« Rural ! 2012 », la trace. · 2015-12-24 · dirigés par un état capable et volontaire pour...
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La genèse d'un Forum
Toutes les histoires commencent par une rencontre.
La notre est celles de personnes qui ont participé au Gmonde Environnement en 2003, au
Forum social local (FSL) angevin en 2005, au Forum social mondial (FSM) de Porto Alegre
en 2009 ou au forum social mondial de Dakar en 2011. Une question a été lancée en 2010 :
pourquoi ne fait-on plus de FSL, ou si peu ? (2005, c'est le Moyen Age pour des
altermondialistes). L'aventure démarre alors par un appel large (association, entreprise,
professionnel, chercheur, artiste ou individuel...), qui sera entendu par plusieurs bonnes
volontés qui vont faire le forum, et le forum « Rural ! » de Juin 2010 va vivre. En 2011 débute
l'aventure de la deuxième édition de « Rural ! », qui s'est déroulée en Septembre 2012.
La valeur du chemin
Cette réunion d'acteurs aux expériences et aux approches très diverses nécessite alors de
prendre le temps, qui nous manque parfois. Apprendre à se connaître, à se reconnaître.
Savoir écouter, savoir entendre surtout. Délibérer sereinement et parfois de façon plus vive.
C'est faire l'expérience d'une démocratie du quotidien, qui n'est évidente mais exigeante.
Une démocratie sans laquelle le vivre ensemble perd son sens.
Ainsi, avant même le début du Forum, ceux qui ont contribué à son émergence étaient déjà
changés. Le temps du Forum aura confirmé leurs intentions, avec une qualité d'écoute et
d'échanges qui se fait rare dans notre société.
Laisser des traces pour les suivants
On raconte qu’un jour, un officiel mexicain, étonné par la jeunesse d'une déléguée zapatiste,
lui demanda quel âge elle avait. 502 ans lui fût-il répondu. L’âge de la résistance indigène à
l’impérialisme.
Chacun reprend un héritage et trace son chemin. L'originalité de notre chemin est double :
le choix du thème de la ruralité, à l'heure où la population mondiale devient
majoritairement urbaine
l'association du social et de l'environnemental, persuadés qu'ils ne doivent pas être
opposés, au contraire
Alors voici dans les pages qui suivent la trace de notre chemin, pour l'édition 2012. Vous
pourrez ainsi marcher dans nos pas, nous rejoindre ou prendre votre propre chemin. Car les
autres mondes possibles dont nous rêvons sont au bout d'infinis chemins.
Compte-rendu des ateliers
Vendredi 21 Septembre
18 h 30 : Lancement du forum
A retenir : contrairement aux prédictions des Mayas, la
fin du monde n’aura pas lieu le 21 décembre 2012, mais
ce 21 Septembre annonce bien la fin d’un monde.
« Rural ! » se charge de montrer ce nouveau monde qui
se construit! Cette deuxième édition est rendue possible
grâce au concours du conseil régional des Pays de la
Loire, du programme européen LEADER du GAL Layon – Saumurois, du Parc Naturel
Régional Loire-Anjou-Touraine et du Lycée agricole Edgard Pisani de Montreuil-Bellay…
Qu’ils en soient remerciés !
Pistes : tout au long du forum « Rural ! », les pistes de ce que sera le monde rural, dans les
50 années à venir, vont être étudiées sous 4 angles : l’aspect local (montreuillais, saumurois,
ligérien), l’aspect universitaire ou théorique, l’aspect international ou planétaire, et enfin
l’aspect artistique, sensoriel, émotionnel.
Clin d’œil : les toilettes sèches ont été montées sous la pluie (le sont-elles donc encore ???),
et le four solaire en démonstration est lui-aussi trempé et donc totalement inefficace… Mais
samedi 22 Septembre, le soleil arrive : ce sera vraiment un autre monde !
18 h 40 : sommet de la terre, RIO + 20
raconté par Emmanuel Malécot - (élève du lycée de
Montreuil-Bellay, participant au sommet Rio + 20 avec
le Président du Conseil Régional en Juin 2012)
A retenir : sommet très politique ! L’idée d’emmener 5
jeunes de la région à ce sommet était excellente, et le
témoignage d’Emmanuel plein d’émotion.
