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ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE EN BOURGOGNE & RISQUES NATURELS Dossier thématique – Septembre 2012 Crédit photo : communes.com

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ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE EN BOURGOGNE

& RISQUES NATURELS Dossier thématique – Septembre 2012

Crédit photo : communes.com

Table des matières Avant - propos............................................................................................................................. 3 I. Les risques naturels et leur gestion en Bourgogne....................................................... 4

1. Le risque inondation ........................................................................................................ 4 2. Les risques géologiques .................................................................................................. 7 3. Le risque sismique......................................................................................................... 11

II. Les impacts observés et pressentis................................................................................... 12

1. Une possible augmentation du risque d’inondation....................................................... 12 2. Amplification du risque de retrait-gonflement des argiles.............................................. 13 3. D’autres risques, aujourd’hui peu craints dont l’évolution reste incertaine.................... 13

III. Pistes d’adaptation.............................................................................................................. 15

1. Intensifier la lutte contre les inondations ....................................................................... 15 2. Se protéger du retrait-gonflement des argiles ............................................................... 16 3. Anticiper les risques qui pourraient apparaître/s’aggraver ............................................ 17

Liste des Experts ...................................................................................................................... 18 Bibliographie ............................................................................................................................. 19

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Avant-propos Cette synthèse, réalisée à partir d’enquêtes auprès d’experts régionaux (passages en italique) et de données bibliographiques (passages en caractères normaux), est par essence non exhaustive. Elle a pour but d’esquisser les principaux impacts du changement climatique sur les risques naturels en Bourgogne et des pistes d’adaptation à travers divers exemples parfois régionaux, parfois nationaux, voire internationaux. Pour cela, elle est structurée en trois grandes parties, traitant respectivement :

- des caractéristiques des risques naturels en Bourgogne, - des impacts observés et pressentis du changement climatique sur les risques naturels

présents dans la région1, - des pistes d’adaptation des modes de gestion des risques aux impacts présentés.

Pour des informations complémentaires, vous pouvez consulter les ouvrages recensés dans la bibliographie (cf. page 19), contacter Alterre Bourgogne (www.alterre-bourgogne.fr) ou des experts régionaux (cf. page Erreur ! Signet non défini.). Vous pouvez également télécharger les fiches et dossiers sur les thématiques suivantes : la biodiversité, la forêt, la vigne, l’élevage, la santé, les risques naturels, l’urbanisme et l’aménagement sur www.bourgogne.ademe.fr et www.alterre-bourgogne.org. Dossier rédigé dans le cadre du Projet régional 2010–1012, copiloté par l’ADEME et Alterre, intitulé « Adaptation au changement climatique en Bourgogne : contribution à l’élaboration des stratégies régionales et territoriales » et financé par le Programme Énergie Climat Bourgogne.

1 Les impacts sur des risques naturels qui ne sont pas présents dans la région ne seront donc pas étudiés.

I. Les risques naturels et leur gestion en Bourgogne Un risque est évalué comme la combinaison de deux critères : l’aléa (crue, mouvement de terrain…) et les enjeux (population, activités…) (Préfecture). En ce qui concerne les risques naturels (inondations, retrait-gonflement des argiles…), il existe des politiques de prévention et de gestion. Au niveau communal, la prévention d’un risque peut passer par l’élaboration d’un plan de prévention des risques (PPR) institué par la loi du 2 février 1995 et en partie financé par un fond spécial : le fond de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM). Un PPR comporte un rapport de présentation qui explique l’analyse des phénomènes pris en compte, une carte des zones réglementées par le PPR ainsi qu’un règlement précisant les règles qui s’appliquent à chacune de ces zones (conditions de réalisation de tout projet, mesures de prévention, de protection et de sauvegarde…). Il peut traiter d’un seul type de risque ou de plusieurs, et s’étendre sur une ou plusieurs communes (MEEDDAT, 2006). Le PPR, annexé au plan local d’urbanisme (PLU), vaut servitude d’utilité publique et s’impose à tous : particuliers, entreprises, collectivités, ainsi qu’à l’État, notamment lors de la délivrance du permis de construire (MEEDDAT, 2006). Tout bailleur ou vendeur se doit d’informer le locataire ou l’acheteur si l’habitation est dans une zone de PPR (Préfecture). L’élaboration du PPR est conduite par les DDT, sous l’autorité du préfet de département, qui l’approuve après consultation officielle des communes et enquête publique (MEEDDAT, 2006). Il s’agit donc d’une procédure assez lourde, qui coûte environ 8 000 € par commune (financé par la commune et à 30 % environ par le FPRNM géré par la DREAL) (BRGM). En Bourgogne, les PPR concernent en majorité les inondations, les cavités souterraines, les mouvements de terrain et le retrait-gonflement des argiles. La ville de Dijon, par exemple, a un PPR pour ces quatre risques, les trois premiers étant localisés et le dernier généralisé sur l’ensemble de la commune. Au 22 avril 2011, on dénombrait en Côte-d’Or 56 PPR approuvés et 27 prescrits (Préfecture). De plus, les communes soumises à un risque ont l'obligation (ONERC, 2011) de réaliser un Plan Communal de Sauvegarde (PCS) qui intègre notamment le document d’information communale sur les risques majeurs (DICRIM), déclinaison au niveau communal du document départemental sur les risques majeurs (DDRM), révisé tous les 5 ans (celui de la Côte-d’Or date de 2007 et sera révisé en 2012) (Préfecture).

