1 Recherche de marqueurs physiologiques de tolérance à l'ennoyage chez le chêne pédonculé (...
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Transcript of 1 Recherche de marqueurs physiologiques de tolérance à l'ennoyage chez le chêne pédonculé (...
1
Recherche de marqueurs physiologiquesde tolérance à l'ennoyage
chez le chêne pédonculé (Quercus robur L.) etle chêne sessile (Quercus petraea [Matt] Liebl.)
avec le soutien financier de la Communauté d’Agglomération du Pays de Montbéliard
Directeur : Pierre-Marie BADOTEncadrant : Badr ALAOUI-SOSSÉ
Laboratoire de Chrono-environnementUMR UFC / CNRS 6249 USC INRA
Institut National de la Recherche Agronomique
BASTIEN GÉRARD
2
L’ennoyage = excès d’eau dans le solpermanent, temporaire, saisonnier, récurrent, exceptionnel
+ Activités anthropiques qui modifient les régimes hydriques :urbanisation croissante, travaux de terrassement,
champs d’expansion des crues
Changement climatique global : alternance fortes pluies / intenses sécheresses
Les zones forestières sont particulièrement concernées(en France ~ 2 millions d’ha ; Lévy et Lefèvre 2001)
Où, quand, comment ?
Plaines alluviales, le long des cours d’eauFonds de vallonsFormations géologiques imperméables
Inondations, remontées de nappes, fortes précipitations, fonte des neiges,irrigation excessive
3
germination des graines retardée ou inhibéediminution de la survie des semis
Chez les espèces peu tolérantes :
problèmes de régénération des peuplements
baisse de la croissance et de la productivité
dépréciation commerciale
L’ennoyage exerce une pression sélective
sur les essences forestières
Streng et al. (1989), Angelov et al. (1996), Guo et al. (1998), Kozlowski (2002), Walls et al. (2005)
L’ennoyage en zones forestières
4
Le chêne pédonculéQuercus robur L."Qr "
Le chêne sessileQuercus petraea Liebl."Qp"
Distribution spatiale contrainte par la présence
de nappes d’eau temporaires ou permanentes
Comment Q. robur est capable de mieux tolérer l’ennoyage ?différences interspécifiques et tolérance à l’ennoyage chez les jeunes semis de
chêne
processus physiologiques de tolérance à l’ennoyage chez les ligneux ?
Dreyer et al. (1991), Wagner et Dreyer (1997), Schmull et Thomas (2000), Shahriari (2003), Parelle et al. (2006)
Problématique
5
Déficit en
oxygène
Le sol = 3 compartiments
O2
ANOXIE
HYPOXIE
NORMOXIE
Action directe sur la microflore du sol
Evolution de la composition
minérale du sol
Bactéries aérobies
facultativement aérobies
anaérobies strictes
ou anaérobies strictes
Conséquences de l’ennoyage
6
Eh(mV)
400
0
200
600
300
500
100
-100
O2
N2
NONH4
+
NO3-
Réduction des oxydes métalliques
Solubilisation du Mn et du Fe
NO3- NH4
+NO2-
NO N2O N2 NH3
Fe2+
Mn2+
Dénitrification
Disparition du NO3-
H2S
CH4
NO2-
NO3-
NH4+
Minéralisation de l’azote en présence d’oxygène
NH4+
Norga
NO2-
MnO2
Fe2O3
Mn2+
Fe2+
et inhibition de la respiration racinaire
Perturbation de la disponibilité des éléments minérauxpour les plantes
Conséquences de l’ennoyage
7
Colin-Belgrand et al. (1991), Blom (1999), Kozlowski (1997), Anderson et Pezeshki (2001), Parelle (2006)
racines d’adaptation (superficielles)lacunes et aérenchymes, lenticelles hypertrophiées
Réponses morphologiques racinaires
Réponses physiologiques
métabolisme énergétique cellulaireinhibition de la respiration
fermentation alcoolique stimulée
Drew (1997), Vartapetian et Jackson (1997), Gibbs et Greenway (2003)
inhibition de la croissancedégradation du système racinaire
(nécroses) → baisse de conductivité hydraulique
et déficit hydrique
McLeod et al. (1999), Else et al. (2001), Nicolás et al. (2005)
réduction de la conductance stomatique
inhibition de la photosynthèseDreyer et al. (1991), Pezeshki et al. (1996), Wagner et Dreyer (1997),
Schmull et Thomas (2000)
Conséquences de l’ennoyage
8
Partie IPartie I
Partie IIPartie II
Partie IIIPartie III
Développement, croissance aérienneet architecture racinaire des jeunes
semis
Nutrition azotée
Gestion des réserves glucidiqueset importance des cotylédons
Points d’études
Recherche de paramètres de discrimination entre espèces / ennoyage
Paramètres de croissance Qr / Qp ?
