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Chapitre 3 Thème 2 Dynamiques des espaces productifs dans la mondialisation Cours géographie 1ère : Les dynamiques des espaces productifs dans la mondialisation Accroche * Définir les thermes du sujet Espaces (au pluriel) : territoires Echelle nationale européenne mondiale Productifs : activités. Né dans les années 1980-1990, le concept de système productif a pour objectif de prendre en compte l’articulation entre économie, société et territoire aux échelles locales, régionales, nationales et continentales. Le système productif français apparaît très hiérarchisé, sélectif et métropolisé. Dynamiques : Ce sont les changements, les évolutions que l'on peut repérer dans un espace. Elles peuvent être positives (un lieu qui se met à attirer) ou négatives (un lieu en déclin, en déprise). Ainsi, les localisations des populations et de leurs activités varient, transformant la hiérarchie et les liens entre les parties du territoire, transformant son organisation. * Documents : lecture d’un dossier de cartes, livre pp.130-131 et pp.132-133 Permet de montrer les nouvelles dynamiques spatiales des différents secteurs productifs en croisant les cartes (échelle nationale) : 4 grands types d’espaces productifs, l’activité industrielle toujours présente à l’Est d’une ligne Le Havre- Marseille avec deux grandes régions industrielles, Île-de- France et Rhône Alpes (voir carte 2 p.43) ; la carte 3 montre par contre le déclin des activités industrielles dans les régions de l’Ouest et le Sud-Ouest, par contre ces dernières avec l’Île-de-France, la région Rhône-Alpes sont des régions attractives et reçoivent les flux importants des investissements des FTN en direction des pôles de compétitivité situés dans les métropoles devenues des territoires innovants. Mise au point scientifique : Alain Carroué, « De l’industrie au système productif : approches épistémologiques et conceptuelles », revue, Bulletin de l’Association de Géographes Français, 92-4, 2015, pp.452-465 L'article « InnovatIon », par Jean-Marc OFFNER dans le dictionnaire de la géographie et de l'espace des sociétés. 1

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Chapitre 3 Thème 2 Dynamiques des espaces productifs dans la mondialisation

Cours géographie 1ère : Les dynamiques des espaces productifs dans la mondialisation

Accroche * Définir les thermes du sujetEspaces (au pluriel) : territoires Echelle nationale européenne mondialeProductifs : activités. Né dans les années 1980-1990, le concept de système productif a pour objectif de prendre en compte l’articulation entre économie, société et territoire aux échelles locales, régionales, nationales et continentales. Le système productif français apparaît très hiérarchisé, sélectif et métropolisé.Dynamiques : Ce sont les changements, les évolutions que l'on peut repérer dans un espace. Elles peuvent être positives (un lieu qui se met à attirer) ou négatives (un lieu en déclin, en déprise). Ainsi, les localisations des populations et de leurs activités varient, transformant la hiérarchie et les liens entre les parties du territoire, transformant son organisation. * Documents : lecture d’un dossier de cartes, livre pp.130-131 et pp.132-133Permet de montrer les nouvelles dynamiques spatiales des différents secteurs productifs en croisant les cartes (échelle nationale) : 4 grands types d’espaces productifs, l’activité industrielle toujours présente à l’Est d’une ligne Le Havre-Marseille avec deux grandes régions industrielles, Île-de-France et Rhône Alpes (voir carte 2 p.43) ; la carte 3 montre par contre le déclin des activités industrielles dans les régions de l’Ouest et le Sud-Ouest, par contre ces dernières avec l’Île-de-France, la région Rhône-Alpes sont des régions attractives et reçoivent les flux importants des investissements des FTN en direction des pôles de compétitivité situés dans les métropoles devenues des territoires innovants.

Mise au point scientifique : Alain Carroué, « De l’industrie au système productif : approches épistémologiques et conceptuelles », revue, Bulletin de l’Association de Géographes Français, 92-4, 2015, pp.452-465L'article « InnovatIon », par Jean-Marc OFFNER dans le dictionnaire de la géographie et de l'espace des sociétés.L’article de Raymond Woessner « Les mutations des systèmes productifs en France », revue Géographique de l’Est, vol.54/1-2/2014 Introduction L’insertion de la France dans la mondialisation constitue une nouvelle donne à laquelle le pays doit s’adapter. Les activités de production sont confrontées à une forte concurrence internationale. Tous les espaces productifs connaissent de fortes transformations.

