* v , ts J -fi. i ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE LA Z.A.N.C....
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MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT ET DE L'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE
DIRECTION DÉPARTEMENTALE DE L'ÉQUIPEMENT DE LA MARNE
40, boulevard Anatole-France, 51 CHALONS-SUR-MARNE . .
72 SGN 161 BDP
* • v , ts
• J -fi. i
ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE LA Z.A.N.C.
(Zone d'appui nord-champenoise)
NAPPE PHRÉATIQUE DE LA MARNE ENTRE CONDÉ-SUR-MARNE
ET CHÂTILLON-SUR-MARNE ; "'"( '•' Í(Marne)
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G. BERGER - Ph. DIFFRE - G. DUERMAEL
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UREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONALB.P. 6009 - 45 Orléans (02) - Tél.: (38) 66.06.60
Service géologique régional BASSIN DE PARIS65, rue du général-Leclerc, 77 Brie-Comte-Robert - Tél.: (01) 405.01.46
OC7
Brie, avril 1972
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ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE LA ZANC ( Zone d'Appui Nord Champenoise )
NAPPE PHREATIQUE DE LA MARNE ENTRE CONDE/MARNE ET CHATILLON/MARNE
( Marne )
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RESUME
La Direction Départementale de l'Equipement a confié auBureau de Recherches Géologiques et Minières l'étude des possibilitésaquifères de la nappe alluviale" de la vallée de la Marne dans la régiond'EPERNAY.
La mise en place de 30 piézomètres de petit diamètre implan-tés après étude géomorphologique sur photos aériennes et sur le ter-rain a permis de réaliser 21 pompages d'essai de courte durée. Lesvaleurs de transmissivité ainsi obtenues indiquent que la partieamont de la zone étudiée est plus favorable,en particulier entre OIRY,MAREUILr-sur-AY, ATHIS et TOURS-sur-Marne.
32 prélèvements effectués pour analyses chimiques sommaires( résistivité, TH, Cl, fer, pH ) ont montré ,que cette zone est la meil-leure aussi au point de vue qualité ( eau carbonatée calcique, TH 30°,résistivité ¡>2000 ohms, cm ).
Une évaluation quantitative à partir des données climato-logiques et des débits d'étiage de la Marne permet d'estimer à250.000 m3/jour le potentiel de ce site.
Un programme d'études ultérieures comprenant l'établissementd'un modèle analogique qui permettrait de préciser le débit exploita-ble est donné à la fin de ce rapport.
De par sa faible profondeur, cet aquifère est très vulnéra-ble aux pollutions rurales et urbaines. Toute décharge de matièrespolluantes devrait être sévèrement contrôlée.
72 SGN 161 BDP
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- S O M M A I R E -
PagesRESUME
INTRODUCTION 1
1 - CADRE GEOGRAPHIQUE 2
11 - Situation et morphologie . 212 - Végétation et cultures 213 - Habitat : 2. 14 - Industries 3
2 - GEOLOGIE 4
21 - Situation - Substratum t 422 - Alluvions 4
221 - Alluvions modernes *. 4222 - Alluvions récentes 5223 - Alluvions actuelles ;. 5
23 - Utilisation des diagraphiës " Gamma Ray " 6
3 - EAUX DE SURFACE 7
31 - La Marne 732 - Anciens lits et chenaux 733 - Affluents 834 - Canal latéral 8
4 - HYDROGEOLOGIE 9
41 - Piézométrie de la nappe alluviale 9
411 - Zone de JALONS à CHOUILLY 10412 - Zone de CHOUILLY au barrage de CUMIERES 10
413 - Zone du barrage de CUMIERES à CHATILLON 10
42 - Pompages d'essai 11
421 - Méthode 11422 - Résultats 11
43 - Ouvrages captant la craie sous les alluvions 14
5 - ESSAI DE BILAN SOMMAIRE 15
51 - Climatologie 15
511 - Précipitations 15
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512 - Evapotranspiration potentielle 15
52 - Ecoulement théorique . .., 1553 - Discussion... 16
6 - QUALITES PHYSICO-CHIMIQUES 18
61 T Eaux. des. alluvions. 1862 - Eaux de la craie..., .,.., ..... 1963' - Vulnérabilité' et' poïluf ion'.. .7...'. .':. 19
... . 63.1 n Pollution., de type, rural..-.,.,,.,»,
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CARTES
Carte 1 et 1 bis - Extension des alluvions (Gamma-Ray) et piézométriede la nappe des alluvions
Carte 2 et 2 bis - Paramètres hydrauliques (Transmissivité et coefficientd'emmagasinement)
Carte 3 et 3 bis - Qualité physico-chimique de l'eau des alluvions :Résistivité
Carte 4 et 4 bis - Qualité physico-chimique de l'eau des alluvions :Titre hydrotimètrique
Carte 5 et 5 bis - Qualité physico-chimique de l'eau des alluvions :Teneur en chlore
Carte 6 et 6 bis - Qualité physico-chimique de l'eau des alluvions :Teneur en fer
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- INTRODUCTION -
La Direction Départementale de l'Equipement de la Marne,par une convention en date du 31 Janvier 1972 a confié au B.R.G.M.l'étude hydrogéologique de la nappe phréatique de la Marne entreCONDE-sur-Marne et CHATILLON-sur-Marrie, en vue de l'alimentationen eau potable de la zone d'appui nord-champenoise ( Z.A.N.C. ).
Les opérations prévues étaient les suivantes:
- cartographie des alluvions par interprétation photogéo-logique
- inventaire des points d'eau et des sablières d'aprèsdocumentation et sur le terrain
- pose de piézomètres instantanés permettant des pompagesde courte durée et à faible débit ainsi que des prélèvements
- analyses chimiques sommaires.
Tous ces travaux ont pu être menés à bien et le présentrapport rassemble toutes les observations et mesures ainsi que lesinterprétations s'y rapportant.
Les deux objectifs principaux de l'étude
- détermination des caractéristiques hydrodynamiques de1'aquifère
- définition d'une ou plusieurs zones favorables pourcaptage
ont pu être atteints avec la précision optimale que permettaientd'espérer les moyens mis en oeuvre.
Dans la mesure où un champ captant doit être implanté surle bief de la'vallée de la Marne, une étude destinée à programmerles exploitations devra être effectuée sur la zone reconnue favora-ble à l'occasion de la présente opération.
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I - CADRE GEOGRAPHIQUE
11 - SITUATION ET MORPHOLOGIE
Le bief de la vallée de la Marne qui constitue le territoire ^de la présente étude se situe à la limite de la Champagne crayeuse etde l'Ile-de-France.En effet, la ville d'EPERNAY, installée au flanc de la falaise tertiaireest_ exactement au milieu de la zone d'étude qui s'étend, sur une quinzainede kilomètres de part et d'autre de cette localité.
En amont, la vallée est assez large et les coteaux sont cons-titués par la craie de Champagne qui détermine des reliefs mollementvallonés.
En aval par contre, la vallée est plus étroite et les coteauxplus abrupts sont formés des terrains tertiaires; l'encaissement de lavallée est dû principalement aux calcaires éocènes.
12 - VEGETATION ET CULTURES
En amont d'EPERNAY, les coteaux de craie sont le domaine desgrandes cultures céréalières et betteravières; la vallée proprement diteest occupée soit par des cultures ( maïs ) soit par des pâtures. I-
En aval d'EPERNAY, les plateaux sont recouverts le plus sou- ¡vent par des forêts, alors que les flancs des coteaux constituent lecélèbre vignoble champenois. La plaine alluviale est alors cultivée( céréales, betteraves, maïs ).
13 - HABITAT
A l'exception d'une partie de la ville d'EPERNAY dont quel-ques quartiers sont situés sur les alluvions ( principalement en directionde MAGENTA ) et le village de CHERVILLE ( implanté hors de la zone inon-dable ), toutes les agglomérations se trouvent sur la craie ou sur lesterrasses de plus de 5 m de part et d'autre de la vallée;. cette particu-larité est due au fait que la plaine alluviale est considérée comme inon-dable dans la quasi-totalité.
En ce qui concerne l'extension de la ville d'EPERNAY versMAGENTA, il est nécessaire de déposer des remblais sur une épaisseur del'ordre de 3,5 à 4 m ( observables en bordure de la R.N. 51 ).
