanitaire s’aggrave et la menace de confinement plane… L’épreuve pourrait-elle quand même avoir lieu ?... « D’autant que des fonds avaient déjà été engagés, explique Michel Garcin. Le Grand Béal s’est un budget d’environ 20 000 €, dont près

de 10 000 € de remises de chèques pour les Prix, 2 200 € sup-portés par Mon-tagnes Queyras et 7 700 € par la FFME. Il faut compter les pa-niers repas pour la centaine de bé-névoles qui nous accompagnent et ceux des compé-titeurs, puisque cette année aucun rassem-blement convivial ne pouvait être envisagé. Nous avions également concocté des « Welcome Bag » pour les coureurs avec notamment des produits locaux. La bière, « La Béal Attitude » a remporté un joli succès. Brassée à Chorges par la Brasserie de Serre-Ponçon, elle est fabriquée avec de l’orge d’Arvieux ! »

Autre moment de panique : il n’y a que 15 équipes d’inscrites… Les coureurs sont indécis… Heureusement au final 52 seront pré-sentes, 104 coureurs : un « Ouf » de soulagement pour tout le monde ! Dernière peur : la météo est annoncée exécrable… Il fera grand beau !

Le Grand Béal reste apprécié ! C’est une des rares courses de Ski Alpinisme à se dérouler en haute montagne, hors des domaines skiables. Une quinzaine de traceurs marque le passage de la course que les compétiteurs suivront. 2 210 m de dénivelé positif pour les 3 premières catégories, partant de Brunissard, direction Col du Cros,

Selle Vieille, Pra Pre-mier, Pré des Vaches et Brunissard. « Ce fut une grande satis-faction, une belle réussite, sans acci-dent, sans blessé, confirme Michel Gar-cin. Les compétiteurs étaient toujours aussi ravis du parcours et de l’accueil. Les quey-rassins sont restés très mobilisés ! » La course aura mobilisé 100 bénévoles, sur différents postes de travail : Intendance, logistique, traceurs, contrôleurs, sécurité, drivés par une équipe de cadres de la FFME.

Claudine Usclat (Cet article sur : alpes-et-midi.fr)

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4 secondes entre les 2 premières équipes ! Thibault Anselmet (Maurienne Ski-Alpinisme) et Samuel Equy, se sont montrés imbattables. L’Or en 2h10:10. Ils sont suivis de quelques secondes par William Bon Mardion (Club multisports Arêches Beau-fort) et Alexis Sevennec (Haut Chablais Morzine) qui remportent le titre de vice-champions de France en 2h10:14. Les jeunes loups de l’équipe de France s’imposent donc devant les vieux renards du circuit et décrochent un nouveau titre national, le 4ème de la saison pour Thibault qui fait la un sans-faute qui restera dans les annales.

Chez les dames, les sœurs Candice et Léna Bonnel décrochent le titre de Championnes de France non sans mal. Avec plus de 3 minutes d’avance sur leurs pour-suivantes, elles sont mal aiguillées sur une aire de repeautage et rejoignent ainsi le tracé de jonction des U20 dames. Elles perdent plus de 7 minutes pour revenir sur le bon circuit. Compte tenu de l’erreur dont elles ne sont pas raisonnables, le jury accorde une bonifi-cation se basant sur le dernier pointage en situation régulière ce qui leur permet de conserver leur 1ère place au classement. Elles s’imposent en 2h49:14 devant Laura De-planche et Emily Harrop qui deviennent vice-championnes de France 2021 et bouclent le parcours en 2h49:28.

Chez les Juniors (U18/20), le Queyrassin Rémy Garcin remporte à domicile l’Or avec son coéquipier Anselme Damevin : ‘’Je suis très content de ce titre de champion de France remporté dans mon Queyras ! Depuis le début de la saison, j’ai participé à toutes les Coupes du Monde du circuit et c’est le 1er « vrai » parcours de ski-alpinisme que je fais. Le Grand Béal est la seule course qui se court vraiment en montagne et c’est dément ! En cette fin de saison, je suis moins en forme et ce matin, j’avais une petite appréhension au départ de la course. Finalement, avec mon coéquipier, nous avons fait le ‘’trou’’ dès les premières minutes et nous avons réussi à conserver cette avance jusque sur la ligne d’arrivée en faisant notamment la différence dans les descentes... Le parcours était vrai-ment de toute beauté, en plein cœur de la nature avec de beaux couloirs à crampons et des descentes très techniques’’. Champions de France Juniors : Rémy Garcin et An-

selme Damevin

DOMAINE ALLEMAND : 1ère CUVÉE "NATURE" DE L'IGP HAUTES-ALPES

La cuvée « Pompon » est le premier vin « sans sulfites » IGP Hautes-Alpes à être labellisé. Elle porte le nom du cheval qui a travaillé les parcelles de vigne du Domaine Allemand, situé à Théus, en juin 2020.

Une cuvée vendangée à la main et vinifiée selon la méthode dite « nature » (produite en levures indigènes, sans sulfites ajoutés, ni additif d’aucune sorte et sans filtration). Respectueuse de l'environ-nement, du vivant et de la bio-diversité, elle permet au cépage endémique Mollard dont elle est issue, de trouver son expression la plus pure sur son terroir d’origine, à savoir : des notes de cerises griottes, d’épices, de cuir et une pointe de minéralité. Une cuvée parfaite pour accompagner no-tamment un burger haut-alpin au bleu du Queyras !

A noter que la cuvée « Pompon » a été certifiée « sans sulfites » par une Analyse Co-frac et a obtenu la labélisation IGP Hautes-Alpes lors du comité de dégustation de l’ODG des vins Alpes du Sud, le 11 janvier 2021.

Pompon travaillant la parcelle de cépage Mollard guidé par Jean-François Chaix (© P. Domeyne)

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RETOUR SUR UNE ANNÉE CULTURELLE DIFFICILE

C’est au lendemain de l’allocution du président Emmanuel Ma-cron, que se tenait l’assemblée de la Culture haut-alpine, en présence d’acteurs du secteur, des directeurs des services

culturels et d’élus départementaux. Devant le musée muséum départemental où se tenait l’As-

semblée, un groupe représentant « Les Occupant-e-s en mouvement du 05 » distribue un tract dont le titre est « La culture n’est pas une blague », un clin d’œil au jour choisi pour cette réunion, le 1er avril. Olivier Chamoux intervient au nom du mouvement, régisseur lumière au théâtre La Passerelle à Gap, il explique « Nous demandons une réouverture des lieux culturels, mais dans les salles, il faudra des gens, un public et des artistes, la scission est profonde et les inter-venants culturels souffrent. » En effet, les témoignages de sympathie sont réguliers pour les salariés et intermittents du spectacle. Il faut dire que les revendications sont nombreuses : renouvellement de l’année blanche pour les intermittents du spectacle, retrait de la ré-forme du chômage jugée trop pénalisante pour les plus précaires, audit du secteur pour mesurer l’impact de la crise sanitaire, maintien des subventions pour 2021 et 2022… « Nous parlons au nom des acteurs de la Culture et plus globalement, au nom de tous ceux que cette crise plonge dans une pauvreté extrême, ceux qui ne peuvent plus payer leurs loyers, ceux qui pensent que la seule issue sera la plus tragique » ajoute-t-il.

