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MAGAZINE Brive LE MAGAZINE MUNICIPAL D’INFORMATIONS DE BRIVE-LA-GAILLARDE www.brive.fr Ouverture en mars 2009 P 17 > EHPAD > VIE PUBLIQUE Conseil municipal et audit P 8 > SIGNATURE q N°206 - 1/15 DÉCEMBRE 08 Pacte d’amitié avec Douala P 27

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MAGAZINEBrive

LE MAGAZINE MUNICIPAL D’INFORMATIONS DE BRIVE-LA-GAILLARDE

w w w . b r i v e . f r

Ouverture en mars 2009 P 17

> EHPAD

> VIE PUBLIQUE

Conseil municipalet audit P 8

> SIGNATURE

q N°206 - 1/15 DÉCEMBRE 08

Pacte d’amitiéavec Douala P 27

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3N°206 - 1/15 DÉCEMBRE 2008 MAGAZINEBriveq

Brive Magazine Tirage 32000 exemplaires. Dépôt légal : Décembre 2008. N° L 52560, place de la Halle, 19100 Brive-la-Gaillarde. Tél : 05.55.17.64.10. Fax : 05.55.17.64 .11

Internet : http://www.brive.net. Email : [email protected]. Directeur de la publication : Camille Lemeunier. Rédacteur en chef : Michel Dubreuil.

Rédaction : Myriam Entraygues, Marie-Christine Malsoute, Jean-René Lavergne, Patrick Coutant. Suivi mise en page : Jean-Jacques Prigent. Photos : Diarmid Courrèges,

Sylvain Marchou (sauf mentions) Impression : Imprimerie Ménard (Toulouse) Distribution : MEDIAPOST (05 55 23 62 41). ABONNEMENTS : Abonnez-vous ! C’est30,50 Euros par an, pour 21 numéros. Adressez votre demande accompagnée du règlement par chèque postal ou bancaire (à l’ordre de Trésorerie principale de Brive-la-Gaillardemunicipal) à : Brive Magazine, 3 place de la Halle, 19100 Brive-la-Gaillarde. RÉGIE PUBLICITAIRE : Agence B.E.C. ( 01.56.93.45.00 )

L’E

DIT

OR

IAL

Dans la période d’incertitude économique que nous traversons actuellement,

l’attractivité des territoires, et bien évidemment l’attractivité économique, est un enjeu

fondamental que toutes les collectivités se doivent de garder à l’esprit.

Dans ce domaine précis, la municipalité de Brive possède et s’efforce de favoriser le dévelop-

pement de ses nombreux atouts. Il en est ainsi du carrefour autoroutier

A20 / A89, du dynamisme et de l’innovation des entreprises brivistes,

de la richesse de notre vie associative et sportive ou encore, tout

simplement, de la qualité de vie offerte à nos concitoyens.

Afin de renforcer ces atouts bien connus par le monde économique

et par de nouveaux habitants potentiels, mettre l’accent sur une offre

culturelle diversifiée et plurielle est aussi un élément essentiel.

C’est dans cette vision prospective que s’inscrit notre projet de

centre d’art dédié à l’art, la science et la nature.

De fait, renforcer cette offre culturelle et sa qualité possèdent

deux avantages complémentaires.

Il permet d’une part, de favoriser l’épanouissement person-

nel et ce, quel que soit son milieu social ou ses revenus. Mais,

ce qui est tout aussi important, comme le savent tous les

gouvernements, de gauche ou de droite, qui ont lancé de grands projets culturels, c’est le levier

économique majeur offert aux entreprises par les investissements publics. Aussi loin de

s’opposer à une action économique, le développement et l’accomplissement de projets cultu-

rels d’envergure s’inscrivent aussi, bien qu’indirectement, au cœur de l’action économique.

Philippe NaucheDéputé maire de Brive

Brive, ville attractive

«

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4 LE MAGAZINE MUNICIPAL

T o u t c e q u i b o u g e à B r i v e , l e s t e m p s f o r t s d e l ’ a c t u a l i t é d e l a q u i n z a i n e …

SOMMAIRE

Gens d’ici, gens d’ailleursYorick Reyjol, sa compagneEmma, et leur fils, vivent à Montréal . Le Canada, destination rêvée ? P 12

Ils ont votéObamaRencontre avec une familleaméricaine, les McBain ,installés à Martel :«des citoyens du monde». P 19

Au cœur desRestosLe 1er décembre, les Restaurants du cœur lancentleur campagne d’hiver pour 16 semaines. P 23

Ulysse en équilibreUlysse Fontenay, 14 ans, est un virtuose du VTT trial .Pour lui, tout est obstacle à franchir. P 32

L’EHPAD ouvriraen marsAprès 3 ans de retard et 8M€ de surcoût, l’EHPADde Rivet ouvrira en marsses premiers 60 lits . P 16

Droits de l’hommeLe collectif fête son dizième anniversaire et les 60 ans de la Déclaration universelle. P20

> LAQUINZAINE > LAVILLEETVOUS > ANOTER

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5N°206 - 1/15 DÉCEMBRE 2008

E V E N E M E N T

> FETES DE NOËL

Le programmedes animations

Les trois partenaires habituels, àsavoir la ville de Brive, l’office detourisme et les commerçants ont à

nouveau réuni leurs efforts afin de mettresur pied le programme des manifesta-tions de fin d’année, destinées à animer lesrues du centre-ville en cette période deNoël.

A LA COLLEGIALEQuelques aménagements ont été apportéspar rapport aux éditions précédentes.Dans un premier temps, les manifesta-tions qui se déroulaient auparavant engrande partie sur la place du Civoire, ontété rassemblées sur la place Charles-de-G a u l l e , a u t o u r d e l a c o l l é g i a l eSaint-Martin, où les chalets ont étésupprimés. C’est ainsi que les promeneurs pourronttrouver là le chalet crêpes (à partir du 12décembre et jusqu’au 28), la patinoire deplein air (du 19 au 28 décembre), les jeuxtraditionnels de la ludothèque munici-

Brive-la-Gaillarde, une ville avec son caractère

Du 13 au 28 décembre, le

centre de Brive va vivre au

rythme des animations de

Noël. La ville, l’office de

tourisme, et les commer-

ç a n t s o n t p r o g r a m m é

diverses manifestations ,

réunies cette année autour

de la collégiale Saint-Martin.

pale (du 12 au 27 décembre), et le manègeà poneys (du 13 au 14 et du 19 au 28décembre). Si toutes les animations sontgratuites, cette dernière sera en revanchepayante.Par ailleurs, les départs pour un tour deville en calèche se feront également à laCollégiale, où un sculpteur sur glace se

produira le 20 décembre, et un sculpteursur ballons le 13 décembre, et du 20 au 24décembre. Dans les rues du centre, le Père Noëldéambulera du 13 au 24 décembre, encompagnie d’une troupe de jongleurs,acrobates, cracheurs de feu, et échassiers.Un orgue de barbarie fera résonner sesnotes du 19 au 24 décembre. Enfin, l’officede tourisme organisera, comme chaqueannée, des visites de Brive à la lueur desflambeaux. �

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> TRENTE ANS

ANNIVERSAIRE >« Au cœur des foyers-logements se tissent chaquejour des relations uniquesqui participent à laconstruction d’uneambiance propre à ce lieu.Une ambiance où le regardque l’on porte sur l’autre va bien au-delà del’apparence ». C’est en cestermes que Patricia Bordas,premier adjoint, a salué,après Michel da Cunha, vice-président du CCAS, le 30e anniversaire du foyer-logement de Tujac.Auparavant, la directrice,Christiane Laval, avaitrappelé les avantages d’unetelle structure permettantau résident de bénéficierd’un appartement respec-tant son cadre de vie

FOYER TUJAC familier, d’un espacesécurisé, de pouvoir utiliseren toute liberté les servicesproposés, et d’être en lienavec la vie et les activités duquartier. Le foyer logementde Tujac dispose de 58appartements de type F1 et F1 bis, destinés à l’accueildes retraités valides de plusde 60 ans, seuls ou encouple. Son tauxd’occupation avoisinedepuis 2005, les 99%. �

REPAS SENIOR La ville de Brive organise lesrepas des seniors qui aurontlieu les lundi 12, mardi 13, etmercredi 14 janvier à partirde 12 heures, à l’Espace desTro is Prov inces . Toutepersonne retraitée résidantsur la commune est conviéeà l’un de ces déjeunersgratuits qui sera suivi d’unaprès-midi dansant. Lesinscriptions sont à prendre àpartir du lundi 1er décembre,j u s q u ’ a u v e n d r e d i 1 2décembre, au ChapeauRouge (05.55.23.75.52), àTujac (05.55. 87.29.26), àRivet (05.55.87.50.50) etaux Genêts (05.55.17.18.96).Il faut se munir d’une carted’identité, d’un justificatif dedomicile, et d’une notifica-tion de retraite pour lesmoins de 60 ans. �

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6 LE MAGAZINE MUNICIPAL

ENBREFRECHERCHEDANS L’AIR

L’association AIRAC recher-che toujours tous documents,photos... concernant l’aviationen Corrèze. Ceux qu’elle a déjà reçus, luiont permis de tirer un complé-ment à son premier tome déjàriche relatant cette épopée,« Naissance de l’aviation enCorrèze ». La suite devraitparaître sous l’ int i tulé« Corrèze légend’air ».Pour tous renseignements etsouscriptions : 05.55.85.13.58ou 09.75.56.47.53. �

Rayonnant et radieux, Jean Charbo-nel lors de cette manifestation àl’hôtel de ville où, de manière très

officielle, il est devenu maire honoraire.Ces amis sont là, ceux qui ont fait unbout de route à ses côtés, pendant ces 29années où il a été maire. En maître decérémonie, Philippe Nauche déclarait :« Cet instant qui nous rassemble va nouspermettre à tous, en vous accueillant,monsieur le ministre, de porter non pasun regard nostalgique, mais apaisé, sur le

Jean Charbonnel, maire honoraire

passé récent de notre cité, sur notrehistoire commune. » Des mots quitouchent l’ancien maire. « J’ai vécu ici uneaventure passionnante, elle s’est terminéedans la tristesse, non pas à cause du résultat

des urnes mais en raison des mensongesqui ont été utilisés. » Une mise au pointimportante pour cet homme, heureux derevenir à Brive par la grande porte avecl’intime conviction d’avoir servi sa ville. �

Jean Charbonnel n’a pasboudé son plaisir de revenirà Brive par la grande porte.I l est désormais mairehonoraire de la ville.

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> ACTUALITÉ

SOUVENIRS> Les manifestationscommémoratives du 90 e

anniversaire de l’armisticedu 11 novembre 1918,placées sous le signe dusouvenir, ont également

HOMMAGE donné l’occasion à la sectionbriviste de l’Union nationaledes poilus d’Orient, d’offrir à la Ville de Brive le drapeau de leur régiment. Ces commémorations ont été ponctuées par une remise de décorations à six militaires du 126

e

RI. Parmi les soldats à l’honneur : le capitaineRyder ; l’adjudant-chefChausse ; le sergent chefJavaudin ; les caporaux-chefs Goujat et Villeneuve et le caporal Chajia.

SILAB À LA POINTE DE L’INNOVATION

Chez Silab, une personne surtrois travaille dans la recherchecosmétologique. L’entreprise ad’ailleurs inauguré son nouveaucentre de recherche sur son sitede la Nau, à Saint-Viance. Unesoixantaine de chercheurs yconçoivent les actifs naturels quientrent dans les produits de beauté. Celaboratoire qui explore l’ADN descellules, s’est même doté d’un pôled’imagerie lui permettant d’exploiterles données en 2 et 3 dimensions. « Noussommes au top du top de notre métier. Icien Corrèze », insiste le directeur Thierry

Cruchon. « Cetinvestissementde 6,5 millionsd’euros va nouspermettre derépondre auxbesoins des 5 à

10 ans à venir », prédit Jean Paufique,président fondateur. Beau parcours pourcette entrepr ise créée en 1984.Toujours aussi indépendante, toujoursaussi performante avec un chiffred’affaires en croissance constante de15% par an, une vingtaine de personnesrecrutées chaque année, une activitétournée à 54% sur l’export... Silab quiemploie aujourd’hui 180 personnes,voi t également se construire satroisième unité de production quidevrait être opérationnelle fin 2009.Un beau fleuron. �

7N°206 - 1/15 DÉCEMBRE 2008 MAGAZINEBriveq

Brive-la-Gaillarde, une ville avec son caractère

E N B R E F

C’EST NOUVEAU !Nouveau commerçant,nouvelle entreprise,nouveau artisan, contac-tez-nous pour paraîtredans cette rubrique :05.55.17.64.10.

L’ÉLÉGANCE DU FEUActivité : fourniture et pose de poêles et de cheminées métal. Du lundi au samedi.7 av. RibotTél : [email protected]

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HÉLICE AUTORégis DelcrosActivité : concessionnaireBMW-Mini15 av. André Malraux, zone de Cana.Tél : 05.55.22.22.22

PAIN ETGOURMANDISESBoulangerie et pâtisserieartisanale. Du mardi ausamedi de 7h à 19h30, dimanche de 7h à 13h21 rue colonel Faro.Tél : 05.55.24.11.50.

LA RÔTISSERIEFERMIÈRE Poulets rôtis et sandwichssur place ou à emporter.77 av. Pierre Sémard.Tél : 05.55.74.06.73.

COUTURIÈRE Couture et retouches14 bis bd ClémenceauTél : 05.87.01.54.38et 06.12.67.87.85.

EVOLU’NAILS Audrey BelinProthésie ongulaire, vente de bijoux, produits de beauté (mains et pieds).32 avenue Thiers.Tél : 05.55.18.95.27ou 06.12.70.15.81.

