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Plan de verdissement de l’îlot des tanneurs – Version de travail 1 Plan de verdissement de l’îlot des tanneurs Version de travail Présenté à La Ville de Québec Par Verdir et Divertir Avril 2011

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Plan de verdissement de l’îlot des tanneurs – Version de travail 1

Plan de verdissement de l’îlot des tanneurs Version de travail

Présenté à

La Ville de Québec

Par

Verdir et Divertir

Avril 2011

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Introduction Un des objectifs de Verdir et Divertir consiste au maintien, à l’amélioration et à la création d’espaces verts. Ce plan d’aménagement initial traite du volet création d’espaces verts. Cette mission est en accord avec la Charte de la qualité de vie dans le quartier Saint-Roch produite par le Conseil de quartier Saint-Roch avec la participation des résidants et des commerçants. Cette charte prône le développement d’espaces verts, la plantation et l'entretien de fleurs et d’arbres, éléments vitaux pour la qualité de vie dans le quartier. La figure 1 montre que les espaces verts publiques autour de l’îlot des tanneurs sont limités au coteau St-Geneviève, au Jardin Saint-Roch et au centre Lucien Borne situé en Haute-Ville.

Figure 1 : Espaces verts de Saint-Roch, schéma tiré de « Saint-Roch : La marchabilité au

cœur des mobilités » de Janie Hémond et Fabienne Lemmers Le verdissement de l’îlot, outre l’amélioration de l’esthétisme du quartier, a pour but d’améliorer la qualité de l'air, de créer un effet de rafraîchissement l’été et une économie d’énergie de climatisation l’été, d’inciter à l’activité physique ainsi que de renforcer le sentiment de sécurité. De plus, lors des différentes consultations publiques tenues par Verdir et Divertir et ayant eu lieu depuis plus d’un an, cette volonté de verdir s’est confirmée (se référer au document « Plan d’aménagement de l’îlot des tanneurs - Description de la démarche d’élaboration » pour plus de détails sur ces consultations).

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Ce plan de verdissement constitue une conceptualisation de départ pour l’ensemble de l’îlot et Verdir et Divertir souhaite qu’un travail conjoint soit amorcé avec les professionnels de la Ville de Québec afin de discuter des faisabilités technique et économique, des contraintes réglementaires ainsi que des échéanciers. Ainsi, dans le cas d’une réfection de rue éventuelle, des rendus avec des interventions de verdissement pourraient préalablement être mis à la disposition du Conseil de quartier Saint-Roch afin de consulter la population et de récolter ses commentaires. Les éléments du plan d’aménagement sont décrits ici sous forme d’objectifs de verdissement.

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Objectif 1 : Verdissement des liens piétons avec le quartier Saint-Jean Baptiste

La marche est le moyen privilégié pour jouir de la végétation de l’îlot. Pour apprécier son environnement, le piéton est sensible à certains phénomènes: il doit se sentir en sécurité; il a besoin d’espace; il est sensible à la beauté; il doit pouvoir se repérer1. Il ressort des consultations, que ces éléments font parfois défaut. Certaines pistes de solutions ont été trouvées. Bien que la gestion de la circulation automobile ne fasse pas partie de la mission de Verdir et Divertir, des interventions de verdissement peuvent avoir comme conséquence indirecte de rendre plus sécuritaire la vie du marcheur, premier témoin des aménagements verts. Deux liens piétons importants existent avec la Haute-Ville et sont présentés sur la carte (figure 2). Il s’agit en fait des intersections Horatio-Nelson ainsi que Narcisse-Belleau avec la rue Arago Est.

Figure 2 : En bleu, zones d’intervention pour du verdissement des liens piétons L’intervention de végétalisation présentée à la figure 3 viserait à marquer l’espace comme une continuité de ce lien. L’aménagement comprendrait des végétaux des deux côtés de la rue contenus dans des avancées du trottoir. Une surélévation de la chaussée pourrait favoriser la sécurité du piéton par le ralentissement des automobiles en transit.

