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Arriver à Antigny face à la paroi nord de l’église, le bourg est construit dans une vallée à faible dénivellement. Tourner sur la droite et sta- tionner votre véhicule place de la Mairie. Faire le tour de la place (1). S’approcher de la lanterne des morts dressée au centre de la place (2). Prendre la direction Lussac-les-Châteaux, rue du vieux chêne (3). Revenir sur vos pas, prendre sur la droite, rue du 19 mars 1962 afin de tourner à droite dans l’impasse de la Grange aux dîmes : bâti- ment caractéristique par la surface importante, sur un plan rectangu- laire avec un très haut toit qui avait pour fonction, entre autres, de servir à entreposer la collecte de la dîme, impôt de l’Ancien Régime en faveur de l’Eglise Catholique ; elle était très souvent perçue en nature (un dixième de la récolte). Au bout de cette impasse, on voit une tourelle de l’arrière du petit Boismorand. Revenir sur vos pas, tourner à droite et emprunter la 1 ère à droite : rue du bac afin de descendre, à gauche, sur les rives de la Gartempe (4). Revenir sur vos pas, tourner à droite pour traverser le pont, consacrer quelques instants à la tablette qui évoque la résistance active dans le Canton de Saint Savin en octobre 1942. Emprunter et suivre le sentier de randonnée sur la droite, sentier commun à « La Vigne aux Moines », au « GR48 », et au « chemin de Saint Jacques de Com- postelle ». Passer devant le Château de l’Epine (privé) qui surplombe la Gar- tempe. Datant du XVe siècle, il relevait de la baronnie d’Angles. Conti- nuer le chemin et vous apercevrez à gauche, un chantier de fouilles archéologiques situé sur une propriété privée dont l’accès est stricte- ment interdit « la Grotte du Taillis des Coteaux ». Continuer jusqu’à apercevoir, rive gauche de la Gartempe, le Château de Boismorand (privé) (5). En revenant sur vos pas, évoquons « le Pays du Mou- ton » (6). Traverser la route vers le Moulin (7). Revenir sur le pont, observer le clocher en pierre de l’église, emprunter la rue du 8 mai 1945, tour- ner à gauche et flâner aux abords de l’église avant d’y entrer (8). Reprendre votre véhicule en direction de Saint Savin, passer devant le cimetière, dans lequel se trouve le monument aux morts, passer devant le stade et dès que vous voyez, sur la gauche, une petite construction, arrêtez vous sur le chemin et traversez la route afin d’emprunter le chemin en face (9). Au fil de l’Histoire Circuit pédestre à Antigny proposé par l’Office de Tourisme de Saint Savin 20 place de la Libération 86310 SAINT SAVIN Tél 05 49 48 11 00 [email protected] www.saintsavin.com Crédits photo : Rémy Berthon, OTSI Saint Savin, Yves Du Chalard- carte : OTSI Saint Savin Document imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement

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Arriver à Antigny face à la paroi nord de l’église, le bourg est construit dans une vallée à faible dénivellement. Tourner sur la droite et sta-tionner votre véhicule place de la Mairie. Faire le tour de la place (1). S’approcher de la lanterne des morts dressée au centre de la place (2). Prendre la direction Lussac-les-Châteaux, rue du vieux chêne (3). Revenir sur vos pas, prendre sur la droite, rue du 19 mars 1962 afin de tourner à droite dans l’impasse de la Grange aux dîmes : bâti-ment caractéristique par la surface importante, sur un plan rectangu-laire avec un très haut toit qui avait pour fonction, entre autres, de servir à entreposer la collecte de la dîme, impôt de l’Ancien Régime en faveur de l’Eglise Catholique ; elle était très souvent perçue en

nature (un dixième de la récolte). Au bout de cette impasse, on voit une tourelle de l’arrière du petit Boismorand. Revenir sur vos pas, tourner à droite et emprunter la 1ère à droite : rue du bac afin de descendre, à gauche, sur les rives de la Gartempe (4). Revenir sur vos pas, tourner à droite pour traverser le pont, consacrer quelques instants à la

tablette qui évoque la résistance active dans le Canton de Saint Savin en octobre 1942. Emprunter et suivre le sentier de randonnée sur la droite, sentier commun à « La Vigne aux Moines », au « GR48 », et au « chemin de Saint Jacques de Com-postelle ».

Passer devant le Château de l’Epine (privé) qui surplombe la Gar-tempe. Datant du XVe siècle, il relevait de la baronnie d’Angles. Conti-nuer le chemin et vous apercevrez à gauche, un chantier de fouilles archéologiques situé sur une propriété privée dont l’accès est stricte-ment interdit « la Grotte du Taillis des Coteaux ». Continuer jusqu’à apercevoir, rive gauche de la Gartempe, le Château de Boismorand (privé) (5). En revenant sur vos pas, évoquons « le Pays du Mou-ton » (6).