CONFERENCEHYPNOSELe vendredi 12 décembre, à 20h30, à La Providence,boulevard Jules Ferry à Brive, le docteur Jean Becchio, président de l’association françaised’hypnose, donnera une conférence sur le thème « hypnose et neurosciences, application au stress ».Cette soirée est organiséepar l’ACTIIF. Contact et informations

au 08.79.53.66.81.www.actiif-asso.fr. Participation aux frais de 5 euros. �

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8 LE MAGAZINE MUNICIPAL

CONSEIL MUNICIPAL

Au conseil municipal

> VIE PUBLIQUE

La situation financière de la ville et les axes de dévelop-

pement pour le mandat 2008-2014 ont été présentés aux

élus lors de la séance du dernier conseil municipal. Egale-

ment dans les délibérations, l’achat d’un ensemble

immobilier dédié à la culture.

Le compte-rendu de l’audit finan-cier, demandé par la nouvelleé q u i p e m u n i c i p a l e , a é t éprésenté aux élus lors de la

dernière séance du conseil. Ce documentde 61 pages a été projeté sur écran etcommenté par un membre du cabinetd’études Ressources consultants finances.Cette analyse rétrospective des financesde la v il le permet de connaître lacontrainte financière sur le mandat 2008-2014 et d’appréhender ainsi au mieuxles marges de manœuvres possibles. Lors de ce conseil municipal, PhilippeNauche, député-maire, a opté pour unesimple présentation de l’audit, le débatsur le contenu étant repor té à laprochaine séance du conseil afin quechaque élu prenne le temps d’étudier ledocument.

RATIONALISER L’UTILISATION DE L’ARGENT PUBLIC

Il apparaît d’ores et déjà dans cette étude« des charges de fonctionnement courantimportantes, supérieures de près d’unsixième à des communes comparables etde près d’un quart en ajoutant les chargespar habitant des communautés ». Il est ànoter que les charges de personnels repré-sentent entre 55% et 56% du budget(moyenne des villes : 51 %). Cette hausse des charges de fonctionne-ment courant a été équilibrée par uneaugmentation de la fiscalité : en effet,concernant l’effort fiscal consenti par lesBrivistes, la ville se situe désormais au 9e

rang sur 90 communes de même impor-

tance, la moyenne du foncier bâti et destaxes d’habitation étant de 304 euros parhabitant contre une moyenne nationalede 247 euros/ha. Parallèlement, l’équipemunicipale s’est engagée, lors de lacampagne des municipales, à baisser lefoncier bâti de 10% à l’horizon 2010. « Nous n’avons aucune marge demanœuvre sur la fiscalité, expliquait ledéputé-maire en amont du conseil. Deplus, ces dernières années, la ville a vendupour 10 millions d’euros de son patri-moine, terrains et biens, ce qui ne nouslaisse également nulle ressource dans cedomaine. Nous nous trouvons, aucontraire, face à la nécessité de faire desréserves foncières. Si nous continuionscette politique, la ville serait sous tutellede l’Etat en 2014... »« Par rapport aux prospectives de cetteanalyse, nous devons maîtriser nos

charges, ne pas augmenter la massesalariale. En passant d’un fonctionne-ment pyramidal à un fonctionnementtransversal, nous pouvons mutualiser lesemplois et rationaliser l’utilisation del'argent public. Si nous arrivons à réduirele fonctionnement, nos résultats serontmeilleurs dans 4 ans ».« Dès le mois de janvier, continuaitPhilippe Nauche, nous mettrons enœuvre un projet de service mais notreobjectif est aussi de réduire les contratsprécaires d’un certain nombre d’employésmunicipaux. Ils sont près de 300 dans cecas avec certaines personnes qui sont enCDD depuis plus de 10 ans. » Les diffé-rentes possibilités d’action de la villeseront étudiées par les élus lors du conseilmunicipal du 18 décembre.

UN NOUVEAU LIEU DÉDIÉ À LA CULTURE

Parmi les affaires foncières proposées endélibérations aux élus, l’acquisition d’unensemble immobilier, pour un montantde 550.000 €, a fait débat.

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9N°206 - 1/15 DÉCEMBRE 2008 MAGAZINEBrive

C O N S E I L M U N I C I P A L

Cet immeuble, sis avenue EdouardHerriot, autrefois à usage de garage, estconstitué de trois niveaux de 990 m2

chacun. Compte-tenu de cet emplace-ment privilégié à proximité du centreville, la ville prévoit d’y aménager un lieudédié à la culture comprenant : une vastesalle d’expositions (en remplacement decelle qui existait au théâtre), uneartothèque (prêt d’œuvres d’art aux entre-prises et aux particuliers) et un espacedédié aux arts et sciences du vivant, leprojet de ce musée du végétal étant pilotépar Patrick Blanc, concepteur et créateurde murs végétaux mariant nature etactivité urbaine. Michèle Geneste,

conseillère municipale du groupe del’opposition interpellait les élus en notantque son groupe trouvait « ce projet endécalage avec la crise qui touche lesménages modestes ». Elle terminait sonintervention en demandant si « la cultureallait remplir le CaddieTM de la ménagère ».Philippe Nauche rappelait le bon sens etle droit pour tous d’accès à la cultureavant que les membres de l’oppositions'abstiennent pour le vote.

PLAN DE CIRCULATIONLes conclusions du diagnostic de Plan dedéplacements urbains font état d’uneforte présence de la voiture par rapportaux autres modes de transports ou dedéplacements (bus, vélo, piétons). La ville envisage de retrouver un partageplus équilibré de l’espace en profitant desatouts que représentent les deux parkingssouterrains (Guierle et place Thiers) depart et d’autres du centre ville mais aussien développant les logiques de parkingrelais comme les Trois provinces. Cettevolonté de partage de l’espace va néces-sairement induire des modifications dansles circulations et les élus ont voté le lance-ment d’une étude de 7 mois qui seraréalisée par un cabinet spécialisé avecl’appui des services techniques. Cette étude devra appuyer le choix duPlan de déplacement urbain et intégreraitle schéma directeur des pistes cyclables.Jean-Claude Farges, conseiller déléguéaux relations sociales mais aussi vice-

p r é s i d e n t d e l a C o m m u n a u t éd’agglomération de Brive, chargé destransports, faisait alors une mise au pointen s’adressant au groupe conduit parFrédéric Soulier : « A la lecture de BriveMagazine n°204, vous écrivez, dans votrepage, que nous aurions remis en cause lagratuité de la navette qui relie les Troisprovinces au centre ville. Où avez-vous lu,vu ou entendu que nous aurions envisagéde revenir sur la gratuité de cette navette ?[...] nous avons le souhait de réduirel’omni présence de la voiture, de mieuxpartager la voir ie et les trottoirs,d'améliorer l’offre de transports urbains.Nous allons aussi étudier une solutionpour permettre à ceux qui le souhaitent delaisser leur véhicule à l’entrée ouest de laville. »

SUBVENTIONSVotées à l’unanimité des subventions auxclubs sportifs et à diverses associations .Subventions de fonctionnement :association du Prieur, 300 €. Fédérationgénérale des retraités des chemins de ferde France, 50 €. Le lien, 4585 €. Maisond’accueil des familles de détenus, 150 €.Maison des adolescents, 1500 €. Compa-gnons de la fraternité Edmond Michelet :6.500 €. Subventions spécifiques sport : Briveville cyclable, 1150 €, pour la fête du véloles 7 et 8 juin dernier. Brive Hockey club,2500 €, pour le tournoi de la Ville deBrive des 22 au 24 mars.Subventions exceptionnelles sport :Union basket Corrèze féminin, 400 €,pour la création d’une union autour duclub de basket de Brive pour promou-voir le basket féminin. Associationsportive des Chapélies, 500 €, pour sonaccession de la 3e à la 2e division dedistrict, également vainqueur de la coupeMaurice Leblanc 2008. Brive futsal club,584 € et AMACS, 1168 € la participa-tion au financement de la location d’unéquipement sportif pour pratiquer lefutsal. Brive Limousin triathlon, 3000 €,soutien au pôle de haut niveau et à lapréparation aux jeux olympiques deLondres en 2012.� M.E.

Dans l’avenir, partager l’espace urbain entre voitures, vélos, bus, piétons.

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10 LE MAGAZINE MUNICIPAL

LAVILLEETVOUS

L’après-midi de ce vendredi denovembre est déjà bien avancée. Le

soleil s’efforce de rallonger le jour sans yparvenir vraiment. Sur le coup des 16h, lemarché au gros de Cana s’éveille. Lespremiers camions arrivent et se dirigentvers les aires de stationnement. Le placierest là, discret, mais tout semble parfaite-ment rodé. Les marchands des quatresaisons sont des habitués, certainsviennent ici depuis plusieurs années. Gilbert Yvetot est de ceux-là. Au volant deson vieil espace Renault en apparence àbout de souffle, il fait depuis plus de 10ans les trois marchés par semaine de Cana.Les lundi, mercredi et vendredi, il quittele Lot-et-Garonne en début d’après-midipour venir à Brive. Dans la voiture trans-formée en camionnette sont empilés, dansdes filets, de l’ail et des oignons. « C’est uncopain qui m’ a dit, il y a plusieurs annéesqu’il y avait un bon marché à Brive, depuisje suis un fidèle. » Les producteursviennent de tous les départements limitro-phes. « Il faut aller à Agen pour trouver un

Cana : le petit Rungis

Un label

marché d’une telle ampleur », dit avecenthousiasme, Serge Simon, le marchandde fleurs de Saint-Céré. « Depuis unebonne vingtaine d’années, le marché degros se tient à Cana, précise Paul Chanta-lat, pépiniériste briviste. Avant nous étions

Ce marché au gros de Cana estaujourd’hui une référence, mais ilsouffre de la concurrence de grandesenseignes positionnées sur cesecteur des produits frais. Pour cetteraison et d’autres encore, la ville deBrive conduit une réflexion : « Onvoudrait que ce soit un trait d’unionentre les producteurs et les restau-rateurs, fait remarquer ChantalFeral-Mons, adjointe aux affairesagricoles, et pour établir ce contratde confiance, nous souhaitons lacréation d’un label qualité. » Cette démarche ne peut qu’accentuerla notorité du marché de Cana .

Le marché de gros de Cana se tient trois fois par semaine.Il fait le bonheur des producteurs locaux, des restaurateurset des grossistes. Ce marché est unique.

de la restauration ou bien encore auxdétaillants : « Ici, je n’ai jamais été déçu,fait remarquer Michel un restaurateurd’un département voisin. Je viens y acheterle fromage, il est exceptionnel. »

COUP DE POUCE POUR LES PRODUCTEURS LOCAUXIl est difficile, pour ne pas dire impossible,de connaître le véritable poids écono-mique de ce marché. Chacun se retranchedans un mutisme profond, ce qui est sûren revanche, c’est qu’on trouve sur lesquais des produits de grande qualité. Lesfruits, les légumes sont cueillis générale-ment le matin même pour être vendusl’après-midi. Les fromages sont d’unefraîcheur irréprochable, difficile de fairemieux. Les producteurs de la Corréze sontnombreux à fréquenter le marché.« Pour nous, explique une productrice deBeaulieu, spécialisée dans les fruits rouges,ce marché est une aubaine pour vendrenos produits, nous n’avons pas à faire desdizaines de kilomètres. »Cette zone commerciale est aussi unevitrine de premier choix pour les produc-tions corréziennes. J.-R. L.

à la Guierle, on commençait à 3h du matinpour avoir fini avant 7h »Une délocalisation réussie ; si en cettepériode de l’année, ils sont une cinquan-taine de producteurs présents sur lemarché, l’été, ils sont 200. Ce marché s’adresse aux professionnels

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11N°206 - 1/15 DÉCEMBRE 2008

L A V I L L E E T V O U S

Les foires grasses de Brive appar-tiennent au patrimoine local. Désles premiers frimas, le marché

prend ses quartiers et ses couleurs d’hiver.Ce sont les premières notes du concertgras. A la baguette, Anne-Marie Chauzu.La productrice de foie gras, installée àSadroc, n’a pas une minute à elle en cettepériode de l’année. Ces collègues sontdans la même situation, le premierrendez-vous à Brive est important. « Ce marché donne généralement le tonde la saison. Nous devons présenter desproduits de qualité et ça permet aussi defixer les cours », glisse entre deux gavagesAnne-Marie. L’atelier est organisé dansun bâtiment agricole qui abritait proba-blement des bovins avant que la maîtressedes lieux prenne l’option de la diversifi-cation. Dans les cages grillagées, une quarantainede canards. Les palmipèdes sont gavésdurant une quinzaine de jours au grainjaune, du maïs garanti sans OGM. Entre6h et 7h du matin, puis le soir, Anne-Marie Chauzu se consacre à ce travail quipeut heurter les sensibilités. « Nous le

Le foie ne connaît pas la crise

savons et nous en sommes conscient, legavage est une alimentation forcée, maisnous faisons en sorte que les animauxne souffrent pas », tient à expliquer laproductrice de Sadroc.

LE GAVAGE, TOUTE UNE HISTOIRELes gestes et les méthodes de gavage seretrouvent dans les sillons de l’histoire.Pensez donc ! Il existe une fresque datantde 2500 ans avant Jésus-Christ où l’ondécouvre des Egyptiens procédant augavage d’oies. Toujours dans ce registrefrange du passé, des oies gavées aux figuesfraîches voyagaient même de la Gaulejusqu’à Rome. Le foie gras attiserait doncles convoitises depuis des lunes et aujour-d’hui, il symbolise l’art de vivre à lafrançaise. Pour la première foire primée de la saison,le 6 décembre, sont attendues une dizainede tonnes de canards, d’oies, de foies gras,et autres magrets. Les étals seront copieu-sement garnis. Le foie frais devrait senégocier à 40 euros le kilo et le canardentier à 7 euros le kilo. Au diable la crise.