20 h 15 : visioconférence entre « Rural ! » et le CFPH (= lycée horticole) de
Cambérène, près de Dakar (SENEGAL) – (Rapporteurs : Lucie Maisonneuve et Christophe
Pinard)
A retenir : pendant 1 heure, les deux amphithéâtres se
sont interrogés sur les questions de sécurité alimentaire
et de développement. Les spécialistes de ces
questions, réunis au Sénégal (entre autres des
responsables de groupements féminins agricoles, mais
aussi des paysans, des enseignants techniques
agricoles,…), ont exprimé leur forte volonté d’être
dirigés par un état capable et volontaire pour mettre en œuvre une véritable politique
agricole, incluant un volet formation digne des besoins nationaux. Ils ont accusé les
« industriels » de l’agriculture d’avoir fondamentalement modifié l’agriculture sénégalaise : là
où l’autosuffisance était atteinte, on a substitué aux cultures vivrières d’autres cultures,
d’exportation (coton, arachide), qui ont modifié les systèmes agricoles, réduit les terres
disponibles, affamé les populations rurales. A Montreuil-Bellay, un paysan membre de l’AFDI
s’est interrogé sur le rôle des groupements d’agriculteurs au Sénégal. Mais les sénégalais
attendent surtout du « Nord » qu’il prenne conscience de ces situations vécues au Sud, et
interpelle ses politiques. L’importance du Développement Durable pour l’agriculture
sénégalaise est aussi largement rappelée : ce n’est pas une idée pour le « Nord »,
seulement !
Points polémiques : les pays du Nord peuvent-ils poursuivre leur politique de prix élevés des
céréales ? Peuvent-ils continuer à vouloir produire à la place des pays d’Afrique ? Peuvent-
ils imposer des règles, sur les productions de semences par exemple, inacceptables dans un
contexte de développement d’une agriculture vivrière comme celui qui devrait se développer
au Sénégal ?
Pistes : ces échanges de témoignages et d’expérience, via une méthodologie finalement
simple et efficace (cette visioconférence s’est déroulée sans accroc !) méritent d’être
développés, car les pays du Nord doivent comprendre la situation exacte de l’agriculture des
pays du Sud… Expérience à renouveler, donc !
22 h OO : pièce « les galoches de farfadet »
Un magnifique spectacle sur la ruralité d’il y a quelques
dizaines d’années…
Pistes : pour les organisateurs de festivités, contacter
ces artistes en retrouvant leurs coordonnées à la fin de
ce document !
Samedi 22 Septembre
10 h 00 : Biodiversité dans les vignes avec Etienne Perdriau
10 h 00 : marché paysan
A retenir :
- 11 Producteurs présents (Porc, Savons, Veau, Miel, Chèvre, Confiture, Lait de
vache, Champignon, Légume, Pain, Hygiène)
- Un démarrage tardif mais globalement de bonnes ventes pour les
producteurs.
- Ce marché donne une dynamique au Forum et est source de vie, d’échanges
et rencontres.
Débat :
- Plusieurs producteurs d’un même produit ?
Pistes :
- Pour une prochaine édition, réaliser en continu le samedi et dimanche car
c’est attractif et vivant.
- Elargir les invitations pour faire une sorte de foire bio et locale.
- Décloisonner les départements limitrophes composés par 3 régions à
proximité.
- Initier des échanges entre producteurs sur ce qui fonctionne dans leur
quotidien.
10 h 00 : Atelier du goût SLOW FOOD – Fruits et légumes de Touraine et de côte
d'Ivoire (rapporteur : Lucia Penazzi ).
Slow Food et la ville de Tours ont fait connaître le
projet européen de coopération décentralisé
4Cities4Dev, et ont pour cela animé deux ateliers
du goût, autour de Bernard Charret (chef du
restaurant « les chandelles gourmandes », à
Larçay-37) et de son équipe. Le premier
concernait les fruits et légumes de Touraine et de
Côte d'Ivoire, le second était dédié au mulet.
A retenir : la biodiversité alimentaire et la
saisonnalité sont des questions d'intérêt planétaire. De même, on peut manger du poisson
local et de saison sans habiter le bord de la mer (mulet de Loire, poutargue de mulet de
Mauritanie). Le projet « 1000 jardins en Afrique » a été présenté, de même que « l'idée de
développement » véhiculée par l'expo de photos grand format du projet européen
4Cities4Dev. L'alimentation peut et doit jouer un rôle déterminant pour le maintien d'une
culture et d'une économie locale.
Pistes : une des idées proposées a priori, pour ce forum, était d'initier ou d'accompagner
localement la mise en place d'un convivium Slow Food angevin, ou Saumurois. La réussite
de l'atelier, et l'impact auprès d'un public conquis par les démonstrations doivent contribuer à
la sensibilisation préalable au développement du mouvement.
10 h 30 : Paysans au Maroc... et en France (rapporteur : Dominique D.)
Hélène Ménard, qui avait initialement prévu de participer en Inde à « la marche des paysans
sans terre » mais s'est vue refuser son visa, comme à tous les étrangers voulant marcher
avec les indiens, relate d'abord son expérience finalement au Maroc, et le fruit de ses
réflexions sur les paysans de ce pays. Jacques renard, de Terre de liens, évoque la situation
des paysans en France.