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14 - INDUSTRIES
Les seules industries implantées sur les alluvions sont situéesdans la zone industrielle d'EPERNAY, au Nord-Ouest de la localité; on ytrouve principalement des ateliers de métallurgie et d'outillage ( VTRAX,PAPMETAL ); à MAGENTA on trouve également une industrie des dérivésdu bois. Signalons enfin à AY-Champagne la distillerie voisine d'undépôt de carburant.Toutes les autres usines de la région sont installées sur la craie.
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II - GEOLOGIE
21 - SITUATION - SUBSTRATUM
De JALONS à CHATILLON la plaine alluviale de la Marne présentedeux parties bien distinctes de part et d'autre d'EPERNAY : en amont lesalluvions modernes s'étalent sur 2 à 3 km de largeur, en aval la rivièren'a entaillé qu'un étroit goulot dans la cuesta tertiaire (500 m à MAREUIL-le-Port). Dans toute la zone étudiée, la masse alluviale repose directementsur la craie dont les couches présentent une pente dirigée dans l'axe Est-Ouest de la vallée. Ce n'est qu'à partir de DORMANS que les alluvions reposentsur les formations yprésiennes.
Là craie est généralement plus fissurée, donc perméable, là oùelle a été décapée de sa couverture tertiaire.
22 - ALLUVIONS
L'examen des photos aériennes de deux missions effectuées sur lafeuille EPERNAY en 1958 et sur celle d'AVIZE en 1967, complété par unereconnaissance sur le terrainj nous a permis de dresser une carte géomor-phologique de la plaine alluviale.
L'ensemble se compose d'àlluvions modernes où nous pouvons dis-tinguer deux terrasses l'une de huit mètres, l'autre de quatre mètres, etd'àlluvions actuelles remplissant de nombreux chenaux.
221 - Alluvions modernes
a) Terrasse de huit mètres
: II est possible d'observer cette terrasse en bordure de la routenationale 3 entre JALONS et PLIVOT où elle se trouve hors d'eau, et dans lavallée même, en buttes témoins à l'Ouest et à l'Est de CHERVILLE.
Elle offre la particularité de ne comporter que très peu de limonen surface (50 cm au maximum) limon reposant ie plus souvent sur un sablecalcaire jaunâtre pulvérulent dont l'épaisseur peut dépasser 2 m. Ensuiteviennent des graviers calcaires hétérométriques mêlés à 20% de sable environ,reposant sur la craie sans que l'on note la présence de gros éléments commeil en existe d'ordinaire à la base des alluvions. Cette dernière observationeffectuée à Plivot n'est peut être pas valable dans la vallée ni à CHERVILLE.
Les buttes témoins de CHERVILLE sont les seules zones non inonda-bles de la vallée.
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b) Terrasse de quatre mètres
Toute la partie basse de la vallée de JALONS à CHATILLONest occupée par cette terrasse.
A l'amont d'EPERNAY, les graviers sont recouverts par1,50 mètres à 2 mètres de limon sablo-argileux marron déposésvraisemblablement lors de crues de l'ampleur de celle de 1910.
A l'aval cette couverture est plus importante et atteintquatre mètres entre DAMERY et REUIL. Le dépôt présente alors unepartie limoneuse semblable à celle de l'amont mêlée à des silts pro-venant du démantellement des terrains encaissants: sables silteuxdu LUTETIEN et du THANETIEN.
Les graviers sous-jacents sont identiques à ceux de laterrasse de huit mètres: calcaires jurassiques anguleux centimètri-ques mêlés à quelques rares silex de la craie. La différence vientessentiellement du pourcentage de fines calcaires qui peut attein-dre 65 à 70 % dans les carrières d'ATHIS.
La puissance de la couche, de 4 à 6 mètres à l'amontd'EPERNAY semble plus variable à l'aval: 2 à 5 mètres ( ceci doitêtre dû au resserrement de la vallée rendant turbulent le cours dela Marne, créant de ce fait une érosion différentielle de la craiesuivant sa dureté ).
A la base des graviers nous trouvons un cordon d1allu-vions grossières constituées à l'amont de craie roulée, de silexet de boules de polypiers jurassiques, à l'aval de craie roulée etde meulières.
222 - Alluvions récentes
Les divagations de la Marne et de ses bras secondairesont laissé, à l'intérieur des deux terrasses décrites précédemment,de nombreux chenaux dont la profondeur peut dépasser quatre mètres.Le remblaiement en est fort divers: sablons grisâtres, tourbe, ar-gile, débris organiques où se développent de nombreuses bactériesferrigènes.
Ces chenaux sont fréquents en bordure du coteau Sudentre ATHIS et CHOUILLY en particulier à proximité de -CHERVILLEoù l'on note l'influence d'un petit cône de déjection de sédimentsimperméables en provenance de la Somme-Soude et du rû de Montjouy.
223 - Alluvions actuelles
Les alluvions actuelles sont légèrement différentes desa lluvions récentes. Constituées de limon argileux, petits graviers,vases non consolidées, débris organiques : roseaux, bois flottés,
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elles tapissent d'une part les méandres abandonnés de la Marne etd'autre part les chenaux superficiels qui se créent à chaque crue.C'est le cas en particulier des méandres entre MAREUIL-sur-AY etAY et de ceux de CUMIERES et DAMERY.
23 - UTILISATION DES DIAGRAPHIES " GAMMA RAY "
Afin de tester en terrain alluvial le matériel de dia-graphie dont dispose le Service Géologique Régional, il a été pro-cédé à des enregistrements de radioactivité naturelle des terrains( rayonnement gamma ) sur 8 sondages de la vallée de la Marne.
Cette méthode est particulièrement précieuse en ce domai-ne puisque les matériaux argileux présentent une radioactivité plusintense que les matériaux calcaires et on peut observer sur l'enre-gistrement des " pics " correspondant à ces niveaux argileux.
A titre d'exemple il est tout à. fait intéressant de com-parer un enregistrement réalisé sur un-piézomètre de la zone situéeà l'Ouest d'EPERNAY à celui réalisé sur un piézomètre de la zonesituée en amont de la ville.
- piézomètre ( 157.3.79 ) sur la commune de REUIL:
le tracé montre de nombreux pics radioactifs corres-pondant à des niveaux argileux relativement épais;la teneur en matériaux argileux diminue en profondeurmais sans que l'on puisse mettre en évidence des couchesde graviers " propre " d'une épaisseur notable. Le pom-page effectué sur ce piézomètre n'avait donné pratiquementaucun résultat.
- piézomètre ( 158.5.40 ) sur la commune de AY-Champagne:
le tracé fait apparaître une couche radioactive donccontenant une forte proportion de matériaux argileux -jusqu'à une profondeur de 4 mètres. Au-dessous, la radio-activité diminue brusquement et reste insignifiante, met-tant ainsi en évidence une couche de graviers " propre "et probablement très aquifères sur une épaisseur d'aumoins 3 mètres; cette interprétation a été confirmée parle pompage d'essai: la transmissivité est de l'ordre de
9.1O"3 m2/s.
Ces applications montrent l'intérêt que présente la technique desdiagraphies " gamma ray " pour la reconnaissance des graviers aqui-fères dans les plaines alluviales.
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III- - EAUX DE SURFACE
31 - LA MARNE
Déviée par le cône de déjection de la Somme-Soude, laMarne à partie de CONDE-sur-Marne, coule sur le côté droit de laplaine alluviale.A partir de AY ses méandres divaguent plus large-ment d'un coteau à l'autre.
Dimensions moyennes entre CONDE-sur-Marne et PORT-à-BINSON :
largeur : 40 m profondeur : 3 m pente : 0,3 %o
Cette pente est en fait inférieure dans chacun des biefs délimitéspar les barrages de régularisation de TOURS-sur-Marne, CUMIERES etDAMERY.
Son débit moyen annuel, à CHALONS, est de 70 m3/s.Les graphiques de la figure 3 montrent les moyennes mensuelles desdébits naturels et spécifiques et les lames d'eau équivalentes pourla période 1957 - 1967. Les hydrogrammes journaliers et les moyennesmensuelles des années 1964 et 1965 sont donnés à titre d'exemplesd'années respectivement sèches et humides ( fig. 4 et 5 ). En 1964le débit est resté pratiquement inférieur à 10 m3/s du 30 Juilletau 20 Octobre.