Bénédicte Férotin, vice-présidente au Conseil Départemen-tal en charge du patrimoine culturel, se veut rassurante. Les an-nonces présidentielles du 31 mars laissent entrevoir une éclaircie, avec une réouverture progressive des sites culturels à partir de mi-mai. Sur le département, ce sont 1 862 emplois qui sont directe-ment liés à la Culture. Les conséquences sont dramatiques. Mais, il faut aussi souligner la multiplication d’actions menées pour sauver le secteur. « La culture est un service public, ajoute Bénédicte Féro-tin, nous devons mettre en œuvre les moyens nécessaires pour maintenir le lien social. Vous avez su vous mobiliser malgré des pers-pectives assombries. Le Département est et restera là pour vous aider à préparer l’avenir. Organisez vos festivals, quoi qu’il arrive, le Département sera là pour vous soutenir. » Le Département confirme ainsi qu’en cas d’annulation des festivals, les plateaux prévus seront pris en charge afin d’absorber les coûts engagés mais surtout pour que la Culture reprenne sa place et que chacun puisse entrevoir un avenir moins sombre.

Bernadette Saudemont, vice-présidente au Département en charge de la vie associative et des arts vivants, remercie les acteurs d’être aussi nombreux, même virtuellement. « Notre vie sociale s’est arrêtée. Ce rassemblement est un moment de réassurance, pour nous rappeler que nous ne sommes pas seuls. Avant même que le

Président parle, nous avions élaboré une reprise d’activité chronolo-gique afin de nous préparer au mieux pour la réouverture. » Ainsi, ouvriraient en premier, les musées, galeries, expositions avec sens de circulation entre autres. Suivraient les spectacles en salle avec placement assis et distanciation sociale. Puis les spectacles en ex-térieur, assis mais avec des jauges, enfin, les spectacles debout.

En dehors d’un calendrier précis, les acteurs demandent à ce que les services publics de la Culture coordonnent les événe-ments prévus cet été afin de limiter les doublons dans les vallées, pour espérer accueillir un maximum de monde. « Nos équipes sont là pour ça, nous allons tenter de faire au plus juste pour coordonner les festivals » ajoute Bernadette Saudemont.

Les directeurs des 4 services culturels départementaux rappellent les moyens mis en œuvres depuis le début de la crise sa-nitaire pour permettre l’accès aux ressources culturelles et pédago-giques. Jean Bernard Moné, directeur des archives départementales indique que des actions ont été menées en extérieurs, principalement pour les scolaires qui ne pouvaient plus se rendre sur place. Depuis juillet, la salle de consultation a pu rouvrir avec un accès limité et sur rendez-vous. La bibliothèque départementale, dont le directeur est Blaise Mijoule, a amélioré son service au fur et à mesure des différentes restrictions, après une fermeture pure et simple en mars 2020. Des « rando numérique » ont été organisées afin de laisser libre accès à certaines œuvres, un système de drive a été mis en place et depuis décembre 2020, l’ouverture quasi normale a pu se faire, les scolaires ont pu être accueillis et des auteurs reçus pour des évènements ponctuels.

Le musée départemental a fêté ses 110 ans avec des portes closes. La crise sanitaire a mis en avant ses lacunes technologiques. « Une restructuration du personnel et un gros chantier numérique sont en cours pour permettre au musée de se tourner vers l’avenir » précise Frédérique Verlinden directrice.

Le CEDRA (centre départemental de ressource des arts) a maintenu tous ses services pour accompagner les arts visuels, vi-vants et patrimoniaux. Prenant régulièrement contact avec les diffé-rents acteurs, adaptant les formations proposées, organisant une veille juridique pour informer au mieux les prestataires. Bernadette Saudemont et Bénédicte Férotin, veulent affir-mer l’ambition d’accompagnement et de sauvegarde de la Culture et des arts vivants. Une augmentation du budget de 14.000 € pour les associations sera votée le 13 avril et une demande de vote de motion pour le prolongement de l’année blanche sera proposée au gouver-nement.

Mélanie Alenda

Page 17: 1,00 € 8 avril 2021 GRAND BEAL : LE RETOUR

Informations résumées Cette rubrique permet aux lecteurs d’Alpes et Midi d’avoir connaissance de toutes les annonces légales des Hautes-Alpes

AVIS AU PUBLIC LE MONETIER LES BAINS : acquisition de véhicules pour les services de la commune (Dauphiné : 01/04/21) SERRES : appel pub. à la concurrence – marché de maîtrise d’œuvre et de tra-vaux d’aménagement de diverses rues (Dauphiné : 05/04/21) OPH 05 : marché de travaux – ensemble des prestations nécessaires au rempla-cement de menuiseries extérieures sur diverses résidences (Dauphiné : 05/04/21)

Vente de biens immobiliers à ARVIEUX (Dauphiné : 06/04/21) NEVACHE : appel pub. à concurrence – fourniture d’un engin polyvalent (permis B) pour déneigement et transport matériel et matériaux et accessoires (Dauphiné : 01/04/21 et TPBM : 31/03/21) Vente de biens immobiliers à ARVIEUX (TPBM : 31/03/21) SYMENERGIE 05 : géomètre 2021 : prestations intellectuelles topographiques et foncières sur le territoire du SyMEner-gie05 (TPBM : 31/03/21) SYMENERGIE 05 : fourniture de postes HTA/BT (TPBM : 31/03/21)

VIE DES SOCIETES SOCIETE COOPERATIVE D’INTERET COLLECTIF PAR ACTIONS SIMPLIFIEE MANGER BIO EN PROVENCE lieudit Les Faysses BARCILLONNETTE (RCS : 844 189 720) : transfert de siège (Dau-phiné : 05/04/21) Constitution : SASU BARATECH ZA En-

traigues BARATIER – 20 000 € - 99 ans – Objet : vente de produits électroména-gers… - Président : SAS M2T (TPBM : 31/03/21) Constitution : SCI ELETTRA 6 allée du Clos Fleuri GAP – 1 000 € - 99 ans – Objet : acquisition, gestion de biens et

droits immobiliers – Gérance : M. J-M. COULET (TPBM : 31/03/21) Constitution : SAS AKPP 97 rte. de la Luye GAP – 500 € - 99 ans – Objet : ac-tivité de plaquiste et de peintre – Prési-dent : M. A. SLITI (TPBM : 31/03/21)

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LA BD AU PROGRAMME DES CLASSES DE 3ÈME

Le collège Fontreyne à Gap accueille un nouvel évènement en corrélation avec le programme des élèves de 3ème. Décidé-ment très actif, l’établissement tire profit des différentes activités

proposées par toutes sortes de structures afin de varier les tech-niques d’enseignement de ses quelque 700 élèves.

Dans le cadre de sa résidence de printemps 2021, l’as-sociation « Rions de Soleil » basée à Châteauroux-les-Alpes, ac-cueille la jeune Tamia Baudouin, auteure et illustratrice de la BD « Dans la forêt des lilas » parue aux éditions Delcourt en 2019. (scénario de Nathalie Ferlut) Elle a pu présenter son œuvre à deux classes, projet encadré par Mme Lepine, professeure de Français. « Les deux classes ont bénéficié d’un aménagement de leur emploi du temps pour regrouper 3 séances de 2 heures avec Tamia sur une semaine. Le pro-gramme prévoit l’autobiographie, aussi nous leur avons proposé de raconter une partie de leur histoire au travers d’une planche. » Les élèves ont pu compter sur leur professeur pour les guider dans leur

choix, proposant le monde imaginaire de leur enfance, les peurs lorsqu’ils étaient tout petits, la fratrie ou encore le temps qui passe et le monde des adultes, autant de sujets qui parlent à ces jeunes ado-lescents.