A retenir : au Maroc, le tourisme de luxe utilise beaucoup d'eau (golfs, haras,...), les rivières
sont presqu'à sec. Les petits paysans n'ont plus accès à l'eau. Près d'Agadir, les terres sont
rachetées par de grandes entreprises européennes, pour des implanter des cultures
destinées à l'exportation. Les syndicats agricoles font un énorme travail : ils aident à la
lecture des contrats, du code du travail, encouragent les salariés à ne pas accepter les
mauvaises conditions de travail. Depuis les révolutions arabes, les patrons utilisent ces
syndicats comme « soupape ». Actuellement la vie est difficile : les prix ont été multipliés par
5, les bons produits sont difficiles à trouver. Le roi du roi est ambivalent : il livre le pays aux
multinationales, mais est garant de la stabilité. En France, « on n'est pas si loin de la
situation au Maroc » : manque de terres pour qui veut s'installer, précarité de l'emploi,...
J.Renard explique les objectifs de Terre de lien : il faut trouver des terres arables, au moyen
d'associations de militants, d'une fondation apte à recueillir des fonds, des terres ou de
l'argent, et des dons.
Pistes : Hélène explique comment « par nos achats on peut agir sur la paysannerie au
Maroc, en n'achetant pas les produits qui viennent des très grandes exploitations des
multinationales ».
10 h 30 : atelier « création d’activités en milieu rural – Quelles formes collectives pour
l’entrepreneuriat ? » (rapporteur : Trans Rural Initiatives, ©)
A retenir :
La dimension collective dans la création d’activités est importante à prendre en
compte car l’envie de travailler à plusieurs, de façon collective, peut être un axe majeur dans
un projet de création d’activité,
L’accompagnement à la formalisation des projets, aussi « atypiques » soient-ils, est
indispensable,
Les dispositifs de couveuses, de lieu test, pour s’essayer grandeur nature, sont
intéressants,
L’étude de « marché » ou de besoins est intéressante pour définir un projet (individuel
ou collectif) et créer un emploi, ancré localement, autour de ses préoccupations et avec les
autres (mettre toutes les chances de son côté pour qu’il se pérennise),
Les formes d’entrepreneuriat collectif et multipartenarial (type Société coopérative
d’intérêt collectif) sont encore peu connues des chambres consulaires, par exemple. Travail
de vulgarisation et de pédagogie à effectuer.
Points de débats :
- Suite à la présentation de la SCIC Saveur d’Aubance à Saint-Melaine-sur-Aubance,
la question de la place du consommateur (et donc plus largement, celle de l’implication des
habitants) dans le projet a été posée. Comment impliquer les gens, quelle sensibilisation ?
- A quoi sert un Forum rural comme celui-là ?
Pistes et propositions :
- Approfondir la connaissance des différentes formes d’entrepreneuriat collectif
- Toujours chercher à associer la totalité des acteurs du territoire à un projet
- Mutualiser les expériences et développer une « expertise » sur la création d’activités
en générale et l’accompagnement des projets collectifs en particulier
11 h 00 : contes
« La fin du pétrole n'est pas la fin du voyage » Un conte
pour sensibiliser à la question du pétrole et de l'énergie,
pas dans le but d'inquiéter, mais de prendre conscience de
la place du pétrole dans nos vies.
Ce n'est pas une conférence scientifique ou militante, mais
une approche simple et proche du quotidien, avec des
envolées fantaisistes de raconteuse d'histoires. ..
Par Franswas Rochette de la compagnie Double Un.
12 h 00 : Chansons apéritives
Avec le nouveau spectacle du groupe Bouine Bouzine : « le nouveau monde » (1ère partie)
12 h 30 repas de fouaces et animations enfants avec l'association « le Truc »
14 h 00 : jeu de rôle « les modes de vie en milieu rural »
Proposé par le réseau des MRJC, « les agronautes » est un atelier-jeu pour se mettre dans
la peau d'un agriculteur.
A retenir : les jeunes de 15 à 30 ans n'étaient pas la tranche d'âge la mieux représentée au
forum « Rural ! ». D'autres publics se sont donc associés, pour des discussions finalement
très riches.
Pistes :des stands de présentation d'associations doivent accompagner les ateliers – débats,
enrichir les discussions en permettant de les poursuivre.
14 h 00 atelier débat « Indicateurs de richesse en milieu rural »
« Territoires ruraux, sources de richesse ? » Comment prendre en compte toutes les
richesses du monde rural ? Avec le CELAVAR – Réseau rural Pays de la Loire
14 h 00 atelier débat - La méthanisation
(rapporteur : Josué GAREAU)
A retenir :
- En Allemagne : 8000 méthaniseurs / en
France 600. Localement 2 méthaniseurs (Doué la
fontaine et Thouarcé).
- Principe : Production de chaines
carbonées par les végétaux grâce à l’énergie
solaire (Photosynthèse, bio masse, Gaz naturel
CH4).
- Fonctionnement : Récupération de l’énergie sous forme de gaz (méthane) lors
de la décomposition des chaines carbonées (lisier), par des bactéries, dans un milieu
fermé à 37°
- Production : de chaleur et électricité à partir du gaz.
- Projet de territoires sur le 49 porté par les agriculteurs : Investissement en
temps (1 réunion par semaine durant 2-3 ans) et en argent (apport de capital pour la
SAS). En contrepartie, l’agriculteur reçoit la rémunération (valorisation du capital) et
réduction du travail (épandage pris en charge).