1. Le risque inondation On distingue deux types d’inondations :

- Le débordement de cours d'eau : Il s'agit de crues faisant suite à un épisode pluvieux important. Ces crues peuvent être lentes, comme dans le Val de Saône ou de Loire, et donc prévisibles. Mais elles peuvent être plus rapides, comme dans la vallée de l'Ouche ou de l’Armançon, avec des risques pour la population.

- Les ruissellements : Ce type d'inondation fait suite à des orages intenses ou de fortes pluies entraînant le ruissellement de l'eau, accompagné de coulées de boue plus ou moins importantes. Ce phénomène est peu prévisible, il concerne essentiellement la côte viticole où certaines pratiques comme l’absence de végétation au sol ou les plantations dans le sens de la pente, peuvent favoriser ce phénomène (www.bourgogne.gouv.fr). Par ailleurs, l’imperméabilisation des sols, du fait de l’urbanisation, est aussi un facteur aggravant.

Le risque inondation est considéré comme le plus important en Bourgogne, principalement par débordement de cours d’eau. C’est pourquoi nous détaillons ici plus précisément ce risque.

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Figure 1 : Réseau hydrographique

en Bourgogne (www.bourgogne-nature.fr)

Les différences de relief, de géologie et la complexité des influences climatiques confèrent à la Bourgogne un réseau hydrographique globalement dense mais inégalement réparti : chevelu dense au niveau du Morvan et de l'Auxois (substrats géologiques peu perméables), plateaux calcaires pauvres en cours d’eau dans l'Yonne (www.bourgogne.environnement.gouv.fr). Avec plus de 12 000 km de cours d'eau, la Bourgogne se situe en tête de trois bassins versants (cf. Figure 1) :

- Seine-Normandie (44 % du territoire) - Loire-Bretagne (28 %) - Rhône-Méditerranée-Corse (28 %)

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a. L’aléa et sa prévision en Bourgogne

omme on peut le constater sur la Figure 2, l’aléa inondation est bien présent dans les quatre

es crues sont généralement lentes, impliquant principalement des dégâts matériels. Les

ujourd’hui, il n’y a pas de modèle du risque inondation à l’échelle de la Bourgogne : un atlas

Cdépartements, notamment dans les bassins de l’Armençon (89), la Saône (71), l’Ouche (21) et de la Loire (58) (DREAL). La Saône est de loin le cours d’eau présentant le plus de risque (au sud-est de la Côte-d’Or et à l’est de la Saône-et-Loire). Lenjeux, surtout économiques, se concentrent dans les villes où passent ces cours d’eau (DREAL) : Mâcon et Chalon-sur-Saône pour la Saône, Dijon (Ouche) et Nevers (Loire). Ainondation est réalisé localement pour chaque PPR. Cependant, la Directive Inondation, récemment transposée dans le droit français, est en cours de mise en œuvre : une enveloppe approchée des inondations potentielles va être réalisée à partir de bases de données des évènements passés, de la topographie, de la géologie, des PPR en place (DREAL). Cela devrait aboutir, d’ici 2013, à une carte des zones inondables (zones géographiques susceptibles d’être inondées) et une carte des risques d’inondation (impact potentiel des inondations : nombre de citoyens, types d’activités économiques susceptibles d’être touchées…) dans ces régions. À l’aide de ces cartes, les Etats membres établiront des plans de gestion des risques d’inondation pour 2015 (Commission européenne, 2008).

Côte d’OrYonne

Nièvre

Figure 2 : Cartographie de l'aléa

inondation dans les quatre départements de Bourgogne

(http://cartorisque.prim.net)

Saône-et-loire

Figure 3 : Carte des SPC en France

(http://catalogue.adour-garonne.eaufrance.fr)

  En France, un dispositif de surveillance de crues est en place à travers 22 services de prévision des crues (SPC). Du fait de son réseau hydrographique, la Bourgogne est concernée par quatre SPC comme on peut le voir sur la Figure 3 (www.bourgogne.gouv.fr) :

‐ Seine amont- Marne amont (géré par la DREAL Champagne-Ardenne) ‐ Seine moyenne-Yonne-Loing (géré par la DREAL Ile-de-France) ‐ Loire-Cher-Indre (géré par la DREAL Centre) ‐ Rhône amont‐Saône (géré par la DREAL Rhône‐Alpes)

 b. La prévention du risque en Bourgogne

En termes de prévention, il existe actuellement deux programmes d'actions de prévention des inondations (PAPI) sur la région : un pour la Saône (71) et un pour l’Armançon (89) (DREAL). Des inondations sur ces cours d’eau peuvent coûter très cher. Par exemple, une crue centennale de la Saône pourrait coûter plusieurs centaines de millions d’euros. C’est pourquoi il y a aussi une continuité de PPR le long de ce cours d’eau qui peut inonder en aval les villes de Chalon, Mâcon et Lyon (Préfecture). De nombreux autres PPR existent et d’autres sont en élaboration (25 en prévision d’approbation en 2011) (DREAL). Les PPR inondations délimitent des zones d’inconstructibilité totale (zones rouges) avec quelques exceptions notamment pour les aménagements agricoles (serres…) et des zones d’autorisation avec prescriptions (normes de construction, mesures limitant la vulnérabilité comme le rehaussement des réseaux électriques…). Ils sont basés sur les crues centennales (ou supérieures si la connaissance existe) (Préfecture).