J.-R. L.

Le calendrier est arrêté :

Samedi 6 décembre 2008 : foire priméeSamedi 13 décembre 2008 :foire primée aux chapons.Samedi 10 janvier 2009 : foire des Rois avec la mise en boite gratuite.Samedi 7 février 2OO9 :foire primée.Samedi 7 mars 2OO9 : foire de clôture.

RECETTES D’ANTANLe syndicat des producteurslimousin de canards et d’oiessouhaite mettre à profit ces foiresgrasses pour assurer la promo-tion d’une marque de produits quis’identifie au terroir :« Lo Toupi do gourmands ». En clair et sans décodeur: « La marmite des gourmands ».Sous cette appellation, lesproducteurs ont remis au goût dujour des recettes d’hier. Dans un premier temps, ils ontexpérimenté ces recettes degrands-mères (pâtés, cous farcis,etc.) avant de se lancer dans uneproduction commerciale. La gamme proposée est trèslarge, mais c’est une règle d’orcomme un contrat de confiance,toutes les conserves sont à basede canards et d’oies élevés demanière traditionnelle. Une formule qui fait recette.

LES DATES

Magrets et foies agrémenteront encore les tables de fin d’année.

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LAVILLEETVOUS

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12 LE MAGAZINE MUNICIPAL

Le Canada ! En France, ce pays fait rêver plus d’un trappeur

du dimanche qui s’imagine dans un attelage de chiens de

traîneau ou à moto-neige dans les grandes forêts d’érables.

Un eldorado chez nos cousins québécois ? Rencontre avec

Yorick Reyjol , briviste installé au Québec depuis 2006.

> GENS D’ICI, GENS D’AILLEURS

Partir ou rester ?

Y or ick Re y j o l n’ en f in i t pasd’hésiter : « Nous sommes dansun dilemme permanent entre

partir ou rester car ce que tu as en France,tu ne l’as pas au Québec et vice-versa ! »Biologiste de formation, Yorick vit auCanada depuis 2006 avec sa compagne,Emma, et leur fils de 2 ans. Mais laquestion est quotidienne : partir ourester ?D e s é t u d e s a u l yc é e d ’ Ar s o nv a l ,l’université pour un DEA écosystèmeaquatique et une thèse en 2002, sansoublier un post-doctorat en Allemagne, àToulouse puis à Lyon avant le départ pourle Québec. Yorick Reyjol est ichtyologue,ou plus simplement chercheur en écologiedes poissons d’eau douce. A 33 ans, ilvient de changer de ville et d’emploi pourun nouveau contrat d’un an qui le sédui-sait. Et il ne se fait aucun souci pour sonavenir professionnel :« J’aurais préféré m’expatrier vers unendroit anglophone, mais je vis au Québecdepuis mon arrivée au Canada. Une desqualités du pays, c’est la grande flexibilitédu travail, tu trouves toujours quelquechose. Les salaires sont au même niveauqu’en France mais les Québécois sont pluslibres dans leur tête car ils peuventchanger d’emploi, faire des projetsd’avenir. Ils ont le choix. Tu peux, parexemple, commencer ta carrière commedentiste, puis faire une formation oureprendre des études et devenir hypno-thérapeute. Et à n’importe quel momentdu cursus professionnel ». Le jeune couple est arrivé au Québec au

milieu de l’hiver 2006 : « Emma connais-sait déjà le pays mais pas moi, reprendYorick. J’ai trouvé l’installation assez stres-s a n t e , i l f a i s a i t - 3 0 ° C e t i c i , l e s

moins, n’ont pas besoin de 4 semainesde vacances ou de 3 téléviseurs dans leurmaison. D’ailleurs, au Québec, lorsquetu râles, on te dit que tu es Français. C’estflagrant dès que l’on arrive à l’aéroport deParis pour les vacances, c’est un stageintensif de « Ça va mal » qui dure tout leséjour ! ». D’autres avantages reviennent souventdans la bouche des expatriés : « Les genssont embauchés par rapport à leursc o m p é t e n c e s e t n o n p o u r l e u r sdiplômes », « Une tranquillité d’espritcar on est moins dans la performance »,« On n’est pas jugé sur les apparences oules paroles. Ici, on fait ! », etc.

...DES INCONVÉNIENTSToute médaille a son revers et même si lejeune couple a désormais son visa derésidence permanente, la situation n’estpas idyllique. « Le système de santé estcatastrophique, reprend Yorick, il n’y apas de médecins hormis ceux des urgencesà l’hôpital, ce qui implique un minimumde 8 heures d’attente. Emma a accouchéici, il n’y a aucune préparation pour lesfemmes enceintes et pas de maternité.Une maman est dans la même chambrequ’un malade. Aujourd’hui, alorsqu’Emma a un problème de santé depuisplusieurs mois, nous n'arrivons même pasà faire faire des analyses. Cela nous coûteracher mais tant pis, on les fera pendantnos vacances en France pour avoir aumoins un diagnostic ». La plupart desQuébécois n’ont pas de médecins defamille et lorsqu’ils sont malades, ils restentchez eux en attendant d’aller mieux. Quantaux nouveaux diplômés, ils disparaissentpour s’établir aux USA où ils travaillent enclinique privée. « C’est un choix cornélien,conclut Yorick. Au mieux, nous resteronsau Canada jusqu’aux 5 ans de notre fils etau pire nous rentrerons en France en2009 ». Qualité de vie contre qualité desoins ? Partir ou rester ?... � M.E.

déménagements se font le 1er juillet pourtout le monde ; ce fut donc compliqué detrouver un appartement. En revanche, j’aibeaucoup apprécié le deuxième hivermême si c’est long ! » ajoute-t-il ensouriant.

DES AVANTAGES...Les atouts de la vie québécoise font florès :« C’est évident que les gens sont moinsmoroses qu’en France. Ils se contentent de

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L A V I L L E E T V O U S

C’est trop la classe ! », lâche Berat,tout heureux en redescendant dumur d’escalade. « Je n’en avais

jamais fait », précise ce 6e au collège JeanMoulin. Son camarade Thomas, les brasencore tétanisés par l’effort, est tout fierd’avoir vaincu son appréhension, engagnant un petit mètre supplémentairesur sa précédente progression. En cemercredi après-midi de Toussaint, ils sontsix à avoir choisi cet atelier qui se déroulesur le mur adapté de la proche école JulesRomains. Les autres élèves inscrits cemercredi à l’école ouverte mise en placegratuitement par le collège sur trois jours,ont opté pour la patinoire et ses glissades. Le matin même, tous étaient réunis aucollège pour des ateliers plus pédago-g iques encadrés par le personneladministratif et éducatif ou des bénévo-les de l’association TUCS. En tout 25élèves avec parmi eux sept CM2 venusdes écoles alentour. Pauline, en 5e, est unehabituée : « Je venais déjà quand j’étais en

Ecole ouverte« C’est trop la classe ! »

C M 2 à B o u q u e t » ,explique-t-elle, penchées u r s o n m a n u e l d egéographie. « C’est mieuxque de rester chez soi àrien faire. Ici, je fais mesdevoirs. Au moins, on ade l’aide quand on necomprend pas et descopines pour s’amuser. »Kimbl et Quentin, égale-ment en 5e, se sont attelésaux exercices de maths,« comme ça, on seratranquille pour le restedes vacances ». Derrièreeux, Sophiane pianotedevant l’ordinateur à larecherche de pays. Dans lasalle, règne un silencestudieux : chacun est à satâche, chaperonné par lesdeux documentalistesAnnabelle et Estelle quibutinent d’élève en élèveselon le besoin. Dans une autre salle,Sandrine, surveillante, anime un petitgroupe chargé d’écrire un communiquéde presse relatant la visite « vraimentincroyable » que les élèves ont rendu laveille aux rugbymen du CABCL. « Nous ne sommes pas une garderie.

Chacun effectue unt r a v a i l » , a s s u r eEmmanuelle Bedou,consei l ler pr incipald’éducation, ferventdéfenseur d’une écolec o m p e n s a t r i c e d e sinégalités sociales. « Les rapports étant plusdétendus, les é lèveschangent leur regard surl’école, ce qui améliorepar la suite le relation-nel. Les enfants ont

besoin de notre attention. »Aux pieds de certains, à côté du cartable,un petit sac renfermant un repas froid.Car à midi, personnel et élèves pique-niqueront dans une salle en bavardantjoyeusement de tout et de rien. Une façonlà aussi de créer d’autres liens.� M.C.M.

Pendant les vacances, le collège JeanMoulin s’ouvre à ses élèves et ceux desécoles alentour. L’école vue autrement,entre devoirs le matin et activitésl’après-midi. Et c’est gratuit. Visite à laToussaint.

> COLLÈGE JEAN MOULIN

«

Lancée en 2001, l’école ouverte,initiative interministérielle,consiste à ouvrir collèges etlycées pendant les vacancesscolaires, ainsi que les mercrediset les samedis durant l’annéescolaire, pour accueillir des enfants et des jeunes qui ne partent pas ou peu envacances. Le but est de prévenirles ruptures scolaires et de favoriser l’insertion sociale.

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POINTSDEVUE > L A P A G E D E L ’ O P P O S I T I O N

La Foire du Livre de Brive, le succès dans la continuité

Qui a dit et répété que la Foire du Livre était essoufflée, qu’ilfallait la réveiller, quitte à affirmer sans vergogne que c’est« un événement qui n’a pas vieilli » page 4 du guide de lafoire, et à se féliciter dans la presse de la réussite de cette27ème édition dans laquelle pourtant « la touche » de lanouvelle équipe municipale faisait plutôt défaut ? Mais lesuccès est toujours bon à récupérer !Bénéficiant d’un calendrier très favorable, la Foire du Livrea connu l’affluence habituelle même si selon le Maire « leschiffres qui étaient donnés les années précédentes seheurtent à une impossibilité matérielle »…, ce qui est à lafois inexact et insultant.Mais l’essentiel n’est-il pas que cette grande fête du livre aitsatisfait les visiteurs et n’ait pas souffert comme le prouventles retombées économiques de la morosité soigneusemententretenue par certains. Nous espérons donc qu’à l’avenirles « ingrédients » qui, depuis des années, font de la Foire deBrive, la seconde manifestation littéraire après Paris, serontconservés, voire intensifiés, car la vague culturelle qui afait vibrer Brive est seulement l’affaire de 3 jours.Alors pourquoi ne pas définir et suivre une sorte de « filrouge » qui permettrait tout au long de l’année de préparerou poursuivre l’élan impulsé par la foire, par exemple parla venue ponctuelle d’auteurs dans le cadre de cafés litté-raires, par des rencontres avec des éditeurs régionaux ounationaux, des concerts lecture, l’implication du cinéma parle biais du Rex et du Festival du Moyen-Métrage, unevalorisation des actions autour du livre et des mots menéespar la bibliothèque et certains établissements scolaires.Pourquoi aussi ne pas ouvrir la foire à la littératureeuropéenne et être ainsi en phase avec l’actualité géopoli-tique ?Ce ne sont là que quelques propositions, mais sans doute nevont-elles pas dans le sens de la « renaissance » voulue parle Maire. Elles ne sont sûrement pas assez onéreuses etassez voyantes ! Toutefois si les « bonnes surprises » ( !?) dela prochaine édition sont du style du discours inaugural,empreint de vulgarité, du Président Beigbeder, nous n’avonspas hâte de les découvrir. Les Brivistes, qui il y a peu se délec-taient des allocutions d’Yves Berger, Jean d’Ormesson,Bernard Pivot ou autres comme Abou Diouf, méritaientmieux. Alors, au lieu de se réjouir de cet étalage de « culturebobo » et de l’afflux médiatique provoqué par la présencede ce personnage, ne serait-il pas plus judicieux des’interroger sur les choix à faire à l’avenir, tout comme ilserait bon de réfléchir avant d’annoncer la création « d’unemaison des écritures » et de résidences d’artistes. L’intentionest louable, mais il faut savoir raison garder, car les contri-buables ne risquent-ils pas d’en faire les frais ? Affaire àsuivre…

La seule priorité de Philippe NAUCHE : la culture !Le 17 novembre dernier, la majorité municipale a validé l’achatde l’ancien garage Taurisson, avenue Edouard Herriot, pour555.000 € afin d’y créer une artothèque. Rappelons qu’uneartothèque a pour objet de prêter des tableaux à des particuliers,des entreprises, des écoles pendant une durée plus ou moinslongue afin de faciliter l’accès à toutes les tendances artistiques del’art contemporain.Toutefois, la dépense ne s’arrêtera pas là et devrait être auminimum de 2 millions d’€uros, aménagement compris ; surtoutlorsqu’on sait que Philippe NAUCHE veut y intégrer un muséevégétal…Nous trouvons ce projet beaucoup trop onéreux et en totaldécalage par rapport à la situation économique actuelle. Aumoment, où les ménages rencontrent de graves difficultés finan-cières, il nous semble que la mairie devrait en priorité sepréoccuper de préserver le pouvoir d’achat des brivistes plutôt quede vouloir mettre des tableaux dans leur salon. Est-ce que laculture va remplir le caddie de la ménagère ? Nous ne le pensonspas ! Nous, nous aurions préféré que cet argent soit investi poursoutenir l’économie et les familles Brivistes. Or, Philippe NAUCHEdispose de nombreux outils pour accompagner les ménagesmodestes au lieu de s’investir dans ce projet pharaonique. Parexemple, en matière de logement social, la ville pourrait intervenirau niveau de la gestion des impayés, ou en matière d’emploi, ellepourrait accompagner la mise en place du RSA ou développerl’application de la clause d’insertion sociale.Enfin, aucune voix de la majorité municipale n’ayant manquépour le vote de ce projet, les brivistes soutenant activement les éluscommunistes pourront constater qu’ils ont sacrifié leurs idéauxsur l’autel de la sacro-sainte majorité municipale. Eh oui ! Pources élus, il est préférable de défendre un projet culturel plutôt quede soutenir le pouvoir d’achat des brivistes ! On ne peut plus sefier à personne !