Points de débat :
- Différents projets portés par des développeurs et investisseurs qui font tout
mais récupèrent la rémunération. Versus L’agriculteur doit se regrouper pour
mutualiser le capital.
- Levier économique pour faire bouger les choses.
- Rôles pour les collectivités locales et les épargnants locaux.
- Avoir des convictions écologiques serait compatible avec le sens des réalités
économiques.
- Problème de l’été où il n’y à pas de lisier par les animaux qui pâturent et projet
sur la possibilité de se servir de « menues pailles » par les moissonneuses batteuses
comme base carbonée.
- Difficile de faire un méthaniseur pour les petites structures en France, car à
l’inverse de l’Allemagne, il n’y a pas de prime au maïs pour alimenter le méthaniseur
en été.
- Donc projet collectif qui semble délicat pour générer du profit économique
sans apport de capitaux extérieur.
Pistes :
- Bâtir des projets de territoires associant des agriculteurs et les
consommateurs de l’énergie produite : collectivités, chauffage de bâtiments publics/
Industrie, chaleur/ élevage/ séchage de plante.
– Constituer une association pour regrouper les intéressés, puis monter une structure
type SAS pour générer collectivement et sur le long terme un profit pour les apporteurs de
capitaux qui seraient des agriculteurs ou consommateurs de l’énergie produite.
14 h 00 animation jeu : Puzzle géant : c'est quoi l'éducation
populaire ?
Animation ludique intergénérationnelle proposée par la MJC-Saumur.
Pour en savoir plus : www.educ-pop.org
15 h 30 : atelier – débat « la biodiversité, à quoi ça sert ? » (rapporteur : Christophe
Pinard)
La visioconférence avec Madame Renata Krzysciak-Kosinska, responsable de la biodiversité
dans le parc naturel de BialoWieja (Est de la Pologne) a permis d'aborder l'intérêt de la
biodiversité quel que soit le contexte, et les méthodes utilisables pour la sauvegarder. Ce
témoignage, extrêmement riche, a été rendu possible grâce à l'association Deux-Sèvres –
Biala Podlaska, qui travaille avec ce parc exceptionnel où se trouvent d'importantes
populations de bisons, de loups, de lynx,...
A retenir : la cohabitation entre des populations et une faune sauvage n'est pas facile, mais il
existe des méthodes et surtout des expériences (telles que celle de BialoWieja !) sur
lesquels s'appuyer. La gestion du bois, en particulier, est un lien étroit entre les besoins des
habitants et ceux de la Nature : c'est un point-clé de la gestion du parc polonais. En France,
l'originalité des PNR réside dans la mise en pratique du « vivre ensemble » : les parcs
abritent une biodiversité remarquable, et en même temps des symboles de développement
économique (usines, agriculture,... voire centrale nucléaire !), chacun des deux groupes
devant essayant de respecter l'autre.
Pistes : J.M.Marchand, président du PNR Loire-Anjou-Touraine, a écoulé Madame
Krzysciak-Kosinska, puis évoqué l'idée d'un rapprochement entre les deux parcs. Car les
idées sont bonnes à prendre chez des partenaires aussi renommés : « si tu diffères de moi,
loin de me nuire tu m'enrichis » (proverbe burkinabé).
15 h 30 : atelier « alimentation sur les territoires » (rapporteur : Daniel Kriegk)
Etaient présents l'association Terre de liens, des AMAP, et F.Lorenzi, co-auteur d'un rapport
sur les circuits courts en Europe pour la commission européenne.
A retenir : Terre de liens veut retirer la terre du marché spéculatif et aider à l'installation de
jeunes agriculteurs en production bio. L'association est reconnue par les collectivités
locales : à Nantes, il lui est demandé d'intervenir pour maintenir une ceinture agricole autour
de la ville – En Mayenne, elle soutient l'installation de 5 jeunes (en élevage, lait, céréales,
maraîchage). Par ailleurs les circuits courts sont présentés comme un instrument de paix
sociale, et sont sujets à un véritable engouement, traduit par des centaines d'expériences
(labels, modes de distribution divers,...). Si la grande distribution représente 70% du marché
de l'alimentation, la part des circuits courts en représente 3 à 4%.
Points de débat : pour Terre de liens, la distribution du foncier est une vraie question. Pour
les circuits courts, que peut-on faire pour accompagner les diverses initiatives connues dans
l'union européenne ? Certaines régions les favorisent, d'autres non. Les marchés publics,
par exemple, présentent des contraintes, de même que la politique libérale de l'UE , et la
PAC.