2. Les risques géologiques

a. Le retrait-gonflement des argiles Figure 4 : Schématisation du retrait-

gonflement des argiles (http://www.leblog-immo.com)

Il s’agit du 2e risque naturel en Bourgogne après le risque inondation. Les phénomènes de retrait-gonflement des argiles schématisés sur la Figure 4 sont dus à des variations de teneur en eau des sols, souvent associées à des phénomènes climatiques (Le Roy et al., 2007a).

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Lors de fortes sécheresses estivales, des fissures se créent par compression sur les habitations sensibles et deviennent visibles en hiver, par gonflement des argiles. S’il n’y a généralement pas de risques pour la santé humaine, il y a un risque financier très important : les dommages aux biens sont souvent considérables et irréversibles, ce qui nécessite de démolir les constructions (BRGM). De 1989 à 2006, près de 15 000 communes françaises réparties dans 89 départements ont été reconnues en état de catastrophe naturelle (ONERC, 2011) pour le retrait-gonflement des argiles, coutant ainsi environ 4,2 milliards d’euros (BRGM). L’aléa et sa prévision en Bourgogne Une cartographie de cet aléa a été élaborée dans chaque département français par le BRGM. Ont été prises en compte (Le Roy et al., 2007a) :

‐ les formations à dominante argileuse ou marneuse hiérarchisées selon leur susceptibilité de subir un retrait-gonflement (critères lithologique, minéralogique et géotechnique),

‐ la probabilité d’occurrence du phénomène calculée à partir des densités des sinistres ramenés à la surface d’affleurement réellement urbanisée.

Très peu de documents étant disponibles, ces cartes ont été obtenues en interrogeant toutes les collectivités et les services de l’Etat sur les évènements passés. Cependant, il semblerait qu’on ne puisse guère remonter au-delà d’une dizaine d’années : très peu d’éléments sont ressortis pour 1991 (contrairement à 2003 et 2005), alors qu’il y a eu une forte sécheresse. Ces bases de données sont mises à jour en fonction des données fournies, notamment par les directions départementales des territoires (DDT), ce qui peut être très hétérogène selon les départements (BRGM). L’analyse des données fournies par la cartographie des quatre départements de Bourgogne (Tableau 1 et ) permet de constater qu’environ 15 % de la région est en aléa moyen et 50 % en aléa faible. On note des différences assez fortes de risque au sein des départements :

‐ la Nièvre est presque aux deux tiers en aléa faible avec quelques zones d’aléa moyen (< 10 %),

‐ l’Yonne a une situation beaucoup plus contrastée : c’est le seul département avec un aléa fort mais il a la part d’aléa moyen la plus faible,

‐ la Côte-d’Or et la Saône-et-Loire ont la part la plus élevée de zones en aléa moyen, principalement situées à l’Est.

Tableau 1 : Récapitulatif des caractéristiques de l'aléa retrait-gonflement des argiles dans les quatre départements de Bourgogne

Yonne2 Nièvre3 Côte-d’Or4

Saône-et-Loire5

Bourgogne

aléa fort 0,7 0 0 0 0,2 aléa moyen

8,5 9,4 17,7 19,3 14,2 Part ( %) du département classé en :

aléa faible 47,2 63,8 36 53 49,3 Nombre de sinistres liés à la sécheresse

702 798 1053 1634 4187

Nombre de communes reconnues en état de catastrophe naturelle

53 sur 451 (12 %)

84 sur 312 (27 %)

160 sur 707 (23 %)

210 sur 573 (37 %)

507 sur 2043 (25 %)

Coût des sinistres indemnisés depuis 1989 (millions d’euros)

NA 5,9 18,6 21,4 > 45,9

NA : données non disponibles

2 Cf. Le Roy et al. (2007b) et Odent et Baillet (2006) 3 Cf. Odent et al. (2007) 4 Cf. Le Roy et al. (2007a) 5 Cf. Le Roy et al. (2008)

Figure 5 : Cartes des aléas de retrait-

gonflement des sols argileux dans les quatre départements

de Bourgogne

La prévention du risque en Bourgogne Il existe également des PRR pour ce type de risque en Bourgogne (Préfecture). Les départements de l’Yonne et de la Côte-d’Or ont envisagé de généraliser les PPR pour le retrait-gonflement des argiles : des études géotechniques et/ou des mesures de construction seraient alors obligatoires au niveau des zones « rouges ». Pour l’Yonne, ce projet semble en suspens (BRGM). Pour limiter les dégâts sur la construction liés à ce phénomène, trois types de solutions sont envisageables (BRGM) :

‐ aménager le terrain autour de la construction pour que le sol subisse peu de variations d’humidité (drainage…),

‐ réaliser des fondations profondes (surcoût de 10 %), ‐ permettre à la construction de bouger (similaire à des normes antisismiques).