L’aire d’accueil des gens du voyage de MalemortAprès le choix par Philippe Nauche de la zone artisanale deCana pour y installer l’aire d’accueil de Brive, voilà que lacommune de Malemort décide d’implanter au beau milieu de lazone artisanale de la Rivière son aire d’accueil pour les gens duvoyage. C’est sans doute une première en France ! Détourner l’objet et la nature même d’une zone d’activités,dédiée aux artisans et entreprises ! Les élus de Malemort vontdevoir déborder d’imagination pour faire de la zone de la Rivièreune zone de développement économique. Mais la palme de lapetite phrase revient au Maire de Malemort qui déclarait dans lapresse locale « des études ont montré que les gens du voyage necommettent pas de délits autour de leur lieu d’habitation » c’estbien connu !…nous suggérons au Maire de Malemort derecueillir les témoignages des riverains des quartiers de Bouquet,du Teinchurier ou de la Marquisie !

> GROUPE DES ÉLUS DE L’OPPOSITION « ENSEMBLE POUR BRIVE » REPRÉSENTÉ PAR FRÉDÉRIC SOULIER

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16 LE MAGAZINE MUNICIPAL

de Rivet :ouverture en mars

L’EHPAD

> QUARTIERS

Trois ans de retard sur le calendrier, 8 millions d’euros

de surcoût mais l’EHPAD de Rivet va enfin pouvoir

accueillir les premiers résidents à partir de mars

prochain. Ce sera l’ouverture d’une première unité de 60

lits. La mise en service de la deuxième est programmée

pour juin avec l’installation de 62 nouveaux pensionnaires.

La structure Alzheimer sera opérationnelle un peu plus

tard et pourra héberger 36 personnes.

Les vastes couloirs sentent encorela peinture fraîche, des ouvrierss’act ivent à l ’extér ieur dubâtiment, ce sont les finitions.

Des derniers coups de pinceau vécuscomme le clap de fin d’un mauvaisscénario. Il faut bien l’avouer, cette réali-sation qui doit être livrée dans moinsd’un mois aurait dû être en service en2005. Premier couac qui dépasse déjà

l’entendement. Un retard hors normes.Début avril 2002, le 1er très exactement, leconseil municipal autorisait la construc-tion de cet EHPAD et il faudra attendreseptembre 2004 pour le premier coup depioche. L’entreprise de gros œuvre titulairedu marché connaît alors des difficultés etse retrouve en liquidation à l’aune de l’été2005. Une nouvelle société est désignée, lechantier redémarre en septembre, mais

une année plus tard, cette entreprise estelle aussi placée en liquidation. Desdéfaillances à tous les étages et à tous lesniveaux. « Ce chantier devrait être étudiédans toutes les écoles d’architecture, c’estun bel exemple de ce qu’il ne faut pasfaire », explique d’un ton fataliste ledéputé-maire, Philippe Nauche. Unchantier catastrophe avec, à la clef, d’unepart un retard de plusieurs années, etd’autre part, un surcoût abyssal. Desprévisions à 17 millions d’euros pourune facture globale à 25 millions. Unpréjudice pour la collectivité de 8 millionsd’euros.

LA CHAMBRE RÉGIONALEDES COMPTES ALERTÉE

Philippe Nauche ne souhaite pas engagerune procédure contentieuse, mais enrevanche, il a transmis ce dossier au prési-dent de la Chambre régionale descomptes. « Ce service va étudier cetteaffaire dans sa totalité et verra ce qu’il ya lieu de faire », précise le maire. Le tempsn’est pas à la polémique, mais le souci de

REPORTAGE

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17N°206 - 1/15 DÉCEMBRE 2008

cerner les responsabilités de ce fiascosemble dicter la démarche. « Ce dossierest devenu un repoussoir, y compris pourla collectivité. Depuis mars, notre actiona été de restaurer la confiance ; aprèsavoir pris la mesure du problème, nousn’avons eu qu’un objectif : terminer cechantier », souligne Michel da Cunha, levice-président du CCAS. A la faveur de cenouvel élan, en l’espace de quelques moisles travaux ont pu avancer. C’est désor-mais une certitude, l’établissementouvrira partiellement en mars prochain,avec l’accueil de 60 pensionnaires.L’ouverture de la seconde unité de 62 litsest prévue en juin 2009. La mise en servicesera progressive. Le pôle Alzheimer nesera opérationnel que plus tard, sansdoute vers la fin de l’année 2009. Cettestructure recevra et accompagnera auquotidien trente-deux malades. Aprèsmoult rebondissements, l’EHPAD deRivet sera en mesure de répondre auxattentes des personnes dépendantes etde leurs familles ; la réponse ne peut être

que partielle, 200 demandes ont étédéposées, pour une capacité globale de160 places.

UN ÉTABLISSEMENT DE QUALITÉA quelques mois de l’installation despremiers pensionnaires, le projetd’établissement est sur les rails. Le recru-tement d’un directeur, d’un cadre de santéet d’un médecin coordonnateur, est encours. Quarante personnes seront ensomme embauchées pour assurerl’ouverture de la première tranche. Lesservices du CCAS ont enregistré 600demandes. L’accueil des premiers résidentsse fera donc dans des conditions optima-les. Des pensionnaires qui trouveront aussidans cet établissement un cadre de vieagréable. Des chambres individuelles dansune large proportion, mais quelques unessont double et permettront, par exemple,l’hébergement d’un couple ou d’un frèreet une soeur. Ces chambres sont de vérita-bles pièces à vivre agrémentées de largesbaies vitrées qui s’ouvrent sur un vaste

horizon. Des chambres claires qui seronttoutes équipées de bornes internet afinque les pensionnaires puissent être enliaison avec leurs familles, mais les ordina-t e u r s n e s o n t p a s f o u r n i s . B i e név idemment , r ien ne remplaceral’ambiance familiale, mais la décoration etle souci du détail sont l’assurance d’unaccueil de qualité.

LE JUSTE PRIX Le coût du prix de journée sera proba-blement de l’ordre de 53 euros. « Lafourchette haute », reconnaît PhilippeNauche. La partie hébergement qui est àla charge du pensionnaire ou de sa familledépassera légèrement les 1500 euros parmois. « Un prix de journée qui aurait sansdoute pu être allégé s’il n’y avait pas eucette dérive financière de 8 millionsd’euros », admet le maire avant depréciser : « Nous nous efforcerons de fairedes économies partout où cela noussemblera possible, par exemple pour lesdîners nous allons développer les liaisonsfroides. » Ce nouvel établissement quidevrait être le dernier d’une telle capacitéconstruit en Corrèze, n’aura par ailleursaucune conséquence sur les foyerslogements existants. Le maire est rassu-rant : « En 2001, l’ouverture de l’EHPADs’accompagnait de contreparties, nousavons ouvert des discussions avec laDDASS et le Conseil général, aucun foyerne fermera même s’il faut ici ou làapporter des aménagements. »Dans les jours et les semaines à venir, la vierien de moins, va prendre possession deslieux, certes avec beaucoup de retard surle calendrier, mais dans les meilleuresconditions de confort et de sécurité pourles résidents. �

J.-R. Lavergne

R E P O R T A G E

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> EN VUE

S i loin des yeux et finalement siproche du cœur, la Californie...Patricia et Daniel McBain, et leur

fils, ont élu domicile à Martel en 2003. Ilsont suivi au jour le jour la campagne dunouveau Président des Etats Unis, jusqu’auverdict des urnes. « Les McBain » sonttous acquis à la cause d’Obama : « Toutema famille est démocrate, en Califormie.Ils ont tous mis des affichettes devant leurmaison avec une photo de leur candidatpréféré. Ici et là-bas, nous étions tousderrière le futur président », martèlePatricia McBain. Dans leur maison encoreen chantier, située dans une rue étroite, lesAméricains de Martel ne s’en cachent pas,ils ont surfé eux aussi, mais à distance,sur la vague porteuse de « l’Obama-mania ». Dans l’immense salle à manger,aménagée dans le pur style art et déco,difficile de trouver pourtant des signesostentatoires de cette passion exacerbéepour leur candidat. En revanche, le doubledu bulletin de vote par correspondance estrangé avec grand soin dans la boîte auxbons souvenirs. Patricia McBain se plaît àregarder ce bulletin de vote. Comme leveut la pratique du scrutin, elle a fait untrait dans la case Obama : « Je me suisappliquée et j’ai regardé deux fois l’espaceavant de voter, c’était trop important ! » Le

mari, lui, a voté Obama sans état d’âmemais il sait que tout ne sera pas réglé dujour au lendemain : « Il faudra du tempspour gommer les années Bush, mais ce quiest très important, c’est que l’imagedes Etats-Unis dans le monde vachanger ».

LA PEINE DE MORT DIVISEPatricia et Daniel sont ravis de voir BarackO b a m a à l a M a i s o n B l a n c h e . L eprogramme, ils le connaissent tant et plus,ils pourraient presque le réciter. Le coupleadhère largement aux thèses de leurcandidat, mais une question les divise :celle de la peine de mort. Patricia estcontre, Daniel est partagé, mais il a unecertitude : « Si notre candidat avait ditqu’il abolirait la peine de mort, il n’auraitprobablement pas été élu ». Son épousen’est pas sur la même longueur d’ondes.

« La peine de mort, ça me fait froid dansle dos. Une société moderne ne peutaccepter cette sentence irréversible, je suiscontre la peine de mort. » Quelques jours apres l’élection, la fièvre estretombée aux Etats-Unis ; à des milliers dekilomètres, à Martel, cette famille va conti-nuer à vivre à l’européenne. Daniel a laparticularité d’être maçon et architecte, ilva poursuivre la rénovation de cettemaison de caractère . Son épouses’occupera de la décoration intérieure etleur fils lira les « Tintins ». La familleMcBain était venue passer quelques joursdans la région pendant la canicule de2003, elle n’est plus repartie. La maison deCalifornie a été louée, elle assure unrevenu confortable. Les McBain peuventainsi vivre en toute quiétude dans cevillage d’adoption. Ils sont désormaiscitoyens du monde. � JRL

Ils ont voté ObamaLa famille McBain

est américaine. Elle vit

à Martel depuis 5 ans.

Patricia, Daniel et leur

fils, âgé de 10 ans,

ont suivi avec un intérêt

particulier les élections.

Ils ont voté pour Barack

Obama.

POINTSDEVUE

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20 LE MAGAZINE MUNICIPAL

En 1998, Amnesty internatio-nal, la Ligue des droits del’homme, Citoyens du Monde,e t l e s Compag nons de la

fraternité Edmond Michelet se rejoi-g n a i e n t p o u r c o m m é m o r e r l ecinquantième anniversaire de la décla-ration universelle des droits de l’homme.A cette occasion, ces associationsdécidaient d’ériger une stèle dans lejardin du centre Michelet, afin de laisserune trace pérenne de l’hommage rendu.Le collectif du 10 décembre était né.Depuis, il a été rejoint par d’autresassociations de défense des droits del’homme comme Handicap internatio-nal, le Mouvement de la paix, les Amis deJayyous, le Réseau solidarité, Avocatssans frontières, le Secours catholique,et la liste n’est pas défintive. Chaque

Droits de l’hommeI l y a 1 0 a n s ,

Amnesty interna-

tional, la Ligue des

droits de l’homme,

Citoyens du Monde

et les Compagnons

de la fraternité

Edmond Michelet

fondaient le collec-

tif du 10 décembre.

A v e c d ’ a u t r e s

a ss o c i a t i o n s , i l

continue à œuvrer

pour la défense des

droits de l’homme

e t p r o p o s e u n

rassemblement au

Centre Michelet .

année, au mois de décembre, le collectifreprend les objectifs qui étaient les siensà sa création, en rendant hommage auxdéfenseurs des droits de l’Homme parune cérémonie commémorative devantla stèle des droits de l’Homme au centreEdmond Michelet. Mais il souhaiteégalement informer, en reprenantchaque année un article de la Déclara-tion universelle des droits de l’Homme,et en l’illustrant à travers différentesmanifestations.

QUEL BILAN APRES 60 ANS ?Enfin, le collectif veut aussi s’engager, enproposant au public de poursuivre, avecles associations qui le constituent, ladéfense des droits de l’homme en Franceet partout dans le monde. Cette année, le collectif a pris comme

thème un autre anniversaire, les 60 ansde la déclaration universelle des droits del’homme du 10 décembre 1948, aveccette question sous-jacente : « 60 ansaprès, où en sommes-nous ? »Dix ans plus tard, les fondateurs de lapremière heure tracent eux aussi unbilan contrasté de leurs actions. « Depuis 1998, tous les bénévoles ontfourni beaucoup d’efforts, en déclinantainsi chaque année un article de la décla-ration comme par exemple le thème del’eau ou du droit au travail. Nous noussommes également beaucoup investiauprès des enfants des écoles ou desétudiants. Toutes ces actions permet-tent à chacun de réfléchir, d’apprendre àécouter l’autre, de discuter, d’entendredes points de vue différents. Nous avonsaussi l’impression que de plus en plus de

> COLLECTIF DU 10 DÉCEMBRE

ANNIVERSAIRE

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21N°206 - 1/15 DÉCEMBRE 2008

> AMNESTY

INTERNATIONAL

Travaille à faire cesser lesatteintes à l’intégrité physiqueet mentale, à la liberté d’expression.TEL : 05.55. 17.16. 27.

> SECOURS

CATHOLIQUE

Entend apporter « tout secoursou aides quelles que soient les options philosophiques oureligieuses des bénéficiaires ».TEL : 05.55.24. 03. 26.

