À Poissy, LIRE · personnelle, dans la vie locale. Si le dossier du Pisciacais est consacré cette...

Hôpital :l’associationGrain de Fable

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Enfance :les vacances de février

Pages 14-15

Culture :Bushman au théâtrede Poissy

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Ne pas jeter sur la voie publique

L E J O U R N A L D ’ I N F O R M A T I O N P O U R T O U S / B I M E N S U E L

Numéro 1029 janvier 2009e-mail : [email protected] www.ville-poissy.fr

À Poissy,

rime avec plaisirLIRE

UNE Le Pisciacais 10.qxp:Mise en page 1 27/01/09 7:51 Page 1

14 I Enfance• Le plein d’animations en février

16 I Culture• Le marché aux bestiaux• Le slam prend la parole au “Batignolle”• Bushman• Le retour de Tobias• Patrick Raveau, portrait d’un auteur atypique

18 I Sports• Les basketteuses ont leurs “Marrainesde cœur”• Le Qi Gong régule nos énergies• Badminton : portrait de Philippe Pédro

Vivre à Poissy

ÉDUCATIONLES RASED MENACÉS

SPORTSLES BASKETTEUSES ONT LEURS MARRAINES DE CŒUR

2 Le Pisciacais n° 10 - 29 janvier 2009

3 I Éditorial

L’album4 I • Faire front contre la récession

• 2009 doit être l’année de l’innovation• Des aînés au rendez-vous• Au service de 150 jeunes déficients intellectuels

5 I • Nouvelle rentrée pour le conseil des prud’hommes• De la magie à Poissy• Des élèves de l’IME découvrent la mairie• Les délégués de classe rencontrent le Maire

6 I Zoom• Poissy sous l’objectif des Pisciacais

8 I Éducation• Les RASED menacés

10 I Santé• Dis, tu me racontes une histoire ?

11 I Commerce• La carte Tempo fête ses quatre ans... de succès !• Clara Pineau, coach et conseillère en image

12 I À la une• À Poissy, lire rime avec plaisir

La ville en mouvement

Au fil des jours

PORTRAIT D’ÉLUPHILIPPE MARIETTE

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Les services municipaux sont ouverts le : Lundi : 8 h 30 - 12 h / 13 h 30 - 16 h Mardi : 8 h 30 - 12 h 30 / 13 h 30 - 18 h Mercredi : 8 h 30 - 12 h / 13 h 30 - 18 h Jeudi : 8 h 30 - 12 h / 13 h 30 - 18 h Vendredi : 8 h 30 - 12 h 30 / 13 h 30 - 18 h En dehors des heures d'ouverture au public des services, une perma-nence est assurée par les hôtesses d'accueil, le samedi, dans le hallde la mairie : le matin de 8 h 30 à 12 h et l'après-midi de 13 h 30à 16 h. Elles sont habilitées à faire remplir des dossiers pour l'obtentionde cartes d'identité et de passeports mais peuvent aussi prendre voscorrespondances destinées aux services et répondre à certaines demandes de rensei gnements. Mairie de Poissy - Place de la République 78303 Poissy Cedex. Tél. 01 39 22 56 40.

22 I Portrait d’éluPhilippe Mariette, adepte de la prévention

23 I Tribunes libres

20 I Bloc-notesBrèvesCourrier des lecteurs Numéros utiles

21 I AgendaNos rendez-vous Cinéma

Som

mai

re

L’essentiel

n°1029 janvier 2009

e-mail : [email protected] www.ville-poissy.fr

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2-3-LePisciacais 10.qxp:Mise en page 1 27/01/09 9:56

n° 10 - 29 janvier 2009 Le Pisciacais 3

En ces temps de crise, il nous faut être optimistes et revenir aux fondamentauxqui font de la France un pays unique : l’éducation, la culture, la santé. Ce sont lestrois leviers qui ont permis les avancées de l’humanité, et qui nous permettrontde sortir grandis de cette épreuve commune.C’est en se réappropriant, en réinventant, l’identité de notre ville, en favorisant le lien social, que nous aurons plaisir à nous investir, au-delà de notre vie personnelle, dans la vie locale.

Si le dossier du Pisciacais est consacré cette fois-ci à la lecture à Poissy, c’est qu’à mon sens, nous devronscommencer à avancer clairement en 2009 sur l’offre culturelle faite aux Pisciacais. Le théâtre de la ville devra,dès la prochaine saison, proposer une programmationéclectique, réfléchie pour tous les âges et tous les goûts,accessible. Mais il faudra aussi que la culture se déplacedans tous les quartiers de la ville.

Il ne s’agit pas de développer des événements culturels comme une succession de dates, mais bien de mettre en place de réels rendez-vous entre les artistes et les habitants pour redécouvrir Poissy sous un œil neuf. Nous sommes à un tournant, à un moment du développement de la ville qui nous permet de toutimaginer, et de raconter la ville de mille façons différentes.

À la lecture des pages de ce numéro, vous pourrez vous rendre compte de la diversité et de la richesse de la ville : commerces, culture, sport, associations, éducation. Poissy est définitivement un lieu à vivre.

Votre Maire,Frédérik BERNARD

Éditorial

La culture est un antidote

Allo Monsieur le MaireVous pouvez le contacter tous les mercredis de 10 h à 12 h01 30 74 59 41

Il faudra aussique la culture se déplace danstous les quartiersde la ville.

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Éditorial

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L’alb

um Lors de cerendez-vousrégulier, les élus (ici à gauche,Krémo Allaouchiche,adjoint aucommerce)sont àl’écoute des acteurséconomiqueslocaux.

Faire front contre la récession

R endez-vous bimestrieldésormais bien rodé, le

petit-déjeuner économiqueproposé par la Ville, a effectuésa séance de rentrée, mardi20 janvier au château deVilliers. Dans le contexte ac-tuel de récession, Richard Ber-trand, adjoint délégué audéveloppement économique, arappelé : “ces petits-déjeunersont pour but de vous mettre enrelation et de vous faire ren-contrer les élus qui doivent àmon sens être sur le terrain, àvos côtés. Dans les périodesdifficiles, il est important de seregrouper, commerçants, PME,partenaires institutionnels, etde s’épauler pour faire front”.

Le Maire Frédérik Bernard etplusieurs élus de son équipe,dont Krémo Allaouchiche, ad-joint délégué au commerce, àl’artisanat et aux marchés fo-rains, ont transmis leurs vœuxde réussite à la centaine d’en-trepreneurs présents. Une par-tie du conseil d’administrationde l’office de tourisme de laVille, récemment passé sousstatut associatif, a égalementété présentée à l’assistance.L’amélioration de la dessertedu Technoparc a été annoncée,la ligne de bus n° 54 voyant safréquence augmenter en jour-née. Enfin, une lettre écono-mique régulière tient lesacteurs économiques piscia-

cais informés de l’actualité,tous les deux mois. “Noussouhaitons maintenir lecontact en permanence avecvous”, conclut Richard Ber-trand. �

Hôpital : “2009 doit être l’année de l’innovation”

L e 13 janvier dernier, leMaire Frédérik Bernard

s’est rendu aux vœux dupersonnel du centre hospitalierintercommunal de Poissy /Saint-Germain. Aux côtés dudirecteur Gilbert Chodorge, cedernier s’est exprimé sur savolonté de préserver cet outilsi précieux qu’est l’hôpitalpublic. “2009 doit être l’annéede l’innovation. Pour réfléchir,proposer, innover, vous metrouverez à vos côtés, Mon-sieur le Directeur, afin de

préserver cet outil si précieuxpour l’égal accès aux soinsdans notre pays, et pourrechercher des solutions dura-

bles pour un service publicde qualité”, notait FrédérikBernard avant d’adresser tousses vœux de bonheur. GilbertChodorge quant à lui est re-venu sur les éléments mar-quants de l’année 2008 grâceà une rétrospective en images,notamment sur l’annonce dusite de Chambourcy pour laconstruction du nouvel hôpital.Le personnel a ensuite trinquéà la nouvelle année en dégus-tant une galette des rois. �

Aux côtés de son successeurPhilippeMolto,Pierre-JeanBoyer, anciendirecteur de l’IME, s’estvu remettrela médaille de la Ville desmains du Maire,Frédérik Bernard.

Au service de 150 jeunes déficients intellectuels

ÀPoissy, 70 travailleurs so-ciaux œuvrent tout au

long de l’année auprès de 150jeunes déficients intellectuels.L’ensemble de ces personnelssont employés par l’ASSOI-MEP (Association pour lessoins médicaux et éducatifs dePoissy), l’association qui gèreà la fois l’IME (Institut mé-dico-éducatif, 77 places), leSESSAD (Service d’éduca-tion spéciale et de soins à do-micile, 30 places) et l’hôpitalde jour. Mardi 13 janvier der-nier, ils étaient réunis pourfêter la nouvelle année. Trèssensible aux problématiquesde l’éducation en raison de son

expérience professionnelle, leMaire de Poissy, président dedroit de l’ASSOIMEP, leur aprésenté ses vœux. Il a égale-

ment remis la médaille dela Ville à Pierre-Jean Boyer,directeur de l’IME de Poissydurant 31 ans et fondateur du

SESSAD pisciacais, il y a4 ans : “j’ai eu une carrièretrès riche, aux côtés de per-sonnes exceptionnelles, que cesoient mes collègues, les jeuneset leurs familles. Avec des ré-sultats également exception-nels, comme cet ancien élèvede l’IME qui encadre au-jourd’hui une équipe en tantque chef de chantier !”. Lenouveau directeur de l’IME,Philippe Molto, en postedepuis septembre dernier,confirme : “ça a été un granddirecteur, déterminé, qui a su àla fois donner et recevoir, avechumilité et humanisme”. �

L e 16 janvier dernier, prèsde 520 aînés pisciacais se

sont retrouvés au centre de dif-fusion artistique pour uneaprès-midi récréative organiséepar Françoise Boitheauville,responsable de l’animationaînés, en présence du MaireFrédérik Bernard et de LilianeRoddier, conseillère munici-pale déléguée aux aînés et auhandicap. Pendant plus d’uneheure, les aînés ont retrouvél’atmosphère insouciante deleur jeunesse à travers destubes de la chanson française :“De Madrid à Mexico” et “DeParis à Vienne”... Humour, fan-taisie, danses de rêves, féerie descostumes, la compagnie Phi-lippe Legrand a présenté unspectacle de qualité rempli decharme et de gaieté. À l’issuedu spectacle, la traditionnellegalette des rois fut distribuée.�

Des aînés au rendez-vous



L’album

25 déléguésde classe du collègedes Grands-Champs ontété reçusdans la salledu Conseilmunicipal.

“O n sait plus de choses surle rôle du Maire, c’était

bien de pouvoir parler avec lui !”.Leïla, 14 ans et déléguée de laclasse de 3e 1 du collège desGrands-Champs, fait partie dugroupe de jeunes Pisciacaisvenus rencontrer Frédérik Ber-nard et deux autres élus duConseil municipal. À l’ori-gine, une initiative citoyennede la conseillère principaled’Éducation du collège, Ca-therine Leboullenger : “l’idéeétait de permettre à nos délé-gués de classe élus, de ren-contrer d’autres élus, ceux deleur ville”. Les 16 classes dela 6e à la 3e du collège desGrands-Champs ont donc dé-pêché leurs délégués à l’hôtelde ville, en salle du conseil, s’ilvous plaît ! Dans un premier temps, cesont Anne-Marie Vinay, ad-jointe déléguée à la cohésionsociale et à la politique de laville, et Ali Rabeh, conseillerdélégué à la jeunesse et auxloisirs, qui se sont prêtés aujeu. Ce dernier a d’ailleurs an-noncé son intention de créerprochainement, un Conseilmunicipal des jeunes. Puis,c’est le Maire en personne quis’est présenté. Les questionsont fusé. “Être Maire, ça prendcombien de temps, et on gagnecombien ?”, “Les élus prennent-ils beaucoup de vacances ?”,ou encore “Quelles sont lesdépenses faites par la Ville ?”.À chaque fois, les élus ont ré-pondu posément, en laissanttranspirer leur conviction. “Cequi m’a plu, c’est que le Maireparle beaucoup de l’engage-ment”, apprécie CatherineLeboullenger. Frédérik Bernarda conclu : “être en lien avec lesautres, construire des projetsavec les autres, c’est un moyende réussir sa vie”. �

Les délégués de classerencontrent le Maire

Nouvelle rentréepour le conseil des prud’hommes

C omme chaque année, leconseil des prud’hommes

de Poissy a élu son nouveauprésident pour l’année à venir.Le vendredi 16 janvier, AlainGalley (collège salarié) et Mi-chel Robin (collège employeur)se sont passés le relais à laprésidence du conseil desprud’hommes, échangeant ainsileur place de président etvice-président du conseil.Avant l’échange symboliquedes médailles, le présidentsortant s’est attaché à retracerl’activité très chargée duconseil prud’homal en 2008.“Notre juridiction a enregistrésur Poissy, 637 saisines (511saisines sur le fond et 126 enréféré), représentant une légèrebaisse du nombre de dossiersdéposés au conseil par rap-port à 2007”. Le nouveau

président, Michel Robin a,quant à lui, fait référence auxrécentes élections prud’homalesdu mois de décembre dernier.“Aujourd’hui, 17 nouveauxconseillers ont pris place : 8parmi le collège employeur et9 parmi le collège salarial.