32 - ANCIENS LITS ET CHENAUX
Comme dans beaucoup de plaines alluviales relativementlarges, un cours secondaire plus ou moins permanent coule en borduredu coteau opposé à celui le long duquel coule la rivière principale.De JALONS à EPERNAY c'est le rû des Tarnauds qui coule de façonpermanente en bordure du coteau Sudjd'EPERNAY à CUMIERES coulaitun ruisseau en bordure du coteau Nord - il est à sec actuellement.De MARDEUIL à BOURSAULT, la Vieille Marne, temporaire, longe lecoteau Sud. Dans ces ruisseaux ou anciens ruisseaux, au cours sansméandre, les eaux déferlent, en cas de crues, plus vite que dans laMarne elle-même.
Les divagations de la Marne ont laissé de nombreux chenaux dans lesterrasses d'alluvions.
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33 - AFFLUENTS
La Somme-Soude, avec un débit moyen de 2 à 3 m3/s (1), estle plus important des 4 affluents qui se jettent dans la Marne entreAULNAY-sur-Marne et CHATILLON-sur-Marne (rive droite: la Livre, leBrunet ; rive gauche: la Somme-Soude, le Cubry ).
34 - CANAL LATERAL
En amont de CUMIERES la Marne est doublée par son canallatéral dont le tracé longe la limite nord des alluvions. Du faitdes écluses son niveau est évidemment souvent plus haut que celuide la Marne. Sur une partie importante de son cours ses berges ontété étanchéifiées par la pose de ,palplanches.
(1) - Ce débit a été estimé avec la formule dite " tunisienne " de J. TIXERONTdonnant l'écoulement R en fonction de la hauteur de pluie annuelle P et de l'éva-potranspiration potentielle E ( Thornthwaite )
R - W P3 + E3 - EPour les valeurs 1931 - I960 à VERTUS R = 165 mmBassin versant de la Somme-Soude = 490 Km 2 - Q = 2,6 m3/s
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IV - HYDROGEOLOGIE
La vallée de la Marne de JALONS à CHATILLON comporte une nappealluviale très peu profonde dont la surface piézométrique est en moyenneà deux mètres de profondeur sous la surface de la plaine et même affleu-rante dans les zones marécageuses.
Deux facteurs peuvent faire varier cette surface piézométrique :
- les précipitations qui ont une influence mensuelle et annuelle
- les barrages et les écluses dont les lachures ou les retenuesmodifient les niveaux à l'amont et à l'aval,,
Les cotes les plus basses sont liées à l'étiage de la Marne,niveau de base vers lequel s'écoulent les eaux souterraines. Ainsi, enmoyenne, dans le centre de la plaine, le plan d'eau descend rarement enété au-dessous de 3 m. de profondeur. En hiver, la surface piézométriqueremonte sous l'influence de l'alimentation naturelle tout en restantpresque toujours au-dessus de la cote des eaux de la rivière, dans lequelelle continue de s'écouler jusqu'au dernier moment avant les inondations.
L'inondation, qui est un phénomène périodique dans cette vallée,s'étale en fait sur des terrains qui sont déjà gorgés d'eau jusqu'au niveaudu sol. Lorsque, après les crues, le niveau de la Marne baisse vers sonétiage qui peut s'étaler d'Août à Novembre, la surface piézométrique suit,mais avec un certain retard, d'autant plus important qu'on s'éloigne de larivière.
Afin de dresser la carte piézométrique de la nappe alluviale,nous avons été amenés du 13 au 15 Mars 1972, à inventorier 42 points d'eau :puits, crépines à pointe, éoliennes dans lesquels fut mesuré le niveaustatique. Une dizaine de mesures opérées sur la Marne, le rû des Tarnaudset la Vieille Marne complètent les résultats.
41 - PIEZOMETRIE DE LA NAPPE ALLUVIALE (cartes 1 et i bis)
La carte de la surface piézométrique de la nappe alluviale peutse diviser en trois zones :
411 - zone de JALONS à CHOUILLY
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412 - zone de CHOUILLY au barrage de CUMIERES413 - zone du barrage de CUMIERES à CHATILLON
411 - Zone de JALONS à CHOUILLY
De JALONS à CHOUILLY, la surface de la nappe montre unécoulement laminaire qui s'effectue avec une pente moyenne de 5mètres pour 10 kilomètres. Les courbes présentent quelques per-turbations:
- une alimentation de JALONS à OIRY due au rû des Tarnauds- un drainage général par la Marne- un drainage latéral qui prend naissance dans une noueau Nord de OIRY et qui emprunte ensuite le cours du rûdes Tarnauds.
412_- Zone de CHOUILLY au barrage de CUMIERES
Dans cette zone sur 7 kilomètres la surface piézomètriquene présente aucune pente, formant même un léger bombement entreEPERNAY et MAKDEUIL.
Ceci peut s'expliquer par la ,présence immédiate des af-fleurements du Tertiaire sous lesquels s'ennoie la craie qui changealors de perméabilité. Les eaux de la nappe de la craie viennentainsi se concentrer à la base de la cuesta, trouvant la valléealluviale comme seul exutoire.
La nappe des alluvions est alimentée continuellementpar celle de la craie, ce qui marque un seuil dans la surfacepiézomètrique.
Ceci n'est pas particulier à la vallée de la Marne et apu être observé dans la vallée de la Seine, dans celle du Loinget dans celle du Petit Morin ( Marais de St-Gond ).
Ainsi il se confirme une nouvelle fois qu'il existe uneaccumulation importante d'eau dans la craie avant son enfoncementstructural sous la couverture tertiaire.
413 - Zone du barrage de CUMIERES à CHATILLON
Dans cette zone la pente de la nappe est de 4 mètrespour 10 kilomètres. L'écoulement se trouve perturbé par les deuxbarrages de CUMIERES et de DAMERY, mais l'on note cependant uncertain drainage dû à la Marne. A l'aval de MARDEUIL la VieilleMarne draine légèrement, alimentant ensuite à cause de sa perco-lation dans les alluvions.
Il est à noter que dans les deux premières zones, le canalmaintenu en rive droite entre deux rideaux de palpanches forme un
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obstacle à l'écoulement des eaux en provenance des coteaux.
L'examen de la surface piézométriqué permet donc de mettreen évidence une zone favorable à l'implantation de captages: la zonecomprise entre CHOUILLY et CUMIERES. Malheureusement, ce secteurest fortement urbanisé, de plus la présence de nombreux dépôtsd'immondices pollue le site si bien que seul reste le secteur del'Ile Belon délimité au Nord par la voie S.N.C.F. et au Sud parla Marne, secteur qui devra être protégé d'extrême urgence.
42 - POMPAGES D'ESSAI
421 - Méthode
Du 20 Mars au 6 Avril 1972 des pompages d'essai de courtedurée ont été effectués dans 17 forages existants et 4 crépines àpointe mise en place à cet effet.
Dans les deux cas une deuxième crépine à pointe a étéplacée à proximité pour suivre le rabattement. Au total 30 crépinesà pointe (1) ont été mises en place dans les trous de 5 à 9 mètresforés à la moto-tarière Minuteman.
Les pompages effectués en vue de prélèvement pour analysechimique aussi bien que d'essai de débit ont été réalisés avec unepompe aspirante légère Richier P 410 ( Débit maximum: 17 m3/h pourune aspiration à 3,5 m de profondeur ). Sur chaque site un pompagepréliminaire de 1/2 à 2 heures a été effectué pour nettoyer leforage existant mais inutilisé depuis longtemps ou " développer "la crépine à pointe mise en place. La durée des essais proprementdit, commencés après remontée au niveau initial, a été de 1/2 à 3heures jusqu'à stabilisation du niveau dans la crépine à pointefaisant fonction de piézomètre. Le débit ayant été en fait géné-ralement limité à quelques m3/h par les pertes de charge dans lesforages existants, les piézomètres d'observation ont été placésà 1 ou 2 m seulement du forage pour obtenir un rabattement mesura-ble. Les débits ont été mesurés à l'aide d'un bac de 100 litres.