> MOUVEMENT

DE LA PAIX

Soutient que la paix est un droitfondamental et veut sensibiliserà la culture de non violence.TEL : 05. 55.87.52.42.

> HANDICAP

INTERNATIONAL

Se mobilise depuis 1982 pour interdire les mines anti-personnel et les bombes à sous-munitions.TEL : 08. 78.70.15.54.

> RESEAU SOLIDARITE

Depuis 25 ans défend les droitsdes travailleurs les plus exploités de la planète.www.peuples-solidaires.org

> CITOYENS DU MONDE

Titulaires d’une carte d’identitémondiale, symbolisant leurdevoir de solidarité envers tousles êtres humains.www.citoyendumonde.asso.fr

> AMIS DE JAYYOUS

A pour but de promouvoir les échanges de nature à contribuer au rapprochementavec la Palestine et en particu-lier les habitants de Jayyous.www.monsite.wanadoo.fr/lequotidienjayyous.htlm.

> LIGUE DES DROITS

DE L’HOMME

Lutte contre l’ensemble desatteintes aux droits de l’individuet veut promouvoir la citoyenneté de tous.http://ldh19.over-blog.com/

brivistes nous connaissent. Par ailleurs,les élus ont toujours été présents ». Voilàpour le volet positif de cet anniversaire.De l’autre côté, les bénévoles s’épuisentà la tâche pour faire fonctionner uncollectif qui doit travailler sans subven-tions. Ils ont également l’impressionque ce thème ne fait plus partie despréoccupations du moment. « Maintenant, l’expression “droit-de-l’hommiste” est devenu quasimentpéjorative », constatent-ils. Mais aucun découragement ne vient lesarrêter. Bien au contraire, ils tiennent àcontinuer leur travail d’information etde réflexion. « Les gens ne croient pasque leurs engagements ou leurs signa-tures aient véritablement un poids. Ilfaut continuer à les convaincre, à leurexpliquer que tous autant que noussommes, nous, monsieur et madametout le monde, nous avons un pouvoir ».L’autre enjeu est de rappeler à chacunson devoir. « Il faut soutenir cette décla-ration universelle, ça fait partie del’exercice de la citoyenneté, et surtout, ilne faut pas s’imaginer que les droits del’homme sont immuables. Pour menerces combats, il faut être plusieurs. Rienn’est pire que l’indifférence. » �

Michel Dubreuil

Le programme

L e 10 décembre à 14 h, au Centre culturelde l’avenue Jean Jaurès, animations à

destination des enfants : droits de l’Hommeet origami avec Vincent Floderer. A 18 h,cérémonie à la stèle des droits de l’Hommeau musée Michelet, avec lectures de poèmeset la participation des étudiants de l’antennejuridique de Brive. A 20h 30, au théâtre de laGrange, soirée spectacle sur le thème desdroits de l’homme. Le théatre du Cri, etRobert Birou proposeront autour de ce sujetun programme mêlant textes de théâtre,sketches, chansons, musique et poèmes.L’entrée est libre.

L a Déclaration universelle des droits de l’hommea été adoptée par l’assemblée générale des

Nations unies le 10 décembre 1948 à Paris, au Palaisde Chaillot. John Peters Humphrey, Eleanor Rooseveltet René Cassin en ont été les principaux auteurs. Ce texte n’a que la valeur d’une proclamation de droitset n’a pas de portée juridique. A l’origine, il a étéadopté par 48 des 56 états participants. Aucun nes’est prononcé contre, et 8 se sont abstenus. Il s’agissaitde l’Afrique du Sud, de l’Arabie Saoudite, de la Pologne,de la Tchécoslovaquie, de la Yougoslavie, de l’UnionSoviétique, du Yémen et du Honduras. Ce texte s’est inspiré de la Déclaration des droits del’homme et du citoyen de 1789. Il est composé de 30articles et énonce les droits fondamentaux de l’individu,leur reconnaissance, et leur respect par la loi. �

Le 10 décembre 1948

A N N I V E R S A I R E

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ENVILLE

22 LE MAGAZINE MUNICIPALMAGAZINEBriveq

> ARBRES

Cure de rajeunissement

C haque année, les techniciens dupatrimoine arboré font le tour dela ville pour convenir des lieux de

plantation ou de renouvellement desarbres. Ils repèrent également les sujetsprésentant des signes de dépérissement.En cas d’incertitudes, des analyses complé-mentaires sont demandées. C’est ainsique la direction des espaces verts ademandé une expertise sanitaire de 274arbres. Le point, secteur par secteur. Avenue du Teinchurier : les platanes, déjàexpertisés en 2003, ont vu leur état sedégrader encore, et les jeunes, plantéssous leurs aînés, ne parviennent pas às’épanouir. L’ensemble de ce mail serarenouvelé. Dans un premier temps, il seraprocédé à l’abattage de 40 sujets. Unevigntaine d’essences différentes, composéede feuillus et de conifères de hauteursdifférentes, composera un arboretum.

MALADIES ET SECURITERue des Frères Goncourt : onze « malusfloribunda» dépérissants seront rempla-cés par douze poiriers d’ornement.Allée Antoine Bos : près du pont Cardinal,un frêne et un érable malades serontenlevés. En remplacement, un alignementd’une dizaine de frênes dorés, viendraborder cette partie de la Corrèze. Plaine des jeux des Bouriottes : pour desraisons de sécurité, une dizaine de

platanes trop proches des lignes de hauteet moyenne tension ont fait l’objet depuisplusieurs années d’élagages sévères. Legestionnaire de Réseau de transportd’électricité (RTE) a fait savoir que cesarbres, même taillés, ne sauraient coexis-ter avec ces lignes. Aucun arbre ne serareplanté dans cette zone. Pour compenserces pertes et diversifier les essences duparc, de nouvelles plantations seront réali-sées à la saison. Huit chênes fastigiésseront installés près de la piste, à l’entréede la plaine des jeux, les prunus fatiguésseront remplacés par des lagerstroemias,et, près de la clôture, les acacias serontremplacés par des amélanchiers.Parc des Perrières : dans le but de réaliserun conservatoire du châtaignier, unecoupe franche d’arbres malades estprogrammée à la fin de l’année. L’espacelibéré sera planté par une quinzaine devariétés adaptées à la région.Par ailleurs, une trentaine d’arbresd’alignements malades ou morts serontenlevés. Leur liste pourra être consultée enmairie et sur le site web de la ville. Desconifères des parcs brivistes sont égale-ment placés sous surveillance : pollution,champignons, parasites, et canicule 2003les ont fragilisés. Ce programme de travaux débutera à lafin de l’année pour s’achever en février2009.

EN BREF> CONSEIL MUNICIPALLe prochain conseil municipal se déroulera le jeudi 18 décembre à 19h. A l’ordre du jour : le débat surl’audit, les orientations budgétaires2009 et les questions diverses.

> CONTRÔLE DES FEUXDans le cadre de la campagne« Lumière et vison », le comitédépartemental de la Préventionroutière de Corrèze organise un contrôle gratuit de l’éclairage des véhicules : le mercredi 10décembre, de 9h à 17h, placeMaréchal de Lattre de Tassigny.

> FORUM ÉTUDIANTSA noter : le mardi 2 décembre de 10h à 17h, le 20e Forum du futurétudiant à l’espace des trois provin-ces. Ce forum accueillera environ3000 lycéens et, cette année, un carrefour des métiers mettra en avant le secteur de l’industrie, trop mal connu.

> DÉPISTAGELe dispensaire du centre hospitalierde Brive est ouvert du lundi auvendredi de 9h30 à 16h au 10e étagede l’hôpital. Vous pouvez y faire undépistage anonyme et gratuit et vousinformer sur les infections sexuelle-ment transmissibles. En dehors deces horaires, le Centre de dépistageanonyme et gratuit est situé àl’entrée de l’hôpital. Il est ouvert sansrendez-vous le mardi 17h à 18h45 etle jeudi de 17h30 à 19h.Renseignements : 05.55.92.66.11.

> PORTES OUVERTESUne journée Portes ouvertesdestinée à répondre à toutes lesquestions sur l’opération program-mée d’amélioration de l’habitat, sedéroulera le vendredi 5 décembre de10h30 à 16h à la Maison de l’habitat. Tél : 05.55.74.08.08.

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23N°206 - 1/15 DÉCEMBRE 2008 MAGAZINEBriveq

Depuis 27 ans, dès le début

de l’hiver, les Restaurants

du cœur ressurgissent au

yeux du grand public. 16

semaines pendant lesquel-

les une aide alimentaire est

distribuée à des personnes

en situation de pauvreté.

68.000 repas ont été distri-

bués l’an dernier à Brive.

Heureusement qu’ils sont là ! »Ce jour-là, dans les locaux desRestaurants du cœur, cettepetite phrase est répétée

maintes fois par des personnes bénéfi-ciaires de repas. « Il paraît qu’il y a de plus en plus de gensqui viennent aux Restos, dit Céline enattendant d’être reçue pour s’inscrire. Si lemonde tournait rond, les Restos auraientdû disparaître depuis longtemps ! Coluchene doit pas être content... »Mardi après-midi. Nous sommes encoredans l’entre-saison, à peine quelques joursavant le lancement de la 27e campagneofficielle qui débute le 1er décembre.

L’accueil de l’association est en efferves-cence, bénévoles et bénéficiaires secroisent, se sourient, échangent un petitmot, discutent plus longuement. LesRestaurants du cœur, tout le monde aentendu parler de cette association desolidarité créée par Coluche pour « tousles exclus du partage ». Vingt-sept ans d’existence et - toutes lesassociations de solidarité le vérifient - cesexclus sont plus nombreux chaque année : « L’an dernier, pendant la campagned’hiver, nous avons distribué l’équivalentde 68.300 repas, soit 3% de plus quel’année précédente sur Brive, expliqueAlain Perrou, président départemental

Au cœur des Restos

DOSSIER

«

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24 LE MAGAZINE MUNICIPALMAGAZINEBriveq

DOSSIER

des Restaurants du cœur et responsabledu centre de Brive. Nous constatons uneprogression des familles monoparenta-les (+10%) mais aussi des personnes deplus de 50 ans en situation de chômage etqui ne retrouvent pas d’emploi. »La campagne d’hiver des Restaurants ducœur, la plus connue du grand public,dure 16 semaines mais le centre de Briveest ouvert toute l’année : « D’avril à novembre, hors campagneofficielle, nous accueillons des personnesqui sont encore en deçà des barèmeshabituels », ajoute Alain Perrou. Car, bienentendu, pour bénéficier de l’aide alimen-taire des Restaurants du cœur, il estnécessaire de s’inscrire et de présenterdes justificatifs de ressources.

MARTINE, LUCAS, FRANÇOISE ET TOUS LES AUTRES ...

Martine attend pour s’inscrire tandis queson fils joue avec une grosse voiture rougedégotée dans un coffre à jouets. Un peuplus loin, dans le local de distributiond’aide alimentaire, Aline porte un pleincabas : « Mon mari est parti, je suis sansrevenu et j’ai trois filles, trois adolescen-tes. C’est toujours dur de finir la semainemême si je viens deux fois par semaine.Heureusement que mes enfants lecomprennent. Et s’il n’y avait pas lesRestos, comment je ferais ? »Sur le parking, Françoise et sa fille Joëlle,toutes deux en situation précaires,

chargent leur voiture des courses pour lasemaine : « Je suis en congé maladie depuis3 ans, explique Joëlle, et maintenant monentreprise veut me licencier... J’ai desproblèmes de santé... j’ai deux cancers.C’est dur d’en parler. Avec ma mère qui aune petite retraite, on va aux Restos toutesles semaines et sans eux, on ne s’en sorti-rait pas. » Chaque personne porte ici son histoirepersonnelle et ce n’est probablement pascelle dont elle avait rêvé enfant. Toutessont différentes mais se rejoignent au seuilde la pauvreté et quand les événements dela vie mènent à la porte des Restaurants ducoeur, ce n’est jamais une démarche facileà accomplir : « Nous sommes tout à fait conscient quefranchir la porte des Restos est unedémarche courageuse de la part de lapersonne, explique le président, et nousportons à chacun une attention particu-lière. Nous essayons de supprimer lesentiment de honte qui est fréquent, enexpliquant que ça peut arriver à tout lemonde, que c’est un passage difficile maisqu’il n’y a nulle honte à avoir. »

L’ESPRIT COLUCHELes Restos, c’est un état d’esprit et unaccueil « sans idéologie, discours oubaratin » chantait Coluche. « Tout nouveaubénévole prend connaissance du fonction-nement de l’association et de l’esprit desRestos, explique Alain Perrou. On ne fait

pas la morale, on nedonne pas de conseils eto n n e p a r l e n i d epolitique ni de religion !Ici, on ne s’intéresse pasau Pourquoi mais on sedemande : Commentaider cette personne ? Ilexiste deux principes fortsaux Restos du cœur :permettre au bénéficiairede retrouver une certainedignité, d’être reconnueen tant que personne, etmettre en place avec elleun début d’insertionsociale ».« Aujourd’hui, avec l’aide

des associations, les gens ne meurent plusde faim, ils se débrouillent, reprend leprésident. En revanche, on meurtd’isolement, de non-relation avec les autres,même ses plus proches voisins. Parexemple, certaines personnes arrivent icitrès tôt le matin alors que nous ouvrons à9 h. Un jour, nous en avons discuté : « Je visdans une chambre d’hôtel, je ne voispersonne et je ne parle à personne, m’adit un bénéficiaire. Quand je viens ici, c’estcomme un jour de fête pour moi ! »

MAINTENIR LE STOCK Des palettes de nourriture, envoyées parl’Union européenne, arrivent tous les joursau centre (conserves, lait, boissons). A cettedotation s’ajoutent les achats réalisés parl’association nationale des Restos avec lesfonds du concert des Enfoirés et les donsdes particuliers et des entreprises.« La quantité des produits ramassés

diminue car les magasins font désormaismoins de stock et ce qu’il leur reste, ils lebradent à moitié prix. En pays de Brive,Carrefour est la seule grande surface quiaccepte de nous faire des dons (des

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25N°206 - 1/15 DÉCEMBRE 2008 MAGAZINEBriveq

produits frais) ; il y a aussi une dizaine deboulangers qui nous donnent du pain.» Toutes les palettes sont réceptionnées audépôt. Ce jour-là, les trois bénévoles nechôment pas une minute. « Ce matin, ona reçu 29 palettes. On les trie puis onprépare les produits qui vont être expédiésvers les différents centres de la Corrèze ».

