1--1----- MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT...
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KEPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUF'ERIEUR 1--1-----
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
SECRETNAT D'ETAT A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUF,
---------
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KEPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUF'ERIEUR 1--1-----
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
SECRETNAT D'ETAT A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUF,
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INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES (I.S.R.A.)
LABORATOIRE NATION& DE L ' ELEVAGE ET DE REWRCE.EES VEERINAIRES
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L'EVOLUTION DE LA CULTURE ATTELEE AU SINE SALOUM (1970-1981)
p a r Philippe LHOSTE
REF. 8 9 /DOC.
JUILLET 1982
L'EVOLUTION DE LA CULTURE ATTELEE AU SINE SALOUM (1970-1981T
p a r P h i l i p p e LHOSTE -------
RESUME
Un e f f o r t c o n s i d e r a b l e est fait actuellemnt en Afrique occidentale pour l e developpemt de l a culture attelée. Au Sine Saloum au Sén6gal, la t ract ion ani- male est .une &alité e t on a observé, en part icul ier , un développement PXIEW- quable de la t ract ion bovine au cours de la dernière dgcennie (1970-1980),
L'auteur analyse certains facteurs de cette évolution en s 'appuyant essentiel- lement sur les acquis des unités exp6rimentales du Sine-Saloum (Projet de recherche pluridisciplinaire mene en milieu &el de 1968 2 1981). Dans ces uni- tés, l a t ract ion bovine apparaît come un 616nent déterminant du processus de développement agricole 5 un nouveau mde d'élevage intégré 2 l 'exploitation ap i - cole se développe avec un important aspect production de viande pour les boeufs qui sont remplacés r a p i d e m t 5 l ' u t i l i s a t ion de V3ches de trait qui a d 6 s o m i s un grand impact dans l a région du S h e Saloum, renforce ce nouveau mode d'jleva- ge inté& e t s6dentarisé. Cette évolution rapide pose dans certaines zones le p m b l h e de l 'kquilibre du s y s t b agropastoral.
L 'EVOLUTION . .
AU SINE J
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L'uti l isation ds 1 énergie animale est dans l'&vÓlution de certains systèmes constitue encore actuelle&nt une caractéristique iGortante . . de certains paysa- ges agricoles du "de.
En Afrique cette prakique de la culturc aiAel6e apparaît 'aussi comme une techni- que adaptée au développerrant de 1 ' agriculture traditionne e . L9 i n t é f i t de cette forme d'association agriculture-élevage a k t 6 évaqué par de nombreux auteurs : chercheurs, développeurs promoteurs de projets , o e o Nous ne mviendmns pas i c i sur la coqlémentarit6 e t les apports mutuels. de l*&ml et des cultures dans le s y s t h e d'exploitation, évoquéspar ailleurs, I3 e t 10).
comme y facteur déterminant t ion agricole; la t ract ion animale
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Une étude récente de la "Mikhigan State b i v en Afrique occidentale passe en revue quelques 125 projets qui technique; la grande m j o r i t é de ces projets concerne la dernière décennie (1972-1982) d'après "la sécheresse" de. 1969-72. C'est assez dire ly iqor tance accord6e 2 cette technique dans les projets de développement agricole en Afrique occidentale.
(7) sur la t
La *action an imle reste toutefois d'implantation assez récente dans la &gion (environ 50 ans en Guinée, au Sénégal). I1 est surtout remarquable de constater les différences importantes qui existent d'une g a i o n 2 l ' au t re parfois même 2 l ' i n t é r i eu r du même pays.
Le Sine Saloum en S6négal e t le Sud du Mali sont souvent cités "TIE des figions oÙ la culture attelée est devenue une r é a l i t é irrigortante e t constitue une camc- tér is t ique fori-ntale des systèms d'exploitation actuels
. . . / o * e
- 2 -
Plusieurs &ísons ont été inFquées, &ur t en te r ds expliquer ces diff6rences 5 la pfisence d'un paysannat 'dynamique'; 'de sois €a&r&les 5 de terre disponible de gros &ux élei&$ tradit ionnellemnt p& les .paysans . . constituent des kdcteurs importants. L'existence d'une c u l m industrielle souta-iue (l'arachide au Sine-Saloum, le coton au Sud d i e n , au Nord-canteroun, au Nord ivoirien . e e 1 a joué aussi un r6le détex-minant car elle a permis de rentabi l iser plus rapide- rent les attelages et elle a justifí6 et garan.ti la conanercialisation de la pro-
*
. . . . duction et la p&sence de 1' encadran". t .