Respectivement 64 % desconseillers du collège em-ployeur et 60 % des conseil-lers du collège salarial ontdonc été renouvelés”, notaitMichel Robin avant de pro-clamer l’audience de rentrée2009 ouverte. �

D imanche 18 janvier a eulieu le désormais tradi-

tionnel “Grand Poissy Show”au théâtre de la ville. Pourcette 5e édition organisée parl’Union du commerce et del’artisanat, le spectacle a faitsalle comble grâce aux 1100invitations offertes par lescommerçants à leurs clients.Au programme pour cettenouvelle édition, des jon-gleurs, des comiques, desmagiciens, de la danse, de laprestidigitation, des jeux de

lumières et des illusions, sansoublier les incontournablestours de magie... À l’occasion, des stages demagie ont été offerts aux en-fants. Pendant une journée,les enfants s’exerceront à destours de magie et de passe-passe avec le magicien Vuit-tenez. L’Union du Commercea été ovationnée pour la qua-lité du spectacle et sa généro-sité. Rendez-vous en 2009pour le défilé de mode ! �

De la magie à Poissy

“V ous êtes ici dans lamaison du peuple, nous

vous souhaitons la bienve-nue”. Ainsi, déclarait le MaireFrédérik Bernard le 21 janvierdernier à quelques élèvesde l’IME (Institut médico-éducatif) venus visiter lamairie. Aux côtés de sapremière adjointe déléguée à la cohésion sociale et à lapolitique de la ville, Anne-Marie Vinay, Frédérik Bernardest revenu sur le rôle im-

portant d’une municipalité.“Notre rôle est de travaillerpour l’intérêt général, fairevivre notre ville et donner unservice à la population. Nous

sommes les représentants del’ensemble des citoyens. Toutcomme vous, nous avons desdroits et des devoirs”, a-t-ilrappelé à ces jeunes.Les élèves ont ensuite arpentéles couloirs à la découverte desinnombrables services et deshauts lieux de la mairie commela célèbre salle du conseil oula salle des mariages. �

Des élèves de l’IME découvrent la mairie

Michel Robin (à gauche) et Alain Galley se sont passés le relai à la présidence du conseil des prud’hommes.



Zoom

Poissy sous l’objectif des Pisciacais

Photo de Monsieur Jean-Noël PIZOT représentant les illuminationsmises en place à Poissy à l’occasion des fêtes.

Les Pisciacais sont venus en nombre au spectacle d’inauguration qui a donné le ton au mois de festivités.

Photo de Monsieur Daniel BOUTEILLER représentant le pont ancien sous la neige.

L a patinoire installée depuis un moisplace de la République a fermé ses

portes le 18 janvier. Et le bilan suffit àdémontrer la réussite de l’opération.

Sur toute la période, ce sont environ7 000 entrées qui ont été enregistrées.Écoles, clubs de quartier, familles, Ins-titut médico éducatif : tout le monde ena profité grâce à des créneaux horairesspécifiques.

C’est l’inauguration, avec une repré-sentation de hockey sur glace, organiséepar le service sports et le service jeunesse,ainsi qu’un spectacle pyro-aquatiqueproposé en collaboration avec le servicecommerce de la Ville, qui ont lancé lesfestivités et permis ensuite à l’opérationde se dérouler parfaitement sur la durée. Les commerçants ont eux aussi ac-compagné l’ouverture de la patinoireen ouvrant les magasins en nocturnejusqu’à 21 h 30.

La glisse sur une patinoire synthétiquen’a donc pas arrêté les Pisciacais, quiont su comprendre tout l’intérêt d’unestructure sans consommation d’énergie.

Rendez-vous l’an prochain !

Patinoire

Franc succès pour la glisse synthétique

Si vous êtes photographe amateur, n’hésitez pas à nous envoyer vos meilleurs clichés de Poissy, sous l’angle qui vous plaît. Lieux de promenade, bâtiments, manifestations ouévénements, mais aussi points de vue plus personnels ou insolites sont les bienvenus. Merci aux premiers participants !Photos de format .jpeg ou .gif, minimum 500 Ko, à envoyer (avec légende et signature) par mail à : [email protected]


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Éduc

atio

n Les RASED menacés

L’échec scolaire en question

Les RASED, c’est quoi ?Derrière cette abréviation barbare secachent des réseaux d’enseignants quiont pour mission de fournir des aidesspécialisées à des élèves de primaires endifficulté, à la demande de maîtres, pa-rents ou élèves. Il existe trois catégoriesde personnel ayant reçu une formationspécifique : ceux chargés des difficultésd’apprentissage (les “maîtres E”), ceuxchargés des difficultés d’adaptation àl’école (les “maîtres G”), et des psy-chologues scolaires.Valérie Migliardi (maître G à Poissy) :“Ce réseau permet de croiser desregards différents sur la difficulté del’enfant, en concertation avec l’ensei-gnant, mais aussi avec les familles etparfois des intervenants extérieurs (orthophonistes, Consultation médico-psychologique, pédopsychiatres...).Nous montons des projets individualisésen fonction des difficultés, ponctuellesou plus durables, de l’enfant.”

Menace sur les RASEDDans le cadre de son plan de réductiondes effectifs, Xavier Darcos, ministre del'Éducation nationale, a annoncé son in-tention de supprimer 3 000 postes d'en-seignants RASED sur les 11 000existant en France. D’après lui, la miseen place de l’aide personnalisée (2heures de soutien hebdomadaires assu-rées par les maîtres de chaque classe)compenserait les suppressions de postes.Face à la contestation, le ministre envi-sage de réduire ce chiffre à 1 500. Néan-moins, aucun texte clair n’est encore parusur le sujet, notamment à propos de laréaffectation des enseignants concernés. Anne L’Achiver (maître E à Poissy) :“En tant qu’enseignants spécialisés,nous avons reçu une formation d’un anqui nous a apporté une expertise que nepeuvent pas avoir les maîtres de classe.La disparition des RASED, c’est unrisque d’isolement pour tout le monde,enfants, parents et maîtres. Qui va prendrele relais ? Je suis très inquiète.”

Dans le cadre de la rationalisationdes politiques publiques, le gouvernement prévoit lasuppression d’au moins 1 500 postesd’enseignants spécialisés. Tout le dispositif d’aide aux élèvesen situation d’échec scolaire estremis en cause.

Les RASED sur PoissyDans la plupart des régions, avantmême la réforme annoncée, les RASEDfonctionnent en sous-effectifs. À Poissyaussi, où un poste de maître G a étésupprimé (suite à un départ à la retraite)à la rentrée de septembre dernier. Pointpositif, l’ensemble des postes restantssont pourvus, pour la première fois cetteannée ! Le RASED de la circonscriptionde Poissy, qui englobe plusieurs villesvoisines, est divisé en 4 antennes etcomprend au total 7 maîtres E, 4 maîtres Get 4 psychologues scolaires.Danielle Coulon (maître G à Poissy etconseillère municipale) : “Dans monantenne, la récente suppression d’unposte G a des conséquences. Je meretrouve toute seule, mon secteur s’estagrandi. Résultat, j’ai dû abandonnerles actions de prévention sur le langage,la communication et l’autonomie que jemenais auprès d’enfants de petites etmoyennes sections. En septembre 2009,un autre maître G part en retraite, sonposte est menacé. Mais rien n’est officiel.”

@ Réagissez sur [email protected]

Danielle Coulon, AnneL’Achiver et ValérieMigliardi (de g. à d.)sont enseignantesspécialisées au sein duRASED de la circons-cription de Poissy.

“Dylan est en CE1. De lui, ses enseignants disaienttous : “Pourtant, il a des capacités”, mais c’est vraique ses résultats n’étaient pas très bons. En fait,Dylan jouait et rêvait en classe, c’était un enfantqui n’était pas encore devenu “élève”, donc il netravaillait pas beaucoup. Il n’était pas méchant,tout le monde l’aimait bien, il faisait même rire par-fois. Stéphane, le maître, avec ses 28 autres élèves,avait du mal à lui consacrer du temps. D’ailleurs, ilne savait pas trop comment faire, il n’était pasformé pour ce genre de situation atypique.

Pourtant, depuis la rentrée, il y avait deux heures desoutien le mardi soir et le jeudi soir, avec 8 autresélèves. C’était pas mal, le maître pouvait mêmepasser plus de temps avec Dylan. Il refaisait lesexercices qu’il n’avait pas compris, une fois, deuxfois, trois fois, et au bout de la quatrième, il n’avaittoujours pas compris. Pourquoi en aurait-il étéautrement ? Pour quelles raisons, le fait de resterune heure de plus deux soirs par semaine donneraità Dylan l’envie de travailler, d’aimer l’école et decomprendre ce qu’il faisait là ? Au bout de deuxmois, Stéphane s’était résolu à demander de l’aide.Alors, deux fois par semaine, Maîtresse Carolineallait chercher Dylan et tous les deux, ils faisaientdes jeux, ils lisaient des contes, du moins, c’est ceque croyait Dylan. En fait, Caroline est rééducatrice,c’est ce qu’on appelle une maître G, et elle s’em-ployait, par le biais de moyens ludiques et haute-ment symboliques, à aider Dylan à passer du statutd’enfant à celui d’élève qu’il refusait jusqu’à présent.

Aujourd’hui, grâce à Caroline, Dylan est élève, ilest d’accord pour se mettre au travail, mais il aaccumulé du retard dans ses apprentissages.C’est pourquoi, deux ou trois fois par semaine,Jean-Jacques le prend avec un groupe de 6 élèvesqui rencontrent à peu près les mêmes difficultésque lui, notamment en lecture. Jean-Jacques est maître E. Ils travaillent sur l’écrit,ils apprennent des méthodes pour mieux lire, pourmieux réfléchir, pour s’organiser. Les phrasessemblent moins longues et les sons moins compli-qués. Dylan s’est même rendu compte que cequ’on lisait pouvait vouloir dire quelque chose.Que ce n’était pas juste des images qu’on appellelettres collées les unes aux autres. Bientôt, Dylanet d’autres quitteront le groupe pour rester enclasse. Ils n’auront plus besoin de l’aide trèsspécialisée dont ils ont bénéficié avec Caroline etJean-Jacques.

À la fin de son CE1, Dylan sera un élève commeles autres, car il sait maintenant se servir de sescapacités. Heureusement pour lui qu’il n’avaitpas de soucis d’ordre psychologique, car il n’y aplus de psychologue scolaire dans l’école. Évelyneest partie à la retraite et elle n’a pas été remplacée,d’ailleurs son poste n’existe plus, ça fait des éco-nomies. À eux trois, Caroline, Évelyne et Jean-Jacques formaient ce qu’on appelle un RASED, unréseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté.Dylan a eu de la chance, car l’année prochaine, iln’y aura plus de RASED...”

(Extraits d’un texte écrit par le collectif “Sauvons l’école publique”)

Dylan a de la chance...

LE MOT DU MAIREJe m’inquiète vivement de lasuppression programmée desRASED qui va priver des di-zaines de milliers d'élèvesd’un soutien pourtant fonda-mental, non seulement pour

leur réussite scolaire, mais aussi pour leurépanouissement personnel. Cette décisionme paraît aller à l’encontre de la nécessitéde lutter contre l’échec scolaire. Il nous fau-dra donc encore, une fois de plus, en tant quecollectivité locale, répondre aux besoins desenfants et des familles. À Poissy, nous allonscontinuer à travailler ensemble : parents, en-seignants, enfants, partenaires éducatifs,pour proposer de vraies solutions. Cela com-mencera par des états généraux de l’accom-pagnement à la scolarité, et la venue en avrilprochain de Philippe Meirieu, spécialiste desquestions liées à l’éducation.


