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1 Apport des techniques de lingénierie des connaissances dans la mise en place dalgorithmes de...
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1
Apport des techniques de l’ingénierie des connaissances dans la mise en place d’algorithmes de détection et de traitement des interactions médicamenteuses en milieu hospitalier
Frédéric MILLE
2
Interaction médicamenteuse
Interaction médicamenteuse = événement médicamenteux iatrogène (EMI).
EMI : Dommage résultant d’une
intervention médicale relative à un médicament.
Plusieurs classes d ’EMI
MILLE Frédéric:
Un événement médicamenteux iatrogène se définit comme un dommage résultant d ’une intervention médicale relative au médicament.
Suivant différents critères, on peut construire une classification des événements médicamenteux iatrogènes.
MILLE Frédéric:
Un événement médicamenteux iatrogène se définit comme un dommage résultant d ’une intervention médicale relative au médicament.
Suivant différents critères, on peut construire une classification des événements médicamenteux iatrogènes.
3
Événement médicamenteux iatrogène
Évitable ?Non Oui
Effet indésirable Erreur médicamenteuse
Nature ?potentielle avérée
Erreur médicamenteuse potentielle Erreur médicamenteuse avérée
Gravité ?Mineure
Majeure
Erreur médicamenteuse majeureErreur médicamenteuse mineure
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Erreur médicamenteuse Dysfonctionnement non intentionnel dans
l’organisation de la prise en charge thérapeutique du patient.
Localisée au niveau de/du : la prescription et la communication des
ordonnances, la préparation et dispensation des médicaments, l’administration, conseil au patient, suivi thérapeutique.
MILLE Frédéric:
Une erreur médicamenteuse se définit comme un dysfonctionnement non intentionnel dans l ’organisation de la prise en charge thérapeutique du patient.
Suivant sa situation dans la circuit du médicament, il peut s ’agir d ’erreur de :
-Prescription.
-Dispensation
-Administration
-Information du patient : ce type d ’erreur est valable en médecine ambulatoire.
-Suivi thérapeutique : il s ’agit d ’erreur d ’omission du suivi thérapeutique.
MILLE Frédéric:
Une erreur médicamenteuse se définit comme un dysfonctionnement non intentionnel dans l ’organisation de la prise en charge thérapeutique du patient.
Suivant sa situation dans la circuit du médicament, il peut s ’agir d ’erreur de :
-Prescription.
-Dispensation
-Administration
-Information du patient : ce type d ’erreur est valable en médecine ambulatoire.
-Suivi thérapeutique : il s ’agit d ’erreur d ’omission du suivi thérapeutique.
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Erreur médicamenteuse Dysfonctionnement non intentionnel dans
l’organisation de la prise en charge thérapeutique du patient.
Localisée au niveau de/du : la prescription et la communication des
ordonnances, la préparation et dispensation des médicaments, l’administration, conseil au patient, suivi thérapeutique.
MILLE Frédéric:
A l ’intérieur de cette classification des erreurs médicamenteuses, on peut procéder à un regroupement.
En effet, certaines erreurs ont en commun de mobiliser une source d ’information et / ou de consister en une transmission d ’information.
Il s ’agit de :
-la prescription nécessitant des connaissances sur la thérapeutique de la part du médecin.
-la dispensation nécessitant des connaissances sur le médicament de la part du pharmacien.
-L ’administration nécessitant l ’enregistrement de la réalisation de l ’administration du médicament par l ’infirmière.
-le suivi thérapeutique nécessitant des connaissances sur la thérapeutique de la part du médecin pour prescrire le bon suivi thérapeutique.
MILLE Frédéric:
A l ’intérieur de cette classification des erreurs médicamenteuses, on peut procéder à un regroupement.
En effet, certaines erreurs ont en commun de mobiliser une source d ’information et / ou de consister en une transmission d ’information.
Il s ’agit de :
-la prescription nécessitant des connaissances sur la thérapeutique de la part du médecin.
-la dispensation nécessitant des connaissances sur le médicament de la part du pharmacien.
-L ’administration nécessitant l ’enregistrement de la réalisation de l ’administration du médicament par l ’infirmière.
