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La culture du café

en Colombie

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Les graines sélectionnées sont séchées

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Ces grains de café sont destinés à être semés

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Le bambou est utilisé pour les constructions de

toutes natures: il est gratuit, insensible à l’humidité

et très résistant

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Le grain de café juste séché

n’a pas d’odeur et pas de

goût.

Je donne l’échelle de ces

séchoirs, et accessoirement

la taille des piliers en

bambou…

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Ce petit terre-plein entouré

de briques est un ancien

germoir à café. On sème les

graines dans un mélange de

sable et de terreau. Le

terreau est tout simplement

composé des différentes

écorces des fruits de café

broyées.

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Ici, un germoir encore en

fonction. On couvre pour

accélérer la germination et

protéger les germes du

soleil. La germination dure

environ deux à trois

semaines

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Au fond à droite, une parcelle

plantée depuis 14 mois

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Dès la germination, on repique les plantules dans des

cylindres de terreau rangés à l’abri du soleil.

Cette opération durera de 3 à 6 semaines

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Différentes cultures sont réalisées dans ces godets

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Les godets de terreau permettront une mise en culture facile et avec

un taux de reprise exceptionnel

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Puis c’est la mise en terre, en attendant la première récolte, dans un

an. Tous les trois ans, les plantes seront taillées

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Un mètre vingt de haut et un an en terre: les premiers fruits sont là.

Certains commencent à mûrir

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Mon collègue Philippe Ducasse devant la parcelle

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Ici des plants de deux ans au milieu de bananiers plantain. C’est juste

pour protéger cette variété du soleil et ça n’a aucune incidence sur le

goût du café. Inutile d’essayer de trouver un parfum de banane…

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Ici, la cueillette semble facile

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Mais là…Quarante cinq % de pente!

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Comment passer dans cette marée verte?

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Les deux photographies précédentes illustrent la difficulté de la

culture du café, et tout particulièrement sa cueillette. Un bon

ouvrier récolte 100 kg par journée de travail dans de bonnes

conditions. Mais les conditions ne sont jamais bonnes: pente,

pluie, boue et végétation exubérante ont raison des meilleures

volontés…

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Serge Raynaud, décembre 2007

Et encore, il s’agit là d’une culture « facile ». On sème, on repique,

on plante en pleine terre, on récolte, et tous les 3 ou 4 ans, on

coupe à ras du sol pour redonner de la vigueur au caféier. Il existe

des caféiers de montagne qui atteignent leur plénitude à

cinquante ans. Il faut alors monter dans les arbres…

Allons récolter du café!