Pistes ou propositions : Terre de liens a la volonté d'enrayer l'artificialisation des terres et de
maintenir les productions locales. Pour cela, il faut faire appel à l'épargne populaire. Sur les
circuits courts, il serait bon qu'une nouvelle PAC ne propose plus des subvention à la
surface, mais à l'emploi. Le rapport du secrétariat général de la commission européenne sur
les circuits courts, présenté par F.Lorenzi, sera diffusé sur www.notre-europe.eu
15 h 30 : conte « L' Homme qui plantait des arbres » de Jean GIONO
Élzéard Bouffier, berger provençal, entreprend, dans la plus totale
solitude, de reboiser une terre aride, inculte, abandonnée par les
hommes, en plantant patiemment jour après jour des centaines de
glands... Une histoire de réconciliation entre l'humain et la nature
par Claudine Lacroutz de la compagnie Ergatica
17 h 00 : atelier débat sur l'éducation populaire (rapporteuse : Hélène Ménard)
Des citoyens veulent s'emparer d'un sujet complexe pour l'étudier et le transmettre :
comment faire ? (Atelier co-piloté par ATTAC-49 et la MJC de Saumur).
A retenir : après définition du sujet et rappel du contexte historique, l'accent est mis sur
l'importance de la création de conditions qui vont permettre aux citoyens de s'approprier les
connaissances... C'est un des rôles de l'éducation populaire.
Points de débat : quelle méthode adopter ? L'objectif est de rendre les citoyens capables de
s'exprimer, qu'ils aient le sentiment de participer à une oeuvre collective, de produire des
alternatives. La MJC a constaté l'absence de politique nationale de la jeunesse, et la baisse
des moyens.
Pistes ou propositions : accorder de l'importance à la présence (ou l'absence) de jeunes
dans les conseils d'administration, et la vision « consommatrice » des activités. Car le débat
public n'est pas un secteur marchand !
17 h 00 : table ronde « la recherche en viticulture » (rapporteur : Christophe Pinard)
Quels sont les sujets de recherche en viticulture, actuellement ? Et quels sont les sujets
abordés à Montreuil-Bellay, en particulier ? Pour y répondre, des personnes impliquées en
recherche et enseignement viticole, des vignerons, des personnes extérieures au secteur
professionnel, et une personne de l'établissement de Montreuil-Bellay spécialisée dans la
recherche (V.Sarrot) ont débattu, en particulier, des priorités et des méthodes utilisés.
A retenir et points de débat : l'hybridation (méthode utilisée, parmi d'autres, lors de la crise
phylloxerique) n'a rien à voir avec le génie génétique ! D'autre part les clônes peuvent
apparaître comme des facteurs de diminution de biodiversité : les programmes de recherche
sur ce sujet ne sont-ils pas discutables ? Par ailleurs un groupe de maladies d'origine
fongique, dites « maladies du bois de la vigne, constituent un cause d'inquiétude
extrêmement forte, et la recherche doit intensifier les moyens mis en oeuvre.
Piste : la PRI de Montreuil-Bellay est un centre remarquable de recherche et d'enseignement
pour les Pays de la Loire, reconnu par la profession. Cette table ronde l'a encore montré.
Mais n'est-elle pas à durer limitée, comme toutes les plateformes régionales d'innovation ? A
suivre...
17 h 00 : L'eau, un bien commun à préserver
18 h 30 : apéritif discussion avec Etienne
Davodeau, autour de la BD « les ignorants »
Etienne Davodeau évoque son expérience de
plusieurs mois auprès d'un vigneron, les échanges
très riches entre les deux acteurs, entre les deux
métiers.
A retenir : pensées d'Etienne Davodeau, « au bout de
quelques mois à piocher les mauvaises herbes, je
trouvais que ça devait être vraiment bien, le désherbage
chimique... Non je déconne ! » - « L'apparition d'une
barrique chez un tonnelier, c'est quasiment une
chorégraphie ».
Pistes : « les ignorants », à lire ABSOLUMENT !
20 h 00 : intervention de Mr Marc Dufumier
Agronome (d'Agro-Paris-Tech), auteur de
« malbouffe au Nord, famine au Sud », Marc
Dufumier a présenté son regard sur l'agriculture
d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs : agriculture
biologique, évolution vers la monoculture,
fertilisation des sols, questions liées à
l'autosuffisance alimentaire et à la souveraineté
alimentaire,... 2 heures de conférence et autant de questions n'ont pas épuisé le sujet (ni le
conférencier !) mais ont confirmé beaucoup d'idées développées par ailleurs lors de
« Rural ! ».
A retenir : lire le livre de Marc Dufumier !
21 h 30 Concert avec le groupe Mugwen
Inspirés de voyages, de la mer, de la Loire, ce groupe basé
près de Gennes, nous a emmené dans son univers poétique
folk-soul, à la fois tranquille et révolté, aux envolées douces et
amères. Un groupe prometteur aux influences multiples
emmené par la chanteuse Myriam LERAY et le guitariste
Guenael VERGER.
Dimanche 23 Septembre 2012
10 h 00 : débat - Histoire et actualité de l'altermondialisme
Les Forums sociaux sont des outils créés par le mouvement altermondialiste. Retour sur 12 années
d’altermondialisme en Anjou (et dans le monde!) avec les témoignages de ceux qui ont fait
l'association Attac 49, de sa création à aujourd’hui.