Traverser la route vers le Moulin (7). Revenir sur le pont, observer le clocher en pierre de l’église, emprunter la rue du 8 mai 1945, tour-ner à gauche et flâner aux abords de l’église avant d’y entrer (8). Reprendre votre véhicule en direction de Saint Savin, passer devant le cimetière, dans lequel se trouve le monument aux morts, passer devant le

stade et dès que vous voyez, sur la gauche, une petite construction, arrêtez vous sur le chemin et traversez la route afin d’emprunter le chemin en face (9).

Au fil de l’Histoire

Circuit pédestre à Antigny proposé par l’Office de Tourisme de Saint

Savin

20 place de la Libération 86310 SAINT SAVIN Tél 05 49 48 11 00

[email protected]

www.saintsavin.com

Crédits photo : Rémy Berthon, OTSI Saint Savin, Yves Du Chalard- carte : OTSI Saint Savin

Document imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement

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LES MAISONS SUR LA PLACE

Cette place triangulaire est bordée de tilleuls et de maisons de différentes

époques. Au n°2 : maison en pierre dont la partie ouest remonte au XVIIe s,

agrandie au début du XIXe s.

Impasse de la cure : ancienne Cure du XVe et XVIe s, elle comporte au centre de sa façade une tour circulaire au

toit arasé. Remarquez sur le porche la date de 1731.En

redescendant, de l’autre côté de la place, maison avec son esca-

lier extérieur, assez rare dans la

région Poitou-Charentes.

En face, la mairie-école a été construite début du XX e s

LA LANTERNE DES MORTS XIIIe siècle

Classée Monument Historique en

1884. Edicule religieux servant de fanal dans les

cimetières. Elle a été démontée en 1880, nu-

mérotée pièce par pièce puis replacée à l’en-droit où elle se trouve actuellement. A l’ origi-

ne, elle se trouvait à l’angle gauche de la place

près de la route de Lussac, au centre du cime-tière mérovingien. Cimetière si étendu qu’il

occupait l’espace actuel des maisons du bourg. Elle est donc le dernier té-

moin de ce cimetière. D’une hauteur de 7 mètres environ avec un fût creux

carré, avec des ouvertures orientées aux quatre points cardinaux.

En regardant à l’intérieur, nous pouvons y voir des trous creusés dans la

pierre servant d’appui pour les pieds de la personne grimpant dans la colon-ne creuse afin d’allumer la lampe, placée dans la partie haute : on pensait

ainsi, entre autres choses, « que la lumière protectrice dégagée durant la nuit

pouvait retenir la mort et l’empêcher de faire de nouvelles victimes ». La

table d’hôtel est orientée vers l’est et servait au prêtre qui y célébrait les

messes pour les jours de fêtes religieuses.

LA RUE DU VIEUX CHENE

Cette rue tire son nom d’un chêne légendaire et

plusieurs fois séculaire qui se dresse dans l’enceinte du parc du

Château de Boismorand. L’his-

toire nous dit que Louis Scou-rions, ayant habité ce château, a

utilisé l’intérieur de ce chêne

comme cachette pour échapper à ses poursuivants. C’est un arbre écartelé par l’âge, entouré

d’un cercle de fer qui ne possède plus que son aubier.

Au n°3 : remarquer la petite fenêtre.

A gauche : le petit Boismorand dont l’histoire

est assez mal connue. Un bout d’enceinte avec tourelle et un habitat à escalier médiéval ont

subsisté.

A droite : le musée d’Anti-

gny, dépôt de fouilles. Espace d’exposition qui abrite le mobilier archéologique dé-

couvert sur le site Gallo-Romain du Gué de Sciaux.

LE MOULIN DE L’EPINE

Son origine remonte au XIIe s, il a été re-

construit et transformé en 1921. Ce moulin

à grains fait partie des 52 moulins hydrauli-

ques situés sur la Gartempe. Il n’est plus en activité. L’ensemble de la mécanique de ce

moulin : roue hydraulique, engrenages

(arbre horizontal, arbre vertical, la roue, le rouet, la dalle, le levier, le pignon et le héris-

son…) meules pour le blé, l’avoine et le sarrasin requiert la construction de

plusieurs niveaux de plancher, chaque niveau remplit une fonction. L’atelier

de fabrication est en moellon, à un étage de soubassement, un étage carré et

comble couvert d’un toit à longs pans à croupe en ardoise, prolongé par un

corps de bâtiment en brique creuse. L’entrepôt est en rez-de-chaussée en comble couvert d’un toit à longs pans en tuile creuse. Le bâtiment d’eau est

en métal couvert d’un toit en appentis en métal. La roue hydraulique qui

servait jusqu’en 1978 est toujours en place. La chute est de 1,80 m.