Tamia Baudouin passe de table en table proposant son expertise. « Le dessin ne peut pas correspondre à chacun, mais je les guide. Toutes les techniques sont bonnes pour aboutir, du croquis à main levée au calque, peu importe. Certains se révèlent, dit-elle émue. Un jeune garçon m’a presque ignorée au départ, puis pendant la dernière session il m’a laissé l’approcher et échanger avec lui, il a un talent fou. » Malgré les disparités de niveau, Tamia Baudouin a un encouragement pour chacun, elle prend le temps de tous venir les voir. « Au départ j’avais fait quelque croquis, Tamia est venue me les redessiner, et j’ai refait ma planche en m’inspirant de ses dessins » confie Kiara. « Donne du mouvement à tes cheveux sur la balançoire, de suite ça rend ton illustration plus vivante » lui conseille Tamia.

L’autobiographie peut être une épreuve difficile, livrer ses secrets n’est pas toujours aisé. La largesse des choix proposés par Mme Lepine a permis à chacun de trouver son projet idéal. Elle les accompagne aussi dans le choix des illustrations, proposant de chercher pour eux des modèles sur Internet. La classe est studieuse mais heureuse, une atmosphère de légèreté et de partage est instal-lée, à l’instar de Rose qui a entièrement terminée sa planche et pro-pose son aide à ses camarades. « Les élèves n’hésitent pas à nous solliciter, Tamia pour le dessin et moi-même pour le scénario. Je les ai aidés à organiser leurs idées, à améliorer le texte de leurs car-touches et de leurs bulles, je pense qu’en globalité, ils ont tous adhéré au projet » ajoute Mme Lepine.

A la veille de la fermeture du collège, cette parenthèse aura permis à ces jeunes de mieux appréhender les techniques de dessin et surtout d’écriture. De prendre le temps de se poser pour choisir une émotion, un fragment de vie, le mettre en couleur et trouver les mots justes qui permettront aux lec-teurs d’entrer dans leur monde.

Mélanie Alenda

Mme Lépine aide ses élèves dans leurs recherches

Tamia Baudouin au milieu des élèves Tamia est illustratrice de métier

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ANNONCES JUDICIAIRES ET LEGALES

SCP DAUDE – MARONIAN

Notaires associés 6A rue Villars 05000 GAP

Par testament du 8 mai 2017, Mon-

sieur Georges André HOLVECK, retraité, demeurant à MONTMAUR (05400) Le Boutariq, décédé à VEYNES le 30 août 2019, a institué un légataire universel.

Ce testament a été déposé au rang des minutes de Maître Laurent DELLAN-DREA, Notaire associé à GAP 35 rue Carnot, suivant procés verbal d’ouverture du 16 mars 2021 dont la copie authen-tique a été reçue par le Tribunal Judi-ciaire de GAP le 6 avril 2021.

Me Claire THOMAS, Notaire au sein de la SCP DAUDE-MARONIAN GAP 6A rue Villars, a établi un acte complémen-taire contrôlant la saisine du légataire uni-versel, en date du 26 mars 2021.

Les oppositions pourront être formées en l’Etude de Me Claire THOMAS, No-taire au sein de la SCP DAUDE-MARO-NIAN notaires associés à GAP 6A rue Villars, dans le mois suivant la réception par le Greffe du TGI.

Société d'Avocats ZAC Micropolis

Quartier Belle Aureille 05000 GAP

AVIS DE CONSTITUTION Aux termes d'un ASSP en date à TAL-

LARD du 02 avril 2021, il a été constitué une société présentant les caractéris-tiques suivantes :

Forme sociale : SARL à associé unique

Dénomination sociale : DACHER NI-COLAS

Siège social : 4G Chemin du Boudon-net 05130 TALLARD

Objet social : l'activité de taxi et le transport assis professionnalisé,

Durée de la Société : 99 ans à

compter de la date de l'immatriculation de la Société au R.C.S.

Capital social : 1 000 euros Gérance : Monsieur Nicolas DA-

CHER, demeurant à TALLARD 05130, 4G Chemin du Boudonnet.

Immatriculation de la Société au RCS de GAP.

Pour avis

OFFICE NOTARIAL 35 Rue Gonod

63008 CLERMONT-FD

SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE LES DORMILLOUZES SCI au capital social : 283.555,17 €

Siège : Rue du Praya 05100 MONTGENEVRE

RCS de GAP N° 432.680.544

CLOTURE LIQUIDATION

Suivant acte reçu par Me Nicolas MARTIN, Notaire à CLERMONT-FD le 24 mars 2021, enregistré au SPFE de CLERMONT-FD le 26 mars 2021 Dos-sier 2021 22227 Réf 6304P01 2021 N 598, il a été procédé à la Clôture de la li-quidation conventionnelle au 24 mars 2021.

Le dépôt des actes et pièces relatifs à la liquidation sera effectué au Greffe du Tribunal de Commerce de GAP.

Pour avis

Commune d’ANCELLE

AVIS AU PUBLIC

DROIT DE PREEMPTION URBAIN RENFORCE - INSTAURATION

Par délibération N° 12 du 18 février

2021, Le Conseil Municipal d’ANCELLE, a

décidé : * D'instituer un Droit de Préemption

Urbain renforcé sur l'ensemble des zones urbaines (U) et des zones A Urba-niser (AU) du Plan Local d'Urbanisme, * D'instituer un Droit de Préemption

Urbain sur les périmètres de protection rapprochée des prélèvements d'eau des-tinée à l'alimentation des collectivités hu-maines, * De Rappeler que la maire possède

délégation du Conseil Municipal en date du 03 juillet 2020 pour exercer au nom de la commune le droit de préemption.

La présente délibération est affichée en Mairie, pendant un mois et peut être consultables. Les dossiers s'y rapportant sont tenus à la disposition du public (aux jours et heures habituels d'ouverture des bureaux), en Mairie d’ANCELLE et à la Préfecture des Hautes Alpes.

Le Maire, Florent BASSO

COMMUNE DE MONTGENEVRE

M. Guy HERMITTE - Maire Hôtel de Ville - BP 13

05100 MONTGENEVERE Tél : 04 92 21 92 88

Référence acheteur : 2021-MTG-09

AVIS D'APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE

L'avis implique un marché public Objet : Mise aux normes du lac du

Moulin de la Folle sur la commune de MONTGENÈVRE.

Procédure : Procédure adaptée Forme du marché : Prestation divisée

en lots : oui Lot N° 1 - Terrassement génie civil ca-

nalisation DEG Lot N° 2 - Câblages et automatismes Critères d'attribution : Offre écono-

miquement la plus avantageuse appré-ciée en fonction des critères énoncés dans le cahier des charges (règlement de la consultation, lettre d'invitation ou docu-ment descriptif).

Remise des offres : 30 avril 2021 à 12h00 au plus tard.

Envoi à la publication le : 02 avril 2021 Les dépôts de plis doivent être impé-

rativement remis par voie dématérialisée. Pour retrouver cet avis intégral, accé-

der au DCE, poser des questions à l'acheteur, déposer un pli, allez sur http://www.marches-publics.info

Département des HAUTES-ALPES

COMMUNE DE

SAINT-LAURENT DU CROS

Mise à disposition du public de la mo-dification simplifiée N° 3 du Plan Local d'Urbanisme (Adaptation du règlement)

Par délibération du 16 novembre 2020, consultable en mairie, le conseil munici-pal a défini les modalités de mise à dis-position du public de la modification simplifiée N° 3 de son Plan Local d’Urba-nisme (PLU).