-le suivi thérapeutique nécessitant des connaissances sur la thérapeutique de la part du médecin pour prescrire le bon suivi thérapeutique.
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Informatique & prévention des EMI
Prescription informatisée ou computerized physician order entry (CPOE) rédaction & communication des ordonnances
Automates de dispensation ou automated dispensing machines (ADMs) dispensation
Code à barre dispensation & administration Enregistrement des administrations ou
computerized medication administration record (CMAR) administration
Les systèmes d’aide à la prescription Les systèmes d’aide à la prescription prescriptionprescription
MILLE Frédéric:
L ’informatique en tant que science du traitement automatisée de l ’information peut permettre d ’éviter les erreurs dans les étapes mobilisant de l ’information.
Différentes techniques existent :
-La prescription informatique pour la rédaction et la communication des ordonnances.
-les automates de dispensation.
-les codes à barres permettant d ’identifier le médicament et le patient et de s ’assurer de l ’administration du bon médicament au bon patient.
-l ’enregistrement des administration permettant de s ’assurer que l ’ordonnance a bien été exécutée.
Les dernières techniques qui sont en pleine évolution, sont les systèmes d ’aide à la prescription.
MILLE Frédéric:
L ’informatique en tant que science du traitement automatisée de l ’information peut permettre d ’éviter les erreurs dans les étapes mobilisant de l ’information.
Différentes techniques existent :
-La prescription informatique pour la rédaction et la communication des ordonnances.
-les automates de dispensation.
-les codes à barres permettant d ’identifier le médicament et le patient et de s ’assurer de l ’administration du bon médicament au bon patient.
-l ’enregistrement des administration permettant de s ’assurer que l ’ordonnance a bien été exécutée.
Les dernières techniques qui sont en pleine évolution, sont les systèmes d ’aide à la prescription.
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Informatique & prévention des EMI
Prescription informatisée ou computerized physician order entry (CPOE) rédaction & communication des ordonnances
Automates de dispensation ou automated dispensing machines (ADMs) dispensation
Code à barre dispensation & administration. Enregistrement des administrations ou
computerized medication administration record (CMAR) administration.
Les systèmes d’aide à la prescription Les systèmes d’aide à la prescription prescriptionprescription.
MILLE Frédéric:
L ’informatique en tant que science du traitement automatisée de l ’information peut permettre d ’éviter les erreurs dans les étapes mobilisant de l ’information.
Différentes techniques existent :
-La prescription informatique pour la rédaction et la communication des ordonnances.
-les automates de dispensation.
-les codes à barres permettant d ’identifier le médicament et le patient et de s ’assurer de l ’administration du bon médicament au bon patient.
-l ’enregistrement des administration permettant de s ’assurer que l ’ordonnance a bien été exécutée.
Les dernières techniques qui sont en pleine évolution, sont les systèmes d ’aide à la prescription.
MILLE Frédéric:
L ’informatique en tant que science du traitement automatisée de l ’information peut permettre d ’éviter les erreurs dans les étapes mobilisant de l ’information.
Différentes techniques existent :
-La prescription informatique pour la rédaction et la communication des ordonnances.
-les automates de dispensation.
-les codes à barres permettant d ’identifier le médicament et le patient et de s ’assurer de l ’administration du bon médicament au bon patient.
-l ’enregistrement des administration permettant de s ’assurer que l ’ordonnance a bien été exécutée.
Les dernières techniques qui sont en pleine évolution, sont les systèmes d ’aide à la prescription.
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Systèmes d ’aide à la prescription
Domaine d ’application : Détection des interactions médicamenteuses, Recherche des allergies, Calcul des posologies, etc..
Condition d ’application
Existence d ’un formalisme de Existence d ’un formalisme de représentation des connaissancesreprésentation des connaissances
MILLE Frédéric:
Les systèmes d ’aide à la prescription ont plusieurs domaine d ’application comme par exemple :
-la détection des interactions médicamenteuses.
-la recherche des allergies aux médicaments.
-le calcul des posologies.
La condition essentielle que ces systèmes soit opérationnelle, est l ’existence de formalisme de représentation des connaissances permettant aux systèmes informatiques de manipuler les connaissances essentielles sur le médicament.
Ces connaissances peut être formalisée grâce à différentes techniques dont la plus importante est …………….