En général, les études géotechniques réalisées en amont de la construction conseillent un mix des trois afin d’optimiser le coût économique. Elles sont facultatives mais permettent de garantir les habitations pendant 10 ans. Ces études, qui coûtent environ 1 600 €, étaient très peu développées jusque dans les années 2000 (BRGM). Il y a quelques années, le ministère de l’Intérieur avait réfléchi à rendre obligatoire ces études géotechniques. Toutefois, cela a été abandonné, notamment parce qu’il aurait fallu vérifier la qualité des rapports (BRGM)...

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b. Les cavités souterraines (karst)  Il existe entre 3 000 et 4 000 cavités souterraines référencées en Bourgogne : la région est plutôt concernée par ce phénomène du fait de ses nombreuses formations calcaires. Le problème se pose pour les formations qui ne sont plus constamment en eau car celles-ci risquent de se boucher, de ne plus être apparentes et donc de supporter des constructions. Elles peuvent être vidées lors d’un évènement hydrique fort (orage, rupture de canalisation…) et provoquer ainsi l’effondrement des constructions sus-jascentes. Un tel phénomène se présente environ une fois tous les deux ans en Bourgogne, notamment dans l’Yonne et la Nièvre (cf. Figure 6). Ces évènements semblent augmenter en nombre notamment du fait de l’urbanisation, mais aussi de la méconnaissance du réseau karstique et de son fonctionnement (BRGM).

c. Les éboulements Il y a relativement peu d’enjeu : la plupart des falaises sont bien surveillées (réserves naturelles, zones Natura 2000 ou encore zones d’escalade) et les moyens techniques existent pour les stabiliser. En général le propriétaire du terrain, souvent un particulier, ou le gestionnaire dans le cas des routes (Conseil général) est responsable de son entretien (BRGM).

Figure 6 : Cartographie des glissements,

éboulements, coulées de boues, effondrements et érosions des

berges en Bourgogne (www.mouvementsdeterrrain.fr)

 

d. Les coulées de boue Elles se situent surtout dans les zones viticoles, où le sol nu sur pentes est facilement entraîné. Le Chablisien est le plus touché (BRGM) comme on peut le constater sur la Figure 6.

e. Les glissements de terrains et l’érosion des berges

Ces deux phénomènes sont peu nombreux en Bourgogne, ce qui rend toute étude statistique impossible et leur compréhension difficile. Il n’y a pas eu d’étude sur le sujet, on ne sait pas quelles formations géologiques sont concernées (BRGM).

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3. Le risque sismique La Bourgogne est considérée comme une zone avec un aléa sismique très faible. Cependant, depuis mai 2011, une partie de la Côte-d’Or et presque toute la Saône-et-Loire sont en zone « aléa faible » du risque sismique (cf. Figure 7) et des normes de construction spécifiques doivent être dorénavant respectées (DREAL). Figure 7 :

Ancien (à gauche) et nouveau (à droite) zonages sismiques

(www.planseisme.fr)

En effet, depuis le 22 octobre 2010, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire en cinq zones de sismicité croissante selon la probabilité d’occurrence des séismes (www.planseisme.fr) :

‐ une zone de sismicité 1 où il n’y a pas de prescription parasismique particulière pour les bâtiments à risque normal : l’aléa sismique associé à cette zone est qualifié de très faible,

‐ quatre zones de sismicité 2 à 5, où les règles de construction parasismique sont applicables aux nouveaux bâtiments et, selon des conditions particulières, aux bâtiments anciens.

Ce risque ne sera pas traité par la suite car il est peu probable que le changement climatique induise une modification du risque sismique en Bourgogne.

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II. Les impacts observés et pressentis Les impacts observés et pressentis Aujourd’hui, l’urbanisation pose plus de problèmes que le changement climatique en termes d’aggravation des risques naturels. Cependant, ce dernier ne sera pas sans incidence (BRGM), notamment à travers la modification du régime hydrique (Préfecture).

Aujourd’hui, l’urbanisation pose plus de problèmes que le changement climatique en termes d’aggravation des risques naturels. Cependant, ce dernier ne sera pas sans incidence (BRGM), notamment à travers la modification du régime hydrique (Préfecture).

1. Une possible augmentation du risque d’inondation 1. Une possible augmentation du risque d’inondation

a. Le risque d’inondation par débordement a. Le risque d’inondation par débordement Les tendances pour l’avenir en matière de fréquence et d’intensité des inondations seront étroitement liées aux changements de régimes des précipitations et des débits de rivières. Etant donné la complexité des systèmes hydrographiques, il semble très difficile de prévoir l’impact exact sur les crues. Toutefois, selon l’Agence européenne pour l’environnement, les épisodes de précipitations intenses augmenteront vraisemblablement en fréquence, provoquant ainsi un risque accru d’inondations en Europe. De plus, les précipitations hivernales prendraient plus souvent la forme de pluies en raison de températures supérieures, ce qui provoquerait des écoulements d’eau immédiats, et le risque d’inondations en serait alors accru (Agence européenne pour l’environnement, 2005).