422 - Résultats
16 des forages testés ont permis d'obtenir des débits etrabattements appréciables. La valeur moyenne des débits obtenus aété de 3,7 m3/h avec des rabattements de l'ordre de 10 cm en find'essai dans les piézomètres situés à 1 ou 2 mètres.
Les paramètres hydrauliques, transmissivité T et coeffi-cient d'emmagasinement S, ont été calculés par la méthode d'appro-ximation logarithmique de JACOB. La distance forage - piézomètre rétant très faible, l'approximation logarithmique est validée au
(1) dimension des crépines à pointe: diamètre = 45 mm, longueur de la partiecrépinée = 2 m.
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bout d'un temps très court cependant on a utilisé les pentes desdroites de préférence en fin de descente et de remontée lorsquel'effet de capacité n'est plus sensible.
Les résultats sont résumés dans le tableau ci-après.
a) Transmissivité
La plupart des valeurs obtenues sont moyennes oufortes (10-3 à l0~2m2/s). La carte montre que la partie amontde la région étudiée (entre CONDE-sur»MARNE et CHOUILLY)sembleplus favorable que la partie située en aval d'EPERNAY. Dans cettedernière zone les valeurs de transmissivité obtenues à partir desessais effectués par E.D.F. au Sud de REUIL et VENTEUIL concordentavec les essais de cette campagne.
b) Coefficient d'emmagasinement
Les valeurs obtenues varient de 7 à 0,01 %. Leur dis-persion résulte du fait que l'aquifère alluvial peu épais passerapidement de l'état captif à l'état libre aussi bien dans l'es-pace- que dans le temps au cours d'un pompage. En effet, on remarqueque les pluB faibles valeurs (10-4) sont obtenues dans les piézo-mètres où le niveau d'eau est remonté de plusieurs décimètres aprèsfonçage du trou.
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POMPAGES D'ESSAI
N° duforage
157.3.80
157.3.81
157.3.83
157^3.83
157.3.84
157.4.47
157.4.49
157.4.51
158.1.50
158.5.38
158.5.40
158.5.41
158.5.39
158.6.17
158.6.18
158.6.19
158.7.22
158.7.23
:Durée de: pompage t
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Coef.emmag.S
3 . 1 O . " 3
- 43.10
7 .1O- 2
3.10- 2
3.10" 3 :
- 46.10
2.10" 2
i.io"2
-41.10
REMONTEE
Rabat.parcycl. log.n
0,03
0,007
0,18
0,02
0,065
0,05
0,14
0,105
0,003
0,095
0,045
\
:2
Transmis.:T im2/»
6.10
2.10
3.10
3.10
-4 ;
-2 :
-3 :
-3 :
, 5 . 1 O " 3 :
3.10
2.10
1.10
2.10
3.10
7.10
-3 :
-3 '
-3 ;
-2 ;
-3 ;
-3
LO
1
-
- 14 -
43 - OUVRAGES CAPTANT LA CRAIE SOUS LES ALLUVIONS
La plupart des ouvrages destinés aux A.E.P, captentl'eau de la craie sous les alluvions; um pompage d'essai réalisésur le forage n° 1 de l"'Ile Belon " à EPERNAY a permis de cal-culer la transmissivité de la craie fissurée qui est ici de8.10 m2/s. ( l'essai avait été réalisé après acidification ).
Les transmissivités sont donc au moins aussi fortes dans la craieque dans les alluvions.
Il est intéressant de noter que les ouvrages réalisés sous formede forages équipés de tubes métalliques convenablement crépinesont un rendement bien meilleur que les puits.
Ainsi le puits communal d'AY-Champagne a permis d'observer que65 7o du rabattement à 200 m3/h est dû aux pertes de charges àproximité de l'ouvrage.
De ,plus la réalisation d'un forage permet au moyen de mesuresappropriées ( diagraphies, essais au micromoulinet ) de déter-miner les zones productives et de prévoir les emplacements descrépines selon le meilleur rendement possible.
-
- 15 -
V - ESSAI DE BILAN SOMMAIRE
51 - CLIMATOLOGIE
511 - Précipitations
La carte au millionième de la figure 6 indique les
valeurs de hauteur de pluie aux stations situées sur le bassin ver-sant ainsi qu'aux stations proches de ses limites. Les chiffresconstituent les moyennes annuelles calculées sur la période 1931 -1960.
Si l'on effectue la moyenne des stations situées àl'amont de CHALONS-sur-Marne, on obtient une valeur de
835 mm
512 - Evapotranspiration potentielle
Les relevés effectués aux stations de REIMS, St-DIZIERet LANGRES pendant la période 1931 - 1960 permettent de calculer lesmoyennes annuelles de 1'evapotranspiration potentielle par la méthodede THORNTHWAITE.
Les valeurs sont les suivantes:
Stations ETP
REIMS 660 mmSt-DIZIER 671 mmLANGRES ' 625 mm
moyenne : 652 mm
52 - ECOULEMENT THEORIQUE
La formule dite " tunisienne •" proposée par J. TIXERONTpermet de calculer l'écoulement à partir des deux données établies plushaut
R = V + E 3 - Eécoulement h. pluie ETP
-
- 16 -
dans le cas présent
R = \j 8353 + 6523 - 652
R T¥ 300 mm
Cette valeur rapportée à la totalité du bassin versant
en amont de la station de CHALONS-sur-Marne, correspond à un débit moyende 1'ordre de 61 m3/s. „et à un débit spécifique moyen de l'ordre de 9,6 1/s/Rm .
53 - DISCUSSION
Pendant la période 1957 - 1967 l'écoulement réel àCHALONS-sur-Marne a été:
débit moyen annuel 70 m3/s „débit spécifique moyen annuel 11 l/s/Kmlame d'eau équivalente (écoulement) 347 mm
1Plusieurs facteurs peuvent expliquer la différence sen-
sible observée entre les valeurs mesurées et les résultats du calculthéorique:
- les périodes d'observation sont différentes
- les calculs de 1'évapotranspiration peuvent ne s'appli-quer qu'approximativement à la région envisagée
- le réseau d'observations pluviométriques est sansdoute insuffisant.
Ces chiffres présentent un intérêt, certes, mais princi-palement sur le plan théorique; en ce qui concerne les possibilités réel-les d'exploitation, il y a lieu d'examiner plutôt les périodes d'étiagesévère, dans la mesure où l'on veut être assuré de disposer de ressour-ces constantes, quelque soit la saison. Il semble donc très importantde noter que les débits moyens pour un mois en période d'étiage peuventdescendre jusqu'à 6 m3/s. Il faut donc admettre qu'un prélèvement del'ordre de 500.000'm3/jour déterminerait un assèchement quasi-total dela rivière au droit des champs captants ( ce phénomène a pu s'observerdans le bassin de la Vesle, lors de l'étiage d'automne, au niveau descaptages de Couraux, exploités pour l'A.E.P. de REIMS ).
Par contre la mise en service du Réservoir Marne, à partir :de la fin de l'année 1973 permettra de compter sur des débits d'étiagetoujours supérieurs à 30 m3/s; en effet le débit moyen de restitution del'ouvrage sera de l'ordre de 35 m3/s; si l'on envisage l'éventualité d'unealimentation de-la nappe des alluvions par la Marne ( il s'agirait alors
-
- 17 -
d'une " crue artificielle d'étiage " ) de l'ordre de 10 m3/s, le débitrestant ( soit 25 m3/s ) ajouté au débit naturel d'étiage sévère cons-titue alors une ressource assurée de 30 m3/s.
Un prélèvement de l'ordre de 250.000 m3/jour ne présenterait alors que10 7o du débit d'étiage, ce qui semble tout à fait raisonnable.
-
- 18 -
VI - QUALITES PHYSICO-CHIMIQUES
Au cours des pompages d'essai 27 échantillons d'eau desalluvions et 6 échantillons d'eau de la craie ont été prélevés pourmesure de la résistivité et analyses sommaires. Les résistivités ontété déterminées sur place à l'aide d'un résistivimètre Chauvin-Arnoux( Pont de Kohlraush ),Les analyses sommaires ont été faites avec du matériel Hydrocure:
Fer ( sur place )- Méthode calorimétrique au dimethylglyoximeTitre hydrotimétrique - Méthode volumétrique au complexonChlore des chlorures - Méthode volumétrique ( nitrate d'argent et chromatede potassium ).Les pH ont été mesurés avec un pH mètre E.I.L. modèle 30 C.La température de l'eau a été mesurée à la sortie delà pompe pendant lesessais.Les résultats sont donnés en annexe ( Tableau I et II ).