10 h 30 atelier débat Monnaies locales
A quoi ça sert une monnaie locale ? À développer une économie locale ! À encourager une économie
respectueuse de l'être humain ! À soutenir une économie respectueuse de l’environnement ! Et
comment ça marche sur un territoire ? L'atelier à permis de décrire l'expérience de la « Muse » mise
en œuvre près d'Angers. Pour en savoir plus : http://www.lamuse-monnaie.fr/
10 h 30 atelier débat - Nos semences nous appartiennent ! (Rapporteur : Josué GAREAU)
A retenir :
- Sujet complexe, aux multiples facettes
- Progrès de la transgénèse, qui permettent l’amélioration de la semence
- Droit de ressemer était un privilège, puis devient hors la loi en 1991
- 2001 Contribution Volontaire Obligatoire (un joli paradoxe pour les
agriculteurs !)
- La France est le 2ème pays semencier au monde exportateur derrière la
Hollande
Points de débat :
- Certificat d’obtention végétal
- Débat sur les OGM
- Agroalimentaire VS Agriculture vivrière paysanne
- Espace de liberté qui n’est plus préservé
- Tour de passe passe de la réglementation en différenciant OGM et CMS
(Cytoplasmique Mutation Selection) qui n’est pas dans la réglementation.
Pistes :
- Loi cadre européenne 2012 2013, refonte de la réglementation
- Il est très mportant que les agriculteurs et les jardiniers fassent leurs
semences
- Société civile se réapproprie la gouvernance
- Sur information, ‘trop d’info tue l’info’ et devient inutilisable
- Faire des choix politiques simples
- 45 amap du Maine et Loire informent les citoyens
- REFUSER les brevets sur le vivant (le vivant est un bien commun)
- REFUSER des Technologies qui bouleversent
Atelier piloté par le réseau Semences Paysannes
12 h 00 : chansons apéritives, avec une rencontre d'orgues de barbarie
En présence d'une réalisatrice d'un documentaire pour
la TV chinoise (si ! Si ! …), deux orgues de barbarie se
sont répondus, pour faire chanter
des chansons à texte très souvent
en phase avec les principes de
3rural ! » : « dans la vie faut pas s'en
faire », « l'auvergnat », « la
tendresse », « mistral gagnant »,
« le gringalet »,... sont autant de chansons qui évoquent la solidarité,
l'amitié, un rapport au temps différent, et autres valeurs fondamentales
de l'existence.
A retenir : le reportage réalisé sera également proposé à ARTE... le
forum « Rural ! » de Montreuil-Bellay bientôt sur nos petits écrans ?
12 h 30 Repas des AMAP
Les Amaps locales se sont regroupées pour proposer des repas bios et locaux !
13 h 30Lancement : « le monde dans 50 ans ! »
La conclusion du premier concours de nouvelles avec la remise des prix !
Pour sa deuxième édition, « Rural ! » a organisé son premier concours de nouvelles.
Lancé début avril 2012, il invitait toute personne intéressée à plancher sur le thème suivant
avant le 15 juillet 2012 : « le monde rural dans 50 ans à partir du postulat de départ suivant
: la disparition du pétrole et l’apparition de nouvelles façons et techniques d’appréhender la
vie quotidienne en milieu rural ».
Un jury de 6 personnes issues du milieu rural et partageant un intérêt et pour la chose
littéraire et pour le monde rural (libraires, agriculteur, professeur de français en milieu rural,
documentaliste, ancienne responsable d’un comité de lecture d’une maison d’édition) a
délibéré et attribué le premier prix à la nouvelle « L’essence de l’homme », écrite par
Matthieu Gousseff, habitant en Bretagne. (mot de remerciements ci-dessous) et le second
prix à Monique Tilhou, demeurant en Anjou.
La nouvelle lauréate sera diffusée dans la revue Transrural Initiatives puis ensuite mise en
ligne sur notre site.
Remerciements du gagnant :
Pour des raisons familiales, il ne m'a pas été possible d'être parmi vous. Soyons positifs : c'est autant
de diesel qui ne sera pas dépensé ce week-end.
Je tiens à remercier les organisateurs du forum, en particulier les responsables du concours de
nouvelles, ainsi que Transrural initiatives.
La question de l'après pétrole évoquée dans cette petite histoire est une question périphérique. Il aurait
été possible d'écrire une nouvelle similaire en mettant l'accent sur l'accès à l'eau potable, à une
nourriture saine ou à un air non pollué. En réalité, la vraie question qui se pose est de savoir comment
on parvient à vivre ensemble à plus de sept milliards d'individus, bientôt dix. Si cette question ne trouve
pas de solution concertée, on ne peut s'attendre qu'à des issues dramatiques. Les conflits autour des
ressources commencent à apparaître, masqués par des habillages idéologiques ou religieux. Depuis
plus de soixante ans, l'absence de conflit d'ampleur mondiale nous a donné l'impression qu'une guerre
planétaire était improbable. La professionnalisation des armées nous laisse croire que même si elle
arrivait, une telle guerre ne nous concernerait pas vraiment. C'est évidemment une erreur, et on voit des
tensions qu'on pensait éteintes se raviver. Y compris entre des puissances de grande ampleur, par
exemple entre le Japon et la Chine, des puissances nucléaires l'Inde et le Pakistan, et bientôt Israël et
l'Iran.