Pb. Comment l’espace français s’intègre-t-il dans la mondialisation ? Quelles sont les dynamiques de localisation des activités et mondialisation.

I - LES DYNAMIQUES DES ESPACES PRODUCTIFS FRANÇAIS DANS LA MONDIALISATION A PLUSIEURS ECHELLES :

1. Echelle nationale :

TP. Après avoir analysé les cartes (voir accroche), à partir de la carte 1 page 130, réaliser un schéma sur le sujet suivant : Les dynamiques des espaces industriels en France.

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La France est la sixième économie mondiale et une grande puissance industrielle. L’industrie représente 78% des exportations nationales et les secteurs de l’aéronautique et de la pharmacie progressent. Mais la désindustrialisation (Nord, Lorraine) est une réalité : depuis 1980 la France a perdu 2 millions d’emplois industriels. De 40% en 1968 les emplois industriels sont descendus à 13,6% de l’emploi total aujourd’hui. Le déclin est fort pour les industries lourdes et le textile. La mondialisation fait passer la France d’un espace productif national à une diversité d’espaces productifs locaux. (Voir carte et schéma) Une nouvelle carte des espaces productifs se met en place : l’opposition de part et d’autre de la ligne Le Havre-Marseille entre une France agricole et tertiaire au Sud-Ouest et un Nord-Est industriel s’efface à cause du recul de l’emploi industriel qui affecte plus fortement les anciennes régions industrielles. Désindustrialisation (p. 312) : diminution ou disparition de l’activité industrielle. Reconversion industrielle (p. 315) : rénovation du tissu industriel des régions en crise par la création d’activités nouvelles.

Q. Quels sont les territoires dont les dynamiques sont positives ? Négatives ? Pourquoi ?

* Dans le Nord-Est les politiques de reconversion industrielle (comme à Valenciennes, Nancy) tentent de diminuer les effets de la crise. Le patrimoine industriel est parfois valorisé. * Le Sud-Ouest bénéficie de l’émergence de technopoles et d’un effet Sun Belt. L’effet Sun Belt désigne, par analogie avec les Etats-Unis ; l’attractivité pour les entreprises et la main-d’œuvre du sud et de l’ouest du pays (régions littorales et métropoles).

2. Echelle régionale : Texte 4 page 139 : Regain de forme dans les régions

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Q. Quelles sont les raisons donnant un « regain de forme » (améliorant la compétitivité) aux régions ? Les régions bénéficient de plusieurs facteurs grâce auxquels leur dynamisme s’accroît au moyen de : * création de pôles de compétitivité comme Energivie en Alsace avec le projet d’embauche de 10 000 emplois en 10 ans. * L’innovation et la recherche et développement (Recherche et développement (p. 315) : ensemble des activités destinées à avoir des applications industrielles) sont à l’origine de la performance du secteur de la haute technologie avec des centres importants comme l’Institut national de l’énergie solaire (INES) au Bourget du Lac (Rhône-Alpes). Ainsi peuvent se créer de nouvelles filières d’activités (activités numériques avec les jeux vidéo, les robots intelligents) en Ile-de-France. L’Etat assure un important financement des recherches. * Les IDE (Investissement direct à l’étranger (p. 314) : mouvement international de capitaux réalisé par une firme dans le but de créer, de développer ou de maintenir une filiale à l’étranger. Il peut s’agir aussi de prendre le contrôle d’une entreprise étrangère. Par convention, un investissement direct à l’étranger est établi si l’investisseur acquiert au moins 10% du capital social de l’entreprise convoitée) permettent l’essor de nombreux secteurs (comme dans l’agro-alimentaire en Bretagne). La France est attractive pour les financements à cause de sa position centrale dans l’Union européenne et située à proximité de la riche dorsale européenne. * Les Firmes transnationales (Airbus mais aussi Axa, Vinci, Alstom) et le secteur du luxe (parfum et cosmétique comme L’Oréal, LVMH, Hermès) sont des acteurs majeurs au niveau économique. Ainsi Hermès et LVMH sont présents au Brésil. Ces FTN peuvent assurer l’essor de régions et de métropoles (Pour Airbus Midi Pyrénées et métropole toulousaine).* Les métropoles comme Paris ou Toulouse, les nœuds de communication, les territoires innovants sont favorisés alors que d’autres territoires, plus enclavés ou spécialisés dans des productions où la concurrence internationale tourne à leur désavantage, peinent à attirer les activités économiques. (Schéma pour illustrer la transformation de la carte des espaces productifs en France).