Le dossier sera consultable en mairie et sur le site Internet de la mairie (https://mairiestlaurentducros.fr/) et le pu-blic pourra faire connaître ses observa-tions sur un registre spécial mis à disposition en Mairie, par courrier postal adressé à la mairie ou par mail ([email protected]).

La période de mise à disposition est fixée du lundi 19 avril 2021 au jeudi 20 mai 2021 aux heures d'ouverture de la mairie (mardi et jeudi de 14h à 18h).

Un bilan de cette mise à disposition sera présenté au conseil municipal, qui en délibèrera et adoptera le projet éven-tuellement modifié pour tenir compte des avis émis et des observations du public, par délibération motivée.

Pour extrait, Fait à SAINT-LAURENT DU CROS,

le 2 avril 2021 Jean-Marie AMAR, Maire

8 AVRIL 2021 18

Alpes & Midi s’occupe de vos annonces extérieures

Constitution : SARL EURL LES CABANES DE FLO rue de la Naute ST LAURENT DU CROS – 2 500 € - 99 ans – Objet : fabrica-tion et commercialisation de structures en bois destinées à être installées sur les re-morques mobiles – Gérance : M. F. MAR-TIN (TPBM : 31/03/21) Constitution : SCI JULIE ZA La Tour VIL-LAR ST PANCRACE – 1 000 € - 99 ans – Objet : acquisition, gestion de biens et droits immobiliers – Gérance : M. R. VAIANI (TPBM : 31/03/21) Constitution : SAS VIT’HARMONIE 26 av. Adrien Daurelle BRIANCON : 300 € - 99 ans – Objet : fourniture de prestations, conseils et formations en bien-être, soins du corps… - Présidence : Mme A. LON-GIN (TPBM : 31/03/21) Constitution : SARL NILEO rue de la Baume PUY ST EUSEBE – 1 000 € - 99 ans – Objet : acquisition, administration de biens immobiliers – Gérance : M. F. BER-ROD (TPBM : 31/03/21) Constitution : SAS MM HOLDING im-meuble Les Oursons ORCIERES-MER-LETTE – 1 000 € - 99 ans – Objet : prise de participation financière dans tous sec-teurs… - Président : M. M. MATHIOT (TPBM : 31/03/21) Constitution : SAS HOLDING FK La Ga-renne CHABOTTES – 1 000 € - 99 ans – Objet : prise de participation financière dans tous secteurs… - Président : M. K. FRONTE (TPBM : 31/03/21) Constitution : SC MARRANTE 30 rte. de Grenoble BRIANCON – 2 000 € - 99 ans – objet : propriété, administration de biens et droits immobiliers – Gérant : Mme A-M.

GRANET (TPBM : 31/03/21) Constitution : SCI M – M – V 2 ch. de Hau-teville GAP – 1 500 € - 99 ans – Objet : ac-quisition, gestion de biens et droits immobiliers – Gérance : M. C. MATHE-RON (TPBM : 31/03/21) Constitution : EURL PIERRE FONTAINE Les Celliers ST ANDRE D’EMBRUN – 1 000 € - 99 ans – Objet : charpente, cou-verture – Gérance : M. P. FONTAINE (TPBM : 31/03/21) SICA LES VERGERS DU BUECH RN 75 EYGUIANS (RCS : 339 744 898) : modifi-cations (TPBM : 31/03/21) SARL LIBRE SERVICE LES PRES St An-toine PELVOUX (RCS : 343 217 519) : transformation (TPBM : 31/03/21) SARL RESIDENCE LE GLACIER BLANC Le Glacier blanc PELVOUX (RCS : 440 372 779) : changement de gérant (TPBM : 31/03/21) SAS MIROITERIE DES ALPES 2 bd. d’Orient GAP (RCS : 405 133 109) : nomi-nation Directeur Général (TPBM : 31/03/21) SARL ANTHOUARD 3 rue des Gentianes GAP (RCS : 522 506 880) : non dissolution (TPBM : 31/03/21) SAS ROSTAIN La Côte de Neffes NEFFES (RCS : 399 779 438) : nomina-tion cocommissaire aux comptes (TPBM : 31/03/21) SCI FAPAG 63 rue Armoise ST CHAF-FREY (RCS GRENOBLE : 849 754 783) : transfert de siège (TPBM : 31/03/21) SARL TAG INFO 57 rue Carnot GAP (RCS : 850 461 609) : démission d’un cogérant (TPBM : 31/03/21)

EURL L’AGENCE 05 6 av. R. Froger BRIANCON (RCS : 837 516 244) : aug-mentation de capital (TPBM : 31/03/21) SARL EURO COMM 35 rte. de Veynes GAP (RCS : 513 435 479) : modification de l’objet social (TPBM : 31/03/21) SCI MC BERARD pl. Colonel-Bonnet GUILLESTRE (RCS : 841 797 152) : aug-mentation de capital (TPBM : 31/03/21) SARL LONDONER 80 bd. Pompidou GAP (RCS : 518 170 386) : réduction de capital (TPBM : 31/03/21) SCI OWEU rte. de Grenoble BRIANCON (RCS TOULON : 434 189 254) : transfert de siège (TPBM : 31/03/21) SCI MC BERARD pl. Colonel-Bonnet GUILLESTRE (RCS : 841 797 152) : ré-duction de capital (TPBM : 31/03/21) SARL HIMALAYA HOLDING 28 rue Mau-rice Petsche GUILLESTRE (RCS : 850 174 962) : augmentation de capital (TPBM : 31/03/21) SARL ATHENA MDB Pont de Cervières BRIANCON (RCS : 839 790 250) : modifi-cation de la gérance (TPBM : 31/03/21) SARL COMPOSTELA 23 rue de France GAP (RCS : 505 377 788) : modification capital (TPBM : 31/03/21) SARL TRASKALALA Le Plan d’Eau EM-BRUN (RCS : 825 163 462) : extension objet social (TPBM : 31/03/21) SARL CONTROLE TECHNIQUE DES ECRINS ZA Les Sablonnières L’ARGEN-TIERE LA BESSEE (RCS : 414 757 583) : dissolution (TPBM : 31/03/21) SARL DENIS COLIS 5 rue Nal-Daurian VEYNES (RCS : 522 337 559) : liquidation (TPBM : 31/03/21)

SARL DENIS COLIS 5 rue Nal-Daurian VEYNES (RCS : 522 337 559) : dissolution (TPBM : 31/03/21) SARL MANKOT 37 av. Jean Jaurès GAP (RCS : 801 131 194) : liquidation (TPBM : 31/03/21) SAS PETALES DE PERLES 78 av. d’Em-brun GAP (RCS : 814 020 681) : liquida-tion (TPBM : 31/03/21) Cession SARL LES DEUX G (RCS : 511 157 513) / SAS BRIANCON BIO (RCS : 893 836 924) d’un fonds de commerce de commerce de détail en produits alimen-taires bio exploité à BRIANCON (TPBM : 31/03/21)

Page 19: 1,00 € 8 avril 2021 GRAND BEAL : LE RETOUR

GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE GAP

N° PC : 2021RJ0018 Jugement du TRIBUNAL DE

COMMERCE DE GAP en date du 26 mars 2021 prononçant la Liquidation ju-diciaire immédiate sur résolution de plan de :

Monsieur GRANET André - Puy Ail-laud Vallouise 05290 VALLOUISE-PEL-VOUX - Retauration - buvette - accueil groupe - 304 106 024 RCS GAP

Liquidateur judiciaire : Maître Anne LA-GEAT membre de la SCP J.P LOUIS & A. LAGEAT 90 boulevard Pompidou Im-meuble Le Président 05000 GAP

Date de cessation des paiements le 27 août 2020.

