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« Vraiment, celui-ci était le Fils de Dieu » (Mt 27, 54). Telle fut l’exclamation du centurion au vu des mira- cles survenus à la mort du divin rédempteur. De tout temps, le miracle a été l’une des grandes preuves apolo- gétiques accompagnant l’œuvre de la prédication : « Ils prêchèrent en tous lieux, le Seigneur travaillant avec eux, et confirmant leur parole par les miracles qui l’accompa- gnaient » (Mc 16, 20). Pourtant, aborder la place du miracle aujourd’hui ne va pas sans soulever quelques objections. Les premiers soulignent que les miracles ne sont pas l’apanage de la seule Eglise catholique, ce qui rend douteux leur valeur apologétique. Et de citer les prodiges de je ne sais quel bonze bouddhiste ou maître yogi. Avec eux, j’avancerai encore l’exemple des mages de Pharaon, rivalisant avec Moïse (Ex 7, 22 et 8, 3). Cette première objection per- met de bien distinguer le miracle du simple prodige. Le prodige a souvent une dimension futile et passagère, depuis la guérison qui ne dure que quelques mois jusqu’à la lévitation ou le déplacement à travers l’espace. Il peut même s’a- vérer nuisible : si les mages de Pha- raon peuvent changer l’eau en sang, seuls Moïse et Aaron ont le pouvoir d’arrêter le fléau de Dieu. Les mages eux-mêmes reconnaîtront d’ailleurs leur im- puissance dès la troisième plaie (Ex 8, 14). A l’inverse, le miracle vient à l’appui de la foi, d’une vérité enseignée. Il suffit pour s’en convaincre de relire le très beau passage de la guérison du paralytique (Mt 9, 2-7) : « Afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir de remettre les péchés, lève-toi, dit-il au paralytique, prends ton grabat et va. Et celui-ci se leva et s’en alla dans sa maison. » Du prodige, oui il faut se méfier ! Notre Seigneur lui-même nous en a averti : « Il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes, ils feront de grands prodiges et des choses extraordinaires, au point d’égarer s’il était possible les élus eux-mêmes » (Mt 24, 24). Avis aux âmes en quête de sensationnel ! Le miracle n’est pas dans le sensation- nel, mais dans l’extraordinaire. D’autres regrettent la disparition des grands thaumaturges, voire en accusent le Ciel. Ils réclament d’en haut des miracles pour croire, au risque de faire leurs les quolibets des Pharisiens à l’endroit du divin crucifié : « Qu’il descende de croix, et nous croirons en lui » (Mt 27, 42). Ces mêmes pharisiens n’avaient-ils pas déjà vu tant et tant de miracles ? Ils n’ont pas cru pour autant. Les yeux de leur cœur étaient tout simplement fermés, et Notre Seigneur le leur dira suffisamment à travers la parabole du mauvais riche. Tandis que celui-ci, du fond de l’enfer, suppliait Abraham de ressusciter un mort pour convertir ses frères encore de ce monde, il s’entendit répondre : « S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, quelqu’un des morts ressusciterait, qu’ils ne le croiraient point » (Lc 16, 30-31). Et effectivement : des Pic de la Miran- dole ou des Montesquieu furent témoins du miracle de saint Janvier sans pour autant revenir à de meil- leurs sentiments … Aux uns comme aux autres, le présent dossier de l’Hermine voudrait répondre. Il met sous leurs yeux quelques miracles tou- jours actuels. Leur immense avantage est de dépasser le sensationnel ou l’événementiel, vu qu’ils se perpétuent à travers le temps ! Ils n’en sont pas moins totalement extraordinaires, et bien vérifiables aujourd’hui. Chacun d’entre eux témoigne de nos belles vérités dogmatiques : Lanciano appuie la foi eucharistique, le miracle de saint Janvier est une preuve de la vie dans l’au-delà, et les corps incorruptibles disent suffisamment le beau dogme de la résurrection finale des corps. Quant à la Vierge… elle continue chaque jour à être mère pour nous ainsi qu’en témoignent les innombrables miracles de Lourdes. Abbé P. de La Rocque « SI VOUS NE VOYEZ DES SIGNES ET DES PRODIGES, VOUS NE CROIREZ POINT » (Jn 4, 48) Année 2012 - N° 35 Juin—Juillet—Aôut La pêche miraculeuse

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« Vraiment, celui-ci était le Fils de Dieu » (Mt 27, 54). Telle fut l’exclamation du centurion au vu des mira-cles survenus à la mort du divin rédempteur. De tout temps, le miracle a été l’une des grandes preuves apolo-gétiques accompagnant l’œuvre de la prédication : « Ils

