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TAT Tunisie 2014 Les Enseignants De l’Ere Technologique - Tunisie - Niveau 2 The GIMP Usage

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TAT Tunisie

2014

Les Enseignants De l’Ere Technologique

- Tunisie - Niveau 2

The GIMP

Usage

Les Enseignants de l’Ere Technologique - Tunisie Niveau 2

The Gimp : Usage

1. L'interface de GIMP

2. Les fenêtres flottantes de GIMP

Nous allons présenter les différentes fenêtres GIMP. Si toutes ces palettes ne s'affichent pas, ne vous

inquiétez pas, nous allons voir comment les faire apparaître.

� La fenêtre principale de

GIMP est la seule qui possède une

barre de menus permanente, dont

le premier est Fichier, ce qui est

courant dans tous les logiciels

utilitaires

� La palette d’outils

Les icônes sont suffisamment explicites : chaque bouton correspond à

un outil. Comme vous pouvez le voir.

La barre d’outils contient toute sorte de boutons comme la sélection,

des brosses, remplissages…etc.

3. Les outils de GIMP

Outil de sélection rectangulaire

Sélectionner des régions rectangulaires

Outil chemins

Créer et modifier des chemins

Outil de sélection elliptique

Sélectionner des régions elliptiques

Outil pipette à couleur

Fixer les couleurs d’après les pixels

d’une image

Outil de sélection à main levée

Sélectionner une région dessinée à

main levée

Outil de zoom

Ajuster le ratio de zoom

Outil de sélection contiguë

Sélectionner une région contiguë sur la

base d’une couleur

Outil de mesure

Mesurer les distances et les angles

Outil de sélection par couleur

Sélectionner des régions de couleur

similaire

Outil de déplacement

Déplacer les calques, sélection et

autres objets

Outil ciseaux intelligents

Sélectionner des formes en utilisant une

reconnaissance automatique des bords

Outil d’alignement

Aligner ou arranger des calques et

d’autres objets

Outil d’extraction du premier plan

Sélectionner une région contenant des

objets au premier plan.

Outil de découpage

Supprimer les régions en bordure

d’une image ou d’un calque

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Outil de rotation

Pivoter un calque, une sélection ou un

chemin

Outil pinceau

Peindre des traits adoucis en

utilisant une brosse

Outil de mise à l’échelle

Changer l’échelle d’un calque, d’une

sélection ou d’un chemin

Outil gomme

Effacer vers un fond ou de la

transparence en utilisant une brosse

Outil de cisaillement

Déformer l’inclinaison d’un calque une

sélection ou un chemin

Outil Aérographe

Peindre à pression variable en

utilisant une brosse

Outil perspective

Changer la perspective d’un calque,

d’une sélection ou d’un chemin

Outil de calligraphie

Dessiner de style calligraphique

Outil de retournement

Inverser horizontalement ou

verticalement un calque, une sélection

ou un chemin

Outil de clonage

Recopier sélectivement un motif ou

une portion d’une image en utilisant

une brosse

Outil de transformation par cage

Déformer une sélection avec une cage

Outil correcteur

Atténuer les irrégularités dans une

image

Outil Texte

Créer ou modifier des calques de texte Outil de clonage en perspective

Cloner depuis une image source

après avoir appliqué une

transformation en perspective

Outil de remplissage

Remplir les régions sélectionnées par

une couleur ou un motif

Outil de flou et de netteté

Enlever ou ajouter du flou

sélectivement en utilisant une

brosse

Outil de dégradé

Remplir les régions sélectionnées par

un dégradé de couleur

Outil de barbouillage

Barbouiller sélectivement en

utilisant une brosse

Outil crayon

Peindre drument en utilisant une

brosse

Outil d’éclaircissement et

d’assombrissement

Noircir ou blanchir sélectivement en

utilisant une brosse

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3.1. Les outils de sélection

Les outils de sélection sont nombreux. Quand on débute en GIMP, ce n’est pas toujours évident de savoir

lequel utiliser.

Dès lors que l’on se lance dans la réalisation de photomontages, on doit maîtriser les outils de sélection.