Les tendances pour l’avenir en matière de fréquence et d’intensité des inondations seront étroitement liées aux changements de régimes des précipitations et des débits de rivières. Etant donné la complexité des systèmes hydrographiques, il semble très difficile de prévoir l’impact exact sur les crues. Toutefois, selon l’Agence européenne pour l’environnement, les épisodes de précipitations intenses augmenteront vraisemblablement en fréquence, provoquant ainsi un risque accru d’inondations en Europe. De plus, les précipitations hivernales prendraient plus souvent la forme de pluies en raison de températures supérieures, ce qui provoquerait des écoulements d’eau immédiats, et le risque d’inondations en serait alors accru (Agence européenne pour l’environnement, 2005). Il n’y a pas à l’échelle de la Bourgogne de prévision de l’impact du changement climatique sur les inondations (DREAL). Une diminution des précipitations diminuerait le risque mais à l’inverse, une augmentation du nombre d’orages l’augmenterait (Préfecture). Il est possible que les crues soient plus fréquentes ou se passent à des périodes différentes de l’année ou encore soient plus hautes que les crues de référence (en général, centennales). Si les crues sont « seulement » plus fréquentes, les PPR s’appliquent et seront plus faciles à instaurer dans les zones où il n’y en a pas encore. Par contre, si le risque change en termes de hauteur d’eau, cela pourrait poser problème (DREAL). En effet, actuellement, la prévention est basée sur des données passées et les mesures sont prévues pour des crues centennales (Préfecture)… Et si celles-ci ne faisaient plus figure de références ? De même, les crues, actuellement lentes, pourraient changer de régime et devenir plus torrentielles, et donc devenir plus dangereuses pour l’Homme (DREAL).

Il n’y a pas à l’échelle de la Bourgogne de prévision de l’impact du changement climatique sur les inondations (DREAL). Une diminution des précipitations diminuerait le risque mais à l’inverse, une augmentation du nombre d’orages l’augmenterait (Préfecture). Il est possible que les crues soient plus fréquentes ou se passent à des périodes différentes de l’année ou encore soient plus hautes que les crues de référence (en général, centennales). Si les crues sont « seulement » plus fréquentes, les PPR s’appliquent et seront plus faciles à instaurer dans les zones où il n’y en a pas encore. Par contre, si le risque change en termes de hauteur d’eau, cela pourrait poser problème (DREAL). En effet, actuellement, la prévention est basée sur des données passées et les mesures sont prévues pour des crues centennales (Préfecture)… Et si celles-ci ne faisaient plus figure de références ? De même, les crues, actuellement lentes, pourraient changer de régime et devenir plus torrentielles, et donc devenir plus dangereuses pour l’Homme (DREAL).

Figure 2 : Part des logements individuels

exposés aux risques d'inondation par bassin versant en 2006

(ONERC, 2011)

VULNÉRABILITÉS La modification du risque d’inondation pourrait poser d’autant plus problème que l’extension de l’urbanisation se fait parfois dans des zones à risque. En effet, si les quartiers les plus anciens sont en général situés hors des zones à risque, l’extension récente des villes a créé une forte pression foncière sur ces zones, amenant une proportion grandissante de la population en situation risquée. Ce mécanisme d’urbanisation progressive de zones de plus en plus risquées est amplifié par la baisse de densité de l’habitat (augmentation de l’habitat en maison individuelle). C’est ce qui explique en partie que l’habitat en zone inondable ait explosé en France au cours des cinquante dernières années (ONERC, 2011). En Bourgogne, on voit sur la Figure 8 que 5 à 10 % des logements étaient exposés au risque inondation en 2006.

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b. Le risque d’inondation par ruissellement La modification du régime des pluies pourrait aussi augmenter le risque d’inondations par ruissellement du fait de la saturation des réseaux de drainage. Si les sécheresses et les orages violents sont plus fréquents, on peut imaginer que le ruissellement augmentera aussi (DREAL).

VULNÉRABILITÉS Certains territoires sont plus vulnérables que d’autres à cause de la présence d’aménagements favorisant le ruissellement ou d’un fort taux d’imperméabilisation des sols.

2. Amplification du risque de retrait-gonflement des argiles Intensité et fréquence accrues des sécheresses, hausse des températures, précipitations intenses... l’évolution de ces phénomènes climatiques induite par le changement climatique

favorise le retrait-gonflement des argiles (ONERC, 2011 ; Groupe ; BRGM ; DREAL ; Préfecture). On prévoit donc une augmentation du risque de retrait-gonflement des argiles. Cela s’est largement manifesté lors de la canicule de 2003, où de nombreuses habitations ont été touchées par le retrait-gonflement des argiles. 705 communes en Bourgogne (soit plus d’une sur quatre) ont demandé à bénéficier pour 2003 du statut de catastrophe naturelle ; elles ont déclaré au total 3 625 habitations qui auraient été fissurées. (Préfecture).