MILLE Frédéric:
Les systèmes d ’aide à la prescription ont plusieurs domaine d ’application comme par exemple :
-la détection des interactions médicamenteuses.
-la recherche des allergies aux médicaments.
-le calcul des posologies.
La condition essentielle que ces systèmes soit opérationnelle, est l ’existence de formalisme de représentation des connaissances permettant aux systèmes informatiques de manipuler les connaissances essentielles sur le médicament.
Ces connaissances peut être formalisée grâce à différentes techniques dont la plus importante est …………….
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Systèmes de détection des interactions médicamenteuses
Le système PCS® à l ’hôpital Robert Debré
MILLE Frédéric:
L ’existence de modèle permet de construire des systèmes d ’aide à la décision comme les système de détection des interactions médicamenteuses.
L ’un de ces système est utilisé à l ’hôpital Robert Debré.
Il s ’agit du système PCS (patient care system).
MILLE Frédéric:
L ’existence de modèle permet de construire des systèmes d ’aide à la décision comme les système de détection des interactions médicamenteuses.
L ’un de ces système est utilisé à l ’hôpital Robert Debré.
Il s ’agit du système PCS (patient care system).
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Le système PCS Patient Care System, IBM®
Saisie des prescriptions médicamenteuses.
Détection des interactions médicamenteuses: En temps réel. Comparaison des codes UCD (unité
de conditionnement de dose).
MILLE Frédéric:
PCS est un système qui n ’est plus commercialisé Aujourd ’hui.
Néanmoins il est tjs en fonctionnement à l ’hôpital Robert Debré ou il permet la prescription des médicaments ainsi que la détection en temps réel des interactions entre ces médicaments.
La détection de ces interactions repose sur la comparaison des codes UCD des couples de médicaments à une table contenant l ’ensemble des interactions recensées par le GTIAM de l ’AFSSAPS.
MILLE Frédéric:
PCS est un système qui n ’est plus commercialisé Aujourd ’hui.
Néanmoins il est tjs en fonctionnement à l ’hôpital Robert Debré ou il permet la prescription des médicaments ainsi que la détection en temps réel des interactions entre ces médicaments.
La détection de ces interactions repose sur la comparaison des codes UCD des couples de médicaments à une table contenant l ’ensemble des interactions recensées par le GTIAM de l ’AFSSAPS.
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Épidémiologie des interactions médicamenteuses à l’hôpital Robert Debré :
1er septembre 2002 - 31 août 2003
Nb d’interactions
Nb classes ATC
Nb principes actifs
Nb de spécialités pharmaceutiques
Global 12 326 (100%) 189 (100%) 275 (100%) 738 (100%)
Niveau : contre-indication,
association déconseillée, précautions d’emploi
5780 (47%) 95 (50%) 140 (51%) 294 (40%)
Associations déconseillées 702 (6%) 33 (17%) 44 (16%) 96 (13%)
Associations contre-indiquées 374 (3%) 19 (10%) 23 (8%) 50 (7%)
Associations ayant fait l’objet d’une confirmation
8468 (69%) 168 (89%) 236 (86%) 633 (86%)
MILLE Frédéric:
Ce système a permis entre le 1er septembre 2002 et le 31 août 2003 de détecter 12 326 interactions médicamenteuses dont 53% de prescription en double.
69% de ces interactions ont fait l ’objet d ’une confirmation par le prescripteur.
MILLE Frédéric:
Ce système a permis entre le 1er septembre 2002 et le 31 août 2003 de détecter 12 326 interactions médicamenteuses dont 53% de prescription en double.
69% de ces interactions ont fait l ’objet d ’une confirmation par le prescripteur.
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Service rendu par PCS D ’une part une évaluation
automatisée: 8468 (30%) interactions signalées non
validées 64% de prescriptions en double 29% de précautions d’emploi 4% d’associations déconseillées 3% de contre indications
consultation de la notice d ’information dans 1,1% des interactions signalées.
MILLE Frédéric:
Le service rendu par le système de détection des interactions médicamenteuses peut être évalué de deux manières :
Par une méthode automatisée rétrospective fondée sur l ’enregistrement du comportement du prescripteur face à l ’interaction qui lui est signalée : validation, consultation de la notice de l ’interaction.