« Je suis bénévole depuis 2005, ajoute l’und’eux. J’avoue que j’ai été surpris de voirtant de misère et ça s’amplifie...». Commeses deux comparses, il se remet toutaussitôt au travail. Cet après-midi et tousles jours à venir, de nouvelles personnesviendront s’inscrire, il faut être prêt. �

Myriam Entraygues

>68.286repasont été distribués à Brive lors de ladernière campagne d’hiver desRestaurants du cœur (2007-2008).90 bénévoles se relaient pour lesactivités de l’association. La distri-bution se déroule tous les mardis etvendredis de 9h à 12h et de 13h30 à17h. Le jeudi, de 13h30 à 17h, unedistribution spéciale, Les Restosbébé, pour les familles avec unenfant de moins de 18 mois. Il existe13 centres en Corrèze.

>Restos et RelaisLes Restaurants du cœur, c’est aussiun chantier d’insertion qui occupe16 salariés en contrat aidé et desactivités qui fonctionnent toutel’année : randonnée, cours d’initiationà l ’ i n f o r m a t i q u e , a t e l i e rd’alphabétisation. A noter que les Restos cherchentdes bénévoles dont quelqu’un pourun atelier couture (tout le matérielest à disposition).

> Restaurants du cœurPrésident : Alain Perrou17 avenue Tour de Loyre, 19360 Malemort.Tél : 05.55.17.68.88.Bus : ligne 1/3 Peyroux

Pour tous les dons, les donateursreçoivent un reçu fiscal à joindre à ladéclaration d’impôts (déduction fiscalede 75% du montant du don).

D O S S I E R

Marie-Claude manie les ciseaux et la brossedepuis 46 ans. Depuis qu’elle est à laretraite, cette coiffeuse a repris l’ouvragepour les Restos : « C’est important depouvoir se faire coiffer lorsque l’on a unrendez-vous pour un travail mais aussi pourse sentir bien, se faire plaisir », dit-elletoujours avec le sourire. Le petit salon,installé sobrement dans les locaux, nedésemplit pas. Avec ou sans rendez-vous,coupe et brushing sont au programme pourle plus grand plaisir de tous les bénéficiai-res des Restos, hommes, femmes etenfants.

COIFFURE POUR TOUT LE MONDE !

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AMNESTYINTERNATIONAL La vente-annuelled’Amnesty internatio-nal se déroulera lessamedi 6 et dimanche7 décembre prochainsà la chapelle saint-Libéral. A cette occasion, deuxexpositions serontp ré s e n t é e s : u n ecollection d’affichesqui retrace les diffé-rents préoccupationsd'Amnesty au cours des trois dernières décennies et 12panneaux rappelant ce que sont les défenseurs des droitshumains, leur présence et leur combat sur les cinq conti-nents. Le double objectif de cette manifestation (informerle public et recueillir des dons) se concrétisera par denombreux articles proposés à la vente, venant du mondeentier et le plus souvent issus du commerce équitable,mais aussi des livres, des disques d’occasion, des produitsgourmands (confitures, gâteaux, etc) Sans oublier lesproduits labellisés Amnesty (Tee-shirt, bijoux, objetsludiques, décoratifs, cadeaux). Les personnes souhaitant déposer des objets pour lavente peuvent le faire le vendredi après-midi. �Renseignements au 05.55.17.16.27.

ASSOCIATIONS

26 LE MAGAZINE MUNICIPALMAGAZINEBriveq

> POLYHANDICAP

OUVERTURE> L’extension de la sectionpour enfants et adolescentspolyhandicapés de l’IME de Puymaret à Malemort, a été inaugurée. Ce chantierrépondait à une demandede plus en plus pressantedes familles , comme l’ontrappelé les responsables de l’ADAPEI Corrèze. Quand ce service a vu eneffet le jour en juillet 1989,son agrément portait sur six places. Une capacité quis’avèrera rapidement tropréduite. Une extension a étédonc envisagée, mais il afallu quatre longues annéesavant d’arriver au terme de sa réalisation. Aujourd’hui, la section a reçu un agrément pourtreize enfants, et les travaux

IME PUYMARET ont permis la création de nouvelles chambres et équipements spécifique-ment adaptés à la prise en charge des enfantspolyhandicapés. Toutefois,cette structure à peineachevée fait déjà l’objetd’une liste d’attente poursept familles. D’autresprojets, du coup, sont encours de réflexion au seinde l’ADAPEI Corrèze. �

L’association Creuse Corrèze pour les enfants d’Ukrainecherche des familles mais aussi des classes de collègeset de lycées pour accueillir des jeunes en 2009.

A u cours de cette année, grâce àl’association Creuse Corrèze pourles enfants d’Ukraine (ACEU),

une quarantaine d’enfants ont étéaccueillis dans le cadre humanitaire et 16étudiants ont été reçus pour un stagelinguistique ou pour un chantier inter-national. Parallèlement, après avoir reçu 10 élèvesde Dniepropetrvsk, les élèves du collèged’Egletons iront en Ukraine au printemps2009 et un nouvel accueil est à l’étudeavec le collège Cabanis. Pour continuer sesactions, l’ACEU cherche pour 2009 :

Accueil d’enfants d’Ukraine

- des collèges intéressés par un échangeentre les élèves d’une classe de françaiset les élèves d’une classe ukrainienne.Egalement, des lycées d’enseignementsagricoles pour des échanges avec desclasses ukrainiennes de formationssimilaires. - des familles d’accueil pour les enfantsukrainiens privés totalement ou en partiede famille, pour un séjour en Francedurant l’été. C’est un engagement à moyenterme pour les familles françaises puisqueles enfants accueillis, âgés de 8 ans environ,séjournent un mois en France la première

année puis reviennent tous les ans dans lamême famille jusqu’à leur majorité etmême au-delà. - des familles d’accueil pour des étudiantssouhaitant améliorer leur français etdécouvrir la France. - des familles d’accueil durant l’annéescolaire pour héberger des collégiensspécialisés en langues étrangères qui intègrentpour quelques mois un établissementscolaire en France après avoir été lauréatd’un concours de français organisé parl’ambassade de France en Ukraine.A noter que l’ACEU tiendra un standd’artisanat ukrainien au marché de Noëlde Meyssac les 6 et 7 décembre. �Renseignements : ACEU au 05.55.80.21.09

([email protected]) ou 05.55.21.43.03 (daniel-

[email protected]). Site : www.fefu.org

> SOLIDARITÉ

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A S S O C I A T I O N S

27N°206 - 1/15 DÉCEMBRE 2008 MAGAZINEBriveq

Un pacte d’amitié entre Brive et le 3e arrondissement de Douala

T out a commencé il y a deux ans,lorsque l’association briviste BleuCameroun a vu le jour, avec le

projet d’aider les personnes les plusdémunies « à devenir autonomes socia-lement et économiquement », en créantdes activités liées à l’aquaculture. La prési-dente Annie Trochery et son équipe, sesont donc mobilisées pour mettre enplace un centre pilote d’élevage de crevet-tes, avec l’accord des autorités localescamerounaises. Ce centre permettra deformer prioritairement les jeunes et lesfemmes, volontaires, aux techniquesd’élevage, et les aidera à installer leurmicro élevage familial. Le but est de leurassurer des revenus, tout en relançantune richesse naturelle. Parallèlement,l’association s’occupe également de laformation d’étudiants et d’enseignantsde l’université agronomique de Dschangaux biotechnologies génétiques ettechniques, liées à l’aquaculture. Au cours de ces années, des contacts ontété établis entre les responsables duNgondo (assemblée traditionnelle dupeuple camerounais Sawa), la mairie du3e arrondissement de Douala, et la ville deBrive.Pour prolonger et approfondir cesrelations, ces trois partenaires ont décidéde ratifier un pacte d’amitié facilitantl’échange, la solidarité et le co-dévelop-pement sur le plan économique, mais

aussi éducatif, culturel et institutionnel. La signature de ce document a eu lieudans la salle d’honneur de la mairie. Dansune ambiance chaleureuse, sa majestéSalomon Madibe Songue, chef supérieur,président de l’assemblée du Ngondo, aprofité de l’occasion pour souligner toutel’importance d’un rapprochement despeuples, et a salué « l’idéal de solidarité etde fraternité » de la ville de Brive. Il aégalement appelé chacun à « aller au-delàde cette amitié, pour la transformer enquelque chose de plus fort ».Oumaro Fadil, le maire du 3e arrondisse-ment de Douala, a présenté sa communeforte de deux millions d’habitants,abritant la zone industrielle la plus impor-tante du Cameroun. « Ce projet rentre endroite ligne de notre politique », a-t-ilconclu. Pour sa part, le député-maire PhilippeNauche s’est félicité de cette démarche,« symbole de l’ouverture vers l’autre »,ancrée « dans une action concrète dedéveloppement », et a espéré qu’elle puissedéboucher sur un jumelage. �

Concert de soutienLe 16 décembre, à 18h30, BleuC a m e r o u n o r g a n i s e àl’auditorium Poulenc, un concertde soutien.�

À NOTER

> Briv’AfriqueLa nouvelle association Briv’Afrique,présidée par Karl Ateba, organise unesoirée de lancement le vendredi 12décembre au Cotton Club. Pour tous

renseignements : 06.09.51.28.64.

> Déficients visuelsUn numéro vert est mis à dispositiondes personnes aveugles et malvoyantes. Pour les personnesdéficientes visuelles qui se sententisolées, qui souhaitent échanger surleurs difficultés ou plus simplementqui cherche une oreille amicale,l’association Valentin Haüy a mis enplace une écoute avec des bénévolesles lundi et jeudi après-midi de 14h à 18h.Tél : 0.800.21.21.62 (appel gratuitdepuis un poste fixe, de partout en France).

> Secours catholiqueJusqu’au 22 décembre, le Secourscatholique propose une vente de jeux,jouets, peluches et livres pourenfants, tous les lundis et vendredisde 14h à 17h dans ses locaux au 16,rue Jean Fieyre. L’argent récolté serautilisé pour offrir un repas de Noël, le 25 décembre, aux accueillis duSecours catholique. Parallèlement, le Secours catholique cherche desbénévoles dans différents domaines.Tél : 05.55.24.03.26.

> Marché de NoëlLe marché de Noël de la paroisse desRosiers se déroulera le samedi 6décembre de 14h à 18h et le dimanche7 décembre de 9h à 13h dans le centreculturel des Rosiers (sous l’église),rue Henri Martin.

>Téléthon 2008Le Téléthon se déroulera les vendredi5 et samedi 6 décembre prochainsavec 30 heures sur le thème : « Sa force, c’est nous ! ».Pour faire un don par téléphone,faites le 36.37 (0,15 €/mn).

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28 LE MAGAZINE MUNICIPALMAGAZINEBriveqq

L e c a le n d r i e r d e s s o r t i e s c u l t u re l le s , d e s lo i s i r s e t d e s s p o r t s , d e l a q u i n z a i n e

RENDEZ-VOUSL e c a le n d r i e r d e s s o r t i e s c u l t u re l le s , d e s lo i s i r s e t d e s s p o r t s , d e l a q u i n z a i n e

Hommage > On les appelait les cheva-liers du ciel ou bien encore les As. Danstoutes les situations, ils forcaient l’admirationaux commandes de leurs avions de chasse. Lemusée Edmond Michelet rend hommage àces hommes pilotes à la faveur d’une exposi-tion en plusieurs tableaux. Des images, desportraits, pour mieux comprendre la placeprise par les premiers pilotes de chasse del’histoire, dans une guerre. Ce conflit afavorisé, qu’on le veuille ou non, l’essor del’aéronautique. En France, ce sera 51.000machines volantes qui vont sortir des ateliers.Un effort de guerre considérable pour traquerl’ennemi dans le ciel. Des Albatros enquantité industrielle et des pilotes avec leursrègles, leurs codes d’honneur. Chacun d’euxaspire à entrer dans la famille des As. Maisavant d’intégrer ce club très fermé, il doitfaire ses preuves et afficher à son tableau dechasse 5 victoires. Autrement dit, avoir abattucinq avions ennemis. Après cet examen de

passage de haut vol, lagloire est assurée. Un Asa le statut d’un notable.Il est invité à des récep-tions mondaines et trèsadmiré par la genteféminine. Certains deces pilotes appartien-nent à l’histoire. RolandG a r r o s , C h a r l e sNu n g e s s e r o u b i e nencore René Fonck, l’Asdes As, avec 75 victoires.Un pilote d’exception,dans la même journée ilavait abattu six avionse n n e m i s d o n t 3 e nmoins d’une minute. Cette exposition est à voir jusqu’au 6décembre au musée Edmond Michelet.Ouvert du lundi au samedi de10 h à 12h, etde 14h à 18h.

LES CHEVALIERS DU CIEL A L’HONNEUR

Cu

ltu

re

A U J O U R L E J O U R

Autres expositions

Les As et leurs exploits

sont à découvrir encore

quelques jours,

mais d’autres rendez-vous

sont en préparation

pour le début de l’année

prochaine au musée

Michelet.