Les créanciers sont invités à produire leurs créances entre les mains du liqui-dateur ou sur le portail électronique à l’adresse https://www.creditors-services.com dans les deux mois suivant la publicité au BODACC.

N° PC : 2021RJ0019 Jugement du TRIBUNAL DE

COMMERCE DE GAP en date du 26 mars 2021 prononçant l’ouverture de re-dressement judiciaire à l’égard de :

La SARL HOTEL LE MONT PROREL - 5 avenue René Froger 05100 BRIAN-CON - Bar (licence IV), hôtel, restaurant, vente à emporter - 433 986 825

Mandataire judiciaire : SAS LES MAN-DATAIRES, mission conduite par Maître Vincent DE CARRIERE 3 rue Capitaine de Bresson 05000 GAP

Date de cessation des paiements le 26 mars 2020.

Les créanciers sont invités à produire leurs créances entre les mains du man-dataire judiciaire ou sur le portail électro-nique à l’adresse https://www.creditors-services.com dans les deux mois suivant la publicité au BO-DACC.

N° PC : 2020RJ0025 Date du jugement : 26 mars 2021 Jugement du Tribunal de Commerce

de GAP prolongeant de plein droit la pé-riode d’observation jusqu’au 24 juillet 2021, période pendant laquelle l’entre-prise est autorisée à poursuivre son acti-vité.

Informations de la PC : Monsieur LAGIER TOURAINE Vin-

cent - 46 rue Jean Eymar 05000 GAP - Dépannage informatique, vente acces-soires et produits neufs - réparation ordi-nateur, smartphone, tablette et console, création de site internet - RCS 525 274 791

2020RJ0011 JUGEMENT DU TRIBUNAL DE

COMMERCE DE GAP EN DATE DU 26 mars 2021 prononçant une mesure de faillite personnelle pour une durée de 4 ans :

à l’encontre de Monsieur BLAN-CHARD Bastien, président de la SARL BLANCHARD ELEC, ancienne route Route de Veynes Horizon Nature Bâti-ment B Porte B002 05000 GAP - RCS GAP 832 489 744

2020RJ0012 JUGEMENT DU TRIBUNAL DE

COMMERCE DE GAP EN DATE DU 26 mars 2021 prononçant une mesure de faillite personnelle pour une durée de 5 ans :

à l’encontre de Monsieur MANSOURI GASEB Rachid, exerçant sous l'en-seigne AZ AUTO 5 - Le Village 05230 AVANCON - RCS GAP 830 435 756

N° PC : 2017RJ0031 Jugement du TRIBUNAL DE

COMMERCE DE GAP en date du 12 mars 2021 prononçant la clôture pour in-suffisance d'actif de :

La SARL ALPINA TRAVAUX - Activité :

Travaux de bâtiment, maçonnerie, pein-ture et revêtement sol et murs, électricité, plomberie, étanchéité et terrassement. 47 avenue du Général de Gaulle, 05100 BRIANCON - 530 802 362 / RCS GAP

N° PC : 2011RJ0137 Jugement du TRIBUNAL DE

COMMERCE DE GAP en date du 26 mars 2021 prononçant la clôture pour in-suffisance d'actif

De J.S PISCINES (SARL) - Activité : Vente de piscines hors pose, vente de spas, sauna et abri de piscine, vente d'accessoires de piscine, de loisirs, meubles de jardin 6 rue De Tokoro 05000 GAP - 488 016 585 RCS GAP

N° PC : 2019RJ0064 Jugement du TRIBUNAL DE

COMMERCE DE GAP en date du 26 mars 2021 prononçant la clôture pour in-suffisance d'actif

De La SAS LA THEIERE - Activité : Restauration traditionnelle à consommer sur place ou à emporter, traiteur, plats cuisinés à emporter, livraison à domicile, épicerie fine. 4 place Du Revelly 05000 GAP - 838 123 453 RCS GAP

N° PC : 2020RJ0075 Jugement du TRIBUNAL DE

COMMERCE DE GAP en date du 26 mars 2021 prononçant la clôture pour in-suffisance d'actif

De La SAS CLAIR PROPRETE ET ASSOCIEES - Activité : Activités de net-toyage des bâtiments et nettoyage indus-triel, nettoyage pour particuliers, vente de produits et toutes activités connexes et complémentaires 33 A route de la Justice 05000 GAP - 830 650 263 RCS GAP

N° PC : 2020RJ0076 Jugement du TRIBUNAL DE

COMMERCE DE GAP en date du 26 mars 2021 prononçant la clôture pour in-suffisance d'actif

De La SARL BRIANÇON DIETE-TIQUE - Activité : Le négoce de complé-ments alimentaires et nutritionnels, produits diététiques, vente de magazines et produits dérivés, ainsi que le conseil en diététique et nutrition - 2 rue Pasteur 05100 BRIANCON - 845 103 340 RCS GAP

APPEL DE CANDIDATURES Publication effectuée en application

des articles L 143-7-2 et R 142-3 du Code Rural et de la Pêche Maritime,

La SAFER Provence Alpes Côte

d’Azur attribue par rétrocession, échange, substitution tout ou partie des biens suivants :

Ref. AS 05 20 0167 01 (ARP)

Loué sur toute la surface CHORGES : 9 ha 20 a 26 ca : - 'Au

dessus du villard' : D- 121- 124 - 'Bas Malmort' : D- 26- 27- 38- 84 - 'Bas Villard' : D- 308- 309- 312 - 'Champ des Foulieres' : C- 266- 267- 269- 271 - 'Champ Fousali-gonne' : D- 302[301]- 305 : - 'Coste des Jallets' : D- 90- 93- 97- 98 - 'Haut Mal-mort' : D- 223 - 'Le Perrier' : F- 368 - 'Les Costes' : D- 162- 164 - 'Les Reyniers' : D- 293 - 'Les Vignes des Costes' : H- 388 - 'Porteur la Nate' : D- 146 : - 'Pre Valiere' : D- 21- 22

Urbanisme : Zones A, N et AU Ref. AA 05 20 0087 01 (SG) Libre

Avec bâtiment LA BEAUME : 14 ha 56 a 57 ca : -

'Grosse Pierre et Bouidayne' : D- 776- 781- 786 - 'La Begue' : D- 883- 884- 885- 886- 911- 912- 1526[930]- 1527[930] - 'La Faisse et Serre Boulon' : D- 981- 1045-

1474[1053] - 'Le Vintin' : D- 960- 961- 962[F1]- 962[F2]- 964- 966- 967- 968- 969- 970 : 971- 972- 974- 976- 977- 979- 980- 1429[973]- 1430[975] - 'Martel et Boutier' : D- 1122[F1]- 1122[F2]- 1123(A)- 1123(B)- 1124- 1125[F1]- 1125[F2]- 1126- 1127[F1]- 1127[F2]- 1128- 1129- 1130- 1131- 1132- 1134- 1135- 1426[1133]

Urbanisme : Zones A, N et U - Bâti-ments d'habitation et d'exploitation - Transmission globale d'une exploitation