prêchèrent en tous lieux, le Seigneur travaillant avec eux,

et confirmant leur parole par les miracles qui l’accompa-

gnaient » (Mc 16, 20). Pourtant, aborder la place du miracle aujourd’hui

ne va pas sans soulever quelques objections. Les premiers soulignent que les miracles ne sont pas l’apanage de la seule Eglise catholique, ce qui rend douteux leur valeur apologétique. Et de citer les prodiges de je ne sais quel bonze bouddhiste ou maître yogi. Avec eux, j’avancerai encore l’exemple des mages de Pharaon, rivalisant avec Moïse (Ex 7, 22 et 8, 3). Cette première objection per-met de bien distinguer le miracle du simple prodige. Le prodige a souvent une dimension futile et passagère, depuis la guérison qui ne dure que quelques mois jusqu’à la lévitation ou le déplacement à travers l’espace. Il peut même s’a-vérer nuisible : si les mages de Pha-raon peuvent changer l’eau en sang, seuls Moïse et Aaron ont le pouvoir d’arrêter le fléau de Dieu. Les mages eux-mêmes reconnaîtront d’ailleurs leur im-puissance dès la troisième plaie (Ex 8, 14). A l’inverse, le miracle vient à l’appui de la foi, d’une vérité enseignée. Il suffit pour s’en convaincre de relire le très beau passage de la guérison du paralytique (Mt 9, 2-7) : « Afin que vous

sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir de remettre les

péchés, lève-toi, dit-il au paralytique, prends ton grabat et

va. Et celui-ci se leva et s’en alla dans sa maison. » Du prodige, oui il faut se méfier ! Notre Seigneur

lui-même nous en a averti : « Il s’élèvera de faux Christs et

de faux prophètes, ils feront de grands prodiges et des

choses extraordinaires, au point d’égarer s’il était possible

les élus eux-mêmes » (Mt 24, 24). Avis aux âmes en quête de sensationnel ! Le miracle n’est pas dans le sensation-nel, mais dans l’extraordinaire.

D’autres regrettent la disparition des grands thaumaturges, voire en accusent le Ciel. Ils réclament d’en haut des miracles pour croire, au risque de faire leurs les quolibets des Pharisiens à l’endroit du divin crucifié : « Qu’il descende de croix, et nous croirons en lui » (Mt 27, 42). Ces mêmes pharisiens n’avaient-ils pas déjà vu tant et tant de miracles ? Ils n’ont pas cru pour autant. Les yeux de leur cœur étaient tout simplement fermés, et Notre Seigneur le leur dira suffisamment à travers la parabole du mauvais riche. Tandis que celui-ci, du fond de l’enfer,

suppliait Abraham de ressusciter un mort pour convertir ses frères encore de ce monde, il s’entendit répondre : « S’ils n’écoutent pas

Moïse et les prophètes, quelqu’un

des morts ressusciterait, qu’ils ne le

croiraient point » (Lc 16, 30-31). Et effectivement : des Pic de la Miran-dole ou des Montesquieu furent témoins du miracle de saint Janvier sans pour autant revenir à de meil-leurs sentiments … Aux uns comme aux autres, le présent dossier de l’Hermine voudrait répondre. Il met sous leurs yeux quelques miracles tou-

jours actuels. Leur immense avantage est de dépasser le sensationnel ou l’événementiel, vu qu’ils se perpétuent à travers le temps ! Ils n’en sont pas moins totalement extraordinaires, et bien vérifiables aujourd’hui. Chacun d’entre eux témoigne de nos belles vérités dogmatiques : Lanciano appuie la foi eucharistique, le miracle de saint Janvier est une preuve de la vie dans l’au-delà, et les corps incorruptibles disent suffisamment le beau dogme de la résurrection finale des corps. Quant à la Vierge… elle continue chaque jour à être mère pour nous ainsi qu’en témoignent les innombrables miracles de Lourdes.

Abbé P. de La Rocque

« SI VOUS NE VOYEZ DES SIGNES ET DES PRODIGES, VOUS NE CROIREZ POINT » (Jn 4, 48)

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La pêche miraculeuse

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J’ai moi-même connu la su-périeure d’une communauté tradi-tionnelle morte en 1994 qui avait été témoin d’un miracle à Lourdes à l’occasion de la bénédiction indi-viduelle des malades avec le Saint-

Sacrement. Elle avait vu, sous ses yeux, une belge arri-vée mourante sur son grabat sans aucun bagage, être guérie miraculeusement, tandis que l’ostensoir formant le signe de croix sur elle était en train de trembler de façon impressionnante dans les mains du prêtre.

Les premières guérisons eurent lieu du temps même des apparitions. Pour la seule année 1858, on enregistra 100 cas de guérisons. Mais on ne retint que 7 cas indiscutablement miraculeux. Le plus connu est celui de Louis Bouriette, deuxième miraculé. En appliquant de l’eau boueuse de la source sur son œil droit, il fût subi-tement guéri d’un traumatisme provoqué par une explo-sion 20 ans auparavant.

On aurait pu croire qu’après le 16 juillet 1858, date de la dernière apparition, les miracles de Lourdes cesseraient ou seraient moins fréquents. C’est le con-traire qui s’est produit. Environ 7000 guérisons ont été déclarées et font chacune l’objet d’un dossier archivé au Bureau médical de Lourdes. Soixante-huit ont été pro-clamées miraculeuses par les autorités de l’Eglise.