Efficience d’utilisation de l’azote Qr / Qp ?
Efficience d’utilisation du carbone Qr / Qp ?
9
TémoinsEnnoyés
Germination
Récoltes J15 R1 D+10R1 R2J0
transplantation
Matériels et méthodes
Stades de développement des semis et récoltes
Ennoyés puis Drainés
Drainage
10
Photopériode : 14 hLuminosité : 300 à 400 µmol.m-
2.s-1
Température : 22°C / 14°C Humidité atmosphérique : 70%
Espèces étudiées : Chêne pédonculé (Quercus robur L.) : Qr Chêne sessile (Quercus petraea [Matt] Liebl.) : Qp
Substrat expérimental
mélange 8/1 (v/v)sol forestier / tourbe
Témoinarrosage à 70% de
la capacité au champs
Ennoyésnappe d’eau maintenue à la
surface du sol
- 207 mV+ 415 mV
Matériels et méthodes
11
- 207 mV+ 415 mV
transplantation Drainage
-60 -40 -20 20 60 800 40
Témoins
Ennoyés
Ennoyés puis Drainés
Temps(jours)
-400
-300
-200
-100
0
100
200
300
400
500
Eh
(m
V )
Témoins EnnoyésEnnoyéspuis Drainés
Suivi du potentiel d’oxydoréduction
12
Travail sur des très jeunes semis de chêne :capacité d’installation (régénération) ?
Réponses morphologiques différentes dès les premiers
stades de croissance ?
Kozlowski (1997)
Chez les arbres, le maintien de la croissance racinaire, la mise en place de nouvelles racines (superficielles) sont des caractéristiques importantes assurant la survie en conditions d’ennoyage
Partie IPartie IDéveloppement, croissance aérienneet architecture racinaire des jeunes
semis
13
Mise en place des étages foliaires
Ennoyéspuis Drainés
Drainage
Témoins
Ennoyés
1er étage foliaire relativement peu affecté mais 2ème étage
drastiquement réduit (Qr ≥ Qp)
et croissance aérienne
Surface foliaire et longueur de tige
-85 à -90 %
Qr 33 à 78 %Qp 0 à 21 % 2ème étage
après drainage, forte reprise de la croissance,
Qr > Qp
~ 100%
14
EnnoyésTémoins Ennoyés puis Drainés
Accumulation de biomasse
Qr ≈ Qp Qr ≈ Qp Qr > Qp
-50 %>
-70 à -50 %>>
≈ Qr > Qp
et RGR(MS) Relative Growth Rate ( g g-1 j-1 )
E≈
T≈
RGR
Qr > Qp30
38
50
11
15
17
RGRQr > Qp
3
27
37
7
16
22
RGRQr > Qp
47
47
29
33
37
20
mais pendant la 2ème vague, taux de croissance racinaire élevé, Qr > Qp
après drainage, forte reprise de la croissance, Qr >> Qp
Biomasses - des feuilles réduites mais pas des tiges - du système racinaire très réduites
15
80 60 40 20 0 604020 80 60 40 20 0 604020
Nombre de racines latérales
Architecture racinaire détaillée
colonisation racinaire de l’horizon de surface Q. robur > Q. petraea
Sous ennoyage initiation racinaireQ. robur : uniquement en surfaceQ. petraea : tout au long du pivot
+ effet provenance ?