Par cette méthode, on constate que dans 30% des interactions signalées, il n ’y a pas eu confirmation de la prescription.
On constate également que la notice de l ’interaction n ’a été consultée que dans 1,1% des cas.
Le service rendu peut également être étudié selon une méthode prospective réalisée en temps réel. Cette méthode consiste pour le pharmacien à discuter avec le médecin des interactions qu ’il a confirmées.
Selon cette méthode, au mois d ’octobre 2003, sur 29 associations contre - indiquées confirmées, seule 1 association n ’était pas cliniquement justifiée et dangereuse pour la patient.
Sur 24 associations déconseillées confirmées, seules 3 étaient effectivement à risque.
Nous constatons donc selon cette deuxième méthode que le système PCS signale les interactions par excès.
En effet, certaines interactions ne sont pas réelles pour un problème de date d ’administration et / ou de dosages utilisés.
D ’autres interactions rentrent dans le cadre de protocoles validés reposant sur les faits.
MILLE Frédéric:
Le service rendu par le système de détection des interactions médicamenteuses peut être évalué de deux manières :
Par une méthode automatisée rétrospective fondée sur l ’enregistrement du comportement du prescripteur face à l ’interaction qui lui est signalée : validation, consultation de la notice de l ’interaction.
Par cette méthode, on constate que dans 30% des interactions signalées, il n ’y a pas eu confirmation de la prescription.
On constate également que la notice de l ’interaction n ’a été consultée que dans 1,1% des cas.
Le service rendu peut également être étudié selon une méthode prospective réalisée en temps réel. Cette méthode consiste pour le pharmacien à discuter avec le médecin des interactions qu ’il a confirmées.
Selon cette méthode, au mois d ’octobre 2003, sur 29 associations contre - indiquées confirmées, seule 1 association n ’était pas cliniquement justifiée et dangereuse pour la patient.
Sur 24 associations déconseillées confirmées, seules 3 étaient effectivement à risque.
Nous constatons donc selon cette deuxième méthode que le système PCS signale les interactions par excès.
En effet, certaines interactions ne sont pas réelles pour un problème de date d ’administration et / ou de dosages utilisés.
D ’autres interactions rentrent dans le cadre de protocoles validés reposant sur les faits.
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Service rendu par PCS (2) D ’autre part une évaluation en
temps réel : seulement 1 association non justifiée
sur 29 associations contre - indiquées. seulement 3 associations à risques
sur 24 associations déconseillées.
MILLE Frédéric:
Le service rendu par le système de détection des interactions médicamenteuses peut être évalué de deux manières :
Par une méthode automatisée rétrospective fondée sur l ’enregistrement du comportement du prescripteur face à l ’interaction qui lui est signalée : validation, consultation de la notice de l ’interaction.
Par cette méthode, on constate que dans 30% des interactions signalées, il n ’y a pas eu confirmation de la prescription.
On constate également que la notice de l ’interaction n ’a été consultée que dans 1,1% des cas.
Le service rendu peut également être étudié selon une méthode prospective réalisée en temps réel. Cette méthode consiste pour le pharmacien à discuter avec le médecin des interactions qu ’il a confirmées.
Selon cette méthode, au mois d ’octobre 2003, sur 29 associations contre - indiquées confirmées, seule 1 association n ’était pas cliniquement justifiée et dangereuse pour la patient.
Sur 24 associations déconseillées confirmées, seules 3 étaient effectivement à risque.
Nous constatons donc selon cette deuxième méthode que le système PCS signale les interactions par excès.
En effet, certaines interactions ne sont pas réelles pour un problème de date d ’administration et / ou de dosages utilisés.
D ’autres interactions rentrent dans le cadre de protocoles validés reposant sur les faits.
MILLE Frédéric:
Le service rendu par le système de détection des interactions médicamenteuses peut être évalué de deux manières :
Par une méthode automatisée rétrospective fondée sur l ’enregistrement du comportement du prescripteur face à l ’interaction qui lui est signalée : validation, consultation de la notice de l ’interaction.
Par cette méthode, on constate que dans 30% des interactions signalées, il n ’y a pas eu confirmation de la prescription.