Ouvert depuis, 1884, le Bureau des constatations médicales se subdivise en Association médicale interna-tionale de Lourdes (A.M.I.L.), constituée d’environ 12000 médecins de 75 pays différents, et en Comité international de Lourdes (C.M.I..L.), constitué d’une vingtaine de professeurs et de chefs de clinique qui se réunissent une fois par an sous la co-présidence d’un médecin et de l’évêque de Tarbes et Lourdes. La fraude, en matière de miracle, à Lourdes, est donc impossible. Le Président de ce Bureau avait reçu, en l’an 2000, tren-te déclarations de guérisons physiques, mais estimait beaucoup plus nombreuses les guérisons non déclarées.

Le soixante sixième miracle reconnu est celui de Jean-Pierre Bely, du diocèse d’Angoulême, dont la guéri-son d’une sclérose en plaques en 1987, fut proclamée miraculeuse en 1999. A noter, dans ce cas, que seule la sécurité sociale française a été plus exigeante encore que l’Eglise puisqu’elle a refusé de reconnaître cette guérison miraculeuse. L’intéressé ne pourra jamais re-prendre son travail d’infirmier à l’hôpital d’Angoulême. Il avait été déclaré invalide à 100 % et, pour l’adminis-tration, il le restera à jamais.

Le soixante-septième miracle reconnu officielle-ment est celui de la guérison d’Anna Santaniello, du diocèse de Salerne, atteinte d’une décomposition car-diaque dont la guérison à Lourdes en 1952 fut procla-mée miraculeuse en 2005.

Le dimanche 27 mars 2011 Mgr Delmas, évêque du diocèse d’Angers, a reconnu la soixante-huitième guérison miraculeuse de Serge François survenue le 12 avril 2002.

Le C.M.I.L. a reconnu deux guérisons le 19 no-vembre 2011. Celle de Madame C. malade depuis 1981 et guérie le 4 mai 1989, et celle de sœur T. malade de-puis 1960 et guérie le 23 juillet 1965. Ces dossiers de-vront encore être portés devant l’autorité religieuse pour être reconnus.

Parmi ces 68 miraculés, on constate que quasi-ment toutes les affections connues, hormis les maladies génétiques, ont fait l’objet de guérisons miraculeuses. Cette diversité, faisait remarquer un médecin, exclut la possibilité d’un unique agent thérapeutique naturel, physique ou psychique. Il est à noter aussi que le bureau médical élimine systématiquement la guérison des ma-ladies nerveuses, parce qu’il n’y a pas assez de données objectives, et que ces guérisons peuvent avoir plus faci-lement des causes naturelles qui échappent aux méde-cins. De même, le Bureau médical élimine systématique-ment tout ce qui peut être expliqué par l’auto ou l’hété-ro suggestion ainsi que les traitements relevant de la médecine psychosomatique. Rejeter le miracle contem-porain a priori est donc devenu moralement impossible.

Abbé Guy Castelain

Ouvrage cité : Notre-Dame de Lourdes, Colloque marial de Lyon 2008.

LES GUÉRISONS DE LOURDES

Les miracles n’existent pas que dans les légendes. Ils existent parmi nos contem-porains. Les miracles obtenus par l’intercession de Notre-Dame de Lourdes en sont la preuve irréfutable.

DES MIRACLES AUJOURD’HUI

D O S S I E R

« Le 12 avril 2002, à Lourdes, au cours du pèlerinage diocé-sain auquel il participait com-me «hospitalier-malade», M. Serge François, alors âgé de 56 ans, a été guéri d’une maladie invalidante dont il souffrait de-puis plusieurs années. Cette maladie a été identifiée par les

médecins comme étant une algie sciatique de topo-graphie S1 gauche qui nécessitait un important traite-ment antalgique quotidien et était cause d’une invali-dité lombaire marquée, occasionnant un retentisse-ment sur son caractère. Les médecins, qui l’ont exa-miné après l’événement survenu à Lourdes, en 2002, ont constaté que cette guérison avait été subite, complète sur le plan fonctionnel, sans relation avec une thérapeutique particulière, et durable jusqu’à ce jour, soit depuis huit ans. »

Déclaration de Mgr Emmanuel Delmas,

évêque d’Angers, le 27 mars 2011.

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Les corps découverts préservés de la corruption peuvent être classés en trois catégories : les corps artifi-ciellement préservés, les corps accidentellement préser-vés et les corps miraculeusement préservés. Ce sont ces derniers qui nous intéressent ici et, pour attester de l’origine divine de ce phénomène, il nous faut souligner les différences notables et manifestes qui existent entre cette dernière catégorie et les deux autres.

Les corps artificiellement préservés, telles les momies égyptiennes, sont le résultat de l’intervention des hommes qui, pour différentes raisons essentielle-ment religieuses, ont cherché à conserver l’enveloppe charnelle de leurs morts par des moyens artificiels.

Les corps accidentellement préservés sont le fruit de phénomènes naturels rares et difficilement expli-qués. On sait, par exemple, que placer un corps mort dans du sable chaud et sec favorisera sa préservation en luttant contre l’humidité, principale cause de corruption de la chair.

Les corps miraculeusement préservés échappent à ces deux catégories aussi bien par l’absence des cau-ses citées pour chacune d’elles que par la qualité de la préservation. Seule une intervention divine peut donc expliquer ce phénomène.