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Sant

é

Dis, tu me racontes une histoire ?

sence, car certains peuvent êtrefatigués ou occupés à autre chose.Nous ne lisons pas de livres, nousracontons des histoires de toutessortes, des plus connues au plusméconnues”, explique François. Quelques contes et comptinesplus loin, voilà Mamie Jo quipasse aussi de chambre en cham-bre, munie de dizaines d’ouvragespour raconter des histoires de féeset de lutins magiques. Avec unevoix douce et apaisante, cettemamie au grand cœur offre unmoment d’imaginaire aux enfantshospitalisés : “je suis un peucomme leur grand-mère. Jeprends le temps de leur lire unehistoire. C’est un moment decomplicité et d’échange que j’ap-précie”. Du côté des enfants et deleurs parents, l’enthousiasme estle même... Pour Paul, 14 ans etNoémie, 7 ans, “les histoires sontbien racontées. Ils jouent de lamusique, on s’y croirait parfois

!”. “Nous devons patienter toutela journée. Alors, accueillir desconteurs dans ce service est uneexcellente initiative. Cela permetde faire passer le temps un peuplus vite”, note la maman de Paul.Ce mercredi-là, c’est donc tout unservice qui a voyagé dans l’ima-ginaire... pour le plus grand bonheur des petits et des grands.

Renseignements :Association Grain de Fable21, rue des Perclairs78130 Les MureauxTél. 06 83 06 53 36

C e mercredi, dans le halld’accueil de l’hôpital de jourde pédiatrie, l’ambiance est

chaleureuse. Dans le salon, aumilieu des jeux de société, deslivres et autres jouets, François etCharlotte racontent et chantentdes histoires qui parlent de payséloignés et de personnages lou-foques. Armés tantôt d’une guitareou d’une flûte de pan, ces deuxjeunes ménestrels n’ont pas leurpareil pour captiver l’attentiondes bambins. Douce, chaleureuse,leur intervention est interactiveet donne la part belle à l’imagina-tion. “Savez-vous que Shéhéra-zade se mit à raconter ses contesafin de ne pas être tuée par le Sul-tan ? Et comme il devait la fairetuer au matin, elle commençaitune histoire dans la nuit, mais nela terminait pas au lever du jour.Voulant connaître la fin de l'his-toire, le Sultan faisait reporterl'exécution. La nuit suivante, Shé-hérazade finissait le conte, mais

en commençait un autre tout desuite après. Cela dura mille etune nuits. Tant et si bien qu'il estraconté que le Sultan épargnaShéhérazade”, raconte Françoisdevant les enfants et leurs pa-rents. Voyager sans quitter sa chambred’hôpital, parcourir des paysagesgrandioses et rencontrer des per-sonnages gentils, un peu mé-chants et des méchants bien tropgentils grâce à des histoires...Voilà ce qu’offre l’associationGrain de Fable pour les enfantshospitalisés. Deux fois par mois,François, sa grand-mère Josianeet Charlotte se rendent à l’hôpitalde jour de pédiatrie du centre hos-pitalier de Poissy. “Lorsquej’avais 15 ans, j’ai dû être hospi-talisé. Un conteur passait dans leservice...”, nous livre François. Etde poursuivre : “dix ans plus tard,j’ai croisé cet homme dans la rue,nous sommes devenus amis. J’aialors travaillé sur un projet d’il-lustration pour un de ses livres deconte. Puis, je suis rentré petit àpetit dans son monde. J’ai alorssuivi une formation d’une annéepour apprendre ce métier”.

Un moment de complicité et d’échangeAujourd’hui, François et Char-lotte aiment venir dans ce service“qui manque un peu d’anima-tions et de vie car les enfants nesont là que pour la journée”. Ilsse déplacent au chevet des jeunespour leur conter des histoires, letout accompagné d’instrumentsde musique. “Nous leur deman-dons s’ils souhaitent notre pré-

Régulièrement, Le Pisciacaisvous présentera des associations qui consacrentleur temps à aider les autres.Pour cette série intitulée “À l’hôpital”, nous vous proposons de découvrir l’association Grain de Fable.Deux fois par mois, ces conteurs rendent visiteaux enfants de l’hôpital de jour de pédiatrie du centrehospitalier intercommunal de Poissy. Rencontre.

À L’HÔPITAL

Contes du monde entierDepuis des siècles, les mêmes contes sontracontés dans des régions très éloignées lesunes des autres. Ainsi, selon que le récitprovienne d’Afrique, d’Asie, d’Amérique oud’Europe, les personnages, les lieux, les évé-nements diffèrent, mais le sens profond del’histoire est le même.On ne sait pas toujours quel chemin, leconte a suivi ou s’il a pu naître simultané-ment dans des pays différents... Ce que l’onsait, c’est que la plupart de ces contes mer-veilleux sont nés entre l’Irlande et l’Inde etque de nombreuses autres parties du mondeont adopté et adapté ces récits.Le conte a ceci de magique qu’il peut nousaider à tisser des liens entre les peuples etles cultures. Les différentes versions d’unconte, d’une étonnante variété, nous dévoi-lent la richesse de l’humanité et démontrentavec force que tous les hommes sont à lafois identiques et différents.

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Commerce | Économie

La carte Tempo fête ses 4 ans... de succès !

C’est sûr, la carte Tempoplaît de plus en plus ! Àen croire les chiffres de

l’année passée, les Pisciacaisont été nombreux à l’utiliser ré-gulièrement chez les commer-çants partenaires. Lancée endécembre 2004, la carte Tempopropose vingt minutes de sta-tionnement gratuit par jour of-fertes par la Ville, mais aussibien d’autres avantages... Àchaque achat effectué chez un

commerçant adhérent, cettecarte propose une réductionpouvant être utilisée immé-diatement ou cumulée (lapuce les enregistrant). Partiel-lement ou inté- gralement, àtout moment, le propriétairede la carte peut ainsi consom-mer le montant de ces remiseschez l’un des commerçantsadhérents. Plus on présente lacarte, plus on gagne de l’ar-gent, c’est donc la fidelité duclient qui est récompenséeavant tout. Pour Didier, habi-tant le centre-ville de Poissy,“cette carte est vraiment pra-tique. Je l’utilise principale-ment pour le stationnementgratuit. Avec mes dernièrescourses effectuées, il me sem-ble avoir “cagnotté’’ prati-quement 10 euros. Ce qui estloin d’être négligeable au-jourd’hui !”. Gérard Money-ron, le président de l’UCAP

confirme le succès de la for-mule : “en 2008, l’ensemble descommerçants adhérents ont re-distribué à leurs clients plus de42 000 € et offert plus de 1 000nouvelles cartes Tempo”. Grâceà leurs achats, les clients de lacarte Tempo ont pu, par ail-leurs, gagner de nombreux lotsou encore des invitations pourle dernier Grand Poissy Show.Pour Krémo Allaouchiche, ad-joint au Maire délégué au commerce, à l’artisanat et auxmarchés forains, “la carteTempo est un outil formidablequi renforce l’attractivité de noscommerces de proximité. L’anpassé, la Ville a offert plus de 89 000 stationnements gratuitspour les clients fréquentant le centre-ville”. Aujourd’hui, 36 commerçants sont parte-naires et plus de 9 000 cartesont été offertes depuis la créa-tion de la carte Tempo. �

Clara Pineauvous propose ses services de coaching en image.

Lancée en décembre 2004,la carte de fidélité Tempoproposée par l’Union ducommerce de Poissy offre denombreux avantages chezles commerçants partenaires et vingt minutes de stationnement gratuitpar jour, offertes par la Ville.Explications.

Clara Pineau, coach et conseillère en imageC hanger de look, reprendre

confiance en soi, en finiravec ses complexes... Nom-breux sont ceux qui font appelà des coaches pour améliorerleur image. Depuis quelquesannées, le business de cesconseillers personnels est enplein développement. À Poissy,Clara Pineau, jeune femmedynamique, vient de créer sasociété “Révèle émoi”.Après une formation à l’IDRI(Institut international derelooking) et une formationen nutrition, Clara Pineau selance dans l’aventure. “Toutde suite après mes études, j’aicommencé à mettre sur piedmon projet, c’était au mois denovembre dernier. J’ai discutéde tout cela à mes amis, et leBeach Club, que je fréquentedepuis quatre ans, a eu vent dece projet. Une des responsa-bles m’a proposé un local chezeux pour m’installer. Lier lesport au paraître leur a sem-blé idéal. J’ai accepté desuite”, explique la coach.

Dans son mini-institut, elleaccueille depuis deux semainesdes clients pour les conseiller.“Le coaching s’adresse à toutle monde. Par exemple, unepersonne à la recherche d’unemploi a besoin de conseilspour reprendre confiance enelle et savoir se vendre. Celapasse tout d’abord par l’es-thétisme : je l’aide à trouverson style vestimentaire, je laconseille sur des soins cosmé-tiques, etc.”. Et de poursuivre :“je délivre tout mon savoir àmes clients. Un vrai coaching

dure en moyenne deux moisà raison d’un entretien parsemaine”.Âgée seulement d’une ving-taine d’années, Clara Pineaun’en a pas moins l’expérienceet la volonté. Elle sait que laville de Poissy correspond àses attentes professionnelles :“ici, tout est possible, la po-pulation est accueillante et ou-verte. Ça tombe bien, car j’aiplein d’autres projets en tête !” �

� INFOS PRATIQUESRévèle émoi95, rue du Général-de-Gaulle78300 PoissyTél. 06 18 86 05 08

Véritables lieux de vie, les marchésconstituent une source inépuisable deplaisirs et de sensations pour lesgourmands et les gourmets, pour lesépicuriens, pour les curieux et pourtous ceux qui recherchent l’âme d’unerégion et d’une ville... On y trouve lemeilleur du terroir, des producteurspassionnés, des produits d’ici etd’ailleurs (parfois de très loin) et selonles heures et les quartiers, desambiances et des publics trèsdifférents. À Poissy, les marchés sesont multipliés et diversifiés pourrépondre aux attentes des clients.Ainsi, ces derniers vous donnentrendez-vous chaque semaine : àSaint-Exupéry, au centre-ville et àBeauregard.

Marché Saint-Exupéry : samedi de 8 h 30 à 12 h 30Marché du centre-ville : Mardi, vendredi et dimanche de 8 h 30 à 12 h 30Marché de Beauregard : Jeudi et samedi de 8 h 30 à 12 h 30

Boucherie Julien Gilles 70, rue du Général-de-Gaulle Boucherie Schwendemann 77, rue du Général-de-GaulleLe Péché mignon 101, rue du Général-de-GaulleInter Caves 2 bis, rue des DemoisellesSaveurs et Douceurs 118, rue du Général-de-GaulleFriandises 40, rue du Général-de-GaulleBatignolle 29, rue du Général-de-GaulleLa Mama restaurant 3, boulevard de la PaixLa Scala de Poissy 5, avenue Maurice-BerteauxCourtier Traiteur 73, rue du Général-de-GaullePoissonnerie Bessières Halle du marchéAlix Moto 4, avenue Maurice-BerteauxLibrairie Le Pincerais 117, rue du Général-de-GaulleLibrairie Le Roi Livre 10 , rue du 8-Mai-1945Selectour Planitude Voyage 14, rue au PainShop photo Poissy 126, rue du Général-de-GaulleDecocoon 23, rue du Général-de-GaulleExtra 101, rue du Général-de-GaulleSOS Aspirateur 1, avenue du CepCadr’image 1, rue aux MoutonsAu pont d’Or 93, rue du Général-de-GaulleBijouterie Louvet 19, rue du Général-de-GaulleJoaillerie Chauvaud 100, rue du Général-de-GaulleMPBJ - bijouterie Martin 50, rue du Général-de-GaulleCordonnerie Sibemo 8, rue du 11-Novembre-1918Tosca lingerie 1, boulevard DevauxBeauty Success 15, avenue du CepCache Cache 41, rue du Général-de-GaulleFania Confection Femme 38, rue du Général-de-GaulleModa Styl 117 25, rue du Général-de-GaulleCap Horn 80, rue du Général-de-GaulleLissac 8 bis, rue du 11-Novembre-1918Optic 2000 111, rue du Général-de-GaulleOptique du Cep 24, avenue du CepOptique Krys Scaillierez 59, rue du Général-de-GaulleAtol audition Santé 4, avenue des UrsulinesLa Petite Cousette 143, rue du Général de Gaulle

Les marchés de Poissy

Liste des commerçants adhérents

LA BONNE P11.qxp:Mise en page 1 27/01/09 9:39


Véritables lieux de vie et de brassage, la médiathèqueChristine-de-Pizan et labibliothèqueAndré-Malrauxproposent de nombreusesactivités autourdu livre. Entrecafé littéraire,atelier lecture, ou encorecontes pourenfants, on ne sait quechoisir… Les seuls motsd’ordre : lire et se faire plaisir !

À Poissy, lire rime avec plaisirT erminé le temps où les biblio-

thèques n’étaient ouvertes quequelques heures par semaine.

