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Cabinet de la Rectrice, communication 1 / 2 03 88 23 38 48 ou [email protected] Strasbourg, le 26 mai 2018 Panorama de presse du 26 mai 2018 Sommaire À LA UNE Parcoursup (France Bleu Alsace) « L’invité de la rédaction de 7h40 « Parcoursup : « l’objectif c’est deux tiers des élèves avec une affectation d’ici le 15 juin « Sophie Béjean, rectricehttps://www.francebleu.fr/emissions/grille-programmes/alsace Altkirch Les lycéens vainqueurs de Maths sans frontières ............................ P.3 Concours A l’école du développement durable Les six établissements lauréats .................................................................... P.4 Sundhouse Les parents se mobilisent contre la fermeture d’une classe à la maternelle ......................................................................... P.5 Heiligenstein 2,5 millions pour une nouvelle école........................................ P.6 Concours Faire croître des cristaux .............................................................. P.7 À Uffholtz, c’est l’âne qui fait chauffeur ......................................................... P.8 POLITIQUE REGION Patrimoine Cinquante ans « d’alsacianité de l’esprit » .................................. P.9 Strasbourg Politique jeunesse Le pied à l’étrier aux jeunes talents .............. P.10 APPRENTISSAGE Haguenau Au lycée des métiers André-Siegfried La meilleure apprentie Eléna Buhl à l’honneur.............................................. P.11 PRIMAIRE/ ELEMENTAIRE Haguenau Des enfants ont ravivé la flamme du Soldat inconnu à Paris ....... P.12 Val de Moder Cross scolaire des écoles du secteur 483 élèves en lice ........ P.13 Saverne École du Centre Pour une sortie scolaire ....................................... P.13 Mulhouse Concours des jeunes dessinateurs PEEP Sélection de dessins ... P.14 Sarre-Union École Siloé La fête avec Punchinello ........................................ P.15 COLLEGE Diemeringen Collège de l’Eichel Intervention sécurité routière ..................... P.15 Sarre-Union Diemeringen Collèges Sixième rencontre des chorales ............ P.15 Sarre Union Collège Pierre-Claude Autour de la fraternité ........................... P.15 Les maths, c’est bath .................................................................................... P.16 Wintzenheim un conte de Grimm, en kamishibaï et en allemand .................. P.17 Strasbourg « En vol pour l’avenir » Une œuvre, un projet ............................ P.18 001

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Strasbourg, le 26 mai 2018

Panorama de presse du 26 mai 2018

Sommaire À LA UNE Parcoursup (France Bleu Alsace) « L’invité de la rédaction de 7h40 « Parcoursup : « l’objectif c’est deux tiers des élèves avec une affectation d’ici le 15 juin « Sophie Béjean, rectricehttps://www.francebleu.fr/emissions/grille-programmes/alsace Altkirch Les lycéens vainqueurs de Maths sans frontières ............................ P.3 Concours A l’école du développement durable Les six établissements lauréats .................................................................... P.4 Sundhouse Les parents se mobilisent contre la fermeture d’une classe à la maternelle ......................................................................... P.5 Heiligenstein 2,5 millions pour une nouvelle école ........................................ P.6 Concours Faire croître des cristaux .............................................................. P.7 À Uffholtz, c’est l’âne qui fait chauffeur ......................................................... P.8 POLITIQUE REGION Patrimoine Cinquante ans « d’alsacianité de l’esprit » .................................. P.9 Strasbourg Politique jeunesse Le pied à l’étrier aux jeunes talents .............. P.10 APPRENTISSAGE Haguenau Au lycée des métiers André-Siegfried La meilleure apprentie Eléna Buhl à l’honneur.............................................. P.11 PRIMAIRE/ ELEMENTAIRE Haguenau Des enfants ont ravivé la flamme du Soldat inconnu à Paris ....... P.12 Val de Moder Cross scolaire des écoles du secteur 483 élèves en lice ........ P.13 Saverne École du Centre Pour une sortie scolaire ....................................... P.13 Mulhouse Concours des jeunes dessinateurs PEEP Sélection de dessins ... P.14 Sarre-Union École Siloé La fête avec Punchinello ........................................ P.15 COLLEGE Diemeringen Collège de l’Eichel Intervention sécurité routière ..................... P.15 Sarre-Union Diemeringen Collèges Sixième rencontre des chorales ............ P.15 Sarre Union Collège Pierre-Claude Autour de la fraternité ........................... P.15 Les maths, c’est bath .................................................................................... P.16 Wintzenheim un conte de Grimm, en kamishibaï et en allemand .................. P.17 Strasbourg « En vol pour l’avenir » Une œuvre, un projet ............................ P.18

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LYCEE Strasbourg Festival Oblique au Gymnase Jean-Sturm Un travail collectif confronté au réel .............................................................. P.10 Saverne Concours Unesco au lycée du Haut-Barr De jeunes acteurs de la paix ......................................................................... P.13 Sarre-Union Lycée Georges-Imbert Manger sain et pas cher ....................... P.15 Oermingen Lycée et école élémentaire Course de la solidarité .................... P.15 Pulversheim Lycée des métiers Charles-de-Gaulle Finale du concours d’éloquence ................................................................... P.19 Bisheim L’écologie devient branchée ............................................................ P.20 Rouffach Lycée agricole des moldaves en visite .......................................... P.21 La fête au lycée Gustave-Eiffel ..................................................................... P.22 ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Festival L’utopie et le collectif à Strasbourg .................................................. P.9 Maraîchage Thésard, il se réoriente dans le maraîchage ............................. P.23 DIVERS Histoire La collection de tracts d’un lycéen de 68 ......................................... P.24 Bibliothèques Un fonds sur les « dys » disponible à Mulhouse ..................... P.25

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Cette année, le concours interna-tional Mathématiques  sans  fron-tières  a  mis  en  compétition260 000  élèves,  issus  de  9000classes et de 30 pays à travers lemonde.  Douze  classes  se  sontaffrontées le 9 mai à Europa-Parkdans  une  finale  riche  en  émo-tions, durant laquelle les partici-pants  devaient  résoudre  neufexercices  pointus  de  mathémati-ques.Dans la salle de bal Berlin d’Euro-pa-Park,  la  tension  était  à  soncomble  durant  l’épreuve  finalede  90  minutes.  Près  de  350  élè-ves issus des 12 classes finalistesdevaient  plancher  sur  les  neufexercices  destinés  à  désigner  lameilleure équipe. La recette de la

réussite ?  Créativité,  travail  col-lectif  et,  bien  entendu,  un  goûtprononcé  pour  les  mathémati-ques.La France s’illustre largement surle  podium :  la  Seconde  M  duLycée  Jean-Jacques-Henner  d’Alt-kirch a  remporté  le  trophée,  sui-vie  par  la  classe  de  3e  4  ducollège Mentel de Sélestat. La 3e

place  revient  à  une  classe  alle-mande  du  gymnase  Hebel  deLörrach.  Après  le  concours  etpour  se  remettre  de  leurs  émo-tions,  les  élèves  ont  pu  profiterdu  parc  et  de  ses  nombreusesattractions  pour  le  reste  de  lajournée.Le concours Mathématiques sansfrontières  existe  depuis  près  de

trente ans.  Il a pour vocation dedévelopper le goût des mathéma-tiques  chez  les  plus  jeunes  maisaussi de promouvoir le travail enéquipe.L’Alsace  s’est  présentée  au  con-cours  pour  la  première  fois  en1989. Dès l’année suivante, l’Alle-magne  a  engagé  sa  participa-t ion.   Mathémat iques   sansfrontières  est  une  initiative  sou-tenue  par  le  ministère  de  laCulture,  de  la  Jeunesse  et  dessports du Bade-Wurtemberg, ain-si  que  par  l’académie  de  Stras-bourg.Depuis  1999,  la  finale  du  con-cours se déroule à Europa-Park.

LIRE Tous les lauréats en page 28.

ALTKIRCH

Les lycéens vainqueursde Maths sans frontièresLa  Seconde  M  du  lycée  Jean-Jacques-Henner  d’Altkirch  a  remporté  le  trophée  de  la  finale internationale du concours Mathématiques sans frontières qui s’est déroulée à Europa-Park.

La Seconde M du  lycée  Jean-Jacques-Henner et  la classe de 3e 4 du collège de Sélestat se sont affrontées  le 9 mai àEuropa-Park lors des finales du concours Maths sans frontières. DR

L’opération Mercredi du sport or-ganisé  par  le  conseil  départe-m e n t a l   d u   H a u t - R h i n ,   e ncollaboration  avec  le  FC  Saint-Louis  Neuweg,  sociétaire  du  Na-tional 2, et des dirigeants de l’ASHausgauen, a fait étape au Stadedu vignoble à Hausgauen.Une trentaine de jeunes joueurs,

garçons  et  filles  ont  participé,malgré une météo très défavora-ble,  à  l’invitation  des  organisa-te u rs   p o u r   u n   a p rè s - m i d id’initiation.  Différents  ateliersont été proposés aux footballeursen  herbe,  sous  le  contrôle  deSébastien  Cuvier,  entraîneur  etdirecteur  sportif  du  FC  Saint-

Louis  Neuweg,  et  d’une  dizainede  joueurs  du  club  haut-rhinois,qui ont distillé des conseils avisésaux jeunes pousses, plus de deuxheures  durant.  Une  séance  dedédicaces,  très appréciée par  lesparticipants,  a  suivi  les  atelierset  un  goûter  a  été  offert  par  leclub recevant.

HAUSGAUEN

Les Mercredis du foot avec le FC Saint-Louis

Les participants à l’après-midi Mercredi du sport, organisé par le conseil départemental.  Photos L’Alsace/Philippe Rufi

Les participants studieux devant un exercice proposé.  Photo L’Alsace

La séance de dédicace toujours appré-cié par les jeunes footballeurs.

Photo L’Alsace

Sundgau MARDI 22 MAI  2018 L'ALSACE23

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12 > NORD - SUDNORD - SUD < >MARDI 22 MAI 2018

TTE-RAL 02

UNE CENTAINE D’ÉLÈVES del’académie de Strasbourg ont exposé et présenté, mardi der-nier à l’Agence culturelle GrandEst de Sélestat, leurs réalisa-tions et projets devant le jury de l’opération « A l’école du dé-veloppement durable ». Ce dis-positif permet depuis 12 ans aux collégiens, lycéens et ap-prentis des CFA de développer des projets en lien avec le déve-loppement durable, avec un soutien financier des partenai-res d’un montant moyen de 500 €.● Les lauréats dans la catégoriecollèges : Prix Coup de cœur dudéveloppement durable au col-lège Maréchal-de-Mac-Mahonde Woerth pour son projet « De la pelouse à mon assiette : in-croyables comestibles » ;Prix Développement durable aucollège Jean-Macé de Mulhouse pour son projet « Maquette d’éco-quartier : penser l’eau et l’énergie dans l’aménagement du territoire » ; Prix Implica-tion développement durable au

collège Robert-Schuman de Saint-Amarin pour son projet « Vos papiers SVP ».● Les lauréats dans la catégorielycée : Prix Coup de cœur du développement durable au ly-

cée Louis-Marchal de Molsheimpour son projet « Conception d’une serre avec aquaponie » ;Prix Développement durable aulycée Georges-Imbert de Sarre-Union pour son projet « Mon

smartphone marche au solai-re » ; Prix Implication dévelop-pement durable à l’EREA Henri-Ebel d’Illkirch-Graffenstaden pour son projet « Dame Nature by Erea ». ▮

Les collégiens réunis à Sélestat pour présenter leurs projets. DOCUMENT REMIS

CONCOURS À l’école du développement durable

Les six établissements lauréats

GRESSWILLER 152e régiment d’infanterieÇa pistole pour le défilé

Les militaires du 152e régiment d’infanterie de Colmar défile-ront sur les Champs-Elysées le 14 juillet prochain. Pas à pied comme en 2013 mais à bord de leurs véhicules, les VBCI, qui sont actuellement en train de se refaire une beauté à Gress-willer, où se trouve le détache-ment du 6e régiment du Maté-riel.Dix blindés descendront l’ave-nue parisienne. Ils seront ac-compagnés de militaires belges du bataillon 1er Carabiniers Prince Baudouin - 1er GrenadiersBourg-Léopold, à bord de quatre véhicules de combat de type Piranha. Les deux régiments sont jumelés.

A Gresswiller, les VBCI passent dans la cabine de peinture high-tech du régiment. Chaque blindé nécessite 40 heures de travail -du lavage à la peinture en passant par le ponçage et le marouflage- et quelque 25 litres de trois couleurs : brun, vert et noir. Ils partiront pour Paris par le train courant juin. Les Dia-bles rouges retrouveront leurs véhicules début juillet pour les répétitions. Le détachement défilera sous les ordres du chef de corps, le colonel Dabas, qui quittera, trois jours plus tard, son commandement. Le 17 juillet, à Colmar, le lieute-nant-colonel Kossahl prendra en effet la tête du 15-2.

Dans la cabine de peinture. PHOTO DNA - LH

BRUMATH Exposition« Eaux fortes »

Les œuvres en porcelaine ou pâte de verre de Pascale Klingelschmitt sont à découvrir jusqu’au 27 mai à la galerie de l’Escalier à Brumath. Dansle cadre des ateliers ouverts ces deux prochains week-ends, l’artiste de renommée internationale sera présente samedi et dimanche pour une visite guidée à 15 h.Elle s’inspire de formes utilisées dans le monde scientifique : flacons de laboratoires, cornues, boîtes de Pétri deviennent des objets d’art « dans lesquels contenu et conte-nant se confondent dans une même transparence », explique l’artiste.Dans son travail de recherche, la rigueur scientifique et la découverte inattendue se complètent. Les eaux fortes, flacons de laboratoires com-pacts, contiennent des éléments d’origine végétale ou organique qui semblent flotter dans le verre com-me dans un bocal de formol figé. Cette installation joue sur l’illusion d’optique afin d’éveiller l’intérêt, à l’instar d’un cabinet de curiosités.

E.K.

Eaux fortes, une installation de Pascale Klingelschmitt. DOCUMENT REMIS PHOTO

VILLAGE-NEUF Worl agility open championshipQuatrième de sa catégorie

Déjà championne du monde d’agility par équipe, en 2008 à Helsinki et en 2011 à Liévin, Pauline Jenn et sa shetland, « I’m just magic », ont décro-ché une 4e place dans leur catégorie, le week-end dernier à Ermelo aux Pays-Bas.La jeune femme, membre du club canin de Village-Neuf depuis 20 ans, est attirée par le Worl agility open cham-pionship pour « ses épreuves plus pointues, plus techni-ques, avec une vitesse du chien importante et une stra-tégie primordiale ». Outre les épreuves classiques d’agility et des parcours de sauts, tunnel,

bascule, slalom… le binôme maître-chien a du notamment enchaîner durant 30 secondes le maximum d’obstacles tout en se trouvant, à la fin du temps imparti, le plus proche du point de départ.Des Pays-Bas, Pauline Jenn n’a pas réussi à ramener de « flots », ces cocardes identi-ques à celles remises lors des concours hippiques. Toutefois, elle revient très contente de son week-end et de sa 4e place sur près de 100 compétiteurs. « La chienne a répondu pré-sente sur toute la ligne. Elle a été top pour sa première gran-de expérience internationa-le », a confié hier la jeune femme. Très fière de sa shet-land et de leur duo, Pauline Jenn prévoit encore de nom-breuses heures d’entraîne-ment : « Nous allons continuer à travailler pour nous perfec-tionner. »

Sociétaire du club canin de Village-Neuf (près de Saint-Louis), Pauline Jenn a parti-cipé ce week-end, aux Pays-Bas, à un concours international d’agility.

Pauline Jenn et sa shetland « I’m just magic », en tandem sur la scène internationale le week-end dernier. PHOTO DNA - S.R.

MARIER CONFITURE ET GRAN-DE GUERRE peut paraître anti-nomique, mais Fabrice Krenc-ker, créateur des Confitures duClimont, à Ranrupt, a touché juste, avec son idée de les unir.

Collectionneur depuis dix ans d’objets en rapport avec sa passion confituresque, lui et sa famille ont retroussé leurs manches pour offrir au regard une quarantaine de cartes pos-tales, documents, éléments di-vers en relation avec ce sujet de La confiture durant la Pre-mière Guerre mondiale, intituléde cette exposition. Des deux côtés du Rhin, on incitait les familles à utiliser le sucre, ra-

tionné, pour confectionner des confitures pour les sol-dats. À voir aussi, à côté de cette remorque -magasintransformé en petite salle his-torique, le Muséobus de la con-fiture. ▮> Gratuit. Jusqu’au 30 septembre, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, du mardi au dimanche, La Salcée, 14 route du Climont, à Ranrupt ✆ 03.88.97.72.01.

Une quarantaine de documents et objets traduisent le rapport entre la Première Guerre mondiale et ce met qui apportait un peu de réconfort aux soldats. PHOTO DNA - JEAN-STÉPHANE ARNOLD

La confiture, trésor de guer-re ? Une exposition bruchoi-se apporte quelques pistes historiques sur sa présence dans la « der des ders ».

VALLÉE DE LA BRUCHE Exposition

Grande Guerredes confitures

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> MARDI 22 MAI 2018 37SÉLESTAT ET SA RÉGION

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SUNDHOUSE Les parents se mobilisent contre la fermeture d’une classe à la maternelle

Les parents d’élèves de l’école maternelle Jean Frédéric Oberlin de Sundhouse se mobilisent pour dire non à la fermeture d’une classe de l’école maternelle. Faute d’un nombre suffisant d’élèves pré-inscrits à la date du 15 février, le rectorat a décidé de fermer une classe de ma-ternelle à la rentrée 2018/19. Une fermeture qui entraîne-rait un effectif de 33 élèves en classe maternelle, ce qui paraît impensable pour les parents d’élèves. « A ce jour nous avons bien les 67 élèves inscrits et requis pour le maintien de la troisième classe, cependant la décision de fermeture est maintenue. Mais une fois la classe fer-mée, il faut que l’inspection

la rouvre et le seuil de réou-verture est bien plus élevé », explique Sylvie Strub, parent d’élèves.La prochaine réunion qui décide des ouvertures ou fermetures de classes aura lieu le 14 juin. En attendant, les parents d’élèves ont déci-dé de se faire entendre. Plu-sieurs actions seront menées de front. Ecole morte les mer-credis, occupation des classes le matin, pétition dans le village et sur les réseaux sociaux et courrier au minis-tre de l’Education nationale et à l’inspectrice d’académie. Demain matin, ils se rassem-bleront devant la porte de l’école maternelle pour mani-fester.

GR

EDUCATION

Les parents d’élèves disent non à la fermeture d’une classe à l’école maternelle de Sundhouse. PHOTO DNA

Pour Laura Noellenburg,présidente de “Sélestatcontre le cancer”, c’estune évidence : face à la

douleur sourde et tenace qui, depuis mars 2012 et le décès de sa maman, a secoué la vie de la jeune femme et celle de sa fa-mille, « il faut se battre, il faut s’unir, il faut lutter contre le cancer et récolter des fonds pourlutter, et lutter encore contre la maladie ».Alors, la petite association séles-tadienne et sa trentaine de béné-voles organisent inlassable-ment, tous les ans, leur événement, du même nom que l’association, qu’ils ont choisi cette année de délocaliser à Mut-tersholtz. « Je ne pense pas que Sélestat soit la seule ville concer-née par le cancer. Nous faisons partie d’une communauté de communes, d’un bassin de vie en Centre Alsace où la maladie frappe, aveuglément.

« Etendre le territoire de la lutte »

L’idée était aussi d’étendre le ter-ritoire de la lutte avec, comme ceweek-end, des acteurs de terrain,du club de gym de la commune en passant par l’association de Mei Hua Zhuang, sans oublier nos partenaires, l’Abrapa, l’Alsa-ce contre le cancer ou l’institut régional contre le cancer Paul Strauss » confiait, samedi après midi, la jeune présidente, un

peu triste devant l’absence de participants à une journée pour-tant gratuite.Vendredi toute la soirée, des Djs venus bénévolement de toute la France se sont produits devant un public jeune qui n’excédait pas les 200 personnes.Nevil Greenz, Vernex, le duo Triade ou encore Pakito, cultissi-me Dj des années 2000 avec sonhit single, disque d’or, Living on vidéo, se sont investis sur la scè-ne installée sur une remorque decamion. « C’est un grand hon-

neur pour moi de jouer ici ce soir, cela a du sens, la luttecontre le can-cer est une cau-se nationale qui nous tou-che tous et ce type d’action est exemplai-re », déclarait le Bordelais avant de mon-ter sur scène. Même son et même discours le lendemain avec Sépi l’Al-sacien, le chan-teur humoriste, ou avec le jeune Dj Red Cork : « Il faut être solidai-re, il faut s’engager tous ensem-ble, main dans la main, pour nous, pour nos enfants. »

« Le travail de sensibilisationest primordial »Catherine Laulhe, responsablede communication pour l’insti-tut Paul Strauss soulignait : « De tous les événements auxquels nous participons, celui-ci me

tient particulièrement à cœur. Jeme souviens de la petite Laura en 2013, lors de la première édi-tion, son engagement et sa vo-lonté étaient déjà spectaculai-res. C’est le seul événement que je connaisse qui est organisé pardes jeunes, pour des jeunes et pour les familles. Le travail de sensibilisation est primordial dans la lutte contre le cancer et ce type d’événement permet de parler, de partager, de se confier,d’essayer de surmonter ses peurs. »Pour Laura Noellenburg, son as-sociation et les bénévoles, le che-min est le but et la lutte conti-nuera. ▮ M.K.

Vendredi soir, Pakito, le Dj historique de l’Electro Dance Music, était dans les prés de Muttersholtz.

Des stars comme s’il en pleuvait, une organisation millimétrée, l’association “Sélestat contre le cancer” a essayé de sensibiliser le public du Centre Alsace

ce week-end à Muttersholtz, sans grand succès, malheureusement.

MUTTERSHOLTZ Sélestat contre le cancer

Le combat doit continuer

Alors que les pratiquants du Mei Hua Zhuang font des démonstrations, les Miss Ronde Alsace posent, au fond, avec Sépi, l’Alsacien.

Sépi a fait chanter le public samedi après-midi et apporté des sourires pour les malades.

Les jeunes gymnastes de Muttersholtz étaient présentes pour des démonstrations.

Red Cork, le Dj qui monte dans le monde de l’Electro Dance, était également de la partie, samedi en milieu d’après midi.

A NOTERCHÂTENOIS

Récupération de points du permisVENDREDI 25 ET SAMEDI 26 MAI. L’AAAMP permet de récupérer 4 points sur le permis de conduire vendredi 25 et samedi 26 mai au circuit Eugè-ne à Châtenois. Renseigne-ments au ✆ 03 88 82 70 27.

SÉLESTAT

Concert caritatif de blues rockSAMEDI 26 MAI. L’association 100/1 invite au concert gratuit donné par The Red Kingfisher and the Blue Reeds, à 20 h au foyer Saint-Georges (derrière le CCA). Buvette et petite restaura-tion sur place.

CONCERTSÉLESTAT « En mai, chante… ! »

Tartine Reverdyaujourd’hui aux Tanzmatten

Tartine Reverdy et son fidèle équipage musical, Anne List à la contrebasse et Joro Raharinjanahary à la guitare, emmè-nent le public pour un voyage d’une heure dans les hauteurs azuréennes de la chanson. Après avoir célébré les petits plaisirs de la vie dans son précédent spectacle C’est très bien, le trio revient sur scène pour changer d’atmosphère, rencon-trer nuages, oiseaux et dieux du ciel, regarder la lune se coucher la tête en bas… Vivantes, joyeuses et poétiques, les chansons composées et interprétées par Tartine Reverdy oscillent entre rythmes funk, ballades poétiques et musiques du monde.

> Mardi 22 mai à 14 h et 19 h aux Tanzmatten. ✆03 88 58 45 45 – [email protected] – www.tanzmatten.fr Tarif unique à 5,50 € (majoré de 2 € en caisse du soir).

Un spectacle pour petits et grands, pour voir la vie d’en haut. DOC REMIS

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34 PAYS DE BARR >MARDI 22 MAI 2018

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BERNARDVILLÉ Les élus se transforment en ouvriers

Samedi a eu lieu la tradi-tionnelle journée de travail du conseil municipal de Bernardvillé : débroussailla-ge des espaces publics, éla-gage et abattage d’arbres, réfection de chemins avec création de récupération d’eau… Dès 8 h, les élus se

sont retrouvés avec leurs outils pour effectuer ces travaux avec un beau soleil. Ils ont créé trois équipes pour faire les chantiers programmés. Un repas en commun a été pris et la journée s’est terminée vers 18 h.

La réfection de ce chemin était notamment au programme. PHOTO DNA

C’est LE chantier desannées à venir. Hei-ligenstein va créerune école élémen-

taire juste à côté de la mater-nelle existante, rue du Jun-gholz. L’ensemble formera un groupe scolaire mutualisé, avecà terme une directrice commu-ne.

Modifier le périmètre constructibleAujourd’hui, une classe élé-mentaire est à l’étage de la mai-rie, les deux autres sont dans deux bâtiments de part et d’autre de l’église. Ce qui n’est pas sans poser de nombreux problèmes : sécurité, confort, normes d’accessibilité, énumè-re le maire Jean-Georges Karl.D’où l’idée de tout réunir sur unmême site. Pour cela, deux ac-quisitions foncières sont sur le point d’être signées. Elles re-présentent un total de 15 ares, dont dix devront être intégrés dans le périmètre constructibledu futur Plan local d’urbanis-me intercommunal (PLUi), en cours d’élaboration. Une décla-

ration de projet a été déposée en ce sens par la commune.La construction de la future école (qui hébergera aussi le périscolaire à ce jour à la ma-ternelle) nécessitera, en outre, de déplacer le city stade qui jouxte la cour des tout-petits. Ilsera remonté à l’entrée nord duvillage, près du terrain de foot communal, au fond du par-

king.

Pas avant fin 2019Peu à peu, les étapes adminis-tratives avancent : un assistantà maîtrise d’ouvrage a été défi-ni, l’étude de sols est réalisée, la signature de l’emprunt qui financera le projet (pour un coût estimé autour de 2,5 mil-lions d’euros selon le maire) est

en négociation.Suivront les études d’architec-te, le choix des entreprises, etc.Il y en aura normalement jus-qu’à fin 2019. La phase concrè-te devrait quand même com-mencer sous cette mandature. Mais les travaux déborderont très vraisemblablement aussi sur le début de la prochaine. ▮ O. TERRENÈRE

L’emprise du futur projet occupera le terrain enherbé, en voie d’acquisition par la commune, ainsi que le city stade, qui devra être déplacé. Au fond à droite, l’arrière de la maternelle. PHOTO DNA

La commune déménagera les trois classes élémentaires, aujourd’hui éclatées, dans un futur bâtiment unique. Un lourd projet qui l’engagera sur près de vingt ans.

HEILIGENSTEIN

2,5 millions pour une nouvelle école

DAMBACH-LA-VILLE Au tour de l’animatricede partir en retraite

L’animatrice avait promis de les emmener dans ce lieu chargé d’Histoire, avant de prendre sa retraite.Accompagnés des bénévoles Mariette, Alain, Bernadette et de Patrick le chauffeur, les

excursionnistes ont d’abord déjeuné avec les retraités de l’Ehpad de Schirmeck avant de partir ensemble au Mémorial.Les anciens ont déambulé dans les salles sur trois étages tout en lisant les nombreux textes et en regardant avec attention photos et documents.La visite a été longue et fati-gante mais néanmoins intéres-sante, instructive et chargée d’émotion. Aujourd’hui, Jean-ne-Marie a quitté ses protégés dambachois pour profiter d’un repos bien mérité.

La dernière sortie proposée aux pensionnaires de l’Eh-pad de Dambach-la-Ville, organisée par Jeanne-Marie Demonte, les a conduits au Mémorial de l’Alsace-Mosel-le, à Schirmeck.

La visite terminée, les pensionnaires ont posé pour la photo souvenir. PHOTO DNA

« C’EST QU’ENTRE la vallée du Rhin et la montagne, la diffé-rence d’altitude et de tempéra-ture décale la floraison d’un mois », leur était-il répondu.C’est ainsi qu’une équipe de bé-névoles s’est engagée, comme chaque année, à seconder les ouvriers communaux et les élus pour fleurir le village et, peut-être, lui permettre l’obten-tion d’une deuxième fleur… À condition que le jury passe au moment où elles sont au top deleur éclosion, s’est inquiété le

maire. La possibilité pour les communes d’envoyer via inter-

net les photos de leurs réalisa-tions florales devrait toutefois

permettre d’évacuer ce souci. ▮R.W.

Devant le Grand hôtel et le Chalet suisse, au cœur du Hohwald, l’ouvrier communal Donato della Rocca a pu compter sur un coup de main bénévole. PHOTO DNA

Des touristes de la plaine se disaient surpris de voir que le fleurissement n’était pas en place au Hohwald alors que, dans le piémont, les jardinières affichent déjà toutes leurs couleurs.

LE HOHWALD

Des fleurs seulement maintenant ?

L’AGENDABARR

Festival L’Air de lireLa 1re édition du festival du livre et de la musique L’Air de lire, va du 23 mai au 3 juin. Pour des renseignements sur le programme ci-dessous (tout est gratuit), contacter la mé-diathèque, ✆ 03 88 08 56 89 ou [email protected]

> MERCREDI 23 MAI : Ouver-ture du festival en présence d’Agnès Ledig et Franck Pa-vloff, à la médiathèque à 20 h.