Absence de causes proportionnées

D’une part, ces corps n’ayant pas été embaumés de quelque manière que ce soit, il faut exclure une inter-vention humaine comme cause du phénomène constaté.

D’autre part, l’intervention de causes purement naturelles peut aussi être écartée. La préservation par des causes naturelles est un phénomène très rare. Elle ne peut raisonnablement pas être invoquée pour expli-quer la préservation du corps de plus de deux cents saints enterrés dans des lieux et circonstances très va-riées. Il y a là plus qu’une coïncidence !

Certains corps furent ensevelis dans des condi-tions qui auraient dû, au contraire, favoriser et accélérer leur décomposition. Ainsi les corps de trois saints -François Xavier, Jean de la Croix et Pascal Baylon - fu-rent, en vain, couverts de chaux dans le but avoué d’hâ-ter leur destruction. D’autres corps ont été retrouvés dans des cercueils fortement abîmés par l’humidité ou entourés de vêtements pourris par celle-ci sans en être affectés. D’autres, enfin, ont été découverts intacts au milieu de cadavres en putréfaction.

Etat de conservation supérieur

Alors que dans les autres cas les corps sont ridés, rigides et extrêmement secs, les corps des saints gar-dent leur couleur et flexibilité comme celui de sainte Catherine de Bologne qui put être placé en position assi-se douze ans après sa mort.

De plus, ces corps exhalent fréquemment un parfum délicieux, au point que l’expression « mort en odeur de sainteté » est devenue commune pour désigner une sainte mort. Certains de ces corps, enfin, exsudent une huile odorante ou saignent quand on les entaillent.

Abbé François Castel

Source : The incoruptibles, Joan Carroll Cruz, Tan books and publishers, Rockford, 1977.

LES CORPS INCORROMPUS

Parmi les miracles que Dieu fait pour honorer ses saints, celui de la préservation de leurs corps après la mort mérite de retenir notre attention. Plus de deux cents cas de ce miracle permanent et facilement constatable par tous sont recensés de par le monde.

DES MIRACLES AUJOURD’HUI

D O S S I E R

Sainte Rita de Cascia, 1381–1457

Plus de cinq cent ans après sa mort, son corps

incorrompu exhale toujours l’ « odeur de sainteté ».

Saint Charbel Makhlouf, 1828 –1898

Moine maronite au monastère Saint-Maroun (Liban), Charbel fut enterré, selon la coutume monas-tique, non embaumé et sans cercueil. Sa tombe fut immédiatement éclairée par une lumière inexplicable pendant quarante-cinq nuits, ce qui décida les supé-rieurs du monastère à exhumer son corps. Celui-ci fut trouvé intact et flottant dans la boue d’une tombe inondée suite à de fréquentes pluies. Il exsudait un liquide décrit comme de la transpiration et du sang au point que les vêtements le recouvrant devaient être changés deux fois par semaine. Le corps fut examiné deux fois officiellement en 1927 et 1950 et trouvé à chaque fois parfaitement préservé et flexible. Il est resté dans cet état jusqu’en 1965, année de sa béatification où seuls ses os furent retrouvés dans le cercueil.

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Vers l’an 700, près de Lanciano, des moines de S. Basile habitaient

dans le monastère de S. Légontien, aujourd'hui couvent de S. François. L’un d’eux, peu ferme dans la foi, versé dans les sciences du monde et ignorant celles de Dieu, allait de jour en jour doutant que le vrai Corps du Christ fût présent dans l'hostie consacrée et le vrai Sang dans le vin consacré. Toutefois, il priait Dieu constamment de lui ôter du cœur cette plaie qui affligeait son âme, et le Bon Dieu, Père de miséricorde, lui fît cette même grâce qu'il accorda à l'Apôtre S. Thomas.

Un matin, au milieu du saint sacrifice de la messe, après avoir prononcé les très saintes paroles de la con-sécration, il se trouvait plus que jamais enfoncé dans son ancienne erreur, et il vit l’espèce du pain visible en Chair et l’espèce du vin visible en Sang. Épouvanté et confus d'un tel et si stupéfiant miracle, l’invisible réel mystère devenant visible, il pensa cacher ce qui venait de se passer ; finalement, la joie spirituelle emplissant son âme, le visage radieux et baigné de larmes, il dit à ceux qui l'entouraient : « O bienheureux assistants, à qui le Dieu Béni, pour confondre mon incrédulité, a voulu se dévoiler dans ce Très-Saint Sacrement et se rendre visi-ble à vos yeux ! Venez mes frères, et voyez notre Dieu qui s'est fait semblable à nous. Voici la Chair et le Sang de notre Christ bien-aimé.»

Le bruit d'un si rare et singulier miracle s'étant répandu par toute la ville, qui pourra dire les actes de componction que grands et petits, accourus en grande hâte, s'efforçaient d'accomplir : les uns, confus, invo-quaient d'une voix dévote la divine Pitié, d'autres, se frappant la poitrine se déclaraient coupables des erreurs qu'ils avaient commises, d'autres avec des accents étouffés et des soupirs ininterrompus se proclamaient indignes de contempler un si précieux trésor, d'autres enfin dans un silence tacite et respectueux admiraient, s'étonnaient, louaient et remerciaient le Dieu Très Bon d'avoir voulu soumettre au sens mortel son immortelle et incompréhensible majesté.