On constate également que la notice de l ’interaction n ’a été consultée que dans 1,1% des cas.
Le service rendu peut également être étudié selon une méthode prospective réalisée en temps réel. Cette méthode consiste pour le pharmacien à discuter avec le médecin des interactions qu ’il a confirmées.
Selon cette méthode, au mois d ’octobre 2003, sur 29 associations contre - indiquées confirmées, seule 1 association n ’était pas cliniquement justifiée et dangereuse pour la patient.
Sur 24 associations déconseillées confirmées, seules 3 étaient effectivement à risque.
Nous constatons donc selon cette deuxième méthode que le système PCS signale les interactions par excès.
En effet, certaines interactions ne sont pas réelles pour un problème de date d ’administration et / ou de dosages utilisés.
D ’autres interactions rentrent dans le cadre de protocoles validés reposant sur les faits.
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Service rendu par PCS (3) Conclusion :
PCS permet d ’arrêter des interactions.
Bcp de fausses interactions : Problèmes de dates, Existence de protocoles.
MILLE Frédéric:
Le service rendu par le système de détection des interactions médicamenteuses peut être évalué de deux manières :
Par une méthode automatisée rétrospective fondée sur l ’enregistrement du comportement du prescripteur face à l ’interaction qui lui est signalée : validation, consultation de la notice de l ’interaction.
Par cette méthode, on constate que dans 30% des interactions signalées, il n ’y a pas eu confirmation de la prescription.
On constate également que la notice de l ’interaction n ’a été consultée que dans 1,1% des cas.
Le service rendu peut également être étudié selon une méthode prospective réalisée en temps réel. Cette méthode consiste pour le pharmacien à discuter avec le médecin des interactions qu ’il a confirmées.
Selon cette méthode, au mois d ’octobre 2003, sur 29 associations contre - indiquées confirmées, seule 1 association n ’était pas cliniquement justifiée et dangereuse pour la patient.
Sur 24 associations déconseillées confirmées, seules 3 étaient effectivement à risque.
Nous constatons donc selon cette deuxième méthode que le système PCS signale les interactions par excès.
En effet, certaines interactions ne sont pas réelles pour un problème de date d ’administration et / ou de dosages utilisés.
D ’autres interactions rentrent dans le cadre de protocoles validés reposant sur les faits.
MILLE Frédéric:
Le service rendu par le système de détection des interactions médicamenteuses peut être évalué de deux manières :
Par une méthode automatisée rétrospective fondée sur l ’enregistrement du comportement du prescripteur face à l ’interaction qui lui est signalée : validation, consultation de la notice de l ’interaction.
Par cette méthode, on constate que dans 30% des interactions signalées, il n ’y a pas eu confirmation de la prescription.
On constate également que la notice de l ’interaction n ’a été consultée que dans 1,1% des cas.
Le service rendu peut également être étudié selon une méthode prospective réalisée en temps réel. Cette méthode consiste pour le pharmacien à discuter avec le médecin des interactions qu ’il a confirmées.
Selon cette méthode, au mois d ’octobre 2003, sur 29 associations contre - indiquées confirmées, seule 1 association n ’était pas cliniquement justifiée et dangereuse pour la patient.
Sur 24 associations déconseillées confirmées, seules 3 étaient effectivement à risque.
Nous constatons donc selon cette deuxième méthode que le système PCS signale les interactions par excès.
En effet, certaines interactions ne sont pas réelles pour un problème de date d ’administration et / ou de dosages utilisés.
D ’autres interactions rentrent dans le cadre de protocoles validés reposant sur les faits.
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Perspectives de travail
Apport des techniques de l’ingénierie des connaissances dans la mise en place d’algorithmes de
détection et de traitement des interactions médicamenteuses en
milieu hospitalier
MILLE Frédéric:
Les constatations faites sur le système PCS nous amène à proposer une amélioration des systèmes de détections des interactions médicamenteuses.
MILLE Frédéric:
Les constatations faites sur le système PCS nous amène à proposer une amélioration des systèmes de détections des interactions médicamenteuses.
16
Ingénierie des connaissances Acquérir & modéliser des connaissances
modèles. Différentes techniques :
Interviews d ’experts. Traitement automatique du langage. etc.