Sans eux, pas de possibilité d’isoler tel ou tel élément de l’image. Et sans élément isolé, pas de création de

photomontages.

Les outils de sélection sont, comme vous allez le voir, relativement nombreux. Ils ont tous leurs avantages

et leur inconvénients et ils ont tous, plutôt intérêt à être utilisés telle ou telle situation. Ces outils peuvent

être utilisés seuls mais aussi combinés entre eux et tous sont paramétrables via de multiples options.

3.1.1. Sélection rectangulaire

C’est le plus simple à utiliser. Un cliquer-glisser à la souris et c’est tout.

Domaines d’application :

• Recadrer.

• Avoir un cadrage centré sur un élément

d’une image (visage, objet…)

• Multiplier les sélections de taille et de

forme identique sur une même image.

• Appliquer des contraintes de sélection pour

créer, par exemple, des mises en forme très

précises (pages web, flyers …).

3.1.2. Sélection elliptique

Il s’utilise de la même manière que le rectangle et offre les mêmes avantages et domaines

d’applications que celui-ci.

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3.1.3. Sélection à main levée ou lasso

Cet outil est tout le contraire des deux précédents. Imprécis, de forme libre et sans aucune

contrainte, il n’est pas du tout adapté aux détourages minutieux. Pour l’utiliser, cliquez puis dessinez la

forme de votre choix.

Domaines d’application :

• Dégrossir le travail de sélection.

• Créer rapidement son photomontage de

manière à avoir une idée du résultat final.

• Simuler des déchirures.

3.1.4. Ciseaux intelligents

Cousin du lasso, il s’utilise simplement. La différence de contraste des éléments d’une image attire

les points de sélection de l’outil. Pour sélectionner un élément, il suffi d’approcher l’outil, de cliquer et de

déplacer l’outil autour de l’élément. Pour que cet outil fonctionne correctement, il faut que la différence de

contraste entre le sujet à sélectionner et le reste de l’image soit importante et que ses bords soient nets.

Avec GIMP, il faudra cocher l’option « Contours interactif » pour que cela fonctionne.

Domaines d’application :

Sujets bien détachés du fond (couleur et contraste), à bords nets et lisses (ex : voitures, avion dans le ciel…)

3.1.5. Sélection contiguë

Sur le principe, il fonctionne un peu comme le lasso c’est à dire qu’il permet de sélectionner des

zones de contraste, de teintes ou de couleur qui se détachent bien du reste de l’image. La différence réside

ici dans le fait que toute sélection est automatique. En effet, dès que l’on clique sur l’image une zone de

sélection apparaît. Il suffit ensuite de glisser la souris pour étendre cette sélection.

Domaines d’application :

• Sujets à bords nets et lisses, de fort contraste ou de couleur différente.

• Sujets monochromatiques (logos, textes, dessins vectoriels)

3.1.6. Extraction du premier plan

Cet outil est complètement différent des autres puisqu’il s’agit ici d’utiliser un pinceau pour peindre

la zone qui sera ensuite convertie en sélection. Il est ainsi possible d’enlever de la peinture, d’en rajouter,

de peindre différentes zones avec des bords nets ou flous. Le fait de pouvoir switcher entre le mode

masque (quand on peint) et le mode sélection (pour visualiser la sélection) permet d’utiliser cet outil pour :

Domaines d’application :

• Créer des sélections multiples.

• Dégrossir le travail de détourage.

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3.1.7. Sélection par couleur

Son fonctionnement est extrêmement simple : on clique sur une couleur et celle-ci est sélectionnée.

Il est également possible d’étendre la sélection aux couleurs voisines.

Domaines d’application :

Objets sur fond unis.

Textes, dessins vectoriels, logos…

3.1.8. Chemins

Présent dans GIMP, mais seulement dans la version professionnelle de Photoshop. Le principe est le

suivant : il consiste à utiliser la puissance de l’outil vectoriel pour dessiner un tracé qui est ensuite converti

en sélection. Outre le fait d’être très précis, il autorise des détourages lisses et permet également de

revenir n’importe quand et n’ importe où sur le tracé pour le modifier.