Du 16 janvier au 24 février,

une salle présentera

« Les Républiques françai-

ses ou la continuité d’une

idée de la République ».

Toujours en janvier,

mais à la Chapelle

Saint-Libéral à compter

du 22 et pour un mois, une

exposition sera consacrée

au camp de Mauthausen.

Des photographies

comme des témoignages

de l’histoire, pour ne pas

oublier.

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29N°206 - 1/15 DÉCEMBRE 2008Briveq

MAGAZINE

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EZ-

VOU

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Z-

VO

US

A U J O U R L E J O U R

Mardi 2 décembre

Flânerie poétique et musicaleUn récital de NathalieMarcillac (soprano) et Laurent Bourreau(pianiste). 20h30, chapelle Saint-Libéral.Infos : 05.55.17.26.08.

Mercredi 3 décembre

Les contes du mercredi14h30, bibliothèque desChapélies. Entrée libre.

Jeudi 4 décembre

La nuit juste avant les forêtsUne pièce de Bernard-Marie Koltès par le Théâtre de la Passerelle.Mise en scène : M.Bruzat. 20h30, Théâtre de la Grange.Infos : 05.55.86.97.99http://theatredelagrange.free.fr.

Trio Joubran (musique)20h30, auditorium Francis Poulenc.Spectacle de la saisoncuturelle.Infos : 05.55.86.14.58.www.brive.fr

Vendredi 5, samedi 6

(20h30) et dimanche 7

décembre (18h)

Propriété condamnéeUne pièce de TennesseeWilliams interprétée par la Cie Raph-al-s 2000.Mise en scène : A. Josse.Théâtre des Gavroches, rue Viallatoux.Infos : 05.55.18.91.71http://theatredesgavroches.free.fr.

80 icônes > Depuis plus de35 ans, Renata Mons écrit sesicônes, car on écrit et on litles icônes, et enseigne cet artsacré dans son atelier baptisé« L e s 7 d o r m a n t s » , e nmémoire d'une légendebretonne, sa région natale. Pour cette exposition excep-t i o n n e l l e , l ’ a r t i s t e e s taccompagnée de 7 élèves deson atelier. Un dernier détail :Renata est aujourd'hui âgéede 87 ans. Du 1 er au 12 décembre,chapelle de la providence, 11,bd Jules Ferry. Entrée libre.

Les plus belles poupéesde 1880 à 1980 > Exposi-t ion d ’une centa ine depoupées de collection retra-çant l’histoire de ce jouet de1880 à 1980. Du 2 décembreau 17 janvier, médiathèque.Entrée libre.

Jeanne Villepreux Power> Cette expos i t ion depeintures et sculptures,

organisée par l’artiste peintreAnn Lan rend hommage àcette scientifique, née en1794, à Juillac, aujourd’huiconsidérée comme « la mèrede l’aquarialogie ».Du 22 décembre au 4 janvier,salle Latreille, Tulle. Entréelibre.

C a r t e b l a n c h e a uNamsong Art Museum >Brive continue de s’ouvrirsur le monde en accueillantdes artistes venus d’ailleurs.Le Namsong Art Museum deSéoul, en Corée du sud, asé l ec t ionné pour ce t teexposition quelques artistespeintres qui nous donnerontun aperçu de la peinturecoréenne où des artistescherchent une synthèse entretradition propre et moder-nité. L’exposition montreraaussi des artistes français

représentant des tendancesartistiques diverses et variéestels que Jean Rustin, MorenoPincas, Michel Emmanuel,Tysblad…Tous ces artistes étaientprésents au Salon d’Automne

2007. Du 12 décembre au 18janvier, chapelle Saint-Libéral. Entrée libre.

A hauteur d’enfance >Photographies, design, livresd’artistes, jeux, gravures, avecDiane de Bournazel, HervéSimon et Patrick Fabre.

Du 4 décembre au 17 janvier,magasin Perspective, 4, rueSaint-Jean.

Bazin et Bazin > Peintu-res. Bien que totalementd i f f é r e n t e s d a n s l e u rdémarche artistique, onretrouve chez les deux sœursl’éclatement de la couleur,l’humour d’univers décalés,la liberté d’expression et cepetit grain de folie qui leurest propre. Du 5 décembrea u 2 6 j a nv i e r, C e n t r eculturel.

Les rondeurs du monde> Peintures d’ArmoniaGouguet. A partir du 19décembre, au cinéma Rex.

Des expositions à la une

Pages culture : P. Coutant ([email protected])

Isabelle Haubois et Thierry Jaud >Peintures et sculptures. Cabinet d’architecture

Dhalluin/Penny, 22, bd Painlevé, jusqu’au 30 décembre. Christian Gazeau >Peintures. Direction de la culture,

7 bd du Salan, jusqu’au 31 décembre. Les instruments de musique africaine > expo proposée par

l’association Lézards Noir. Au centre Jacques Cartier, jusqu’au 5 décembre. Infos : 05.55.86.34.60. Au cœurde la poésie > Musée d’Art international d’art naïf de Vicq. A la chapelle Saint Libéral, jusqu’au 4 décembre.

Infos : 05.55.74.41.29. Ludivine et Georges Corominas > Peintures. Galerie Saint-Martin, jusqu’au 12

décembre. Victor Spahn > Peintures. Galerie Saint-Martin, du 13 décembre au 8 janvier. FIgures,portraits et fantasmes > Peintures. Jusqu’au 31 décembre, salle d’expositions temporaires du musée

Labenche. Regards partagés > Peintures. Domaine de Sédières, Clergoux, jusqu’au 7 décembre.

Et aussi...

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30 LE MAGAZINE MUNICIPALMAGAZINEBriveqq

RENDEZ-VOUS

A U J O U R L E J O U R

Vendredi 5 décembre

Le monde mystérieux des abeillesConférence avec vidéo-projection d’Yves Laplanche,retraité apiculteur, pour l’Université du 3e âge.15h, cinéma Rex.

Samedi 6 décembre

Concert de l’Harmoniemunicipale Ste-Cécile donné au profit du Téléthon.20h30, espace des TroisProvinces.Infos : 05.55.17.51.21.www.brive.fr

Mercredi 10 décembre

La symphonie des jouetsConcert-lecture avec le Conservatoire de Brive.18h30, médiathèque. Enrée libre.Infos : 05.55.18.17.57.

Soirée Droits de l’hommeAvec le Théâtre du Cri.Soirée organisée par leCollectif du 10 décembredans le cadre du 60e

anniversaire de la Déclara-tion universelle des droitsde l’homme.20h30, Théâtre de laGrange.Infos : 05.55.86.97.99 -http://theatredelagrange.free.fr.

La guerre de 14/18, gloire

et misère du combattant

Conférence pour l’Alliancefrançaise de PhilippeLunard, licencié de philoso-hie et agrégé d’Allemand.20h30, lycée d’Arsonval.

A U J O U R L E J O U R

Du 12 au 14 décembre

Stage de danse jazzavec Thierry Boyer.Conservatoire de musiqueInfos: 05.55.18.17.80.

Vendredi 12 décembre

Voyage dans le nord de l’Inde et au NépalUn film de Roger Séguypour « Vidéo libre ».20h30, Centre culturel.

Vendredi 12 décembre

Duo piano-chant avec Laurent Bourreau et Thierry Lepeltier (ténor)Université du 3e âge.15h, auditorium F. Poulenc.

Samedi 13 décembre

Le soldat de plombde H.C. Andersen.Coppélia d’après le conted’HoffmannLectures, 15h,médiathèque. Entrée libre.

Los Calchakis et le Chœurrégional de la Vézère en concert20h30, église des Rosiers.

Mardi 16 décembre

Chants de Noël avec la chorale Chante-BriveLes bénéfices de cettesoirée organisée par leLions club de Brive-Deux-Sources seront reversés àVacances plein air, associa-tion qui offre des vacancesà des enfants défavorisés.20h30, Saint-Antoine.Infos : 05.55.74.36.80.

Mercredi 17 décembre

Petit monstreThéâtre et marionnettespour jeune public

Trio JoubranFrères > Pour connaîtrel'origine de la création du TrioJoubran, il faut remonter unedizaine d'années en arrière.Samir, l'aîné, démarre sacarrière en solo à travers deuxpremiers albums. Avec sontroisième CD, il emmène dansson aventure musicale sonfrère Wissam. Puis, Adnan, leplus jeune rejoint ses aînéspour former le premier etunique trio de ouds connu à

ce jour. Par de savantesimprovisations qui pleurentd'émotions en racontant laPalestine, le trio Joubranexprime harmonie, profon-deur, extase et douceur. Lerépertoire du trio est fait decréations personnelles et demagnifiques improvisationsreposant sur la connaissancede l'imposante culture desmaqâms traditionnels et leurssubtiles relectures.

Jeudi 4 décembre,

20h30, auditorium

Francis Poulenc.

Tout public.

Infos :

05.55.86.14.58.

Koltès > « Cette nuit justeavant les forêts, expliqueMichel Bruzat, le metteur enscène du Théâtre de la Passe-re l l e , dénonce ceux quidétiennent tout et même lavie, et entravent les pensées, lesaspirations, les désirs de ceuxqu’ils excluent. J’ai longtempstourné autour de ce théâtresans l’approcher de peur de letrahir. Ce théâtre soulève

q u e l q u e c h o s ed’énorme, de barbare,de sauvage. En expri-mant les désespérances,l e s hy pocr i s i e s dumonde ur ba in , l e sviolences et la pluralité

du désir, il confronte desmondes étrangers aux confor-tables attitudes occidentales.Comment vivre à la mesure

de son émotion, de son intimeconviction et non selon lesrègles de la société ou lesconventions de la famille ? »

Jeudi 4 décembre, 20h30,Théâtre de la Grange, rue Glangeaud, Rivet. Infos : 05.55.86.97.99.

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La nuit juste avant les forêts

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N°206 - 1/15 DÉCEMBRE 2008 MAGAZINEBriveqq

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A U J O U R L E J O U R

par la Cie Rouge les Anges.14h30, Centre R. Dautry.Infos : 05.55.23.02.78.

Jeudi 18 décembre

Inti et le grand condorSpectacle théâtral jeune public.Mise en scène : V. Arce.10h et 14h30, auditoriumFrancis Poulenc.Saison culturelle.Infos : 05.55.86.14.58www.brive.fr

Au Maryland

Mercredi 17 : matchsd’improvisation avec lecomédien Cédric Laroche ; Vendredi 19 : sessionacoustique irlandaise ;Samedi 20 : soiréedansante salsa ; Mercredi 31 : surprise.Infos : 05.55.17.10.78

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En mémoire d’ellesTragédie du bonheur > Lolita pitoya-ble, Willie trace sa souffrance sur le fil d’unevoie ferrée, une voie comme un rail de travel-

ling, une vie commeau cinéma... Depuisque sa mère et sonpère ont déserté lamaison familiale etque sa sœur Alva estmorte de la tubercu-lose, Willie, livrée à

elle-même, vit en cachette dans la propriétécondamnée. Un matin tout « blanc »,elle s’amuse à jouer la funambule surson rail, une poupée de chiffon à la main,le fil tenu de sa jeune vie. Elle dégringolede la voie ferrée en un flot de paroles, desecrets et de fantasmes.Un texte de Tennessee Williams présenté parla Cie Raph-al-s 2000 et mis en scène parAlexandre Josse.

Vendredi 5 et samedi 6 décembre à 20h30,dimanche 7 décembre à 18h, Théâtre des Gavroches, rue Viallatoux.Infos au 05.55.18.91.71 ou http://theatredesgavroches.free.fr.

S t a t u a i r e >Rendez-vous devant lem o n u m e n t a u xmorts... Étrange invita-tion qui réserve parfoisdes surprises ! Savez-vo u s o ù l ' o n p eu treconnaître la célèbreLiberté de Bartholdi,o u l a M a r i a n n ed'Injalbert ? Que

dire de la présence inattendue de Limou-sines graves et dignes, femmes en sabotset costume local ? Elles sont là : l'épouseou la soeur, la mère ou la fiancée... Est-ceen mémoire d'elles que des figures fémininesont orné les monuments commémoratifs dela Grande Guerre ?Les auteurs ont choisi de présenter la statuaireféminine qui caractérise 33 communes duLimousin. Héritage patrimonial, dont chaquephotographie propose une vision singulière.

« En mémoire d’elles - La statuaire fémininedans les monuments aux morts du Limousin »,de Janette Cathalifaud et Josepha Herman-Bredel. Ed Culture et patrimoine en Limousin.

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Propriété condamnée

Une soirée pour les Droits de l’Homme

Le Théâtre de la Grange reconduitsa « Grange ouverte » initiée en2007 en partenariat avec la FAL etdont l’objectif est de tisser desliens entre professionnels etamateurs. Après candidature, 5compagnies seront retenues pourparticiper à cette nouvelleaventure qui leur permettra dejouer dans un « vrai théâtre ». La« Grange Ouverte » se déroulerales vendredi 15, samedi 16 etdimanche 17 mai 2009.

Les dossiers de candidature sont àdemander au Théâtre de laGrange, 12 rue René Glangeaud19100 Brive 05.55.86.97.99 avantle 17 décembre 2008 dernier délai.

Opération Grange ouverte

Droits de l’homme. Cette soirée est conçue etmise en scène par Robert Birou, avec la colla-b o r a t i o n d e M a r i e A n t o i n e p o u r l ascénographie et la participation de Miko Berger,Michèle Birou, Agnès Borderie, HenrietteCassaing, Claire Fustier, Guillaume Lagrange etNicole Lécuras. (voir aussi notre article p.20)

Mercredi 10 décembre, 20h30, Théâtre de la Grange, rue Glangeaud, Rivet.L’entrée est libre, mais il est prudent, cependant, de réserver au 05.55.86.97.99.