61 - EAUX DES ALLUVIONS
: Résistivité: ohms/cm
I THen degrés
: Cl: en mg/1
: pH
^Minéralisation|calculée en
mg/1
: Température
\ Fer enI mg/1
Médiane
2020
30
18
7,3
370m
10°5 C
0,08
50/o des valeurs .entre
1580 et 2210
26 et 36
14 et 23
7,2 et 7,4
340 et 475
9,7 et 11,2
0,06 et 0,4
extrêmes
990 - 2500 ;
2 3 - 4 4 :
7 - 6 7 ;
7-7,5 ;
300 - 800 . :' • • $ • ' :
: 9 - 12,5 :
¡traces- 3 :
-
- 19 -
Ces eaux sont du type carbonaté calcique (CO„H Ca ).
Les cartes 3 - 3 bis à 6 - 6 bis montrent que, aussi bien pour laminéralisation totale que pour le fer, la zone en amont d'EPERNAYest plus favorable (minéralisation moyenne /?>2000, Fer = 0,06 mg/1).
Les fortes minéralisations et teneurs élevées en fer sont plus fréquentesen aval d'EPERNAY, seul le piézomètre 157 - 3 - 82 situé dans la bouclede la Marne des Glagères a fourni de l'eau à résistivité encore supé-rieure à 2000 ohms.cm, très semblable à celle de la Marne (voir analysede l'eau de Marne, prélevée le 10.4.72, sur le tableau I).
62 - EAUX DE LA CRAIE
Les valeurs médianes des 5 analyses (tableau II en annexe)effectuées sur des échantillons prélevés dans des forages A.E.P. ou pri-vés sont légèrement supérieures à celles de l'eau captée dans les allu-vions seulement :
Résistivité :
TH :
Cl" :
i-i
.650
33°
22,
ohms. cm
5 mg/1
63 - VULNERABILITE ET POLLUTION
La couverture limono-argileuse, épaisse de deux à quatre mè-tres, est la seule protection de la nappe alluviale, qui, par suite desa faible profondeur par rapport au sol est des plus vulnérables.
Une pollution légère et de courte durée sera facilement arrê-tée par cette couche protectrice. Il n'en sera plus de même si la pollu-tion se trouve étalée dans le temps et plus forte.
Dans cette zone les pollutions peuvent être de deux types :rural et urbain, leurs secteurs étant en général, la Marne et ses afflu-ents ou les. sablières.
631 - Pollutions de type rural
Ce type de pollution est essentiellement dû aux produits qu'u-tilisent les agriculteurs pour fertiliser leurs champs, détruire lesmauvaises herbes, combattre les insectes ou les moisissures, tels sontles amno-nitrates, les pesticides, les insecticides et les fongicides.
La pollution en elle-même est très réduite mais sa conti-nuité dans le temps risque d'être dangereuse pour la nappe, le plus grand
-
- 20 -
danger provenant du dépôt dans des trous d'eau ou des sablières, derécipients ayant contenu ces produits.
Des concentrations en sulfates peuvent se produireen bordure des coteaux plantés de vignes. Elles sont le résultatdu sulfatage de ces dernières.
632 - Pollutions de type urbain
Ces pollutions peuvent être multiples: eaux usées, déchetsindustriels, ordures ménagères, gravats, vidanges de fosses d'aisance,vidanges de carburant, etc.... Ce sont les plus dangereuses, car lesconcentrations de produits polluants sont fortes et la nocivité estrémanente, détectable bien des années après la cessation de toute acti-vité.
La liste des principaux points polluants est jointe enannexe.
633 - Vecteurs de pollution
a) la Marne et ses affluents
De nombreux égouts se déversent dans la Marne et sesaffluents, comme c'est le cas à EPERNAY par exemple; certains dépôtsd'ordures sont lessivés par ces rivières, ce qui a pour effet de pol-luer partiellement une eau de ruissellement, que l'on peut considérercomme potable à JALONS.
En ce qui concerne la Marne, nous avons vu qu'elle drai-nait la nappe, si bien qu'une pollution de celle-ci aurait très peud'influence sur la nappe alluviale.Par contre, le rû des Tarnauds, la Vieille Marne alimentent sur unegrande portion de leur cours et toute pollution de ces rus a unerépercussion immédiate sur la nappe, tel est le cas en particulierde l'aval de MAKDEUIL où la Vieille Marne est un véritable égout.
b) Les sablières
L'établissement de nouvelles routes, l'extension ur-baine et industrielle de centre comme REIMS et EPERNAY créent d'énor-mes besoins en sables et graviers.Une coordination des recherches qui n'en est qu'à ses débuts et uneexploitation qui reste, somme toute, assez artisanale font en sorteque les sablières se développent rapidement et de manière assez anarchi-que dans toute la vallée.
Aussi dans le secteur délimité par le rû des Tarnauds,la Marne et le CD 9, entre CHOUILLY et MAREUIL-sur-AY, nous pouvons
-
- 2Í -
considérer qu'en 1958 il n'y avait pour ainsi dire pas d'exploitationde sablières, en 1961 la superficie de ces dernières était de 42 hec-tares, à l'heure actuelle elle est de 68 hectares, soit le septièmede la surface de ce quadrilatère.
Certaines de ces sablières, après exploitation, sontaménagées en plan d'eau ce qui a pour effet d'accentuer 1'évapotranspi-ration. D'autres sont comblées avec la découverte, le plus souventsemi-imperméable, créant alors des barrières étanches et perturbantl'écoulement de la nappe. Quelques-unes sont de véritables foyers depolUution, car remblayées avec des ordures ménagères, des gravats oudu mâchefer.
Un autre foyer de pollution peut provenir des remblais où se mêlentordures ménagères, gravats et déblais crayeux. Ils sont en général degrande surface et ont été établis après décapage de la terre arablede surface.Tels sont les remblais de l'aval d'EPEKNAY et de MAKDEUIL.
-
- 22 -
VII -_ZONE LA PLUS FAVORABLE ET PROGRAMME
D'ETUDES A POURSUIVRE
71 - Les observations et les mesures effectuées sur le territoired'étude permettent d'ores et déjà de déterminer les zones les plusfavorables à l'implantation de champs captants importants en vued'alimentation en eau potable.
Il semble que l'on puisse dès maintenant éliminer lazone située à l'Ouest d'EPERNAY pour les raisons suivantes:
- la couche limoneuse recouvrant les alluvions atteintpresque partout une épaisseur de l'ordre de 4 mètres, alors que l'épais-seur totale des alluvions reste de 8 mètres environ
- les transmissivites„sont nettement moins bonnes ( toutesles valeurs sont inférieures à 1.10 m2/s,)
- enfin les qualités physico-chimiques des eaux sont nette-ment moins favorables qu'en amont d'EPERNAY.
Toutes ces observations sont également valables pour les ouvrages quicaptent l'eau de la craie sous les alluvions.
A l'Est d'EPERNAY, il est possible d'envisager deux zones de captage:
- entre la Marne et la voie ferrée EPERNAY - REIMS aux.lieux-dits " Ile Beloñ ", " les Epinettes " et " le Cautour ", la pié-zométrie amène à penser que les conditions sont tout à fait favorables;de plus les analyses sommaires ont mis en évidence des qualités physico-chimiques des eaux satisfaisantes.Les forages de la C.G.E. à " l'IleBelon " permettent de confirmer ces hypothèses.Toutefois cette zone ne représente pas une très grande superficie etelle pourrait être utilisée en vue du renforcement des exploitationspour la ville d'EPERNAY et les communes avoisinantes.