Domaines d’application :

Détourages précis, propres.

3.2. Premiers pas avec les outils GIMP

Pour commencer, créons une nouvelle image. Sélectionnez le menu Fichier>Nouveau.

Dans GIMP, la demande d'un nouveau document

entraîne l'affichage d'une fenêtre intitulée

Nouvelle Image

Entrer certains paramètres de l'image que vous

voulez créer. Pour commencer, nous allons juste

modifier les dimensions de l'image : 640 pixels

pour la largeur et 480 pixels pour la hauteur.

Une fois les dimensions rentrées, cliquez sur Ok

Pour Importer une image cliquer le menu Fichier> Ouvrir autant que calque puis choisir l’image voulue et

cliquez sur ouvrir

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�Retoucher les yeux rouges

Nous allons réaliser un petit exemple pour voir comment corriger les yeux rouges avec GIMP. Il n’existe pas

de greffon tout fait pour retoucher les yeux rouges. Cependant, on appliquer rapidement certains outils

afin de corriger cet effet.

Les points à corriger sont la couleur et la taille de la pupille (généralement dilatée).

On va d’abord sélectionner la zone rouge de l’œil

avec l’outil sélection des régions elliptiques.

On fait alors une sélection autour de la pupille :

Si la zone est mal placée (cet outil n’est pas évident à maîtriser au départ) on peut déplacer la sélection en

appuyant sur ALT. et en faisant glisser la sélection au bon endroit.

On va alors désaturer cette zone pour griser cette

partie de l’image en faisant : couleur->desaturer

On rend alors la pupille plus noire en faisant :

calque->luminosité contraste et en augmentant

le contraste (ici 51)

Maintenant, on va "réduire" la taille de la pupille. Pour cela on va copier la couleur naturelle de l’iris sur le

contour de la pupille. Pour cela on va faire une sélection plus petite à l’intérieur de la pupille (avant il faut

faire sélection->aucune pour libérer la sélection courante, sinon ça déplace le calque) :

On inverse la sélection en faisant :

Sélection->inverser. Comme ça la zone à l’intérieur

du cercle ne pourra pas être touchée lorsque l’on va

dupliquer avec l’outil tampon la couleur de l’iris.

On utilise maintenant l’outil tampon :

Cet outil permet de dupliquer une portion de l’image que l’on aura choisie. Pour définir la zone à copier, il

faut appuyer sur ctrl et cliquer en même temps sur la portion de l’iris à dupliquer (il faut également choisir

une brosse assez petite pour travailler précisément et ne pas hésiter à zoomer). Une fois ceci fait, on peut

cliquer sur les zones noires du cercle pour remplacer les zones de la pupille qui sont en dehors du cercle par

la couleur de l’iris.

Une fois ceci fait, vous devriez obtenir quelque chose dans ce genre là :

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Bon il faut refaire la même opération pour l’autre œil.

Astuces : On peut à tout moment revenir en arrière en faisant Ctrl et z en même temps.

4. Le principe des calques

Il existe une notion fondamentale en infographie avec laquelle il faut impérativement se familiariser : les

calques. Un calque, c’est exactement ce que son nom indique. C’est une feuille de calque qu’on vient

ajouter au dessus du travail en cours afin de le travailler à son tour. Le gros intérêt de ce fonctionnement

est qu’on peut fractionner le travail et créer autant de calques que d’éléments à travailler, il n’y a de limite

que votre imagination et votre sens de l’organisation.

Pour utiliser les calques, nous allons avoir besoin d’une fenêtre spécifique. Dans la fenêtre principale,

fenêtre éditeur, il faut aller chercher le menu Fenêtres>calques.

Un calque est une feuille transparente que l'on empile par-dessus une image. Il a la propriété de laisser

apparaître tout ce qui est "sous lui" et de permettre de rajouter des éléments pardessus cette image sans

toutefois la modifier.

Voici l’exemple d'une image composée de 4 calques :

Les éléments de couleurs sont posés les uns sur les autres, mais ils se trouvent tous sur des calques

différents.