> VENDREDI 25 MAI : Lectures musicales, à la médiathèque à 20 h.

> SAMEDI 26 ET DIMANCHE 27 MAi : 1re édition du salon du livre au 66 Grand’rue, de 10 h à 18 h).

> SAMEDI 26 MAI : Spectacle Il Etaix une fois avec Frédéric Solunto, hall d’accueil de l’hôtel 5 Terres, à 20 h.

> DIMANCHE 27 MAI : Specta-

cle L’esprit Boris Vian avec Christophe Feltz, hall de récep-tion de la mairie à 18 h).

DAMBACH-LA-VILLE

Stages de tennis> DU 9 JUILLET AU 24 AOÛT. Trois stages multisports d’une semaine proposés par le tennis club. Formules demi-journée (9 h - 12 h ou 14 h 17 h) ou bien journée (9 h - 17 h). Repas au club à midi. Activités pro-posées : tennis, jeux et sports collectifs, baby-foot, sports de raquettes, jeux de société, projection de dessin animé, analyse vidéo des entraîne-ments et matchs, etc. Pour les compétiteurs, tournoi homolo-gué organisé pendant la se-maine. Dates : du 9 au 13 juillet, du 16 au 20 juillet ou du 20 au 24 août. Contact : Guillaume Straumann, [email protected] ou ✆06 75 05 65 15.

« Le plus cohérent »

Pourquoi un tel projet à mi-mandat et alors qu’une classe a fermé en 2017 ?Après s’être installée, la nouvel-le municipalité a d’abord fini des chantiers de voirie qui restaient à faire, puis nous avons mené la restauration de l’église. Une fois tout cela réali-sé, j’ai relancé le sujet de cons-truction de l’école, une histoire ancienne à Heiligenstein. L’équipe n’était pas contre, même s’il y a eu des questions – bien légitimes vu l’argent public

que ça représente – par exemple sur l’opportunité de la mettre à tel ou tel endroit. Mais c’est là que c’était le plus cohérent. Après, c’est vrai qu’une classe de maternelle a fermé l’an dernier, mais nos taux de fréquentation et de naissances sont stables. Et ce sera un équipement pour l’ave-nir du village. De toute façon, il n’était plus possible de conti-nuer dans la situation actuelle.La commune a-t-elle les moyens d’un tel projet ?

Le dernier em-prunt que nousavions était celuide la salle polyva-lente. Nous avonsfini de le rembour-ser, il n’y a plus dedette. Comme mel’a dit la trésorièreprincipale desfinances: « Sivous, vous nepouvez pas le

faire, alors personne ne le pour-rait ».Se fera-t-il au détriment d’autres investissements ?Nous allons déjà refaire cette année l’intérieur du mur du cimetière, changer les portes

intérieures de la salle polyva-lente, enrober le chemin qui monte à travers vignes et dé-bouche à l’hôtel, et nous refe-rons aussi en cinq tranches (trois cette année, deux l’an prochain) le Gaesselweg, qui depuis ce même chemin fait la liaison avec la rue Ehret-Wantz. Par la suite, nous pourrons toujours faire de petites opéra-tions mais, c’est sûr, plus de gros programme sur les pro-chaines années.Que ferez-vous des bâtiments et des locaux libérés ?Il y a plusieurs options mais rien de décidé pour le mo-ment. ▮ Propos recueillis par O.T.

Le maire Jean-Georges Karl revient sur les raisons de cette future école.

Jean-Georges Karl. ARCHIVES DNA

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Texte surligné
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Qui  imaginerait, en  la rencontrant pour  la première  fois, d’où revient Marjorie Roussey ? Par quoi elle est passée depuis un peu plus d’un an ? Peu de monde, sûrement. Souriante et apprêtée – pudique aussi… –, la jeu-ne femme de 33 ans glisse très vite surles épreuves traversées, physiques comme morales. Elle préfère décrire la chaîne de solidarité qui s’est rapide-ment créée autour d’elle : le club Ro-tary et  le Lion’s club du secteur qui rivalisent d’initiatives, le club de cros-sfit d’Illzach où elle s’est tout de suite sentie adoptée, les voisins qui passentspontanément  l’aider à ranger  les courses, les petits mots glissés dans laboîte aux lettres…C’est vrai, le cas de Marjorie a ému, il asuscité  la sympathie et  la solidarité bien au-delà de son petit village du Sundgau, dès le printemps 2017. Un an plus tard, son combat est  loin d’être  fini, mais au moins sait-elle aujourd’hui qu’elle n’est pas seule pour le mener.

Une première prothèsepour décembre

Rapide retour en arrière : en fé-vrier 2017, cette  jeune maman de deux bambins, âgés de 3 et 6 ans à l’époque, se retrouve frappée par un grave choc septique. En urgence,  il faut la plonger dans un coma artifi-ciel. Quand elle se réveille dix  jours plus tard dans un  lit d’hôpital, au Moenchsberg de Mulhouse, ses doigts sont noirs, secs, racornis. Idem pour  les orteils. L’amputation est  la seule issue possible. L’opération a lieu le 19 mars. Marjorie a la vie sauve, mais c’est une vie bouleversée (L’Alsa-ce du 4 juin 2017).Comment apprendre à vivre sans 

doigts ni orteils ? Une nouvelle et lon-gue épreuve commence : celle des se-maines et des mois de rééducation. Volontaire, courageuse, Marjorie fait face, mais le besoin de prothèses s’im-pose rapidement – et pas n’importe lesquelles : il lui faut des doigts indivi-duels, car elle possède encore ses pre-mières phalanges. Des doigts légers, mécaniques et bioniques à  la  fois… Ces petites merveilles technologiquesexistent, mais il faut aller les chercher à Miami, aux États-Unis, et surtout, elles ont un coût : 80 000 € environ pour cinq doigts, soit 160 000 € pour retrouver un usage – presque – nor-mal des deux mains, et donc un mini-mum d’indépendance au quotidien. 160 000 €, voilà le genre de somme 

que Marjorie est incapable de réunir seule… Mais au moins, le nom de l’as-sociation caritative qui se crée autour d’elle à l’été 2017 est tout trouvé : ce sera « Marjorie pour des doigts de fée ».

« Faire changer le regard sur le handicap »

Marches populaires, collectes locales,cagnotte sur le site internet Leetchi… La solidarité fait peu à peu son œuvre :« Pour l’instant, on a réuni les deux tiers de la somme nécessaire pour unemain », constate  la  jeune femme. Hors de question de s’en tenir là, ont naturellement décrété les soutiens dela jeune femme. D’où la soirée organi-

sée le 1er juin prochain au profit de l’as-sociation, au Paradis des sources, à Soultzmatt. « Le but est triple, résumeGaby Klem, fervent soutien de Marjo-rie. Faire de cette soirée une vraie soi-rée de fête, donner aux participants l’occasion d’échanger directement avec Marjorie et puis, bien sûr, collec-ter de nouveaux fonds. »« Il y a deux semaines, reprend la jeu-ne femme,  je suis allée rencontrer pour la première fois le professeur DanDidricks, à Miami. C’est lui qui va réali-ser ma première prothèse, celle de la main droite.  Il est passionné par ce qu’il fait et il est lui-même père d’un enfant handicapé. Du coup,  il com-prend très bien ma détresse… Il s’est montré super, vraiment ! Il m’a dit : “Marjorie, je vais tout faire pour vous aider.” N’empêche qu’il faut bien que je le paie… On a convenu que je retour-nerai  le voir en décembre prochain, pour recevoir ma première prothè-se. »Une brève pause, puis Marjorie tient àinsister sur un dernier point : « L’asso-ciation perdurera au-delà du finance-ment de deux prothèses, afin d’aider la recherche – ça me tient vraiment à cœur. Ça, et aussi l’envie d’intervenir dans des classes, des écoles, pour es-sayer de faire changer le regard sur le handicap. » Message lancé.

Emmanuel DELAHAYE

Y ALLER Soirée repas-spectacle auParadis des sources, 9 avenue Nesselà Soultzmatt, le vendredi 1er juinà partir de 19 h 30 ; 70 € par personne,dont 20 € reversés à l’associationMarjorie pour des doigts de fée.Réservations au 03.89.22.44.44.Une cagnotte en ligne a été ouvertepar  l’association : www.leetchi.com/c/solidarite-de-marjorie-19719045.

SOLIDARITÉ

Une soirée pour MarjorieMarjorie Roussey a perdu doigts et orteils à la suite d’un grave choc septique survenu début 2017. Afin de contribuer au financement de prothèses, une soirée caritative – et festive – est organisée le 1er juin au Paradis des sources, à Soultzmatt.

Marjorie  Roussey  tâche  de  réapprendre  à  vivre,  sans  doigts  ni  orteils,  enattendant de futures prothèses.  Photo L’Alsace/Emmanuel Delahaye

« Tous les matins, j’aimais venir en classe pour regarder la croissance de nos cristaux », témoigne cette élève, comme le ferait un jardinier avec ses plantes, avant qu’un  ly-céen ne mette en avant « l’intérêt du travail en groupe ». Plus de 140 apprentis cristallographes ont été accueillis, jeudi à l’Institut de physi-que de Strasbourg, par le Jardin dessciences de  l’université de Stras-bourg pour la cérémonie de remisedes prix du concours académique de croissance de cristaux.Durant sept semaines, plus de 1 600 élèves alsaciens et leurs en-seignants, représentant une école,26 collèges et onze lycées, ont mis tout en œuvre pour faire croître en classe le plus gros mais aussi le plusbeau cristal à partir d’un sel qui leur a été envoyé. Soixante-quinze cristaux, notamment notés sur leur masse et la régularité des arê-tes, étaient en compétition. Pour cette 5e édition, les organisateurs du concours avaient choisi le sulfa-te de cuivre comme matériel à cris-talliser.Depuis la création de ce concours national, créé en 2014 à l’occasion de l’Année internationale de la cris-tallographie, 6 400 élèves alsa-

ciens ont déjà  fait croître des cristaux.

Le palmarès

• Collèges : 1. Bois Fleuri à Schwei-ghouse-sur-Moder (classe de 5e B, Mme Jung), 2. Bois Fleuri  (5e D, Mme Jung), 3. Françoise-Dolto à Reichshoffen (5e B, Mme Knochel).• Lycées : 1. Stanislas à Wissem-bourg (M. Lemasson), 2. Adrien-Zeller à Bouxwiller (groupe scien-ces et 20 élèves de 2nde de Mme Guhl), 3. Marie-Curie à Strasbourg (groupe MPS-4, Mme Roser).• Prix spécial vidéo : collège Fustelde Coulanges (5e A de Mme Kuhn).

CONCOURS

Faire croître les cristaux

Les  cristaux  des  classes  priméesinstallés dans une vitrine de l’Insti-tut de physique à Strasbourg.

 Photo DNA/Christian Lutz-Sorg

BIBLIOTHÈQUES  Un fonds sur les « dys »disponible à MulhouseLe  réseau  des  bibliothèques  municipales  de  Mulhouse  participe  auxmanifestations organisées dans le cadre du Mois du cerveau (program-me sur le site internet : www.mulhouse.fr/mois du cerveau), en coorga-nisant trois conférences et un atelier consacrés aux « dys » – appellationregroupant des troubles cognitifs spécifiques et les troubles des appren-tissages qu’ils induisent. Ces manifestations permettent aussi le lance-ment  d’un  nouveau  fonds  qui  leur  est  consacré.  Il  se  compose  d’unecentaine  d’ouvrages  et  d’une  cinquantaine  de  livres  audio.  Le  publicciblé  concerne  les  6-15  ans  et  des  livres  d’aide  pour  les  parents  sontproposés. « Ce fonds “dys” est accessible à tous, indifféremment du lieude résidence, en lecture sur place et aux lecteurs inscrits à la bibliothèquepour des emprunts à domicile »,  souligne Catherine Storne, directricedes bibliothèques de Mulhouse, qui précise : « Nous sommes parmi lespionniers dans cette démarche dans le Grand Est. »

SURFER www.bibliothèques-mulhouse.fr

« Là où des élus ont construit des bâtiments en se disant : “Comme ça, j’arriverai à faire venir un méde-cin, une  infirmière, un kiné…”, s’il n’y a pas un tissu préexistant, c’est quasiment  l’échec assuré au bout de trois ans. » Le docteur Carole Lar-ger Aubry y va cash. « Les maisons de santé pluriprofessionnelles et les murs, c’est une chose. Mais c’est aussi de la coordination et de l’amé-nagement du territoire. »Présidente de la Fédération des Mai-sons de santé pluriprofessionnelles de Champagne-Ardenne (Fema-Champ), elle pilotait dernièrement à Saint-Dizier (Haute-Marne) le col-loque Grand Est. Et ce, en prélude à la  fusion, au 1er  janvier prochain, des trois  fédérations alsacienne, champardennaise et  lorraine. Un premier colloque commun avait eu lieu  l’an dernier à Verdun. Le sui-vant, sous un nouveau nom, se dé-roulera en 2019 en Alsace.

97 maisonsdans le Grand Est

La nouvelle région compte 97 mai-sons de santé pluridisciplinaires (MSP). C’est en Lorraine qu’elles sont le plus nombreuses : 21 MSP dans les Vosges, 14 dans la Meuse, 12 en Meurthe-et-Moselle et sept enMoselle. Il y en a 34 en Champagne-Ardenne et neuf en Alsace : cinq dans  le Bas-Rhin, quatre dans  le Haut-Rhin. De plus, 35 autres sont en projet.La « recette » pour lutter contre la désertification médicale ? « Il n’existe pas de solution miracle !, réagit  le docteur Carole Larger Aubry. Mais  l’avenir des soins pri-maires est l’exercice coordonné. Là, on peut se soutenir, la charge émo-tionnelle est répartie et cela compte 

beaucoup dans le choix des jeunes médecins de venir s’installer. »Elle-même connaît bien  la situa-tion : à Fayl-Billot, en Haute-Marne, où elle exerce, la MSP crée en 2013 a, depuis, accueilli une jeune méde-cin. Le départ en retraite d’un autre est en train d’être renouvelé et la maîtrise des stages leur permet de faire venir des internes, des élèves infirmiers, kinésithérapeutes… En parallèle, pour les patients diabéti-ques par exemple, un protocole coordonné a été élaboré :  les ren-dez-vous chez l’ophtalmologiste ou encore  le cardiologue en sont d’autant plus  facilités. « Il n’y a qu’un seul discours, d’une seule équipe », résume-t-elle.

« Pousser les projets »

Une MSP, pour être validée par l’Agence régionale de santé (ARS) doit fédérer deux médecins généra-

listes et une profession paramédica-le  (infirmier ou kinésithérapeute). Ceci sur le papier. Il peut aussi y avoirdes sages-femmes, dentistes, or-thophonistes, diététiciens… « Com-bien de professionnels ? Pour quoi faire ? C’est tout cela qui doit prési-der à  l’élaboration d’un projet de santé », conclut Philippe Bossois, président de l’agglomération Saint-Dizier, Der et Blaise.Un message essentiel, souvent for-mulé devant  les 180 participants (milieu médical, élus, institutions) au colloque. L’objectif, pour la fédé-ration, est de « pousser  les pro-jets ». Les premières MSP comme les communautés professionnelles territoriales de santé (équipes coor-données, mais sans le volet « bâti-ment ») ont été portées par des personnes convaincues. Leur déve-loppement futur devra surmonter certaines réticences.

Catherine DAUDENHAN

SANTÉ

Construire des murs ne suffit pasLe Grand Est compte une centaine de maisons de santé pluriprofessionnelles. Unefédération régionale va voir le jour début 2019.

Le  docteur  Carole  Larger  Aubry  et  le  président  de  l’agglomération  deSaint-Dizier Philippe Bossois ont détaillé les enjeux en termes de maillageterritorial, d’impacts pour les patients et les professionnels de santé.

Photo L’Alsace/Catherine Daudenhan

La vie de Martine Laumonier, 50 ans, achangé du tout au tout en 2009 : « On m’a diagnostiqué une sclérose en pla-ques progressive et une polyarthrite. J’étais dynamique, commis de cuisine dans une clinique. J’avais commencé une formation en diététique… La ma-ladie évolue tellement vite que ça a mis fin à ma carrière. »Il a fallu revoir tout le quotidien. Et envisager de quitter un appartement strasbourgeois devenu inadapté. Son bailleur, Habitation Moderne,  lui a proposé un logement dans une nou-velle résidence située dans une rue tranquille d’Eschau. Elle a emménagédans un rez-de-chaussée de 68 m², avec sa fille, fin février.

Tout redevient possible

Tout est enfin à nouveau possible dansce  logement,  l’accès aux toilettes comme à la douche ou au lavabo. Pa-reil pour l’évier et le plan de travail de la cuisine. Quand elle ne pourra plus progresser qu’en fauteuil  roulant, l’espace sera suffisant, c’est fait pour.L’APF France Handicap a invité à ren-

dre visite à Martine Laumonier la se-maine dernière, à  l’occasion d’une journée de mobilisation nationale, pour attirer l’attention sur l’utilité deslogements accessibles.« Il  faut aussi qu’ils soient de quali-té », a insisté Christian Meisterman, représentant départemental du Haut-Rhin. Avec Rolf Esminger et Isabelle 

Scheuer, pour  le Bas-Rhin, ainsi qu’Olivier Maugeais, directeur territo-rial des actions associatives, ils enten-daient alerter sur le fameux article 18 du projet de loi Elan (lire encadré). Et de mettre en avant ce chiffre : sur 100 logements construits aujourd’hui, 40 sont accessibles. Avec Élan, demain, ils pourraient n’être que quatre.Tous ont aussi alerté sur ceci : les per-sonnes en situation de handicap ne sont pas seules concernées, il y a aussiles personnes âgées. Mieux vaut pré-venir que dépenser par  la suite des sommes astronomiques pour adapterdes logements dits « évolutifs », puis-que les besoins vont de toute façon enaugmentant.APF France Handicap n’est pas seule dans ce nouveau combat : elle rejoint le collectif « Logement de qualité pour tous », dont la première mobili-sation a eu lieu jeudi. L’ordre national des architectes en fait partie, de mê-me que  la  fédération nationale des CAUE (Conseil, architecture, urbanis-me et environnement).

Myriam AIT-SIDHOUM

HANDICAP

Un toit accessibleLa baisse annoncée du nombre de logements de qualité accessibles aux personneshandicapées dans le projet de loi Élan inquiète les associations.

Martine  Laumonier,  50  ans,  illustre  combien  les  logements  accessibles  dequalité permettent de mieux vivre la perte d’autonomie. Ici, elle peut mêmeprofiter d’un jardin.  Photo DNA/Laurent Réa

Le projet de loi Évolution du logement, de l’aménagement et du numéri-que (Élan), présenté en Conseil des ministres début avril et débattu à partir de la fin du mois de mai à l’Assemblée nationale, entend améliorer la politique du logement, en l’adaptant aux besoins d’aujourd’hui et de demain. Il s’agit de « construire plus, mieux et moins cher pour provo-quer un choc d’offre », de « répondre aux besoins de chacun pour proté-ger les plus fragiles », d’« améliorer le cadre de vie ». L’article 18 inquiète particulièrement les associations engagées dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap mais aussi de personnes âgées. En cause, la notion jugée vague de « logement évolutif » – « c’est-à-dire accessible en grande partie et pouvant être rendu totalement accessible, par des travaux simples », dit le texte. « Un quota de 10 % de logements accessibles est maintenu », dit encore cet article. Bien trop peu, estiment les associations.

L’article 18 dans le viseur

Région MARDI 22 MAI  2018 L'ALSACE37

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Près de 80 personnes se sont rassem-blées, ce lundi vers 17 h 30, place Gu-tenberg à Strasbourg, à  l’appel du collectif Fermons l’Arcadia, en répon-se à une publication du Bastion social,la structure identitaire qui gère le bar associatif L’Arcadia. Ce mouvement avait annoncé sur sa page Facebook un hommage à Dominique Venner – une des  figures emblématiques de l’extrême-droite  française qui s’est donné la mort dans la cathédrale de Paris, le 21 mai 2013, pour dénoncer « la décadence occidentale » –, ce lun-di devant la cathédrale de Strasbourg.

« De tels événementsne doivent pasêtre banalisés »

« Notre but, confiait Christine Kaïdi ancienne candidate de  la France  in-soumise dans la 2e circonscription du Bas-Rhin, est d’occuper la rue et de ne pas laisser des actions fascistes se dé-velopper. De tels événements ne doi-vent pas être banalisés. »Pour éviter un face-à-face tendu, la po-lice – déployée en nombre – a tenu à distance les deux manifestations, rap-pelant aux intéressés qu’aucune des 

deux n’avait été autorisée par la pré-fecture.Vers 18 h, alors qu’une dizaine de sympathisants du Bastion social se massait devant la cathédrale, la poli-

ce leur a signifié que l’édifice religieux ne pouvait servir de lieu de manifesta-tion. Le groupe, après un contrôle d’identité, s’est alors dirigé vers la pla-ce du Château, à proximité de la rue de

Rohan, où une vingtaine de partici-pants ont écouté l’un d’eux lire la let-tre posthume de Dominique Venner.

Cél. L.

STRASBOURG

Bastion social et anti-fascistestenus à distance

Sous  l’œil  de  la  police,  une  manifestation  anti-fasciste  contre  l’Arcadia  s’est  tenue  ce  lundi  place  Gutenberg  àStrasbourg, pendant que des sympathisants du Bastion social rendaient hommage à un ancien membre de l’OAS.

Le  collectif  Fermons  l’Arcadia,  du  nom  du  bar  associatif  géré  par  l’association  d’extrême-droite  Bastion  social  àStrasbourg, avait appelé à manifester ce lundi sur la place Gutenberg. Photo DNA/Jean-Francois Badias

Il n’y avait plus eu de matériaux transportés par voie  fluviale à Strasbourg depuis 1907. Une pre-mière péniche chargée de 200 ton-nes de pavés destinés au chantier de réaménagement des quais sud de  la capitale alsacienne s’est amarrée le matin du lundi 14 mai, le long du ponton aménagé quai des Pêcheurs. Fabriqués à  If-fezheim, en Allemagne,  les quel-que 1 000 m2 de pavés de béton avaient été chargés le vendredi pré-cédent au Port du Rhin avant de rejoindre le lieu d’amarrage habi-tuel du « Vogel Gryff », quai Jacou-tot. La péniche s’est mise en route vers 6 h 30 et n’a pas – au soulage-ment général – connu de difficulté 

sur le trajet, si ce n’est un moment de stress quand elle a raclé le fond sous le pont Royal en raison d’un objet immergé non identifié…Le déchargement a démarré sitôt rejoint  le quai. Hissées à terre à l’aide d’une grue, les palettes de pavés ont été acheminées à bord de petits camions 600 m plus loin, pour y être posées. « C’est une bel-le opération qui a demandé énor-mément de travail, d’ajustements et de coordination en amont », re-lève Jérémie Leymarie, adjoint au chef de service développement à ladirection territoriale des VNF (VoiesNavigables de France). D’autres transports du même type suivront dans les semaines à venir.

TRANSPORT

À Strasbourg, les pavés arrivent en péniche

Les 125 palettes de pavés ont été convoyées à bord d’une péniche de 38mètres de long. Photo DNA/Tristan Herrbach

FESSENHEIM  Le réacteur n° 2 à l’arrêtEDF a fait savoir ce lundi après-midi que l’unité de production n° 2 de lacentrale nucléaire de Fessenheim s’était arrêtée automatiquement « unpeu avant 15 h 30 ». « Les équipes de la centrale appliquent les procédu-res prévues à cet effet et effectuent le diagnostic des causes de cet arrêtautomatique », a expliqué la cellule communication du site. Ces causesn’avaient  toujours  pas  été  rendues  publiques  en  début  de  soirée.L’exploitant a prévenu que « les manœuvres d’exploitation » devant êtreréalisées dans le cadre de cet arrêt pouvaient occasionner « des pana-ches  de  vapeur  non  radioactive  au-dessus  de  la  centrale  et  des  bruitsperceptibles aux alentours ».

Après la pause hivernale, l’Eselbusa repris du service. Tous les matins, l’association Aux âneries d’Uffholtz assure le ramassage scolaire avecses ânes. Pour le premier jour, Clyde, un solide hongre d’une douzaine d’années, a conduit neuf petits à l’école du village. Une cohorte joyeuse et sonore,où enfants, parents et âniers ne sont pas passés inaperçus. « Clyde est un vrai âne bâté ! », sourit Sylvain Flieller,qui a lancé cette initiative pour la rentrée de septembre dernier, avec le soutiende la commune. Et de montrer un vrai bât marocain à deux corbeilles,pour transporter les sacs d’école.« C’est un essai. Les sacs sont très lourds, peut-être un peu trop pour Clyde… » relativise Nathan Flieller, président de l’association. « Ce trajet, sans le moindrestress, c’est un moment précieux pour les enfants comme pour les parents », note Dany Weber, conseillère municipale qui accompagnaitce premier cortège de printemps.

CONTACTER Mail : [email protected]

L’image

À Uffholtz, c’est un âne qui conduit les enfants à l’école et porte leurs cartables… Photo DNA/Louis Griffanti

À Uffholtz, c’est l’âne qui fait chauffeur

Deux ballons remplis d’hélium se sontenvolés dans les airs, ce samedi à 11 het midi, de  la place Kléber à Stras-bourg. Ces ballons-sondes empor-taient des nacelles que les étudiants de l’école d’ingénieurs Ecam avaient bourrées de capteurs électroniques, afin d’analyser leur vol, sa hauteur, sa durée, les températures des couches d’air traversées etc. Surtout, à la suite d’un partenariat avec l’entreprise Bur-gard, ces nacelles emportaient chacu-ne deux bretzels. L’une envoyait dans l’espace des « Bretz’elles »,  l’autre des « Bretz’ils ». La nacelle qui serait montée le plus haut trancherait enfin ce débat alsacien : doit-on dire « un » ou « une » bretzel ?Les deux nacelles sont bien allées versla stratosphère, où leurs ballons ont explosé. Elles sont retombées sur ter-re avec les bretzels à leur bord. La na-celle « Bretz’elles » a été récupérée très vite, près d’Offenburg. La nacelle « Bretz’ils » est retombée dans un ar-bre à 11 km à vol d’oiseau de « Bret-z’elles ». Les étudiants de  l’Ecam 

espèraient la récupérer ce lundi. Et ex-ploiter les données recueillies pour sa-voir qui des deux est monté le plus haut…Ils ont déjà pu extraire des données dela nacelle « Bretz’elles ». On sait que son vol a duré exactement 2 h 05 et que le ballon a éclaté à une attitude de34 695 m au-dessus du plancher des vaches. Reste donc à savoir si « Bret-z’ils » a fait plus ou moins…

INSOLITE

Bretzels envoyés en l’air :mission accomplie

Le premier ballon en latex s’est envolésamedi en fin de matinée à Strasbourg.

Photo DNA/Laurent Réa

Un violent orage de grêle s’est abattu ce lundi après-midi sur le secteur du Bonhomme, au point que la RD415 a dû être fermée à la circulation peu avant 17 h, la chaussée étant recouverte de plusieurs centimètres de grêlons. Des déviations ont été mises en place par les RD48, 48 II et 148. Les sapeurs-pompiersont été appelés une demi-douzaine de fois dans ce même secteur pour des assèchements de locaux. Ils sont également intervenus une fois à Stosswihr pour la même mission.

LE BONHOMME

La RD415 recouverte de grêle

Un accident mortel très violent s’est produit vers 2 h 25 dans la nuit de diman-che à lundi à Courfaivre, dans le Jura suisse. Un automobiliste a perdu la maîtrisede sa voiture juste avant l’entrée du village. Le véhicule a quitté la route dans unchamp et heurté violemment l’angle d’un hangar. L’angle ayant un pilier en métal, le véhicule a été coupé en deux. L’arrière de la voiture a fini à proximité dela route cantonale tandis que l’avant, avec ses deux occupants, a continué son embardée en direction d’un bâtiment agricole. Peu avant ce dernier, la partie avant de  la voiture a percuté  latéralement deux chargeurs de tracteur qui étaient entreposés devant le bâtiment. Suite à cette collision, le conducteur a été éjecté de la voiture et a heurté violemment la façade du bâtiment. Griève-ment blessé, et malgré les massages cardiaques prodigués par la police puis parles ambulanciers, il est décédé sur les lieux de l’accident. Légèrement blessée mais très choquée, sa compagne a été prise en charge par les ambulanciers.

SUISSE

Accident mortel :une voiture coupée en deux

24h région MARDI 22 MAI  2018 L'ALSACE39

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Région MARDI 22 MAI  2018 L'ALSACE34

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Samedi 26 mai, à Strasbourg (*), Cul-ture et Bilinguisme d’Alsace et de Mo-selle marquera son 50e anniversaire avant de tenir son assemblée généra-le. L’association, que l’usage appelle encore souvent le Cercle Schickele ou Schikele Kreis, est en effet née  le 26 avril 1968, quelques  jours avant l’embrasement des universités, puis du pays.Son premier président, le Pr Pierre Ga-briel (1933-2015), était un mathéma-ticien et normalien lorrain. Autour de lui, plusieurs ecclésiastiques, journa-listes, enseignants. La première publi-cation du Kreis (lire ci-contre), qui veut« défendre la cause de la culture bilin-gue en Alsace » porte les signatures d’Alfred Kastler, du pasteur D. Barth, de Paul-Martin Buhr, de Georges Den-tinger, des abbés Jean Fuchs et Paul Bernhardt, de René Gerst, de l’abbé Jean Keppi (L’Ami du Peuple) ou encoredu Pr Etienne Julliard.