Les transitions démographiques des pays émergents, si elles ne sont pas enrayées par les idéologies
religieuses et l'instrumentalisation des ventres qu'elles promeuvent, vont ralentir la croissance
démographique, sans pour autant l'arrêter.
Il y a donc une course contre la montre entre l'épuisement des ressources et l'apprentissage de la
sobriété heureuse que prône par exemple Pierre Rabhi. Ce que la nouvelle que vous avez bien voulu
choisir tente de mettre en lumière, c'est le risque de se servir du légitime sentiment de peur, engendré
par l'urgence de la situation, pour justifier une dérive totalitaire du mouvement écologiste. Les
diagnostics de Marx sur la paupérisation de nos sociétés, ou sur l'accaparement des moyens de
productions par quelques-uns étaient, et sont encore aujourd'hui, d'une grande clairvoyance. Pourtant,
les fruits qu'ils ont portés sont amers. Partout où il a été mis en œuvre, le socialisme a montré son
visage le plus autoritaire, et s'est institutionnalisé en une dictature de quelques uns sur le prolétariat, et
non en une dictature du prolétariat. Et les critiques les plus justes et les plus mordantes sont venues des
rangs des penseurs de gauche qui sentaient, avec leur cœur autant qu'avec leur raison, que l'avenir
radieux ou la terrible condition prolétaire ne pouvaient en aucun cas justifier la tcheka, le KGB, le
Goulag. Camus ou Orwell ont su se dresser contre les dérives de leur propre école de pensée, parce
qu'ils ont gardé à l'esprit que rien ne justifie l'oppression et l'atteinte à la dignité humaine.
L'angoisse environnementaliste, légitime face aux ravages de nos sociétés gloutonnes, ne doit pas
nous laisser croire que la solution se trouve dans une écologie politique autoritaire et centralisatrice. Il
faut continuer à investir dans l'intelligence humaine, persister à croire que la conscience
environnementale s'apprend, et qu'il faut éduquer, éduquer encore, s'éduquer soi-même, et les uns les
autres, à l'aide de forum tel que celui que vous avez eu la volonté et la détermination de mettre en place
aujourd'hui.
Je suis bien désolé de n'avoir pu venir vous dire tout cela de vive voix. La prochaine fois, peut-être ?
Merci à tous et à bientôt.
Matthieu Gousseff
14 h 00Spectacle/débat « Atmosphère, Atmosphère »
Changements climatiques et territoires
« Atmosphère, atmosphère » est à la fois un spectacle
et un débat, joué et animé par 3 comédiens et 1
chanteuse qui affrontent les idées reçues et tentent de
faire le tri entre les informations contradictoires sur
l’évolution du climat et les plans mis en œuvre pour
endiguer la fièvre climatique, qui collectent les idées et
les solutions qui peuvent être apportées par chacun. A
l’opposé d’un discours moraliste, le spectacle invite le
public à prendre parti et à s'embarquer joyeusement pour la lutte contre le réchauffement de
l’atmosphère et la transformation du monde...
Un spectacle de la Compagnie Spectabilis proposé par le Parc Naturel Régional Loire-Anjou-
Touraine.
Piste : le faire venir dans son école, son association, sa commune pour créer le débat de
façon inhabituelle ! (voir les coordonnées de la compagnie en fin de document)
16 h 00 Jeu de rôle - Changements climatiques et territoires
Un jeu pour prévoir les effets du changement climatiques sur notre territoire, pour imaginer
des solutions qui permettront de s’adapter au mieux.
Un atelier proposé par le Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine
16 h 00 atelier débat - Transports en milieu rural
Un atelier pour imaginer et organiser les déplacements en milieu rural, proposé par le Parc
Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine et la maison de l'emploi du saumurois.
16 h 00 Contes « Manger ou être mangé, telle est la question! »
par Tiphaine, conteuse de l’association Fleurs de contes
Il y a eu une trentaine de personnes à participer (la moitié d'enfants). 5 contes traditionnels, qui parlent de dévoration ou d'alimentation, mais qui parlent aussi en filigrane de justice. 1. la mouche sur le nez du commissaire de police (finalement, les petits ont leur mot à dire face à la puissance des grands) 2. La grogne des légumes (arrêter d'en faire tout en plat pour peu de
choses) 3. Piétrino et l'ogre (parfois il faut accepter de traverser des épreuves pour grandir ; la solidarité des parents peut aider!) 4. La soupe au caillou (recréer du lien les soirées d'hiver) 5. La cocotte qui tip-tap-tope (partager les richesses entre riches et pauvres)
16 h 00 atelier débat Territoires en Transition
Lancé au Royaume-Uni en 2006, le mouvement des initiatives de transition a gagné notre
région. L’objectif est de préparer les communautés locales face aux crises du pic pétrolier (et
des ressources en général), du changement climatique et de la crise financière. L'atelier a
permis de voir comment démarrer une initiative de transition près de chez soi.