élongation racinaireQ. robur : maintenue en surfaceQ. petraea : inhibée
Quercus robur Quercus petraeaTémoins Ennoyés
Pro
fond
eur
(cm
) 10 - 12
0 - 2
2 - 4
4 - 6
6 - 8
8 - 10
> 12
10 - 12
0 - 2
2 - 4
4 - 6
6 - 8
8 - 10
> 12
R1Récoltes
R2
Ennoyés Témoins
1500 50 100150 501002001500 50 100150 50100200
Longueur cumulée des racines latérales (cm)
16
Architecture racinaire détaillée
R1 D+10Récoltes
Quercus robur Quercus petraeaEnnoyés puis
DrainésEnnoyés puis
Drainés
Longueur cumulée des racines latérales (cm)1500 50 100 250200 1500 50 100 250200
*** *
**
***
**
Pro
fond
eur
(cm
)
10 - 12
0 - 2
2 - 4
4 - 6
6 - 8
8 - 10
> 12
Nombre de racines latérales0 604020 0 604020
Capacité d’élongation racinairependant l’ennoyage Q. robur > Q. petraeaet après drainage Q. robur >> Q. petraea
17
Naa, Prot
GOGAT
GS
Répercussions des changements de la disponibilité de l’azotesur l’assimilation et l’allocation azotées des semis ennoyés ?
NO3- NH4
+NO2
-
Dénitrification
NO3-
NH4+
NO2-
NRNiR
NH4+
En situation de carence azotée, les plantes augmentent fortement le prélèvement en ammoniumMorot-Gaudry (1997)
Chez les arbres : sensibilité à l’ennoyage corrélée à la détérioration du métabolisme azoté Kreuzwieser et al. (2002)
Contribution de la nutrition azotée / différence de tolérance à l’ennoyage?
Partie IIPartie II Nutrition azotée
18
Témoins Ennoyés
forte dénitrificationaccumulation de NH4
+ ≈ disparition de NO3-
NO3-
NO2-
NH4+
-nmol.g-1(MS)
1000
0,5
100
10
3
1000
O2
N2
NO
NH4+
NO3-
NO3- NH4
+NO2
-
Dénitrification
Drainage = ré-oxygénation→ réactivation des voies
métaboliques aérobies
Drainage
Variations des teneurs en azote minéraldans le sol rhizosphérique
19
NO2-
NR
NO3-
GS
NH4+
NH4+
N
Très forte carence en nitrate et réduction du système racinairemais : assimilation des nitrates reste opérationnelle !
Nutrition azotée : assimilation
Globalement :
capacité max. NR (NRKNO3)
activité NR(NRH2O)
>
Sous ennoyage : la NR reste fonctionnelle ≈ Témoin
<
20
R1 R1 D+10 R2 R1 R1 D+10 R2
Quercus robur Quercus petraea
Témoin EnnoyéEnnoyé
puis Drainé
0
0,4
0,8
1,2
1,6
2,0
nKat
als
mg
- 1(P
rot)
n:4n:3n:4 n:4n:4
GS
NH4+
N
NO2-
NR
NO3-
NH4+
Nutrition azotée : assimilation
Dans les feuilles : pas de différence majeureQr ≈ Qp et T ≈ E
Activité GS non affectée : maintenue ou stimulée
assimilation de NH4+ maintenue
Dans les racines :
21
Quercus robur Quercus petraea
0
50
100
150
200 Racines Latérales
n:3n:3 n:4n:4
aaGS
NH4+
NO2-
NR
NO3-
NH4+
Nutrition azotée : allocation
Témoin Ennoyé Ennoyépuis Drainé
Aci
des
am
inés
µm
ol g
- 1 (M
S)
0
20
40
60
80
100Feuilles du 1er étage
N total (soluble et insoluble) = même observation
parties racinaires / aériennes
22
NGS
NH4+
NO2-
NR
NH4+
NO3-
Nutrition azotée
Assimilation azotée non affectée,
la nutrition azotée n’apparaît pas comme un critère discriminant dans la tolérance à l’ennoyage
? Diminution du transfert d’azote via le xylème ?