.." . . . . . . . . . ici certains ' aspects pap&ulier.s de 1 'évolution,
salo& en not+ fondant dtune part S& les . s . s ü ~ - . .
I :. . . _., tats ' obt&us par b' SObEVA (Soci&+5 de D6veloppemmt et de VulgT5sation a g r h l e 1 et d'autre part s w les travaux "5s par l'ISf7A (Institut sén&alais de Recher-
- . _._ ches ,agricoles 1 dans .les.. Unités expé~hn- t a&s du: Sine Salown. . I
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. . . . . . . . ; , . . . . . . . . . . . L . ... ... 3. .- Le d6veloppemen.t de la, traction. bbvine ': .' -: , .
. . - thèm important dans 'les UnitEs' ex$&irkntales' - les résfitats dans .tes unités et dank la iG&m - les facteurs de cette ?$ussite : accession 2 la, pmpriété, dressage,
- les femlies 'de trait.
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. . . camik , valorisat ion en viande
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. _ . . . 2 -. .Les .cheva& e% les. ânes : &olution de 1'6levage ut i l i sa t ioh spécifique o
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3 - LT6volution de lsélevage dans le processus d'intensification agr5eolea"L ' . . . . .
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- 3 -
LE DEVEMPF'EMENT DE LA TRACTION BOVINE Le projet des Unitks expérimentales du Sine Saloum qui s'est d h u l é de 1969 3 1981 est bien connu (s6rdnaire'de Barhey en 1977 a- Rkf.8). Un bilan c o q l e t est en cours de publication (SI.
Un ef for t important sur la t ract ion bovke : Parmi un ensemble de thèmes relatifs 2 l'Amélioration foncière, l a Recherche, dans les Unités expérimentales, a mis l 'accent s u ' la traction bovine; ceci se j u s t i f i a i t , par rapp0.y.t aux chevaux et aux ânes, par les avantages suivants (4) :
a - Une force de traction supérieure permettant certains travaux (buttage, labour, soulevage de l'arachide . . . I
b - Une meilleure &sistance 3 l ' e f fo r t ,
c - La valorisation en viande en fin de carrière (embouche longue)
d - La trypanotolérance, chez les taurins et les Djakoh (race bovine du S h e Saloum), qui constitue un point important pour les zones infestées de glos- sines.
Cette pmmtion de la traction bovine v i sa i t aussi une milleure intégration de 1 ' élevage 2 1 ' ag icu l tu re e t 1 obtention des productions annexes (viande puis lai t e t veaux pour les vaches de trait). LPobjectif global é t a i t d'augmenter la productivité de la terre e t du t r ava i l et par sui te , du systèrre d'exploita- t ion (8).
fumier
Les &sultats : une évolution raDide de la traction bovine :
Au tableau annexe I nous présentons, entre autres bovins de t ra i t (boeufs, vaches et to t a l ) pour l'ensemble du She-Saloum (source SODEVA) e t pour les deux unités expérimntales (source ISRA), entre 1969 et 1981. Une 6volution très rapide est observée au cours de l a demière décennie, comme nous l ' i l l u s t rons aux graphiques 1 - 2 et 3 (Sine Saloum, Unités expérimentales Koumbidia , Unités expérimentales Thyssk K a y " ) ci-apri?s o :
Entre 1970 et 1980 les effectifs de bovins de t ra i t sont multipliés par plus de 10 p u r la r6gion et par 5 pour l'ensemble des unités.
lP6volution des effectifs de
.
- 4 -
Nous rappmchons ces chiffres des surfaces cultivées pour l'ensemble de l a région d'une part et pur l'ensemble des Unit& d'autre part :
19 7 0 1960
Superficie cultivGe 'Sine Saloum : ( (Paires de bovins
7 7 0 o O00 ha 9 35.000 ha 2 .loo 26.600
(Nb hdat te lage bovin 366 ha 35 ha
Ensemble des ( Superficie cultivée 3.155 ha 4 o O00 ha 2 mités : (Paires de bovins 80 414
(Nb hdat te lage bovin 39 ha 9 , i ha'
Ces chiffres i l lus t ren t clairement r'lPavanceP7 de la zone des unités dans ce do- maine, par rapport à la myenne ggionale.
Nous discuterons ci-dessous certains facteurs de cette réussite de l a traction bovine dans les Unités expérimentales du S h e Saloum.