10 décembre > Ce jour du 60e anniver-saire de la Déclaration universelle des Droits del’Homme, le Théâtre du Cri proposera unesoirée sur ce thème, à la demande du Collectifdu 10 décembre qui regroupe une dizained’associations militant pour les Droits humains.Au cours de cette soirée, plusieurs textes dethéâtre seront interprétés dont Le mouchard, de

Bertolt Brecht, Garde à vue de MichelDeutsch, Monsieur Monde de Jean-MichelRibes. Précisons que les textes de Deutschet de Ribes appartiennent à un ensembleintitulé : Théâtre contre l’oubli, quiregroupe une dizaine de pièces écritesspécialement à la demande d’Amnesty.A ces textes de théâtre se mêleront despoèmes et des chansons de Jean Ferrat,Aragon, Ferré et Jacques Brel, connus etparfois même inédits, qui évoqueront, surdes tons divers, le combat en faveur desT

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32 LE MAGAZINE MUNICIPALMAGAZINEBriveqq

RENDEZ-VOUS

Trial > Pour Ulysse Fontenay, 14 ans,tout est obstacle à franchir, un rocher enpleine nature, le toit de la remise, celui dela voiture... Rencontre avec un virtuosedu vtt trial.

Le vélo, c’est toute son énergie,sa raison de vivre, son odyssée person-nelle. Ulysse ne parle, ne pense, ne rêvequasiment que de son 26 pouces. Atten-tion, pas n’importe quel vélo : un sans

selle et sans vitesses, auxjantes et aux freinsrenforcés pour unediscipline certes un peuconfidentielle mais desplus spectaculaires : levtt trial. Les adeptes lepratiquent en pleinenature ou en « street »(ville), en compétitionou en démonstration.

Le principe estsimple, quoique difficileà mettre en pratique(c’est du vécu) : « il fautfranchir des obstacles,en essayant de ne jamaismettre pied à terre,même à l'arrêt », résumeUlysse qui maîtr ise

l’équilibre comme une seconde nature.La technique renforce les abdos en un riende temps. « Le plus dur, au début, c’est

d’apprendre à rester surla roue arrière. » Il fautd’emblée une bonnedose d’acharnementpour faire et refaire lemême geste, pendantdes heures et des heures.« Je m’entraîne tous lesjours, même tard le soir,à la nuit tombée. A peuprès ent re 30 e t 35heures par semaine. »Pour sa famille, sonhumeur est d’ailleurs lebaromètre révélateur deses réussites ou échecs.

Depuis un an etdemi, délaissant lekung fu, Ulysse a toutrecentré sur ce compa-gnon d’acrobaties. Pourlui , le quotidien nesemble offrir qu’obstacles à franchir,grimper, sauter : un muret, le toit de laremise, le ruisseau, la voiture du paternel...jusqu’au chien de la maisonnée qui se plie,stoïque, à cette lubie bondissante. Et si celane suffit pas, l’adolescent invente des défisà sa mesure, construisant à l’abri duhangar familial, des Légo de palettes pours’exploser à volonté. Juché en haut d’une deces piles, il bondit tout d’un coup sansélan sur le haut d’une autre. Dans le jargontrial, on appelle ça un « transfert » et Ulysse

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arrive à franchir 2,40 m d’espacement !

Rien ne réfrène son imagination.« En classe, il m’arrive même de regarderles tables et... Mais, bon, je me reconcentrevite sur le cours », se rattrape l’adolescentqui a bien intégré le contrat imposé par sesparents : « Tant que j’ai des bons résultatsscolaires, je peux m’entraîner. Me priver devélo, c’est pire que tout. » A ce jeu, inévi-tablement, Ulysse a récolté quelques plaieset bosses. Peu tout de même au vu des

Ulysse en équilibre

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33N°206 - 1/15 DÉCEMBRE 2008 MAGAZINEBriveqq

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PISCINELe stade nautique municipal estouvert au public, en période scolaire,les lundi, jeudi, vendredi de 12h à14h et de 16h à 20h (à partir de 17hle mardi), mercredi de 12h à 20h,samedi de 12h à 18h et dimanche de9h30 à 12h30. Pendant les vacances,du lundi au samedi, de 12h à 20h(18h le samedi et dimanche de 9h30à 12h30. Rens : 05.55.74.37.27.

PATINOIRELe patinoire municipale est ouverteau public, en période scolaire,mercredi de 14h30 à 17h15, vendredide 20h30 à 22h45, samedi de 14h15à 16h45 et de 20h30 à 22h45,dimanche de 10h à 11h45 et de14h30 à 17h15. Pendant les vacancesscolaires, tous les jours du lundi auvendredi de 10h à 11h45 et de 14h30à 17h15, samedi de 14h15 à 16h45.Rens : 05.55.74.34.62.

A PIEDAvec le Pied agile (départ del’Auberge de jeunesse) : dim. 7décembre, 17 km à Noailles (dép. à9h) ; dim. 14 déc., 24km aux Sauliè-res (dép. à 8h45) ; dim. 21 déc.,24km à Dampniat (dép. à 9h) ; dim4 janvier, 24km à l’école des Vergnes(départ à 9h) ; dim. 11 janvier, 17kmà Turenne (départ à 9h45). Rens : 05.55.24.34.00.

Avec les Rando gaillardes (départdu parking de la patinoire) : sortied’une dizaine de kilomètres tous lesmercredis après-midi et les diman-ches, alternativement matin etaprès-midi. Rens : 05.55.86.94.03.

A CHEVALLes Equidés du Causse organisentdeux sorties les dimanches 7 et 22novembre pour des cavaliers confir-més disposant d’une monture.Rens : 06.63.89.95.79.

exploits réalisés. Un de ses protège-tibiamasque le souvenir laissé par huit pointsde suture sans pour autant entamer sonopiniâtreté. L’ado sourit d’ailleurs enmontrant son dernier petit accroc aumenton et pléthore de cals aux mainsrécoltés, malgré les gants, à force de serrerles freins. Autant de chutes et vélos cassésqui, à la longue, lui ont forgé le discer-nement. Pas le moins crâneur, Ulysse apris l’assurance des pros, pèse et soupèsecalmement la difficulté avant de tenterl’obstacle. Avec déjà l’aisance des grands.

L’ado a de qui tenir : son pèreJean-Pierre est l’ancien championautomobile, vainqueur notamment duDakar 98 et son parrain n’était autre quele non moins talentueux copilote HenriMagne. « Le principal, c’estd’avoir des enfants passionnés »,recentre le père, reconnaissant lepro qui s’est éveillé chez son fils.« Avant, je lui donnais quelquesrecommandations. Aujourd’hui,je ne peux que regarder. Lui seulsait ce qu’il peut se permettre. »Ulysse qui s’est déjà fait remarquerlors de plusieurs démonstrations,a décidé cette année de s’atteler sérieu-sement au championnat de France dugenre. De soigner aussi son blog et lesvidéos de ses exploits. En tout cas, c’estsûr : il veut faire de sa passion son futurmétier : si ce n’est en tant que pilote, cesera en tant que photographe. Rendez-vous est pris. �

M.C.Malsoute

A voir : promo-trial-ulysse.skyrock.com

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BRIVE PRATIQUE

SAPEURS POM : 18 OU 112 (PORTABLES)SMUR : 15POLICE SECOURS : 17

GENDARMERIE : 05.55.86.08.12

DÉPANNAGE GAZ : 05.55.23.17.19

DÉPANNAGE ÉLECTRICITÉ :08.10.33.30.19

URGENCES SOCIAL : 115

MÉDECINS DE GARDE : 05.55.17.46.00

URGENCE MÉDICALE : 05.55.20.67.67

DENTISTE DE GARDE : 15

PHARMACIEN DE GARDE : 05.55.17.46.00

SOS VIOLENCES CONJUGALES :05.55.88.20.02

SOS AMITIÉ : 05.55.79.25.25

ENFANCE MALTRAITÉE : 119

SIDA INFO/SERVICE : 08.00.84.08.00

SPA : 05.55.86.05.70

AÉROPORT DE BRIVE (réservations) :05.55.86.88.36

ALCOOLIQUES ANONYMES :05.55.74.29.99

BRIVE AVF ACCUEIL : 05.55.23.62.82

CENTRE HOSPITALIER : 05.55.92.60.00

CENTRE MÉTÉO : 08.92.68.02.19

ANIMAUX : CONTACTER VOTRE VÉTÉRINAIRE.

DÉPANNAGE EAU/ASSAINISSEMENT :05.53.54.60.38

FOURRIÈRE (VÉHICULES) :05.53.18.16.38

FOURRIÈRE (ANIMAUX) : 05.55.88.16.63

HÔTEL DE POLICE : 05.55.17.46.00

INFOBUS (RÉSEAU STUB) :05.55.17.91.19

MAIRIE : 05.55.92.39.39

OFFICE HLM : 05.55.87.98.50

PRÉVENTION SANTÉ : 05.55.17.15.50

OFFICE DU TOURISME : 05.55.24.08.80

MAIRIE SERVICES : 08 .00. 50. 93 .93

CENTRE DEPISTAGE MST: 05 .55 .92 .66. 11

MAISON DES ADOS: 05 .55 .93 .10. 00

FIL SANTÉ JEUNES : 0800 .235 .236

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ETATCIVIL> LES NAISSANCES31 OCTOBRE : Carolane CESSAT, de Patrice Cessat et Christelle Migliavacca.1ER NOVEMBRE : Dyclan ROUQUIE de YoannRouquié et Cécile Commageat ; Joaquim, Amilcar, Antonio GOMES, de AlbanoGomes et Dalida Fortunato. 2 NOVEMBRE: Jian, Filikekai PAKAINA, de Frédéric Pakaina et Cassandre Vaivaikava.4 NOVEMBRE : Caroline Marie-Françoise,Marthe, Julie, BRUNEAU--COLLARD, de Marc-Hervé Bruneau et Micheline Collard ;Jules, Georges, Eugène BOUCHER, de BrunoBoucher et Sylvie Delcamp. 5 NOVEMBRE : Elif, OZLU, de Faruk Ozlu et Sehriban BOR.6 NOVEMBRE : Erynn et Mael, SCHMITT, de Lionnel Schmitt, et Karine Mas ; HaniaChirine HASSANI, d’Ibrahim Hassani et LamiaFeid. 8 NOVEMBRE : Tuihakevalu, Kalafilia MAKA,de Christophe Maka et Koleti Tameha. 9 NOVEMBRE : Ahmet TURKUT, de RasimTurkut et Laétitia Meilleroux; Aron, Joseph,Stéphane, Nicolas PINEDA, de Patrice Pinédaet Pascale Reynaud; Romain, TonyFORTUNATO, de François Fortunato et CarinaDo Vale Cardoso Fernandes; Tia, Suzanne BRINEY, de Bérenger Briney et Caroline Verdon.10 NOVEMBRE : Césarina FORTUNATO,d’Olivier Fortunato et Lisandra Reis Cardoso.12 NOVEMBRE: Lucas Louis, VERDIER deJulien Verdier et Gwendoline Coyard; Enéritz,Hervéa GAUTHIER, de Frédéric Gauthier et Laetitia Viaud ; Romanita DUARTE, de Frédéric Duarte et Sheila Fortunato.

13 NOVEMBRE : Maelys, Christine, RoseCHAYLA, de Damien Chayla et LucieFernandes. Brive magazine s’associe

à la joie des heureux parents.

> ILS S’AIMENT15 NOVEMBRE: Sébastien GUILLEREZ et Annick POMMELET. Brive magazine adresse toutes

ses félicitations aux nouveaux mariés.

> ILS NOUS ONT QUITTÉS31 OCTOBRE : François ULMET.1ER NOVEMBRE : Léopold BELET. 2 NOVEMBRE : Robert TERRIOUX.3 NOVEMBRE : Jean PEYRE.4 NOVEMBRE : André TRONCHE.5 NOVEMBRE: Eugène QUIRANTES. 6 NOVEMBRE : Marcel COSTE.8 NOVEMBRE : Ilhan YILMAZ.9 NOVEMBRE : Jean BIELLY. Germaine DUMAS, épouse PAGES. 10 NOVEMBRE : Claude CHENIER. Marcelle MERCIER, épouse PLANET. 11 NOVEMBRE : Marie MASSON, épouse TORBIERO. Simone RELIER, épouse GENESTE. 13 NOVEMBRE: Abdesselam HAMDOUN.Roger MOUSSOUR. MadeleineVANDERVYNCKT, épouse FAVIER.14 NOVEMBRE: Joseph BIGOURIE. Lucette BRAUN , épouse ROUVET. Kimsy BY. Brive magazine présente

ses sincères condoléances aux familles

> D U 3 1 O C T O B R E A U 1 5 N O V E M B R E

L’avis de décès porte le nom d’Andrée Contrand, néeBoutot, mais pour de nombreux Brivistes elle resteratoujours Dédée. Originaire de Juillac, troisième d’unefamille de cinq filles, Andrée Boutot s’est éteinte le 22novembre à Martel, à l’âge de 73 ans. Maman de Patrick Sébastien, Dédée n’a jamais baisséles bras - ni les yeux - devant les épreuves de la vie et tous ceux qui la connais-saient, savaient que son bouillonnement incarnait la bonté et la force de vivre. Dédée avait sa famille et ses amis chevillés au cœur et ne se démontait jamaispour défendre avec fougue les injustices. Après avoir tenu le Turenne, à Brive, puis le restaurant La Table au fou, près deMartel, Dédée vivait dans le Lot avec sa famille. Brive Magazine s’associe à lapeine de tous ses proches et présente ses sincères condoléances à Camille, sonépoux, à Patrick, Françoise et Michel, ses enfants, à ses sœurs, dont Annie,ancienne collaboratrice de notre journal, et à toute sa famille.

UNE FEMME DE CŒUR> NÉCROLOGIE