VULNÉRABILITÉS Suivant la nature des sols, certaines zones géographiques seront évidemment davantage affectées que d’autres. Par ailleurs, le bâti récent (des années 1960 à 1990) notamment les lotissements avec des maisons relativement légères avec des fondations superficielles (maisons sans ou avec un seul étage) sont particulièrement vulnérables à ce phénomène (BRGM).

3. Une évolution incertaine pour d’autres risques, aujourd’hui peu craints

a. Vers une augmentation des éboulements ?

Ils se produisent en général lors d’épisodes de gel-dégel (en automne et à la fin de l’hiver en général). Si on a une augmentation des températures, on peut imaginer qu’il y aura plus de gel-dégel en hiver, notamment entre la nuit et le jour. Les éboulements pourraient alors augmenter, mais cela reste très difficile à dire (BRGM).

b. Vers plus d’effondrement des cavités souterraines ? Il est possible que le risque d’effondrement karstique augmente avec des pluies plus orageuses mais étant donnée la faible connaissance de ces phénomènes, cela n’est pas certain (BRGM). Selon l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS, 2010), l’augmentation des températures peut être considérée comme un facteur négligeable sur la stabilité des cavités souterraines, mais la modification du régime des eaux souterraines est, à l’inverse, susceptible de jouer un rôle important sur le comportement mécanique des ouvrages souterrains. Les zones soumises à des battements de masse d’eau sont des contextes défavorables à la stabilité des massifs rocheux, augmentant les probabilités de rupture des ouvrages à court terme. Or, le changement du régime de précipitations (augmentation en période hivernale et diminution en période estivale) pourrait avoir un impact sur les eaux souterraines et amplifier ce phénomène de battement. De plus, si l’augmentation de la recharge hivernale des nappes se traduisait par l’infiltration d’eaux moins minéralisées, cela pourrait influer sur l’agressivité de l’eau vis-à-vis de la roche, facteur particulièrement important dans le phénomène de karstification des roches carbonatées. Par ces deux biais, la stabilité des cavités souterraines pourrait en être affectée, augmentant ainsi les risques d’effondrement.

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c. Vers plus de coulées de boue ? Si la végétation est plus sèche du fait du changement climatique, elle retiendra moins le sol en cas de ruissellement (BRGM).

d. Quid des glissements de terrains ? Il n’est pas facile de prédire comment évolueront les glissements de terrain car cet aléa est peu connu en Bourgogne. Si l’on prend l’exemple des collectivités d’outre-mer, ces phénomènes sont les plus forts lors de périodes de forte sécheresse. Cela pourrait s’expliquer par le fait que lors d’un orage, du fait de la dessiccation du sol, l’eau passe préférentiellement par les fissures et détache tout un pan du sol. Ainsi, si les sécheresses sont plus fortes en Bourgogne, on pourrait voir une aggravation de ce risque. A Chablis, par exemple, un glissement de terrain est actuellement suivi : il s’est accéléré avec la sécheresse de cette année (BRGM).

e. Vers une érosion des berges ?

Le problème d’érosion des berges, aujourd’hui très faible, pourrait augmenter si les pluies deviennent plus erratiques et orageuses menant à des régimes hydriques torrentiels auxquels les berges actuelles ne sont absolument pas adaptées (BRGM).

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III. Pistes d’adaptation

1. Intensifier la lutte contre les inondations

a. Réévaluer l’aléa Avec le changement climatique, les références d’hier ne seront peut-être plus valables demain. Il est important de réévaluer les risques de façon régulière afin de ne pas se laisser surprendre.

b. Protéger les zones humides

Les zones humides jouent un rôle tampon, elles limitent la vitesse d’écoulement d’une inondation (ONERC, 2011). Leur préservation est un enjeu pour l’adaptation au changement climatique.

c. Encadrer l’urbanisation des zones à risques L’une des premières dimensions d’un plan d’adaptation est de maîtriser l’occupation du sol, pour limiter les développements dans les zones où le risque d’inondation est trop élevé. Il est toutefois impossible d’interdire toute nouvelle construction en zone inondable, et le risque zéro n’existe pas. De plus, l’impact de restrictions trop importantes sur la construction aurait comme conséquence une augmentation des prix du foncier (ONERC, 2011). Il faut donc trouver des solutions intermédiaires pour les zones où une inondation est possible mais exceptionnelle. Dans ces zones, des constructions respectant certaines contraintes permettent de limiter les risques : éviter les maisons de plain-pied qui ne permettent pas de se réfugier à l’étage en cas de crue rapide, disposer les réseaux de la maison en hauteur, prévoir des matériaux plus résistants à l’eau, voire forcer la construction sur pilotis ou rendre l’évacuation obligatoire en cas d’alerte (ONERC, 2011). Une piste d’adaptation serait alors de favoriser la mise en place de plans de prévention des risques d’inondations en accompagnant les communes et de vérifier s’ils sont bien respectés. Pour ceux déjà existant, il faudrait alors les mettre à jour régulièrement (prévu dans le Code de l’environnement) (Préfecture). En règle générale, favoriser une densité plus importante permet de concentrer les développements dans les zones les plus sûres, et donc d’éviter des constructions en zones à risque. Les règles d’urbanisme en zones sûres ont donc un impact sur le risque d’inondation, montrant ainsi l’intérêt d’une approche systémique de la gestion des risques et de l’aménagement du territoire (ONERC, 2011).