« Un sentimentde frustration »

« Peut-on craindre que ce mouvements’épanouisse ? », s’interrogent alors les responsables de la préfecture du Bas-Rhin – dont le Kreis a récupéré ma-licieusement  les écrits. Réponse : « On peut en douter. Certes, il existe dans la population un sentiment de frustration. On déplore que 25 ans d’administration française [sic] aient abouti à  faire perdre aux Alsaciens leur qualité de bilingues.  […] C’est montrer l’évolution qui s’est faite et le peu d’intérêt que réservent les jeunes 

générations à des thèmes cependant jugés essentiels par les spécialistes du Cercle René Schickele. »L’analyse était un peu courte. Un de-mi-siècle après, si la pratique de la lan-gue régionale a  incontestablement régressé, le Kreis existe toujours, in-contournable pour les élus et même l’administration d’État. Il a essaimé, 

au fil de tensions, parfois de ruptures, d’autres associations et groupe-ments, éphémères ou durables.  Il a contribué au développement de l’en-seignement bilingue paritaire, d’abord dans l’associatif (ABCM), puisdans l’Éducation nationale à partir de 1992. Et surtout, il demeure, grâce à son journal, Land un Sproch, à ses ini-

tiatives culturelles, à son local (le Cen-tre culturel alsacien à Strasbourg) l’undes lieux de vie de la culture régiona-le.

Textes : Jacques FORTIER

(*) Au Foyer de l’étudiant catholique,17 place Saint-Etienne, débatsà partir de 9 h, AG à partir de 14 h 30.

PATRIMOINE

Cinquante ans d’« alsacianité de l’esprit »Culture et Bilinguisme d’Alsace et de Moselle fête ses 50 ans samedi prochain. Créée en 1968, alors sous le nom deCercle René Schickele, l’association a accompagné un demi-siècle de combat pour la langue et la culture régionales.

La célèbre affiche de promotion du bilinguisme du cercle Schickele au début des années 1970. Le grand-père répond : « Tusais mon garçon, quand les cigognes volent au-dessus de l’Alsace, elles entendent parler le français partout, alors ellescroient qu’elles ne sont pas arrivées… » DR

Militant culturel, éditeur, produc-teur radio et télé, collecteur de comptines, créateur de festivals, concepteur d’expositions, amou-reux des  jardins ouvriers, avocat des sorcières d’antan, cultivateur de la langue : Armand Peter a été tout cela pendant plus de 50 ans. Etmême à trois reprises candidat malheureux aux élections munici-pales à Strasbourg (1977, 1983, 1989).Pour ses 70 ans – ou à peu près –, celui qui a tant édité les autres s’estoffert un livre, signé de son nom. Rien d’autocentré ou de narcissi-que : c’est l’histoire commune du mouvement culturel alsacien de l’après-guerre et surtout des an-nées 1968-2000 qu’il chronique ainsi. Y mêlant « l’histoire d’en haut » où l’on reconnaît élus, artis-tes et meneurs, et « l’histoire d’en bas » avec les obscurs, les sans-gra-de, ouvriers, paysans, voisins, mili-tants,  lecteurs, etc., qui, et eux seuls, justifient l’adjectif « populai-re » derrière des substantifs com-me « lutte » ou « culture ».

Des contributions

Acteur passionné de ces années-là, qui virent, après Mai 68, un réveil inattendu et généreux de la culturealsacienne, Armand Peter en a gar-dé mémoire. Et il livre, dans la bellemise en page de qui aime servir l’imprimé, une part de ses archivesen même temps que de ses souve-nirs. Mais il a dans le même temps invité à y écrire plusieurs de ceux qu’il a côtoyés avec  fidélité dans ces années-là :  Jacqueline Herr-gott, Dominique Huck, Pierre Klein, Jean-Claude Richez, François Schaffner, Bernard Schwengler, Jean-Paul Sorg, Richard Weiss, An-toine Wicker et Jean-Marie Woehr-ling.Mémoires militantes est donc un livre polyphonique, comme ces « mélanges » qu’on offre aux uni-versitaires qui deviennent éméri-tes. Et c’est en même temps une mine de documents, photogra-phies, tracts, dessins, où l’on déca-chette parfois  les  lettres qu’Ar-mand n’a jamais envoyées, où l’on découvre soudain une peinture de 

Camille Claus ou un poème d’An-dré Weckmann.Livre d’amitié, Mémoires militan-tes est aussi une relecture attenti-ve d’un mouvement original qui, par vagues, vit l’engagement pour la  langue régionale,  la passion d’une culture populaire revisitée, la prise de conscience de l’écologie politique, tenter de secouer une so-ciété figée. Et parfois même y arri-ver.

Sur la Peterplätzel

En couverture, Armand Peter a choisi de mettre Le singe alsacien, un dessin d’Alain Barrère en 1972. Provocateur, comme le furent les années Budderflade, du nom de la revue satirique qu’il anima dans les années 1970 et qui arriva jus-qu’à son 18e numéro. Et au dos du livre a été glissée une photo qui montre  l’auteur posant une pla-que de rue place de la Liberté, à Schiltigheim, où il officia quelques années. La plaque est bilingue, for-cément, mais l’alsacien donne Pe-tersplätzel  là où  le  français écrit place de la Liberté. Cette bizarrerie justifiée sur le plan historique – il y eut naguère un Peter sur la place – est en même temps un indirect et savoureux hommage à un sacré agitateur culturel.

LIRE Mémoires militantesde la culture alsacienne1945-2015, par Armand Peter,éd. BF, 296 pages, 26 €

RENCONTRER Le livre sera présentéau Centre culturel alsacien,le 16 juin à Strasbourg. Courriel :[email protected].

« L’histoire d’en haut etd’en bas » par Armand Peter

« Un paysage culturel raconté parun acteur, témoin et militant » (Ar-mand Peter, ici en 2007).

Archives DNA/Laurent Réa

Jean-Marie Woerhling, cinquante ans après, votre association a-t-elle marqué l’histoire régionale ?

Quand on regarde le chemin parcourudepuis notre premier manifeste, « No-tre avenir est bilingue », il y a de vraiesréussites : la vocation bilingue de l’Al-sace-Moselle est maintenant partout reconnue et affirmée. Mais  les moyens politiques ne suivent guère. Les deux départements alsaciens, par exemple, ne dépensent chacun qu’en-viron 1,3 M€ (million d’euros) chaque année pour la langue régionale – dont

1 M€ versé à l’Éducation nationale : c’est à peine 0,1 % de leur budget…

Le cercle Schickele a changé de nom au fil des années. Pourquoi ?

Nous étions en 1968 le Cercle René-Schikele Kreis. Le nom de René Schic-kele avait été choisi parce que l’homme [écrivain et poète, NDLR] avait été  le grand porte-parole de l’« alsacianité de  l’esprit » et de  la double culture, refusant tout nationa-lisme, français, allemand et même al-sacien. Plus tard, nous sommes 

devenus Culture et Bilinguisme d’Al-sace et de Moselle, puis on a ajouté René Schickele Gesellschaft, mot plus « ouvert » que Kreis. Mais beaucoup disent simplement le Kreis.

Dans quel esprit fêtez-vous votre50e anniversaire ?

En prenant en compte le passé, mais tournés vers l’avenir. Nos fondamen-taux demeurent : la langue et la cultu-re régionale, parce que ce qui affaiblit l’Alsace, c’est d’avoir peur de sa pro-pre identité.

« Ne pas avoir peur de son identité »

Jean-Marie Woerhling préside Cultureet Bilinguisme. Photo DNA

Voici une approche originale de la Première Guerre mondiale : elle consiste à aborder ce conflit par en dessous, c’est-à-dire par son sous-sol. Cet ouvrage du Bureau de re-cherches géologiques et minières (BRGM) s’intéresse à la géologie dufront occidental de 14-18, de la Bel-gique à la Suisse en passant par l’Al-sace. Quand, dès l’automne 1914, la guerre de mouvement s’est figéepour devenir une guerre de tran-chées, « la géologie a conditionné chaque instant de la Grande Guer-re », écrivent les auteurs en avant-propos. L’espace souterrain est alors devenu, lui aussi, un espace convoité : il a pu servir à se réfugier,à atteindre l’ennemi et placer des mines sous ses lignes ou encore à s’approvisionner en eau.

Galerie du Linge

L’ouvrage parcourt ce  front occi-dental secteur par secteur, en pré-sentant à chaque fois les caracté-ristiques géologiques et histori-ques des différentes « terres de conflit ».Pour  les Vosges et  l’Alsace sont abordés  les cas particuliers de  la Chapelotte, du Linge, du Hart-

mannswillerkopf ou encore du Sundgau. En Alsace, concernant ces dessous de la Grand Guerre, on peut relever le percement par les Français de la « grande galerie du Linge » (680 m) ou encore le spec-taculaire entonnoir de mines d’Am-mertzwiller, qui a résulté d’une explosion en juillet 1915.

LIRE Sous les lignes de front,Regards géologiques surla Grande Guerre, par FranckHanot, Frédéric Simien,Nicolas Charles, Joséphine Vicelli,éd. BRGM, 176 pages, 28 €.

ÉDITION

Les dessous de la Grande Guerre

La couverture du livre.  DR

Un festival universitaire des arts de la scène organisé par le Théâtre universi-taire de Strasbourg, l’Artus, en parte-nariat avec le Service universitaire de l’action culturelle, la Faculté des arts du spectacle et le soutien du TJP/CDN d’Alsace,  l’Ososphère,  l’Opéra du Rhin…, c’est une première. DémoS-tratif  invite à questionner  l’illusion collective tout en déambulant dans le campus universitaire de l’Esplanade, du parvis de la fac de droit au Portiqueet au village du festival.Des containers  installés en face du Portique balisent le village du festival,une scène extérieure a été montée, uncontainer accueille les conférences et les colloques. Tout est gratuit durant ces quatre journées d’échanges et de rencontres autour de  la représenta-tion et l’interprétation, qui s’annon-cent bouillonnantes et festives.

Théâtre et danse

« Il y a une résonance avec Mai 68 autour de la thématique de l’utopie, du collectif, des moyens, des lieux », souligne Sacha Vilmar, coordinateur du festival. Dans son édito, l’étudiant 

en master théâtre enjoint à « illusion-ner ce monde, ensemble », en rappel-le l’esprit : l’audace de la rencontre.De fait, DémoStratif fait converger à Strasbourg diverses compagnies théâtrales universitaires en voie de professionnalisation. Le collectif (En) sensible de Thionville porte à la scène Nous voir nous de Guillaume Corbeil, qui met en  jeu notre rapport aux écrans, à la présence entre réalité et virtualité. Avec Pearl de Fabrice Mel-quiot, le Théâtre universitaire de Dijon

réinvestit les années 1970 au prisme du rock et de Janis Joplin.Le Ballet du Rhin propose une confé-rence dansée autour de son program-me « Danser Bach au XXIe siècle » (L’Alsace de vendredi). Les étudiants du parcours danse de la faculté des arts et du conservatoire animent un parcours chorégraphique. Croisant théâtre et danse, la compagnie pari-sienne La Corde sensible travaille les archétypes  féminins à travers  Je ne suis pas une apparition écrit par Hélè-

ne Ollivier et Chloé Paye. Au-delà des spectacles, performances, DémoStra-tif s’est associé un auteur, Thierry Si-mon. Son challenge : écrire un texte durant les quatre jours du festival qui sera lu à la clôture (le 25 mai à 22 h 30,hall du Portique). Deux ateliers, l’un d’écriture avec Thierry Simon et l’autre autour du jeu avec Juliette Lau-rent, prévu au TJP/CDN d’Alsace, des concerts de rock, de fanfare, des dé-bats, une librairie itinérante en roulot-te Au vrai chic littérère, un parcours jeune public le 23 mai complètent cet-te foisonnante programmation.« Une scène qui dit : il n’y aura pas d’autres mondes, alors autant trou-ver d’autres  façons d’habiter celui-ci », écrit Guillaume Cayet dans Der-nières pailles. Hölderlin ne disait rien d’autre quand  il  invitait à « habiter poétiquement le monde ».

Veneranda PALADINO

Y ALLER Du 22 au 25 mai au Portiquede l’université de Strasbourg etau village du festival sur le campusde l’Esplanade. Tél. 06.85.63.42.07 ;courriel : [email protected] ; siteinternet : www.festival-artusasso.fr

FESTIVAL

L’utopie et le collectif à Strasbourg50 ans après Mai 68, le festival universitaire DemoStratif questionne l’illusion collective jusqu’au 25 mai. Entreperformances, spectacles et colloque, on piste gratuitement l’utopie dans les arts et à l’université.

Comme  en  2015,  l’Ososphère  va  installer  sur  le  campus  universitaire  descontainers.  Photo Philippe Groslier

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32 EUROMÉTROPOLE >MARDI 22 MAI 2018

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STRASBOURG Sclérose en plaques,parlons-enDepuis 10 ans, « La Maison de la SEP » propose dans plusieurs villes de France une journée d’animations et de rencontres, destinée aux personnes ayant une scléro-se en plaques et à leurs proches.À l’initiative de Biogen France SAS, elle est organi-sée en partenariat avec les réseaux régionaux de santé SEP et les associations de patients AFSEP, la Ligue française contre la sclérose en plaques, APF et Notre Sclérose. « La Maison de la SEP » sera présente à Stras-bourg, place Gutenberg, ce mercredi 23 mai de 14 h à 20 h pour une journée sur le thème « SEP et nutri-tion ».La Maison de la SEP propo-se aux personnes ayant une SEP et à leurs proches de rencontrer, pendant une journée, dans un lieu convi-vial, les différentes person-nes impliquées dans la prise en charge de la SEP : neurologues, infirmières, psychologues, médecins rééducateurs, assistantes sociales, sophrologues…Au travers de sessions plé-nières, de séances de ques-tions/réponses, d’ateliers d’activité physique, de vie pratique et de relaxation, la Maison de la SEP souhaite apporter des réponses con-crètes aux personnes ayant une sclérose en plaques, ainsi qu’à leurs proches pour améliorer leur qualité de vie et faciliter leur auto-nomie.En dix ans d’existence, plus de 10 000 patients ont pu participer à l’un des rendez-vous organisés en région.Pour l’édition strasbour-geoise du mercredi 23 mai, le thème retenu est Sclérose en plaques & nutrition.Au programme de la jour-née, place Gutenberg :• À partir de 14 h : ouvertu-re du village des associa-tions de patients : APF, LFSEP, AFSEP.• De 15 h à 15 h 30 : présen-tation du Réseau ALSACEP par le Dr Christophe Zaen-ker, neurologue.Présentation des associa-tions de patients par Isabel-le Scheuer, APF et Joseph Frey, AFSEP.• De 15 h 30 à 16 h 30 : villa-ge des associations et mo-ments d’échanges APF, LFSEP, AFSEP et Réseau ALSACEP.• À 15 h, 16 h 30 et 18 h : ateliers culinaires, en pré-sence des chefs de la Frater-nelle des cuisiniers et d’Éli-sabeth Biscarrat de la pâtisserie Macarons & Ins-pirations.Dans les locaux de la CCI, salle CCI Alsace Eurométro-pole, 10 place Gutenberg - Strasbourg• De 16 h 30 à 17 h : plénière avec présentation du pro-gramme d’accompagnement des patients par Isabelle Dechambenoit et Béatrice Jenny, infirmières.• De 17 h à 17 h 30 : plénière - Données générales sur la sclérose en plaques par le Dr Laurent Kremer, neurolo-gue.• De 17 h 30 à 18 h 30 : plé-nière - Sclérose en plaques et nutrition par Anaïs Hen-rionnet, diététicienne, et le Pr Jérôme de Sèze, neurolo-gue.

LE GYMNASE, collège-lycée privébien connu des Strasbourgeois, a une particularité : les sur-veillants sont des animateurs del’association la Croisée des Che-mins (CDC). Un partenariat ori-ginal qui permet aux élèves d’or-ganiser chaque année leur festival. « L’objectif central est de valoriser le travail et les sa-voir-faire des élèves, car c’est unfestival qu’ils créent de A à Z », explique Vincent Affholder, res-ponsable adjoint de l’équipe d’animation du site Jean-Sturm.Dès la rentrée, 90 élèves sont répartis entre divers ateliers pi-lotés par onze animateurs : mu-sique, cirque, théâtre, danse,arts plastiques ou encore poésie sont autant d’activités propo-sées.C’est dans ce cadre que les élè-ves montent des créations origi-

nales pour le festival au mois demai. Outre les prestations scéni-ques, les jeunes sont impliqués dans les préparations techni-ques de la manifestation, no-tamment les effets de sons et delumières. Les ateliers offrent la possibilité aux élèves de déve-lopper des capacités artistiques et professionnelles. « Leurs pro-jets prennent vie en se confron-tant à la réalité », confie Olivier Muller, responsable de l’équipe d’animation.

« Valoriser le vivre ensemble »Mais au-delà du rôle d’accompa-gnateurs, les animateurs font le lien entre les élèves et l’établis-sement scolaire. « La coopéra-tion fonctionne, car le chemin vers le festival est un travail annuel, c’est précieux pour l’établissement parce qu’il y a un dialogue constant avec les élèves », souligne Sébastien Ma-ry, directeur de la CDC et direc-teur adjoint du Gymnase Jean-Sturm. D’autant plus que lesateliers permettent aux élèves des différentes sections de se rencontrer. « On prône le vivre ensemble, la transmission,

l’ouverture du dialogue entre lesélèves », précise Vincent Affhol-der.

Une œuvre au profit de l’UNICEFCette année, le festival présente le spectacle Le voyage d’Haya, élaboré par les élèves « ambas-sadeurs de solidarité » de l’éco-le. Cette représentation narre le

périple, de la Syrie jusqu’à Stras-bourg, d’une jeune réfugiée. À cette occasion, les recettes de la vente de la restauration seront reversées à l’UNICEF. « C’est un projet qui a été proposé par les élèves. Il y avait vraiment la volonté de traiter cette réalité », affirme Sébastien Mary. Autre nouveauté, l’atelier « Poésie du monde », qui sera l’occasion de

présenter aux visiteurs des ex-traits de poèmes de divers pays et diverses époques. ▮EVA WERNERT

> Festival Oblique, vendredi 25 mai de 19 h à 23 h. Entrée 3 € (gratuit pour les enfants de moins de 10 ans), ouvert à tous. Au gymnase Jean-Sturm, 8 place des Étudiants à Strasbourg.

Le groupe d’improvisation « Dot Dot Dot » lors de la seconde édition du festival en 2016. DR

Le 25 mai prochain se dé-roulera la troisième édition du festival Oblique au Gym-nase Jean-Sturm. Un événe-ment organisé par les élèves de l’établissement. Point sur les enjeux pédagogiques de l’opération.

STRASBOURG Festival Oblique au Gymnase Jean-Sturm

Un travail collectif confronté au réel

« I l s’agit d’un sou-tien à la fois mé-t h o d o l o g i q u e ,technique et finan-

cier de 2 000 € au maximum, ac-cordé à des projets innovants ou expérimentaux qui relèvent del’intérêt général et qui sont portéspar des équipes de deux person-nes ou plus, âgées entre 16 et 25 ans », explique Mathieu Cahn, adjoint à la politique jeunesse.

Bourse aux projets

Deux jurys sont réunis tous les six mois pour repérer les projets qui sont susceptibles de décro-cher cette bourse aux jeunes ta-lents. Comme l’a fait Mina qui a développé une application mobi-le gratuite permettant de géoloca-liser et d’optimiser la pratique des aires de fitness à travers la ville. Ou encore Guillaume qui, avec ses personnages Firmin et Hector, a pu développer son spec-tacle théâtral et aller vers la pro-fessionnalisation.

Les services civiquesAutre voie soutenue, celle des ser-vices civiques. Les jeunes gens sont invités à contacter la Mis-sion jeunesse de la Ville pour qu’elle puisse les mettre en rela-tion avec les différents organis-mes de la collectivité. « Il s’agit d’un engagement et non d’un em-

ploi », précise Mathieu Cahn. Cet engagement permet l’accomplis-sement d’une mission d’au moins24 heures hebdomadaires. Le vo-lontaire pourra exercer des activi-tés de communication, d’écoute, de pédagogie et d’accompagne-ment.« La Ville a souhaité former les jeunes volontaires afin qu’ils

puissent eux-mêmes agir sur le processus d’éducation à la ci-toyenneté pour le vivre ensem-ble », ajoute l’élu. Aussi bénéfi-cient-ils d’une demi-journée de préparation aux entretiens de sé-lection pour faire émerger leurs compétences et valoriser leur parcours.En outre, la prise de poste s’ac-

compagne d’une journée d’ac-cueil et d’un parcours citoyen, avec des rencontres mensuelles thématiques (sport, environne-ment, culture, solidarités, san-té…) et de présentations d’orien-tations politiques pour leur permettre de comprendre et d’in-terroger les politiques publiques. Ainsi que d’une formation aux

premiers secours.En complément de leur mission, une demi-journée par mois peut être consacrée à l’élaboration de projets personnels ou collectifs. Enfin, les jeunes ont la possibilitéde construire leur propre missiondans la collectivité sur la base de leurs centres d’intérêt. ▮PHILIPPE DOSSMANN

Une application mobile gratuite, qui permet de géolocaliser et d’optimiser la pratique des aires de fitness à travers la ville, comme ici au parc de l’Orangerie, avait obtenu une bourse. PHOTO ARCHIVES DNA – LAURENT RÉA

Des projets d’intérêt général local sont soutenus par la Ville pour permettre aux plus créatifs et entreprenants de disposer d’une aide pour franchir le cap de l’idée à la réalisation concrète. Quelque

55 projets ont bénéficié de ce soutien ces cinq dernières années pour un montant de quelque 80 400 €.

STRASBOURG Politique jeunesse

Le pied à l’étrieraux jeunes talents

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> MARDI 22 MAI 2018 38HAGUENAU

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CHAQUE PRINTEMPS au momentde la floraison depuis de nom-breuses années, Claude Bierlinginvite les amateurs de fleurs àvenir admirer quelque 250 varié-tés d’iris dans son jardin de la ruede la Ferme-Falk. Sur le mêmeprincipe, depuis cinq ans, Hu-guette Baur ouvre aussi son jar-din de la rue du Cerf.Claude a privilégié les couleursavec des iris, pivoines, roses, aza-lées et autres fleurs. Huguette asu mettre en valeur les différen-tes tonalités vertes des feuillagesdans son jardin de cinq ares plan-té d’érables japonais et de cornus.Le talent et la passion de ces deuxjardiniers amateurs ont permis decréer deux magnifiques jardins,très différents pour le plus grandplaisir des visiteurs.

Chez Huguette BaurLes bosquets s’harmonisent et at-tirent le regard. Autour d’untaxus taillé en forme de topiaires’échelonnent en gradins des cis-tes, des touffes de lavande et desantoline. Un peu plus loin, desfougères et des ostas panachésentourent un joli pied de lilas des

Indes. Un petit coin de fraîcheuroù chante une fontaine a pris desairs japonisants, entouré d’éra-bles aux magnifiques feuillagesdentelés rouge. Huguette a su ti-rer un merveilleux parti de cepetit espace, sans tomber dansl’excès, sans lasser elle a su met-tre en valeur chaque plante, cha-

que arbuste en les associant ou enles taillant avec art.

Chez Claude BierlingAvec la même passion, les soinsattentifs et la longue expériencede Claude Bierling, assisté de sonépouse Christiane, permettentaux visiteurs de profiter d’un ca-

dre enchanteur où s’épanouissentplus de 1 500 hampes florales.Cette année, exceptionnellement,la floraison des iris coïncide aveccelle des pivoines, des rosiers, deslupins, des azalées et même ducornus qui ajoutent avec grâceleurs couleurs et leurs parfums àceux des iris. ▮

Ce week-end à Haguenau, le Jardin des iris de Claude Berling et le Jardin citadin d’Huguette Baur ont ouvert leurs portes. Ils ont attiré de nombreux visiteurs, séduits par l’harmonie et la sérénité des lieux.

HAGUENAU Jardins ouverts

Deux petits coins de paradis

À GAUCHE Claude Bierling dans son Jardin des iris de la rue de la Ferme-Falk où poussent plus de 1 500 hampes florales d’environ 250 variétés. À DROITE Huguette Baur a su mettre en valeur les différentes tonalités vertes des feuillages dans son Jardin citadin de la rue du Cerf. PHOTOS DNA - TH. D.-V.C.

HAGUENAU Au lycée des métiers André-Siegfried

La meilleure apprentie Eléna Buhl à l’honneur

E léna Buhl, 18 ans, élève dulycée des métiers André-Sieg-fried de Haguenau et habitantede Scheibenhard, a été recon-

nue meilleure apprentie de France en charcuterie-traiteur lors du Salon de l’agriculture de Paris en février der-nier. Pour la féliciter de l’obtention de ce prix prestigieux, une cérémonie a été organisée dans son lycée lundi 14 mai.Parmi les invités se trouvaient le mairede Haguenau Claude Sturni, la membrefondatrice de l’association Haguenau, terre de réussites Martine Stoffel-Cas-terot, le président de la Fédération des artisans bouchers charcutiers traiteurs

d’Alsace Jean-Luc Hoffmann et le provi-seur du lycée des métiers André-Sieg-fried Thierry Ringeissen. Des élèves et des enseignants de l’établissement, la famille, les amis et la patronne de la lauréate étaient aussi présents.

« Son travail et son investissement sont les clés de sa réussite »

Michel Fesquet, professeur de bouche-rie et professeur principal d’Eléna Bu-

hl, a lancé les festivités : « Eléna est polyvalente. Elle a un savoir-faire énorme. Les choses qu’elle a pu mon-trer à Paris, n’étaient qu’une partie de ses nombreuses compétences », a-t-il félicité.Lors de l’épreuve nationale, la jeune femme a dû réaliser une ballottine de cochon et poulet parfumée aux figues sèches et une terrine de pâté grand-mè-re. Pour les accompagner, elle a aussi dû préparer une dizaine de mignardi-ses. Au final, sa belle et bonne table a convaincu le jury du 47e concours des meilleurs apprentis de France charcu-tiers traiteurs.Il faut dire qu’Elena a déjà une grande

expérience. Elle a fait ses premiers pasdans le métier lors d’un stage de décou-verte, à l’âge de 14 ans. C’était à la boucherie Sigrist de Schleithal qu’elle n’a plus quittée depuis quatre ans. Angèle Sigrist, son employeur, est ve-nue féliciter son apprentie : « Elle est motivée. On sent son envie et sa pas-sion. Son travail et son investissementsont les clés de sa réussite. Eléna est un bel exemple pour les élèves de Ha-guenau. »

Des larmes de joie« Votre titre est une reconnaissance envers vos professeurs, vos patrons et votre établissement », a confirmé Mar-

tine Stoffel-Casterot. Quant à Thierry Ringeissen, il a loué les qualités hu-maines de la jeune femme avant que ne lui soit officiellement remis le tro-phée de l’association Haguenau, terre de réussites, présidée par Delphine Sturni, qui met en lumière le succès depersonnes qui ont un lien avec la ville.Avec des larmes de joie, Eléna Buhl a clos cette cérémonie organisée en son honneur. Non sans peine, la voix étreinte par l’émotion, elle a remercié tous les maillons de la chaîne qui lui ont permis d’atteindre ce niveau d’ex-cellence. C’est sous un tonnerre d’ap-plaudissements que s’est terminée cé-rémonie. ▮

CI-DESSUS Les personnalités, les professeurs et élèves du lycée des métiers André-Siegfried de Haguenau, la famille, les amis et la patronne d’Eléna Buhl étaient réunis lors de la remise du trophée de l’association Haguenau, terre de réussites. CI-CONTRE La jeune femme a été reconnue meilleure apprentie de France en charcuterie-traiteur lors du Salon de l’agriculture de Paris en février dernier. DOCUMENTS REMIS

Sacrée meilleure apprentie de France en charcuterie-traiteur, Eléna Buhl a été mise à l’honneur lundi 14 mailors d’une réception organisée au lycée des métiers André-Siegfried de Haguenau où elle étudie.

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> MARDI 22 MAI 2018 31HAGUENAU-WISSEMBOURG

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QUARANTE-NEUF concurrentsont pris le départ à 14 h préci-ses, sous le regard du maire de Hatten Serge Kraemer. Ils sont passés au milieu des chars et autres engins militaires dugrand parc et se sont ainsi en-gagés pour un parcours de 140 km divisé en deux étapes.Les amateurs de rallye ont pris la direction de Niederbronn-les-Bains en passant par See-bach et Langensoultzbach. Toutceci à l’aide d’un road-book qu’il valait mieux savoir étu-dier et manier afin de ne pas tomber dans les pièges tendus par les organisateurs.