TP. Analyse de la carte des 71 pôles de compétitivité (correction jointe fin chapitre)

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3. Echelle locale : Carte 2 page 133 : Les espaces du tourisme Q. En quoi le tertiaire est-il une force pour la France ?

Le territoire français a de nombreux atouts (héritages naturels, historiques…) et dispose d’aménagements spécifiques (littoral, montagne, parcs récréatifs…). Les effets induits sur le territoire et l’activité des services sont considérables. Le tertiaire et en particulier le tourisme est une activité motrice de l’économie française : * La France est le 4e exportateur mondial de services. Le tertiaire fournit 75% des emplois dans le tourisme (entreprises Accor, Club Méditerranée), les services financiers (Société générale, Crédit agricole, Allianz), la santé… mais aussi les fonctions périproductives. * L’espace touristique comprend différents espaces. Paris est une des villes les plus touristiques au monde pour la richesse de son patrimoine et ses magasins de luxe. Un « croissant périphérique » du tourisme s’étend de la Manche aux Alpes. Le littoral métropolitain et des DROM (Antilles, La Réunion) comporte des stations balnéaires ; dans les Alpes du Nord on trouve trois générations de stations de sport d’hiver : dans les vallées (Chamonix, Megève), vers 1800 mètres d’altitude (l’Alpe-d’Huez, Val d’Isère), stations intégrées au-dessus de 1800 mètres (Les Arcs, Tignes).

II - Les facteurs d’évolution des localisations des activités sur les territoires français ?

Dans le contexte de la mondialisation, les territoires, aux échelles locale, régionale comme nationale, sont mis en concurrence. Aussi l’aménagement et le développement des territoires sont aujourd’hui inséparablement liées : il s’agit de transformer le territoire pour le rendre plus attractif et plus performant dans le cadre d’une compétition mondiale. Par aménagement, on entend une modification volontaire de l’organisation de l’espace qui peut être ponctuelle (Roissy, plate-forme multimodale et hub mondial) ou plus globale (ex. une ville, un territoire de l’innovation : exemple le technopôle de Grenoble).

Etude de cas au choix : un territoire de l'innovation

*Un territoire de l'innovation est un espace où se concentrent des lieux de recherches, fondamentales ou appliquées, et des acteurs économiques visant à développer des produits et des services à partir de ces recherches. Ces espaces ont aujourd'hui un rôle-clé dans la mondialisation.

Synthèse étude de cas : Un exemple de technopole : l'agglomération grenobloiseDossier pp.134-137Questions :

1. Pourquoi l’innovation est-elle importante pour l’avenir de l’activité industrielle en France ?

2. Situation, site et atouts de Grenoble ?3. Dans quels domaines s’exerce la recherche à Grenoble ?4. Définir un pôle de compétitivité ? Quel est l’impact du pôle de compétitivité

Minalogic ?5. Pourquoi l’industrie se localise-t-elle à Grenoble ou près de Grenoble ?

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6. Définir « parc scientifique et technologique et faire un schéma du technopôle grenoblois. (Prendre appui à partir de l’exemple donné dans le livre).

a. Le bénéfice d'une situation exceptionnelle et d'une tradition d'innovationGrenoble est avec Lyon la principale ville de la région Rhônes-Alpes. Avec plus de 6,2 millions d'habitants, c'est la 2e région française et la 6e région européenne pour le PIB (Produit intérieur brut). La région constitue un carrefour à l'échelle de l'Europe. Elle bénéficie de grands axes de communication, de six aéroports, de 1 500 km d'autoroutes connectés aux réseaux suisses et italiens.