Les notables de la cité firent exécuter un très-beau tabernacle d'ivoire, matière peut-être plus estimée qu'autre métal, dans lequel la relique a été conservée presque jusqu'à nos jours. Elle sera ensuite conservée dans un très beau vase d'argent comme un calice et fi-nalement dans un très riche cristal de roche, ostensoir-reliquaire, exécuté en 1713 et restauré en 1972, où elle est aujourd'hui conservée. Depuis treize siècles la ville de Lanciano est la gardienne aimante, respectueuse et jalouse de cette « Maxima et stupenda Reliquiarum Reli-

quia » comme la qualifiera Mgr. Alfonso Alvarez Barba Ossorio le 18 octobre 1671. « Relique des reliques, la plus grande et qui vous laisse

dans l’admiration »

L'hostie de chair a conservé les dimensions de la « grande hostie » originale, a une apparence fibreuse et une couleur brune, qui rosit si l'on place une lumière derrière l'ostensoir. Le Sang, contenu dans le calice, a une couleur terreuse tendant au jaune d'ocre, et se compose de cinq petits caillots irréguliers de formes et de tailles diverses.

La 1ère reconnaissance connue du miracle est exé-cutée par l'archevêque Rodriguez le 17 février 1574 : il constata en présence du peuple que le poids total des cinq caillots de Sang était identique au poids de chacun d'eux ; ce fait prodigieux fut, de nouveau, constaté lors des reconnaissances ultérieures. La dernière en date fut exécutée en 1970, selon des critères rigoureusement scientifiques. Les résultats des recherches sur les frag-ments de « Sang » et de « Chair » peuvent se résumer comme suit pour le commun des mortels : - A chaque reconnaissance, se vérifie l'immutabilité de l'Hostie et du poids des cinq globules du Sang identique au poids de chacun d'eux . - Le « Sang » du miracle eucharistique

LES MIRACLES EUCHARISTIQUES

« Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous »

Une foule de pèlerins, chaque année, surtout du 24 au 31 octobre, se dirige sur la colline où s'élève la petite ville de Lanciano, dans la province de Chieti en Italie. Tous veulent contempler les saintes espèces eucharistiques qui constituent un mira-cle perpétuel.

DES MIRACLES AUJOURD’HUI

D O S S I E R

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est du véritable sang et la « Chair » de la véritable chair. - La Chair est constituée de tissu musculaire cardiaque. - Le Sang et la Chair appartiennent à l'espèce humaine. - Le Sang et la Chair appartien-nent au même groupe sanguin. - Les protéines contenues dans le Sang sont normalement réparties, dans un rapport de pourcentage identique à celui d’examen sur du sang frais normal. - On trouve dans le Sang des chlorures, du phosphore, du magnésium, du po-tassium et du sodium en quantité réduite, ainsi que du calcium en quantité surabondante.

La messe Le miracle eucharistique de Lanciano, plus qu’une preuve

que l'on peut méditer, est par-dessus tout une invitation, douce mais pressante, à assister au saint sacrifice mystérieux et infiniment significatif que subit Jésus, Dieu fait homme, pour le salut de l'hom-me : la messe. Jésus, dans son grand amour pour les hommes, a voulu offrir à tous, à ceux de son temps comme à ceux des siècles à venir, ce don ineffable de son corps et de sa propre personne en nourriture. « Ceci est mon corps, ceci est mon sang ». Le Divin Maî-tre établit les prêtres sur terre comme les continuateurs de sa Ré-demption : « Chaque fois que vous ferez cela, faites-le en mémoire de Moi ! » « Vous changerez donc le pain en mon Corps et le vin en mon Sang, et toutes les fois que vous accomplirez ce prodige vous le ferez en souvenir de moi. »

Le Seigneur a choisi l’eucharistie comme la forme la plus utile et la mieux adaptée aux besoins de l'humanité. Sous cette forme eu-charistique, Jésus n'inspire aucune crainte, même les plus timides peuvent s'approcher de Lui. Caché sous les apparences du pain et du vin, Jésus enseigne à tous l'humilité, vertu diamétralement op-posée à l'orgueil qui domine le cœur humain. La présence de Jésus sous le voile de l'eucharistie nous met dans l'obligation d'exercer notre foi, la première des vertus théologales, cette vertu fonda-mentale que Jésus a toujours exigée de ceux qui lui demandaient un miracle. Le pain et le vin deviennent le corps et le sang, l'âme et la divinité de Jésus-Christ au moment de la consécration de la mes-se. Nous croyons cela de foi divine. Nous ne devrions donc pas avoir besoin d'autres preuves pour croire.

Dieu cependant, pour renforcer notre foi, a opéré et opère encore des miracles dans la très sainte eucharistie.