Si vous ouvrez le document calques1.xcf, dans la fenêtre de

gestion des calques, vous pouvez voir les icones de chaque

calque. Cette fenêtre montre leur position (dessus / dessous), et

leur représentation en taille et en couleurs: chaque calque est

complètement indépendant des autres. (pour ouvrir la fenêtre

des calques si elle n’est déjà pas ouverte : Ctrl + L).

En cliquant sur l’œil à gauche, vous pouvez rendre visible ou

invisible le calque correspondant pour comprendre plus

facilement son contenu.

Toute modification effectuée ne l’est que sur le calque sélectionné et pas sur les autres calques.

Dans notre exemple, si je décide de changer la couleur du rond rouge, il faudra que je sois sur le calque qui

contient ce rond rouge. Il peut donc arriver que l'on n'arrive pas à modifier un élément d'une image parce

qu'il se trouve sur un autre calque que celui sur lequel on essaye de faire la manipulation. Ou bien parce

qu’un calque est «posé» par-dessus notre modification et que la modification ne soit que simplement

«cachée».

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Il suffit donc d’aller sur le bon calque ou de changer l’ordre des calques (avec les flèches en bas de la

fenêtre des calques) pour changer l’ordre des éléments.

Les calques sont utiles dans des images complexes, qui demandent du temps de travail, et qui nécessitent

parfois des modifications d’objets distincts. En revanche, d’autres peuvent être créées et modifiées

ultérieurement sans calques.

Il est à noter qu’un calque fait par défaut la surface du fichier, mais il peut être ensuite modifié à l’intérieur

ou au delà de la surface du fichier.

Une fois ce principe des calques bien compris, nous allons pouvoir passer au fonctionnement général du

logiciel GIMP.

� Utiliser les calques

Nous utiliserons une image de base simple mais relativement complète qui nous permettra d’explorer le

potentiel de chaque outil que nous utiliserons.

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Avant de nous lancer, analysons rapidement cette image. Pour chaque projet (graphique ou non d’ailleurs)

il convient de réfléchir à ce que nous allons faire avant de commencer.

Dans cette image, on a une disposition classique en trois plans :

• la plaine au premier-plan

• la montagne en second-plan

• et enfin le ciel à l’arrière-plan.

Ces plans seront des zones bien distinctes dans lesquelles nous effectuerons des remplissages de couleur

unis. On a ensuite le sujet de l’image, celui qu’il faudra faire ressortir : le guépard. Nous travaillerons sur un

applat de couleur uni mais ajouterons quelques détails au pinceau, notamment les taches qui seraient trop

fastidieuses à réaliser avec la méthode de l’applat que nous verrons.

Pour compliquer un peu les choses, nous avons un plan intermédiaire avec le pin parasol et les gazelles

ainsi qu’un certain nombre de détails notamment en ce qui concerne les herbes. Il sera plus simple

d’intervenir directement au pinceau sur ces détails.

Commençons donc par ouvrir cette image dans GIMP :

Fichier >> Ouvrir et retrouvons l’image.

Notre image est dans l’éditeur, dans la fenêtre principale.

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Les Calques

Remarquez ce qui arrive à la fenêtre des calques :

Il y a maintenant un calque dans cette fenêtre, il s’appelle arrière-

plan. C’est notre image de base.

De façon à pouvoir recommencer certaines actions sans avoir à

‘recharger’ l’image originelle, nous n’interviendrons pas sur ce

calque. Il ne nous servira que de guide visuel, toutes nos couleurs et

tous nos coups de pinceau iront sur des calques séparés.

Pour cela, il nous faut évidemment créer ces calques

qui n’existent encore pas : cliquez sur l’icône en forme

de feuille en bas à gauche de la fenêtre des

calques , une boite de dialogue apparait :

Dans cette boite de dialogue, on peut régler plusieurs

paramètres avant de créer notre calque.

On peut donner un nom au calque.

Lui donner une tailler précise.

Enfin on peut choisir comment sera rempli le calque.

Par défaut, les dimensions du calque sont les mêmes

que l’image, nous allons les garder.