Par ailleurs, le domaine des Alpes, plus grand domaine skiable européen avec plus de 150 stations offre un cadre paysager idéal pour attirer les personnels qualifiés. La tradition industrielle de la ville est ancienne, elle remonte au 19e siècle avec le développement de l'hydroélectricité, de la métallurgie et de la chimie. Très vite, la ville cherche à répondre aux besoins des industriels locaux et favorise la recherche scientifique et universitaire. Celle-ci favorise l'émergence de nouvelles disciplines et entraîne l'industrie vers de nouvelles activités de pointe dès les années 1960-1970.

b. Les caractères d'une technopoleL'aire urbaine grenobloise est un pôle de compétitivité particulièrement dynamique centré sur les hautes technologies. Il associe des entreprises, des centres de recherches, des organismes de formation dans une démarche de partenariat et de développement commun. Plusieurs technopôles et clusters sont situés dans l'agglomération. Inovallée, parc technologique dédié aux entreprises innovantes, est situé à l'est de la ville sur les communes périphériques de Meylan et Montbonnot. Il réunit, sur un espace de 110 hectares 320 entreprises de pointe qui travaillent dans les domaines de l'électronique, de l'informatique, des télécommunications, des biotechnologies ou encore des logiciels.

Présentation historique du 1er technopôle de France : Inovalléehttps://www.youtube.com/watch?v=b1qWTWqE12g

Exemples de pôles de compétitivité : exemple Minalogic, un cluster innovant dans le secteur de l’informatiquehttps://youtu.be/dIEe_1gxOio

Exemple Synchrotron Grenoble, générateur de rayon X, un secteur innovant dans le domaine de l’énergiehttps://youtu.be/MLF-AAi5i6M

Le parc connaît 40 nouvelles implantations annuelles en moyenne. Il est également en lien avec un des premiers pôles mondiaux dédié aux micro-nanotechnologies (technologies de l'infiniment petit) : Minatec. Au sein de ce pôle, se trouve un cluster nommé Minalogic (Micro-nanotechnologies et logiciel Grenoble Isère). Il rassemble 15 collectivités territoriales, près de 150 entreprises constituées à 75% de PME/PMI, 15 laboratoires de recherche et universités ainsi que des organismes de développement économiques et des investisseurs privés. Il bénéficie également de subventions publiques à hauteur de 515 millions d'euros.

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Le conseil d'administration du groupe met parfaitement en évidence les types d'acteurs engagés dans ce réseau. Il est constitué de représentants de grands groupes internationaux (firmes multinationales) et des PME/PMI. S'y ajoute un deuxième collège représentant le monde de la recherche et de la formation (on y retrouve un représentant du CEA, Commissariat à l'énergie atomique et un représentant des écoles d'ingénieurs).Enfin, un troisième collège incarne les collectivités territoriales, engagées dans le partenariat, avec la présence d'un représentant du Conseil Général de l'Isère. Labellisé par le gouvernement pôle de compétitivité mondiale en 2005, Minalogic incarne comme d'autres groupes, la politique d'innovation permanente émanant des acteurs présents sur le territoire grenoblois.Schéma : le parc technologique et scientifique Inovallée à Grenoble

Synthèse : mise en perspective- Intérêt : Il convient tout d'abord de distinguer innovation et invention. Innover n'est pas nécessairement inventer. C’est adapter, améliorer (un nouveau produit, une amélioration de produit : comme la carte à puce, le smartphone ou tout simplement un nouvel aliment, un nouveau médicament ou une nouvelle manière d'ouvrir la porte de sa voiture). Innovation (p. 313) : création ou amélioration de nouveaux produits ou de services en relation avec les dernières technologies issues de la recherche. L’innovation permet aux entreprises d’être compétitives sur le marché mondial.

Quel que soit le secteur, l'innovation pour un pays riche et développé, doit permettre de maintenir une croissance durable, un haut niveau de revenus ainsi que de créer de l'emploi face à la concurrence des nouveaux pays industrialisés.

- Les acteurs de l’innovation : étaient à l’origine les acteurs publics, l’Etat par l’intermédiaire des organismes, ils peuvent être à l’initiative de projets. Des acteurs à toutes les échelles : il peut s'agir des institutions de l'Union européenne, de l'État, mais on retrouve également tous les acteurs publics des territoires régionaux et locaux (conseils généraux, collectivités territoriales, communautés de communes...).

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Des acteurs privés. Des entreprises aujourd’hui se regroupent en réseaux, en partenariat avec des laboratoires, des centres de recherche, des organismes de formation. Ces réseaux, regroupant ces différentes entités, encadrés et guidés par des institutions locales forment des clusters.