!- Plus à l'Est, la portion de la plaine alluviale qui
s'étend entre le CD 9 ( OIRY - MAREUIL-sur-AY ) et le CD 19 ( ATHIS -TOURS-sur-Marne ) pourra très certainement faire l'objet de prélèvementsimportants:
-
- 23 -
- l'épaisseur de la couche limoneuse est réduite ( inférieure à 2 mètres )-2
- les transmissivités sont bonnes ( de l'ordre de 3.10 m2/s )
- les qualités physico-chimiques des eaux sont tout-à-fait satisfaisantes
- l a réalimentation par la Marne sera aisément assurée.
Il n'est pas encore possible de déterminer avec précisionles débits exploitables dans cette zone et quelques opérations complémen-taires sont nécessaires afin de rétrécir la maille des observations etd'acquérir une parfaite connaissance du site; il sera donc possible deprévoir un programme d'exploitation.
72 - PROGRAMME D'ETUDE SUR LE SITE OIRY - MAREUIL - TOURS - ATHIS
721 - Une station comprenant un puits d'essai et des pié-zomètres permettrait de réaliser un pompage de 8 jours et de calculeravec grande précision les paramètres hydrauliques de l'aquifère; leslimites du système seraient également déterminées. Le puits d'essaiferait l'objet de diagraphies ( principalement, gamma-ray ).
Chaque point d'observation piézomètrique serait double:
- un piézomètre s'arrêtant vers la base des alluvions
- un piézomètre pénétrerait de quelques mètres dans lacraie sous-jacente.
722 - Un certain nombre de piézomètres supplémentairespourraient être implantés sur le site afin d'effectuer des mesurespiézométriques et éventuellement des prélèvements en vue d'analyses.
723 - Tous les éléments recueillis permettront alorsde réaliser un modèle de simulation des écoulements : il serapossible de préciser les débits, de programmer l'exploitation et d'enobserver les répercussions.
-
- 24 -
VIII - CONCLUSIONS
La surface piézométrique dessinée à l'aide de 42 niveauxmesurés montre un replat dans la zone d'EPERNAY. Il correspond vraisem-blablement à une alimentation provenant du substratum crayeux justeavant son ennoyage sous le tertiaire. Les observations de terrainet les données lithologiques en documentation indiquent que, pour desépaisseurs totales d1alluvions équivalentes, l'épaisseur utile dessables et graviers perméables est plus importante en amont qu'en avald'EPERNAY.
Les pompages d'essai réalisés sur 21 sites également ré-partis dans la zone étudiée ont confirmé ceci en donnant des valeursde transmissivité plus fortes ( 10~ m2/s ) entre CONDE-sur-Marne etEPERNAY qu'au-delà ( 10 m2/s ).
La campagne d'analyses chimiques sommaires a indiquéque cette zone amont est également la meilleure pour la qualité del'eau ( TH < 30°, résistivité> 200Q ohms.cm, fer < 0,3 rag/l ).
Un bilan provisoire tenté à partir des données clima-tologiques et des débits de la Marne en étiage permet de retenir lechiffre de 250.000 m3/jour comme débit raisonnable d'exploitationéventuelle.
La réalisation d|un modèle de simulation des écoulements,après obtention de quelques valeurs supplémentaires des paramètres de 'l'aquifère à l'aide d'une 2ème campagne de pompages d'essai,.permettraitde préciser cette évaluation et surtout de planifier l'exploitation.
Etant donné la faible épaisseur du recouvrement imperméa-ble les pollutions rurales et urbaines sont à éviter soigneusement dèsmaintenant et toute décharge d'ordures directement au niveau des allu-vions est à contrôler sévèrement.Le choix entre l'exploitation de cette zone pour les sables et graviersde construction ou pour son eau devrait être rapidement établi.
-
SITUATION DE LA ZONE ETUDIEE
1 /25 000
REIMS
N
CHATILLON
CONDE S/MARNE
CHALONSS/MARNE
"H
-
SW COUPE DES BASSES TERRASSES DE LA MARNEAVAL DE CHEUYIUE
UNS
NECONDE SUR HARNE
Baa» it 8 mttr»»
RIVIERE NOIRE RIVIERE
DES
TARNAUDS
anclffi ch*n*t i«tmitinri» marlcagtuM
/ \
Urrois» d* 9 mltrcatn bullt» Umtln
IAMAKNS
•nclm cdm«l Itrrti» ; v - ; y ^ p ^ 5 *_Î^
«ROILC ET TOURBE l~ LIMON INS OEHOYEE3 CRAIE DENOYEE KíígS »LLUVIONS NOYEES IWigid CRAIE NOYEE . feÈ^j EAU SUPERFICIELLE
303
N>
-
Fig. 2 bis
DIAGRAPHIES ELECTRIQUES GAMMA.RAY
157-3-79 COMMUNE DE REUIL
LIMON
ARGILE
ALTERNANCEDE
PASSEESARGILEUSES
ETSABLEUSES
o
1 .
2 .in
I 3 .5 A .i*
o4—
O
fc 6 .GOCPS
ECHELLE 10 CT = 3 V = 2 m / mn
158_5_40 COMMUNE DE. AY_CHAMPAGNE
LIMON
ARGILO
SABLEUX
GRAVIERS
0 ,
1 .
2
2 34
c A
•o 5
oO
6
7 i
ECHELLE 10 CT = 3 V= 2 m / m n60CPS
-
DEBITS D E LA M A R N E ( Chalons sur Marne) •
Moyennes mensuelles sur 11 années ( 1957 - 1967)
Bassin versant : 6 360 k m 2
DEBITÓ SPECIFIQUES
LAME D'EAU EQUIVALENTE
-
. DEBITS JOURNALIERS DE LA MARNE
1964 et 1965 / ;.-• • .
. CHALONS S / M A R N E ' '.'
koo
r300
•200
hoo
300H
200 À
IOOH
M M . D
-
DEBITS DE LA M A R N E (Châlons sur Marne)MOYENNES MENSUELLES
Annie humide 1965
- > — Annie sèche 196A.
DEBITS SPECIFIQUES
V
/ ^ \ \ ./ \ \
/ \ \' \ \
\ \/ >^
/ // • • /
— — —
i
-
Fig 6
IJLit
•••CHATE'AU-
THIERRY
Echelle 1
>
7W S 667E5TERNAY\5EZAHNE
/ /•
/ s;f '"V REIMS f
yr 50MME5SO
CHAMPFLEURY
Pluviométrie moyenne Î
/ 1000 000
(1931- I960)
U673 \
MOUHMEION^\t Grand
BASSIN
i i.\sUIPPES '
\ CHALONS V ' -
annuelle
SOMSOIS'*"-.^ ^.. .• ,
/
/
DE LA
DE
1OoOl
V \M^/^TTDIZIEIJ
MARNE EN
CHATEAU -
—3
00
—
\300K f
Y)938\
SAILLY^
/ " Í U L U M E \ A Y / U
yf
\ /MAUMONT
AuM \\
\ | JLANGIi
AMONT
THIERRY
' • • • . .
s~^ ,u
X i
— >92e
915
BOUßMONT
rj
-
- A N N E X E S -
-
ANNEXE 1
- V A L L E E D E L A M A R N E -
Nappe alluviale entre CONDE-sur-MARNE et CHATILLON-sur-Marne
Inventaire des points d'eau
Mesures effectuées du 13 au 16 mars 1972
COMMUNE DESIGNATION N° BRGM OBSERVATIONS
REUIL
OEUILLY
REUIL
DAMERY
VENTEUIL
BOURSAULT
DAMERY
DAMERY
MARDEU1L
MARDEUIL
MARDEUIL
MARDEUIL
MARDEUIL
AY
V.P. 103
Pont de Reuil
La Meule
Les Glagères
Puits P 3
"La Noue du Charron"
La Haute Borne
Les Arches
Près Faussé Marne
Près Fausse Marne
La Mamelle'
"L'Ile". "-'
L"Ile - l'Eau
Le Léon
157.3.79
157.3.80
157.3.81
157.3.82
157.3.83
157.3.84
157.4.44
157.4.45
157.4.46
157.4.47
157.4.49
157.4.50
157.4.51
158.1.50
706,025
706,650
707,675
711,250
709,350
710,100
711,860
712,400
716,080
716,000
714,620
716,190
716,470
720,400
! 154,875!
¡ 154,300j
! 154,225!