Des énigmes et du bricolageTout au long des différentes étapes, il fallait également ré-soudre quelques énigmes, sou-vent sur l’histoire et la géogra-

phie locale, et dénouer un « fil d’Ariane » pour ne pas se per-dre. Analyse, sens de la déduc-tion et un zeste d’ingéniosité étaient bienvenus. Les partici-pants ont également dû accom-plir une petite épreuve de brico-lage, avec la confection d’un volant de voiture avec tout ce que l’on peut trouver sur place.Pour terminer leur rallye, les concurrents ont rallié l’Escal à Betschdorf où les attendait unebelle réception. « Un peu plus

difficile cette année, mais tou-jours aussi génial », de l’avis des concurrents, particulière-ment pour ceux qui prati-quaient pour la première fois : « pas évident du tout de trouverson chemin. » Mais tous se sontdéclarés ravis du programme.Le maire de la cité des Potiers Adrien Weiss a commenté l’évé-nement en évoquant la passiondes organisateurs. Il a égale-ment félicité et remercié les membres et bénévoles qui ont

donné beaucoup de leur temps pour la préparation et l’organi-sation minutieuse de cette ma-nifestation.Lors de la remise des prix, les trois concurrents arrivés pre-miers ont reçu une poterie de Betschdorf — une fois n’est pas coutume, le dernier a égale-ment été récompensé.La soirée « tartes flambées » a rassemblé tout le monde jus-qu’après 22 heures dans une joyeuse ambiance. ▮

Un départ par minute au portique du Musée de l’Abri. PHOTO DNA

L’association Sport Auto Passion de l’Outre-Forêt, basée à Betschdorf, s’est déplacée sur le site du Mu-sée de l’Abri à Hatten same-di 12 mai pour le départ de son 7e rallye touristique. Une agréable balade dans les magnifiques paysages de l’Alsace du Nord.

BETSCHDORF Avec l’association Sport auto passion de l’Outre-Forêt

Joli succès pour le rallye touristique

EN IMAGES

> Gil Alma en vedette à la Foire du PrintempsLa 11e Foire du printemps s’est refermée hier à la halle aux Houblons de Haguenau. Pendant trois jours, une centaine d’exposants ont participé à cet événement dédié à l’habitat et aux loisirs. Invité vedette de cette dernière journée, le comédien Gil Alma — qui joue le rôle d’Alain Stuck-Becker dans la série télé Nos chers voisins — s’est prêté au jeu des autographes durant l’après-midi. Le trentenaire était en terrain connu puisqu’il avait déjà été invité à animer les allées de la foire en 2014. PHOTOS DNA FRANCK KOBI

Dès la rentrée de sep-tembre 2017, le comitédu Souvenir françaisde Haguenau, en col-

laboration avec la municipali-té, avait proposé aux classes deCM2 de toutes les écoles de la ville de participer à un con-cours de dessin sur le thème de« La vie quotidienne dans les tranchées ».

Ils ont réfléchi à ce que pouvait être le quotidien des soldats

Le règlement imposait de pré-senter ce travail sous forme d’une bande dessinée. Dans cetesprit, plusieurs classes hague-noviennes ont réfléchi à ce que pouvait être le quotidien des soldats : l’hygiène, le courrier, les repas, les maladies, les bles-sures, les passe-temps. Fin mars, les candidats ont remis leurs travaux à l’organisateur.Un jury — constitué de deux membres du Souvenir français,de deux représentants de la mairie et d’un membre de l’Éducation nationale — s’est réuni pour juger la qualité et lapertinence des bandes dessi-nées. Les dessins, la cohérence historique, l’originalité du scé-

nario et le respect du thème ontété pris en compte pour dési-gner les lauréats (*).Les gagnants des 3e et 4e prix ont reçu des bandes dessinées et des confiseries. Les lauréats des 1er et 2e prix ont été invités par le Souvenir Français à ravi-ver la flamme du Soldat incon-nu sous l’Arc de Triomphe à Paris, samedi 19 mai.Les écoliers, leurs enseignants et les membres du Souvenir

français sont partis de Hague-nau le matin même. Le raviva-ge de la flamme ayant lieu à 18 h 30 chaque jour, des visitesétaient prévues pendant la journée : promenade sur la Sei-ne, pique-nique au pied de la Tour Eiffel et découverte duMusée des Invalides.À 17 h 30, accueillis par les membres du Comité de la flam-me, les enfants ont pu, pendantquelques minutes, admirer

l’Arc de Triomphe et chercher sur ses murs les noms gravés des maréchaux et généraux al-saciens célèbres comme Rapp, Kellermann et, bien sûr, Klé-ber.

Chaque soir depuis le 11 novembre 1923Roulement de tambour et son-nerie du clairon ont marqué le début de la cérémonie qui se déroule chaque soir depuis le 11 novembre 1923. Depuis cettedate, la flamme ne s’est jamais éteinte.Léa Barbier pour l’école Vieille-Île et Julien Sandel pour celle de la Musau ont eu l’immense honneur de tenir le glaive qui

permet de rallumer la flamme éternelle. La présence du dra-peau du Souvenir français de Haguenau, porté comme à son habitude par Stéphane Jeande-metz, a terminé de donner à cette cérémonie le lustre qu’el-le mérite.Ce voyage a marqué la fin d’uneannée scolaire inscrite dans le devoir de mémoire. Au fil des mois, les écoliers ont participé à de nombreuses actions : céré-monie à la nécropole militaire, quête du Souvenir français à la Toussaint, cérémonie du 11-No-vembre au monument aux morts, etc.Les bandes dessinées présen-tées lors de ce concours seront

présentées à la salle de la Doua-ne du 3 au 18 novembre lors del’exposition marquant la fin des commémorations du cente-naire de la Grande Guerre. ▮> (*) Les lauréats du concours de dessin : 1re la classe de CM2 de Philippe Hoeltzel de l’école de la Musau ; 2e la classe de CM2 d’Agnès Meyer de l’école de la Vieille-Île ; 3e la classe de CM2 d’Eve Dorffer de l’école de la Vieille-Île ; 4e la classe de CM2 bilingue d’Yves Rudio de l’école des Roses qui a proposé une BD en allemand.

> @ souvenir.francais.haguenau.pagesperso-orange.fr

CI-CONTRE Léa Barbier pour l’école Vieille-Île et Julien Sandel pour celle de la Musau ont eu l’immense honneur de tenir le glaive qui permet de rallumer la flamme éternelle. CI-DESSUS Les élèves des deux écoles, rassemblés sous l’Arc de Triomphe. PHOTOS DNA

Samedi 19 mai, des écoliers de Haguenau ont eu l’honneur de raviver la flamme du Soldat inconnu, sousl’Arc de Triomphe à Paris dans le cadre des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale.

HAGUENAU Avec le Souvenir français

Des enfants ont ravivé la flamme du Soldat inconnu à Paris

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32 CLASSES >MARDI 22 MAI 2018

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483 JEUNES, très exactement, ont ainsi pris les différents départs, à commencer par les CM2 garçons, puis filles pour 1 700 m avec un aller-retour sur la piste cyclable lon-geant la Moder et un tour du stade d’Uberach. Ont suivi les CM1 avec 1 500 m, les CE2 avec 1 300 m, les CE1 avec 1 000 m et les CP pour finiravec 800 m. Des courses très dispu-tées, où les meilleurs se sont parfoisimposés avec des écarts consé-quents.Mais tout le monde a eu droit aux encouragements des camarades, des quelques parents présents et bien sûr des professeurs, avant de pouvoir profiter d’une petite bois-son désaltérante et réconfortante après l’intense effort fourni. Des coupes et médailles sont venues ré-compenser les trois premiers de chaque classe, un trophée que cha-cun a brandi avec fierté.

Les classements individuels.CM2 G : 1er N. Barrau (GS Schweit-zer), 2e M. Schæffer (Schweitzer), 3e E. Brosed-Otal (Pflimlin).CM2 F : 1er A. Wendling (Neubourg), 2e R. De Azevedo (Schweitzer), 3e L. Krumhorn (Neubourg).CM 1 G : 1er M. Mazni (Schweitzer), 2e B. Meyer (Schweitzer), 3e M. Ken-nel (Dauendorf).CM 1 F : 1er E. Gabbardo (Pflimlin), 2e L. Ganter (Pflimlin), 3e L. Klop-fenstein (Schweitzer).CE2 G : 1er N. Wendling (Dauendorf),2e E. Staub (Schweitzer), 3e A. Rie-mer (Grassendorf).CE2 F : 1er C. Jung (Uhlwiller),

2e M. Krœnig (Schweitzer), 3e L. Karsal-Schneider (Niedermo-dern).CE1 G : 1er T. Steinmetz (Mors-chwiller), 2e L. Florian (Schweitzer), 3e S. Krumhorn (Pflimlin).CE1 F : 1er J. Winling (Schweitzer), 2e M. Krebs (Neubourg), 3e M. Frey (Neubourg).CP G : 1er N. Lux (Pflimlin), 2e Robin (Morschwiller), 3e A. Brosed-Otal (Pflimlin).CP F : 1er L. Wesner (Pflimlin), 2e A. Monrose (Pflimlin), 3e E. Berbe (Pflimlin).

Challenge par classes (5 premiers

de chaque course).CM2 : 1er Neubourg (Ens. Eschen-brenner), 25 points ; 2e Schweitzer (Daul), 16 ; 3e Schweitzer (Lebold), 15 et Pflimlin (Terpereau/Baehl), 15.CM1 : 1er Dauendorf (Anstett), 21 ; 2 e Pfl imlin (L acroix), 19 ; 3e Schweitzer (Leblanc), 10.CE2 : 1er Schweitzer (Naert/Blat-tner), 29 ; 2e Uhlwiller (Kientz) 10, etDauendorf (Anstett), 10.CE1 : 1er Neubourg (Eschenbrenner), 23 ; 2e Schweitzer (Naert/Blattner), 19 ; 3e Uhlwiller (Kientz), 13.CP : 1er Pflimlin (Diebolt), 40 ; 2e Pflimlin (Weber), 25 ; 3e Mors-chwiller (Meyer), 15. ▮

Armand Jérôme (sur le vélo ouvreur) et deux parents canalisaient les départs des jeunes sur 50 m. Ici, les CM2 G. PHOTO DNA

L’association sportive sco-laire de Val de Moder, prési-dée par Armand Jérôme, a organisé mardi matin le cross annuel rassemblant tous les élèves du CP au CM2 des écoles de Val de Moder (groupes Pflimlin et Schweitzer), Niedermodern, Uhrwiller, Uhlwiller, Grassen-dorf, Dauendorf, Neubourg et Morschwiller.

VAL DE MODER Cross scolaire des écoles du secteur

483 élèves en lice

Né en 1953, ce réseaucouvre 180 pays et as-socie plus de 10 000écoles labélisées. En

France elles sont près de 200. En s’appuyant sur les program-mes établis par le ministère de l’Éducation nationale, les éco-les françaises associées à l’Unesco s’engagent à mettre enœuvre des projets interdiscipli-naires innovants, largement ouverts aux problématiques in-ternationales.

Près de 400 élèves ont adhéré à ce challenge soit de façon individuelle soit par classe entière

L’équipe Unesco du lycée du Haut-Barr, Claire Levan, Fa-bienne Neiter, Evalie Starowicz et Mickael Ambry, a lancé l’idéede ce concours sur la paix. Con-ception du règlement, de l’affi-che, démarchage auprès des sponsors pour l’obtention de lots, réalisation d’un diapora-ma et d’un livret d’accompa-gnement, ont été les missions qui ont rallié nombre d’ensei-

gnants et enthousiasmes.Le projet était aussi ouvert à d’autres établissements du sec-teur : collège Tomi-Ungerer de Dettwiller, collège des Sources de Saverne, lycée Leclerc de Sa-verne. De ce fait, près de 400

élèves ont adhéré à ce challen-ge soit de façon individuelle soit par classe entière. L’exposi-tion sur la paix qui est née sur le site du lycée répond de façonévidente au cahier des charges imposé. Du symbole évident à

l’élément de réflexion, les 400 participants ont proposé aux membres du jury de magnifi-ques preuves de créativité, de spontanéité et d’émotion.Quelque 128 lauréats ont été distingués soit individuelle-

ment ou par classe. Ils ont été récompensés par des bons d’achat, des bijoux et montres, des chèques, des entrées au ci-néma, à l’Espace Rohan, au mu-sée, le tout offert par les parte-naires.

LauréatsOnt été distingués dans la caté-gorie « collectif » : la classe de 6e du collège Tomi-Ungererpour sa vidéo, la classe 1TSI2 du lycée du Haut-Barr pour sonœuvre « La paix est-elle une question de point de vue ? », la classe 1S1 du lycée du Haut-Barr pour son œuvre « Ekphra-sis poétiques sur la paix », la classe 1S2 du lycée du Haut-Barr pour œuvre « Paix mobi-le », la classe de 1re profession-nelle se voyant attribuée le prixspécial du jury pour ses « ca-dres graphiques ».Dans la catégorie individuelle, ont été distingués : Camille Garcia de TS1 pour « Paix àleurs armes », Lucie Courroy deTS2 pour « le nœud des con-flits », Maëlle Reydel et Ozcan Damia de la classe de 5e 1 du collège des sources, Laura Ei-chert de TS1 auteur-composi-teur de son émouvante chan-son « Combat » ; Lucie Courroy de TS2 pour « Le nœud des con-flits », Maëlle Reydel et Ozcan Damia de la classe de 5e 1 du collège des sources.Par leur implication et les ré-sultats obtenus, participants et organisateurs ont porté« haut » les valeurs défendues par l’Unesco et confirmé nom-bre de raisons d’espérer. ▮ P.BR.

M. Buttner, proviseur, a lancé la cérémonie devant les personnalités et un public d’élèves. PHOTO DNA

Ce jeudi, au lycée du Haut- Barr étaient remis les prix du concours « Toi aussi deviens acteur de paix ». Une initiative née dans le cadre de l’appartenance de l’établissement au réseau des écoles associées de l’Unesco.

SAVERNE Concours Unesco au lycée du Haut-Barr

De jeunes acteursde la paix

SAVERNE Ecole du CentrePour une sortie scolaire

Il y avait, d’un côté, l’équipe rodée de Sébastien Weber, le président de l’APP de Monswiller aux manettes du four à tartes flambées. De l’autre côté, une équipe de parents d’élèves béné-voles des CM2 de l’école élémen-taire du Centre, chargés des préparatifs et d’être au four et au moulin lors de la soirée en bordure de l’étang. L’objectif fixé par les organisateurs de cette soirée, l’association de parents d’élèves Lina, était de soutenir, le projet de classe verte qui conduira les élèves des deux classes à Bonn.Une centaine de personnes environ a répondu présent à cette invitation. Les chants proposés par les Filles de la licorne, accompagnées au clavierpar Sébastien Bauer, leur chef de chœur, ont apporté en début de soirée une note de fraîcheur tant

par leur allant rythmique que par les colorations linguistiques et la variété musicale proposées. Mis au diapason de cette soirée, « Le pouvoir des fleurs » s’ins-crivait parfaitement dans le cadre géographique et « Mister blue Sky » notamment a traduit en musique le ciel bleu qui régnait. Les choristes issues des écoles élémentaires et des collè-ges de Saverne et du collège de Marmoutier, au nombre d’une quinzaine, passent souvent plusieurs années à chanter dans l’ensemble.Par la suite, les convives ont pu déguster les excellentes tartes sur fond de musiques de danses, proposées par René. L’argent récolté sera reversé au profit de la classe verte prévue du 28 mai au 1er juin. Les élèves de MM. Huck et Lafond visiteront quel-ques hauts lieux du Mittelrhein (Marksburg, Lorelei, Köln, Mainz, Aachen, Bonn) découvri-ront les figures célèbres que furent Beethoven et Gutenberg et Chagall.

Tous les ingrédients pour augurer d’une soirée aboutieétaient réunis en ce samedi.

Les Filles de la licorne et leur chef de chœur, Sébastien Bauer ont animé la soirée. PHOTO DNA

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35 MULHOUSE MARDI 22 MAI 2018<

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ILS NOUS ONT QUITTÉS- Philomène WISS née CRESSA, le 20 mai 2018, à l’âge de 92 ans. La cérémonie religieuse sera

célébrée le mercredi 23 mai à 14 h 30, en l’église Saint-Antoine de Retzwiller. RETZWILLER.

PHARMACIESMARDI 22 MAILLes pharmacies de garde de 19h à 22h pour les ordonnan-ces urgentes sont :Mulhouse : Phcie des Augus-tins, 258, rue de Belfort, Centre Commercial Cora Dornach.Rixheim : Phcie du Mortier, 1, rue d’Ottmarsheim.Wittelsheim : Phcie Hubert, 8, rue de Mulhouse.Guebwiller : Phcie du Centre, 97, rue de la République.

Burnhaupt-le-Haut : Phcie, 65, rue Principale.Oderen : Phcie, 58, Grand’Rue.Village-Neuf : Phcie Trendel, 10, rue du Maréchal-Foch.Hirsingue : Phcie de la Vallée de l’Ill, 16, rue de Lattre-de-Tassigny.À partir de 22h, se présenter au commissariat pour les villes de Mulhouse, Brunstatt, Saint-Louis, Guebwiller et Witten-heim.

Agence DNA - 2, avenue Robert-Schuman 68100 Mulhouse✆03 89 66 85 66Fax : 03 89 66 53 03E-mail rédaction :[email protected] commercial, abonnements, publici-té : ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 13 h :✆✆03 89 66 85 22Fax : 03 89 66 85 69.E-mail accueil commercial :[email protected] l’Hardt, 22, rue J.-Monnet, ✆03 89 32 02 16 (jour et nuit).St-Christophe, 4, rue J.-Siegfried, ✆ 03 89 60 40 20 ou✆ 0389 59 57 65 (jour et nuit).Mulhouse secours, 22, rue J.-Monnet, Mulhouse, ✆ 03 89 43 43 12.Ambulances Rescue 68, 3, rue du Bouclier, Mulhouse, ✆ 03 89 59 58 77.Ambulances mulhousiennes, 1 bis, rue du

Dr-Kleincknecht, Mulhouse, ✆ 03 89 43 79 7En cas d’urgence :SOS Médecins : urg. médicales 24 heu-res/24, ✆ 03 89 56 15 15.Maison médicale de garde, 16, bd de l’Europe : perm. sam. de 13 h à 22 h et dim. de 9 h à 22 h.Hôpital Émile-Muller : urgences 24 heu-res/24 et 7 j/7, ✆ 03 89 64 64 64.Clinique du Diaconat – Fonderie : urgences générales 24 heures/24 et 7 j/7 ✆ 03 89 36 75 34 ; urg. obstétricales 24 heures/24 et 7 j/7 ✆ 03 89 36 75 20 urgen-ces cardiologiques 24 heures/24 et 7 j/7 ✆ 03 89 36 76 71.Clinique du Diaconat – Roosevelt :Urgences SOS mains : l’accueil est assuré 7 j/7 et 24 heures/24. ✆ 03 89 32 55 07 de 8 h à 20 h.(urgences cardiologiques et obstétricales doivent s’adresser à la Clinique du Diaco-nat-Fonderie).Urgence gaz : ✆ 810 433 068.

SERVICES-URGENCES

IL A COMME THÈME en 2018 « Dessine-moi ton conte préfé-ré ». Les dessins ont été sélec-tionnés au niveau local, dépar-temental puis académique. Le samedi 12 mai, les 6 dessins (un par catégorie) de l’acadé-mie de Strasbourg ont été sé-lectionnés et seront adressés à la fédération PEEP de Paris pour le concours national qui se tiendra début juin. Bonne chance aux écoles de Ri-c h w i l l e r , S a u s h e i m e tKriegsheim !Les associations de parents d’élèves remercieront tous les enfants et les instituteurs par-ticipants en organisant une re-

mise des prix au niveau local.

Les nouveaux élusL’assemblée générale de l’asso-ciation des Parents d’Élèves del’Enseignement Public Supé-rieur a eu lieu à Mulhouse le 12 mai dernier. Les membres élus sont Juliette Staraselski,

Soumoutha Muller, Armelle Hubault.Cette association dépend de l’Union Académique de la PEEP Alsace et est ouverte à tous les parents d’étudiants. Elle est représentée au Recto-rat d’Alsace et à la RégionGrand-Est.

PEEP Sup organise des soirées « Orientation », participe au débat national concernantl’enseignement supérieur (Par-coursup, loi ORE, etc.) et est porteuse des questionnements des parents d’étudiants en si-tuation de handicap. Infos sur le site : peepalsace.com. ▮

Les dessins qui ont été sélectionnés. DR

Chaque année, depuis 17 ans, l’association des Pa-rents d’Élèves de l’Enseigne-ment Public, en partenariat avec l’éducation nationale, organise un concours des jeunes dessinateurs ouvert à tous les enfants scolarisés de la maternelle au CM2.

MULHOUSE Concours des jeunes dessinateurs PEEP

Sélection de dessins

LE TIRAGE AU SORT des citoyensa lieu tous les ans, publique-ment, à partir de la liste électo-rale, sur chaque commune du ressort de la Cour d’appel du Haut-Rhin. Un arrêté fixe lenombre de jurés par commune en fonction de la population lé-gale de l’année en cours arrêtéepar l’INSEE. 85 citoyens mul-housiens seront susceptibles desiéger en Cour d’Assises. Cepen-dant, il faut tirer au sort un nombre 3 fois supérieur, soit 255 personnes, pour pallier auxdésistements et inaptitudes qui pourraient advenir. Pour être tiré au sort, il faut remplir cer-taines conditions : avoir 23 ans en 2019 (Les personnes de plus de 70 ans tirées au sort ont la possibilité de se désister libre-ment sans motif particulier), avoir la nationalité française et

savoir lire et écrire en français. A savoir que les personnes ayant déjà siégé lors d’une des 4années précédentes ne peuvent siéger à nouveau. Les person-nes tirées au sort le mardi29 mai 2018 recevront un cour-rier d’explication début juin, auquel elles sont légalement obligées de répondre. Il y sera précisé notamment les motifs graves qui sont susceptibles d’exonérer la personne tirée au sort de participer (maladie gra-ve dûment justifiée par exem-ple) et les articles du Code de Procédure Pénale applicables. Ce courrier sera accompagné d’un formulaire de réponse sur lequel elles devront notammenty préciser leur profession.Cette liste constitue la liste pré-paratoire qui sera adressée à la Cour d’appel au plus tard le 13 juillet 2018, avec toutes les informations reçues des per-sonnes tirées au sort. La com-mission appelée à dresser la lis-te annuelle des jurés d’assises procèdera au tirage au sort finalqui se tiendra en septem-

bre 2018 et sera exécuté par unecommission spéciale à la Cour d’Appel de Colmar. Cette liste définitive sera constituée des jurés amenés à siéger dans les Cours d’Assises qui se tiendronten 2019.

Le statut de juréChaque juré a droit à des indem-nités compensatrices qui com-prennent la nourriture et le lo-gement, les frais de transport, la perte de revenus profession-nels, et une indemnité journa-lière de session. Attention : Un juré est obligé de se présenter, sauf dans des cas particuliers justifiés (accident, maladie…). S’il n’y a pas de motif légitime, le juré s’expose à une peine d’amende de 3 750 €. Le juré estégalement tenu au respect du secret du délibéré. Dans le cas contraire, il s’expose à 1 an de prison et 15 000 € d’amende.Qu’est-ce qu’un juré ?Un juré est un citoyen tiré au sort. Avec les autres jurés, il faitpartie de ce qu’on appelle un jury citoyen. Ils sont les repré-

sentants d’une justice donnée « au nom du peuple ». La déli-bération d’un jury citoyen dans une cour d’assises est pour Jean-Pierre Getti, président de Cour d’assises, « le lieu le plus démocratique qui soit dans no-tre vie de citoyen ». Le juré a le même rôle qu’un juge. Sur la base de son intime conviction, ilvote ou non la culpabilité de l’accusé, et le cas échéant, la peine encourue.La Cour d’Assises est une juri-diction départementale non permanente qui juge les person-nes majeures et les mineurs de plus de 16 ans accusés de crime,de tentatives et de complicités de crime (exemple : meurtre, viol, vol à main armée…). Elle peut aussi juger des délits en lien avec le crime (exemple : la non dénonciation de crime).

Informations pratiques :Tirage au sort des jurés d’Assi-ses, mardi 29 mai à 11 h, Salle des Commissions – Mairie de Mulhouse, 2, rue Pierre et MarieCurie – Mulhouse. ▮

Le tirage au sort des jurés d’Assises mulhousiens pour l’année 2019 se tiendra dansla salle des Commissions le mardi 29 mai à 11 h.

MULHOUSE Salle des commissions

Jurés d’Assises : tirage au sort

MULHOUSE A Hôpital Emile Muller le 2 juinRéunion d’information pour les malades du myélome multipleAprès Colmar en 2017, c’est de nouveau à Mulhouse que l’Asso-ciation Française des Malades du Myélome Multiple (AF3M) organisera début juin une réu-nion à destination des malades du myélome et de leurs familles résidant plus particulièrement dans le Haut-Rhin et le Territoi-re de Belfort. Celle-ci aura lieu le samedi 2 juin, de 14 h à 18 h, salle CME, rez-de-chaussée de l’hôpital Emile Muller (Moens-chberg), 20, avenue du Docteur René Laennec.Au cours de cet après-midi convivial autour du thème « Gardons espoir : combattons le myélome » : informations, rencontres, débats, échanges, avec la participation du Docteur Bernard Drenou responsable du service d’hématologie de l’Hôpi-tal Emile Muller de Mulhouse. Le myélome multiple, ou mala-die de Kahler, est une maladie hématologique rare, encore méconnue mais dont l’incidence augmente régulièrement en France depuis 30 ans, puisque

chaque année 5 000 nouveaux cas sont diagnostiqués. Cancer de la moelle osseuse, le myélo-me est rarement observé avant 40 ans, mais son incidence augmente avec l’âge chez l’hom-me, comme chez la femme. L’origine de la maladie est enco-re inconnue.

Information sur les traitementsElle affecte les cellules du systè-me immunitaire qui fabriquent les anticorps, rempart indispen-sable contre les infections mi-crobiennes. Les symptômes du myélome sont multiples - d’où le nom de myélome multiple - et peu caractéristiques de la mala-die, ce qui retarde souvent le diagnostic. Il peut se manifester par des douleurs osseuses in-tenses, mais aussi par une fragilité accrue des os, par des troubles moteurs liés à la com-pression de la moelle épinière suite au tassement de vertèbres, par un excès de fatigue ou enco-re par un dysfonctionnement

des reins. Dans 20 % des cas, la maladie peut même être asymp-tomatique, c’est-à-dire détectée lors d’un bilan sanguin complet,sans qu’il y ait de conséquence physique apparente pour le patient. A ce jour, le myélome ne se guérit pas totalement. Grâce aux traitements médica-menteux, et notamment des chimiothérapies, il se stabilise et tend à devenir chronique avec cependant une forte proportion de rechutes. L’AF3M a l’ambition de renforcer les capacités des malades du myélome multiple et de leurs proches à se détermi-ner de façon autonome sur les questions liées à la maladie et, plus largement à leur apporter tous éléments d’information leur permettant de vivre le mieux possible avec et malgré le myélome. Dans la première partie de l’après-midi seront abordés des thèmes aussi divers que le myélome dans ses as-pects cliniques et biologiques, les traitements actuels (évalua-tion des médicaments, rapport

bénéfice/risques, effets indési-rables), la prise en charge du patient jeune et du patient âgé, l’actualité du myélome avec notamment l’impact de l’arrivée de nouveaux médicaments.La seconde partie de cette réu-nion sera consacrée à « Vivre avec et malgré le myélome » : Quels sont les moyens, les informations, les outils à mettre en œuvre, afin de permettre aux malades de mieux vivre leur myélome. Seront notamment abordés les moyens pour lutter contre la douleur et la fatigue avec des focus particuliers sur les questions de l’alimentation, de la diététique, de l’activité physique adaptée et des théra-pies complémentaires.

> Entrée libre et sans engagement. Renseignements complémentaires auprès de : François Taureau. Responsable régional de l’AF3M pour l’Alsace etadministrateur national, courriel : [email protected], ✆06 83 32 79 61

AGENDAPermanence URILCO> MERCREDI 23 MAI, l’Asso-ciation URILCO (préoccupa-tions des personnes stomisées et de leurs proches) tiendra une permanence de 15 h à 17 h, à la Maison des usagers, Hall d’accueil de l’Hôpital E. Muller (Moenschberg), ✆06 45 17 86 48.

France AVC> MERCREDI 23 MAI, l’asso-ciation France AVC 68 tiendra une permanence. France AVC 68 est une association de malades dont les objectifs sont les suivants : Informer sur les Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC). Apporter aide et soutien aux patients et à leurs proches. Vous voulez en parler et avez besoin de récon-fort ou d’informations. Une permanence se tiendra le mercredi 23 mai de 9 h à 13 h, à la Maison des Usagers (MDU) dans le hall d’accueil de l’hôpi-tal GHR Emile Muller (Moens-chberg). Pour contacter France AVC 68 : Michel Heckly ✆06 09 30 49 55 ou [email protected].

Assemblée générale de l’AADA> JEUDI 24 MAI, aura lieu le

Conseil d’Administration de l’AADA (Association d’Accueil des Demandeurs d’Asile) à partir de 17 h 30 à la Maison du Loewenfels, 44, rue des Franciscains à Mulhouse. Avec un moment fort de 19 h 30 à 20 h 30 : les témoignages de M. Cohendet, Maire de Ferrette, et d’un membre de l’associa-tion « Voisins d’ailleurs » sur le thème « Faire bouger le regard sur les personnes en demande d’asile ». L’action menée dans la commune auprès des per-sonnes en demande d’asile a été couronnée par le Prix de la Tolérance Marcel Rudloff cette année.

Marie Auxiliatrice, une présence active…> VENDREDI 25 MAI, pour célébrer la fête de Marie Auxi-liatrice qui est un jour impor-tant dans la famille salésien-ne, car en effet, Marie tenait une place privilégiée dans la vie de Don Bosco, le groupe des salésiens coopérateurs de Mulhouse propose une veillée mariale, le vendredi 25 mai de 19 h 30 à 20 h 30 en l’église St-Jean Bosco du Drouot. Au programme, textes, chants et action de grâce. Ouvert à tous, un temps offert dans l’agita-tion quotidienne.