Abbé Vincent Lethu

Source : Le Miracle de Lanciano, Pr Bruno Sammaciccia

AU 3ÈME SIÈCLE, SAINT CYPRIEN RACONTE

Les « miracles eucharistiques » constellent l'histoire de l'Eglise, depuis l'époque de S. Cyprien - l'un des premiers auteurs qui en ait parlé - jusqu'à l'âge moderne. Si pour l'âme exempte de fau-tes graves la sainte communion est la source de biens inappréciables, elle n'ap-porte que la ruine, les châtiments et la mort dans ceux qui la reçoivent en état de péché mortel.

I. - Une nourrice fit manger à une petite fil-le du pain trempé de vin, restes d'un sacri-fice offert aux idoles. Assistant à la messe, elle ne supportait pas les chants et les priè-res, éclatait en sanglots et était agitée de mouvements convulsifs. A cette époque, les petits enfants innocents communiaient en même temps que les grandes person-nes. Quand arriva le tour de l'enfant, elle détourna la tête avec frayeur, serrant les lèvres et repoussant de toutes ses forces le Sang adorable. Le célébrant ne vit dans ces répugnances qu'un caprice puéril ; il insista et réussit à lui faire prendre quelques gout-tes. Mais elle les rejeta aussitôt avec de nouveaux sanglots et des vomissements. La sainte eucharistie ne pouvait demeurer dans un corps et dans une bouche profa-nés, même sans aucun péché de la part de cet innocent. Dieu fit ainsi découvrir ce qui avait eu lieu en secret.

II. - Dans les temps de persécution, on per-mettait aux fidèles d'emporter dans leur maison la sainte eucharistie pour se com-munier eux-mêmes, afin de se fortifier par la manducation du Pain sacré contre les périls qui les menaçaient sans cesse. Or, une femme ayant eu la témérité d'ouvrir avec des mains impures le coffre où était conservé le saint Sacrement, elle trouva l'hostie entourée de flammes qui l'empê-chèrent d'y porter les mains et de con-sommer son sacrilège.

III. - Un homme qui s'était souillé en assis-tant aux sacrifice des païens, osa se pré-senter parmi les autres fidèles pour rece-voir sa part de l'eucharistie et l'emporter dans sa demeure. Mais quand il voulut la manger, il ne trouva dans sa main que de la cendre. Ce seul exemple, ajoute saint Cyprien, suffirait pour démontrer que Dieu se retire de celui qui le nie, que vai-nement l'on reçoit le gage du salut quand on le reçoit indignement, et que, dans un cœur dont la grâce est bannie, le Sacre-ment de vie laisse la ruine et la mort.

Saint Cyprien, Traité des Lapsi

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Vie et martyre de St Janvier, évêque de Bénévent

Janvier (Januarius) nait vers l’an 270, sous le règne d’Avrélien, probablement à Naples. Son père s’oppose à sa vocation ecclésiasti-

que, mais cède aux raisons invoquées par l’évêque de Naples. Prêtre en 302, Janvier est appelé presque aussi-tôt à gouverner comme évêque l’église de Bénévent. Vers 303, éclate la grande persécution suscitée par Dio-clétien. Janvier est arrêté à Pouzzoles, jeté en prison, cité à comparaître, à Nole, devant le gouverneur Timo-thée. Après divers tourments, on expose Janvier, dans l’amphithéâtre, aux bêtes. Celles-ci l’épargnent. Il est enfin décapité avec six compagnons, le 19 septembre 305, à Pouzzoles.

Une tradition rapporte que le corps du glorieux évêque fut laissé sur place, et qu’une pieuse femme vint recueillir en deux petites fioles le sang qui s’était répan-du, se retirant avec ce trésor à Antignano (entre Naples et Pouzzoles).

Le culte de Saint Janvier

Le corps de Saint Janvier, enseveli à peu de dis-tance du lieu du supplice, y demeura jusqu’à l’édit de Milan (313). Le 19 septembre 315, on en fit la transla-tion solennelle. Au moment où le cortège passait à Anti-

gnano, la courageuse chrétienne vint présenter à l’évê-que les deux ampoules qu’elle gardait précieusement : l’évêque les plaça à côté du corps, et l’on dit qu’alors se produisit, pour la première fois, la merveille qui devait se renouveler bien des fois dans la suite : le sang dessé-ché se liquéfia subitement.

Le culte de St Janvier se propagea dans l’Italie méridionale. Le nom fut inscrit au 19 septembre dans le martyrologe Hieronymien.

Vers 440, le chef du saint martyr est transporté dans la principale église de Naples et vraisemblablement les deux ampoules car, à partir de cette époque, on trouve toujours les deux éléments mentionnés ensem-ble : la tête de St Janvier, et son sang.

En 471, les Napolitains, préservés de l’éruption du Vésuve, attribuent cette faveur à la protection de St Janvier, et le prennent pour patron de leur cité.

Au IX e siècle, on bâtit un édifice jouxtant l’église et on y place les ampoules et le chef de St Janvier.

Au XIIIe siècle, le nom du saint est donné à l’église elle-même, qui est rebâtie et devient cathédrale. La tête de St Janvier, enfermée dans un buste d’argent, est placée avec les ampoules dans un oratoire, au premier étage.