¡ 153,000j
! 154,000!
j 153.4OOJ
! 153,050!I !
j 152,775j! 151,960!
j 151,83Oj
! 152,080!
j 153,030j
! 152,980!152,025
+ 66
+ 65
+ 65
+ 66
+ 66
+ 66
+ 66
+ 68
+ 68
+ 68
+ 67,5
+ 68
+ 69
+ 69
+ 63,42
+ 62,60
+ 62,98
+ 63,83
+ 62,74
+ 62,13
+ 64,41
+ 65,18
+ 66,80
+ 66,60
+ 66,50
+ 66,20
+ 67/58
+ 67,25
6,10
4,50
6,35
6,80
6,00
.6,00
8,05
5,55
2,40
7,00
4,00
6,00
8,10
8,20
Piézomètre E D F
it
ii
M
H
H
Forage d'essai E D F
2 piézomètres B R G M
Piézomètre E D F
H II
Puits busé en plein champ
Piézomètre B R G M
2 piézomètres B R G M
Piézomètre B R G M
2 piézomètres B R G M
Ancienne pompe à bras
-
- V A L_L E E D E__L A _M A R_N_E -
Nappe alluviale entre CONDE-sur-Marne et CHATILLON-sur-Marne
Inventaire des points d'eau
COMMUNE
MAREUIL sur AY
OIRY
AY
CHOUILLY
TOURS/MARNE
TOURS/MARNE
BISSEUIL
BISSEUIL
MAREUIL S/AY
MAREUIL S/AY
MAREUIL S/AY
BISSEUIL
TOURS/MARNE
TOURS/MARNE
ATHIS
DESIGNATION
Les Serres
Le Grand Saule
Les Epinettes
Les Fosses
Le Grand Jardin
Pâture Amont
Le Clos Noyer
Les Echelles
La Fleur d'aval
Le Pré le Roi
Près des Serres
La Grande Borne
La Culée
Les Petits Pas
La Poelle
.
! N° BRGM
1158.5.38
¡158.5.39
1158.5.40
¡158.5.41
1158.6.15
¡158.6.16
1158.6.17
¡158.6.18
•158.6.19
¡158.6.20
1158.6.21
¡158.6.22
M58.6.23•
,158.6.25
1158.6.26
i
X
724,880
724,325
720,525
721,740
730,780
729,625
727,225
728,325
726,500
726,500
725,375
726,875
731,200
731,010
731,170
! YI1
1149,800
¡149,375
1150,225i
¡149,500
1150,150*¡149,800
1151,625•
¡149,325
! 150,250
¡149,775
1149,450
¡149,375
1150,810•
¡149,500
1149,0001
Z
+ 70,50
+ 70
+ 70
+ 68,8
+ 72,75
+ 72
+ 72
+ 72
+ 71,50
+ 71,25
+ 70
+ 71
+ 73,5
+ 72,5
+ 72,5
Cotepiézométrique
+ 68,70
+ 68,70
+ 67,15
+ 66,7
+ 70,69
+ 70,15
+ 69,45
+ 70,00
+ 68,85
+ 69,25
+ 68,50
+ 69,45
+ 71,02
+ 71,10
+ 71,10
Profondeur
4,80
3,60
7,20
9
7,40
6,20
. 5,5
6,15
4,05
10,95
7,95
2,95
2,80
2,20
OBSERVATIONS
Eoliennè
Ancienne Eolienne
Ancienne pompe à bras
2 piézomètres B R G M
Ancienne pompe à pression
Ancienne pompe à bras
Ancienne pompe à bras
Ancienne pompe à bras
Ancienne éolienne
Ancienne pompe à balancier
Ancienne pompe à poussoir
Ancienne éolienne
Pompe à pression
Ancienne éolienne
Eolienne
-
- V A L L E E D E L A M A R N E -
Nappe alluviale entre CONDE-sur-Marne et CHATILLON-sur-Marne
Inventaire des points d'eau
I- C -
COMMUNEi
! DESIGNATIONt
I l
!N° B R G M!l
Cotepiézométrique
Profondeur ! OBSERVATIONS
BISSEUIL
BISSEUIL
OIRY
OIRY
TOURS/MARNE
CONDE/MARNE
JALONS
TOURS/MARNE
TOURS/MARNE
TOURS/MARNE
TOURS/MARNE
TOURS/MARNE
JALONS
i
.'Les Bas Prés!¡Pré la Couleuvre
!Le Pré le Roi
Les Besaces
¡Les nouveaux usages
¡Les Noues de Tarnauds
¡Jardin des Prés
La Verdure
.'La Ruellotte
!D 637Ii
¡158,
¡158,!158.
¡158,¡158,
¡158,¡158.
¡158,¡158,
¡Les Nouveaux Usages .¡158
! " " !158
¡158
!158
6.27
6.28
6.29
6.30
7.22
7.23
7.24
7.26
7.27
7.28
7.29
7.30
7.31
727,060
729,050
725,140
725,400
732,100
733,700
734,250
732,880
732,280
731,860
732,270
731,800
733,810
!149,55O
¡149,310
.'149,330
¡149,110! 150,125
¡149,4751148,375
,149,760
! 150,680
¡150,380
! 150,210
¡150,400
! 148,320
+ 71
+ 72
+ 70
+70,30
+73,00
+73,50
+73,00
+73,5
+73,5
+ 73
+ 73 -
+72,80
+73 ..
+ 69,20
' + 70,60
+ 68,85
+ 69
+ 71,05
+ 71,55
+ 72,20
+ 71,34
+ 71,33
+ 71,10
+ 70,85
+ 71,00
+ 71,80
8,85
7,40
4
5,93
3,50
5,70
4,65
4,30
3,20
3,30
6,60
3,30
3,20
¡Ancienne pompe à balancieri¡Eolienne
¡Ancienne eolienne!¡Ancienne pompe à poussoir¡EolienneI¡Ancienne pompe à pression
¡Ancienne pompeî¡Eolienne
lEolienne!,Eolienne¡Ancienne eolienne
Puits non cuvelé
¡Ancienne pompe à bras
-
ANNEXE 2
TABLEAU I - ANALYSES CHIMIQUES SOMMAIRES - EAU DES ALLUVIONS (suite)
¡ Analyse
¡157.3.82
Ü57.3.83
¡157.3.81
Î158.7.22
¡158.6.18
1158.6.17
¡158.6.19
1158.6.22
¡157.4.46
Ü57.3.84
¡1.58.6.21
Ü58.5.38
¡157.4.51
Ü58.5.39
|l57.4.44
Ü57.3.8O
¡ d° H
l
¡ 23.
! 36°
¡ 40°
! 26°
| 28°
! 28°
¡ 27°t
! 28°i
; 4i°1
! 38°i
¡ 29°
! 35°
¡ 27°i
! 29°
j 34°
! 42°
8
0
0
5
5
2
5
5
5
«
!
1î
1
;
ii
i
;
i
¡
i
li
Cl
14
23
13,5
10,5
11,5
15
13,5
20
52
14
15,5
23
20,5
16,5
17
38,5 •
i P 18°
i
¡ 2440•
! 1675
j 1580i
! 2230
¡ 2140
! 2120I¡ 2230
! 2210
j 1255i
! 1605
, 2080
! 1685
¡ 2120
l •'•••
! 2090
i ] 7 4 °! 1410
¡Minéralis]
! 18° !l i
; 310
! 450
J 475i
! 335
¡ 350t.
! 355i
¡ 335i
! 340
¡ 590
! 465l
¡ 360
! 445
¡ 3551
! 355
¡ 430
! 530
1
¡ii
;
ii
i
i
I
i!
I
I
Fer
0,4
0,3
0,3
0,08
tr
0,06
tr
0,3
0,4
1,5
0,06
0,1
0,08
0,06
04
1
i
i
i
ti
|
1
li
I
i
i
ii
I
i
PH
7,4
7,5
7,3
7,3
7,4
7,2
7,3
. 7,3
7,3
7,2
7,2
7,2
7,5
7,4
7,2
7,2
l
l
l
!
;
|
t
i1111
1
í
1!
T°
11°
10°
9°
10°
9°
10°
10°
10°
—
11°
12°
10°
9°
9°
11°
11°
i
Iî
2 ¡l
1 !