Terminé aussi les ouvrages poussié-reux que personne n’osait feuilleter. Au-jourd’hui, les bibliothèques et lesmédiathèques ont repris des couleurs etsont devenues de véritables lieux depassage et de vie. À Poissy, la médiathèque Christine-de-Pizan et son annexe, la bibliothèqueAndré-Malraux accueillent chaque jourplus de 600 visiteurs. Pour NathalieMarciano, directrice adjointe des biblio-thèques, “ces chiffres montrent bienque ces endroits sont de plus en plusappréciés. Certains viennent ici pouremprunter de nouvelles lectures, d’au-tres pour flâner ou pour écouter de lamusique. Ce qui est d’autant plus éton-nant c’est de voir que dans un mêmelieu, se trouvent à la fois des jeunes, desmoins jeunes, des rats de bibliothèques,des lecteurs d’un jour ou de simples vi-siteurs. La médiathèque et la biblio-thèque sont des lieux ouverts à tous etpour tous. Chacun peut y venir et sesentir un peu chez soi”.

Des activités en nombrePour attirer le public, des ateliers en toutgenre ont ainsi émergé, un peu partouten France, ces dernières années. Sur lemodèle des cafés philos, les cafés litté-

raires remportent un large succès. “Pourchoisir un livre, on peut toujours regarderla sélection ou lire la quatrième de cou-verture, mais ça ne dit pas forcémentgrand chose”, nous livre Marie-Laure,jeune maman de 34 ans, qui participede temps en temps au café littéraireorganisé par la médiathèque. Et depoursuivre : “alors que, si vous avezquelqu’un qui vous parle de l’ouvrage,cela peut vous donner envie de le lire…C’est intéressant d’avoir l’avis desautres”. Discuter du livre, susciter les rencontresdans un lieu convivial, voilà ce que pro-posent ces cafés littéraires. Car le lec-teur solitaire ne rêve que de rencontreset d’échanges pour partager et débattrede ses passions. Du côté des plus jeunes,de nombreuses activités sont proposées.Dans la médiathèque Christine-de-Pizan, un espace leur est dédié : mangaset bandes dessinées se partagent les

rayons avec les romans plus classiques.La salle Parçi-Parlà accueille chaquemercredi “L’heure du conte” à destina-tion des 3/5 ans et des 6/12 ans (un mer-credi sur deux). Ce petit auditorium estdédié aux histoires : celles que l’on ra-conte, celles que l’on écoute, celles quel’on lit, celles qui éveillent et celles quiendorment…De nombreuses classes (cinq par se-maine) viennent à la médiathèque pourvisiter ou travailler sur un projet mis enplace par les bibliothécaires. Lesthèmes y sont variés : le burlesque, lacouleur, les maisons imaginaires, etc.C’est important que les enfants se ren-dent compte que la médiathèque est unendroit sympathique et qu’ils peuventtrouver de nombreux ouvrages. La lec-ture ne s’arrête pas seulement aux ro-mans !”, notait Nathalie Marciano.

Un lieu de culture pour tousOutre les différents ateliers proposés,la médiathèque et la bibliothèqueproposent aussi du portage à domicileen partenariat avec le CCAS (Centrecommunal d’action sociale). “Ce serviceest à destination des personnes isoléesou qui ne peuvent se déplacer. Les Pis-ciacais apprécient de recevoir unesélection de livres à domicile”, expli-quait-elle. Pour les personnes illétréeset celles qui apprennent le français, un



Paroles de lecteurs

sir !projet d’alphabétisation est aussi encours à la médiathèque. “Les personnesne sachant pas lire peuvent venir, bienau contraire. Très souvent, nous leurfaisons visiter la médiathèque et leurmontrons des guides pratiques qu’ilspeuvent utiliser, comme des livres decuisine ou bien encore des ouvragessur leur pays. Ce lieu est véritablementouvert à tous”, concluait la directriceadjointe. �

@ Réagissez sur [email protected]

À la une

Belen, maman de deux enfants“Mes enfants âgés de 8 et 11 ans viennent chaquesamedi suivre un cours d’espagnol au centreAndré-Malraux. J’en profite donc pour aller à labibliothèque qui est adjacente au club. Il y a unchoix important, que ce soit dans les livres pourenfants ou dans les ouvrages pour adultes.Depuis quelques temps, ils proposent même des

DVD. Je trouve très important que les enfants lisent : ça les faitrêver et ça alimente leur imaginaire.”

Julien et sa fille Chloé“Je viens consulter des ouvrages régulièrementavec ma fille Chloé. La médiathèque est unendroit très sympathique et convivial. Des ac-tivités sont proposées aux enfants le samedimatin : Chloé y participe de temps en temps.Me concernant, j’apprécie les magazines et lesquotidiens qui sont consultables gratuitement

sur place. Pour les plus jeunes, un vaste choix de livres leurest proposé. Le mobilier est aussi bien pensé avec des chaises etdes tables à leur hauteur. C’est aussi l’occasion de rencontrerd’autres enfants.”

Elles étaient une quarantaine, il y aseulement 4 ans. Les femmes duquartier des Hauts-de-Poissy quiparticipent aux cours d’alphabétisationsont aujourd’hui 70. “Et encore, onrefuse du monde ! La demande est de

plus en plus forte”, constate JocelyneBarbier, directrice adjointe du centreAndré-Malraux, qui propose ces courspendant les heures scolaires pours’adapter aux contraintes des mèresau foyer. Les motivations de ces der-nières sont variées. “Je me suis inscritepour mieux parler le français et mieuxl’écrire. Ça sert pour plein de choseset ça va me permettre aussi d’aidermes enfants à faire leurs devoirs”, ex-plique Louisa, une jeune maman ma-rocaine qui suit 8 heures de cours parsemaine, les mardis, jeudis et vendre-dis. Les élèves sont répartis pargroupes de niveaux, tous encadrés pardes bénévoles ayant suivi une forma-tion. Marie-Louise Casse, retraitée del’Éducation nationale, en fait partie :“J’ai démarré il y a 10 ans, ici, pouroccuper mon temps libre et garderdes relations sociales tout en rendantservice. Il y a de gros besoins. Mais c’estun échange, on donne et on reçoitbeaucoup aussi”.

Les cours d’alphabétisation très prisés

Ce projet est né d'undouble constat : la Villene proposait à ce jouraucune manifestationsur le livre ou la littéra-ture et aucun évène-

ment culturel durant la période hivernale.Pour combler ce vide, un groupe de travaila été créé dans lequel se retrouvent élus, ser-vices municipaux et acteurs concernés parce domaine.C'est ainsi que l'idée d'un salon du livre avecpour thématique, la jeunesse, a pris forme.Il se tiendra régulièrement en février, sur

trois jours, du vendredi au dimanche. Le ven-dredi sera dédié aux scolaires. Un thème sera proposé chaque année et ser-vira de fil rouge aux différentes animations.Je souhaite que puisse se nouer un parte-nariat étroit entre les établissements sco-laires, les professionnels du livre et la Villepour assurer le meilleur succès à ce projet.Rendez-vous pour la première édition en février 2010 sur le thème du voyage !

Geneviève Chignacadjointe au Maire déléguée à la culture, au patrimoine et au jumelage.

Un salon du livre bientôt à Poissy

BILAN 2008> Médiathèque Christine-de-PizanLivres adultes : 40 103DVD adultes : 2 392CD : 8 779Livres jeunesse : 20 199DVD jeunesse : 438CD / CDR jeunesse : 588 / 259Entrées par an : 149 250Moyenne par jour : 609 (maximum : 1 200)

Prêts par an : 258 530Moyenne par jour : 1 055

> Bibliothèque André-MalrauxLivres adultes : 5 676Livres jeunesse : 11 727CD jeunesse : 427DVD jeunesse : 191

Des bénévoles encadrent les cours d’alphabétisation au centre André-Malraux.

� INFOS PRATIQUES> Médiathèque Christine-de-Pizan31, avenue Maurice-BerteauxTél. : 01 30 65 10 65Horaires d’ouverture Mardi : 13 h - 20 hMercredi : 10 h - 18 hJeudi : 15 h - 18 hVendredi : 13 h - 19 hSamedi : 10 h - 18 h

> Bibliothèque André-Malraux 25, avenue du Maréchal-LyauteyTél. : 01 39 22 54 94 Horaires d’ouvertureMardi : 15 h - 18 hMercredi : 10 h - 12 h et 14 h - 18 hJeudi : --- fermée ---Vendredi : 15 h - 18 hSamedi : 14 h - 17 h


Club Saint-Exupéry82, rue Saint-SébastienTél. 01 39 11 50 15Activités à destination des 6 - 11 ans Du 16 au 20 février : activités manuelles etsportives, bowling, patinoire, sortie auLudimax, cinéma, grands jeux.Du 23 au 27 février : activités manuelles etsportives, sortie au parc aux étoiles,grande boom déguisée, chasse au trésorà Montparnasse, cinéma, spectacleintergénérationnel, stage de danse outournoi de ping-pong.

Activités à destination des 12 - 15 ans. Du 16 au 20 février : activités manuelles etsportives, bowling, patinoire, billard,préparation du grand jeu, cinéma.Du 23 au 27 février : activités manuelles etsportives, laser quest, animation boom,cinéma, stage de danse ou tournoi deping-pong.

Local jeune Saint-Exupéry4, rue du Stade - Tél. 01 39 22 00 79Activités à destination des 12 - 17 ans.


Enfa

nce

À quelques jours des vacances scolaires, les clubs de quartier s’apprêtent à accueillir les jeunesPisciacais. De nombreuses animations sont au programme : activités culturelles et sportives, sorties, jeux de plein air, et bien d’autres choses... Le programme en détail ci-dessous.

Du 16 au 20 février : activités sportives,tournoi de baby-foot et ping-pong,bowling, tournoi de foot en salle, ini-tiation hand ball.Du 23 au 27 février : activités sportives,laser quest, tournoi de foot en salle, en-traînements sportifs, atelier compositionde musique, stage de danse, cinéma.Pour les sorties, inscriptions avant le 16 février.

Club Péguy32 bis, avenue Fernand-LefebvreTél. 01 30 74 67 96Du 14 au 21 février : camp de ski dans le JuraDu 16 au 20 février : activités manuelles(3 euros la séance) - stage de dansemoderne (15 euros) à destination des7 - 12 ansDu 23 au 27 février : activités manuelles(3 euros la séance) - stage poney(35 euros) - stage de musique amplifiéeà destination des 13 - 17 ans.

Club du Clos d’Arcy64, rue du Clos-d’Arcy - Tél. 01 30 65 97 13Activités à destination des 6 - 12 ans Du 16 au 20 février : jeux de ballon etde société, sculpture en verre, relaissportifs, cinéma, quizz sportif, jeux desociété, sortie au musée Grévin, grandjeu “douanier contrebandier”.Stage de judo pour les enfants âgés de6 à 9 ans (20 places) : séances de 10 h à12 h. Tenue de sport obligatoire.Du 23 au 27 février : jeux collectifs, initia-tion et tournoi de basket, sculpture enterre, piscine, sortie au musée Grévin,grand jeu “renards, vipères”.

Vacances de février

Le plein d’animations !



Mardis 17 et 24 février à 10 hAtelier “Le mémory des autos” (4 - 8 ans)Les enfants s’inspirent des jouets au-tomobiles du musée pour créer leurpropre jeu de société, un mémory.

Mardis 17 et 24 février à 14 h 30Atelier “Aiguille et dé à coudre” (7 - 12 ans)Après avoir observé le trousseau despoupées du musée, initiation à l’artde la couture et de la broderie avec laréalisation d’un mouchoir brodé.

Vendredis 20 et 27 février à 10 hAtelier “Bonshommes de papier” (4 - 8 ans)À l’aide de modèles ou en dessinantcomme un grand, les enfants réalisentune figurine de papier et les vête-ments pour l’habiller.

Vendredis 20 et 27 février à 14 h 30 Atelier “Ma p’tite auto” (6 - 12 ans)Après avoir vu les autos de l’exposi-tion, les enfants réalisent une voitureen 3 dimensions à l’aide de différentsmatériaux de récupération.

� INFOS PRATIQUESRéservation obligatoireMusée du jouet - 1, enclos de l’AbbayeTél. 01 39 65 06 06 ou sur www.ville-poissy.fr

Du côté du musée du jouet

Activités à destination des 13 - 17 ans Du 16 au 20 février :ping-pong géant, baby-foot, jeux desociété, initiation au hand ball, atelierpâtisserie, espace détente, jeux divers.Du 23 au 27 février : espace détente, ate-lier scarpbooking, jeux de société, bil-lard, tennis de table, laser quest, atelierpâtisserie, sortie au château d’Auvers,réalisation de costumes, bal costuméavec le centre des Hauts-de-Poissy.Samedi 28 février, match de footballPSG / Nancy au Parc des Princes(places limitées).

