035 L’informatique au service des urgences

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Formation

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INTERNET : UN OUTIL INDISPENSABLE AUJOUR-D’HUI

J. Sende, P. Bruge, P. Jabre, C. Penet, A. Margenet,P. Duvaldestin

SAMU 94, Hôpital Henri-Mondor, Créteil.

Introduction : 6 ans après l’arrivée d’Internet en France, nous avonsvoulu évaluer l’accessibilité d’Internet en Médecine d’Urgence (MU),son utilisation par les urgentistes.Méthode : Nous avons mené une enquête téléphonique auprès desmédecins senior des services d’urgences et des SMUR d’Ile-de-France.Les items à renseigner étaient : l’accessibilité à Internet, leurs habitudesd’utilisation d’Internet (fréquence de connexion, mode d’utilisation,sites de médecine les plus fréquentés), l’utilité d’Internet en Médecined’Urgence, les données sur le praticien.Résultats : Les 100 urgentistes ont répondu au questionnaire (sur 112interrogés). Ils étaient âgés en moyenne de 37,6 ans [25-56 ans], plutôtdes hommes (63 %), avec une ancienneté moyenne en Médecind’Urgence (MU) de 7,9 ans [0-28 ans]. 84 % ont accès à Internet autravail. 46 % s’en servent tous les jours, 23 % de manière hebdomadairepour : 1. le courrier électronique, 2. la recherche de réponses ponctuel-les, 3. la bibliographie, 4. la formation médicale continue.Les sites de Médecine d’urgence les plus fréquemment cités sont : 1. laSociété Francophone de Médecine d’Urgence (38 %), 2. la SociétéFrançaise d’Anesthésie et de Réanimation (25 %), 3. l’Association desMédecins Urgentistes Hospitaliers de France (25 %).Les sites hors médecine d’urgence les plus fréquemment cités sont : 1.PUB MED (18 %), 2. CHU de ROUEN (11 %), 3. New England Jour-nal of Medicine (10 %).Au total, 51 % jugent Internet au travail indispensable aujourd’hui enMédecine d’Urgence. 44 % le trouvent utiles, et 5 % inutile.Conclusion : Internet est rentré dans nos mœurs, en tant que contactrapide avec l’extérieur (courrier électronique, sites institutionnels), entant qu’extension de bibliothèque (formation continue, bibliographie,recherches ponctuelles). C’est aujourd’hui un outil indispensable auxmédecins urgentistes.

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L’INFORMATIQUE AU SERVICE DES URGENCES

J.M. Jacquier, A. Pittet, M. Blancher, J.B. Driencourt

Urgences, Centre Hospitalier de la Région Annécienne,Annecy.

Introduction : Après avoir franchit le cap du dossier médical informa-tisé, l’informatisation des procédures du service, par le biais du réseauintranet de l’établissement, nous paraissait primordial. Deux ans aprèsla mise en place d’un site intranet spécifique au service des urgences,nous avons voulu évaluer la satisfaction des utilisateurs.Méthodes : Elaboration d’un questionnaire ; Distribution au personnelmédical et paramédical participant à l’activité du service ; Analyse desquestionnaires de façon anonyme.Résultats : 71 questionnaires distribués (100 % du personnel toutescatégories professionnelles confondues). 65 réponses. 96 % connais-sent l’existence du site. 67 % le consulte fréquemment (une fois par jourou une fois par semaine). 84 % trouve son contenu adapté à l’activité duservice. 80 % le considère comme une aide dans leur pratique quoti-dienne. Une note globale moyenne de 7/10 est accordée.Conclusion : La satisfaction des usagers incite a la poursuite de ce typede support pour la diffusion de l’information. De plus, ceci évite ladispersion et la perte de l’information. Il nécessite par contre une

infrastructure informatique suffisante pour le consulter ainsi qu’unemise a jour régulière.

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ÊTRE INTERNE DE GARDE AUX URGENCES :UNE ENQUÊTE PILOTEM. Wargon, N. Belkahia, S. Touati, V. Deprez, P. Hoang

Service d’accueil des Urgences, Hôpital Avicenne, Bobi-gny.

Introduction : En France, les internes en médecine spécialistes ougénéralistes doivent obligatoirement assurer les gardes de médecine auxurgences de l’hôpital. Il est généralement admis que les internes ont unavis négatif sur ces gardes. Afin de le vérifier, nous avons décidé deréaliser une enquête d’opinion auprès des internes d’un CHU de ban-lieue parisienne en octobre 2002.Matériel et méthode : Cette enquête a été réalisée par l’envoi de ques-tionnaires anonymes à tous les internes inscrits sur la liste de garde (N =33). Ce questionnaire comportait 42 questions concernant leurs caracté-ristiques d’age et de cursus, leur avis sur le travail et l’intérêt pédagogi-que des gardes aux urgences.Résultats : Vingt et un internes d’âge moyen 27,9 ans ont répondu. Ilsavaient en moyenne déjà effectué 3,35 semestres. La plupart d’entre eux(81 %) avaient déjà participé aux gardes sans jamais avoir effectué destage aux urgences (63 %). Chacun avait réalisé en moyenne 10,2gardes lors de ces 6 mois de stage.Dix-neuf internes sur 21 (90 %) qualifient la contribution des gardes àleur formation comme forte (N = 14,66 %) ou indispensable (N =5,24 %), bien que 71 % (N = 15) estime que les urgences doivent êtreconsidérées comme une spécialité. Toutefois, un nombre identiqueestime que la participation des médecins de garde à leur enseignementest trop partielle. Ils sont 81 % à penser que l’encadrement par un séniorest indispensable, les autres le qualifiant d’utile.Si les gardes étaient facultatives, 75 % (N = 15) en prendrait quandmême 1,7 par mois en moyenne, la moitié (53 %) par pur intérêtintellectuel, 13 % pour l’aspect financier, 33 % pour les deux aspects.Les éléments les plus intéressants de la garde (classés de 1, plus impor-tant, à 5, le moins), sont la prise en charge aux urgences (moyenne m =2,1) et la variété des pathologies (m = 2,4) plutôt que leur complexité (m= 3,1). La prise de responsabilité (m = 2,8) et les gestes techniques (m =3,5) ne semblent pas être responsables de l’attractivité.Conclusion : Cette étude est la première réalisée. Elle pose l’hypothèsed’un intérêt positif de la majorité des internes et résidents pour lesgardes aux urgences et tendraient à démontrer que leur avis n’est pasnégatif. Ces résultats inattendus montrent l’apport indispensable desurgences et des urgentistes dans la formation des nouveaux médecins.Cette étude nécessite maintenant d’être étendue pour en vérifier lavalidité sur un plus grand nombre de centres.

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FINANCEMENT, OBJECTIFS ET PLANIFICATION DESFORMATIONS EFFECTUÉES PAR LES PRATICIENSDANS LES S.A.U. ET SMUR DU DÉPARTEMENTC. Tinchant, P. Poles, A. Agnoli, G. Gheno, D. Savary,J.P. PerfusSAMU-SMUR 74, Centre Hospitalier de la Régiond’Annecy.

Introduction : Les Conseils nationaux de la formation médicale conti-nue vont bientôt voir le jour. Ils vont avoir en charge de définir lesthèmes prioritaires de la FMC. Chaque UF, dans le cadre de l’accrédita-tion ou de l’amélioration de la qualité des soins pourrait définir quels

JEUR, 2004, 17, 1S18-1S20 ©Masson, Paris, 2004