__________________________________________
Ci-dessous, les paroles de la « chanson du forum » : comme en 2010 (où il y en avait
deux), une chanson a été reprise, plusieurs fois, pour illustrer le 4ème angle d'approche de
la thématique de la ruralité : l'approche artistique, émotionnelle.
C’forum « Rural ! »
à la façon de « L’auvergnat »
(merci à Georges Brassens...)
1. Il est à Toi, c’forum « Rural ! »
Toi l’Etre Humain qui, amical,
Est v’nu partager ses idées
Avec pas mal d’illuminés
Toi qui est venu butiner
Causer bonn’bouffe ou Diversité
Avec des groupes d’individus
Qui s’boug’nt les méning’s sans retenue
Qui mine de rien sont persuadés
Que ce monde-là il peut changer
Suffit d’y croir’ un minimum
C’est le principe de ce forum !
Toi l’Etre Humain quand tu quitt’ras
L’forum « Rural ! » et ses débats
Tu te diras : « Ah ! quel plaisir...
J’ai bien fait d’venir !!! »
2. Il est à Toi, c’forum « Rural ! »
Toi l’montreuillais ou l’angevin
Le ligérien,... bref « le local »,
Celui qui ne vient pas d’très loin,
Celui qui admire les outardes,
Les hérons ou bien les renardes,
Qui aim’ la bièr’ à Anne-Cath’rine
Les fillett’s de Layon divines !
Les bons produits de not’ région
Ces savoir-fair’ que nous avons
On voudrait les valoriser
Parfois aussi les protéger
Toi l’montreuillais quand tu quitt’ras
L’forum « Rural ! » et ses débats
Tu te diras : « Ah ! quel plaisir...
J’ai bien fait d’venir !!! »
3. Il est à Toi, c’forum « Rural ! »
Toi l’étranger qui sans façon
Est intervenu, c’est génial !
Pour apporter ta partition,
De la Pologne, du Sénégal,...
Tu vis notre forum « Rural ! »,
Nous sommes heureux de te donner
Cett’ p’tit’ chanson à partager
Car dans notr’ autre mond’ possibl’
Les frontières auront disparu
Alors il ne restera plus
Qu’l’Amitié, c’est irréversible...
Toi l’Etranger quand tu quitt’ras
L’forum « Rural ! » et ses débats
Tu te diras : « Ah ! quel plaisir...
J’ai bien fait d’venir !!! »
=> quelques CONTACTS (parmi beaucoup d'autres !) :
L'association « Rural ! » : [email protected], blog http://fsl-
ruralite.blogspot.com, et individuellement Philippe Piau (06-74-93-12-86,
[email protected]), Christophe Pinard (06-52-18-62-52, [email protected]),
Xavier Robert ([email protected]), Josué Gareau ([email protected]), Jacques Renard
([email protected]), Wilfrid Combadière ([email protected]),
Anne Bourgeais ([email protected]), Monique Tilhou ([email protected]),
Mickael Poiroux ([email protected]), … mais aussi quelques autres !
Brasserie des fontaines : 06-99-66-33-90 (Les bières d'Anne-Catherine sont produites
aux Verchers-sur-Layon).
L'AMAP de l'Outarde : [email protected]
Centre de Formation Professionnel Horticole de Cambérène – Dakar (Sénégal) : Mr
Boubacar Badji, formateur et secrétaire national de l'association des amis de la nature,
[email protected] – 00-221-70-711-69-50
Emmanuel Malécot (étudiant présent à Rio + 20) : 02-41-54-04-56,
Les galoches de farfadet : [email protected], 02-47-65-68-68
Orgues de barbarie : Mme Danièle Arescy, le-rouleux@wanadoo et Christophe
Pinard, [email protected]
SLOW FOOD (Tours) : contact Mme Lucia Penazzi, [email protected]
Circuits courts en Europe (secrétariat de la commission européenne) :Mme
Frederique Lorenzi, [email protected]
Parc naturel de BialoWieja (Pologne) : [email protected]
Association Deux-Sèvres – Biala Podlaska : [email protected]
Mr Marc Dufumier, agronome : [email protected]
Mugwen : 06-30-20-19-94, [email protected]
Franswaz-la-conteuse : compagnie DOUBLE UN : 04-75-25-17-15,
Ergatica (« l'homme qui plantait des arbres ») : 02-41-47-31-97, cie-
Trans Rural Initiatives : 01 48 74 52 88 – [email protected]
Compagnie Spectabilis (« Atmosphère, atmosphère ») : 06 70 51 79 91,
Le Forum 2012 est organisé en partenariat avec