Centre des Hauts-de-Poissy et antenne Pascal25, avenue du Maréchal-LyauteyTél. 01 39 65 03 59Du 16 au 20 février : (thème sur l’environ-nement) confection de poubelles de tri,animation tri sélectif, quizz sur la forêt,arbre géant, grand jeu “le parc danstous ses sens”, sortie à la piscine et àDisneyland Paris, construction d’un jeu

en bois et d’un nichoir, grand jeu“cherche la petite bête”, grand jeu depiste avec l’annexe de La Coudraie.Du 23 au 27 février : (thème sur la mer)création de costumes, atelier cuisine,sortie au cinéma et à la patinoire, atelierautour du conte à la bibliothèque,sortie au Museum national d’histoirenaturelle, mobile de la mer, tournoiping-pong et baby-foot, grand jeu àLa Coudraie, sortie au cinéaqua, balcostumé au Clos d’Arcy.Activités à destination des 6 - 12 ans.

Annexe La Coudraie28, rue de Migneaux - Tél. 01 30 74 69 31Thème : Les mystères de l’OrientDu 16 au 20 février : grande fresque sur lethème des Mille et une nuits, ateliersur la calligraphie arabe, cinéma, pis-cine, initiation à la danse orientale, ate-lier cuisine, jeu extérieur et grand jeu“Aladin”, sortie au musée du Louvre.Du 23 au 27 février : grande fresque sur lethème des Mille et une nuits, initiationà la danse orientale, création de bijouxen papier, piscine, jeu extérieur, sortieau cinéaqua, atelier déguisement et cui-sine, bal costumé.

Centre de loisirs Maison de l’enfance13, avenue du Bon Roi Saint-LouisTél. 01 39 22 53 49Comme pour chaque vacances sco-laires, la Maison de l’enfance proposeplusieurs thématiques :Le groupe art et culture se pencherasur des activités autour de la comédie musicale, de la cuisine et des artsplastiques. Le groupe nature et environ-nement proposera des activités liéesbien sûr à cette thématique et une ap-proche de l'eau. Enfin, le groupe d'acti-

vités physiques proposera quant à lui,des jeux extérieurs et intérieurs, duvélo, etc. Un groupe science sera aussiformé (les activités ne sont pas fixées àce jour).

Enfance

(Ci-dessus)De nombreuses activités sont proposées par lesclubs et centres de loisirs. (photos d’archives)



Culture I PatrimoinePoissy et son histoire

Le marché aux bestiaux

Le marché aux bestiaux de Poissy, quia alimenté durant des siècles Parisen viande de boucherie, a été sup-

primé en 1867 et, cependant, il continueà faire partie du paysage pisciacais. Onle retrouve dans le nom de quelques rues,dans les bâtiments de l’Octroi et del’ancienne Caisse, et aussi dans le bas-relief qui orne l’une des façades del’Octroi. Cette sculpture présente deuxtêtes de bœufs en forme de cornesd’abondance déversant pièces de mon-naie et fruits, pour signifier la richesse ap-portée à la ville par le commerce desbêtes. Nous fréquentons presque quoti-diennement l’ancienne place du marchéaux bestiaux (place de la République),mais savons-nous qu’autrefois, si elle étaitdéjà un lieu de rencontre entre les habi-tants de Poissy et ceux des environs, en-tre les provinciaux et les Parisiens, elleétait aussi une rencontre entre les bêteset les hommes.

Une ferme à ciel ouvertPouvons-nous, de nos jours, avoir assezd’imagination pour nous représenter lesbestiaux entrant dans la ville par l’uneou l’autre des portes après avoir traverséles villages environnants, puis allant sedésaltérer dans la Seine, ce qui occa-sionnait des “bousculades bovines” ?Pouvons-nous imaginer les beugle-ments et les meuglements des bœufs, lesbêlements des moutons, les hennisse-ments des chevaux, les aboiements deschiens, les cris des bouviers et des ber-gers, les discussions animées entre ven-deurs et acheteurs lors des tractations etdes transactions ? C’était, paraît-il, unecacophonie indescriptible. Quant auxodeurs, surtout par les chaudes journéesd’été, c’était un mélange de suint, delaine, de crottin, de boue et de bouse,auxquels s’ajoutait la sueur humaine.Pouvons-nous imaginer les veaux en-tassés sous la halle ? Pouvons-nousimaginer les moutons éparpillés, cou-rant de droite et de gauche et piétinantparfois les jardins, jusqu’à ce qu’un em-placement leur soit réservé ? Imagine-t-on les “compteurs de bœufs”installés aux portes de la ville, essayantdans la nuit, parfois sans réverbère, decompter “la marchandise” ? Imagine-t-on la vie des habitants de Poissy, éveil-lés toutes les nuits du mercredi au jeudipar les arrivages de bestiaux ? Les ima-gine-t-on en plein jour, se trouvant nez

à nez à chaque coin de rue avec un mu-seau ou un mufle, éventuellement avecune corne plus ou moins agressive ?Imagine-t-on aussi la ménagère, qui aoublié de fermer sa porte, voyant entrer

un mouton … suivi de quelques autres ?Imagine-t-on les auberges pleines dediscussions, de chansons et de rires, etde conversations entre les bouchers etles commissaires ? Imagine-t-on enfin,le calme soudain après le départ desbestiaux, le rangement des pieux et des“parquets” qui servaient à l'attache desbêtes, le nettoyage de la place ?

Un lieu de vieDe nos jours, les marchés des mardis,vendredis et dimanches remplacent lavente hebdomadaire des bestiaux. Lesrencontres n’y sont plus les mêmes,mais qui n’a pas pris le temps d’admirerles achalandages sous les tentes bario-lées, qui n’a pas entendu les cris des fo-rains et les appels des vendeurs, qui n’apas apprécié d’y retrouver un voisin, unami, voire de s’y faire des connais-sances nouvelles ? Le marché de Poissy,c’est encore un peu de convivialité dansune ville trop urbanisée, c’est encore unpeu d’humanité dans un monde tropmatérialiste ! �

Rédaction et illustrations du CEHA (Cercled’Études historiques et archéologiques de Poissy)

� INFOSPRATIQUESLe Batignolle29, rue du Général-de-GaulleTél. : 01 39 65 02 84

Prochaine soiréeslam le jeudi 26 février à partir de 20 heures

Tous les quatrièmes jeudis du mois, LeBatignolle invite des slameurs de la ré-

gion. Poètes urbains, ils récitent destextes a cappella, seuls ou à plusieurs. Gé-rant du café - restaurant hôte de ces soi-rées à l’angle de la rue au Pain et de larue du Général-de-Gaulle, Jean-JacquesCrevin est passionné par cette forme depoésie moderne : “Prévert parlait des oi-seaux dans les champs. Les jeunes d’au-jourd’hui sont davantage entourés de bé-ton, mais ils ont toujours des choses àdire”. C’est en découvrant Grand Corps

Malade à la télévision, que ce cafetier pis-ciacais mélomane a découvert lescharmes du slam. Depuis avril, il a ins-titué ce rendez-vous mensuel qui chercheencore son public. “Même s’il n’y a pasgrand monde pour l’instant, je m’efforcede maintenir ces soirées. D’abord, pourdonner la parole à ces jeunes qui ne de-mandent qu’à la prendre. Leurs textessont mélodieux, étonnants et émou-vants”. Le Batignolle propose par ailleursbien d’autres animations, telles que desconcerts de musique (blues, rock, maisausssi, classique ou reggae) bondés tousles vendredis soirs, et des soirées àthème. “Poissy n’est ni Paris ni une villede province. On a tout intérêt à propo-ser quelque chose de varié. Le but estd’amener de la convivialité”, expliqueJean-Jacques Crevin. Les soirées magie,par exemple, connaissent beaucoup desuccès. Prochainement, une soirée an-glaise où tout le monde sera invité à par-ler la langue de Shakespeare ! �

Le slam prend la parole au “Batignolle”



Culture I PatrimoineThéâtre de Poissy

BushmanDans le désert le plus aride du

monde, pour survivre, il faut savoirtout faire : parler avec les lions,

chasser avec les bushmen, repérer lesscorpions, piquer les œufs d’autruches,se nourrir de plantes, séduire comme unphacochère ! Avec une flèche et un arc,Éric Bouvron nous joue une histoireémouvante qui provoque le rire et leslarmes. Un spectacle visuel qui sort dessentiers traditionnels pour suivre la pisted’un peuple ancestral les “Bushmen”.De père français et de mère grecque,Éric Bouvron est né en Égypte, mais agrandi en Afrique du Sud. Le soleil, lesgrands espaces, le théâtre et la danse luifaçonnent une enfance idyllique etémerveillée. “Je me souviens d'avoirvu, en Afrique, un petit bonhomme assis.Avec son corps, ses mains, il imitait lachasse d'une antilope en émettant dessons hypnotiques. Il avait un arc et uneflèche. C'était un bushman. La précisionet la justesse avec lesquelles il racontaitce moment, sont restées chevillées à mavie d'adulte. C'est peut-être de là quem'est venue l'envie de jouer, de créer...”Son spectacle garde un bout de cetteenfance et prolonge l'histoire du peuplebushman. Pour raconter leur façon d'être,leur respect de ce qui les nourrit, ÉricBouvron est parti vivre parmi eux dansle désert du Kalahari. Il en a ramené un

spectacle, une fascination à partageravec le public occidental et consumériste,certes, mais aussi, lointain cousin de cepeuple pacifiste et tolérant. Mais loin dele moraliser, c'est bien un divertisse-ment dont il s'agit ici. Et d'ailleurs, lecréateur s'agite et agite toutes les formesd'art pour évoquer ou mieux, invoquerses vieux amis bushmen : danse, musique,théâtre, ombres chinoises, peinture...Et la magie opère à hauteur d'humouret l'âme occidentale semble retrouver unpeu de sa fraîcheur ancestrale. �

Mise en scène d’Antoine MalaquiasAvec Éric BouvronDimanche 8 février à 15 h 30 (lundi 9 février à 14 h 30 pour les scolaires)Location ouverte au théâtreTél. 01 39 79 03 03

Le maestro Sir Roger Norrington.

� INFOSPRATIQUESJeudi 12 février à 20 h 30Location ouverte au théâtreTél. 01 39 79 03 03

Rencontre

Patrick Raveau,portrait d’un auteur atypique

Pour célébrer le 200e anniversairede la mort de Haydn, le maestro Sir

Roger Norrington interprète l’un despremiers oratorios du compositeurautrichien “Le retour de Tobias” dont lesuccès fut immense à Vienne lors de sacréation en 1775. Il dirigera l’Orchestraof the Age of Enlightenment au théâtreMolière, avec une distribution de qualité,dont Lucy Crowe, Ann Hallenberg,Andrew Kennedy et Christopher Malt-man. Rappelons que Joseph Haydn estconsidéré comme le père de la symphonieet du quatuor à cordes classiques. Il aégalement renouvelé les genres de lasonate pour piano et du trio. Plus qu’au-cun autre compositeur, il est enfin connupour l’humour insufflé dans ses œuvres,l’exemple le plus célèbre étant le brusque

accord joué fortissimo au 2e mouve-ment de la symphonie n° 94, appelée àjuste titre “La Surprise”.

Direction Sir Roger NorringtonAvec Ann Hallenberg, Grace Davidson, ChristopherMaltman, Andrew Kennedy, Lucy CroweOrchestre : Orchestra of the Age of Enlightenment Chœur : Joyful Companu of Singers

Théâtre de Poissy

Le retour de Tobias

Né à Suresnes en 1957 d’une mèrecouturière et d’un père ingénieur,

Patrick Raveau vit à Poissy depuis prèsde cinquante ans. Professeur de philo-sophie au lycée Charles-de-Gaulle, cePisciacais d’adoption voue une véritablepassion à l’écriture et à la lecture. “Mongrand-père adorait les livres. Dévorer lescentaines d’ouvrages dans sa bibliothèqueétait un de mes passe-temps favoris”, sesouvient l’écrivain. Et de poursuivre :“c’est un peu grâce à lui que je suisdevenu professeur de philosophie, car ilpossédait de nombreux essais et livresphilosophiques”. L’écriture, quant àelle, est venue bien plus tard, lors d’unséjour à l’hôpital vers l’âge de 20 ans. Ce fut comme un “déclic” pour PatrickRaveau. “À l’époque, je lisais beaucoupde nouvelles, et de fictions. Je me suis misà écrire du jour au lendemain, une nou-velle par jour”, confie-t-il. Quelques an-nées plus tard, l’auteur se tourne vers lapoésie moderne, participe à des ateliersd’écriture, se rend dans les milieux trèsfermés des auteurs dont fait partie àl’époque, le célèbre écrivain LionelRay, etc. “Le poème ressemble à une nouvelle. Enun minimum de temps, je dois exprimerune idée. C’est un peu comme unephotographie...”, note-t-il. Il écrira denombreux recueils de poésie dont“Chemins naissants” aux éditionsL’Harmattan. Mais, Patrick Raveau nes’arrête pas en si bon chemin. Deux ro-mans seront publiés dans les années 90 :“L’ultime songe de la cité” et “Terra-born”. “J’aime écrire des choses qui fontrêver, qu’il y ait un peu d’éternité dansmes livres. L’écrivain est à la fois acteuret spectateur. Je pars toujours dansl’inconnu”, explique l’écrivain.Aujourd’hui, des projets plein la tête(réalisation d’un conte fantastique pourenfants), Patrick Raveau continued’écrire pour lui et pour les autres... �



Sports Basket-ball

Les basketteuses ont leurs “Marraines de cœur”

Des basketteuses professionnellesdiscutent avec des jeunes fillesdu club des Hauts-de-Poissy,

après leur avoir fait découvrir sur le ter-rain les joies du ballon orange. Sur leparquet du complexe Marcel-Cerdan,cette rencontre a été rendue possible parles efforts conjugués du club de basketde la Ville, du Comité des Yvelines etdes services municipaux. Après Chan-teloup-les-Vignes en 2007 et Mantes-la-Jolie en 2008, Poissy a donc été lethéâtre de l’opération “Marraines decœur”. “C’est un projet initié par la Ligueféminine de basket destiné à promou-voir notre discipline auprès des jeunesfilles des quartiers populaires”, expliqueJacky Vigneron, président du club-hôtequi a apporté son écot dans l’organisation.