GSNR
N
NGSNR
mais perturbation de l’allocation azotée
Dans l’ensemble
Qr ≈ Qp
23
voiesfermentaires
ATP+ NAD+
mitochondrie
O2
respiration
tricarboxylique
Saccharose
Pyruvate
GlycolyseNADH
NAD+ ADP
ATP
Amidon
Glucose 6-P
glucides solubles
Partie IIIPartie IIIGestion des réserves glucidiques
et importance des cotylédons
L’allocation des sucres aux organes ennoyés est perçue comme une étape limitante de la tolérance à l’ennoyage chez de nombreuses espèces
Yamamoto et al. (1995), Angelov et al. (1996), Gravatt et Kirby (1998), Pezeshki (2001), Islam et Macdonald (2004), Kreuzwieser et al. (2004) Kogawara et al. (2006)
Chez Q. robur et Q. petraea, est-ce que la gestion des réserves glucidiques contribue à la différence de
tolérance à l’ennoyage ?
Généralement, meilleure tolérance des espèces avec de larges réserves d’amidon avant l’ennoyage, à condition d’avoir la capacité de les mobiliser
Gravatt et Kirby (1998), Arpagaus et Braendle (2000), Das et al. (2005)
très jeunes semis avant la constitution
des réserves d’amidon !
24
Chez les herbacées tolérantes à l’ennoyage : forte mobilisation des réserves amylacées et exportation des sucres solubles / inhibition chez les espèces plus sensibles
Guglielminetti (1995), Perata et al. (1997), Mustroph et Albrecht (2003), Loreti et al. (2003), Kato-Noguchi et al. (2008)
… jeunes semis avant la constitution des réserves d’amidon :
mobilisation des réserves
(1) comportement des
cotylédons ?
Amylases
cotylédons
25
Am
idon
mg
orga
ne - 1
0
600
800
400
1000
200
R1 R2 R1 R2J0 J0
Am
idon
mg
g - 1
(MS
)
0
600
200
400
Quercus robur Quercus petraea
Témoin Ennoyéet après drainage, rapide mobilisation
→ similaire aux témoins
Chez Qr, la mobilisation de l’amidon est fortement
ralentie par l’ennoyage !
Amylases
cotylédons
Comportement des cotylédons,réserves amylacées
sous ennoyage
26
Sucres réducteurs
0
1,5
1,0
0,5
2,0
2,5
J15 R1 R1 D+10 R2 J15 R1 R1 D+10 R2J0 J0
Saccharose
0
0,3
0,1
0,2
Amylases
cotylédons
Quercus robur Quercus petraea
Témoin Ennoyé Ennoyépuis Drainé
Suc
res
mm
ol g
- 1(M
S)
Comportement des cotylédons,glucides solubles
Sous ennoyage :les teneurs en sucres
réducteurs restent plus faibles (Qr < Qp)
et les teneurs en saccharose plus élevées
(Qr > Qp)
après drainage, comportement similaire aux témoins
27
Seule l’α-amylase est considérée avoir un rôle majeur dans l’hydrolyse de l’amidon Dunn (1974), Sun et Henson
(1991)
Amylases
cotylédons
Comportement des cotylédons,hydrolyse de l’amidon
Quercus robur Quercus petraea
α-Amylase
J15 R1 R1 D+10 R2 J15 R1 R1 D+10 R2J0 J0
U m
g - 1
(Pro
t)
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
Témoin EnnoyéEnnoyé
puis Drainé
Activité plus faible sous ennoyage et Qr < Qp
→ bonne concordance avec les taux de mobilisation des réserves amylacées
28
Amylases
cotylédons
Amylases
cotylédons
Témoins
Ennoyés
Après drainage, mobilisation des réserves → forte croissance post-stress chez Qr
Comportement des cotylédons
Sous ennoyage, la mobilisation de l’amidon est fortement réduite chez Qr !
(-)
?Limitation de l’exportation du
saccharose ?
→ espèce tolérante ≠ espèces herbacées
29
… jeunes semis avant la constitution des réserves d’amidon :
(1) comportement des cotylédons
Chez Q. robur et Q. petraea, est-ce que la gestion des réserves glucidiques contribue à la différence de
tolérance à l’ennoyage ?
(2) comment les jeunes semis vont gérer leur réserves glucidiques
(capacité à constituer des réserves)
?
mobilisation des réserves ?