Nous allons nous assurer que le type de remplissage

est bien réglé sur transparence.

En fait, on ne va toucher à rien...

Cliquez sur le bouton Valider.

Nous avons notre nouveau calque vide dans la

fenêtre des calques :

Voilà, notre nouveau calque, il est

automatiquement sélectionné, donc tout ce que

nous allons faire lui sera appliqué, nous ne

toucherons pas à l’image de base.

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On a analysé l’image tout à l’heure, nous connaissons donc les différentes zones à sélectionner.

Il y a une méthode en colorisation assez semblable à celle de la peinture traditionnelle qui veut qu’on

commence par les plans les plus éloignés et qu’on termine par les détails.

On va donc commencer par l’élément le plus éloigné : le ciel.

On va sélectionner grossièrement la zone, de toute façon, les éléments suivants viendront par dessus, donc

d’une manière ou d’une autre, on aura un joli ciel bien délimité au bout du compte. On va donc prendre

l’outil de sélection rectangulaire dans la palette d’outils : , c’est le tout premier.

Avec cet outil, on va tracer un rectangle qui va grossièrement encadrer le ciel, peu importe si on mord sur

la montagne, on rectifiera après : cliquez, maintenez appuyé et glissez en traçant la diagonale du rectangle.

Vous devez avoir quelque chose qui ressemble à ça :

Si ce n’est pas le cas, voyez qu’il y a des rectangles aux coins de la sélection, vous pouvez ‘tirer’ dessus pour

rectifier votre sélection (cliquez, maintenez appuyé, glissez).

Maintenant notre zone active, nous allons la remplir de bleu. Choisissez l’outil ‘Pot de peinture’ dans la

palette : .

Puis cliquez sur la zone noire de l’outil de sélection de couleur : . Ces deux teintes sont celles

d’arrière et premier plan, on ne va pas rentrer dans les détails pour l’instant, cliquez sur le carré noir, une

boite de dialogue s’ouvre.

Nous n’allons nous intéresser qu’à la zone de gauche, plus simple à maitriser : le carré en dégradé et sa

bande verticale colorée. Dans la bande verticale, cliquez sur une teinte bleue, dans le carré, choisissez la

nuance qui vous convient. Voyez la case ‘Actuelle’, elle se remplit de la couleur que vous choisissez. Si elle

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ne vous convient pas, recommencez. La flèche à côté de la case Actuelle envoie la couleur actuelle dans la

palette, si vous souhaitez la retrouver plus tard. En ce qui nous concerne, on n’a besoin de cette couleur

que pour le ciel, on ne s’en servira qu’une fois, il n’est donc pas utile de l’envoyer dans la palette. On

cliquera simplement sur Valider lorsqu’on aura le bleu qu’on souhaite.

Nous sommes donc de retour sur notre dessin avec le pot de peinture, notre zone sélectionnée et notre

couleur bien choisie : .

Il suffit maintenant de cliquer dans la zone sélectionnée pour la remplir de la couleur qu’on a choisie :

Oh!!! Mais ça recouvre tout ! Même les traits du dessin ! Pas de panique, il y a une solution : dans la fenêtre

des calques il y a une liste déroulante qui s’appelle Mode : . Cliquez sur la

flèche, la liste déroule (normal pour une liste déroulante me direz-vous) cliquez sur Multiplier.

Et là, magie :

Nos traits réaparaissent !

Voilà, mine de rien, vous venez de réaliser votre premier applat de couleur :D.

Bon, on passe à la suite, à la montagne. La zone de la montagne n’est pas franchement régulière et on va

en baver à tout faire à coups de rectangles... Rassurez-vous, il y a un moyen bien plus simple.

Mais tout d’abord, créons un nouveau calque, souvenez-vous : dans la fenêtre des calques. Validez la

boite de dialogue puis assurez-vous qu’il est bien sélectionné.