L’opération fédérale à vocationsociale “Marraines de cœur”a permis à près de 200 jeunes filles de Poissy et du départementde découvrir le basket-ball,mercredi 21 janvier au complexe Marcel-Cerdan.

Joueur de l’équipe fanion pisciacaise,Benoît Minutoli, faisait partie de l’en-cadrement : “ça s’est très bien déroulé,la plupart des filles ont pu effectuerdeux passages, soit une heure sur leterrain”. À ses côtés, les joueusesprofessionnelles de Calais ont animéplusieurs ateliers ludiques (dribble, tir,passe, matchs...) pour des jeunes desécoles et centres aérés de Poissy, maisaussi des Mureaux, Sartrouville, Cham-bourcy et Mantes-la-Jolie. Au total, unecentaine de jeunes filles de 6 à 12 ans lematin, et 80 de 13 à 17 ans l’après-midi.Inès, Lisa, Imène et les autres ontsemble-t-il “adoré” cette expérience.

Les jeunes Pisciacaises des écoles et clubs de quartier de la villesont reparties avecun ballon dédicacépar les joueuses professionnelles.

Depuis sa création il y a un an et demi, le PoissyBasket Association multiplie les initiatives. En mars2008, le club du président Jacky Vigneron a accueilliles quarts et demi-finales de la coupe de Franceféminine, avec la présence du meilleur club del’Hexagone, Bourges. Le 3 décembre dernier, unesoirée dédiée au basket en fauteuil a été organiséedans le cadre de la Semaine de l’égalité. Aprèsl’opération “Marraines de cœur”, le PBA et le comitédes Yvelines pourraient se voir confier les 9 et 10 maiprochains l’organisation d’une nouvelle manifes-tation d’envergure, soit les phases finales de Natio-nale 3 masculine, soit celles du championnat deFrance cadets de 1re division. Dans l’actualité plusquotidienne du club, l’équipe fanion masculinedemeure très bien placée pour jouer l’accession enExcellence régionale. Son parcours dans le Trophéecoupe de France, dont elle est le dernier représen-tant yvelinois, est exceptionnel. Ce samedi 7 février(20 h) à Cerdan, Denis Charbonneau et ses hommesdisputent les 1/32e de finale contre Vitré (N2).Poissy aura besoin de tous ses supporters !

La dynamique du PBA

Christiane Ferrandenseigne le QI Gong, une gymnastiquedouce traditionnelleefficace pour luttercontre le stress de lavie quotidienne.

Un dimanche début janvier, parc dela Charmille. Les pieds dans la

neige, une cinquantaine de personnesest regroupée autour d’un arbre à doubletronc. Chacun effectue les mêmes mou-vements lents et réguliers avec les bras.En approchant, on s’aperçoit qu’un pro-fesseur donne les directives à voixhaute. Il s’agit de Christiane Ferrand,qui enseigne à l’association QI Gongtraditionnel de Poissy depuis sa créa-tion, il y a 6 ans. “Il existe plusieurs QI Gong (Ndlr :prononcez “tchikong”). Le QI Gongtraditionnel transmis par Maître Bibi-loni a une base taoïste. Il consiste enune série de mouvements très souplesdestinés à rééquilibrer l’énergie dans lecorps. Nous faisons des échanges énergé-tiques avec la nature pour capter la forcedu ciel et de la terre. C’est une techniquepréventive et de longévité, un outil pour

orthophoniste, elle est tellement convain-cue des bienfaits de cette techniquetraditionnelle qu’elle a entamé “desrecherches sur le plan médical pour établirles liens entre QI Gong et santé”. �

� INFOS PRATIQUESAssociation QI Gong traditionnel de PoissyTél. : 01 39 79 13 56 ou 06 18 48 24 20.Mail : [email protected] internet : www.qigong-versailles.org

mieux vivre”. En résumé, un QI Gongde santé et de relaxation, idéal pour luttercontre le stress de la vie quotidienne etpraticable par tous, quel que soit sonâge. À Poissy, le QI Gong progresse len-tement mais sûrement, comme l’expliquele président de l’association pisciacaise,Jean-François de Puniet : “nous étions22 à nos débuts en 2002. Depuis, nousavons progressé chaque année, pouratteindre aujourd’hui 86 adhérents, quise répartissent sur 3 cours dispensés lesjeudis soir et vendredis matin au centreAndré-Malraux, et le samedi sur la terrassedu château de Saint-Germain. Par ail-leurs, nous organisons un stage une foispar an, en invitant les clubs alentours”.“C’est un sport doux qui débloque lesénergies et oxygène le corps. On abeaucoup moins de douleurs”, assureJeanine, qui pratique le QI Gong unefois par semaine. Quant à Pascale,

Un club, une section

Le QI Gong régule nos énergies

“J’espère que cette manifestation don-nera envie à davantage d’enfants defaire du sport”, note Jacques Mary,conseiller municipal délégué au sport.Il semble que oui. Quelques jours aprèscette opération, le Poissy Basket Asso-ciation enregistrait déjà trois nouvellesjeunes licenciées. �



Sports

FOOTBALL• CFA 2ASP - AmiensSamedi 7 février à 18 hStade Léo-Lagrange• Division d’HonneurASP (b) - Saint-DenisDimanche 8 février à 15 h 30Stade Léo-Lagrange

BASKET-BALL• Promotion d’ExcellencePBA - Le Perreux

Samedi 31 janvier à 20 h 30Complexe Marcel-Cerdan

HANDBALL• Honneur régionalASP - CelloisSamedi 7 février à 20 hHalle des Sports

VOLLEY-BALL• Régionale 3PV - BoulogneDimanche 1er février à 14 hGymnase des Œillets

AGENDA

FootballWasquehal - ASP : 0-2(classement 8e sur 17 équipes).ASP (b) - Fleury-Mérogis : 0-2(classement 13e sur 14 équipes).

BasketPBA - Levallois (b) : 81-63Bonneuil - PBA : 73-98(classement 3e sur 12 équipes, 1 match de retard)

RugbyPUC - MLSGP : 9-12(classement 7e sur 12 équipes)

HandballIssy - ASP: 25-35ASP - Paris Handball (c) :21-24(classement 8e sur 12 équipes)

VolleyPV - Eaubonne: 3-0Marly-le-Roi - PV : 3-0(classement 7e sur 10 équipes)

SEMAINE APRÈS SEMAINE

L e badminton à Poissy, c’est au-jourd’hui 200 licenciés et 180personnes sur liste d’attente. Il y a

seulement 3 ans, le club n’existait pas.C’est Philippe Pedro qui a lancé cesport de raquette en plein essor surnotre commune. Boursier de profession,ce Pisciacais a découvert cette disciplinepar hasard, un jour de l’été 1998 : “en va-cances avec ma famille, j’ai acheté unpack filet / raquettes. J’ai tout de suiteaccroché. Comme il n’y avait pas de clubsur Poissy, j’ai joué 5 ans à Maisons-Laffitte et 2 ans à Villennes, avant qu’uncollègue ne me propose de monter unclub sur Achères”.Le projet n’aboutissant pas, il décide delancer une section sur Poissy, avec sonami Jean-Louis Guyot et le soutien de laVille, en septembre 2005. “Ça répondaità un besoin. Au forum des associations,on a rempli le club en un quart d’heure !On a démarré avec 87 adhérents, et ona dû en refuser plus d’une centaine”. Ledébut d’une belle aventure. “Ce n’étaitque du loisir au départ. Petit à petit, ona accueilli des jeunes et développé lacompétition. La fonction de président,c’est beaucoup de temps pris au détri-ment de sa famille. C’est un choix, maisj’ai la chance d’être super bien secondédésormais. Mon rêve est d’amener unjour un Pisciacais aux Jeux olympiques.Mais je ne suis pas du genre à pousserles jeunes vers la compétition. J’en suismoi-même une victime”.

En sport-études à 10 ansÀ dix ans, ce fils d’une employée de laFédération Française de Tennis, était,non pas sur les courts, mais sur lespistes de ski, à Serre-Chevalier. Lui, lepetit Parisien asthmatique - il habitaitalors Beynes -, se fait remarquer lorsd’un de ses séjours santé dans les Alpes.“À l’époque, on prenait les jeunes espoirstrès tôt en sport-études, un peu commeen Russie !” sourit-il. Il y restera jusqu’àl’âge de 17 ans. “Une très belle expériencequi m’a appris l’autonomie. Le plus dur,ça a été la première... et la dernière année”.Entre-temps, il croise un certain LucAlphand, vainqueur de la coupe dumonde de descente en 1997, et parti-cipe à de nombreuses compétitionsinternationales de jeunes. “On me sur-nommait “Bouboule” à l’internat, mongabarit me prédisposait au ski de vi-tesse. Le slalom, c’était un calvaire !”.À 17 ans, de retour en région parisienne,

Philippe Pedro se tourne vers le hand-ball, qu’il pratique depuis l’âge de 8 ans.Joueur de niveau départemental, ilpartage cette seconde passion avec safemme avant de se blesser. “J’ai conti-nué différemment en m’investissantdans l’arbitrage, jusqu’au niveau N2féminine. J’ai aussi arbitré pour lecompte de l’AS Poissy. Et j’ai faitpartie de ceux qui ont eu les larmesaux yeux quand l’équipe de France estdevenue à Pékin championne olym-pique”. En parallèle, il retrouve lesplaisirs du ski avec ses deux garçons en1993. Il leur transmet le virus, et refaitun peu de compétition au sein d’unesection corporative. Au badminton, satroisième passion, il dispute chaqueannée le championnat de France vété-ran. À 43 ans, sa fibre de compétiteurest intacte ! �

Philippe Pedro, iciaux commandes du tournoi interneorganisé au COSECdimanche 11 janvierdernier, s’est pris de passion pour le badminton aprèsavoir connu le haut niveau en ski et handball.

Un bénévole, une passion

Philippe Pedro (Poissy Badminton Club)

“On a rempli le club en un quart d’heure !”

Telex... Telex... Telex... Telex... Telex... Telex...Triathlon : au revoir Virginie !C’est une des figures de proue de Poissy Triathlonqui a annoncé sa retraite sportive. Après avoir tentéun retour au plus haut niveau à 24 ans, VirginieJouve estime avoir “perdu la flamme et l’envie” quilui ont permis d’obtenir un très beau palmarèsnational et international. Elle a été notammentchampionne de France Élite (2004 et 2005) et 3e

des championnats du monde espoirs (2004). Parailleurs, Grégory Rouault a conservé son titre dechampion des Yvelines de cross-country, à Montes-son. Quatre jeunes du club ont été titrés aux dé-partementaux de duathlon : Sébastien Antony,Marion Verre, Olivier Naceur et Clémentine Bouche.

Judo : les juniors et cadets en actionEmmenée par Thiam Seyba, l’équipe juniors du JJJCPoissy a triomphé 4-1 de Sartrouville en finale du

championnat des Yvelines. Elle est qualifiée pour lechampionnat de France. Les cadets du club ontquant à eux rapporté deux podiums des champion-nats de France scolaires UNSS : Jefferson Soler ter-mine 2e et Florian Jaladon 3e.

Athlétisme : Clémence Courtin championneBelle moisson de l’ASP Athlétisme lors des départe-mentaux de cross-country à Montesson. ClémenceCourtin est championne des Yvelines en minimesfilles. Quatre autres podiums pisciacais sont à si-gnaler, pour Jérémy Quindos (2e en juniors), GildasRatie (2e en espoirs), Valentine Declerck (3e en ca-dettes) et Romane Pierrepont (3e en minimes). Ànoter une performance régionale (23’’49) signéesur 200 m indoor par le cadet Dhany Amon di-manche dernier.