d. Limiter le ruissellement Il convient, avant tout, de limiter l’imperméabilisation des sols. Par ailleurs, 40 à 45 % des surfaces artificialisées sont à destination des transports : il faut donc intégrer cette problématique lors de la construction des nouveaux logements : leur organisation et leur localisation déterminent les voies de transport à mettre en place (Groupe de travail). La mise en place d’aménagements de rétention peut être une solution de compensation de l’imperméabilisation lorsque celle-ci est nécessaire. Par exemple, dans la région Languedoc-Roussillon, la Mission inter-services de l’eau (MISE) a rendu obligatoire, pour tout projet urbain de plus d’un hectare, la mise en place d’aménagements retenant 100 l d’eau par m² imperméabilisé. Des aménagements comme des noues, des fossés ou encore des haies peuvent être remis au goût du jour à la fois en ville et en zone rurale. Des solutions techniques plus récentes comme les chaussées- réservoirs peuvent aussi être appliquées. Les SAGE seraient des cadres pour favoriser de tels aménagements (Groupe de travail). Les documents d’urbanisme peuvent aussi jouer un rôle. Par exemple, à Saints-en-Puisaye (89), le maire a donné l’impulsion : dans le POS, il est inscrit que toute haie arrachée doit être remplacée par une autre en Puisaye où le bocage est relativement préservé ou par deux autres en Forterre où la grande culture domine (PPF).

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e. Réaliser des infrastructures de protection

Les infrastructures de protection sont importantes dans la prévention des risques, et donc dans l’adaptation au changement climatique. En particulier, des digues sont indispensables pour protéger à un coût relativement faible les zones déjà densément peuplées et urbanisées. Cependant, la mise en place d’une digue implique (ONERC, 2011) :

‐ une maintenance régulière, en l’absence de laquelle une digue peut augmenter la vulnérabilité et conduire à des pertes humaines dramatiques,

‐ un plan d’aménagement qui délimite clairement les zones protégées, pour éviter que la digue n’attire des investissements et des populations en zones à risques,

‐ un système d’alerte et d’évacuation, car une digue peut toujours se rompre ou être dépassée par l’intensité d’un évènement naturel.

L’approche par la protection n’est pas forcément la plus adaptée. Il est important de tenir compte de ses impacts négatifs comme l’artificialisation générée qui a des conséquences sur les paysages et la biodiversité. Aussi, l’attractivité des zones artificialisées peut être largement réduite, et se traduire par un effet négatif sur les activités récréatives et touristiques. La protection d’une zone peut déplacer le risque en aval d’une rivière, ou même sur une autre portion de côte. Il faut donc prendre garde à ne pas simplement transférer le risque, et travailler à une échelle spatiale suffisante pour prendre en compte tous les effets de la protection (ONERC, 2011). D’autres infrastructures peuvent nécessiter des aménagements particuliers et donc des investissements directs : rehaussement de routes ou autres infrastructures de transport, déplacement et/ou enfouissement de lignes électriques, etc. (ONERC, 2011).

f. Repenser les réseaux

Dans les zones urbaines, le dimensionnement des systèmes d’assainissement et de drainage doit pouvoir faire face aux précipitations les plus intenses. Il faudra éventuellement augmenter leur capacité (ONERC, 2011 ; Groupe de travail). Cette adaptation peut être coûteuse et très complexe du fait des incertitudes liées à l’évolution du climat (Groupe de travail). Les villes étant très vulnérables à l’interruption des services en réseau (transport, communication, énergie), travailler sur la redondance de ces réseaux peut être intéressant avec, par exemple, la création d’itinéraires bis pour les transports. La protection, l’adaptation ou le déplacement des infrastructures de transport particulièrement vulnérables (tunnels, ponts, entrées de souterrain…) devront être envisagés. De même, il faudra sans doute repenser la gestion de la demande en énergie pendant les pics liés aux périodes de forte chaleur (ONERC, 2011).