Nous allons maintenant effectuer une sélection particulière avec l’outil ‘lasso’, cet outil s’appelle Sélection

à main levée sous GIMP) . Il est très pratique ! Cliquez-le dans la palette d’outils. On peut s’en servir

de deux façons :

• Point par point : on clique, ça ancre un point, on clique plus loin, ça ancre un deuxième point etc...

le but étant d’entourer une zone particulière par ces points, cela permet de bien sélectionner les

détails. L’inconvénient est qu’entre deux points, le ‘fil’ de sélection sera un trait droit. Donc moins

on fait de points, moins on est précis.

• La deuxième option consiste à cliquer et maintenir le bouton enfoncé, là on dessine vraiment la

forme de la sélection, comme si on entourait avec un crayon. L’avantage est qu’on peut réaliser de

belles courbes, qu’on n’a pas de traits de sélection disgracieux. L’inconvénient est que c’est

évidemment beaucoup moins précis, surtout à la souris.

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En générale, la première option, le point par point, est plus pratique. C’est beaucoup plus fastidieux, mais

beaucoup plus précis et évidemment, le résultat est beaucoup plus réussi.

Sélectionnons donc notre montagne. Je ne vais détailler que la partie haute de la montagne, celle qui mord

sur le ciel. Pour le bas, qui contient les buissons, je ferai simplement un grand trait imprécis qui prendra à

peu près tout ce qu’il y a sur son chemin, on détaillera cette zone quand on fera les buissons.

Pour commencer, zoomer sur l’image, de façon à voir les détails de plus près et donc à être plus précis. Il y

a une liste déroulante en bas à gauche de la fenêtre éditeur :

Un clic sur la flèche et hop, je choisis mon niveau de zoom dans la liste. Je me mets à 150%, ça sera déjà pas

mal.

Et je commence par un bord, je clique pour ancrer mon premier point, puis je me positionne vers le premier

changement de direction du trait de l’image originale pour ancrer mon deuxième point, et ainsi de suite :

Voyez les petits ronds ? Ce sont mes points d’ancrage. Ils s’enlèvent à mesure que votre sélection avance

pour ne pas vous gêner. Je continue comme ça, à mettre mes petits points sur les bords de la montagne

jusqu’à faire tout le tour et revenir sur le premier. Je clique enfin sur ce premier point, celui de départ et

ma sélection se ferme :

Remarquez que je ne me suis pas occupé de la queue du guépard ni des arbres et buissons, chaque chose

en son temps.

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Bon, je vais reprendre mon , choisir une teinte plutôt grisée remplir cette sélection de gris.

on ne voit plus l’image derrière ! Et bien pas de panique, on va faire comme pour le premier, on va aller

dans la fenêtre des calques, cliquer sur la flèche de la liste déroulante Mode et choisir à nouveau Multiplier.

la montagne bleu foncé, c’est pas terrible.

C’est normal, comme on a sélectionné le ciel ‘à l’arrache’, on grimpe un peu sur la montagne et le gris et le

bleu se mélangent... On aurait pu faire le ciel propre directement.

Attention parce que là, vous allez voir l’utilisation des calques dans toute sa puissance :

Assurez vous que le calque de la montagne est bien celui qui est actif dans la fenêtre des calques (cliquez

dessus au besoin). Puis prenez l’outil de sélection ‘Baguette magique’ dans la palette d’outils : . Enfin,

cliquez sur la zone grise, cela nous redonne la sélection de la zone.

Maintenant : dans la fenêtre des calques, cliquez sur le calque du ciel. Si vous avez suivi, nous avons la zone

de la montagne sélectionnée et travaillons le bleu du ciel. Nous allons simplement cliquer sur le bouton

SUPPR ou DEL du clavier afin de supprimer le bleu du ciel qui recouvre la montagne.

C’est beaucoup plus précis que si j’avais fait les deux sélections séparées. Et pour que ce soit encore plus

‘smooth’, lorsque vous choisissez l’outil ‘Baguette Magique’ dans la palette d’outil, cochez la case ‘Adoucir

les bords’ et donnez-lui une valeur comprise entre 3 et 5. En dessous de 3, ça n’aura presque pas d’effet, au

delà de 5, ce ne sera pas joli...