L’EGLISE NOTRE DAME DE L’INCARNATION

ET LA CHAPELLE SAINTE-CATHERINE

Accolé à la chapelle le balé, terme poitevin désignant un porche. A droite de

la porte principale : La pierre des morts, peut-être un ancien couvercle de sarcophage soutenu par des colonnettes

géminées, sur laquelle le cercueil des défunts

était déposé avant son entrée au sein de l’é-glise.

C’est une église rebâtie à l’époque romane.

Elle a été édifiée sur la nécropole mérovin-gienne. Elle est citée dans les textes dès 1184

comme dépendance de l’Abbaye de Saint-

Savin. Elle est recouverte d’une voûte charpentée en lambris de

bois de chêne qui date probablement du XVe s.

A l’intérieur : un « axe pour suspension eucha-

ristique » en fer forgé. Ce support a été conçu

pour suspendre, au dessus de l’autel, les hosties

consacrées. Cette coutume est, depuis 1917,

interdite par le code de droit canonique.

Vous remarquerez les peintures murales médiévales de cette église qui fait

partie de la Vallée des Fresques.

LA VOIE ROMAINE ET LE GUE DE SCIAUX

Au croisement de l’ancienne voie romaine venant

du village de Saint Cyprien, observer une maison-

nette qui abriterait un puits que l’on dit d’origine romaine ; avec à ses côtés une croix.

Puis, de l’autre côté de la route, découvrir le site

de fouilles du gué de sciaux (25 ha de chaque côté de la Gartempe) dont les vestiges attestent

de la présence d’une cité antique. La rive gau-

che était constituée du bâti institutionnel : cour, théâtre, temple, établissement thermal … et la

rive droite : l’habitat. Les fouilles ont commencé

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LA RUE DU BAC

Cette rue tire son nom de l’ancien emplace-

ment de l’embarquement du bac en aval du

barrage. Ce bac pour rejoindre l’autre rive

était une charge très onéreuse pour les habi-tants de la commune. De plus, il avait l’in-

convénient de ne pas pouvoir être utilisé pen-

dant les grandes crues mais aussi pendant l’hiver.

En 1880, la construction d’un pont fut déci-

dée.

De l’autre côté du pont, vers l’aire de pique-nique, se trouvait le lavoir qui a

été utilisé jusque dans les années 60.

LE CHATEAU DE BOISMORAND (privé, ne se visite pas)

Château situé sur la rive gauche

de la Gartempe. Le début de sa

construction est daté de 1450, il

fût achevé par Jean de Moussy,

Seigneur de La Contour en 1490.

Le logis du XVe s était défendu à l’ouest par 3 tours rondes, à l’est

par une tour ronde en avancée. Le

bâtiment rectangulaire hors œuvre abrite la chapelle gothique.

Diverses adjonctions s’ajoutent au logis d’origine et empruntent le vocabulai-

re de néo-gothique. Les dépendances du XVIIIe s sont en parfait état. Les

anciennes serres et les jardins à la française ont été vraisemblablement amé-

nagés à la fin du XIXe s, l’une d’elles est actuellement transformée en patio

dont l’architecture rappelle celle d’un cloître. L’oratoire de ce château est entièrement peint. Son décor, celui de la Chapelle Sainte Catherine d’Antigny

ainsi que la Chapelle de Jouhet ont été commandités par Jean de Moussy,

Seigneur de Boismorand. Ces peintures ont été réalisées vers la fin du XVe s. On peut passer devant le château si l’on suit le chemin de randonnée de « La

Vigne aux Moines » côté rive gauche.

LA BERGERIE DE BOISMORAND

En 1852, de nombreux éleveurs de Montmorillon achètent des lots importants de moutons de race CHARMOISE, en assurent la multiplication et la diffu-

sion, liant de la sorte la destinée de la Charmoise à ce secteur géographique.

En 1899, est fondé le Syndicat des éleveurs de

cette race. En 1932, le siège social du livre généa-

logique de LA CHARMOISE est à Montmorillon.

Des concours spéciaux y sont tenus ainsi qu’à

Limoges, Poitiers et Paris. Les bergeries de BOISMORAND ont gagné de

nombreux prix dans des concours nationaux dans

les années 30 ainsi que le 1er prix des Bergeries au concours de l’Union Ovine.

L’élevage du mouton joue un rôle important

dans la biodiversité et la préservation des paysages du Pays Montmorillon-

nais.

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