2. Se protéger du retrait-gonflement des argiles Diminution de la vulnérabilité face à ce phénomène suppose déjà d’appliquer de façon plus stricte les règles actuelles de construction, en particulier la profondeur minimale de fondation, pour les bâtiments neufs. Il faudrait aussi développer les outils d’évaluation de la vulnérabilité des bâtiments présents (ONERC, 2011). En effet, le problème se pose surtout en termes de bâti existant : comment le renforcer si ses fondations ne sont pas suffisamment profondes (PPF)? Concernant les nouvelles constructions, il est important d’utiliser la cartographie de l’aléa réalisée par le BRGM et de privilégier les fondations profondes (Groupe de travail). Il faut toutefois faire attention à ne pas trop se reposer dessus : on peut parfois trouver localement des sols argileux alors qu’ils ne figurent pas sur la carte : le recours à une étude géotechnique préalable est alors la solution la plus sûre (PPF). De manière générale, l’adaptation passera sans doute par la généralisation des études géotechniques et la mise en place de PPRI (BRGM). En Côte-d’Or, face à l’augmentation de ce risque, des PPR seront prochainement prescrits (sans zones rouges) sur les communes ayant au moins 1 % de leur surface communale en « aléa faible » sur la carte réalisée par le BRGM : 486 des 707 communes devraient être concernées (Préfecture).

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3. Anticiper les risques qui pourraient apparaître/s’aggraver

Les coulées de boue concernant surtout les vignobles, des aménagements pour limiter le ruissellement et la perte de terre constituent une piste d’adaptation : mise en place de bandes enherbées, rangs perpendiculaires à la pente, murets traditionnels... On peut aussi penser à des ouvrages de protection mais attention à leur dimensionnement et à l’impact sur le paysage. A Chablis, il existe un PPRI qui propose de telles mesures (BRGM). Concernant les glissements de terrain, l’érosion des berges, les éboulements des cavités souterraines, il y a pour le moment peu à faire si ce n’est continuer la surveillance et améliorer la connaissance de ces phénomènes à l’échelle régionale et départementale (BRGM).

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Liste des Experts

Enquêtés : Le 17/05/2011 : Emmanuel BAYLE, Service géologique régional Bourgogne & Franche-

Comté du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) Le 19/05/2011 : Alexandre MERCIER, Cellule de veille et alerte opérationnelles, Préfecture

de Bourgogne (Préfecture) Le 27/05/2011 : Manuella BELLOUARD, Direction régionale de l'environnement, de

l'aménagement et du logement (DREAL) de Bourgogne, unité Risques naturels et hydrauliques

Enquêtés pour l’urbanisme : Le 06/05/2011 (Groupe de travail) : Frédérique BOURGEOIS (Direction départementale des

territoires de l’Yonne), Viviane PERRIER-GRITTI (Communauté urbaine du Creusot-Montceau), Renaud DURAND (DREAL Bourgogne), Antonin MADELINE (Alterre Bourgogne)

Le 12/05/2011 : Gaël PIEDOIE, Chargée de mission Plan Energie Climat, Pays de Puisaye-

Forterre (PPF)

Autres experts conseillés (n’ayant pas pu être enquêtés) : Jean-Pierre GARCIA et Thomas LABBE, Université de Bourgogne P. BOUIMA, DDT 71 Y. TELPIC, DDT 89 Cyril CRÈME, DDT 58 Carole de VALLEZ, DDT 21 Marc PHILIPPE, DREAL, cellule Hydrométrie

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Bibliographie Agence européenne pour l’environnement, 2005. Changements climatiques et inondations liées aux rivières et fleuves en Europe ; EEA Briefing, no.1, 2005 ; 4p. Commission Européenne, 2008. Changement climatique: comment faire face aux inondations, aux sécheresses et à l’évolution des écosystèmes aquatiques ; Infos sur la mise en œuvre de la directive-cadre de l’eau, Note sur l’eau n° 10, Décembre 2008 ; 4p. INERIS, 2010. Impact du changement climatique sur la stabilité des cavités souterraines ; Mars 2010 ; 12p. Le Roy S., Odent B.E., Bouchut J., Eglin Y, 2007a. Cartographie de l’aléa retrait-gonflement des sols argileux dans le département de Côte-d’Or – Rapport final ; BRGM/RP-55427-FR, Juin 2007 ; 133p. Le Roy S., Odent B.E., Vincent M., 2007b. Actualisation de la carte d’aléa retrait-gonflement des sols argileux dans le département de l’Yonne – Rapport final ; BRGM/RP-55546-FR, Mai 2007 ; 37p. Le Roy S., Plat E., Bouchut J., Odent B.E., Eglin Y., 2008. Cartographie de l’aléa retrait-gonflement des sols argileux dans le département de Saône-et-Loire – Rapport final ; BRGM/RP-56635-FR, Septembre 2008 ; 163p. MEEDDAT, 2006. Le PPR : un outil pour une stratégie globale de prévention ; Janvier 2006 ; 4p. Odent B.E., Baillet L., 2006. Cartographie de l’aléa retrait-gonflement des sols argileux dans le département de l’Yonne – Rapport final ; BRGM/RP-54100-FR, Avril 2006 ; 173p. Odent B.E., Le Roy S., Bousquet Y., Lustgarten A., 2007. Cartographie de l’aléa retrait-gonflement des sols argileux dans le département de la Nièvre – Rapport final ; BRGM/RP-54897-FR, Mai 2007 ; 157p. ONERC, 2011. Villes et adaptation au changement climatique – Rapport au Premier ministre et au Parlement ; La documentation française, 2011 ; 224p. ISBN : 978-2-11-008433-0

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