L'accession 3 la traction bovine s'est faite dans de bonnes conditions : acqui- s i t ion des animaux, dressage, gestion ... L'acquisition des bovins trait se fait par plusieurs voies : a n i " provenant du troupeau de l ' a p p a s t e u r , achat extérieur 2 l 'exploitation, prêt de boeufs... Cette derni& fomule consiste, Row un propriétaire, 2 confier des boeufs l u i appartenant (une ou plusieurs paires) & des agriculteurs qui en assurent l 'entre- t i en et qui bénéficient du t rava i l pendant la du&e du prêt ou "confiage". Cette formule, f squente dans les ann6es 70-75
a ce propos, que la possibil i té qu'a l e propri6taire Ile retirer ses boeufs a tout " e n t , s o i t dissuasive; de plus le bénéfice important qui l u i revient (voir ci-
tend 2 diminuer actuellemnt ; il sedle,
dessous) de la vente en boucherie des boeufs ne prof i te pas au paysan qui a nour- ri les animaux pendant l e confiage.
Le dressage, collectif au début du projet sans eux-mêmes. Les enfants participent souvent à cette opkration a ins i qu'à la
a été très v i t e mîtrisé par les pay-
conduite et a l 'entret ien des animaWC de trait.
' ' :., i : . . . . , . 8 .
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c
d'
- 5 -
1 .
On a constaté sur les Unités ex&rhentales que le développemnt de la traction bovine a été plus' rdpide que l'extension des superficies cultivées. Co de la présence des chevaux e t des &es, certaines exploitations app "sur-6q*pées en force de traction" vers 1978-79; ceci explique l a dknhutioh des effectifs observée de 1979 3 1981.
Les mauvais hivernages successifs, e t 1979 e t 1980 en particulier, ont e-ntmbé des probl¿2es dsa lhenta t ion des boeufs de traction e t ont inci té ?i un pr6lève- ment sur l e capital cheptel pour faire face aux diff icul tés dues ?i une succession de campagnes agricoles défavorables e
La c a m i k r e des bovins de trait : I1 a été observé que, mal& les conseils de lvencadrerrent, les boeufs de trait sont vendus assez jeunes, avant d'avoir exprimé toutes lews capacités de trac- t ion ; l ' u t i l i sa t ion moyenne est de l'ordre de 3 ans sur les Unit& (1 e t 2)
qui est confimié par I.REH (6 ) dans son GWde en zone encadrée par la SODEVA.
I1 y a donc un renouvellemnt rapide des paires de boeufs et un dressage d 'mi- maux très jeunes (2 ans en myenne selon I.RE31, 6 ) ce qui s'explique ainsi :
- la difficulté de -hmuver des animaux de grand gabarit e t leur prix prohibit if
- la y l a t i v e légéreté de nombreux travaux faits avec une paire de boeufs, - surtouts l ' intée^t qu ' i l y a 3 valoriser la croissance pondérale de jeunes ani-
mux qui exigent mins d'alimentation que l 'entret ien de boeufs âg& de grand format.
-
en raison de la concurrence du mrché de la viande',
Cette forme "d'embouche longue" est effectiverent une opération rentable qui va- lor ise au mieux l p a l h e n t a t i o n destinée aux boeufs de t rava i l ; cet aspect ne semble pas échapper aux a p p a s t e u r s du S h e Saloum qui se sont déteminés eux-" &mes en ce q ~ . concerne la gestion de ces ani".
L ' h t & ê t 6cõnomique - . .. _ _ que représente la valorisation en viande des -boeufs de tm- va i l après 2 ou 3 campagnes nous sedle constituer l 'une des misons essentielles
'du succès de cette pratique au' Sine S,aloum.
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1972
,Sine Saloum % PV - U.E. Komidia % 4,9 U.E. Thyssé IGqnm~ % 1,s
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A titre indicatif 'nous proposons des :es tb t ions de l a plus-value sur la base
x; colq-Eq&! . . . CeI.3 81. (nous avon,s ,yql.ontai"eqt ~ k v i t é , . de citer les. records a$nes, .pa,ires . . . .,de boeufs, .e,xceptionne;Ls se .venda@ j,usquv a .I . , . en. ;%a .W$&è- 4 , .
250.000..F.CFA)::: - : , . . : ....,: , : ! . , , " ..:; '. . . . ,. I , '
&f&$airr~. de -boeufS ' de,,2 . .
. . . . . . . . . . . ' " . : " ' . '. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..... . . . i ' . . . . . . :, . . . ~ . . . ;.,. . . : , . . " : . . . . . . ' &S ~ ! ; c . ; , . *!.