En 1527, au moment où la ville est ravagée par la peste, les Napolitains font le vœu de construire de nou-veau une chapelle magnifique attenant à la cathédrale, et nommée chapelle du trésor. C’est là que seront conservées jusqu’à nos jours les reliques, dont la garde est confiée à deux députations : l’une, de douze laïques, dont le maire de Naples est le président ; l’autre, de douze ecclésiastiques nommés par l’archevêque de Na-ples sur la présentation des députés laïques. Il faut deux clefs pour ouvrir chaque niche du reliquaire. Chaque députation possède une de ces clefs.

Le miracle

Sous ce nom, il faut entendre une succession de phénomènes, qui se produisent à certaines époques de l’année, soit à Naples quand on expose les reliques du saint, soit à Pouzzoles sur une pierre poreuse qui fut imprégnée du sang du martyr.

Signalons d’abord qu’une pierre ramassée à l’en-droit du supplice, en l’an 305, est conservée dans une petite église, à Pouzzoles. Elle porte à sa surface des ta-ches qui sont les unes grises, les autres rougeâtres. Deux fois par an, les taches grises deviennent rouges ; les ta-ches rouges prennent un éclat plus vif. En certaines an-nées, il se produit un suintement au point que la surface de la pierre apparaît entièrement humide. Et cela arrive juste en même temps, parfois à la même seconde que la liquéfaction de Naples.

A Naples, les trois phénomènes suivants se pro-duisent : liquéfaction, augmentation, diminution.

LE MIRACLE DU CHEF ET DU SANG DE SAINT JANVIER

DES MIRACLES AUJOURD’HUI

D O S S I E R

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Liquéfaction

A certains jours de l’année, le sang coagulé dans une fiole de verre, et attribué à l’évêque Janvier, se li-quéfie.

Augmentation

Dans cette fiole hermétiquement et perpétuelle-ment close de toutes parts, il se produit une augmenta-tion très forte du volume de ce sang.

Diminution

Le volume de ce sang diminue ensuite fortement, dans les mêmes conditions de clôture absolue.

Ce miracle se produit généralement toutes les fois

que l’on met en présence le sang coagulé et le buste d’argent contenant la tête du saint. Il a lieu à trois épo-ques de l’année : en mai, en septembre, et en décembre. En mai, durant neuf jours consécutifs, de samedi veille du premier dimanche jusqu’au second dimanche inclus, en mémoire de la translation de 315. En septembre, du 19 au 26, anniversaire et octave du martyre. En décem-bre, le 16 seulement, jour du patronage rappelant la pro-tection de la ville en 1631, lors de l’éruption du Vésuve.

Depuis 1389, la constatation a été soigneuse-ment consignée à chaque fois. Depuis cette date, il est attesté « de manière pour ainsi dire ininterrompue ». Parmi les témoins, le roi de France Charles V, Piccolomi-ni (futur Pie II), Pic de la Mirandole, Montesquieu, le romancier Alexandre Dumas, le journaliste Henri Cau-vain (« Le constitutionnel »), les savants Lalande, Lavoi-sier, le chimiste Dumas, etc…

La pesée du reliquaire a démontré que la diffé-rence de poids demeure physiquement inexplicable. En 1902, une balance de précision a permis de constater entre l’augmentation et la diminution du volume une différence de 26,99 grammes.

De tout-temps, l’Eglise a témoigné à ce miracle une sympathie particulière, qui s’est affirmée spéciale-ment par les indulgences accordées aux visiteurs de la chapelle du miracle. En 1907, St Pie X a érigé en basili-que pontificale la petite église d’Antignano. (Pouzzoles)

Abbé Bruno Ravilly

Source : Dictionnaire pratique des connaissances reli-

gieuses, Coll. (J. Bricout) Letouzey et Ané.

CHRONIQUE DES MOIS PASSÉS… POUR UN ESPRIT PAROISSIAL TOUJOURS PLUS UNI

Du 20 février au 6 mars : l’abbé Castel accompagne les médecins de l’ACIM dont il est l’aumônier aux Philippi-nes pour leur mission médicale annuelle. Pas moins de 100 personnes, volontaires philippins ou étrangers de plusieurs pays, se dévouent pour soigner plus de 3000 indigents.

Le 7 mars : journée de liesse au cours Saint-Albert-le-Grand pour fêter saint Tho-

mas d’Aquin, toujours à l’hon-neur dans les écoles do-

minicaines. Les élèves de 5° jouent Le mystè-re du roi saint Louis

d’Henri Ghéon, et une visite culturelle à Clisson fait découvrir la ville aux enfants.

Du 12 au 17 mars : l’abbé Castelain assure les conféren-ces spirituelles aux séminaristes de Flavigny pour les préparer à la consécration à la sainte Vierge.

Le 17 mars : l’ab-bé Lethu mène quelques valeu-reux cyclistes en pèlerinage à saint Joseph du Chêne.

Le 25 mars : l’abbé Tignières, de notre prieuré, reçoit le sous-diaconat à Ecône. Que nos prières l’accompa-gnent tout au long de sa vie sacerdotale.