1 Voir l’étude « La marchabilité au cœur des mobilités » par Janie Hémond et Fabienne Lemmers

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Figure 3 : Aménagement proposé à titre d’exemple par Éric Pelletier Architectes pour les

liens piétons avec la Haute-Ville

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Objectif 2 : Verdissement des extrémités de rues Nord-Sud

Le verdissement des entrées/sorties de rues à orientation Nord-Sud aurait pour conséquence de verdir aussi les deux principales artères de transit de l’îlot soit Arago et Christophe-Colomb. Ainsi, ce verdissement servirait l’ensemble des résidents. La carte ci-contre identifie les zones d’intervention potentielles. Il existe deux sorties de rue (Turgeon et des Voltigeurs) où les végétaux sont déjà présents.

Figure 4 : Zones de végétalisation potentielles aux entrées / sorties des rues Nord – Sud L’implantation de végétaux serait possible dans les avancées de trottoirs. Encore une fois, un changement de pavage (couleur, texture, etc.) pourrait démarquer le passage piéton par un lien de continuité entre les deux trottoirs (voir figure 5).

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Figure 5 : Aménagement proposé à titre d’exemple par Éric Pelletier Architectes pour les

entrées / sorties des rues Nord – Sud

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Objectif 3 : Verdissement à l’intérieur des rues orientées Nord-Sud

Les rues orientées Nord-Sud ont ceci de particulier: elles sont étroites et desservent surtout la population qui y habite. Lors de la consultation à propos de la réfection de la rue Jérôme, la majorité des participants s’est prononcée, entre autres, en faveur de l’implantation d’une rue partagée. L’aménagement choisi (voir figure 6) n’a pas de trottoirs et dispose en quinconce les espaces de stationnement. Cette configuration permettrait ainsi de libérer de l’espace pour des plantations et de réduire la vitesse des automobiles pour sécuriser la présence simultanée des piétons, fauteuils roulants, vélos et autos. Les zones végétalisées, dans le cas de la rue Jérôme, pourraient ainsi être au nombre de 7 en plus des entrées / sorties de la rue. Les résidents ont insisté pour conserver le nombre de stationnements. Ceci est facilement réalisable si on dispose les voitures du côté des résidences et si on installe la végétation dans les zones trop petites pour accommoder une voiture ou près des poteaux et des bornes fontaines. De plus, des espaces de stationnement interdit sont encore en vigueur, pour permettre par exemple la sortie de camion, alors que les garages n’existent plus. Ces espaces peuvent aussi être végétalisés.

Figure 6 : Plan d’aménagement tel que choisi par les résidents de la rue Jérôme lors de la

consultation publique

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L’aménagement d’une rue partagée nécessite cependant des travaux majeurs et ne représente pas nécessairement la volonté des résidents des autres rues. Cette option pourrait être choisie lors de travaux de réfection de surface ou en profondeur. Il faut bien sonder la volonté des citoyens avant de proposer un tel aménagement. Pour l’inclusion de végétaux sans la nécessité d’attendre de gros travaux, une proposition d’ajout de bacs semi-enfouis a été lancée par l’architecte Éric Pelletier (figures 7 et 8). Ceux-ci seraient juxtaposés au trottoir, encore une fois, dans des zones sans stationnement. Ces bacs pourraient être enlevés pour des travaux de réfection.

Figure 7 : Exemple de bacs intégrés entre le trottoir et la rue où végétaux et œuvres d’art

peuvent être installés

Figure 8 : Exemple de positionnement des bacs sur la rue

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Finalement, une autre façon de verdir serait d’installer, comme sur la rue Saint-Vallier Est, des plates-bandes le long des maisons pour y faire pousser vignes, arbustes ou fleurs. Cette solution empiète cependant sur un trottoir déjà occupé par des marches-pieds, des bornes-fontaines et des poteaux. Elle n’a donc pas de bénéfices collatéraux lorsque prise comme solution seule, c’est-à-dire avec l’aménagement actuel des rues. Lors des consultations, il nous est apparu évident que chacune des rues avait ses contraintes et son caractère. Il est donc proposé de consulter les résidents sur les options possibles dans leur propre rue comme ce fut le cas pour la rue Jérôme. Les options proposées seraient les suivantes :

- Statu quo; - Intégration de bacs entre le trottoir et la chaussée dans les zones sans stationnement; - Rue partagée pour permettre la végétation dans les zones trop petites pour accommoder

une voiture ou près des poteaux et bornes fontaines.