PISCINESPiscine Pierre-et-Marie-Curie :De 7 h 30 à 8 h 30.Piscine de l’Illberg :De 7 h 30 à 19 h.Piscine de Bourtzwiller :De 16 h à 20 h 30.Piscine des Jonquilles : Fermée.

Piscine d’Ungersheim : Fermée.Centre nautique Aquarhin :De 12 h à 14 h et de 16 h à 19 h.Centre nautique de l’Ile-Napo-léon : De 7 h 30 à 8 h 30, de 11 h 30 à 13 h 30 et de 16 h à 21 h 30.

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39 CLASSES MARDI 22 MAI 2018<

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SARRE-UNION Ecole Siloé La fête avec Punchinello

Le samedi 12 mai à la Corderie, l’école privée Siloé a réuni les familles des élèves, ainsi que des amis et partenaires à l’occasion de la fête annuelle. La salle était comble pour le plus grand plaisir des enfants.Le spectacle intitulé « Les aven-tures de Punchinello » est l’abou-tissement d’un projet annuel des classes de cycle 2 et 3. Durant l’année scolaire, à travers quel-ques albums de Max Lucado, les élèves sont partis à la rencontre des personnages, les Vémiches, créés par le sculpteur Eli.Ils se sont particulièrement

identifiés au personnage princi-pal, Punchinello. Ce dernier a inspiré leur travail d’écriture et de mise en scène autour de danses, de chants et de saynètes. La soirée s’est prolongée autour d’un dîner qui a réuni 250 convi-ves ravis.

> Une visite de l’école est proposée à ceux qui souhaitent en savoir plus le samedi 26 mai de 14 h à 17 h (44 rue de Verdun à Sarre-Union). Les inscriptions sont encore possibles pour la rentrée scolaire 2018-2019. Contact : au ✆07 83 69 14 59.

Les enfants ont donné un spectacle, au plus grand plaisir de leurs parents et amis. DOCUMENT REMIS.

DIEMERINGEN Collège de l’EichelIntervention sécurité routièreUn atelier de pratique d’initia-tion à la conduite des deux-roues motorisés a eu lieu dansla cour du collège de l’Eichel.La 5e est l’année de passage du premier niveau de l’attes-tation scolaire de sécurité routière (ASSR), premier pas vers la liberté puisqu’elle permet d’accéder dès l’âge de 14 ans et avec une petite formation complémentaire à la conduite d’un scooter.Pour rendre cette épreuve un peu plus ludique et attractive, la conseillère principale d’éducation Anne Diebold a pris contact avec l’Union française des œuvres laïques d’éducation physique, qui a dépêché un moniteur diplômé d’état, Thierry Frantz.Celui-ci a su dans un premier temps, avec humour, faire passer auprès des élèves les instructions de base : mettre

son casque, « ne pas faire comme le kéké des villes », découvrir les circuits et les obstacles à pied…Le moniteur a ramené le matériel nécessaire à une initiation à la conduite d’un scooter électrique. Les élèves revêtus de l’équipement adap-té ont eu le droit de l’essayer, se sont débrouillés avec plus ou moins de dextérité, et semblaient ravis de l’expé-rience.

Les dernières instructions avant le départ. PHOTO DNA

SARRE-UNION - DIEMERINGEN CollègesSixième rencontre des chorales

Une centaine de choristes sous la direction de Nathalie Klicki-Gerber et Jean-François Haberer se retrouveront sur scène pour

un moment fort sur le thème « En avant la musique ».La chorale de l’école de musique de Sarre-Union interviendra en bonus à Sarre-Union. Pendant l’entracte, l’association des parents d’élèves proposera des boissons à Diemeringen.

> Jeudi 24 mai à 20 h à la Corderie à Sarre-Union, et vendredi 25 mai au restaurant scolaire à Diemeringen. Entrée libre. Plateau.

Les chorales des collèges Pierre-Claude de Sarre-Union et Eichel de Diemerin-gen se produiront deux fois ensemble. Elles seront ren-forcées par la classe orches-tre diemeringeoise.

Les choristes ont répété ensemble. PHOTO DNA

PLUSIEURS ATELIERS sont pré-vus pour les futurs étudiants ouceux qui vont entrer dans la vie active. Les thématiques sontl’accompagnement aux démar-ches administratives, la gestion du stress et du rythme de vie…Un groupe d’élèves s’est rendu au centre socioculturel pour as-sister au troisième atelier, « manger sain et pas cher ». Il s’agit de les sensibiliser à la dié-tétique.

Secrets des nutrimentsL’infirmière scolaire MartineLeckler est intervenue, tout comme la référente famille et le directeur du centre sociocultu-rel Nadège Schuimer et Gérard Bour, l’enseignante et la provi-seure adjointe du lycée Estelle Arnold et Frédérique Baradel.Protéines, lipides, glucides, fi-

bres, vitamines, sels minéraux, eau… Le corps nécessite diffé-rents types de nutriments. Leursrôles dans l’organisme n’ont plus de secret pour les jeunes.Dans un deuxième temps, Gé-rard Bour avait préparé au pre-mier étage une série de recettes à appliquer et de mets à cuire. Tous les ingrédients étaient à la disposition des lycéens qui se sont prêtés de bonne grâce à la cuisine, découvrant qu’on peut bien manger pour pas cher. ▮

D’abord, il faut savoir classer les aliments. PHOTOS DNA

Afin d’accompagner les élèves de terminales vers leur nouvelle vie post-bac, le lycée Georges-Imbert met en place plusieurs ateliers en partenariat avec le cen-tre socioculturel de Sarre-Union, le Crous et la CAF.

SARRE-UNION Lycée Georges-Imbert

Manger sain et pas cher

CETTE MANIFESTATION s’est dé-roulée dans le cadre de l’opéra-

tion Grand Frère, après une pre-mière action de nettoyage de la nature en septembre.La journée a débuté par une célé-bration, animée par les élèves, le proviseur Claude Zagari et les en-seignants. Après avoir mené une réflexion sur le thème de Pente-côte, les jeunes ont décidé d’ac-crocher à un arbre des billets symbolisant les fruits de l’Esprit Saint : amour, maîtrise de soi,

bonté…

Lætitia les encourageAprès ce temps de partage, les élèves se sont rendus au stade municipal. « La nouveauté, c’est le partenariat que nous avons établi avec la classe de CM1-CM2 », souligne Marie-Christine Kirsch. Les lycéens ont recherchédes sponsors, entreprises et com-merces locaux. Ces derniers leur

ont remis 1 ou 2 € pour chaque tour effectué en courant ou en marchant.Lætitia Schoumacher, qui a elle-même connu l’épreuve de la ma-ladie, s’est réjouie de ce vaste élan de solidarité qui permettra àl’association de soutenir des en-fants atteints de pathologies lour-des. La jeune fille et sa mère ont assisté à la course pour encoura-ger les sportifs et les remercier. ▮

Lycéens et écoliers se sont mobilisés en faveur des enfants malades. PHOTO DNA

Les élèves du lycée profes-sionnel Sainte-Thérèse et les écoliers du CM1-CM2 de Yannick Sylvanie se sont mobilisés en faveur de l’as-sociation Lætitia, la joie de vivre en participant à une course de solidarité.

OERMINGEN Lycée et école élémentaire

Course de la solidarité

« CET ARBRE A ÉTÉ PLANTÉ en 2016 à l’initiative des autorités civiles et religieuses. Comme lafraternité, il a besoin d’être en-tretenu pour vivre », a soulignéRichard Brumm. Et d’encoura-ger les collégiens à « prôner le vivre ensemble et le respectd’autrui, des préceptes que

nous avons le devoir de cultiveret de transmettre à nos héri-tiers ».Les collégiens ont fixé à l’arbre une couronne à laquelle ils ont

accroché des messages de fra-ternité sous forme de mots, des-sins et acrostiches. « Durant deux heures de composition, ilsont cherché, à l’aide d’un

brainstorming et de livres, à faire le lien entre l’arbre, la fraternité et le vivre ensem-ble », explique Anne-Christine Maillet. ▮

La manifestation a été couverte par l’élève Valentin Thiel, reporter de la journée. PHOTO DNA

Un groupe de collégiens, encadrés par Anne-Christine Maillet, professeure de reli-gion, et Coralie Lebrun, professeure documentaliste, s’est rendu au square Nies-sen. Ils ont été accueillis près de l’arbre de la fraterni-té par les adjoints au maire Richard Brumm et Claude Bortoluzzi.

SARRE-UNION Collège Pierre-Claude

Autour de la fraternité

Deux groupes et deux repas

LA PETITE-PIERRE Faits diversLa voiture a pris feuVers 15 h 45 dimanche, un véhicule stationné sur un par-king de La Petite-Pierre a pris feu.Une famille mosellane s’est arrêtée dans le village pour déguster une tarte. Cinq minutes après avoir garé au parking du Faubourg sa voiture, le moteur

de cette dernière s’est enflammé.Les gendarmes de La Petite-Pier-re étaient les premiers sur place, suivis des pompiers de La Petite-Pierre et Petersbach, qui ont évité la propagation des flam-mes aux autres véhicules. L’ori-gine du sinistre serait acciden-telle.

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« La  compétition  Mathématiquessans frontières se déroule dans unetrentaine  de  pays,  avec  un  sujetidentique  partout.  Elle  concernetoujours des classes complètes quise  partagent  en  groupes.  Chacunrésout l’un des exercices qu’il sou-met ensuite à l’ensemble, c’est untravail d’équipe qui crée des syner-gies, où chaque élève a sa place. Lepremier exercice est toujours énon-cé en langue étrangère », expliqueSylvie  Lutz,  professeur  au  collègeDon Bosco de Landser et trésorièrede  l’association  Mathématiquessans frontières.Lors  de  la  remise  des  prix  de  ladernière édition en date, à la salledu centre socioculturel Pax, à Mul-house,  l’enseignante  a  ajouté :

« Le  secteur  Haute-Alsace,  quis’étend  de  Saint-Louis  à  Rouffachet de Fessenheim à Saint-Amarin,entretient des liens privilégiés avecles secteurs allemands du Sud Ba-de-Wurtemberg,  les  secteurs  suis-ses  du  Jura  et  de  la  région  deBâle. »

Quarante  classes  ont  été  récom-pensées grâce au soutien de nom-breux  partenaires.  Cinq  classesissues de collèges mulhousiens etde  la  proche  banlieue  ont  assurél’animation  en  mettant  en  scènel’une des épreuves de cette année.Le  succès  du  concours  doit  beau-coup  à  son  originalité,  des  sup-ports  ludiques  souvent  présentésavec humour, des contenus variés

faisant appel à diverses compéten-ces  comme  l’observation,  le  rai-sonnement, l’imagination, le soindans  l’exécution,  l’esprit  déductifet aussi l’intuition.Voici le palmarès (par ordre alpha-bétique des villes).Classes  de  secondes  primées :  ly-cée Jean-Jacques Henner, Altkirch,2nde  M.  Lycée  Kastler,  Guebwiller,2nde  6.  Lycée  Schweitzer,  Mulhou-se,  2nde  9.  Lycée  Louis-Armand,Mulhouse, 2nde Robinson. Lycée La-voisier,  Mulhouse,  2nde  1.  LycéeMermoz, Saint-Louis, 2nde A. Lycée-collège épiscopal, Zillisheim, 2ndes

1, 3, et 5.Classes  de  troisièmes  primées :collège  privé  des  Missions,Blotzheim,  3e  B.  Collège  Nathan-

Katz, Burnhaupt-le-Haut, 3e B. Col-l è g e   M a t h i a s - G r u n e w a l d ,Guebwiller,  3e  1.  Collège  DonBosco,  Landser, 3es Rose et Verte.Collège Sainte-Ursule, Riedisheim,3e A, D et E. Collège  Jean-Moulin,Rouffach, 3e 1 et 2. Collège Saint-Joseph, Rouffach, 3e A. Collège Ré-my-Faesch,  Thann,  3e  B.  CollègeIrène-Joliot-Curie,  Wittenheim,  3e

A. Collège Marcel-Pagnol, Witten-heim, 3e C.Classes primées dans la catégoriejumelage : lycée Jean-Jacques-Hen-ner,  Altkirch,  2nde  L  et  collège  del’Ill,  Illfurth, 3e D. Lycée Scheurer-Kestner,  Thann,  2nde  6  et  collègeCharles-Walch, Thann, 3e D.

Catherine LUDWIG-RUFF

ÉDUCATION

Les maths, c’est bathMathématiques  sans  frontières œuvre  depuis  1989  dans  le  but  de  susciter  des  vocations  scientifiques  enprivilégiant l’aspect ludique des mathématiques. La remise des prix a eu lieu mardi dernier à Mulhouse.

Les lauréats de Mathématiques sans frontières ont été récompensés de nombreux prix grâce à la participation de plusieurs partenaires. Photo L’Alsace/C.L-R

Les locaux du CCAS d’EDF, à Willer-sur-Thur,  ont  accueilli  dernière-ment  le  congrès  de  l’Unionsyndicale des retraités CGT du dé-partement.  Durant  la  matinée,une nouvelle direction a été élue.Le secrétaire général Bernard Eng-gasser  a  passé  le  flambeau  à  Mi-chel  Noël.  L’après-midi  a  étéconsacrée à l’évocation de Mai 68.Un  film,  une  analyse  des  événe-ments par Françoise Olivier-Utard,universitaire  de  Strasbourg  et  di-vers  témoignages  sur  les  luttessyndicales  en  Alsace,  notammentcelui  de  René  Hoertd,  secrétairedes retraités de la SACM, ont ani-mé les débats.

Michel Noël, 66 ans, est originairede  Saint-Dié.  En  1968,  il  fréquen-tait le collège technique de sa villenatale et a décroché,  l’année sui-vante, un CAP de chaudronnier. Safibre syndicale a pris corps au mo-ment  de  la  fermeture  des  usinestextiles  Boussac  dans  les  années1969 à 71. Michel Noël s’est ensui-te établi sur le versant alsacien desVosges.  Il  militera  ensuite  à  Mul-house jusqu’à la  liquidation de laSACM, en 1981, avant de poursui-vre  sa  carrière  en  tant  que  fonc-tionnaire  territorial  à  la  Ville  deMulhouse, puis à la M2A. Cégétis-te à Mulhouse à partir de 2003, ilassure le poste de secrétaire géné-ral  à  la  confédération  jusqu’à  laretraite en 2012. Mais la continui-té  syndicale  reste  préservée  dansla  mesure  où  ce  défenseur  infati-gable  des  acquis  sociaux  assure,depuis, des responsabilités au seindu bureau de l’Union syndicale desretraités du Haut-Rhin.

« Bernard Enggasser a prioritaire-

ment mené la  lutte en faveur desretraités, en poursuivant une poli-tique engagée sur le plan national.Dans ce cadre, nous exigeons l’an-nulation de la CSG qui pèse sur lesretraites  et  la  revalorisation  despensions  qui  sont  gelées  depuis2012. Ces revendications sont por-tées  par  l’ensemble  des  mouve-ments  syndicaux.  La  dernièregoutte d’eau, c’est l’augmentationde 1,7 % de  la CSG… »,  remarqueMichel Noël.Évoquant  les  moyens  concretspour  atteindre  ces  objectifs,  lenouveau  secrétaire  ajoute  :« Nous allons travailler au renfor-cement  de  la  syndicalisation  dessalariés.  On  dénombre  actuelle-ment près de 16 millions de retrai-tés.  Ils  sont  en  majeure  partieinorganisés.  Il  faut  leur  offrir  desperspectives,  les  rencontrer  parexemple  sur  les  marchés  ou  lessections de retraites. Pour engagerl’action  sur  le  plan  local,  on  seréunira tous les mois pour structu-rer de nouvelles rencontres. »

Michel TSCHANN

SYNDICATS

Retraités CGT du Haut-Rhin : un nouveau secrétaire

Ancien  de  la  SACM,  Michel  Noël  est  le  nouveausecrétaire de l’Union syndicale des retraités CGT.

Michel  Noël  est  « cégétiste »  depuis1971. Photo L’Alsace/M.T.

Il  n’était  pratiquement  pas  possi-ble de trouver une étude notarialeouverte dans le département, ven-dredi  27  avril.  En  effet,  notaires,clercs et secrétaires s’étaient tous(ou  presque)  donné  rendez-vousau lycée agricole de Rouffach pourleur  troisième université du nota-riat organisée par la chambre desnotaires du Haut-Rhin.

Quelque 450 personnes sont ainsivenues pour une journée de forma-tion continue sur les évolutions dela législation. Une quinzaine d’ate-liers leur ont été proposés, en fonc-tion  de  l’actualité  avec,  entreautres,  le  projet  de  suppressiondes  clercs  habilités.  Une  suppres-sion  très  mal  vécue  par  ces  der-niers.

La chambre des notaires du Haut-Rhin  a,  une  nouvelle  fois,  choisiRouffach  pour  cette  université  dunotariat.  Le  lycée  agricole  est  eneffet idéalement situé au centre dudépartement et il offre la possibili-té de disposer de nombreuses sal-les  et  d’organiser  un  service  derestauration en deux fois.

J-M.SCH.

FORMATION

Les notaires en université à Rouffach

Environ  450  notaires,  clercs  et  secrétaires  se  sont  réunis,  fin  avril,  au  lycée  agricole  de  Rouffach  à  l’initiative  de  lachambre des notaires du Haut-Rhin. Photo L’Alsace/Jean-Marie SCHREIBER

ALZHEIMERLe prochain café mémoire organi-sé par  l’association France Alzhei-mer Haut-Rhin a  lieu à Mulhouseaujourd’hui,  mardi  22  mai,  de14 h 45 à 17 h, au foyer Sinclair, 2avenue  du  Maréchal-Joffre.  Cetteaction  est  organisée  pour  toutesles familles touchées par la mala-die  d’Alzheimer  de  Mulhouse  etenvirons,  qui  sont  donc  invitées,malades et aidants, même si ellesne sont pas encore adhérentes del’association.  Les  familles  concer-nées trouveront un accueil et uneécoute attentive ainsi que les con-seils  nécessaires  à  l’accompagne-m e n t   d e   l e u r   p r o c h e .Renseignements : 03.89.42.79.36.

À noter

Sud-Alsace MARDI 22 MAI  2018 L'ALSACE28

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Le chœur d’hommes Écho des Trois Châteaux d’Eguisheim fête cette an-née son 155e anniversaire.À cette occasion, un grand concert d’été est programmé samedi 2 juin à 20 h  à  l’église  Saints-Pierre-et-Paul d’Eguisheim.Cet événement musical réunira trois chœurs d’hommes : l’Écho des Trois Châteaux  d’Eguisheim,  le  Männer-chor Concordia de Denzlingen et le chœur  d’hommes  de  Griesbach-au-Val, soit plus de 100 choristes qui oc-cuperont le chœur de l’église.

Une notoriété qui dépasse les frontièresde l’Alsace

Rappelons que le Chœur d’hommes Écho des Trois Châteaux a vu le jour le14  janvier  1863  sous  l’impulsion d’Hubert Claudel. Après la tourmen-te  de  1939-945,  René  Schwob  puisJean Wehrlé ont remis sur pied la so-ciété, saignée à blanc par les années d’Occupation. En 1953, le flambeau est  repris  par  André  Muller  durant trente-sept ans. Jean-Claude Wurgès en assure la direction de 1991 à 1998 puis Henri Sattler prend le relais en 1998.En 2004, Jacky Hahn, choriste depuis sa plus  tendre enfance, également pianiste et organiste, prend les fonc-tions de directeur et sait, par sa com-pétence,  mener  le  chœur  à  une notoriété qui dépasse de loin les fron-tières de l’Alsace. Il est secondé par 

Jean-Marie Gilg qui assure  la direc-tion des chants religieux dans le ca-dre  de  la  fonction  de  chorale paroissiale. Actuellement, le chœur d’hommes regroupe un peu plus de trente hommes d’origines sociopro-fessionnelles diverses mais avec un point commun très fort : ils cultivent l’amitié  et  la  convivialité  pour l’amour du chant choral.

40 ans d’amitié avec leMännerchor Concordia

Musique et chant choral ont réalisé depuis  longtemps  une  Europe  de l’amitié et de la convivialité. Dans le cadre  des  nombreux  jumelages  et pactes  d’amitié  qui  lient  les  deux communes, les deux chœurs d’hom-mes d’Eguisheim et Denzlingen ont fêté récemment 40 ans d’amitié. En 

1976, un membre du Männerchor deDenzlingen,  ville  allemande  situéeprès de Fribourg-en-Brisagau, visite Eguisheim et souhaite établir des re-lations musicales. Ernest Meyer, pré-s i d e n t   d u   ch œ u r   d ’ h o m m e s d’Eguisheim, choriste actif jusqu’en 2015 sera la cheville ouvrière de cetterelation.Les  liens entre  les deux chœurs ne cessent de se raffermir et, malgré les 

changements de dirigeants, les deuxsociétés continuent à se fréquenter et  à  chanter  ensemble.  Maki  Ko-bayashi, chef de chœur du Männer-chor depuis février 2018, est né au pied du Fujiyama, au Japon. Il obtientun son choral brillant qui ravit le pu-blic et le répertoire va des pièces tra-ditionnelles à la musique sacrée, en passant par des chansons modernes.

Une trentaine de choristes à Griesbach-au-Val

Le  chœur d’hommes de Griesbach-au-Val a été créé en 1902 par Émile Ortlieb qui forma une chorale avec les jeunes voix de Griebach. En 1940, le chœur d’hommes est réduit au si-lence mais, en 1946, grâce à Émile Ortlieb,  le  chœur  retrouve  son  an-cienne ardeur. En 1948, après une fé-conde activité de quarante-six ans, Émile Ortlieb passe le flambeau à un jeune musicien de Griesbach : Louis Guillemin, qui se révèle être un direc-teur  remarquable.  Aujourd’hui,  le chœur d’hommes réunit une trentai-ne  de  choristes  sous  la  directionéclairée de Jean-Claude Werey. Le ré-pertoire est principalement marqué par les grands classiques de la languefrançaise et la variété internationale

Hélène BLÉGER

Y ALLER Samedi 2 juin à 20 h à l’égliseSaints-Pierre-et-Paul d’Eguisheim.

EGUISHEIM

L’Écho des Trois Châteaux a 155 ansÀ l’occasion de son 155e anniversaire, l’Écho des Trois Châteaux d’Eguisheim se produira en concert le 2 juin avec deux autres chœurs d’hommes :le Männerchor Concordia de Denzlingen et le chœur d’hommes de Griesbach-au-Val. Retour sur l’histoire de ces trois formations.

Le chœur d’hommes Écho des 3 Châteaux d’Eguisheim fêtera ses 155 ans le 2 juin. Photo L’Alsace/Hélène Bléger

C’est entourée des siens que Marie-Eve Ellminger, samedi 5 mai. Ce qui l’a caractérisée toute sa vie, ce fu-rent  son  sourire,  sa  bienveillance, son affabilité. Elle était née le 30 dé-cembre 1930 à Soultzbach-les-Bains,au foyer de Jean-Baptiste Sutter et Emma Gillet, native de Buhl.Son  papa,  personnalité  connue  et appréciée, tailleur de profession, a été président de  la chorale Sainte-Cécile, président du conseil de fabri-que  de  l’église  et  président  de  lacaisse locale du Crédit Mutuel.

Dix petits-enfantsC’est le 26 novembre 1955, en cettemême église, qu’elle a uni sa desti-née à celle d’un  jeune homme du village,  Bruno  Ellminger.  De  cette union sont nés Jean en 1957, Robert en 1959 et Germain, en 1970, lieute-nant des sapeurs-pompiers et actuelchef  de  corps  intercommunal  dessoldats  du  feu  de  Wihr-au-Val/Soultzbach-les-Bains.Dix petits-enfants ont agrandi la fa-mille, faisant le bonheur de leur ma-my :  Sandrine,  Isabelle,  Laure, Julien, Aline, Laurent, Arnaud, Perri-ne, Adrien, Gabrielle, et une arrière-petite-fille Solène. « Des enfants desang et de cœur ».

Elle excellait sur scène

Marie-Eve Ellminger avait la foi che-villée au corps et croyait en l’impor-

tance de la prière.En outre, elle affectionnait particu-lièrement la chapelle Sainte-Cathe-rine  toute  proche  de  là  où  elle habitait. De longues années durant, elle s’est aussi impliquée dans la dis-tribution du bulletin paroissial.Or, cela ne l’a pas empêchée d’aimerla vie dans tous ses aspects, d’adorerchanter (comme jadis son papa), de danser  et  d’exceller  sur  scène  en tant que comédienne au sein de lasection  théâtrale  de  l’amicale  des sapeurs-pompiers  dont  son  mari  a été le mentor, régisseur et extraordi-naire acteur.Marie-Eve Ellminger était une fem-me heureuse, avait du plaisir à ren-contrer  des  gens,  passer  des moments forts avec ses enfants, sespetits-enfants. Hélas, début de cetteannée, sa santé déjà fragile a com-mencé à se dégrader.Ses  obsèques,  rehaussées  par  deschoristes de la communauté de pa-roisses  Saint-Sébastien  (venus  de Soultzbach, Walbach, Wasserbourg et  Wihr-au-Val)  ont  été  célébréesvendredi 11 mai par les pères Fran-çois  (curé de  la communauté), Ed-gard et Alexandre, en cette église oùelle  s’était  mariée.  Ce  fut  un  mo-ment de grande émotion, de sympa-thie  pour  elle,  sa  famille,  enprésence d’une assemblée attristée d’avoir  perdu  quelqu’un  de  pré-cieux.À la famille en deuil, L’Alsace présen-te ses condoléances.

SOULTZBACH

Marie-Eve Ellminger portée en terre

À DEUX PAS DE COLMAR

LES URGENCESMédecin :  (entre  20 h  et  8 h),composer le 15.

Gendarmeries :  Ingersheim,03.89.27.22.22 ;  Wintzenheim,03.89.27.01.52.

Pompiers : 18.

EDF : 09.69.32.15.15.

Gaz : Vialis 0800.00.68.00 ; GDF0800.47.33.33.

Eau :  Colmarienne  des  eaux,03.89.22.94.50.U r g e n c e s   ( 2 4   h / 2 4 ) ,0820.320.332.

LES SERVICESOffice de tourisme : 22a, Grand-R u e   à   É g u i s h e i m ,03.89.23.40.33.  de  9 h 30  à12 h 30 et de 13 h 30 à 18h.

Déchetteries :  Europe  à  Logel-bach  (9,  rue  des  Champs),03.89.27.50.93, de 9 h à 19 h. Centre  de  recyclage  de  l’Ill  àHorbourg-Wihr, fermé.

Halte-garderie :  Pom’de  reinet-te,  9  rue  Herzog  à  Logelbach,03.89.30.05.08.

LES LOISIRSBibliothèques :  Herrlisheim,cour  Sainte-Marthe,  de  17 h 30à 20 h 30, 03.89.27.34.67.

Ludothèques :  Horbourg-Wihr,La  caverne  d’Ali  Baba,  MaisonGloxin, 4 petite  rue de  l’Église,de 16 h à 19 h, 03.89.24.94.62.

HoussenLes  conseillers  régionaux,  NejlaBrandalise,  Claudine  Ganter  etBernard Gerber tiendront leur per-manence ce jeudi 24 mai de 14 h à16 h, à la mairie de Houssen.

NiedermorschwihrL’assemblée  générale  de  l’asso-ciation des Amis du clocher vrilléaura  lieu  jeudi 24 mai, à 20 h 15,au rez-de-chaussée de la mairie deNiedermorschwihr.

Bloc-notes

Le conseil municipal de Stosswihr aura lieu jeudi 24 mai à 20 h à la mairie en salle du conseil.À l’ordre du jour : budget Eau et Assainissement : participation au Syndicat mixte d’aménagement des stations de montagne ; demande de location de terrain communal ; attribution logement communal ; travaux éclairage pu-blic ; attribution maîtrise d’œuvre éclairage public ; travaux de mise en sécuri-té des sources et réservoirs ; attribution maîtrise d’œuvre mise en sécurité des sources et réservoirs ; convention de mise à disposition de personnel pour la mise en conformité des traitements de données à caractère personnel à la loi informatique et libertés et à la réglementation européenne.