Le 25 mars : la chapelle de Vannes et son chapelain, l’abbé Castelain, accueillent les membres de la confrérie Marie Reine des cœurs pour leur journée de récollection annuelle.

Le 30 mars : l’abbé de La Rocque donne une conférence sur les « relations de la Fraternité avec Rome » devant une assistance nombreuse. Il le fera à nouveau le 18 mai, Les enregistrements sont disponibles aux tables de presse.

Le 31 mars : le chemin de croix du prieuré réunit environ 200 per-sonnes à Pontchâ-teau.

Du 6 au 17 avril : l’abbé Lethu se rend en Martinique pour appor-ter les saintes huiles à nos con-frères du prieuré et leur prêter main forte dans leur apostolat.

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DATES À RETENIR

Juin : Le 10 : kermesse du prieuré.

Le 17 : 1ères communions et procession du très saint Sacrement dans le quartier (Sacré-Cœur). Le 29 : ordinations sacerdotales à Ecône (dont l’abbé Pierre-Marie Wagner du Prieuré).

Juillet : Le 8 : 1ère messe de Monsieur l’abbé Pierre-

Marie Wagner. Août :

Du 12 au 16 : université d’été à l’école Sainte-Marie ( Saint-Malo).

L’Hermine. Directeur de la publication : abbé Patrick de La Rocque - Prieuré St-Louis, 25 rue François Bruneau, 44000 Nantes Tél.: 02.40.29.48.70 - fax : 02.40.14.04.21 - e-mail : [email protected] - Impression par nos soins

communion solennelle, après s’y être préparées par une retraite prêchée par l’abbé Ramé ; les petites sœurs de Saint-Jean Baptiste tiennent, quant à elles, leur kermesse annuelle.

Le 20 mai : c’est au tour des garçons de faire leur com-munion solennelle au prieuré Saint-Louis. L’abbé Lethu les y a préparés par une retraite prêchée chez les peti-tes sœurs de Saint-Jean-Baptiste. Qu’elles soient re-merciées de leur hospitalité.

Le 7 avril : au prieuré Saint-Louis, la solennité de la vigile pascale est rehaussée par un baptême d’adulte. Eric Sellenet devient enfant de Dieu et fait sa première communion.

Les 7 et 8 avril : l’abbé Boivin, assistant du supérieur du district de France, est parmi nous pour palier l’ab-sence de l’abbé Lethu. Il célèbre la vigile pascale au Rafflay et la Grand-Messe du dimanche de Pâques au prieuré Saint-Louis.

Du 16 au 23 avril : C’est au tour de l’abbé de La Roc-que de partir en voyage. Direction le Mexique pour y rencontrer des tailleurs de marbre et de pierre, ainsi que des ferronniers, aux prix très concurrentiels pour la construction de l’église.

Mai : depuis quel-ques temps déjà, des échafaudages sont dressés autour d’une des deux mai-sons du prieuré. Elle retrouve ses belles couleurs aux mains des frères du prieuré qui se dé-

vouent généreusement à ce lourd chantier.

Le 1er mai : L’abbé Ravilly représente le prieuré aux prises d’habit chez les bénédictines de Perdechat (63 Virlet) au monastère Notre-Dame de Toute Confiance. Cécile Voyau devient sœur Colombe.

Le 4 mai : l’abbé Castelain reçoit une classe de termi-nale du lycée Saint-Paul de Vannes pour faire l’apolo-gie de la Fraternité Saint Pie X.

Le 17 mai : jour de fête pour nos sœurs du Rafflay. Au cours Saint-Albert-le-Grand, 9 jeunes filles font leur

CARNET PAROISSIAL Mars - Avril - Mai 2012

NANTES * Ont été régénérés par l’eau du baptême

31 mars : Valentine TOUET 7 avril : Eric SELLENET 9 avril : Albane ROUXEL 21 avril : Foucauld LETHU 28 avril : Hermine LAVAUD 12 mai : Constance BOITELLE

* Ont reçu Jésus pour la 1ère fois

29 avril : Déborah MASSABUAU 17 mai : Pauline BOTON 20 mai : Stanislas de BOÜARD

* A été confirmé

26 mars : Benoît MARIOTTI

* Ont fait leur communion solennelle

17 mai : Inès BARTHET Melissa CACHOT Elisabeth GELINEAU Elizabeth JAQUEMET Cécile JAULIN Lucie JAULIN Thérèse JOUANNET Thérèse ROGER Marie ROGER 20 mai : Cyrille BRAULT Hyppolyte BRAULT Pierre-Louis BRAULT Romain FOURAGE Elisabeth LECLAIR Marguerite-Marie MÉNORET Raphäel STOPKA

Nicolas du TERTRE

* Ont été honorés de la sépulture ecclésiastique

26 mars : Iris LAWLESS 10 avril : Monique GROSSIN 24 avril : Marie-Thérèse BABIN 26 avril : Robert LE CORRE

VANNES * Ont été régénérés par l’eau du baptême

7 avril : Thomas GAUTHIER 8 avril : Apolline TESSIER

* Ont reçu Jésus pour la 1ère fois

7 avril : Thomas GAUTHIER 8 avril : Claire-Victoire CARIS