Gravatt et Kirby (1998)
Chez les arbres, la tolérance à l’ennoyage est corrélée à l’accumulation d’amidon en fonction des organes
accumulation d’amidon racines - tiges - feuilles
espèces tolérantes
espèces sensibles
30
Répartition de l’amidon
Quercus robur Quercus petraea
R1 R2 R1 R2
Am
idon
mg.
plan
t - 1
0
200
400
100
300
500
Amidon total
TémoinEnnoyé
R1 R2 R1 R2
100
200
300
0
400
Racine Pivot
0
20
40
60Tiges du 1er étage
0
20
40
Feuilles du 1er étage
Am
idon
mg
orga
ne - 1
Quercus robur Quercus petraea
Amidon par organe
Sous ennoyage, accumulation d’amidon réduite et Qr > Qp
Accumulation totale d’amidon réduite dans les racines mais augmentée dans les tiges
31
R2
R1Récoltes
Pro
fond
eur
(cm
)
10 - 12
0 - 2
2 - 4
4 - 6
6 - 8
8 - 10
> 12
10 - 12
0 - 2
2 - 4
4 - 6
6 - 8
8 - 10
> 12
080 40 40 80 120 160 200 080 40 40 80
Témoins Ennoyés
Quercus robur Quercus petraea
Témoins Ennoyés
Amidon en mg section-1 du pivot
Répartition de l’amidon
Sous ennoyage,très forte accumulation d’amidon dans la partie supérieure du pivot
Qr >> Qp
32
accumulation d’amidonracines - tiges - feuilles
espèces tolérantes
espèces sensibles
Malgré l’inhibition de l’accumulation totale d’amidon dans les racines, accumulation dans les tiges et dans la partie supérieure du pivot
Les processus de stockage de l’amidon sont maintenus sous ennoyage
Globalement, même comportement des deux espèces / accumulation d’amidonmais Qr >> Qp
→ caractéristiques ≈ espèces tolérantes à l’ennoyage (Gravatt et Kirby,1998)
Gestion des réserves glucidiques
33
semis entierspertes cotylédonaires
1,4 2,1 1,3 0,8rapport
COT des semis entiers 663,2 ± 97,3 403,7 ± 46,8 612,4 ± 167,5 329,3 ± 96,2
pertes de COT cotylédonaires 480,0 ± 69,7 196,8 ± 18,2 455,5 ± 126,7 423,9 ± 53,6
variablesQuercus robur Quercus petraea
T E T E
*
ε*
Carbone Organique Total (COT) accumulé à la récolte R1et pertes de COT des cotylédons entre J0 et R1
Gestion des réserves glucidiques
" bilan de carbone " sous ennoyage ?
Qr : " bilan carboné positif "
Qp : " bilan carboné déficitaire "
34
Gestion des réserves glucidiques
" bilan de carbone " sous ennoyage ?Quercus petraea
" bilan carboné déficitaire "Quercus robur
" bilan carboné positif "
C réserves(Amidon)
C structure C réserves
(Amidon)
C structure
cotylédons cotylédons
mobilisation des réservescotylédonaire
<
croissance
>
accumulation du C
>
C C
assimilation du C ?
??
pertes de C ?
gains C
pertes C
gains C
pertes C
35
Respiration de croissanceRespiration de maintenance
gains C
pertes C
assimilation du C
pertes C
gains C
Gestion des réserves glucidiques
" bilan de carbone " sous ennoyage ?
Quercus petraea" bilan carboné déficitaire "
Quercus robur" bilan carboné positif "
pertes de C ?et économies du
C ?
NécrosesÉlimination de produits fermentaires (éthanol)
Mécanismes de recyclage de l’éthanol
Racines superficielles → limitation du déficit en O2
(respiration résiduelle, rendement énergétique)
Hypothèses :
36
perspectives
Quel est le coût carboné du stress hypoxique chez les jeunes semis de
chêne?
Quantité de C perdue par respiration et par le
catabolisme anaérobie (production d’éthanol) ?
Flux de C : marquage au 13C → répartition des photoassimilatsC structure / réserve / catabolisme
+ évaluation du taux de recyclage de l’éthanol (flux d’éthanol via le xylème)
" bilan de carbone " sous ennoyage ?
37
FINMerci de votre attention