- Les territoires de l’innovation : Les nouvelles technologies de l'information permettent à tout territoire d'être au cœur d'un projet innovant plus, pas de de milieu spatial type comme auparavant avec les activités anciennes dépendantes des ressources, de la main d’œuvre et d’axes de communication. Parmi ces territoires dynamiques, les régions urbaines apparaissent les plus attractives pour ces activités innovantes. Les grandes métropoles, les technopôles.Ce qui prime avant tout dans la localisation c’est la qualité de la main d'œuvre et le lien entre les acteurs. Tout type de territoire peut donc développer cette stratégie de développement, y compris les territoires ruraux auparavant en déprise. On voit également émerger dans ces milieux, des pôles de compétitivité, c'est-à-dire des regroupements d'établissements publics ou privés qui travaillent en synergie pour mettre en œuvre des projets de développement innovants.

- Conséquences sur la géographie du système productif français : des espaces productifs modifiés dans la logique de la mondialisation, des bassins d’emplois attractifs, redynamiser des espaces en déclin ou en marge comme les espaces ruraux profonds.

TP : Croquis synthèse : les espaces productifs françaisProposition de schéma : un exemple académie de Nouvelle Calédonie

Conclusion : La France a dû s’adapter à la mondialisation, à la concurrence ce qui l’oblige à investir davantage sur l’innovation pour mettre en valeur ses compétences et se démarquer par rapport à des pays produisant à bas coût. Cette évolution modifie les espaces productifs privilégiant des espaces bien connectés, accessibles, avec main d'œuvre qualifiée et des services de haut niveau ; ceux qui ne répondent pas à ces critères connaissent souvent des difficultés économiques et une déprise démographique, accentuant les inégalités spatiales à toutes les échelles.

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Document : Les pôles de compétitivité en France en 2014

(Source : ministère de l'économie et des finances)

http://competitivite.gouv.fr/documents/commun/Documentation_poles/carte-spoles/carte.pdf

1. Identification et analyse : correctionC’est une carte à l’échelle nationale qui montre une répartition spatiale des pôles de compétences. Il s’agit de Paris et les métropoles concentrent les pôles de compétitivité : Paris (6) + Lyon (5) + Aix-Marseille-Toulon (6) + Toulouse (3) + Nantes (3) + Lille (4) + Nice (2) + Limoges (2) + Bordeaux (2) + Strasbourg (2) + le Sillon Lorrain (3) + Caen-Rouen-Le Havre (4) + Grenoble (2) = 44 pôles sur 71 (donc 62 % … presque les 2/3 des pôles. A mettre en parallèle la métropolisation. Il y a aussi des pôles aussi ruraux. L'idée d'un aménagement du territoire avec des pôles aussi en Corse, Guyane, Guadeloupe et Réunion. Donc idée de rurbanisation. Idée d’aménagement du territoire par les territoires.On voit aussi une mise en réseau (Capénergies, Lyonbiopôle) : Lyonbiopole (virologie) compte 82 établissements en Rhône-Alpes + 3 en Île-de-France + 3 en Alsace. le pôle Mer Bretagne, 70 établissements à Brest + 30 à Lorient + 21 à Nantes + 21 à Quimper + 18 à Paris. On ne voit pas la localisation au sein de toutes les métropoles. Cependant un acteur central, l’État, auteur de l’information.

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Dossier de documents : distribuer en classe (DM et à corriger en classe pour la 2e partie, étude de cas)

Document 1 le campus Minatec situé dans le parc technologique du Polygone scientifique

Document 2 Les atouts de Grenoble et les différents domaines d’activités

Documents 3 et 4 Minalogic, un pôle de compétitivité mondial

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Questions :1. Pourquoi l’innovation est-elle importante pour l’avenir de l’activité industrielle en

France ? Document 22. Situation, site et atouts de Grenoble ? Voir sur Google Maps 3. Dans quels domaines s’exerce la recherche à Grenoble ? Documents 1, 2 4.4. Définir un pôle de compétitivité ? Quel est l’impact du pôle de compétitivité

Minalogic ? Documents 4 et 5.5. Pourquoi l’industrie se localise-t-elle à Grenoble ou près de Grenoble ? Voir livre

p.137.

Schéma de repérage : Schéma définitif : Un exemple des nouveaux territoires de l’industrie, les technopôles à Grenoble

Vers Lyon MeylanIsère Grande chartreuse Vers Annecy Synchrotron Polygone Inovallée

Scientifique U U Minatec Isère

U Minalogic

U Vercors Drac Grenoble

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G

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https://www.google.com/maps/@45.200642,5.722455,14z?hl=fr-FR

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