Certifié en Agriculture Biologique (tout ou partie)

Ref. AP 05 20 0139 01 (ARP) LibreAvec bâtiment

SAINT-ANDRE-D'EMBRUN : 1 ha 46 a 13 ca : - 'La Ribiere' : D- 1148- 1151- 1152- 1153- 1154- 1155- 1156- 1158- 2578[2442]

Urbanisme : Zone N au PLU – Bâti-ments d’habitation et d’exploitation

Ref. AS 05 21 0020 01 (AL) Occupé SAINT-JEAN-SAINT-NICOLAS : 10

ha 63 a 29 ca : - 'Dessus Serre et Clou-tounio' : C- 494- 495 - 'Le Rourre et La Chenil' : C- 211- 218- 227- 228- 232(A)- 232(B)- 554[210]- 555[210]- 685[229] - 'Les Boussons' : C- 284- 287- 291- 556[277]- 557[276]- 560[276] : - 'Sous Lunette' : C- 153- 154- 170- 629[160]- 630[159]

Urbanisme : P.L.U - Zones A & N Ref. AS 05 21 0014 01 (AL) L o u é

sur toute la surface SAINT-LAURENT-DU-CROS : 37 a

50 ca : - 'Treynieres' : D- 904 Urbanisme : P.L.U - Zone N Ref. AA 05 13 0139 01 (MBL) Libre SAINT-MARTIN-DE-QUEYRIERES :

23 a 47 ca : - 'Le Fontenil' : C- 663 - 'Le Plan' : C- 707- 708- 713 - 'Pre Meyer' : C- 814- 815

Urbanisme : Zones N et A Ref. AA 05 14 0029 01 (MBL) Libre SAINT-MARTIN-DE-QUEYRIERES :

13 a 95 ca : - 'Embourdines' : A- 3672 - 'Larche' : A- 3395 - 'Le Cayre' : A- 3503- 3523 - 'Sablonnier' : A- 3568

Urbanisme : Zones A, Aa au PLU Ref. AA 05 16 0067 01 (MBL) Libre SAINT-MARTIN-DE-QUEYRIERES :

83 a 65 ca : - 'Bois Gallice' : B- 978 - 'Chavalliere' : F- 1061- 1072 - 'Clot de Chichin' : A- 1014 - 'Clot Gereoud' : F- 400 - 'Coste Longue' : A- 2708- 2833 - 'La Rua' : A- 3908 - 'Larche' : A- 3401 - 'Le Claoux' : F- 529 : - 'Les Adrechts' : A- 4185 - 'Les Biallieres' : A- 131- 204- 253 - 'Les Sagnes' : A- 2968 - 'Pra Dory' : F- 1104 - 'Sous La Roche' : F- 834

Urbanisme : Zones N, Np, Nn, Nal-page, A, Aa

Urbanisme : Zones N, Np, Nn, Nal-page, A, Aa

Ref. AA 05 18 0099 01 (MBL) Libre SAINT-MARTIN-DE-QUEYRIERES :

43 a 17 ca : - 'Chavalliere' : F- 983- 984- 993- 1000 - 'Le Gay' : F- 592- 594 - 'Mai-son d’Olive' : F- 906- 944- 973- 4756[942]

Urbanisme : Zone N au PLU Ref. AA 05 20 0081 01 (MBL) Occupé

en partie SAINT-MARTIN-DE-QUEYRIERES :

2 ha 08 a 81 ca : - 'Barre du Vallon' : D- 3590[484] - 'Bruron' : D- 757- 767- 771- 774- 781- 787- 794 - 'Derriere Le Cha-teau' : D- 129 - 'Devant Queyrieres' : D- 3371[528]- 3372[528] - 'Entre Aigues' : C- 636 - 'La Berte' : F- 1175 : - 'La Defen-due' : D- 853 - 'La Grand Sagne' : C- 1527- 1530 - 'La Monde' : C- 467 - 'La-Chaup' : B- 1146 - 'Le Cloutas' : D- 1247 - 'Le Laus' : D- 547- 548- 567 - 'Le Plan' : C- 709- 710 - 'Le Sarrat' : D- 1375- 1386- 1388- 1391 : - 'Le Truel' : D- 1229 - 'Les Abries' : E- 832- 834 - 'Les Celses' : E- 856 - 'Les Clots' : D- 384 - 'Les Couagnes' : B- 2159 - 'Les Meyries' : B- 1360- 1361- 1362- 1363 - 'Loriol de Sainte Marguerit' : D- 1537 : - 'Matarin' : D- 1478 - 'Peyre Grosse' : D- 3253 - 'Riou de Queyrieres' : C- 1216- 1217 - 'Rocher Blanc' : D- 1114- 1120 - 'Serre Giraud' : D- 3218- 3225- 3240 - 'Vignes de Quey-rieres' : D- 60- 104- 106- 113- 114

Urbanisme : Zones A et N au PLU

Ref. AA 05 20 0098 01 (MBL) Libre SAINT-MARTIN-DE-QUEYRIERES :

6 ha 60 a 14 ca : - 'Bois de Guille' : B- 2770- 2772 - 'Bois de Joanin' : B- 1830- 1832- 1833- 1834- 1847- 1866 - 'Bois Gallice' : B- 966 - 'Charriere' : B- 2420- 2432 - 'Coste Soureylla' : B- 2351- 2361- 2371 - 'Grand Champ' : C- 972 : - 'Gu-berna' : C- 1168- 1185 - 'L’Adrech' : B- 2593 - 'L’Eyssarta' : B- 2752- 2754- 2760 - 'L’Hermetiere' : B- 1977- 2014 - 'L’Oche' : C- 294 - 'La Fraisse' : C- 1661- 1685- 1704- 1708- 1715- 1716- 1717- 1727- 1729- 1769- 1787- 1793 : - 'La Grand Sagne' : C- 1468- 1586- 1587 - 'La Mi-raille' : B- 1266- 1270- 1296- 1345 - 'La Monde' : C- 492 - 'La Mouillere' : C- 371- 373- 380- 1048- 2365[347]- 2366[347]- 2367[347] - 'La Ruine' : B- 2743- 2744 : - 'La Sagnette' : F- 1252- 1255 - 'Lachaup' : B- 1194- 1929 - 'Lamboures' : B- 2278- 2282- 2295- 2781- 2783- 2793- 2797- 2810 - 'Largerier' : C- 893- 910- 923 - 'Le Faou' : B- 2322- 2325 - 'Le Fontenil' : C- 664- 676 : - 'Le Plan' : C- 684- 685- 694- 733- 747- 766- 767 - 'Le Plaruou' : C- 1969- 1979 - 'Le Preyt' : C- 327 - 'Les Bouchardes' : C- 1286 - 'Les Costes' : C- 272 - 'Les Couagnes' : B- 2161 - 'Les Orts' : C- 1611- 1644 : - 'Les Sagnes' : C- 525- 542- 545- 560 - 'Pra Dory' : F- 2132- 2143- 2152 - 'Pra Noucelle' : B- 1777- 1780- 1818 - 'Pres de Roche Baron' : B- 1612 - 'Saint Martin' : C- 85 - 'Vignes de Queyrieres' : D- 50

Urbanisme : Zones N, A, Aa Ref. AP 05 12 0057 01 (MBL) Libre SAINT-MARTIN-DE-QUEYRIERES :