STOSSWIHR

Conseil municipal

Dans  le  cadre  de  l’inaugura-tion samedi 26 mai du sentierillustré des plantes sauvages,les  associations  Vallée  deMunster  en  Transition  et  Vi-déo’val  proposent  mercredi23  mai  le  film  L’invisible,  surles  grands  vins,  de  SergeyTsoller.Qu’est  ce  qu’un  grand  vin ?Quelle  est  l’origine  de  l’émo-tion  qu’il  procure ?  Les  éner-g i e s   d e s   t e r r o i r s ,   l e svibrations  des  vignerons,  lespensées ou  les mots…Rencontres  intimistes  et  sub-tiles avec quelques vigneronsalsaciens qui cultivent l’invisi-ble  dans  un  monde  rationnelet  industriel.La  projection  sera  suivied’une rencontre avec  le  réali-sateur.Le sentier  illustré des plantessauvages  ouvrira,  lui,  au  pu-blic  le  26  mai.  Lauréat  del’appel  à  projet  « Solidaireavec  la  nature »  du  Parc  ré-gional  des  ballons  des  Vos-ges,   i l   a   été   réal i sé   àl ’ i n i t i a t i v e   d e   G r é g o r yBaïotto,  créateur  de  projetsocio-éducatif,  et  d’AlissaGianni,  illustratrice.Il a été réalisé par les bénévo-les  de  l’association  Vallée  deMunster  en  Transition  et  deshabitants  de  la  vallée  deMunster, avec le soutien de lacommune  d’Eschbach-au-val,de  la  Ville  de  Munster,  de  la

commune  de  Stosswihr,  del’ONF, du conseil départemen-tal et de Gérard Leser.45 panneaux viennent présen-ter des plantes sauvages loca-les  que  l’on  peut  utiliser  auquotidien. Trois contes locauxarborant  des  points  de  vueremarquables sur la vallée deMunster,  ainsi  qu’une  gi-rouette  et  un  cadran  solairepeuplent ce sentier.En plus de découvrir  les  illus-trations,  il  sera  possible  detrouver des recettes sur le siteinternet de  l’association, queles  visiteurs  pourront  égale-ment enrichir en envoyant lesrecettes qu’ils souhaitent par-tager.Un  sentier  résolument  localet  participatif,  sur  trois  heu-res de balade au départ de lagare du centre de Munster, oude  celle  du  Badischhof.  Lecircuit est balisé pour permet-tre de faire le retour de gare àgare à pied par la piste cycla-ble. Il s’agit d’un sentier fami-lial de montagne sans trop dedénivelé ou de difficulté pourtous publics.

PARTICIPER  « L’invisible »,mercredi  23  mai  à  20 h  aucinéma  Saint-Grégoire,  Muns-ter.  Inauguration  du  sentiersamedi 26 mai à 14 h place dela  gare  à  Munster.  Contact :v m t @ g m a i l . c o m   o uO6.48.11.57.51.

MUNSTER

Un sentier pour les plantes sauvages

Vendredi  18  mai,  des  élèves  de6e du collège Prévert de Wintzen-heim  et  du  CM2  du  RPI  de  Vœgt-linshoffen  ont  présenté  auxcollégiens, dans la salle du CDI, leconte des Frères Grimm Le vaillantpetit  tailleur  en  version  kamishi-baï et bilingue.Dans  le  cadre  de  la  liaisonCM2/6e, Mmes Singer (professeurd’allemand), Lips (professeur d’artplastique) et Faber (professeur desécoles  au  RPI  de  Vœgtlinshoffen)ont  mis  en  place  un  travail  inter-disciplinaire  et  interdegrés  sur  laconfection d’un kamishibaï, genrede théâtre ambulant  japonais. Ceprojet consiste à faire raconter pardes  élèves  le  conte  des  FrèresGrimm Le vaillant petit tailleur.Pour  concrétiser  ce  projet,  lesélèves et leurs professeurs se sontrencontrés plusieurs fois pour tra-vailler sur la technique du collage(une  technique  chère  au  peintreMatisse)  avec  Mme  Lips  et  sur  la

version  bilingue  du  conte  avecMme Singer.Ce  travail  a permis aux élèves deCM2 de découvrir le collège, de sefamiliariser  avec  une  partie  dupersonnel  et  de  découvrir  desoutils  numériques,  utilisés  enclasse  de  6e,  pour  faciliter  lesapprentissages. Les élèves ont ap-précié  travailler  ensemble  et  gar-dent  un  bon  souvenir  de  cesrencontres.Pour  ce  qui  est  du  spectacle,  lesélèves  ont  relevé  un  défi  ambi-tieux  en  narrant  ce  conte  face  àleurs camarades, en français et enallemand,  un  challenge  peu  évi-dent  pour  des  élèves  de  sixièmemais, comme l’a souligné  le prin-cipal  Francis  Roque  aux  élèves :« Ce spectacle est le point d’orgued’un  long  travail,  pour  qu’il  soitabouti  il  faut  de  la  persévérance,chacun  est  responsable  de  l’en-semble du projet ! »

Jean-Louis MEYER

WINTZENHEIM

Un conte de Grimm, en kamishibaï et en allemand

Un beau spectacle assuré par les élèves au collège Prévert et du CM2 du RPI deVœgtlinshoffen. Photo L’Alsace/Jean-Louis Meyer

VALLÉE DE MUNSTER

LES URGENCESG e n d a r m e r i e   :   à   M u n s t e r,03.89.77.30.51.Secours  en  montagne  PGM :03.89.77.14.22.Police municipale : 06.10.07.87.24.Brigade verte : 03.89.77.12.27.Centre de secours : 03.89.77.20.42.Ambulance : 03.89.77.33.66.Centre  routier  (Équipement) :03.89.77.38.20.EDF : 09.69.32.15.15.GDF : 0800.47.33.33.

LES SERVICESOffice  de  tourisme :  1,  rue  du  Cou-

vent  à  Munster,  03.89.77.31.80,  de9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h.

Centre de valorisation des déchets :route  de  Gunsbach  à  Munster,  de9 h 30  à  12 h 20  et  de  13 h 30  à17 h 50.  de  9 h 30  à  12 h 20  et  de13 h 30 à 16 h 20.

Gare  SNCF :  guichet  à  Munster,3635.

LES LOISIRSCentre nautique La Piscine : Parc dela Fecht, à Munster, 03.89.77.85.60.de 12 h à 21 h, balnéo de 9 h à 21 h.

Bibliothèques : Munster, 2 place dela Salle-des-Fêtes, 03.89.77.24.43, de14 h 30 à 18 h 30. Mittlach, à la mai-rie,  03.89.77.61.53,  de  15 h 30  à18 h 30.  Stosswihr,  71  Grand-Rue,03.89.77.06.51, de 16 h à 18 h 30.

NiedermorschwihrLes  travaux  de  déploiement  de  la  fibre  optique  sont  terminés  etl’ouverture commerciale est effective. Le bus de la fibre Rosace accueille-ra le public sur la place de l’Église à Niedermorschwihrn samedi 26 mai,de  11 h  à  15 h.  L’occasion  de  découvrir  le  dispositif  et  parcourir  lesdifférentes animations proposées  (film en réalité virtuelle, applicationconnectée et informative et ludique, quizz de la fibre, vidéobox). Ce seraégalement l’occasion de retrouver quatre fournisseurs d’accès Internetprésents sur le réseau Rosace.

Fibre optique

Environs de Colmar MARDI 22 MAI  2018 L'ALSACE26

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37 BAS-RHIN MARDI 22 MAI 2018<

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STRASBOURG « Inventerles voiriesdu XXIe siècle »L’ADEUS organise dans le cadre « des rencontres de l’ADEUS » une conférence de Jean-Marc Offner, directeur général de l’Agence d’urbanisme de Bordeaux métro-pole Aquitaine, président de l’École urbaine de Sciences Po sur le sujet « Inventer les voiries du XXIe siècle » du cycle Autoroute en ville : penser autrement l’amé-nagement. Du trottoir aux auto-routes, les espaces publics de la circulation sont à réinventer.L’urbanisme doit réapprendre à combiner mouvement et sédenta-rité, flux et lieux. Ce défi majeur fait des voiries, aux héritages multiples, des territoires de projet stratégiques.Du trottoir aux autoroutes, les espaces publics de la circulation sont à réinventer, au service d’un modèle de mobilité inédit et d’une condition urbaine renouvelée.Cette conférence se tiendra ce jeudi 24 mai de 19 h à 21 h à la MISHA - 5 allée du Général- Rou-villois à Strasbourg. Elle est ouverte au public. Les inscrip-tions se font via le lien : https ://www.weezevent.com/rencontre-de-l-adeus-inventer-les-voiries-du-xxie-siecle

Frédéric Bierry, président duConseil départemental duBas-Rhin, accompagné deLuc Launay, directeur aca-

démique des services de l’Éduca-tion Nationale, de Thierry Michels,député et Cécile Delattre, conseillè-re départementale, a souhaité ex-primer sa reconnaissance aux neufjeunes collégiens qui ont participé à la réalisation de l’œuvre : « Les collégiens, encadrés par M. Aublin,et en collaboration avec le Vais-seau, ont permis au Bas-Rhin d’être merveilleusement représen-té à l’Industrie Magnifique ».Cécile Delattre, qui a accompagné ces jeunes durant les différentes étapes du projet a cité Marc Twain :« Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait » et a souligné que rares sont les projets qui se retrouvaient exposés sur la place publique.

Changer le regardsur l’industrieLe Département soutient l’indus-trie alsacienne et les opportunités fabuleuses qu’elle permet. « Il fautdonner aux jeunes envie d’aller vers l’industrie car elle présente unpotentiel énorme », rappelle Frédé-ric Bierry, qui a demandé à l’équipeemploi du Département de prendrecontact avec les jeunes impliqués dans le projet et intéressés par unealternance pour les aider à trouver une entreprise. Deux d’entre eux sont d’ores et déjà en lien avec des entreprises, et trois sont accompa-

gnés par les conseillers emploi pour affiner leur souhait d’orienta-tion et trouver une entreprise. L’in-dustrie regorge d’opportunités pro-fessionnelles passionnantes.« En Vol pour l’Avenir » est la seule

œuvre réalisée par des collégiens. Les ailes reprennent les travaux célèbres de Léonard de Vinci, qui est à la fois un artiste, un créateur,un innovateur. L’esprit épuré de l’œuvre et une approche de la natu-

re au travers des matériaux utilisésrendent l’œuvre accessible à tous.Le Département du Bas-Rhin, en participant à l’Industrie Magnifi-que, a souhaité conjuguer plu-sieurs de ses compétences, celle

des collèges, de la culture, des ac-tions éducatives, de l’insertion touten appliquant ses valeurs : la soli-darité, l’esprit d’équipe, la trans-mission des savoirs, l’engage-ment. ▮

La présentation de l’œuvre « En vol pour l’avenir » réalisée par les élèves du collège Fustel sur le parvis de l’hôtel du Département. PHOTO SIMÉON LEVAILLANT/CD 67

L’œuvre « En vol pour l’avenir » réalisée par des élèves du collège Fustel-de-Coulanges de Strasbourget l’équipe technique du Vaisseau a été dévoilée.

STRASBOURG « En Vol pour l’avenir »

Une œuvre, un projet

L’AGENDASTRASBOURGAssemblée de l’AGF> JEUDI 31 MAI. L’assemblée générale de l’AGF (Association Générale des Familles du Bas-Rhin) se tiendra le jeudi 31 mai à 17 h 30 à l’AGF du Bas-Rhin, Maison pour les Familles, 11 rue du Verdon à Strasbourg.

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40 AU PAYS DE LA POTASSE >MARDI 22 MAI 2018

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L’adjoint au maire deStaffelfelden Guy Du-mez a présenté lorsdu récent conseil mu-

nicipal les dernières avancées concernant la révision du PLU dans le cadre de sa « grenellisa-tion* » : « Suite à l’enquête pu-blique s’étant déroulée en fé-v r i e r , l e c o m m i s s a i r eenquêteur a émis un avis posi-tif sur chacun des 15 objectifs stratégiques de notre PLU. Il a validé nos réponses aux remar-ques des personnes publiques associées. Tout cela l’a conduit à émettre un avis favorable as-sorti de trois réserves et de troisrecommandations. »

L’agence postale ouvrira en octobre

Guy Dumez a détaillé ces répon-ses qui conduisent notamment à ce que « les futurs aména-geurs seront tenus de respecterles quotas requis pour les loge-ments sociaux ». D’autre part, le parc paysager de 5 ha prévu dans la zone à aménager (si-

tuée de part et d’autre de la ruedu Château) sera réalisé en uneseule fois. Conclusion de l’ad-joint sur ce point : « Nous pou-vons maintenir à 400 l’objectif de construction de logements à l’horizon 2033 avec une crois-sance démographique de 550 habitants supplémentaires au lieu de 600, un chiffre davan-tage conforme aux attendus de l’Etat. » Le PLU révisé a été adopté à l’unanimité après la considération apportée par Sta-nislas Pilarz pour son groupe : « Vos réponses vont dans le bonsens pour la commune. »L’agence postale communale devrait ouvrir ses portes le 1er octobre prochain au niveau de l’accueil de la mairie qui sera réaménagé pour cela. Un ou plusieurs agents de la com-mune assureront les presta-tions postales. Une borne d’in-formation tactile de La Poste sera à disposition du public. « Les horaires d’ouverture, qui correspondent à peu près aux heures d’ouverture de la mai-rie, seront amplifiés par rap-port à ceux en vigueur actuelle-ment et seront à l’essai » aprécisé Guy Dumez.

La Poste versera 15 000 € pourle financement des travaux d’aménagement ainsi qu’une indemnité compensatrice men-suelle de 1 000 € pendant neufans. Période renouvelable une fois. « Dans 18 ans il sera possi-ble de revoir le contrat » a sou-ligné le maire Thierry Belloni. À son avis, cette opération n’ap-portera pas de surcoût pour la commune.Stanislas Pilarz qui en décem-bre dernier, avec l’ensemble de son groupe (sauf Gilbert Barth),s’était déclaré contre ce trans-fert, a indiqué : « On ne va pas rouvrir le débat. Nous prenons acte de la substitution. » La convention avec La Poste a été approuvée à l’unanimité.Les subventions 2018 aux asso-ciations ont été validées : 15 981 € aux associations spor-tives, culturelles et de loisir lo-cales, 5 831 € de subventions à caractère tarifaire (amicale du personnel communal, classes de découverte et séjours scolai-res, USEP, jeunes licenciés sportifs, jeunes musiciens), 175 € aux organismes exté-rieurs (Musique et Culture ; Groupe Rodolphe). Des subven-

tions exceptionnelles seront versées au CLU (1 400 €), au karaté club (400 €), aux jeunessapeurs-pompiers (600 €), à l ’ a m i c a l e d u p e r s o n n e l(2 564 €), au Groupe Rodolphe pour l’organisation de Kalistoi-re (300 €).La commune apporte sa garan-tie de remboursement pour un emprunt de 627 036 € auprès de la Caisse des dépôts et consi-gnations que doit contracterDomial (SA HLM) pour la réha-bilitation d’un parc de 30 loge-ments situés du 1 au 10 rue François-Mauriac.

Agenda■ 26 mai : journée citoyenne.■ 2 et 3 juin : portes ouvertes aucentre de secours des sapeurs-p o m p i e r s ( a n i m a t i o n s , manœuvres).■ 10 juin : marché aux puces organisé par le football club. ▮M.H.

> * La « grenellisation » des PLU fait suite aux lois Grenelle 1 du 3 août 2009 et Grenelle 2 du 12 juillet 2010 qui introduisent de nouvelles dispositions environnementales.

Lors de la dernière séance du conseil municipal, les élus staffelfeldenois ont approuvé à l’unanimité le PLU révisé dans le cadre de sa « grenellisation* ».

STAFFELFELDEN Conseil municipal

Approbation duPLU « grenellisé »

L’INITIATIVE est à porter à l’ac-tif de la campagne Sport et San-té menée depuis l’année der-nière par l’Office municipal dessports (OMS) notamment pour sensibiliser le grand public à laproblématique du surpoids. Ainsi pour aider les jeunes à

lutter contre leurs kilos en trop,l’idée était de leur faire décou-vrir le milieu du sport de haut niveau en créant une jolie ren-contre avec des personnes pou-vant en parler le mieux. À ce titre, la formule des « mercre-dis sportifs » a plutôt bien fonc-tionné ! En effet, les enfants se souviendront longtemps de ce moment passé en compagnie des volleyeuses mulhousien-nes.Empathiques et animées par unvrai esprit de partage, elles se sont une nouvelle fois volon-tiers prêtées au jeu de cet échange convivial et sportif en prenant les commandes des trois plateaux sportifs déployés

dans la salle pour proposer auxparticipants une série d’exerci-ces et de jeux organisés sous forme d’ateliers. Clou des ani-mations, un mini-match « deuxcontre deux » entre des vol-leyeuses et des jeunes filles souffrant de surpoids. Une par-tie au cours de laquelle le plai-sir de jouer n’a pas faibli une seule seconde ! Un après-midi entier à faire de l’exercice tout en s’amusant pour réussir à rendre ses « lettres de nobles-se » au sport auprès des jeunes a priori pénalisés par leur poids, l’objectif de cette action a été largement atteint pourl’équipe de l’OMS. ▮ ZB

Échanger, jouer et s’amuser avec les volleyeuses mulhousiennes. PHOTO DNA

À l’occasion des « Mercredis sportifs » organisés par le Conseil départemental du Haut-Rhin, les joueuses de l’ASPTT Mulhouse Volley sont venues à la rencontre du jeune public mercredi dernier au Cosec. Une partie des enfants accueillis en situation de surpoids.

KINGERSHEIM Mercredis sportifs

L’opération charme des volleyeuses

AGENDAWITTELSHEIMPréparation à la retraite> JEUDI 24 MAI. Le départ à la retraite constitue l’un des changements majeurs de la vie… La municipalité de Wit-telsheim et APALIB’Animations, proposent une conférence sur le thème de la préparation à la retraite. Cette rencontre per-mettra d’aborder sereinement le thème de la cessation d’acti-vité comme la continuité d’un parcours de vie, tout mainte-nant une bonne santé physique et morale. La conférence se conclura autour d’un verre de l’amitié, et se déroulera à 19 h à la Salle Saint-Michel, rue de la Cure. Entrée libre mais inscrip-tion obligatoire en Mairie au ✆03 89 57 88 07 ou par mail [email protected].

WITTELSHEIMConférence aides et assistances à la conduite automobile> JEUDI 24 MAI, la municipali-té en partenariat avec l’associa-tion APALIB’poursuit son action de sensibilisation et propose une nouvelle conférence sur le thème « découverte des aides et assistances à la conduite automobile » de 15 h à 17 h, à la mairie de Wittelsheim (2 rue d’Ensisheim). Une occasion pour comprendre leur fonction-nement et prendre conscience des avantages et des limites de ces équipements. Il sera aussi question des boîtes de vitesse automatiques et de « l’éco-con-duite ». Renseignements et inscription au ✆06 34 45 25 58 ou sur [email protected]. Séance gratuite et ouverte à tous.

UNGERSHEIM Bewal Trio au TrèfleSavoureux concert

Petite assistance l’autre soir, et c’était dommage, pour le der-nier Vendredi du Trèfle de la MJC d’Ungersheim et pour la venue de Bewal Trio qui a offert de savoureuses adapta-tions en version jazz d’œuvres classiques choisies. Ceux qui pensaient s’ennuyer ou qui considèrent que l’emprunt au classique dénature les choses (dans les deux sens) auraient sans doute changé d’avis.Luc Marin au piano, Jean Mi-chel Albarracin à la contrebas-se et Bernard Waldeck à la

batterie ont usé d’imagination, accompagnée d’une dose de virtuosité, pour éliminer le côté un peu « récitatif » de la chose.La présentation des morceaux effectuée en guise de mise en bouche par Sylvie Brunner fut concise et intéressante, per-mettant ainsi de recadrer l’ori-ginal dans sa nouvelle moutu-re. Avec quelques bonnes surprises comme les pièces d’Erik Satie, particulièrement étonnantes en version jazzy.

M.H.

Bewal Trio a donné un concert savoureux à la MJC d’Ungersheim. PHOTO DNA

PULVERSHEIM Lycée des Métiers Charles de GaulleFinal du concours d’éloquence

Savoir s’exprimer avec brio, amener à partager une cause, augmenter ses compétences, d’une façon audible, avec force de conviction, sont demandés lors d’un entretien d’embauche, à lequel seront confrontés les lycéens.C’était le but du concours d’élo-quence organisé par Béatrice Chomik, documentaliste et Nadia Douimi, professeur de lettres en anglais, auquel ont participé les classes de Termi-nales BAC PRO.Une grille de notation ayant été mise en place, où l’originalité, la posture, l’attitude, l’élocu-tion, la prononciation étaient demandés, les élèves ont dû

passer devant un jury composé de Fabienne Schaegis, bibliothé-caire, Gabrielle Schmitt-Hohe-nadel et Alfred Kaluzinski, 1er adjoint au maire de Pul-versheim.Les vainqueurs du concours 2018 sont les suivants : 1ère : Laure Hertrich, sur le viol ; 2ème : Faustine Andreozz, sur le harcèlement dans le milieu scolaire ; 3ème : Cloé Zuzzy, pour qui il y a autant de person-nes différentes que de vies différentes ; 4ème : Killian Simon, engagé contre la pêche aux requins et Maxime Dentzer, pour le sauvetage et l’accueil des migrants.

A.K

Les finalistes, avec les organisateurs et les membres du jury. PHOTO DNA

AGENDAKINGERSHEIMRencontre en quartier Croix-Marie> JEUDI 24 MAI, dans le cadre des Rencontres En Quartiers (REQ) organisées du 16 mai au 5 juillet à Kingersheim, le Maire Jo Spiegel, des élus de la muni-cipalité, des collaborateurs de la mairie et un groupe de ci-toyens accueilleront les habi-tants du quartier Strueth Croix-Marie le jeudi 24 mai à 18 h 30 à la Maison de la Citoyenneté. Lors de cette Rencontre En Quartier, les participants pour-ront parler de leur quartier et de leur ville, exprimer leurs préoc-cupations comme leurs satis-factions, débattre et réfléchir ensemble à la meilleure façon d’améliorer le cadre de vie et le civisme dans la commune à

partir des divers sujets qui seront abordés. Ouverture des portes à partir de 18 h, accueil convivial autour d’un verre de l’Amitié. Renseignements : Séverine Spicacci, ✆03 89 57 04 06.

WITTELSHEIMSoirées tartes flambées> SAMEDI 26 MAI, à 19 h 30, lesScouts et Guides de France organise une soirée tartes flambées, accompagnées de salade verte, dessert et café à volonté au foyer de Rencontre et Loisirs, cité Langenzug. Tarifs : adulte 15 €, enfants (6 à 12 ans) 10 €. Inscription avant le 19 mai aux ✆06 64 39 98 73 ou ✆03 89 42 98 73.

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34 STRASBOURG-NORD >MARDI 22 MAI 2018

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LE MAIRE PIERRE PERRIN aouvert la séance avec l’annonce de la mise en service par Vel’hopdu vélo à assistance électrique, présenté récemment à la muni-cipalité. Le nouveau billet sans contact rechargeable de la CTS va également dans le sens du développement durable, plus souple que la carte Badgeo.Une table ronde sur le civisme, thème de réflexion mis en place par la commune pour cette an-née, coordonnée par les con-seillers Bernard Weber et Fran-çois Chabas, s’est penchée sur lestationnement, la vitesse, les crottes de chien et le projet de pédibus (accompagnement des enfants à l’école à pied). Une réunion d’information à la po-pulation organisée le 5 juin por-tera sur la prévention des cam-briolages.Les travaux sur la route de Bru-math et dans le centre du villagependant trois mois sont indis-pensables à la mise en service dela nouvelle ligne de bus vers la zone commerciale nord prévue pour le 27 août. Pierre Perrin, très concerné par le sujet, a été élu vice-président de l’Euromé-tropole en charge des voiries. Par ailleurs, le conseil munici-pal a approuvé le transfert de propriété de parcelles de voirie de la commune à l’Eurométropo-le afin de régulariser une ano-

malie juridique, l’aménagement et l’entretien des trottoirs et ruesconcernés relevant de la compé-

tence de l’Eurométropole. Une réserve concerne l’espace de re-tournement de bus dans la rue

du Canal qui reviendra à la com-mune en cas de désaffection par la CTS, de même que le bâtimentafférent (toilettes).Du côté du multi-accueil Les lu-tins, le règlement des congés estmodifié. Chaque famille devra selimiter à sept semaines sur dou-ze mois, en plus des fermetures, afin de maintenir l’équilibre budgétaire de la structure. La priorité d’attribution des places est modifiée au pôle petite en-fance ainsi que la déduction pour absence.Concernant l’obligation d’em-ploi de travailleurs handicapés, la commune comptant 94 ETP (Équivalent temps plein), elle doit en intégrer 6 %.

Une école municipale des artsOn annonce la création d’une école municipale des arts et une initiation sportive pour les petitspour compenser la disparition des NAP (nouvelles activités pé-riscolaires). Par ailleurs, le con-ciliateur de justice M. Ubrich se-ra remplacé par M. Klieber.Le calendrier des manifestationsest chargé : aux Jeux olympiX cedimanche succéderont la fête des voisins les 25 et 26 mai, la fête de la musique le 21 juin précédée de la retransmission dela Coupe du monde de football sur écran géant, les spectacles de danse modern jazz les 23 et 24 juin et classique les 30 juin et1er juillet. ▮ NP

> Le prochain conseil municipal se tiendra le 25 juin.

La parcelle servant au retournement du bus, rue du Canal, pourra revenir à la commune en cas de désaffection par la CTS, ainsi que la petite bâtisse des toilettes. PHOTO DNA

Le conseil municipal de lundi dernier s’est penché sur les nouvelles solutions écologiques en matière de déplacement.

SOUFFELWEYERSHEIM Conseil municipal

Déplacements durables

HOENHEIM Concert à l’église Saint-Joseph le 27 maiThomas Kientz présenteral’orgue rénové

L’orgue de l’église Saint-Joseph avait besoin d’une cure de jouvence. Le maire Vincent Debes, le curé Pierre Rendler et Richard Leyenberger, le prési-dent du conseil de fabrique, ont sollicité le facteur d’orgue Koe-nig pour le relevage de cet instrument de 22 jeux sur deux claviers et un pédalier. Tous les tuyaux ont été démontés pour être nettoyés dans les ateliers à Sarre-Union ; les sommiers et les soufflets ont été remis en peau.Pour l’inauguration de l’instru-ment, les responsables munici-paux et paroissiaux ont fait appel au talentueux organiste alsacien Thomas Kientz qui a la particularité d’être titulaire des grandes orgues de l’église Saint-Pierre-le-Jeune protestant et de l’orgue de chœur de la cathédra-le de Strasbourg. L’ancien élève

de Daniel Maurer et Vincent Warnier à Strasbourg et d’Oli-vier Latry et Thierry Escaich à Paris a récolté de nombreuses distinctions à de prestigieux concours et est très sollicité pour des concerts. Ayant un attrait particulier pour la musi-que contemporaine, il jouera peut-être quelques composi-tions de Duruflé, Widor ou Vierne en plus de traditionnel-les œuvres de Bach, Brahms ou Homilius : un grand rendez-vous de musique et culture sera garanti !

R.A.

> Concert inaugural de l’orgue Rinckenbach à l’église Saint-Joseph, rue de la République à Hoenheim, le dimanche 27 mai à 20 h. Entrée libre. Renseignements à la mairie de Hoenheim au ✆03 88 19 23 73

Thomas Kientz inaugurera l’orgue de l’église Saint-Joseph qui a bénéficié d’une cure de jouvence. DR

L’AGENDAOBERHAUSBERGEN

Matinée citoyenne> SAMEDI 26 MAI. Une mati-née citoyenne aura lieu le samedi 26 mai de 9 h 30 à 14 h à Oberhausbergen. Infos et inscriptions : [email protected] ou ✆03 88 56 94 73. https://www.facebook.com/oberhausbergen/

LA WANTZENAU

Concert d’Rhinwagges> VENDREDI 25 MAI. Le con-cert d’Rhinwagges aura lieu le vendredi 25 mai à 20 h 30 au Fil d’eau à La Wantzenau. Tarif : 15 €, 12 € et 6 €. Place-ment libre assis. Buvette et petite restauration sur place.

SCHILTIGHEIM

Concert d’Alberto Garcia et Rafael Pradal> MERCREDI 23 MAI. Le con-cert d’Alberto Garcia et Rafael Pradal aura lieu le mercredi 23 mai à 20 h 30 au Cheval Blanc, 25 rue Principale à Schiltigheim. Tarif : 15 €, 12 € réduit, 10 € pour les adhérents, 7 € pour les demandeurs d’em-

ploi et 6 € pour les - de 16 ans. Renseignements au ✆03 88 83 84 85. [email protected]

Spectacle de marionnettes> MERCREDI 23 MAI. Le spec-tacle de marionnettes Pas si bêêtes aura lieu le mercredi 23 mai à 15 h et à 17 h au Brassin, 38 rue de Vendenheim à Schiltigheim. Dès 4 ans.Tarif : 8 €, 7 € pour les adhé-rents, 6 € pour les - de 16 ans et 4 € adhérents enfants. Renseignements au ✆03 88 83 84 85. [email protected]

BISCHHEIM

« Cartoon Fantasy »> VENDREDI 25 MAI. Le ciné-concert « Cartoon Fantasy » aura lieu le vendredi 25 mai à 20 h 30 à la salle du Cercle, 2b rue de l’Église à Bischheim. Sept films d’animation de Ub Iwerks, années 30. À partir de 4 ans. Tarif : 11 €, 9 € pour les demandeurs d’emploi, 7 € pour les adhérents et 6 € pour les - de 15 ans et carte culture et atout voir. Renseignements au ✆03 88 18 01 00. [email protected]

« P répare tong i l e t , o nb a i s s e l echauffage de

deux degrés. Passe au vert, et éteins les lumières ! » Du 12 au24 février, pendant les pauses dans les couloirs du lycée, on pouvait entendre ce genred’avertissements. Dans le hall, une affiche montrait un ours polaire sur une banquise en train de fondre.