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Objectif 4 : Programme d’urbanisme pour les futurs développements

Le plus grand espace non bâti de l’îlot de tanneurs est le stationnement aussi appelé l’îlot de la fabrique. Bien qu’il soit du domaine privé, la majorité des résidents et travailleurs du secteur se préoccupent de l’avenir de cet espace. Verdir et Divertir a donc recueilli des propositions intéressantes de ses experts pour y permettre le verdissement. Cet objectif se veut une proposition pour d’éventuels développements et peut être utilisé par les experts de la Ville de Québec. Par exemple, le projet des étudiantes de l’Université Laval proposait de laisser un lien piéton à aire ouverte à partir de la rue Narcisse-Belleau jusqu’à l’arrêt d’autobus (voir figure 9). Ce lien serait végétalisé. De plus, l’implantation des bâtiments serait réalisé en laissant certaines marges de recul par rapport aux trottoirs pour permettre des plantations.

Figure 9 : Proposition d’un lien piéton végétalisé pour traverser l’îlot de la Fabrique Une autre proposition a été faite par Éric Pelletier Architectes. Celle-ci comprend une marge de recul suffisante pour permettre l’implantation d’un marché ou d’un parc et de terrasses pouvant servir aux commerces des deux côtés de la rue Saint-Vallier Est (voir figure 10). Une marge de recul pourrait être exigée par la Ville pour tout nouveau bâti sur la rue Saint-Vallier Est.

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Figure 10 : Proposition de marge de recul pour les bâtiments de l’îlot de la fabrique pour

permettre la végétalisation, l’implantation d’une place du marché et des terrasses (vue aérienne)

De plus, comme cette surface occupe une part importante du territoire (10 %), il est proposé de demander l’installation de toits végétalisés sur ces nouveaux bâtiments (figure 11). Cette portion de verdure constituerait une mesure de lutte contre les îlots de chaleur en abaissant la température de l’îlot des tanneurs de 2°C en été selon monsieur Pelletier.

Figure 11 : Proposition de bâtiments de l’îlot de la fabrique avec toit végétal

Place du marché Parc végétalisé

Terrasses

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Conclusion Les citoyens de Saint-Roch ont fait la demande au Conseil de Quartier d’augmenter le nombre de zones végétalisées. L’organisme Verdir et Divertir propose une stratégie de verdissement pour la partie de l’îlot des tanneurs, deuxième pôle résidentiel du quartier. Ce plan constitue une version de travail et des propositions de tous les intervenants sont les bienvenues afin de bonifier les solutions trouvées ou d’en proposer de nouvelles. Une consultation publique sera nécessaire lorsque des interventions d’ingénierie ou de surfaçage par la Ville seront planifiées dans l’îlot des tanneurs. Il sera nécessaire, alors, que la Ville avertisse Verdir et Divertir à l’avance question d’accomplir le travail en amont nécessaire. D’ici là, L’organisme Verdir et Divertir poursuivra ses actions telles la Corvée annuelle (L’îlot pousse vert), les rencontres de sensibilisation ainsi que les interventions auprès des propriétaires pour qu’ils verdissent leur environnement.

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Références Saint-Roch : La marchabilité au cœur des mobilités, Janie Hémond et Fabienne Lemmers, projet de fin d’études en design urbain | A10, ARC – 6010, sous la direction de Geneviève Vachon, École d’architecture, Université Laval, Décembre 2010. (disponible sur le site web de Verdir et Divertir http://verdirdivertir.blogspot.com/) Plan d’aménagement de l’îlot des tanneurs, Description de la démarche d’élaboration, Verdir et Divertir, mars 2011. (disponible sur demande) Requalification de l’îlot des tanneurs, Eric Pelletier Architectes, février 2011. (disponible sur demande) Rapport de consultation publique, Réfection de la rue Jérôme, Verdir et Divertir, mars 2010. (disponible sur le site web de Verdir et Divertir http://verdirdivertir.blogspot.com/)