Traitement automatique du langage (TAL) : Objectif : extraction de la connaissance contenue dans
les textes. Méthodes : recherche des termes utilisés dans les
textes Finalité : obtention des concepts du domaine et des
liens existant entre ces concepts (ontologie).
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Candidatstermes Termes Validation Regroupement
Critères Critères
TAL*CorpusDe
travail
Ontologie
Principe d ’une étude de traitement automatique du langage
* TAL = Traitement automatique du langage
MILLE Frédéric:
Une étude de TAL se déroule généralement en 3 étapes principales :
-Extraction des candidats termes contenus dans un ensemble de textes. Cette extraction se fait à l ’aide de systèmes automatisés. C ’est le palier syntaxique
-Extraction dans la liste de candidats termes, des termes ayant une signification dans le domaine étudié. C ’est le palier sémantique. Cette étape est manuelle et fait appel à des experts du domaine.
-Regroupement des termes ayant le même sens sous forme de concepts et définition des liens entre ces concepts.
On obtient ainsi une ontologie.
MILLE Frédéric:
Une étude de TAL se déroule généralement en 3 étapes principales :
-Extraction des candidats termes contenus dans un ensemble de textes. Cette extraction se fait à l ’aide de systèmes automatisés. C ’est le palier syntaxique
-Extraction dans la liste de candidats termes, des termes ayant une signification dans le domaine étudié. C ’est le palier sémantique. Cette étape est manuelle et fait appel à des experts du domaine.
-Regroupement des termes ayant le même sens sous forme de concepts et définition des liens entre ces concepts.
On obtient ainsi une ontologie.
Concepts
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Application à la construction d ’une ontologie de la physiopathologie cardio – vasculaire
Candidatstermes
Termes Validation Ontologiedes symptômes
Regroupement
Critères
Critères
TAL
RCPde
médicaments
Rubrique « indications » : 1178 candidats-termes.Rubrique « effets indésirables » : 1753 candidats-termes.
Rubrique « indications » : 195 termes.Rubrique « effets indésirables » : 482 termes. 69 concepts du domaine cardio - vasculaire.
Ontologie de 50 concepts6 arbres
6 niveaux de profondeur
Rubrique « indications » : 5280 motsRubrique « effets indésirables » : 12847 mots
Concepts
19
Troubles coronariens
Spasmescoronariens
Athéromecoronarien
Troublesmécaniques
Insuffisancecardiaque
Arrêt cardiaque
TroublesDe la conduction
RalentissementDe la conduction
AugmentationDe la conduction
Angor
Angorinstable
Angor instable
AngorDe printzmetal
TroublesDe la tension artérielle
HypertensionInstabilité
tensionnelleHypotension
TroublesDe l’automaticité
Extra- systolesTroubles
Du rythme
provoque
provoque provoque
provoque
provoque
Blocintra-auriculaire
Blocsino-auriculaire
Blocauriculo-ventriculaire
Blocde branche Insuffisance
cardiaque droite
Insuffisancecardiaque gauche
provoque
provoque
20
Modélisation
Indication-Texte
-Identifiant
Degré d ’efficacité-Niveau d ’indication
-Intensité d ’action-Situation thérapeutique
-Champs d ’action
Objectif-Maladie générique-Maladie spécifique
-Maladie exclue-Type de patient-Type d ’action
-Type d ’activité-Domaine d ’utilisation
Maladie-Étiologie-Sévérité
-Progression-Complication
Degrés de certitude-Modulateur temporel
Procédure diagnostic-Type de procédure
-Localisation anatomique-Circonstance
1-n 1
1-n
1
Venot A, Duclos C; Structured representation of drug indications : lexical and semantic analysis and object-oriented modeling; Methods Inf Med; 2003; 39(3) : 83-87.
MILLE Frédéric:
A partir des ontologies, on peut enfin construire des modèles « objets » programmables dans des systèmes informatisés.
Dans ces modèles « objet », chaque objet (concept) possède différentes propriétés.
Ainsi à partir de l ’étude de la rubrique « indication », on peut construire le modèle « objet » suivant.
Ce modèle contient :
3 classes et 2 sous - classes.
MILLE Frédéric:
A partir des ontologies, on peut enfin construire des modèles « objets » programmables dans des systèmes informatisés.