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.* . (150 2 200 kg par boeuf a 165-175 F/k@ = '500000~~~70.~OO~'F 'CFA'
Prix Ide vente dVme de boeufs , de 180-200 F/kg
. . . . .
. . . . . . . . . . ; a , . . . . . 1 .
: " ~ - ' p l & . - v $ J ~ ~ e ' & t donC'.de. .l''ordre de 4O)OOO '2 5O;OOO F''CFA boguf, 'a$&s 3 '
. . . . . . . . . . . campagnes agricoles o . , , 8 I._ . . . . . . . .
73 74 <75 76 77
- 3,s 12,2 16' 20,8
2,6 1 7 , 6 7,8 11,s 8,8 3,8 7,4 7>4 11,5 13,7
Ce type de spéculation, avec rotation rapide des boeufs de t rava i l , pose un pm- b l h e d'appmvisionnemnt en jeunes bovins. L'6tude des structures de troupeaux ( 2 ) pastoraw mntrent que les élevages des unités (surtout 2 Thyssé'Kaymr) Feviement difficilenpnt 3 assurer l e mnouve l l emt du cheptel de traitq)
La promotion des femelles de, t ra i t lancée en 1972 &pond, entre autres , 3 cette
. .
78
27 14,4 i9,7
pr6occupation. , '
79 80 1981
27 26 26
13,7 9 > 4 8,2
ia,~ i7,5 19,s
. . . . . Les femXles.'bovhes dé trdt Cette ,pratique. originale a: des .racjnes anciennes au .Sénégal (R.TOURTE ?' IRATi 1960- 61, projet Arachide-Mil de la,.,SODEVA 1969). E l l e démarrera pratiquewnt sur les Unit& er: 1972. Il. est re-mle,. de noter ,;Le.:.déyeLoppemnt r q i d e de l ' u t i l i s a - t ion des,,va&es, poup la traction. dans la5 -6gion du Sine Saloum (cf %&leau 1 annexc e t ...graph . . iques, 1, 2 e t 3 :. $$ne . Saloum, Unité: expériqm-&ale Kbunibidia', Unit6 . e x p é r b n t d e "hyssé KaFr). 'i
Nous pssentons ci-dessous les proportions (en %I des p a i e s de vaches <I$ V. ) par . . . " 1 , ,. , .., > . ., . . ! ' ,. . ,
I . . . . . . . . . ... i , , " > , I ., , . " . 3 'l'ensen&le. des; attelages bovins (cf donri& du 'tableau I .. 1) : , ' . , ". . . . , . i :,' . , . , : ' . . . . -
f , ; ' 'L, ?.
. . . . . I Evolu-tion, des. proportions.. ,de vaches de .*ait :. .- .' .
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Le développernent rapide de l ' u t i l i s a t ion des vaches de trait est remarquable en zone SODEVA (9 ) o Ù depuis 1978 urle paire sur qm-k est constituée de femelles sur les unités, assez curieusement la pmpos7tion plafonne autour de 20 % 2 Thyssk K a F r a lors qu9el le d h b u e 2 Kounibidia entre 1978 et 1981; cette obser- vation est peut-être lise au fait qug il- y a mins de p-mhlèmes d9app.;ovisionne- ment en jeunes boeufs 2 Kounbidia qu'à Tyss6 Kaymr*
I1 est a noter que 'l 'acquisition de vaches de t ra i t se fait surtout 2 l'occasion du renforcement du potentiel de l 'exploitation par une nouvelle paire qui peut être la seconde voire la troisième. Ceci minimise quelque peu les inconvénients rencontrés dans leur u t i l i sa t ion ; l a p&xi@le d i f f icu l té étant de faire concor- der le calendrier de reproduction des deux femelles avec celui des tra17aux agri- coles. I1 faut , en effet, ménager un repos de 3 2 4 mis pour la vache lors du vêlage ( f in de gestation et début de lactation).
Les a p p a s t e w c --qcmcCissent beaucoup d' avarrtages 2 cette pratique : - carrière de t r ava i l - dressage des femlles facile et allure plus rapide, (mis mindre résCistance? , - production de TIeaux et de la i t .
plus longue pour la vache,
L'uti l isation des ferrielles de tmit a permis d'accélérer la s6dentarisation et 1 ' intkg .ation des bovins 2 1 ' e q l o i t a t i o n qgricolt- .,
L'évolution du cheptel équin et asin Au tableau annexe 1 nous avons produit les effectifs des chevaux e t des &es pour l e Sine Saloum (selon la DSPA, direction de la Santé e t des Productions a n b l e s ) d'une par t e t pour les deux unL-tés exp6r.imentales ; ces derniers chiffres établis sur les unités ont é-kg obtenus par des recensements périodiques assez fiables. Les données de l a DSPA sont "des es4:imtionsr'.