Bon, vous avez compris comment ça marche, on va passer à la suite, sélectionnez et remplissez sur des

calques séparés la prairie et le guépard. Je ne vous aide pas, on a vu les méthodes de sélection et de

remplissage plus haut.

A ce stade, vous devriez avoir quelque chose comme ça :

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Bon, entre temps j’ai perdu la version du guépard sur laquelle je travaillais, donc je reprends avec une autre

version :p Ceci dit, j’ai fait exactement la même chose (à quelques détails près).

Maintenant, on va simplement retirer les couleurs qui chevauchent celles de notre guépard : l’herbe, la

montagne et le ciel. Tout en gardant les petits pointillés qui clignotent (ne pas cliquer ni dedans ni sur

l’image), on va se rendre sur chacun de ces calques et à chaque fois effacer ce qui est contenu à l’intérieur

de cette zone, on a vu ce protocole plus haut. Et paf : ça donne quelque chose dans ce goût là :

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Voyez que j’en ai profité pour créer et remplir le calque des arbres et buissons et donner à la prairie un

aspect plus ‘sec’.

On va passer aux détails.

Je vais créer un nouveau calque par dessus tous les autres que je passe également en mode multiplier.

Dans ma palette d’outils, je vais chercher le pinceau (la brosse) : . Je choisis une couleur de la même

façon que pour le pot de peinture, une fois satisfait, je valide.

Rappelez-vous que vous êtes en mode Multiplier et par conséquent vos couleurs vont se mélanger,

choisissez donc une teinte qui n’est pas la couleur que vous souhaitez mais qui donnera la couleur voulue

en se mélangeant avec les autres. Oui, c’est difficile d’anticiper un mélange, et ce n’est qu’en tâtonnant

qu’on obtient ce qu’on veut (et à force d’entrainement, ça vient tout seul. /!\

Je peux régler la taille et la forme de mon pinceau dans la boite à outil du bas en appuyant sur ce bouton :

, il appelle ce menu qui me permet de choisir ma brosse :

C’est très pratique, non seulement je peux choisir une taille différente

selon les endroits que je veux peindre, mais en plus je peux prendre

une forme plus douce, de façon à ce que les coups de pinceau se voient

moins, ou une forme originale si je veux donner un effet particulier.

Pour peindre, c’est très simple : une fois qu’on a la couleur et la forme

qu’on veut pour notre pinceau, il suffit de cliquer sur l’image, et voilà !

Maintenir le clic enfoncé revient à maintenir votre pinceau sur la toile.

Vous allez pouvoir voir la puissance de cet outil avec les étapes

suivantes.

Voilà, quelques petites touches de noir, un peu de verdure pour la prairie, ça donne tout de suite un petit

effet sympa...

Mais on pourrait aller encore plus loin !

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Un pinceau dur et fin (3) pour ajouter un peu de neige dans la montagne, un pinceau doux et large (11)

pour des petits nuages dans le ciel, et un pinceau strillé pour donner un léger relief à l’herbe de la prairie.

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Avec un zoom à 200% et un pinceau très fin et dur, j’ai pu peindre les antilopes et donner un peu de relief

aux arbres.

Hop quelques coups de pinceau dur pour ‘ombrer’ le guépard, un pinceau doux et très gros (18) pour les

ombres au sol.

L’ombrage est un exercice extrêmement difficile qui demande une grande maîtrise qui ne s’acquiert

qu’avec la pratique, ne vous inquiétez donc pas si vous ne savez pas placer vos ombres de suite, perséverez,

ça viendra et n’hésitez pas à jeter un œil sur les travaux des autres sur internet, ça aide énormément !

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Voilà, après tout ça, je crée un calque tout blanc juste au dessus du calque de l’arrière-plan de façon à

masquer le trait de départ.

La colorisation est un travail d’équipe, sans la personne qui a réalisé ce dessin, nous n’aurions pas pu

coloriser ce guépard, il est donc tout naturel de le remercier en apposant son nom (ou au moins l’origine du

dessin) sur notre réalisation

Et un petit cadre est toujours du plus bel effet.