3 a 98 ca : - 'Le Gay' : F- 585 Urbanisme : Zone N Ref. AP 05 19 0029 01 (MBL) Libre SAINT-MARTIN-DE-QUEYRIERES :

63 a 18 ca : - 'Clot Gereoud' : F- 338 - 'Cros Chauvin' : F- 2054 - 'La Rochette' : A- 2876 - 'Le Claoux': F- 518- 524 - 'Le Cros' : F- 2091 - 'Le Gay' : F- 631 - 'Le Poulas' : A- 2596 - 'Le Travers' : A- 680 - 'Les Barres' : F- 675 : - 'Les Biallieres' : A- 213 - 'Les Sagnes' : A- 3007 - 'Maison d’Olive' : F- 937 - 'Malatra' : A- 1486 - 'Ra-tiere' : A- 529- 634

Urbanisme : Zone N Ref. AA 05 21 0027 01 (ARP) Loué

sur une partie de la surface Avec bâti-ment

SAVINES-LE-LAC : 34 a 15 ca : - 'L’Adrech de La Fouent' : E- 408[53]

Urbanisme : Zone Agricole, lot de co-propriété, appartements loués en partie, liés à une exploitation agricole.

Ref. AP 05 20 0048 01 (SG) LibreAvec bâtiment

VENTAVON : 46 a 50 ca : - 'Choutart' : E- 418(J)- 418(K)

Urbanisme : Zone A du PLU Les personnes intéressées obtiendront

un dossier de candidature à l’adresse sui-vante, où des compléments d’information pourront être fournis : SAFER Provence Alpes Côte-d'Azur, Délégation Départe-mentale des Hautes-Alpes, 8 avenue Jean Jaurès, 05010 GAP CEDEX - Tél. : 04 88 78 00 05 – mail [email protected]. La fiche de candidature complétée devra être renvoyée à cette même adresse AU PLUS TARD LE 25 avril 2021

Posté à GAP, le 1er avril 2021

198 AVRIL 2021

Page 20: 1,00 € 8 avril 2021 GRAND BEAL : LE RETOUR

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'AS-SOCIATION SYNDICALE AUTORISÉE DES CANAUX DE PONT DE CER-VIÈRES 05100 BRIANCON

Samedi 10 avril 2021 à 18 heures en Visio sur Zoom

Ne pouvant organiser une Assemblée Générale en présentiel, tous les mem-bres de l'ASA des canaux de PONT DE CERVIÈRES sont invités à nous rejoin-dre en visioconférence sur zoom à partir de 18 heures.

Pour cela veuillez nous communiquer votre N° Foncier (7 chiffres) et votre adresse Mail avant le jeudi 8 avril 2021.

Nous vous communiquerons le lien in-dispensable pour vous permettre d'accé-der à la réunion.

Les instructions vous seront égale-ment transmises avec votre lien d'accès.

Le Président de l'ASA des canaux de PONT DE CERVIÈRES

Yves LARNAUDIE

SERRE CHEVALIER TOURS SAS au capital de 100.000 €

Place du Téléphérique - Le Serre d'Aigle - Chantemerle - 05330 SAINT-CHAFFREY - RCS GAP 878 438 670

En date du 17 mars 2021, l'Associé

unique de SERRE CHEVALIER TOURS a décidé :

- qu'il n'y a pas lieu à dissolution anti-cipée de la société bien que les capitaux propres soient inférieurs à la moitié du capital social,

- de réduire le capital social d'un mon-tant de 50.000 € par annulation de 50 000 actions d'une valeur nominale de 1 €,

- d'augmenter le capital social d'un montant de 50.000 € par émission de 50 000 actions nouvelles de 1 € de valeur nominale.

Le Président a constaté le 17 mars 2021 la réalisation des opérations susvi-sées, maintenant le capital social à 100.000 €, et la reconstitution des fonds propres de la société.

Mention en sera faite au RCS de GAP.

COMMUNE DE LA SALLE LES ALPES

Par délibération N° 21.02.17 du 10 mars 2021, le Conseil Municipal a ac-cepté l’installation en zone Ns d’un en-semble multisports « city stade » avec dépose et pose d’une clôture à Moulin Baron proposée par le CE SEM DES EAUX DE MARSEILLE conformément à la demande de permis d’aménager PA 005 161 20 H0 005 et ce afin de respec-ter l’article N1 du Plan Local d'Urbanisme en vigueur où ce type d’installation doit faire l’objet d’une décision municipale.

Le Maire

PRÉFET DES HAUTES-ALPES

AVIS D'ENQUÊTE PUBLIQUE COMMUNE DE MONTROND Par arrêté préfectoral N° 2021-DPP-

CDD-14 du 23 mars 2021 il sera procédé sur le territoire de la commune de MON-TROND :

- à une enquête préalable à la décla-ration d'utilité publique relative à la mise en conformité des périmètres de protec-tion des captages des Raoux pour l'ali-mentation en eau potable de la commune de MONTROND ;

- à une enquête parcellaire en vue de délimiter exactement les terrains consti-tuant les périmètres immédiats et grever de servitudes ceux situés à l'intérieur des périmètres de protection rapprochée.

Le public pourra consulter le dossier au siège de l’enquête pendant la durée de celle-ci qui se déroulera du mercredi 21 avril 2021 au mercredi 12 mai 2021 in-

clus, en mairie de MONTROND - Le Vil-lage - 05700 MONTROND, aux heures habituelles d'ouverture de la mairie, soit : les mercredis de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 17h00.

Le commissaire enquêteur, recevra en personne les observations du public en mairie de MONTROND les jours et heures ci-dessous mentionnés :

- le mercredi 21 avril 2021, de 9h00 à 12h00 ;

- le mercredi 12 mai 2021, de 14h00 à 17h00.

Le public pourra consigner ses obser-vations éventuelles sur le registre d'en-quête ouvert à cet effet, il pourra de même les adresser par écrit au commis-saire enquêteur au siège de l'enquête, en mairie de MONTROND.

Monsieur Roland LINOSSIER, chef d'équipe TPE à la retraite, est désigné comme commissaire enquêteur.

A l'issue de cette enquête, le commis-saire enquêteur rendra son avis dans le délai maximum d'un mois à compter de la clôture de l'enquête. Une copie du rapport et des conclusions du commis-saire enquêteur sera tenue à la disposi-tion du public en mairie de MONTROND et à la Préfecture des Hautes-Alpes.

L'arrêté préfectoral sus-cité donnant toutes informations complémentaires sur la conduite dè cette enquête, sera affiché aux tableaux prévus à cet effet en mairie de MONTROND.

La préfète statuera par arrêté sur la demande de déclaration d'utilité publique de ce projet.