Une écologie ludique

Le but ? Alerter pour réduire de8 % les consommations d’éner-gie sur les deux semaines, « le maximum que l’on peut espé-rer avec uniquement des ac-tions de sensibilisation »,d’après Victor Fernandes, chef de projet énergie de la région. Les quinze lycées alsaciens par-ticipants ont pourtant atteint les 10 %. Mais le lycée Marc-Bloch s’est démarqué en multi-pliant les actions. Les séances de brainwriting ont fait naître de nombreuses idées pour at-

teindre le grand public.Les lycéens ont misé sur une écologie ludique, drôle, cool.Les fonds d’écran des ordina-teurs ont été changés pour rap-peler de les éteindre, les mas-

cottes, Deb et Ranch, ont distribué des tracts… Le lycée Marc-Bloch, arrivé premier, a reçu un chèque de 800 €. Un élève du conseil de vie lycéen-ne a pris la parole pour rappe-

ler le plus important aux ly-céens déjà convaincus :maintenant, « toutes ces ac-tions ont vocation à durer dansle temps ». ▮ L.K.

Mme Odile Barreau a remis un chèque de 800 € aux représentants de la Maison des lycéens (MLD) du lycée Marc-Bloch, vainqueur du concours « Débranche ton lycée », organisé par la région Grand Est. PHOTO DNA – MICHEL FRISON

Le lycée Marc-Bloch de Bischheim a remporté le défi que la région lui a lancé. Derrière l’opération « Débranche ton lycée », un objectif de réduction d’énergies concentré sur

la deuxième quinzaine de février, qui a permis de lancer de nombreuses initiatives.

BISCHHEIM

L’écologie devient branchée

ANNIVERSAIRESJoseph Adam, né le vendredi 22 mai 1936 et domicilié à La Wantzenau, fête aujourd’hui ses 82 ans.Monique Houselle, née Valen-tin le vendredi 22 mai 1936 et domiciliée à La Wantzenau, fête aujourd’hui ses 82 ans.

Germain Kern, né le vendredi 22 mai 1936 et domicilié à Souffelweyersheim, fête aujour-d’hui ses 82 ans.Berthe Stroh, née Wolff le vendredi 22 mai 1931 et domi-ciliée à La Wantzenau, fête aujourd’hui ses 87 ans.

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34 RÉGION DE GUEBWILLER >MARDI 22 MAI 2018

68N-HRN 02

RÉGIONAL 3Dès jeudi, en rencontre de rat-trapage, Raedersheim recevaitSte Croix-en- Plaine et signait à cette occasion un nouveau match nul (1-1). L’ASR reste ainsi dans le quatuor de tête.Hirtzfelden, à Ostheim/Hous-sen, revient battu de son long déplacement (2-1) et occupe la7e place à deux journées de la fin d’une saison moyenne. Dans le haut du classement, c’est toujours le statu quo en-tre Biesheim II et l’AGIIR Flori-val ; on reste dans l’attente duverdict disciplinaire de l’affai-re ASCA – AGIIR, verdict qui nedevrait plus tarder.PROMOTION D’HONNEURWintzfelden/Osenbach signeun joli match nul chez le SR Colmar II (1-1). Du coup, Fes-senheim peut à nouveau rêverd’un symbolique titre de champion de groupe.DIVISION 1Le glas semble avoir sonné pour le FC Soultz, décrampon-né après sa défaite (3-0) chez Hirtzfelden II. Feldkirch s’ac-

croche à la 5e place après son succès (2-0) sur les visiteurs d’Anatolie Mulhouse.DIVISION 2Dans le groupe A, Oberher-gheim retrouve le sourire en disposant nettement (3-0) de Colmar Unifié, pourtant placé sur la troisième marche du po-dium de ce groupe A dominé par le FC Rouffach qui rejoin-dra directement le District 2, ce nouvel échelon indispensa-ble au niveau du District et permettant une cascade de montées, en division 1 essen-

tiellement (lire encadré).Dans le groupe B, Buhl s’impo-se face à Battenheim (2-1) et Wintzfelden/Osenbach re-vient vainqueur du court dé-placement chez Vallée Noble (4-3). Des succès précieux pour la montée d’un échelon. Au bas du c lassement ,Munchhouse II devra se battre jusqu’au bout pour espérer re-venir sur le SC Cernay et éviterla descente.DIVISION 3Rien n’est encore joué. La sur-prise vient de la seconde gar-

niture du FC Merxheim qui estallé battre le FC Blodelsheim sur son terrain en s’imposant 2-1 ! Du coup, les gars du bord du Rhin ont laissé passer l’oc-casion de partager le fauteuil avec Fessenheim II qui a dicté sa loi sur la pelouse de Bol-lwiller sans faire de détails(4-1).Pour le titre de champion, rienn’est toutefois joué entre les trois larrons que sont Fessen-heim II, Meyenheim II et Blo-delsheim. ▮ A.MO.

Hirtzfelden (en noir) s’est incliné à Ostheim (2-1). PHOTO DNA-NICOLAS PINOT

Fessenheim profite du faux pas de son adversaire du SR Colmar II face au FCWO : les Rhénans peuvent encore croire au titre et seront, quoi qu’il arrive en Régional 3 la saison prochaine.

FOOTBALL Le tour des stades

L’échéance approche

Les montées à ce jour

Promotion d’honneur. – Fes-senheim est assuré de finir dans le quatuor de tête et évo-luera donc en Régional 3 la saison prochaine. Niederher-gheim, actuel 4e, est bien placé pour accompagner les Électri-ciens pour cette aventure. Il faudrait par contre un sacré concours de circonstances pour que Meyenheim, actuel 7e, fasse partie de la fête.Division 1. – Pfaffenheim, avec une courte avance sur Rae-dersheim II mais avec un

match de retard, sera favori pour le titre. Le champion grimpera en District 1 accom-

pagné par les deux meilleurs seconds des quatre groupes. Plus bas, Pulversheim, Ré-

guisheim, Feldkirch, Heiteren, l’AGIIR II et même Ober/Niede-rentzen et Ungersheim espè-rent tous grimper en District 2. Les points seront précieux.Division 2. – Le FC Rouffach fera le grand saut en District 2 et sera champion du groupe A. Dans le groupe B, Wintzfelden/Osenbach II (3e) et le FC Buhl (5e) sont assurés de grimper en District 3.Division 3. – Au plus bas des échelons, Fessenheim II, Meyenheim II et Blodelsheim sedisputeront les deux premières places donnant droit à un billet direct pour le District 3. L’équi-pe terminant 3e pourrait les accompagner à condition d’être meilleur 3e des cinq groupes. Suspense jusqu’au bout… ▮

Fessenheim en Régional 3, Pfaffenheim ou Rae-dersheim II en District 1 et Rouffach en District 2 : le point.

En D3, l’AS Blodelsheim a plié face à Merxheim II mais n’a pas dit son dernier mot dans la course aux deux premières places. PHOTO DNA - A.MO.

> AUJOURD’HUI <

GUEBWILLERMardi 22 mai 201885-87, rue de la République68 500 Guebwiller✆03 89 74 93 45Fax rédaction : 03 89 74 26 16Fax accueil commercial : 03 89 76 95 50E-mail accueil commercial :[email protected] rédaction :[email protected]

URGENCESPharmacie de garde : Veuillez composer le 15 ou le 17.Ambulances :Hungler ✆03 89 76 81 65Gurly ✆03 89 76 93 05Urgence eaux : ✆ 03 89 62 25 01Urgence gaz : ✆03 89 62 25 00 (fuites)

GUEBWILLERMardi 22 mai 201885-87, rue de la République68 500 Guebwiller✆03 89 74 93 45Fax rédaction : 03 89 74 26 16Fax accueil commercial :

03 89 76 95 50E-mail accueil commercial :[email protected] rédaction :[email protected]

URGENCESPharmacie de garde : Veuillez composer le 15 ou le 17.Ambulances :Hungler ✆03 89 76 81 65Gurly ✆03 89 76 93 05Urgence eaux : ✆ 03 89 62 25 01Urgence gaz : ✆03 89 62 25 00 (fuites)

PERMANENCESDéchetterie (Buhl et Soultz) : de 9 h à 12 h à 14 h à 18 h.Pôle gérontologique : ✆03 89 49 67 20Apamad : ✆03 89 32 78 78Alma Alsace Allô maltraitance : ✆03 89 43 40 80, de 17 h à 19 h.

LOISIRSPiscine : de 9 h à 15 h 30 et de 19 h 30 à 21 h. Aquagym : de 12 h 15 à 13 h et de 18 h 30 à 19 h 15. Aquabiking : de 17 h 30 à 18 h 15.

Seniors (à partir de 50 ans) : de 15 h 30 à 17 h 30.✆03 89 76 86 91.Vivarium du Moulin : de 14 h à 18 h. ✆03 89 74 02 48.Médiathèque : de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h.Office de tourisme : de 9 h à 18 h. ✆03 89 76 10 63.Cinéma du Florival : « Avengers, infinity war » à 17 h 30 (2D) ; « Ac-tion ou vérité » à 21 h ; « Rampage » à 18 h et 20 h 45 (2D) ; « Everybody knows » à 14 h 30 (VF) ; « Place publique » à 20 h 30 ; « Deadpool 2 » à 14 h 30, 17 h 30 et 20 h 30 ; « La révolution silencieuse » à 15 h et 18 h (VOST) ; « Kings » à 15 h (VOST).

SOULTZURGENCESAmbulances : Friess/Weidner ✆03 89 76 00 44

LOISIRSMédiathèque : de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h.✆03 89 76 48 46.

ROUFFACH

URGENCESAmbulances :Tugler ✆03 89 49 62 09A.T.U ✆03 89 49 61 68Mairie et poste de police : ✆03 89 78 03 00Gendarmerie : ✆03 89 49 60 19Centre hospitalier : ✆03 89 78 70 70

LOISIRSMédiathèque : de 13 h à 18 h. ✆03 89 78 53 12

ENSISHEIMURGENCESGendarmerie : ✆03 89 81 01 30Ambulances : ✆03 89 81 02 73

LOISIRSPiscine : de 16 h 30 à 19 h. ✆03 89 81 08 00Bibliothèque d’Ensisheim : de 16 h à 19 h.Médiathèque de Fessenheim : de 16 h à 18 h 30.Musée Victor Schoelcher Fessen-heim : de 14 h à 18 h et visites guidées en matinée sur réservation. ✆03 89 62 03 28

ROUFFACH Lycée agricoleDes Moldaves en visite

Cette rencontre était organisée par l’Union nationale des Alsa-ciens et notamment Jacques Schleef. Les visiteurs ont pu bénéficier d’une présentation détaillée de l’établissement et du système de formation fran-çais qui a donné lieu à de riches échanges avec Jérôme Fontaine, directeur adjoint.Ils ont aussi pu visiter les instal-lations viticoles du domaine de

l’École, présentées par Christine Klein, directrice du domaine.La superficie du vignoble mol-dave est d’environ 145 000 hectares. La viticulture en Mol-davie est une ancienne tradition de ce pays qui bénéficie à la fois d’un climat continental, d’un sol fertile et d’une topographie de collines très favorables à la viticulture. Le pays se situe à la même latitude que la Bourgo-gne.Un partenariat entre l’établisse-ment de Rouffach et l’office de la vigne et du vin moldave, représenté par Ignat Parascovia, est envisagé pour les années à venir.

VITICULTURE

Seize professionnels de la viticulture et de l’enseigne-ment moldaves sont venus visiter l’établissement d’en-seignement viticole.

Un partenariat est envisagé avec l’office de la vigne et du vin moldave. DOCUMENT REMIS

ENSISHEIM Vie associativeSuccès mitigé pour la fêtede la truite

Organisée par l’AAPPMA locale, la fête de la truite s’annonçait sous les meilleurs auspices, eu égard aux conditions météorologiques quasi estivales qui régnaient depuis quelques jours sur la région. Hélas, le brusque change-ment de temps, intervenu dans la nuit de samedi à dimanche (il y a huit jours), a rebattu les cartes, si bien que les organisateurs enre-gistraient, à l’ouverture, un déficit d’une vingtaine de pêcheurs

parmi les inscrits.Néanmoins, faisant contre mau-vaise fortune bon cœur, le prési-dent constatant la bonne ambian-ce régnante, s’affairait à préparer la centaine de repas réservés grâce à la mobilisation remarquable des membres de son comité et de leurs conjointes. Sur les 50 pêcheurs présents, seulement, une trentai-ne est membre de l’association, ce qui fait que les organisateurs déplorent le manque d’engoue-ment de certains membres. Néan-moins, afin de faire de cette jour-née un succès, fête à laquelle a pris part une dizaine de pêcheurs d’outre-Rhin, les organisateurs avaient aleviné les étangs avec pas moins de 250 kg de truites.

J-L L

PÊCHE

La fête de la truite organi-sée dernièrement par les pêcheurs d’Ensisheim n’a pas eu le succès escompté. La faute à une météo capri-cieuse.

Dimanche, dès 8 h, une cinquantaine de pêcheurs taquinaient le poisson dans les étangs de l’association. PHOTO DNA

L’AGENDARIMBACHConseil municipal> MERCREDI 23 MAI, le conseil municipal se réunira en mairie à 20 h. Principaux points : élection d’un 2e adjoint au maire ; téléphonie mobile ; plan local d’urbanisme intercommu-nal ; emplois saisonniers.

GUEBWILLER

Conseil municipal> MERCREDI 23 MAI, le conseil municipal se réunira en mairie à 19 h. Point principal : maison médicale aux anciens Pru-d’hommes (avenants).

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Les huit lauréats de la 7e éditiondu  concours  des  Talents  con-temporains  de  la  fondationFrançois  Schneider  de  Wat-twiller ont été dévoilés, vendre-di,  par  Jean-Noël  Jeanneney,écrivain,  historien  et  présidentdu jury composé de personnali-tés du monde de la culture (Ro-sa Maria Malet, directrice de lafondation  Miro  de  Barcelone  ;Roland Wetzel, directeur du mu-sée Tinguely de Bâle ; FabrizzioPlessi,  artiste  ;  Daniel  Lelong,Alfred Pacquement et Ernest Pi-gnon-Ernest).Depuis 2011, la fondation Fran-çois Schneider propose un con-cours  aux  artistes  du  mondeentier sur le thème de l’eau. Sonambition est de découvrir, d’ac-compagner et de révéler de nou-veaux  talents.  Une  collectiond’art  unique  autour  de  l’eaus’est ainsi constituée au fil desannées.1580 artistes ont postulé, 41 ontété présélectionnés et ont eu lajoie  de  découvrir  leur  projetdans  un  livret  édité  spéciale-ment. Parmi eux, exceptionnel-lement,  huit  gagnants  ont  étéchoisis :  « Dans  le  jury,  nousnous écoutons beaucoup les unsles autres pour faire nos choix,et  je suis heureux de constaterque les femmes sont en majoritépour la première fois », a expli-qué  Jean-Noël  Jeanneney.  Lec o n c o u r s   e s t   d o t é   d e

300 000 euros de prix.Le  17  mai  à  midi,  devant  lespersonnalités  du  monde  de  laculture et quelques artistes fina-listes,  Jean-Noël  Jeanneney  adévoilé les huit noms : ÉdouardDecam  (France),  qui  proposetrois photographies de barrage-élément  intégré  au  paysage  etqui  permet  de  réguler  l’eau.Cristina Escobar (Cuba), dont lasculpture reste à réaliser, propo-se The Island, ou la Méditerran-née  qui  devient  pierre.  SaraFerrer  (Espagne)  installe  unecanne  à  pêche  « Fishing  thesoul »  à  pêcher  l’âme.  ClaireMalrieux  (France)  propose  uneœuvre  graphique  générativebaptisée « Waterscape » : un al-gorithme alimenté par des don-nées climatiques, dirige le trait,donnant un dessin en constanteévolution. Camille Michel (Fran-ce) est photographe. Elle propo-s e   u n e   s é r i e   d e   2 4photographies  du  Groenland.Maêl  Nozahic  (France)  proposeClose, la peinture d’une appari-tion.  Benjamin  Rossi  (France)propose  une  œuvre  de  verresoufflé  « Après  la  mer,  le  cha-os ». Enfin, le collectif Sandra etRicardo  (Portugal)  propose« The  memory  of  water »,  uneinstallation qui ressemble à unepiscine. Les œuvres seront expo-sées jusqu’en février 2019

S. F.

Talents contemporains : les lauréats 2018

L’artiste Sara Ferrer aux côtés de Jean-Noël Jeanneney. Photo L’Alsace/S.F.

Il y a 100 ans, le 12 février, l’orches-tre  du  369e  régiment  d’infanterieaméricain  donnait  à  Nantes  l’unde ses premiers concerts de jazz enEurope. L’histoire du jazz est doncintimement  liée  à  la  PremièreGuerre mondiale, avec l’entrée enguerre des États-Unis en 1917.Le  1er  janvier  1918,  James  Reesedébarque  à  Brest.  Ce  lieutenantmusicien  de  renom  est  déjà  sur-nommé  le  « roi  du  jazz »,  alorsqu’il ne compte que 14 ans de jazzavec  son  orchestre  composé  demusiciens  noirs  américains  parmiles meilleurs de l’époque. Il y a 100ans, les Français ont accueilli cettemusique  avec  enthousiasme.C’était « la folie » et aucun a prioriface  à  cette  musique  nouvellejouée par des noirs américains.

Des musicienstalentueux

C’est 90 ans après que l’Art of jazzorchestra  a  vu  le  jour,  créé  parFrancis  Jutkowiak.  Ses  musiciensne  sont  pas  américains  mais  ilsfont partie des plus talentueux dela région. Ils ont joué dans les plusgrandes  salles  en  Alsace  ainsiqu’en  Allemagne  et  en  Suisse.  Il

faut  reconnaître que  le public esttoujours  enthousiasmé  par  leurstyle  de  jazz  éclectique :  swing,latino, salsa, funk, reggae. Ils tien-nent particulièrement à retrouverle son, la technique instrumentaleet  vocale  pour  susciter  l’émotion

et  créer  l’ambiance  authentiquede  la grande époque du  jazz. Dessolos, des impros, un chef dynami-que  qui  circule  parmi  ses  musi-ciens.  C’est  aussi  ça  la  musiqued’Art of jazz qui accueillera pour ceconcert du 2 juin, à Wattwiller, la

chanteuse  Izia  Meneguello  aliasTrezïa de son nom de scène.

Sylvie REIFF

Y ALLER Samedi 2 juin, à 20 h 30, aucomplexe Maurice-et-Katia-Krafft deWattwiller. Entrée libre.

WATTWILLER

Art of jazz fête ses dix ansArt of  jazz  revient à  la source, dix ans après sa première  formation, et  jouera, samedi 2  juin, à Wattwiller, aucomplexe Maurice-et-Katia-Krafft.

Le groupe Art of jazz, ici lors d’une répétion, se produira le 2 juin à Wattwiller. DR

Le Conseil de vie lycéenne (CVL) etla Junior association Eiffel (JAE) dulycée du BTP de Cernay ont organi-sé la 3e édition de la Fête du lycée.Fixée entre le 15 et le 25 mai, cetteopération est une manière de lan-cer les examens de fin d’année etd’offrir un dernier moment de con-vivialité  aux  lycéens  et  apprentisainsi  qu’aux  membres  du  person-nel.Cette fête demande un réel inves-tissement de toute la communau-té  scolaire.  297  repas avaient étéservis en 2016, 331 en 2017 et 217en  2018.  Cette  année  le  soleils’était caché mais l’enthousiasmel’a remplacé ! Un menu alléchantétait proposé aux jeunes : un sand-wich, un biscuit (cookie ou muffin)et une salade de fruits. Avec, cerisesur le gâteau, une véritable glace àl’italienne  concoctée  par  ClaudeSybille de l’entreprise Le coin fête.Il était venu tout spécialement desVosges pour  le plaisir des  lycéensqui  ont  semblé  apprécier  le  con-cept, vu l’attente devant le stand.

Cet  événement  ne  se  conçoit  passans  musique,  afin  de  mettre  enavant une ambiance chaleureuse.Le groupe Les Bats a pris les chosesen  main  et  donné  sa  touche  per-sonnelle « made in lycée Eiffel » àcette animation originale. Il s’agit,là  encore,  d’une  émanation  d’unclub de l’établissement où les pas-sionnés  peuvent  aller  chanter,jouer  d’un  instrument  (batterie,guitare  électrique…),  bref  mettreleurs talents en avant et en mêmetemps animer la vie lycéenne.Cette journée ne peut exister quegrâce  à  l’implication  des  élus  duCVL,  des  élèves  de  la  JAE  et  desdeux  CPE de  l’établissement,M.  Gadoumi  et  Mme  Quagliozzi,mais aussi grâce à la mobilisationdu personnel de restauration, desAtoss et des encadrants du  lycée.La fête favorise les petits momentsde  solidarité  et  de  partage  quipermettent de resserrer les liens etde mettre en œuvre des conditionsde  travail  sereines  et  apaiséesavant les examens.

ÉDUCATION

La fête au lycée Gustave-Eiffel

Le stand des glaces à l’italienne a été pris d’assaut par les lycéens. DR

Près d’une vingtaine de jeunes de18 ans se sont rendus à  la mairiede  Cernay,  samedi  matin.  Sousl’œil  de  Marianne,  ils  y  ont  reçuleur  livret du citoyen. Pour  la  cir-constance,  le  maire  Michel  Sordiétait  accompagné  du  député  Ra-phaël Schellenberger et des princi-paux  adjoints  de  la  ville,  enparticulier de Michel Flieg en char-ge des affaires sociales.Le maire de Cernay a rappelé, dansles  détails,  tous  les  droits  et  lesdevoirs  liés  aux  principes  fonda-mentaux  de  la  République.  Lestrois mots liberté, égalité et frater-nité  figurent  sur  le  fronton  desmairies de France et dans la Décla-ration des Droits de l’Homme et ducitoyen  de  1789.  Partant  de  cesprincipes fondamentaux, le mairea  rappelé  les  différents  droits  etobligations dans la société françai-se. Le Livret du citoyen remis auxjeunes est un document remarqua-

blement  bien  fait.  Chaque  jeuneest  venu  signer  son  Livret  de  ci-toyen à la table officielle, dans lasalle où siège le conseil municipalde  la  ville,  en  compagnie  du  pre-mier magistrat Michel Sordi.

« Citoyens vigilants »

Le député Raphaël Schellenberger,jeune parlementaire, a pris à sontour la parole pour confier l’impor-tance de son engagement commeacteur de la vie publique aux nou-veaux « adultes ». « L’engagementpersonnel est primordial dans l’in-térêt de la collectivité en général.Le  sens  critique  doit  être  présenten  permanence  afin  de  rester  uncitoyen vigilant. Allez voter et par-ticiper  à  la  vie  de  la  nation »,  a

indiqué le député.Michel  Sordi  a  ensuite  repris  laparole pour affirmer à tout l’audi-toire l’importance de l’Europe. Il arappelé la nécessité et l’histoire dela constitution, après la DeuxièmeGuerre  mondiale,  de  cette  entitépolitique  pour  créer,  enfin,  unepaix durable en Europe. Il a invitétoutes  les  personnes  présentes  àsortir  sur  le  parvis  de  la  mairiepour évoquer encore l’Europe avecle député Raphaël Schellenbergeret  surtout  chanter  l’hymne  euro-péen en compagnie de l’ensemblevocal Arcadia de Cernay. Un verrede l’amitié a permis aux nombreuxjeunes de s’informer de la vie loca-le auprès des nombreux élus pré-sents.

Dominique PY

CERNAY

Un statut de citoyenpour les jeunes de 18 ans

Les jeunes ont tous reçu leur Livret du citoyen des mains du maire Michel Sordi. Photos L’Alsace/D.P.

L’ensemble vocal Arcadia et les jeunes de 18 ans ont chanté l’hymne européensur le parvis de la mairie de Cernay. Photo L’Alsace

SteinbachFête-Dieu fleurie pour lacommunauté de paroissesCela fait huit ans que le présidentdu  conseil  de  fabrique  Angelod’Agostino a renoué avec la tradi-tion de la Fête-Dieu à Steinbach.

Elle est ouverte à toute la commu-nauté  de  paroisse  et  accueillera,

dimanche 3 juin, Mgr  Joseph Mus-ser, vicaire général du diocèse deStrasbourg. Après les cérémonies,le  conseil  de  fabrique  invite  lesparticipants  au  verre  de  l’amitiéau foyer.

Y ALLER Dimanche 3  juin, messe à9 h à l’église Saint-Morand de Stein-bach, puis rendez-vous au foyer.

WittelsheimSéjour avec l’association CampanieL’association  Campanie  de  Wit-telsheim,  organise  un  séjour  bal-néaire  en  Italie  du  1er  au  15 septembre. Hébergement à l’hôtelavec piscine Eurhotel à Miraramedi Rimini. Tarif : 669 € par person-ne,  plus  6  €  la  carte  de  membre

(supplément  chambre  individuel-le :  140  €).  Le  prix  comprend  letransport aller-retour en bus grandtourisme ;  la  pension  complèteavec boissons, vin et eau ; un para-sol  et  deux  transats  pour  deuxpersonnes sur  la  plage  ainsi  quel’assurance  assistance  rapatrie-m e n t .   R é s e r v a t i o n   a u03.89.55.09.77.

À noter

Thur et Doller MARDI 22 MAI  2018 L'ALSACE24

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COLMAR

Cirque Arlette Gruss : carton plein pour la première

Photo DNA/L. H. Page 28

RIQUEWIHR

La mairie rénovéea été inaugurée

Photo DNA/Gilles RenaudPage 26

EGUISHEIM

L’Écho des Trois Châteaux fête ses 155 ans

DR

À 32 ans, Thiébaud Schaffhauser adéjà parcouru un petit bout de che-min  dans  la  vie,  mais  vient  toutjuste de s’installer en maraîchagebio sur les terres qui ont appartenuà ses grands-parents et qu’il  loueaujourd’hui à ses parents, dans levallon du Wiedenthal à Munster, à500 m d’altitude.Docteur  en  sciences  de  la  Terre  àl’Université de Strasbourg, il a me-né des  recherches  sur  l’altérationde la roche dans le bassin-versantdu Ringelbach, à proximité du coldu Wettstein.Après  avoir  achevé  sa  thèse,  enquête de sens, il éprouve le besoinde se confronter à des activités plusconcrètes. Il pense au maraîchage,mais  veut  encore  se  donner  dutemps.En 2014, il part pour un voyage àvélo  de  huit  mois  qui  le  mène  àSaint-Jacques-de-Compostelle.« Sur le chemin, j’ai rencontré desgens  passionnants,  bienveillants,

ouverts, qui avaient souvent adop-té un mode de vie alternatif. Monaspiration à vivre hors du consumé-risme s’en est trouvée renforcée. »Arrivé en Espagne, le jeune hommepoursuit le voyage jusqu’au Portu-gal, où il expérimente le « wwoo-fing » (volontariat dans des fermesbio,  N.D.L.R.)  pendant  plusieursmois.

Le voyage commeun déclic

De  retour  en  France,  il  n’est  plushabité par le moindre doute, il veutdevenir paysan. « Le fait d’être par-ti seul et d’avoir vécu des rencon-tres décisives sur  la route ont agicomme  un  déclic,  m’ont  permisd’oser, d’imaginer que c’était pos-sible. »Thiébaud Schaffhauser commencepar s’exercer à l’échelle d’un petitpotager  où  il  cultive  salades,  na-vets, tomates, poivrons et haricots.

« J’en ai fait mon laboratoire. »En parallèle, il entame une forma-tion  d’un  an  au  lycée  agricole  deRouffach  pour  obtenir  le  Brevetprofessionnel de responsable d’ex-ploitation agricole et prétendre à laDotation jeunes agriculteurs (DJA).Il devrait toucher au total 41 000 €.

Rapprocher mondesscientifique et paysan

Le jeune maraîcher a dans l’idée deprendre  soin  de  sa  petite  surface- 40  ares  -  avec  les  seuls  apportsnaturels de compost et de fumieret de densifier au maximum les cul-tures en travaillant le sol manuelle-ment, afin de ne pas le perturber.Thiébaud  Schaffhauser  compteégalement  sur  les  auxiliaires  afinde réguler les populations de rava-geurs. « Les coccinelles, par exem-ple,  mangent  les  pucerons.  Les

capucines  attirent  les  pucerons,qui attirent les coccinelles. J’ai ap-pris cela auprès de maraîchers demanière empirique. »Il est membre de l’association Ma-raîchage sol vivant qui  rassembledes  « paysans-chercheurs »,  pion-niers de l’agroécologie, et organiserégulièrement  des  rencontres  etdes formations partout en France.À  l’avenir,  le  maraîcher  souhaiterapprocher deux mondes qu’il con-naît bien : celui des scientifiques etcelui  des  paysans.  « Comme  unchercheur,  un  paysan  observe  etanalyse  son environnement.  Lors-que  j’étais  doctorant,  j’étudiaisl’interaction  entre  eau  et  roche.Aujourd’hui,  j’y ai ajouté  la plan-te. »Le jeune homme a notamment ré-digé un projet qui s’inscrit dans lecadre du Programme d’investisse-ments d’avenir (PIA), avec Mulhou-

se   Alsace  Agglomérat ion  etl’association Sud Alsace transition.

Travailler en synergieavec les fonctions naturelles présentessur le site

Il y propose l’étude et le suivi d’unréseau de microfermes agroécolo-giques afin de promouvoir « le dé-veloppement  des  pratiques  quitiennent compte de  la complexitéde l’écosystème d’une ferme et ten-tent de travailler en synergie avecles  fonctions  naturelles  présentessur le site ».Les  techniques  agronomiques  denon-travail  du  sol  étant  relative-ment récentes, il existe encore trèspeu  d’études  à  long  terme  décri-vant  l’évolution  de  ces  sols  et  deleurs  écosystèmes  (fonctionne-ment du sol et augmentation de sa

fertilité dans le temps, interactionseau/sol/plantes, impact des prati-ques agronomiques sur  la qualiténutritionnelle des légumes).Mais  pour  l’heure,  l’urgence  estailleurs :  il  faut  se  dépêcher  demettre en terre tous les plants quipatientent dans  le dôme géodési-que qui fait office de pépinière.Si tout se passe comme prévu, Thié-baud Schaffhauser devrait être pré-sent  au  marché  de  Munster  cemardi matin. Il y proposera navets,radis et ail frais.