Dans ces modèles « objet », chaque objet (concept) possède différentes propriétés.
Ainsi à partir de l ’étude de la rubrique « indication », on peut construire le modèle « objet » suivant.
Ce modèle contient :
3 classes et 2 sous - classes.
21
Problématique
Bcp de fausses interactions signalées.
Possibilité de non détection d ’interactions :
22
Problématique → Objectifs Bcp de fausses interactions
signalées. Prise en compte des dates
d ’administration, Prise en compte des dosages, Prise en compte des protocoles.
Possibilité de non détection d ’interactions : Prise en compte du « wash - out ».
23
Matériel & Méthodes
Aspects informatiques Ingénierie des connaissances :
étude de TAL sur la rubrique « interactions médicamenteuses » :
Logiciel de TAL : LEXTER®
ontologie de l ’interaction modèle conceptuel.
Construction d’algorithme(s) Évaluation des algorithme(s).
MILLE Frédéric:
Pour arriver à ce résultat, notre travail sera découpé en trois étapes :
-Une étude d ’ingénierie des connaissances avec la technique du traitement automatique du langage appliquée sur la rubrique « interactions médicamenteuses » des RCP. Ceci dans le but de construire une ontologie des interactions médicamenteuses.
-Une deuxième étape de construction d ’un ou de plusieurs algorithme(s) utilisant le modèle défini dans la première étape.
-Une troisième étape d ’évaluation du/ des algorithmes trouvés précédemment.
MILLE Frédéric:
Pour arriver à ce résultat, notre travail sera découpé en trois étapes :
-Une étude d ’ingénierie des connaissances avec la technique du traitement automatique du langage appliquée sur la rubrique « interactions médicamenteuses » des RCP. Ceci dans le but de construire une ontologie des interactions médicamenteuses.
-Une deuxième étape de construction d ’un ou de plusieurs algorithme(s) utilisant le modèle défini dans la première étape.
-Une troisième étape d ’évaluation du/ des algorithmes trouvés précédemment.
24
Matériel & Méthodes (2)
Aspects pharmaco thérapeutiques : Collecte des protocoles
thérapeutiques : Interactions cliniquement justifiées, Pathologies traitées, Surveillance mise en place.
Collecte des informations : Pharmacocinétiques : T1/2 plasmatique Pharmacodynamiques : durée d’action
25
Résultats attendus
Informatiques : Ontologie des interactions
médicamenteuses Modèle(s) des interactions
médicamenteuses Algorithme(s) de traitements des
interactions médicamenteuses
26
Résultats attendus (2)
Thérapeutiques : Base de protocoles.
Pharmaceutiques : Base de pharmacocinétique. Base de pharmacodynamie.
27
Couples de médicaments
Existenced ’une interaction ?
NonSortie
Oui
Prise simultanée ?
NonOui
Besoind ’un wash-out ?
Existenced ’un protocole ?
Oui Non Non Oui
Besoind ’un surveillance ?
Suggérer la surveillance ALERTESortie
Oui Non
Base interactions
Base protocoles
Basecinétique
Historique pharmaceutique
Prescriptionen cours
MILLE Frédéric:
Parcours de l ’algorithme à l ’aide d ’un exemple qui reste à trouver.
MILLE Frédéric:
Parcours de l ’algorithme à l ’aide d ’un exemple qui reste à trouver.
28
Perspectives / Conclusion
Amélioration de l ’efficacité des systèmes de détection des interactions : Réduction du nombre de faux signalements, Signalement des faux négatifs.
Production d’un module de traitement : GENOIS® / PHEDRA®
DxC@re®
29
Perspectives / Conclusion
Amélioration du circuit du médicament.
Mais
Tout système ne remplacera jamais la Tout système ne remplacera jamais la validation pharmaceutique de validation pharmaceutique de
l’ordonnancel’ordonnance
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Environnement du travail
Hôpital Jean Verdier Encadrement
Thématique : Dr J.E FONTAN
Informatique : Pr P Degoulet,HEGP, laboratoire santé
publique & informatique médicale, Paris VI.
31
Environnement du travail (2)
Collaborations: Informatiques :
Editions du VIDAL CNHIM