Nous i l lustrons 1'6volution observée ax graphiques 1 , 2 e t 3.
Au niveau &giondl, en dix ans, l 'effectif des chwaux et des ânes que doublé. Sur les unités on observe me augrtentation du nombre des chevaux mis une diminution de T'effectif des ânes . Concernant les chevaux, nous observons une tendance marquée vers l'élevage; c'est a ins i qu'a myssé Kaymr, la propor- t ion des juments p& les chevaux adultes passe de 27 % en 1973 2 51 % en 1981 (2).
aurait plus
- i
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- 8 -
! I1 est intéressapt de ,noter, 2 Koumbidia en~~p,ar t icul ier (cf graphique, 2),> une.- augmentation parallèle du nombre des chevaux et des, boeufs de traction. Cette évolution a pu être favorisée, au plan sanitaire, pqr le cycle des mées sèches qui a pu &duire 1' incidence de la trypanosomse, 2 laquelle les chevaux sont
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. . . . .
. .trits sensibles'. .
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Enfin il faut souligner l ' u t i l i t é spécifique du cheval qui reste très app&ci$ JGIIE s ' i l ne permet pas la même sp5cflation que les bovins (pas de valorisation bouch&v au Sénégal). Un cheval coûte en 1981 de 50.000 2 90.000 francs CFA alors qu'une paire de jeunes bovins de 2 ans (voir ci-dessd coûte environ 50.000 2 70.000 Francs. Les agropasteurs appr6cien-t- en par t icul ier l a rapidité du cheval pour l e t r a n s p o ~ et pour certains travaux tels que les semis.
Nous rapprochons, comme ci-dessus, les effectifs des anhux de tracticnsdes superficies cultivées Spout? é t ab l i r le nombre myen d'hectares cultivés par' a-tte- lage (paire de bovins, cheval ou âne) :
Superficies cultivées par attelage : 1970 1980
Nb d'ha par attelage bovin 366 35
Ensemble du Sine Saloum (superf .cult. 1 ( 7 70 a O00 ha) (935 .O00 ha)
-"- cheval 16,6 8 ¶ 9 -I*-
-1'- âne 29 ,5 13 - ._
Ensedle des 2 unités (superf .cult. (3.155 ha) (4,000 ha) Nb d'ha par attelage' bovin 39 9 9 7
cheval 16,6 8,9 -'I- -'I-
-"- -9'- âne 13 41 24,4
Nous i l lustrons ces "paraisons au graphique 4. I1 est mnarquable de noter que l 'évolution est tout 2 fait similaire pour les chevaux entre les unités e t Ilen- semble de la région alors qu!elle est très différente e t inverse pour les bovins et les ânes. On constate, en effet, pour la région un développemnt.de l a tracL t ion ashe (contre un retrait sur les unités) e t un retard considérable pour la traction bovine par rapport aux unités. Cks parmètres semblent G t r e pour les systèms consid6rGs des indicateurs du "niveau dP intensification*'.
... / . e .
- 9 -
L'évolution de 1 élevage dans le processus d* htensi€bation agricole.
Nous ne développerons pas i c i cet aspect important que nous avons ahox& d a s une autre note (3) 2' laquelle il est possible de se r6f6rer.
Très sch6mtiquemnt nous indiquerons s h p l e m t que dans les unités e&rimsn- tales le pmcessus d'intensifkation agricole qui a entrabt5 une a u p n t a t i o n des surfaces culti&s e t la promotion d'un '%levage pt6&'' 3 l 'exploitation, semble avoir remis en cause en p&ie la pr6sence du troupeau bovin extensif. La d b u t i o n de lVeffectif des bovins est, en par t icul ier , très marqu6e a Thyss6 Kayrmr. Nous avons analysé le d l e possible de plusieurs facteurs sur cc ph6no- mène : -a> la concurrence alinentaire au niveau de 19u t i l i s a t ion des &sidus de &colte
qui sont de plus en plus orientés vers les animaWC entretenus Iqau cam-év1 ; -b) l'extension des cultures (liée au développement de la tractim bovine) qui
a r6dui.t les surfaces de pâturage destinées au Qstmupeau pastoralp'; -cl l 'évolution g c e n t e des conditions cl imtiques qui a joué par une diminution
du potentiel fourrager, une aucg"tation des pertes en bétail (6 ) e t par un destockage en b6ta i l j u s t i f i é par la baisse des revenus provenant des productions v6gétales.