Véronique BERKANI

Y  ALLER  Marché  de  Munster,  tousles mardis, place du Marché, de 7 hà 12 h.Les  jardins  du  Wiedenthal,  1  Wie-denthal à Munster, 06.45.33.29.64.SURFER  www.facebook.com/Thie-baud.Schaffhauser.2017/

MARAÎCHAGE

Thésard, il se réoriente dans le maraîchageChercheur en géochimie, le jeune Thiébaud Schaffhauser a délaissé la théorie pour se confronter au réel et se lancer dans le maraîchage bio, sur ses terres familiales àMunster. Il devrait pouvoir se présenter ce mardi au marché de Munster avec les premiers produits de ses cultures.

Thiébaud Schaffhauser, jeune doctorant en sciences de la Terre à l’Université de Strasbourg, a décidé de se réorienter pour se lancer dans le maraîchage bio surles terres ayant appartenu à ses grands-parents à Munster. On le voit ici dans le dôme géodésique qui lui sert de pépinière, autoconstruit avec ses plus sûrssoutiens : ses amis et sa famille. Photos L’Alsace/Dominique Gutekunst

Thiébaud Schaffhauser a grandi à Osenbach, en montagne. Il a toujours aimé lanature, les randonnées et le vélo. Aujourd’hui devenu maraîcher, il s’épanouitdans son activité professionnelle. Photo L’Alsace

Comptable  à  la  retraite,  le  père  de  Thiébaud,  Raymon  Schaffhauser,  prêtemain-forte à son fils. Il était également présent le week-end dernier, lorsqu’il afallu monter la serre de 250 m2. Photo L’Alsace

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14 RÉGION >MARDI 22 MAI 2018

TTE-RAL 04

SI L’ÉTAT remplit sa fonction en cas de drame subi par les familles et proches de ceux qui sont morts ou blessés dans l’exercice de leur mis-sion, le chemin est ensuite long. Long pour se reconstrui-re, pour faire le deuil.Une association, Les Senti-nelles de la nation – dont le siège se situe à Alès (Gard) – abien compris les difficultés de parcours qu’endurent ces personnes. « Nous avons re-pris l’action engagée par un civil installé dans le Sud-Ouest, François Lamboley. Il avait créé aussi une associa-tion, le Comité du 22 avril, enmémoire des gendarmes et militaires tombés lors de la prise d’otages d’Ouvéa le 22 avril 1988. Elle avait sensi-blement le même objet : veniren aide aux familles des victi-mes », explique Cindy Bou-touiller, trésorière de l’anten-ne alsacienne des Sentinelles de la nation.La jeune femme a été touchéedirectement par le décès de son frère, Philippe Régnier, tué en ser vice en jan-vier 2008, à Neufchâteau

(Vosges), avec deux autres jeunes gendarmes. Le drame avait ému, entre autres, la vallée de la Bruche, d’où étaitoriginaire le jeune homme. « Au travers de notre associa-tion, nous souhaitons appor-ter du soutien aux familles endeuillées, toutes armes confondues, sapeurs-pom-piers, douanes, administra-tion pénitentiaire…, toutes les forces de l’ordre qui nous protègent ».Cindy Boutouiller évoque le choc du deuil brutal, mais aussi celui qui suit : « Tout vous tombe dessus trois ou quatre mois après… ».« On sait ce qu’on a traversé : nous souhaitons arriver en

complément de l’aide qui peut déjà être présentée offi-ciellement. Nous pouvons verser des fonds, apporter un soutien psychologique, uneécoute ».Les membres des Sentinelles de la nation sont répartis dans toute la France. Ils sont conscients que le sort frappe n’importe où, « même dans des petites villes », souligne la jeune femme qui évoque lafin dramatique d’Arnaud Bel-trame.« Nous souhaitons entretenir le devoir de mémoire, pour ceux qui sont morts pournous ».Très prochainement, les Sen-tinelles de la nation recevront

l’agrément de la gendarmeriepour leurs actions « et nous signerons la charte de ses as-sociations ».Le président des Sentinelles de la nation est le Dr Gérard Chapus, médecin des armées,entre autres spécialiste des chocs traumatiques, du stressopérationnel chez les militai-res et accompagnateur desblessés.« Tout le monde peut adhé-rer, conclut Cindy Bou-touiller. Et nous cherchonsdes bonnes volontés pournous aider ». ▮JEAN-STÉPHANE ARNOLD

> [email protected]

L’association apporte son soutien aux familles de ceux tombés dans l’exercice de leur mission. Ici l’hommage rendu à Haguenau au lieutenant-colonel Beltrame. PHOTO ARCHIVES DNA - FRANCK KOBI

Une antenne alsacienne de l’association Sentinelles de la nation a été activée. La structure s’est donnée pour mission de venir en aide aux familles de ceux qui protè-gent la vie du public en général : gendarmes, mili-taires, pompiers, etc., sans oublier les blessés.

VALLÉE DE LA BRUCHE Association

Soutenir les sentinelles

LE BONHOMME La RD 415 inondéeUn violent orage de grêle s’est abattu hier après-midi sur le secteur du Bonhomme. Au point que la RD415 a dû être fermée à la circulation peu avant 17 h, la chaussée étant recouverte de plusieurs centi-mètres de grêle. Des dévia-tions avaient été mises en

place par les RD 48, 48 II et 148.Les sapeurs-pompiers ont été appelés une demi-douzaine de fois dans ce même secteur pour des assèchements de locaux. Ils sont également intervenus une fois à Stosswi-hr pour la même mission.

STRASBOURG Rassemblement du Bastion socialet du collectif Fermons l’Arcadia

Près de 80 personnes se sont rassemblées ce lundi vers 17 h 30, place Gutenberg, à Strasbourg, à l’appel du col-lectif « Fermons l’Arcadia », en réponse à une publication du « Bastion social », la structure identitaire derrière le bar associatif « L’Arcadia ».Ce mouvement avait annoncé sur sa page Facebook un hommage à Dominique Ven-ner – une des figures emblé-matiques de l’extrême droite française qui s’est donné la mort au cœur de la cathédra-le de Paris le 21 mai 2013 pour dénoncer « la décaden-ce occidentale » –, ce lundi devant la cathédrale de Stras-bourg.« Notre but, confie Christine Kaïdi, ancienne candidate de la France insoumise dans la 2e circonscription du Bas-Rhin, est d’occuper la rue et de ne pas laisser des actions

fascistes se développer. De tels événements ne doivent pas être banalisés. »Pour éviter un face-à-face tendu, la police – déployée en nombre – a tenu à distan-ce les deux manifestations, rappelant aux intéressés qu’aucune des deux n’avait été autorisée par la préfectu-re.Vers 18 h, alors qu’une dizai-ne de sympathisants du Bastion social se massait devant la cathédrale, la poli-ce leur a signifié que l’édifice religieux ne pouvait servir de lieu de manifestation. Le groupe, après un contrôle d’identité, s’est alors dirigé vers la place du Château, à proximité de la rue de Rohan où une vingtaine de partici-pants a écouté l’un d’eux lire la lettre posthume de Domi-nique Venner.

CÉL. L.

Une manifestation antifascite contre l’Arcadia s’est tenue hier place Gutenberg, pendant que les sympathisants du Bastion social rendaient hommage à Dominique Venner, essayiste, historien et ancien membre de l’OAS. PHOTO DNA - JEAN-FRANCOIS BADIAS

FESSENHEIM Centrale nucléaireLe réacteur n° 2 à l’arrêtEDF a fait savoir hier après-midi que l’unité de produc-tion n° 2 de la centrale nu-cléaire de Fessenheim s’était arrêtée automatique-ment « un peu avant 15 h 30 ». « Les équipes de la centrale appliquent les procédures prévues à cet effet et effectuent le dia-gnostic des causes de cet arrêt automatique », a expli-qué la cellule communica-

tion du site. Ces causes n’avaient tou-jours pas été rendues publi-ques en début de soirée.L’exploitant a prévenu que « les manœuvres d’exploita-tion » devant être réalisées dans le cadre de cet arrêt pouvaient occasionner « des panaches de vapeur non radioactive au-dessus de la centrale et des bruits per-ceptibles aux alentours ».

C’est une feuille depapier jaunie, dansle format aujour-d’hui abandonné

du 21 x 27 cm. Elle a été tapée àla machine à écrire – on y voit encore une faute de frappe – etreproduite sur une ronéo de type Gestetner.C’est un compte-rendu chrono-logique qui s’ouvre par : « 7 h 00 : occupation des lo-caux de la Fac de Lettres/réu-nion du conseil Étudiant ». Le texte commence par une phra-se solennelle : « Le conseil Étu-diant proclame l’autonomie del’Université de Strasbourg par rapport à l’ensemble du pou-voir actuel seul et unique res-ponsable de la répression poli-c i è r e à P a r i s e t d e l a dégradation totale de la situa-tion universitaire ». En bas, une signature – « Déclaration du 1er Conseil étudiant de STRASBOURG » – et une date –« le 11 Mai 1968 à 7 heures ».

« Ouvrir la frontièreà Cohn-Bendit »Ce tract, devenu avec les an-nées un document historique, est l’un de ceux qu’un lycéen de l’époque a conservés des événements de Mai 68. « C’est la seule collection que j’ai faitede ma vie », s’amuse Pierre

Hess, « Je n’avais pas de rôle particulier, mais j’ai gardé alors ces documents ; je me disdepuis des dizaines d’années que je les enverrai, pour le cin-quantenaire, aux DNA. Voilà, c’est fait ! »La collection compte une qua-rantaine de documents, essen-tiellement des tracts ronéotés ou dupliqués à l’alcool. Exem-ples : l’appel « Strasbourgeois, non à la répression ! » lancé pour la manifestation du 11 mai, l’invitation à venir « ouvrir la frontière à Cohn-Bendit » le 24 mai au pont de Kehl, ou encore un tract sévèredu 25 mai, décrivant la « dicta-

ture » au lycée technique du Marais (Schiltigheim).

Garde d’enfantOn y trouve quelques perles. Ainsi l’appel au vote sur « l’éventualité d’un boycott de la session 1968 du baccalau-réat », le 25 mai à la Fac de Lettres, un court billet dans lequel des « étudiantes et des lycéennes » proposent de gar-der les enfants, à partir du 29 mai 1968, « les écoles étantfermées pour une date illimi-tée » (sic). Ou encore ce tract ironisant sur les comités d’ac-tion civique alsaciens (CACA) d’André Bord : « Foutez-vous

dans le caca jusqu’au cou », y est-il écrit au-dessus d’une ca-ricature explicite.Sur un document non daté, desanonymes du 153e régiment d’infanterie de Mutzig deman-dent la création de comités de soldats et la réduction du servi-ce militaire à huit mois.

Un «terrain expérimental»Cinquante ans après, Pierre Hess se souvient surtout d’« un fabuleux terrain expéri-mental » où il a beaucoup ap-pris. Aujourd’hui inspecteur de l’Éducation nationale pour les écoles européennes, il ne ca-che pas que ce passé de lycéen « soixante-huitard » a compté dans sa vie. « J’ai beaucoup tra-vaillé et écrit sur l’enseigne-ment moral et civique, en insis-tant sur l’esprit critique àdévelopper chez les jeunes ». « Loin de l’enseignement mo-ralisateur d’autrefois, l’EMC consiste aujourd’hui en une approche méthodique visant à construire des repères, des sa-voirs et des valeurs, à construi-re sa pensée », écrit-il notam-ment. Des idées qui remuaient déjà dans l’esprit d’un lycéen strasbourgeois il y a cinquante ans. ▮ JACQUES FORTIER

Quelques-uns des documents de Pierre Hess: au milieu la déclaration d’autonomie de l’université de Strasbourg, à gauche le billet invitant à accueillir Danel Cohn-Bendit au pont de Kehl. D.R.

Cinquante ans après, Pierre Hess a exhumé sa collection de documents recueillis à Strasbourg durant les événements de Mai 68.

HISTOIRE Archives

La collection de tracts d’un lycéen de 68

KOLBSHEIM Un homme secourusur la piste cyclableLes pompiers de Molsheim ont porté secours hier, peu avant 11 h, à un homme en arrêt cardio-respiratoire sur la piste cyclable du canal de la Bruche,

à Kolbsheim. Après les premiers gestes de secours prodigués par des passants, la victime de 46 ans a été évacuée vers le Nouvel hôpital civil de Strasbourg.

WANGENBOURG-ENGENTHAL Motard contre voitureUn accident s’est produit hier, aux alentours de 16 h, à Wan-genbourg-Engenthal, sur la RD 218 qui relie les lieux-dits d’Obersteigen et Engenthal-le-Bas. Une voiture, conduite par un homme de 80 ans, et une moto, pilotée par un homme de 34 ans, se sont percutées. Le

choc a fait un blessé. Conscient à l’arrivée des secours (Mar-moutier, Wasselonne, Molsheim, Saverne, Wangen-bourg-Engenthal), le motard souffre de douleurs au genou et tibia, avec suspicion de fractu-re. Il a été évacué vers l’hôpital de Strasbourg-Hautepierre.

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Qui  imaginerait, en  la rencontrant pour  la première  fois, d’où revient Marjorie Roussey ? Par quoi elle est passée depuis un peu plus d’un an ? Peu de monde, sûrement. Souriante et apprêtée – pudique aussi… –, la jeu-ne femme de 33 ans glisse très vite surles épreuves traversées, physiques comme morales. Elle préfère décrire la chaîne de solidarité qui s’est rapide-ment créée autour d’elle : le club Ro-tary et  le Lion’s club du secteur qui rivalisent d’initiatives, le club de cros-sfit d’Illzach où elle s’est tout de suite sentie adoptée, les voisins qui passentspontanément  l’aider à ranger  les courses, les petits mots glissés dans laboîte aux lettres…C’est vrai, le cas de Marjorie a ému, il asuscité  la sympathie et  la solidarité bien au-delà de son petit village du Sundgau, dès le printemps 2017. Un an plus tard, son combat est  loin d’être  fini, mais au moins sait-elle aujourd’hui qu’elle n’est pas seule pour le mener.

Une première prothèsepour décembre

Rapide retour en arrière : en fé-vrier 2017, cette  jeune maman de deux bambins, âgés de 3 et 6 ans à l’époque, se retrouve frappée par un grave choc septique. En urgence,  il faut la plonger dans un coma artifi-ciel. Quand elle se réveille dix  jours plus tard dans un  lit d’hôpital, au Moenchsberg de Mulhouse, ses doigts sont noirs, secs, racornis. Idem pour  les orteils. L’amputation est  la seule issue possible. L’opération a lieu le 19 mars. Marjorie a la vie sauve, mais c’est une vie bouleversée (L’Alsa-ce du 4 juin 2017).Comment apprendre à vivre sans 

doigts ni orteils ? Une nouvelle et lon-gue épreuve commence : celle des se-maines et des mois de rééducation. Volontaire, courageuse, Marjorie fait face, mais le besoin de prothèses s’im-pose rapidement – et pas n’importe lesquelles : il lui faut des doigts indivi-duels, car elle possède encore ses pre-mières phalanges. Des doigts légers, mécaniques et bioniques à  la  fois… Ces petites merveilles technologiquesexistent, mais il faut aller les chercher à Miami, aux États-Unis, et surtout, elles ont un coût : 80 000 € environ pour cinq doigts, soit 160 000 € pour retrouver un usage – presque – nor-mal des deux mains, et donc un mini-mum d’indépendance au quotidien. 160 000 €, voilà le genre de somme 

que Marjorie est incapable de réunir seule… Mais au moins, le nom de l’as-sociation caritative qui se crée autour d’elle à l’été 2017 est tout trouvé : ce sera « Marjorie pour des doigts de fée ».

« Faire changer le regard sur le handicap »

Marches populaires, collectes locales,cagnotte sur le site internet Leetchi… La solidarité fait peu à peu son œuvre :« Pour l’instant, on a réuni les deux tiers de la somme nécessaire pour unemain », constate  la  jeune femme. Hors de question de s’en tenir là, ont naturellement décrété les soutiens dela jeune femme. D’où la soirée organi-

sée le 1er juin prochain au profit de l’as-sociation, au Paradis des sources, à Soultzmatt. « Le but est triple, résumeGaby Klem, fervent soutien de Marjo-rie. Faire de cette soirée une vraie soi-rée de fête, donner aux participants l’occasion d’échanger directement avec Marjorie et puis, bien sûr, collec-ter de nouveaux fonds. »« Il y a deux semaines, reprend la jeu-ne femme,  je suis allée rencontrer pour la première fois le professeur DanDidricks, à Miami. C’est lui qui va réali-ser ma première prothèse, celle de la main droite.  Il est passionné par ce qu’il fait et il est lui-même père d’un enfant handicapé. Du coup,  il com-prend très bien ma détresse… Il s’est montré super, vraiment ! Il m’a dit : “Marjorie, je vais tout faire pour vous aider.” N’empêche qu’il faut bien que je le paie… On a convenu que je retour-nerai  le voir en décembre prochain, pour recevoir ma première prothè-se. »Une brève pause, puis Marjorie tient àinsister sur un dernier point : « L’asso-ciation perdurera au-delà du finance-ment de deux prothèses, afin d’aider la recherche – ça me tient vraiment à cœur. Ça, et aussi l’envie d’intervenir dans des classes, des écoles, pour es-sayer de faire changer le regard sur le handicap. » Message lancé.

Emmanuel DELAHAYE

Y ALLER Soirée repas-spectacle auParadis des sources, 9 avenue Nesselà Soultzmatt, le vendredi 1er juinà partir de 19 h 30 ; 70 € par personne,dont 20 € reversés à l’associationMarjorie pour des doigts de fée.Réservations au 03.89.22.44.44.Une cagnotte en ligne a été ouvertepar  l’association : www.leetchi.com/c/solidarite-de-marjorie-19719045.

SOLIDARITÉ

Une soirée pour MarjorieMarjorie Roussey a perdu doigts et orteils à la suite d’un grave choc septique survenu début 2017. Afin de contribuer au financement de prothèses, une soirée caritative – et festive – est organisée le 1er juin au Paradis des sources, à Soultzmatt.

Marjorie  Roussey  tâche  de  réapprendre  à  vivre,  sans  doigts  ni  orteils,  enattendant de futures prothèses.  Photo L’Alsace/Emmanuel Delahaye

« Tous les matins, j’aimais venir en classe pour regarder la croissance de nos cristaux », témoigne cette élève, comme le ferait un jardinier avec ses plantes, avant qu’un  ly-céen ne mette en avant « l’intérêt du travail en groupe ». Plus de 140 apprentis cristallographes ont été accueillis, jeudi à l’Institut de physi-que de Strasbourg, par le Jardin dessciences de  l’université de Stras-bourg pour la cérémonie de remisedes prix du concours académique de croissance de cristaux.Durant sept semaines, plus de 1 600 élèves alsaciens et leurs en-seignants, représentant une école,26 collèges et onze lycées, ont mis tout en œuvre pour faire croître en classe le plus gros mais aussi le plusbeau cristal à partir d’un sel qui leur a été envoyé. Soixante-quinze cristaux, notamment notés sur leur masse et la régularité des arê-tes, étaient en compétition. Pour cette 5e édition, les organisateurs du concours avaient choisi le sulfa-te de cuivre comme matériel à cris-talliser.Depuis la création de ce concours national, créé en 2014 à l’occasion de l’Année internationale de la cris-tallographie, 6 400 élèves alsa-

ciens ont déjà  fait croître des cristaux.

Le palmarès

• Collèges : 1. Bois Fleuri à Schwei-ghouse-sur-Moder (classe de 5e B, Mme Jung), 2. Bois Fleuri  (5e D, Mme Jung), 3. Françoise-Dolto à Reichshoffen (5e B, Mme Knochel).• Lycées : 1. Stanislas à Wissem-bourg (M. Lemasson), 2. Adrien-Zeller à Bouxwiller (groupe scien-ces et 20 élèves de 2nde de Mme Guhl), 3. Marie-Curie à Strasbourg (groupe MPS-4, Mme Roser).• Prix spécial vidéo : collège Fustelde Coulanges (5e A de Mme Kuhn).

CONCOURS

Faire croître les cristaux

Les  cristaux  des  classes  priméesinstallés dans une vitrine de l’Insti-tut de physique à Strasbourg.

 Photo DNA/Christian Lutz-Sorg

BIBLIOTHÈQUES  Un fonds sur les « dys »disponible à MulhouseLe  réseau  des  bibliothèques  municipales  de  Mulhouse  participe  auxmanifestations organisées dans le cadre du Mois du cerveau (program-me sur le site internet : www.mulhouse.fr/mois du cerveau), en coorga-nisant trois conférences et un atelier consacrés aux « dys » – appellationregroupant des troubles cognitifs spécifiques et les troubles des appren-tissages qu’ils induisent. Ces manifestations permettent aussi le lance-ment  d’un  nouveau  fonds  qui  leur  est  consacré.  Il  se  compose  d’unecentaine  d’ouvrages  et  d’une  cinquantaine  de  livres  audio.  Le  publicciblé  concerne  les  6-15  ans  et  des  livres  d’aide  pour  les  parents  sontproposés. « Ce fonds “dys” est accessible à tous, indifféremment du lieude résidence, en lecture sur place et aux lecteurs inscrits à la bibliothèquepour des emprunts à domicile »,  souligne Catherine Storne, directricedes bibliothèques de Mulhouse, qui précise : « Nous sommes parmi lespionniers dans cette démarche dans le Grand Est. »

SURFER www.bibliothèques-mulhouse.fr

« Là où des élus ont construit des bâtiments en se disant : “Comme ça, j’arriverai à faire venir un méde-cin, une  infirmière, un kiné…”, s’il n’y a pas un tissu préexistant, c’est quasiment  l’échec assuré au bout de trois ans. » Le docteur Carole Lar-ger Aubry y va cash. « Les maisons de santé pluriprofessionnelles et les murs, c’est une chose. Mais c’est aussi de la coordination et de l’amé-nagement du territoire. »Présidente de la Fédération des Mai-sons de santé pluriprofessionnelles de Champagne-Ardenne (Fema-Champ), elle pilotait dernièrement à Saint-Dizier (Haute-Marne) le col-loque Grand Est. Et ce, en prélude à la  fusion, au 1er  janvier prochain, des trois  fédérations alsacienne, champardennaise et  lorraine. Un premier colloque commun avait eu lieu  l’an dernier à Verdun. Le sui-vant, sous un nouveau nom, se dé-roulera en 2019 en Alsace.

97 maisonsdans le Grand Est

La nouvelle région compte 97 mai-sons de santé pluridisciplinaires (MSP). C’est en Lorraine qu’elles sont le plus nombreuses : 21 MSP dans les Vosges, 14 dans la Meuse, 12 en Meurthe-et-Moselle et sept enMoselle. Il y en a 34 en Champagne-Ardenne et neuf en Alsace : cinq dans  le Bas-Rhin, quatre dans  le Haut-Rhin. De plus, 35 autres sont en projet.La « recette » pour lutter contre la désertification médicale ? « Il n’existe pas de solution miracle !, réagit  le docteur Carole Larger Aubry. Mais  l’avenir des soins pri-maires est l’exercice coordonné. Là, on peut se soutenir, la charge émo-tionnelle est répartie et cela compte 

beaucoup dans le choix des jeunes médecins de venir s’installer. »Elle-même connaît bien  la situa-tion : à Fayl-Billot, en Haute-Marne, où elle exerce, la MSP crée en 2013 a, depuis, accueilli une jeune méde-cin. Le départ en retraite d’un autre est en train d’être renouvelé et la maîtrise des stages leur permet de faire venir des internes, des élèves infirmiers, kinésithérapeutes… En parallèle, pour les patients diabéti-ques par exemple, un protocole coordonné a été élaboré :  les ren-dez-vous chez l’ophtalmologiste ou encore  le cardiologue en sont d’autant plus  facilités. « Il n’y a qu’un seul discours, d’une seule équipe », résume-t-elle.

« Pousser les projets »

Une MSP, pour être validée par l’Agence régionale de santé (ARS) doit fédérer deux médecins généra-

listes et une profession paramédica-le  (infirmier ou kinésithérapeute). Ceci sur le papier. Il peut aussi y avoirdes sages-femmes, dentistes, or-thophonistes, diététiciens… « Com-bien de professionnels ? Pour quoi faire ? C’est tout cela qui doit prési-der à  l’élaboration d’un projet de santé », conclut Philippe Bossois, président de l’agglomération Saint-Dizier, Der et Blaise.Un message essentiel, souvent for-mulé devant  les 180 participants (milieu médical, élus, institutions) au colloque. L’objectif, pour la fédé-ration, est de « pousser  les pro-jets ». Les premières MSP comme les communautés professionnelles territoriales de santé (équipes coor-données, mais sans le volet « bâti-ment ») ont été portées par des personnes convaincues. Leur déve-loppement futur devra surmonter certaines réticences.

Catherine DAUDENHAN

SANTÉ

Construire des murs ne suffit pasLe Grand Est compte une centaine de maisons de santé pluriprofessionnelles. Unefédération régionale va voir le jour début 2019.

Le  docteur  Carole  Larger  Aubry  et  le  président  de  l’agglomération  deSaint-Dizier Philippe Bossois ont détaillé les enjeux en termes de maillageterritorial, d’impacts pour les patients et les professionnels de santé.

Photo L’Alsace/Catherine Daudenhan

La vie de Martine Laumonier, 50 ans, achangé du tout au tout en 2009 : « On m’a diagnostiqué une sclérose en pla-ques progressive et une polyarthrite. J’étais dynamique, commis de cuisine dans une clinique. J’avais commencé une formation en diététique… La ma-ladie évolue tellement vite que ça a mis fin à ma carrière. »Il a fallu revoir tout le quotidien. Et envisager de quitter un appartement strasbourgeois devenu inadapté. Son bailleur, Habitation Moderne,  lui a proposé un logement dans une nou-velle résidence située dans une rue tranquille d’Eschau. Elle a emménagédans un rez-de-chaussée de 68 m², avec sa fille, fin février.

Tout redevient possible

Tout est enfin à nouveau possible dansce  logement,  l’accès aux toilettes comme à la douche ou au lavabo. Pa-reil pour l’évier et le plan de travail de la cuisine. Quand elle ne pourra plus progresser qu’en fauteuil  roulant, l’espace sera suffisant, c’est fait pour.L’APF France Handicap a invité à ren-

dre visite à Martine Laumonier la se-maine dernière, à  l’occasion d’une journée de mobilisation nationale, pour attirer l’attention sur l’utilité deslogements accessibles.« Il  faut aussi qu’ils soient de quali-té », a insisté Christian Meisterman, représentant départemental du Haut-Rhin. Avec Rolf Esminger et Isabelle 

Scheuer, pour  le Bas-Rhin, ainsi qu’Olivier Maugeais, directeur territo-rial des actions associatives, ils enten-daient alerter sur le fameux article 18 du projet de loi Elan (lire encadré). Et de mettre en avant ce chiffre : sur 100 logements construits aujourd’hui, 40 sont accessibles. Avec Élan, demain, ils pourraient n’être que quatre.Tous ont aussi alerté sur ceci : les per-sonnes en situation de handicap ne sont pas seules concernées, il y a aussiles personnes âgées. Mieux vaut pré-venir que dépenser par  la suite des sommes astronomiques pour adapterdes logements dits « évolutifs », puis-que les besoins vont de toute façon enaugmentant.APF France Handicap n’est pas seule dans ce nouveau combat : elle rejoint le collectif « Logement de qualité pour tous », dont la première mobili-sation a eu lieu jeudi. L’ordre national des architectes en fait partie, de mê-me que  la  fédération nationale des CAUE (Conseil, architecture, urbanis-me et environnement).

Myriam AIT-SIDHOUM

HANDICAP

Un toit accessibleLa baisse annoncée du nombre de logements de qualité accessibles aux personneshandicapées dans le projet de loi Élan inquiète les associations.

Martine  Laumonier,  50  ans,  illustre  combien  les  logements  accessibles  dequalité permettent de mieux vivre la perte d’autonomie. Ici, elle peut mêmeprofiter d’un jardin.  Photo DNA/Laurent Réa

Le projet de loi Évolution du logement, de l’aménagement et du numéri-que (Élan), présenté en Conseil des ministres début avril et débattu à partir de la fin du mois de mai à l’Assemblée nationale, entend améliorer la politique du logement, en l’adaptant aux besoins d’aujourd’hui et de demain. Il s’agit de « construire plus, mieux et moins cher pour provo-quer un choc d’offre », de « répondre aux besoins de chacun pour proté-ger les plus fragiles », d’« améliorer le cadre de vie ». L’article 18 inquiète particulièrement les associations engagées dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap mais aussi de personnes âgées. En cause, la notion jugée vague de « logement évolutif » – « c’est-à-dire accessible en grande partie et pouvant être rendu totalement accessible, par des travaux simples », dit le texte. « Un quota de 10 % de logements accessibles est maintenu », dit encore cet article. Bien trop peu, estiment les associations.

L’article 18 dans le viseur

Région MARDI 22 MAI  2018 L'ALSACE37

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