18-19-LePisciacais 10.qxp:Mise en page 1 26/01/09 15:52 Page 3

PETITES ANNONCES> Recherche de façonurgente une personneexpérimentée et deconfiance pour venirchercher mes trois en-fants à l'école et leurfaire faire les devoirsjusqu'à mon retour dutravail vers 19 h 30 / 20 h,ainsi que les garder lemercredi. Tél. 06 03 87 68 81

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Pour nous adresser uncourrier ou une petiteannonce, écrivez-nous àl’adresse du journal (LePisciacais - 21, rue du 8-Mai-1945 - 78300 Poissy)ou par mail (communi-cation @ville-poissy.fr).

Bloc

-not

es


DIMANCHE 22 FÉVRIERPharmacie Duclos55, boulevard RobespierrePoissy01 39 65 03 73Pharmacie Pinaud2, Grande Rue - Chambourcy01 39 65 31 48

� NumérosutilesPompiers 18 portable 112 ou 01 39 22 51 00

Police secours 17

S.A.M.U. 15

CommissariatPolice nationale01 39 22 27 27

Police municipale24 h / 24 h01 39 22 00 00

Centre anti poison01 40 05 48 48

SOS Médecins 01 39 58 58 58

SOS Dentaire 01 43 37 51 00

Centre hospitalier intercommunalPoissy - Saint-Germain01 39 27 40 50

Service de soins à domicile01 39 27 58 99

Clinique Saint-Louis01 30 74 88 00

Ambulances Sainte-Anne01 39 65 12 3801 39 65 14 25

SOS Vétérinaires08 92 68 99 33

Dépannage Gaz08 10 43 30 78

Dépannage Électricité08 10 33 30 78

Dépannage Lyonnaise des eaux08 10 87 98 79

� Pharmacies de garde(sous réserve de modification)

DIMANCHE 8FÉVRIERPharmacie Juillard50, avenue de la Maladrerie -Poissy01 39 65 08 67Pharmacie Mikaelian5, rue Maurice-BerteauxConflans01 39 72 60 45

DIMANCHE 15FÉVRIERPharmacie Ney26, place Pompidou - Poissy01 39 65 01 92Pharmacie Alban Ruban12, rue de StalingradAchères01 39 11 04 06

URGENCES ET NUMÉROS UTILES

En bref BÉNÉVOLATAssociation des Paralysés de FranceLa délégation desYvelines de l’APFrecrute des bénévolespour rompre l’isole-ment des personneshandicapées. Si voussouhaitez vous rendreà domicile pourpartager un momentde convivialitéavec un ahdérent,contactez Sophieau 01 30 44 14 41

LOISIRSPrésentation desvoyages aux aînésLa présentation desdestinations pour lesséjours de printempsproposés aux aînésaura lieu le mercredi4 février à partir de 14 h au théâtreMolière. Les inscriptions se ferontau service des affairessociales du 5 au 13 fé-vrier de 9 h à 12 h.

ÉDUCATIONDevenez infirmier(e)L’IFSI (Institut de

formation en soinsinfirmiers) du centrehospitalier dePoissy - Saint-Ger-main organise les épreuves de sélection pour leconcours d’entrée enécole d’infirmière.Les inscriptionsont lieu jusqu’au 9 mars. À cette oc-casion, une journéeportes ouvertes sedéroulera le samedi7 février.Pour plus de rensei-gnements, contactez le 01 39 27 42 91 ou le 01 39 27 50 28

SOLIDARITÉRecherche de bénévolesPour la 12e annéeconsécutive, l’association Actioncontre la faim meten place le projetpédagogique “La course contre la faim” dans prèsde 650 établisse-ments scolaires afinde les sensibiliser au problème de lanutrition. Cetteannée, plusieursétablissements pisciacais y partici-

pent. L’association recherche donc des bénévoles afind’animer ces séancesde sensibilisationdans les établisse-ments entre mars et avril. Tous lesbénévoles serontformés au siège de l’association en février.Renseignements auprèsde Sébastien Bailleulau 01 43 35 80 22 ou par mail à : [email protected]

INFOS PRATIQUESInscriptions àl’école maternelleLes inscriptions àl’école maternelleauront lieu du lundi9 mars au vendredi20 mars 2009 auservice éducationet loisirs, en mairie.Sont concernéspour la rentrée2009, les enfantsnés en 2006. Lesparents devront semunir de leur livretde famille, du carnetde santé de l’enfantet d’un justificatifde domicile.

État civil

NaissancesAdrien Framery né le 19 Janvier - Aminta Demba née le 18 JanvierAdrien Fabre-Calbry né le 13 Janvier - Evanna Charles née le 13 JanvierAnaïs Garcia-Neira née le 14 Janvier - Maïssa El Adaoui née le 12 JanvierSandra Ramin née le 9 Janvier - Tayib El Baz né le 8 Janvier Dane Luguet né le 9 Janvier - Adrien Méheut né le 5 Janvier.

DécésLiliane Sauvion le 6 JanvierArthur Lonquéty de la Routière le 7 Janvier Jeanne Majchrzak le 13 Janvier Marie Le Lait le 16 Janvier

Photographiez votre ville !

Après le courrier des lecteurs, “Le Pisciacais” vous donne à nouveau la parole, sousune autre forme. Si vous êtes photographe amateur, n’hésitez pas à nous envoyervos meilleurs clichés de Poissy, sous l’angle qui vous plaît. Lieux de promenade,bâtiments, manifestations ou événements, mais aussi points de vue plus personnelsou insolites sont les bienvenus.Photos de format .jpeg ou .gif, minimum 500 Ko, à envoyer (avec légende etsignature) par mail à : [email protected]

Don du sang : mobilisez-vous !

L’Établissement français du sang lance un appel urgent à la mobilisation pour ledon du sang. Au lendemain des fêtes de fin d’année, le stock des produits sanguinsest passé sous le seuil d’alerte. Cette situation difficile s’explique principalement par un déséquilibre croissantentre une demande en produits sanguins en constante augmentation (+ 10 % cescinq dernières années) et des dons qui progressent moins vite. Il faudraitaujourd’hui presque 500 000 dons (concentrés de globules rouges, de plaquetteset plasma) par an en Île-de-France pour faire face à la demande, alors que seule-ment 300 000 sont collectés. 1 700 dons de sang sont indispensables chaque jour dans notre région, nous encollectons habituellement 950, mais ce chiffre est tombé à 750 ces derniers jours.Pour éviter une pénurie, l’EFS Île-de-France souligne l’importance d’une mobili-sation rapide et encourage vivement les donneurs et ceux qui ne l’ont jamais fait,à donner leur sang au plus vite.Pour connaître les différents lieux de collectes (fixes et mobiles) et les conditionspour donner son sang, il suffit de consulter le site www.dondusang.net ru-brique “Où donner ?”, ou téléphoner au numéro azur 0 810 150 150 (coût d’unappel local depuis un poste fixe).


AGENDA

� Du vendredi 2 janvier au mardi 31 marsEnquête sur le cadre de vie et la sécuritéL’Insee réalise du 2 janvier au 31 mars une enquête sur le thème du cadre de vie et lasécurité. Dans la commune dePoissy, certains ménages se-ront sollicités par courrier. Les réponses fournies lors desentretiens resteront anonymeset confidentielles.

� Mardi 3 févrierConférence audiovisuelle sur l’Ouest américain“L’aventure des grands espaces”.À partir de 14 h à la Résidence Les Ursulines27, avenue des Ursulines.Entrée libre

� Samedi 7 févrierConcert rock au club Péguy 32 bis, avenue Fernand-Lefebvre à 20 h 30Tarifs : 6 eurosRenseignements au 01 30 74 67 96

� Mardi 10 févrierChantons Ensemble à 14 h à la Résidence Les Ursulines27, avenue des UrsulinesRenseignements au 01 39 22 53 64

� Dimanche 1er

et 8 févrierSpectacle “Alarmes, etc.”par la compagnie Jean-Louis-Vidal. A 15 h au Forum Armand-Peugeot45, rue Jean-Pierre-TimbaudRenseignements au 06 12 90 45 99 ou sur le site www.compagniejean-louisvidal.com

� Mardi 3 févrierThe African Mamas parPeter Ultee et Leoni JansenSpectacle le mardi 3 février à 20 h 30. Location ouverte au théâtre.Renseignements : 01 39 79 03 03 ou sur www.ville-poissy.fr

� Vendredi 6 févrierLes courtes lignes de Monsieur Courtelinepar la compagnie Acte 6Mise en scène : Sébastien RajonSpectacle à 20 h 30. Location ouverte au théâtre.Renseignements : 01 39 79 03 03 ou sur www.ville-poissy.fr

� Du samedi 14 au vendredi 20 févrierStage de basket avec l’association Poissy BasketComplexe Marcel-Cerdan129, avenue de la MaladrerieRenseignements au 09 60 10 86 57

� Samedi 14 févrierCafé littéraire “La science-fiction” à 10 h.Médiathèque Christine-de-Pizan31, avenue Maurice-BerteauxRenseignements et inscriptions au 01 30 65 10 65

� Dimanche 15 févrierSpectacle avec Antonio le Magicien14 h 30 au musée du jouet1, enclos de l’AbbayeTarifs : 5 euros (tarif réduit : 4 euros)Renseignements au 01 39 65 06 06

Pour le chien Volt, star d'unesérie télévisée à succès, chaquejournée est riche d'aventure, dedanger et de mystère - du moinsdevant les caméras. Ce n'est plusle cas lorsqu'il se retrouve parerreur loin des studios de Holly-wood, à New York... Il va alorsentamer la plus grande et la pluspérilleuse de ses aventures -dans le monde réel, cette fois. Etil est convaincu que ses superpouvoirs et ses actes héroïques

CINÉMA

� WalkyrieSortie le 28 janvierUn film de Bryan SingerAvec Tom Cruise, Carice VanHouten, Bill Nighy.

S'il a toujours été un fidèleserviteur de son pays, le colonelStauffenberg s'inquiète de voirHitler précipiter l'Allemagne etl'Europe dans le chaos. Compre-nant que le temps presse, il dé-cide de passer à l'offensive : en1942, il tente de convaincreplusieurs officiers supérieurs dela nécessité de renverser Hitler.Un an plus tard, tandis qu'il seremet de ses blessures deguerre, il rejoint la Résistanceallemande pour mettre au pointl'Opération Walkyrie destinée àéliminer le Führer. Alors qu'iln'était au départ qu'un desnombreux conspirateurs, Clausvon Stauffenberg se retrouvebientôt en première ligne : c'estlui qui devra assassiner Hitler...

� Volt, star malgré luiSortie le 4 févrierUn film de Chris Williams et Byron HowardAvec Kate Winslet, LeonardoDiCaprio, Kathy Bates


Carnetd’adresses�Musée du jouet1, enclos de l'Abbaye 01 39 65 06 06Ouvert du mardi audimanche de 9 h 30 à 12 het de 14 h à 17 h 30. Fermé lundis et jours fériés.Groupes, scolaires surréservation.�Médiathèque Christine-de-Pizan31, avenue Maurice-Berteaux 01 30 65 10 65 �Théâtre de la ville de PoissyHôtel de ville Place de la République 01 39 79 03 03 �Cinémas C2L Place de la RépubliqueFilms et horaires0 892 680 072Internet : Cinefil.com�Salle Blanche-de-Castille49, avenue Blanche-de-Castille�CDA (Centre dediffusion artistique)53, avenue Blanche-de-Castille �Centre André-Malraux25, avenue du Maréchal-Lyautey 01 39 65 03 59�Villa Savoye82, rue de Villiers�Office de tourisme132, rue du Général-de-Gaulle 01 30 74 60 65 Télécopie : 01 39 65 07 00E-mail : [email protected] lundi au samedi de 8 h30 à 12 h 30 et de 14 h à 17 h 30(fermeture à 17 h le samedi,fermé les jours fériés)

Agenda I Cinéma

Numéro 10Jeudi 29 janvier 2009

e-mail :[email protected] www.ville-poissy.fr

Directeur de la publicationFrédérik Bernard

Co-directrices de la publication Agathe Dahan Sophie Van der Linden

RédacteursIsabelle Brière Bruno Subtil

MaquettisteNicolas Dot

Photographe Michel Simondet

Secrétariat Laurence Divet

Régie publicitaire Conseil Marketing Publicité. Tél. 01 64 62 26 00

Impression PLB Communication Tél. 01 49 87 07 00 Édité par la Ville de Poissy21, rue du 8-Mai-1945 78300 Poissy Tél. 01 39 79 45 00 Fax. 01 39 65 16 26

sont réels... Heureusement, Voltva se trouver deux curieux compagnons de voyage : unchat abandonné et blasé nomméMittens, et un hamster fan detélé dans sa balle de plastiqueappelé Rhino. Volt va découvrirqu'il n'est pas nécessaire d'avoirdes pouvoirs extraordinairespour être un vrai héros...