- CONCLUSION
Les observations faites dans le cadre du projet YJnit6s exp&i&ntales du Sine Salo&' ont permis d'analyser l'évolii-tion des systèrres d'exploitation agricole dans des conditions particuli&es "d'intensification''. Ce processus a permis l e développemt d'une nouvelle forme d'élevage producteur de t r ava i l et de viande lié 2 la tmct ion bovine. L'élevage du cheval a 6galemn.t & d u é vers la repro- duction e t cette espèce se min t i en t bien dans une ut i l i sa t ion conplémntake des bovins. Un nouvel équilibre tend B s'établir SUT les U n i t & avec *un effectif global de bovins diminué.
i .
*I.--*_
BSI B L I O G R A P H I E s.u c c I N . C A.. T -. ~. ri
~ . . , .- ,. ibution. Xziu b i l d des Unit&'ex$k&nentziles ; . . et C"R-(&?->* &
-----II.- .-...- _._-,-, __ 2 - LEOSTE (Ph. . Volet Elevage . :-.IS.RA Do6&nt dq. t r ava i l no 8 8/ W R V -D$ä'P;.--h&l.i8 . . . . . . . . . 1 -. .__ . I,., ,,: . . . . . . . . . . . I :
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3 - LHOSTE. (ph. .- Irir tensifica~ion'a~icole et évoliution de, 1'6levage an z . . .. - < . ' .-. ,. , ,
.- ,.
. . . . . . . . . . . . pastordle (1970-1981) v.- - . . . . . .
Sous thème : Evolution de l'élevage et-d&eloppement..
. , C o m i c a t i o n am Dix,i.èms Journées .&dicales de Dakar - 25-30 janvier 1982.
8 , I ... : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. .
4 - NOURRI$SAT:' (.P. 1 .- L a *action bovin6 au .Sénégal, CNFA Bambey, septembre '1965
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-480- 62-
’ 34-
41
43 3 359 126
458- -66- 42-
75 2 2
77 3 447 191
Bovins traction PB PV Total
TABLEAU I - EVOLUTION DES EFFECTIFS DU CHEm-L AU SIIE S&OUN ET DANS LES UNIES EXFERIMEXTALES = - Bovins de traction (paires de boeufs, paires de vaches) - - Bovins extensifs - Chevaux et ânes
. .
1981
23 051 8 01: 31 06t
521 113- 86-
146 13 15 9 1 807 239 81
1974 - 9 03: 325
9 364
471- 6 6- 43-
1975 1971 - 4 lia
4 118
471- 50- .30-
35
35 - .”. - -
_I_
42
42 1 650
85 114
-
-
19.78
17 02í 6 295 23 317
- - - -
17 3 29 202 3 430 3 36 12 8
’ 163 40 203
126 70
-
1979
19 265 7 lo$ 26 372
55E 107- 78-
16 3 26 189 2 580 325 114
186 42 228
1240 15 2 70
1980
s m SALOUM : I P . boeufs- - 10 61E
1 47e 12 094
482- 6 8- 50-
12 5901 15 64C 19 73c 6 88C 26 61C
50E 105 - 72 -
2, 11: Bovins traction P. vaches (Paires) I Total Bovins extensifs (000) Chevaux (000) fmes (000)
P -- . -
441-
- 2 11:
2 38C 14 97C
494- . 70- 5 1-
136 16 15 2 3 300 272 116
140 18 15 8
12 8 84
-
4 11c 19 75c
509- 73- 5 3-
. .
160 14 174
297. 131
-
455- 46- 25- I_
32
32 2 681 11c -156
-
,- - - 18
18 1 400
73
-
58
-
46- 26- -
,53 - 53 - - - -
27
27 L 405
75 84
-
-
U.E. KOUMBIDIA : PB PV Total N N N
92 7 99 - - -
II_
75 6 81
1928 134 12 2
-
103 8
111 3 352 - -
ovins bxct ion ( Paires
184 19 203 - - -
174 37 2 Yi - -
Bovins extensifs Chevaux h e s
112 9
12 1
125 13 3
-
15 1 24 175 - - -
140 34 174 950 189 63
Bovins extensifs r\3 Chevaux N Anes N