La préfète, Pour la préfète et par délégation,

le secrétaire général de la préfecture des Hautes-Alpes

Cédric VERLINE

AVIS DE CONSTITUTION Avis est donné de la constitution d’une

société présentant les caractéristiques suivantes :

DENOMINATION : HELIOS FORME : Société Civile CAPITAL : 1 000 euros SIEGE SOCIAL : 4 rue du Haut Pré

Parenq, 05600 GUILLESTRE OBJET : la prise de participations

dans toute société française ou étran-gère, quels que soient leur objet social et leurs activités

- la gestion de titres et de valeurs mo-bilières, l'investissement pour son propre compte ou pour celui de tiers par tout pro-cédé que ce soit, et notamment par voie d'acquisition, d'augmentation de capital, d'absorption ou fusion

- l'acquisition, la construction, l'admi-nistration et l'exploitation de tout im-meuble et en général de son patrimoine quelle que soit sa composition

- la gestion de son propre patrimoine, tant immobilier que mobilier, et de tout patrimoine quelle que soit sa composi-tion, appartenant à toute personne phy-sique ou morale

DUREE : 99 années GERANCE : Mélodie BLANCHARD,

née le 01 septembre 1989 à BRIAN-ÇON, demeurant 4 rue du Haut Pré Parenq, 05600 GUILLESTRE, de natio-nalité française, nommée pour une durée illimitée

APPORTS EN NUMERAIRE : 1 000 euros

CESSION DE PARTS : agrément pour toutes les cessions

Pour avis,

SCI SILVEIRA ET ROUBEY au capital de 305.00 euros

Siège social : Centre Commercial 05560 VARS LES CLAUX R.C.S GAP : 314 359 415

TRANSFERT DU SIÈGE

SOCIAL

Aux termes d'une Assemblée Géné-rale Extraordinaire du 27 mars 2021, il a

été décidé de transférer le siège social à compter du 01 avril 2021 de Centre Commercial VARS LES CLAUX 05560 à Maison des Gouverneurs 98 rue de la Li-berté 05200 EMBRUN.

Les formalités seront effectuées au RCS de GAP 05000.

GAEC « LES GRANDS PEUPLIERS » Groupement Agricole d'Exploitation en Commun Reconnu Agréé sous le N° 05-479 - Capital Social 58.600 €

RCS GAP : D 411.984.263 Ldt La Reste

05380 CHATEAUROUX-LES-ALPES

MODIFICATIONS STATUTAIRES

Par décision unanime des associés

réunis en Assemblée Générale Extraor-dinaire, le 06 avril 2021, les modifications suivantes ont été apportées aux statuts du GAEC « LES GRANDS PEUPLIERS » :

1. AUGMENTATION DU CAPITAL SOCIAL : Il a été décidé d'augmenter le capital social du GAEC de 2.930 parts so-ciales nouvelles soit 29.300 €, valeur no-minale (10 €) ainsi définie des parts sociales, afin de le porter à la somme de 87.900 €. La création des 2.930 parts so-ciales nouvelles, portant les numéros 5.861 à 8.790 inclus, sont entièrement souscrites par Mme Lindsay JOHNSON, au moyen d’apports en nature et en nu-méraire.

2. NOMINATION D’UN NOUVEAU COGÉRANT : Suite à son entrée dans le capital social du GAEC « LES GRANDS PEUPLIERS » à hauteur de 29.300 € soit 33 % du capital social, Mme Lindsay JOHNSON est nommée cogérante aux côtés de M. Éric THOLOZAN et M. Étienne THOLOZAN.

3. PRISE D’EFFET : Toutes ces modi-fications prennent effet au 10 avril 2021.

Les pièces correspondantes ont été déposées au Greffe du Tribunal de Commerce de GAP.

Pour avis, La Gérance,

AMILU SAS au capital de 1 000 euros

Siège social : B13 - Châlet Janus - 05100 MONTGENEVRE 887 841 666 RCS GAP

EXTENSION OBJET SOCIAL

Par décision de l’associé unique en

date du 9 février 2021, il a été décidé d'étendre, à compter du même jour, l'ob-jet social l'acquisition, l'exploitation par bail ou autrement, la cession, l'édification, la réfection et l'aménagement de biens immobiliers, consulting en développe-ment et mobilité durable, développement de véhicules et solutions logistiques. Les statuts ont été modifiés en conséquence. Mention sera faite au RCS de GAP.

Pour avis, EARL TARDIEUX Société Civile

en liquidation au capital social de 90 000 € - Siège social : Les Tardieux

05000 LA FREISSINOUSE RCS de GAP 434 433 884

AVIS DE DISSOLUTION

ANTICIPEE Par AGE du 31 mars 2021, les asso-

ciés ont décidé la dissolution anticipée de la société et de sa mise en liquidation à compter du 31 mars 2021. M. Christian GAILLARD domicilié à Les Tardieux 05000 LA FREISSINOUSE a été nommé liquidateur. Le siège social de la liquida-tion est fixé au siège social. Les formali-tés seront effectuées au RCS de GAP.

Pour avis

AVIS DE CONSTITUTION Avis est donné de la constitution d'une

Société présentant les caractéristiques suivantes :

DENOMINATION : SARL FEE ENSEIGNE : L’EPICERIE DU BUECH FORME : Société à Responsabilité Li-

mitée CAPITAL : 8 000 euros SIEGE SOCIAL : 373 ROUTE DE

SERRES - 05140 ASPREMONT OBJET : La gestion de tout magasin

d'alimentation et d’autres produits de consommation courante non alimentaires (droguerie, habillement, énergie, cosmé-tiques, librairie, sans que cette énuméra-tion soit exhaustive), de type supérette appliquant les méthodes du libre-service, satisfaisant les besoins essentiels d'une clientèle de voisinage (dont livraisons).

Toute activité en lien direct ou indirect avec cet objet et à tous objets similaires ou connexes, ou permettant d’en assurer le développement

La participation de la Société, par tous moyens, à toutes entreprises ou sociétés créées ou à créer, pouvant se rattacher à l'objet social, notamment par voie de création de sociétés nouvelles, d'apport, commandite, souscription ou rachat de titres ou droits sociaux, fusion, alliance ou association en participation ou groupe-ment d'intérêt économique ou de location gérance

DUREE : 99 années GERANCE : - Adeline HAUGUEL

épouse FEE, demeurant à N° 252 La Grande Rue - 05140 ASPRES SUR BUECH

- Rémy FEE, demeurant à N° 252 La Grande Rue - 05140 ASPRES SUR BUECH

IMMATRICULATION : au RCS de GAP (05000).

PRISE D’EFFET AU 01 avril 2021 La gérance

EURL SOS PNEUS BRIANCONNAIS

au capital de 800 euros Siège social : 5 B ROUTE DE GAP

05100 BRIANÇON R.C.S GAP : 832 459 051

CLOTÛRE DE LIQUIDATION

L'Assemblée Générale du 15 novem-

bre 2019 a approuvé les comptes défini-tifs de la liquidation, a donné quitus à MONTRESOR NATHALIE de son man-dat de liquidateur et constaté la clôture de liquidation au 30 septembre 2019.

Les formalités seront effectuées au RCS de GAP.

Aux termes d'un acte sous seing privé

en date du 26 mars 2021, il a été consti-tué une Société Civile Immobilière :

- Dénomination sociale : CLEMA-RIE.

- Forme : Société Civile Immobilière - Capital : 1 000 euros - Siège : 70 Bd Pompidou 05000 GAP - Objet : acquisition et administration

de biens immobiliers - Durée : 99 années - Apports : en numéraire 1 000 euros - Cession de parts : - libre entre as-

sociés et avec agrément pour les tiers par décision collective extraordinaire

- Gérant : Monsieur Eric ARDITTI de-meurant 70 Bd Pompidou 05000 GAP a été désigné comme gérant aux termes d'un acte sous seing privé fait à GAP le 06 avril 2021 pour une durée illimitée.

La Société sera immatriculée au R.C.S. de GAP.

Pour avis et mention, Dans l’annonce parue le 18 mars 2021

pour la société BERTRAND CHAR-PENTE, il fallait lire « 892 030 230 » au lieu de « 477 580 229 ».

208 AVRIL 2021

Annonces reçues jusqu’au mercredi 10 heures