� King GuillaumeSortie le 28 janvierUn film de Pierre-François Martin-LavalAvec Pierre-François Martin-Laval, Florence Foresti, Pierre Richard Magali, tubiste dans une fanfare, et Guillaume, conducteur depetit train touristique, mènent une vie tranquille en banlieue,amoureux comme au premier jour, entre rêves modestes et unegrossesse qu'ils attendaient depuis longtemps. Tout se compliquelorsque le père de Guillaume, qu'il ne connaît pas, prend contactavec lui, pour lui annoncer qu'en vertu d'un accord datant duMoyen-Âge, il hérite d'un authentique royaume au large de laFrance et de l'Angleterre. Guillaume et sa femme sont toutd'abord incrédules. Mais la perspective de régner sur une île pa-radisiaque, avec de fidèles sujets, un château, une fortune... estbien tentante !La réalité est cependant bien loin de ce qu'imagine le couple. L'îlen'est qu'un caillou miteux, battu par les vents du Nord et peupléde seulement cinq habitants quelque peu décalés... Pendant queMagali délire sur son futur statut de reine, leurs nouveaux servi-teurs rivalisent de plans tordus pour leur cacher la vérité, jusqu'àce que Guillaume ne puisse plus renoncer à sa couronne...



Philippe MarietteAdepte de la préventionS ixième et dernier

enfant d’une familled’ouvriers agricoles,

Philippe Mariette a grandidans la campagne picarde.Passionné par les ordina-teurs, il obtient à Amiensun DUT Informatique, optionsystèmes industriels. Sonannée de service militaire àLille, lui permet d’engrangerde l’expérience dans ce

domaine. Après quelques missions d’intérim, il serapproche de la capitale et change de spécialisation.Travaillant désormais dans l’informatique de gestion,il est employé par des sociétés de services informa-tiques dans le secteur bancaire. Depuis 2003, il s’occupede l’administration des plateformes de développe-ment à Natixis. Titulaire du permis moto, PhilippeMariette s’est beaucoup investi dans la sécurité rou-tière. Notamment sur Poissy où il s’est installé en1998. Séduit par le discours de François Bayrou lorsdes présidentielles de 2007, il rejoint dans la fouléele Modem et Richard Bertrand dans la campagne desmunicipales.

“Mon engagement politique”“J’ai toujours aimé être à l’écoute des gens, cela vientde mon éducation. À 18 ans, j’étais secrétaire du co-mité des fêtes de mon petit village, ma sœur en étaitla présidente. Je me suis aussi beaucoup impliquédans le milieu étudiant en tant que président de plu-sieurs associations. J’ai arrêté ces engagements en melançant dans la vie active, mais je ressentais unmanque. Lorsque je me suis mis à la moto, j’ai cherchéune association et j’ai rejoint celle des Motards encolère pour faire de la sensibilisation, d’abord en in-terne. Un stage m’a permis de devenir inspecteur dé-partemental de la sécurité routière. Bénévolesmissionnés par le préfet, notre rôle était d’enquêtersur les accidents et proposer des solutions pour contri-buer à faire baisser le nombre de tués sur la route.Quant à la politique, j’en ai une bonne image depuistout petit. Le maire de mon village était une personneextraordinaire qui aimait sa terre. En arrivant surPoissy, j’ai voulu m’impliquer dans la vie locale. Lacampagne des municipales et les personnalités de laliste Poissy 2008 m’ont décidé à m’engager.”

“Les objectifs de ma mandature”“Mon principal chantier consistera à instaurer un Plancommunal de sauvegarde (PCS) à Poissy, en appli-cation de la loi de 2004 de modernisation de lasécurité civile. Ce plan qui aurait dû être mis enœuvre depuis 2007 sur notre commune, consiste àprotéger les populations contre les risques identifiés.À Poissy, ceux-ci proviennent des carrières (risquesd’effondrement) et de la Seine (inondations). On a vupar exemple à Toulouse avec l’explosion de l’usineAZF, que les villes n’étaient pas forcément prêtes àréagir face à un sinistre majeur. Une campagne d’in-formation de la po-pulation sera menée. Jecompte par ailleursintervenir sur la sé-curité routière où il y a beaucoup dechoses à faire pourchanger les compor-tements. J’interviensaussi sur la sécurisationdes manifestations, enétroite relation aveclapolice municipale.Enfin, une grossepart de mon travail consiste, en tant que président dela commission communale de sécurité, à contrôler etémettre des avis sur la poursuite d’activité des éta-blissements recevant du public. C’est une grosse res-ponsabilité. Globalement, ma délégation reposebeaucoup sur la prévention.”

Après les adjoints au Maire,découvrez le parcours, la personnalité et les ambitions des conseillersmunicipaux en charge d’une délégation. Dans cette édition, Philippe Mariette, délégué à la sécurité.

�Carte de visite• 35 ans, né à

Compiègne (Oise) • Domicilié à Poissy,

quartier Saint-Exupéry• Marié, 2 enfants• Cadre informatique

PORTRAIT D’ÉLUENTRETIEN

>>> du TAC au TAC

Il y abeaucoup de choses à faire pour changer lescomportements�

�

Caractère : � jovial.Qualité : � fidèle.Défaut : � curieux.La réforme que j’estime le plus :� le droit de vote des femmes.Une loi à changer : � le code de laroute, qui doit être clarifié.Personnalité préférée :� Bono, le chanteur de U2.Loisirs : � moto, plongée.Goûts musicaux :� la new-wave des années 80.

Un film :� “Pulp fiction” de Quentin Tarantino.Un livre : � “La tête contre les murs” de Hervé-Bazin.À la télé : � les séries en tout genre, etNational Geographic pour s’évader !Un lieu à Poissy : � Saint-Exupéryoù j’habite. Mon jardin, c’est la forêt !Rêve d’enfant :� faire de la Formule 1.Rêve d’avenir : � je ne suis pas alléau bout de mes rêves de gosse...


n°10 - 29 janvier 2009 Le Pisciacais 23

Tribunes libres

Le groupe des élus de la majorité

Préservons la qualité des soinsà l’hôpital de Poissy

Groupe Union Pour Poissy

Que verrons-nous de nouveau en 2009 ?

Alors qu’une série de décès a été consta-

tée jusque dans notre département, lais-

sant place à la polémique, il faut rester

attentif et préserver le fondement même

de cette institution que représente l’hôpi-

tal public : l’accès aux soins pour tous.

Avec un déficit de près d’un milliard d’eu-

ros et 20 000 emplois hospitaliers mena-

cés, les difficultés sont bien réelles.

À Poissy, un préavis de grève pour les ser-

vices urgences, réanimations et maternité

a été déposé par les organisations syndi-

cales SUD-santé-sociaux et FO de l’hôpi-

tal intercommunal le 15 janvier dernier.

Les employés dénoncent la dégradation

de leurs conditions de travail, la nécessité

de préserver le droit du travail, et la diffi-

culté à répondre en toute sécurité aux be-

soins de santé des usagers au regard du

manque d’effectif.

Les élus locaux doivent rester solidaires

d’un système qui permet à tous les ad-

ministrés de se soigner à proximité dans

des conditions de sécurité assurées.

Il est nécessaire que les négociations entre

le personnel et la direction trouvent une

issue positive.

Face au démantèlement de la santé pu-

blique en France, porté en particulier par

le projet de loi Bachelot qui présente le

risque majeur d’une privatisation du sys-

tème, c’est tout le monde hospitalier qui

doit rester uni pour défendre ses compé-

tences et sa pérennité.

L’hôpital public a un rôle socialfondamentalIl ne faut pas céder au pessimisme : il

existe des solutions. Une gestion finan-

cière rigoureuse et concertée, certes, mais

aussi un nouveau système de tarification

des soins, une meilleure prise en compte

du droit des malades, une formation conti-

nue et une revalorisation du travail des

professionnels constituent des pistes

réelles et sérieuses.

Dans un monde en constante évolution,

l’hôpital public occupe une place centrale.

Car il a bien comme mission de “soigner

le mieux possible tout le monde, à toutmoment et au meilleur coût”. Qualité,

équité et efficience.

La prise en charge du patient ne suppose

pas uniquement de tenir compte de l’en-

semble de ses pathologies, mais aussi son

parcours de vie, son rapport à la santé, sa

capacité à financer ses soins médicaux.

Sauvons la rechercheEnfin, la mobilisation pour l’hôpital pu-

blic ne peut évidemment pas être décon-

nectée de la mobilisation pour la

recherche médicale. Précarité des jeunes

chercheurs, manque de moyens, réforme

des universités... Si l’on regarde le finan-

cement par l’État de la "recherche acadé-mique" (universités et CNRS), la France

se classe seulement en seizième position

mondiale pour la part du PIB qu’elle y

consacre. L’Agence nationale de la Re-

cherche ne choisit désormais de financer

que les projets définis comme conformes

à ses axes stratégiques, ce qui suppose la

fin de l’autonomie du monde scientifique.

À Poissy comme ailleurs, les patients doi-

vent venir à l’hôpital en étant assurés

d’être soignés dans les meilleures condi-

tions possibles, et le personnel doit avoir

les moyens d’assurer sa mission et ainsi

être reconnu à sa juste valeur.

L’équipe majoritaire du Conseil municipal

La première tribune de l’année 2009 est

l’occasion pour les élus du groupe UPP

de vous souhaiter une BONNE ET

HEUREUSE ANNÉE !

Nos vœux vont largement au-delà d’une

formule de circonstance, au vu de la

situation économique actuelle et Poissy,

l’un des berceaux de l’automobile, y est

pour le moins concernée.

Nos souhaits s’adressent aussi à la majorité municipalesous forme de supplique :"Monsieur le Maire, que verrons-nousde nouveau en 2009 ? Quel sera votreprogramme ? "Pour ceux qui s’intéressent à la vie locale

et se risquent à des comparaisons avec les

villes voisines, nous restons sur notre faim

quant au programme de la nouvelle muni-

cipalité et aux ambitions pour notre ville?

Pour ceux qui assistèrent aux cérémonies

des vœux au personnel communal, puis

aux « personnalités et à la population »,

chacun a pu y découvrir un film retraçant

l’activité 2008 avec quelques images de

2007 ? Mais qu’en est-il pour 2009 ?

Nous faut-il attendre le vote du budget 2009 en mars prochain ? C'est à craindre ! Surtout après la lecture

du dernier numéro du « Pisciacais » du

15 janvier.

Tout d’abord, chacun aura noté la pas-

tille en couverture "nouveau papier recy-clé". Mais qu'est-ce qui est nouveau ?

L’impression sur du papier recyclé ? Il y

a bien longtemps que le journal municipal

(PLN) était réalisé sur du papier aux normes

environnementales !

Puis l’édito,

"2009 marquera par conséquent certai-nement plus nettement le début de la miseen œuvre de notre programme". "nousdevons donc désormais aller plus loin". Et la cerise sur le gâteau : "Inventer denouvelles solutions audacieuses, pour in-venter la ville de demain"."…alors que le budget de la ville sera votéen mars, je retournerai vers vous, accom-pagné des élus, afin de vous présenter lepremier bilan annuel de mandat et de dé-

battre avec vous de nos orientations pourl’année à venir et pour la mandature".

Alors là, Monsieur le Maire, TROP c’est

TROP !

Oui, nous voulons bien vous rencontrer,

mais pas pour que vous nous disiez tout

ce qui a été fait depuis avril 2008 puisqu’il

s’agissait de nos engagements ! C’est ce

que l’on appelle la continuité du service

public !

Les pages intérieures : La vie des quar-

tiers : Noailles : nous nous réjouissons de

lire toute la satisfaction des résidents du

quartier de Noailles ! Quelle bonne idée

était la nôtre et non pas la vôtre comme

vous semblez le suggérer aux Pisciacais !

Nous sommes heureux qu’ils aient choisi

Poissy !

Portes ouvertes au Clos d’Arcy : “Nousavons hérité d’une coquille complètementvide” : une polémique dénoncée par les

résidents du quartier eux-mêmes.

Travaux : Les jeux de l’école Péguy :

“récemment installés” et présentés comme

une nouveauté ont été votés et comman-

dés avant mars 2008.

Non, nous voulons savoir ce qui va se

passer en 2009 et pas après le budget,

mais avant ! Poissy a besoin de nouveaux

projets et pas de reprendre ceux d’hier :

réaménagement de La Coudraie, les Ter-

rasses de Poncy (ou d’ailleurs !), Zac

Bongard (ou pas Bongard), etc.

Si c’est pour changer le nom et faire la

même chose,… c'est faire du bruit pour

rien.

Si c’est pour faire autre chose, merci de

nous dire si vous avez de vrais projets !

À bientôt de vous lire, Monsieur le Maire.

Le Groupe Union Pour Poissy


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À Poissy, LIRE · personnelle, dans la vie locale. Si le dossier du Pisciacais est consacré cette...

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