0 ,
5 !
0 j
4 !
4
6 !
7 !
i ;
1 !
7 |
8 !
3 |
1 !
-
ANNEXE 2
TABLEAU I - ANALYSES CHIMIQUES SOMMAIRES - EAU DES ALLUVIONS
! ! ! ! ! ! ! ! !,n° du j TH ¡ Cl ,Résistiv.,Minéralis1 Fer , , ,¡forage ¡ en ° j en mg/1 jen ohm.cm¡calculée ¡ en mg/lj pH j T° ¡j | j j & 18°C j mg/1 j j | ¡_
¡157.4.48 ¡ 44° j 67,5 j 990 j 800 j 0,5 j 7,1 j 1O°7 j| • • i i i i • f i r • • f i I • i • i f i t • !•
M57.4.50 ! 37° ! 18 ! 1560 ! 480 ! 3 ! 7,1 ! 9°8 !
! ! | ! ! _J | ! [! i i i i i l l !¡157.4.47 j 35° j 28,5 j 1420 j 525 j 1,5 j 7,0 j 9°6 ,f i , i i | f . , | f | | | f
Ü57.4.49 ! 35°5 ! 10,5 ! 1685 ! 445 ! 0,06 ! 7,4 ! 9°7 !! ! | ! ! ! | ! [
¡158.1.50 j 36° | 21 | 1460 j 510 ¡ 0,06 j 7,3 j 12°0 ji | | i f i l , . f i . . -. . f T y •
Ü58.5.40 ! 30° ! 21 ! 2020 ! 370 ! 0,06 ! 7,3 ! 11°5 !! , I j f j j j j !
¡158.5.41 j 23° j 18 j 2440 j 305 j 0,08 j 7,5 j 9°0 |I 1 . , 1 j , j j ; j j.Ü58.6.15 ! 24° ! 7 ! 2260 ! 330 ! 0,06 ! 7,3 ! 11°5 !! j j | j j j j !
¡158.6.16 j 23° j 14 | 2500 j 300 j 0,06 j 7,4 j 12°5 j! ) 1 ; i ¡ 1 i i j.
J158.7.24 ! 26° ! 46 ! 1765 ! 425 ! 0,06 ! 7,4 ! 9°5 !! | | j j j j j !
¡158.7.23 j 24° j 18 j 2020 j 370 j 0,06 j 7,4 j ll°0 j, 1 , ¡ , , , 1 f.
!Eau de ! 26° ! 11,5 ! 2310 ! 325 ! 0,25 ! 7,4 ! -- !ÎMarne ! ! ! ! ! ! ! !ÎREUIL ! ! ! ! ! ! ! !Ü0.4.72 ! ! ! ! ! ! ! !
-
TABLEAU II - ANALYSES CHIMIQUES SOMMAIRES : EAU DE LA CRAIE
!*° d u ! Localité! TH en, forage , ,
-4- -4-
j Cl jRésistiv.¡Minéralis^ Fer jj en mg/1 jen ohm.cmjcalculée j en j
; mg/i ;
pH
à 1.8° C°C
mg/1
¡158.5.12¡Ile Belonjl
31,6 i 16,5 1810 412 j tr ; 7,3 |(13°)
!l58.5.l7!Epernay !f i •
J158.6.2 jOiry j
! ! !!l57.4.53!Mardeuil !• • |
¡157.5.52jCumières |
! i i
33
24
35
33
,5 !•
!
II
,5 !
!t!
22,5 !
20,5 j
|30,5 !
|
25,5 j!
1650
2140
1510
1630
' 454
348
' 496
458
!|i! °! 0l
l
! °I
tr
,1
,5
,3
! 7,3
! 7' 4
! 7,2
| 7,3I
!(13,|
¡(12)
! 11,
¡u.!
Si>!•
ii
2!|
-
ANNEXE 3
DEPOTS D'ORDURES (Vallée de la Marne entre CONDE et C H A T I L L O N )
CONDE-SUR-MARNE
CHERVILLE
PLIVOT
PLIVOT
BISSEUIL
OIRY
MAREUIL S/Ay
CHOUILLY
CHOUILLY
AY
DIZY-MAGENTA
DIZY-MAGENTA
MARDEUIL
X
734,45
733,35
728,90
727-, 15
727,75
725,10
Y
150,60
147,65
147,80
148,75
150,20
148,75
724,55
MARDEUIL
VAUCIENNES
REUIL
s Les points soulignés
716,45
712,35
707,20
sont les plus
149,85
722,95
722,70
721,90
719,35
719,00
717,10
149,35
149,00
150,80
152,65
152,20
152,60
152,00
152,65
154,30
importants et
Ordures ménagères et gravatsdans un bras de la Marne
Ordures ménagères, non encontact avec la nappe
Ordures ménagères broyéesdans sablière hors d'eau
Ordures ménagères et gravatsbaignés par la nappe
Ordures ménagères et gravatsbaignés par la Marne
Ordures ménagères remblayantd'anciennes sablières (em-prunt S.N.C.F.)
Ordures ménagères et gravats(dépôts intermittents) enbordure de la route (C.D.9)
Ordures ménagères dans sabli-ère en eau
Ordures ménagères et déblaiscrayeux
Ensemble de plusieurs dépôts :déblais, ordures ménagères etfosse de vidange
Ordures ménagères et déblais
Ordures ménagères et déblais
Ordures ménagères et déblais.Dépôt d'une superficie de 15hectares, reposant entière-ment sur les alluvions
Ordures ménagères. La VieilleMarne à proximité est un véri-table égout
Ordures ménagères baignées parla Vieille Marne
Ordures ménagères
les plus polluants*
-
C A R T E S
-
Carte 1
157.3 157.4
Terrasse de ¿ mètres
Terrasse de 8 mètres
Chenaux
Alluvions recentes et actuelles
Chenaux anciens
ou d'inondation
Remblais
Dépôts d'ordures
\
• 50
•63-
Sablières
Zones d'emprunt 5 . N X . F
( anciennes sablières )
Indice B . R . G . M des ouvrages mesure's
Courbe piezometrique
Límite craie . Alluvions
Axe de drainage
-
EXTENSION DES ALLUVIONS ET PIEZOMETRIE
DE LA NAPPE DES ALLUVIONS
1 bis
-
Carte 2
*'' ! ', ••'- ' • • - . ' ' v*!i or /p .MiH 1 . 'VII5O Pompages d'essai effectués par E.D.F
80* Pompages d'essai effectués par le B . R . G . M
157.3]
1 ' 3 T ransmiss iv i t« e n m ^ / s [ex\ 1" = 1 - 1 0 " 3 m 2 / s
6-* Cafficient d'emmagasinement
Echelle : 1 / 50 000 K--5.- - Í
-
\"~i ais Iñarjs |i i 'L PARAMETRES HYDRAULIQUES
TRANSMISSIVITE ET CŒFFICIENT D'EMMAGASIIMEMENT
2 bis
-
:FO:RÈ T,RÉSISTIVITÉ en ohm/cm à 18
1000 à 1500
1500 à 2000 tí x -
-
QUALITE PHYSICO-CHIMIQUE DE L'EAU DES ALLUVIONS
RESISTIVITE. • ' " • * / "íl I ' > '-
-
DURETÉ en degrés
—! 25
25 à 30
30 à 35
35 à ¿0
=- 40
TH d'eau provenant de la craie
Echelle : 1 / 5 0 000
f7 ;\ v . • " " " , 8ft¡j>\, i/e- £ou>s&u/t\
A
-
I II QUALITE CHIMIQUE DES EAUX DES ALLUVIONS
TITRE HYDROTIMETRIQUE
4 bis
-
Carte S
; ^ _ iT*; U< t\ JL Li :}• JJ £, jCHLORURES CI" en mg /1
.ciry J / !..
XhavoV ),r -Courcourt / /
25 à 30
30
Echelle : 1 /50000
-
QUALITE CHIMIQUE DES EAUX DES ALLUVIONS
TENEUR EN CHLORE
5 kit
, *-i M ! t , V
*-*'>
• y ^ ' "
il Vi^l,-"-- 1
-
QUALITE CHIMIQUE DES EAUX DES ALLUVIONS
TENEUR EN FER
6 bis